Les conditions d`étude et l`environnement pédagogique
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Les conditions d`étude et l`environnement pédagogique
O F I V E Observatoire des Formations, de l ’ Insertion et de la Vie Etudiante Enquête Conditions de Vie des Etudiants de Lille 3 Les conditions d’études et l’environnement pédagogique Réalisation : Jean-Philippe QUAGLIO Sous la direction de : Stéphane BERTOLINO Avril 2006 Sommaire Avant-propos……………………………………………………………………………………………………………………………………….….2 Introduction……………………………………………………………….…………………………………………………………………………..4 1. Les lieux d’études, équipements et services universitaires…………………………………………...…………….5 1.1. Les lieux d’études.…………………..…………………………………………………………….…….……………….…….5 1.1.1. Les différents lieux de travail………………………………………….….……….….….………….5 1.1.2. Les bibliothèques universitaires…………………………………………….…...…………..….…6 1.1.3. Les salles informatiques…………………………………………………..……………………………..9 1.2. Equipements et services universitaires……………………….………………………………………………………11 1.2.1. Internet…………………………………………………………………….……………………………….……11 1.2.2. Les conditions matérielles sur les lieux d’études.…………..……………………………12 1.2.3. Les avis sur les services………………………………………………………………….………………13 2. L’organisation du temps universitaire………………………………………………………………….……………….………16 2.1. Le temps de travail personnel…………………………………………………………………….……………….………16 2.2. L’organisation du travail personnel………………………………………………………………………..….……… .17 2.3. L’assiduité………………………………………….…………..……………………………………..….……….……………..19 Conclusion……………………………………………………………………………………………………………………………………………. 21 Enquête CVE – OFIVE 1 Avant-propos Le groupe de travail et les collaborations L’enquête a été pilotée par l’Observatoire des Formations de l’Insertion et de la Vie Etudiante (OFIVE) qui s’est s’appuyé sur un groupe de travail constitué (sur la base du volontariat) des principaux acteurs intéressés par les problématiques liées aux conditions de vie des étudiants ; lesquels ont apporté une aide précieuse à la concrétisation du projet, qu’ils en soient tous ici remerciés. Le groupe de travail L’équipe de l’observatoire - - BERTOLINO Stéphane (Responsable) QUAGLIO Jean-Philippe (Chargé d’études) PERU Estelle (Chargée d’études) Les personnes associées - CHADOURNE Jean-Paul (Directeur du Service Commun de la Documentation) CHIMOT Jeanine (Directrice du CROUS site du Pont de Bois) COULIER Dorothée (Assistante sociale du CROUS) DEMAY Laurence (Chargée de communication Lille 3) DECHARNE Marie-Noëlle (Observatoire Régional des Etudes Supérieures) DERVAUX Yvette (Centre Universitaire de Prévention de la Santé) DESNOULEZ Monique (Assistante sociale du CUPS) DUCOURANT Didier (Responsable des restaurants universitaires CROUS site de Pont de Bois) GOTTE-MOKEDDEM Laurence (Service Universitaire d’Accueil d’Insertion et d’Orientation) LELEU Sophie (Assistante sociale du CROUS) LEWERS Catherine (Assistante sociale du CUPS) MATHYS Michèle (Conseillère municipale à la Mairie de Villeneuve d’Ascq) MENU Brigitte (Responsable du Bureau de la Vie Etudiante/DAEVU) MOODY Eléanor (Vice-Présidente Etudiants) ROUSSELET Anne-Victoire (Elue étudiante CEVU) SAQUER-SABIN Françoise (Chargée de mission « Politique étudiante ») TRUFFERT Françoise (Adjointe au Directeur du SCD) VERFAILLIE Mickaël (Elu étudiant CEVU) Collaborations - POLLET Delphine (Assistante chargée d’études OFIVE) : Extraction enquête postale, redressement des fichiers OSINSKI Arnaud (Graphiste Lille3) : Création graphique (questionnaire, affiche) CARON Denis (Imprimerie de Lille 3) FRANCK Christiane (CRI/USTL) : Saisie des questionnaires et élaboration des fichiers L’équipe d’étudiants vacataires (Passation des questionnaires, codage) : AZARZAR Souad, ABESSOLO Vénusia, CARDINAL Charline, FACHE Elodie, GOTHIERE Anaëlle Remerciements Pour leurs précieux conseils méthodologiques - - VOURCH Ronan (Chargé d’études à l’Observatoire National de la Vie Etudiante) BENOIT Sylvain (Responsable de l’Observatoire des parcours étudiants de l’Université de Limoges) Pour leur aide à la passation et à la collecte des questionnaires - Les Directeurs et Responsables administratives d’UFR, les secrétariats pédagogiques d’UFR, les Enseignants et les services où pouvaient être déposés les questionnaires remplis. Enquête CVE – OFIVE 2 La méthodologie Le questionnaire Nous nous sommes fortement inspirés du questionnaire de l’OVE et de celui de Limoges pour élaborer notre propre outil de collecte des données. Notre principal souci a été d’adapter le questionnement à nos problématiques locales tout en essayant de conserver certaines questions permettant d’établir des comparaisons avec les résultats nationaux. Le choix du groupe de travail a été de conserver la quasi totalité des thèmes abordés dans l’enquête nationale. Ce choix ambitieux mais néanmoins légitime nous a conduit à construire un questionnaire de 18 pages, comprenant 133 questions et une demi-page de libre expression. Le champ de l’enquête Compte tenu de la spécificité de certains publics étudiants, nous avons exclu du champ de l’enquête les doctorants, les étudiants qui suivaient les cours exclusivement à distance, les étudiants de la formation continue (adultes en reprise d’études) et tous ceux âgés de plus de 35 ans. La population mère ainsi constituée représentait au final 16 000 individus sur les 21 621 inscrits à Lille 3 en 2004/2005. La collecte des questionnaires Il était évident du fait de nos moyens humains et financiers que nous ne pouvions interroger à l’exhaustif cette population de référence. C’est pourquoi, nous avons opté pour une méthode de collecte des données en deux phases permettant d’alléger l’opération en limitant les biais. La campagne de passation et de collecte des questionnaires s’est déroulée durant la période allant du 15 mars 2005 à fin avril 2005. Une enquête postale a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de la population mère. Cet échantillon a été élaboré par une méthode de tirage par strates. Les strates ayant été construites en prenant comme variables de référence : le sexe, l’âge, le niveau d’études, la PCS d’origine, le fait d’appartenir ou non à une UFR délocalisée et si la formation suivie est professionalisante ou non. 2 000 questionnaires ont été ainsi administrés (sans relance). En retour, 600 étudiants ont répondu, soit un taux de réponse de 30%. Dans le même temps, 8 000 questionnaires ont été distribués sur les lieux d’études selon un planning permettant de toucher le plus grand nombre des formations dispensées à Lille 3. 1510 questionnaires ont été ainsi collectés. Soit 19% du volume de questionnaires mis à disposition sur sites. Au total, 2110 questionnaires ont été collectés sur les 10 000 distribués soit un taux de réponse de 21%. Le redressement du fichier d’analyse Un premier redressement a été effectué sur l’échantillon représentatif (enquête postale) afin d’obtenir une population « témoin ». Cette population ainsi redressée a servi de base pour corriger les biais produits par l’enquête sur site qui n’a concerné que les étudiants encore présents à l’université au deuxième semestre. Les variables présentant un biais important sur lesquelles a été effectué ce redressement étaient le niveau d’études, l’âge et la présence ou non aux examens du premier semestre. Enfin, les deux fichiers fusionnés (enquête postale + enquête site : 2110) ont été pondérés par rapport à la population mère (16 000) sur les variables sexe, âge et niveau d’études. Le fichier d’analyse ainsi corrigé porte sur 2031 individus. Enquête CVE – OFIVE 3 Introduction Les lieux d’études et l’organisation du temps de travail sont des aspects essentiels de la vie d’un étudiant. Sur le premier point, après avoir vu quels sont les différents lieux de travail universitaire en dehors des heures de cours, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’université, un zoom a été fait sur les bibliothèques et les salles informatiques de l’université. On constatera de fortes différences de fréquentation selon la composante d’appartenance notamment. Les avis des étudiants sur les conditions matérielles, les équipements et les services de l’université sont successivement passés en revue et montrent des choses intéressantes bien qu’il faille prendre avec recul les résultats mesurant un niveau de satisfaction à un moment donné et qui peuvent parfois être soumis à un phénomène conjoncturel. Le deuxième point à propos de la question du temps consacré aux études permet de mettre en évidence des différences dans le comportement studieux selon le niveau, la filière mais surtout selon le sexe, tant du point de vue de l’organisation journalière ou annuelle que de l’assiduité. Enquête CVE – OFIVE 4 1. Lieux d’études, équipements et services universitaires 1.1. Les lieux d’études 1.1.1. Les différents lieux de travail Lieux d'études des étudiants 100% 90% 20 26 17 80% 70% 45 49 45 7 60 33 60% 86 56 50% 40% 30% 34 67 44 44 47 20% 35 27 10% 17 11 11 dans les transports dans les salles inoccupées 0% dans le logement perso. chez les parents à la BU centrale en biblio. d'UFR souvent parfois 5 chez une autre personne 13 1 ailleurs jamais Les principaux lieux de travail universitaire des étudiants de Lille 3 sont le logement personnel ou parental et la bibliothèque universitaire centrale (respectivement 74%, 80% et 83% y travaillent parfois ou souvent), mais en fait le premier lieu d’études est de loin le logement, en effet, lorsque l’on prend en compte les notions de cohabitation et de décohabitation (vivre exclusivement chez les parents ou non), on s’aperçoit que 89% des étudiants qui cohabitent chez leurs parents y travaillent souvent et de même 90% des décohabitants étudient souvent dans leur logement personnel. Le travail en Bibliothèque d’UFR est évidemment lié à son existence au sein de la composante et à la possibilité d’y aller (cf. NB page suivante), ainsi les étudiants qui se trouvent dans ce cas, sont 65% à y travailler plus ou moins régulièrement, mais cela reste très inférieur à l’accès à la bibliothèque centrale (84% pour ces mêmes étudiants). Le travail dans l’établissement, en dehors des bibliothèques, est moins fréquent bien que non négligeable, en effet 11% utilisent souvent des salles inoccupées et 44% le font occasionnellement, par contre le travail dans les halls, couloirs et lieux de restauration est marginal. L’utilisation intensive des transports en commun par les étudiants de Lille 3 (81% les utilisent, cf. étude « le logement et les transports ») explique sans doute que plus de la moitié d’entre eux (55%) y consacrent plus au moins souvent leur temps à étudier (les usagers des transports en commun sont 63% à le faire). Enquête CVE – OFIVE 5 1.1.2. Les bibliothèques universitaires a) La fréquentation fréquentation de la BU centrale moins souvent 22,6% tous les jours 7,2% 2à3 fois/semaine 29,1% 1 à 3 fois/mois 18,3% 1 fois/semaine 22,8% fréquentation des bibliothèques de composantes* tous les jours 6,5% moins souvent 34,4% 1 à 3 fois/mois 19,8% 2à3 fois/semaine 22,0% 1 fois/semaine 17,3% 59% des étudiants fréquentent la BU centrale au moins une fois par semaine et 23% moins d’une fois par mois. Ces taux sont respectivement de 64% et 16% si on ne prend pas en compte les étudiants des sites délocalisés de Roubaix et Tourcoing qui, à cause de l’éloignement géographique, fréquentent beaucoup moins régulièrement la BU centrale (cf. page suivante). Comme on l’a vu dans le chapitre précédent, les bibliothèques de composantes sont légèrement moins fréquentées, ainsi parmi les étudiants qui en ont une à disposition (ce n’est pas le cas de tous), 34% y vont moins d’une fois par mois, mais 46% au moins une fois par semaine. NB : Les UFR IDIST et MSES n’ont pas de bibliothèque et les étudiants de Licence de psychologie ne peuvent pas accéder à celle de leur UFR. * Pour ceux qui ont la possibilité d’y accéder (Cf. NB ci-contre). fréquentation des Bibliothèques d'UFR ou de section au moins 1 fois/semaine 1à3 fois/mois moins souvent Total au moins 1 fois/semaine fréquentation de la 1 à 3 fois/mois B.U. centrale moins souvent 22,3% 5,7% 8,7% 10,2% 3,5% 3,2% 24,4% 9,2% 12,7% 57,0% 18,4% 24,6% Total 36,8% 16,9% 46,3% 100,0% Seuls 13% des étudiants déclarent aller moins d’une fois par mois dans une bibliothèque de l’université, qu’elle soit centrale ou de composante, contre 30% au niveau national(1), à l’opposé ils sont 22% à fréquenter régulièrement à la fois la BU centrale et une (ou plusieurs) bibliothèque(s) de composante. Globalement 71% des étudiants de Lille 3 fréquentent une bibliothèque de l’établissement au moins une fois par semaine, ce qui est considérable en comparaison des 51% du national(1). (1) source : enquête nationale « conditions de vie » de l’Observatoire National de la Vie Etudiante, en 2003. Enquête CVE – OFIVE 6 fréquentation de la BU centrale selon la com posante (1) 87,9 Sc. histo riques 6,5 5,6 60,3 Sc. de l'éducatio n P sycho lo gie 27,8 62,9 20,5 41,7 M SES 11,9 21,4 16,6 36,9 79,4 Lettres mo dernes LEA 10,1 18,6 2,9 Info co m 8,0 71,3 29,5 IUT B 12,6 11,5 59,0 17,1 80,0 IDIST 58,7 24,1 56,4 ERSO* 18,8 58,3 A rts et Culture A ngellier 20% 24,8 25,0 60,8 0% 17,2 16,7 19,2 40% au moins 1 fois/semaine 20,0 60% 80% 1 à 3 fois/mois 100% moins souvent (1) Non significatif pour Etudes germaniques et scandinaves, Langues et cultures antiques et Philosophie car effectifs trop faibles. fréquentation des bibliothèques d'UFR selon la com posante (1) 51,9 Sc histo riques 26,5 Sc de l'éducatio n P sycho lo gie 20,8 8,1 32,5 41,0 16,1 75,8 34,5 Lettres mo dernes 27,3 20,0 45,5 80,8 LEA 8,6 62,3 IUT B 19,5 66,7 Info co m A rts et Culture A ngellier 0% 19,7 19,8 16,9 6,6 33,3 63,4 39,5 20% 18,2 26,7 46,9 ERSO* 10,6 25,0 40% au moins 1 fois/semaine 35,5 60% 1 à 3 fois/mois 80% 100% moins souvent (1) Non significatif pour Etudes germaniques et scandinaves, Langues et cultures antiques et Philosophie car effectifs trop faibles et IDIST, MSES et licence de psychologie non concernées (cf. NB p.6). Ce sont évidemment les étudiants des sites délocalisés qui fréquentent le moins la BU centrale de l’université mais qui en compensation sont beaucoup plus assidus dans les bibliothèques de composantes (IUT B, Infocom et LEA). Ce sont les étudiants de Sciences historiques et de Lettres modernes qui sont de loin les plus gros utilisateurs de la BU centrale (respectivement 88% et 79% y vont au moins une fois par semaine) et on peut noter que les premiers sont également, en proportion, les plus nombreux, parmi les étudiants non délocalisés, à fréquenter une bibliothèque de composante (52% au moins une fois par semaine). On peut remarquer le cas particulier de l’UFR de Psychologie où les étudiants sont assez nombreux à fréquenter assidûment la BU centrale (63% au moins une fois par semaine) mais, ils sont très peu à régulièrement utiliser la bibliothèque de l’UFR (76% moins d’une fois par mois), pour ceux qui y ont accès (les étudiants de master). * ERSO : Etudes Romanes, Slaves et Orientales Enquête CVE – OFIVE 7 b ) Les possibilités de travailler en bibliothèque % raisons em pêchant de travailler en bibliothèque 70 63,3 BU centrale 55,5 60 B. d'UFR* 50 40 30 moyenne nationale 37,9 29,3 36,7 31,2 30,7 29,6 21,0 30,9 25,2 20,4 20 20,4 13,7 7,6 10 0 manque de place fermeture manque de calme manque d'ouvrages ou de documents autre raison * Pour ceux qui ont la possibilité d’y accéder (Cf. NB page 6). 75% des étudiants se sont trouvés en situation de ne pas pouvoir travailler à la bibliothèque centrale de l’université et 67% en bibliothèque de composante. Parmi eux, la grande majorité (respectivement 63% et 56% contre seulement 37% au national(1)) a été confrontée à un problème de fermeture. On peut supposer que pour la BU centrale, qui est ouverte en semaine de 8h30 à 20 h (19h le vendredi) et le samedi matin, ce sont les fermetures annuelles en décembre et août (liées à la fermeture de l’université) qui posent problème. Le manque de place est beaucoup plus sensible pour les bibliothèques d’UFR (ce qui explique peutêtre en partie qu’elles soient moins fréquentées que la BU centrale, comme on l’a vu précédemment) puisque 38% des étudiants qui y ont accès s’y trouvent un peu à l’étroit, contre 29% des usagers à la BU centrale sans doute un peu victime de son succès. Le calme semble un peu mieux respecté dans les bibliothèques de composantes puisque seuls 21% des étudiants concernés trouvent qu’il en manque, alors qu’ils sont tout de même 31% dans ce cas pour la BU centrale. Le manque d’ouvrages ou de documents est cité par le quart des usagers de la BU centrale et 31% de ceux des bibliothèques de composantes. (1) source : enquête nationale « conditions de vie » de l’Observatoire National de la Vie Etudiante, en 2003. Enquête CVE – OFIVE 8 1.1.3. Les salles informatiques utilisation des salles inform atiques à Lille 3 en dehors des cours non, pas besoin 27,9% oui 30,8% non, il n'y en a pas 3,4% non, préfère aller ailleurs 16,6% non, l'équipement est inadapté 1,4% non, peu accessibles 19,9% 31% des étudiants de Lille 3 déclarent utiliser les salles informatiques de l’établissement en dehors de leurs cours. Il est surprenant de constater que 3% des étudiants pensent qu’il n’y en a pas à Lille 3, c’est le cas notamment pour 10% des étudiants de l’UFR Arts et culture mais on retrouve le phénomène dans presque toutes les autres composantes. 28% des étudiants disent ne pas avoir besoin d’utiliser les salles informatiques et 17% qu’ils préfèrent aller ailleurs, cela s’explique en grande partie par le fait que 95% d’entre eux possèdent un ordinateur personnel ou familial. Les étudiants qui ne possèdent ni ordinateur personnel ni ordinateur familial (ils ne représentent que 7% des étudiants interrogés) sont 46% à utiliser les salles informatiques de l’université (15% déclarent ne pas en avoir besoin) contre 30% pour ceux qui en ont un. De même, les étudiants décohabitants* profitent plus des salles informatiques de l’université que les cohabitants* (35% contre 24%), ces derniers ayant un meilleur accès à un ordinateur personnel et/ou familial (95% contre tout de même 91% pour les décohabitants*), mais surtout ils ont plus le temps d’en profiter car ils peuvent, en théorie, l’utiliser tous les jours alors que les décohabitants* ne sont que 57% à avoir un ordinateur personnel. * Rappel : les étudiants cohabitants vivent exclusivement au domicile parental au contraire des décohabitants qui ont un autre logement (peu importe qu’ils reviennent ou pas au domicile parental et à quelle fréquence). Enquête CVE – OFIVE 9 utilisation des salles inform atiques en dehors des cours selon la com posante (1) Ensemble 30,7 Sc histo riques 15,3 16,3 18,0 19,5 25,2 P sycho lo gie Lettres mo dernes P hilo so phie ERSO(2) 26,0 28,8 29,4 A rts et Culture A ngellier Sc de l'éducatio n 41,9 IDIST 48,7 53,2 54,5 LEA M SES Info co m 87,9 IUT B 0 20 40 60 80 % 100 (1) hors Etudes germaniques et scandinaves et Langues et cultures antiques (effectifs trop faibles) (2) Etudes Romanes, Slaves et Orientales Lorsque l’on regarde l’utilisation des salles informatiques en dehors des cours selon la composante, on peut distinguer quatre groupes, le premier est constitué par le seul IUT B où 88% des étudiants utilisent la salle informatique mise à leur disposition, le deuxième groupe comprend les UFR Infocom, MSES, LEA et IDIST avec une fourchette qui va de 41% à 55% d’utilisateurs, puis un troisième groupe avec les UFR dont le pourcentage d’usagers des salles informatiques se situe entre 25% et 29% (Sc. de l’éducation, Angellier, Arts et culture et Etudes romanes slaves et orientales) et enfin un dernier groupe où les utilisateurs sont moins de 20% (Philosophie, Lettres modernes, Psychologie et Sc. historiques). Il est intéressant de noter que ces taux d’utilisation ont peu de rapport avec le niveau d’équipement en ordinateurs personnels ou familiaux, en effet, celui-ci est supérieur à 88% dans toutes les composantes. Par contre, on peut constater une fréquentation plus importante au sein des composantes délocalisées et/ou professionnalisées. % utilisation des salles informatiques en dehors des cours selon le niveau d'études 50 45 44,0 44,7 bac+4 bac+5 40 35 30 27,3 25,9 bac+1 bac+2 28,2 25 20 15 10 5 0 bac+3 Du point de vue de l’utilisation des salles informatiques mises à la disposition des étudiants, la distinction entre le niveau Licence et le niveau Master est très nette, en Licence les étudiants sont moins de 30% à fréquenter les salles de l’université alors qu’en Master ils sont plus de 44%. L’explication est certainement en partie liée à la demande pédagogique plus forte en informatique au niveau du master et dans certains cas aux besoins en logiciels plus spécialisés, que les étudiants ne peuvent acquérir en raison de leurs coûts. Cela explique en grande partie l’utilisation plus forte des salles mises à disposition dans les composantes professionnalisées (cf. graphique du haut de page) où l’usage de tels logiciels est plus important. Enquête CVE – OFIVE 10 1.2. Equipements et services universitaires 1.2.1.Internet Lieux de connexions à Internet autres 13,1% à l'université 40,2% depuis le domicile 0% 72,3% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% NB : la somme des lieux de connexions est supérieure à 100% car plusieurs réponses étaient possibles. 96% des étudiants de Lille 3 sont des utilisateurs plus ou moins fréquents d’Internet (68% souvent et 28% parfois). Les connexions se font principalement depuis le domicile (pour 72% des utilisateurs), mais avec des différences selon l’origine sociale puisque les enfants d’ouvriers ne sont que 66% dans ce cas, 71% pour les enfants d’employés contre 74% à 75% pour les autres PCS. Les étudiants sont également 40% à se connecter depuis l’université (principalement depuis les salles informatiques mais aussi depuis les bibliothèques ou à un niveau moindre le CROUS) et 13% depuis un autre lieu (travail, amis…). A titre de comparaison, au niveau national, l’enquête conditions de vie de l’OVE donne les résultats suivants : 98% des étudiants déclarent avoir un accès Internet mais ils sont 68% à en disposer à l’extérieur de leur établissement d’enseignement contre 90% à l’intérieur (attention, l’OVE parle de possibilité d’accès alors que nous parlons d’utilisation). Près des ¾ des étudiants utilisent Internet à l’université pour leurs études. utilisation d'Internet depuis l'université autres raisons 3,4% pour rechercher un travail 21,7% démarches administratives 22,1% pour les loisirs 26,9% pour relever les mails 28,5% pour les études 74,4% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% NB : la somme des raisons de l’utilisation d’internet est supérieure à 100% car plusieurs réponses étaient possibles. Enquête CVE – OFIVE 11 1.2.2. Les conditions matérielles sur les lieux d’études niveau de satisfaction sur les conditions m atérielles et les équipem ents confort et propreté des lieux 31,7 espaces verts 52,3 salles informatiques 57,4 sécurité des lieux sur le campus 57,7 équipements sportifs 65,8 accessibilité des locaux 65,9 laboratoires de langues 69,2 possibilité de stationnement 75,9 bibliothèques de composantes* 76 BU centrale 78,6 équipements culturels 79,2 localisation de l'établissement dans la ville 80,3 facilité d'accès à l'établissement 89,3 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 % 100 * Pour ceux qui ont possibilité d’y accéder (Cf. le NB page 6). Les étudiants sont très critiques sur les conditions de confort et la propreté des locaux (à peine 32% de satisfaction) alors que les autres aspects donnent globalement satisfaction, notamment l’accès à l’établissement et sa localisation, les équipements culturels (kino, galerie des 3 lacs…) ou encore les conditions matérielles des bibliothèques (centrale ou de composante). Sur certains points, il faut cependant remarquer de grandes différences d’appréciation en fonction de l’UFR d’appartenance, la notion de délocalisation étant ici primordiale. Ainsi, en ce qui concerne la localisation de l’établissement, il est important de noter que les étudiants de LEA (Roubaix) se démarquent nettement des autres puisqu’ils ne sont que 34% à en être satisfaits contre 84% en moyenne pour les autres étudiants. Pour ce qui est des possibilités de stationnement, ce sont les étudiants des deux autres composantes délocalisées qui se montrent extrêmement critiques, seulement 29% de satisfaits à l’IUT B de Tourcoing et 19% à l’IUP Infocom de Roubaix contre 80% pour les étudiants des autres UFR. L’avis sur les espaces verts est tranché puisque les satisfaits sont minoritaires dans les sites délocalisés, 33% en Infocom, 19% à l’IUT B et 4% en LEA contre 59% pour les étudiants de Pont de Bois ! C’est encore plus marqué en ce qui concerne les équipements sportifs ou culturels pour lesquels on trouve quand même respectivement 12% et 26% de satisfaits pour les étudiants des sites délocalisés, alors qu’ils en sont dépourvus (!), contre respectivement 76% et 88% de satisfaction pour les autres UFR. Du point de vue de la sécurité des lieux le ressenti est également différent mais cette fois c’est à l’IUT et en Infocom que l’impression est meilleure avec respectivement 87% et 77% de satisfaction contre seulement 42% en LEA et 57% pour l’ensemble des autres composantes. On retrouve exactement la même opposition sur la question du confort et de la propreté des lieux, 97% des étudiants de l’IUT et 84% de ceux d’Infocom sont satisfaits alors que ce n’est le cas que de 33% des étudiants de LEA et de 27% des étudiants de Pont de Bois. Parmi ces derniers, on peut cependant faire une nette distinction entre ceux qui suivent leurs cours dans le bâtiment B (Angellier, Etudes germaniques et scandinaves, Etudes romanes slaves et orientales, IDIST, Langues et cultures antiques et Sciences de l’éducation), qui sont un peu moins critiques (43% de satisfaits globalement), et les autres (19% en moyenne de satisfaits et 9% en Lettres modernes !). En ce qui concerne les conditions matérielles et l’équipement des salles informatiques, l’opposition campus de Villeneuve d’Ascq/délocalisations n’existe plus. L’IUT B a de loin le taux de satisfaction le plus élevé (94%) alors qu’à l’opposé on trouve l’UFR Infocom avec seulement 9% de satisfaits (NB : 34% des étudiants de l’UFR déclarent ne pas utiliser les salles car elles sont peu accessibles), et les LEA sont exactement dans la moyenne de l’université (57%). Enquête CVE – OFIVE 12 L’opinion sur les laboratoires de langues est très positive dans les UFR de « spécialistes » (91% de satisfaits à Angellier et en Etudes germaniques et scandinaves, 83% en Etudes romanes slaves et orientales) avec un léger bémol pour les LEA (70% de satisfaits), le taux de satisfaits étant de 65% pour les autres formations. Pour les bibliothèques de composantes, en moyenne 76% des étudiants concernés sont satisfaits mais ce taux n’est que de 55% en arts et culture et 56% en master de psychologie (rappel : les étudiants de licence n’y ont pas accès). 1.2.3. Les avis sur les services a) les services aux étudiants proportion de satisfaits sur les services aux étudiants information sur les débouchés professionnels 17,5 information concernant l'orientation 20,8 information sur l'organisation des études 35 37 organisation des examens accès aux informations pratiques 39,7 aménagement de l'emploi du temps 43 48,9 actions d'accueil en début d'année calendrier universitaire 58,6 0 10 20 30 40 50 60 70 % Les étudiants sont assez critiques sur les services qui leur sont rendus, mais certains d’entre eux ont un aspect très conjoncturel (organisation des examens, aménagement de l’emploi du temps, actions d’accueil en début d’année avec respectivement 37%, 43% et 49% de satisfaits). Le calendrier universitaire, bouleversé au cours de cette année universitaire (2004/2005), est de loin l’aspect le moins critiqué par les étudiants (59% de satisfaits) mais, comme pour les autres points, nous n’avons pas de comparaison avec le niveau de satisfaction des années précédentes. A l’opposé, les étudiants semblent peu satisfaits de l’information qu’ils reçoivent tant sur les débouchés professionnels que sur l’orientation ou l’organisation des études. En ce qui concerne l’information sur les débouchés professionnels, seuls l’IUT B avec 63% de satisfaits et, à un niveau moindre, l’Infocom avec 41%, se démarquent des autres UFR où le niveau d’insatisfaction est très élevé (85% en moyenne) quel que soit le niveau d’études (au mieux 69% d’insatisfaits à bac+5). Par contre, ce critère est déterminant lorsqu’il est demandé aux étudiants un avis sur l’information concernant l’organisation des études, en effet, la part de satisfaits monte à 57% à bac+5 contre 32% à 35% pour les autres niveaux. Il est à noter également que l’IUT s’illustre à nouveau avec 71% de satisfaits sur cette question ainsi que l’IDIST et l’Infocom avec des taux respectifs de 54% et 56% (tous niveaux confondus). On retrouve exactement les mêmes phénomènes pour l’information sur l’organisation des examens : à bac+5, 56% des étudiants s’en trouvent satisfaits et ils sont 69% dans ce cas à l’IUT et respectivement 54% et 50% à l’IDIST et en Infocom alors que la moyenne pour l’ensemble de l’université n’est que de 37% de satisfaits. En ce qui concerne l’aménagement de l’emploi du temps ce sont encore les étudiants de niveau bac+5 qui sont de loin les moins critiques avec 62% de satisfaits contre 41% pour l’ensemble des autres niveaux, bien que parmi ces derniers les étudiants de l’IUT se distinguent une fois de plus par leur niveau de satisfaction (60%). Par contre, le jugement porté sur les actions d’accueil du début d’année est radicalement différent, ce sont les étudiants de 1ère année (54% de satisfaits) qui sont les moins critiques, ce qui n’est pas surprenant compte tenu du fait que des actions spécifiques d’accueil sont mises en place à leur intention, en dehors des classiques journées de pré-rentrée qui existent pour tous les niveaux d’étude. Les étudiants de niveau bac+5 sont également majoritairement satisfaits (52%) alors qu’à Enquête CVE – OFIVE 13 bac+3 ils ne sont que 40% dans ce cas. A noter que, sur ce point comme sur d’autres précédemment cités, les étudiants de l’IUT sont très majoritairement satisfaits (70%), de même que ceux d’Infocom (81%). Le calendrier universitaire a été profondément remanié justement l’année de réalisation de l’enquête conditions de vie des étudiants avec en particulier la suppression de la session de rattrapage de septembre au profit de deux sessions semestrielles, et avec une assez longue interruption des cours entre les deux semestres (de décembre à février). L’avis des étudiants sur cette question du calendrier est différenciée selon le niveau d’études, en effet les étudiants de L1 et de M2 (respectivement 65% et 74% de satisfaits contre 52% à bac+2 et bac+3 et 50% à bac+4) ont un avis assez favorable sur la question pour des raisons probablement différentes. Beaucoup d’étudiants de niveau bac+5 ont un calendrier particulier avec des cours concentrés au 1er semestre puis un stage au second semestre sanctionné par une soutenance. Il est très intéressant de noter le niveau général de satisfaction des étudiants de l’IUT B de Tourcoing, et à un niveau moindre d’Infocom, qui sont de loin les plus satisfaits sur pratiquement tous les points évoqués. Ces deux composantes ont comme points communs d’être délocalisées et d’offrir aux étudiants des cursus d’études très professionnalisés aux débouchés relativement ciblés, faut-il y voir un début d’explication ? b) les services administratifs fréquentation et satisfaction des services de l'université 100 service sant é (CUPS) 90 BU cent rale DEE servives sociaux (CROUS, CUPS) taux de satisfaction (en %) 80 cellule des ét udiant s étrangers BU de composant e service des sports (SUAPS) 70 aut res services CROUS (bourse, job, logement…) RI 60 accueil principal EIO EIP scolarité 50 secrét ariat d'UFR 40 30 20 10 0 0 10 20 30 40 50 60 taux de fréquentation (en %) 70 80 90 100 Dans un premier temps on peut remarquer que le niveau de fréquentation par les étudiants est très variable selon les services, que l’on peut regrouper en 5 catégories : Les services qui sont très peu fréquentés par les étudiants (moins de 15% de fréquentation), ce qui s’explique par le fait qu’ils ne s’adressent qu’à une petite partie de la population, c’est le cas des Relations Internationales (RI), du Département des Etudiants Etrangers (DEE), de la cellule des étudiants étrangers de la maison de l’étudiant et, dans une moindre mesure de l’Espace Insertion Professionnelle (EIP). Des services un peu plus fréquentés, mais pas par une majorité d’étudiants, tels le service des sports (SUAPS) et le service de santé (CUPS) avec respectivement 32% et 39% de fréquentation et, de manière un peu surprenante, l’EIO (Espace Information et Orientation du SUAIO) avec seulement 37% des étudiants qui l’ont déjà fréquenté. Les services sociaux du CROUS et du CUPS ont été fréquentés par la majorité des étudiants (54%), ce qui est cohérent avec certains critères socio-économiques déjà connus par ailleurs et qui caractérisent la population étudiante de Lille 3, à savoir : un taux de boursiers sur critères sociaux élevé et une sur-représentation des catégories « ouvriers » et « employés » dans la répartition selon la PCS parentale. Les autres services du CROUS (bourse, job, logement) ont été de la même manière fréquentés par 53% de nos étudiants. Enquête CVE – OFIVE 14 Des services fréquentés par une large majorité d’étudiants, c’est le cas de la scolarité (67%), des bibliothèques de composante et de l’accueil principal de l’université (75%). Les services qui ont vu passer la quasi totalité de nos étudiants (95%) : les secrétariats d’UFR et la BU centrale. Dans un second temps on peut observer quel est le niveau de satisfaction des usagers sur ces mêmes services. On remarque, dans tous les cas, une majorité plus ou moins large (de 56% à 90% selon le service) d’usagers satisfaits des différents services administratifs de l’université, à l’exception notable des secrétariats d’UFR qui, rappelons-le, sont les services fréquentés par le plus grand nombre d’étudiants (cf. ci-dessus). Sur ce dernier point il est intéressant de faire la distinction selon la composante. taux de satisfaction sur le secrétariat de la com posante (en %) 16,2 ERSO 22,7 A ngellier 25,1 P sycho lo gie 27,8 Lettres mo dernes 38,4 M SES 41,5 mo yenne de l'université 43,9 LEA 45,0 A rts et Culture 50,9 Sc histo riques 52,0 Etudes germaniques 55,0 Sc de l'éducatio n 59,3 IDIST 60,0 P hilo so phie 61,9 Langues et cultures antio ques 66,7 IUT B 81,8 Info co m 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 On observe que le taux de satisfaction sur le secrétariat varie dans une large fourchette qui va de 16% en Etudes romanes slaves et orientales à 82% en Infocom. La moyenne qui se situe à 41,5% est tirée vers le bas par le fait que ce sont certaines des plus grosses UFR qui ont les plus faibles taux de satisfaction. On pouvait supposer a priori que la taille était un facteur explicatif mais il faut remarquer le taux de satisfaction plus élevé en Sciences historiques ou en Sciences de l’éducation (respectivement 51% et 55% soit plus ou moins le double par rapport à des composantes de taille inférieure). taux de satisfaction du secrétariat de la composante en fonction du niveau d'études (en %) BAC + 5 Toutes composantes confondues, le taux de satisfaction est nettement supérieur en M2 (61%) par rapport aux autres niveaux d’études. 60,8 BAC + 4 39,8 BAC + 3 38,6 34,1 BAC + 2 BAC + 1 43,7 0 10 20 30 40 50 60 70 Il convient d’être réservé dans l’explication de ces résultats puisque nous ne possédons aucun élément objectif permettant d’expliquer les raisons de cette insatisfaction. La question n’a pas été posée car elle dépasse le cadre d’une enquête sur les conditions de vie des étudiants et relève plus d’une démarche qualité. Enquête CVE – OFIVE 15 2. L’organisation du temps universitaire 2.1. Le temps de travail personnel nom bre d'heures hebdom adaires de travail personnel selon le niveau d'études 17 18 16 13 14 12 15 14 13 11 10 8 6 4 2 0 BAC + 1 BAC + 2 BAC + 3 BAC + 4 BAC + 5 Ensemble Au fur et à mesure de la progression dans les niveaux d’études, le nombre d’heures de travail consacrées aux études (en dehors de l’assistance aux cours) augmente, la différence est de 6 heures entre la 1ère et la 5ème année. Nom bre d'heures hebdom adaires de travail personnel selon le type d'études 15 16 15 14 14 13 14 13 12 12 10 10 Lille 3 8 National 6 4 2 0 IUT Lettres Langues Sc. humaines Les étudiants de Lille 3 ne consacrent que 13 heures en moyenne par semaine au travail personnel, selon le type d’études c’est une à deux de moins par rapport aux résultats de l’enquête nationale de l’OVE(1). Les étudiants de l’IUT, à Lille 3 comme au national, passent moins d’heures que les autres en travail personnel ce qui s’explique en partie par un volume d’heures de cours en moyenne plus important que pour les autres. (1) source : enquête nationale « conditions de vie » de l’Observatoire National de la Vie Etudiante, en 2003. Enquête CVE – OFIVE 16 2 .2. L’organisation du travail personnel répartition des heures de travail personnel dans la journée 100% 7,9% 90% 22,7% 38,1% 80% 70% 60% 29,4% 61,2% 64,7% jamais 84,0% 45,8% 50% 40% souvent 62,7% 30% 20% 10% 0% parfois 46,3% 30,7% 30,7% 14,0% 2,0% 4,6% avant 7 heures entre 7 et 8 heures 31,5% 15,6% 8,1% entre 8 et entre 20 et entre 22 9 heures 22 heures heures et minuit après minuit Dans l’ensemble les étudiants de Lille 3 travaillent beaucoup plus le soir que le matin, 63% le font souvent entre 20 et 22 heures, 32% entre 22 heures et minuit et 8% après minuit. Proportions d’étudiants travaillant souvent le matin ou le soir selon le type d’études souvent avant 9 heures souvent après 20 heures IUT 4,3% 76,6% Lettres et arts 18,0% 70,0% Langues 17,7% 65,5% Sc.humaines 17,8% 68,3% Ensemble 17,1% 68,5% Globalement, 69% de nos étudiants déclarent travailler souvent après 20 heures, alors qu’ils ne sont que 17% à le faire avant 9 heures, contre respectivement 69 et 23% au niveau national(1) (où, rappelons-le, certaines filières, comme les CPGE ou la santé, demandent de gros investissements studieux qui impliquent de plus larges plages horaires de travail personnel). Ce sont les étudiants de l’IUT qui à la fois sont les plus nombreux à travailler le soir (77%) et les moins nombreux à le faire le matin (4%), l’explication tient certainement aux horaires de cours qui, rappelons-le, sont en moyenne plus importants que pour les autres formations. Proportions d’étudiants travaillant souvent le matin ou le soir selon le sexe souvent avant 9 heures souvent après 20 heures Hommes 14,5% 64,1% Femmes 18,2% 70,4% Ensemble 17,1% 68,5% Les femmes sont en proportion plus nombreuses que les hommes à travailler tôt le matin (18% contre 15%) ou tard le soir (70% contre 64%). (1) source : enquête nationale « conditions de vie » de l’Observatoire National de la Vie Etudiante, en 2003. Enquête CVE – OFIVE 17 m ode de préparation des exam ens en fonction de l'âge % 100 90,6 90 92,5 80 94,8 93,5 91,3 88,8 87,3 91,0 68,6 68,3 65,4 70 91,5 88,3 61,9 56,6 56,1 60 61,5 57,5 51,9 50,7 50 à l'approche des épreuves 40 régulièrement 30 20 10 et + En se m bl e 28 26 -2 7 25 24 23 22 21 20 -d e 20 0 91% des étudiants de Lille 3 concentrent leurs efforts à l’approche des examens mais 62% déclarent travailler régulièrement tout au long de l’année, en fait 52% font les deux à la fois, 38% ne travaillent qu’avant les examens et 9% travaillent régulièrement sans effort supplémentaire à l’approche des examens. Le fait d’avoir une activité rémunérée pendant l’année universitaire joue peu sur la manière d’organiser son travail puisque dans ce cas 60% des étudiants travaillent tout au long de l’année contre 63% dans le cas contraire. Mis à part les 28 ans et plus, la proportion d’étudiants qui travaillent tout au long de l’année diminue lorsque l’âge augmente, elle passe de 65% pour les moins de 20 ans à 52% pour les 26-27 ans. Mais la variable qui influe le plus sur la façon de préparer les examens est le sexe, en effet, les femmes travaillent beaucoup plus régulièrement, elles sont 66% à le faire tout au long de l’année contre seulement 51% des hommes. Les femmes sont plus studieuses que les hommes, non seulement elles travaillent plus régulièrement au cours de l’année universitaire, comme on l’a vu ci-dessus, mais elles sont en proportion bien plus nombreuses à le faire pendant les vacances d’été (9% contre 7% pour les hommes), et surtout pendant la « trêve » hivernale (53% contre 36%). On observe également des différences sensibles en fonction du niveau d’études, tant pendant les vacances d’été que celles d’hiver. % travail régulier pendant les vacances en fonction du niveau d'études 70 60 50 54,6 58,9 58,4 48,2 41,9 43,7 36,9 40 été dernier hiver dernier 30 20 10 10,6 5,0 5,1 9,1 8,7 0 BAC + 1 BAC + 2 BAC + 3 BAC + 4 BAC + 5 Ensemble Enquête CVE – OFIVE 18 Ainsi, la part d’étudiants travaillant régulièrement pendant les vacances d’hiver et, à un niveau moindre, d’été, augmente avec le niveau d’études, passant, entre bac+1 et bac+5, de 42% à 58% pour l’hiver et de 5% à 37% pour l’été. Dans ce dernier cas l’explication vient sans doute du stage et/ou du mémoire à rédiger. 2.3. L’assiduité Globalement 40% des étudiants déclarent ne pas assister à tous les enseignements dont 63% de manière volontaire, ce qui représente tout de même 25% de l’effectif total contre 11% au niveau national(1) dans les filières de lettres ou sciences humaines. La principale raison avancée par les étudiants pour expliquer cet absentéisme voulu est que la manière dont l’enseignant fait ses cours ne leur « convient pas », ils sont 51% à le dire, 48% évoquent également le manque d’envie d’aller en cours, 32% s’organisent avec des camarades pour échanger les notes et 29% se déclarent déçus par rapport à l’idée qu’ils se faisaient de la matière. facteurs em pêchant le suivi des cours 25% 23,3% 20% 14,1% 15% 11,1% 10% 5% 0% activité professionnelle chevauchements de cours problèmes de transports Les facteurs extérieurs qui empêchent certains étudiants d’assister à des cours alors qu’ils le souhaiteraient sont, dans l’ordre d’importance, l’exercice d’une activité professionnelle concurrente des études (pour 23% des étudiants qui ne vont pas à tous les cours), le chevauchement de certains cours (14%) et des problèmes de transport (11%). Cet absentéisme subi représente 37% de l’absentéisme total. Les filles sont beaucoup plus assidues que les garçons, elles ne sont que 37% à déclarer ne pas assister à tous les enseignements contre 49% des garçons. L’absentéisme diminue lorsque le niveau d’études augmente, passant de 41% à bac+1 à 33% à bac+5, à l’exception notable du niveau bac+4 où les étudiants sont près de la moitié (49%) à déclarer ne pas assister à tous les cours, dont 44% à cause d’une activité professionnelle (contre 23% tous niveaux confondus). proportion d'étudiants n'assistant pas à tous les cours en fonction du niveau d'études BAC + 5 33,1% BAC + 4 48,6% BAC + 3 36,7% BAC + 2 39,8% BAC + 1 41,1% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% (1) source : enquête nationale « conditions de vie » de l’Observatoire National de la Vie Etudiante, en 2003. Enquête CVE – OFIVE 19 Réussite aux examens du 1er semestre de Licence en fonction de l’assiduité aux cours Avant toutes choses, précisons que la notion de succès ou d’échec ne repose pas sur les résultats réellement observés mais sur la déclaration des étudiants, elle est donc soumise à leur seul jugement avec toute la subjectivité que cela peut comporter, en effet, la représentation de l’échec ou de la réussite à un semestre n’est pas forcement la même pour tous. assistance à tous les cours réussite aux examens du 1er semestre succès succès partiel échec total absence Total oui non 71,2% 57,3% 20,1% 21,6% 7,4% 18,7% 1,3% 2,4% 100% 100% Ensemble 65,5% 20,7% 12,1% 1,7% 100% Néanmoins, comme le montre le tableau ci-dessus, on constate qu’il existe un lien entre l’assiduité aux cours et la réussite aux examens du 1er semestre pour les étudiants du cursus Licence. En effet, la proportion d’étudiants ayant déclaré avoir réussi est supérieure de 14 points pour les étudiants qui ont suivi tous les cours par rapport aux autres (71% contre 57%). Réussite au 1er sem estre selon le niveau d'études et l'assiduité aux cours 100% 90% 80% 70% 88,2% 80,0% 78,7% 71,2% 68,8% 58,7% 60% 50% 40% 57,3% 43,3% 30% 20% 10% 0% L1 L2 L3 Ensemble assistance à tous les cours oui non Quel que soit le niveau d’études les étudiants assidus ont un sentiment de réussite supérieur à ceux qui n’ont pas assisté à tous les cours, mais plus on progresse dans les niveaux, plus la différence se réduit (15 points d’écart en L1, 10 en L2 et 8 en L3). Enquête CVE – OFIVE 20 Conclusion Un des points les plus marquants, et extrêmement positif, mis en évidence par cette étude est le rôle très important tenu auprès de nos étudiants par les bibliothèques universitaires, centrale et de composantes, de Lille 3. En effet, elles sont des lieux de travail à la fois très usités et fortement appréciés, avec un satisfecit particulier pour la BU centrale. A l’inverse, l’usage des salles informatiques en dehors des cours n’est pas aussi répandu qu’on pourrait le penser ou le souhaiter, 70% des étudiants n’y vont jamais, pour différentes raisons : le niveau d’équipement en ordinateurs personnels et/ou familiaux étant sans doute la principale. Cependant, les composantes délocalisées et/ou professionnalisées se démarquent des autres par un usage beaucoup plus important des salles mises à disposition. Globalement, mis à part le confort et la propreté des lieux, les conditions matérielles sont jugées satisfaisantes par les étudiants même si on observe de grandes différences entre les composantes, le fait d’être délocalisées, notamment, est un critère primordial dans beaucoup de cas. Par contre, d’une manière générale, les services rendus aux étudiants sont jugés beaucoup plus sévèrement, notamment l’information en général ou encore l’organisation des examens. En ce qui concerne les services administratifs de l’université, ils sont jugés plutôt positivement par la majorité des étudiants, avec cependant un bémol de taille pour les secrétariats de composantes qui ne sont cependant pas tous logés à la même enseigne, la satisfaction étant très variable de l’un à l’autre. L’étude du comportement studieux (travail personnel et assiduité aux cours) des étudiants de Lille 3 met en évidence des phénomènes connus ou supposés. Ainsi, d’une manière générale, les étudiants consacrent relativement peu d’heures par semaine au travail personnel (13 heures en moyenne, soit 2 de moins qu’au niveau national) mais cela augmente avec le niveau d’études. On peut clairement remarquer que les femmes sont plus studieuses que les hommes, tant du point de vue de la régularité du travail fourni que de l’assiduité aux cours. Le niveau d’études et le sexe sont des critères fondamentaux sur ces aspects de la vie universitaire de nos étudiants. Enquête CVE – OFIVE 21