10-07-2014 | 20h14 - Bureau du cinéma et de la télévision du Québec

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10-07-2014 | 20h14 - Bureau du cinéma et de la télévision du Québec
10-07-2014 | 19h10
Dernière mise à jour: 10-07-2014 | 20h14
Steve Starkey, producteur de The Walk, film de Robert Zemeckis avec Joseph Gordon-Levitt, a
partagé les raisons qui l’avaient fait choisir Montréal pour le tournage.
Jeudi en fin d’après-midi, Steve Starkey était le conférencier invité du Bureau du cinéma et de la
télévision du Québec (BCTQ) suite à son assemblée générale annuelle. Ce gagnant de six Oscars
pour Forrest Gump, ancien directeur de production de George Lucas pour La guerre des étoiles,
collabore avec Robert Zemeckis depuis 20 ans.
The Walk, actuellement en tournage dans la métropole et qui doit prendre l’affiche le 2 octobre
2015, est le nouveau long métrage des deux hommes et raconte l’histoire de Philippe Petit, le
funambule qui a réalisé la traversée entre les tours du World Trade Center en 1974.
«Nous devions trouver un endroit qui nous permette de recréer le Paris et le New York des
années 1970, a indiqué Steve Starkey. De plus, c’est une production truffée d’effets spéciaux –
environ la moitié -, il nous fallait trouver un endroit qui puisse répondre à notre demande. Du
côté financier, les incitatifs qui nous a été donnés pour venir tourner ici sont imbattables.»
The Walk, mettant également en vedette, aux côtés de Joseph Gordon-Lewitt qui incarne
Philippe Petit, Ben Kingsley et Charlotte Le Bon, est l’adaptation du récit de la traversée
effectuée par le funambule et parue sous le titre To reach the clouds : my high wire walk
between the Twin Towers en 2002.
«Cela nous a pris huit ans à développer le film dont Robert Zemeckis a écrit le scénario», a
indiqué le producteur.
Pour l’homme dont la carrière est émaillée de succès, tels que Retour vers le futur 2 et 3, Polar
Express ou encore Contact et, plus récemment, Vol avec Denzel Washington, les compressions
du dernier budget provincial effectuées dans les incitatifs fiscaux à venir tourner des
productions au Québec n’enlèveront pas à la métropole son statut de ville attrayante pour les
tournages.
«Je n’aurais pas pu tourner mon film en Géorgie, en Louisiane ou au Nouveau-Mexique, ni
même à Londres [malgré les incitatifs]. […] Maintenant, il faut que les villes canadiennes
rivalisent un peu plus avec les autres», a dit M. Starkey.
D’un côté plus personnel, et même si Steve Starkey n’a pas encore de projets précis après The
Walk, il entend bien revenir à Montréal. «J’ai fréquenté plus de festivals ici que dans toute ma
vie, j’ai mangé de la nourriture extraordinaire et j’ai profité à fond de tout ce qu’offre
Montréal», a-t-il conclu.