Portrait de Territoire - Zone d\`emploi Nogent (0054).

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Portrait de Territoire - Zone d\`emploi Nogent (0054).
N° 1
Portrait de Territoire
Publication de Mai 2012
Sommaire
P. 1
P. 2
P. 3
P. 4-5
P. 6
P. 7
P. 8
Zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou
(Code INSEE : 0054)
Chiffres clés :
- 78 communes (dont 28 en
Eure-et-Loir et 50 dans l’Orne)
- Superficie : 1 202,6 km ²
- Population légale totale en
2009 : 49 001 habitants
- Densité de population en 2009 :
40,7 hab. /km ²
- Population active en 2008 :
21 723 actifs
- 4 650 établissements au
31/12/2009
- Taux d’emploi en 2008 :
66,4 %
- Demandeurs d’emploi en fin de
mois (Cat. ABC) au 31/03/2012 :
2 757 DEFM
- Taux de chômage au 31/12/11
(sens du BIT) : 8,4 %
- Logements en 2008 : 27 635
Avant-propos
Géographie
Démographie
Économie
Système éducatif
Habitat
Lexique
Avant-propos
La réalisation de ce « Portrait de Territoire »
s’opère suite à la modification du périmètre
des zones d’emploi françaises devenue
effective le 1er juillet 2011.
En effet, les zones d’emploi, « échelon
d’analyse géographique à l'intérieur duquel
la plupart des actifs résident et travaillent et
dans lequel les établissements peuvent
trouver l'essentiel de la main d'œuvre
nécessaire pour occuper les emplois
offerts » ¹, avaient été créées en 1983-1984,
puis partiellement révisées en 1993-1994.
Or, suite à une réflexion menée en
septembre 2009 par un groupe de travail du
Conseil National de l’Information Statistique
(CNIL) sur les statistiques et nouvelles
tendances de localisation des populations
et des activités sur le territoire, il a été acté
qu’une actualisation de ce découpage
devait s’opérer dans la mesure où les
facteurs déterminant les migrations
pendulaires, à la base de la constitution de
ces zones, étaient susceptibles d'avoir
évolué dans le temps.
Voilà pourquoi, sous l’égide de la DARES
(Ministère du Travail) et des administrations
concernées (INSEE, DATAR, DGEFP et DGT),
les périmètres des zones d’emploi ont été
redéfinis dans le but de mieux identifier les
marchés locaux du travail en ne tenant
pas forcément compte des limites
administratives, et d’actualiser ainsi le
découpage des zones avec les nouvelles
données démographiques mises en relief
par le recensement de 2006.
Les principales notions ayant été prises en
compte ont été le rayonnement croissant
des grandes villes, l'allongement des
déplacements entre le domicile et le travail,
et la diminution de l'activité des territoires
les moins dynamiques.
¹ Définition de l’INSEE d’une zone d’emploi
- Ménages en 2008 : 21 304
Source : INSEE - RP 2008 et 2009,
exploitations principales
Comparatif entre les gains et les pertes dus au changement de
périmètre de la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou
Population
en 2009
Superficie
(en km²)
Actifs
en 2008
Établissements
en 2009
Emplois
en 2008
DEFM
en 2010
Gains
+ 25 445
+ 767,0
+ 11 532
+ 2 532
+ 8 530
+ 1 277
Pertes
- 14 194
- 391,5
- 6 336
- 1 102
- 3 889
- 838
Différentiel
(gains - pertes)
+ 11 251
+ 375,5
+ 5 196
+ 1 430
+ 4 641
+ 439
Source : INSEE.fr, RP 2008, Exploitations Principales
Note de lecture : La zone d’emploi « 1990 » (code INSEE : 2424) comportait 54 communes. Parmi celles-ci, 26 communes ne font désormais
plus partie du périmètre de la nouvelle zone d’emploi. La ligne « Pertes » correspond ainsi au poids de ces 26 communes, toutes
euréliennes, n’appartenant plus à la nouvelle zone d’emploi « 2010 » de Nogent-le-Rotrou (code INSEE : 0054).
À l’inverse, 50 nouvelles communes, toutes ornaises, se sont greffées au périmètre de la nouvelle zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou.
La ligne « Gains » correspond donc au poids de l’ensemble de ces nouvelles communes de la zone d’emploi 2010.
Exemple : La population des 50 nouvelles communes de la zone d’emploi nogentaise en 2009 était de 25 445 habitants alors que celle des
26 communes n’appartenant plus ce territoire s’élevait à 14 194 habitants. Au final, le volume de la nouvelle zone d’emploi de
Nogent-le-Rotrou en termes de nombre d’habitant était plus important de 11 251 individus.
Observatoire Économique
Comité de Bassin d’Emploi du Perche Nogentais
2, rue Sainte-Anne - 28 400 Nogent-le-Rotrou / Téléphone : 02 37 53 61 28
Courriel : [email protected] / Site internet : www.cbe-perche.com
Perche Nogentais
Un réseau de compétences pour vos projets
Géographie de la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou
Composition de la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou (Code INSEE : 0054)
Orne
(Région Basse-Normandie)
Moutiers
au Perche
La
Madeleine
Bouvet
Boissy
Maugis
Rémalard
Éperrais
Montgaudry
Colonard
Corubert
Saint
Maurice
sur
Huisne Bellou sur
Huisne
La Perrière
Saint
Saint
Origny
Jean
Martin
Sérigny
Le Gué
le
de la
de la
Butin
Bellême
Suré
Forêt
Chaîne
du
Chemilli
Saint
Vieux
Dame
Aubin
Bellême
Marie
des
Appenai
Grois
Vaunoise
Origny le Roux
sous
Saint
Bellême
Fulgent
Saint Cyr
La
des
Chapelle
la Rosière
Ormes
Igé
Souëf
Gémages
Pouvrai
Verrières
Nocé
Dancé
Berd’huis
Préaux
du
Perche
Mâle
Condeau
Saint
Pierre
la
Bruyère
Coulonges
les Sablons
Condé
sur
Huisne
Nogent le
Rotrou
Saint
Jean
Pierre
Fixte
Coudreceau
Saint
Denis
d’Authou
Brunelles
Champrond
Trizay en
Thiron
Gardais
Coutretôt Perchet La Gaudaine
Saint
Serge
La Croix
Argenvilliers
du Perche
Souancé au Perche
Les
Beaumont
Étilleux Souancé
les
au
Autels
Perche Béthonvilliers
Saint
Bomer
Miermaigne
Luigny
Authon du
Perche
Charbonnières
Les
Autels
Villevillon
Soizé
Légende :
Eure-et-Loir
(Région Centre)
Marolles
les Buis
Vichères
Ceton
Sarthe
(Région Pays de la Loire)
Saint Germain
des Grois
Margon
Saint
Agnan Saint
sur Hilaire
Erre
sur
Erre
L’Hermitière
Le
La Rouge
Saint
Bellou Germain Theil
sur Huisne
le de la Coudre
Trichard
Bretoncelles
Dorceau
Communes de la nouvelle zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou
(Code INSEE : 0054)
Bazoche Gouet
Limites départementales
Périmètre de l’ancienne zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou
Chapelle Guillaume
(Code INSEE : 2424)
Note : Les communes officiant comme chef-lieu de canton sont «en gras»
sur la carte.
Loir-et-Cher
(Région Centre)
Source : QGIS - Observatoire économique, CBE du Perche Nogentais
S’étalant sur 435 km² en Eure-et-Loir (36 %
du territoire) et sur 767 km² dans l’Orne (64
% du territoire), la nouvelle zone d’emploi
de Nogent-le-Rotrou compte désormais
78 communes, dont 28 communes
euréliennes et 50 communes ornaises.
La plus grande commune, Ceton, s’étale sur
59,4 km² alors que la plus petite, Bellême, ne
s’étend que sur 1,7 km², soit un rapport
allant de 1 à 35. La taille moyenne des
communes de cette zone d’emploi est de
15,4 km².
Ce territoire au contour administratif
complexe, puisque s’étalant donc dorénavant sur 2 régions, est même frontalier avec
une troisième région : les Pays de la Loire. Du
reste, la forte activité industrielle du bassin
d’emploi de La Ferté-Bernard (Sarthe)
draine une partie non négligeable de la
population active de la zone d’emploi
nogentaise.
Bien que remodelé par les résultats du
recensement de population effectué en
2006, ce territoire se positionne comme un
nouvel échelon d’analyse de la région
naturelle et historique du Perche.
En effet, une large majorité des communes
de cette zone d’emploi figurent soit au sein
d’un des deux Pays du Perche, ornais et
eurélien (76 communes sur 78), soit au sein
du Parc National Régional du Perche (66 des
78 communes).
Cet espace où se côtoient la vallée de
l’Huisne et diverses collines est caractérisé
par des paysages bocagers et forestiers
relativement important, en faisant à juste
titre le poumon vert de la région.
D’ailleurs, plusieurs circuits de randonnées
où la nature est mise en valeur jalonnent la
région pour le bien-être et la sérénité des
habitants et des touristes (autour de
Rémalard notamment).
Cette zone d’emploi dispose également
d’un patrimoine historique non négligeable
comme le Château Saint-Jean à
Nogent-le-Rotrou ou le manoir de
Courboyer à Nocé.
En termes d’infrastructures, la zone d’emploi
est relativement bien desservie, et ce aussi
bien par les voies routières (N23 vers
Chartres et Le Mans ; D 955 vers Châteaudun
; D 928 vers Dreux), autoroutière (A11 à
Luigny) et ferroviaire (ligne TER Paris - Le
Mans).
Démographie de la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou
Poids et croissance démographique
Pourtant, ce constat ne s’est pas vérifié dans
la partie eurélienne de la zone d’emploi
puisque les décès y ont été plus nombreux
que les naissances.
Ceci s’explique en partie par le fait que la
population de cette zone d’emploi vivant
en Eure-et-Loir est globalement plus âgée
que celle des communes du département
ornais (part des plus de 60 ans de 29,67 %
A l’inverse, on remarque que les quatre
communes les plus importantes du
territoire (et notamment celles de Nogentle-Rotrou et Bellême) ont toutes perdu des
381
60 - 74 ans
45 - 59 ans
30 - 44 ans
15 - 29 ans
0 -14 ans
2 186
4 085
5 110
4 527
4 650
3 511
3 875
4 159
Nombre de femmes
Ensuite, au fil des ans, ce rapport devient de plus en plus à
l’avantage des femmes du fait de leur plus longue
espérance de vie pour en arriver à un ratio supérieur à
deux femmes pour un homme dans la tranche d’âge des
90 ans et plus.
3 672
5 120
6000 5000 4000 3000 2000 1000
Suivant les observations généralement constatées sur
toutes les populations cibles, le nombre d’hommes est
plus important que le nombre de femmes jusqu’au cap
approximatif des 50 ans.
158
3 195
4 377
0
Ainsi, seules trois communes (Bellême,
Nogent-le-Rotrou et Le Theil-sur-Huisne)
disposaient d’un nombre d’habitants au
km² supérieur au niveau de la moyenne
observée à l’échelle du territoire national
(101,1 hab./km²).
Répartition par sexe et tranche d’âge
de la population
Répartition sexuée et par tranche d’âge de la population de la
nouvelle zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou en 2008
75 - 89 ans
Enfin, concernant la densité de population,
et malgré le surplus d’habitants, la zone
d’emploi nogentaise reste un territoire très
peu dense (40,8 hab./km² en 2008) dominé
par une aire urbaine (celle de
Nogent-le-Rotrou) relativement modeste.
Cette croissance démographique a
notamment été soutenue par un solde
naturel (naissances - décès) positif.
En termes de croissance démographique
(en comparant les chiffres de 2008 et 1999),
la zone d’emploi s’est développée (+ 1,8 %),
et ce, grâce au dynamisme des plus petites
communes (9 d’entre elles ont vu leur
nombre d’habitants s’accroître de plus de
20 %).
90 ans et plus
dans l’Eure-et-Loir contre 26,29 % dans
l’Orne).
habitants. Le coût moins onéreux du foncier
dans les petites communes rurales du
Perche est l’un des éléments pouvant
expliquer ce phénomène.
La modification du périmètre de la zone
d’emploi de Nogent-le-Rotrou a permis à
celle-ci de gagner plus de 11 400 habitants
et d’approcher le seuil symbolique des
50 000 individus vivant sur le territoire.
1000 2000 3000 4000 5000 6000
Nombre d’hommes
Source : INSEE - RP 2008 Exploitations Principales
Concernant la répartition de la population selon l’âge des
individus, on remarque que les habitants de la zone
d’emploi résidant dans l’Orne sont globalement plus
jeunes (et moins âgés) que ceux résidant en Eure-et-Loir.
Ainsi, la part des enfants âgés de 0 à 14 ans était de
18,69 % dans l’Orne contre 16,03 en Eure-et-Loir et la part
des personnes de 75 ans et plus s’élevait seulement à
11,29 % dans l’Orne contre 12,94 % en Eure-et-Loir.
Répartition par CSP de la population de 15 ans ou plus en 2008
sur la nouvelle zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou
Légende :
Répartition par catégories socioprofessionnelles
(CSP) de la population de 15 ans ou plus
La population de 15 ans ou plus était de 40 235 individus
sur l’ensemble de la zone d’emploi en 2008.
Parmi celle-ci, les individus occupant les postes de
« Cadres et profession intellectuelles supérieures » étaient
à plus de 60 % de sexe masculin. La parité sur les postes à
responsabilité n’était donc pas encore une réalité.
De même, les hommes représentaient quasiment 70 %
des postes d’« Agriculteurs » et « Ouvriers », et près de
68 % des postes d‘« Artisans, commerçants et chefs
d’entreprise ».
1 069 (2,7 %)
1 626
(4 %)
4 548
(11,3 %)
13 707
(34,1 %)
1 790
3 965
(9,9 %)
7 819
(19,4 %)
5 711
(14,2 %)
(4,5 %)
Agriculteurs
Artisans, commerçants
et chefs d’entreprises
Cadres et Professions
Intellectuelles
Supérieures
Professions
Intermédiaires
Employés
Ouvriers
Retraités
Autres
Note : La catégorie « Autres » se compose des «
chômeurs n’ayant jamais travaillé », des «
militaires du contingent », des « élèves et
étudiants » ainsi que des « personnes diverses
sans activité professionnelle (sauf retraités) ».
À l’inverse, les femmes étaient plus nombreuses dans les
catégories « Professions intermédiaires » (51,17 %),
« Employés » (76,32 %), « Retraités » (55,22 %) et « Autres »
(63,33 %).
Source : INSEE - RP 2008 Exploitations Principales
Économie de la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou
Population active et taux d’activité
La population active de la nouvelle zone
d’emploi nogentaise s’est établit à 21 723
actifs en 2008, contre 16 528 sur l’ancienne
zone d’emploi à cette même date.
Le taux d’activité de la zone d’emploi
nogentaise, à savoir le rapport entre « les
actifs de 15-64 ans résidant sur le
territoire » et « l’ensemble des personnes
de 15-64 ans résidant sur celui-ci » s’élevait
à 73,23 %, contre 71,6 % à l’échelle
nationale.
A l’inverse, la part des inactifs (étudiants,
retraités et pré-retraités, hommes et
femmes au foyer, personnes en incapacité
de travailler) était donc moindre sur le
bassin nogentais qu’en France.
Ce constat, valable sur la quasi totalité des
échelles d’analyses en France, s’explique
par le fait que les femmes sont moins
nombreuses à travailler que les hommes.
Le potentiel de « main d’oeuvre disponible
pour l’emploi » était donc, toute proportion
gardée, plus important sur la zone d’emploi
nogentaise qu’en France. Néanmoins, cette
main d’oeuvre reste globalement peu
qualifiée.
Ainsi, l’éducation quotidienne des enfants,
généralement effectuée par les mères
(beaucoup plus de femmes au foyer que
d’hommes au foyer), est l’une des
explications contribuant à cette inégalité
d’activité professionnelle.
Enfin, le taux d’activité était plus important
pour les hommes (76,62 %) que pour les
femmes (69,74 %).
Population active occupée et taux d’emploi
La population active occupée, à savoir les
actifs ayant un emploi, comprenait 19 688
personnes en 2008 sur la zone d’emploi
nogentaise et le taux d’emploi qui en
découle était quant à lui égal à 66,4 %,
contre 63,3 % en France, traduisant bien un
réel dynamisme en termes d’activités sur
ce territoire.
Par ailleurs, tout comme pour le taux
d’activité, le taux d’emploi est devenu plus
important qu’il ne l’était en 1999 (63,4 %),
notamment grâce à l’essor progressif des
femmes au sein du monde du travail.
En parallèle, les actifs occupés sont aussi
devenus de plus en plus diplômés et
également plus âgés du fait de l’arrivée de
la génération du baby-boom dans la
catégorie des séniors.
Enfin, au regard des objectifs qui avaient
été fixés lors du sommet européen de
Lisbonne en 2000, à savoir atteindre en
2010 un taux d’emploi de 70 % pour les
15-64 ans et de 60 % pour les femmes du
même âge, il est encourageant de constater que le premier but a été presque atteint
et que le deuxième avait même été déjà
pleinement satisfait dès 2008 sur la zone
d’emploi de Nogent-le-Rotrou.
Pour les même motifs que pour le taux
d’activité, le taux d’emploi est également
plus élevé pour les hommes que pour les
femmes dans cette zone d’emploi.
Chômage et taux de chômage (au sens du recensement de la population de l’INSEE)
En 2008, l’INSEE a répertorié 2 035
chômeurs sur la zone d’emploi de
Nogent-le-Rotrou, dont plus de 55 % de
femmes.
Le taux de chômage des 15-64 ans (au sens
du recensement et non du BIT) culminait
quant à lui à 9,4 %, contre 11,6 % sur le sol
français.
L’évolution de celui-ci a d’ailleurs été
largement positive puisqu’il s’élevait à
11,5 % en 1999 sur la zone d’emploi de
Nogent-le-Rotrou (perte de plus de 2
points du taux de chômage en moins de 10
ans, constatée également à l’échelle
nationale).
Cette baisse du niveau du chômage a
surtout été visible chez les femmes
puisqu’entre 1999 et 2008, l’évolution du
taux de chômage pour ce public a été de
-17,58 %, soit une diminution nette des
effectifs féminins de 240 personnes (contre
160 pour les hommes).
Néanmoins, les effets de la crise écomique
de 2008 n’étaient pas encore totalement
apparus...
Tableau récapitulatif des principaux indicateurs économiques sur la nouvelle zone
d’emploi nogentaise affinés selon la zone géographique et le sexe des individus
Population Active Taux d’Activité Population Active Occupée
Taux d’emploi Chômeurs
Taux de Chômage
Ensemble de la nouvelle
zone d’emploi de
Nogent-le-Rotrou
21 723
73,2 %
19 688
66,4 %
2 035
9,4 %
Partie Eure-et-Loir de la
nouvelle zone d’emploi de
Nogent-le-Rotrou
10 190
71,9 %
9 208
65 %
982
9,6 %
Partie Orne de la nouvelle
zone d’emploi de
Nogent-le-Rotrou
11 533
74,4 %
10 480
67,6 %
1 053
9,1 %
Hommes
11 548
76,6 %
10 638
70,6 %
909
7,9 %
Femmes
10 175
69,7 %
9 050
62 %
1 126
11,1 %
Note de lecture :
Taux d’activité = Rapport entre le nombre d’actifs de 15-64 ans et le nombre de personnes de 15-64 dans l’ensemble de le population.
Taux d’emploi = Rapport entre le nombre d’actifs occupés de 15-64 ans et le nombre de personnes de 15-64 ans dans l’ensemble de la population.
Taux de chômage (au sens du recensement) = Rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs.
Source : INSEE - RP 2008 Exploitations Principales
Économie de la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou
Emploi salarié et non-salarié
En 2008, le nombre d’emploi au lieu de
travail sur la zone d’emploi de
Nogent-le-Rotrou était de 19 557, soit une
hausse de + 4,7 % depuis 1999.
Selon le statut professionnel, 84 % des
emplois étaient occupés en 2008 par des
salariés et 16 % par des non-salariés
(personnes rémunérées sous une autre
forme qu’un salaire). A noter que la part de
ces deux statuts est restée similaire à celles
observées en 1999.
Le niveau de l’indicateur de concentration
de l’emploi (qui était de 98,5 %) indique
également que « l’attraction par l’emploi »
que la zone d’emploi nogentaise exerçait
sur les autres territoires voisins était réelle,
même si elle n’était pas forcément plus
forte qu’ailleurs (98,7 % en France).
De plus, 13 % des emplois étaient sous
forme de contrat à temps partiel. Par
comparaison, la part des emplois à temps
partiel en France était supérieur à 15 %.
Enfin, les emplois répertoriés sur le
territoire nogentais étaient occupés à plus
de 35 % par des ouvriers (contre 22,5 % en
France) et à 25 % par des employés. La part
des cadres n’atteignait par contre que 8 %
sur le nogentais, contre 15,9 % à l’échelle
nationale.
Parmi les salariés, la part des femmes n’était
que de 39,6 % en 2008. Néanmoins, celle-ci
a gagné 2 points par rapport à 1999 ou elle
plafonnait à seulement 37,4 %.
Répartition des effectifs salariés par secteur d’activité
Selon les statistiques annuelles Unistatis
(champ : effectifs salariés du secteur privé,
hors agriculture), la zone d’emploi
nogentaise disposait à la fin de l’année
2010 de 1 044 établissements et de 10 547
salariés (données provisoires).
industriels » a été l’un des plus affectés, avec
une perte notable de - 405 salariés dans le
sous-secteur de « l’industrie du papier et
carton », et de - 177 dans celui de
« l’imprimerie ».
Par rapport à la fin de l’année 2000, celle-ci
comptait 54 établissements de moins et
avait perdu plus de 2 000 salariés (baisse de
16 % des effectifs en 10 ans).
« L’industrie automobile » est l’autre soussecteur qui a été grandement sinistré lors
de cette période avec une perte de - 1 101
emplois en 10 ans (secteur de la
« Fabrication de matériels de transport »).
Bien que toujours prédominant, le secteur
de la « Fabrication d’autres produits
A signaler que les secteurs de la
« Construction » et des « Activités
scientifiques et techniques » ont également
vu leurs effectifs diminuer.
A l’inverse, certains secteurs se sont
développés sur cette même période.
C’est notamment le cas de la sous-classe
« Fabrication de moteurs et turbines, à
l'exception des moteurs d'avions et de
véhicules » (NAF 732) qui a créé plus de 500
emplois entre 2004 et 2010 (secteur de la
« Fabrication d’équipements électriques,
électroniques, informatiques ».
Répartition par secteur d’activités (A17) des établissements et des effectifs salariés du
secteur privé (hors agriculture) sur la nouvelle zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou en 2010
Part des établissements selon le secteur d’activité
30 %
25 %
20 %
10,2 %
9,1 %
7,9 %
3,5 %
10 %
8,8 %
3,3 %
0,7 %
4,1 %
1,4 %
1,2 %
0,6 %
7,2 %
2,8 %
15,2 %
3%
3,7 %
13,9 %
28,6 %
15 %
0,6 %
9,6 %
6%
10 %
3,1 %
5%
0,5 %
0%
8,3 %
0,8 %
8,5 %
0,2 %
0,6 %
5%
0,1 %
10 %
4%
15 %
22,7 %
20 %
Note de lecture : 28,6 % des effectifs salariés répertoriés sur la zone d’emploi
nogentaise appartenaient en 2010 au secteur d’activité de la
« Fabrication d’autres produits industriels », alors qu’en termes de nombre
d’établissements, ce secteur ne pesait que pour 8,5 %.
25 %
30 %
Part des effectifs salariés selon le secteur d’activité
Légende :
Agriculture, sylviculture et pêche
Fabrication de denrées alimentaires,
de boissons et de produits à base de tabac
Fabrication d'équipements électriques,
électroniques, informatiques - Fabrication
de machines
Fabrication de matériels de transport
Fabrication d'autres produits industriels
Industries extractives, énergie, eau,
gestion des déchets et dépollution
Construction
Commerce - Réparation d'automobiles
et de motocycles
Transports et entreposage
Hébergement et restauration
Information et communication
Activités financières et d'assurance
Activités immobilières
Activités scientifiques et techniques Services administratifs et de soutien
Administrations publiques,
enseignement, santé humaine
et action sociale
Autres activités de services
Source : Unistatis - Statistique Annuelle 2010 Pôle Emploi
Système éducatif sur la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou
Scolarité
Le taux de scolarité sur le nogentais était en
2008 légèrement inférieur à celui observé
en France.
impliquant de fait des distances et des
temps de trajets, entre le domicile et l’école,
plus longs pour les élèves de la zone
d’emploi nogentaise que pour les élèves de
la zone d’emploi dunoise par exemple.
En effet, 76,9 % des nogentais âgés de 2 à
24 ans étaient scolarisés alors que ce chiffre
atteignait 79,7 % sur le territoire national.
Un zoom sur les 18-24 ans de la zone
d’emploi nogentaise permet de constater
que 68 % d’entre eux n’étaient pas
scolarisés en 2008, contre seulement 48 % en
France, alors même que le bassin nogentais
est déjà pénalisé par une main d’oeuvre
insuffisamment qualifiée.
Par ailleurs, ce taux atteignait plus de 98 %
pour les enfants de 6 à 14 ans et ce aussi
bien sur le territoire de Nogent-le-Rotrou
qu’en France.
De plus, 45 % de ces jeunes élèves étaient
scolarisés au sein même de leur commune
de résidence. A titre de comparaison, ce
chiffre s’élevait à 58 % sur la zone d’emploi
de Châteaudun et à 70 % en France,
L’absence de pôles universitaires proches
du bassin, les fortes contraintes liées aux
transports sur le territoire et l’appréhension
pour beaucoup de jeunes à quitter leur
région d’origine expliquent en partie ce
taux très élevé de non scolarisés parmi les
18-24 ans de la zone d’emploi nogentaise.
On peut également signaler que 40 % des
jeunes de 18-24 ans scolarisés le sont dans
une autre région (autre que la région
Centre et la région Basse-Normandie).
En france, seuls 4 % des élèves de cette
tranche d’âge sont scolarisés dans une
autre région que leur région de résidence.
En affinant selon le critère sexué, ce taux
grimpe à 45 % pour les femmes de 18-24
ans habitant sur la zone d’emploi de
Nogent-le-Rotrou.
Niveau de formation
Concernant la répartition de la population
selon le niveau de formation des habitants,
on constate qu’aujourd’hui encore la
plupart d’entre eux disposent d’un niveau
de
qualification relativement peu élevé
(voir graphique ci-dessous).
Bien que ne bénéficiant pas d’un zoom de
ces données, notamment selon le critère de
l’âge, on peut néanmoins légitimement
penser qu’une part relativement significative des séniors ne disposaient d’aucun
diplôme.
En effet, cette frange de la population, ayant
été scolarisée lors des 30 glorieuses, n’avait
pas besoin de se former outre mesure pour
trouver du travail.
Or, avec la soudaine montée du chômage
dans les années 1970, les diplômes sont
devenus de plus en plus importants pour
décrocher un emploi.
population est bel et bien de plus en plus
diplômée.
D’ailleurs, si au premier abord le niveau de
diplôme des personnes âgées de 15 ans ou
plus semble relativement peu élevé (près
d’une personne sur 4 était non diplômée
en 2008), il convient de nuancer ce constat
puisqu’avec le temps, on s’aperçoit que la
A l’inverse, la part des personnes n’ayant
aucun diplôme a chuté assez nettement,
puisque leur nombre est passé de 10 361 en
1999 (soit 28,37 % de la population) à 9 025
personnes en 2008 (soit 24,01 % de la
population).
Répartition par niveau de formation des habitants de 15 ans et plus
de la nouvelle zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou en 2008
2 195
(5,8 %)
2 973
(7,9 %)
Ainsi, la part de la population possédant un
niveau de diplôme au moins égal au BAC a
augmenté de manière significative en
moins de 10 ans (25,79 % en 2008 contre
17,54 % en 1999).
9 025
(24 %)
Légende :
4 526
(12 %)
6 663
(17,7 %)
Personnes n'ayant aucun diplôme
Personnes ayant un CEP *
Personnes ayant un BEPC/ Brevet des Collèges
Personnes ayant un CAP ou un BEP
Personnes ayant un BAC général ou professionnel
Personnes ayant un BAC +2
Personnes ayant un diplôme supérieur à un BAC +2
9 829
(26,2 %)
2 374
(6,3 %)
Le Certificat d'Études Primaires (CEP) était un diplôme sanctionnant la fin de l'enseignement
primaire élémentaire en France (entre 11 et 13 ans révolus jusqu'en 1936) et attestant ainsi de l'acquisition des connaissances de base (écriture, lecture, calcul, histoire-géographie, sciences appliquées). Il a
été officiellement supprimé en 1989.
Source : INSEE - RP 2008 Exploitations Principales
Habitats de la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou
Type et évolution des logements
En 2008, la nouvelle zone d’emploi de
Nogent-le-Rotrou comptabilisait 27 635
logements (contre 20 742 sur l’ancienne
zone d’emploi).
La part des résidences principales était de
plus de 77 % (contre 83,7 % en France) et
celle des résidences secondaires avoisinait
les 15 % (contre seulement 9,6 % dans
l’hexagone).
Ces caractéristiques du type de logement
sont
révélatrices
des
spécificités
touristiques du Perche, bien que l’impact de
ces dites activités sur l’économie locale ne
soit pas toujours très conséquent et visible.
Les logements vacants, au nombre de 2 204,
représentaient quant à eux 8 % de
l’ensemble des logements répertoriés sur la
zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou.
En termes d’évolution, le nombre de
logement s’est accru de + 5,96 % entre 1999
et 2008.
Cette hausse découle essentiellement de la
forte augmentation des résidences
principales (+ 7,21 %), puisqu’en parallèle le
nombre des résidences secondaires et des
logements occasionnels a régressé de 261
unités, soit une baisse de la part des
résidences secondaires de - 595 %.
Cette dernière s’explique pour partie par le
fait que ce territoire est encore un lieu de
villégiature pour nombre d’habitants de la
région parisienne dont certains possèdent
une résidence secondaire dans la région du
Perche. Or, avec la montée du chômage en
France, certaines familles se retrouvent en
difficulté financière et notamment en
région parisienne où le coût de la vie est
plus élevé qu’ailleurs, les incitant donc à
venir vivre définitivement dans des régions
où la vie est moins chère et plus abordable,
bien que le marché du travail y soit moins
attractif.
Ce phénomène est aussi valable pour la
population des retraités qui une fois leur
activité professionnelle terminée viennent
s’installer dans cette région du Perche plus
calme et propice au bien-être.
En ce qui concerne les types d’habitations,
la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou était
couverte par un ensemble de 23 539
maisons et 3 836 appartements.
Il est intéressant de constater que
les maisons étaient majoritairement
implantées dans la partie ornaise de la zone
d’emploi (à hauteur de plus de 58 %) alors
que les appartements étaient quant à eux
essentiellement établis au sein de la partie
eurélienne de celle-ci (78,15 %) trahissant
un habitat plus vertical et donc plus dense
que dans les communes du département
d’Eure-et-Loir.
D’un point de vue évolutif, on constate
que si proportionnellement le nombre
d’appartements
s’est
accru
plus
amplement que le nombre de maisons
(respectivement + 24,75 % et + 5,35 %
d’augmentation entre 1999 et 2008), ce
sont bien ces dernières qui ont gagné le
plus d’unités puisque 1 195 maisons de
plus ont été recensées en 2008 par
rapport à 1999, contre seulement 761
appartements supplémentaires.
Pour rappel, la croissance démographique
de la zone d’emploi entre ces deux dates
n’a été que de + 1,71 %, soit bien en deçà
des taux de croissance de l’habitat.
Ménages et types de propriétés des résidences
En 2008, la zone d’emploi de
Nogent-le-Rotrou comptait 21 299
ménages sur son territoire.
La population de ces ménages était de
47 578 habitants, d’où une densité de
population de 2,2 personnes par ménage.
En 1968, le nombre moyen d’occupants par
résidences principales était de 3 personnes,
et ce chiffre est en constante baisse depuis
40 ans du fait d’une croissance du parc
immobilier plus rapide que la croissance
démographique sur la zone d’emploi
nogentaise.
Concernant la répartition des résidences
selon leur type de propriété, et en se basant
sur les 21 304 résidences principales du
territoire, on estimait à près de 14 484 le
nombre de résidences occupées par des
propriétaires (soit une part de 69,33 %) et à
6 407 le nombre de résidences occupées
par des locataires (soit une part de 30,67 %).
Entre 1999 et 2008, on s’aperçoit d’ailleurs
que le nombre de propriétaires s’est accru
de + 13,11 % alors que celui des locataires
s’est stabilisé avec une très légère hausse
de + 0,31 %.
En regardant la part des ménages
propriétaires de leur logement selon le
nombre de personnes qui y vivent, on
s’aperçoit que plus il y a des personnes
dans un logement, moins celui-ci a de
chance d’être la propriété de ses occupants.
En effet, 78 % des ménages dans lequel
résident seulement 2 personnes sont la
propriété de leurs occupants, alors que ce
taux n’est que de 55 % pour les ménages de
6 personnes et plus.
Lexique
Recensement de la population : Le Recensement général de la population concerne l'ensemble des communes. Le recensement était exhaustif jusqu'en 1999 et depuis
2004 une nouvelle méthode a été initiée.
Ainsi le recensement rénové, qui porte sur une période de 5 années, prévoit l'enquête exhaustive des communes de moins de 10 000 habitants (toutes ces communes sont
enquêtées une fois sur cette période de 5 ans) et pour les communes de 10 000 habitants et plus, le recensement se fait sur un échantillon de la population (soit une enquête
menée chaque année auprès d'un échantillon de 8% de la population, portant l'échantillon total à 40% de la population de la commune).
De même du fait de la nouvelle méthode du recensement (notamment le sondage pour les communes de 10 000 habitants et plus), les différentes caractéristiques de la
population ne sont pas exprimées à partir de chiffres entiers (il en résulte des arrondis à des niveaux de calcul plus ou moins avancés : or l'arrondi d'un total n'est en général pas
la somme des arrondis). (Source : INSEE)
Population Active / Actif : La population active au sens du recensement de la population comprend les personnes qui déclarent :
- exercer une profession (salariée ou non) même à temps partiel ;
- aider une personne dans son travail (même sans rémunération) ;
- être apprenti, stagiaire rémunéré ;
- être chômeur à la recherche d'un emploi ou exerçant une activité réduite ;
- être étudiant ou retraité mais occupant un emploi ;
- être militaire du contingent (tant que cette situation existait).
Cette population correspond donc à la population active occupée à laquelle s'ajoutent les chômeurs en recherche d'emploi et les militaires du contingent tant que cette
situation existait. (Source : INSEE)
Catégories SocioProfessionnelles (CSP) : La nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles dite PCS a remplacé, en 1982, la CSP. Elle classe la
population selon une synthèse de la profession (ou de l'ancienne profession), de la position hiérarchique et du statut (salarié ou non). Elle comporte trois niveaux d'agrégation
emboîtés :
- les groupes socioprofessionnels (8 postes) ;
- les catégories socioprofessionnelles (24 et 42 postes) ;
- les professions (486 postes).
Cette version (PCS-2003) est en vigueur depuis le 1er janvier 2003. Les premier et deuxième niveaux sont restés inchangés par rapport à la version en vigueur de 1982 à 2003.
(Source : INSEE)
Chômage (au sens du recensement) : Le chômage représente l'ensemble des personnes de 15 ans et plus, privées d'emploi et en recherchant un. Sa mesure est
complexe. Les frontières entre emploi, chômage et inactivité ne sont pas toujours faciles à établir, ce qui amène souvent à parler d'un « halo » autour du chômage. Il y a en
France deux sources statistiques principales sur le chômage : les statistiques mensuelles du Ministère du travail, élaborées à partir des fichiers de demandeurs d'emploi
enregistrés par Pôle Emploi et l'enquête Emploi de l'Insee, qui mesure le chômage au sens du BIT.
Depuis 2003 l'enquête Emploi est réalisée en continu en métropole, alors qu'elle était auparavant concentrée sur un seul mois de l'année. Elle permet donc des évaluation
trimestrielles et non plus annuelles du chômage au sens du BIT. (Source : INSEE)
Lieu de travail : Le lieu de travail est la zone géographique où une personne exerce son activité professionnelle. Certaines personnes exerçant des professions bien
déterminées telles que "chauffeur-routier", "chauffeur de taxi", "VRP", "commerçant ambulant" ou "marin pêcheur" les amenant à se déplacer plus ou moins fréquemment pour
leur travail sont, par convention, considérées comme travaillant dans leur commune de résidence. (Source : INSEE)
Salariés et non-salariés : Par salariés, il faut entendre toutes les personnes qui travaillent, aux termes d'un contrat, pour une autre unité institutionnelle résidente en
échange d'un salaire ou d'une rétribution équivalente.
Les non salariés sont les personnes qui travaillent mais sont rémunérées sous une autre forme qu'un salaire. (Source : INSEE)
Indicateur de concentration de l’emploi : L’indicateur de concentration de l‘emploi (ou taux d’attraction de l’emploi) désigne le rapport entre le nombre d’emplois
offerts dans une commune et les actifs ayant un emploi qui résident dans la commune. On mesure ainsi l’attraction par l’emploi qu’une commune exerce sur les autres.
(Source : INSEE)
Ménage (au sens du recensement de la population) : Un ménage, au sens du recensement de la population, désigne l'ensemble des personnes qui partagent la
même résidence principale, sans que ces personnes soient nécessairement unies par des liens de parenté. Un ménage peut être constitué d'une seule personne. Il y a égalité
entre le nombre de ménages et le nombre de résidences principales. (Source : INSEE)
Financeurs et Partenaires

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