Les conditions d`étude et l`environnement pédagogique

Transcription

Les conditions d`étude et l`environnement pédagogique
O
F
I
V
E
Observatoire des
Formations, de l ’
Insertion et de la
Vie
Etudiante
Enquête
Conditions de Vie des Etudiants
de Lille 3
Les conditions d’études et l’environnement pédagogique
Réalisation : Jean-Philippe QUAGLIO
Sous la direction de :
Stéphane BERTOLINO
Avril 2006
Sommaire
Avant-propos……………………………………………………………………………………………………………………………………….….2
Introduction……………………………………………………………….…………………………………………………………………………..4
1. Les lieux d’études, équipements et services universitaires…………………………………………...…………….5
1.1. Les lieux d’études.…………………..…………………………………………………………….…….……………….…….5
1.1.1. Les différents lieux de travail………………………………………….….……….….….………….5
1.1.2. Les bibliothèques universitaires…………………………………………….…...…………..….…6
1.1.3. Les salles informatiques…………………………………………………..……………………………..9
1.2. Equipements et services universitaires……………………….………………………………………………………11
1.2.1. Internet…………………………………………………………………….……………………………….……11
1.2.2. Les conditions matérielles sur les lieux d’études.…………..……………………………12
1.2.3. Les avis sur les services………………………………………………………………….………………13
2. L’organisation du temps universitaire………………………………………………………………….……………….………16
2.1. Le temps de travail personnel…………………………………………………………………….……………….………16
2.2. L’organisation du travail personnel………………………………………………………………………..….……… .17
2.3. L’assiduité………………………………………….…………..……………………………………..….……….……………..19
Conclusion……………………………………………………………………………………………………………………………………………. 21
Enquête CVE – OFIVE
1
Avant-propos
Le groupe de travail et les collaborations
L’enquête a été pilotée par l’Observatoire des Formations de l’Insertion et de la Vie Etudiante
(OFIVE) qui s’est s’appuyé sur un groupe de travail constitué (sur la base du volontariat) des
principaux acteurs intéressés par les problématiques liées aux conditions de vie des étudiants ;
lesquels ont apporté une aide précieuse à la concrétisation du projet, qu’ils en soient tous ici
remerciés.
Le groupe de travail
L’équipe de l’observatoire
-
-
BERTOLINO Stéphane (Responsable)
QUAGLIO Jean-Philippe (Chargé d’études)
PERU Estelle (Chargée d’études)
Les personnes associées
-
CHADOURNE Jean-Paul (Directeur du Service Commun de la Documentation)
CHIMOT Jeanine (Directrice du CROUS site du Pont de Bois)
COULIER Dorothée (Assistante sociale du CROUS)
DEMAY Laurence (Chargée de communication Lille 3)
DECHARNE Marie-Noëlle (Observatoire Régional des Etudes Supérieures)
DERVAUX Yvette (Centre Universitaire de Prévention de la Santé)
DESNOULEZ Monique (Assistante sociale du CUPS)
DUCOURANT Didier (Responsable des restaurants universitaires CROUS site de Pont de Bois)
GOTTE-MOKEDDEM Laurence (Service Universitaire d’Accueil d’Insertion et d’Orientation)
LELEU Sophie (Assistante sociale du CROUS)
LEWERS Catherine (Assistante sociale du CUPS)
MATHYS Michèle (Conseillère municipale à la Mairie de Villeneuve d’Ascq)
MENU Brigitte (Responsable du Bureau de la Vie Etudiante/DAEVU)
MOODY Eléanor (Vice-Présidente Etudiants)
ROUSSELET Anne-Victoire (Elue étudiante CEVU)
SAQUER-SABIN Françoise (Chargée de mission « Politique étudiante »)
TRUFFERT Françoise (Adjointe au Directeur du SCD)
VERFAILLIE Mickaël (Elu étudiant CEVU)
Collaborations
-
POLLET Delphine (Assistante chargée d’études OFIVE) : Extraction enquête postale, redressement des
fichiers
OSINSKI Arnaud (Graphiste Lille3) : Création graphique (questionnaire, affiche)
CARON Denis (Imprimerie de Lille 3)
FRANCK Christiane (CRI/USTL) : Saisie des questionnaires et élaboration des fichiers
L’équipe d’étudiants vacataires (Passation des questionnaires, codage) : AZARZAR Souad, ABESSOLO
Vénusia, CARDINAL Charline, FACHE Elodie, GOTHIERE Anaëlle
Remerciements
Pour leurs précieux conseils méthodologiques
-
-
VOURCH Ronan (Chargé d’études à l’Observatoire National de la Vie Etudiante)
BENOIT Sylvain (Responsable de l’Observatoire des parcours étudiants de l’Université de Limoges)
Pour leur aide à la passation et à la collecte des questionnaires
-
Les Directeurs et Responsables administratives d’UFR, les secrétariats pédagogiques d’UFR, les
Enseignants et les services où pouvaient être déposés les questionnaires remplis.
Enquête CVE – OFIVE
2
La méthodologie
Le questionnaire
Nous nous sommes fortement inspirés du questionnaire de l’OVE et de celui de Limoges pour
élaborer notre propre outil de collecte des données. Notre principal souci a été d’adapter le
questionnement à nos problématiques locales tout en essayant de conserver certaines questions
permettant d’établir des comparaisons avec les résultats nationaux.
Le choix du groupe de travail a été de conserver la quasi totalité des thèmes abordés dans
l’enquête nationale. Ce choix ambitieux mais néanmoins légitime nous a conduit à construire un
questionnaire de 18 pages, comprenant 133 questions et une demi-page de libre expression.
Le champ de l’enquête
Compte tenu de la spécificité de certains publics étudiants, nous avons exclu du champ de
l’enquête les doctorants, les étudiants qui suivaient les cours exclusivement à distance, les
étudiants de la formation continue (adultes en reprise d’études) et tous ceux âgés de plus de 35
ans. La population mère ainsi constituée représentait au final 16 000 individus sur les 21 621 inscrits
à Lille 3 en 2004/2005.
La collecte des questionnaires
Il était évident du fait de nos moyens humains et financiers que nous ne pouvions interroger à
l’exhaustif cette population de référence. C’est pourquoi, nous avons opté pour une méthode de
collecte des données en deux phases permettant d’alléger l’opération en limitant les biais. La
campagne de passation et de collecte des questionnaires s’est déroulée durant la période allant du
15 mars 2005 à fin avril 2005.
Une enquête postale a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de la population mère. Cet
échantillon a été élaboré par une méthode de tirage par strates. Les strates ayant été construites
en prenant comme variables de référence : le sexe, l’âge, le niveau d’études, la PCS d’origine, le
fait d’appartenir ou non à une UFR délocalisée et si la formation suivie est professionalisante ou
non.
2 000 questionnaires ont été ainsi administrés (sans relance). En retour, 600 étudiants ont répondu,
soit un taux de réponse de 30%.
Dans le même temps, 8 000 questionnaires ont été distribués sur les lieux d’études selon un
planning permettant de toucher le plus grand nombre des formations dispensées à Lille 3. 1510
questionnaires ont été ainsi collectés. Soit 19% du volume de questionnaires mis à disposition sur
sites.
Au total, 2110 questionnaires ont été collectés sur les 10 000 distribués soit un taux de réponse
de 21%.
Le redressement du fichier d’analyse
Un premier redressement a été effectué sur l’échantillon représentatif (enquête postale) afin
d’obtenir une population « témoin ». Cette population ainsi redressée a servi de base pour corriger
les biais produits par l’enquête sur site qui n’a concerné que les étudiants encore présents à
l’université au deuxième semestre. Les variables présentant un biais important sur lesquelles a été
effectué ce redressement étaient le niveau d’études, l’âge et la présence ou non aux examens du
premier semestre. Enfin, les deux fichiers fusionnés (enquête postale + enquête site : 2110) ont été
pondérés par rapport à la population mère (16 000) sur les variables sexe, âge et niveau d’études.
Le fichier d’analyse ainsi corrigé porte sur 2031 individus.
Enquête CVE – OFIVE
3
Introduction
Les lieux d’études et l’organisation du temps de travail sont des aspects essentiels de la vie d’un
étudiant.
Sur le premier point, après avoir vu quels sont les différents lieux de travail universitaire en dehors
des heures de cours, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’université, un zoom a été fait sur les
bibliothèques et les salles informatiques de l’université. On constatera de fortes différences de
fréquentation selon la composante d’appartenance notamment. Les avis des étudiants sur les
conditions matérielles, les équipements et les services de l’université sont successivement passés en
revue et montrent des choses intéressantes bien qu’il faille prendre avec recul les résultats
mesurant un niveau de satisfaction à un moment donné et qui peuvent parfois être soumis à un
phénomène conjoncturel.
Le deuxième point à propos de la question du temps consacré aux études permet de mettre en
évidence des différences dans le comportement studieux selon le niveau, la filière mais surtout
selon le sexe, tant du point de vue de l’organisation journalière ou annuelle que de l’assiduité.
Enquête CVE – OFIVE
4
1. Lieux d’études, équipements et services
universitaires
1.1. Les lieux d’études
1.1.1. Les différents lieux de travail
Lieux d'études des étudiants
100%
90%
20
26
17
80%
70%
45
49
45
7
60
33
60%
86
56
50%
40%
30%
34
67
44
44
47
20%
35
27
10%
17
11
11
dans les
transports
dans les
salles
inoccupées
0%
dans le
logement
perso.
chez les
parents
à la BU
centrale
en biblio.
d'UFR
souvent
parfois
5
chez une
autre
personne
13
1
ailleurs
jamais
Les principaux lieux de travail universitaire des étudiants de Lille 3 sont le logement personnel ou
parental et la bibliothèque universitaire centrale (respectivement 74%, 80% et 83% y travaillent
parfois ou souvent), mais en fait le premier lieu d’études est de loin le logement, en effet, lorsque
l’on prend en compte les notions de cohabitation et de décohabitation (vivre exclusivement chez les
parents ou non), on s’aperçoit que 89% des étudiants qui cohabitent chez leurs parents y travaillent
souvent et de même 90% des décohabitants étudient souvent dans leur logement personnel.
Le travail en Bibliothèque d’UFR est évidemment lié à son existence au sein de la composante et à
la possibilité d’y aller (cf. NB page suivante), ainsi les étudiants qui se trouvent dans ce cas, sont
65% à y travailler plus ou moins régulièrement, mais cela reste très inférieur à l’accès à la
bibliothèque centrale (84% pour ces mêmes étudiants).
Le travail dans l’établissement, en dehors des bibliothèques, est moins fréquent bien que non
négligeable, en effet 11% utilisent souvent des salles inoccupées et 44% le font occasionnellement,
par contre le travail dans les halls, couloirs et lieux de restauration est marginal.
L’utilisation intensive des transports en commun par les étudiants de Lille 3 (81% les utilisent, cf.
étude « le logement et les transports ») explique sans doute que plus de la moitié d’entre eux (55%)
y consacrent plus au moins souvent leur temps à étudier (les usagers des transports en commun sont
63% à le faire).
Enquête CVE – OFIVE
5
1.1.2. Les bibliothèques universitaires
a) La fréquentation
fréquentation de la BU centrale
moins souvent
22,6%
tous les jours
7,2%
2à3
fois/semaine
29,1%
1 à 3 fois/mois
18,3%
1 fois/semaine
22,8%
fréquentation des bibliothèques de composantes*
tous les jours
6,5%
moins souvent
34,4%
1 à 3 fois/mois
19,8%
2à3
fois/semaine
22,0%
1 fois/semaine
17,3%
59% des étudiants fréquentent
la BU centrale au moins une fois
par semaine et 23% moins d’une
fois par mois. Ces taux sont
respectivement de 64% et 16% si
on ne prend pas en compte les
étudiants des sites délocalisés
de Roubaix et Tourcoing qui, à
cause
de
l’éloignement
géographique,
fréquentent
beaucoup moins régulièrement
la BU centrale (cf. page
suivante).
Comme on l’a vu dans le
chapitre
précédent,
les
bibliothèques de composantes
sont
légèrement
moins
fréquentées, ainsi parmi les
étudiants qui en ont une à
disposition (ce n’est pas le cas
de tous), 34% y vont moins
d’une fois par mois, mais 46% au
moins une fois par semaine.
NB : Les UFR IDIST et MSES n’ont
pas de bibliothèque et les
étudiants
de
Licence
de
psychologie ne peuvent pas
accéder à celle de leur UFR.
* Pour ceux qui ont la possibilité d’y accéder (Cf. NB ci-contre).
fréquentation des Bibliothèques d'UFR ou de section
au moins 1
fois/semaine
1à3
fois/mois
moins
souvent
Total
au moins 1 fois/semaine
fréquentation de la
1 à 3 fois/mois
B.U. centrale
moins souvent
22,3%
5,7%
8,7%
10,2%
3,5%
3,2%
24,4%
9,2%
12,7%
57,0%
18,4%
24,6%
Total
36,8%
16,9%
46,3%
100,0%
Seuls 13% des étudiants déclarent aller moins d’une fois par mois dans une bibliothèque de
l’université, qu’elle soit centrale ou de composante, contre 30% au niveau national(1), à l’opposé ils
sont 22% à fréquenter régulièrement à la fois la BU centrale et une (ou plusieurs) bibliothèque(s) de
composante. Globalement 71% des étudiants de Lille 3 fréquentent une bibliothèque de
l’établissement au moins une fois par semaine, ce qui est considérable en comparaison des 51% du
national(1).
(1) source : enquête nationale « conditions de vie » de l’Observatoire National de la Vie Etudiante, en 2003.
Enquête CVE – OFIVE
6
fréquentation de la BU centrale selon la com posante (1)
87,9
Sc. histo riques
6,5 5,6
60,3
Sc. de l'éducatio n
P sycho lo gie
27,8
62,9
20,5
41,7
M SES
11,9
21,4
16,6
36,9
79,4
Lettres mo dernes
LEA
10,1
18,6
2,9
Info co m
8,0
71,3
29,5
IUT B
12,6
11,5
59,0
17,1
80,0
IDIST
58,7
24,1
56,4
ERSO*
18,8
58,3
A rts et Culture
A ngellier
20%
24,8
25,0
60,8
0%
17,2
16,7
19,2
40%
au moins 1 fois/semaine
20,0
60%
80%
1 à 3 fois/mois
100%
moins souvent
(1) Non significatif pour Etudes germaniques et scandinaves, Langues et cultures antiques et Philosophie car
effectifs trop faibles.
fréquentation des bibliothèques d'UFR selon la com posante (1)
51,9
Sc histo riques
26,5
Sc de l'éducatio n
P sycho lo gie
20,8
8,1
32,5
41,0
16,1
75,8
34,5
Lettres mo dernes
27,3
20,0
45,5
80,8
LEA
8,6
62,3
IUT B
19,5
66,7
Info co m
A rts et Culture
A ngellier
0%
19,7
19,8
16,9
6,6
33,3
63,4
39,5
20%
18,2
26,7
46,9
ERSO*
10,6
25,0
40%
au moins 1 fois/semaine
35,5
60%
1 à 3 fois/mois
80%
100%
moins souvent
(1) Non significatif pour Etudes germaniques et scandinaves, Langues et cultures antiques et Philosophie car
effectifs trop faibles et IDIST, MSES et licence de psychologie non concernées (cf. NB p.6).
Ce sont évidemment les étudiants des sites délocalisés qui fréquentent le moins la BU centrale de
l’université mais qui en compensation sont beaucoup plus assidus dans les bibliothèques de
composantes (IUT B, Infocom et LEA).
Ce sont les étudiants de Sciences historiques et de Lettres modernes qui sont de loin les plus gros
utilisateurs de la BU centrale (respectivement 88% et 79% y vont au moins une fois par semaine) et
on peut noter que les premiers sont également, en proportion, les plus nombreux, parmi les
étudiants non délocalisés, à fréquenter une bibliothèque de composante (52% au moins une fois par
semaine).
On peut remarquer le cas particulier de l’UFR de Psychologie où les étudiants sont assez nombreux à
fréquenter assidûment la BU centrale (63% au moins une fois par semaine) mais, ils sont très peu à
régulièrement utiliser la bibliothèque de l’UFR (76% moins d’une fois par mois), pour ceux qui y ont
accès (les étudiants de master).
* ERSO : Etudes Romanes, Slaves et Orientales
Enquête CVE – OFIVE
7
b ) Les possibilités de travailler en bibliothèque
%
raisons em pêchant de travailler en bibliothèque
70
63,3
BU centrale
55,5
60
B. d'UFR*
50
40
30
moyenne nationale
37,9
29,3
36,7
31,2
30,7
29,6
21,0
30,9
25,2
20,4
20
20,4
13,7
7,6
10
0
manque de place
fermeture
manque de calme
manque
d'ouvrages ou de
documents
autre raison
* Pour ceux qui ont la possibilité d’y accéder (Cf. NB page 6).
75% des étudiants se sont trouvés en situation de ne pas pouvoir travailler à la bibliothèque centrale
de l’université et 67% en bibliothèque de composante.
Parmi eux, la grande majorité (respectivement 63% et 56% contre seulement 37% au national(1)) a
été confrontée à un problème de fermeture. On peut supposer que pour la BU centrale, qui est
ouverte en semaine de 8h30 à 20 h (19h le vendredi) et le samedi matin, ce sont les fermetures
annuelles en décembre et août (liées à la fermeture de l’université) qui posent problème.
Le manque de place est beaucoup plus sensible pour les bibliothèques d’UFR (ce qui explique peutêtre en partie qu’elles soient moins fréquentées que la BU centrale, comme on l’a vu
précédemment) puisque 38% des étudiants qui y ont accès s’y trouvent un peu à l’étroit, contre 29%
des usagers à la BU centrale sans doute un peu victime de son succès.
Le calme semble un peu mieux respecté dans les bibliothèques de composantes puisque seuls 21%
des étudiants concernés trouvent qu’il en manque, alors qu’ils sont tout de même 31% dans ce cas
pour la BU centrale.
Le manque d’ouvrages ou de documents est cité par le quart des usagers de la BU centrale et 31%
de ceux des bibliothèques de composantes.
(1) source : enquête nationale « conditions de vie » de l’Observatoire National de la Vie Etudiante, en 2003.
Enquête CVE – OFIVE
8
1.1.3. Les salles informatiques
utilisation des salles inform atiques à Lille 3 en dehors des cours
non, pas besoin
27,9%
oui
30,8%
non, il n'y en a pas
3,4%
non, préfère aller
ailleurs
16,6%
non, l'équipement
est inadapté
1,4%
non, peu
accessibles
19,9%
31% des étudiants de Lille 3 déclarent utiliser les salles informatiques de l’établissement en dehors
de leurs cours. Il est surprenant de constater que 3% des étudiants pensent qu’il n’y en a pas à Lille
3, c’est le cas notamment pour 10% des étudiants de l’UFR Arts et culture mais on retrouve le
phénomène dans presque toutes les autres composantes.
28% des étudiants disent ne pas avoir besoin d’utiliser les salles informatiques et 17% qu’ils
préfèrent aller ailleurs, cela s’explique en grande partie par le fait que 95% d’entre eux possèdent
un ordinateur personnel ou familial.
Les étudiants qui ne possèdent ni ordinateur personnel ni ordinateur familial (ils ne représentent
que 7% des étudiants interrogés) sont 46% à utiliser les salles informatiques de l’université (15%
déclarent ne pas en avoir besoin) contre 30% pour ceux qui en ont un. De même, les étudiants
décohabitants* profitent plus des salles informatiques de l’université que les cohabitants* (35%
contre 24%), ces derniers ayant un meilleur accès à un ordinateur personnel et/ou familial (95%
contre tout de même 91% pour les décohabitants*), mais surtout ils ont plus le temps d’en profiter
car ils peuvent, en théorie, l’utiliser tous les jours alors que les décohabitants* ne sont que 57% à
avoir un ordinateur personnel.
* Rappel : les étudiants cohabitants vivent exclusivement au domicile parental au contraire des
décohabitants qui ont un autre logement (peu importe qu’ils reviennent ou pas au domicile parental
et à quelle fréquence).
Enquête CVE – OFIVE
9
utilisation des salles inform atiques en dehors des cours selon la
com posante (1)
Ensemble
30,7
Sc histo riques
15,3
16,3
18,0
19,5
25,2
P sycho lo gie
Lettres mo dernes
P hilo so phie
ERSO(2)
26,0
28,8
29,4
A rts et Culture
A ngellier
Sc de l'éducatio n
41,9
IDIST
48,7
53,2
54,5
LEA
M SES
Info co m
87,9
IUT B
0
20
40
60
80
%
100
(1) hors Etudes germaniques et scandinaves et Langues et cultures antiques (effectifs trop faibles)
(2) Etudes Romanes, Slaves et Orientales
Lorsque l’on regarde l’utilisation des salles informatiques en dehors des cours selon la composante,
on peut distinguer quatre groupes, le premier est constitué par le seul IUT B où 88% des étudiants
utilisent la salle informatique mise à leur disposition, le deuxième groupe comprend les UFR
Infocom, MSES, LEA et IDIST avec une fourchette qui va de 41% à 55% d’utilisateurs, puis un
troisième groupe avec les UFR dont le pourcentage d’usagers des salles informatiques se situe entre
25% et 29% (Sc. de l’éducation, Angellier, Arts et culture et Etudes romanes slaves et orientales) et
enfin un dernier groupe où les utilisateurs sont moins de 20% (Philosophie, Lettres modernes,
Psychologie et Sc. historiques).
Il est intéressant de noter que ces taux d’utilisation ont peu de rapport avec le niveau
d’équipement en ordinateurs personnels ou familiaux, en effet, celui-ci est supérieur à 88% dans
toutes les composantes. Par contre, on peut constater une fréquentation plus importante au sein
des composantes délocalisées et/ou professionnalisées.
%
utilisation des salles informatiques en dehors des cours selon le
niveau d'études
50
45
44,0
44,7
bac+4
bac+5
40
35
30
27,3
25,9
bac+1
bac+2
28,2
25
20
15
10
5
0
bac+3
Du point de vue de l’utilisation des salles informatiques mises à la disposition des étudiants, la
distinction entre le niveau Licence et le niveau Master est très nette, en Licence les étudiants sont
moins de 30% à fréquenter les salles de l’université alors qu’en Master ils sont plus de 44%.
L’explication est certainement en partie liée à la demande pédagogique plus forte en informatique
au niveau du master et dans certains cas aux besoins en logiciels plus spécialisés, que les étudiants
ne peuvent acquérir en raison de leurs coûts. Cela explique en grande partie l’utilisation plus forte
des salles mises à disposition dans les composantes professionnalisées (cf. graphique du haut de
page) où l’usage de tels logiciels est plus important.
Enquête CVE – OFIVE
10
1.2. Equipements et services universitaires
1.2.1.Internet
Lieux de connexions à Internet
autres
13,1%
à l'université
40,2%
depuis le domicile
0%
72,3%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
NB : la somme des lieux de connexions est supérieure à 100% car plusieurs réponses étaient possibles.
96% des étudiants de Lille 3 sont des utilisateurs plus ou moins fréquents d’Internet (68% souvent et
28% parfois). Les connexions se font principalement depuis le domicile (pour 72% des utilisateurs),
mais avec des différences selon l’origine sociale puisque les enfants d’ouvriers ne sont que 66% dans
ce cas, 71% pour les enfants d’employés contre 74% à 75% pour les autres PCS. Les étudiants sont
également 40% à se connecter depuis l’université (principalement depuis les salles informatiques
mais aussi depuis les bibliothèques ou à un niveau moindre le CROUS) et 13% depuis un autre lieu
(travail, amis…). A titre de comparaison, au niveau national, l’enquête conditions de vie de l’OVE
donne les résultats suivants : 98% des étudiants déclarent avoir un accès Internet mais ils sont 68% à
en disposer à l’extérieur de leur établissement d’enseignement contre 90% à l’intérieur (attention,
l’OVE parle de possibilité d’accès alors que nous parlons d’utilisation).
Près des ¾ des étudiants utilisent Internet à l’université pour leurs études.
utilisation d'Internet depuis l'université
autres raisons
3,4%
pour rechercher un travail
21,7%
démarches administratives
22,1%
pour les loisirs
26,9%
pour relever les mails
28,5%
pour les études
74,4%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
NB : la somme des raisons de l’utilisation d’internet est supérieure à 100% car plusieurs réponses étaient possibles.
Enquête CVE – OFIVE
11
1.2.2. Les conditions matérielles sur les lieux d’études
niveau de satisfaction sur les conditions m atérielles et les équipem ents
confort et propreté des lieux
31,7
espaces verts
52,3
salles informatiques
57,4
sécurité des lieux sur le campus
57,7
équipements sportifs
65,8
accessibilité des locaux
65,9
laboratoires de langues
69,2
possibilité de stationnement
75,9
bibliothèques de composantes*
76
BU centrale
78,6
équipements culturels
79,2
localisation de l'établissement dans la ville
80,3
facilité d'accès à l'établissement
89,3
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
%
100
* Pour ceux qui ont possibilité d’y accéder (Cf. le NB page 6).
Les étudiants sont très critiques sur les conditions de confort et la propreté des locaux (à peine 32%
de satisfaction) alors que les autres aspects donnent globalement satisfaction, notamment l’accès à
l’établissement et sa localisation, les équipements culturels (kino, galerie des 3 lacs…) ou encore
les conditions matérielles des bibliothèques (centrale ou de composante).
Sur certains points, il faut cependant remarquer de grandes différences d’appréciation en fonction
de l’UFR d’appartenance, la notion de délocalisation étant ici primordiale. Ainsi, en ce qui concerne
la localisation de l’établissement, il est important de noter que les étudiants de LEA (Roubaix) se
démarquent nettement des autres puisqu’ils ne sont que 34% à en être satisfaits contre 84% en
moyenne pour les autres étudiants.
Pour ce qui est des possibilités de stationnement, ce sont les étudiants des deux autres
composantes délocalisées qui se montrent extrêmement critiques, seulement 29% de satisfaits à
l’IUT B de Tourcoing et 19% à l’IUP Infocom de Roubaix contre 80% pour les étudiants des autres
UFR.
L’avis sur les espaces verts est tranché puisque les satisfaits sont minoritaires dans les sites
délocalisés, 33% en Infocom, 19% à l’IUT B et 4% en LEA contre 59% pour les étudiants de Pont de
Bois !
C’est encore plus marqué en ce qui concerne les équipements sportifs ou culturels pour lesquels on
trouve quand même respectivement 12% et 26% de satisfaits pour les étudiants des sites délocalisés,
alors qu’ils en sont dépourvus (!), contre respectivement 76% et 88% de satisfaction pour les autres
UFR.
Du point de vue de la sécurité des lieux le ressenti est également différent mais cette fois c’est à
l’IUT et en Infocom que l’impression est meilleure avec respectivement 87% et 77% de satisfaction
contre seulement 42% en LEA et 57% pour l’ensemble des autres composantes.
On retrouve exactement la même opposition sur la question du confort et de la propreté des lieux,
97% des étudiants de l’IUT et 84% de ceux d’Infocom sont satisfaits alors que ce n’est le cas que de
33% des étudiants de LEA et de 27% des étudiants de Pont de Bois. Parmi ces derniers, on peut
cependant faire une nette distinction entre ceux qui suivent leurs cours dans le bâtiment B
(Angellier, Etudes germaniques et scandinaves, Etudes romanes slaves et orientales, IDIST, Langues
et cultures antiques et Sciences de l’éducation), qui sont un peu moins critiques (43% de satisfaits
globalement), et les autres (19% en moyenne de satisfaits et 9% en Lettres modernes !).
En ce qui concerne les conditions matérielles et l’équipement des salles informatiques, l’opposition
campus de Villeneuve d’Ascq/délocalisations n’existe plus. L’IUT B a de loin le taux de satisfaction
le plus élevé (94%) alors qu’à l’opposé on trouve l’UFR Infocom avec seulement 9% de satisfaits
(NB : 34% des étudiants de l’UFR déclarent ne pas utiliser les salles car elles sont peu accessibles),
et les LEA sont exactement dans la moyenne de l’université (57%).
Enquête CVE – OFIVE
12
L’opinion sur les laboratoires de langues est très positive dans les UFR de « spécialistes » (91% de
satisfaits à Angellier et en Etudes germaniques et scandinaves, 83% en Etudes romanes slaves et
orientales) avec un léger bémol pour les LEA (70% de satisfaits), le taux de satisfaits étant de 65%
pour les autres formations.
Pour les bibliothèques de composantes, en moyenne 76% des étudiants concernés sont satisfaits
mais ce taux n’est que de 55% en arts et culture et 56% en master de psychologie (rappel : les
étudiants de licence n’y ont pas accès).
1.2.3. Les avis sur les services
a) les services aux étudiants
proportion de satisfaits sur les services aux étudiants
information sur les débouchés professionnels
17,5
information concernant l'orientation
20,8
information sur l'organisation des études
35
37
organisation des examens
accès aux informations pratiques
39,7
aménagement de l'emploi du temps
43
48,9
actions d'accueil en début d'année
calendrier universitaire
58,6
0
10
20
30
40
50
60
70
%
Les étudiants sont assez critiques sur les services qui leur sont rendus, mais certains d’entre eux ont
un aspect très conjoncturel (organisation des examens, aménagement de l’emploi du temps, actions
d’accueil en début d’année avec respectivement 37%, 43% et 49% de satisfaits). Le calendrier
universitaire, bouleversé au cours de cette année universitaire (2004/2005), est de loin l’aspect le
moins critiqué par les étudiants (59% de satisfaits) mais, comme pour les autres points, nous n’avons
pas de comparaison avec le niveau de satisfaction des années précédentes. A l’opposé, les étudiants
semblent peu satisfaits de l’information qu’ils reçoivent tant sur les débouchés professionnels que
sur l’orientation ou l’organisation des études.
En ce qui concerne l’information sur les débouchés professionnels, seuls l’IUT B avec 63% de
satisfaits et, à un niveau moindre, l’Infocom avec 41%, se démarquent des autres UFR où le niveau
d’insatisfaction est très élevé (85% en moyenne) quel que soit le niveau d’études (au mieux 69%
d’insatisfaits à bac+5).
Par contre, ce critère est déterminant lorsqu’il est demandé aux étudiants un avis sur l’information
concernant l’organisation des études, en effet, la part de satisfaits monte à 57% à bac+5 contre 32%
à 35% pour les autres niveaux. Il est à noter également que l’IUT s’illustre à nouveau avec 71% de
satisfaits sur cette question ainsi que l’IDIST et l’Infocom avec des taux respectifs de 54% et 56%
(tous niveaux confondus).
On retrouve exactement les mêmes phénomènes pour l’information sur l’organisation des examens :
à bac+5, 56% des étudiants s’en trouvent satisfaits et ils sont 69% dans ce cas à l’IUT et
respectivement 54% et 50% à l’IDIST et en Infocom alors que la moyenne pour l’ensemble de
l’université n’est que de 37% de satisfaits.
En ce qui concerne l’aménagement de l’emploi du temps ce sont encore les étudiants de niveau
bac+5 qui sont de loin les moins critiques avec 62% de satisfaits contre 41% pour l’ensemble des
autres niveaux, bien que parmi ces derniers les étudiants de l’IUT se distinguent une fois de plus par
leur niveau de satisfaction (60%).
Par contre, le jugement porté sur les actions d’accueil du début d’année est radicalement
différent, ce sont les étudiants de 1ère année (54% de satisfaits) qui sont les moins critiques, ce qui
n’est pas surprenant compte tenu du fait que des actions spécifiques d’accueil sont mises en place à
leur intention, en dehors des classiques journées de pré-rentrée qui existent pour tous les niveaux
d’étude. Les étudiants de niveau bac+5 sont également majoritairement satisfaits (52%) alors qu’à
Enquête CVE – OFIVE
13
bac+3 ils ne sont que 40% dans ce cas. A noter que, sur ce point comme sur d’autres précédemment
cités, les étudiants de l’IUT sont très majoritairement satisfaits (70%), de même que ceux d’Infocom
(81%).
Le calendrier universitaire a été profondément remanié justement l’année de réalisation de
l’enquête conditions de vie des étudiants avec en particulier la suppression de la session de
rattrapage de septembre au profit de deux sessions semestrielles, et avec une assez longue
interruption des cours entre les deux semestres (de décembre à février). L’avis des étudiants sur
cette question du calendrier est différenciée selon le niveau d’études, en effet les étudiants de L1
et de M2 (respectivement 65% et 74% de satisfaits contre 52% à bac+2 et bac+3 et 50% à bac+4) ont
un avis assez favorable sur la question pour des raisons probablement différentes. Beaucoup
d’étudiants de niveau bac+5 ont un calendrier particulier avec des cours concentrés au 1er semestre
puis un stage au second semestre sanctionné par une soutenance.
Il est très intéressant de noter le niveau général de satisfaction des étudiants de l’IUT B de
Tourcoing, et à un niveau moindre d’Infocom, qui sont de loin les plus satisfaits sur pratiquement
tous les points évoqués. Ces deux composantes ont comme points communs d’être délocalisées et
d’offrir aux étudiants des cursus d’études très professionnalisés aux débouchés relativement ciblés,
faut-il y voir un début d’explication ?
b) les services administratifs
fréquentation et satisfaction des services de l'université
100
service sant é (CUPS)
90
BU cent rale
DEE
servives sociaux (CROUS, CUPS)
taux de satisfaction (en %)
80
cellule des ét udiant s étrangers
BU de composant e
service des sports (SUAPS)
70
aut res services CROUS
(bourse, job, logement…)
RI
60
accueil principal
EIO
EIP
scolarité
50
secrét ariat d'UFR
40
30
20
10
0
0
10
20
30
40
50
60
taux de fréquentation (en %)
70
80
90
100
Dans un premier temps on peut remarquer que le niveau de fréquentation par les étudiants est très
variable selon les services, que l’on peut regrouper en 5 catégories :
Les services qui sont très peu fréquentés par les étudiants (moins de 15% de fréquentation),
ce qui s’explique par le fait qu’ils ne s’adressent qu’à une petite partie de la population,
c’est le cas des Relations Internationales (RI), du Département des Etudiants Etrangers
(DEE), de la cellule des étudiants étrangers de la maison de l’étudiant et, dans une moindre
mesure de l’Espace Insertion Professionnelle (EIP).
Des services un peu plus fréquentés, mais pas par une majorité d’étudiants, tels le service
des sports (SUAPS) et le service de santé (CUPS) avec respectivement 32% et 39% de
fréquentation et, de manière un peu surprenante, l’EIO (Espace Information et Orientation
du SUAIO) avec seulement 37% des étudiants qui l’ont déjà fréquenté.
Les services sociaux du CROUS et du CUPS ont été fréquentés par la majorité des étudiants
(54%), ce qui est cohérent avec certains critères socio-économiques déjà connus par ailleurs
et qui caractérisent la population étudiante de Lille 3, à savoir : un taux de boursiers sur
critères sociaux élevé et une sur-représentation des catégories « ouvriers » et « employés »
dans la répartition selon la PCS parentale. Les autres services du CROUS (bourse, job,
logement) ont été de la même manière fréquentés par 53% de nos étudiants.
Enquête CVE – OFIVE
14
Des services fréquentés par une large majorité d’étudiants, c’est le cas de la scolarité
(67%), des bibliothèques de composante et de l’accueil principal de l’université (75%).
Les services qui ont vu passer la quasi totalité de nos étudiants (95%) : les secrétariats
d’UFR et la BU centrale.
Dans un second temps on peut observer quel est le niveau de satisfaction des usagers sur ces mêmes
services. On remarque, dans tous les cas, une majorité plus ou moins large (de 56% à 90% selon le
service) d’usagers satisfaits des différents services administratifs de l’université, à l’exception
notable des secrétariats d’UFR qui, rappelons-le, sont les services fréquentés par le plus grand
nombre d’étudiants (cf. ci-dessus). Sur ce dernier point il est intéressant de faire la distinction
selon la composante.
taux de satisfaction sur le secrétariat de la com posante (en %)
16,2
ERSO
22,7
A ngellier
25,1
P sycho lo gie
27,8
Lettres mo dernes
38,4
M SES
41,5
mo yenne de l'université
43,9
LEA
45,0
A rts et Culture
50,9
Sc histo riques
52,0
Etudes germaniques
55,0
Sc de l'éducatio n
59,3
IDIST
60,0
P hilo so phie
61,9
Langues et cultures antio ques
66,7
IUT B
81,8
Info co m
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
On observe que le taux de satisfaction sur le secrétariat varie dans une large fourchette qui va de
16% en Etudes romanes slaves et orientales à 82% en Infocom. La moyenne qui se situe à 41,5% est
tirée vers le bas par le fait que ce sont certaines des plus grosses UFR qui ont les plus faibles taux
de satisfaction. On pouvait supposer a priori que la taille était un facteur explicatif mais il faut
remarquer le taux de satisfaction plus élevé en Sciences historiques ou en Sciences de l’éducation
(respectivement 51% et 55% soit plus ou moins le double par rapport à des composantes de taille
inférieure).
taux de satisfaction du secrétariat de la composante en
fonction du niveau d'études (en %)
BAC + 5
Toutes composantes
confondues, le taux
de satisfaction est
nettement supérieur
en M2 (61%) par
rapport aux autres
niveaux d’études.
60,8
BAC + 4
39,8
BAC + 3
38,6
34,1
BAC + 2
BAC + 1
43,7
0
10
20
30
40
50
60
70
Il convient d’être réservé dans l’explication de ces résultats puisque nous ne possédons aucun
élément objectif permettant d’expliquer les raisons de cette insatisfaction. La question n’a pas été
posée car elle dépasse le cadre d’une enquête sur les conditions de vie des étudiants et relève plus
d’une démarche qualité.
Enquête CVE – OFIVE
15
2. L’organisation du temps universitaire
2.1. Le temps de travail personnel
nom bre d'heures hebdom adaires de travail personnel selon le
niveau d'études
17
18
16
13
14
12
15
14
13
11
10
8
6
4
2
0
BAC + 1
BAC + 2
BAC + 3
BAC + 4
BAC + 5
Ensemble
Au fur et à mesure de la progression dans les niveaux d’études, le nombre d’heures de travail
consacrées aux études (en dehors de l’assistance aux cours) augmente, la différence est de 6 heures
entre la 1ère et la 5ème année.
Nom bre d'heures hebdom adaires de travail personnel selon le type
d'études
15
16
15
14
14
13
14
13
12
12
10
10
Lille 3
8
National
6
4
2
0
IUT
Lettres
Langues
Sc. humaines
Les étudiants de Lille 3 ne consacrent que 13 heures en moyenne par semaine au travail personnel,
selon le type d’études c’est une à deux de moins par rapport aux résultats de l’enquête nationale
de l’OVE(1). Les étudiants de l’IUT, à Lille 3 comme au national, passent moins d’heures que les
autres en travail personnel ce qui s’explique en partie par un volume d’heures de cours en moyenne
plus important que pour les autres.
(1) source : enquête nationale « conditions de vie » de l’Observatoire National de la Vie Etudiante, en 2003.
Enquête CVE – OFIVE
16
2 .2. L’organisation du travail personnel
répartition des heures de travail personnel dans la journée
100%
7,9%
90%
22,7%
38,1%
80%
70%
60%
29,4%
61,2%
64,7%
jamais
84,0%
45,8%
50%
40%
souvent
62,7%
30%
20%
10%
0%
parfois
46,3%
30,7%
30,7%
14,0%
2,0%
4,6%
avant 7
heures
entre 7 et
8 heures
31,5%
15,6%
8,1%
entre 8 et entre 20 et entre 22
9 heures 22 heures heures et
minuit
après
minuit
Dans l’ensemble les étudiants de Lille 3 travaillent beaucoup plus le soir que le matin, 63% le font
souvent entre 20 et 22 heures, 32% entre 22 heures et minuit et 8% après minuit.
Proportions d’étudiants travaillant souvent le matin ou le soir selon le type
d’études
souvent avant 9 heures
souvent après 20 heures
IUT
4,3%
76,6%
Lettres et arts
18,0%
70,0%
Langues
17,7%
65,5%
Sc.humaines
17,8%
68,3%
Ensemble
17,1%
68,5%
Globalement, 69% de nos étudiants déclarent travailler souvent après 20 heures, alors qu’ils ne sont
que 17% à le faire avant 9 heures, contre respectivement 69 et 23% au niveau national(1) (où,
rappelons-le, certaines filières, comme les CPGE ou la santé, demandent de gros investissements
studieux qui impliquent de plus larges plages horaires de travail personnel).
Ce sont les étudiants de l’IUT qui à la fois sont les plus nombreux à travailler le soir (77%) et les
moins nombreux à le faire le matin (4%), l’explication tient certainement aux horaires de cours qui,
rappelons-le, sont en moyenne plus importants que pour les autres formations.
Proportions d’étudiants travaillant souvent le matin ou le soir selon le sexe
souvent avant 9 heures
souvent après 20 heures
Hommes
14,5%
64,1%
Femmes
18,2%
70,4%
Ensemble
17,1%
68,5%
Les femmes sont en proportion plus nombreuses que les hommes à travailler tôt le matin (18%
contre 15%) ou tard le soir (70% contre 64%).
(1) source : enquête nationale « conditions de vie » de l’Observatoire National de la Vie Etudiante, en 2003.
Enquête CVE – OFIVE
17
m ode de préparation des exam ens en fonction de l'âge
%
100 90,6
90
92,5
80
94,8
93,5
91,3
88,8
87,3
91,0
68,6
68,3
65,4
70
91,5
88,3
61,9
56,6
56,1
60
61,5
57,5
51,9
50,7
50
à l'approche des
épreuves
40
régulièrement
30
20
10
et
+
En
se
m
bl
e
28
26
-2
7
25
24
23
22
21
20
-d
e
20
0
91% des étudiants de Lille 3 concentrent leurs efforts à l’approche des examens mais 62% déclarent
travailler régulièrement tout au long de l’année, en fait 52% font les deux à la fois, 38% ne
travaillent qu’avant les examens et 9% travaillent régulièrement sans effort supplémentaire à
l’approche des examens.
Le fait d’avoir une activité rémunérée pendant l’année universitaire joue peu sur la manière
d’organiser son travail puisque dans ce cas 60% des étudiants travaillent tout au long de l’année
contre 63% dans le cas contraire.
Mis à part les 28 ans et plus, la proportion d’étudiants qui travaillent tout au long de l’année
diminue lorsque l’âge augmente, elle passe de 65% pour les moins de 20 ans à 52% pour les 26-27
ans. Mais la variable qui influe le plus sur la façon de préparer les examens est le sexe, en effet, les
femmes travaillent beaucoup plus régulièrement, elles sont 66% à le faire tout au long de l’année
contre seulement 51% des hommes.
Les femmes sont plus studieuses que les hommes, non seulement elles travaillent plus
régulièrement au cours de l’année universitaire, comme on l’a vu ci-dessus, mais elles sont en
proportion bien plus nombreuses à le faire pendant les vacances d’été (9% contre 7% pour les
hommes), et surtout pendant la « trêve » hivernale (53% contre 36%).
On observe également des différences sensibles en fonction du niveau d’études, tant pendant les
vacances d’été que celles d’hiver.
%
travail régulier pendant les vacances en fonction du niveau
d'études
70
60
50
54,6
58,9
58,4
48,2
41,9
43,7
36,9
40
été dernier
hiver dernier
30
20
10
10,6
5,0
5,1
9,1
8,7
0
BAC + 1 BAC + 2 BAC + 3 BAC + 4 BAC + 5 Ensemble
Enquête CVE – OFIVE
18
Ainsi, la part d’étudiants
travaillant
régulièrement
pendant les vacances d’hiver
et, à un niveau moindre,
d’été, augmente avec le
niveau d’études, passant,
entre bac+1 et bac+5, de 42%
à 58% pour l’hiver et de 5% à
37% pour l’été. Dans ce
dernier cas l’explication vient
sans doute du stage et/ou du
mémoire à rédiger.
2.3. L’assiduité
Globalement 40% des étudiants déclarent ne pas assister à tous les enseignements dont 63% de
manière volontaire, ce qui représente tout de même 25% de l’effectif total contre 11% au niveau
national(1) dans les filières de lettres ou sciences humaines.
La principale raison avancée par les étudiants pour expliquer cet absentéisme voulu est que la
manière dont l’enseignant fait ses cours ne leur « convient pas », ils sont 51% à le dire, 48%
évoquent également le manque d’envie d’aller en cours, 32% s’organisent avec des camarades pour
échanger les notes et 29% se déclarent déçus par rapport à l’idée qu’ils se faisaient de la matière.
facteurs em pêchant le suivi des cours
25%
23,3%
20%
14,1%
15%
11,1%
10%
5%
0%
activité professionnelle
chevauchements de cours
problèmes de transports
Les facteurs extérieurs qui empêchent certains étudiants d’assister à des cours alors qu’ils le
souhaiteraient sont, dans l’ordre d’importance, l’exercice d’une activité professionnelle
concurrente des études (pour 23% des étudiants qui ne vont pas à tous les cours), le chevauchement
de certains cours (14%) et des problèmes de transport (11%). Cet absentéisme subi représente 37%
de l’absentéisme total.
Les filles sont beaucoup plus assidues que les garçons, elles ne sont que 37% à déclarer ne pas
assister à tous les enseignements contre 49% des garçons.
L’absentéisme
diminue
lorsque le niveau d’études
augmente, passant de 41% à
bac+1 à 33% à bac+5, à
l’exception
notable
du
niveau
bac+4
où
les
étudiants sont près de la
moitié (49%) à déclarer ne
pas assister à tous les cours,
dont 44% à cause d’une
activité
professionnelle
(contre 23% tous niveaux
confondus).
proportion d'étudiants n'assistant pas à tous les cours en
fonction du niveau d'études
BAC + 5
33,1%
BAC + 4
48,6%
BAC + 3
36,7%
BAC + 2
39,8%
BAC + 1
41,1%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
(1) source : enquête nationale « conditions de vie » de l’Observatoire National de la Vie Etudiante, en 2003.
Enquête CVE – OFIVE
19
Réussite aux examens du 1er semestre de Licence en fonction de l’assiduité aux cours
Avant toutes choses, précisons que la notion de succès ou d’échec ne repose pas sur les résultats
réellement observés mais sur la déclaration des étudiants, elle est donc soumise à leur seul
jugement avec toute la subjectivité que cela peut comporter, en effet, la représentation de l’échec
ou de la réussite à un semestre n’est pas forcement la même pour tous.
assistance à tous les
cours
réussite aux examens du 1er semestre
succès
succès partiel échec total
absence
Total
oui
non
71,2%
57,3%
20,1%
21,6%
7,4%
18,7%
1,3%
2,4%
100%
100%
Ensemble
65,5%
20,7%
12,1%
1,7%
100%
Néanmoins, comme le montre le tableau ci-dessus, on constate qu’il existe un lien entre l’assiduité
aux cours et la réussite aux examens du 1er semestre pour les étudiants du cursus Licence. En effet,
la proportion d’étudiants ayant déclaré avoir réussi est supérieure de 14 points pour les étudiants
qui ont suivi tous les cours par rapport aux autres (71% contre 57%).
Réussite au 1er sem estre selon le niveau d'études et l'assiduité aux
cours
100%
90%
80%
70%
88,2%
80,0%
78,7%
71,2%
68,8%
58,7%
60%
50%
40%
57,3%
43,3%
30%
20%
10%
0%
L1
L2
L3
Ensemble
assistance à tous les cours
oui non
Quel que soit le niveau d’études les étudiants assidus ont un sentiment de réussite supérieur à ceux
qui n’ont pas assisté à tous les cours, mais plus on progresse dans les niveaux, plus la différence se
réduit (15 points d’écart en L1, 10 en L2 et 8 en L3).
Enquête CVE – OFIVE
20
Conclusion
Un des points les plus marquants, et extrêmement positif, mis en évidence par cette étude est le
rôle très important tenu auprès de nos étudiants par les bibliothèques universitaires, centrale et de
composantes, de Lille 3. En effet, elles sont des lieux de travail à la fois très usités et fortement
appréciés, avec un satisfecit particulier pour la BU centrale.
A l’inverse, l’usage des salles informatiques en dehors des cours n’est pas aussi répandu qu’on
pourrait le penser ou le souhaiter, 70% des étudiants n’y vont jamais, pour différentes raisons : le
niveau d’équipement en ordinateurs personnels et/ou familiaux étant sans doute la principale.
Cependant, les composantes délocalisées et/ou professionnalisées se démarquent des autres par un
usage beaucoup plus important des salles mises à disposition.
Globalement, mis à part le confort et la propreté des lieux, les conditions matérielles sont jugées
satisfaisantes par les étudiants même si on observe de grandes différences entre les composantes,
le fait d’être délocalisées, notamment, est un critère primordial dans beaucoup de cas.
Par contre, d’une manière générale, les services rendus aux étudiants sont jugés beaucoup plus
sévèrement, notamment l’information en général ou encore l’organisation des examens.
En ce qui concerne les services administratifs de l’université, ils sont jugés plutôt positivement par
la majorité des étudiants, avec cependant un bémol de taille pour les secrétariats de composantes
qui ne sont cependant pas tous logés à la même enseigne, la satisfaction étant très variable de l’un
à l’autre.
L’étude du comportement studieux (travail personnel et assiduité aux cours) des étudiants de Lille 3
met en évidence des phénomènes connus ou supposés. Ainsi, d’une manière générale, les étudiants
consacrent relativement peu d’heures par semaine au travail personnel (13 heures en moyenne, soit
2 de moins qu’au niveau national) mais cela augmente avec le niveau d’études. On peut clairement
remarquer que les femmes sont plus studieuses que les hommes, tant du point de vue de la
régularité du travail fourni que de l’assiduité aux cours. Le niveau d’études et le sexe sont des
critères fondamentaux sur ces aspects de la vie universitaire de nos étudiants.
Enquête CVE – OFIVE
21