expose : les femmes et les sciences sous l`ancien regime

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expose : les femmes et les sciences sous l`ancien regime
Les femmes et les sciences sous l’ancien régime
EXPOSE : LES FEMMES ET LES SCIENCES SOUS L'ANCIEN REGIME
Introduction L’ancien régime s’étend du 16ème (fin du moyen âge) jusqu'au 18ème (la révolution).
Les personnes concernées par les sciences n’appartiennent qu’à la noblesse.
Goût des français pour les sciences : caractéristique du siècle des lumières (le 18ème), fort
développement des sciences (l'Encyclopédie).
Problème de l’égalité des sexes : les femmes n’ont pas accès au latin et au grec. Elles font donc des
sciences, caractère plus mondain.
I.L’éducation sous l’ancien régime A.Le système éducatif, place des sciences Pour le tiers état, les petites écoles donc pas de sciences.
Pour les plus riches, les collèges. Les sciences après la 6ème année et pendant 2 ans. Ces deux dernières
années sont pour les gens d’épée (garde du roi), futur prêtres et enseignants.
B.Et les filles et les femmes ? Au 18ème siècle, deux formes d’enseignement : domestique (à la maison => percepteurs de leurs
frères) ou monastique (maisons d’éducation (église) => apprendre à compter et tenir des comptes).
Ces deux formes : aléatoires et peu développées.
Enseignement des sciences négligé pour les garçons donc pire pour les filles.
Des femmes revendiquent le droit aux sciences, elles veulent s’éduquer. Caractère mondain => hors
des couvents (conversations, cours, livres de vulgarisation).
A partir du milieu du 17ème siècle et surtout au 18ème siècle : développement général de cours publics,
conférences et cabinets de curiosité pour les hommes. Grande quantité d’expériences exceptionnelles
(au 18ème) : des femmes de l'élite ont une volonté d'y participer et d'accéder au savoir scientifique.
Certaines femmes font des cours elles mêmes.
C.Le développement de la pédagogie ème
Au 16 : le débat sur l'éducation des filles est lancé. Au 17ème, le débat continu avec en particulier la
supériorité masculine, il évolue au 18ème avec la question de l'éducation scientifique des femmes.
Pour un des auteurs de ces traités, les femmes ont le droit à l’astronomie, pas de calculs seulement des
réflexions simples, dans le but de fournir un minimum de culture mais surtout une conduite.
Les traités pédagogiques traitent principalement de l'éducation scientifique des femmes mais des
sciences adaptées à leur biologie : cosmologie, physique, histoire naturelle, tout ça pour pouvoir
suivre des conversations.
Connaissances purement qualitatives.
En pratique, pas de sciences dans leur éducation.
II.L’éducation scientifique des femmes en débat Deux types d’attitudes pour ceux qui ne sont pas simplement contre toute éducation scientifique :
1. hostilité à l’égalité des sexes : pas de femmes dans les sciences.
Refus de transmettre, maintenir les femmes dans la passiveté, ne souligner que les aspects curieux et
amusants de la science.
Peur des hommes : d’être moins bons, et du détournement des femmes de leur rôle.
2. lutte contre l’oisiveté et l’ignorance des femmes, qui dégradent l’espèce humaine : un peu de
savoir (donc de sciences) pour les femmes.
Les deux attitudes on la même position pour les sciences, un enseignement scientifique pour les jeunes
Guillot Sandrine – Simon Chloé
mardi 7 octobre
Les femmes et les sciences sous l’ancien régime
filles adapté à leur sexe : pour qu’elles aient de la conversation, qu’elles puissent plaire.
III.Les différentes littératures pour femmes Développement de la littérature spécifique aux femmes en particulier au 18ème siècle.
A.Le roman, la caricature Livres spécifiques aux femmes : des romans où une marquise joue le rôle principal. Des femmes qui
ne connaissent rien et que l’on instruit (Fontenelle).
Les éléments romanesques (galanterie, ...) et les descriptions scientifiques s’entremêlent. Pour ces
auteurs, il faut parler le langage des femmes pour qu’elles comprennent.
Les femmes ne connaissent que la galanterie et l’amour, => langage de l’amour = métaphores
amoureuses dans la physique newtonienne (Algarotti).
Les héroïnes des livres reflètent ~ l’état d’esprit des femmes à ce moment : avides de savoirs.
B.Exclusion des femmes : utilisation d’un vocabulaire pour elles Littérature du 18ème siècle : contre la mathématisation. Pas de mécanique, géométrie ou algèbre.
Dans le 18ème siècle, de plus en plus d’écart physique/sciences et littérature scientifique.
« Traduction » des scientifiques de leurs livres dans un langage pour femmes (Fontenelle, Lalande).
La différence langage scientifique/langage de la vulgarisation pour femme = la différence latin/grec.
Les limites de la science transmise par la littérature sont étroites : dans les livres, les données sont
fiables, mais pas de méthodes.
La science pour femme est plus pour satisfaire une curiosité et intégrer les sciences dans la société
mondaine que pour le partage des connaissances.
Donc, les sciences = culture générale.
C.Il existe de vrais ouvrages scientifiques (18ème siècle) Fin du 17ème siècle, la littérature porte surtout sur les phénomènes célestes, les mouvements des
planètes, la physique cartésienne.
Fontenelle : « Entretiens sur la pluralité des mondes », fiction littéraire et discours scientifiques
mélangés. Beaucoup d’informations quantitatives.
Différence de récit pour des femmes : Algarotti/Voltaire.
1785 : « Bibliothèque Universelle des dames » dix séries dont trois scientifiques : pas toujours de
bonne qualité, mais de vrais cours de math.
Marquise du Châtelet : traduction de Newton et livre de physique pour son fils.
IV.Deux types de femmes scientifiques A.Les femmes, amies, parentes de scientifiques Emilie le Tonnelier (Marquise du Chatelet) : mathématiques, physique, Nicole Reine Lepaute :
longs calculs sur la comète de Halley, Mme du Pierry : astronomie, Mme Lavoisier : chimie.
B.Les scientifiques Marie Crous : arithmétique, Sophie Germain : mathématiques, physique, Marie Catherine
Biheron : anatomie.
Conclusion Après la révolution, les sciences sont encore moins accessibles qu'avant : professionnalisation des
sciences et problèmes de langage.
Les femmes sont elles toujours un public particulier ?
Guillot Sandrine – Simon Chloé
mardi 7 octobre