Ces ondes qui empêchent les voitures de démarrer

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Ces ondes qui empêchent les voitures de démarrer
Provence - Côte d’Azur
Carrefour Monaco
Nice-matin Monaco
26 août 2013
nice-matin
Nice
Lundi 26 août 2013
Ces ondes qui empêchent
les voitures de démarrer
Des interférences bloquent
les systèmes de démarrage
des véhicules dans certaines zones
de la ville. Un spécialiste nous aide
à comprendre le phénomène
a mésaventure de Patricia
Randazzo (Nice-Matin du
26 juillet) n’est donc pas un
cas isolé. Cette cliente du centre
commerciale Nice TNL et son mari
s’étaient retrouvés bloqués dans
le parking, ne pouvant plus pénétrer dans leur voiture : la clé électronique ne fonctionnait pas,
brouillée par des interférences
mal identifiées.
Le problème serait en fait « fréquent », à en croire Jean-Jacques,
de la société de dépannage Help.
« Cela fait déjà plusieurs années
qu’on intervient pour ce type de situation, assure ce professionnel.
Trois secteurs sont touchés : l’aéroport et le port, où on trouve des
tours radars, et Nice TNL. »
À chaque fois c’est pareil : les propriétaires arrivent à leur voiture
pour repartir, mais ils ne peuvent
plus la déverrouiller électroniquement. Inutile de l’ouvrir par la serrure, c’est de toute façon le système de démarrage qui ne répondrait pas, technologie électronique
oblige. Les motos ne sont donc
pas non plus à l’abri.
L
Problème aléatoire
Seul remède : « Déplacer le véhicule de plusieurs centaines de mètres, à l’aide d’une remorque, préconise Jean-Jacques. Mais parfois
il suffit en fait d’attendre quelques
minutes. » Car le problème a bien
un côté aléatoire : « On n’a pas pu
identifier de zone précise, ni de
modèles de voitures particuliers. »
Comment alors expliquer ces pan-
nes énigmatiques?
« C’est probablement un problème
de compatibilité électromagnétique, avance Christophe Salini, physicien spécialiste des interférences
et créateur d’OndesProTech, entreprise de conseil en environnement électromagnétique. C’est-àdire que dans une zone et à un moment précis, des ondes trop
puissantes viennent perturber le
fonctionnement des appareils fonctionnant avec des ondes. »
L’onde rebondit
Voiture, télévision, ordinateur,
radio-réveil : tous ces objets du
quotidien, qui utilisent des ondes,
sont conçus pour supporter
3 volts par mètre. C’est ce seuil de
composante électrique du champ
électromagnétique qui pourrait
bien avoir été dépassé. « Normalement, recadre Christophe Salini,
les normes imposées permettent
d’éviter ce genre de problème. Mais
il faut savoir qu’une onde rebondit
contre les parois qu’elle rencontre,
à l’image des ronds provoqués par
le caillou qui tombe dans l’eau.
Ainsi, de manière imprévisible, plusieurs ondes peuvent se rencontrer
et, à ce moment, le signal émis peut
dépasser la norme supportée par le
véhicule. »
Des dysfonctionnements nouveaux qui devraient s’inviter dans
notre quotidien au vu de la multiplication des appareils source de
champs électromagnétiques.
LUDOVIC PALAZON
[email protected]
Les dépanneurs ont, à ce jour, identifié trois zones problématiques : le parking du centre com(Photo Richard Ray)
mercial Nice TNL et ceux du port et de l’aéroport
Le courrier des lecteurs
« Les seniors sont privés
de promenades »
Marie Langlois écrit : « A Nice, les
seniors sont privés de
promenades : les trottoirs ne sont
que trous, bosses, rustines,
fêlures… Il faut s’en contenter
puisqu’en échange nous avons un
beau stade ! En dehors du bord de
mer, chercher un banc est le
parcours du combattant,
qu’importe, nous avons un beau
stade ! (...) Voilà vingt ans que le
dancing du Capitole attend sa
restauration, pas grave,
aujourd’hui nous avons un beau
stade ! »
« Rien pour s’asseoir »
Dans le même ordre d’idée,
Josette van den Bussche regrette
« qu’il n’y ait que deux bancs sur
toute l’avenue Jean-Médecin, vers
Virgin et la Société générale.
L’avenue est longue et j’aimerais
bien me reposer à mi-chemin.
Même punition sur l’esplanade
face à l’église du Vœu où à part
quelques orangers poussifs, [il n’y
a] rien pour s’asseoir. Quant aux
arbres, ils ont complètement
disparu de la place Masséna pour
laisser la place à d’éventuelles
tribunes. Je suis inquiète pour la
coulée verte qui risque d’être une
coulée minérale… »
« Handicapé, il est difficile
de se garer dans les centres
Leclerc »
Une lectrice écrit : « Si vous êtes
handicapé, vous pourrez vérifier
que dans les centres Leclerc il est
(difficile) de se garer dans les
stationnements prévus. Par cinq
fois, je n’ai pas eu la chance de
bénéficier d’une place car celle-ci
était occupée par des personnes
valides. J’ai téléphoné à la
fourrière et à la police municipale
et il m’a été répondu qu’ils ne
pouvaient rien faire car c’était du
domaine privé. Je suis très étonnée
car des panneaux indiquent une
amende de  euros en cas de
non-respect. Les magasins
Carrefour ont un système plus
judicieux. Quelques places pour
les handicapés sont accessibles
après avoir levé une barrière grâce
à un badge que je possède. »
« Dysfonctionnement
au carrefour
Saint-Philippe »
Michel Derlange tient « à signaler
ce que je pense être un
dysfonctionnement du radar à
feux rouges du carrefour Saint-
Philippe. Il sanctionne
normalement les véhicules
débouchant de la voie rapide, mais
abusivement ceux qui arrivent de
l’avenue Estienne-d’Orves
inférieure. A ce feu tricolore,
lorsqu’il passe au vert, il faut
croiser par deux fois avec
prudence les automobiles
débouchant de la bretelle de la
voie Mathis, puis se dirigeant
directement vers l’avenue
Estienne-d’Orves supérieure,
contourner à angle droit le nouvel
îlot directionnel, surveiller ceux
qui usent abusivement de la flèche
verte à la sortie d’Estienne-d’Orves
et qui n’a pas de raison d’être. Au
final, compte tenu du temps
parcouru, lorsque l’on s’engage sur
la bretelle de la voie rapide, le
radar sanctionne comme si l’on
était passé au rouge. Il serait bon
de réexaminer ce dispositif qui
revient à sanctionner les véhicules
d’automobilistes prudents. »
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