Portrait de Territoire - Zone d\`emploi Nogent (0054).
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Portrait de Territoire - Zone d\`emploi Nogent (0054).
N° 1 Portrait de Territoire Publication de Mai 2012 Sommaire P. 1 P. 2 P. 3 P. 4-5 P. 6 P. 7 P. 8 Zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou (Code INSEE : 0054) Chiffres clés : - 78 communes (dont 28 en Eure-et-Loir et 50 dans l’Orne) - Superficie : 1 202,6 km ² - Population légale totale en 2009 : 49 001 habitants - Densité de population en 2009 : 40,7 hab. /km ² - Population active en 2008 : 21 723 actifs - 4 650 établissements au 31/12/2009 - Taux d’emploi en 2008 : 66,4 % - Demandeurs d’emploi en fin de mois (Cat. ABC) au 31/03/2012 : 2 757 DEFM - Taux de chômage au 31/12/11 (sens du BIT) : 8,4 % - Logements en 2008 : 27 635 Avant-propos Géographie Démographie Économie Système éducatif Habitat Lexique Avant-propos La réalisation de ce « Portrait de Territoire » s’opère suite à la modification du périmètre des zones d’emploi françaises devenue effective le 1er juillet 2011. En effet, les zones d’emploi, « échelon d’analyse géographique à l'intérieur duquel la plupart des actifs résident et travaillent et dans lequel les établissements peuvent trouver l'essentiel de la main d'œuvre nécessaire pour occuper les emplois offerts » ¹, avaient été créées en 1983-1984, puis partiellement révisées en 1993-1994. Or, suite à une réflexion menée en septembre 2009 par un groupe de travail du Conseil National de l’Information Statistique (CNIL) sur les statistiques et nouvelles tendances de localisation des populations et des activités sur le territoire, il a été acté qu’une actualisation de ce découpage devait s’opérer dans la mesure où les facteurs déterminant les migrations pendulaires, à la base de la constitution de ces zones, étaient susceptibles d'avoir évolué dans le temps. Voilà pourquoi, sous l’égide de la DARES (Ministère du Travail) et des administrations concernées (INSEE, DATAR, DGEFP et DGT), les périmètres des zones d’emploi ont été redéfinis dans le but de mieux identifier les marchés locaux du travail en ne tenant pas forcément compte des limites administratives, et d’actualiser ainsi le découpage des zones avec les nouvelles données démographiques mises en relief par le recensement de 2006. Les principales notions ayant été prises en compte ont été le rayonnement croissant des grandes villes, l'allongement des déplacements entre le domicile et le travail, et la diminution de l'activité des territoires les moins dynamiques. ¹ Définition de l’INSEE d’une zone d’emploi - Ménages en 2008 : 21 304 Source : INSEE - RP 2008 et 2009, exploitations principales Comparatif entre les gains et les pertes dus au changement de périmètre de la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou Population en 2009 Superficie (en km²) Actifs en 2008 Établissements en 2009 Emplois en 2008 DEFM en 2010 Gains + 25 445 + 767,0 + 11 532 + 2 532 + 8 530 + 1 277 Pertes - 14 194 - 391,5 - 6 336 - 1 102 - 3 889 - 838 Différentiel (gains - pertes) + 11 251 + 375,5 + 5 196 + 1 430 + 4 641 + 439 Source : INSEE.fr, RP 2008, Exploitations Principales Note de lecture : La zone d’emploi « 1990 » (code INSEE : 2424) comportait 54 communes. Parmi celles-ci, 26 communes ne font désormais plus partie du périmètre de la nouvelle zone d’emploi. La ligne « Pertes » correspond ainsi au poids de ces 26 communes, toutes euréliennes, n’appartenant plus à la nouvelle zone d’emploi « 2010 » de Nogent-le-Rotrou (code INSEE : 0054). À l’inverse, 50 nouvelles communes, toutes ornaises, se sont greffées au périmètre de la nouvelle zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou. La ligne « Gains » correspond donc au poids de l’ensemble de ces nouvelles communes de la zone d’emploi 2010. Exemple : La population des 50 nouvelles communes de la zone d’emploi nogentaise en 2009 était de 25 445 habitants alors que celle des 26 communes n’appartenant plus ce territoire s’élevait à 14 194 habitants. Au final, le volume de la nouvelle zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou en termes de nombre d’habitant était plus important de 11 251 individus. Observatoire Économique Comité de Bassin d’Emploi du Perche Nogentais 2, rue Sainte-Anne - 28 400 Nogent-le-Rotrou / Téléphone : 02 37 53 61 28 Courriel : [email protected] / Site internet : www.cbe-perche.com Perche Nogentais Un réseau de compétences pour vos projets Géographie de la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou Composition de la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou (Code INSEE : 0054) Orne (Région Basse-Normandie) Moutiers au Perche La Madeleine Bouvet Boissy Maugis Rémalard Éperrais Montgaudry Colonard Corubert Saint Maurice sur Huisne Bellou sur Huisne La Perrière Saint Saint Origny Jean Martin Sérigny Le Gué le de la de la Butin Bellême Suré Forêt Chaîne du Chemilli Saint Vieux Dame Aubin Bellême Marie des Appenai Grois Vaunoise Origny le Roux sous Saint Bellême Fulgent Saint Cyr La des Chapelle la Rosière Ormes Igé Souëf Gémages Pouvrai Verrières Nocé Dancé Berd’huis Préaux du Perche Mâle Condeau Saint Pierre la Bruyère Coulonges les Sablons Condé sur Huisne Nogent le Rotrou Saint Jean Pierre Fixte Coudreceau Saint Denis d’Authou Brunelles Champrond Trizay en Thiron Gardais Coutretôt Perchet La Gaudaine Saint Serge La Croix Argenvilliers du Perche Souancé au Perche Les Beaumont Étilleux Souancé les au Autels Perche Béthonvilliers Saint Bomer Miermaigne Luigny Authon du Perche Charbonnières Les Autels Villevillon Soizé Légende : Eure-et-Loir (Région Centre) Marolles les Buis Vichères Ceton Sarthe (Région Pays de la Loire) Saint Germain des Grois Margon Saint Agnan Saint sur Hilaire Erre sur Erre L’Hermitière Le La Rouge Saint Bellou Germain Theil sur Huisne le de la Coudre Trichard Bretoncelles Dorceau Communes de la nouvelle zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou (Code INSEE : 0054) Bazoche Gouet Limites départementales Périmètre de l’ancienne zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou Chapelle Guillaume (Code INSEE : 2424) Note : Les communes officiant comme chef-lieu de canton sont «en gras» sur la carte. Loir-et-Cher (Région Centre) Source : QGIS - Observatoire économique, CBE du Perche Nogentais S’étalant sur 435 km² en Eure-et-Loir (36 % du territoire) et sur 767 km² dans l’Orne (64 % du territoire), la nouvelle zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou compte désormais 78 communes, dont 28 communes euréliennes et 50 communes ornaises. La plus grande commune, Ceton, s’étale sur 59,4 km² alors que la plus petite, Bellême, ne s’étend que sur 1,7 km², soit un rapport allant de 1 à 35. La taille moyenne des communes de cette zone d’emploi est de 15,4 km². Ce territoire au contour administratif complexe, puisque s’étalant donc dorénavant sur 2 régions, est même frontalier avec une troisième région : les Pays de la Loire. Du reste, la forte activité industrielle du bassin d’emploi de La Ferté-Bernard (Sarthe) draine une partie non négligeable de la population active de la zone d’emploi nogentaise. Bien que remodelé par les résultats du recensement de population effectué en 2006, ce territoire se positionne comme un nouvel échelon d’analyse de la région naturelle et historique du Perche. En effet, une large majorité des communes de cette zone d’emploi figurent soit au sein d’un des deux Pays du Perche, ornais et eurélien (76 communes sur 78), soit au sein du Parc National Régional du Perche (66 des 78 communes). Cet espace où se côtoient la vallée de l’Huisne et diverses collines est caractérisé par des paysages bocagers et forestiers relativement important, en faisant à juste titre le poumon vert de la région. D’ailleurs, plusieurs circuits de randonnées où la nature est mise en valeur jalonnent la région pour le bien-être et la sérénité des habitants et des touristes (autour de Rémalard notamment). Cette zone d’emploi dispose également d’un patrimoine historique non négligeable comme le Château Saint-Jean à Nogent-le-Rotrou ou le manoir de Courboyer à Nocé. En termes d’infrastructures, la zone d’emploi est relativement bien desservie, et ce aussi bien par les voies routières (N23 vers Chartres et Le Mans ; D 955 vers Châteaudun ; D 928 vers Dreux), autoroutière (A11 à Luigny) et ferroviaire (ligne TER Paris - Le Mans). Démographie de la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou Poids et croissance démographique Pourtant, ce constat ne s’est pas vérifié dans la partie eurélienne de la zone d’emploi puisque les décès y ont été plus nombreux que les naissances. Ceci s’explique en partie par le fait que la population de cette zone d’emploi vivant en Eure-et-Loir est globalement plus âgée que celle des communes du département ornais (part des plus de 60 ans de 29,67 % A l’inverse, on remarque que les quatre communes les plus importantes du territoire (et notamment celles de Nogentle-Rotrou et Bellême) ont toutes perdu des 381 60 - 74 ans 45 - 59 ans 30 - 44 ans 15 - 29 ans 0 -14 ans 2 186 4 085 5 110 4 527 4 650 3 511 3 875 4 159 Nombre de femmes Ensuite, au fil des ans, ce rapport devient de plus en plus à l’avantage des femmes du fait de leur plus longue espérance de vie pour en arriver à un ratio supérieur à deux femmes pour un homme dans la tranche d’âge des 90 ans et plus. 3 672 5 120 6000 5000 4000 3000 2000 1000 Suivant les observations généralement constatées sur toutes les populations cibles, le nombre d’hommes est plus important que le nombre de femmes jusqu’au cap approximatif des 50 ans. 158 3 195 4 377 0 Ainsi, seules trois communes (Bellême, Nogent-le-Rotrou et Le Theil-sur-Huisne) disposaient d’un nombre d’habitants au km² supérieur au niveau de la moyenne observée à l’échelle du territoire national (101,1 hab./km²). Répartition par sexe et tranche d’âge de la population Répartition sexuée et par tranche d’âge de la population de la nouvelle zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou en 2008 75 - 89 ans Enfin, concernant la densité de population, et malgré le surplus d’habitants, la zone d’emploi nogentaise reste un territoire très peu dense (40,8 hab./km² en 2008) dominé par une aire urbaine (celle de Nogent-le-Rotrou) relativement modeste. Cette croissance démographique a notamment été soutenue par un solde naturel (naissances - décès) positif. En termes de croissance démographique (en comparant les chiffres de 2008 et 1999), la zone d’emploi s’est développée (+ 1,8 %), et ce, grâce au dynamisme des plus petites communes (9 d’entre elles ont vu leur nombre d’habitants s’accroître de plus de 20 %). 90 ans et plus dans l’Eure-et-Loir contre 26,29 % dans l’Orne). habitants. Le coût moins onéreux du foncier dans les petites communes rurales du Perche est l’un des éléments pouvant expliquer ce phénomène. La modification du périmètre de la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou a permis à celle-ci de gagner plus de 11 400 habitants et d’approcher le seuil symbolique des 50 000 individus vivant sur le territoire. 1000 2000 3000 4000 5000 6000 Nombre d’hommes Source : INSEE - RP 2008 Exploitations Principales Concernant la répartition de la population selon l’âge des individus, on remarque que les habitants de la zone d’emploi résidant dans l’Orne sont globalement plus jeunes (et moins âgés) que ceux résidant en Eure-et-Loir. Ainsi, la part des enfants âgés de 0 à 14 ans était de 18,69 % dans l’Orne contre 16,03 en Eure-et-Loir et la part des personnes de 75 ans et plus s’élevait seulement à 11,29 % dans l’Orne contre 12,94 % en Eure-et-Loir. Répartition par CSP de la population de 15 ans ou plus en 2008 sur la nouvelle zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou Légende : Répartition par catégories socioprofessionnelles (CSP) de la population de 15 ans ou plus La population de 15 ans ou plus était de 40 235 individus sur l’ensemble de la zone d’emploi en 2008. Parmi celle-ci, les individus occupant les postes de « Cadres et profession intellectuelles supérieures » étaient à plus de 60 % de sexe masculin. La parité sur les postes à responsabilité n’était donc pas encore une réalité. De même, les hommes représentaient quasiment 70 % des postes d’« Agriculteurs » et « Ouvriers », et près de 68 % des postes d‘« Artisans, commerçants et chefs d’entreprise ». 1 069 (2,7 %) 1 626 (4 %) 4 548 (11,3 %) 13 707 (34,1 %) 1 790 3 965 (9,9 %) 7 819 (19,4 %) 5 711 (14,2 %) (4,5 %) Agriculteurs Artisans, commerçants et chefs d’entreprises Cadres et Professions Intellectuelles Supérieures Professions Intermédiaires Employés Ouvriers Retraités Autres Note : La catégorie « Autres » se compose des « chômeurs n’ayant jamais travaillé », des « militaires du contingent », des « élèves et étudiants » ainsi que des « personnes diverses sans activité professionnelle (sauf retraités) ». À l’inverse, les femmes étaient plus nombreuses dans les catégories « Professions intermédiaires » (51,17 %), « Employés » (76,32 %), « Retraités » (55,22 %) et « Autres » (63,33 %). Source : INSEE - RP 2008 Exploitations Principales Économie de la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou Population active et taux d’activité La population active de la nouvelle zone d’emploi nogentaise s’est établit à 21 723 actifs en 2008, contre 16 528 sur l’ancienne zone d’emploi à cette même date. Le taux d’activité de la zone d’emploi nogentaise, à savoir le rapport entre « les actifs de 15-64 ans résidant sur le territoire » et « l’ensemble des personnes de 15-64 ans résidant sur celui-ci » s’élevait à 73,23 %, contre 71,6 % à l’échelle nationale. A l’inverse, la part des inactifs (étudiants, retraités et pré-retraités, hommes et femmes au foyer, personnes en incapacité de travailler) était donc moindre sur le bassin nogentais qu’en France. Ce constat, valable sur la quasi totalité des échelles d’analyses en France, s’explique par le fait que les femmes sont moins nombreuses à travailler que les hommes. Le potentiel de « main d’oeuvre disponible pour l’emploi » était donc, toute proportion gardée, plus important sur la zone d’emploi nogentaise qu’en France. Néanmoins, cette main d’oeuvre reste globalement peu qualifiée. Ainsi, l’éducation quotidienne des enfants, généralement effectuée par les mères (beaucoup plus de femmes au foyer que d’hommes au foyer), est l’une des explications contribuant à cette inégalité d’activité professionnelle. Enfin, le taux d’activité était plus important pour les hommes (76,62 %) que pour les femmes (69,74 %). Population active occupée et taux d’emploi La population active occupée, à savoir les actifs ayant un emploi, comprenait 19 688 personnes en 2008 sur la zone d’emploi nogentaise et le taux d’emploi qui en découle était quant à lui égal à 66,4 %, contre 63,3 % en France, traduisant bien un réel dynamisme en termes d’activités sur ce territoire. Par ailleurs, tout comme pour le taux d’activité, le taux d’emploi est devenu plus important qu’il ne l’était en 1999 (63,4 %), notamment grâce à l’essor progressif des femmes au sein du monde du travail. En parallèle, les actifs occupés sont aussi devenus de plus en plus diplômés et également plus âgés du fait de l’arrivée de la génération du baby-boom dans la catégorie des séniors. Enfin, au regard des objectifs qui avaient été fixés lors du sommet européen de Lisbonne en 2000, à savoir atteindre en 2010 un taux d’emploi de 70 % pour les 15-64 ans et de 60 % pour les femmes du même âge, il est encourageant de constater que le premier but a été presque atteint et que le deuxième avait même été déjà pleinement satisfait dès 2008 sur la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou. Pour les même motifs que pour le taux d’activité, le taux d’emploi est également plus élevé pour les hommes que pour les femmes dans cette zone d’emploi. Chômage et taux de chômage (au sens du recensement de la population de l’INSEE) En 2008, l’INSEE a répertorié 2 035 chômeurs sur la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou, dont plus de 55 % de femmes. Le taux de chômage des 15-64 ans (au sens du recensement et non du BIT) culminait quant à lui à 9,4 %, contre 11,6 % sur le sol français. L’évolution de celui-ci a d’ailleurs été largement positive puisqu’il s’élevait à 11,5 % en 1999 sur la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou (perte de plus de 2 points du taux de chômage en moins de 10 ans, constatée également à l’échelle nationale). Cette baisse du niveau du chômage a surtout été visible chez les femmes puisqu’entre 1999 et 2008, l’évolution du taux de chômage pour ce public a été de -17,58 %, soit une diminution nette des effectifs féminins de 240 personnes (contre 160 pour les hommes). Néanmoins, les effets de la crise écomique de 2008 n’étaient pas encore totalement apparus... Tableau récapitulatif des principaux indicateurs économiques sur la nouvelle zone d’emploi nogentaise affinés selon la zone géographique et le sexe des individus Population Active Taux d’Activité Population Active Occupée Taux d’emploi Chômeurs Taux de Chômage Ensemble de la nouvelle zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou 21 723 73,2 % 19 688 66,4 % 2 035 9,4 % Partie Eure-et-Loir de la nouvelle zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou 10 190 71,9 % 9 208 65 % 982 9,6 % Partie Orne de la nouvelle zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou 11 533 74,4 % 10 480 67,6 % 1 053 9,1 % Hommes 11 548 76,6 % 10 638 70,6 % 909 7,9 % Femmes 10 175 69,7 % 9 050 62 % 1 126 11,1 % Note de lecture : Taux d’activité = Rapport entre le nombre d’actifs de 15-64 ans et le nombre de personnes de 15-64 dans l’ensemble de le population. Taux d’emploi = Rapport entre le nombre d’actifs occupés de 15-64 ans et le nombre de personnes de 15-64 ans dans l’ensemble de la population. Taux de chômage (au sens du recensement) = Rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs. Source : INSEE - RP 2008 Exploitations Principales Économie de la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou Emploi salarié et non-salarié En 2008, le nombre d’emploi au lieu de travail sur la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou était de 19 557, soit une hausse de + 4,7 % depuis 1999. Selon le statut professionnel, 84 % des emplois étaient occupés en 2008 par des salariés et 16 % par des non-salariés (personnes rémunérées sous une autre forme qu’un salaire). A noter que la part de ces deux statuts est restée similaire à celles observées en 1999. Le niveau de l’indicateur de concentration de l’emploi (qui était de 98,5 %) indique également que « l’attraction par l’emploi » que la zone d’emploi nogentaise exerçait sur les autres territoires voisins était réelle, même si elle n’était pas forcément plus forte qu’ailleurs (98,7 % en France). De plus, 13 % des emplois étaient sous forme de contrat à temps partiel. Par comparaison, la part des emplois à temps partiel en France était supérieur à 15 %. Enfin, les emplois répertoriés sur le territoire nogentais étaient occupés à plus de 35 % par des ouvriers (contre 22,5 % en France) et à 25 % par des employés. La part des cadres n’atteignait par contre que 8 % sur le nogentais, contre 15,9 % à l’échelle nationale. Parmi les salariés, la part des femmes n’était que de 39,6 % en 2008. Néanmoins, celle-ci a gagné 2 points par rapport à 1999 ou elle plafonnait à seulement 37,4 %. Répartition des effectifs salariés par secteur d’activité Selon les statistiques annuelles Unistatis (champ : effectifs salariés du secteur privé, hors agriculture), la zone d’emploi nogentaise disposait à la fin de l’année 2010 de 1 044 établissements et de 10 547 salariés (données provisoires). industriels » a été l’un des plus affectés, avec une perte notable de - 405 salariés dans le sous-secteur de « l’industrie du papier et carton », et de - 177 dans celui de « l’imprimerie ». Par rapport à la fin de l’année 2000, celle-ci comptait 54 établissements de moins et avait perdu plus de 2 000 salariés (baisse de 16 % des effectifs en 10 ans). « L’industrie automobile » est l’autre soussecteur qui a été grandement sinistré lors de cette période avec une perte de - 1 101 emplois en 10 ans (secteur de la « Fabrication de matériels de transport »). Bien que toujours prédominant, le secteur de la « Fabrication d’autres produits A signaler que les secteurs de la « Construction » et des « Activités scientifiques et techniques » ont également vu leurs effectifs diminuer. A l’inverse, certains secteurs se sont développés sur cette même période. C’est notamment le cas de la sous-classe « Fabrication de moteurs et turbines, à l'exception des moteurs d'avions et de véhicules » (NAF 732) qui a créé plus de 500 emplois entre 2004 et 2010 (secteur de la « Fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques ». Répartition par secteur d’activités (A17) des établissements et des effectifs salariés du secteur privé (hors agriculture) sur la nouvelle zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou en 2010 Part des établissements selon le secteur d’activité 30 % 25 % 20 % 10,2 % 9,1 % 7,9 % 3,5 % 10 % 8,8 % 3,3 % 0,7 % 4,1 % 1,4 % 1,2 % 0,6 % 7,2 % 2,8 % 15,2 % 3% 3,7 % 13,9 % 28,6 % 15 % 0,6 % 9,6 % 6% 10 % 3,1 % 5% 0,5 % 0% 8,3 % 0,8 % 8,5 % 0,2 % 0,6 % 5% 0,1 % 10 % 4% 15 % 22,7 % 20 % Note de lecture : 28,6 % des effectifs salariés répertoriés sur la zone d’emploi nogentaise appartenaient en 2010 au secteur d’activité de la « Fabrication d’autres produits industriels », alors qu’en termes de nombre d’établissements, ce secteur ne pesait que pour 8,5 %. 25 % 30 % Part des effectifs salariés selon le secteur d’activité Légende : Agriculture, sylviculture et pêche Fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac Fabrication d'équipements électriques, électroniques, informatiques - Fabrication de machines Fabrication de matériels de transport Fabrication d'autres produits industriels Industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution Construction Commerce - Réparation d'automobiles et de motocycles Transports et entreposage Hébergement et restauration Information et communication Activités financières et d'assurance Activités immobilières Activités scientifiques et techniques Services administratifs et de soutien Administrations publiques, enseignement, santé humaine et action sociale Autres activités de services Source : Unistatis - Statistique Annuelle 2010 Pôle Emploi Système éducatif sur la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou Scolarité Le taux de scolarité sur le nogentais était en 2008 légèrement inférieur à celui observé en France. impliquant de fait des distances et des temps de trajets, entre le domicile et l’école, plus longs pour les élèves de la zone d’emploi nogentaise que pour les élèves de la zone d’emploi dunoise par exemple. En effet, 76,9 % des nogentais âgés de 2 à 24 ans étaient scolarisés alors que ce chiffre atteignait 79,7 % sur le territoire national. Un zoom sur les 18-24 ans de la zone d’emploi nogentaise permet de constater que 68 % d’entre eux n’étaient pas scolarisés en 2008, contre seulement 48 % en France, alors même que le bassin nogentais est déjà pénalisé par une main d’oeuvre insuffisamment qualifiée. Par ailleurs, ce taux atteignait plus de 98 % pour les enfants de 6 à 14 ans et ce aussi bien sur le territoire de Nogent-le-Rotrou qu’en France. De plus, 45 % de ces jeunes élèves étaient scolarisés au sein même de leur commune de résidence. A titre de comparaison, ce chiffre s’élevait à 58 % sur la zone d’emploi de Châteaudun et à 70 % en France, L’absence de pôles universitaires proches du bassin, les fortes contraintes liées aux transports sur le territoire et l’appréhension pour beaucoup de jeunes à quitter leur région d’origine expliquent en partie ce taux très élevé de non scolarisés parmi les 18-24 ans de la zone d’emploi nogentaise. On peut également signaler que 40 % des jeunes de 18-24 ans scolarisés le sont dans une autre région (autre que la région Centre et la région Basse-Normandie). En france, seuls 4 % des élèves de cette tranche d’âge sont scolarisés dans une autre région que leur région de résidence. En affinant selon le critère sexué, ce taux grimpe à 45 % pour les femmes de 18-24 ans habitant sur la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou. Niveau de formation Concernant la répartition de la population selon le niveau de formation des habitants, on constate qu’aujourd’hui encore la plupart d’entre eux disposent d’un niveau de qualification relativement peu élevé (voir graphique ci-dessous). Bien que ne bénéficiant pas d’un zoom de ces données, notamment selon le critère de l’âge, on peut néanmoins légitimement penser qu’une part relativement significative des séniors ne disposaient d’aucun diplôme. En effet, cette frange de la population, ayant été scolarisée lors des 30 glorieuses, n’avait pas besoin de se former outre mesure pour trouver du travail. Or, avec la soudaine montée du chômage dans les années 1970, les diplômes sont devenus de plus en plus importants pour décrocher un emploi. population est bel et bien de plus en plus diplômée. D’ailleurs, si au premier abord le niveau de diplôme des personnes âgées de 15 ans ou plus semble relativement peu élevé (près d’une personne sur 4 était non diplômée en 2008), il convient de nuancer ce constat puisqu’avec le temps, on s’aperçoit que la A l’inverse, la part des personnes n’ayant aucun diplôme a chuté assez nettement, puisque leur nombre est passé de 10 361 en 1999 (soit 28,37 % de la population) à 9 025 personnes en 2008 (soit 24,01 % de la population). Répartition par niveau de formation des habitants de 15 ans et plus de la nouvelle zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou en 2008 2 195 (5,8 %) 2 973 (7,9 %) Ainsi, la part de la population possédant un niveau de diplôme au moins égal au BAC a augmenté de manière significative en moins de 10 ans (25,79 % en 2008 contre 17,54 % en 1999). 9 025 (24 %) Légende : 4 526 (12 %) 6 663 (17,7 %) Personnes n'ayant aucun diplôme Personnes ayant un CEP * Personnes ayant un BEPC/ Brevet des Collèges Personnes ayant un CAP ou un BEP Personnes ayant un BAC général ou professionnel Personnes ayant un BAC +2 Personnes ayant un diplôme supérieur à un BAC +2 9 829 (26,2 %) 2 374 (6,3 %) Le Certificat d'Études Primaires (CEP) était un diplôme sanctionnant la fin de l'enseignement primaire élémentaire en France (entre 11 et 13 ans révolus jusqu'en 1936) et attestant ainsi de l'acquisition des connaissances de base (écriture, lecture, calcul, histoire-géographie, sciences appliquées). Il a été officiellement supprimé en 1989. Source : INSEE - RP 2008 Exploitations Principales Habitats de la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou Type et évolution des logements En 2008, la nouvelle zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou comptabilisait 27 635 logements (contre 20 742 sur l’ancienne zone d’emploi). La part des résidences principales était de plus de 77 % (contre 83,7 % en France) et celle des résidences secondaires avoisinait les 15 % (contre seulement 9,6 % dans l’hexagone). Ces caractéristiques du type de logement sont révélatrices des spécificités touristiques du Perche, bien que l’impact de ces dites activités sur l’économie locale ne soit pas toujours très conséquent et visible. Les logements vacants, au nombre de 2 204, représentaient quant à eux 8 % de l’ensemble des logements répertoriés sur la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou. En termes d’évolution, le nombre de logement s’est accru de + 5,96 % entre 1999 et 2008. Cette hausse découle essentiellement de la forte augmentation des résidences principales (+ 7,21 %), puisqu’en parallèle le nombre des résidences secondaires et des logements occasionnels a régressé de 261 unités, soit une baisse de la part des résidences secondaires de - 595 %. Cette dernière s’explique pour partie par le fait que ce territoire est encore un lieu de villégiature pour nombre d’habitants de la région parisienne dont certains possèdent une résidence secondaire dans la région du Perche. Or, avec la montée du chômage en France, certaines familles se retrouvent en difficulté financière et notamment en région parisienne où le coût de la vie est plus élevé qu’ailleurs, les incitant donc à venir vivre définitivement dans des régions où la vie est moins chère et plus abordable, bien que le marché du travail y soit moins attractif. Ce phénomène est aussi valable pour la population des retraités qui une fois leur activité professionnelle terminée viennent s’installer dans cette région du Perche plus calme et propice au bien-être. En ce qui concerne les types d’habitations, la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou était couverte par un ensemble de 23 539 maisons et 3 836 appartements. Il est intéressant de constater que les maisons étaient majoritairement implantées dans la partie ornaise de la zone d’emploi (à hauteur de plus de 58 %) alors que les appartements étaient quant à eux essentiellement établis au sein de la partie eurélienne de celle-ci (78,15 %) trahissant un habitat plus vertical et donc plus dense que dans les communes du département d’Eure-et-Loir. D’un point de vue évolutif, on constate que si proportionnellement le nombre d’appartements s’est accru plus amplement que le nombre de maisons (respectivement + 24,75 % et + 5,35 % d’augmentation entre 1999 et 2008), ce sont bien ces dernières qui ont gagné le plus d’unités puisque 1 195 maisons de plus ont été recensées en 2008 par rapport à 1999, contre seulement 761 appartements supplémentaires. Pour rappel, la croissance démographique de la zone d’emploi entre ces deux dates n’a été que de + 1,71 %, soit bien en deçà des taux de croissance de l’habitat. Ménages et types de propriétés des résidences En 2008, la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou comptait 21 299 ménages sur son territoire. La population de ces ménages était de 47 578 habitants, d’où une densité de population de 2,2 personnes par ménage. En 1968, le nombre moyen d’occupants par résidences principales était de 3 personnes, et ce chiffre est en constante baisse depuis 40 ans du fait d’une croissance du parc immobilier plus rapide que la croissance démographique sur la zone d’emploi nogentaise. Concernant la répartition des résidences selon leur type de propriété, et en se basant sur les 21 304 résidences principales du territoire, on estimait à près de 14 484 le nombre de résidences occupées par des propriétaires (soit une part de 69,33 %) et à 6 407 le nombre de résidences occupées par des locataires (soit une part de 30,67 %). Entre 1999 et 2008, on s’aperçoit d’ailleurs que le nombre de propriétaires s’est accru de + 13,11 % alors que celui des locataires s’est stabilisé avec une très légère hausse de + 0,31 %. En regardant la part des ménages propriétaires de leur logement selon le nombre de personnes qui y vivent, on s’aperçoit que plus il y a des personnes dans un logement, moins celui-ci a de chance d’être la propriété de ses occupants. En effet, 78 % des ménages dans lequel résident seulement 2 personnes sont la propriété de leurs occupants, alors que ce taux n’est que de 55 % pour les ménages de 6 personnes et plus. Lexique Recensement de la population : Le Recensement général de la population concerne l'ensemble des communes. Le recensement était exhaustif jusqu'en 1999 et depuis 2004 une nouvelle méthode a été initiée. Ainsi le recensement rénové, qui porte sur une période de 5 années, prévoit l'enquête exhaustive des communes de moins de 10 000 habitants (toutes ces communes sont enquêtées une fois sur cette période de 5 ans) et pour les communes de 10 000 habitants et plus, le recensement se fait sur un échantillon de la population (soit une enquête menée chaque année auprès d'un échantillon de 8% de la population, portant l'échantillon total à 40% de la population de la commune). De même du fait de la nouvelle méthode du recensement (notamment le sondage pour les communes de 10 000 habitants et plus), les différentes caractéristiques de la population ne sont pas exprimées à partir de chiffres entiers (il en résulte des arrondis à des niveaux de calcul plus ou moins avancés : or l'arrondi d'un total n'est en général pas la somme des arrondis). (Source : INSEE) Population Active / Actif : La population active au sens du recensement de la population comprend les personnes qui déclarent : - exercer une profession (salariée ou non) même à temps partiel ; - aider une personne dans son travail (même sans rémunération) ; - être apprenti, stagiaire rémunéré ; - être chômeur à la recherche d'un emploi ou exerçant une activité réduite ; - être étudiant ou retraité mais occupant un emploi ; - être militaire du contingent (tant que cette situation existait). Cette population correspond donc à la population active occupée à laquelle s'ajoutent les chômeurs en recherche d'emploi et les militaires du contingent tant que cette situation existait. (Source : INSEE) Catégories SocioProfessionnelles (CSP) : La nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles dite PCS a remplacé, en 1982, la CSP. Elle classe la population selon une synthèse de la profession (ou de l'ancienne profession), de la position hiérarchique et du statut (salarié ou non). Elle comporte trois niveaux d'agrégation emboîtés : - les groupes socioprofessionnels (8 postes) ; - les catégories socioprofessionnelles (24 et 42 postes) ; - les professions (486 postes). Cette version (PCS-2003) est en vigueur depuis le 1er janvier 2003. Les premier et deuxième niveaux sont restés inchangés par rapport à la version en vigueur de 1982 à 2003. (Source : INSEE) Chômage (au sens du recensement) : Le chômage représente l'ensemble des personnes de 15 ans et plus, privées d'emploi et en recherchant un. Sa mesure est complexe. Les frontières entre emploi, chômage et inactivité ne sont pas toujours faciles à établir, ce qui amène souvent à parler d'un « halo » autour du chômage. Il y a en France deux sources statistiques principales sur le chômage : les statistiques mensuelles du Ministère du travail, élaborées à partir des fichiers de demandeurs d'emploi enregistrés par Pôle Emploi et l'enquête Emploi de l'Insee, qui mesure le chômage au sens du BIT. Depuis 2003 l'enquête Emploi est réalisée en continu en métropole, alors qu'elle était auparavant concentrée sur un seul mois de l'année. Elle permet donc des évaluation trimestrielles et non plus annuelles du chômage au sens du BIT. (Source : INSEE) Lieu de travail : Le lieu de travail est la zone géographique où une personne exerce son activité professionnelle. Certaines personnes exerçant des professions bien déterminées telles que "chauffeur-routier", "chauffeur de taxi", "VRP", "commerçant ambulant" ou "marin pêcheur" les amenant à se déplacer plus ou moins fréquemment pour leur travail sont, par convention, considérées comme travaillant dans leur commune de résidence. (Source : INSEE) Salariés et non-salariés : Par salariés, il faut entendre toutes les personnes qui travaillent, aux termes d'un contrat, pour une autre unité institutionnelle résidente en échange d'un salaire ou d'une rétribution équivalente. Les non salariés sont les personnes qui travaillent mais sont rémunérées sous une autre forme qu'un salaire. (Source : INSEE) Indicateur de concentration de l’emploi : L’indicateur de concentration de l‘emploi (ou taux d’attraction de l’emploi) désigne le rapport entre le nombre d’emplois offerts dans une commune et les actifs ayant un emploi qui résident dans la commune. On mesure ainsi l’attraction par l’emploi qu’une commune exerce sur les autres. (Source : INSEE) Ménage (au sens du recensement de la population) : Un ménage, au sens du recensement de la population, désigne l'ensemble des personnes qui partagent la même résidence principale, sans que ces personnes soient nécessairement unies par des liens de parenté. Un ménage peut être constitué d'une seule personne. Il y a égalité entre le nombre de ménages et le nombre de résidences principales. (Source : INSEE) Financeurs et Partenaires