BIOGRAPHIE - Kat Spirit Promotion

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BIOGRAPHIE - Kat Spirit Promotion
BIOGRAPHIE
(Yep Roc ! Redeye/Differ- ant - Sortie le 10 juin 2016)
À l’été 2013, un concert plutôt inhabituel eut lieu au coin de la 125e Rue et du
Boulevard Frederick Douglass à Harlem. Les plus pointus en histoire de la musique avaient probablement reconnu des standards Gospel mais certainement
aucun des chanteurs. C’est que le groupe formé par le dynamique soulman Eli
Paperboy Reed était exclusivement composé de jeunes défavorisés qui avaient
passé l’été à répéter avec lui dans le cadre du “Gospel For Teens Program”, une
association a but non lucratif. Leur prestation, pas encore tout a fait rôdée (ils
n’avaient appris que deux ou trois chansons, qu’ils ont fait tourner cinq fois
d‘affilée) a malgré tout fait le bonheur des passants du jour, transformés en
auditoire conquis. Il n’a pas seulement réussi à reconnecter ces jeunes garçons
afro-américains à cette musique intemporelle, il a de plus jeté les fondements de
son nouvel album jubilatoire My Way Home, à paraître chez Yep Roc. Ce n’était
pas prévu mais le travail qu’il a fait à Harlem l’a ramené aux origines du son qui
a fondé les bases de la soul music et qui l’a toujours profondément touché : le
Gospel.
« Mon amour pour le Gospel a commencé avec le son des petits groupes et
quartets, lesquels sont très différents des chœurs sur lesquels Gospel For
Teens était axé lorsque je les ai initiés , explique
Reed, c’est davantage axé sur la guitare, plus bluesy,
plus brut, plus roots, et adapté aux voix masculines.
Ils ont été vraiment très intéressés lorsque je leur
présenté ce programme concentré sur la musique
des quartets parce rien n’existait auparavant pour
les jeunes garçons dans la communauté afro-américaine, les chœurs étant davantage occupés par les
femmes. »
Alternant leçons d’histoire et cours de musique, Reed
initie les enfants au Gospel des pionniers comme les
Soul Stirrers et les Dixie Hummingbirds, leurs apprenant arrangements et harmonies des classiques et les
encourageant à écrire leurs propres interprétations
modernisées.
« C’était très enrichissant de travailler avec eux, non
seulement sur le plan musical mais aussi d’un point
de vue humain, explique Reed, ces jeunes sont si intelligents, talentueux et passionnés de musique. Nous
pouvions échanger mes connaissances musicales et
théoriques des quartettes de Gospel, ils ont de leur côté grandi avec le Gospel.
Je les quittais à chaque fois avec le sentiment d’être revigoré. » Sentiment dans
lequel il put puiser lorsqu’il se fit lâcher sans égards, du deal qu’il avait passé
avec une major, (qui était accompagné d’une ribambelle de promesses qui furent
non tenues). À l’époque ou il l’avait signé, ce contrat semblait comme l’ultime
étape vers la célébrité lui, qui était déjà riche en succès critique. MOJO le qualifiant de « king of rhythm & soul » pendant que Rolling Stone acclamait son
« classic soul and horn-heavy R&B soaked with the blues, » et NPR trouvait «
qu’il transmettait l’émotion absolue des célèbres prédécesseurs comme Wilson
Pickett et Otis Redding. » Au lieu de rompre avec la tradition, toutefois, Reed
s’est retrouvé, vivant à Brooklyn et reprenant de zéro. Il a fini par retrouver le
chemin du retour.
« Je suis revenu à ce que je comprenais le mieux, dit Eli, lorsque j’ai écrit ces
nouvelles chansons je n’avais pas dans l’esprit de sortir un album. J’ai écrit ces
chansons juste parce que j’avais envie d’écrire de la musique que j’aimais et qui
me touche. Il n’y a pas eu de préméditation, je n’avais pas en tête les désirs d’u
label ou de qui que ce soit. Mon intention n’a jamais été de faire un disque de
Gospel, juste un recueil de chansons peut-être plus importantes que ce que j’ai
fait auparavant. » Encouragé par le membres de son groupe qui avaient entendu
les nouvelles démos prometteuses enregistrées à la maison et inspiré en partie
par son travail avec “Gospel For Teens” et aussi par son passage à la Chicago
Church dirigée par la gloire soul des sixties devenue pasteur : Mitty Collier.
L’album complet fut enregistré en quatre jours. Ce rythme trépidant se reflète
dans l’énergie des chansons, qui grésille avec effervescence, enthousiasme,
vous défie de deviner dans quelle décennie il a été enregistré. Guitare rugueuse,
orgue juste, et backbeats funky, appuyés par le chant de prêcheur possédé de
Reed, qui livre une telle fièvre qui vous fait craindre à tout moment que l’enregistreur vintage sur laquelle ils ont enregistré ne parte en fumée.
« La spontanéité et l’enthousiasme du disque découle de son interprétation,
explique Reed, les gars qui ont joué sur le disque [J.B. Flatt à l’orgue, Michael
Isvara Montgomery à la basse, et Noah James Rubin à la batterie], sont tous
venu jouer les chansons avec moi au moment ou je les écrivais parce qu’ils
ont vraiment aimé la musique. C’était tellement organique.
“Hold Out” le titre qui ouvre l’album sur les chapeaux
de roues, incarne la philosophie du Gospel. Cette notion soutient l’ensemble de l’album, du titre My Way
Home à “Tomorrow’s Not Promised” à «“Movin’“
c’est le reflet de l’état d’esprit de Reed qui résiste et
se renouvelle face à l’adversité. Ailleurs dans l‘album,
il rend hommage à la musique des églises roots,
chantant la peur du Diable sur “The Strangest Thing”
et la damnation sur “Cut Ya Down”. “What Have
We Done” a quelque chose d’un hymne laïc pour
l’environnement, et “I’d Rather Be Alone” est conçu
comme une méditation parlant de salut. « L’idée de
salut ne doit pas signifier le salut du point de vue religieux », explique Reed, qui ne voit pas l’album par le
spectre d’une religion. «Mon but est juste de faire la
bonne musique pour toucher les gens et qui aille à la
rencontre des autres. Pour moi, cela signifie trouver
le chemin vers soi-même. »
C’est une chanson qui résonne de manière particulière pour Eli Paperboy Reed,
qui entame une nouvelle phase de sa carrière sans filet de sécurité. Mais en
s’abandonnant à la musique, il a découvert qu’il pouvait plus que jamais compter sur le soutien de son groupe et celui de son nouvel ingénieur du son et des
adolescents qui l’ont aidé à retrouver l’essence et la joie de chanter. Si vous
passez au coin de la 125e Rue et du Boulevard Frederick Douglass à Harlem vous
ne serez pas surpris d’y trouver Reed sur le trottoir, chanter à pleins poumons
dans son cri inimitable, mélancolique. Il a trouvé finalement son véritable « Way
home ».
Eli Paperboy Reed sera en concert en France dans le cadre d’une tournée
Européenne à la Boule Noire de Paris le 3 juin 2016.
Pour plus d’information merci de contacter Nadia à Kat Spirit Promotion
Promo : KAT SPIRIT - NADIA 01 42 51 22 03 / 06 63 49 07 58 - [email protected]
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