La paix s`éloigne en Syrie

Transcription

La paix s`éloigne en Syrie
FESTIVAL DU CINÉMA
MÉDITERRANÉEN
L’ÉTOILE D’ALGER
BRILLERA À
ALEXANDRIE
LIRE L’ARTICLE DE NOTRE CORRESPONDANTE
ONDANTE
NACÉRA BENALI EN PAGE 16
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Jeudi 22 septembre 2016
N°7900 - Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $.
ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com
ÉDITION DU CENTRE
LA TRÊVE VOLE EN ÉCLATS
La paix
s’éloigne
en Syrie
■ Le conflit syrien s’enlise et les chances
de paix semblent s’en éloigner devant
l’impuissance de l’ONU à mettre fin
à la guerre et à dégager une solution
politique sérieuse.
LIRE L’ARTICLE DE AMNAY IDIR EN PAGE 10
LE PROJET EN DÉBAT À L’APN
UN CONSEIL DES
DROITS DE L’HOMME
ET DES QUESTIONS
● Les députés de l’opposition se sont
interrogés sur l’intérêt de mettre en place
cette nouvelle institution — le Conseil
national des droits de l’homme — la
cinquième du genre, sans avoir pour autant
fait le bilan des précédentes commissions
ayant eu pourtant les mêmes prérogatives.
LIRE L’ARTICLE DE NABILA AMIR ET L’ENTRETIEN
RÉALISÉ PAR SALIM MESBAH EN PAGE 3
BALANCE COMMERCIALE
LE DÉFICIT
A AUGMENTÉ DE
26,5% EN 8 MOIS
■ Les importations se sont légèrement
réduites en s’établissant à 31,56 milliards
de dollars contre 35,78 milliards de dollars
durant les huit premiers mois de l’année
2016, soit une baisse de 4,22 milliards de
dollars représentant 11,8%.
LIRE L’ARTICLE EN PAGE 5
SUCRE
L’ALGÉRIEN CONSOMME
TROIS FOIS PLUS QUE
LA NORME MONDIALE
LIRE L’ARTICLE DE FATIMA ARAB EN PAGE 2
CARRIÈRE PROFESSIONNELLE
DANS LA FONCTION PUBLIQUE
Entre allégeance au
pouvoir et allégeance
à la hiérarchie
PHOTO : AFP
POLITIQUE 2.0
Réseaux sociaux :
l’enfer des politiques
LIRE EN PAGES 11, 12, 13, 14 ET 15
El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 2
L’ACTUALITÉ
CNAS
COMMERCE EXTÉRIEUR
Quand Bakhti Belaïb dénonce
la maffia de son secteur !
● Bakhti Belaïb, qui pointe du doigt les activités illégales relevant de son secteur,
ne fait que dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas.
B
akhti Belaïb part-il en croisade contre la maffia ? En
deux jours, le ministre du
Commerce a défrayé la chronique
et s’attaque de front à des commerçants qui ne semblent connaître
aucune limite. Même si, comme ses
autres collègues du gouvernement,
il ne cite personne.
A l’issue d’une rencontre avec des
associations de consommateurs,
tenue mardi dernier, le ministre
du Commerce, Bakhti Belaïb a
raconté l’histoire d’un importateur
qui a réussi à faire dédouaner sa
marchandise malgré l’interdiction
de toutes les institutions de l’Etat
(Douanes et DGSN). Plus grave,
la marchandise retrouvée dans les
containers (pièces détachées) n’a
rien à voir avec celle qui a été
déclarée à l’origine (produits alimentaires). Le récit du ministre est
circonstancié et précis : au lende-
main du blocage de la garnison,
l’importateur se présente au ministère du Commerce pour menacer
les cadres. «Je vais faire entrer ces
produits !» a-t-il dit, comme un défi.
Malgré les oppositions de l’Etat, la
marchandise est entrée sur le territoire national. Le ministre n’a pas
dit si la marchandise a été écoulée
ou pas. Mais le fait est là : comme
beaucoup d’autres commerçants,
l’indélicat importateur a réussi à
utiliser ses connaissances pour faire
passer ce qu’il veut sur le territoire
national. «La délinquance dans
le commerce se généralise», accuse encore le ministre. En réalité,
Bakhti Belaïb ne fait que dire tout
haut ce que les Algériens pensent
tout bas. Et ce n’est pas un hasard
si le pont qui relie le port d’Alger
au boulevard de l’ALN est baptisé
«pont des généraux», même si cela
ne signifie pas que tous les géné-
raux font du commerce. L’importateur «a des épaules», indique le
ministre. Il est exactement comme
ceux qui se permettent d’importer
des produits interdits d’importation
mais qui se trouvent, en quantité
industrielle, sur le marché national.
Lundi, le même responsable a révélé que ce sont des «lobbies», qu’il
n’a pas nommés, qui ont arrêté l’importation des véhicules de moins
de 3 ans. Une affirmation lourde de
sens dans un pays où la transparence
est l’élément qui manque le plus à la
gestion des affaires publiques.
Ce n’est pas la première fois que
Bakhti Belaïb défraye la chronique.
Il y a quelques mois, il a indiqué sur
les ondes de la Radio nationale que
près du tiers des importations sont
surfacturées. Un fait que la presse
a estimé à près de 20 milliards de
dollars. Il a tenté d’expliquer, plus
tard, que ce ne sont pas tous les
importateurs qui surfacturent. Mais
la messe est dite.
Il faut dire qu’avant Bakhti Belaïb,
Amara Benyounès avait lui aussi
indiqué que certains concessionnaires automobiles faisaient de la
surfacturation. Il avait également
accusé une maffia d’être derrière un
commerce illégal d’alcools. Mais
ses déclarations, comme celles de
Belaïb, n’ ont pas été suivies d’effet.
Cela rappelle également les déclarations de Abdelaziz Bouteflika au
début de son règne. Il avait affirmé
que «15 chats ont pris en otage le
pays», en allusion à de hauts responsables qui détenaient le monopole sur le commerce extérieur.
Mais 17 ans après, il semble que
rien n’ait vraiment changé. Les ministres parlent, dénoncent comme le
fait le simple citoyen. La maffia du
commerce, elle, continue de sévir.
Ali Boukhlef
L’UTILISATION DE CET INGRÉDIENT FERA L’OBJET D’UN NOUVEAU DÉCRET
L’Algérien consomme trois fois plus de sucre
que la norme mondiale
près le cri d’alarme des spécialistes de la
nutrition et de la santé publique ces dernières
A
années, quant à la consommation excessive de
sucre et de graisses, le ministère du Commerce reconnaît enfin «le déficit» de normes en la matière.
Lors d’une rencontre sur l’étiquetage nutritionnel, le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, a
tiré, mardi à Alger, la sonnette d’alarme quant à
l’utilisation excessive du sucre, des graisses et du
sel dans les produits alimentaires, estimant que
la réduction de ces matières était une question
«urgente» à prendre en charge.
Lors d’une rencontre avec les représentants
d’associations de protection du consommateur,
M. Belaïb a reconnu «le déficit» qu’accuse l’Algérie en matière de normes régissant l’utilisation du
sucre, du sel et des matières grasses et leur teneur
dans les produits alimentaires. «Notre déficit en
matière de normalisation est considérable. La
protection de la santé et de l’économie nationales
dépend très largement des normes qu’on peut ins-
tituer pour se rattraper», a-t-il estimé.
Outre l’élaboration d’un nouveau décret encadrant
l’utilisation de ces matières dans les produits
alimentaires, ajoute-t-il, des campagnes de sensibilisation des consommateurs, souvent inconscients des dangers que présente la consommation
excessive de ces matières sur leur santé, doivent
être organisées.
«Nous consommons des produits avec un excès —
de sucre ou de sel ou de matières grasses — qui
dépasse les normes admises à l’échelle mondiale.
Nous travaillons à ramener ces ingrédients aux
normes internationales», a souligné, pour sa part,
le directeur général de la régulation et de l’organisation des activités au ministère, Abdelaziz Aït
Aberrahmane.
Selon une étude présentée lors de cette rencontre
par une représentante du ministère de la Santé, de
la Population et de la Réforme hospitalière, Djamila Nadir, l’Algérien consomme trois fois plus
de sucre et de matières grasses par rapport aux
normes appliquées mondialement.
Par ailleurs, dans le cadre de la présentation du
nouvel arrêté relatif à l’étiquetage nutritionnel,
le directeur de la qualité et de la consommation
au ministère du Commerce, Sami Koli, a fait
savoir que l’indication de la valeur nutritive doit
être portée à la connaissance du consommateur
et ne concerne que les aliments préemballés.
Ainsi, les déclarations nutritionnelles obligatoires
concernent la valeur énergétique et les quantités de protéines, de glucides, de sucres totaux,
de lipides, de graisses saturées et de sel. Selon
M. Koli, le projet de texte permettra de fournir
au consommateur des renseignements fiables et
précis sur une denrée alimentaire afin qu’il puisse
faire son choix de manière raisonnée et éclairée. Il
encourage également le respect des bons principes
nutritionnels dans la composition d’une alimentation bénéfique pour la santé.
F. A.
Plus de 182 000
employeurs
bénéficient
des mesures
exceptionnelles
de la LFC 2015 Plus de 182 000 employeurs affiliés à la
Caisse nationale des assurances sociales
(CNAS) ont bénéficié des mesures
exceptionnelles introduites par la loi de
finances complémentaire (LFC) 2015, a-ton appris hier auprès de cette caisse.
«Au total 182 781 employeurs affiliés à la
CNAS ont bénéficié des
mesures exceptionnelles de la LFC 2015,
dont 150 878 employeurs débiteurs qui
se sont acquittés de la totalité des
cotisations principales», a indiqué un
responsable de la CNAS à l’APS, en
marge d’une session de formation
destinée aux journalistes. S’agissant des
nouveaux affiliés volontaires au système
de sécurité sociale, leur nombre a
dépassé les 17 000 adhérents, composés
de personnes qui activaient dans
l’informel. Cette catégorie de nouveaux
adhérents à la Sécurité sociale
bénéficient des prestations d’assurance
maladie pour une période transitoire de
3 ans, outre le versement d’une
cotisation mensuelle de 2160 DA, pour
accéder par la suite aux droits de retraite
une fois intégrés au secteur formel.
A cette occasion, la CNAS invite les
employeurs redevables à se
rapprocher de ses services afin de
bénéficier des mesures exceptionnelles
de la LFC 2015 leur permettant de
régulariser leur situation avant le
31 décembre 2016. De son côté, le
directeur du contrôle médical à la CNAS,
Mahieddine Ouagnouni, a affirmé que
«la Caisse prévoit le lancement prochain
du conventionnement CNAS-laboratoires
pour permettre aux assurés sociaux de
bénéficier des analyses médicales dans
le cadre du système tiers payant». Le
système tiers-payant, rappelle-t-on,
dispense les assurés sociaux d’avancer
les frais dans le but de faciliter,
notamment, l’accès aux soins et
d’améliorer la prise en charge médicale. Par ailleurs, il a annoncé qu’une réflexion
est en cours au niveau de la direction du
contrôle médical de la CNAS pour
proposer d’intégrer certaines
pathologies dans la liste des
26 affections liées aux maladies
chroniques. Dans un autre contexte, le
même responsable a affirmé que la
CNAS a procédé au renforcement du
contrôle médical et administratif des
arrêts de travail.
(APS)
El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 3
L’ACTUALITÉ
LE PROJET EN DÉBAT À L’APN
Un Conseil national des droits
de l’homme et des questions
● A l’unanimité les parlementaires ont relevé que la question des droits de l’homme est entière
et reste indissociable de la vie politique.
PHOTO : H. LYÈS
L
es multiples atteintes aux droits
de l’homme, les entraves aux
libertés dans toutes leurs dimensions — libertés de la presse, de culte,
la liberté de manifester… — ont été
mises en exergue et dénoncées, hier,
par les députés de l’opposition lors
du débat autour de l’avant-projet de loi
fixant la composition du Conseil national des droits de l’homme (CNDH),
les modalités de désignation de ses
membres et les règles relatives à son
organisation et à son fonctionnement.
A l’unanimité, les parlementaires ont
relevé que la question des droits de
l’homme est entière et reste indissociable de la vie politique. Seulement,
certains d’entre eux se sont interrogés
sur les visées de la mise sur pied d’une
institution des droits de l’homme, la
cinquième du genre, sans avoir pour
autant fait le bilan des précédentes
commissions ayant eu pourtant les
mêmes prérogatives. Il est à préciser
que ce conseil des droits de l’homme
sera conçu pour répondre en premier
lieu aux exigences des Nations unies.
Les députés ont rappelé que la Commission nationale pour la promotion
et la protection des droits de l’homme
(CNPPDH), dirigée par Farouk Ksentini, a été déclassée par les Nations
unies de A vers B et, de ce fait, la
CNPPDH n’a plus le droit de siéger au
sein de l’ONU. Selon le député Naamane Laouar de l’Alliance de l’Algérie verte (AAV), les Nations unies
ont également demandé à l’Algérie
d’opérer un changement au niveau de
l’appellation.
En exposant en plénière les objectifs
de cet avant-projet de loi, le ministre
de la Justice et garde des Sceaux,
Les députés en plein débat à l’APN
Tayeb Louh, a précisé que celui-ci
vise à «mettre en conformité l’instance nationale chargée des droits de
l’homme avec les dispositions de la
Constitution qui stipule sa promotion
en Conseil national des droits de
l’homme ainsi qu’avec les normes
internationales de l’ONU».
Mais au-delà des détails liés à la
forme, les parlementaires de l’opposition ont soulevé des problèmes de fond
liés à la question de l’égalité en droits
de l’homme. Le député Ramdane
Taazibt du Parti des travailleurs invite
l’Etat algérien à s’occuper de protéger et promouvoir les droits des
citoyens et non d’essayer de plaire
aux grandes puissances : «En Algérie, les questions de la liberté de
la presse, de la liberté de culte, du
multipartisme, des élections démo-
cratiques, de justice indépendante,
d’égalité en droits de l’homme laissent
à désirer. La réalité est amère, nous
avons régressé en matière de droits de
l’homme.» Le député du PT énumère
des atteintes aux droits de l’homme :
«Nous sommes dans un pays où des
femmes sont violentées et tuées dans
la rue sans que les pouvoirs publics
n’interviennent de manière ferme. Les
exemples ne manquent pas !» Taazibt
cite l’exemple des femmes de Hassi
Messaoud et celui de la femme brûlée vive à El Khroub.
LES DROITS DE L’HOMME
BAFOUÉS
D’autres députés notent que le multipartisme n’est pas respecté et que
les institutions élues sont polluées
par l’argent sale. «En 2016, les Algé-
riens éprouvent d’énormes difficultés
à créer un parti, nous n’avons pas
le droit de manifester dans la rue
ni de créer un syndicat. Il s’agit là
d’une atteinte aux droits de l’homme.
Est-ce que ce conseil mettra fin à ces
interdits», se sont interrogés certains
intervenants.
Le député Lakhdar Benkhalef ainsi
que d’autres élus ont soulevé le drame
des familles de disparus, les travailleurs licenciés abusivement et aussi
les victimes de la détention provisoire.
«La commission présidée par Farouk
Ksentini a échoué à résoudre plusieurs
dossiers. Les familles de disparus ont
le droit de savoir où se trouvent leurs
enfants. C’est une question de droits
de l’homme. Il aurait fallu évaluer le
travail de cette commission avant d’en
créer une autre», se désole M. Benkhalef. Evoquant la composante de ce
conseil où siégeront, notamment, des
représentants désignés par le président
de la République, des représentants
des deux Chambres du Parlement,
des membres d’associations chargées
des droits de l’homme, de la femme,
de l’enfant et des personnes handicapées, ainsi que des représentants des
syndicats, dont ceux des avocats et des
journalistes. «Nous voulons des explications sur ces désignations et sur
quelle base une telle association est
désignée pour y siéger. Nous exigeons
la transparence lors de la désignation des membres de cette instance»,
insistent les députés. Plusieurs élus ont
par ailleurs fait part des souffrances
des Palestiniens et du silence des Etats
qui ne condamnent pas les Israéliens
qui bafouent chaque jour les droits de
l’homme.
Nabila Amir
AMENDEMENT
DU CODE DE
PROCÉDURE
PÉNALE
Recul du nombre
d’affaires en
correctionnelle Les derniers amendements
introduits dans le code de procédure
pénale ont donné des résultats
positifs, notamment le recul du
nombre d’affaires soumis au
tribunaux correctionnels et du
recours à la détention provisoire,
selon les chiffres révélés hier par le
ministère de la Justice. Depuis leur
mise en application, les nouvelles
procédures (les ordonnances
pénales et la médiation) ont permis
de réduire le taux d’affaires soumis
au tribunal correctionnel de 41,46%.
Ce taux dépasse les 50% dans
certains tribunaux relevant de la cour
d’Alger. 16 043 affaires ont été
traitées grâce au recours à la
médiation, tandis que le nombre des
affaires traitées par ordonnance
pénale s’élève à 255 475. Quant au
recours à la détention provisoire, il a
enregistré depuis janvier 2016 une
baisse de 41%, après le
remplacement de la procédure de
flagrance par la comparution
immédiate. Le taux des détenus
provisoires a également enregistré
une baisse de 13,85% du nombre
global des détenus, au lieu de
15,02% enregistré à la même période
de l’année 2015, tandis que celui des
gardes à vue représente 5,66% du
nombre global des détenus, selon
les statistiques du ministère de la
Justice. La mise en application des
nouvelles procédures relatives au
pourvoi en cassation lors des sept
premiers mois de l’année 2016 a
entraîné une baisse du taux des
pourvois en cassation pour les
affaires de délits ou d’infractions de
34,87% et une hausse du taux des
affaires tranchées de 18,70% par
rapport à la même période de
l’année 2015. (APS)
BOUDJEMAÂ GHECHIR. Ancien président de la LADH
Propos recueillis par
Salim Mesbah
Comment jugez-vous la mise en place du
Conseil national des droits de l’homme ?
C’est une très bonne chose, car, pour la
première fois, l’Algérie va constitutionnaliser
un organe en charge des droits de l’homme. Ce
Conseil peut jouer un rôle important, si son indépendance est assurée. Il peut constituer un appui
pour les autres ligues qui sont à la recherche d’un
moyen pour se faire entendre au plus haut sommet
de l’Etat. Reste que les expériences passées nous
poussent à la prudence. Pour rappel, ni l’Observatoire national des droits de l’homme (ONDH)
ni la Commission nationale consultative pour la
protection et la promotion des droits de l’homme
(CNCPPDH) n’ont fait avancer la cause des droits
de l’homme en Algérie. Par conséquent, j’estime
que la réussite de ce nouveau Conseil national des
droits de l’homme dépendra de trois facteurs. Tout
d’abord le choix des personnalités qui doivent faire
partie de cette institution, puis son indépendance et
enfin son interaction avec le président de la République. Depuis des années, le président Bouteflika
a délaissé la question des droits de l’homme, j’en
veux pour preuve l’illégalité dans laquelle s’est
trouvée la CNCPPDH, dont le mandat a expiré en
2011, mais qui a continué à exister.
La composante de cet organe sera-t-elle
garante de son indépendance ?
Absolument. Aujourd’hui, on constate l’arrivée sur la scène médiatique de personnes qui se
présentent comme des défenseurs des droits de
l’homme, alors qu’elles n’ont aucun parcours en la
matière. C’est pour cela qu’il est fondamental que
le choix se porte sur de vrais défenseurs, avec un
véritable parcours militant.
Etes-vous favorable à la désignation de Farouk Ksentini dans la nouvelle entité en charge
des droits de l’homme ?
Pour moi, sa désignation serait inacceptable,
car M. Ksentini a épuisé son crédit. Pendant sa
présidence à la tête de la Commission nationale
consultative pour la protection et la promotion
des droits de l’homme, il n’a rien fait pour venir
en aide à ceux qui en avaient le plus besoin. Je
ne pense pas qu’il serait judicieux pour l’Etat de
renouveler sa confiance à quelqu’un qui a échoué
dans sa mission.
S. M.
PHOTO : D. R.
«La réussite du CNDH dépendra de sa composante»
El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 4
L’ACTUALITÉ
OUVERTURE DU PROCÈS HIER À ALGER
La CNAN réclame 16 millions d’euros
au Saoudien Ghaith Pharaon
● Le procès des cadres dirigeants de CNAN Group s’est ouvert hier au tribunal d’Alger. Deux anciens PDG de la compagnie, dont un en détention
depuis 54 mois, font partie des 21 prévenus, parmi lesquels l’homme d’affaires saoudien Ghaith Pharaon auquel les avocats de la compagnie
réclament 16 millions d’euros de dommages et intérêts. Aujourd’hui, le procureur fera son réquisitoire.
D
ix-sept cadres de la Compagnie nationale
de navigation (CNAN), dont deux de ses
anciens PDG — Ali Boumbar (en détention depuis 54 mois) et Ali Koudil (en liberté) —
ont comparu hier devant le pôle judiciaire spécialisé de Sidi M’hamed près la cour d’Alger pour,
entre autres, «violation de la réglementation des
marchés publics et de la loi relative au contrôle
des changes», «abus de fonction», «trafic d’influence» et «conflit d’intérêt». A l’appel du juge
manquaient quatre prévenus, dont l’homme
d’affaires saoudien Ghaith Pharaon, qui avait
racheté 51% des actions d’une filiale du groupe
CNAN, mais aussi 67 témoins dont quatre seulement étaient présents. La partie civile était représentée par CNAN Group, mais aussi l’Office de
l’aliment du bétail (ONAB), ainsi que l’agent
judiciaire du Trésor (AJT). C’est la troisième fois
que les mis en cause se retrouvent au tribunal, qui
a demandé à deux reprises un complément d’information. Le premier appelé à la barre est Ali
Koudil, ancien PDG de la compagnie, poursuivi
pour «violation de la réglementation des marchés
publics et du contrôle des changes», «dilapidation
de deniers publics», «négligence grave» et «trafic
d’influence». D’emblée, il nie les faits qui lui
sont reprochés et plaide «la prescription» de ces
derniers et «l’inexistence de preuve», avant de
clamer son «innocence», sans ajouter un mot.
Le juge appelle Ali Boumbar, poursuivi pour les
mêmes chefs d’inculpation que son prédécesseur.
Il répond aux questions du juge sans ses avocats,
qui se sont retirés le 21 août dernier, en signe de
protestation contre le 28e refus de mise en liberté
provisoire. «J’ai répondu à toutes les questions
durant les deux audiences précédentes. Cela
fait 54 mois que je croupis en prison. Je n’ai
absolument rien fait ni décidé de quoi que ce
soit», lance-t-il au juge, ajoutant : «Dans cette
affaire, les actes de bonne foi ont été transformés
en mauvaise gestion.» Le président l’interroge
sur l’action en justice engagée contre la CNAN,
après qu’il ait quitté son poste à la tête de la ISA
(une filiale du groupe) à Anvers, en Belgique. «Je
n’ai pas attaqué la CNAN, mais plutôt ISA, qui
a refusé de me payer mon solde de tout compte.
Je n’avais aucun poste à cette époque, pourquoi
me reprocher le fait que mon neveu travaille à
Navitrance ?»
Le juge appelle Djamel Bouabbes, ancien président du conseil d’administration du groupe
CNAN, poursuivi pour «violation de la réglementation des marchés» et «négligence grave».
Il jure par tous les saints qu’il n’a aucune relation
avec les investisseurs : «Le contrat de cession des
8 navires à Pharaon a été autorisé par le Conseil
des participations de l’Etat, présidé par le chef de
gouvernement de l’époque et sur proposition du
ministre de l’Industrie. C’était un joint-venture
entre Pharaon (51% des parts) et la CNAN (49%
des parts). A l’époque, la compagnie avait des
bilans négatifs et l’option retenue par le CPE
était sa dissolution…» Le président l’interrompt :
«Je ne vous demande pas pourquoi avoir cédé les
navires, mais plutôt est-ce que vous avez respecté
la réglementation ?» Le prévenu : «Nous n’avons
fait que valider ce que le Conseil des participations avait décidé.»
Du fond du box, Ali Boumbar apporte des précisions sur le matériel et les biens des bureaux de la
CNAN à Marseille, vendus, selon l’ordonnance
de renvoi, à un prix dérisoire. «La société était sur
le point d’être dissoute et les travailleurs exerçaient sous le droit français. Ils étaient imprévisibles. Il fallait prendre cette décision, qui a été
soumise à l’accord du ministère et des autorités
compétentes. Pour ne pas payer une indemnité de
500 000 euros de droits, nous avions transféré les
activités des bureaux à une autre société. Il n’y
a pas eu de plainte et nous n’avons payé aucune
indemnité. Le mobilier datait de 20 ans. On l’a
estimé à 23 000 euros mais nous l’avions cédé à
Navimed pour 89 000 euros.»
Le juge appelle l’ancien président de la SGP Gestramar dont dépendait CNAN Group, poursuivi
pour «dilapidation de deniers publics». D’emblée, il déclare n’avoir pris aucune décision en ce
qui concerne la cession des 8 navires à Pharaon :
«L’Etat a décidé et la décision a été exécutée
par le CPE. Les experts ont estimé le prix des 8
navires à 24,5 millions de dollars.» Le président :
«Mais ils ont été cédés à 18,5 millions de dollars…» Le prévenu : «En fait, ce ne sont pas les
experts qui évaluent les navires, mais les commissaires aux ports. Ce sont eux qui ont donné cette
deuxième estimation. Le ministre de l’Industrie
de l’époque nous avait donné des directives pour
la cession des navires. Cela a été fait avec l’aval
du gouvernement.» Le prévenu s’attaque avec
virulence aux inspecteurs de l’IGF qui ont élaboré l’enquête sur laquelle s’est basée l’instruction. «J’ai été chef de division à l’IGF pendant 26
ans et je peux dire que l’auteur du rapport n’est
pas un professionnel. Il n’a pas voulu déjuger la
lettre du Premier ministre (…). La cession des
navires s’est faite avec l’aval écrit du ministre
de l’Industrie. Six des 8 navires n’avaient pas
de certificat de navigation. Seuls El Hadjar et le
Aïn Témouchent étaient fonctionnels.» De son
box, Ali Boumbar réagit : «J’ai dit au Premier
ministre que je refusais les 18,2 millions de dollars et que le montant de 24 millions de dollars
était plus juste. Mais finalement, le CPE a retenu
18,2 millions. Pourquoi voulez-vous que je sois
DESSALEMENT DE L’EAU DE MER
Vers la mise en œuvre d’un mémorandum
d’entente algéro-qatari
Le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelkader Ouali, et l’ambassadeur
du Qatar en Algérie, Ibrahim Ben Abdelaziz Mohamed Salah Essahlaoui, ont convenu, hier à
Alger, de mettre en œuvre le mémorandum d’entente algéro-qatari dans le domaine du
dessalement de l’eau de mer. Lors d’une audience, les deux parties «ont convenu de mettre en
œuvre le mémorandum d’entente, signé en 2014 lors de la 5e commission mixte algéro-qatarie
qui s’est tenue à Doha, portant notamment sur le partenariat et l’échange d’expérience dans le
domaine du dessalement de l’eau de mer», a indiqué un communiqué du ministère. La rencontre
a également permis de faire «l’évaluation de la coopération bilatérale dans le domaine des
ressources en eau et de l’environnement, ainsi que l’examen des voies et moyens de la
promouvoir», précise la même source. M. Ouali et l’ambassadeur du Qatar se sont, en outre,
félicités de l’état des relations entre l’Algérie et le Qatar et ont manifesté leur engagement à
œuvrer ensemble pour développer davantage un partenariat fructueux et mutuellement
bénéfique dans le domaine des ressources en eau et de l’environnement. (APS)
responsable ?» Le juge appelle Bouzidi Laaziz,
qui présidait la commission des marchés de cession du navire Sersou (cédé au groupe Cevital),
poursuivi pour «conflit d’intérêt». Il confirme
que le prix de cession était trop bas par rapport à
la valeur du navire : «Nous avions écrit au groupe
Cevital qui a accepté de rajouter la différence…»
Le juge : «Vous avez rejoint le groupe Cevital un
mois après la signature du contrat…» Le prévenu : «J’ai quitté la CNAN parce que je savais
qu’elle allait être dissoute. Cevital est seul à faire
du transport maritime. J’ai postulé…»
Amour Mohamed Ouramdane, responsable de
l’armement, lui succède à la barre. Poursuivi pour
«violation de la réglementation des marchés»,
il nie en bloc les faits qui lui sont reprochés, en
l’occurrence la signature d’avenants plus chers de
300%, selon l’ordonnance de renvoi, aux contrats
initiaux de réparation des navires. «Les experts
ont montré que ce ne sont pas tous les avenants
qui dépassent les montants initiaux. Ceux qui
les dépassent sont des exceptions», dit-il. Le
procureur : «Trouvez-vous normal que les avenants dépassent les prix initiaux de 300% ?» Le
prévenu apporte des explications qui ne semblent
pas convaincre le magistrat, tout comme les arguments qu’il peine à avancer en ce qui concerne
l’achat d’un groupe électrogène pour 60 millions
de dinars. Pour lui, «les coûts de réparation des
navires sont souvent impossibles à maîtriser au
départ. Une fois les réparations validées par les
agents de la CNAN sur les chantiers, elles sont
endossées par la compagnie». Les mêmes propos
sont tenus par Draa Abdelhamid et Djamel Bouterfa, poursuivis eux aussi pour les factures salées
de réparations des navires et des arrêts techniques. Ali Djebari, ancien directeur général adjoint de la CNAN, est poursuivi pour «violation
de la réglementation des marchés». Le tribunal
lui reproche d’avoir signé le contrat d’affrètement
du vétuste navire de transport maritime Ariel, qui
a laissé une lourde facture à l’entreprise. Il nie
les faits et décline toute responsabilité, sauf celle
d’avoir apposé sa signature en l’absence du PDG.
Poursuivi pour «dilapidation de deniers publics»,
Nasreddine Mansouri confirme avoir fait appel
à Ali Djebari pour viser l’avenant de 9 millions de dollars, parce que ce dernier était trop
important et que le contrat initial avait été signé
par la SNTM CNAN, avant que CNAN Group
soit créé : «Le PDG était absent. Seul le DGA
était présent…» Après avoir entendu les autres
prévenus, qui ont tous nié les faits, le juge a
donné la parole à la partie civile. D’abord maître
Chaoui Abderrazak, avocat de CNAN Group, qui
réclame 16 millions d’euros à Ghaith Pharaon
(en fuite) et à «toutes les personnes que la justice
estimera responsables de ce préjudice». Pour la
première fois, l’AJT s’est constitué pour demander au tribunal de préserver les intérêts du Trésor.
Aujourd’hui, le procureur fera son réquisitoire,
avant les plaidoiries.
Salima Tlemçani
El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 5
ÉCONOMIE
STOCKAGE DE CÉRÉALES
BALANCE
COMMERCIALE
Blumberg Grain veut investir
250 millions de dollars en Algérie
Le déficit en
hausse de
26,5%
en 8 mois
● Le groupe se focalise sur la réalisation d’environ 200 entrepôts de stockage, un projet pour lequel une
offre technique et financière a été officiellement soumise.
près avoir réalisé un mégaprojet d’une centaine
d’entrepôts en Egypte, le
groupe américain spécialisé dans
la sécurité alimentaire, Blumberg
Grain, se tourne vers l’Algérie où
il entend investir pas moins de 250
millions de dollars dans l’implantation d’une usine de fabrication
d’équipements servant à la réalisation d’entrepôts de stockage pour
céréales et autres denrées alimentaires. Selon une source proche
du dossier, le groupe américain
voudrait faire de l’Algérie «un
hub régional» desservant toute la
région de la Méditerranée, du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest.
Mais pour l’heure, le groupe se focalise sur la réalisation d’environ
200 entrepôts de stockage, un projet pour lequel une offre technique
et financière a été officiellement
soumise au gouvernement en mai
dernier. Des discussions ont été
entamées avec les responsables de
l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), ainsi que
ceux du ministère de l’Agriculture, et des visites de travail ont été
organisées, «sans pour autant déboucher, à ce jour, sur un accord
officiel impliquant le lancement
du projet», nous dit-on. Le groupe
fonde, néanmoins, un grand espoir
sur l’actuelle politique des pouvoirs publics en matière agricole,
qui fait de la sécurité alimentaire
une priorité absolue. «La rencontre du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avec le PDG du
L
PHOTO : DR
A
Les unités de stockage proposées par Blumberg Grain pourront contenir jusqu’à un million de tonnes
groupe, Philip Blumberg, en avril
dernier aux Etats-Unis, dénote de
l’intérêt qu’accorde l’Algérie à la
question de la sécurité alimentaire
et aux moyens de faire face aux
aléas techniques et climatiques
qui empêchent le secteur agricole
de réaliser une meilleure productivité et de meilleurs rendements»,
explique notre source. Et de relever, qu’en ce qui concerne les
céréales, l’Algérie a enregistré,
ces dix dernières années, une
croissance significative des volumes collectés oscillant entre 10
et 20 millions de quintaux, «mais
les capacités totales de l’ensemble
des infrastructures de stockage
de la production nationale n’est
que de 10 millions de quintaux,
avec des défaillances évidentes en
matières d’aération, d’humidité
et de températures requises pour
une bonne et saine conservation
du produit».
Une étude menée par un expert de
Blumberg Grain révèle, aussi, que
les pertes post-récolte atteignent
les 40%, principalement à cause
de «l’obsolescence des infrastructures de stockage et leur gestion
dépassée». Les solutions proposées par le groupe, à travers l’installation de 200 unités de stockage
horizontal de haute technologie,
peuvent contenir jusqu’à un mil-
lion de tonnes et sont à même de
ramener le taux de pertes à moins
de 5%, «ce qui devrait procurer au
gouvernement un gain de près de
119 millions de dollars par an»,
nous explique-t-on encore. Réalisables en 22 mois seulement, ces
unités seront gérées via un centre
de contrôle informatisé offrant la
possibilité d’une commande à distance des diverses infrastructures
implantées. «Cela permettent également une gestion parcimonieuse,
rigoureuse et transparente des
stocks et des transactions ainsi
qu’une traçabilité du produit»,
conclut notre source.
Lyes M.
GAZ NATUREL
Vers l’augmentation de la production
L
’Algérie, un des principaux fournisseurs
en gaz de l’Europe, devrait générer de
façon supplémentaire une production de gaz
naturel équivalente à 9 milliards de mètres
cubes à partir de l’année prochaine, avec
l’entrée en production de trois projets situés
dans le sud-ouest du pays, a rapporté avanthier l’agence Reuters citant une source du
groupe Sonatrach. «Les trois projets entreront
en production dans les délais. La production
des champs va renforcer notre position en tant
qu’exportateur de gaz fiable pour l’Europe»,
a précisé le groupe. Il s’agit notamment du
projet Touat qui devrait démarrer en février
2017 avec une production de 12,8 millions
de mètres cubes par jour, de Timimoun en
mars 2017, qui devrait générer 4,6 millions de
mètres cubes par jour, et de Reggane en juin
2017 qui devrait fournir jusqu’à 8 millions de
mètres cubes par jour. En outre, Sonatrach a
annoncé avoir découvert «un énorme potentiel
de gaz naturel autour des champs Akabli et
Tidikelt, sans compter le projet Alrar à l’est
qui fournira du gaz et du pétrole», selon la
même source. Avec une production de 9 milliards de mètres cubes par an, le complexe
gazier de Tiguentourine d’In Amenas a atteint
lui aussi sa pleine puissance pour la première
fois depuis l’attaque terroriste survenue en
janvier 2013.
Sonatrach a également lancé de vastes opérations à Hassi R’mel en vue d’augmenter la
production.
Globalement, la production gazière du pays,
qui a peiné ces dernières années pour augmenter la production de gaz brut et naturel
en raison de la faiblesse des investissements
étrangers, devrait atteindre 141,3 milliards
de mètres cubes en 2017, 143,9 milliards de
mètres cubes en 2018, 150 milliards de mètres
cubes en 2019 et 165 milliards de mètres
cubes en 2020, d’après les chiffres fournis par
Sonatrach. Cette année, les exportations de
gaz naturel vers l’Europe, dont l’Algérie est
le troisième fournisseur avec la Russie et la
Norvège, s’élèveront à 50 milliards de mètres
cubes, soit 15% de plus qu’en 2015, selon des
chiffres officiels.
Depuis un an, l’Union européenne (UE) et les
groupes pétroliers incitent l’Algérie à s’adapter à un marché plus compétitif en particulier
avec la chute des prix du brut, afin d’attirer les
investissements nécessaires en vue d’exporter davantage de gaz. Le pays est considéré
comme un partenaire naturel pour l’UE qui
cherche à diversifier ses approvisionnements
énergétiques et réduire sa dépendance à
l’égard de la Russie, premier fournisseur de
gaz en Europe, dans le sillage de l’éclatement
de la crise en Ukraine.
H. L.
e déficit commercial de l’Algérie a augmenté de 26,5% durant les huit premiers
mois de 2016, atteignant 13,997 milliards
de dollars, contre un déficit de 11,06 milliards
de dollars à la même période de 2015, selon
les chiffres des Douanes répercutés par l’APS.
Les exportations ont ainsi reculé à 17,56 milliards de dollars durant les huit premiers mois
2016 contre 24,71 milliards de dollars sur la
même période de 2015, soit une baisse de 7,15
milliards de dollars représentant un recule de
29%, selon les données du Centre national de
l’informatique et des statistiques des Douanes
(CNIS). Les importations se sont légèrement
réduites en s’établissant à 31,56 milliards
de dollars contre 35,78 milliards de dollars
durant la même période de l’année écoulée,
soit une baisse de 4,22 milliards de dollars
et une baisse de 11,8%. Sur la base de ces
deux données, les services des Douanes font
remarquer que les exportations ont assuré la
couverture des importations à hauteur de 56%
durant les 8 premiers mois de 2016, contre
69% à la même période de l’année écoulée.
Les exportations des hydrocarbures, qui ont
représenté 93,73% du total des exportations,
ont été évaluées à 16,46 milliards de dollars
contre 23,4 milliards de dollars à la même période de 2015, en baisse de près de 7 milliards
de dollars (-29,63%). Quant aux exportations
hors hydrocarbures, elles demeurent toujours
faibles avec moins de 6,3% du volume global
des exportations, avec une valeur de 1,1 milliard de dollars contre 1,32 milliard de dollars
(-16,4%) entre les deux périodes de comparaison. Pour ce qui est des importations, tous les
groupes de produits ont connu une baisse entre
début janvier et fin août de l’année en cours.
Les produits alimentaires ont ainsi reculé à
5,42 milliards de dollars (contre 6,41 milliards
de dollars), les biens d’équipement industriels
à 10,53 milliards de dollars (contre 11,88
milliards), les biens d’équipement agricoles à
311 millions de dollars (contre 471 millions),
les demi-produits à 7,8 milliards de dollars
(contre 8,21 milliards), les produits bruts à
1,05 milliards de dollars (contre 1,09 milliards
de dollars) et les biens de consommation non
alimentaires à 5,58 milliards de dollars (contre
5,97 milliards de dollars). Sur les 31,56 milliards de dollars d’importations enregistrés, un
montant de 18,5 milliards de dollars a été payé
cash (58,6% des importations), soit un recul
de 13,01% des règlements cash par rapport à
la même période de 2015. Les lignes de crédit ont financé les importations à hauteur de
37,51% pour 11,84 milliards de dollars (baisse
de 12,41%), tandis que les comptes en devises
propres les ont financées à hauteur de 14 millions de dollars (baisse de 39,13%).
L’Italie est le premier client de l’Algérie, pour
les huit premiers mois 2016, avec 3,5 milliards
de dollars (près de 20% des exportations
globales durant cette période). Quant aux fournisseurs de l’Algérie, la Chine est en tête avec
5,44 milliards de dollars (17,25% des importations globales entre janvier et août), suivie de
la France avec 3,38 milliards (10,73%), R. E.
El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 6
RÉGIONS
ENTRETIEN DES ESPACES VERTS
Un feu de
broussaille
circonscrit
au bois des
Cars
● Il n’est pas rare de voir des hommes équipés de tondeuse à gazon en
équilibre sur le terre-plein central.
La salle de cinéma M’zi fin
prête
L
a salle de cinéma M’zi à Laghouat, restée fermée durant plusieurs
années, a été rénovée et rouverte, a-t-on appris lundi de la direction de la culture de la wilaya. Elle a bénéficié d’une opération de
restauration globale et de l’installation d’équipements de haute qualité, a révélé le directeur de wilaya du secteur, Mohamed Nemili, qui
annonce, pour la circonstance, un programme de projections entamé
dimanche et qui s’étalera sur un mois entier, avec une moyenne de
présentation de deux films par jour, principalement des œuvres sur
l’histoire. Parmi les projections prévues, figurent les films Zabana du
réalisateur Saïd Ould Khelifa, Hors-la-loi de Rachid Bouchareb, Le
Puits de Lotfi Bouchouchi, et d’autres œuvres cinématographiques
telles que La Bataille d’Alger et Opération Maillot, a informé le
même responsable. Dans ce contexte, il sera procédé prochainement
à la réouverture également de la salle de cinéma Sidi Okba à Aflou,
qui a bénéficié d’une opération de rénovation similaire, a-t-il aussi
signalé. La direction de la culture de la wilaya cherche, à travers la
réouverture des salles de cinéma, à donner une nouvelle impulsion
à la scène culturelle locale, mais aussi à exploiter l’espace cinématographique pour ancrer les valeurs de citoyenneté et l’esprit civique
dans la société, a conclu le même responsable.
APS
CHRÉA (BLIDA)
Une randonnée à l’occasion
du mois rose
PHOTO :B. SOUHIL
Un feu de broussaille s’est
déclaré hier matin au bois
des Cars, à Dély Ibrahim. La
célérité des éléments de la
Protection civile a permis de
circoncrire l’incendie. «Le feu
a pris sur une superficie
avoisinant les 900 m2. Une
dizaine d’arbres ont été
brûlés», a indiqué
M. Khelfallah, chargé de la
communication auprès de la
Protection civile de la wilaya
d’Alger.
Par ailleurs, un homme de
32 ans de nationalité
malienne est décédé, hier à
Sidi Yahia, dans la commune
de Bir Mourad Raïs, signale la
même source. «La victime
travaillait comme manœuvre
sur un chantier de
construction de bâtiments.
Une chute du 11e étage lui a
été fatale, il est décédé sur le
coup», informe le chargé de
communication de la
Protection civile.
Outre ces deux incidents, une
jeune fille de 26 ans a été
assassinée à Ouled Fayet au
quartier CC3,commis à
l’intérieur du magasin de
vêtements traditionnels où la
victime travaillait. Selon les
informations recueillies sur
place, la jeune fille aurait été
égorgée et brûlée. Une dame
a rapporté que ce sont les
passants qui ont donné
l’alerte dès qu’ils ont vu de la
fumée derrière la vitrine.
Toute la commune de Ouled
Fayet est sous le choc après
de ce crime crapuleux. Une
enquête a été ouverte par les
services de sécurité pour
déterminer les causes de cet
acte abominable.
Les agents d’entretien
en danger sur l’autoroute
LAGHOUAT
Les agents qui travaillent aux abords des autoroutes mettent leur vie en danger quotidiennement
A
vec la rentré sociale,
toutes les routes sont
empruntées chaque jour
par des milliers d’automobilistes aussi pressés les uns que
les autres pour rejoindre leur
lieu de travail. Travailleurs ou
étudiants, ils affluent tous au
même moment sur les quelques
autoroutes qui encerclent Alger
très tôt le matin, en espérant
arriver à l’heure. D’autres, au
contraire, se retrouvent dans
les encombrements et essayent
de conduire vite pour éviter de
se faire taper sur les doigts par
leur supérieur à cause du retard. Ces derniers rencontrent
à leur tour à maintes reprises
des agents de la voirie chargés
du nettoyage, de l’entretien
et de l’élagage des nombreux
palmiers et autres arbres bordant les autoroutes, ainsi que
des nombreux espaces verts
éparpillés à travers un réseau
autoroutier très fréquenté. Sur
l’autoroute qui relie Kouba à
Hussein Dey en passant par
l’hôpital Drid Hocine, on peut
voir chaque matin des dizaines
d’employés qui s’affairent à
entretenir une verdure qui tarde
à prendre ses couleurs. En
ce moment, la tendance est
à l’installation de murets en
pierre formant une bordure
décorative. Plus haut, d’autres
ouvriers sont à la tâche pour
construire également un muret
et bien entendu sans aucune
protection ou signalisation. En
danger, ces hommes risquent
leur vie afin d’accomplir une
tâche qui devrait être réalisée
pendant la nuit, quand la circulation est fluide, et même
dans l’éventualité de travailler
en journée, un maximum de
sécurité doit être pris par les
services compétents qui les
encadrent. Il n’est pas rare de
voir des hommes équipés de
tondeuse à gazon en équilibre
sur le terre-plein central. Ou
d’autres marcher sur la voie
rapide balaie à la main afin de
nettoyer la chaussée qui sera
recouverte de saletés quelques
heures après. En somme, les
normes de sécurité ne sont
pas appliquées et ces hommes
risquent leur vies tous les jours
pour rendre la capitale un peu
moins désagréable.
R. L.
L
’association El Badr d’aide aux malades atteints de cancer
organise une randonnée pédestre sur les hauteurs de Chréa vers El
Haoudh, samedi 1er octobre à partir de 8h30. Selon les organisateurs,
cette randonnée entre dans le cadre de la célébration du mois d’octobre rose, mois mondial du cancer du sein. «Notre but est de sensibiliser les femmes contre le cancer du sein, d’une part, et nous voulons
inculquer la culture du sport et de l’écotourisme aux citoyens, d’autre
part», explique le président de l’association El Badr. L’accueil des
participants aura lieu entre 8h et 8h30 au niveau de Dar El Ihssane
de Blida (chemin Javal), alors que le départ de la randonnée se fera à
9h30 à partir de la placette.
M.B.
Changement à la tête du RND
A
l’approche des préparatifs des élections de 2017, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) vient de
nommer un nouveau secrétaire pour la wilaya de Blida. En effet, Bouchlaghem Mohamed, sénateur élu, est remplacé par Rachid Achour,
sénateur du tiers présidentiel, pour occuper le poste de secrétaire de
wilaya du parti en question. Ce mouvement a été éffectué, selon les
adhérents du parti, pour mieux organiser les préparatifs des élections
de 2017. «Des personnes étrangères au parti ont voulu accaparer, dès
maintenant, le contrôle de la confection de la liste», nous dit-on. Pour
rappel, les élections législatives sont prévues au mois de mai 2017.
Brahim B.
Clinique Al Azhar
RECRUTE
• Médecin du travail à plein temps
- Diplômé en médecine du travail et
maîtrisant de l’anglais
• Infirmiers diplômés
• Aides-soignants diplômés
Fax : 023 290 225
Email :
[email protected]
MILI
VOYAGES
ALGÉRIE
Circuit Vietnam
14 j - hôtel 4* PC
Excusions-Croisière
Trekking
Oct. 2016 - Mai, Août 2017
Inscription
16, rue Didouche Mourad, Alger
Tél. : 021 63.36.44
[email protected]
Agence TTS : 5 bis, rue
Laribere - Oran
Tél. : 041 33 63 25
[email protected]
Matériel BTP, cause cessation dʼactivité
Demande de certificat de possession
• Centrale à béton
60m3/H marque Schwing Stetter (allemande)
malaxeur 1m3 avec 02 silos de 50 T.
•01 chargeur
SEM 1.8 m3 (ensemble peu servi)
• Une citerne à eau 30 000 l
• 1 silo 50 T neuf.
En application du décret exécutif n°91.254 du 27.07.1991, fixant les modalités d’établissement et de délivrance du certificat de possession institué par l’article 39 de la loi n°90.25 du 18.11.1990, portant orientation foncière.
M. Bouali Saïd Ben Khelifa a formulé une demande dans laquelle il confirme la prise de possession d’un terrain dénommé : «Thala Oufella», village Timerzouga, commune de Freha, wilaya de Tizi Ouzou d’une superficie de 379,00 m2.
Limité dans son ensemble par :
Au Nord : Par une route du village le séparant de la propriété Bouali Mohand
Au Sud : Par les héritiers Bouali Ali
A l’Est : Par la propriété Bouali Rabah
A l’Ouest : Par la propriété Bouali Mohand
A cet effet, toute personne désirant s’opposer à l’établissement dudit certificat de possession est priée de saisir le président de l’Assemblée populaire communale de Fréha par écrit, dans un délai de deux (02) mois, à compter de la date de
la parution de cet avis dans un quotidien national.
VEND
Contact : 0560.07.29.72
0770 74.83.77 - 023 10.26.97
El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 6
RÉGION EST
PAS DE CLASSE SPÉCIALE À SÉTIF
SDE DE SOUK AHRAS
Campagne de
sensibilisation
contre les accidents
domestiques
Le désarroi des autistes
et de leurs parents
L
● Quand des enfants autistes sont scolarisés dans des classes ordinaires, ils n’apprennent rien.
PHOTO:D.R.
D
es centaines d’enfants atteints d’autisme de la wilaya de Sétif sont privés
de scolarisation. En l’absence de
structures adaptées à ces enfants
aux besoins spécifiques dont le
nombre dépasserait, selon des
orthophonistes, 1000 cas, eux
et leurs parents devront, une
fois de plus, prendre leur mal
en patience. «L’autisme est un
problème de santé publique. Il
doit bénéficier d’une attention
particulière. Celle-ci passe inévitablement par l’intégration de
l’autiste dans un milieu scolaire
approprié. Ce cadre est une
excellente opportunité pour le
développement et l’épanouissement de l’autiste. Pour une
meilleure prise en charge d’un
tel problème, qu’on a tendance à
négliger et à occulter, on doit impérativement mettre en place des
classes spécialisées à la charge
d’enseignants formés. Lesquels
devront être secondés par des
auxiliaires de vie scolaire (AVS)
ayant des compétences qui leur
permettent de cerner les difficultés d’apprentissage de l’autiste»,
soulignent des orthophonistes et
des psychologues qui tiennent
à saluer le courage des parents,
obligés d’affronter seuls une aussi lourde pathologie. «En plus de
l’implication directe des parents,
la prise en charge de l’autiste
est l’affaire d’équipes pluridisciplinaires constituées d’orthophonistes, de psychologues et
d’éducateurs spécialisés», renchérissent nos interlocuteurs,
estimant qu’un tel problème est
méconnu par une importante
frange de la société. «Une classe
L’ouverture d’une classe pour autistes n’est pas à l’ordre du jour
spéciale pour les enfants autistes
en âge de scolarisation n’est
toujours pas d’actualité à Sétif.
Chaque année, des promesses
sont avancées, mais point de
concret. Les enfants autistes sont
une fois de plus obligés de rester
cloîtrés entre quatre murs. Pendant que les autres enfants de
leur âge partent joyeusement,
cartable sur le dos, rejoindre
les bancs de l’école. Des circulaires du ministère de l’Education nationale stipulent bien que
les enfants autistes ont eux aussi
droit à une scolarisation. La
ministre de la Solidarité nationale a pourtant annoncé qu’un
projet devant consacrer une
classe pour les enfants atteints
d’autisme sera installé dans les
établissements scolaires à partir
de l’année scolaire 2015/2016,
mais les promesses de la ministre
n’ont pas été matérialisées»,
tonnent des parents outrés par
l’indifférence des responsables
concernés. Marqués par tant
d’épreuves, nos interlocuteurs
enfoncent le clou : «Quand des
enfants atteints d’autisme sont
scolarisés dans des classes ordinaires, ils n’apprennent rien. Le
manque de formation de l’enseignant, pas du tout outillé face à
un enfant hyperactif, manquant
de concentration et ne comprenant pas le plus souvent ce qu’on
lui demande, joue en défaveur
de l’autiste qui se retrouve seul
au fond de la classe», martèlent
les parents à bout psychologiquement. Le son de cloche du
secrétaire général de la direction
de l’éducation de Sétif, Saad Merazig, est tout autre : «La réussite
de l’expérience initiée l’année
dernière à El Eulma a boosté la
demande qui a nécessité l’ouverture d’une deuxième classe. Afin
de lancer la même opération à
Sétif, nous invitons les parents
des enfants atteints d’autisme à
prendre attache avec le service
de l’organisation pédagogique
de la direction de l’éducation.»
Cette réponse n’a pas été du
goût des parents qui s’insurgent :
«Nos enfants sont inscrits sur le
registre depuis des années, mais
point de classes spécialisées.
La direction de l’éducation qui
a bien voulu ouvrir une classe
pour les enfants trisomiques à
l’école Khebaba ne fait rien pour
les autistes.» Kamel Beniaiche
L’ANSEJ D’EL TARF FAIT SON BILAN
73% de recouvrement des prêts
et 150 dossiers en justice
● Le responsable de l’Agence reconnaît que jusqu’alors, aucune des plaintes n’a eu de suite.
C
’est ce qu’a annoncé mardi dans un point
de presse Lyès Maâtoug, directeur de l’
Agence nationale de soutien à l’emploi des
jeunes (Ansej) à El Tarf. Sans en indiquer le
montant, M. Maâtoug a précisé que 73% représentent le taux de recouvrement des prêts
accordés depuis 1997, date de la création
de l’Ansej. Des résultats jugés appréciables
puisque sur 10 projets, 7 ont été remboursés
en totalité. Ce taux était de 70% à la fin
2014, indique encore notre interlocuteur. A
la question de savoir ce qu’il en est, dans ce
cas, des rumeurs sur des bénéficiaires qui ont
disparu dans la nature après avoir vendu les
équipements acquis, le directeur de l’Ansej
nous répondra qu’il y a un suivi rigoureux
de chaque projet et lorsque le constat de
défaillance ou d’inexistence est dûment établi, après avoir donné toutes les possibilités
au bénéficiaire de se rattraper, une plainte
en justice est déposée auprès des tribunaux.
Il y a 150 dossiers introduits auprès des tribunaux, mais le directeur de l’Ansej avoue,
qu’à ce jour, aucun n’a encore connu de
suite. La crise économique n’affectera pas les
programmes de l’Ansej, selon son directeur.
Les chiffres livrés pour le premier semestre
2016 ne montrent pas de fléchissement :
152 microentreprises ont été créées dans ce
laps de temps. Elles ont procuré 280 emplois
avec 49% dans l’agriculture, 12% dans la
transformation, 14% dans le BTPH, 10%
dans les services, 6% dans les professions
libérales et 5% dans l’artisanat. Les femmes
n’y représentent que 9% et les universitaires
sont passés de 11% en 2011 à 14% cette
année, avec la convention entre l’université
et l’Ansej sur la maison de l’entrepreneuriat.
Comme on peut le constater, rien dans le tourisme qui est, avec l’agriculture et la pêche,
l’autre vocation de la région. Si les projets
d’acquisition d’embarcation de pêche sont
liés au préalable à la disponibilité de postes
à quai dans les deux ports d’El Kala, déjà
saturés, l’Ansej accompagne cependant les
autres activités comme la fabrication de filets
ou le carénage dans les limites du plafond
de financement, soit 10 millions de dinars.
Une autre manière plus discrète de contenir
la crise dans ce secteur social extrêmement
sensible. Aucun dossier n’a été présenté
dans le tourisme durant les deux décennies
d’existence de l’Ansej à El Tarf. Comment
l’expliquer ? Probablement le manque de
savoir-faire et c’est dans ce but qu’il y a eu
récemment un rapprochement avec l’Institut
national spécialisé de la formation professionnelle (INSFP) d’El Tarf pour identifier
des activités. Les locaux dits «de Bouteflika»
promis à des bénéficiaires de l’Ansej, mais
qui restent désespérément inoccupés, constitueraient également un obstacle de taille pour
nombre d’entre eux.
Slim Sadki
a Société de distribution du gaz et de l’électricité
(SDE) de Souk Ahras a récemment lancé une campagne de sensibilisation contre les accidents liés à
la mauvaise utilisation du gaz de ville, a-t-on appris, hier,
auprès de la cellule de communication de ladite entreprise.
Les plus grandes agglomérations de la wilaya, ainsi que les
communes fraîchement raccordées au réseau seront les premières à être ciblées par ladite campagne.
Les personnes handicapées connaîtront, à leur tour, un programme spécial où il sera question de mesures préventives
et de premières réactions à adopter en cas d’émanation de
gaz ou d’asphyxie. Des journées portes ouvertes et des rencontres techniques qui regrouperont, entre autres, les directions du commerce, de la Protection civile et de l’éducation,
font également partie dudit programme, estime MohamedLamine Tiah, cadre chargé de la communication au niveau
de la SDE. «La relation entre les accidents domestiques liés
à l’utilisation du gaz et de l’électricité et le choix des articles
électroménagers contrefaits, l’apparition d’une faune de
flibustiers se réclamant diplômés en maintenance et entretien de ces produits sont avérés», lit-on dans le communiqué
rendu public dans ce même cadre. La wilaya de Souk Ahras
qui compte 66 291 usagers du gaz contre 102 797 foyers
raccordés à l’électricité, soit 65% du taux global des clients
de la SDE, doit tenir compte de l’impact de tout incident sur
la population et se fixe comme idéal pour l’année en cours
un objectif de 0% accident.
A. Djafri
Un homme électrocuté à la
gare ferroviaire
L
’absence de mesures de prévention et de sécurité conjuguée avec l’hibernation des instances de contrôle et leur
complaisance manifeste à l’égard de certains employeurs
ont encore une fois fait une victime à Souk-Ahras. Un jeune
travailleur âgé de 29 ans a trouvé la mort par électrocution
mardi, à la gare ferroviaire. Le corps calciné de la victime
a été transféré par les services de la Protection civile à la
morgue pour les besoins de l’autopsie. Une enquête a été
ouverte par le parquet de Souk-Ahras où l’on n’écarte pas
l’audition de plusieurs responsables, surtout, que la cause du
décès est expliquée par la précarité des mesures préventives.
A. D.
MAROUANA (BATNA)
Boudiaf envoie une
commission d’inspection
U
ne commission d’inspection sera dépêchée jeudi prochain, aux établissements sanitaires de la daïra de Merouana, a annoncé lundi à Batna le ministre de la Santé, de la
Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. La commission évaluera les difficultés et insuffisances
rencontrées par les gestionnaires de ces établissements, a indiqué le ministre dans une déclaration à l’APS en marge de
sa visite dans la wilaya. Lors de son inspection de la polyclinique de Merouana, le ministre a écouté les préoccupations
exprimées par nombre de citoyens quant à la prise en charge
et la qualité des services sanitaires. M. Boudiaf a assuré, au
cours d’une brève rencontre avec les cadres de son secteur
au siège de la wilaya, qu’il n’y a aucune augmentation des
prix des médicaments dont «les prix de certains ont même
baissé», a-t-il indiqué. Le ministre a insisté, au cours de sa
visite de deux jours, sur l’amélioration des performances et
le lancement de la mise en œuvre de la carte sanitaire. R. C.
République Algérienne Démocratique et Populaire
Wilaya de Batna
Daïra de Ain Touta
Commune de Ain Touta
ENQUÊTE COMMODO-INCOMMODO
Une enquête commodo-incommodo autour des modifications des coordonnées du périmètre de la carrière sise au
lieudit Koudiat Bouchetit dans la Daïra et Commune de Ain
Touta au profit de l’entreprise Houfani Rasfa. Toute personne
concernée par cette opération est appelée à se rapprocher
de l’APC de Ain Touta afin d’émettre ses observations ou son
opposition. Un registre est ouvert à cet effet et ce, pour une
période de quinze jours (en dehors des jours fériés) à partir
de la parution du présent avis.
APC de Aïn Touta Le président de l’APC
El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 6
ORAN INFO
OUED TLELAT
SANTÉ
LA LISTE DES
BÉNÉFICIAIRES DES
700 LOGEMENTS LPL
AFFICHÉE
Célébration de la journée
contre l’Alzheimer
L
a liste des bénéficiaires des 700 logements
sociaux locatifs de la commune de Oued Tlélat
a été affichée hier matin. «Il s’agit de 100 logements
à Toumiate, 200 à Mehdia et 400 au chef-lieu de
la commune», a déclaré le wali d’Oran. Les bénéficiaires ont exprimé leur satisfaction après l’affichage. Ils ont affirmé qu’ils vivaient dans des conditions déplorables, marquées essentiellement par
la précarité et qu’ils attendaient avec impatiente la
distribution de ces logements. Toutefois, nombre de
demandeurs de logement n’ayant pas figuré parmi
les bénéficiaires ont exprimé leur mécontentement.
Cela dit, il demeure que les familles exclues ou
récalcitrantes aux décisions d’attribution constituent
un véritable casse-tête pour les autorités. La commission de daïra a effectué une opération de contrôle
de tous les demandeurs de logement afin d’arrêter
la liste des bénéficiaires. Le droit de recours est
réservé aux citoyens qui se sentent lésés dans leurs
droits.
Zekri S.
● A l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre la maladie d’Alzheimer,
l’association des neurologues de l’Ouest a lancé un appel, à partir d’Oran, pour exhorter les pouvoirs
publics à mettre en place «un plan Alzheimer national» pour la prise en charge des malades.
U
ne journée de sensibilisation sur la maladie
d’Alzheimer a été organisée hier à Oran ainsi que dans
toutes les autres les villes de
l’Oranie par l’association des
neurologues libéraux de l’Ouest.
Le président de l’association, le
docteur Bengamra, a profité de
cette occasion pour lancer, à partir d’Oran, un appel aux pouvoirs
publics en vue de mettre en place
un «Plan Alzheimer national»
pour la prise en charge des malades. «J’interpelle les pouvoir
publics pour mettre en place un
plan Alzheimer en concertation
avec les spécialistes mais aussi
les malades et leurs parents qui
doivent également s’organiser
dans un cadre associatif car la
maladie reste encore méconnue.
Et à ce propos, pourquoi ne pas
instaurer une journée nationale
de la maladie», a déclaré le
Dr Bengamra, rencontré sur un
stand installé non loin du siège
de l’ENTV. Deux autres tentes
ont été dressées également à
Oran à l’occasion de cette journée célébrée mondialement, dont
une sur la place 1er Novembre
et un autre en face du siège de
la Caisse de sécurité sociale
(Casoran).
«Nous avons tenu à marquer
cette journée par cette campagne
de sensibilisation car la situation
est critique, il y a toute une mystification de la maladie et, souvent, les parents et les proches du
malade ignorent que le patient
peut être accompagné et soigné.
Nous pouvons l’aider à vivre
mieux avec cette maladie incurable», a déclaré le spécialiste,
qui fait savoir que beaucoup de
fausses idées sont faites sur cette
maladie qui touche les personnes
à partir de l’âge de 50 ans, mais
dont les conséquences peuvent
être limitées grâce à un bon traitement. «Les gens pensent aussi
que c’est une maladie mentale
alors qu’elle est organique, du
ressort des neurologues et des
neuropsychiatres. Dès les premiers troubles de la mémoire,
il faut consulter car il y a des
oublis anormaux qui doivent
interpeller, comme des événements familiaux qui s’effacent»,
a encore expliqué notre interlocuteur, qui préconise la formation des médecins généralistes
et des proches dans le cadre d’un
plan national. Il faut souligner
que même si la maladie apparait exclusivement chez les personnes âgées, elle n’est pas pour
autant une conséquence normale
de la vieillesse, d’où l’intérêt de
sensibiliser la population car les
membres d’une famille doivent
réagir très tôt s’ils détectent un
cas d’oubli anormal.
En somme, les spécialistes appellent à une organisation des
familles des malades pour fédérer les efforts et coopérer avec le
ministère de la Santé pour lancer
un plan national. «Ce n’est pas
une fatalité. Beaucoup de personnes mènent une vie normale,
voire intéressante, après avoir
été diagnostiquées», a conclu le
Dr Bengamra.
R. Benchikh
MERS EL KEBIR
UN MOTOCYCLISTE TUÉ
DANS UN ACCIDENT
U
ne collision entre une moto et une voiture à
Mers El Kebir a fait un mort et un blessé grave.
Selon la Protection civile, l’accident s’est produit
hier, vers 5h, lorsqu’une grosse moto est entrée en
collision avec une voiture de marque Polo Wolswagen. Le motocycliste, âgé de 39 ans, est mort sur
place et son compagnon, âgé de 30 ans, a été gravement blessé. La dépouille a été déposée à la morgue
et une enquête est ouverte.
Z. S.
GDYEL
Des logements neufs
pour 208 familles
CHU
153 NOUVEAUX CAS
DE VIH RECENSÉS
EN 3 MOIS
U
P
PHOTO : EL WATAN
ne opération d’attribution de 208 logements est programmée avant la fin du
mois en cours dans la commune de Gdyel.
D’après le président de l’APC de Gdyel,
«sur les 240 logements sociaux en cours
de réalisation dans la commune de Gdyel,
208 ont été achevés et seront distribués dans
quelques jours». Cette action entre dans le
cadre de la lutte contre l’habitat précaire.
Ces logements sont destinés aux familles
détentrices de pré-affectations habitant des
immeubles menaçant ruine au quartier populaire d’El Derb.
Les opérations de relogement des occupants
d’immeubles délabrés a permis, en 2015,
de reloger 10 300 familles. Cette année,
pas moins de 6400 familles ont été concernées par ce programme. Les opérations
de relogement ont concerné les familles
résidant dans des habitations précaires à El
Barki, Cheklaoua, Aïn El Beïda, El Hamri,
Mediouni, Arzew, El Mohgoun et d’autres
Une cité nouvellement construite
communes dont la plupart sont détentrices de
préaffectations. Ces familles ont été réperto-
riées suite au dernier recensement lancé en
novembre dernier.
Nayla Hammoud
as moins de153 cas de VIH sida ont été enregistrés durant la période allant du début juin à fin
aout 2016, a indiqué le chargé de communication
du centre hospitalo-universitaire Docteur Benzerdjeb (CHUO). Un nombre en constante évolution
comme l’atteste le bilan dressé par le service
concerné qui fait état de 28 cas au mois de juin, 57
cas au mois de juillet et 68 en août. Ce chiffre des
plus alarmants indique, si besoin est, que ce virus a
tendance à se propager au sein de la population.
Par ailleurs, le chargé de communication fait part
également d’un nombre élevé de consultations
dans le service d’urologie avec 4893 consultations
semestrielles dont 3850 hommes et 1304 femmes.
C’est la prostate qui détient le record des interventions. 30 greffes rénales ont été également effectuées
depuis le début de l’année 2006. Hadj Sahraoui
AÏN EL TURCK
Deux tentatives d’émigration clandestine ont
été déjouées, hier, sur la corniche oranaise,
grâce à la vigilance des gardes-côtes. En effet, le
premier groupe composé de 15 clandestins dont
neuf ressortissants subsahariens et deux
mineurs, a été intercepté aux environs de six
heures du matin à 10 km au nord de la plage
d’Aïn El Turck. Les unités des forces navales ont
déployé une vedette pour ramener à terre ces
jeunes en quête d’un nouvel Eldorado. Deux
heures après, et poursuivant leur patrouille en
mer, les gardes-côtes ont repéré deux autres
embarcations au nord de Cap Falcon, à bord
desquelles se trouvaient deux groupes de 8 et
12 harraga. Ces jeunes avaient choisi de lever
l’ancre depuis une plage d’Oran afin de mettre le
cap sur une ville espagnole. Les gardes-côtes
ont déployé deux vedettes pour reconduire les
clandestins au port d’Oran où ils ont été remis
aux services de sécurité pour complément de
l’enquête. Avant-hier, un autre groupe de
12 harraga a été aussi intercepté au nord de Beni
Saf, dans la wilaya de Aïn Témouchent.
F. A.
PHOTO : D.R.
35 CANDIDATS À L’ÉMIGRATION
CLANDESTINE INTERCEPTÉS AU LARGE
El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 6
RÉGIONS SUD
SOLIDARITÉ
FORMATION PROFESSIONNELLE À GHARDAÏA
Opérations
ophtalmologiques pour plus
de 250 malades
Onze nouvelles spécialités
pour la rentrée de septembre
A
● 6279 nouveaux postes pédagogiques, tous modes de formations confondus, sont
ouverts pour la rentrée 2016-2017 par la direction de la formation et de l’enseignement
professionnels de la wilaya de Ghardaïa.
O
ATTRACTION
C’est en effet dans cette perspective que des
efforts ont été consentis sur les doubles plans
qualitatifs et quantitatifs, sur une formation
accrue dans les secteurs porteurs d’emploi et
créateurs de richesses. L’objectif final étant
d’assurer des formations de qualité, vivier
potentiel pour les besoins du monde de l’entreprise de demain, performante et productrice.
Messaoud Bouhada, chef du service suivi des
établissements de formation professionnelle de
la wilaya de Ghardaïa, affirme que de nouvelles
spécialités vont être dispensées à partir de cette
rentrée tels que le CAP en hôtellerie, option
réception au CFPA mixte de Ghardaïa, le CAP
en chauffage central au CFPA de Dhaïa Ben
Dahoua, le CAP en installation des panneaux
solaires, photovoltaïques et thermiques au
CFPA de Bounoura, le CAP en mécanique de
réparation de matériels d’irrigation au CFPA
de Guemgouma à Metlili. Les autres branches
de formation concernent le CMP en entretien
des réseaux d’alimentation en eau potable au
CFPA féminin de Ghardaïa, CMP en réparation
des appareils électroménagers au CFPA de
Metlili, technicien en tailleur hommes au CFPA
de Metlili, technicien en hôtellerie, option cuisine au CFPA mixte de Ghardaïa, technicien en
maintenance des véhicules légers au CFPA de
Metlili, technicien supérieur en protection des
végétaux à l’ INSFP Noumérate de Ghardaïa et
au CFPA de Zelfana et enfin technicien supé-
PHOTO : B. SOUHIL
nze nouvelles spécialités ont été ouvertes, renforçant et enrichissant la
nomenclature des métiers de la direction de la formation et de l’enseignement
professionnel de la wilaya de Ghardaïa. Du
20 au 22 septembre, des portes ouvertes se
sont déroulées dans tous les établissements de
formation à travers le territoire de la wilaya de
Ghardaïa pour encourager et inciter les jeunes,
notamment et principalement ceux en rupture
scolaire, à s’inscrire dans la formation de leur
choix pour acquérir le savoir, la maîtrise et
la technicité, de manière à être autonome et
affronter le monde du travail avec un diplôme
conséquent, explique Abderrahmane Djâafri,
directeur de la formation professionnelle de
la wilaya de Ghardaïa qui affiche l’ambition
d’offrir une formation de qualité de telle sorte
qu’à l’horizon 2018, avec les opportunités qui
seront offertes par le marché de l’emploi dans
le bassin territorial de la wilaya, chacun trouvera sa place.
La formation résidentielle initiale touchera 2580 apprenants
rieur en électricité industrielle au CFPA Metlili.
Pour ce qui est de la formation résidentielle initiale, accessible avec un certificat de scolarité,
elle touchera 2580 apprenants répartis sur 20
établissements de formation à travers le territoire de la wilaya qui seront dispatchés sur 56
spécialités. La formation résidentielle continue
(ou passerelle pour les initiés) touchera, elle,
570 apprenants dans 12 spécialités différentes.
Les cours du soir seront dispensés à 90 personnes dans 7 spécialités alors que l’apprentissage touchera pas moins de 1134 jeunes dans
18 branches professionnelles. La formation en
milieu rural, qui sera axée sur les métiers de
tissage et de coiffure, concernera 30 personnes.
NOUVELLES STRUCTURES
Le secteur de la formation et de l’enseignement
professionnel dans la wilaya de Ghardaïa dispose de 27 établissements, dont 20 CFPA, un
INSFP à Noumérate (CNE de Bounoura), une
annexe de CFPA à El Atteuf et 5 écoles agréées
par le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnel pour une capacité
pédagogique de 4850 postes. Onze internats
pour une capacité de 1180 lits et 11 restaurants
servant 1300 repas/jour sont aussi opérationnels. Les apprenants disposent par ailleurs de
20 bibliothèques, de 13 foyers culturels et de 19
terrains matico pour la pratique sportive.
Selon Ali Boudaoud, chef du service administration des moyens et suivi des investissements, «le secteur s’est également renforcé,
cette année, par l’apport de trois internats. Le
premier de 120 lits au CFPA de Guemgouma à
Metlili, dont il ne reste, pour être effectivement
opérationnel, qu’à installer la batterie de cuisine déjà réceptionnée, le second de 60 lits au
CFPA de Hassi Lefhel et le dernier de 120 lits
au CFPA de Guerrara 2». Et d’ajouter : «Nous
nous apprêtons, à court terme, soit pour la prochaine session de février 2017, à réceptionner
un institut d’enseignement professionnel (IEP)
à Oued Nechou, ayant 1000 places pédagogiques avec un internat de 300 lits, en cours
de réalisation, INSFP à El Ménéa, en cours de
réalisation, pour 300 postes pédagogiques avec
un internats de 120 lits ainsi que deux CFPA,
l’un à Metlili El Djadida et l’autre à Oued Nechou, d’une capacité de 250 place chacun, qui
sont pratiquement en cours d’achèvement. Ces
nouvelles infrastructures pédagogiques viendront ainsi renforcer le parc des établissements
de formation professionnelle de la wilaya de
Ghardaïa et permettront d’absorber graduellement la masse juvénile en âge de formation
appelée à se diluer dans le monde du travail
après avoir acquis un métier à même d’assurer
son autonomie et indépendance sociale et économique.»
Djamel K.
Le centre de Theniet El Makhzen
à l’honneur
L
es journées portes ouvertes
organisées cette semaine ont
suscité un réel engouement auprès
des jeunes des deux sexes.
Le centre de formation et d’enseignement professionnels Chahid Houtia Djillali de Theniet El
Makhzen, qui a abrité l’événement,
offre des formations diplômantes
et qualifiantes pour toute personne
désirant acquérir des compétences
lui permettant de s’intégrer dans
la vie professionnelle ou améliorer ses connaissances professionnelles. Pour cela, le centre, qui dis-
pose d’un encadrement technique
et pédagogique qualifié dans les
différentes spécialités enseignées
in situ, propose une palette de
modes de formation, allant du
résidentiel à l’apprentissage, en
passant par les cours du soir, la
formation continue et celle dite
pour «femme au foyer». Les jeunes
développent une volonté farouche
de trouver le créneau susceptible
de leur éviter, plus tard, de trop
«galérer» dans leur quête éperdue
d’un emploi qui corresponde, plus
ou moins, à leur profil profession-
nel. Car, quoi que l’on dise, malgré
les moyens colossaux dégagés par
les pouvoirs publics, la politique
de formation professionnelle suivie n’a pas répondu aux attentes
et n’a pas permis d’atteindre les
résultats escomptés pour relever le
défi et éradiquer le chômage. Une
révision profonde, basée sur une
réflexion cartésienne, s’impose
pour redresser la barre et s’orienter
vers une formation professionnelle
lucide et intelligente axée sur une
formation efficace et efficiente
en adéquation avec la demande
du marché de l’emploi par profil et spécialité. Une prise de
conscience : pourquoi former des
bataillons de jeunes et nourrir
des statistiques erronées, avec une
jeunesse oisive et inactive, adossée
à des murs ? La quantité n’ayant
jamais fait la qualité, il serait plus
judicieux de quantifier à l’avance
les besoins du marché, en fonction
de la spécificité de chaque région,
en répondant par une formation
de qualité conforme aux normes
universellement admises.
Djamel K.
tteints de diverses pathologies ophtalmologiques, plus de 250 patients seront auscultés et pris en charge chirurgicalement
par une équipe composée d’équipes médicales
espagnole et algérienne, et ce, pendant toute une
semaine au niveau de l’hôpital Docteur Brahim
Tirichine de Sidi Abbaz dans la commune de
Bounoura, soit du 19 au 25 du mois en cours.
Atteints en grande partie de la cataracte, maladie
ophtalmologique très répandue dans les régions
sahariennes, en raison des conditions climatologiques, notamment aux vents de sable, beaucoup
de patients, en sus de ceux de la wilaya de Ghardaïa, sont issus des wilayas de Tamanrasset, Béchar, Ouargla, Illzi et Laghouat. Programmés par
groupe d’une quarantaine de patients à traiter par
jour au niveau des trois salles du bloc chirurgical
central, ils seront pris en charge par une équipe
de sept médecins, entre chirurgiens et anesthésistes espagnols, assistés d’une équipe de six
chirurgiens ophtalmologues algériens, dont une
chirurgienne exerçant à l’hôpital de Metlili, les
cinq autres venant de plusieurs établissements
hospitaliers d’Algérie. Toute cette action est à
mettre à l’actif de la très dynamique association
Tagemi Human and Cultural d’El Atteuf, à une
dizaine de kilomètres de Ghardaïa, qui n’en est
pas à son premier coup d’éclat.
En effet, fondée en 2006, celle-ci s’est déjà illustrée à plusieurs reprises dans le domaine humanitaire notamment en organisant des plateaux
chirurgicaux en direction des plus démunis.
Celle d’aujourd’hui, rehaussée par la présence
de Azzedine Mechri, le wali de Ghardaïa, entouré des directeurs de la santé, de l’action sociale
et des autorités militaires de la région, qui ont
assisté à l’auscultation, par l’équipe médicale espagnole, de la première patiente, âgée de 71 ans,
originaire de Reggane dans la wilaya d’Adrar, en
est déjà à sa sixième édition.
A signaler que l’équipe médicale espagnole,
membre de l’organisation humanitaire Barraquer, exerçant au niveau de la clinique éponyme
de Barcelone, a débarqué avec armes et bagages,
à savoir tout le matériel médical adéquat pour ce
genre d’interventions chirurgicales. A n’en point
douter, des actions de ce genre sont à encourager, notamment dans les zones sensibles et en
direction des citoyens les plus démunis et les
plus fragiles.
Et tout naturellement, les pouvoirs publics
gagneront énormément à encourager ces associations, telles que Tagemi, qui s’impliquent de
toute leur âme à aider et soulager les souffrants.
Djamel K.
CONTREBANDE
À TAMANRASSET
Saisies
de médicaments
et de carburant
L
es éléments de la brigade régionale des
Douanes de Tamanrasset ont, dans le cadre de
la lutte contre le phénomène de la contrebande,
déjoué une affaire qui s’est soldée par la saisie
d’une voiture utilitaire de marque Toyota Station
qui s’apprêtait à quitter le territoire de la wilaya
avec à son bord 2200 litres de carburant, a-t-on
appris, mardi, d’une source douanière. L’opération, menée à 25 km à la sortie sud de la ville,
a été réalisée par une patrouille de ce corps de
sécurité qui a également récupéré un lot de médicaments (600 boîtes de Ventoline 100 ug/dose
et 3430 comprimés de Clamoxyl 1g) qui serait
destiné à la contrebande.
Ravah Ighil
El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 7
RÉGION EST
SECTEUR DE L’ÉDUCATION À JIJEL
Des acquis, mais aussi
des lacunes
● Plusieurs budgets ont été débloqués pour la réhabilitation des établissements scolaires
qui se dégradent, mais les lourdeurs bureaucratiques bloquent les travaux.
PHOTO:D.R.
A
u-delà de la polémique qui
fait rage au sujet des erreurs
apparues dans les manuels
scolaires nouvellement introduits
dans les programmes des manuels
scolaires, le secteur de l’éducation
à Jijel entame l’année 2016/2017
avec des acquis, mais aussi des
lacunes. Les élèves répartis sur
382 écoles, 110 CEM et 42 lycées
sont encadrés par 3651 maitres
d’école, 3413 enseignants dans le
cycle moyen et 2175 professeurs
dans le secondaire. Les infrastructures scolaires ont été renforcées
par la mise en exploitation de 26
classes, un groupement scolaire,
et l’ouverture d’un CEM et deux
lycées, réceptionnés à Djemaa
Beni Habibi et à Beni Yadjis. Les
lycées de Tarkhouche Ahmed et El
Kendy, à Jijel, qui connaissent des
dégradations et des infiltrations
des eaux de pluie, ont bénéficié de
travaux de réhabilitation, qui sont
encours. Dix milliards de centimes ont été débloqués pour permettre la remise à neuf du lycée
El Kendy. Une autre enveloppe de
35 milliards de centimes annoncée
en 2013 pour la réhabilitation
L’affectation des enseignants dans certaines communes éloignées pose
problème
des écoles est en grande partie en
attente. «30% à peine de ce montant ont été consommés», nous
indique-t-on. Si à la direction de
l’éducation on dégage toute responsabilité quant à la gestion de
cette enveloppe, on soutient que la
procédure du lancement des projets revient aux communes. Les
lourdeurs bureaucratiques n’ont
fait que retarder l’exploitation de
ce montant, pendant que les élèves
de certaines écoles étudient dans
des conditions précaires. Depuis
2011, plusieurs autres enveloppes
ont été débloquées pour l’aménagement des écoles, mais les
travaux peinent à être entamés.
Le plus compliqué pour la rentrée
scolaire reste l’affectation dans
leurs postes des enseignants, issus
du dernier concours. La plupart
de ces derniers sont des femmes,
dont beaucoup d’entre elles viennent des milieux urbains. Ces
enseignantes contestent souvent
leur affectation dans les localités éloignées. A la direction de
l’éducation, on atteste que tous
les postes ont été pourvus de leurs
enseignants, et que des solutions
sont envisagées pour régler les cas
qui posent problème en puisant,
d’abord, dans les listes additives
avant de recourir à la suppléance.
La mission de trouver 94 enseignants de langue arabe et 24 autres
de langue française pour les écoles des contrées enclavées parait,
cependant, des plus improbables.
Outre cet aléa, le corps enseignant
a été amputé de 600 employés, qui
ont choisi de partir à la retraite,
dont 90% dans la formule de retraite anticipée.
Amor Z.
Une construction abandonnée
suscite l’inquiétude à Jijel
A
près un répit de quelques années, la
situation qui prévalait dans la construction
abandonnée située au coin des rues Larbi Ben
Mhidi et Aïssat Idir, au centre-ville de Jijel,
semble se réinstaller au grand regret des riverains qui en subissent les désagréments de jour
comme de nuit.
Cette fois-ci, les choses sont plus graves
puisque depuis l’extension du lycée Derra
Mohamed Sadek, sa nouvelle entrée fait face
à cette construction abandonnée depuis une
trentaine d’années. Parfois, durant la journée,
la sortie en masse des lycéens fait penser que
cette bâtisse de béton et de brique fait office
de cour de récréation. Parfois des pierres qui
viennent se fracasser dans la rue, sur quelque
toiture du voisinage ou dans la cour d’une
maison riveraine. Si durant la journée, les lieux
ne reçoivent que des lycéens qui y trouvent un
lieu de défoulement entre les cours, le soir et la
nuit, la bâtisse est investie par des personnes
qui y font soit leur gîte, leur planque à kif ou
carrément un lieu de débauche.
Des riverains, qui nous ont contactés, soutiennent que la situation devient des plus insoutenables et les rixes avec ces visiteurs de la nuit
sont de plus en plus fréquentes. Les tapages
nocturnes reprennent aussi peu à peu et le voisinage craint que se réinstallent dans le coin les
dealers et les prostituées d’antan.
Cette construction, initiée par les services
de la wilaya il y a près de 30 ans avait été
abandonnée, avant d’être cédée à un privé.
Tout le monde s’accorde à dire que le cahier
des charges de cette transaction ne prévoyait
nullement un tel abandon, avec tous les désa-
gréments qui en découlent. Depuis, les choses
n’ont pas du tout changé. Il y a quelques années, suite aux pétitions et écrits dans la presse,
le propriétaire avait fermé tous les accès en
érigeant des murs en maçonnerie. Cette action
avait permis un retour au calme, atténuant la
pression qui allait crescendo.
Mais depuis quelques mois, après le lancement
de travaux censés redonner vie à cette bâtisse,
unanimement salués dans le quartier, le chantier a plié bagage une fois encore, laissant les
accès ouverts désormais à tous les vents. «Les
pouvoirs publics ont le devoir de réagir et de
mettre un terme à cette situation qui représente
désormais un danger tant pour nous que pour
les lycéens qui s’aventurent dans ces lieux
maussades», soutiennent les riverains.
Fodil S.
CONSTANTINE
DEUX ENFANTS TUÉS
À LA CITÉ MENTOURI
U
n drame a secoué, hier, la cité Mentouri (Le
Bosquet), dans le secteur de Sidi Mabrouk.
Selon les premiers éléments recueillis auprès des
services de la Protection civile, ces derniers ont
reçu un appel du commissariat central vers 15h50
signalant la découverte des corps de deux enfants
dans ladite cité. Le crime a été commis dans
l’appartement situé au 10e étage du bâtiment T4.
Selon le chargé de communication de la Protection
civile, une fillette de 4 ans a été retrouvée égorgée,
alors qu’un bébé de sexe masculin, âgé de 8 mois,
a été étranglé. Leur mère, M. M., âgée de 34 ans, a
été retrouvée en état de choc. Elle a été évacuée par
la Protection civile vers le CHU Ben Badis.
L’on saura que ce sont les voisins qui avaient alerté
la police, après avoir entendu les cris de la femme.
Ces derniers ont été choqués de découvrir cette
scène macabre s. Toute la cité Mentouri était hier
en émoi, alors que l’information a vite fait le tour de
la ville comme une traînée de poudre.
Hier, alors que nous mettions sous presse, les
services de la sûreté de wilaya et les éléments de la
police scientifique ainsi que les agents de la
Protection civile étaient encore sur place, en
présence du procureur de la République, qui a
ordonné l’ouverture d’une enquête et de transférer
les deux corps vers la morgue du CHU de
Constantine. Les mobiles de ce crime demeurent
Y. S.
encore inconnus.
LOGEMENT SOCIAL
À EL KHROUB
MOUVEMENT
DE COLÈRE APRÈS
LA PUBLICATION
DES LISTES
C
omme il fallait s’y attendre, la publication, hier,
dans la presse de la liste des 1400 bénéficiaires
de logements sociaux locatifs à El Khroub a suscité
la grogne parmi les 12 000 demandeurs inscrits à ce
jour sur les listes de la commune. Des dizaines de
citoyens, dont les demandes n’ont pas été
retenues, se sont rassemblés devant le siège de la
daïra pour exprimer leur mécontentement et exiger
des responsables de revoir les listes en question,
lesquelles comportent, selon eux, des noms de
personnes étrangères à la commune et n’ouvrant
donc pas droit à un logement à El Khroub ou
d’autres ayant déjà bénéficié d’un logement. Un
responsable de la daïra d’El Khroub a tenté de
calmer les esprits des citoyens mécontents en leur
demandant d’introduire des recours, avec la
promesse qu’ils feront l’objet d’une étude
approfondie. Mais les choses n’en sont pas restées
là, selon des témoignages qui nous sont parvenus,
des contestataires ont tenté de forcer l’entrée de la
daïra dans l’après-midi. Des débordements
auxquels les services d’ordre ont répondu de
manière musclée en faisant usage de gaz
lacrymogènes pour disperser les manifestants.
F. Raoui
RENCONTRE SUR LA TARIFICATION DOUANIÈRE À BISKRA
Des mesures pour booster les exportations algériennes
A
fin d’encourager les producteurs et les
exportateurs de biens d’équipement et industriels et des denrées agricoles, l’Etat a pris
des mesures visant à augmenter et densifier les
activités d’exportation hors hydrocarbures. Nous
appelons les intervenants dans le secteur de l’exportation à se rapprocher de nos services pour
s’enquérir de toutes les dispositions et des facilités techniques, d’accompagnement et de suivi
offertes par les douanes algériennes appliquant
un système douanier harmonisé aux services des
intervenants nationaux», a souligné Abdelazziz
Mohamed Lamine, directeur de l’inspection des
Douanes de Biskra, lors de la journée de vulga-
risation sur la nouvelle tarification douanière
organisée hier par la CCI des Ziban.
Présent à cette rencontre, Ali Boulahrass, chargé
du développement des exportations au port de
Annaba, a mis en avant le rôle primordial dans le
processus de l’exportation de cette structure qui
a été modernisée, dotée de toutes les infrastructures et des aires de stockage sécurisées, jouissant d’une des rades les plus sûres au monde et
reliée aux grandes villes par des autoroutes et des
voies ferrées. «Cette dernière se propose d’être
le maillon fort du cheminement des produits
algériens vers l’étranger», a soutenu Ali Boulahrass. Celui-ci a rappelé que les exportateurs
de dattes et autres produits agricoles bénéficient
actuellement d’une remise de 50% sur les prestations offertes par le port bônois. «A partir du
port de Annaba où il y a désormais un guichet
unique permettant à nos clients exportateurs de
s’acquitter en un temps record de toutes les procédures et d’obtenir les certificats et garanties
nécessaires pour exporter leurs produits, des
exportateurs ont réalisé des opérations couronnées de succès», a-t-il dit.
A titre d’exemple, il cite l’envoi par des opérateurs nationaux de 5000 tonnes d’huile de table
constituant une cargaison de 273 containers
vers la Libye, de 55 tonnes de pomme de terre
vers les Emirats arabes et de 900 tonnes de
pâtes alimentaires. «Ce qui bloque et rebute les
exportateurs, ce sont les soi-disant procédures
auxquelles ils doivent se soumettre au niveau des
services douaniers et portuaires, mais aussi leur
méconnaissance des mesures prises par l’Etat
pour fluidifier et augmenter les exportations.
Cette rencontre vise à les rassurer, les informer
et les inciter à s’investir et à bénéficier de toutes
les dispositions et procédures d’encouragement
à l’exportation des produits algériens», a conclu
Abdelmadjid Khobzi, président de la CCI des
Ziban.
Hafedh Moussaoui
El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 7
RÉGIONS
D R MAHMOUD
METTOUCHI
BOUIRA
Retard dans la livraison
des logements
L’ÉPOPÉE D’UN
MÉDECIN AU GRAND
COEUR
PHOTO: EL WATAN
Les travaux sont à l’arrêt dans de nombreux chantiers
L
es projets destinés au
secteur de l’habitat dans
la wilaya de Bouira
n’avancent pas au rythme
souhaité. Les différents programmes de construction de
logements lancés en particulier au chef-lieu de wilaya
sont en butte à de nombreuses
contraintes.
Un quota de 2242 unités
est en cours de réalisation.
La moitié de ce programme
devait être livré d’ici la fin
de l’année en cours. Néanmoins, les chantiers sont
très en retard. Les délais de
livraison sont dépassés. Les
autorités ont pourtant prévu
la livraison de quelque 875
logements entre promotionnels aidés (LPA) et publics
locatifs (LPL). Le gros du
programme est concentré
au niveau du nouveau pôle
urbain. Ces retards motivés
par les entreprises par le non-
paiement de leurs situations
financières a agacé le premier responsable de la wilaya
qui a tancé les maîtres d’ouvrage, entreprises et bureaux
d’études.
Au niveau du chantier des
134 logements (LPA), du
quartier Ecotec, les retards
sont énormes. Lancés en mai
2015 pour un délai de réalisation de 26 mois, le taux
d’avancement des opérations
n’a pas dépassé les 30%. «Il
y a un sérieux problème lié au
suivi des entreprises», dit le
wali de Bouira, Nacer Maâskri, en demandant au bureau
d’études en charge du suivi
des travaux de réalisation
de ces logements de mettre
en demeure les défaillants.
S’adressant au directeur de
l’agence foncière, maître
d’ouvrage, le wali a insisté
sur l’exploitation du parking
en sous- sol, d’une capacité
de 120 véhicules. Le nonrespect des délais et les bricolages ont par ailleurs ralenti
d’autres chantiers. C’est le
cas au niveau du pôle urbain,
à la sortie nord de la ville de
Bouira. Scindé en deux lots,
un programme de 1422 logements a été lancé en LPL, une
formule qui enregistre une
forte demande à Bouira.
Ce programme avait été lancé par le Premier ministre,
Abdelmalek Sellal, lors de
sa visite dans la wilaya en
janvier 2014. Sur chantier, le
premier constat est frappant.
Les travaux sont au ralenti.
Les entreprises en charge
de ces programmes ont soulevé le retard accusé dans le
règlement de leurs situations
financières. Questionné, le
premier responsable de la
wilaya est catégorique, précisant que les programmes de
logements lancés ne sont pas
affectés par les restrictions
budgétaires. «Les entreprises
au niveau de la wilaya de
Bouira sont presque payées
d’une manière régulière. La
dernière situation qui n’a pas
été encore honorée reste celle
du mois d’août», rassure-t-il.
Une autre difficulté a été
également soulevée par les
entreprises mises en demeure
par les autorités contre les
retards accusés dans la réalisation et la livraison des
programmes, à savoir l’interdiction des véhicules poids
lourds au centre-ville. Pénalisés par l’acheminement de
matériaux de construction,
le wali leur a répliqué que
cet argument ne tient pas la
route. «Vous aurez l’autorisation rien que pour l’acheminement du béton destiné
au collage et pas question
de fermer les accès aux usagers», dit-il en rappelant que
les poids lourds sont interdits
de circuler en milieu urbain
de 7h jusqu’à 17h. Le wali
a insisté sur le respect des
délais contractuels et exigé
le renforcement des chantiers en moyens humain, a-t-il
averti, en annonçant que des
mesures seront prises en cas
de non respect des consignes.
Par ailleurs, le premier responsable de la wilaya qui a
demandé la résiliation des
contrats des entreprises qualifiées de «bricoleuses et de
défaillantes», a instruit les
maîtres d’ouvrages à l’image
de l’agence foncière ainsi
que de l’OPGI sur la nécessité d’être rigoureux dans le
choix des entreprises.
Amar Fedjkhi
SOUR EL GHOZLANE
L’ENAD dans la tourmente
● Les employés de l’usine de détergents n’ont pas été payés depuis trois mois.
L
a tension est montée d’un cran hier au
complexe industriel ENAD de Sour
El Ghozlane, lorsque des centaines de
travailleurs ont décidé de barricader le
CW127 en guise de protestation contre le
retard dans le paiement de leurs salaires.
En effet, les travailleurs, qui ne sont pas
à leur première action de rue, ont bloqué
la circulation dans les deux sens. Des
renforts de la Gendarmerie nationale ont
été dépêchés sur les lieux, a-t-on constaté
sur place. L’entreprise spécialisée dans
El Watan
BOUIRA
Tél./Fax : 026 93 67 68
la production de produits détergents et
d’entretien emploie plus de 400 ouvriers.
«Nos salaires n’ont pas été versés depuis
trois mois», tonne un protestataire. La
situation de l’entreprise, qui était dans
un passé récent le fleuron de l’économie locale, se débat dans des problèmes
financiers énormes.
La production a été par ailleurs suspendue depuis plusieurs jours. Le complexe
est désormais dans le noir et ce, après
que la société de distribution (SDC) ait
procédé à la coupure de l’alimentation
en énergie électrique et du gaz industriel,
pour non payement des factures. Craignant pour le devenir du complexe, les
travailleurs protestataires ont réclamé
des responsables de l’usine des explications. «La SDC de Bouira a coupé l’énergie sans préavis», dénonce-t-on. Le
montant de la facture impayée est évalué
à douze millions de dinars.
Selon des informations recueillies auprès des responsables de l’ENAD, un
compromis a été trouvé entre les deux
parties et la direction du complexe a
pris l’engagement d’honorer la facture
suivant un calendrier établi par la SDC.
Le courant électrique a été rétabli hier
en fin d’après-midi, a précisé le DG
de l’ENAD. Cependant, d’importantes
quantités de matières premières, comme
le soufre concentré, ont été exposées
au risque de vol, pour cause d’absence
d’électricité.
Questionné, le DG du groupe ENAD, M.
Salhi, a précisé que la situation actuelle
de l’entreprise est catastrophique. «Les
bilans sont négatifs. Les créances des
fournisseurs s’élèvent à 8 millions de
dinars», déplore-t-il, en rappelant que
l’entreprise se débat depuis des années
dans des situations complexes. Le responsable a annoncé que même les investissements décidés par le groupe n’ont
pas été réalisés par ses prédécesseurs,
accuse-t-il, en confirmant que le plan de
restructuration du groupe ENAD, décidé
par le gouvernement n’a pas fonctionné.
A. Fedjkhi
PHOTO: D. R.
● Le wali a tenté, lors de sa dernière sortie sur le terrain, de relancer les chantiers.
M
ahmoud Mettouchi, ancien médecin généraliste à
Azazga, est décédé le 10 septembre dernier à l’âge de
82 ans. Fils du village Aït Ikhlef, dans la commune
de Bouzeguène, Mahmoud Mettouchi fut un grand homme de
science, de bien et du devoir. Par son humanisme et sa grande
compétence, il avait véritablement honoré les services de santé
algériens en soignant et en soulageant la quasi-majorité des
patients d’une région à forte densité de la population.
Aîné de la famille, Mahmoud était diplômé de la faculté de
médecine d’Alger et de Paris. Ancien externe des hôpitaux de
Rouen, il aura perfectionné ses compétences en étant entouré
d’éminents spécialistes en médecine. Aux premières années de
l’indépendance de l’Algérie, son père le fit venir à Azazga pour
remplacer, dans le même cabinet médical, le professeur Oussedik, éminent spécialiste en pneumo-phtisiologie, parti en France.
Durant près d’une trentaine d’années, des milliers de malades
de tous les villages et de toutes les familles de la région se sont
confiés à ce médecin. Il fut un homme du devoir et foncièrement
juste, exigeant et honnête à l’extrême. Son dévouement et sa
compétence lui valurent respect et affection de la population de
la région. Malgré l’état de paupérisation de la population, les malades n’hésitaient pas à se confier à lui, car ils reconnaissaient ses
capacités à les guérir et les soulager, en dépit de la généralisation,
à l’époque, de la médecine gratuite. D’ailleurs, pour beaucoup de
malades qui revenaient le voir, il leur refusait le payement de la
consultation. Toutes les vieilles femmes de la région ne juraient
que par son nom, car la plupart d’entre elles ont été soulagées,
dès leur entrée dans la salle de consultation, grâce à son contact
humain, ses questions et même par son humour.
Il raisonne à bon escient et décrypte le mal et la détresse qui
rongent le patient. Il n’est pas facile aujourd’hui, de raconter
modestement la vie d’un grand médecin qui est revenu de France
pour soigner les malades au moment où ils avaient le plus besoin
de lui. Aidé par son fidèle aide-soignant, formé pour bien accueillir les malades, le docteur Mettouchi a marqué à jamais toute
la population de l’ex sous-préfecture d’Azazga. Avant de prendre
sa retraite, au début des années 1990, à l’ère du pluralisme, il
effectuera une courte incursion dans le monde politique au sein
de l’Assemblée populaire de wilaya.
Il rentrera définitivement à Aubagne, dans le sud de la France,
pour profiter de sa retraite entouré de son épouse, de ses filles et
ses petits-enfants. C’est au cimetière de la ville d’Aubagne qu’il
a été inhumé dans la stricte intimité.
Kamel Kaci
BOUZEGUÈNE
ÉMOUVANT HOMMAGE
À SALEM HAMOUM
e premier anniversaire de la disparition du journaliste Salem
Hamoum a été commémoré, hier, au village Ihitoussène, à
LBouzeguène,
en présence des villageois, de ses amis de la presse
et des proches. Plusieurs gerbes de fleurs ont été déposées sur sa
tombe dont celles des journalistes de la wilaya de Tizi Ouzou et
du Croissant-Rouge d’Azazga.
Après la minute de silence, la veuve du journaliste a remercié
tous ceux qui ont contribué à l’organisation de cet hommage.
Les nombreux intervenants ont par ailleurs mis en exergue les
qualités humaines du journaliste, son courage et la qualité de
son travail accompli pendant de nombreuses années. Une grande
émotion se lisait sur les visages de ses amis qui ont eu du mal à
terminer leurs interventions avec une gorge nouée. Un journaliste, qui a longuement parlé de la maladie de Salem Hamoum,
a mis en exergue son courage à combattre l’épreuve des longues
convalescences et qui malgré ses souffrance a continué à écrire et
à couvrir tous les événements qui se déroulaient dans la région.
L’intervenant a fortement sollicité le P/APC de Bouzeguène de
baptiser un édifice public au nom de Salem Hamoum pour tout le
travail qu’il a fait, contribuant directement au développement de
nombreuses localités de la Kabylie.
Kamel K.
El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 7
RÉGION OUEST
TLEMCEN
MOSTAGANEM
Les zones rurales sont
délaissées
Le téléphérique
toujours à l’arrêt
D
ans le but d’améliorer les conditions de vie des habitants des
zones rurales de la wilaya de Mostaganem, le wali, lors d’une réunion tenue dernièrement, a insisté, devant les présidents d’APC,
les chefs de daïra et représentants de la société civile, sur la nécessité
d’élaborer une feuille de route adaptée aux spécificités de chaque douar.
Lors de cette rencontre, un exposé sur la situation des villages a été
présenté au wali où beaucoup d’insuffisances ont été dégagées tels
l’approvisionnement en eau potable, le revêtement des routes et pistes,
l’absence de centres culturels, de maisons de jeunes, de lieux de loisirs et
sportifs et centres de santé. Dans ce contexte, le premier responsable de
la wilaya a instruit les responsables, notamment les maires, de s’approcher des citoyens pour les écouter et prendre en charge leurs préoccupations. Comme il a plaidé pour la création d’une association au niveau de
chaque douar qui sert d’intermédiaire aux citoyens pour exposer leurs
problèmes aux autorités compétentes. Ainsi, la feuille de route prévoit
un programme important visant à améliorer en premier lieu l’habitat
rural pour fixer les fellahs en plus de la réalisation des projets pour la
mise à niveau des zones rurales et le désenclavement des populations les
plus démunies. Elle donne aussi un aperçu d’initiatives supplémentaires
qui ont une incidence sur le monde rural et elle prépare le terrain en vue
d’une mobilisation et d’un dialogue constant avec les habitants vivant en
milieu rural. A cet effet, le chef de l’exécutif a affirmé qu’une évaluation
trimestrielle aura lieu, où les responsables et les élus concernés présenteront des rapports détaillés d’évaluation des programmes exécutés. L. H.
● Voilà déjà plus d’une année que le téléphérique de Tlemcen, qui relie le centre-ville
au plateau Lalla Setti, est à l’arrêt à cause d’une panne technique
● La direction des transports a décidé de commander un nouvel équipement en
Suisse en vue de le relancer. Mais le temps passe et rien n’a été fait.
L
BÉCHAR
Vulgarisation du nouveau tarif
douanier
PHOTO : D.R.
e 3 avril 2009 on avait
annoncé, en grande
pompe, l’entrée en
fonction du téléphérique
reliant en moins de sept minutes le plateau Lalla Setti
(800 mètres d’altitude) et le
grand bassin Mbedda (centreville), avec une «escale» sur
le boulevard de l’ALN. Un
projet d’envergure englobant
12 pylônes et 17 cabines de
15 places qui a coûté près de
120 milliards de centimes.
Le responsable de la direction des Transports de la wilaya avait indiqué à l’époque
que «ce projet répond à une
utilité publique tendant à
répondre aux besoins des
flux de voyageurs induits par
le développement important
en matière de réalisation
des équipements sociaux,
culturels et récréatifs que
connaît le plateau de Lalla
Setti et met fin aux difficultés tant ressenties par les
habitants du quartier Attar
quant à leurs déplacements
vers le centre-ville». Dans
cette euphorie démesurée,
il ne fallait pas, toutefois,
Le téléphérique de Tlemcen
trop crier joie. Le téléphérique, réalisé par l’entreprise
suisse Garavantas, sans crier
gare, commençait à faire
des siennes en tombant en
panne épisodiquement avant
de s’immobiliser carrément
en juillet 2015. La cause,
selon un ingénieur, est «le
câblage métallique qui supporte les cabines pour leur
transbordement électrique
vers le plateau de Lalla Setti,
doit être totalement changé,
sa durée de vie (6 ans) étant
arrivée à terme». Selon nos
informations, pour des raisons de sécurité, la direction
des transports a décidé de
«commander un nouvel équipement en Suisse qui doit être
livré au port de Ghazaouet».
Une décision prise il y a
plus d’une année. Actuellement, ce moyen de locomotion n’est plus au service des
Tlemcéniens.
C. Berriah
MASCARA
Sit-in des anciens commerçants
du marché Rekaba
eux journées portes ouvertes auxquelles ont assisté les cinq wilayas
du Sud-Ouest, ont été organisées par la douane au profit des
investisseurs et des opérateurs dans l’import-export. L’intervention des
responsables des douanes ont été particulièrement centrées autour de
la vulgarisation et la mise en place du nouveau tarif douanier dit de 10
chiffres. Il ressort que celui-ci repose sur un ensemble de dispositions et
mesures de facilitation au profit des partenaires douaniers. Ce tarif, indique-t-on, découle d’une nouvelle stratégie de l’administration centrale
des douanes et qui répond à la forte chute des revenus pétroliers. Une
stratégie élaborée pour la période 2016 à 2019 engageant les douanes
dans le nouvel environnement économique national. Pour cela, explique
le responsable douanier, des actions seront orientées vers l’assistance
des investisseurs nationaux à travers tout un dispositif de facilitation de
procédures dans le but d’encourager la production nationale et lever les
contraintes entravant les exportations hors hydrocarbures. Le nouveau
tarif douanier à 10 chiffres correspond concrètement à des codes chiffrés couvrant plusieurs produits dont la classification douanière était
jusqu’ici confuse, signale-t-on. Le nouveau tarif procédera à l’identification de ces produits. Une nouveauté introduite dans la nomenclature et
qui a pour but, selon le responsable douanier, de spécifier certains types
de produits pour les besoins des statistiques douanières.
M. Nadjah
SIDI BEL ABBÈS
Quatre agriculteurs interpellés
pour irrigation avec des eaux
usées
H
Q
uatre agriculteurs activant dans les environs immédiats de Aïn El
Berd, localité distante d’une vingtaine de kilomètres de Sidi Bel
Abbès, ont été appréhendés, mardi, par les services de la gendarmerie
nationale consécutivement à une affaire délictueuse portant sur l’irrigation avec des eaux usées de parcelles de terres agricoles. Faisant fi des
risques potentiels d’un tel acte sur la santé publique, les mis en cause
s’évertuaient à utiliser illicitement des motopompes pour irriguer des
oliveraies dont la superficie totalise quelque trente hectares. Outre la
confiscation des appareils de pompage et des accessoires complémentaires, les contrevenants ont été, aussitôt, astreints aux procédures légales
prévues par la réglementation.
M. Habchi
MAZAGRAN
PHOTO : EL WATAN
ier matin, les anciens commerçantsdu marché couvert de Rekaba, à
Mascara, se sont rassemblés devant le
siège de la wilaya pour crier leur colère
contre le non-paiement de leurs dédommagements liés au fonds de commerce,
préjudice subi suite à la démolition du
marché le 24 octobre 2015. Sous les
regards des policiers en uniformes et en
civil, certains commerçants mécontents
ont décidé d’aller le plus loin possible
quitte à attenter à leur vies en s’immolant
par le feu en cas de non régularisation de
leur situation financière. D’autres ont
brandi des pancartes sur lesquelles on
pouvait lire : «Non à la bureaucratie, non
à la corruption», «Halte aux promesses
non tenues» et «La plus mauvaise assemblée communale dans l’histoire de
Mascara».
elon les manifestants, ils ont opté
pour ce mouvement de protestation
après avoir pris connaissance que «le
contrôle financier a refusé de régler la
situation financière des anciens commerçants du marché couvert Rekaba car
le dossier présenté par la mairie de Mascara était vide». Vers 11h, cinq représentants des commerçants ont été reçus
par le wali qui, selon leurs déclarations,
a promis que leur situation financière
sera réglée dans les plus brefs délais. Les
anciens commerçants du marché Re-
D
S
Les anciens commerçants du marché de Mascara sont en colère
kaba, signalons-le, dénoncent ce qu’ils
qualifient de «lenteurs bureaucratiques
au niveau de la mairie et de la daïra de
Mascara qui caractérisent l’opération de
dédommagement des préjudices». Jeudi
passé, le chef de daïra de Mascara a rejeté toute idée de lenteur de ses services
dans ce dossier en disant: «Toutes les
procédures administratives au niveau de
la mairie et la daïra concernant l’affaire
des anciens commerçants du marché
Rekaba ont été réglées. Leur problème
se situe au niveau du contrôle financier».
Souag Abdelouahab
Un motocycliste tué
par un chauffard
L
a folie des cortèges de mariage continue de faire des malheurs à
Mostaganem. En effet, la cité Chemin des crêtes, dans la commune de
Mazagran, a été, mardi soir, la scène d’un drame qui a coûté la vie à un
jeune homme qui a été violemment percuté par un chauffard. Ce dernier
faisait partie d’un cortège de mariage. Cmme à chaque fois, les participants font des folies et ne respectent pas le code de la route. La victime a
rendu l’âme sur le coup avant même l’arrivée des éléments de la Protection civile. Le corps a été transféré à la morgue de l’hôpital Mostaganem.
Salim Skander
El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 7
RÉGION EST
SECTEUR DE L’ÉDUCATION À JIJEL
Des acquis, mais aussi
des lacunes
● Plusieurs budgets ont été débloqués pour la réhabilitation des établissements scolaires
qui se dégradent, mais les lourdeurs bureaucratiques bloquent les travaux.
PHOTO:D.R.
A
u-delà de la polémique qui
fait rage au sujet des erreurs
apparues dans les manuels
scolaires nouvellement introduits
dans les programmes des manuels
scolaires, le secteur de l’éducation
à Jijel entame l’année 2016/2017
avec des acquis, mais aussi des
lacunes. Les élèves répartis sur
382 écoles, 110 CEM et 42 lycées
sont encadrés par 3651 maitres
d’école, 3413 enseignants dans le
cycle moyen et 2175 professeurs
dans le secondaire. Les infrastructures scolaires ont été renforcées
par la mise en exploitation de 26
classes, un groupement scolaire,
et l’ouverture d’un CEM et deux
lycées, réceptionnés à Djemaa
Beni Habibi et à Beni Yadjis. Les
lycées de Tarkhouche Ahmed et El
Kendy, à Jijel, qui connaissent des
dégradations et des infiltrations
des eaux de pluie, ont bénéficié de
travaux de réhabilitation, qui sont
encours. Dix milliards de centimes ont été débloqués pour permettre la remise à neuf du lycée
El Kendy. Une autre enveloppe de
35 milliards de centimes annoncée
en 2013 pour la réhabilitation
L’affectation des enseignants dans certaines communes éloignées pose
problème
des écoles est en grande partie en
attente. «30% à peine de ce montant ont été consommés», nous
indique-t-on. Si à la direction de
l’éducation on dégage toute responsabilité quant à la gestion de
cette enveloppe, on soutient que la
procédure du lancement des projets revient aux communes. Les
lourdeurs bureaucratiques n’ont
fait que retarder l’exploitation de
ce montant, pendant que les élèves
de certaines écoles étudient dans
des conditions précaires. Depuis
2011, plusieurs autres enveloppes
ont été débloquées pour l’aménagement des écoles, mais les
travaux peinent à être entamés.
Le plus compliqué pour la rentrée
scolaire reste l’affectation dans
leurs postes des enseignants, issus
du dernier concours. La plupart
de ces derniers sont des femmes,
dont beaucoup d’entre elles viennent des milieux urbains. Ces
enseignantes contestent souvent
leur affectation dans les localités éloignées. A la direction de
l’éducation, on atteste que tous
les postes ont été pourvus de leurs
enseignants, et que des solutions
sont envisagées pour régler les cas
qui posent problème en puisant,
d’abord, dans les listes additives
avant de recourir à la suppléance.
La mission de trouver 94 enseignants de langue arabe et 24 autres
de langue française pour les écoles des contrées enclavées parait,
cependant, des plus improbables.
Outre cet aléa, le corps enseignant
a été amputé de 600 employés, qui
ont choisi de partir à la retraite,
dont 90% dans la formule de retraite anticipée.
Amor Z.
Une construction abandonnée
suscite l’inquiétude à Jijel
A
près un répit de quelques années, la
situation qui prévalait dans la construction
abandonnée située au coin des rues Larbi Ben
Mhidi et Aïssat Idir, au centre-ville de Jijel,
semble se réinstaller au grand regret des riverains qui en subissent les désagréments de jour
comme de nuit.
Cette fois-ci, les choses sont plus graves
puisque depuis l’extension du lycée Derra
Mohamed Sadek, sa nouvelle entrée fait face
à cette construction abandonnée depuis une
trentaine d’années. Parfois, durant la journée,
la sortie en masse des lycéens fait penser que
cette bâtisse de béton et de brique fait office
de cour de récréation. Parfois des pierres qui
viennent se fracasser dans la rue, sur quelque
toiture du voisinage ou dans la cour d’une
maison riveraine. Si durant la journée, les lieux
ne reçoivent que des lycéens qui y trouvent un
lieu de défoulement entre les cours, le soir et la
nuit, la bâtisse est investie par des personnes
qui y font soit leur gîte, leur planque à kif ou
carrément un lieu de débauche.
Des riverains, qui nous ont contactés, soutiennent que la situation devient des plus insoutenables et les rixes avec ces visiteurs de la nuit
sont de plus en plus fréquentes. Les tapages
nocturnes reprennent aussi peu à peu et le voisinage craint que se réinstallent dans le coin les
dealers et les prostituées d’antan.
Cette construction, initiée par les services
de la wilaya il y a près de 30 ans avait été
abandonnée, avant d’être cédée à un privé.
Tout le monde s’accorde à dire que le cahier
des charges de cette transaction ne prévoyait
nullement un tel abandon, avec tous les désa-
gréments qui en découlent. Depuis, les choses
n’ont pas du tout changé. Il y a quelques années, suite aux pétitions et écrits dans la presse,
le propriétaire avait fermé tous les accès en
érigeant des murs en maçonnerie. Cette action
avait permis un retour au calme, atténuant la
pression qui allait crescendo.
Mais depuis quelques mois, après le lancement
de travaux censés redonner vie à cette bâtisse,
unanimement salués dans le quartier, le chantier a plié bagage une fois encore, laissant les
accès ouverts désormais à tous les vents. «Les
pouvoirs publics ont le devoir de réagir et de
mettre un terme à cette situation qui représente
désormais un danger tant pour nous que pour
les lycéens qui s’aventurent dans ces lieux
maussades», soutiennent les riverains.
Fodil S.
CONSTANTINE
DEUX ENFANTS TUÉS
À LA CITÉ MENTOURI
U
n drame a secoué, hier, la cité Mentouri (Le
Bosquet), dans le secteur de Sidi Mabrouk.
Selon les premiers éléments recueillis auprès des
services de la Protection civile, ces derniers ont
reçu un appel du commissariat central vers 15h50
signalant la découverte des corps de deux enfants
dans ladite cité. Le crime a été commis dans
l’appartement situé au 10e étage du bâtiment T4.
Selon le chargé de communication de la Protection
civile, une fillette de 4 ans a été retrouvée égorgée,
alors qu’un bébé de sexe masculin, âgé de 8 mois,
a été étranglé. Leur mère, M. M., âgée de 34 ans, a
été retrouvée en état de choc. Elle a été évacuée par
la Protection civile vers le CHU Ben Badis.
L’on saura que ce sont les voisins qui avaient alerté
la police, après avoir entendu les cris de la femme.
Ces derniers ont été choqués de découvrir cette
scène macabre s. Toute la cité Mentouri était hier
en émoi, alors que l’information a vite fait le tour de
la ville comme une traînée de poudre.
Hier, alors que nous mettions sous presse, les
services de la sûreté de wilaya et les éléments de la
police scientifique ainsi que les agents de la
Protection civile étaient encore sur place, en
présence du procureur de la République, qui a
ordonné l’ouverture d’une enquête et de transférer
les deux corps vers la morgue du CHU de
Constantine. Les mobiles de ce crime demeurent
Y. S.
encore inconnus.
LOGEMENT SOCIAL
À EL KHROUB
MOUVEMENT
DE COLÈRE APRÈS
LA PUBLICATION
DES LISTES
C
omme il fallait s’y attendre, la publication, hier,
dans la presse de la liste des 1400 bénéficiaires
de logements sociaux locatifs à El Khroub a suscité
la grogne parmi les 12 000 demandeurs inscrits à ce
jour sur les listes de la commune. Des dizaines de
citoyens, dont les demandes n’ont pas été
retenues, se sont rassemblés devant le siège de la
daïra pour exprimer leur mécontentement et exiger
des responsables de revoir les listes en question,
lesquelles comportent, selon eux, des noms de
personnes étrangères à la commune et n’ouvrant
donc pas droit à un logement à El Khroub ou
d’autres ayant déjà bénéficié d’un logement. Un
responsable de la daïra d’El Khroub a tenté de
calmer les esprits des citoyens mécontents en leur
demandant d’introduire des recours, avec la
promesse qu’ils feront l’objet d’une étude
approfondie. Mais les choses n’en sont pas restées
là, selon des témoignages qui nous sont parvenus,
des contestataires ont tenté de forcer l’entrée de la
daïra dans l’après-midi. Des débordements
auxquels les services d’ordre ont répondu de
manière musclée en faisant usage de gaz
lacrymogènes pour disperser les manifestants.
F. Raoui
RENCONTRE SUR LA TARIFICATION DOUANIÈRE À BISKRA
Des mesures pour booster les exportations algériennes
A
fin d’encourager les producteurs et les
exportateurs de biens d’équipement et industriels et des denrées agricoles, l’Etat a pris
des mesures visant à augmenter et densifier les
activités d’exportation hors hydrocarbures. Nous
appelons les intervenants dans le secteur de l’exportation à se rapprocher de nos services pour
s’enquérir de toutes les dispositions et des facilités techniques, d’accompagnement et de suivi
offertes par les douanes algériennes appliquant
un système douanier harmonisé aux services des
intervenants nationaux», a souligné Abdelazziz
Mohamed Lamine, directeur de l’inspection des
Douanes de Biskra, lors de la journée de vulga-
risation sur la nouvelle tarification douanière
organisée hier par la CCI des Ziban.
Présent à cette rencontre, Ali Boulahrass, chargé
du développement des exportations au port de
Annaba, a mis en avant le rôle primordial dans le
processus de l’exportation de cette structure qui
a été modernisée, dotée de toutes les infrastructures et des aires de stockage sécurisées, jouissant d’une des rades les plus sûres au monde et
reliée aux grandes villes par des autoroutes et des
voies ferrées. «Cette dernière se propose d’être
le maillon fort du cheminement des produits
algériens vers l’étranger», a soutenu Ali Boulahrass. Celui-ci a rappelé que les exportateurs
de dattes et autres produits agricoles bénéficient
actuellement d’une remise de 50% sur les prestations offertes par le port bônois. «A partir du
port de Annaba où il y a désormais un guichet
unique permettant à nos clients exportateurs de
s’acquitter en un temps record de toutes les procédures et d’obtenir les certificats et garanties
nécessaires pour exporter leurs produits, des
exportateurs ont réalisé des opérations couronnées de succès», a-t-il dit.
A titre d’exemple, il cite l’envoi par des opérateurs nationaux de 5000 tonnes d’huile de table
constituant une cargaison de 273 containers
vers la Libye, de 55 tonnes de pomme de terre
vers les Emirats arabes et de 900 tonnes de
pâtes alimentaires. «Ce qui bloque et rebute les
exportateurs, ce sont les soi-disant procédures
auxquelles ils doivent se soumettre au niveau des
services douaniers et portuaires, mais aussi leur
méconnaissance des mesures prises par l’Etat
pour fluidifier et augmenter les exportations.
Cette rencontre vise à les rassurer, les informer
et les inciter à s’investir et à bénéficier de toutes
les dispositions et procédures d’encouragement
à l’exportation des produits algériens», a conclu
Abdelmadjid Khobzi, président de la CCI des
Ziban.
Hafedh Moussaoui
El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 8
RÉGION EST
PAS DE CLASSE SPÉCIALE À SÉTIF
SDE DE SOUK AHRAS
Campagne de
sensibilisation
contre les accidents
domestiques
Le désarroi des autistes
et de leurs parents
L
● Quand des enfants autistes sont scolarisés dans des classes ordinaires, ils n’apprennent rien.
PHOTO:D.R.
D
es centaines d’enfants atteints d’autisme de la wilaya de Sétif sont privés
de scolarisation. En l’absence de
structures adaptées à ces enfants
aux besoins spécifiques dont le
nombre dépasserait, selon des
orthophonistes, 1000 cas, eux
et leurs parents devront, une
fois de plus, prendre leur mal
en patience. «L’autisme est un
problème de santé publique. Il
doit bénéficier d’une attention
particulière. Celle-ci passe inévitablement par l’intégration de
l’autiste dans un milieu scolaire
approprié. Ce cadre est une
excellente opportunité pour le
développement et l’épanouissement de l’autiste. Pour une
meilleure prise en charge d’un
tel problème, qu’on a tendance à
négliger et à occulter, on doit impérativement mettre en place des
classes spécialisées à la charge
d’enseignants formés. Lesquels
devront être secondés par des
auxiliaires de vie scolaire (AVS)
ayant des compétences qui leur
permettent de cerner les difficultés d’apprentissage de l’autiste»,
soulignent des orthophonistes et
des psychologues qui tiennent
à saluer le courage des parents,
obligés d’affronter seuls une aussi lourde pathologie. «En plus de
l’implication directe des parents,
la prise en charge de l’autiste
est l’affaire d’équipes pluridisciplinaires constituées d’orthophonistes, de psychologues et
d’éducateurs spécialisés», renchérissent nos interlocuteurs,
estimant qu’un tel problème est
méconnu par une importante
frange de la société. «Une classe
L’ouverture d’une classe pour autistes n’est pas à l’ordre du jour
spéciale pour les enfants autistes
en âge de scolarisation n’est
toujours pas d’actualité à Sétif.
Chaque année, des promesses
sont avancées, mais point de
concret. Les enfants autistes sont
une fois de plus obligés de rester
cloîtrés entre quatre murs. Pendant que les autres enfants de
leur âge partent joyeusement,
cartable sur le dos, rejoindre
les bancs de l’école. Des circulaires du ministère de l’Education nationale stipulent bien que
les enfants autistes ont eux aussi
droit à une scolarisation. La
ministre de la Solidarité nationale a pourtant annoncé qu’un
projet devant consacrer une
classe pour les enfants atteints
d’autisme sera installé dans les
établissements scolaires à partir
de l’année scolaire 2015/2016,
mais les promesses de la ministre
n’ont pas été matérialisées»,
tonnent des parents outrés par
l’indifférence des responsables
concernés. Marqués par tant
d’épreuves, nos interlocuteurs
enfoncent le clou : «Quand des
enfants atteints d’autisme sont
scolarisés dans des classes ordinaires, ils n’apprennent rien. Le
manque de formation de l’enseignant, pas du tout outillé face à
un enfant hyperactif, manquant
de concentration et ne comprenant pas le plus souvent ce qu’on
lui demande, joue en défaveur
de l’autiste qui se retrouve seul
au fond de la classe», martèlent
les parents à bout psychologiquement. Le son de cloche du
secrétaire général de la direction
de l’éducation de Sétif, Saad Merazig, est tout autre : «La réussite
de l’expérience initiée l’année
dernière à El Eulma a boosté la
demande qui a nécessité l’ouverture d’une deuxième classe. Afin
de lancer la même opération à
Sétif, nous invitons les parents
des enfants atteints d’autisme à
prendre attache avec le service
de l’organisation pédagogique
de la direction de l’éducation.»
Cette réponse n’a pas été du
goût des parents qui s’insurgent :
«Nos enfants sont inscrits sur le
registre depuis des années, mais
point de classes spécialisées.
La direction de l’éducation qui
a bien voulu ouvrir une classe
pour les enfants trisomiques à
l’école Khebaba ne fait rien pour
les autistes.» Kamel Beniaiche
L’ANSEJ D’EL TARF FAIT SON BILAN
73% de recouvrement des prêts
et 150 dossiers en justice
● Le responsable de l’Agence reconnaît que jusqu’alors, aucune des plaintes n’a eu de suite.
C
’est ce qu’a annoncé mardi dans un point
de presse Lyès Maâtoug, directeur de l’
Agence nationale de soutien à l’emploi des
jeunes (Ansej) à El Tarf. Sans en indiquer le
montant, M. Maâtoug a précisé que 73% représentent le taux de recouvrement des prêts
accordés depuis 1997, date de la création
de l’Ansej. Des résultats jugés appréciables
puisque sur 10 projets, 7 ont été remboursés
en totalité. Ce taux était de 70% à la fin
2014, indique encore notre interlocuteur. A
la question de savoir ce qu’il en est, dans ce
cas, des rumeurs sur des bénéficiaires qui ont
disparu dans la nature après avoir vendu les
équipements acquis, le directeur de l’Ansej
nous répondra qu’il y a un suivi rigoureux
de chaque projet et lorsque le constat de
défaillance ou d’inexistence est dûment établi, après avoir donné toutes les possibilités
au bénéficiaire de se rattraper, une plainte
en justice est déposée auprès des tribunaux.
Il y a 150 dossiers introduits auprès des tribunaux, mais le directeur de l’Ansej avoue,
qu’à ce jour, aucun n’a encore connu de
suite. La crise économique n’affectera pas les
programmes de l’Ansej, selon son directeur.
Les chiffres livrés pour le premier semestre
2016 ne montrent pas de fléchissement :
152 microentreprises ont été créées dans ce
laps de temps. Elles ont procuré 280 emplois
avec 49% dans l’agriculture, 12% dans la
transformation, 14% dans le BTPH, 10%
dans les services, 6% dans les professions
libérales et 5% dans l’artisanat. Les femmes
n’y représentent que 9% et les universitaires
sont passés de 11% en 2011 à 14% cette
année, avec la convention entre l’université
et l’Ansej sur la maison de l’entrepreneuriat.
Comme on peut le constater, rien dans le tourisme qui est, avec l’agriculture et la pêche,
l’autre vocation de la région. Si les projets
d’acquisition d’embarcation de pêche sont
liés au préalable à la disponibilité de postes
à quai dans les deux ports d’El Kala, déjà
saturés, l’Ansej accompagne cependant les
autres activités comme la fabrication de filets
ou le carénage dans les limites du plafond
de financement, soit 10 millions de dinars.
Une autre manière plus discrète de contenir
la crise dans ce secteur social extrêmement
sensible. Aucun dossier n’a été présenté
dans le tourisme durant les deux décennies
d’existence de l’Ansej à El Tarf. Comment
l’expliquer ? Probablement le manque de
savoir-faire et c’est dans ce but qu’il y a eu
récemment un rapprochement avec l’Institut
national spécialisé de la formation professionnelle (INSFP) d’El Tarf pour identifier
des activités. Les locaux dits «de Bouteflika»
promis à des bénéficiaires de l’Ansej, mais
qui restent désespérément inoccupés, constitueraient également un obstacle de taille pour
nombre d’entre eux.
Slim Sadki
a Société de distribution du gaz et de l’électricité
(SDE) de Souk Ahras a récemment lancé une campagne de sensibilisation contre les accidents liés à
la mauvaise utilisation du gaz de ville, a-t-on appris, hier,
auprès de la cellule de communication de ladite entreprise.
Les plus grandes agglomérations de la wilaya, ainsi que les
communes fraîchement raccordées au réseau seront les premières à être ciblées par ladite campagne.
Les personnes handicapées connaîtront, à leur tour, un programme spécial où il sera question de mesures préventives
et de premières réactions à adopter en cas d’émanation de
gaz ou d’asphyxie. Des journées portes ouvertes et des rencontres techniques qui regrouperont, entre autres, les directions du commerce, de la Protection civile et de l’éducation,
font également partie dudit programme, estime MohamedLamine Tiah, cadre chargé de la communication au niveau
de la SDE. «La relation entre les accidents domestiques liés
à l’utilisation du gaz et de l’électricité et le choix des articles
électroménagers contrefaits, l’apparition d’une faune de
flibustiers se réclamant diplômés en maintenance et entretien de ces produits sont avérés», lit-on dans le communiqué
rendu public dans ce même cadre. La wilaya de Souk Ahras
qui compte 66 291 usagers du gaz contre 102 797 foyers
raccordés à l’électricité, soit 65% du taux global des clients
de la SDE, doit tenir compte de l’impact de tout incident sur
la population et se fixe comme idéal pour l’année en cours
un objectif de 0% accident.
A. Djafri
Un homme électrocuté à la
gare ferroviaire
L
’absence de mesures de prévention et de sécurité conjuguée avec l’hibernation des instances de contrôle et leur
complaisance manifeste à l’égard de certains employeurs
ont encore une fois fait une victime à Souk-Ahras. Un jeune
travailleur âgé de 29 ans a trouvé la mort par électrocution
mardi, à la gare ferroviaire. Le corps calciné de la victime
a été transféré par les services de la Protection civile à la
morgue pour les besoins de l’autopsie. Une enquête a été
ouverte par le parquet de Souk-Ahras où l’on n’écarte pas
l’audition de plusieurs responsables, surtout, que la cause du
décès est expliquée par la précarité des mesures préventives.
A. D.
MAROUANA (BATNA)
Boudiaf envoie une
commission d’inspection
U
ne commission d’inspection sera dépêchée jeudi prochain, aux établissements sanitaires de la daïra de Merouana, a annoncé lundi à Batna le ministre de la Santé, de la
Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. La commission évaluera les difficultés et insuffisances
rencontrées par les gestionnaires de ces établissements, a indiqué le ministre dans une déclaration à l’APS en marge de
sa visite dans la wilaya. Lors de son inspection de la polyclinique de Merouana, le ministre a écouté les préoccupations
exprimées par nombre de citoyens quant à la prise en charge
et la qualité des services sanitaires. M. Boudiaf a assuré, au
cours d’une brève rencontre avec les cadres de son secteur
au siège de la wilaya, qu’il n’y a aucune augmentation des
prix des médicaments dont «les prix de certains ont même
baissé», a-t-il indiqué. Le ministre a insisté, au cours de sa
visite de deux jours, sur l’amélioration des performances et
le lancement de la mise en œuvre de la carte sanitaire. R. C.
République Algérienne Démocratique et Populaire
Wilaya de Batna
Daïra de Ain Touta
Commune de Ain Touta
ENQUÊTE COMMODO-INCOMMODO
Une enquête commodo-incommodo autour des modifications des coordonnées du périmètre de la carrière sise au
lieudit Koudiat Bouchetit dans la Daïra et Commune de Ain
Touta au profit de l’entreprise Houfani Rasfa. Toute personne
concernée par cette opération est appelée à se rapprocher
de l’APC de Ain Touta afin d’émettre ses observations ou son
opposition. Un registre est ouvert à cet effet et ce, pour une
période de quinze jours (en dehors des jours fériés) à partir
de la parution du présent avis.
APC de Aïn Touta Le président de l’APC
El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 8
RÉGIONS
D R MAHMOUD
METTOUCHI
BOUIRA
Retard dans la livraison
des logements
L’ÉPOPÉE D’UN
MÉDECIN AU GRAND
COEUR
PHOTO: EL WATAN
Les travaux sont à l’arrêt dans de nombreux chantiers
L
es projets destinés au
secteur de l’habitat dans
la wilaya de Bouira
n’avancent pas au rythme
souhaité. Les différents programmes de construction de
logements lancés en particulier au chef-lieu de wilaya
sont en butte à de nombreuses
contraintes.
Un quota de 2242 unités
est en cours de réalisation.
La moitié de ce programme
devait être livré d’ici la fin
de l’année en cours. Néanmoins, les chantiers sont
très en retard. Les délais de
livraison sont dépassés. Les
autorités ont pourtant prévu
la livraison de quelque 875
logements entre promotionnels aidés (LPA) et publics
locatifs (LPL). Le gros du
programme est concentré
au niveau du nouveau pôle
urbain. Ces retards motivés
par les entreprises par le non-
paiement de leurs situations
financières a agacé le premier responsable de la wilaya
qui a tancé les maîtres d’ouvrage, entreprises et bureaux
d’études.
Au niveau du chantier des
134 logements (LPA), du
quartier Ecotec, les retards
sont énormes. Lancés en mai
2015 pour un délai de réalisation de 26 mois, le taux
d’avancement des opérations
n’a pas dépassé les 30%. «Il
y a un sérieux problème lié au
suivi des entreprises», dit le
wali de Bouira, Nacer Maâskri, en demandant au bureau
d’études en charge du suivi
des travaux de réalisation
de ces logements de mettre
en demeure les défaillants.
S’adressant au directeur de
l’agence foncière, maître
d’ouvrage, le wali a insisté
sur l’exploitation du parking
en sous- sol, d’une capacité
de 120 véhicules. Le nonrespect des délais et les bricolages ont par ailleurs ralenti
d’autres chantiers. C’est le
cas au niveau du pôle urbain,
à la sortie nord de la ville de
Bouira. Scindé en deux lots,
un programme de 1422 logements a été lancé en LPL, une
formule qui enregistre une
forte demande à Bouira.
Ce programme avait été lancé par le Premier ministre,
Abdelmalek Sellal, lors de
sa visite dans la wilaya en
janvier 2014. Sur chantier, le
premier constat est frappant.
Les travaux sont au ralenti.
Les entreprises en charge
de ces programmes ont soulevé le retard accusé dans le
règlement de leurs situations
financières. Questionné, le
premier responsable de la
wilaya est catégorique, précisant que les programmes de
logements lancés ne sont pas
affectés par les restrictions
budgétaires. «Les entreprises
au niveau de la wilaya de
Bouira sont presque payées
d’une manière régulière. La
dernière situation qui n’a pas
été encore honorée reste celle
du mois d’août», rassure-t-il.
Une autre difficulté a été
également soulevée par les
entreprises mises en demeure
par les autorités contre les
retards accusés dans la réalisation et la livraison des
programmes, à savoir l’interdiction des véhicules poids
lourds au centre-ville. Pénalisés par l’acheminement de
matériaux de construction,
le wali leur a répliqué que
cet argument ne tient pas la
route. «Vous aurez l’autorisation rien que pour l’acheminement du béton destiné
au collage et pas question
de fermer les accès aux usagers», dit-il en rappelant que
les poids lourds sont interdits
de circuler en milieu urbain
de 7h jusqu’à 17h. Le wali
a insisté sur le respect des
délais contractuels et exigé
le renforcement des chantiers en moyens humain, a-t-il
averti, en annonçant que des
mesures seront prises en cas
de non respect des consignes.
Par ailleurs, le premier responsable de la wilaya qui a
demandé la résiliation des
contrats des entreprises qualifiées de «bricoleuses et de
défaillantes», a instruit les
maîtres d’ouvrages à l’image
de l’agence foncière ainsi
que de l’OPGI sur la nécessité d’être rigoureux dans le
choix des entreprises.
Amar Fedjkhi
SOUR EL GHOZLANE
L’ENAD dans la tourmente
● Les employés de l’usine de détergents n’ont pas été payés depuis trois mois.
L
a tension est montée d’un cran hier au
complexe industriel ENAD de Sour
El Ghozlane, lorsque des centaines de
travailleurs ont décidé de barricader le
CW127 en guise de protestation contre le
retard dans le paiement de leurs salaires.
En effet, les travailleurs, qui ne sont pas
à leur première action de rue, ont bloqué
la circulation dans les deux sens. Des
renforts de la Gendarmerie nationale ont
été dépêchés sur les lieux, a-t-on constaté
sur place. L’entreprise spécialisée dans
El Watan
BOUIRA
Tél./Fax : 026 93 67 68
la production de produits détergents et
d’entretien emploie plus de 400 ouvriers.
«Nos salaires n’ont pas été versés depuis
trois mois», tonne un protestataire. La
situation de l’entreprise, qui était dans
un passé récent le fleuron de l’économie locale, se débat dans des problèmes
financiers énormes.
La production a été par ailleurs suspendue depuis plusieurs jours. Le complexe
est désormais dans le noir et ce, après
que la société de distribution (SDC) ait
procédé à la coupure de l’alimentation
en énergie électrique et du gaz industriel,
pour non payement des factures. Craignant pour le devenir du complexe, les
travailleurs protestataires ont réclamé
des responsables de l’usine des explications. «La SDC de Bouira a coupé l’énergie sans préavis», dénonce-t-on. Le
montant de la facture impayée est évalué
à douze millions de dinars.
Selon des informations recueillies auprès des responsables de l’ENAD, un
compromis a été trouvé entre les deux
parties et la direction du complexe a
pris l’engagement d’honorer la facture
suivant un calendrier établi par la SDC.
Le courant électrique a été rétabli hier
en fin d’après-midi, a précisé le DG
de l’ENAD. Cependant, d’importantes
quantités de matières premières, comme
le soufre concentré, ont été exposées
au risque de vol, pour cause d’absence
d’électricité.
Questionné, le DG du groupe ENAD, M.
Salhi, a précisé que la situation actuelle
de l’entreprise est catastrophique. «Les
bilans sont négatifs. Les créances des
fournisseurs s’élèvent à 8 millions de
dinars», déplore-t-il, en rappelant que
l’entreprise se débat depuis des années
dans des situations complexes. Le responsable a annoncé que même les investissements décidés par le groupe n’ont
pas été réalisés par ses prédécesseurs,
accuse-t-il, en confirmant que le plan de
restructuration du groupe ENAD, décidé
par le gouvernement n’a pas fonctionné.
A. Fedjkhi
PHOTO: D. R.
● Le wali a tenté, lors de sa dernière sortie sur le terrain, de relancer les chantiers.
M
ahmoud Mettouchi, ancien médecin généraliste à
Azazga, est décédé le 10 septembre dernier à l’âge de
82 ans. Fils du village Aït Ikhlef, dans la commune
de Bouzeguène, Mahmoud Mettouchi fut un grand homme de
science, de bien et du devoir. Par son humanisme et sa grande
compétence, il avait véritablement honoré les services de santé
algériens en soignant et en soulageant la quasi-majorité des
patients d’une région à forte densité de la population.
Aîné de la famille, Mahmoud était diplômé de la faculté de
médecine d’Alger et de Paris. Ancien externe des hôpitaux de
Rouen, il aura perfectionné ses compétences en étant entouré
d’éminents spécialistes en médecine. Aux premières années de
l’indépendance de l’Algérie, son père le fit venir à Azazga pour
remplacer, dans le même cabinet médical, le professeur Oussedik, éminent spécialiste en pneumo-phtisiologie, parti en France.
Durant près d’une trentaine d’années, des milliers de malades
de tous les villages et de toutes les familles de la région se sont
confiés à ce médecin. Il fut un homme du devoir et foncièrement
juste, exigeant et honnête à l’extrême. Son dévouement et sa
compétence lui valurent respect et affection de la population de
la région. Malgré l’état de paupérisation de la population, les malades n’hésitaient pas à se confier à lui, car ils reconnaissaient ses
capacités à les guérir et les soulager, en dépit de la généralisation,
à l’époque, de la médecine gratuite. D’ailleurs, pour beaucoup de
malades qui revenaient le voir, il leur refusait le payement de la
consultation. Toutes les vieilles femmes de la région ne juraient
que par son nom, car la plupart d’entre elles ont été soulagées,
dès leur entrée dans la salle de consultation, grâce à son contact
humain, ses questions et même par son humour.
Il raisonne à bon escient et décrypte le mal et la détresse qui
rongent le patient. Il n’est pas facile aujourd’hui, de raconter
modestement la vie d’un grand médecin qui est revenu de France
pour soigner les malades au moment où ils avaient le plus besoin
de lui. Aidé par son fidèle aide-soignant, formé pour bien accueillir les malades, le docteur Mettouchi a marqué à jamais toute
la population de l’ex sous-préfecture d’Azazga. Avant de prendre
sa retraite, au début des années 1990, à l’ère du pluralisme, il
effectuera une courte incursion dans le monde politique au sein
de l’Assemblée populaire de wilaya.
Il rentrera définitivement à Aubagne, dans le sud de la France,
pour profiter de sa retraite entouré de son épouse, de ses filles et
ses petits-enfants. C’est au cimetière de la ville d’Aubagne qu’il
a été inhumé dans la stricte intimité.
Kamel Kaci
BOUZEGUÈNE
ÉMOUVANT HOMMAGE
À SALEM HAMOUM
e premier anniversaire de la disparition du journaliste Salem
Hamoum a été commémoré, hier, au village Ihitoussène, à
LBouzeguène,
en présence des villageois, de ses amis de la presse
et des proches. Plusieurs gerbes de fleurs ont été déposées sur sa
tombe dont celles des journalistes de la wilaya de Tizi Ouzou et
du Croissant-Rouge d’Azazga.
Après la minute de silence, la veuve du journaliste a remercié
tous ceux qui ont contribué à l’organisation de cet hommage.
Les nombreux intervenants ont par ailleurs mis en exergue les
qualités humaines du journaliste, son courage et la qualité de
son travail accompli pendant de nombreuses années. Une grande
émotion se lisait sur les visages de ses amis qui ont eu du mal à
terminer leurs interventions avec une gorge nouée. Un journaliste, qui a longuement parlé de la maladie de Salem Hamoum,
a mis en exergue son courage à combattre l’épreuve des longues
convalescences et qui malgré ses souffrance a continué à écrire et
à couvrir tous les événements qui se déroulaient dans la région.
L’intervenant a fortement sollicité le P/APC de Bouzeguène de
baptiser un édifice public au nom de Salem Hamoum pour tout le
travail qu’il a fait, contribuant directement au développement de
nombreuses localités de la Kabylie.
Kamel K.
El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 8
RÉGIONS
ENTRETIEN DES ESPACES VERTS
Un feu de
broussaille
circonscrit
au bois des
Cars
● Il n’est pas rare de voir des hommes équipés de tondeuse à gazon en
équilibre sur le terre-plein central.
La salle de cinéma M’zi fin
prête
L
a salle de cinéma M’zi à Laghouat, restée fermée durant plusieurs
années, a été rénovée et rouverte, a-t-on appris lundi de la direction de la culture de la wilaya. Elle a bénéficié d’une opération de
restauration globale et de l’installation d’équipements de haute qualité, a révélé le directeur de wilaya du secteur, Mohamed Nemili, qui
annonce, pour la circonstance, un programme de projections entamé
dimanche et qui s’étalera sur un mois entier, avec une moyenne de
présentation de deux films par jour, principalement des œuvres sur
l’histoire. Parmi les projections prévues, figurent les films Zabana du
réalisateur Saïd Ould Khelifa, Hors-la-loi de Rachid Bouchareb, Le
Puits de Lotfi Bouchouchi, et d’autres œuvres cinématographiques
telles que La Bataille d’Alger et Opération Maillot, a informé le
même responsable. Dans ce contexte, il sera procédé prochainement
à la réouverture également de la salle de cinéma Sidi Okba à Aflou,
qui a bénéficié d’une opération de rénovation similaire, a-t-il aussi
signalé. La direction de la culture de la wilaya cherche, à travers la
réouverture des salles de cinéma, à donner une nouvelle impulsion
à la scène culturelle locale, mais aussi à exploiter l’espace cinématographique pour ancrer les valeurs de citoyenneté et l’esprit civique
dans la société, a conclu le même responsable.
APS
CHRÉA (BLIDA)
Une randonnée à l’occasion
du mois rose
PHOTO :B. SOUHIL
Un feu de broussaille s’est
déclaré hier matin au bois
des Cars, à Dély Ibrahim. La
célérité des éléments de la
Protection civile a permis de
circoncrire l’incendie. «Le feu
a pris sur une superficie
avoisinant les 900 m2. Une
dizaine d’arbres ont été
brûlés», a indiqué
M. Khelfallah, chargé de la
communication auprès de la
Protection civile de la wilaya
d’Alger.
Par ailleurs, un homme de
32 ans de nationalité
malienne est décédé, hier à
Sidi Yahia, dans la commune
de Bir Mourad Raïs, signale la
même source. «La victime
travaillait comme manœuvre
sur un chantier de
construction de bâtiments.
Une chute du 11e étage lui a
été fatale, il est décédé sur le
coup», informe le chargé de
communication de la
Protection civile.
Outre ces deux incidents, une
jeune fille de 26 ans a été
assassinée à Ouled Fayet au
quartier CC3,commis à
l’intérieur du magasin de
vêtements traditionnels où la
victime travaillait. Selon les
informations recueillies sur
place, la jeune fille aurait été
égorgée et brûlée. Une dame
a rapporté que ce sont les
passants qui ont donné
l’alerte dès qu’ils ont vu de la
fumée derrière la vitrine.
Toute la commune de Ouled
Fayet est sous le choc après
de ce crime crapuleux. Une
enquête a été ouverte par les
services de sécurité pour
déterminer les causes de cet
acte abominable.
Les agents d’entretien
en danger sur l’autoroute
LAGHOUAT
Les agents qui travaillent aux abords des autoroutes mettent leur vie en danger quotidiennement
A
vec la rentré sociale,
toutes les routes sont
empruntées chaque jour
par des milliers d’automobilistes aussi pressés les uns que
les autres pour rejoindre leur
lieu de travail. Travailleurs ou
étudiants, ils affluent tous au
même moment sur les quelques
autoroutes qui encerclent Alger
très tôt le matin, en espérant
arriver à l’heure. D’autres, au
contraire, se retrouvent dans
les encombrements et essayent
de conduire vite pour éviter de
se faire taper sur les doigts par
leur supérieur à cause du retard. Ces derniers rencontrent
à leur tour à maintes reprises
des agents de la voirie chargés
du nettoyage, de l’entretien
et de l’élagage des nombreux
palmiers et autres arbres bordant les autoroutes, ainsi que
des nombreux espaces verts
éparpillés à travers un réseau
autoroutier très fréquenté. Sur
l’autoroute qui relie Kouba à
Hussein Dey en passant par
l’hôpital Drid Hocine, on peut
voir chaque matin des dizaines
d’employés qui s’affairent à
entretenir une verdure qui tarde
à prendre ses couleurs. En
ce moment, la tendance est
à l’installation de murets en
pierre formant une bordure
décorative. Plus haut, d’autres
ouvriers sont à la tâche pour
construire également un muret
et bien entendu sans aucune
protection ou signalisation. En
danger, ces hommes risquent
leur vie afin d’accomplir une
tâche qui devrait être réalisée
pendant la nuit, quand la circulation est fluide, et même
dans l’éventualité de travailler
en journée, un maximum de
sécurité doit être pris par les
services compétents qui les
encadrent. Il n’est pas rare de
voir des hommes équipés de
tondeuse à gazon en équilibre
sur le terre-plein central. Ou
d’autres marcher sur la voie
rapide balaie à la main afin de
nettoyer la chaussée qui sera
recouverte de saletés quelques
heures après. En somme, les
normes de sécurité ne sont
pas appliquées et ces hommes
risquent leur vies tous les jours
pour rendre la capitale un peu
moins désagréable.
R. L.
L
’association El Badr d’aide aux malades atteints de cancer
organise une randonnée pédestre sur les hauteurs de Chréa vers El
Haoudh, samedi 1er octobre à partir de 8h30. Selon les organisateurs,
cette randonnée entre dans le cadre de la célébration du mois d’octobre rose, mois mondial du cancer du sein. «Notre but est de sensibiliser les femmes contre le cancer du sein, d’une part, et nous voulons
inculquer la culture du sport et de l’écotourisme aux citoyens, d’autre
part», explique le président de l’association El Badr. L’accueil des
participants aura lieu entre 8h et 8h30 au niveau de Dar El Ihssane
de Blida (chemin Javal), alors que le départ de la randonnée se fera à
9h30 à partir de la placette.
M.B.
Changement à la tête du RND
A
l’approche des préparatifs des élections de 2017, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) vient de
nommer un nouveau secrétaire pour la wilaya de Blida. En effet, Bouchlaghem Mohamed, sénateur élu, est remplacé par Rachid Achour,
sénateur du tiers présidentiel, pour occuper le poste de secrétaire de
wilaya du parti en question. Ce mouvement a été éffectué, selon les
adhérents du parti, pour mieux organiser les préparatifs des élections
de 2017. «Des personnes étrangères au parti ont voulu accaparer, dès
maintenant, le contrôle de la confection de la liste», nous dit-on. Pour
rappel, les élections législatives sont prévues au mois de mai 2017.
Brahim B.
Clinique Al Azhar
RECRUTE
• Médecin du travail à plein temps
- Diplômé en médecine du travail et
maîtrisant de l’anglais
• Infirmiers diplômés
• Aides-soignants diplômés
Fax : 023 290 225
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MILI
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Oct. 2016 - Mai, Août 2017
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Matériel BTP, cause cessation dʼactivité
Demande de certificat de possession
• Centrale à béton
60m3/H marque Schwing Stetter (allemande)
malaxeur 1m3 avec 02 silos de 50 T.
•01 chargeur
SEM 1.8 m3 (ensemble peu servi)
• Une citerne à eau 30 000 l
• 1 silo 50 T neuf.
En application du décret exécutif n°91.254 du 27.07.1991, fixant les modalités d’établissement et de délivrance du certificat de possession institué par l’article 39 de la loi n°90.25 du 18.11.1990, portant orientation foncière.
M. Bouali Saïd Ben Khelifa a formulé une demande dans laquelle il confirme la prise de possession d’un terrain dénommé : «Thala Oufella», village Timerzouga, commune de Freha, wilaya de Tizi Ouzou d’une superficie de 379,00 m2.
Limité dans son ensemble par :
Au Nord : Par une route du village le séparant de la propriété Bouali Mohand
Au Sud : Par les héritiers Bouali Ali
A l’Est : Par la propriété Bouali Rabah
A l’Ouest : Par la propriété Bouali Mohand
A cet effet, toute personne désirant s’opposer à l’établissement dudit certificat de possession est priée de saisir le président de l’Assemblée populaire communale de Fréha par écrit, dans un délai de deux (02) mois, à compter de la date de
la parution de cet avis dans un quotidien national.
VEND
Contact : 0560.07.29.72
0770 74.83.77 - 023 10.26.97
El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 8
RÉGION OUEST
TLEMCEN
MOSTAGANEM
Les zones rurales sont
délaissées
Le téléphérique
toujours à l’arrêt
D
ans le but d’améliorer les conditions de vie des habitants des
zones rurales de la wilaya de Mostaganem, le wali, lors d’une réunion tenue dernièrement, a insisté, devant les présidents d’APC,
les chefs de daïra et représentants de la société civile, sur la nécessité
d’élaborer une feuille de route adaptée aux spécificités de chaque douar.
Lors de cette rencontre, un exposé sur la situation des villages a été
présenté au wali où beaucoup d’insuffisances ont été dégagées tels
l’approvisionnement en eau potable, le revêtement des routes et pistes,
l’absence de centres culturels, de maisons de jeunes, de lieux de loisirs et
sportifs et centres de santé. Dans ce contexte, le premier responsable de
la wilaya a instruit les responsables, notamment les maires, de s’approcher des citoyens pour les écouter et prendre en charge leurs préoccupations. Comme il a plaidé pour la création d’une association au niveau de
chaque douar qui sert d’intermédiaire aux citoyens pour exposer leurs
problèmes aux autorités compétentes. Ainsi, la feuille de route prévoit
un programme important visant à améliorer en premier lieu l’habitat
rural pour fixer les fellahs en plus de la réalisation des projets pour la
mise à niveau des zones rurales et le désenclavement des populations les
plus démunies. Elle donne aussi un aperçu d’initiatives supplémentaires
qui ont une incidence sur le monde rural et elle prépare le terrain en vue
d’une mobilisation et d’un dialogue constant avec les habitants vivant en
milieu rural. A cet effet, le chef de l’exécutif a affirmé qu’une évaluation
trimestrielle aura lieu, où les responsables et les élus concernés présenteront des rapports détaillés d’évaluation des programmes exécutés. L. H.
● Voilà déjà plus d’une année que le téléphérique de Tlemcen, qui relie le centre-ville
au plateau Lalla Setti, est à l’arrêt à cause d’une panne technique
● La direction des transports a décidé de commander un nouvel équipement en
Suisse en vue de le relancer. Mais le temps passe et rien n’a été fait.
L
BÉCHAR
Vulgarisation du nouveau tarif
douanier
PHOTO : D.R.
e 3 avril 2009 on avait
annoncé, en grande
pompe, l’entrée en
fonction du téléphérique
reliant en moins de sept minutes le plateau Lalla Setti
(800 mètres d’altitude) et le
grand bassin Mbedda (centreville), avec une «escale» sur
le boulevard de l’ALN. Un
projet d’envergure englobant
12 pylônes et 17 cabines de
15 places qui a coûté près de
120 milliards de centimes.
Le responsable de la direction des Transports de la wilaya avait indiqué à l’époque
que «ce projet répond à une
utilité publique tendant à
répondre aux besoins des
flux de voyageurs induits par
le développement important
en matière de réalisation
des équipements sociaux,
culturels et récréatifs que
connaît le plateau de Lalla
Setti et met fin aux difficultés tant ressenties par les
habitants du quartier Attar
quant à leurs déplacements
vers le centre-ville». Dans
cette euphorie démesurée,
il ne fallait pas, toutefois,
Le téléphérique de Tlemcen
trop crier joie. Le téléphérique, réalisé par l’entreprise
suisse Garavantas, sans crier
gare, commençait à faire
des siennes en tombant en
panne épisodiquement avant
de s’immobiliser carrément
en juillet 2015. La cause,
selon un ingénieur, est «le
câblage métallique qui supporte les cabines pour leur
transbordement électrique
vers le plateau de Lalla Setti,
doit être totalement changé,
sa durée de vie (6 ans) étant
arrivée à terme». Selon nos
informations, pour des raisons de sécurité, la direction
des transports a décidé de
«commander un nouvel équipement en Suisse qui doit être
livré au port de Ghazaouet».
Une décision prise il y a
plus d’une année. Actuellement, ce moyen de locomotion n’est plus au service des
Tlemcéniens.
C. Berriah
MASCARA
Sit-in des anciens commerçants
du marché Rekaba
eux journées portes ouvertes auxquelles ont assisté les cinq wilayas
du Sud-Ouest, ont été organisées par la douane au profit des
investisseurs et des opérateurs dans l’import-export. L’intervention des
responsables des douanes ont été particulièrement centrées autour de
la vulgarisation et la mise en place du nouveau tarif douanier dit de 10
chiffres. Il ressort que celui-ci repose sur un ensemble de dispositions et
mesures de facilitation au profit des partenaires douaniers. Ce tarif, indique-t-on, découle d’une nouvelle stratégie de l’administration centrale
des douanes et qui répond à la forte chute des revenus pétroliers. Une
stratégie élaborée pour la période 2016 à 2019 engageant les douanes
dans le nouvel environnement économique national. Pour cela, explique
le responsable douanier, des actions seront orientées vers l’assistance
des investisseurs nationaux à travers tout un dispositif de facilitation de
procédures dans le but d’encourager la production nationale et lever les
contraintes entravant les exportations hors hydrocarbures. Le nouveau
tarif douanier à 10 chiffres correspond concrètement à des codes chiffrés couvrant plusieurs produits dont la classification douanière était
jusqu’ici confuse, signale-t-on. Le nouveau tarif procédera à l’identification de ces produits. Une nouveauté introduite dans la nomenclature et
qui a pour but, selon le responsable douanier, de spécifier certains types
de produits pour les besoins des statistiques douanières.
M. Nadjah
SIDI BEL ABBÈS
Quatre agriculteurs interpellés
pour irrigation avec des eaux
usées
H
Q
uatre agriculteurs activant dans les environs immédiats de Aïn El
Berd, localité distante d’une vingtaine de kilomètres de Sidi Bel
Abbès, ont été appréhendés, mardi, par les services de la gendarmerie
nationale consécutivement à une affaire délictueuse portant sur l’irrigation avec des eaux usées de parcelles de terres agricoles. Faisant fi des
risques potentiels d’un tel acte sur la santé publique, les mis en cause
s’évertuaient à utiliser illicitement des motopompes pour irriguer des
oliveraies dont la superficie totalise quelque trente hectares. Outre la
confiscation des appareils de pompage et des accessoires complémentaires, les contrevenants ont été, aussitôt, astreints aux procédures légales
prévues par la réglementation.
M. Habchi
MAZAGRAN
PHOTO : EL WATAN
ier matin, les anciens commerçantsdu marché couvert de Rekaba, à
Mascara, se sont rassemblés devant le
siège de la wilaya pour crier leur colère
contre le non-paiement de leurs dédommagements liés au fonds de commerce,
préjudice subi suite à la démolition du
marché le 24 octobre 2015. Sous les
regards des policiers en uniformes et en
civil, certains commerçants mécontents
ont décidé d’aller le plus loin possible
quitte à attenter à leur vies en s’immolant
par le feu en cas de non régularisation de
leur situation financière. D’autres ont
brandi des pancartes sur lesquelles on
pouvait lire : «Non à la bureaucratie, non
à la corruption», «Halte aux promesses
non tenues» et «La plus mauvaise assemblée communale dans l’histoire de
Mascara».
elon les manifestants, ils ont opté
pour ce mouvement de protestation
après avoir pris connaissance que «le
contrôle financier a refusé de régler la
situation financière des anciens commerçants du marché couvert Rekaba car
le dossier présenté par la mairie de Mascara était vide». Vers 11h, cinq représentants des commerçants ont été reçus
par le wali qui, selon leurs déclarations,
a promis que leur situation financière
sera réglée dans les plus brefs délais. Les
anciens commerçants du marché Re-
D
S
Les anciens commerçants du marché de Mascara sont en colère
kaba, signalons-le, dénoncent ce qu’ils
qualifient de «lenteurs bureaucratiques
au niveau de la mairie et de la daïra de
Mascara qui caractérisent l’opération de
dédommagement des préjudices». Jeudi
passé, le chef de daïra de Mascara a rejeté toute idée de lenteur de ses services
dans ce dossier en disant: «Toutes les
procédures administratives au niveau de
la mairie et la daïra concernant l’affaire
des anciens commerçants du marché
Rekaba ont été réglées. Leur problème
se situe au niveau du contrôle financier».
Souag Abdelouahab
Un motocycliste tué
par un chauffard
L
a folie des cortèges de mariage continue de faire des malheurs à
Mostaganem. En effet, la cité Chemin des crêtes, dans la commune de
Mazagran, a été, mardi soir, la scène d’un drame qui a coûté la vie à un
jeune homme qui a été violemment percuté par un chauffard. Ce dernier
faisait partie d’un cortège de mariage. Cmme à chaque fois, les participants font des folies et ne respectent pas le code de la route. La victime a
rendu l’âme sur le coup avant même l’arrivée des éléments de la Protection civile. Le corps a été transféré à la morgue de l’hôpital Mostaganem.
Salim Skander
El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 9
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El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 10
I N T E R N AT I O N A L E
LA TRÊVE VOLE EN ÉCLATS
MALI
La paix s’éloigne
en Syrie
● Conclue le 9 septembre entre Moscou et Washington, la trêve en Syrie a volé en éclats après
seulement une semaine de mise en œuvre.
e pays est replongé dans la
guerre. En parallèle, la diplomatie est dans l’impasse quant
à la relance de la trêve, vu les désaccords entre les Etats-unis et la Russie. Hier, l’armée russe a annoncé
le déploiement de son porte-avions
en Méditerranée pour renforcer ses
capacités militaires, rapporte l’AFP.
Mardi, une frappe aérienne a visé
deux ambulances à Khan Toumane,
au sud d’Alep, qui venaient évacuer
les blessées d’un premier raid. Deux
ambulanciers et deux infirmiers ont
été tués et un troisième se trouve dans
un état critique, a indiqué l’Union
des organisations de secours et soins
médicaux (UOSSM). La veille, une
frappe aérienne près d’Alep (nord)
contre un convoi humanitaire a provoqué la mort de 20 personnes, dont
un responsable du Croissant-Rouge.
Le raid a entraîné la suspension de
l’acheminement par camions de l’aide
de l’ONU qui a à peine démarré. La
Maison-Blanche a affirmé qu’elle
tenait «le gouvernement russe pour
responsable» de ce bombardement.
Elle a indiqué que seuls Moscou ou
le régime syrien pouvaient en être à
l’origine. La diplomatie russe a aussitôt condamné «avec indignation et
colère» des allégations «sans fondement et hâtives», faites par des «protecteurs de terroristes et de bandits».
À CHACUN SA RAISON
Hier, le secrétaire d’Etat américain,
John Kerry, a demandé à la Russie,
lors d’une réunion du Conseil de
sécurité de l’ONU consacrée à la
Syrie, de faire en sorte que l’aviation
syrienne soit clouée au sol pour ne plus
bombarder l’opposition et les civils.
PHOTO : D. R.
L
Les habitants d’Alep après l’attaque aérienne
En présence de son homologue russe,
Sergueï Lavrov, John Kerry a réclamé
la relance de l’accord américano-russe
du 9 septembre à Genève, notamment
le rétablissement du cessez-le-feu.
Le chef de la diplomatie américaine a
observé que «pour rétablir la crédibilité du processus, nous devons tenter
de clouer au sol immédiatement tous
les aéronefs qui volent» dans les zones
de conflit, autour de la ville martyre
d’Alep au nord de la Syrie, point
névralgique de la guerre. Estimant
une nouvelle fois que seuls Moscou
et Damas pouvaient en être responsables, John Kerry a condamné avec la
plus grande force les frappes de lundi
contre un convoi humanitaire et le
raid de mardi soir contre deux ambulances : des «violations flagrantes du
droit international». Moscou et Damas ont nié toute responsabilité dans
ces bombardements. «Nous n’avons
pas d’autre choix (...) que d’aller
rapidement vers (...) la mise en œuvre
maintenant du cessez-le-feu», a lancé
le secrétaire d’Etat qui a signé l’accord
de Genève avec S. Lavrov. Le texte
prévoyait 7 jours de trêve à compter
du 12 septembre, l’acheminement de
l’aide humanitaire, une zone de facto
d’interdiction de survol aérien pour
l’armée syrienne et une coopération
militaire russo-américaine contre les
djihadistes. «C’est un moment de vérité pour la Russie», a averti John Kerry.
Son homologue russe, Sergueï Lavrov,
a une nouvelle fois nié toute responsabilité de son pays dans les attaques
contre les humanitaires en Syrie. Favorable au rétablissement de la trêve,
cependant, il a affirmé qu’il «ne pouvait plus y avoir de pause unilatérale»
dans les combats de la part de l’armée
syrienne. Les précédentes trêves unilatérales ont, selon lui, surtout permis
aux groupes rebelles de se regrouper
pour se réarmer et renforcer leurs positions. M. Lavrov a réitéré la demande
de Moscou de «revoir la liste des
organisations terroristes» qui seraient
exclues d’un cessez-le-feu. Et de poursuivre : «Si nous pouvons nous mettre
d’accord sur cette approche globale,
une cessation des hostilités aura de
meilleures chances de survivre et de
réussir.» Moscou et Damas ont dénoncé un raid mené samedi par la coalition
internationale conduite par les EtatsUnis contre l’armée syrienne dans
l’est de la Syrie, qui a fait des dizaines
de morts. La coalition a affirmé que ce
bombardement constituait une erreur
de cible, puisqu’elle croyait viser des
djihadistes du groupe EI. Mais Damas
a rejeté ces explications et le président
Al Assad a accusé Washington d’avoir
commis une «agression flagrante».
Ainsi, une trêve censée donner la
chance à une solution politique à la
crise syrienne n’a fait que l’exacerber.
Amnay idir
SAHARA OCCIDENTAL
L’Union européenne réitère son soutien
au processus de paix onusien
L
’Union européenne (UE) a exprimé son «inquiétude» concernant le conflit au Sahara occidental,
qui dure depuis très longtemps, et ses conséquences
sur la sécurité et le respect des droits de l’homme
dans la région, a rapporté hier l’APS. Comme elle a
réitéré son soutien au processus mené sous l’égide
des Nations unies pour parvenir à une solution qui
prévoira l’autodétermination du peuple sahraoui. «En
2015, comme les années précédentes, l’UE a exprimé
à plusieurs reprises son inquiétude concernant la
durée prolongée du conflit et les conséquences pour
la sécurité, le respect des droits de l’homme et la
coopération dans la région», a souligné l’UE dans
son rapport 2015 sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde, publié mardi. Rappelant que le
territoire du Sahara occidental est inscrit sur la liste
des Nations unies des territoires non autonomes et
qu’un processus est actuellement en cours sous l’égide
de l’ONU pour parvenir à «une solution politique
juste, durable et acceptable pour les deux parties,
qui prévoira l’autodétermination de la population du
Sahara occidental», l’UE a réaffirmé, dans son rapport, qu’elle «soutient ce processus depuis plusieurs
années». La résolution 2218 du Conseil de sécurité
des Nations unies, adoptée en 2015, a-t-elle poursuivi,
prévoit également que le Conseil de sécurité demeure
saisi de la question. «Pour sa part, l’UE ne prendra
aucune initiative qui soit susceptible de porter préjudice au processus mené sous l’égide des Nations
unies», a assuré, dans son rapport, le Conseil de l’UE
qui représente les 28 Etats membres de l’Union.
Soulignant l’importance d’améliorer la situation des
droits de l’homme au Sahara occidental, l’UE assure
suivre «étroitement» la situation au Maroc et au Sahara occidental, rappelant que les questions liées aux
droits de l’homme sont abordées régulièrement avec
les autorités marocaines dans le cadre du dialogue
politique, y compris au sein du sous-comité chargé
des droits de l’homme, de la démocratie et de la gouvernance. «La délégation de l’UE à Rabat maintient
des contacts avec plusieurs défenseurs des droits de
l’homme et des organisations de la société civile»,
a-t-elle ajouté, affirmant que sa délégation assure
le suivi des cas de violation de droits de l’homme.
R. I.
Conséquences
inquiétantes
des combats
autour de Kidal
L
a Mission de l’ONU au
Mali (Minusma) s’est dite
inquiète des conséquences
sur le processus de paix des récents combats autour de Kidal,
dans le nord-est du pays, entre
groupes armés signataires de
l’accord de paix. «Ces affrontements, en plus de constituer des
violations répétées des accords de
cessez-le-feu, mettent en péril les
progrès réalisés jusque-là pour
la mise en œuvre de l’accord de
paix», déplore la Minusma dans
un communiqué publié dans la
nuit de mardi à hier, cité par l’AFP.
Des affrontements entre le groupe
d’autodéfense touareg Imghad
et alliés (Gatia, pro-gouvernemental) et la Coordination des
mouvements de l’Azawad (CMA,
ex-rébellion), à 85 km au nordest de Kidal, ont fait une dizaine de morts le 16 septembre.
Le Gatia a affirmé avoir depuis chassé la CMA de deux
autres localités de la région.
La Mission de l’ONU fait également part de «sa vive inquiétude face à la dégradation de
la situation sécuritaire et aux
allégations de violations des
droits de l’homme qui ont été
rapportées», ainsi que face aux
entraves à l’acheminement et la
distribution de l’aide humanitaire.
Elle exhorte les signataires de
l’accord «à prendre des mesures
immédiates garantissant la protection des civils et à s’abstenir de
toute action de nature à déclencher une reprise des hostilités».
Le Gatia a revendiqué, en début de
semaine, la prise d’In Khalil (une
localité stratégique à la frontière
algérienne, par laquelle transitent
toutes les marchandises d’Algérie
vers le nord du Mali ainsi que certains trafics) et d’Inekabawatane.
En vertu d’un protocole d’entente
signé entre le Gatia et la CMA, In
Khalil devait être accessible à tous
les combattants des deux groupes.
Le nord du Mali était tombé en
mars-avril 2012 sous la coupe
de groupes djihadistes liés à Al
Qaîda. Ces groupes en ont été en
grande partie chassés à la suite du
lancement, en 2013, à l’initiative
de la France, d’une intervention
militaire internationale, qui se
poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent
encore au contrôle des forces
maliennes et étrangères, malgré la
signature en mai-juin 2015 d’un
accord de paix, censé isoler définitivement les djihadistes, dont
l’application accumule les retards.
R. I.
SEBIBA OU LA FÉERIE DES DANSES
ET MUSIQUES TARGUIES
Dix jours durant, l’oasis de Djanet célébrera la Sebiba en chants et en
danses à partir du 10 octobre. La Sebiba puise ses racines dans
l’histoire ancienne des populations targuies. Elle daterait de 3000
ans et remonterait à la victoire de Moïse sur les troupes du Pharaon.
Une victoire qui marque aussi la fin d’un conflit qui régnait entre les
Oraren et les Tra ‘orfitt (tribu du Tassili n’Ajjer). Ces deux tribus
avaient mis fin aux litiges qui les déchiraient et scellaient un pacte de
paix lorsqu’ils avaient appris la victoire du prophète. Chaque année,
les habitants du Tassili n’Ajjer et les Touareg des pays voisins se
retrouvent à Djanet. Les festivités débutent le premier jour du mois
de Muharram, et ce, jusqu’à l’Achoura.
[email protected]
PHOTOS : D. R.
N°105 - Jeudi 22 sept 2016
CAP SUR LA CHINE
Après avoir travaillé sur
l’embellissement des façades des
quartiers populaires, en collaboration
avec d’autres street-graphistes
algériens, Slimane Sayoud,
originaire de Azzaba dans la wilaya
de Skikda et diplômé des BeauxArts, s’est envolé pour la Chine
dans le cadre d’une l’exposition
portant sur l’amitié arabochinoise. Il y a réalisé, à l’occasion,
deux sculptures. La première qui
s’intitule «Racines», symbolisant le
lien entre les deux civilisations
chinoise et arabe. La seconde,
nommée «Deux visages pour une seule
monnaie», revient sur la mythique
Route de la soie. Ses œuvres ont été
exposées au jardin de Yinchuan, cheflieu de la région autonome du
Ningxia en Chine.
Des tisserands de la vallée du M’zab se sont mis à la confection de cartables, sous la marque Aghlan,
rappelant les tapisseries berbères sous la marque.
DANSES POPULAIRES
Une richesse en couleurs, en rythmes et en sonorités
Par S. Arslan
Composante importante du riche patrimoine culturel immatériel de
l’Algérie, les danses populaires gardent toujours cet attrait qui fait d’elles
l’une des facettes de l’héritage social. Une manière de transmettre par
cette forme d’expression musicale et corporelle les joies de vivre, les
valeurs sociales du travail, de la solidarité et de l’amour de la terre, les
croyances, les traditions, les scènes de fête et de la vie quotidienne ainsi
que les rituels religieux. En Algérie, chaque région a ses propres danses,
marquées par leurs propres rythmes, musiques, gestuelles, costumes et
couleurs. Effectuées en solo, en duo ou en groupes, elles reflètent la variété
et la richesse du folklore populaire, d’où la nécessité de préserver et de
valoriser cet élément de l’identité culturelle algérienne à travers l’action des
associations, les rencontres et les festivals. Dans le riche répertoire
algérien, plusieurs danses ont été illustrées à travers le timbre. Dans une
première série philatélique émise le 20/11/1986, réalisée par Sid-Ahmed
Bentounes, on retrouve la danse kabyle, qu’on ne présente plus, avec cette
belle fille en robe traditionnelle. On reconnaît également la danse des Ouled
Naïl propre à une vaste région s’étendant sur les wilayas de M’sila et Djelfa. La Sebiba,
représentée dans cette série, est une danse très populaire qui demeure liée à la fête de
l’Achoura dans la région du Tassili n’Ajjer. La thématique des danses populaires sera
développée grâce aux propositions de Sid-Ahmed Bentounes, qui récidive encore une fois en
signant une deuxième série de trois timbres, parue le 14/12/1994. Une émission qui a révélé
aux philatélistes la danse algéroise aux touches féminines. La danse constantinoise, plus
connue par le zendali, marque aussi sa présence, avec une femme habillée de la fameuse
gandoura constantinoise. Connue pour être l’une des particularités du folklore des régions de
l’Ou
l’Ouest,
la danse guerrière, strictement masculine, du Alaoui demeure l’une
des plus connues dans ce patrimoine culturel. Cinq ans plus tard, le
15/1
15/12/1999,
le même Bentounes revient avec une nouvelle série de trois
tim
timbres
représentant la danse chaouie, la danse targuie et celle de la région
M
du M’zab.
On notera dans ces émissions que sur neuf timbres parus, la
pré
présence
féminine est remarquée dans cinq danses contre une présence
ma
masculine
dans quatre autres. Cela mérite une étude sociale sérieuse.
Alo que Bentounes a mis en avant l’aspect individuel de la danse dans
Alors
ne régions, la dernière émission, parue après 17 ans d’absence, optera
neuf
po des danses collectives. Parue le 20 juillet 2016, et réalisée par
pour
Za
Zakaria
Morsli, la nouvelle série de trois timbres a fait connaître des
da
danses
au caractère typiquement folklorique. Il s’agit de la danse de Baba
M
Merzoug
ou Sidi Merzoug, plus connue dans la région de Oued Souf et de
B
Biskra
en hommage au saint enterré dans la zaouïa de Sidi Bouali Nafti,
e Tunisie. Pratiquée exclusivement par des hommes à l’occasion de
en
c
cérémonies
religieuses ou autres festivités, cette danse est
p
particulièrement
marquée par les instruments utilisés (tambour et
k k b ) et la
l tenue ((gandoura blanche, chéchia). Par ailleurs, l’autre danse qu’on retrouve
karkabou)
dans plusieurs régions du Sud et du Sud-Ouest est celle d’El Baroud, où le jeu des fusils
bourrés de poudre est mis en scène par des danseurs qui exécutent des pas aux sons de la
zorna et du tambour. Parmi les danses qui s’illustrent dans le volet religieux, figure celle d’El
Hadra, exécutée particulièrement dans les zaouïas et les mausolées, en chantant des louanges
à Dieu et au prophète. Une étude du Centre national des recherches préhistoriques,
anthropologiques et historiques a révélé que le patrimoine algérien compte plus de 50 danses
répertoriées à travers 15 régions du pays. Une richesse à préserver et à valoriser, mais surtout
à faire connaître sur des timbres poste.
S. A.
GRAND
ANGLE
Jeudi 22 septembre 2016 - 12
N° 105
Entre allégeance au pouvoir
et allégeance à la hiérarchie
S
i de prime abord nos interlocuteurs, à savoir les représentants syndicaux
du secteur de l’éducation se sont attardés à rappeler le règlement régissant
le recrutement et les promotions dans le secteur, qui semble être respectés,
mais au fil de la discussion, ils ont avoué qu’il y a toujours du favoritisme, à
la fois dans le recrutement et l’avancement dans la carrière. L’appartenance
aux partis du pouvoir peut-il procurer des privilèges à l’adhérent ? «Cette
appartenance ne pèse pas trop comme cela était le cas auparavant», estime Idir Achour,
porte-parole du Conseil des lycées d’Algérie (CLA). Pour ce qui est de la promotion dans
le même métier (enseignement), cela se fait en se basant à la fois sur la note d’examen
et l’étude du dossier. Pour devenir professeur principal ou professeur formateur, cela se
fait en fonction des postes budgétaires. Jusque-là, «la réglementation est respectée», note
le porte-parole du CLA. Reste un détail ! Les notes du directeur et celle de l’inspecteur
sont déterminantes à 70%. «Il y a ceux qui font du favoritisme», a reconnu Idir Achour.
En revanche, l’accès au poste de directeur et d’inspecteur de l’éducation se fait par voie
de concours. «Dans ce cas, l’appartenance idéologique ne pèse plus. Il y a des gens qui
se font aider par leur propre connaissance. Il n’est pas exclus que le candidat peut se
faire aider pas son hiérarchie lorsqu’ils sont de la même mouvance politique», précise
le syndicaliste, ajoutant que le poste du directeur de l’éducation ou directeur central au
ministère se fait à base de désignation.
«Ce sont les gens du système qui sont là-bas», se persuade notre interlocuteur, notant
que pour les hautes fonctions, les personnes sont soumises à une enquête sécuritaire.
aussi l’allégeance aux responsables», a relevé M. Malaoui, regrettant par la même le
fait que les membres des syndicats autonomes revendicatifs et ceux des partis politiques
d’opposition aient du mal à avancer dans leur carrière. Par ailleurs, les femmes travailleuses sont les plus touchées par ce «problème». Elles sont doublement victimes. Dans
la Fonction publique, les femmes n’occupent pas de hauts postes de responsabilité. M.
Malaoui a renvoyé cet état de fait d’abord à l’environnement socioculturel dans lequel
les femmes travailleuses évoluent, puis à la logique de l’assujettissement qui règne sur
la gestion des carrières dans les établissements publics. «Il n’y a pas beaucoup de
femmes qui activent dans des syndicats ou des partis politiques du pouvoir comparativement aux hommes. De ce fait, leur accès aux postes de responsabilité est très limité»,
a commenté le représentant du Snapap. «Quant aux femmes qui activent dans des
syndicats automnes et des partis de l’opposition, elles ne sont pas nombreuses également pour des raisons que nous avons précitées. Et lorsqu’elles affichent leur adhésion
à ces syndicats ou partis de l’opposition, elles sont forcément harcelées, et elles voient
leur carrière bloquée», a-t-il enchaîné. Ajoutant, à ce titre, qu’il n’ y a pas beaucoup de
femmes leaders dans la Fonction publique, comme il n’y a pas beaucoup de femmes
leaders en politique. Par conséquent, elles ne sont pas avantagées. M. Malaoui cite, à
titre d’exemple, le secteur de l’Education qui compte plusieurs syndicats mais très peu
de femmes syndicalistes membres du bureau national ou nommées à la tête de ces
syndicats. «La répression et le harcèlement des syndicats autonomes et des partis de
l’opposition fait que les femmes n’adhèrent pas activement à ces organismes», a-t-il
dénoncé. De l’avis de Soumia Salhi, c’est dans le monde entier que les femmes ont du
mal à avancer dans leur carrière. «C’est une réalité largement partagée dans le monde
entier. Elles sont bardées de diplômes mais l’accès aux postes de responsabilité laisse
à désirer», a-t-elle regretté. Contacté par nos soins, Djillali Hadjadj, président de
l’Association algérienne pour la lutte contre la corruption, affirme qu’il y a eu des gens
qui ont vu leur carrière bloquée après avoir dénoncé des cas de corruption. «Depuis des
années, toutes les semaines, des travailleurs dénoncent des cas de corruption au niveau
local, des daïra et même au niveau des ministères.
DU SYNDICALISME AUX POSTES DE HAUTE FONCTION
Qu’en est-il des militants syndicaux ? Profitent-ils des liens qu’ils tissent avec les hauts
responsables pendant l’exercice de l’activité syndicale ? «Malheureusement, il existe
des syndicalistes qui ont abandonné l’activité syndicale pour obtenir des postes supérieurs au ministère», a reconnu le porte-parole du CLA, qui cite à la fois des syndicalistes de l’UGTA et d’autres appartenant aux syndicats autonomes. Contacté par nos
soins, Soumia Salhi, syndicaliste de l’UGTA (Union générale des travailleurs algériens), préfère ne pas se prononcer au sujet «des privilèges» que certains syndicalistes
estiment accorder aux militants de l’UGTA. «Ça ne sert à rien de s’engager dans une «LES UNIVERSITAIRES SONT SOUVENT LES VICTIMES»
polymérique, il faut faire une étude sérieuse pour se rendre compte de la réalité», a-t- Notre souci est de vérifier que ces personnes le font de bonne foi et puis nous leur
elle répondu. Questionné à ce sujet, Messaoud Boudiba, porte-parole du Conseil natio- recommandons l’anonymat pour qu’elles ne subissent pas de représailles», a déclaré
nal autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest), M. Hadjadj, précisant qu’il y a eu même des licenciements à cause de ces dénonciapréfère aborder cette question autrement, tout en reconnaissant qu’il y a des syndica- tions. M. Hadjadj regrette le fait que les personnes qui ont vu leur carrière bloquée sont
listes qui ont fini par obtenir des postes de haute fonction au ministère de l’Education. généralement des universitaires ayant mené un excellent cursus, et ce, pour avoir
«Il y a beaucoup de pression sur les syndicalistes ! Ces derniers sont visés par des dénoncé les pratiques douteuses de leurs supérieurs ou pour avoir refusé de marcher
mesures répressives», a attesté M. Boudiba, notant que le syndicaliste demeure toujours dans la «combine» de leur hiérarchie, notamment lorsqu’il s’agit d’octroyer des marcette personne qui «dérange». A ce titre, le pouvoir utilise les différentes méthodes pour chés publics. Lorsqu’il s’agit de ces cas, le président de l’association de lutte contre la
le faire taire. «On commence par lui faire peur. Lorsqu’on se rend compte que ce syn- corruption propose ce qu’il appelle «l’annonceur d’alerte anonyme», car dans certains
dicaliste ne recule pas, on passe aux intimidations et les mesures de répression», dit-il. cas, ces dénonciateurs «ne sont pas conscients de la gravité de ce qu’ils dénoncent», a
«Ce syndicaliste, qui a la base militante derrière lui, campe sur sa position. A ce relevé M. Hadjadj, affirmant que dans le cadre de son travail, il a été amené à rencontrer
moment-là, on lui propose des faveurs et des avantages dont les postes de haute fonc- de hauts fonctionnaires et des conseillers des ministères hautement diplômés. M.
tion», a-t-il expliqué. Rachid Malaoui, président du Syndicat national autonome du Hadjadj est revenu sur le statut de la Fonction publique et la notion du secret profespersonnel de la fonction publique (Snapap), abonde dans le même sens : «Ce sont des sionnel qui, d’après lui, est utilisé d’une manière abusive. Le fonctionnaire est tenu par
cas qui arrivent souvent en Algérie. Si tu n’es pas dans la mouvance du pouvoir, tu une obligation de réserve. A chaque fois qu’un fonctionnaire dénonce des pratiques
risques de voir ta carrière bloquée. De nombreux syndicalistes ont été sanctionnés à malveillantes, il voit son supérieur sortir cette note de secret professionnel pour mieux
cause de leur activité syndicale.» Et de souligner par la même occasion «les syndicats le museler. «C’est une notion opaque utilisée contre les fonctionnaires intègres», fait-il
ayant prêté allégeance au pouvoir». Et ce qu’il appelle
remarquer. Au sujet des promotions et le déroulement des
«les faux syndicats autonomes» qui ont eu accès à des
échelons, selon M. Hadjadj, avec l’ancienneté cela se fait
fonctions de très haut niveau, citant à son tour l’accès des
automatiquement «mais cet article est souvent violé».
syndicalistes à des hautes fonctions dans le secteur de
«LES PARTIS ISLAMISTES HÉGÉMONISTES»
l’éducation. M. Malaoui se dit persuader que les travailConcernant l’allégeance aux partis politiques, M. Hadjadj
leurs appartenant activement aux partis du pouvoir
attire l’attention quant aux pratiques des partis islamistes
avancent facilement dans leur carrière. «Il y a eu beauune fois au pouvoir. «Une fois arrivés à la tête d’un
coup de recrutement d’allégeance concernant les hautes
Le régionalisme est également à l’origine de
ministère, les leaders des partis islamistes font des recruresponsabilités», note-t-il.
l’avancement de certains dans leur carrière ou de
tements massifs des gens de leur obédience pour installer
«LES FEMMES : CE MAILLON FAIBLE DE
la rétrogradation des autres. Djilali Hadjadj
leur hégémonie.» Ajoutant : «On ramène une personne
L’ADMINISTRATION PUBLIQUE»
témoigne qu’un chef de cabinet d’un ministère a
qui n'est pas qualifiée, lorsque la Fonction publique
refuse de lui accorder le poste, elle est maintenue sous
De l’avis du président du Snapap, c’est la même logique été déchu parce qu’on le soupçonnait
titre de l’intérim, on la fait payer par un établissement
qui règne au niveau de l’administration publique. Mais d’appartenance au parti de Ali Benflis, Talaie Al
sous tutelle». C’est ainsi que des carrières sont brisées et
l’allégeance change de cap. C’est à sa hiérarchie qu’un Houriat. Son tort ? Etre originaire de la même
des compétences ont été sacrifiées.
fonctionnaire doit «obéir», s’il veut obtenir une quel- région que ce leader politique et ex-chef de
gouvernement.
D.
R.
Djedjiga Rahmani
conque promotion. «Au niveau de l’administration, c’est
Carrière bloquée
pour appartenance à
la région de Benflis
PHOTOS : D. R.
Carrière professionnelle dans la Fonction publique
La gestion de
la carrière
professionnelle
dans la Fonction
publique en
Algérie répond à
des critères bien
particuliers. Si la
réussite d’avoir
un emploi stable
s’avère difficile,
l’avancement dans
sa carrière dépend
des connaissances
de l’employé, de
son appartenance
idéologique, mais
surtout de son
allégeance à la
hiérarchie. Pas
seulement, être
membre actif d’un
syndicat pourrait
faciliter à certains
l’accès au poste
supérieur, quitte
à sacrifier ses
engagements
à l’égard des
travailleurs qu’ils
représentent.
CASSETÊTE
Jeudi 22 septembre 2016 - 13
N° 105
Politique 2.0
Réseaux sociaux : l’enfer des politiques
Par Amel B.
AHMED OUYAHIA :
«TWITTOSPHÈRE,
TWITTOSPHÈRE,
J’AI UNE GUEULE DE
TWITTOSPHÈRE ?»
PHOTOS : D. R.
Les réseaux
sociaux
sont pour
les hommes
politiques
une arme
à double
tranchant.
Incroyable
caisse de
résonance où
le moindre
faux pas est
amplifié.
Facebook et
ses dérivés,
considérés
comme les
derniers
espaces de
liberté, pour
les dirigeants
algériens
les plus
maladroits,
sont un
enfer.
L’internet est la caisse de résonance des
moindres petites bourdes et autres phrases
qui seraient passées inaperçues sans l’effet mégaphone des réseaux sociaux.
L’année dernière, suite au tweet dévastateur de Manuel Valls montrant un
Abdelaziz Bouteflika fort affaibli, le chef
de l’Etat, Ouyahia confessait dans une
conférence de presse son illettrisme en
matière de networks, s’emmêlant les pinceaux pour expliquer la différence entre le
site de Matignon et Twitter. Le patron du
RND a pourtant essayé de se familiariser
avec ces nouveaux modes, se lançant dans
l’arène virtuelle, à l’occasion du lancement officiel de la nouvelle page Facebook
de son parti, mais il ne cache pas pour
autant la méfiance et la suspicion avec
lesquelles il considère les réseaux. Dans
un communiqué de presse, à l’occasion de
la tenue d’une journée de formation sur la
communication sur internet, organisée au
siège du parti à Alger le 9 septembre, il a
estimé que le net qui «intéresse les jeunes»
et «utile pour le développement et la
modernisation du pays» est parfois «subversif», rappelant notamment «le
Printemps arabe». Il s’élève ainsi contre
«ce que font sur la Toile ceux qui en qui en
veulent à la stabilité de notre pays et qui
veulent porter atteinte à son unité», appelant ainsi ses militants à investir la Toile
pour promouvoir un message «d’espoir».
«Les patriotes doivent donc se mobiliser
pour défendre l’Algérie sur le net», a-t-il
déclaré, précisant que «c’est là une première raison pour les militants du RND
d’investir la Toile pour défendre la patrie
et promouvoir un message d’espoir mobilisateur».
GHOUL, SOLTANI OU
LE NARCISSISME
DÉCOMPLEXÉ !
Les hommes politiques retrouvent sur
Facebook la possibilité de déployer leur
pensée et d'y ajouter des nuances. Mais le
problème, en Algérie, c’est qu’ils n’en
font pas tous usage. La page Facebook et
Twitter du président du Taj, Amar Ghoul,
peut être assimilée à un très bel album
photo. Toujours souriant, on y voit, pêlemêle : «Amar à la plage», «Amar plante
un arbre», «Amar libère une colombe»,
«Amar joue au foot» ou encore «Amar
dans un café populaire». En tout et pour
tout, pas moins de 13 000 photos ont été
partagées sur son compte Facebook
depuis sa création, suscitant autant l’admiration que les railleries des internautes.
Parfois, les commentaires qui déchaînent
les passions émanent des profils de la
famille ou des proches des hommes politiques algériens. Les vacances du fils de
Bouguerra Soltani à Benidorm ont été
largement partagées par des internautes
offusqués de voir la famille d’un ancien
chef de parti islamiste s’adonner, disentils avec l’exagération que l’on connaît sur
les réseaux, au «stupre et à la luxure».
Oui, le narcissisme a aussi un coût politique.
Avec une polémique tous les mois,
NOURIA
BENGHEBRIT : LE RING
SUR LES RÉSEAUX
internautes-, les polémiques s’enchaînent
et se ressemblent : une rumeur selon
laquelle l’enseignement en «derdja» sera
introduit en septembre 2015, la fuite des
sujets sur Facebook, la coupure d’internet
lors de la seconde session du bac, l’élan
de solidarité autour de Kenza Oussalah,
«meilleure bachelière de tous les temps»
qui n’a pas pu bénéficier d’une bourse
d’études ou des bourdes contenues dans
les nouveaux manuels scolaires (à
l’exemple de la suppression d’une petite
phrase dans un texte d’un manuel scolaire
disant qu’Ibn Battuta a appris le Coran par
cœur avant d’entamer ses voyages, de la
présence d’Israël sur une carte géographique ou encore sur un étrange «sondage
ethnique».
Si la majorité des polémiques sur
Facebook n’ont été que verbiages et
débats inféconds, tant les deux camps
restaient retranchés sur leur position, ces
empoignades renseignent néanmoins sur
l’étendue du mal qui ronge le secteur.
Très présent sur Facebook, le vice-président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Baha Eddine Tliba, se met
en scène, à grand renfort de photos et de
petites phrases assassines.
BAHA EDDINE TLIBA :
AUTOPROMOTION ET
COUPS FOURRÉS
enflammant Facebook et Twitter, Nouria
Benghabrit est la star incontestée des
réseaux sociaux. Deux visions de l’école
et de ses valeurs s’affrontent : d’un côté,
on conspue une responsable qui aurait –
dit-on avec emphase - déclaré la guerre à
l’arabe et l’islam, fondement de l’école
algérienne. De l’autre, on applaudit une
femme qui aurait - avec toujours autant
d’exagération- tenu tête aux pressions de
ceux qu’ils appellent «les islamo-conservateurs» ou les «baâthistes rétrogrades» et
qui voudrait faire avancer l’école algérienne. La dichotomie entre arabophones
et francophones n’aura jamais été aussi
importante. Elle-même très présente sur
les réseaux sociaux -une équipe de community managers dépendant du ministère
de l’Education alimente régulièrement les
comptes Twitter et Facebook de la
ministre-, elle commente aussitôt les post
et les vidéos faisant le buzz sur le Net. La
vidéo postée sur Facebook de l’enseignante de selfie, dénoncée aussitôt par la
ministre, n’est qu’une énième polémique
génératrice de clivage au sein des réseaux
algériens. Les uns criaient à un « endoctrinement des enfants chaouis par une enseignante arabe», les autres saluaient une
enseignante qui s’élevait contre «le programme de francisation de l’école voulu
par la ministre».
Terrain d’affrontement entre les partisans
et les pourfendeurs de la ministre de
l’Education dès sa nomination, c’est sur
ces réseaux qu’est apparue une rumeur
selon laquelle elle serait d’origine juive.
Un photoshop dans laquelle on la voit
portant un pendentif de l’étoile David fut
particulièrement injuste. Si la dame a
amélioré son élocution en arabe classique
-faisant taire les ricanements narquois des
Le vice-président de l’Assemblée populaire nationale ne manque pas une occasion pour torpiller ses adversaires politiques et louer, à chaque fois que l’occasion se présente, les vertus du président
Bouteflika ainsi que les membres du
gouvernement à travers les réseaux
sociaux. Il a ainsi été à l’origine de
quelques buzz, comme cette photo de lui
en compagnie de quelques ministres qui
se déplacent du Conseil de la nation à
l'Assemblée populaire nationale à pied.
Un trajet de 200 m censé éblouir les
followers mais qui ont suscité encore une
fois les moqueries des internautes.
Pas grave, il se concentrera sur d’autres
actions démagogiques pour faire valoir
son image auprès des Algériens connectés. Lorsqu’il a proposé à un agent de
nettoyage au chômage de travailler à
l’APN, il a bien pris le soin de se prendre
en photo avec le vieil homme afin que
tout le monde puisse partager ses clichés.
Mais c’est une autre photo qui a suscité
l’émoi récemment. Une photo prise avec
Hassan Laâribi, représentant du Front
pour la justice et le développement, dans
le hall de l’APN. Le président du parti a
vite voulu clarifier les circonstances
dans lesquelles ont été prises cette photo
qui aurait, jure-t-il sur sa page Facebook,
«prise à son insu».
CHAKIB KHELIL, LE
RETOUR 2.0
C’est par le site bleu que Chakib Khelil,
ancien ministre de l’Energie, cité dans
plusieurs affaires de corruption, a choisi
de faire son «come-back». Pour l’occasion, il a sorti quelques photos de son
album familial, d’anciens clichés de ses
visites ministérielles ainsi que des articles
élogieux à son égard. Il a republié, à
maintes reprises, un cliché jauni, datant de
1985, dans lequel on le voit en compagnie
de son épouse et du leader palestinien
Yasser Arafat, faisant à chaque fois un
succès auprès des internautes qui
répliquent à grands coups de «Ma chaa
Allah» ou «Belle tof, monsieur le
ministre ! »
L’ancien ministre, dont les politiques et les
éditorialistes se sont longuement interrogés sur les véritables ambitions de son
retour, voulait, a priori, se refaire une
image sans le filtre critique des médias
traditionnels. L’invention de Mark
Zukenberg présente quelques avantages
pour un homme politique soucieux de
peaufiner une image écornée et de
remettre sur pied une réputation mise à
mal. Facebook permet de créer un rapport
direct avec les sympathisants et bloquer
d’un clic – ce dont les Community managers du Dr Khelil ne s’en privent guèretous ceux qui émettent des doutes sur la
probité du personnage. Immédiatement,
des dizaines de faux profils ont fleuri sur
le Net. Le CM de la page insiste sur le fait
que c’est le seul et unique compte de
l’ancien ministre de l’Energie mais ne
répondra pas à la question d’un internaute
au sujet du nombre de comptes qu’il
détiendrait en Suisse. Semblant goûter les
outils modernes de communication, le Dr
Khelil diversifie les propositions aux fans
de sa page déjà forte de plus de 60 000
fans. Le goût du Dr Khelil pour les outils
modernes de communication sont tels
qu’il s’est lancé dans des vidéo-conférences via Skype dans lesquels il livre
analyses économiques et autres expertises
et solutions «réalistes et concrètes» pour
sortir de la crise. Point de questions
gênantes ni d’interrogations suspicieuses
de la part de ses fans. Pour celui qui voulait éviter le filtre critique des médias traditionnels, le pari est -presque- gagné.
Les uns y ont diagnostiqué une forme de
tentation présidentielle. Les autres y virent
un simple engouement technologique
pour les médiaux sociaux par un homme
politique toujours soucieux de faire valoir
sa modernité. Dans ses interviews, l’ancien ministre s’est appuyé sur le nombre
de followers sur sa page facebook pour
dire sa popularité. Pour lui démontrer que
le nombre de personnes qui le rejettent est
bien plus supérieur, quelques internautes
ont lancé la page «Chakib Khelil manhabekch» (je ne t’aime pas). On se venge
comme on peut !
A. B.
FLASH
BACK
Jeudi 22 septembre 2016 - 14
N° 105
Évocation – il y a vingt ans étai assassiné Cheb Aziz
Qui se souvient du PRINCE
des pauvres ?
I
Cheb Aziz en deuxième position de droite à gauche
l’argent à des nécessiteux, alors qu’il n’avait même pas
de quoi payer les frais du transport pour rentrer chez lui.
UNE ÉTOILE EST NÉE
PHOTOS : D. R.
l y a vingt ans, presque jour pour jour, tombait
à Constantine l’une des figures populaires de
la chanson algérienne des années 1990. Le 20
septembre 1996, Cheb Aziz a connu une fin
tragique après une fête de mariage. Son ami
d’enfance, Hassan Gheddab, dit Sammoura, se
rappelle jusqu’à ce jour des moindres détails de cette
nuit macabre. Une version publiée pour la première
fois. «C’était le jeudi 19 septembre 1996, Aziz avait
été invité à une fête de mariage par un ami de longue
date, qui habitait le site de Carrière Gance, non loin de
son quartier de Faubourg Lamy. Aziz m’avait demandé
de l’accompagner, mais je lui avais conseillé de ne
pas y aller. C’était trop dangereux», révèle Sammoura.
Aziz est allé quand même vers 20h30. Il ne se doutait
de rien. Il était là comme invité et non pas pour chanter
comme cela a été évoqué dans certains articles de presse
de l’époque. «Dans la soirée, vers 23h, au moment où
il dînait, Aziz avait été approché par deux personnes,
qui avaient demandé à lui parler. Il avait accepté de les
suivre. J’avais appris par la suite auprès de certains
témoins que deux autres personnes l’attendaient dehors.
Les quatre avaient emmené Aziz avec une autre personne
surnommée Bezzou, vers une destination inconnue»,
poursuit-il. «J’étais en déplacement à Batna. A mon
retour le lendemain, j’avais appris la triste nouvelle»,
se rappelle-t-il. Tôt dans la matinée du vendredi 20
septembre 1996, le corps d’Aziz avait été découvert sur
la route de Djebel Ouahch par un agent de l’ADE, qui
s’est déplacé sur le lieu pour ouvrir la vanne du réseau
d’eau potable.
Ce dernier avait vite alerté les services de la police. Le
corps, qui portait les traces de balles et de mutilations,
avait été retrouvé sur un regard d’égout à environ 200 m
du siège de la 12e sûreté urbaine, ouvert quelques mois
auparavant. Avec son ancien ami Sammoura, El Watan
est revenu sur les lieux du drame. Un site accidenté,
d’accès difficile situé sur une descente entre Carrière
Gance et Fedj Errih. «Aziz avait été emmené de Carrière
Gance vers une forêt située en contrebas de Fedj Errih,
où il aurait été abattu. Son corps avait été traîné par
terre sur plusieurs centaines de mètres jusqu’au lieu où
il avait été retrouvé», nous dira-t-on. Des faits rapportés
selon les témoignages de Bezzou qui a survécu à cette
dure épreuve. Après l’identification du corps, la nouvelle
de l’assassinat d’Aziz avait fait le tour de la ville, pour
parvenir jusqu’aux wilayas de Skikda et de Sétif. Il
avait des amis partout. Une foule impressionnante
l’avait accompagné, dans la triste journée du samedi 21
septembre 1996, vers sa dernière demeure au cimetière
de Djebel Ouahch, en présence des autorités, dont le
wali de Constantine. Selon certains témoignages, Aziz
avait été torturé par ses ravisseurs. Ces derniers ne
seront jamais identifiés. Les raisons de son assassinat
demeurent encore inconnues, mais il ne faisait aucun
doute que les auteurs de cet acte n’étaient autres que des
éléments du GIA.
ENFANCE À FAUBOURG LAMY
De son vrai nom Bechiri Boudjemaâ, Aziz est né le 25
janvier 1968 dans une maison située à la rue Terki
Youcef, dans le quartier populaire de l’Emir Abdelkader,
plus connu par Faubourg Lamy. Il passera toute son
enfance et sa jeunesse dans cette maison qui existe
encore en contrebas de la station du téléphérique de
l’Emir Abdelkader, avant que sa famille ne déménage
vers Djebel Ouahch. Aziz est le cinquième enfant d’une
famille nombreuse, modeste et conservatrice. Tous ceux
qu’ils l’ont connu parlent d’un garçon calme, timide,
discret, pas trop bavard, mais surtout bien éduqué et très
apprécié par ses voisins.
Il fera ses premières classes dans son quartier à l’école
primaire Ibn Toufayl, avant de rejoindre le CEM Ben
Badis, puis le lycée Redha Houhou. C’est durant la
période du moyen et du secondaire qu’il commença à
révéler ses talents de chanteur. Il s’est distingué d’abord
dans l’animation des fêtes scolaires. «Il avait une forte
passion pour le chant, mais il avait surtout un don et une
belle voix», évoque son ami Sammoura, qui rappelle ses
premiers débuts artistiques avec Aziz à la fin des années
1980. «Nous avons formé notre premier groupe amateur
ici à Faubourg Lamy ; nous faisions les répétitions avec
des instruments rudimentaires sur le terrain Tennoudji,
moi j’étais joueur de derbouka, puis nous avons commencé à animer les fêtes de mariage avec des moyens
vraiment modestes», révèle-t-il.
Des débuts d’un jeune chanteur qui fera des émules
quelques années plus tard.
Mais Aziz était connu surtout pour ses qualités humaines.
Il chantait gratuitement dans les fêtes de mariage. Il avait
même aidé de nombreuses personnes dans le besoin. On
l’appelait le chanteur des pauvres ou le prince des chômeurs. Il était d’une grande générosité, aimé par tous et
partout, un vrai artiste qui n’a jamais pensé à amasser de
l’argent ou faire fortune. Il lui est arrivé de donner de
L’animation des fêtes de mariage à Constantine avait fait un
début de notoriété populaire pour Aziz, désormais sollicité
de partout. Aziz répondait à toutes les demandes. Il ne
voulait décevoir personne. C’est lors d’une fête de mariage
à la cité Sakiet Sidi Youcef (ex-La BUM), que des invités
venus de Skikda l’avaient remarqué. Plus tard, il sera invité
à y animer des fêtes. Ce sera le début d’une longue histoire
d’amour avec cette ville. Aziz sera adopté comme un
enfant chéri. Il sera gâté et adulé. Depuis, il n’a jamais
cessé d’y faire des va-et-vient jusqu’aux derniers jours de
sa vie. Trois jours avant son assassinat, il y avait animé sa
dernière soirée. Pour l’histoire, c’est à Skikda que Aziz est
monté pour la première sur scène lors d’une mémorable
soirée de gala au profit des étudiants. Avec les années, Aziz
commence à s’affirmer. Il lui manquait ce déclic qui le
propulsera vers la réussite. Comme pour tout artiste amateur, les débuts de Cheb Aziz ont été très difficiles. Ses
deux premières cassettes enregistrées chez un éditeur à
Batna n’ont pas eu le succès escompté. Il a fallu attendre le
début des années 1990, pour voir Aziz percer avec une
chanson qui aura un énorme succès : Lehwa oua drara.
RENDEZ-VOUS AVEC LES SUCCÈS
Aziz fera long feu en interprétant en arabe le style chaoui,
auquel il donnera un nouveau cachet et une nouvelle
portée. Il a réussi à populariser et faire apprécier ce genre
musical auprès du public algérien, alors qu’il était strictement limité dans certaines régions de l’Est algérien. Le
succès suivra en 1993 avec la chanson El Mesrara, qui a
décroché le premier prix de la chanson maghrébine. Aziz
passe à la radio et à la télévision. Le grand public le
découvre grâce aux émissions télévisées «Layali El
Djazaïr» et «Bled Music», animées par Djallal Chandali.
Cheb Aziz a commencé à se frayer un chemin dans un
espace musical dominé par les vedettes du raï. Mais son
plus grand boom a été incontestablement le clip Yal
Djemala, avec lequel il crève l’écran. Les tubes se suivent
et les succès. Aynik mlah, Yama lgued lgued, Lala
Nouara, Ya babour et Rouhi Beslama sont des chansons
que le public a aimées et adoptées. Parallèlement à une
expérience dans le film Le château des vampires, du
réalisateur Ali Aissaoui, Aziz enchaîne les succès avec les
titres Ghzali, Choufou Ya ness, Bent bladi, Narek ya bounarine. Aziz a puisé du répertoire chaoui, mais il a chanté
aussi les genres sraoui, moderne et constantinois. Durant
sa courte carrière, il avait rivalisé avec les grands artistes
et s’est fait une place à une époque marquée par une rude
concurrence. Il a offert à son public des moments de
bonheur inoubliables, en chantant l’amour, la fraternité, la
tolérance et l’espoir, malgré la menace terroriste. En 1994
Aziz épouse Selma, une jeune chanteuse montante. De
cette union naîtra leur fille Manel, le 21 décembre de la
même année. Aziz est parti à l’âge de 28 ans au moment
où il était en pleine ascension. Il aurait pu faire une
grande carrière, mais le destin en a décidé autrement.
Aziz a été le troisième chanteur assassiné en Algérie par
les groupes armés intégristes, après Cheb Hasni, vedette
du raï, tué à Oran en septembre 1994, suivi par Rachid
Baba Ahmed, chanteur et producteur de musique raï, qui
a connu le même sort le 15 février 1995. Pour tout ce qu’il
a pu faire durant sa courte carrière, Cheb Aziz restera
vivant dans les esprits de tous ses fans, ses amis et tous
ceux qui continuent à le porter dans leur cœur.
S. Arslan
HORS
CHAMP
Jeudi 22 septembre 2016 - 15
N° 105
Les parents d’élèves de plus en plus séduits
Livres parascolaires :
un marché en plein BOOM
A
ccompagnée par sa copine, Amina,
bibliothécaire, entre dès la matinée à la
librairie Grande surface de livres. Elles
se dirigent directement vers le rang des
livres parascolaires. Elles ont l’habitude
d’en acheter dans cette librairie, du
boulevard Victor Hugo. Amina passe au crible des
livres avant d’opter pour l’achat. Elle cherche surtout
l’année de l’édition. «Les anciennes éditions ne doivent
pas coûter cher», fait-elle remarquer, regrettant que ce
critère n’est pas toujours respecté par certains libraires.
Au niveau de cet espace, tous les livres parascolaires
proposés sont en langue française, y compris les
matières scientifiques (mathématiques, physique…).
C’est pour cette raison justement qu’Amina et sa
copine l’ont choisi. «J’ai un enfant en terminal et un
autre en quatrième année primaire. Je préfère acheter
ces livres parce que cela les stimule à travailler et à
retravailler leurs exercices. Ce sont des livres qui
proposent à la fois des exercices et des solutions»,
atteste Amina, qui ne cache pas que parfois dans
certains domaines, elle se retrouve incapable d’aider
ces enfants, notamment l’aîné. Ces livres suscitent
l’engouement des parents surtout durant la période
des examens. Comme Amina, de nombreux parents
préfèrent acheter ces livres qui proposent à la fois des
problèmes et leurs solutions. «Certains exercices de ces
livres sont les mêmes que ceux proposés dans les sujets
d’examen. Lorsque l’élève s’entraîne bien, il réussira
facilement ses épreuves», estime cette bibliothécaire.
Cet avis est partagé largement pas d’autres parents.
«L’élève peut s’entraîner aussi sur la manière de poser
la question. Même si l’élève connaît la réponse, la
consigne de l’exercice n’est pas toujours comprise.
On ne les entraîne pas suffisamment à l’école. C’est
pour cela que j’achète à mes deux enfants ces livres
parascolaires. Cela leur permet de comprendre leurs
exercices, quelle que soit la manière dont ils sont
posés», avoue une mère de deux enfants placés dans
une école privée. Pour sa part, l’accompagnatrice
d’Amina estime que ces cours peuvent remplacer
les fameux cours de soutien. «Le livre est toujours
là contrairement à l’enseignant. Ainsi, l’enfant peut
refaire son exercice autant de fois jusqu’à ce qu’il
PHOTOS : D. R.
Si le marché du
livre de manière
générale a connu
un recul sensible
ces dernières
années en raison
de l’absence de
lecteurs, celui du
livre parascolaire
demeure fécond.
Une virée dans
des librairies de la
capitale a révélé
l’engouement des
élèves mais surtout
de leurs parents
pour ce genre
d’ouvrages. Si pour
certains parents, le
livre parascolaire
peut remplacer
les cours de
soutien, d’autres le
considèrent comme
un moyen efficace
pour inciter leurs
enfants à travailler.
comprenne», explique cette dame venue acheter des
annales de langue française du cycle primaire. Son
fils suit des études dans une école privée rien que pour
la maîtrises de la langue française. «Mon fils aîné a
fait ses études dans une école publique. Son niveau de
langue française n’est pas tout à- fait satisfaisant»,
considère-t-elle. D’après les parents interrogés, il
n’est pas question de se contenter uniquement du
contenu du livre scolaire. Si le recours aux cours de
soutien commence à connaître un recul, notamment
pour les préjudices que cela entraîne pour l’enfant du
cycle primaire (manque de concentration, surmenage,
absence d’activités ludiques…), le livre parascolaire
reste en vogue. Pour les gérants de la librairie Grande
surface de livres, la vente de livres parascolaires
représente 25 à 30% de l’ensemble des ventes. Pas loin
de cet espace, une autre librairie, Média Box, proposant
des annales en arabe, connaît également un boom en
ce qui se rapporte à la vente des livres. «Si on inclut
les livres du préscolaire et ceux des activités ludiques,
cette vente peut représenter jusqu’à 60%», déclare le
libraire, assurant que le marché du livre parascolaire
est très lucratif au moment où tous les autres domaines
de lecture connaissent une hibernation. Le vendeur de
la librairie Grande surface de livres considère qu’il y
a trois catégories de parents : ceux qui sont «illettrés»
et qui viennent directement demander conseil ; ceux
ayant un certain niveau mais qui ne maîtrisent pas la
pédagogie. Ces derniers demandent également conseil
aux libraires avant d’acheter des livres. La troisième
catégorie regroupe les parents qui savent quoi acheter.
Ces derniers fouinent avant d’acheter un quelconque
livre à leurs enfants. Dans tous les cas, ce sont tous les
parents qui achètent des livres parascolaires. L’époque
où l’élève se contente du contenu de son programme
scolaire est révolue…
Djedjiga Rahmani
80% des publications ont un caractère commercial
Les pédagogues mettent en garde
contre les livres parascolaires
E
nviron «80% des livres parascolaires sont à
caractère commercial», a affirmé Idir Achour,
porte-parole du Conseil des lycées d’Algérie.
Ce syndicaliste, qui met les élèves en garde
contre les erreurs que contiennent les anales scolaires,
a assuré : «La plupart des éditeurs n’ont pas un
comité scientifique qui puisse relire le livre avant sa
publication.» De l’avis de cet enseignant, il est temps
que ces livres passent d’abord par une commission
pédagogique composée de spécialistes en la matière
avant de les publier. D’après ses dires, les erreurs
relevées sont d’ordre scientifique et la seule victime
reste l’élève. A ce titre, «la responsabilité de l’Etat est
engagée. La production de livres répond à la même
logique que celle de la production des CD musicaux»,
a-t-il déploré, appelant à l’occasion au retrait des livres
contenant des erreurs. «Nous avons relevé des erreurs
à la fois dans les données et les solutions», a attesté
Idir Achour. Questionné à ce sujet, Bachir Hakam,
professeur de mathématiques, a déclaré que les erreurs
dans les livres parascolaires ont toujours existé. «Il
n’y a pas de sérieux dans l’élaboration de ces livres.
On fait du copier-coller», a regretté ce professeur.
Les pédagogues ainsi que certains éditeurs ont appelé
à la réglementation du marché du livre parascolaire.
L’éditeur du livre L’Atlas de géographie de l’Algérie
et du monde, publié par Dar El Houda, Kebli Bedih
Mustapha, reconnaît que certains livres ne passent
même pas par une commission de lecture. Au sujet
du livre précité qui fait polémique actuellement, cet
éditeur précise : «C’est un livre qui relève de la culture
générale, une encyclopédie volumineuse qui n’a rien à
voir avec les livres scolaires ni parascolaires.» C’est un
livre qui se renouvelle chaque trois ans. La commission
de lecture de cet Atlas est constituée d'auteurs et de
correcteurs. Le directeur de Dar El Houda avoue
que ce livre édité 2009 contient une erreur d’ordre
sémantique et une autre d’ordre statistique, précisant
que c’est la mise à jour de l’année 2014 qui comporte
cette erreur. Faut-il rappeler que ce livre parle de «80%
des Algériens sont des Arabes», utilisant le mot «race»
pour les désigner. Kebli Debih Mustapha présente
ses excuses aux Algériens, précisant que c’est une
erreur d’inattention. Un nouveau livre est en cours de
préparation. Il sera publié dans les prochains jours. Si
un décret exécutif, visant la réglementation du marché
du livre parascolaire, est en cours de préparation au
niveau du gouvernement, qu’en est-il de ceux relevant
de la culture générale comme cet Atlas qui a suscité le
mécontentement des Algériens ?
D. R.
El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 16
C U LT U R E
FESTIVAL DU CINÉMA MÉDITERRANÉEN (ÉGYPTE)
L’Etoile d’Alger brillera à Alexandrie
● Le dernier long métrage du réalisateur algérien Rachid Benhadj a été sélectionné pour représenter l’Algérie
au Festival du cinéma méditerranéen d’Alexandrie.
e film poignant, dont le scénario est le
fruit d’un travail passionné et complice
entre le cinéaste et l’écrivain Aziz Chouaki, s’insère parfaitement dans le thème de
cette 32e édition, «Le cinéma et la résistance».
L’Algérie a une place d’honneur dans ce festival
qui s’annonce plein de découvertes artistiques.
L’étoile d’Alger, production algérienne à 100%,
(Nour Films et AARC) a retenu l’attention des
responsables de cette compétition qui avait
primé l’année dernière deux autres Algériens,
Lotfi Bouchouchi et Mohamed Zaoui, le premier pour son film Le Puits, et le second pour
son documentaire Dernières paroles. Rachid
Benhadj, en partance pour l’Egypte nous a
confié être «très ému» de cette participation à
l’un des festivals les plus prestigieux de la Méditerranée. Il faut dire que cette œuvre lui tenait
à cœur depuis des années. Le roman de Aziz
Chouaki, traduit en italien, a aiguisé l’œil averti
de Rachid Benhadj, qui vit depuis une vingtaine
d’années entre les deux rives de la Méditerranée et qui a toujours choisi la voie de la qualité
et de la rigueur dans ses productions, refusant
avec une grande dignité les raccourcis commerciaux ou racoleurs d’un public occidental pas
toujours très informé sur l’histoire et la culture
PHOTO : D. R.
C
Scène du film L’Etoile d’Alger
des pays maghrébins. On peut dire que Benhadj, avec son style laborieux et très fouineur dans
les profondeurs de l’âme de ses personnages,
est toujours à la recherche de thèmes porteurs
des valeurs mais aussi des souffrances du vécu
algérien. Un choix courageux qui lui a permis
de gagner un respect profond dans les milieux
cinématographiques italiens, récoltant des prix
prestigieux et l’admiration de grand acteurs,
comme Monica Guerritori (parfums d’Alger),
qui n’ont pas hésité à jouer dans ses films.
L’Etoile d’Alger, projeté à Alger en mars
dernier, est le récit palpitant du parcours d’un
jeune Algérien issu d’une famille nombreuse
qui habite un quartier populaire mais qui rêve
de devenir une star de la chanson, comme son
idole Michael Jackson.
Mais Moussa, durant les années noires du
terrorisme et de l’intégrisme menaçant qui ont
ensanglanté l’Algérie, voit ses rêves s’évanouir et le début d’une descente aux enfers…
L’adaptation de ce roman, traduit en anglais, en
allemand et en italien La stella di Algeri, édition
E/O) et qui a reçu le prestigieux prix littéraire
Flaiano en 2004, à Rome, n’est pas seulement
un travail artistique finement ciselé par le
réalisateur perfectionniste, mais également
un témoignage vivant d’un vécu tragique qui
hantera longtemps la mémoire des Algériens.
Les acteurs talentueux Cherif Azrou (dans le
rôle de Moussa, le chanteur) et Sofia Kouninef
(dans le rôle de Selma, la fiancée de Moussa),
nous transportent dans les méandres de cette
aventure qui dépasse la vie du personnage principal, pour s’étendre sur l’ombre des souvenirs
de millions d’Algériens.
Le public du Festival d’Alexandrie appréciera
l’intensité des scènes captivantes à couper le
souffle. L’Etoile d’Alger a également été sélectionné en compétition officielle pour le Festival
de Montpellier en octobre, et par le Festival
international de St Louis aux Etats-Unis (au
mois de novembre) et au Festival international
d’Aukland en Nouvelle Zélande.
Nacéra Benali
L’ADIEU À MEMED BENCHAOUCH
Un musicien émérite,disciple
de Abderezzak Fekhardji
«La musique fédère toutes
les cultures de l’univers.»
L
a triste nouvelle est tombée
tel un couperet à l’annonce
du décès de cette mémoire
prodigieuse du patrimoine musical
andalou le 5 septembre 2016 à l’âge
de 86 ans.
Qui ne connaît pas cette silhouette
emblématique, avenante et discrète
de la scène de la nouba traditionnelle
de l’école algéroise qui a consacré
toute une existence à son rayonnement et à la formation de jeunes
générations devenues de talentueux
musiciens qui ont séduit les mélomanes de l’ancestral trésor de l’ère
zyriabienne. Memed Benchaouch
est né le 3 mars 1930 à La Casbah
d’Alger, vivier prolifique culturel
d’artistes, de chanteurs, de musiciens, d’écrivains, de comédiens et
de poètes de référence universelle.
Dès sa prime enfance, son ouïe
est profondément pénétrée par la
mélodie, la musique et le rythme
«mizane» qu’il découvre avec émerveillement pour éveiller en lui une
vocation innée d’un parcours qui
sera riche et fécond dans l’univers
de la musique classique algérienne.
Au commencement de son itinéraire,
ce fut l’instrument à percussion plus
précisément le tar qui l’attira et pour
lequel il avait une préférence de
sensibilité prononcée qui fera de lui
avec sa géniale dextérité un virtuose
de cet art instrumental d’accompagnement des enchanteresses noubas
d’extase.La kamentcha l’a ensuite
captivé à travers ses notes d’évasion euphoriques qui le menèrent
à l’apprentissage du violon, l’instrument fidèle qu’il maîtrisera avec
brio pour s’affirmer en virtuose de
réputation de l’archet. C’est en 1946
qu’il adhéra ainsi à la pionnière association El Hayat puis à El Mossilia
pour intégrer une année plus tard en
élève le Conservatoire d’Alger qui
était à l’époque un pôle d’excellence
de musique où professaient les sommités pédagogiques de l’art musical
qu’étaient les frères Fekhardji Mohamed et Abderezzak, dont il fut le
disciple admiratif et studieux de ce
duo de dimension monumentale. En
ami et sympathisant de notre association, nous avions tenu à lui rendre
visite en son domicile lors de l’Aïd
El Fitr, le 6 juillet dernier, où bien
qu’affaibli par la maladie, il nous
reçut avec un élan d’enthousiasme de
retrouvailles pour agrandir le cercle
d’intimes déjà présents à cette conviviale communion traditionnelle des
Memed Benchaouch
jours de fêtes religieuses. Comme
d’habitude, affable, accueillant et
courtois avec son sourire familier,
il a déroulé en la circonstance à ses
hôtes du moment des fragments de
mémoire de son parcours d’artiste
accompli qu’il fut pendant plus d’un
demi-siècle au service de la culture
poétique et musicale algérienne.
A la faveur de cette amicale rencontre, Memed Benchaouch a évoqué l’hommage d’apothéose qui
lui a été consacré par l’association
des Amis de la rampe Louni Arezki
Casbah le 30 décembre 2014 avec
la contribution de l’association Les
Rossignols d’Alger de Chéraga au
Palais de la culture, dont l’impact
lui est toujours resté en souvenir,
nous a-t-il chaleureusement affirmé
avec sa bonhomie coutumière. C’est
lors de ses funérailles au cimetière
de Sidi M’hamed que nous avons
pu constater l’audience de considération et d’affection réelles dont
jouissait le défunt, et ce, à travers la
présence nombreuse de ses élèves,
de ses amis et de la communauté
culturelle représentée par ses repères
de réputation, à l’image de Mohamed Kheznadji, un pilier de célébrité
de la musique andalouse, Nouredine
Saoudi, une autre notoriété de ce
patrimoine et l’ensemble des présidents des prestigieuses formations
tels que Nacer Benmerabet d’El
Mossilia et fils d’une figure de
prestige en la matière, le défunt Sid
Ali Benmerabet, Abdelwahab Nafil
d’El Fakhardjia, Zerrouk Mokdad un
esthète de la sanâa algéroise et également des interprètes de la chanson
chaâbi de réputation et professeurs
au conservatoire Nacer Mokdad,
Hacène El Decjaoui et le chanteur
Kamel Ferdjallah.
Le monde du théâtre et de la comédie
était représenté dans la symbolique
de la doyenneté en la personne de
Taha Lamiri, une notoriété du quatrième art. Abdelhakim Meziani,
un mélomane impénitent du hawzi,
auteur d’un ouvrage sur la musique
andalouse, était également présent.
Ce fut un vibrant hommage de
reconnaissance, de considération,
d’affection et de gratitude qui a
ainsi été célébré à l’endroit du
regretté Memed Benchaouch pour
ses qualités humaines très appréciées
de rectitude, de simplicité et de
générosité. Le défunt a également
été un exemple de dévouement et
d’abnégation pour l’épanouissement
pérenne du patrimoine musical andalous. Affligés, en cette pénible circonstance, par sa brutale disparition,
l’ensemble des membres de l’Association des amis de la rampe Louni
Arezki Casbah et ses nombreux sympathisants et sympathisantes, parmi
lesquels le docteur Nachida KaouaSoufi de Kouba, sa conseillère,
thérapeute et médecin traitant, tout
en s’inclinant pieusement devant la
mémoire du défunt, tiennent à réitérer à l’ensemble de sa famille leurs
condoléances attristées accompagnées de leur soutien et sympathie.
Qu’Allah le Tout-Puissant l’accueille
dans la rahma éternelle de son Vaste
Paradis. «A Dieu nous appartenons
et à Lui nous retournons».
Lounis Aït Aoudia
Président de l’aAssociation des
amis de la rampe Louni Arezki
Casbah
El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 17
PUBLICITÉ
SORFERT ALGÉRIE SPA
Lot n°02, îlot 17, rue du 1er Mai, Béthioua, Oran.
Avis dʼappel dʼoffres national ouvert
n°06/SO/D.COM/2016
La Société SORFERT Algérie Spa, sise à la zone industrielle d’Arzew, lance un avis
d’appel d’offres national ouvert ayant pour objet la prise en charge des prestations de
service transit pour le Complexe d’ammoniac et d’urée de SORFERT Algérie Spa.
Le cahier des charges, précisant les conditions et modalités de soumission, est mis
par la direction juridique à la disposition des soumissionnaires intéressés contre
remise d’un justificatif de virement d’une somme de dix mille dinars (10 000 DA)
versée à la Banque extérieure d’Algérie, agence El Marsa n° 11 rue Fetas Mohamed
Arzew (Oran) au compte n°: 002000700702200046-70.
Les soumissionnaires intéressés par le présent avis d’appel d’offres peuvent retirer le
cahier des charges précisant les conditions et modalités de soumission au lot n° 02,
îlot 17, rue du 1er Mai, Béthioua, Oran, Algérie.
Le dossier d’appel d’offres accompagné des documents réglementaire conformément
aux prescriptions du cahier des charges devra être fourni sous pli anonyme.
L’offre technique ne devra en aucun cas comporter des indications relatives aux prix
et coûts.
L’offre doit être transmise ou déposée auprès du secrétariat de la direction juridique
de SORFERT Algérie, SPA sise au lot n° 02, îlot 17, rue du 1er Mai, Béthioua, Oran,
Algérie sous double pli cacheté.
L’enveloppe extérieure devra comporter la mention suivante :
AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL OUVERT N° 06/S0/D.COM/2016
ayant pour objet la prise en charge des prestations de service transit
OFFRE TECHNIQUE
-A NE PAS OUVRIRLa date limite de réception des offres techniques est fixée au 17/10/2016 à 12h 00.
La date d’ouverture des plis techniques est fixée au 17/10/2016 à 14h,
La présente publication valant invitation aux soumissionnaires pour assister à la
séance d’ouverture des plis.
La direction générale
El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 18
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Condoléances
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C'est avec une immense tristesse
que la direction régionale
d'Oran, le Syndicat ainsi que
l'ensemble des travailleurs de la
Banque Extérieure d'Algérie ont
appris le décès de
la mère de leur collègue
M. Ouarab Abdellah
directeur d'agence (Béchar).
En cette pénible circonstance,
ils présentent leurs sincères
condoléances à la famille de la
défunte et demandent à ceux
qui l'ont connue d'avoir dans
leur prière une pieuse pensée.
"A Dieu nous appartenons et à
lui nous retournons."
C'est avec une immense tristesse
que la direction régionale d'Oran,
le Syndicat ainsi que l'ensemble
des travailleurs de la Banque
Extérieure d'Algérie ont appris le
décès de leur collègue
Benstita Mohamed
(ex-directeur régional et
inspecteur régional parti à
la retraite). En cette pénible
circonstance, ils présentent leurs
sincères condoléances à la famille
du défunt et demandent à ceux
qui l'ont connu d'avoir dans leur
prière une pieuse pensée. "A Dieu
nous appartenons et à lui nous
retournons."
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Chain management, technicien
sup en informatique de gestion
cherche emploi dans public ou
privé. Tél. : 0774 575 330
Décès
La famille Bouzid a l'immense douleur de faire part du
décès de son cher et regretté
Bouzid Mohamed Saïd
professeur des sciences naturelles et proviseur au
Lycée Hamia (Kouba), survenu le 20 septembre 2016.
L'enterrement a eu lieu le 21 septembre 2016.
"A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons."
Condoléances
Remerciements
Le Dr Touati Abdelhakim
de Béjaïa et Hamid Tahri
présentent leurs sincères
condoléances à leur ami
le Pr. Nabil Debzi du
CHU Mustapha Bacha
(service hépathologie)
ainsi qu'à toute sa famille
et les assurent de toute
leur sympathie.
"A Dieu nous
appartenons et à Lui nous
retournons."
Les familles Debzi, Ammar
et Arbane, profondément
touchées par les marques
de sympathie et d'affection
exprimées lors du décès de
leur maman
Arbane Nadjia
rappelée auprès de Dieu le
15 septembre 2016, tiennent
à adresser leurs sincères
remerciements à tous ceux
qui ont compati à leur
douleur par leur soutien et
leur présence.
El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 20
JEUX - DÉTENTE
HORIZONTALEMENT : 1.Défavorables 2.Se soustraire
habilement à. Malice 3.Filera à toute vitesse. Chlore 4.Posture
de yoga. Métal symbolique. Bedaine 5.Transport parisien.
Plante à fleurs jaunes. Possessif 6.Crustacés. En rime 7.
Devant une altesse. Consacrerait 8.Préjudice. Ensemble de
récits et de légendes. Lasser 9.Trouble. Pied de vers.
Réchauffait Cléopâtre 10.Note. Prison. Ile des Cyclades.
Monnaie bulgare 11.Vieux fer. Mouton femelle. Possessif
12.Tatouage de mousse. Domiciliées 13.Défalqueront.
Célèbre archer suisse 14.Carré de jardin. Affaiblira. Nuance
15.Fruit. Idée.
VERTICALEMENT : 1.Quais sur la mer. Actinium 2.Avant
la matière. Etreignîmes. Monnaie nordique 3.Petit jardin
public. Molybdène. Sonder 4.Contracté. Sorte de cale. Image
graphique 5.Expulsaient. Plus grands 6.Salut romain. Sport.
Grand patron. Fleur 7.Propretés. Bois 8.Règlerai les conditions d'un marché. Ecrémage 9.Gitans 10.Soumet à de lourdes
charges. Pays d'Afrique 11.Cours de France. Mère de Titans.
Consomme de l’alcool. Pronom 12.Lassant. Voie carrossable.
Drain de plaie 13.Réfléchi. Fis feu. Direction 14.
Commerçantes 15.Mollusque bivalve. Exerce un métier.
Quinze sur 15
1
2
3
4
5
6
7
8
9
N° 4541
Mots Croisés
N°4541
Par M. IRATNI
10 11 12 13 14 15
1
1
2
II
3
III
4
IV
3
4
5
6
7
8
9
10
V
5
VI
6
VII
7
VIII
8
IX
X
9
HORIZONTALEMENT
10
I- Fait d'être en désaccord. II - Faire quitter en
masse un lieu - Petit numéro musical. III - Symbole chimique - Comme une mauvaise idée. IV Fleurs. V - Tradition - Grugé - Lac de Lombardie.
VI - Une contre seth - Chevalin. VII - Article. VIII
- Tablettes fixées sur un mur. IX - Agent de liaison
- Attendri. X - Elle coupe le quartier. - Père d'Andromaque.
11
12
13
14
VERTICALEMENT
15
SOL. QUINZE SUR 15 PRECEDENTS: HORIZONTALEMENT :
1.HYPOTHECAIRES 2.OUR. AOUTIENS. TV 3.SCORBUT. MAI 4.PC.
ILE. ARC. EO 5.IAMBE. AME. ETIRE 6.AA. ENA. ORANIE 7.
ACTUALITES. TES 8.LIED. AMER. HISSE 9.IV. SAVEURS. OS 10.TIR.
TERRE. DUELS 11.ELAVE. AS. PRETEE 12.ISOLAI. USA. ARN 13.
ETALERENT. MAL 14.REG. SENE. MEGERE 15.ES. STORE. ERES.
2
I
VERTICALEMENT : 1.HOSPITALITE. ERS 2.YUCCA. CIVILITE 3.
PRO. MATE. RASAGE 4.RIBAUDS. VOL 5.TABLE. ATELES 6.HOUE.
ELAVE. ARES 7.EUT. ANIMERAIENT 8.CT. AMATEURS. NEO 9.
AIGRE. ERRE. UT 10.IE. OS. PS. ME 11.RNA. ER. DRAME 12.ES.
ETATIQUE. AGE 13.MOINES. ETALER 14.TA. RISSOLER. RE 15.
AVISEE. ESSENCES.
1- Voler. 2 - Transport - Non dit. 3 - Sied - Baie nippone. 4 - Se dit de talon de chaussures usés - Règle. 5
- Court cours - Déchiffré - Pagaie. 6 - Embarras Passage sur courant. 7 - Relatif à l'amour physique. 8
- Né - figure de jeu. 9 - Beau cal - Pays. 10 - Ergot du
coq - L'âne s'en contente.
SOLUTION N° 4540
HORIZONTALEMENT
Sudoku
N° 835
7
REGLE DU JEU
4
Une grille est composée
de plusieurs
carrés. Chaque carré
contient tous les chiffres
de 1 à 9. Chaque ligne
comme chaque colonne
contient aussi tous les
chiffres de 1 à 9.
Certains chiffres vous
sont donnés, à vous de
trouver les autres. Pour
cela, procédez par
déduction et élimination.
5
Tout Codé
7
1
2
9
6
8
4
Solution
3
5
1
3
7
5
9
9
2
N° 4541
4
7
3
1
Définition
du mot encadré
Sudoku
précédent
8
1
5
actions de
faciliter
farceur
3
8
9
6
7
4
1
5
2
7
4
2
9
5
1
6
3
8
6
5
1
8
2
3
4
9
7
8
6
3
1
4
5
2
7
9
3
4
5
5
6
5
2
4
9
10
1
6
9
3
12
14
1
13
8
7
15
2
3
4
5
9
6
7
8
1
met haut
5
1
8
2
3
7
9
4
6
9
7
6
4
1
8
3
2
5
I- CONSTIPEES. II - LUEUR - IV. III - ABREUVOIRS
. IV - ILE - CONTES. V - RI - FUT - ETE. VI - SEPALES - ER. VII - ERINE - ARN. VIII - NOCEUR. IX ECRITURE. X - SUEDE - ERSE.
VERTICALEMENT
1- CLAIRSEMES. 2 - OUBLIER - CU. 3 - NERE PITRE. 4 - SUE - FAN - ID. 5 - TRUCULENTE. 6 VOTE - OU. 7 - PION - SACRE. 8 - EVITE - REER.
9 - RETENU. 10 - SASSER - RUE.
Fléchés Express
qui contient
des poils
eut à la
main
produit pour
lustrer
N° 4541
objectif
xénon
cinéaste
soviétique
respect des
bienséances
voix d’eau
points
opposés
Caractère de ce qui est achevé de façon soignée.
2
4
9
5
7
6
2
8
1
3
6
En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant
aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous
découvrirez le nom d’un personnage célèbre.
1
1
2
7
3
8
9
5
6
4
G
1
5
1
2
8
11
6
8
12
13
13
13
1
6
P
hommes
de main
assassinées
note
briser de
fatigue
comprend
altier
tableau
9
13
13
6
15
8
12
13
13
1
13
3
1
4
13
12
14
1
10
1
12
4
8
9
13
12
6
8
13
12
1
5
sans éclat
14
1
2
8
12
accord
russe
2
4
2
grugé
1
8
12
demeure
1
14
ordre
donné
5
8
bagatelles
1
laisse sans
voix
rappel
1
6
17
12
2
8
12
11
12
3
4
9
7
14
15
4
8
16
13
14
6
10
1
2
7
9
6
2
4
12
2
12
8
12
6
14
1
13
6
16
13
14
7
4
île des
Cyclades
13
2
18
stupide
9
1
baie jaune
armée
médiévale
affluent du
Danube
greffées
infinitif
pièze
8
neptunium
SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT :
BLET - ARTURO DOMINICI
SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS :
HORIZONTALEMENT : COMMETTRE / NOUVEAUX / PSI / ENCRE / TNT / AC / PAELLA / LU
/ NA / ARRET / ETUI / DOSE / NA / ENTERITE / DERAPE / NIAIS / RIT / SUT / IDEE.
VERTICALEMENT : CONSTANTINOIS / MOINEAU / AU / EMU / TL / INEDIT / EVE / LA /
ARES / ETENDARD / IR / TAC / ROUTARD / CRURALES / EPIE / EXECUTER / ETE.
étreindrez
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El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 21
L’ÉPOQUE
Au cours de la visite qu’il a effectuée mardi à
Chlef, le ministre du Travail, de l’Emploi et de
la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a
annoncé que 6300 nouveaux emplois ont été
créés en 2016 dans la wilaya, et cela grâce,
a-t-il dit, aux opportunités offertes par le
secteur économique et les différents
dispositifs d’insertion des jeunes. Il a attribué
«cette évolution importante au dynamisme
que connaît le développement
socioéconomique dans la région, ce qui a fait
baisser le chômage à un taux plus bas». Cette
tendance devrait encore se poursuivre,selon
le ministre, avec la relance des secteurs
prioritaires, tels que l’agriculture, la pêche, le
tourisme, le BTPH, l’industrie et les services.
Sept morts et un blessé
en 48 heures à Guelma
Tel est le bilan de l’hécatombe routière qui a
frappé la wilaya de Guelma en moins de
48 heures. D’abord, dimanche dernier, c’est
un accident d’une rare violence, entre deux
véhicules touristiques qui se sont télescopés
sur la RN102 reliant Oued Zenati à Oum El
Bouaghi, plus précisément à la sortie de la
commune de Tamlouka, à l’extrême sud du
chef-lieu de la wilaya de Guelma. Une
personne, dont l’identité n’a pas été
déterminée, est morte calcinée dans une
voiture de marque Logan Dacia, ainsi qu’un
homme âgé de 91 ans identifié, décédé sur
place dans le même véhicule. L’on dénombre
également une personne gravement atteinte
dans le deuxième véhicule, une Seat Ibiza.
Mardi 20 avril à 1h, c’est une Toyota Yaris,
immatriculée dans la wilaya de Souk Ahras, et
un camion à remorque de marque MAN qui
entrent en collision. 5 personnes, des jeunes
âgés entre 25 et 30 ans, à bord de la Toyota,
sont décédés sur place. L’accident a eu lieu
dans la commune de Aïn Beïda, sur la RN16,
tronçon routier Annaba-Souk Ahras.
Ouverture de l’ensemble
hôtelier Ibis-Novotel en octobre
El Watan -
Le Quotidien Indépendant
Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de
255 623 520 DA. Directeur de la
publication : Omar Belhouchet
Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse
- Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du
1er Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 Site web : http://www.
elwatan.com
Après Romain, Olivia décide de
provoquer le retour d’Alexandre dans sa
famille afin d’exciter la jalousie
maladive de Joris. Son but : qu’Étienne
assiste à la destruction de sa famille.
C
’est désormais officiel, l’ensemble hôtelier Ibis/Novotel,
réalisé par la SPA Sieha, appartenant au groupe Djilali Mehri,
en partenariat avec le groupe français Accor, accueillera ses clients
en octobre prochain. Situées sur
une rive de l’avenue de l’ALN de
la capitale des Hauts-Plateaux, les
belles infrastructures égayent le
paysage de l’une des plus belles
artères de la cité où sont implantés
le siège de la wilaya, le musée national, la maison de la culture et le
mastodonte du Park Mall, drainant
quotidiennement plus de 26 000
visiteurs.
Dotés de toutes les commodités,
les deux hôtels, d’une capacité de
502 lits, ont été construits selon
les standards internationaux. Ayant
nécessité un investissement de plus
de 3 milliards de dinars, l’ensemble
hôtelier, devant créer pas moins de
250 postes de travail directs, est
un nouvel espace pour les voyages
d’affaires ou de tourisme. Pour les
réunions de travail, les séminaires
et événements culturels ou scientifiques, l’infrastructure dispose de
6 salles. Situé au cœur de la ville de
Aïn Fouara, l’ensemble en question
donnera une autre dimension aux
capacités d’accueil de la ville qui
attend la réception prochaine de
l’hôtel Marriott (4 étoiles). Partie
intégrante du Park Mall, le Marriott
19.55 Magazine
L’ÉMISSION POLITIQUE
Ancien ministre du Redressement
productif, puis ancien ministre de
l’Economie, du Redressement productif
et du Numérique du gouvernement
Valls, démissionnaire en août 2014,
Arnaud Montebourg a annoncé sa
candidature à l’élection présidentielle de
2017 sans évoquer le passage par la
primaire du Parti socialiste.
19.55 Film
L’un des établissements de la chaîne Ibis-Novotel
de 360 lits offrira 250 nouvelles
opportunités de travail à la maind’œuvre de la wilaya et des autres
régions limitrophes. Situées à 7 km
de l’aéroport international 8 Mai
1945, qui reprendra son activité le
1er octobre prochain, les nouvelles
acquisitions renforcent, faut-il le
rappeler, le potentiel du parc hôtelier qui bénéficiera de 1000 lits
supplémentaires. Avec une telle
offre, Sétif, la ville carrefour, est en
mesure de répondre à la demande
des organisateurs des événements
nationaux ou internationaux. Elle
peut désormais se hisser à la hauteur des attentes des adeptes de
voyages d’affaires et de tourisme.
Les nombreux partenaires étrangers, des opérateurs économiques
de la région ainsi que les hommes
et femmes de lettres et sciences
conviés à participer à des colloques
et congrès seront logés dans d’excellentes conditions. Tout comme
les artistes du Festival de Djemila.
Les adeptes de randonnées du mont
Babor et les férus des cures thermales, à Hammam Guergour et
Hammam Soukhna où un nouveau
complexe touristique sera prochainement inauguré, seront bien logés,
eux aussi.
Kamel Beniaïche
Biskra, sortilèges d’une oasis
Suite aux fausses accusations portées à mon
encontre par un parent d’élève dans El Watan
du 8 septembre 2016 dans la rubrique «On
vous le dit», je tiens à dénoncer le contenu de
cet article que je considère comme étant
diffamatoire et mensonger à plus d’un titre.
En effet, l’administration de l’école n’a pas
refusé d’inscrire l’enfant du plaignant en
classe préparatoire, comme rapporté,
puisque son dossier a été accepté depuis juin
2016. Ce parent d’élève, qui a usé de
menaces, de propos malveillants et d’injures
contre ma personne et contre toute
l’institution éducative nationale, voulait
simplement que son autre enfant scolarisé
dans l’établissement primaire Ben Ouamane
de Biskra soit transféré d’une classe à une
autre vers un enseignant prétendument
meilleur que les autres. Handicapé moteur, ce
parent d’élève a été reçu avec le respect et la
considération dictés par notre souci premier
qui est de gérer et de maintenir de bonnes
relations avec l’ensemble des parents
d’élèves, la discipline et la stabilité au sein de
notre école. J’affirme aussi que le rédacteur
de cet article ne m’a jamais contacté ou tenté
de le faire avant la publication de ce tissu de
mensonges proférés injustement contre ma
personne. Je me réserve le droit de demander
réparation auprès de la justice et des
instances concernées au cas où mon droit de
réponse serait bafoué.
LA VENGEANCE AUX YEUX
CLAIRS
● L’ensemble hôtelier, qui créera 250 postes de travail directs,
est un nouvel espace pour les voyageurs d’affaires ou les touristes.
EXPOSITION À L’INSTITUT DU MONDE ARABE
LE DIRECTEUR DE L’ÉCOLE BEN
OUAMANE DE BISKRA NOUS ÉCRIT
19.55 Série
PHOTOS : DR
6300 emplois créés à
Chlef, selon El Ghazi
TV
SÉTIF
ON VOUS LE DIT
L
’Institut du Monde
arabe dévoile l’histoire
et les mystères de Biskra,
oasis algérienne et terre
d’élection d’artistes européens et américains du
tournant du siècle, à travers une exposition-événement.
Biskra, ville carrefour oubliée. Lieu de commerce
tant économique qu’intellectuel et artistique, Biskra
a joué le rôle de «révélateur» auprès du monde
artistique et lettré européen dès 1900. Située à quelques
kilomètres de sources chaudes, accessible par chemin
de fer dès 1888, l’oasis algérienne séduit et envoûte
peintres, photographes, musiciens et cinéastes. A
travers le motif de Biskra, l’évolution des styles et
des écoles artistiques défile, de l’orientalisme au
futurisme : Eugène Fromentin, Gustave Guillaumet,
Henri Matisse, Maurice Denis, Oscar Kokoshka, Henri
Valensi… Rendez-vous de l’avant-garde internationale,
Biskra demeure une destination incontournable tout
au long du siècle. La guerre d’Algérie et les «années
de plomb» éclipsent pourtant son souvenir dans la
mémoire française pendant de longues années. Pensée
et conçue en collaboration avec le commissaire Roger
Benjamin, professeur d’histoire de l’art à l’université
de Sydney, Biskra, Sortilèges d’une oasis est le reflet
d’un regard neuf, dépourvu d’a priori historiques. Son
œil étranger révèle une Biskra cosmopolite où les
E-mail : [email protected]
PAO/Photogravure : El Watan Publicité
Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar
Place du 1er Mai - Alger.
Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 Fax : 021 67 19 88.
R.C : N° 02B18857 Alger.
Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte
devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084
ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi
intellectuels du début du
siècle se posent la question inédite de la place des
Algériens dans la société.
L’histoire de cette ville
unique sans équivalent
dans le Monde arabe et
son impact sur la culture
internationale sont retracés grâce à de nombreux
documents d’époque.
A travers cette exposition, l’Institut du Monde
arabe explore les multiples facettes artistiques
de Biskra. Muse de tous les arts, l’oasis algérienne a
suscité une production foisonnante de photographies,
peintures, cartes postales, pièces de théâtre et films.
Fruit de prêts internationaux, Biskra, Sortilèges d’une
oasis présente ainsi le chef-d’œuvre de Gustave Guillaumet, Habitation saharienne, qui n’avait pas été vu
en France depuis plus d’un siècle. La projection du film
The Garden of Allah avec Marlene Dietrich met, elle,
en lumière une Biskra fantasmée jusqu’à Hollywood.
Loin pourtant d’appartenir au passé, la cité algérienne
rayonne aujourd’hui de créations contemporaines nourries de ces souvenirs mythiques qu’elles font dialoguer
avec une ville moderne en plein boom économique.
R. C.
Biskra, Sortilèges d’une oasis
23 septembre 2016 – 22 janvier 2017
Vernissage jeudi 22 septembre à 19h
Salle d’exposition temporaire (niveau -1)
Yahia, Hydra. Tél :023573258/59
Impression : ALDP - Imprimerie Centre ;
SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest.
Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 - 55 77 31
0552 31 80 65. Est : Société de distribution El Khabar.
Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan
Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb
(Oran) Tél : 041 41 23 62 Fax : 041 40 91 66
NOÉ
Après avoir reçu un message de Dieu,
annonçant l’engloutissement de la Terre
sous les eaux, Noé entreprend alors la
construction d’une arche destinée à
sauver l’humanité et le règne animal du
déluge annoncé…
19.55 Série
VIKINGS
Les intentions du roi Ecbert sont
dévoilées alors qu’il complote pour
conquérir la couronne de Mercia. Dans
le même temps, les Vikings portent leur
attaque, avec une force considérable.
Harbard, le mystérieux vagabond, refait
surface. Son arrivée provoque l’émoi des
femmes de Kattegat...
19.55 Série
AU-DELÀ DES MURS
Lisa, orthophoniste pour enfants, mène
une existence morne et solitaire. Un jour
comme les autres, elle apprend que son
voisin d’en face, un homme qu’elle n’a
jamais rencontré, l’a désignée comme
héritière. La jeune femme s’installe
dans sa sinistre demeure et découvre un
passage vers une maison
labyrinthique...
19.50 Série
ESPRITS CRIMINELS
Une femme, en vacances au Mexique
avec son mari et ses enfants, a été
retrouvée assassinée dans la baie. La
nature du crime semble de toute
évidence passionnelle. Le mari, qui a
pris la fuite de manière soudaine après
les faits, attire l’attention des enquêteurs
par son comportement.
19.55 Film
LA VÉRITÉ SI JE MENS !
Pris pour un juif à la suite d’une
extravagante méprise, un jeune homme,
sur le point de devenir SDF,
s’imposerchez les fabricants de tissus
installés dans le quartier du Sentier, à
Paris. Tout se gâte lorsqu’il tombe
amoureux.
Les manuscrits, photographies ou
tout autre document et illustration
adressés ou remis à la rédaction ne
seront pas rendus et ne feront l’objet
d’aucune réclamation. Reproduction
interdite de tous articles sauf accord de
la rédaction.
El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 22
PUBLICITÉ
Pensée
Pensée
Khebbab Anouar
Ce sont les larmes plein les yeux que j'évoque ici
ces 3 longues années passées sans toi, mais on ne
peut arrêter le temps. Le grand homme que tu
as toujours été s'en est allé discrètement ce lundi
matin 22 septembre pour un monde de paix et de
sérénité. Sache que nous ne t'oublierons jamais.
Mme Khebbab Bacha et ses enfants
Pensée
Décès
Le 22 septembre 2015,
cela fait déjà un an jour
pour jour que notre très
chère mère
Les familles Mallem,
Bouricha, les
parents et alliés ont
la douleur de faire
part du décès de leur
chère et regrettée
mère et grand-mère
la moudjahida
Djoudi Fatima
épouse Taouinet
nous a quittés pour un monde meilleur
laissant un immense vide que rien ne peut
combler sauf des prières pour elle. Mère,
nous ne pouvons nous remettre à ce jour
de ta perte, la maison est devenue obscure
avec le départ du père pour te rejoindre.
En cette triste occasion, nous demandons
à tous ceux qui les ont connus de prier
pour eux. Reposez en paix, vous les
meilleurs parents.
Mallem
Yakouta
née Bouricha
survenu le 16 septembre 2016 à l’âge de
73 ans. En cette douloureuse occasion, sa
famille remercie tous ceux qui ont compati à
sa douleur et leur demande de lire la Fatiha
pour le repos de son âme. Que Dieu le ToutPuissant accueille la défunte en Son Vaste
Paradis.
«A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons.»
Pensée
Pensée
Une année déjà
s'est écoulée
depuis que
notre très chère
maman et
grand-mère
Le général
à la retraite
Hadjres
El Hachemi
nous a quittés pour un monde
meilleur, le 22 septembre
2015. Une pieuse pensée est
demandée à tous ceux et celles
qui l'ont aimée. Que Dieu lui
accorde une place en Son Vaste
Paradis.
nous a
quittés pour
un monde
meilleur. Ses enfants et
sa famille demandent à
tous ceux qui l'ont connu
d'avoir une pieuse pensée
à sa mémoire.
"A Dieu nous appartenons
et à Lui nous retournons."
Pensée
Remerciements
Cela fait 30
ans que nous
a quittés baba
laâziz
La famille
Habani, les
proches et alliés
remercient
vivement toutes
les personnes qui
ont compati de
près ou de loin à leur douleur
suite au décès de leur cher et
regretté époux, père et grandpère Habani Arab
Qu’ils trouvent ici l’expression
de leur gratitude.
«A Dieu nous appartenons et à
Lui nous retournons.»
El Mir Fatma
née Bentsalem
Smail Zouaoui
SOS
laissant toujours
un grand vide parmi les
siens. En ce triste souvenir,
je demande à tous ceux qui
l'ont connu et aimé d'Alger et
de Toudja d'avoir une pieuse
pensée à sa mémoire.
Repose en paix bab laâziz.
Ta fille Louiza
Père de 4 enfants, au chômage et sans ressources, lance un appel pour lui venir en aide financièrement pour sauver sa
famille. Sa femme a un cancer et sa fille de 7 ans est atteinte d'une grave anémie et ne pèse que 16 kg. Sa mère, à force d'être
malheureuse, a perdu la vue et nécessite elle aussi une intervention. Il a frappé à toutes les portes, en vain. Il s'adresse aux
autorités concernées pour lui trouver des solutions à ses nombreux problèmes. A toute âme charitables, venez-lui en aide.
Tél. : 0775 87.17.34
La hwala wala kouata illa billah
Il y a cinq ans,
le 22 septembre
2011, nous as
quittés notre cher et
regretté
Félicitations
En ce douloureux souvenir, sa
femme, ses frères, ses enfants et
ses petits-enfants demandent à
tous ceux qui l’ont connu d’avoir
une pieuse pensée à sa mémoire.
Repose en paix.
«A Dieu nous appartenons et à
Lui nous retournons.»
C'est avec beaucoup de
plaisir que nous avons
appris le mariage de
Salima, fille
de M. Guellati
Amyn avec
M. Abdelghani
Meradi.
Félicitations, bonheur
et beaucoup d'enfants
incha'Allah !!!
Pensée
Pensée
Yacef Bahia
née Bazi
Le 22 septembre
2016 à 7h00, Dieu
t'a ravi à l'affection
de tous ceux qui
t'aiment profondément, époux,
enfants, petits-enfants, frère
et sœurs, proches parents et
amis. Depuis ce jour, le temps
s'est arrêté et nous ne cessons
de te pleurer. Tu nous manques
cruellement. Puisse Dieu
t'accueillir en Son Vaste Paradis.
Repose en paix
22 septembre 2015
-22 septembre 2016.
Un an, jour pour
jour, que tu as quitté
ce bas monde pour
un monde meilleur,
après avoir lutté
seule et courageusement contre la
maladie qui a eu raison de ta bonté
et de ta gentillesse. A tous ceux qui
t'ont connue et aimée
40e jour
Pensée
A l’occasion du
40e jour du décès de
22/09/201422/09/2016
Deux ans sont
passés et tu es
toujours vivante
dans nos cœurs.
Notre chère et
regrettée grandmère Mme Kheira
Zitoun, tu étais la flamme qui
gardait notre famille au chaud, mais
maintenant que tu es partie, la vie n'as
plus aucun sens.
Mamy chérie, tu nous manques, on
t'aime très fort. Nous prions Dieu pour
qu'il t'accueille en Son Vaste Paradis.
Tes très chers petits fils,
Mohamed, Faouzi et Samy
Hadj Amran
Salem
Bouzid
Beldjoud
frère, oncle et père,
survenu le 22 août
2016, toute la famille
Beldjoud prie tous
ceux qui l’ont connu et côtoyé d’avoir
une pieuse pensée à la mémoire du
défunt et remercie tous ceux qui l’ont
soutenue et exprimé leur compassion en
cette douloureuse circonstance.
Que Dieu accueille le défunt en Son
Vaste paradis.
"A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournerons."
Louiza Bouchafa,
nous leur demandons d'avoir une
pieuse pensée pour toi.
Tes frères et sœurs qui ne
t'oublieront jamais
Décès
Décès
Les familles Hadj Saadi, Ould Saadi,
Bensaad, Oussadi, Saad, Saadoun,
Sahridj et Amer des villages Tasga
Melloul et Ighil Bougueni (Ain El
Hamamm), les parents et alliés font
part du décès à l'âge de 79 ans de leur
regretté frère, cousin, neveu, père,
grand-père le moudjahid
Les famille Zerraf,
Bouyzegaren, Fedaoui de
Djemaa Saharidj ont la
douleur de faire part du décès
de
Zerraf Mohand Ou Idir
à l’âge de 60 ans.
L’enterrement aura lieu
aujourd'hui 22 septembre
2016 à 12h au cimetière
du village quartier H’laoua
Djemaâ Saharidj, cne de
Mekla, Tizi Ouzou.
"A Dieu nous appartenons et à
Lui nous retournons."
Hadj Saadi Ahcène
ex-secrétaire général des APC,
Tawarga, Boghni et Draa El Mizane.
ex-DAG Anem, Menani, Alger.
L'enterrement est prévu pour
aujourd'hui 22 septembre 2016 après
la prière du D'oh au cimetière Djeddi
Menguellet.
El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 23
SPORTS
STADE DU 5 JUILLET
LIGUE 1 - 5E J
AUJOURD’HUI (17H)
5 JUILLET : USMH - NAHD
(HC)
DEMAIN
O. HAMADI : MCA - MCO
(19H)
CONSTANTINE : CSC - DRBT
(17H)
SAMEDI
5 JUILLET : CRB - USMA
(17H45)
RELIZANE : RCR - JSS
(16H30)
BEL ABBÈS : USMBA - ESS
(19H)
TIZI OUZOU : JSK - CAB
(17H45)
OM - MOB (REPORTÉ)
CLASSEMENT
1. USM ALGER
-. MC ORAN
3. DRB TADJENANET
-. ES SÉTIF
5. NA HUSSEIN-DEY
-. MC ALGER
7. CA BATNA
-. JS KABYLIE
9. CR BELOUIZDAD
-. O. MÉDÉA
-. JS SAOURA
12. USM HARRACH
--. CS CONSTANTINE
-- MO BÉJAÏA
--. USM BEL-ABBÈS
16. RC RELIZANE
PTS
10
10
8
8
7
7
6
6
4
4
4
2
2
2
2
6
J
4
4
4
4
4
4
4
4
3
4
4
4
4
3
4
4
LIGUE 2 – 3E J
DEMAIN (16H30)
EL EULMA : MCEE - USMB
AÏN FEKROUN : CRBAF - RCA
(H-C)
SKIKDA : JSMS - GCM
KHROUB : ASK - ABS
SAÏDA : MCS - PAC
BÉJAÏA : JSMB - USB (19H)
B. B. ARRÉRIDJ : CABBA WAB (19H)
SAMEDI (19H)
CHLEF : ASO - ASMO
DNA – 3E J
GROUPE OUEST
DEMAIN (16H)
CHLEF : CRBS - SCMO
SAMEDI (16H)
TLEMCEN : WAT - CRBBB
MOSTAGANEM : WAM - USR
O. R’HIOU : RCBOR - SAM
(H-C)
HADJOUT : USMMH - ESMK
MAGHNIA : ASBMA - IRBMA
K. MELIANA : SKAF - MBH
ARZEW : OMA - ESM
GROUPE CENTRE
VENDREDI (16H)
TIZI-OUZOU : USBD - CRBDB
SAMEDI (16H)
ALGER : IBKEK - MCM
OUARGLA : MBR - RCB
LAKHDARIA : IBLA - USOA
ALGER : USMC - NARBR
BOUROUBA : JSHD - RCK
JIJEL : JSD - CRBT
EXEMPT : WR M’SILA
GROUPE EST
DEMAIN (16H)
KHENCHELA : USMK - ASAM
CH. LAÏD : HBCL - UST
CONSTANTINE : MOC - CRVM
MAGRA : NCM - NRBT
ANNABA : HAMRA - USMA
AIN BEÏDA : USMAB - USC
GUELMA : ESG - ABM
COLLO : EC - ABCL
EN A’
liste et
Koro et Scalp sont déjà Une
des interrogations
à l’œuvre
L
L
’état de la pelouse du stade du
5 Juillet suscite beaucoup de
commentaires. Au cours des
dernières semaines, elle a perdu
une partie de sa santé. De billard
qu’elle était, elle s’est transformée
en terrain presque pelé par endroits.
«La faute à un champignon qui
s’est propagé très rapidement sur
une partie du terrain», note un
technicien chargé de l’entretien
de la pelouse. Les derniers matchs
joués sur la pelouse en mauvais état
ont compliqué la situation.
Farid Boussad, qui dirige Végétal
Design, l’entreprise qui a posé le
gazon, apporte les précisions suivantes : «Contrairement aux commentaires alarmistes de certaines
personnes, l’état de la pelouse n’est
pas aussi dramatique qu’ont voulu
le présenter des parties qui n’ont
jamais admis l’excellent travail que
nous avons accompli. Aucune pelouse au monde n’est à l’abri d’un
champignon, surtout en période
de très forte chaleur, comme on l’a
vécu à Alger au cours de l’été. Nous
avions pris toutes les dispositions
pour y remédier. Malheureusement, il y a eu des contretemps et
certaines choses indépendantes de
notre volonté. Nous avions préconisé de tondre le gazon et de
l’arroser à des heures précises.
Tout cela n’a pas été fait. Ce n’est
pas à nous de dire pourquoi cela
n’a pas été fait comme nous l’avons
préconisé. La situation s’est com-
PHOTO : M. SALIM
PROGRAMME DU
WEEK-END
Le stade du 5 Juillet en pleine rénovation
pliquée suite au refus de la Ligue
de football professionnel (formulée
à l’OCO) de ne pas programmer
des rencontres au 5 Juillet à partir
de la seconde quinzaine du mois de
septembre. Aujourd’hui, le ministre
de la Jeunesse et des Sports, El
Hadi Ould Ali, a décidé de fermer
le stade durant six semaines à
partir du 25 septembre. Cela nous
permettra de travailler tranquillement pour préparer la pose d’une
nouvelle pelouse, qui sera prête
pour la Supercoupe programmée le
1er novembre prochain.»
Végétal Design a tout mis en œuvre
afin que la pelouse du stade du
5 Juillet retrouve rapidement sa
couleur et son état. Deux machines
sont déjà à l’œuvre. La Koro qui
désherbe et nettoie la pelouse et le
Scalp qui se charge de la couper.
Avec une précision d’orfèvre afin
que l’ensemencement des grains
(importés) se déroule dans des
conditions parfaites et sans aucun
retard.
A priori, la direction de l’OCO et
Végétal Design devront peut-être
se mettre d’accord sur la signature
d’un contrat de maintenance de
longue durée. La solution pour
éviter de revivre ce qui s’est passé
cet été et aussi d’avoir la garantie
qu’en cas de problème, les équipes
techniques de Végétal Design interviendront immédiatement.
Yazid Ouahib
ÉQUIPE NATIONALE
Le constat de Rachid Mekhloufi
L
’une des gloires de l’équipe du FLN, Rachid
Mekhloufi, n’a pas été tendre envers la politique
menée actuellement dans le football pour ce qui est
des sélections nationales et de la formation. Dans
un entretien, paru hier dans la revue So Foot, celuici a indiqué qu’«en Algérie, il y a énormément
de joueurs qui attendent leur tour pour aller en
sélection et ils sont en quelque sorte punis, puisque
nous faisons venir des joueurs — de qualité bien
sûr — de France pour aider l’équipe nationale A».
Pour lui, «il n’y a pas de politique de jeunes en
Algérie» puisqu’«il n’y a pas de formation, d’école
de football pour permettre aux joueurs de l’Algérie
d’avoir au moins une chance d’arriver en sélection». Même si l’ancien international pense que
l’équipe nationale actuelle est «le top du top»,
il n’en demeure pas moins qu’elle présente un
inconvénient lié au fait qu’«il n’y a pas de joueurs
formés en Algérie». «Ils sont formés en Europe,
notamment en France, et ils font de l’ombre ou
empêchent nos joueurs d’Algérie de progresser», a
déclaré Rachid Mekhloufi, pour qui «les portes de
l’équipe nationale sont fermées pour nos jeunes».
«C’est un danger pour notre football», a-t-il martelé.
Mais cela ne veut pas dire que les Algériens ne se
reconnaissent pas en leur équipe nationale, estimet-il, mais «ça cache le travail qui doit être fait en
Algérie». Pour l’ancien joueur de Saint-Etienne,
«il n’y a pas d’équipes nationales junior, minime,
cadet ou si elles existent, c’est bâclé». Rachid
Mekhloufi n’apprécie pas du tout ce qui se fait
actuellement en football : «Je n’aime pas beaucoup
la politique actuelle, parce qu’il va arriver un moment où on va dépendre beaucoup plus du football
français que du nôtre...»
Abdelghani Aïchoun
MO BÉJAÏA
Départ demain pour le Maroc
C
’est demain à 15h05 que les
Crabes du MO Béjaïa se rendront au Maroc, et ce, en prévision
de la manche retour de la demi-finale de la Coupe de la CAF qu’ils
disputeront face au FUS de Rabat
qui aura lieu dimanche prochain.
La délégation est composée de
36 personnes, dont 20 joueurs,
avec comme chef de délégation le
président Zahir Attia.
Le staff technique a programmé
deux séances d’entraînement sur
place, demain et samedi. Les
joueurs qui ne sont pas concernés par le match (Messaâdia,
Cheklam et Lakhdari) seront du
voyage pour encourager leurs camarades.
Cela dit, les Béjaouis se trouvent
depuis mardi dernier en stage bloqué de trois jours au Centre technique national de Sidi Moussa, où
le staff technique, sous la houlette
du coach Sendjak, tente d’apporter les correctifs qui s’imposent et
d’assurer la meilleure préparation
qui soit pour ce match retour qui
ne sera pas facile.
D’ailleurs, suite aux lacunes qui
ont été constatées, notamment sur
le plan offensif, le staff technique
tente actuellement de chercher des
solutions et de tester de nouvelles
variantes pour trouver la formule
qui permettra au club de livrer son
meilleur rendement face aux Marocains pour décrocher le ticket
de la qualification à la finale. Un
objectif qui demeure réalisable,
surtout que les clubs maghrébins
réussissent au MOB, comme cela
a été le cas avec les matchs contre
des équipes tunisiennes. La direction compte mobiliser tous les
moyens nécessaires, notamment
une forte prime en cas de qualification à la finale. Pour rappel,
dimanche dernier, le MOB a fait
match nul (0-0), chez lui, face au
FUS de Rabat.
L. Hama
a liste des 22 joueurs locaux retenus pour le stage
prévu du 26 au 28 septembre 2016 est loin de faire
l’unanimité. La première surprise concerne l’absence
totale de joueurs du MC Oran, pourtant coleader avec
l’USM Alger qui, elle, compte pas moins de six joueurs
convoqués. Les Usmistes retenus le méritent amplement
au vu de leur excellent début de parcours. Pour ce qui est
du MC Oran, ce n’est pas par hasard s’il est aux premières
loges. C’est le fruit d’un bon début de saison. Dans l’effectif du coach Omar Belatoui, il y a des joueurs qui méritent
de faire partie de la sélection de joueurs du cru.
La mission de sélectionner les joueurs qui évoluent en
championnat a été confiée à Nabil Neghiz, membre du
staff technique de l’équipe nationale. Il a jugé qu’aucun
joueur du MC Oran (coleader), du CS Constantine et de
l’USM Harrach, à titre d’exemple, ne mérite une convocation en équipe nationale A’. L’entourage des «oubliés»
et l’environnement de leurs clubs respectifs ont toutes les
raisons de s’interroger sur les mobiles de l’omission. A
moins que…
Y. O.
CAF
Les nouveaux statuts
en débat
L
es commissions permanentes de la Confédération africaine de football (CAF) vont se réunir cette semaine
au Caire (Egypte). Le comité exécutif ouvrira le cycle et
le fermera à la clôture de ces réunions annuelles. Ces réunions ouvriront la voie à la tenue de l’assemblée générale
extraordinaire de la CAF, prévue le 29 septembre. Les
délégués des associations (fédérations) se prononceront
sur les nouveaux statuts de la Confédération, et ce, en
conformité avec ceux de la FIFA issus de la réforme des
statuts adoptés en marge du congrès électif de février
2016. La CAF va devoir intégrer dans ses nouveaux statuts
toutes les nouveautés contenues dans les statuts de la FIFA.
L’assemblée générale extraordinaire du 29 septembre 2016
sera calée entre les deux prochaines assemblées ordinaires
de l’instance continentale. Pour rappel, la CAF avait
chargé un groupe de travail composé de cinq personnes,
avec Mohamed Raouraoua comme président, pour plancher sur les nouveaux statuts qui seront proposés le 29
septembre. La CAF a fixé comme objectif à la commission
— constituée de Magd Shams El Din (Soudan), Pooblany
Giovani (Afrique du Sud), Victor Seh Cissé (Sénégal),
Charles Nguini (Cameroun) — de procéder à une relecture
des statuts-textes de la CAF pour une mise à niveau avec
les statuts de la FIFA.
Y. O.
CFA
La liste des internationaux
sera connue le 4 octobre
es arbitres internationaux attendent avec anxiété la
liste des 14 éléments que la Fédération va bientôt
Ltransmettre
— vers le 4 octobre — à la FIFA. Beaucoup
d’arbitres guettaient le communiqué du bureau fédéral, qui
s’est rencontré lundi, pour connaître les noms des heureux
élus. Le BF ne l’a pas fait. C’était pourtant le moment, du
fait que l’organe de contrôle et de gestion de la Fédération
ne se réunira pas avant le 4 octobre 2016. Néanmoins, des
bruits de couloir ont véhiculé des esquisses de la future
liste. Parmi les arbitres directeurs, un badgé FIFA quitterait
le circuit et serait remplacé par un jeune qui, pourtant, n’a
pas confirmé, jusqu’à présent, tous les espoirs placés en
lui. Il prendrait la place d’un international qui n’a pas démérité plus que ses autres collègues. Le 15 octobre 2016,
la FIFA communiquera la liste officielle des arbitres FIFA
pour la saison 2016-2017.
Y. O.
Projection d’un film sur
les coachs samedi à Alger
e réalisateur français Manuel Herrero présentera son
film Coach samedi à 18h30 au Centre culturel français
Ld’Alger.
Le film d’une heure trente minutes est consacré
au métier d’entraîneur dans le sport.
Le réalisateur a choisi sept coachs de disciplines différentes pour tenter de cerner tous les aspects de ce métier
parsemé de difficultés, de défis, de joies, de déceptions,
de dépassement de soi. Manuel Herrero présentera son
œuvre et abordera toutes les questions liées au domaine du
coaching et aux motivations qui guident ces hommes qui
forment et assistent les champions sportifs.
G. K.
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Jeudi 22 septembre 2016
COMMENTAIRE
Le livre blanc de
l’école algérienne
Par Omar Berbiche
L
ACCIDENTS DE LA ROUTE
es piétons représentent 53% des
personnes tuées dans des accidents
de la circulation enregistrés en zone
urbaine durant les huit premiers mois de
l'année 2016, a révélé, hier à Médéa, le
commissaire principal Rachid Ghezel de
la Direction générale de la Sûreté
nationale (DGSN). Ces piétons
représentent 184 décès sur un total de
489 personnes tuées dans des accidents
de la circulation recensés à l'échelle
nationale par les services de la Sûreté
nationale, a-t-il précisé.
Intervenant à l’occasion d’une journée
d’information sur l’insécurité routière
en périmètre urbain, organisée à
l’université Yahia Farès, l’officier a
estimé que le nombre de victimes de la
route «reste important» même si la
tendance générale observée depuis
quatre années enregistre une
«stabilisation» en matière de pertes
humaines. Il a précisé que le nombre de
tués et de blessés recensés au cours des
huit premiers mois de l’année 2016
affiche une «légère baisse» avec 489
tués et 12 710 blessés, contre 569 tués et
13 336 blessés comptabilisés durant la
même période de l’année 2015. Une
baisse consécutive, a-t-il expliqué, au
PHOTO : DR
Les piétons représentent 53%
du nombre de personnes tuées
L
renforcement du dispositif tant répressif
que préventif, en sus de la multiplication
des actions de sensibilisation et
d’information en direction des usagers
de la route, tout en mettant l’accent sur
l’importance qui doit être accordée au
volet humain, notamment en matière de
culture routière et de for mation
performante et de qualité des futurs
conducteurs.
Le commissaire principal Ghezel a
indiqué, à titre illustratif, que 98% des
11 095 accidents enregistrés en
périmètre urbain, au cours des huit
premiers mois de l’année 2016, étaient
dus au facteur humain, soulignant que
les conducteurs de sexe masculin
totalisent 10 915 accidents, dont 4546
impliquant des jeunes âgés entre 19 et 29
ans, alors que la part des conductrices
dans ces accidents est de 226, dont 87
provoqués par des femmes de la même
tranche d’âge. Il a fait observer, en outre,
que les jeunes détenteurs de nouveaux
permis sont à l’origine de 46% des
accidents survenus en périmètre urbain,
soit 5151 accidents, d’où la nécessité, a
estimé l'officier de police, d'accorder
davantage d'importance à la formation
des nouveaux conducteurs. APS
POINT ZÉRO
Charger un chargeur
qui se décharge
C
e que l’on a compris de l’étrange système
financier algérien, c’est que ce sont les recettes
des hydrocarbures qui alimentent le budget et
un fonds de régulation des recettes, le fameux FFR. En
gros, on exporte des hydrocarbures et quand les
ventes baissent, le budget est en manque et on utilise
le FFR, alimenté par ces mêmes hydrocarbures, pour
couvrir le budget. Mais quand le FFR est épuisé par
ces opérations, que faire ? Il n’y a rien à faire, à part
emprunter de l’argent à l’extérieur. C’est un peu
comme les téléphones portables qui, à l’origine, sont
venus remplacer les téléphones fixes, mais qui avec
le temps consomment de plus en plus d’énergie. La
solution actuelle des bank power, ces réserves
d’énergie portable que l’on porte avec son téléphone
portable, qui sert à recharger le téléphone portable,
lorsque celui-ci est déchargé, car c’est inéluctable, un
téléphone non chargé se décharge inexorablement
s’il n’y a pas d’électricité et de chargeur dans le coin.
Par Chawki Amari
Mais ces bank power se déchargent aussi, il faut les
charger et l’on se retrouve assez vite avec un
chargeur, portable, bientôt le chargeur du chargeur
portable, pour finir éventuellement avec le chargeur
du chargeur du chargeur, portable aussi. Bref, tout un
appareillage de moins en moins portable, qui casse
l’idée du portable, léger et à emmener partout. Il y a
deux solutions pour stopper cette escalade : arrêter
de parler ou revenir à l’ancien temps et aller
simplement au taxiphone du coin pour téléphoner.
Dans le cas de l’Algérie, il suffirait donc de baisser
ses énormes dépenses d’Etat pour son train de vie et
celui de l’oligarchie et revenir à l’ancien temps, ou ne
plus compter sur les hydrocarbures et tout
simplement aller travailler pour dégager de nouvelles
recettes. Sauf que l’Algérie n’a plus d’énergie, il suffit
de voir un Conseil des ministres, un discours de wali
sur le terrain ou une intervention muette du Président
pour voir que tout le monde est déchargé.
a disponibilité et la mise à la disposition des
élèves des manuels scolaires, tous paliers
d’enseignement confondus, et cela dès la
rentrée scolaire, constituent chaque année
un véritable casse-tête pour les parents. La nouvelle
année scolaire, qui entame sa troisième semaine, ne
fait pas exception. Les rituelles chaînes et cohues
devant les points de vente de l’Office national des
publications scolaires (ONPS) ont une fois de plus
fait leur apparition, même si le déplacement n’est
pas toujours pleinement récompensé. Les listes de
livres ne sont satisfaites que partiellement. Au gré
des arrivages qui se font avec parcimonie et de
façon improvisée, imposant aux parents d’élèves
qui ont abandonné travail et autres obligations de
faire le siège en permanence devant les points de
vente dans l’espoir de décrocher la timbale. Les
assurances données chaque année par les
responsables du ministère de l’Education nationale
quant à la disponibilité du livre scolaire sont
contredites sur le terrain par les perturbations que
connaît l’opération de distribution. Le dispositif
mis en place a révélé de graves carences qui
nécessitent des instruments plus adaptés et une
politique débureaucratisée de fabrication et de
distribution du livre scolaire. Au niveau de la
tutelle, on assure que le livre est disponible et que le
flottement constaté dans certaines wilayas est dû à
des dysfonctionnements dans les circuits de
distribution. Cette fatalité à la résignation à laquelle
on semble inviter les parents d’élèves ne doit pas
servir de prime à la médiocrité et à la fuite des
responsabilités, car il s’agit d’un secteur sensible
qui engage l’avenir du pays. Comme si, outre les
inquiétudes que nourrissent les parents d’élèves
face à la détérioration de la qualité de
l’enseignement et à l’ampleur du phénomène des
déperditions scolaires, dont on ne semble pas
prendre conscience de la gravité sur la cohésion
sociale, on joue avec délectation sur leurs nerfs
avec cette histoire de chasse au trésor des manuels
scolaires. L’initiative laissée aux établissements de
prendre en charge la distribution du livre au profit
de leurs élèves n’a pas réussi à vaincre les fortes
résistances à la normalisation à l’intérieur du
secteur. Les quotas de livres programmés ne sont
honorés ni en quantités demandées ni dans les
délais requis. De nombreux établissements
scolaires publics et privés se trouvent aujourd’hui
encore dans l’attente de leurs précieux colis. Le
phénomène est récurrent pour se hasarder à mettre
cette énième rentrée ratée également sur le plan de
la distribution du livre scolaire sur le compte d’un
complot contre la ministre de l’Education nationale,
Nouria Benghebrit, qui peine à réformer le système
éducatif et les mentalités rétrogrades qui militent
pour le statu quo et l’idéologisation de l’école.
Eprouvé par la guerre autour de l’orientation des
contenus pédagogiques des programmes que se
livrent les forces de la modernité et celles de
l’arriération et de l’archaïsme, confronté aux
grèves cycliques qui le secouent, au faible niveau
de l’enseignement et de l’enseignant, au casse-tête
de la non-disponibilité du livre scolaire, le secteur
de l’éducation n’en finit pas de manger son pain
noir. Le pari de la charte de stabilité signée entre la
tutelle et les partenaires sociaux apparaît comme
une coquetterie politique difficile à concrétiser.
météo
Aujourd’hui
Demain
18°
28°
ALGER
17°
25°
16°
28°
ORAN
17°
28°
17°
31°
CONSTANTINE
21°
36°
OUARGLA
14°
26°
22°
36°
FESTIVAL DU CINÉMA
MÉDITERRANÉEN
L’ÉTOILE D’ALGER
BRILLERA À
ALEXANDRIE
LIRE L’ARTICLE DE NOTRE CORRESPONDANTE
ONDANTE
NACÉRA BENALI EN PAGE 16
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Jeudi 22 septembre 2016
N°7900 - Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $.
ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com
ÉDITION DU CENTRE
LA TRÊVE VOLE EN ÉCLATS
La paix
s’éloigne
en Syrie
■ Le conflit syrien s’enlise et les chances
de paix semblent s’en éloigner devant
l’impuissance de l’ONU à mettre fin
à la guerre et à dégager une solution
politique sérieuse.
LIRE L’ARTICLE DE AMNAY IDIR EN PAGE 10
LE PROJET EN DÉBAT À L’APN
UN CONSEIL DES
DROITS DE L’HOMME
ET DES QUESTIONS
● Les députés de l’opposition se sont
interrogés sur l’intérêt de mettre en place
cette nouvelle institution — le Conseil
national des droits de l’homme — la
cinquième du genre, sans avoir pour autant
fait le bilan des précédentes commissions
ayant eu pourtant les mêmes prérogatives.
LIRE L’ARTICLE DE NABILA AMIR ET L’ENTRETIEN
RÉALISÉ PAR SALIM MESBAH EN PAGE 3
BALANCE COMMERCIALE
LE DÉFICIT
A AUGMENTÉ DE
26,5% EN 8 MOIS
■ Les importations se sont légèrement
réduites en s’établissant à 31,56 milliards
de dollars contre 35,78 milliards de dollars
durant les huit premiers mois de l’année
2016, soit une baisse de 4,22 milliards de
dollars représentant 11,8%.
LIRE L’ARTICLE EN PAGE 5
SUCRE
L’ALGÉRIEN CONSOMME
TROIS FOIS PLUS QUE
LA NORME MONDIALE
LIRE L’ARTICLE DE FATIMA ARAB EN PAGE 2
CARRIÈRE PROFESSIONNELLE
DANS LA FONCTION PUBLIQUE
Entre allégeance au
pouvoir et allégeance
à la hiérarchie
PHOTO : AFP
POLITIQUE 2.0
Réseaux sociaux :
l’enfer des politiques
LIRE EN PAGES 11, 12, 13, 14 ET 15