Télécharger le dossier de presse
Transcription
Télécharger le dossier de presse
Création Compagnie Zumaï Du 19 au 30 mai 2009 ! " #$%%& ' %" (# (# )& && * Création Texte Ronald Bonan Mise en scène Jean-Michel Bayard Lumière Jean-Louis Floro Décor et costumes Anna Pauchet Avec Christine Gaya, Gilles Guerin, Gilbert Lerda, Atsama Lafosse Scènes de ménages. Dans Le Canapé, Ronal Bonan raconte les aléas de la vie de couple. Dans cette mise en scène épurée, dans un espace presque vide, deux couples s’affrontent et se livrent une bataille où les mots sont aussi durs que la souffrance est vive… Quand aimer rime avec se déchirer ! 2 L’histoire Jacques et Agnès, en couple depuis de nombreuses années, reçoivent la visite de leurs amis, Antoine (le meilleur ami de Jacques) et Sylvie, venus récupérer des places de théâtre pour une représentation le soir même. Très vite, les conversations tournent autour du dernier cadeau d’anniversaire que Jacques a offert à sa femme, et qu’Antoine trouve pour le moins étrange : un canapé. De fil en aiguilles, le canapé nous amène au vrai cœur du problème, le ton monte, le malaise est palpable. C’est l’heure des révélations. Tour à tour, chaque personnage révélera des aspects de sa relation amoureuse et prendra conscience de certaines choses. Le spectacle Autour d’un canapé, les quatre comédiens tentent de raconter les déboires amoureux et les non-dits de deux couples qui vident leur sac et se soulagent de douloureuses vérités. Ce personnages - femmes bafoués, maris jaloux - donnent du fil à retordre à nos comédiens qui essaient de les interpréter avec application. Difficile va-et-vient que ce travail d’interprétation car il faut s’immerger dans la souffrance des êtres déchirés, tout en veillant à respecter les principes théâtraux indispensables à la bonne compréhension du public. Et pour compliquer le tout, les comédiens évoluent dans un espace où les meubles et les objets ne sont pas visibles : portes qui claquent et vas qu’on casse violemment sont imaginaires. Autant dire que les faux pas et les gestes malencontreux risquent de perturber ce grand déballage de vérités Ronald Bonan nous livre un vaudeville contemporain qui interroge l’art de la représentation et se joue des codes et des apparences. 3 Extraits « Oui, j’ai dénoncé cette vie à deux, mais à sens unique, à prendre ou à laisser, j’ai essayé de dire que je ne la supporterai pas, que ces conventions m’étoufferaient, qu’elle m’effrayait aussi… » « J’avoue que j’ai longtemps voulu me marier aussi pour pouvoir être une femme mariée aux yeux des autres » « La petite voix qui nous accompagne […] elle disait : Regarde ta vie, mesure l’écart entre tes espoirs et sa réalité, regarde la réalité de tes jours et de tes nuits, souviens-toi de tes rêves de jeune fille, de tes élans, de ce que tu écrivais dans tes journaux intimes, et compare le à ce que tu n’oses même plus raconter à tes amis, à toi-même parfois » « L’enfant, l’enfant que je désirais et que nous n’avons pas eu, cet enfant dont tu m’as fait croire qu’il allait détruire ce confort auquel tu m’avais assigné, qu’il allait briser ma tranquillité... » « Quelqu’un comme Jacques peut avoir des aspects cachés de sa personnalité, c’est quelqu’un de complexe... Tu sais que je n’arrive pas à lui dire « tu » ? C’est un signe… » « On regrette toujours de ne pas avoir connu plus tôt les personnes avec lesquelles on est bien, non ? On se dit qu’on aurait pu vivre le même bonheur depuis plus longtemps. » « S’il te plait (soudain plus gamine)… dis-moi que tu aimerais que je t’aime même malgré toi… dis-moi que tu m’aimes ! » « Qu’est-ce que tu imagines ? Que je nage dans le bonheur et l’insouciance comme un adolescent ? Tu crois réellement que l’on peut se satisfaire d’une relation comme la mienne ? » « Je sais donc de quoi je parle…mais tu te trompes, tu te trompes sur tous les plans, tu te trompes pour Sylvie et moi, tu te trompes pour ma femme…pour mon ex-femme et moi, tu te trompes toi-même » 4 Sur scène « Un canapé, oui ! Mais un boudin, comme un gros pouf rempli de billes légères sur lequel les enfants se jettent, se vautrent dans n’importe quelle position, immense doudou qu’on a envie de prendre, de mordre, de jeter, c’est là qu’on a envie de se réfugier, de pleurer, de parader, de rire, de parler, de draguer… Et le reste serait dessiné au sol, les portes, le bar…Tout devrait être joué et mimé par les comédiens : les portes qu’on ouvre qu’on ferme ou qu’on claque, le bar où l’on se sert dans des verres fictifs avec des bouteilles fictives. Tout est prévu, sauf les accidents et même les accidents. La lumière contribue à créer ce décor insolite et surtout souligne les ambiances psychologiques des différentes scènes. » 5 L’auteur – Ronald Bonan Ronald Bonan est né en 1961. Il s’est tourné du dessin industriel vers la philosophie, qu’il enseigne actuellement en lycée ainsi qu’à l’Université de Provence. Il a publié différents essais et ouvrages philosophiques depuis 1990 dans lesquels il interroge notre rapport sensible aux choses et aux êtres. En 2005 est paru Ambulances, sa première fiction. Ronald Bonan mène tout un travail sur « les apparences », donnant ainsi naissance au « théâtre des apparences ». De ses recherches sont nés Le Canapé ainsi qu’un ouvrage intitulé Pourquoi se méfier des apparences, paru en 2007. A propos du Canapé… "La structure formelle de la pièce (acte unique, petites scènes se succédant de manière rythmée et méthodique, le tout en temps réel), laisse apparaître les rapports humains conjugaux et affectifs comme autant de facettes d' une seule et unique vérité : l' homme est un être de décalage ! Le canapé qui occupe le centre de la scène, n' est pas seulement la pièce à conviction témoignant obstinément d' une faute commise, c' est aussi le symbole de l' expression d' une vérité cachée aux personnages eux-mêmes, et en ce sens, il trouverait plutôt sa vraie place dans le cabinet du psychanalyste." 6 Le metteur en scène - Jean Michel Bayard Jean-Michel Bayard est né en 1960 à Dole dans le Jura. Il fuit le climat ingrat de la Franche Comté et les obligations militaires et se réfugie à Marseille, au soleil, et objecte en toute conscience au Théâtre de Lenche où il apprend les métiers du Théâtre. Quelques années plus tard, lassé de prendre les gamelles et d’être sur le grill, il choisit la branche artistique et n’hésite plus à s’exhiber en public. Il travaille alors avec de nombreuses compagnies de la Région Paca, passant des textes classiques, aux créations originales, aux textes contemporains, toujours avec la nécessité d’aller à la rencontre du public. Il s’intéresse à la mise en scène : « les affaires sont les affaires » d’Octave Mirbeau, « Macbeth » de Shakespeare, « Mystère bouffe » de Dario Fo, « Mercédès » de Thomas Brasch… Avec la compagnie ZUMAÏ, qu’il fonde en 2002, il écrit et joue la Conférence « Histoire des masques et de la commedia dell’arte, des origines à nos jours » pour les collèges et lycées. Suite à ce succès, il écrit « La part du lion », pièce éditée par l’Harmattan dans la collection « Cinq continents ». Jean-Michel Bayard porte un grand intérêt artistique pour le travail de Ronald Bonan, professeur de philosophie, qui mène toute une recherche sur « les apparences ». La communication non-verbale est largement aussi importante que la parole, il faut donc apprendre à la percevoir et à l’utiliser. Cette recherche a abouti à deux objets : une pièce de théâtre, Le Canapé, et un essai intitulé L’arche des apparences, décryptant la statue de Jean Amado en hommage à Rimbaud. 7 La compagnie Zumaï ZUMAÏ a été créée en 2002 par Jean Michel Bayard pour proposer dans les établissements scolaires une conférence-spectacle « Histoire des masques et de la commedia dell’arte, des origines à nos jours ». Mélangeant l’éducatif et le jeu, cette conférence, estimée par les enseignants et les élèves, continue de circuler dans les collèges et lycées de la région PACA. Le Théâtre est un moyen d’expression et ZUMAÏ compte bien l’utiliser comme tel : - En reposant les grandes interrogations existentielles, - En interrogeant nos choix de sociétés, - En expérimentant les rapports humains, - En reflétant nos comportements, - En exprimant nos colères et nos espoirs, - En évacuant nos peurs, - En rêvant… Tout en gardant à l’esprit que « le rire est la politesse du désespoir ». Le Théâtre de ZUMAÏ est un théâtre d’aujourd’hui pour que demain se porte mieux et que chaque individu se découvre « citoyen du monde ». 8 Renseignements pratiques Dates Du 19 au 30 mai 2009 Horaires Mardi, Vendredi et Samedi 20h30 | Mercredi et Jeudi 19h00 Relâche Dimanche et Lundi Tarifs Général : 12 € Réduit : 7 € * (Etudiants, chômeurs, professionnels du spectacle,– de 18 ans, + de 60 ans, Pass’art, adhérents à l’association des Musées de Marseille, Fauteuils voyageurs, abonnés du Théâtre Gyptis, carte d’adhésion aux théâtres suivants : Minoterie, Bernardines, Off, Marie-Jeanne et à l’association Musicatreize.) * Le tarif réduit sera appliqué uniquement sur présentation d’un justificatif. Rmistes : 2 € (sur présentation d’un justificatif CAF de moins de 3 mois) Carte spectateur : 18 € Donne accès à trois spectacles de la saison au choix et vous permet de bénéficier d’un tarif préférentiel aux théâtres Off, Marie- Jeanne, Minoterie, Gyptis et Bernardines, et aux concerts de Muisicatreize. Vous pouvez l’acheter à n’importe quel moment de la saison et vous n’avez pas à sélectionner vos spectacles à l’avance. Un tarif préférentiel peut être accordé aux entreprises et collectivités. Pour tout renseignement, contactez Frédéric Berry (04 91 91 52 22 ou fredlenche@ wanadoo.fr) Le Théâtre de Lenche participe aux dispositifs “Latitude 13”, Pass’art, Cultures du cœur et chèque culture. Invitez un ami au théâtre… Le mercredi soir, pour une place achetée au tarif général la deuxième est offerte ! Réservation Dans nos salles, les jauges étant parfois réduites, il est vivement conseillé de réserver par téléphone au 04 91 91 52 22 ou courriel [email protected]. La caisse du Théâtre ouvre une demi-heure avant le début du spectacle. Le placement dans la salle est libre. Les réservations non retirées cinq minutes avant le début de la représentation sont remises en vente. Les retardataires ne seront pas admis dans la salle après le début du spectacle. Accès Métro Vieux-Port (ligne 1) ou Joliette (ligne 2), Bus 55, Tramway arrêt Sadi Carnot, parking Jules Verne. 9