La paix s`éloigne en Syrie
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La paix s`éloigne en Syrie
FESTIVAL DU CINÉMA MÉDITERRANÉEN L’ÉTOILE D’ALGER BRILLERA À ALEXANDRIE LIRE L’ARTICLE DE NOTRE CORRESPONDANTE ONDANTE NACÉRA BENALI EN PAGE 16 LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Jeudi 22 septembre 2016 N°7900 - Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com ÉDITION DU CENTRE LA TRÊVE VOLE EN ÉCLATS La paix s’éloigne en Syrie ■ Le conflit syrien s’enlise et les chances de paix semblent s’en éloigner devant l’impuissance de l’ONU à mettre fin à la guerre et à dégager une solution politique sérieuse. LIRE L’ARTICLE DE AMNAY IDIR EN PAGE 10 LE PROJET EN DÉBAT À L’APN UN CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME ET DES QUESTIONS ● Les députés de l’opposition se sont interrogés sur l’intérêt de mettre en place cette nouvelle institution — le Conseil national des droits de l’homme — la cinquième du genre, sans avoir pour autant fait le bilan des précédentes commissions ayant eu pourtant les mêmes prérogatives. LIRE L’ARTICLE DE NABILA AMIR ET L’ENTRETIEN RÉALISÉ PAR SALIM MESBAH EN PAGE 3 BALANCE COMMERCIALE LE DÉFICIT A AUGMENTÉ DE 26,5% EN 8 MOIS ■ Les importations se sont légèrement réduites en s’établissant à 31,56 milliards de dollars contre 35,78 milliards de dollars durant les huit premiers mois de l’année 2016, soit une baisse de 4,22 milliards de dollars représentant 11,8%. LIRE L’ARTICLE EN PAGE 5 SUCRE L’ALGÉRIEN CONSOMME TROIS FOIS PLUS QUE LA NORME MONDIALE LIRE L’ARTICLE DE FATIMA ARAB EN PAGE 2 CARRIÈRE PROFESSIONNELLE DANS LA FONCTION PUBLIQUE Entre allégeance au pouvoir et allégeance à la hiérarchie PHOTO : AFP POLITIQUE 2.0 Réseaux sociaux : l’enfer des politiques LIRE EN PAGES 11, 12, 13, 14 ET 15 El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 2 L’ACTUALITÉ CNAS COMMERCE EXTÉRIEUR Quand Bakhti Belaïb dénonce la maffia de son secteur ! ● Bakhti Belaïb, qui pointe du doigt les activités illégales relevant de son secteur, ne fait que dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. B akhti Belaïb part-il en croisade contre la maffia ? En deux jours, le ministre du Commerce a défrayé la chronique et s’attaque de front à des commerçants qui ne semblent connaître aucune limite. Même si, comme ses autres collègues du gouvernement, il ne cite personne. A l’issue d’une rencontre avec des associations de consommateurs, tenue mardi dernier, le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb a raconté l’histoire d’un importateur qui a réussi à faire dédouaner sa marchandise malgré l’interdiction de toutes les institutions de l’Etat (Douanes et DGSN). Plus grave, la marchandise retrouvée dans les containers (pièces détachées) n’a rien à voir avec celle qui a été déclarée à l’origine (produits alimentaires). Le récit du ministre est circonstancié et précis : au lende- main du blocage de la garnison, l’importateur se présente au ministère du Commerce pour menacer les cadres. «Je vais faire entrer ces produits !» a-t-il dit, comme un défi. Malgré les oppositions de l’Etat, la marchandise est entrée sur le territoire national. Le ministre n’a pas dit si la marchandise a été écoulée ou pas. Mais le fait est là : comme beaucoup d’autres commerçants, l’indélicat importateur a réussi à utiliser ses connaissances pour faire passer ce qu’il veut sur le territoire national. «La délinquance dans le commerce se généralise», accuse encore le ministre. En réalité, Bakhti Belaïb ne fait que dire tout haut ce que les Algériens pensent tout bas. Et ce n’est pas un hasard si le pont qui relie le port d’Alger au boulevard de l’ALN est baptisé «pont des généraux», même si cela ne signifie pas que tous les géné- raux font du commerce. L’importateur «a des épaules», indique le ministre. Il est exactement comme ceux qui se permettent d’importer des produits interdits d’importation mais qui se trouvent, en quantité industrielle, sur le marché national. Lundi, le même responsable a révélé que ce sont des «lobbies», qu’il n’a pas nommés, qui ont arrêté l’importation des véhicules de moins de 3 ans. Une affirmation lourde de sens dans un pays où la transparence est l’élément qui manque le plus à la gestion des affaires publiques. Ce n’est pas la première fois que Bakhti Belaïb défraye la chronique. Il y a quelques mois, il a indiqué sur les ondes de la Radio nationale que près du tiers des importations sont surfacturées. Un fait que la presse a estimé à près de 20 milliards de dollars. Il a tenté d’expliquer, plus tard, que ce ne sont pas tous les importateurs qui surfacturent. Mais la messe est dite. Il faut dire qu’avant Bakhti Belaïb, Amara Benyounès avait lui aussi indiqué que certains concessionnaires automobiles faisaient de la surfacturation. Il avait également accusé une maffia d’être derrière un commerce illégal d’alcools. Mais ses déclarations, comme celles de Belaïb, n’ ont pas été suivies d’effet. Cela rappelle également les déclarations de Abdelaziz Bouteflika au début de son règne. Il avait affirmé que «15 chats ont pris en otage le pays», en allusion à de hauts responsables qui détenaient le monopole sur le commerce extérieur. Mais 17 ans après, il semble que rien n’ait vraiment changé. Les ministres parlent, dénoncent comme le fait le simple citoyen. La maffia du commerce, elle, continue de sévir. Ali Boukhlef L’UTILISATION DE CET INGRÉDIENT FERA L’OBJET D’UN NOUVEAU DÉCRET L’Algérien consomme trois fois plus de sucre que la norme mondiale près le cri d’alarme des spécialistes de la nutrition et de la santé publique ces dernières A années, quant à la consommation excessive de sucre et de graisses, le ministère du Commerce reconnaît enfin «le déficit» de normes en la matière. Lors d’une rencontre sur l’étiquetage nutritionnel, le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, a tiré, mardi à Alger, la sonnette d’alarme quant à l’utilisation excessive du sucre, des graisses et du sel dans les produits alimentaires, estimant que la réduction de ces matières était une question «urgente» à prendre en charge. Lors d’une rencontre avec les représentants d’associations de protection du consommateur, M. Belaïb a reconnu «le déficit» qu’accuse l’Algérie en matière de normes régissant l’utilisation du sucre, du sel et des matières grasses et leur teneur dans les produits alimentaires. «Notre déficit en matière de normalisation est considérable. La protection de la santé et de l’économie nationales dépend très largement des normes qu’on peut ins- tituer pour se rattraper», a-t-il estimé. Outre l’élaboration d’un nouveau décret encadrant l’utilisation de ces matières dans les produits alimentaires, ajoute-t-il, des campagnes de sensibilisation des consommateurs, souvent inconscients des dangers que présente la consommation excessive de ces matières sur leur santé, doivent être organisées. «Nous consommons des produits avec un excès — de sucre ou de sel ou de matières grasses — qui dépasse les normes admises à l’échelle mondiale. Nous travaillons à ramener ces ingrédients aux normes internationales», a souligné, pour sa part, le directeur général de la régulation et de l’organisation des activités au ministère, Abdelaziz Aït Aberrahmane. Selon une étude présentée lors de cette rencontre par une représentante du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamila Nadir, l’Algérien consomme trois fois plus de sucre et de matières grasses par rapport aux normes appliquées mondialement. Par ailleurs, dans le cadre de la présentation du nouvel arrêté relatif à l’étiquetage nutritionnel, le directeur de la qualité et de la consommation au ministère du Commerce, Sami Koli, a fait savoir que l’indication de la valeur nutritive doit être portée à la connaissance du consommateur et ne concerne que les aliments préemballés. Ainsi, les déclarations nutritionnelles obligatoires concernent la valeur énergétique et les quantités de protéines, de glucides, de sucres totaux, de lipides, de graisses saturées et de sel. Selon M. Koli, le projet de texte permettra de fournir au consommateur des renseignements fiables et précis sur une denrée alimentaire afin qu’il puisse faire son choix de manière raisonnée et éclairée. Il encourage également le respect des bons principes nutritionnels dans la composition d’une alimentation bénéfique pour la santé. F. A. Plus de 182 000 employeurs bénéficient des mesures exceptionnelles de la LFC 2015 Plus de 182 000 employeurs affiliés à la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) ont bénéficié des mesures exceptionnelles introduites par la loi de finances complémentaire (LFC) 2015, a-ton appris hier auprès de cette caisse. «Au total 182 781 employeurs affiliés à la CNAS ont bénéficié des mesures exceptionnelles de la LFC 2015, dont 150 878 employeurs débiteurs qui se sont acquittés de la totalité des cotisations principales», a indiqué un responsable de la CNAS à l’APS, en marge d’une session de formation destinée aux journalistes. S’agissant des nouveaux affiliés volontaires au système de sécurité sociale, leur nombre a dépassé les 17 000 adhérents, composés de personnes qui activaient dans l’informel. Cette catégorie de nouveaux adhérents à la Sécurité sociale bénéficient des prestations d’assurance maladie pour une période transitoire de 3 ans, outre le versement d’une cotisation mensuelle de 2160 DA, pour accéder par la suite aux droits de retraite une fois intégrés au secteur formel. A cette occasion, la CNAS invite les employeurs redevables à se rapprocher de ses services afin de bénéficier des mesures exceptionnelles de la LFC 2015 leur permettant de régulariser leur situation avant le 31 décembre 2016. De son côté, le directeur du contrôle médical à la CNAS, Mahieddine Ouagnouni, a affirmé que «la Caisse prévoit le lancement prochain du conventionnement CNAS-laboratoires pour permettre aux assurés sociaux de bénéficier des analyses médicales dans le cadre du système tiers payant». Le système tiers-payant, rappelle-t-on, dispense les assurés sociaux d’avancer les frais dans le but de faciliter, notamment, l’accès aux soins et d’améliorer la prise en charge médicale. Par ailleurs, il a annoncé qu’une réflexion est en cours au niveau de la direction du contrôle médical de la CNAS pour proposer d’intégrer certaines pathologies dans la liste des 26 affections liées aux maladies chroniques. Dans un autre contexte, le même responsable a affirmé que la CNAS a procédé au renforcement du contrôle médical et administratif des arrêts de travail. (APS) El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 3 L’ACTUALITÉ LE PROJET EN DÉBAT À L’APN Un Conseil national des droits de l’homme et des questions ● A l’unanimité les parlementaires ont relevé que la question des droits de l’homme est entière et reste indissociable de la vie politique. PHOTO : H. LYÈS L es multiples atteintes aux droits de l’homme, les entraves aux libertés dans toutes leurs dimensions — libertés de la presse, de culte, la liberté de manifester… — ont été mises en exergue et dénoncées, hier, par les députés de l’opposition lors du débat autour de l’avant-projet de loi fixant la composition du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), les modalités de désignation de ses membres et les règles relatives à son organisation et à son fonctionnement. A l’unanimité, les parlementaires ont relevé que la question des droits de l’homme est entière et reste indissociable de la vie politique. Seulement, certains d’entre eux se sont interrogés sur les visées de la mise sur pied d’une institution des droits de l’homme, la cinquième du genre, sans avoir pour autant fait le bilan des précédentes commissions ayant eu pourtant les mêmes prérogatives. Il est à préciser que ce conseil des droits de l’homme sera conçu pour répondre en premier lieu aux exigences des Nations unies. Les députés ont rappelé que la Commission nationale pour la promotion et la protection des droits de l’homme (CNPPDH), dirigée par Farouk Ksentini, a été déclassée par les Nations unies de A vers B et, de ce fait, la CNPPDH n’a plus le droit de siéger au sein de l’ONU. Selon le député Naamane Laouar de l’Alliance de l’Algérie verte (AAV), les Nations unies ont également demandé à l’Algérie d’opérer un changement au niveau de l’appellation. En exposant en plénière les objectifs de cet avant-projet de loi, le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Les députés en plein débat à l’APN Tayeb Louh, a précisé que celui-ci vise à «mettre en conformité l’instance nationale chargée des droits de l’homme avec les dispositions de la Constitution qui stipule sa promotion en Conseil national des droits de l’homme ainsi qu’avec les normes internationales de l’ONU». Mais au-delà des détails liés à la forme, les parlementaires de l’opposition ont soulevé des problèmes de fond liés à la question de l’égalité en droits de l’homme. Le député Ramdane Taazibt du Parti des travailleurs invite l’Etat algérien à s’occuper de protéger et promouvoir les droits des citoyens et non d’essayer de plaire aux grandes puissances : «En Algérie, les questions de la liberté de la presse, de la liberté de culte, du multipartisme, des élections démo- cratiques, de justice indépendante, d’égalité en droits de l’homme laissent à désirer. La réalité est amère, nous avons régressé en matière de droits de l’homme.» Le député du PT énumère des atteintes aux droits de l’homme : «Nous sommes dans un pays où des femmes sont violentées et tuées dans la rue sans que les pouvoirs publics n’interviennent de manière ferme. Les exemples ne manquent pas !» Taazibt cite l’exemple des femmes de Hassi Messaoud et celui de la femme brûlée vive à El Khroub. LES DROITS DE L’HOMME BAFOUÉS D’autres députés notent que le multipartisme n’est pas respecté et que les institutions élues sont polluées par l’argent sale. «En 2016, les Algé- riens éprouvent d’énormes difficultés à créer un parti, nous n’avons pas le droit de manifester dans la rue ni de créer un syndicat. Il s’agit là d’une atteinte aux droits de l’homme. Est-ce que ce conseil mettra fin à ces interdits», se sont interrogés certains intervenants. Le député Lakhdar Benkhalef ainsi que d’autres élus ont soulevé le drame des familles de disparus, les travailleurs licenciés abusivement et aussi les victimes de la détention provisoire. «La commission présidée par Farouk Ksentini a échoué à résoudre plusieurs dossiers. Les familles de disparus ont le droit de savoir où se trouvent leurs enfants. C’est une question de droits de l’homme. Il aurait fallu évaluer le travail de cette commission avant d’en créer une autre», se désole M. Benkhalef. Evoquant la composante de ce conseil où siégeront, notamment, des représentants désignés par le président de la République, des représentants des deux Chambres du Parlement, des membres d’associations chargées des droits de l’homme, de la femme, de l’enfant et des personnes handicapées, ainsi que des représentants des syndicats, dont ceux des avocats et des journalistes. «Nous voulons des explications sur ces désignations et sur quelle base une telle association est désignée pour y siéger. Nous exigeons la transparence lors de la désignation des membres de cette instance», insistent les députés. Plusieurs élus ont par ailleurs fait part des souffrances des Palestiniens et du silence des Etats qui ne condamnent pas les Israéliens qui bafouent chaque jour les droits de l’homme. Nabila Amir AMENDEMENT DU CODE DE PROCÉDURE PÉNALE Recul du nombre d’affaires en correctionnelle Les derniers amendements introduits dans le code de procédure pénale ont donné des résultats positifs, notamment le recul du nombre d’affaires soumis au tribunaux correctionnels et du recours à la détention provisoire, selon les chiffres révélés hier par le ministère de la Justice. Depuis leur mise en application, les nouvelles procédures (les ordonnances pénales et la médiation) ont permis de réduire le taux d’affaires soumis au tribunal correctionnel de 41,46%. Ce taux dépasse les 50% dans certains tribunaux relevant de la cour d’Alger. 16 043 affaires ont été traitées grâce au recours à la médiation, tandis que le nombre des affaires traitées par ordonnance pénale s’élève à 255 475. Quant au recours à la détention provisoire, il a enregistré depuis janvier 2016 une baisse de 41%, après le remplacement de la procédure de flagrance par la comparution immédiate. Le taux des détenus provisoires a également enregistré une baisse de 13,85% du nombre global des détenus, au lieu de 15,02% enregistré à la même période de l’année 2015, tandis que celui des gardes à vue représente 5,66% du nombre global des détenus, selon les statistiques du ministère de la Justice. La mise en application des nouvelles procédures relatives au pourvoi en cassation lors des sept premiers mois de l’année 2016 a entraîné une baisse du taux des pourvois en cassation pour les affaires de délits ou d’infractions de 34,87% et une hausse du taux des affaires tranchées de 18,70% par rapport à la même période de l’année 2015. (APS) BOUDJEMAÂ GHECHIR. Ancien président de la LADH Propos recueillis par Salim Mesbah Comment jugez-vous la mise en place du Conseil national des droits de l’homme ? C’est une très bonne chose, car, pour la première fois, l’Algérie va constitutionnaliser un organe en charge des droits de l’homme. Ce Conseil peut jouer un rôle important, si son indépendance est assurée. Il peut constituer un appui pour les autres ligues qui sont à la recherche d’un moyen pour se faire entendre au plus haut sommet de l’Etat. Reste que les expériences passées nous poussent à la prudence. Pour rappel, ni l’Observatoire national des droits de l’homme (ONDH) ni la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion des droits de l’homme (CNCPPDH) n’ont fait avancer la cause des droits de l’homme en Algérie. Par conséquent, j’estime que la réussite de ce nouveau Conseil national des droits de l’homme dépendra de trois facteurs. Tout d’abord le choix des personnalités qui doivent faire partie de cette institution, puis son indépendance et enfin son interaction avec le président de la République. Depuis des années, le président Bouteflika a délaissé la question des droits de l’homme, j’en veux pour preuve l’illégalité dans laquelle s’est trouvée la CNCPPDH, dont le mandat a expiré en 2011, mais qui a continué à exister. La composante de cet organe sera-t-elle garante de son indépendance ? Absolument. Aujourd’hui, on constate l’arrivée sur la scène médiatique de personnes qui se présentent comme des défenseurs des droits de l’homme, alors qu’elles n’ont aucun parcours en la matière. C’est pour cela qu’il est fondamental que le choix se porte sur de vrais défenseurs, avec un véritable parcours militant. Etes-vous favorable à la désignation de Farouk Ksentini dans la nouvelle entité en charge des droits de l’homme ? Pour moi, sa désignation serait inacceptable, car M. Ksentini a épuisé son crédit. Pendant sa présidence à la tête de la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion des droits de l’homme, il n’a rien fait pour venir en aide à ceux qui en avaient le plus besoin. Je ne pense pas qu’il serait judicieux pour l’Etat de renouveler sa confiance à quelqu’un qui a échoué dans sa mission. S. M. PHOTO : D. R. «La réussite du CNDH dépendra de sa composante» El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 4 L’ACTUALITÉ OUVERTURE DU PROCÈS HIER À ALGER La CNAN réclame 16 millions d’euros au Saoudien Ghaith Pharaon ● Le procès des cadres dirigeants de CNAN Group s’est ouvert hier au tribunal d’Alger. Deux anciens PDG de la compagnie, dont un en détention depuis 54 mois, font partie des 21 prévenus, parmi lesquels l’homme d’affaires saoudien Ghaith Pharaon auquel les avocats de la compagnie réclament 16 millions d’euros de dommages et intérêts. Aujourd’hui, le procureur fera son réquisitoire. D ix-sept cadres de la Compagnie nationale de navigation (CNAN), dont deux de ses anciens PDG — Ali Boumbar (en détention depuis 54 mois) et Ali Koudil (en liberté) — ont comparu hier devant le pôle judiciaire spécialisé de Sidi M’hamed près la cour d’Alger pour, entre autres, «violation de la réglementation des marchés publics et de la loi relative au contrôle des changes», «abus de fonction», «trafic d’influence» et «conflit d’intérêt». A l’appel du juge manquaient quatre prévenus, dont l’homme d’affaires saoudien Ghaith Pharaon, qui avait racheté 51% des actions d’une filiale du groupe CNAN, mais aussi 67 témoins dont quatre seulement étaient présents. La partie civile était représentée par CNAN Group, mais aussi l’Office de l’aliment du bétail (ONAB), ainsi que l’agent judiciaire du Trésor (AJT). C’est la troisième fois que les mis en cause se retrouvent au tribunal, qui a demandé à deux reprises un complément d’information. Le premier appelé à la barre est Ali Koudil, ancien PDG de la compagnie, poursuivi pour «violation de la réglementation des marchés publics et du contrôle des changes», «dilapidation de deniers publics», «négligence grave» et «trafic d’influence». D’emblée, il nie les faits qui lui sont reprochés et plaide «la prescription» de ces derniers et «l’inexistence de preuve», avant de clamer son «innocence», sans ajouter un mot. Le juge appelle Ali Boumbar, poursuivi pour les mêmes chefs d’inculpation que son prédécesseur. Il répond aux questions du juge sans ses avocats, qui se sont retirés le 21 août dernier, en signe de protestation contre le 28e refus de mise en liberté provisoire. «J’ai répondu à toutes les questions durant les deux audiences précédentes. Cela fait 54 mois que je croupis en prison. Je n’ai absolument rien fait ni décidé de quoi que ce soit», lance-t-il au juge, ajoutant : «Dans cette affaire, les actes de bonne foi ont été transformés en mauvaise gestion.» Le président l’interroge sur l’action en justice engagée contre la CNAN, après qu’il ait quitté son poste à la tête de la ISA (une filiale du groupe) à Anvers, en Belgique. «Je n’ai pas attaqué la CNAN, mais plutôt ISA, qui a refusé de me payer mon solde de tout compte. Je n’avais aucun poste à cette époque, pourquoi me reprocher le fait que mon neveu travaille à Navitrance ?» Le juge appelle Djamel Bouabbes, ancien président du conseil d’administration du groupe CNAN, poursuivi pour «violation de la réglementation des marchés» et «négligence grave». Il jure par tous les saints qu’il n’a aucune relation avec les investisseurs : «Le contrat de cession des 8 navires à Pharaon a été autorisé par le Conseil des participations de l’Etat, présidé par le chef de gouvernement de l’époque et sur proposition du ministre de l’Industrie. C’était un joint-venture entre Pharaon (51% des parts) et la CNAN (49% des parts). A l’époque, la compagnie avait des bilans négatifs et l’option retenue par le CPE était sa dissolution…» Le président l’interrompt : «Je ne vous demande pas pourquoi avoir cédé les navires, mais plutôt est-ce que vous avez respecté la réglementation ?» Le prévenu : «Nous n’avons fait que valider ce que le Conseil des participations avait décidé.» Du fond du box, Ali Boumbar apporte des précisions sur le matériel et les biens des bureaux de la CNAN à Marseille, vendus, selon l’ordonnance de renvoi, à un prix dérisoire. «La société était sur le point d’être dissoute et les travailleurs exerçaient sous le droit français. Ils étaient imprévisibles. Il fallait prendre cette décision, qui a été soumise à l’accord du ministère et des autorités compétentes. Pour ne pas payer une indemnité de 500 000 euros de droits, nous avions transféré les activités des bureaux à une autre société. Il n’y a pas eu de plainte et nous n’avons payé aucune indemnité. Le mobilier datait de 20 ans. On l’a estimé à 23 000 euros mais nous l’avions cédé à Navimed pour 89 000 euros.» Le juge appelle l’ancien président de la SGP Gestramar dont dépendait CNAN Group, poursuivi pour «dilapidation de deniers publics». D’emblée, il déclare n’avoir pris aucune décision en ce qui concerne la cession des 8 navires à Pharaon : «L’Etat a décidé et la décision a été exécutée par le CPE. Les experts ont estimé le prix des 8 navires à 24,5 millions de dollars.» Le président : «Mais ils ont été cédés à 18,5 millions de dollars…» Le prévenu : «En fait, ce ne sont pas les experts qui évaluent les navires, mais les commissaires aux ports. Ce sont eux qui ont donné cette deuxième estimation. Le ministre de l’Industrie de l’époque nous avait donné des directives pour la cession des navires. Cela a été fait avec l’aval du gouvernement.» Le prévenu s’attaque avec virulence aux inspecteurs de l’IGF qui ont élaboré l’enquête sur laquelle s’est basée l’instruction. «J’ai été chef de division à l’IGF pendant 26 ans et je peux dire que l’auteur du rapport n’est pas un professionnel. Il n’a pas voulu déjuger la lettre du Premier ministre (…). La cession des navires s’est faite avec l’aval écrit du ministre de l’Industrie. Six des 8 navires n’avaient pas de certificat de navigation. Seuls El Hadjar et le Aïn Témouchent étaient fonctionnels.» De son box, Ali Boumbar réagit : «J’ai dit au Premier ministre que je refusais les 18,2 millions de dollars et que le montant de 24 millions de dollars était plus juste. Mais finalement, le CPE a retenu 18,2 millions. Pourquoi voulez-vous que je sois DESSALEMENT DE L’EAU DE MER Vers la mise en œuvre d’un mémorandum d’entente algéro-qatari Le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelkader Ouali, et l’ambassadeur du Qatar en Algérie, Ibrahim Ben Abdelaziz Mohamed Salah Essahlaoui, ont convenu, hier à Alger, de mettre en œuvre le mémorandum d’entente algéro-qatari dans le domaine du dessalement de l’eau de mer. Lors d’une audience, les deux parties «ont convenu de mettre en œuvre le mémorandum d’entente, signé en 2014 lors de la 5e commission mixte algéro-qatarie qui s’est tenue à Doha, portant notamment sur le partenariat et l’échange d’expérience dans le domaine du dessalement de l’eau de mer», a indiqué un communiqué du ministère. La rencontre a également permis de faire «l’évaluation de la coopération bilatérale dans le domaine des ressources en eau et de l’environnement, ainsi que l’examen des voies et moyens de la promouvoir», précise la même source. M. Ouali et l’ambassadeur du Qatar se sont, en outre, félicités de l’état des relations entre l’Algérie et le Qatar et ont manifesté leur engagement à œuvrer ensemble pour développer davantage un partenariat fructueux et mutuellement bénéfique dans le domaine des ressources en eau et de l’environnement. (APS) responsable ?» Le juge appelle Bouzidi Laaziz, qui présidait la commission des marchés de cession du navire Sersou (cédé au groupe Cevital), poursuivi pour «conflit d’intérêt». Il confirme que le prix de cession était trop bas par rapport à la valeur du navire : «Nous avions écrit au groupe Cevital qui a accepté de rajouter la différence…» Le juge : «Vous avez rejoint le groupe Cevital un mois après la signature du contrat…» Le prévenu : «J’ai quitté la CNAN parce que je savais qu’elle allait être dissoute. Cevital est seul à faire du transport maritime. J’ai postulé…» Amour Mohamed Ouramdane, responsable de l’armement, lui succède à la barre. Poursuivi pour «violation de la réglementation des marchés», il nie en bloc les faits qui lui sont reprochés, en l’occurrence la signature d’avenants plus chers de 300%, selon l’ordonnance de renvoi, aux contrats initiaux de réparation des navires. «Les experts ont montré que ce ne sont pas tous les avenants qui dépassent les montants initiaux. Ceux qui les dépassent sont des exceptions», dit-il. Le procureur : «Trouvez-vous normal que les avenants dépassent les prix initiaux de 300% ?» Le prévenu apporte des explications qui ne semblent pas convaincre le magistrat, tout comme les arguments qu’il peine à avancer en ce qui concerne l’achat d’un groupe électrogène pour 60 millions de dinars. Pour lui, «les coûts de réparation des navires sont souvent impossibles à maîtriser au départ. Une fois les réparations validées par les agents de la CNAN sur les chantiers, elles sont endossées par la compagnie». Les mêmes propos sont tenus par Draa Abdelhamid et Djamel Bouterfa, poursuivis eux aussi pour les factures salées de réparations des navires et des arrêts techniques. Ali Djebari, ancien directeur général adjoint de la CNAN, est poursuivi pour «violation de la réglementation des marchés». Le tribunal lui reproche d’avoir signé le contrat d’affrètement du vétuste navire de transport maritime Ariel, qui a laissé une lourde facture à l’entreprise. Il nie les faits et décline toute responsabilité, sauf celle d’avoir apposé sa signature en l’absence du PDG. Poursuivi pour «dilapidation de deniers publics», Nasreddine Mansouri confirme avoir fait appel à Ali Djebari pour viser l’avenant de 9 millions de dollars, parce que ce dernier était trop important et que le contrat initial avait été signé par la SNTM CNAN, avant que CNAN Group soit créé : «Le PDG était absent. Seul le DGA était présent…» Après avoir entendu les autres prévenus, qui ont tous nié les faits, le juge a donné la parole à la partie civile. D’abord maître Chaoui Abderrazak, avocat de CNAN Group, qui réclame 16 millions d’euros à Ghaith Pharaon (en fuite) et à «toutes les personnes que la justice estimera responsables de ce préjudice». Pour la première fois, l’AJT s’est constitué pour demander au tribunal de préserver les intérêts du Trésor. Aujourd’hui, le procureur fera son réquisitoire, avant les plaidoiries. Salima Tlemçani El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 5 ÉCONOMIE STOCKAGE DE CÉRÉALES BALANCE COMMERCIALE Blumberg Grain veut investir 250 millions de dollars en Algérie Le déficit en hausse de 26,5% en 8 mois ● Le groupe se focalise sur la réalisation d’environ 200 entrepôts de stockage, un projet pour lequel une offre technique et financière a été officiellement soumise. près avoir réalisé un mégaprojet d’une centaine d’entrepôts en Egypte, le groupe américain spécialisé dans la sécurité alimentaire, Blumberg Grain, se tourne vers l’Algérie où il entend investir pas moins de 250 millions de dollars dans l’implantation d’une usine de fabrication d’équipements servant à la réalisation d’entrepôts de stockage pour céréales et autres denrées alimentaires. Selon une source proche du dossier, le groupe américain voudrait faire de l’Algérie «un hub régional» desservant toute la région de la Méditerranée, du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest. Mais pour l’heure, le groupe se focalise sur la réalisation d’environ 200 entrepôts de stockage, un projet pour lequel une offre technique et financière a été officiellement soumise au gouvernement en mai dernier. Des discussions ont été entamées avec les responsables de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), ainsi que ceux du ministère de l’Agriculture, et des visites de travail ont été organisées, «sans pour autant déboucher, à ce jour, sur un accord officiel impliquant le lancement du projet», nous dit-on. Le groupe fonde, néanmoins, un grand espoir sur l’actuelle politique des pouvoirs publics en matière agricole, qui fait de la sécurité alimentaire une priorité absolue. «La rencontre du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avec le PDG du L PHOTO : DR A Les unités de stockage proposées par Blumberg Grain pourront contenir jusqu’à un million de tonnes groupe, Philip Blumberg, en avril dernier aux Etats-Unis, dénote de l’intérêt qu’accorde l’Algérie à la question de la sécurité alimentaire et aux moyens de faire face aux aléas techniques et climatiques qui empêchent le secteur agricole de réaliser une meilleure productivité et de meilleurs rendements», explique notre source. Et de relever, qu’en ce qui concerne les céréales, l’Algérie a enregistré, ces dix dernières années, une croissance significative des volumes collectés oscillant entre 10 et 20 millions de quintaux, «mais les capacités totales de l’ensemble des infrastructures de stockage de la production nationale n’est que de 10 millions de quintaux, avec des défaillances évidentes en matières d’aération, d’humidité et de températures requises pour une bonne et saine conservation du produit». Une étude menée par un expert de Blumberg Grain révèle, aussi, que les pertes post-récolte atteignent les 40%, principalement à cause de «l’obsolescence des infrastructures de stockage et leur gestion dépassée». Les solutions proposées par le groupe, à travers l’installation de 200 unités de stockage horizontal de haute technologie, peuvent contenir jusqu’à un mil- lion de tonnes et sont à même de ramener le taux de pertes à moins de 5%, «ce qui devrait procurer au gouvernement un gain de près de 119 millions de dollars par an», nous explique-t-on encore. Réalisables en 22 mois seulement, ces unités seront gérées via un centre de contrôle informatisé offrant la possibilité d’une commande à distance des diverses infrastructures implantées. «Cela permettent également une gestion parcimonieuse, rigoureuse et transparente des stocks et des transactions ainsi qu’une traçabilité du produit», conclut notre source. Lyes M. GAZ NATUREL Vers l’augmentation de la production L ’Algérie, un des principaux fournisseurs en gaz de l’Europe, devrait générer de façon supplémentaire une production de gaz naturel équivalente à 9 milliards de mètres cubes à partir de l’année prochaine, avec l’entrée en production de trois projets situés dans le sud-ouest du pays, a rapporté avanthier l’agence Reuters citant une source du groupe Sonatrach. «Les trois projets entreront en production dans les délais. La production des champs va renforcer notre position en tant qu’exportateur de gaz fiable pour l’Europe», a précisé le groupe. Il s’agit notamment du projet Touat qui devrait démarrer en février 2017 avec une production de 12,8 millions de mètres cubes par jour, de Timimoun en mars 2017, qui devrait générer 4,6 millions de mètres cubes par jour, et de Reggane en juin 2017 qui devrait fournir jusqu’à 8 millions de mètres cubes par jour. En outre, Sonatrach a annoncé avoir découvert «un énorme potentiel de gaz naturel autour des champs Akabli et Tidikelt, sans compter le projet Alrar à l’est qui fournira du gaz et du pétrole», selon la même source. Avec une production de 9 milliards de mètres cubes par an, le complexe gazier de Tiguentourine d’In Amenas a atteint lui aussi sa pleine puissance pour la première fois depuis l’attaque terroriste survenue en janvier 2013. Sonatrach a également lancé de vastes opérations à Hassi R’mel en vue d’augmenter la production. Globalement, la production gazière du pays, qui a peiné ces dernières années pour augmenter la production de gaz brut et naturel en raison de la faiblesse des investissements étrangers, devrait atteindre 141,3 milliards de mètres cubes en 2017, 143,9 milliards de mètres cubes en 2018, 150 milliards de mètres cubes en 2019 et 165 milliards de mètres cubes en 2020, d’après les chiffres fournis par Sonatrach. Cette année, les exportations de gaz naturel vers l’Europe, dont l’Algérie est le troisième fournisseur avec la Russie et la Norvège, s’élèveront à 50 milliards de mètres cubes, soit 15% de plus qu’en 2015, selon des chiffres officiels. Depuis un an, l’Union européenne (UE) et les groupes pétroliers incitent l’Algérie à s’adapter à un marché plus compétitif en particulier avec la chute des prix du brut, afin d’attirer les investissements nécessaires en vue d’exporter davantage de gaz. Le pays est considéré comme un partenaire naturel pour l’UE qui cherche à diversifier ses approvisionnements énergétiques et réduire sa dépendance à l’égard de la Russie, premier fournisseur de gaz en Europe, dans le sillage de l’éclatement de la crise en Ukraine. H. L. e déficit commercial de l’Algérie a augmenté de 26,5% durant les huit premiers mois de 2016, atteignant 13,997 milliards de dollars, contre un déficit de 11,06 milliards de dollars à la même période de 2015, selon les chiffres des Douanes répercutés par l’APS. Les exportations ont ainsi reculé à 17,56 milliards de dollars durant les huit premiers mois 2016 contre 24,71 milliards de dollars sur la même période de 2015, soit une baisse de 7,15 milliards de dollars représentant un recule de 29%, selon les données du Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (CNIS). Les importations se sont légèrement réduites en s’établissant à 31,56 milliards de dollars contre 35,78 milliards de dollars durant la même période de l’année écoulée, soit une baisse de 4,22 milliards de dollars et une baisse de 11,8%. Sur la base de ces deux données, les services des Douanes font remarquer que les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 56% durant les 8 premiers mois de 2016, contre 69% à la même période de l’année écoulée. Les exportations des hydrocarbures, qui ont représenté 93,73% du total des exportations, ont été évaluées à 16,46 milliards de dollars contre 23,4 milliards de dollars à la même période de 2015, en baisse de près de 7 milliards de dollars (-29,63%). Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles demeurent toujours faibles avec moins de 6,3% du volume global des exportations, avec une valeur de 1,1 milliard de dollars contre 1,32 milliard de dollars (-16,4%) entre les deux périodes de comparaison. Pour ce qui est des importations, tous les groupes de produits ont connu une baisse entre début janvier et fin août de l’année en cours. Les produits alimentaires ont ainsi reculé à 5,42 milliards de dollars (contre 6,41 milliards de dollars), les biens d’équipement industriels à 10,53 milliards de dollars (contre 11,88 milliards), les biens d’équipement agricoles à 311 millions de dollars (contre 471 millions), les demi-produits à 7,8 milliards de dollars (contre 8,21 milliards), les produits bruts à 1,05 milliards de dollars (contre 1,09 milliards de dollars) et les biens de consommation non alimentaires à 5,58 milliards de dollars (contre 5,97 milliards de dollars). Sur les 31,56 milliards de dollars d’importations enregistrés, un montant de 18,5 milliards de dollars a été payé cash (58,6% des importations), soit un recul de 13,01% des règlements cash par rapport à la même période de 2015. Les lignes de crédit ont financé les importations à hauteur de 37,51% pour 11,84 milliards de dollars (baisse de 12,41%), tandis que les comptes en devises propres les ont financées à hauteur de 14 millions de dollars (baisse de 39,13%). L’Italie est le premier client de l’Algérie, pour les huit premiers mois 2016, avec 3,5 milliards de dollars (près de 20% des exportations globales durant cette période). Quant aux fournisseurs de l’Algérie, la Chine est en tête avec 5,44 milliards de dollars (17,25% des importations globales entre janvier et août), suivie de la France avec 3,38 milliards (10,73%), R. E. El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 6 RÉGIONS ENTRETIEN DES ESPACES VERTS Un feu de broussaille circonscrit au bois des Cars ● Il n’est pas rare de voir des hommes équipés de tondeuse à gazon en équilibre sur le terre-plein central. La salle de cinéma M’zi fin prête L a salle de cinéma M’zi à Laghouat, restée fermée durant plusieurs années, a été rénovée et rouverte, a-t-on appris lundi de la direction de la culture de la wilaya. Elle a bénéficié d’une opération de restauration globale et de l’installation d’équipements de haute qualité, a révélé le directeur de wilaya du secteur, Mohamed Nemili, qui annonce, pour la circonstance, un programme de projections entamé dimanche et qui s’étalera sur un mois entier, avec une moyenne de présentation de deux films par jour, principalement des œuvres sur l’histoire. Parmi les projections prévues, figurent les films Zabana du réalisateur Saïd Ould Khelifa, Hors-la-loi de Rachid Bouchareb, Le Puits de Lotfi Bouchouchi, et d’autres œuvres cinématographiques telles que La Bataille d’Alger et Opération Maillot, a informé le même responsable. Dans ce contexte, il sera procédé prochainement à la réouverture également de la salle de cinéma Sidi Okba à Aflou, qui a bénéficié d’une opération de rénovation similaire, a-t-il aussi signalé. La direction de la culture de la wilaya cherche, à travers la réouverture des salles de cinéma, à donner une nouvelle impulsion à la scène culturelle locale, mais aussi à exploiter l’espace cinématographique pour ancrer les valeurs de citoyenneté et l’esprit civique dans la société, a conclu le même responsable. APS CHRÉA (BLIDA) Une randonnée à l’occasion du mois rose PHOTO :B. SOUHIL Un feu de broussaille s’est déclaré hier matin au bois des Cars, à Dély Ibrahim. La célérité des éléments de la Protection civile a permis de circoncrire l’incendie. «Le feu a pris sur une superficie avoisinant les 900 m2. Une dizaine d’arbres ont été brûlés», a indiqué M. Khelfallah, chargé de la communication auprès de la Protection civile de la wilaya d’Alger. Par ailleurs, un homme de 32 ans de nationalité malienne est décédé, hier à Sidi Yahia, dans la commune de Bir Mourad Raïs, signale la même source. «La victime travaillait comme manœuvre sur un chantier de construction de bâtiments. Une chute du 11e étage lui a été fatale, il est décédé sur le coup», informe le chargé de communication de la Protection civile. Outre ces deux incidents, une jeune fille de 26 ans a été assassinée à Ouled Fayet au quartier CC3,commis à l’intérieur du magasin de vêtements traditionnels où la victime travaillait. Selon les informations recueillies sur place, la jeune fille aurait été égorgée et brûlée. Une dame a rapporté que ce sont les passants qui ont donné l’alerte dès qu’ils ont vu de la fumée derrière la vitrine. Toute la commune de Ouled Fayet est sous le choc après de ce crime crapuleux. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour déterminer les causes de cet acte abominable. Les agents d’entretien en danger sur l’autoroute LAGHOUAT Les agents qui travaillent aux abords des autoroutes mettent leur vie en danger quotidiennement A vec la rentré sociale, toutes les routes sont empruntées chaque jour par des milliers d’automobilistes aussi pressés les uns que les autres pour rejoindre leur lieu de travail. Travailleurs ou étudiants, ils affluent tous au même moment sur les quelques autoroutes qui encerclent Alger très tôt le matin, en espérant arriver à l’heure. D’autres, au contraire, se retrouvent dans les encombrements et essayent de conduire vite pour éviter de se faire taper sur les doigts par leur supérieur à cause du retard. Ces derniers rencontrent à leur tour à maintes reprises des agents de la voirie chargés du nettoyage, de l’entretien et de l’élagage des nombreux palmiers et autres arbres bordant les autoroutes, ainsi que des nombreux espaces verts éparpillés à travers un réseau autoroutier très fréquenté. Sur l’autoroute qui relie Kouba à Hussein Dey en passant par l’hôpital Drid Hocine, on peut voir chaque matin des dizaines d’employés qui s’affairent à entretenir une verdure qui tarde à prendre ses couleurs. En ce moment, la tendance est à l’installation de murets en pierre formant une bordure décorative. Plus haut, d’autres ouvriers sont à la tâche pour construire également un muret et bien entendu sans aucune protection ou signalisation. En danger, ces hommes risquent leur vie afin d’accomplir une tâche qui devrait être réalisée pendant la nuit, quand la circulation est fluide, et même dans l’éventualité de travailler en journée, un maximum de sécurité doit être pris par les services compétents qui les encadrent. Il n’est pas rare de voir des hommes équipés de tondeuse à gazon en équilibre sur le terre-plein central. Ou d’autres marcher sur la voie rapide balaie à la main afin de nettoyer la chaussée qui sera recouverte de saletés quelques heures après. En somme, les normes de sécurité ne sont pas appliquées et ces hommes risquent leur vies tous les jours pour rendre la capitale un peu moins désagréable. R. L. L ’association El Badr d’aide aux malades atteints de cancer organise une randonnée pédestre sur les hauteurs de Chréa vers El Haoudh, samedi 1er octobre à partir de 8h30. Selon les organisateurs, cette randonnée entre dans le cadre de la célébration du mois d’octobre rose, mois mondial du cancer du sein. «Notre but est de sensibiliser les femmes contre le cancer du sein, d’une part, et nous voulons inculquer la culture du sport et de l’écotourisme aux citoyens, d’autre part», explique le président de l’association El Badr. L’accueil des participants aura lieu entre 8h et 8h30 au niveau de Dar El Ihssane de Blida (chemin Javal), alors que le départ de la randonnée se fera à 9h30 à partir de la placette. M.B. Changement à la tête du RND A l’approche des préparatifs des élections de 2017, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) vient de nommer un nouveau secrétaire pour la wilaya de Blida. En effet, Bouchlaghem Mohamed, sénateur élu, est remplacé par Rachid Achour, sénateur du tiers présidentiel, pour occuper le poste de secrétaire de wilaya du parti en question. Ce mouvement a été éffectué, selon les adhérents du parti, pour mieux organiser les préparatifs des élections de 2017. «Des personnes étrangères au parti ont voulu accaparer, dès maintenant, le contrôle de la confection de la liste», nous dit-on. Pour rappel, les élections législatives sont prévues au mois de mai 2017. Brahim B. Clinique Al Azhar RECRUTE • Médecin du travail à plein temps - Diplômé en médecine du travail et maîtrisant de l’anglais • Infirmiers diplômés • Aides-soignants diplômés Fax : 023 290 225 Email : [email protected] MILI VOYAGES ALGÉRIE Circuit Vietnam 14 j - hôtel 4* PC Excusions-Croisière Trekking Oct. 2016 - Mai, Août 2017 Inscription 16, rue Didouche Mourad, Alger Tél. : 021 63.36.44 [email protected] Agence TTS : 5 bis, rue Laribere - Oran Tél. : 041 33 63 25 [email protected] Matériel BTP, cause cessation dʼactivité Demande de certificat de possession • Centrale à béton 60m3/H marque Schwing Stetter (allemande) malaxeur 1m3 avec 02 silos de 50 T. •01 chargeur SEM 1.8 m3 (ensemble peu servi) • Une citerne à eau 30 000 l • 1 silo 50 T neuf. En application du décret exécutif n°91.254 du 27.07.1991, fixant les modalités d’établissement et de délivrance du certificat de possession institué par l’article 39 de la loi n°90.25 du 18.11.1990, portant orientation foncière. M. Bouali Saïd Ben Khelifa a formulé une demande dans laquelle il confirme la prise de possession d’un terrain dénommé : «Thala Oufella», village Timerzouga, commune de Freha, wilaya de Tizi Ouzou d’une superficie de 379,00 m2. Limité dans son ensemble par : Au Nord : Par une route du village le séparant de la propriété Bouali Mohand Au Sud : Par les héritiers Bouali Ali A l’Est : Par la propriété Bouali Rabah A l’Ouest : Par la propriété Bouali Mohand A cet effet, toute personne désirant s’opposer à l’établissement dudit certificat de possession est priée de saisir le président de l’Assemblée populaire communale de Fréha par écrit, dans un délai de deux (02) mois, à compter de la date de la parution de cet avis dans un quotidien national. VEND Contact : 0560.07.29.72 0770 74.83.77 - 023 10.26.97 El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 6 RÉGION EST PAS DE CLASSE SPÉCIALE À SÉTIF SDE DE SOUK AHRAS Campagne de sensibilisation contre les accidents domestiques Le désarroi des autistes et de leurs parents L ● Quand des enfants autistes sont scolarisés dans des classes ordinaires, ils n’apprennent rien. PHOTO:D.R. D es centaines d’enfants atteints d’autisme de la wilaya de Sétif sont privés de scolarisation. En l’absence de structures adaptées à ces enfants aux besoins spécifiques dont le nombre dépasserait, selon des orthophonistes, 1000 cas, eux et leurs parents devront, une fois de plus, prendre leur mal en patience. «L’autisme est un problème de santé publique. Il doit bénéficier d’une attention particulière. Celle-ci passe inévitablement par l’intégration de l’autiste dans un milieu scolaire approprié. Ce cadre est une excellente opportunité pour le développement et l’épanouissement de l’autiste. Pour une meilleure prise en charge d’un tel problème, qu’on a tendance à négliger et à occulter, on doit impérativement mettre en place des classes spécialisées à la charge d’enseignants formés. Lesquels devront être secondés par des auxiliaires de vie scolaire (AVS) ayant des compétences qui leur permettent de cerner les difficultés d’apprentissage de l’autiste», soulignent des orthophonistes et des psychologues qui tiennent à saluer le courage des parents, obligés d’affronter seuls une aussi lourde pathologie. «En plus de l’implication directe des parents, la prise en charge de l’autiste est l’affaire d’équipes pluridisciplinaires constituées d’orthophonistes, de psychologues et d’éducateurs spécialisés», renchérissent nos interlocuteurs, estimant qu’un tel problème est méconnu par une importante frange de la société. «Une classe L’ouverture d’une classe pour autistes n’est pas à l’ordre du jour spéciale pour les enfants autistes en âge de scolarisation n’est toujours pas d’actualité à Sétif. Chaque année, des promesses sont avancées, mais point de concret. Les enfants autistes sont une fois de plus obligés de rester cloîtrés entre quatre murs. Pendant que les autres enfants de leur âge partent joyeusement, cartable sur le dos, rejoindre les bancs de l’école. Des circulaires du ministère de l’Education nationale stipulent bien que les enfants autistes ont eux aussi droit à une scolarisation. La ministre de la Solidarité nationale a pourtant annoncé qu’un projet devant consacrer une classe pour les enfants atteints d’autisme sera installé dans les établissements scolaires à partir de l’année scolaire 2015/2016, mais les promesses de la ministre n’ont pas été matérialisées», tonnent des parents outrés par l’indifférence des responsables concernés. Marqués par tant d’épreuves, nos interlocuteurs enfoncent le clou : «Quand des enfants atteints d’autisme sont scolarisés dans des classes ordinaires, ils n’apprennent rien. Le manque de formation de l’enseignant, pas du tout outillé face à un enfant hyperactif, manquant de concentration et ne comprenant pas le plus souvent ce qu’on lui demande, joue en défaveur de l’autiste qui se retrouve seul au fond de la classe», martèlent les parents à bout psychologiquement. Le son de cloche du secrétaire général de la direction de l’éducation de Sétif, Saad Merazig, est tout autre : «La réussite de l’expérience initiée l’année dernière à El Eulma a boosté la demande qui a nécessité l’ouverture d’une deuxième classe. Afin de lancer la même opération à Sétif, nous invitons les parents des enfants atteints d’autisme à prendre attache avec le service de l’organisation pédagogique de la direction de l’éducation.» Cette réponse n’a pas été du goût des parents qui s’insurgent : «Nos enfants sont inscrits sur le registre depuis des années, mais point de classes spécialisées. La direction de l’éducation qui a bien voulu ouvrir une classe pour les enfants trisomiques à l’école Khebaba ne fait rien pour les autistes.» Kamel Beniaiche L’ANSEJ D’EL TARF FAIT SON BILAN 73% de recouvrement des prêts et 150 dossiers en justice ● Le responsable de l’Agence reconnaît que jusqu’alors, aucune des plaintes n’a eu de suite. C ’est ce qu’a annoncé mardi dans un point de presse Lyès Maâtoug, directeur de l’ Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) à El Tarf. Sans en indiquer le montant, M. Maâtoug a précisé que 73% représentent le taux de recouvrement des prêts accordés depuis 1997, date de la création de l’Ansej. Des résultats jugés appréciables puisque sur 10 projets, 7 ont été remboursés en totalité. Ce taux était de 70% à la fin 2014, indique encore notre interlocuteur. A la question de savoir ce qu’il en est, dans ce cas, des rumeurs sur des bénéficiaires qui ont disparu dans la nature après avoir vendu les équipements acquis, le directeur de l’Ansej nous répondra qu’il y a un suivi rigoureux de chaque projet et lorsque le constat de défaillance ou d’inexistence est dûment établi, après avoir donné toutes les possibilités au bénéficiaire de se rattraper, une plainte en justice est déposée auprès des tribunaux. Il y a 150 dossiers introduits auprès des tribunaux, mais le directeur de l’Ansej avoue, qu’à ce jour, aucun n’a encore connu de suite. La crise économique n’affectera pas les programmes de l’Ansej, selon son directeur. Les chiffres livrés pour le premier semestre 2016 ne montrent pas de fléchissement : 152 microentreprises ont été créées dans ce laps de temps. Elles ont procuré 280 emplois avec 49% dans l’agriculture, 12% dans la transformation, 14% dans le BTPH, 10% dans les services, 6% dans les professions libérales et 5% dans l’artisanat. Les femmes n’y représentent que 9% et les universitaires sont passés de 11% en 2011 à 14% cette année, avec la convention entre l’université et l’Ansej sur la maison de l’entrepreneuriat. Comme on peut le constater, rien dans le tourisme qui est, avec l’agriculture et la pêche, l’autre vocation de la région. Si les projets d’acquisition d’embarcation de pêche sont liés au préalable à la disponibilité de postes à quai dans les deux ports d’El Kala, déjà saturés, l’Ansej accompagne cependant les autres activités comme la fabrication de filets ou le carénage dans les limites du plafond de financement, soit 10 millions de dinars. Une autre manière plus discrète de contenir la crise dans ce secteur social extrêmement sensible. Aucun dossier n’a été présenté dans le tourisme durant les deux décennies d’existence de l’Ansej à El Tarf. Comment l’expliquer ? Probablement le manque de savoir-faire et c’est dans ce but qu’il y a eu récemment un rapprochement avec l’Institut national spécialisé de la formation professionnelle (INSFP) d’El Tarf pour identifier des activités. Les locaux dits «de Bouteflika» promis à des bénéficiaires de l’Ansej, mais qui restent désespérément inoccupés, constitueraient également un obstacle de taille pour nombre d’entre eux. Slim Sadki a Société de distribution du gaz et de l’électricité (SDE) de Souk Ahras a récemment lancé une campagne de sensibilisation contre les accidents liés à la mauvaise utilisation du gaz de ville, a-t-on appris, hier, auprès de la cellule de communication de ladite entreprise. Les plus grandes agglomérations de la wilaya, ainsi que les communes fraîchement raccordées au réseau seront les premières à être ciblées par ladite campagne. Les personnes handicapées connaîtront, à leur tour, un programme spécial où il sera question de mesures préventives et de premières réactions à adopter en cas d’émanation de gaz ou d’asphyxie. Des journées portes ouvertes et des rencontres techniques qui regrouperont, entre autres, les directions du commerce, de la Protection civile et de l’éducation, font également partie dudit programme, estime MohamedLamine Tiah, cadre chargé de la communication au niveau de la SDE. «La relation entre les accidents domestiques liés à l’utilisation du gaz et de l’électricité et le choix des articles électroménagers contrefaits, l’apparition d’une faune de flibustiers se réclamant diplômés en maintenance et entretien de ces produits sont avérés», lit-on dans le communiqué rendu public dans ce même cadre. La wilaya de Souk Ahras qui compte 66 291 usagers du gaz contre 102 797 foyers raccordés à l’électricité, soit 65% du taux global des clients de la SDE, doit tenir compte de l’impact de tout incident sur la population et se fixe comme idéal pour l’année en cours un objectif de 0% accident. A. Djafri Un homme électrocuté à la gare ferroviaire L ’absence de mesures de prévention et de sécurité conjuguée avec l’hibernation des instances de contrôle et leur complaisance manifeste à l’égard de certains employeurs ont encore une fois fait une victime à Souk-Ahras. Un jeune travailleur âgé de 29 ans a trouvé la mort par électrocution mardi, à la gare ferroviaire. Le corps calciné de la victime a été transféré par les services de la Protection civile à la morgue pour les besoins de l’autopsie. Une enquête a été ouverte par le parquet de Souk-Ahras où l’on n’écarte pas l’audition de plusieurs responsables, surtout, que la cause du décès est expliquée par la précarité des mesures préventives. A. D. MAROUANA (BATNA) Boudiaf envoie une commission d’inspection U ne commission d’inspection sera dépêchée jeudi prochain, aux établissements sanitaires de la daïra de Merouana, a annoncé lundi à Batna le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. La commission évaluera les difficultés et insuffisances rencontrées par les gestionnaires de ces établissements, a indiqué le ministre dans une déclaration à l’APS en marge de sa visite dans la wilaya. Lors de son inspection de la polyclinique de Merouana, le ministre a écouté les préoccupations exprimées par nombre de citoyens quant à la prise en charge et la qualité des services sanitaires. M. Boudiaf a assuré, au cours d’une brève rencontre avec les cadres de son secteur au siège de la wilaya, qu’il n’y a aucune augmentation des prix des médicaments dont «les prix de certains ont même baissé», a-t-il indiqué. Le ministre a insisté, au cours de sa visite de deux jours, sur l’amélioration des performances et le lancement de la mise en œuvre de la carte sanitaire. R. C. République Algérienne Démocratique et Populaire Wilaya de Batna Daïra de Ain Touta Commune de Ain Touta ENQUÊTE COMMODO-INCOMMODO Une enquête commodo-incommodo autour des modifications des coordonnées du périmètre de la carrière sise au lieudit Koudiat Bouchetit dans la Daïra et Commune de Ain Touta au profit de l’entreprise Houfani Rasfa. Toute personne concernée par cette opération est appelée à se rapprocher de l’APC de Ain Touta afin d’émettre ses observations ou son opposition. Un registre est ouvert à cet effet et ce, pour une période de quinze jours (en dehors des jours fériés) à partir de la parution du présent avis. APC de Aïn Touta Le président de l’APC El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 6 ORAN INFO OUED TLELAT SANTÉ LA LISTE DES BÉNÉFICIAIRES DES 700 LOGEMENTS LPL AFFICHÉE Célébration de la journée contre l’Alzheimer L a liste des bénéficiaires des 700 logements sociaux locatifs de la commune de Oued Tlélat a été affichée hier matin. «Il s’agit de 100 logements à Toumiate, 200 à Mehdia et 400 au chef-lieu de la commune», a déclaré le wali d’Oran. Les bénéficiaires ont exprimé leur satisfaction après l’affichage. Ils ont affirmé qu’ils vivaient dans des conditions déplorables, marquées essentiellement par la précarité et qu’ils attendaient avec impatiente la distribution de ces logements. Toutefois, nombre de demandeurs de logement n’ayant pas figuré parmi les bénéficiaires ont exprimé leur mécontentement. Cela dit, il demeure que les familles exclues ou récalcitrantes aux décisions d’attribution constituent un véritable casse-tête pour les autorités. La commission de daïra a effectué une opération de contrôle de tous les demandeurs de logement afin d’arrêter la liste des bénéficiaires. Le droit de recours est réservé aux citoyens qui se sentent lésés dans leurs droits. Zekri S. ● A l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre la maladie d’Alzheimer, l’association des neurologues de l’Ouest a lancé un appel, à partir d’Oran, pour exhorter les pouvoirs publics à mettre en place «un plan Alzheimer national» pour la prise en charge des malades. U ne journée de sensibilisation sur la maladie d’Alzheimer a été organisée hier à Oran ainsi que dans toutes les autres les villes de l’Oranie par l’association des neurologues libéraux de l’Ouest. Le président de l’association, le docteur Bengamra, a profité de cette occasion pour lancer, à partir d’Oran, un appel aux pouvoirs publics en vue de mettre en place un «Plan Alzheimer national» pour la prise en charge des malades. «J’interpelle les pouvoir publics pour mettre en place un plan Alzheimer en concertation avec les spécialistes mais aussi les malades et leurs parents qui doivent également s’organiser dans un cadre associatif car la maladie reste encore méconnue. Et à ce propos, pourquoi ne pas instaurer une journée nationale de la maladie», a déclaré le Dr Bengamra, rencontré sur un stand installé non loin du siège de l’ENTV. Deux autres tentes ont été dressées également à Oran à l’occasion de cette journée célébrée mondialement, dont une sur la place 1er Novembre et un autre en face du siège de la Caisse de sécurité sociale (Casoran). «Nous avons tenu à marquer cette journée par cette campagne de sensibilisation car la situation est critique, il y a toute une mystification de la maladie et, souvent, les parents et les proches du malade ignorent que le patient peut être accompagné et soigné. Nous pouvons l’aider à vivre mieux avec cette maladie incurable», a déclaré le spécialiste, qui fait savoir que beaucoup de fausses idées sont faites sur cette maladie qui touche les personnes à partir de l’âge de 50 ans, mais dont les conséquences peuvent être limitées grâce à un bon traitement. «Les gens pensent aussi que c’est une maladie mentale alors qu’elle est organique, du ressort des neurologues et des neuropsychiatres. Dès les premiers troubles de la mémoire, il faut consulter car il y a des oublis anormaux qui doivent interpeller, comme des événements familiaux qui s’effacent», a encore expliqué notre interlocuteur, qui préconise la formation des médecins généralistes et des proches dans le cadre d’un plan national. Il faut souligner que même si la maladie apparait exclusivement chez les personnes âgées, elle n’est pas pour autant une conséquence normale de la vieillesse, d’où l’intérêt de sensibiliser la population car les membres d’une famille doivent réagir très tôt s’ils détectent un cas d’oubli anormal. En somme, les spécialistes appellent à une organisation des familles des malades pour fédérer les efforts et coopérer avec le ministère de la Santé pour lancer un plan national. «Ce n’est pas une fatalité. Beaucoup de personnes mènent une vie normale, voire intéressante, après avoir été diagnostiquées», a conclu le Dr Bengamra. R. Benchikh MERS EL KEBIR UN MOTOCYCLISTE TUÉ DANS UN ACCIDENT U ne collision entre une moto et une voiture à Mers El Kebir a fait un mort et un blessé grave. Selon la Protection civile, l’accident s’est produit hier, vers 5h, lorsqu’une grosse moto est entrée en collision avec une voiture de marque Polo Wolswagen. Le motocycliste, âgé de 39 ans, est mort sur place et son compagnon, âgé de 30 ans, a été gravement blessé. La dépouille a été déposée à la morgue et une enquête est ouverte. Z. S. GDYEL Des logements neufs pour 208 familles CHU 153 NOUVEAUX CAS DE VIH RECENSÉS EN 3 MOIS U P PHOTO : EL WATAN ne opération d’attribution de 208 logements est programmée avant la fin du mois en cours dans la commune de Gdyel. D’après le président de l’APC de Gdyel, «sur les 240 logements sociaux en cours de réalisation dans la commune de Gdyel, 208 ont été achevés et seront distribués dans quelques jours». Cette action entre dans le cadre de la lutte contre l’habitat précaire. Ces logements sont destinés aux familles détentrices de pré-affectations habitant des immeubles menaçant ruine au quartier populaire d’El Derb. Les opérations de relogement des occupants d’immeubles délabrés a permis, en 2015, de reloger 10 300 familles. Cette année, pas moins de 6400 familles ont été concernées par ce programme. Les opérations de relogement ont concerné les familles résidant dans des habitations précaires à El Barki, Cheklaoua, Aïn El Beïda, El Hamri, Mediouni, Arzew, El Mohgoun et d’autres Une cité nouvellement construite communes dont la plupart sont détentrices de préaffectations. Ces familles ont été réperto- riées suite au dernier recensement lancé en novembre dernier. Nayla Hammoud as moins de153 cas de VIH sida ont été enregistrés durant la période allant du début juin à fin aout 2016, a indiqué le chargé de communication du centre hospitalo-universitaire Docteur Benzerdjeb (CHUO). Un nombre en constante évolution comme l’atteste le bilan dressé par le service concerné qui fait état de 28 cas au mois de juin, 57 cas au mois de juillet et 68 en août. Ce chiffre des plus alarmants indique, si besoin est, que ce virus a tendance à se propager au sein de la population. Par ailleurs, le chargé de communication fait part également d’un nombre élevé de consultations dans le service d’urologie avec 4893 consultations semestrielles dont 3850 hommes et 1304 femmes. C’est la prostate qui détient le record des interventions. 30 greffes rénales ont été également effectuées depuis le début de l’année 2006. Hadj Sahraoui AÏN EL TURCK Deux tentatives d’émigration clandestine ont été déjouées, hier, sur la corniche oranaise, grâce à la vigilance des gardes-côtes. En effet, le premier groupe composé de 15 clandestins dont neuf ressortissants subsahariens et deux mineurs, a été intercepté aux environs de six heures du matin à 10 km au nord de la plage d’Aïn El Turck. Les unités des forces navales ont déployé une vedette pour ramener à terre ces jeunes en quête d’un nouvel Eldorado. Deux heures après, et poursuivant leur patrouille en mer, les gardes-côtes ont repéré deux autres embarcations au nord de Cap Falcon, à bord desquelles se trouvaient deux groupes de 8 et 12 harraga. Ces jeunes avaient choisi de lever l’ancre depuis une plage d’Oran afin de mettre le cap sur une ville espagnole. Les gardes-côtes ont déployé deux vedettes pour reconduire les clandestins au port d’Oran où ils ont été remis aux services de sécurité pour complément de l’enquête. Avant-hier, un autre groupe de 12 harraga a été aussi intercepté au nord de Beni Saf, dans la wilaya de Aïn Témouchent. F. A. PHOTO : D.R. 35 CANDIDATS À L’ÉMIGRATION CLANDESTINE INTERCEPTÉS AU LARGE El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 6 RÉGIONS SUD SOLIDARITÉ FORMATION PROFESSIONNELLE À GHARDAÏA Opérations ophtalmologiques pour plus de 250 malades Onze nouvelles spécialités pour la rentrée de septembre A ● 6279 nouveaux postes pédagogiques, tous modes de formations confondus, sont ouverts pour la rentrée 2016-2017 par la direction de la formation et de l’enseignement professionnels de la wilaya de Ghardaïa. O ATTRACTION C’est en effet dans cette perspective que des efforts ont été consentis sur les doubles plans qualitatifs et quantitatifs, sur une formation accrue dans les secteurs porteurs d’emploi et créateurs de richesses. L’objectif final étant d’assurer des formations de qualité, vivier potentiel pour les besoins du monde de l’entreprise de demain, performante et productrice. Messaoud Bouhada, chef du service suivi des établissements de formation professionnelle de la wilaya de Ghardaïa, affirme que de nouvelles spécialités vont être dispensées à partir de cette rentrée tels que le CAP en hôtellerie, option réception au CFPA mixte de Ghardaïa, le CAP en chauffage central au CFPA de Dhaïa Ben Dahoua, le CAP en installation des panneaux solaires, photovoltaïques et thermiques au CFPA de Bounoura, le CAP en mécanique de réparation de matériels d’irrigation au CFPA de Guemgouma à Metlili. Les autres branches de formation concernent le CMP en entretien des réseaux d’alimentation en eau potable au CFPA féminin de Ghardaïa, CMP en réparation des appareils électroménagers au CFPA de Metlili, technicien en tailleur hommes au CFPA de Metlili, technicien en hôtellerie, option cuisine au CFPA mixte de Ghardaïa, technicien en maintenance des véhicules légers au CFPA de Metlili, technicien supérieur en protection des végétaux à l’ INSFP Noumérate de Ghardaïa et au CFPA de Zelfana et enfin technicien supé- PHOTO : B. SOUHIL nze nouvelles spécialités ont été ouvertes, renforçant et enrichissant la nomenclature des métiers de la direction de la formation et de l’enseignement professionnel de la wilaya de Ghardaïa. Du 20 au 22 septembre, des portes ouvertes se sont déroulées dans tous les établissements de formation à travers le territoire de la wilaya de Ghardaïa pour encourager et inciter les jeunes, notamment et principalement ceux en rupture scolaire, à s’inscrire dans la formation de leur choix pour acquérir le savoir, la maîtrise et la technicité, de manière à être autonome et affronter le monde du travail avec un diplôme conséquent, explique Abderrahmane Djâafri, directeur de la formation professionnelle de la wilaya de Ghardaïa qui affiche l’ambition d’offrir une formation de qualité de telle sorte qu’à l’horizon 2018, avec les opportunités qui seront offertes par le marché de l’emploi dans le bassin territorial de la wilaya, chacun trouvera sa place. La formation résidentielle initiale touchera 2580 apprenants rieur en électricité industrielle au CFPA Metlili. Pour ce qui est de la formation résidentielle initiale, accessible avec un certificat de scolarité, elle touchera 2580 apprenants répartis sur 20 établissements de formation à travers le territoire de la wilaya qui seront dispatchés sur 56 spécialités. La formation résidentielle continue (ou passerelle pour les initiés) touchera, elle, 570 apprenants dans 12 spécialités différentes. Les cours du soir seront dispensés à 90 personnes dans 7 spécialités alors que l’apprentissage touchera pas moins de 1134 jeunes dans 18 branches professionnelles. La formation en milieu rural, qui sera axée sur les métiers de tissage et de coiffure, concernera 30 personnes. NOUVELLES STRUCTURES Le secteur de la formation et de l’enseignement professionnel dans la wilaya de Ghardaïa dispose de 27 établissements, dont 20 CFPA, un INSFP à Noumérate (CNE de Bounoura), une annexe de CFPA à El Atteuf et 5 écoles agréées par le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnel pour une capacité pédagogique de 4850 postes. Onze internats pour une capacité de 1180 lits et 11 restaurants servant 1300 repas/jour sont aussi opérationnels. Les apprenants disposent par ailleurs de 20 bibliothèques, de 13 foyers culturels et de 19 terrains matico pour la pratique sportive. Selon Ali Boudaoud, chef du service administration des moyens et suivi des investissements, «le secteur s’est également renforcé, cette année, par l’apport de trois internats. Le premier de 120 lits au CFPA de Guemgouma à Metlili, dont il ne reste, pour être effectivement opérationnel, qu’à installer la batterie de cuisine déjà réceptionnée, le second de 60 lits au CFPA de Hassi Lefhel et le dernier de 120 lits au CFPA de Guerrara 2». Et d’ajouter : «Nous nous apprêtons, à court terme, soit pour la prochaine session de février 2017, à réceptionner un institut d’enseignement professionnel (IEP) à Oued Nechou, ayant 1000 places pédagogiques avec un internat de 300 lits, en cours de réalisation, INSFP à El Ménéa, en cours de réalisation, pour 300 postes pédagogiques avec un internats de 120 lits ainsi que deux CFPA, l’un à Metlili El Djadida et l’autre à Oued Nechou, d’une capacité de 250 place chacun, qui sont pratiquement en cours d’achèvement. Ces nouvelles infrastructures pédagogiques viendront ainsi renforcer le parc des établissements de formation professionnelle de la wilaya de Ghardaïa et permettront d’absorber graduellement la masse juvénile en âge de formation appelée à se diluer dans le monde du travail après avoir acquis un métier à même d’assurer son autonomie et indépendance sociale et économique.» Djamel K. Le centre de Theniet El Makhzen à l’honneur L es journées portes ouvertes organisées cette semaine ont suscité un réel engouement auprès des jeunes des deux sexes. Le centre de formation et d’enseignement professionnels Chahid Houtia Djillali de Theniet El Makhzen, qui a abrité l’événement, offre des formations diplômantes et qualifiantes pour toute personne désirant acquérir des compétences lui permettant de s’intégrer dans la vie professionnelle ou améliorer ses connaissances professionnelles. Pour cela, le centre, qui dis- pose d’un encadrement technique et pédagogique qualifié dans les différentes spécialités enseignées in situ, propose une palette de modes de formation, allant du résidentiel à l’apprentissage, en passant par les cours du soir, la formation continue et celle dite pour «femme au foyer». Les jeunes développent une volonté farouche de trouver le créneau susceptible de leur éviter, plus tard, de trop «galérer» dans leur quête éperdue d’un emploi qui corresponde, plus ou moins, à leur profil profession- nel. Car, quoi que l’on dise, malgré les moyens colossaux dégagés par les pouvoirs publics, la politique de formation professionnelle suivie n’a pas répondu aux attentes et n’a pas permis d’atteindre les résultats escomptés pour relever le défi et éradiquer le chômage. Une révision profonde, basée sur une réflexion cartésienne, s’impose pour redresser la barre et s’orienter vers une formation professionnelle lucide et intelligente axée sur une formation efficace et efficiente en adéquation avec la demande du marché de l’emploi par profil et spécialité. Une prise de conscience : pourquoi former des bataillons de jeunes et nourrir des statistiques erronées, avec une jeunesse oisive et inactive, adossée à des murs ? La quantité n’ayant jamais fait la qualité, il serait plus judicieux de quantifier à l’avance les besoins du marché, en fonction de la spécificité de chaque région, en répondant par une formation de qualité conforme aux normes universellement admises. Djamel K. tteints de diverses pathologies ophtalmologiques, plus de 250 patients seront auscultés et pris en charge chirurgicalement par une équipe composée d’équipes médicales espagnole et algérienne, et ce, pendant toute une semaine au niveau de l’hôpital Docteur Brahim Tirichine de Sidi Abbaz dans la commune de Bounoura, soit du 19 au 25 du mois en cours. Atteints en grande partie de la cataracte, maladie ophtalmologique très répandue dans les régions sahariennes, en raison des conditions climatologiques, notamment aux vents de sable, beaucoup de patients, en sus de ceux de la wilaya de Ghardaïa, sont issus des wilayas de Tamanrasset, Béchar, Ouargla, Illzi et Laghouat. Programmés par groupe d’une quarantaine de patients à traiter par jour au niveau des trois salles du bloc chirurgical central, ils seront pris en charge par une équipe de sept médecins, entre chirurgiens et anesthésistes espagnols, assistés d’une équipe de six chirurgiens ophtalmologues algériens, dont une chirurgienne exerçant à l’hôpital de Metlili, les cinq autres venant de plusieurs établissements hospitaliers d’Algérie. Toute cette action est à mettre à l’actif de la très dynamique association Tagemi Human and Cultural d’El Atteuf, à une dizaine de kilomètres de Ghardaïa, qui n’en est pas à son premier coup d’éclat. En effet, fondée en 2006, celle-ci s’est déjà illustrée à plusieurs reprises dans le domaine humanitaire notamment en organisant des plateaux chirurgicaux en direction des plus démunis. Celle d’aujourd’hui, rehaussée par la présence de Azzedine Mechri, le wali de Ghardaïa, entouré des directeurs de la santé, de l’action sociale et des autorités militaires de la région, qui ont assisté à l’auscultation, par l’équipe médicale espagnole, de la première patiente, âgée de 71 ans, originaire de Reggane dans la wilaya d’Adrar, en est déjà à sa sixième édition. A signaler que l’équipe médicale espagnole, membre de l’organisation humanitaire Barraquer, exerçant au niveau de la clinique éponyme de Barcelone, a débarqué avec armes et bagages, à savoir tout le matériel médical adéquat pour ce genre d’interventions chirurgicales. A n’en point douter, des actions de ce genre sont à encourager, notamment dans les zones sensibles et en direction des citoyens les plus démunis et les plus fragiles. Et tout naturellement, les pouvoirs publics gagneront énormément à encourager ces associations, telles que Tagemi, qui s’impliquent de toute leur âme à aider et soulager les souffrants. Djamel K. CONTREBANDE À TAMANRASSET Saisies de médicaments et de carburant L es éléments de la brigade régionale des Douanes de Tamanrasset ont, dans le cadre de la lutte contre le phénomène de la contrebande, déjoué une affaire qui s’est soldée par la saisie d’une voiture utilitaire de marque Toyota Station qui s’apprêtait à quitter le territoire de la wilaya avec à son bord 2200 litres de carburant, a-t-on appris, mardi, d’une source douanière. L’opération, menée à 25 km à la sortie sud de la ville, a été réalisée par une patrouille de ce corps de sécurité qui a également récupéré un lot de médicaments (600 boîtes de Ventoline 100 ug/dose et 3430 comprimés de Clamoxyl 1g) qui serait destiné à la contrebande. Ravah Ighil El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 7 RÉGION EST SECTEUR DE L’ÉDUCATION À JIJEL Des acquis, mais aussi des lacunes ● Plusieurs budgets ont été débloqués pour la réhabilitation des établissements scolaires qui se dégradent, mais les lourdeurs bureaucratiques bloquent les travaux. PHOTO:D.R. A u-delà de la polémique qui fait rage au sujet des erreurs apparues dans les manuels scolaires nouvellement introduits dans les programmes des manuels scolaires, le secteur de l’éducation à Jijel entame l’année 2016/2017 avec des acquis, mais aussi des lacunes. Les élèves répartis sur 382 écoles, 110 CEM et 42 lycées sont encadrés par 3651 maitres d’école, 3413 enseignants dans le cycle moyen et 2175 professeurs dans le secondaire. Les infrastructures scolaires ont été renforcées par la mise en exploitation de 26 classes, un groupement scolaire, et l’ouverture d’un CEM et deux lycées, réceptionnés à Djemaa Beni Habibi et à Beni Yadjis. Les lycées de Tarkhouche Ahmed et El Kendy, à Jijel, qui connaissent des dégradations et des infiltrations des eaux de pluie, ont bénéficié de travaux de réhabilitation, qui sont encours. Dix milliards de centimes ont été débloqués pour permettre la remise à neuf du lycée El Kendy. Une autre enveloppe de 35 milliards de centimes annoncée en 2013 pour la réhabilitation L’affectation des enseignants dans certaines communes éloignées pose problème des écoles est en grande partie en attente. «30% à peine de ce montant ont été consommés», nous indique-t-on. Si à la direction de l’éducation on dégage toute responsabilité quant à la gestion de cette enveloppe, on soutient que la procédure du lancement des projets revient aux communes. Les lourdeurs bureaucratiques n’ont fait que retarder l’exploitation de ce montant, pendant que les élèves de certaines écoles étudient dans des conditions précaires. Depuis 2011, plusieurs autres enveloppes ont été débloquées pour l’aménagement des écoles, mais les travaux peinent à être entamés. Le plus compliqué pour la rentrée scolaire reste l’affectation dans leurs postes des enseignants, issus du dernier concours. La plupart de ces derniers sont des femmes, dont beaucoup d’entre elles viennent des milieux urbains. Ces enseignantes contestent souvent leur affectation dans les localités éloignées. A la direction de l’éducation, on atteste que tous les postes ont été pourvus de leurs enseignants, et que des solutions sont envisagées pour régler les cas qui posent problème en puisant, d’abord, dans les listes additives avant de recourir à la suppléance. La mission de trouver 94 enseignants de langue arabe et 24 autres de langue française pour les écoles des contrées enclavées parait, cependant, des plus improbables. Outre cet aléa, le corps enseignant a été amputé de 600 employés, qui ont choisi de partir à la retraite, dont 90% dans la formule de retraite anticipée. Amor Z. Une construction abandonnée suscite l’inquiétude à Jijel A près un répit de quelques années, la situation qui prévalait dans la construction abandonnée située au coin des rues Larbi Ben Mhidi et Aïssat Idir, au centre-ville de Jijel, semble se réinstaller au grand regret des riverains qui en subissent les désagréments de jour comme de nuit. Cette fois-ci, les choses sont plus graves puisque depuis l’extension du lycée Derra Mohamed Sadek, sa nouvelle entrée fait face à cette construction abandonnée depuis une trentaine d’années. Parfois, durant la journée, la sortie en masse des lycéens fait penser que cette bâtisse de béton et de brique fait office de cour de récréation. Parfois des pierres qui viennent se fracasser dans la rue, sur quelque toiture du voisinage ou dans la cour d’une maison riveraine. Si durant la journée, les lieux ne reçoivent que des lycéens qui y trouvent un lieu de défoulement entre les cours, le soir et la nuit, la bâtisse est investie par des personnes qui y font soit leur gîte, leur planque à kif ou carrément un lieu de débauche. Des riverains, qui nous ont contactés, soutiennent que la situation devient des plus insoutenables et les rixes avec ces visiteurs de la nuit sont de plus en plus fréquentes. Les tapages nocturnes reprennent aussi peu à peu et le voisinage craint que se réinstallent dans le coin les dealers et les prostituées d’antan. Cette construction, initiée par les services de la wilaya il y a près de 30 ans avait été abandonnée, avant d’être cédée à un privé. Tout le monde s’accorde à dire que le cahier des charges de cette transaction ne prévoyait nullement un tel abandon, avec tous les désa- gréments qui en découlent. Depuis, les choses n’ont pas du tout changé. Il y a quelques années, suite aux pétitions et écrits dans la presse, le propriétaire avait fermé tous les accès en érigeant des murs en maçonnerie. Cette action avait permis un retour au calme, atténuant la pression qui allait crescendo. Mais depuis quelques mois, après le lancement de travaux censés redonner vie à cette bâtisse, unanimement salués dans le quartier, le chantier a plié bagage une fois encore, laissant les accès ouverts désormais à tous les vents. «Les pouvoirs publics ont le devoir de réagir et de mettre un terme à cette situation qui représente désormais un danger tant pour nous que pour les lycéens qui s’aventurent dans ces lieux maussades», soutiennent les riverains. Fodil S. CONSTANTINE DEUX ENFANTS TUÉS À LA CITÉ MENTOURI U n drame a secoué, hier, la cité Mentouri (Le Bosquet), dans le secteur de Sidi Mabrouk. Selon les premiers éléments recueillis auprès des services de la Protection civile, ces derniers ont reçu un appel du commissariat central vers 15h50 signalant la découverte des corps de deux enfants dans ladite cité. Le crime a été commis dans l’appartement situé au 10e étage du bâtiment T4. Selon le chargé de communication de la Protection civile, une fillette de 4 ans a été retrouvée égorgée, alors qu’un bébé de sexe masculin, âgé de 8 mois, a été étranglé. Leur mère, M. M., âgée de 34 ans, a été retrouvée en état de choc. Elle a été évacuée par la Protection civile vers le CHU Ben Badis. L’on saura que ce sont les voisins qui avaient alerté la police, après avoir entendu les cris de la femme. Ces derniers ont été choqués de découvrir cette scène macabre s. Toute la cité Mentouri était hier en émoi, alors que l’information a vite fait le tour de la ville comme une traînée de poudre. Hier, alors que nous mettions sous presse, les services de la sûreté de wilaya et les éléments de la police scientifique ainsi que les agents de la Protection civile étaient encore sur place, en présence du procureur de la République, qui a ordonné l’ouverture d’une enquête et de transférer les deux corps vers la morgue du CHU de Constantine. Les mobiles de ce crime demeurent Y. S. encore inconnus. LOGEMENT SOCIAL À EL KHROUB MOUVEMENT DE COLÈRE APRÈS LA PUBLICATION DES LISTES C omme il fallait s’y attendre, la publication, hier, dans la presse de la liste des 1400 bénéficiaires de logements sociaux locatifs à El Khroub a suscité la grogne parmi les 12 000 demandeurs inscrits à ce jour sur les listes de la commune. Des dizaines de citoyens, dont les demandes n’ont pas été retenues, se sont rassemblés devant le siège de la daïra pour exprimer leur mécontentement et exiger des responsables de revoir les listes en question, lesquelles comportent, selon eux, des noms de personnes étrangères à la commune et n’ouvrant donc pas droit à un logement à El Khroub ou d’autres ayant déjà bénéficié d’un logement. Un responsable de la daïra d’El Khroub a tenté de calmer les esprits des citoyens mécontents en leur demandant d’introduire des recours, avec la promesse qu’ils feront l’objet d’une étude approfondie. Mais les choses n’en sont pas restées là, selon des témoignages qui nous sont parvenus, des contestataires ont tenté de forcer l’entrée de la daïra dans l’après-midi. Des débordements auxquels les services d’ordre ont répondu de manière musclée en faisant usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. F. Raoui RENCONTRE SUR LA TARIFICATION DOUANIÈRE À BISKRA Des mesures pour booster les exportations algériennes A fin d’encourager les producteurs et les exportateurs de biens d’équipement et industriels et des denrées agricoles, l’Etat a pris des mesures visant à augmenter et densifier les activités d’exportation hors hydrocarbures. Nous appelons les intervenants dans le secteur de l’exportation à se rapprocher de nos services pour s’enquérir de toutes les dispositions et des facilités techniques, d’accompagnement et de suivi offertes par les douanes algériennes appliquant un système douanier harmonisé aux services des intervenants nationaux», a souligné Abdelazziz Mohamed Lamine, directeur de l’inspection des Douanes de Biskra, lors de la journée de vulga- risation sur la nouvelle tarification douanière organisée hier par la CCI des Ziban. Présent à cette rencontre, Ali Boulahrass, chargé du développement des exportations au port de Annaba, a mis en avant le rôle primordial dans le processus de l’exportation de cette structure qui a été modernisée, dotée de toutes les infrastructures et des aires de stockage sécurisées, jouissant d’une des rades les plus sûres au monde et reliée aux grandes villes par des autoroutes et des voies ferrées. «Cette dernière se propose d’être le maillon fort du cheminement des produits algériens vers l’étranger», a soutenu Ali Boulahrass. Celui-ci a rappelé que les exportateurs de dattes et autres produits agricoles bénéficient actuellement d’une remise de 50% sur les prestations offertes par le port bônois. «A partir du port de Annaba où il y a désormais un guichet unique permettant à nos clients exportateurs de s’acquitter en un temps record de toutes les procédures et d’obtenir les certificats et garanties nécessaires pour exporter leurs produits, des exportateurs ont réalisé des opérations couronnées de succès», a-t-il dit. A titre d’exemple, il cite l’envoi par des opérateurs nationaux de 5000 tonnes d’huile de table constituant une cargaison de 273 containers vers la Libye, de 55 tonnes de pomme de terre vers les Emirats arabes et de 900 tonnes de pâtes alimentaires. «Ce qui bloque et rebute les exportateurs, ce sont les soi-disant procédures auxquelles ils doivent se soumettre au niveau des services douaniers et portuaires, mais aussi leur méconnaissance des mesures prises par l’Etat pour fluidifier et augmenter les exportations. Cette rencontre vise à les rassurer, les informer et les inciter à s’investir et à bénéficier de toutes les dispositions et procédures d’encouragement à l’exportation des produits algériens», a conclu Abdelmadjid Khobzi, président de la CCI des Ziban. Hafedh Moussaoui El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 7 RÉGIONS D R MAHMOUD METTOUCHI BOUIRA Retard dans la livraison des logements L’ÉPOPÉE D’UN MÉDECIN AU GRAND COEUR PHOTO: EL WATAN Les travaux sont à l’arrêt dans de nombreux chantiers L es projets destinés au secteur de l’habitat dans la wilaya de Bouira n’avancent pas au rythme souhaité. Les différents programmes de construction de logements lancés en particulier au chef-lieu de wilaya sont en butte à de nombreuses contraintes. Un quota de 2242 unités est en cours de réalisation. La moitié de ce programme devait être livré d’ici la fin de l’année en cours. Néanmoins, les chantiers sont très en retard. Les délais de livraison sont dépassés. Les autorités ont pourtant prévu la livraison de quelque 875 logements entre promotionnels aidés (LPA) et publics locatifs (LPL). Le gros du programme est concentré au niveau du nouveau pôle urbain. Ces retards motivés par les entreprises par le non- paiement de leurs situations financières a agacé le premier responsable de la wilaya qui a tancé les maîtres d’ouvrage, entreprises et bureaux d’études. Au niveau du chantier des 134 logements (LPA), du quartier Ecotec, les retards sont énormes. Lancés en mai 2015 pour un délai de réalisation de 26 mois, le taux d’avancement des opérations n’a pas dépassé les 30%. «Il y a un sérieux problème lié au suivi des entreprises», dit le wali de Bouira, Nacer Maâskri, en demandant au bureau d’études en charge du suivi des travaux de réalisation de ces logements de mettre en demeure les défaillants. S’adressant au directeur de l’agence foncière, maître d’ouvrage, le wali a insisté sur l’exploitation du parking en sous- sol, d’une capacité de 120 véhicules. Le nonrespect des délais et les bricolages ont par ailleurs ralenti d’autres chantiers. C’est le cas au niveau du pôle urbain, à la sortie nord de la ville de Bouira. Scindé en deux lots, un programme de 1422 logements a été lancé en LPL, une formule qui enregistre une forte demande à Bouira. Ce programme avait été lancé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors de sa visite dans la wilaya en janvier 2014. Sur chantier, le premier constat est frappant. Les travaux sont au ralenti. Les entreprises en charge de ces programmes ont soulevé le retard accusé dans le règlement de leurs situations financières. Questionné, le premier responsable de la wilaya est catégorique, précisant que les programmes de logements lancés ne sont pas affectés par les restrictions budgétaires. «Les entreprises au niveau de la wilaya de Bouira sont presque payées d’une manière régulière. La dernière situation qui n’a pas été encore honorée reste celle du mois d’août», rassure-t-il. Une autre difficulté a été également soulevée par les entreprises mises en demeure par les autorités contre les retards accusés dans la réalisation et la livraison des programmes, à savoir l’interdiction des véhicules poids lourds au centre-ville. Pénalisés par l’acheminement de matériaux de construction, le wali leur a répliqué que cet argument ne tient pas la route. «Vous aurez l’autorisation rien que pour l’acheminement du béton destiné au collage et pas question de fermer les accès aux usagers», dit-il en rappelant que les poids lourds sont interdits de circuler en milieu urbain de 7h jusqu’à 17h. Le wali a insisté sur le respect des délais contractuels et exigé le renforcement des chantiers en moyens humain, a-t-il averti, en annonçant que des mesures seront prises en cas de non respect des consignes. Par ailleurs, le premier responsable de la wilaya qui a demandé la résiliation des contrats des entreprises qualifiées de «bricoleuses et de défaillantes», a instruit les maîtres d’ouvrages à l’image de l’agence foncière ainsi que de l’OPGI sur la nécessité d’être rigoureux dans le choix des entreprises. Amar Fedjkhi SOUR EL GHOZLANE L’ENAD dans la tourmente ● Les employés de l’usine de détergents n’ont pas été payés depuis trois mois. L a tension est montée d’un cran hier au complexe industriel ENAD de Sour El Ghozlane, lorsque des centaines de travailleurs ont décidé de barricader le CW127 en guise de protestation contre le retard dans le paiement de leurs salaires. En effet, les travailleurs, qui ne sont pas à leur première action de rue, ont bloqué la circulation dans les deux sens. Des renforts de la Gendarmerie nationale ont été dépêchés sur les lieux, a-t-on constaté sur place. L’entreprise spécialisée dans El Watan BOUIRA Tél./Fax : 026 93 67 68 la production de produits détergents et d’entretien emploie plus de 400 ouvriers. «Nos salaires n’ont pas été versés depuis trois mois», tonne un protestataire. La situation de l’entreprise, qui était dans un passé récent le fleuron de l’économie locale, se débat dans des problèmes financiers énormes. La production a été par ailleurs suspendue depuis plusieurs jours. Le complexe est désormais dans le noir et ce, après que la société de distribution (SDC) ait procédé à la coupure de l’alimentation en énergie électrique et du gaz industriel, pour non payement des factures. Craignant pour le devenir du complexe, les travailleurs protestataires ont réclamé des responsables de l’usine des explications. «La SDC de Bouira a coupé l’énergie sans préavis», dénonce-t-on. Le montant de la facture impayée est évalué à douze millions de dinars. Selon des informations recueillies auprès des responsables de l’ENAD, un compromis a été trouvé entre les deux parties et la direction du complexe a pris l’engagement d’honorer la facture suivant un calendrier établi par la SDC. Le courant électrique a été rétabli hier en fin d’après-midi, a précisé le DG de l’ENAD. Cependant, d’importantes quantités de matières premières, comme le soufre concentré, ont été exposées au risque de vol, pour cause d’absence d’électricité. Questionné, le DG du groupe ENAD, M. Salhi, a précisé que la situation actuelle de l’entreprise est catastrophique. «Les bilans sont négatifs. Les créances des fournisseurs s’élèvent à 8 millions de dinars», déplore-t-il, en rappelant que l’entreprise se débat depuis des années dans des situations complexes. Le responsable a annoncé que même les investissements décidés par le groupe n’ont pas été réalisés par ses prédécesseurs, accuse-t-il, en confirmant que le plan de restructuration du groupe ENAD, décidé par le gouvernement n’a pas fonctionné. A. Fedjkhi PHOTO: D. R. ● Le wali a tenté, lors de sa dernière sortie sur le terrain, de relancer les chantiers. M ahmoud Mettouchi, ancien médecin généraliste à Azazga, est décédé le 10 septembre dernier à l’âge de 82 ans. Fils du village Aït Ikhlef, dans la commune de Bouzeguène, Mahmoud Mettouchi fut un grand homme de science, de bien et du devoir. Par son humanisme et sa grande compétence, il avait véritablement honoré les services de santé algériens en soignant et en soulageant la quasi-majorité des patients d’une région à forte densité de la population. Aîné de la famille, Mahmoud était diplômé de la faculté de médecine d’Alger et de Paris. Ancien externe des hôpitaux de Rouen, il aura perfectionné ses compétences en étant entouré d’éminents spécialistes en médecine. Aux premières années de l’indépendance de l’Algérie, son père le fit venir à Azazga pour remplacer, dans le même cabinet médical, le professeur Oussedik, éminent spécialiste en pneumo-phtisiologie, parti en France. Durant près d’une trentaine d’années, des milliers de malades de tous les villages et de toutes les familles de la région se sont confiés à ce médecin. Il fut un homme du devoir et foncièrement juste, exigeant et honnête à l’extrême. Son dévouement et sa compétence lui valurent respect et affection de la population de la région. Malgré l’état de paupérisation de la population, les malades n’hésitaient pas à se confier à lui, car ils reconnaissaient ses capacités à les guérir et les soulager, en dépit de la généralisation, à l’époque, de la médecine gratuite. D’ailleurs, pour beaucoup de malades qui revenaient le voir, il leur refusait le payement de la consultation. Toutes les vieilles femmes de la région ne juraient que par son nom, car la plupart d’entre elles ont été soulagées, dès leur entrée dans la salle de consultation, grâce à son contact humain, ses questions et même par son humour. Il raisonne à bon escient et décrypte le mal et la détresse qui rongent le patient. Il n’est pas facile aujourd’hui, de raconter modestement la vie d’un grand médecin qui est revenu de France pour soigner les malades au moment où ils avaient le plus besoin de lui. Aidé par son fidèle aide-soignant, formé pour bien accueillir les malades, le docteur Mettouchi a marqué à jamais toute la population de l’ex sous-préfecture d’Azazga. Avant de prendre sa retraite, au début des années 1990, à l’ère du pluralisme, il effectuera une courte incursion dans le monde politique au sein de l’Assemblée populaire de wilaya. Il rentrera définitivement à Aubagne, dans le sud de la France, pour profiter de sa retraite entouré de son épouse, de ses filles et ses petits-enfants. C’est au cimetière de la ville d’Aubagne qu’il a été inhumé dans la stricte intimité. Kamel Kaci BOUZEGUÈNE ÉMOUVANT HOMMAGE À SALEM HAMOUM e premier anniversaire de la disparition du journaliste Salem Hamoum a été commémoré, hier, au village Ihitoussène, à LBouzeguène, en présence des villageois, de ses amis de la presse et des proches. Plusieurs gerbes de fleurs ont été déposées sur sa tombe dont celles des journalistes de la wilaya de Tizi Ouzou et du Croissant-Rouge d’Azazga. Après la minute de silence, la veuve du journaliste a remercié tous ceux qui ont contribué à l’organisation de cet hommage. Les nombreux intervenants ont par ailleurs mis en exergue les qualités humaines du journaliste, son courage et la qualité de son travail accompli pendant de nombreuses années. Une grande émotion se lisait sur les visages de ses amis qui ont eu du mal à terminer leurs interventions avec une gorge nouée. Un journaliste, qui a longuement parlé de la maladie de Salem Hamoum, a mis en exergue son courage à combattre l’épreuve des longues convalescences et qui malgré ses souffrance a continué à écrire et à couvrir tous les événements qui se déroulaient dans la région. L’intervenant a fortement sollicité le P/APC de Bouzeguène de baptiser un édifice public au nom de Salem Hamoum pour tout le travail qu’il a fait, contribuant directement au développement de nombreuses localités de la Kabylie. Kamel K. El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 7 RÉGION OUEST TLEMCEN MOSTAGANEM Les zones rurales sont délaissées Le téléphérique toujours à l’arrêt D ans le but d’améliorer les conditions de vie des habitants des zones rurales de la wilaya de Mostaganem, le wali, lors d’une réunion tenue dernièrement, a insisté, devant les présidents d’APC, les chefs de daïra et représentants de la société civile, sur la nécessité d’élaborer une feuille de route adaptée aux spécificités de chaque douar. Lors de cette rencontre, un exposé sur la situation des villages a été présenté au wali où beaucoup d’insuffisances ont été dégagées tels l’approvisionnement en eau potable, le revêtement des routes et pistes, l’absence de centres culturels, de maisons de jeunes, de lieux de loisirs et sportifs et centres de santé. Dans ce contexte, le premier responsable de la wilaya a instruit les responsables, notamment les maires, de s’approcher des citoyens pour les écouter et prendre en charge leurs préoccupations. Comme il a plaidé pour la création d’une association au niveau de chaque douar qui sert d’intermédiaire aux citoyens pour exposer leurs problèmes aux autorités compétentes. Ainsi, la feuille de route prévoit un programme important visant à améliorer en premier lieu l’habitat rural pour fixer les fellahs en plus de la réalisation des projets pour la mise à niveau des zones rurales et le désenclavement des populations les plus démunies. Elle donne aussi un aperçu d’initiatives supplémentaires qui ont une incidence sur le monde rural et elle prépare le terrain en vue d’une mobilisation et d’un dialogue constant avec les habitants vivant en milieu rural. A cet effet, le chef de l’exécutif a affirmé qu’une évaluation trimestrielle aura lieu, où les responsables et les élus concernés présenteront des rapports détaillés d’évaluation des programmes exécutés. L. H. ● Voilà déjà plus d’une année que le téléphérique de Tlemcen, qui relie le centre-ville au plateau Lalla Setti, est à l’arrêt à cause d’une panne technique ● La direction des transports a décidé de commander un nouvel équipement en Suisse en vue de le relancer. Mais le temps passe et rien n’a été fait. L BÉCHAR Vulgarisation du nouveau tarif douanier PHOTO : D.R. e 3 avril 2009 on avait annoncé, en grande pompe, l’entrée en fonction du téléphérique reliant en moins de sept minutes le plateau Lalla Setti (800 mètres d’altitude) et le grand bassin Mbedda (centreville), avec une «escale» sur le boulevard de l’ALN. Un projet d’envergure englobant 12 pylônes et 17 cabines de 15 places qui a coûté près de 120 milliards de centimes. Le responsable de la direction des Transports de la wilaya avait indiqué à l’époque que «ce projet répond à une utilité publique tendant à répondre aux besoins des flux de voyageurs induits par le développement important en matière de réalisation des équipements sociaux, culturels et récréatifs que connaît le plateau de Lalla Setti et met fin aux difficultés tant ressenties par les habitants du quartier Attar quant à leurs déplacements vers le centre-ville». Dans cette euphorie démesurée, il ne fallait pas, toutefois, Le téléphérique de Tlemcen trop crier joie. Le téléphérique, réalisé par l’entreprise suisse Garavantas, sans crier gare, commençait à faire des siennes en tombant en panne épisodiquement avant de s’immobiliser carrément en juillet 2015. La cause, selon un ingénieur, est «le câblage métallique qui supporte les cabines pour leur transbordement électrique vers le plateau de Lalla Setti, doit être totalement changé, sa durée de vie (6 ans) étant arrivée à terme». Selon nos informations, pour des raisons de sécurité, la direction des transports a décidé de «commander un nouvel équipement en Suisse qui doit être livré au port de Ghazaouet». Une décision prise il y a plus d’une année. Actuellement, ce moyen de locomotion n’est plus au service des Tlemcéniens. C. Berriah MASCARA Sit-in des anciens commerçants du marché Rekaba eux journées portes ouvertes auxquelles ont assisté les cinq wilayas du Sud-Ouest, ont été organisées par la douane au profit des investisseurs et des opérateurs dans l’import-export. L’intervention des responsables des douanes ont été particulièrement centrées autour de la vulgarisation et la mise en place du nouveau tarif douanier dit de 10 chiffres. Il ressort que celui-ci repose sur un ensemble de dispositions et mesures de facilitation au profit des partenaires douaniers. Ce tarif, indique-t-on, découle d’une nouvelle stratégie de l’administration centrale des douanes et qui répond à la forte chute des revenus pétroliers. Une stratégie élaborée pour la période 2016 à 2019 engageant les douanes dans le nouvel environnement économique national. Pour cela, explique le responsable douanier, des actions seront orientées vers l’assistance des investisseurs nationaux à travers tout un dispositif de facilitation de procédures dans le but d’encourager la production nationale et lever les contraintes entravant les exportations hors hydrocarbures. Le nouveau tarif douanier à 10 chiffres correspond concrètement à des codes chiffrés couvrant plusieurs produits dont la classification douanière était jusqu’ici confuse, signale-t-on. Le nouveau tarif procédera à l’identification de ces produits. Une nouveauté introduite dans la nomenclature et qui a pour but, selon le responsable douanier, de spécifier certains types de produits pour les besoins des statistiques douanières. M. Nadjah SIDI BEL ABBÈS Quatre agriculteurs interpellés pour irrigation avec des eaux usées H Q uatre agriculteurs activant dans les environs immédiats de Aïn El Berd, localité distante d’une vingtaine de kilomètres de Sidi Bel Abbès, ont été appréhendés, mardi, par les services de la gendarmerie nationale consécutivement à une affaire délictueuse portant sur l’irrigation avec des eaux usées de parcelles de terres agricoles. Faisant fi des risques potentiels d’un tel acte sur la santé publique, les mis en cause s’évertuaient à utiliser illicitement des motopompes pour irriguer des oliveraies dont la superficie totalise quelque trente hectares. Outre la confiscation des appareils de pompage et des accessoires complémentaires, les contrevenants ont été, aussitôt, astreints aux procédures légales prévues par la réglementation. M. Habchi MAZAGRAN PHOTO : EL WATAN ier matin, les anciens commerçantsdu marché couvert de Rekaba, à Mascara, se sont rassemblés devant le siège de la wilaya pour crier leur colère contre le non-paiement de leurs dédommagements liés au fonds de commerce, préjudice subi suite à la démolition du marché le 24 octobre 2015. Sous les regards des policiers en uniformes et en civil, certains commerçants mécontents ont décidé d’aller le plus loin possible quitte à attenter à leur vies en s’immolant par le feu en cas de non régularisation de leur situation financière. D’autres ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : «Non à la bureaucratie, non à la corruption», «Halte aux promesses non tenues» et «La plus mauvaise assemblée communale dans l’histoire de Mascara». elon les manifestants, ils ont opté pour ce mouvement de protestation après avoir pris connaissance que «le contrôle financier a refusé de régler la situation financière des anciens commerçants du marché couvert Rekaba car le dossier présenté par la mairie de Mascara était vide». Vers 11h, cinq représentants des commerçants ont été reçus par le wali qui, selon leurs déclarations, a promis que leur situation financière sera réglée dans les plus brefs délais. Les anciens commerçants du marché Re- D S Les anciens commerçants du marché de Mascara sont en colère kaba, signalons-le, dénoncent ce qu’ils qualifient de «lenteurs bureaucratiques au niveau de la mairie et de la daïra de Mascara qui caractérisent l’opération de dédommagement des préjudices». Jeudi passé, le chef de daïra de Mascara a rejeté toute idée de lenteur de ses services dans ce dossier en disant: «Toutes les procédures administratives au niveau de la mairie et la daïra concernant l’affaire des anciens commerçants du marché Rekaba ont été réglées. Leur problème se situe au niveau du contrôle financier». Souag Abdelouahab Un motocycliste tué par un chauffard L a folie des cortèges de mariage continue de faire des malheurs à Mostaganem. En effet, la cité Chemin des crêtes, dans la commune de Mazagran, a été, mardi soir, la scène d’un drame qui a coûté la vie à un jeune homme qui a été violemment percuté par un chauffard. Ce dernier faisait partie d’un cortège de mariage. Cmme à chaque fois, les participants font des folies et ne respectent pas le code de la route. La victime a rendu l’âme sur le coup avant même l’arrivée des éléments de la Protection civile. Le corps a été transféré à la morgue de l’hôpital Mostaganem. Salim Skander El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 7 RÉGION EST SECTEUR DE L’ÉDUCATION À JIJEL Des acquis, mais aussi des lacunes ● Plusieurs budgets ont été débloqués pour la réhabilitation des établissements scolaires qui se dégradent, mais les lourdeurs bureaucratiques bloquent les travaux. PHOTO:D.R. A u-delà de la polémique qui fait rage au sujet des erreurs apparues dans les manuels scolaires nouvellement introduits dans les programmes des manuels scolaires, le secteur de l’éducation à Jijel entame l’année 2016/2017 avec des acquis, mais aussi des lacunes. Les élèves répartis sur 382 écoles, 110 CEM et 42 lycées sont encadrés par 3651 maitres d’école, 3413 enseignants dans le cycle moyen et 2175 professeurs dans le secondaire. Les infrastructures scolaires ont été renforcées par la mise en exploitation de 26 classes, un groupement scolaire, et l’ouverture d’un CEM et deux lycées, réceptionnés à Djemaa Beni Habibi et à Beni Yadjis. Les lycées de Tarkhouche Ahmed et El Kendy, à Jijel, qui connaissent des dégradations et des infiltrations des eaux de pluie, ont bénéficié de travaux de réhabilitation, qui sont encours. Dix milliards de centimes ont été débloqués pour permettre la remise à neuf du lycée El Kendy. Une autre enveloppe de 35 milliards de centimes annoncée en 2013 pour la réhabilitation L’affectation des enseignants dans certaines communes éloignées pose problème des écoles est en grande partie en attente. «30% à peine de ce montant ont été consommés», nous indique-t-on. Si à la direction de l’éducation on dégage toute responsabilité quant à la gestion de cette enveloppe, on soutient que la procédure du lancement des projets revient aux communes. Les lourdeurs bureaucratiques n’ont fait que retarder l’exploitation de ce montant, pendant que les élèves de certaines écoles étudient dans des conditions précaires. Depuis 2011, plusieurs autres enveloppes ont été débloquées pour l’aménagement des écoles, mais les travaux peinent à être entamés. Le plus compliqué pour la rentrée scolaire reste l’affectation dans leurs postes des enseignants, issus du dernier concours. La plupart de ces derniers sont des femmes, dont beaucoup d’entre elles viennent des milieux urbains. Ces enseignantes contestent souvent leur affectation dans les localités éloignées. A la direction de l’éducation, on atteste que tous les postes ont été pourvus de leurs enseignants, et que des solutions sont envisagées pour régler les cas qui posent problème en puisant, d’abord, dans les listes additives avant de recourir à la suppléance. La mission de trouver 94 enseignants de langue arabe et 24 autres de langue française pour les écoles des contrées enclavées parait, cependant, des plus improbables. Outre cet aléa, le corps enseignant a été amputé de 600 employés, qui ont choisi de partir à la retraite, dont 90% dans la formule de retraite anticipée. Amor Z. Une construction abandonnée suscite l’inquiétude à Jijel A près un répit de quelques années, la situation qui prévalait dans la construction abandonnée située au coin des rues Larbi Ben Mhidi et Aïssat Idir, au centre-ville de Jijel, semble se réinstaller au grand regret des riverains qui en subissent les désagréments de jour comme de nuit. Cette fois-ci, les choses sont plus graves puisque depuis l’extension du lycée Derra Mohamed Sadek, sa nouvelle entrée fait face à cette construction abandonnée depuis une trentaine d’années. Parfois, durant la journée, la sortie en masse des lycéens fait penser que cette bâtisse de béton et de brique fait office de cour de récréation. Parfois des pierres qui viennent se fracasser dans la rue, sur quelque toiture du voisinage ou dans la cour d’une maison riveraine. Si durant la journée, les lieux ne reçoivent que des lycéens qui y trouvent un lieu de défoulement entre les cours, le soir et la nuit, la bâtisse est investie par des personnes qui y font soit leur gîte, leur planque à kif ou carrément un lieu de débauche. Des riverains, qui nous ont contactés, soutiennent que la situation devient des plus insoutenables et les rixes avec ces visiteurs de la nuit sont de plus en plus fréquentes. Les tapages nocturnes reprennent aussi peu à peu et le voisinage craint que se réinstallent dans le coin les dealers et les prostituées d’antan. Cette construction, initiée par les services de la wilaya il y a près de 30 ans avait été abandonnée, avant d’être cédée à un privé. Tout le monde s’accorde à dire que le cahier des charges de cette transaction ne prévoyait nullement un tel abandon, avec tous les désa- gréments qui en découlent. Depuis, les choses n’ont pas du tout changé. Il y a quelques années, suite aux pétitions et écrits dans la presse, le propriétaire avait fermé tous les accès en érigeant des murs en maçonnerie. Cette action avait permis un retour au calme, atténuant la pression qui allait crescendo. Mais depuis quelques mois, après le lancement de travaux censés redonner vie à cette bâtisse, unanimement salués dans le quartier, le chantier a plié bagage une fois encore, laissant les accès ouverts désormais à tous les vents. «Les pouvoirs publics ont le devoir de réagir et de mettre un terme à cette situation qui représente désormais un danger tant pour nous que pour les lycéens qui s’aventurent dans ces lieux maussades», soutiennent les riverains. Fodil S. CONSTANTINE DEUX ENFANTS TUÉS À LA CITÉ MENTOURI U n drame a secoué, hier, la cité Mentouri (Le Bosquet), dans le secteur de Sidi Mabrouk. Selon les premiers éléments recueillis auprès des services de la Protection civile, ces derniers ont reçu un appel du commissariat central vers 15h50 signalant la découverte des corps de deux enfants dans ladite cité. Le crime a été commis dans l’appartement situé au 10e étage du bâtiment T4. Selon le chargé de communication de la Protection civile, une fillette de 4 ans a été retrouvée égorgée, alors qu’un bébé de sexe masculin, âgé de 8 mois, a été étranglé. Leur mère, M. M., âgée de 34 ans, a été retrouvée en état de choc. Elle a été évacuée par la Protection civile vers le CHU Ben Badis. L’on saura que ce sont les voisins qui avaient alerté la police, après avoir entendu les cris de la femme. Ces derniers ont été choqués de découvrir cette scène macabre s. Toute la cité Mentouri était hier en émoi, alors que l’information a vite fait le tour de la ville comme une traînée de poudre. Hier, alors que nous mettions sous presse, les services de la sûreté de wilaya et les éléments de la police scientifique ainsi que les agents de la Protection civile étaient encore sur place, en présence du procureur de la République, qui a ordonné l’ouverture d’une enquête et de transférer les deux corps vers la morgue du CHU de Constantine. Les mobiles de ce crime demeurent Y. S. encore inconnus. LOGEMENT SOCIAL À EL KHROUB MOUVEMENT DE COLÈRE APRÈS LA PUBLICATION DES LISTES C omme il fallait s’y attendre, la publication, hier, dans la presse de la liste des 1400 bénéficiaires de logements sociaux locatifs à El Khroub a suscité la grogne parmi les 12 000 demandeurs inscrits à ce jour sur les listes de la commune. Des dizaines de citoyens, dont les demandes n’ont pas été retenues, se sont rassemblés devant le siège de la daïra pour exprimer leur mécontentement et exiger des responsables de revoir les listes en question, lesquelles comportent, selon eux, des noms de personnes étrangères à la commune et n’ouvrant donc pas droit à un logement à El Khroub ou d’autres ayant déjà bénéficié d’un logement. Un responsable de la daïra d’El Khroub a tenté de calmer les esprits des citoyens mécontents en leur demandant d’introduire des recours, avec la promesse qu’ils feront l’objet d’une étude approfondie. Mais les choses n’en sont pas restées là, selon des témoignages qui nous sont parvenus, des contestataires ont tenté de forcer l’entrée de la daïra dans l’après-midi. Des débordements auxquels les services d’ordre ont répondu de manière musclée en faisant usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. F. Raoui RENCONTRE SUR LA TARIFICATION DOUANIÈRE À BISKRA Des mesures pour booster les exportations algériennes A fin d’encourager les producteurs et les exportateurs de biens d’équipement et industriels et des denrées agricoles, l’Etat a pris des mesures visant à augmenter et densifier les activités d’exportation hors hydrocarbures. Nous appelons les intervenants dans le secteur de l’exportation à se rapprocher de nos services pour s’enquérir de toutes les dispositions et des facilités techniques, d’accompagnement et de suivi offertes par les douanes algériennes appliquant un système douanier harmonisé aux services des intervenants nationaux», a souligné Abdelazziz Mohamed Lamine, directeur de l’inspection des Douanes de Biskra, lors de la journée de vulga- risation sur la nouvelle tarification douanière organisée hier par la CCI des Ziban. Présent à cette rencontre, Ali Boulahrass, chargé du développement des exportations au port de Annaba, a mis en avant le rôle primordial dans le processus de l’exportation de cette structure qui a été modernisée, dotée de toutes les infrastructures et des aires de stockage sécurisées, jouissant d’une des rades les plus sûres au monde et reliée aux grandes villes par des autoroutes et des voies ferrées. «Cette dernière se propose d’être le maillon fort du cheminement des produits algériens vers l’étranger», a soutenu Ali Boulahrass. Celui-ci a rappelé que les exportateurs de dattes et autres produits agricoles bénéficient actuellement d’une remise de 50% sur les prestations offertes par le port bônois. «A partir du port de Annaba où il y a désormais un guichet unique permettant à nos clients exportateurs de s’acquitter en un temps record de toutes les procédures et d’obtenir les certificats et garanties nécessaires pour exporter leurs produits, des exportateurs ont réalisé des opérations couronnées de succès», a-t-il dit. A titre d’exemple, il cite l’envoi par des opérateurs nationaux de 5000 tonnes d’huile de table constituant une cargaison de 273 containers vers la Libye, de 55 tonnes de pomme de terre vers les Emirats arabes et de 900 tonnes de pâtes alimentaires. «Ce qui bloque et rebute les exportateurs, ce sont les soi-disant procédures auxquelles ils doivent se soumettre au niveau des services douaniers et portuaires, mais aussi leur méconnaissance des mesures prises par l’Etat pour fluidifier et augmenter les exportations. Cette rencontre vise à les rassurer, les informer et les inciter à s’investir et à bénéficier de toutes les dispositions et procédures d’encouragement à l’exportation des produits algériens», a conclu Abdelmadjid Khobzi, président de la CCI des Ziban. Hafedh Moussaoui El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 8 RÉGION EST PAS DE CLASSE SPÉCIALE À SÉTIF SDE DE SOUK AHRAS Campagne de sensibilisation contre les accidents domestiques Le désarroi des autistes et de leurs parents L ● Quand des enfants autistes sont scolarisés dans des classes ordinaires, ils n’apprennent rien. PHOTO:D.R. D es centaines d’enfants atteints d’autisme de la wilaya de Sétif sont privés de scolarisation. En l’absence de structures adaptées à ces enfants aux besoins spécifiques dont le nombre dépasserait, selon des orthophonistes, 1000 cas, eux et leurs parents devront, une fois de plus, prendre leur mal en patience. «L’autisme est un problème de santé publique. Il doit bénéficier d’une attention particulière. Celle-ci passe inévitablement par l’intégration de l’autiste dans un milieu scolaire approprié. Ce cadre est une excellente opportunité pour le développement et l’épanouissement de l’autiste. Pour une meilleure prise en charge d’un tel problème, qu’on a tendance à négliger et à occulter, on doit impérativement mettre en place des classes spécialisées à la charge d’enseignants formés. Lesquels devront être secondés par des auxiliaires de vie scolaire (AVS) ayant des compétences qui leur permettent de cerner les difficultés d’apprentissage de l’autiste», soulignent des orthophonistes et des psychologues qui tiennent à saluer le courage des parents, obligés d’affronter seuls une aussi lourde pathologie. «En plus de l’implication directe des parents, la prise en charge de l’autiste est l’affaire d’équipes pluridisciplinaires constituées d’orthophonistes, de psychologues et d’éducateurs spécialisés», renchérissent nos interlocuteurs, estimant qu’un tel problème est méconnu par une importante frange de la société. «Une classe L’ouverture d’une classe pour autistes n’est pas à l’ordre du jour spéciale pour les enfants autistes en âge de scolarisation n’est toujours pas d’actualité à Sétif. Chaque année, des promesses sont avancées, mais point de concret. Les enfants autistes sont une fois de plus obligés de rester cloîtrés entre quatre murs. Pendant que les autres enfants de leur âge partent joyeusement, cartable sur le dos, rejoindre les bancs de l’école. Des circulaires du ministère de l’Education nationale stipulent bien que les enfants autistes ont eux aussi droit à une scolarisation. La ministre de la Solidarité nationale a pourtant annoncé qu’un projet devant consacrer une classe pour les enfants atteints d’autisme sera installé dans les établissements scolaires à partir de l’année scolaire 2015/2016, mais les promesses de la ministre n’ont pas été matérialisées», tonnent des parents outrés par l’indifférence des responsables concernés. Marqués par tant d’épreuves, nos interlocuteurs enfoncent le clou : «Quand des enfants atteints d’autisme sont scolarisés dans des classes ordinaires, ils n’apprennent rien. Le manque de formation de l’enseignant, pas du tout outillé face à un enfant hyperactif, manquant de concentration et ne comprenant pas le plus souvent ce qu’on lui demande, joue en défaveur de l’autiste qui se retrouve seul au fond de la classe», martèlent les parents à bout psychologiquement. Le son de cloche du secrétaire général de la direction de l’éducation de Sétif, Saad Merazig, est tout autre : «La réussite de l’expérience initiée l’année dernière à El Eulma a boosté la demande qui a nécessité l’ouverture d’une deuxième classe. Afin de lancer la même opération à Sétif, nous invitons les parents des enfants atteints d’autisme à prendre attache avec le service de l’organisation pédagogique de la direction de l’éducation.» Cette réponse n’a pas été du goût des parents qui s’insurgent : «Nos enfants sont inscrits sur le registre depuis des années, mais point de classes spécialisées. La direction de l’éducation qui a bien voulu ouvrir une classe pour les enfants trisomiques à l’école Khebaba ne fait rien pour les autistes.» Kamel Beniaiche L’ANSEJ D’EL TARF FAIT SON BILAN 73% de recouvrement des prêts et 150 dossiers en justice ● Le responsable de l’Agence reconnaît que jusqu’alors, aucune des plaintes n’a eu de suite. C ’est ce qu’a annoncé mardi dans un point de presse Lyès Maâtoug, directeur de l’ Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) à El Tarf. Sans en indiquer le montant, M. Maâtoug a précisé que 73% représentent le taux de recouvrement des prêts accordés depuis 1997, date de la création de l’Ansej. Des résultats jugés appréciables puisque sur 10 projets, 7 ont été remboursés en totalité. Ce taux était de 70% à la fin 2014, indique encore notre interlocuteur. A la question de savoir ce qu’il en est, dans ce cas, des rumeurs sur des bénéficiaires qui ont disparu dans la nature après avoir vendu les équipements acquis, le directeur de l’Ansej nous répondra qu’il y a un suivi rigoureux de chaque projet et lorsque le constat de défaillance ou d’inexistence est dûment établi, après avoir donné toutes les possibilités au bénéficiaire de se rattraper, une plainte en justice est déposée auprès des tribunaux. Il y a 150 dossiers introduits auprès des tribunaux, mais le directeur de l’Ansej avoue, qu’à ce jour, aucun n’a encore connu de suite. La crise économique n’affectera pas les programmes de l’Ansej, selon son directeur. Les chiffres livrés pour le premier semestre 2016 ne montrent pas de fléchissement : 152 microentreprises ont été créées dans ce laps de temps. Elles ont procuré 280 emplois avec 49% dans l’agriculture, 12% dans la transformation, 14% dans le BTPH, 10% dans les services, 6% dans les professions libérales et 5% dans l’artisanat. Les femmes n’y représentent que 9% et les universitaires sont passés de 11% en 2011 à 14% cette année, avec la convention entre l’université et l’Ansej sur la maison de l’entrepreneuriat. Comme on peut le constater, rien dans le tourisme qui est, avec l’agriculture et la pêche, l’autre vocation de la région. Si les projets d’acquisition d’embarcation de pêche sont liés au préalable à la disponibilité de postes à quai dans les deux ports d’El Kala, déjà saturés, l’Ansej accompagne cependant les autres activités comme la fabrication de filets ou le carénage dans les limites du plafond de financement, soit 10 millions de dinars. Une autre manière plus discrète de contenir la crise dans ce secteur social extrêmement sensible. Aucun dossier n’a été présenté dans le tourisme durant les deux décennies d’existence de l’Ansej à El Tarf. Comment l’expliquer ? Probablement le manque de savoir-faire et c’est dans ce but qu’il y a eu récemment un rapprochement avec l’Institut national spécialisé de la formation professionnelle (INSFP) d’El Tarf pour identifier des activités. Les locaux dits «de Bouteflika» promis à des bénéficiaires de l’Ansej, mais qui restent désespérément inoccupés, constitueraient également un obstacle de taille pour nombre d’entre eux. Slim Sadki a Société de distribution du gaz et de l’électricité (SDE) de Souk Ahras a récemment lancé une campagne de sensibilisation contre les accidents liés à la mauvaise utilisation du gaz de ville, a-t-on appris, hier, auprès de la cellule de communication de ladite entreprise. Les plus grandes agglomérations de la wilaya, ainsi que les communes fraîchement raccordées au réseau seront les premières à être ciblées par ladite campagne. Les personnes handicapées connaîtront, à leur tour, un programme spécial où il sera question de mesures préventives et de premières réactions à adopter en cas d’émanation de gaz ou d’asphyxie. Des journées portes ouvertes et des rencontres techniques qui regrouperont, entre autres, les directions du commerce, de la Protection civile et de l’éducation, font également partie dudit programme, estime MohamedLamine Tiah, cadre chargé de la communication au niveau de la SDE. «La relation entre les accidents domestiques liés à l’utilisation du gaz et de l’électricité et le choix des articles électroménagers contrefaits, l’apparition d’une faune de flibustiers se réclamant diplômés en maintenance et entretien de ces produits sont avérés», lit-on dans le communiqué rendu public dans ce même cadre. La wilaya de Souk Ahras qui compte 66 291 usagers du gaz contre 102 797 foyers raccordés à l’électricité, soit 65% du taux global des clients de la SDE, doit tenir compte de l’impact de tout incident sur la population et se fixe comme idéal pour l’année en cours un objectif de 0% accident. A. Djafri Un homme électrocuté à la gare ferroviaire L ’absence de mesures de prévention et de sécurité conjuguée avec l’hibernation des instances de contrôle et leur complaisance manifeste à l’égard de certains employeurs ont encore une fois fait une victime à Souk-Ahras. Un jeune travailleur âgé de 29 ans a trouvé la mort par électrocution mardi, à la gare ferroviaire. Le corps calciné de la victime a été transféré par les services de la Protection civile à la morgue pour les besoins de l’autopsie. Une enquête a été ouverte par le parquet de Souk-Ahras où l’on n’écarte pas l’audition de plusieurs responsables, surtout, que la cause du décès est expliquée par la précarité des mesures préventives. A. D. MAROUANA (BATNA) Boudiaf envoie une commission d’inspection U ne commission d’inspection sera dépêchée jeudi prochain, aux établissements sanitaires de la daïra de Merouana, a annoncé lundi à Batna le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. La commission évaluera les difficultés et insuffisances rencontrées par les gestionnaires de ces établissements, a indiqué le ministre dans une déclaration à l’APS en marge de sa visite dans la wilaya. Lors de son inspection de la polyclinique de Merouana, le ministre a écouté les préoccupations exprimées par nombre de citoyens quant à la prise en charge et la qualité des services sanitaires. M. Boudiaf a assuré, au cours d’une brève rencontre avec les cadres de son secteur au siège de la wilaya, qu’il n’y a aucune augmentation des prix des médicaments dont «les prix de certains ont même baissé», a-t-il indiqué. Le ministre a insisté, au cours de sa visite de deux jours, sur l’amélioration des performances et le lancement de la mise en œuvre de la carte sanitaire. R. C. République Algérienne Démocratique et Populaire Wilaya de Batna Daïra de Ain Touta Commune de Ain Touta ENQUÊTE COMMODO-INCOMMODO Une enquête commodo-incommodo autour des modifications des coordonnées du périmètre de la carrière sise au lieudit Koudiat Bouchetit dans la Daïra et Commune de Ain Touta au profit de l’entreprise Houfani Rasfa. Toute personne concernée par cette opération est appelée à se rapprocher de l’APC de Ain Touta afin d’émettre ses observations ou son opposition. Un registre est ouvert à cet effet et ce, pour une période de quinze jours (en dehors des jours fériés) à partir de la parution du présent avis. APC de Aïn Touta Le président de l’APC El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 8 RÉGIONS D R MAHMOUD METTOUCHI BOUIRA Retard dans la livraison des logements L’ÉPOPÉE D’UN MÉDECIN AU GRAND COEUR PHOTO: EL WATAN Les travaux sont à l’arrêt dans de nombreux chantiers L es projets destinés au secteur de l’habitat dans la wilaya de Bouira n’avancent pas au rythme souhaité. Les différents programmes de construction de logements lancés en particulier au chef-lieu de wilaya sont en butte à de nombreuses contraintes. Un quota de 2242 unités est en cours de réalisation. La moitié de ce programme devait être livré d’ici la fin de l’année en cours. Néanmoins, les chantiers sont très en retard. Les délais de livraison sont dépassés. Les autorités ont pourtant prévu la livraison de quelque 875 logements entre promotionnels aidés (LPA) et publics locatifs (LPL). Le gros du programme est concentré au niveau du nouveau pôle urbain. Ces retards motivés par les entreprises par le non- paiement de leurs situations financières a agacé le premier responsable de la wilaya qui a tancé les maîtres d’ouvrage, entreprises et bureaux d’études. Au niveau du chantier des 134 logements (LPA), du quartier Ecotec, les retards sont énormes. Lancés en mai 2015 pour un délai de réalisation de 26 mois, le taux d’avancement des opérations n’a pas dépassé les 30%. «Il y a un sérieux problème lié au suivi des entreprises», dit le wali de Bouira, Nacer Maâskri, en demandant au bureau d’études en charge du suivi des travaux de réalisation de ces logements de mettre en demeure les défaillants. S’adressant au directeur de l’agence foncière, maître d’ouvrage, le wali a insisté sur l’exploitation du parking en sous- sol, d’une capacité de 120 véhicules. Le nonrespect des délais et les bricolages ont par ailleurs ralenti d’autres chantiers. C’est le cas au niveau du pôle urbain, à la sortie nord de la ville de Bouira. Scindé en deux lots, un programme de 1422 logements a été lancé en LPL, une formule qui enregistre une forte demande à Bouira. Ce programme avait été lancé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors de sa visite dans la wilaya en janvier 2014. Sur chantier, le premier constat est frappant. Les travaux sont au ralenti. Les entreprises en charge de ces programmes ont soulevé le retard accusé dans le règlement de leurs situations financières. Questionné, le premier responsable de la wilaya est catégorique, précisant que les programmes de logements lancés ne sont pas affectés par les restrictions budgétaires. «Les entreprises au niveau de la wilaya de Bouira sont presque payées d’une manière régulière. La dernière situation qui n’a pas été encore honorée reste celle du mois d’août», rassure-t-il. Une autre difficulté a été également soulevée par les entreprises mises en demeure par les autorités contre les retards accusés dans la réalisation et la livraison des programmes, à savoir l’interdiction des véhicules poids lourds au centre-ville. Pénalisés par l’acheminement de matériaux de construction, le wali leur a répliqué que cet argument ne tient pas la route. «Vous aurez l’autorisation rien que pour l’acheminement du béton destiné au collage et pas question de fermer les accès aux usagers», dit-il en rappelant que les poids lourds sont interdits de circuler en milieu urbain de 7h jusqu’à 17h. Le wali a insisté sur le respect des délais contractuels et exigé le renforcement des chantiers en moyens humain, a-t-il averti, en annonçant que des mesures seront prises en cas de non respect des consignes. Par ailleurs, le premier responsable de la wilaya qui a demandé la résiliation des contrats des entreprises qualifiées de «bricoleuses et de défaillantes», a instruit les maîtres d’ouvrages à l’image de l’agence foncière ainsi que de l’OPGI sur la nécessité d’être rigoureux dans le choix des entreprises. Amar Fedjkhi SOUR EL GHOZLANE L’ENAD dans la tourmente ● Les employés de l’usine de détergents n’ont pas été payés depuis trois mois. L a tension est montée d’un cran hier au complexe industriel ENAD de Sour El Ghozlane, lorsque des centaines de travailleurs ont décidé de barricader le CW127 en guise de protestation contre le retard dans le paiement de leurs salaires. En effet, les travailleurs, qui ne sont pas à leur première action de rue, ont bloqué la circulation dans les deux sens. Des renforts de la Gendarmerie nationale ont été dépêchés sur les lieux, a-t-on constaté sur place. L’entreprise spécialisée dans El Watan BOUIRA Tél./Fax : 026 93 67 68 la production de produits détergents et d’entretien emploie plus de 400 ouvriers. «Nos salaires n’ont pas été versés depuis trois mois», tonne un protestataire. La situation de l’entreprise, qui était dans un passé récent le fleuron de l’économie locale, se débat dans des problèmes financiers énormes. La production a été par ailleurs suspendue depuis plusieurs jours. Le complexe est désormais dans le noir et ce, après que la société de distribution (SDC) ait procédé à la coupure de l’alimentation en énergie électrique et du gaz industriel, pour non payement des factures. Craignant pour le devenir du complexe, les travailleurs protestataires ont réclamé des responsables de l’usine des explications. «La SDC de Bouira a coupé l’énergie sans préavis», dénonce-t-on. Le montant de la facture impayée est évalué à douze millions de dinars. Selon des informations recueillies auprès des responsables de l’ENAD, un compromis a été trouvé entre les deux parties et la direction du complexe a pris l’engagement d’honorer la facture suivant un calendrier établi par la SDC. Le courant électrique a été rétabli hier en fin d’après-midi, a précisé le DG de l’ENAD. Cependant, d’importantes quantités de matières premières, comme le soufre concentré, ont été exposées au risque de vol, pour cause d’absence d’électricité. Questionné, le DG du groupe ENAD, M. Salhi, a précisé que la situation actuelle de l’entreprise est catastrophique. «Les bilans sont négatifs. Les créances des fournisseurs s’élèvent à 8 millions de dinars», déplore-t-il, en rappelant que l’entreprise se débat depuis des années dans des situations complexes. Le responsable a annoncé que même les investissements décidés par le groupe n’ont pas été réalisés par ses prédécesseurs, accuse-t-il, en confirmant que le plan de restructuration du groupe ENAD, décidé par le gouvernement n’a pas fonctionné. A. Fedjkhi PHOTO: D. R. ● Le wali a tenté, lors de sa dernière sortie sur le terrain, de relancer les chantiers. M ahmoud Mettouchi, ancien médecin généraliste à Azazga, est décédé le 10 septembre dernier à l’âge de 82 ans. Fils du village Aït Ikhlef, dans la commune de Bouzeguène, Mahmoud Mettouchi fut un grand homme de science, de bien et du devoir. Par son humanisme et sa grande compétence, il avait véritablement honoré les services de santé algériens en soignant et en soulageant la quasi-majorité des patients d’une région à forte densité de la population. Aîné de la famille, Mahmoud était diplômé de la faculté de médecine d’Alger et de Paris. Ancien externe des hôpitaux de Rouen, il aura perfectionné ses compétences en étant entouré d’éminents spécialistes en médecine. Aux premières années de l’indépendance de l’Algérie, son père le fit venir à Azazga pour remplacer, dans le même cabinet médical, le professeur Oussedik, éminent spécialiste en pneumo-phtisiologie, parti en France. Durant près d’une trentaine d’années, des milliers de malades de tous les villages et de toutes les familles de la région se sont confiés à ce médecin. Il fut un homme du devoir et foncièrement juste, exigeant et honnête à l’extrême. Son dévouement et sa compétence lui valurent respect et affection de la population de la région. Malgré l’état de paupérisation de la population, les malades n’hésitaient pas à se confier à lui, car ils reconnaissaient ses capacités à les guérir et les soulager, en dépit de la généralisation, à l’époque, de la médecine gratuite. D’ailleurs, pour beaucoup de malades qui revenaient le voir, il leur refusait le payement de la consultation. Toutes les vieilles femmes de la région ne juraient que par son nom, car la plupart d’entre elles ont été soulagées, dès leur entrée dans la salle de consultation, grâce à son contact humain, ses questions et même par son humour. Il raisonne à bon escient et décrypte le mal et la détresse qui rongent le patient. Il n’est pas facile aujourd’hui, de raconter modestement la vie d’un grand médecin qui est revenu de France pour soigner les malades au moment où ils avaient le plus besoin de lui. Aidé par son fidèle aide-soignant, formé pour bien accueillir les malades, le docteur Mettouchi a marqué à jamais toute la population de l’ex sous-préfecture d’Azazga. Avant de prendre sa retraite, au début des années 1990, à l’ère du pluralisme, il effectuera une courte incursion dans le monde politique au sein de l’Assemblée populaire de wilaya. Il rentrera définitivement à Aubagne, dans le sud de la France, pour profiter de sa retraite entouré de son épouse, de ses filles et ses petits-enfants. C’est au cimetière de la ville d’Aubagne qu’il a été inhumé dans la stricte intimité. Kamel Kaci BOUZEGUÈNE ÉMOUVANT HOMMAGE À SALEM HAMOUM e premier anniversaire de la disparition du journaliste Salem Hamoum a été commémoré, hier, au village Ihitoussène, à LBouzeguène, en présence des villageois, de ses amis de la presse et des proches. Plusieurs gerbes de fleurs ont été déposées sur sa tombe dont celles des journalistes de la wilaya de Tizi Ouzou et du Croissant-Rouge d’Azazga. Après la minute de silence, la veuve du journaliste a remercié tous ceux qui ont contribué à l’organisation de cet hommage. Les nombreux intervenants ont par ailleurs mis en exergue les qualités humaines du journaliste, son courage et la qualité de son travail accompli pendant de nombreuses années. Une grande émotion se lisait sur les visages de ses amis qui ont eu du mal à terminer leurs interventions avec une gorge nouée. Un journaliste, qui a longuement parlé de la maladie de Salem Hamoum, a mis en exergue son courage à combattre l’épreuve des longues convalescences et qui malgré ses souffrance a continué à écrire et à couvrir tous les événements qui se déroulaient dans la région. L’intervenant a fortement sollicité le P/APC de Bouzeguène de baptiser un édifice public au nom de Salem Hamoum pour tout le travail qu’il a fait, contribuant directement au développement de nombreuses localités de la Kabylie. Kamel K. El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 8 RÉGIONS ENTRETIEN DES ESPACES VERTS Un feu de broussaille circonscrit au bois des Cars ● Il n’est pas rare de voir des hommes équipés de tondeuse à gazon en équilibre sur le terre-plein central. La salle de cinéma M’zi fin prête L a salle de cinéma M’zi à Laghouat, restée fermée durant plusieurs années, a été rénovée et rouverte, a-t-on appris lundi de la direction de la culture de la wilaya. Elle a bénéficié d’une opération de restauration globale et de l’installation d’équipements de haute qualité, a révélé le directeur de wilaya du secteur, Mohamed Nemili, qui annonce, pour la circonstance, un programme de projections entamé dimanche et qui s’étalera sur un mois entier, avec une moyenne de présentation de deux films par jour, principalement des œuvres sur l’histoire. Parmi les projections prévues, figurent les films Zabana du réalisateur Saïd Ould Khelifa, Hors-la-loi de Rachid Bouchareb, Le Puits de Lotfi Bouchouchi, et d’autres œuvres cinématographiques telles que La Bataille d’Alger et Opération Maillot, a informé le même responsable. Dans ce contexte, il sera procédé prochainement à la réouverture également de la salle de cinéma Sidi Okba à Aflou, qui a bénéficié d’une opération de rénovation similaire, a-t-il aussi signalé. La direction de la culture de la wilaya cherche, à travers la réouverture des salles de cinéma, à donner une nouvelle impulsion à la scène culturelle locale, mais aussi à exploiter l’espace cinématographique pour ancrer les valeurs de citoyenneté et l’esprit civique dans la société, a conclu le même responsable. APS CHRÉA (BLIDA) Une randonnée à l’occasion du mois rose PHOTO :B. SOUHIL Un feu de broussaille s’est déclaré hier matin au bois des Cars, à Dély Ibrahim. La célérité des éléments de la Protection civile a permis de circoncrire l’incendie. «Le feu a pris sur une superficie avoisinant les 900 m2. Une dizaine d’arbres ont été brûlés», a indiqué M. Khelfallah, chargé de la communication auprès de la Protection civile de la wilaya d’Alger. Par ailleurs, un homme de 32 ans de nationalité malienne est décédé, hier à Sidi Yahia, dans la commune de Bir Mourad Raïs, signale la même source. «La victime travaillait comme manœuvre sur un chantier de construction de bâtiments. Une chute du 11e étage lui a été fatale, il est décédé sur le coup», informe le chargé de communication de la Protection civile. Outre ces deux incidents, une jeune fille de 26 ans a été assassinée à Ouled Fayet au quartier CC3,commis à l’intérieur du magasin de vêtements traditionnels où la victime travaillait. Selon les informations recueillies sur place, la jeune fille aurait été égorgée et brûlée. Une dame a rapporté que ce sont les passants qui ont donné l’alerte dès qu’ils ont vu de la fumée derrière la vitrine. Toute la commune de Ouled Fayet est sous le choc après de ce crime crapuleux. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour déterminer les causes de cet acte abominable. Les agents d’entretien en danger sur l’autoroute LAGHOUAT Les agents qui travaillent aux abords des autoroutes mettent leur vie en danger quotidiennement A vec la rentré sociale, toutes les routes sont empruntées chaque jour par des milliers d’automobilistes aussi pressés les uns que les autres pour rejoindre leur lieu de travail. Travailleurs ou étudiants, ils affluent tous au même moment sur les quelques autoroutes qui encerclent Alger très tôt le matin, en espérant arriver à l’heure. D’autres, au contraire, se retrouvent dans les encombrements et essayent de conduire vite pour éviter de se faire taper sur les doigts par leur supérieur à cause du retard. Ces derniers rencontrent à leur tour à maintes reprises des agents de la voirie chargés du nettoyage, de l’entretien et de l’élagage des nombreux palmiers et autres arbres bordant les autoroutes, ainsi que des nombreux espaces verts éparpillés à travers un réseau autoroutier très fréquenté. Sur l’autoroute qui relie Kouba à Hussein Dey en passant par l’hôpital Drid Hocine, on peut voir chaque matin des dizaines d’employés qui s’affairent à entretenir une verdure qui tarde à prendre ses couleurs. En ce moment, la tendance est à l’installation de murets en pierre formant une bordure décorative. Plus haut, d’autres ouvriers sont à la tâche pour construire également un muret et bien entendu sans aucune protection ou signalisation. En danger, ces hommes risquent leur vie afin d’accomplir une tâche qui devrait être réalisée pendant la nuit, quand la circulation est fluide, et même dans l’éventualité de travailler en journée, un maximum de sécurité doit être pris par les services compétents qui les encadrent. Il n’est pas rare de voir des hommes équipés de tondeuse à gazon en équilibre sur le terre-plein central. Ou d’autres marcher sur la voie rapide balaie à la main afin de nettoyer la chaussée qui sera recouverte de saletés quelques heures après. En somme, les normes de sécurité ne sont pas appliquées et ces hommes risquent leur vies tous les jours pour rendre la capitale un peu moins désagréable. R. L. L ’association El Badr d’aide aux malades atteints de cancer organise une randonnée pédestre sur les hauteurs de Chréa vers El Haoudh, samedi 1er octobre à partir de 8h30. Selon les organisateurs, cette randonnée entre dans le cadre de la célébration du mois d’octobre rose, mois mondial du cancer du sein. «Notre but est de sensibiliser les femmes contre le cancer du sein, d’une part, et nous voulons inculquer la culture du sport et de l’écotourisme aux citoyens, d’autre part», explique le président de l’association El Badr. L’accueil des participants aura lieu entre 8h et 8h30 au niveau de Dar El Ihssane de Blida (chemin Javal), alors que le départ de la randonnée se fera à 9h30 à partir de la placette. M.B. Changement à la tête du RND A l’approche des préparatifs des élections de 2017, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) vient de nommer un nouveau secrétaire pour la wilaya de Blida. En effet, Bouchlaghem Mohamed, sénateur élu, est remplacé par Rachid Achour, sénateur du tiers présidentiel, pour occuper le poste de secrétaire de wilaya du parti en question. Ce mouvement a été éffectué, selon les adhérents du parti, pour mieux organiser les préparatifs des élections de 2017. «Des personnes étrangères au parti ont voulu accaparer, dès maintenant, le contrôle de la confection de la liste», nous dit-on. Pour rappel, les élections législatives sont prévues au mois de mai 2017. Brahim B. Clinique Al Azhar RECRUTE • Médecin du travail à plein temps - Diplômé en médecine du travail et maîtrisant de l’anglais • Infirmiers diplômés • Aides-soignants diplômés Fax : 023 290 225 Email : [email protected] MILI VOYAGES ALGÉRIE Circuit Vietnam 14 j - hôtel 4* PC Excusions-Croisière Trekking Oct. 2016 - Mai, Août 2017 Inscription 16, rue Didouche Mourad, Alger Tél. : 021 63.36.44 [email protected] Agence TTS : 5 bis, rue Laribere - Oran Tél. : 041 33 63 25 [email protected] Matériel BTP, cause cessation dʼactivité Demande de certificat de possession • Centrale à béton 60m3/H marque Schwing Stetter (allemande) malaxeur 1m3 avec 02 silos de 50 T. •01 chargeur SEM 1.8 m3 (ensemble peu servi) • Une citerne à eau 30 000 l • 1 silo 50 T neuf. En application du décret exécutif n°91.254 du 27.07.1991, fixant les modalités d’établissement et de délivrance du certificat de possession institué par l’article 39 de la loi n°90.25 du 18.11.1990, portant orientation foncière. M. Bouali Saïd Ben Khelifa a formulé une demande dans laquelle il confirme la prise de possession d’un terrain dénommé : «Thala Oufella», village Timerzouga, commune de Freha, wilaya de Tizi Ouzou d’une superficie de 379,00 m2. Limité dans son ensemble par : Au Nord : Par une route du village le séparant de la propriété Bouali Mohand Au Sud : Par les héritiers Bouali Ali A l’Est : Par la propriété Bouali Rabah A l’Ouest : Par la propriété Bouali Mohand A cet effet, toute personne désirant s’opposer à l’établissement dudit certificat de possession est priée de saisir le président de l’Assemblée populaire communale de Fréha par écrit, dans un délai de deux (02) mois, à compter de la date de la parution de cet avis dans un quotidien national. VEND Contact : 0560.07.29.72 0770 74.83.77 - 023 10.26.97 El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 8 RÉGION OUEST TLEMCEN MOSTAGANEM Les zones rurales sont délaissées Le téléphérique toujours à l’arrêt D ans le but d’améliorer les conditions de vie des habitants des zones rurales de la wilaya de Mostaganem, le wali, lors d’une réunion tenue dernièrement, a insisté, devant les présidents d’APC, les chefs de daïra et représentants de la société civile, sur la nécessité d’élaborer une feuille de route adaptée aux spécificités de chaque douar. Lors de cette rencontre, un exposé sur la situation des villages a été présenté au wali où beaucoup d’insuffisances ont été dégagées tels l’approvisionnement en eau potable, le revêtement des routes et pistes, l’absence de centres culturels, de maisons de jeunes, de lieux de loisirs et sportifs et centres de santé. Dans ce contexte, le premier responsable de la wilaya a instruit les responsables, notamment les maires, de s’approcher des citoyens pour les écouter et prendre en charge leurs préoccupations. Comme il a plaidé pour la création d’une association au niveau de chaque douar qui sert d’intermédiaire aux citoyens pour exposer leurs problèmes aux autorités compétentes. Ainsi, la feuille de route prévoit un programme important visant à améliorer en premier lieu l’habitat rural pour fixer les fellahs en plus de la réalisation des projets pour la mise à niveau des zones rurales et le désenclavement des populations les plus démunies. Elle donne aussi un aperçu d’initiatives supplémentaires qui ont une incidence sur le monde rural et elle prépare le terrain en vue d’une mobilisation et d’un dialogue constant avec les habitants vivant en milieu rural. A cet effet, le chef de l’exécutif a affirmé qu’une évaluation trimestrielle aura lieu, où les responsables et les élus concernés présenteront des rapports détaillés d’évaluation des programmes exécutés. L. H. ● Voilà déjà plus d’une année que le téléphérique de Tlemcen, qui relie le centre-ville au plateau Lalla Setti, est à l’arrêt à cause d’une panne technique ● La direction des transports a décidé de commander un nouvel équipement en Suisse en vue de le relancer. Mais le temps passe et rien n’a été fait. L BÉCHAR Vulgarisation du nouveau tarif douanier PHOTO : D.R. e 3 avril 2009 on avait annoncé, en grande pompe, l’entrée en fonction du téléphérique reliant en moins de sept minutes le plateau Lalla Setti (800 mètres d’altitude) et le grand bassin Mbedda (centreville), avec une «escale» sur le boulevard de l’ALN. Un projet d’envergure englobant 12 pylônes et 17 cabines de 15 places qui a coûté près de 120 milliards de centimes. Le responsable de la direction des Transports de la wilaya avait indiqué à l’époque que «ce projet répond à une utilité publique tendant à répondre aux besoins des flux de voyageurs induits par le développement important en matière de réalisation des équipements sociaux, culturels et récréatifs que connaît le plateau de Lalla Setti et met fin aux difficultés tant ressenties par les habitants du quartier Attar quant à leurs déplacements vers le centre-ville». Dans cette euphorie démesurée, il ne fallait pas, toutefois, Le téléphérique de Tlemcen trop crier joie. Le téléphérique, réalisé par l’entreprise suisse Garavantas, sans crier gare, commençait à faire des siennes en tombant en panne épisodiquement avant de s’immobiliser carrément en juillet 2015. La cause, selon un ingénieur, est «le câblage métallique qui supporte les cabines pour leur transbordement électrique vers le plateau de Lalla Setti, doit être totalement changé, sa durée de vie (6 ans) étant arrivée à terme». Selon nos informations, pour des raisons de sécurité, la direction des transports a décidé de «commander un nouvel équipement en Suisse qui doit être livré au port de Ghazaouet». Une décision prise il y a plus d’une année. Actuellement, ce moyen de locomotion n’est plus au service des Tlemcéniens. C. Berriah MASCARA Sit-in des anciens commerçants du marché Rekaba eux journées portes ouvertes auxquelles ont assisté les cinq wilayas du Sud-Ouest, ont été organisées par la douane au profit des investisseurs et des opérateurs dans l’import-export. L’intervention des responsables des douanes ont été particulièrement centrées autour de la vulgarisation et la mise en place du nouveau tarif douanier dit de 10 chiffres. Il ressort que celui-ci repose sur un ensemble de dispositions et mesures de facilitation au profit des partenaires douaniers. Ce tarif, indique-t-on, découle d’une nouvelle stratégie de l’administration centrale des douanes et qui répond à la forte chute des revenus pétroliers. Une stratégie élaborée pour la période 2016 à 2019 engageant les douanes dans le nouvel environnement économique national. Pour cela, explique le responsable douanier, des actions seront orientées vers l’assistance des investisseurs nationaux à travers tout un dispositif de facilitation de procédures dans le but d’encourager la production nationale et lever les contraintes entravant les exportations hors hydrocarbures. Le nouveau tarif douanier à 10 chiffres correspond concrètement à des codes chiffrés couvrant plusieurs produits dont la classification douanière était jusqu’ici confuse, signale-t-on. Le nouveau tarif procédera à l’identification de ces produits. Une nouveauté introduite dans la nomenclature et qui a pour but, selon le responsable douanier, de spécifier certains types de produits pour les besoins des statistiques douanières. M. Nadjah SIDI BEL ABBÈS Quatre agriculteurs interpellés pour irrigation avec des eaux usées H Q uatre agriculteurs activant dans les environs immédiats de Aïn El Berd, localité distante d’une vingtaine de kilomètres de Sidi Bel Abbès, ont été appréhendés, mardi, par les services de la gendarmerie nationale consécutivement à une affaire délictueuse portant sur l’irrigation avec des eaux usées de parcelles de terres agricoles. Faisant fi des risques potentiels d’un tel acte sur la santé publique, les mis en cause s’évertuaient à utiliser illicitement des motopompes pour irriguer des oliveraies dont la superficie totalise quelque trente hectares. Outre la confiscation des appareils de pompage et des accessoires complémentaires, les contrevenants ont été, aussitôt, astreints aux procédures légales prévues par la réglementation. M. Habchi MAZAGRAN PHOTO : EL WATAN ier matin, les anciens commerçantsdu marché couvert de Rekaba, à Mascara, se sont rassemblés devant le siège de la wilaya pour crier leur colère contre le non-paiement de leurs dédommagements liés au fonds de commerce, préjudice subi suite à la démolition du marché le 24 octobre 2015. Sous les regards des policiers en uniformes et en civil, certains commerçants mécontents ont décidé d’aller le plus loin possible quitte à attenter à leur vies en s’immolant par le feu en cas de non régularisation de leur situation financière. D’autres ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : «Non à la bureaucratie, non à la corruption», «Halte aux promesses non tenues» et «La plus mauvaise assemblée communale dans l’histoire de Mascara». elon les manifestants, ils ont opté pour ce mouvement de protestation après avoir pris connaissance que «le contrôle financier a refusé de régler la situation financière des anciens commerçants du marché couvert Rekaba car le dossier présenté par la mairie de Mascara était vide». Vers 11h, cinq représentants des commerçants ont été reçus par le wali qui, selon leurs déclarations, a promis que leur situation financière sera réglée dans les plus brefs délais. Les anciens commerçants du marché Re- D S Les anciens commerçants du marché de Mascara sont en colère kaba, signalons-le, dénoncent ce qu’ils qualifient de «lenteurs bureaucratiques au niveau de la mairie et de la daïra de Mascara qui caractérisent l’opération de dédommagement des préjudices». Jeudi passé, le chef de daïra de Mascara a rejeté toute idée de lenteur de ses services dans ce dossier en disant: «Toutes les procédures administratives au niveau de la mairie et la daïra concernant l’affaire des anciens commerçants du marché Rekaba ont été réglées. Leur problème se situe au niveau du contrôle financier». Souag Abdelouahab Un motocycliste tué par un chauffard L a folie des cortèges de mariage continue de faire des malheurs à Mostaganem. En effet, la cité Chemin des crêtes, dans la commune de Mazagran, a été, mardi soir, la scène d’un drame qui a coûté la vie à un jeune homme qui a été violemment percuté par un chauffard. Ce dernier faisait partie d’un cortège de mariage. Cmme à chaque fois, les participants font des folies et ne respectent pas le code de la route. La victime a rendu l’âme sur le coup avant même l’arrivée des éléments de la Protection civile. Le corps a été transféré à la morgue de l’hôpital Mostaganem. Salim Skander El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 9 PUBLICITÉ El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 10 I N T E R N AT I O N A L E LA TRÊVE VOLE EN ÉCLATS MALI La paix s’éloigne en Syrie ● Conclue le 9 septembre entre Moscou et Washington, la trêve en Syrie a volé en éclats après seulement une semaine de mise en œuvre. e pays est replongé dans la guerre. En parallèle, la diplomatie est dans l’impasse quant à la relance de la trêve, vu les désaccords entre les Etats-unis et la Russie. Hier, l’armée russe a annoncé le déploiement de son porte-avions en Méditerranée pour renforcer ses capacités militaires, rapporte l’AFP. Mardi, une frappe aérienne a visé deux ambulances à Khan Toumane, au sud d’Alep, qui venaient évacuer les blessées d’un premier raid. Deux ambulanciers et deux infirmiers ont été tués et un troisième se trouve dans un état critique, a indiqué l’Union des organisations de secours et soins médicaux (UOSSM). La veille, une frappe aérienne près d’Alep (nord) contre un convoi humanitaire a provoqué la mort de 20 personnes, dont un responsable du Croissant-Rouge. Le raid a entraîné la suspension de l’acheminement par camions de l’aide de l’ONU qui a à peine démarré. La Maison-Blanche a affirmé qu’elle tenait «le gouvernement russe pour responsable» de ce bombardement. Elle a indiqué que seuls Moscou ou le régime syrien pouvaient en être à l’origine. La diplomatie russe a aussitôt condamné «avec indignation et colère» des allégations «sans fondement et hâtives», faites par des «protecteurs de terroristes et de bandits». À CHACUN SA RAISON Hier, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a demandé à la Russie, lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU consacrée à la Syrie, de faire en sorte que l’aviation syrienne soit clouée au sol pour ne plus bombarder l’opposition et les civils. PHOTO : D. R. L Les habitants d’Alep après l’attaque aérienne En présence de son homologue russe, Sergueï Lavrov, John Kerry a réclamé la relance de l’accord américano-russe du 9 septembre à Genève, notamment le rétablissement du cessez-le-feu. Le chef de la diplomatie américaine a observé que «pour rétablir la crédibilité du processus, nous devons tenter de clouer au sol immédiatement tous les aéronefs qui volent» dans les zones de conflit, autour de la ville martyre d’Alep au nord de la Syrie, point névralgique de la guerre. Estimant une nouvelle fois que seuls Moscou et Damas pouvaient en être responsables, John Kerry a condamné avec la plus grande force les frappes de lundi contre un convoi humanitaire et le raid de mardi soir contre deux ambulances : des «violations flagrantes du droit international». Moscou et Damas ont nié toute responsabilité dans ces bombardements. «Nous n’avons pas d’autre choix (...) que d’aller rapidement vers (...) la mise en œuvre maintenant du cessez-le-feu», a lancé le secrétaire d’Etat qui a signé l’accord de Genève avec S. Lavrov. Le texte prévoyait 7 jours de trêve à compter du 12 septembre, l’acheminement de l’aide humanitaire, une zone de facto d’interdiction de survol aérien pour l’armée syrienne et une coopération militaire russo-américaine contre les djihadistes. «C’est un moment de vérité pour la Russie», a averti John Kerry. Son homologue russe, Sergueï Lavrov, a une nouvelle fois nié toute responsabilité de son pays dans les attaques contre les humanitaires en Syrie. Favorable au rétablissement de la trêve, cependant, il a affirmé qu’il «ne pouvait plus y avoir de pause unilatérale» dans les combats de la part de l’armée syrienne. Les précédentes trêves unilatérales ont, selon lui, surtout permis aux groupes rebelles de se regrouper pour se réarmer et renforcer leurs positions. M. Lavrov a réitéré la demande de Moscou de «revoir la liste des organisations terroristes» qui seraient exclues d’un cessez-le-feu. Et de poursuivre : «Si nous pouvons nous mettre d’accord sur cette approche globale, une cessation des hostilités aura de meilleures chances de survivre et de réussir.» Moscou et Damas ont dénoncé un raid mené samedi par la coalition internationale conduite par les EtatsUnis contre l’armée syrienne dans l’est de la Syrie, qui a fait des dizaines de morts. La coalition a affirmé que ce bombardement constituait une erreur de cible, puisqu’elle croyait viser des djihadistes du groupe EI. Mais Damas a rejeté ces explications et le président Al Assad a accusé Washington d’avoir commis une «agression flagrante». Ainsi, une trêve censée donner la chance à une solution politique à la crise syrienne n’a fait que l’exacerber. Amnay idir SAHARA OCCIDENTAL L’Union européenne réitère son soutien au processus de paix onusien L ’Union européenne (UE) a exprimé son «inquiétude» concernant le conflit au Sahara occidental, qui dure depuis très longtemps, et ses conséquences sur la sécurité et le respect des droits de l’homme dans la région, a rapporté hier l’APS. Comme elle a réitéré son soutien au processus mené sous l’égide des Nations unies pour parvenir à une solution qui prévoira l’autodétermination du peuple sahraoui. «En 2015, comme les années précédentes, l’UE a exprimé à plusieurs reprises son inquiétude concernant la durée prolongée du conflit et les conséquences pour la sécurité, le respect des droits de l’homme et la coopération dans la région», a souligné l’UE dans son rapport 2015 sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde, publié mardi. Rappelant que le territoire du Sahara occidental est inscrit sur la liste des Nations unies des territoires non autonomes et qu’un processus est actuellement en cours sous l’égide de l’ONU pour parvenir à «une solution politique juste, durable et acceptable pour les deux parties, qui prévoira l’autodétermination de la population du Sahara occidental», l’UE a réaffirmé, dans son rapport, qu’elle «soutient ce processus depuis plusieurs années». La résolution 2218 du Conseil de sécurité des Nations unies, adoptée en 2015, a-t-elle poursuivi, prévoit également que le Conseil de sécurité demeure saisi de la question. «Pour sa part, l’UE ne prendra aucune initiative qui soit susceptible de porter préjudice au processus mené sous l’égide des Nations unies», a assuré, dans son rapport, le Conseil de l’UE qui représente les 28 Etats membres de l’Union. Soulignant l’importance d’améliorer la situation des droits de l’homme au Sahara occidental, l’UE assure suivre «étroitement» la situation au Maroc et au Sahara occidental, rappelant que les questions liées aux droits de l’homme sont abordées régulièrement avec les autorités marocaines dans le cadre du dialogue politique, y compris au sein du sous-comité chargé des droits de l’homme, de la démocratie et de la gouvernance. «La délégation de l’UE à Rabat maintient des contacts avec plusieurs défenseurs des droits de l’homme et des organisations de la société civile», a-t-elle ajouté, affirmant que sa délégation assure le suivi des cas de violation de droits de l’homme. R. I. Conséquences inquiétantes des combats autour de Kidal L a Mission de l’ONU au Mali (Minusma) s’est dite inquiète des conséquences sur le processus de paix des récents combats autour de Kidal, dans le nord-est du pays, entre groupes armés signataires de l’accord de paix. «Ces affrontements, en plus de constituer des violations répétées des accords de cessez-le-feu, mettent en péril les progrès réalisés jusque-là pour la mise en œuvre de l’accord de paix», déplore la Minusma dans un communiqué publié dans la nuit de mardi à hier, cité par l’AFP. Des affrontements entre le groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia, pro-gouvernemental) et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion), à 85 km au nordest de Kidal, ont fait une dizaine de morts le 16 septembre. Le Gatia a affirmé avoir depuis chassé la CMA de deux autres localités de la région. La Mission de l’ONU fait également part de «sa vive inquiétude face à la dégradation de la situation sécuritaire et aux allégations de violations des droits de l’homme qui ont été rapportées», ainsi que face aux entraves à l’acheminement et la distribution de l’aide humanitaire. Elle exhorte les signataires de l’accord «à prendre des mesures immédiates garantissant la protection des civils et à s’abstenir de toute action de nature à déclencher une reprise des hostilités». Le Gatia a revendiqué, en début de semaine, la prise d’In Khalil (une localité stratégique à la frontière algérienne, par laquelle transitent toutes les marchandises d’Algérie vers le nord du Mali ainsi que certains trafics) et d’Inekabawatane. En vertu d’un protocole d’entente signé entre le Gatia et la CMA, In Khalil devait être accessible à tous les combattants des deux groupes. Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al Qaîda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement, en 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix, censé isoler définitivement les djihadistes, dont l’application accumule les retards. R. I. SEBIBA OU LA FÉERIE DES DANSES ET MUSIQUES TARGUIES Dix jours durant, l’oasis de Djanet célébrera la Sebiba en chants et en danses à partir du 10 octobre. La Sebiba puise ses racines dans l’histoire ancienne des populations targuies. Elle daterait de 3000 ans et remonterait à la victoire de Moïse sur les troupes du Pharaon. Une victoire qui marque aussi la fin d’un conflit qui régnait entre les Oraren et les Tra ‘orfitt (tribu du Tassili n’Ajjer). Ces deux tribus avaient mis fin aux litiges qui les déchiraient et scellaient un pacte de paix lorsqu’ils avaient appris la victoire du prophète. Chaque année, les habitants du Tassili n’Ajjer et les Touareg des pays voisins se retrouvent à Djanet. Les festivités débutent le premier jour du mois de Muharram, et ce, jusqu’à l’Achoura. [email protected] PHOTOS : D. R. N°105 - Jeudi 22 sept 2016 CAP SUR LA CHINE Après avoir travaillé sur l’embellissement des façades des quartiers populaires, en collaboration avec d’autres street-graphistes algériens, Slimane Sayoud, originaire de Azzaba dans la wilaya de Skikda et diplômé des BeauxArts, s’est envolé pour la Chine dans le cadre d’une l’exposition portant sur l’amitié arabochinoise. Il y a réalisé, à l’occasion, deux sculptures. La première qui s’intitule «Racines», symbolisant le lien entre les deux civilisations chinoise et arabe. La seconde, nommée «Deux visages pour une seule monnaie», revient sur la mythique Route de la soie. Ses œuvres ont été exposées au jardin de Yinchuan, cheflieu de la région autonome du Ningxia en Chine. Des tisserands de la vallée du M’zab se sont mis à la confection de cartables, sous la marque Aghlan, rappelant les tapisseries berbères sous la marque. DANSES POPULAIRES Une richesse en couleurs, en rythmes et en sonorités Par S. Arslan Composante importante du riche patrimoine culturel immatériel de l’Algérie, les danses populaires gardent toujours cet attrait qui fait d’elles l’une des facettes de l’héritage social. Une manière de transmettre par cette forme d’expression musicale et corporelle les joies de vivre, les valeurs sociales du travail, de la solidarité et de l’amour de la terre, les croyances, les traditions, les scènes de fête et de la vie quotidienne ainsi que les rituels religieux. En Algérie, chaque région a ses propres danses, marquées par leurs propres rythmes, musiques, gestuelles, costumes et couleurs. Effectuées en solo, en duo ou en groupes, elles reflètent la variété et la richesse du folklore populaire, d’où la nécessité de préserver et de valoriser cet élément de l’identité culturelle algérienne à travers l’action des associations, les rencontres et les festivals. Dans le riche répertoire algérien, plusieurs danses ont été illustrées à travers le timbre. Dans une première série philatélique émise le 20/11/1986, réalisée par Sid-Ahmed Bentounes, on retrouve la danse kabyle, qu’on ne présente plus, avec cette belle fille en robe traditionnelle. On reconnaît également la danse des Ouled Naïl propre à une vaste région s’étendant sur les wilayas de M’sila et Djelfa. La Sebiba, représentée dans cette série, est une danse très populaire qui demeure liée à la fête de l’Achoura dans la région du Tassili n’Ajjer. La thématique des danses populaires sera développée grâce aux propositions de Sid-Ahmed Bentounes, qui récidive encore une fois en signant une deuxième série de trois timbres, parue le 14/12/1994. Une émission qui a révélé aux philatélistes la danse algéroise aux touches féminines. La danse constantinoise, plus connue par le zendali, marque aussi sa présence, avec une femme habillée de la fameuse gandoura constantinoise. Connue pour être l’une des particularités du folklore des régions de l’Ou l’Ouest, la danse guerrière, strictement masculine, du Alaoui demeure l’une des plus connues dans ce patrimoine culturel. Cinq ans plus tard, le 15/1 15/12/1999, le même Bentounes revient avec une nouvelle série de trois tim timbres représentant la danse chaouie, la danse targuie et celle de la région M du M’zab. On notera dans ces émissions que sur neuf timbres parus, la pré présence féminine est remarquée dans cinq danses contre une présence ma masculine dans quatre autres. Cela mérite une étude sociale sérieuse. Alo que Bentounes a mis en avant l’aspect individuel de la danse dans Alors ne régions, la dernière émission, parue après 17 ans d’absence, optera neuf po des danses collectives. Parue le 20 juillet 2016, et réalisée par pour Za Zakaria Morsli, la nouvelle série de trois timbres a fait connaître des da danses au caractère typiquement folklorique. Il s’agit de la danse de Baba M Merzoug ou Sidi Merzoug, plus connue dans la région de Oued Souf et de B Biskra en hommage au saint enterré dans la zaouïa de Sidi Bouali Nafti, e Tunisie. Pratiquée exclusivement par des hommes à l’occasion de en c cérémonies religieuses ou autres festivités, cette danse est p particulièrement marquée par les instruments utilisés (tambour et k k b ) et la l tenue ((gandoura blanche, chéchia). Par ailleurs, l’autre danse qu’on retrouve karkabou) dans plusieurs régions du Sud et du Sud-Ouest est celle d’El Baroud, où le jeu des fusils bourrés de poudre est mis en scène par des danseurs qui exécutent des pas aux sons de la zorna et du tambour. Parmi les danses qui s’illustrent dans le volet religieux, figure celle d’El Hadra, exécutée particulièrement dans les zaouïas et les mausolées, en chantant des louanges à Dieu et au prophète. Une étude du Centre national des recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques a révélé que le patrimoine algérien compte plus de 50 danses répertoriées à travers 15 régions du pays. Une richesse à préserver et à valoriser, mais surtout à faire connaître sur des timbres poste. S. A. GRAND ANGLE Jeudi 22 septembre 2016 - 12 N° 105 Entre allégeance au pouvoir et allégeance à la hiérarchie S i de prime abord nos interlocuteurs, à savoir les représentants syndicaux du secteur de l’éducation se sont attardés à rappeler le règlement régissant le recrutement et les promotions dans le secteur, qui semble être respectés, mais au fil de la discussion, ils ont avoué qu’il y a toujours du favoritisme, à la fois dans le recrutement et l’avancement dans la carrière. L’appartenance aux partis du pouvoir peut-il procurer des privilèges à l’adhérent ? «Cette appartenance ne pèse pas trop comme cela était le cas auparavant», estime Idir Achour, porte-parole du Conseil des lycées d’Algérie (CLA). Pour ce qui est de la promotion dans le même métier (enseignement), cela se fait en se basant à la fois sur la note d’examen et l’étude du dossier. Pour devenir professeur principal ou professeur formateur, cela se fait en fonction des postes budgétaires. Jusque-là, «la réglementation est respectée», note le porte-parole du CLA. Reste un détail ! Les notes du directeur et celle de l’inspecteur sont déterminantes à 70%. «Il y a ceux qui font du favoritisme», a reconnu Idir Achour. En revanche, l’accès au poste de directeur et d’inspecteur de l’éducation se fait par voie de concours. «Dans ce cas, l’appartenance idéologique ne pèse plus. Il y a des gens qui se font aider par leur propre connaissance. Il n’est pas exclus que le candidat peut se faire aider pas son hiérarchie lorsqu’ils sont de la même mouvance politique», précise le syndicaliste, ajoutant que le poste du directeur de l’éducation ou directeur central au ministère se fait à base de désignation. «Ce sont les gens du système qui sont là-bas», se persuade notre interlocuteur, notant que pour les hautes fonctions, les personnes sont soumises à une enquête sécuritaire. aussi l’allégeance aux responsables», a relevé M. Malaoui, regrettant par la même le fait que les membres des syndicats autonomes revendicatifs et ceux des partis politiques d’opposition aient du mal à avancer dans leur carrière. Par ailleurs, les femmes travailleuses sont les plus touchées par ce «problème». Elles sont doublement victimes. Dans la Fonction publique, les femmes n’occupent pas de hauts postes de responsabilité. M. Malaoui a renvoyé cet état de fait d’abord à l’environnement socioculturel dans lequel les femmes travailleuses évoluent, puis à la logique de l’assujettissement qui règne sur la gestion des carrières dans les établissements publics. «Il n’y a pas beaucoup de femmes qui activent dans des syndicats ou des partis politiques du pouvoir comparativement aux hommes. De ce fait, leur accès aux postes de responsabilité est très limité», a commenté le représentant du Snapap. «Quant aux femmes qui activent dans des syndicats automnes et des partis de l’opposition, elles ne sont pas nombreuses également pour des raisons que nous avons précitées. Et lorsqu’elles affichent leur adhésion à ces syndicats ou partis de l’opposition, elles sont forcément harcelées, et elles voient leur carrière bloquée», a-t-il enchaîné. Ajoutant, à ce titre, qu’il n’ y a pas beaucoup de femmes leaders dans la Fonction publique, comme il n’y a pas beaucoup de femmes leaders en politique. Par conséquent, elles ne sont pas avantagées. M. Malaoui cite, à titre d’exemple, le secteur de l’Education qui compte plusieurs syndicats mais très peu de femmes syndicalistes membres du bureau national ou nommées à la tête de ces syndicats. «La répression et le harcèlement des syndicats autonomes et des partis de l’opposition fait que les femmes n’adhèrent pas activement à ces organismes», a-t-il dénoncé. De l’avis de Soumia Salhi, c’est dans le monde entier que les femmes ont du mal à avancer dans leur carrière. «C’est une réalité largement partagée dans le monde entier. Elles sont bardées de diplômes mais l’accès aux postes de responsabilité laisse à désirer», a-t-elle regretté. Contacté par nos soins, Djillali Hadjadj, président de l’Association algérienne pour la lutte contre la corruption, affirme qu’il y a eu des gens qui ont vu leur carrière bloquée après avoir dénoncé des cas de corruption. «Depuis des années, toutes les semaines, des travailleurs dénoncent des cas de corruption au niveau local, des daïra et même au niveau des ministères. DU SYNDICALISME AUX POSTES DE HAUTE FONCTION Qu’en est-il des militants syndicaux ? Profitent-ils des liens qu’ils tissent avec les hauts responsables pendant l’exercice de l’activité syndicale ? «Malheureusement, il existe des syndicalistes qui ont abandonné l’activité syndicale pour obtenir des postes supérieurs au ministère», a reconnu le porte-parole du CLA, qui cite à la fois des syndicalistes de l’UGTA et d’autres appartenant aux syndicats autonomes. Contacté par nos soins, Soumia Salhi, syndicaliste de l’UGTA (Union générale des travailleurs algériens), préfère ne pas se prononcer au sujet «des privilèges» que certains syndicalistes estiment accorder aux militants de l’UGTA. «Ça ne sert à rien de s’engager dans une «LES UNIVERSITAIRES SONT SOUVENT LES VICTIMES» polymérique, il faut faire une étude sérieuse pour se rendre compte de la réalité», a-t- Notre souci est de vérifier que ces personnes le font de bonne foi et puis nous leur elle répondu. Questionné à ce sujet, Messaoud Boudiba, porte-parole du Conseil natio- recommandons l’anonymat pour qu’elles ne subissent pas de représailles», a déclaré nal autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest), M. Hadjadj, précisant qu’il y a eu même des licenciements à cause de ces dénonciapréfère aborder cette question autrement, tout en reconnaissant qu’il y a des syndica- tions. M. Hadjadj regrette le fait que les personnes qui ont vu leur carrière bloquée sont listes qui ont fini par obtenir des postes de haute fonction au ministère de l’Education. généralement des universitaires ayant mené un excellent cursus, et ce, pour avoir «Il y a beaucoup de pression sur les syndicalistes ! Ces derniers sont visés par des dénoncé les pratiques douteuses de leurs supérieurs ou pour avoir refusé de marcher mesures répressives», a attesté M. Boudiba, notant que le syndicaliste demeure toujours dans la «combine» de leur hiérarchie, notamment lorsqu’il s’agit d’octroyer des marcette personne qui «dérange». A ce titre, le pouvoir utilise les différentes méthodes pour chés publics. Lorsqu’il s’agit de ces cas, le président de l’association de lutte contre la le faire taire. «On commence par lui faire peur. Lorsqu’on se rend compte que ce syn- corruption propose ce qu’il appelle «l’annonceur d’alerte anonyme», car dans certains dicaliste ne recule pas, on passe aux intimidations et les mesures de répression», dit-il. cas, ces dénonciateurs «ne sont pas conscients de la gravité de ce qu’ils dénoncent», a «Ce syndicaliste, qui a la base militante derrière lui, campe sur sa position. A ce relevé M. Hadjadj, affirmant que dans le cadre de son travail, il a été amené à rencontrer moment-là, on lui propose des faveurs et des avantages dont les postes de haute fonc- de hauts fonctionnaires et des conseillers des ministères hautement diplômés. M. tion», a-t-il expliqué. Rachid Malaoui, président du Syndicat national autonome du Hadjadj est revenu sur le statut de la Fonction publique et la notion du secret profespersonnel de la fonction publique (Snapap), abonde dans le même sens : «Ce sont des sionnel qui, d’après lui, est utilisé d’une manière abusive. Le fonctionnaire est tenu par cas qui arrivent souvent en Algérie. Si tu n’es pas dans la mouvance du pouvoir, tu une obligation de réserve. A chaque fois qu’un fonctionnaire dénonce des pratiques risques de voir ta carrière bloquée. De nombreux syndicalistes ont été sanctionnés à malveillantes, il voit son supérieur sortir cette note de secret professionnel pour mieux cause de leur activité syndicale.» Et de souligner par la même occasion «les syndicats le museler. «C’est une notion opaque utilisée contre les fonctionnaires intègres», fait-il ayant prêté allégeance au pouvoir». Et ce qu’il appelle remarquer. Au sujet des promotions et le déroulement des «les faux syndicats autonomes» qui ont eu accès à des échelons, selon M. Hadjadj, avec l’ancienneté cela se fait fonctions de très haut niveau, citant à son tour l’accès des automatiquement «mais cet article est souvent violé». syndicalistes à des hautes fonctions dans le secteur de «LES PARTIS ISLAMISTES HÉGÉMONISTES» l’éducation. M. Malaoui se dit persuader que les travailConcernant l’allégeance aux partis politiques, M. Hadjadj leurs appartenant activement aux partis du pouvoir attire l’attention quant aux pratiques des partis islamistes avancent facilement dans leur carrière. «Il y a eu beauune fois au pouvoir. «Une fois arrivés à la tête d’un coup de recrutement d’allégeance concernant les hautes Le régionalisme est également à l’origine de ministère, les leaders des partis islamistes font des recruresponsabilités», note-t-il. l’avancement de certains dans leur carrière ou de tements massifs des gens de leur obédience pour installer «LES FEMMES : CE MAILLON FAIBLE DE la rétrogradation des autres. Djilali Hadjadj leur hégémonie.» Ajoutant : «On ramène une personne L’ADMINISTRATION PUBLIQUE» témoigne qu’un chef de cabinet d’un ministère a qui n'est pas qualifiée, lorsque la Fonction publique refuse de lui accorder le poste, elle est maintenue sous De l’avis du président du Snapap, c’est la même logique été déchu parce qu’on le soupçonnait titre de l’intérim, on la fait payer par un établissement qui règne au niveau de l’administration publique. Mais d’appartenance au parti de Ali Benflis, Talaie Al sous tutelle». C’est ainsi que des carrières sont brisées et l’allégeance change de cap. C’est à sa hiérarchie qu’un Houriat. Son tort ? Etre originaire de la même des compétences ont été sacrifiées. fonctionnaire doit «obéir», s’il veut obtenir une quel- région que ce leader politique et ex-chef de gouvernement. D. R. Djedjiga Rahmani conque promotion. «Au niveau de l’administration, c’est Carrière bloquée pour appartenance à la région de Benflis PHOTOS : D. R. Carrière professionnelle dans la Fonction publique La gestion de la carrière professionnelle dans la Fonction publique en Algérie répond à des critères bien particuliers. Si la réussite d’avoir un emploi stable s’avère difficile, l’avancement dans sa carrière dépend des connaissances de l’employé, de son appartenance idéologique, mais surtout de son allégeance à la hiérarchie. Pas seulement, être membre actif d’un syndicat pourrait faciliter à certains l’accès au poste supérieur, quitte à sacrifier ses engagements à l’égard des travailleurs qu’ils représentent. CASSETÊTE Jeudi 22 septembre 2016 - 13 N° 105 Politique 2.0 Réseaux sociaux : l’enfer des politiques Par Amel B. AHMED OUYAHIA : «TWITTOSPHÈRE, TWITTOSPHÈRE, J’AI UNE GUEULE DE TWITTOSPHÈRE ?» PHOTOS : D. R. Les réseaux sociaux sont pour les hommes politiques une arme à double tranchant. Incroyable caisse de résonance où le moindre faux pas est amplifié. Facebook et ses dérivés, considérés comme les derniers espaces de liberté, pour les dirigeants algériens les plus maladroits, sont un enfer. L’internet est la caisse de résonance des moindres petites bourdes et autres phrases qui seraient passées inaperçues sans l’effet mégaphone des réseaux sociaux. L’année dernière, suite au tweet dévastateur de Manuel Valls montrant un Abdelaziz Bouteflika fort affaibli, le chef de l’Etat, Ouyahia confessait dans une conférence de presse son illettrisme en matière de networks, s’emmêlant les pinceaux pour expliquer la différence entre le site de Matignon et Twitter. Le patron du RND a pourtant essayé de se familiariser avec ces nouveaux modes, se lançant dans l’arène virtuelle, à l’occasion du lancement officiel de la nouvelle page Facebook de son parti, mais il ne cache pas pour autant la méfiance et la suspicion avec lesquelles il considère les réseaux. Dans un communiqué de presse, à l’occasion de la tenue d’une journée de formation sur la communication sur internet, organisée au siège du parti à Alger le 9 septembre, il a estimé que le net qui «intéresse les jeunes» et «utile pour le développement et la modernisation du pays» est parfois «subversif», rappelant notamment «le Printemps arabe». Il s’élève ainsi contre «ce que font sur la Toile ceux qui en qui en veulent à la stabilité de notre pays et qui veulent porter atteinte à son unité», appelant ainsi ses militants à investir la Toile pour promouvoir un message «d’espoir». «Les patriotes doivent donc se mobiliser pour défendre l’Algérie sur le net», a-t-il déclaré, précisant que «c’est là une première raison pour les militants du RND d’investir la Toile pour défendre la patrie et promouvoir un message d’espoir mobilisateur». GHOUL, SOLTANI OU LE NARCISSISME DÉCOMPLEXÉ ! Les hommes politiques retrouvent sur Facebook la possibilité de déployer leur pensée et d'y ajouter des nuances. Mais le problème, en Algérie, c’est qu’ils n’en font pas tous usage. La page Facebook et Twitter du président du Taj, Amar Ghoul, peut être assimilée à un très bel album photo. Toujours souriant, on y voit, pêlemêle : «Amar à la plage», «Amar plante un arbre», «Amar libère une colombe», «Amar joue au foot» ou encore «Amar dans un café populaire». En tout et pour tout, pas moins de 13 000 photos ont été partagées sur son compte Facebook depuis sa création, suscitant autant l’admiration que les railleries des internautes. Parfois, les commentaires qui déchaînent les passions émanent des profils de la famille ou des proches des hommes politiques algériens. Les vacances du fils de Bouguerra Soltani à Benidorm ont été largement partagées par des internautes offusqués de voir la famille d’un ancien chef de parti islamiste s’adonner, disentils avec l’exagération que l’on connaît sur les réseaux, au «stupre et à la luxure». Oui, le narcissisme a aussi un coût politique. Avec une polémique tous les mois, NOURIA BENGHEBRIT : LE RING SUR LES RÉSEAUX internautes-, les polémiques s’enchaînent et se ressemblent : une rumeur selon laquelle l’enseignement en «derdja» sera introduit en septembre 2015, la fuite des sujets sur Facebook, la coupure d’internet lors de la seconde session du bac, l’élan de solidarité autour de Kenza Oussalah, «meilleure bachelière de tous les temps» qui n’a pas pu bénéficier d’une bourse d’études ou des bourdes contenues dans les nouveaux manuels scolaires (à l’exemple de la suppression d’une petite phrase dans un texte d’un manuel scolaire disant qu’Ibn Battuta a appris le Coran par cœur avant d’entamer ses voyages, de la présence d’Israël sur une carte géographique ou encore sur un étrange «sondage ethnique». Si la majorité des polémiques sur Facebook n’ont été que verbiages et débats inféconds, tant les deux camps restaient retranchés sur leur position, ces empoignades renseignent néanmoins sur l’étendue du mal qui ronge le secteur. Très présent sur Facebook, le vice-président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Baha Eddine Tliba, se met en scène, à grand renfort de photos et de petites phrases assassines. BAHA EDDINE TLIBA : AUTOPROMOTION ET COUPS FOURRÉS enflammant Facebook et Twitter, Nouria Benghabrit est la star incontestée des réseaux sociaux. Deux visions de l’école et de ses valeurs s’affrontent : d’un côté, on conspue une responsable qui aurait – dit-on avec emphase - déclaré la guerre à l’arabe et l’islam, fondement de l’école algérienne. De l’autre, on applaudit une femme qui aurait - avec toujours autant d’exagération- tenu tête aux pressions de ceux qu’ils appellent «les islamo-conservateurs» ou les «baâthistes rétrogrades» et qui voudrait faire avancer l’école algérienne. La dichotomie entre arabophones et francophones n’aura jamais été aussi importante. Elle-même très présente sur les réseaux sociaux -une équipe de community managers dépendant du ministère de l’Education alimente régulièrement les comptes Twitter et Facebook de la ministre-, elle commente aussitôt les post et les vidéos faisant le buzz sur le Net. La vidéo postée sur Facebook de l’enseignante de selfie, dénoncée aussitôt par la ministre, n’est qu’une énième polémique génératrice de clivage au sein des réseaux algériens. Les uns criaient à un « endoctrinement des enfants chaouis par une enseignante arabe», les autres saluaient une enseignante qui s’élevait contre «le programme de francisation de l’école voulu par la ministre». Terrain d’affrontement entre les partisans et les pourfendeurs de la ministre de l’Education dès sa nomination, c’est sur ces réseaux qu’est apparue une rumeur selon laquelle elle serait d’origine juive. Un photoshop dans laquelle on la voit portant un pendentif de l’étoile David fut particulièrement injuste. Si la dame a amélioré son élocution en arabe classique -faisant taire les ricanements narquois des Le vice-président de l’Assemblée populaire nationale ne manque pas une occasion pour torpiller ses adversaires politiques et louer, à chaque fois que l’occasion se présente, les vertus du président Bouteflika ainsi que les membres du gouvernement à travers les réseaux sociaux. Il a ainsi été à l’origine de quelques buzz, comme cette photo de lui en compagnie de quelques ministres qui se déplacent du Conseil de la nation à l'Assemblée populaire nationale à pied. Un trajet de 200 m censé éblouir les followers mais qui ont suscité encore une fois les moqueries des internautes. Pas grave, il se concentrera sur d’autres actions démagogiques pour faire valoir son image auprès des Algériens connectés. Lorsqu’il a proposé à un agent de nettoyage au chômage de travailler à l’APN, il a bien pris le soin de se prendre en photo avec le vieil homme afin que tout le monde puisse partager ses clichés. Mais c’est une autre photo qui a suscité l’émoi récemment. Une photo prise avec Hassan Laâribi, représentant du Front pour la justice et le développement, dans le hall de l’APN. Le président du parti a vite voulu clarifier les circonstances dans lesquelles ont été prises cette photo qui aurait, jure-t-il sur sa page Facebook, «prise à son insu». CHAKIB KHELIL, LE RETOUR 2.0 C’est par le site bleu que Chakib Khelil, ancien ministre de l’Energie, cité dans plusieurs affaires de corruption, a choisi de faire son «come-back». Pour l’occasion, il a sorti quelques photos de son album familial, d’anciens clichés de ses visites ministérielles ainsi que des articles élogieux à son égard. Il a republié, à maintes reprises, un cliché jauni, datant de 1985, dans lequel on le voit en compagnie de son épouse et du leader palestinien Yasser Arafat, faisant à chaque fois un succès auprès des internautes qui répliquent à grands coups de «Ma chaa Allah» ou «Belle tof, monsieur le ministre ! » L’ancien ministre, dont les politiques et les éditorialistes se sont longuement interrogés sur les véritables ambitions de son retour, voulait, a priori, se refaire une image sans le filtre critique des médias traditionnels. L’invention de Mark Zukenberg présente quelques avantages pour un homme politique soucieux de peaufiner une image écornée et de remettre sur pied une réputation mise à mal. Facebook permet de créer un rapport direct avec les sympathisants et bloquer d’un clic – ce dont les Community managers du Dr Khelil ne s’en privent guèretous ceux qui émettent des doutes sur la probité du personnage. Immédiatement, des dizaines de faux profils ont fleuri sur le Net. Le CM de la page insiste sur le fait que c’est le seul et unique compte de l’ancien ministre de l’Energie mais ne répondra pas à la question d’un internaute au sujet du nombre de comptes qu’il détiendrait en Suisse. Semblant goûter les outils modernes de communication, le Dr Khelil diversifie les propositions aux fans de sa page déjà forte de plus de 60 000 fans. Le goût du Dr Khelil pour les outils modernes de communication sont tels qu’il s’est lancé dans des vidéo-conférences via Skype dans lesquels il livre analyses économiques et autres expertises et solutions «réalistes et concrètes» pour sortir de la crise. Point de questions gênantes ni d’interrogations suspicieuses de la part de ses fans. Pour celui qui voulait éviter le filtre critique des médias traditionnels, le pari est -presque- gagné. Les uns y ont diagnostiqué une forme de tentation présidentielle. Les autres y virent un simple engouement technologique pour les médiaux sociaux par un homme politique toujours soucieux de faire valoir sa modernité. Dans ses interviews, l’ancien ministre s’est appuyé sur le nombre de followers sur sa page facebook pour dire sa popularité. Pour lui démontrer que le nombre de personnes qui le rejettent est bien plus supérieur, quelques internautes ont lancé la page «Chakib Khelil manhabekch» (je ne t’aime pas). On se venge comme on peut ! A. B. FLASH BACK Jeudi 22 septembre 2016 - 14 N° 105 Évocation – il y a vingt ans étai assassiné Cheb Aziz Qui se souvient du PRINCE des pauvres ? I Cheb Aziz en deuxième position de droite à gauche l’argent à des nécessiteux, alors qu’il n’avait même pas de quoi payer les frais du transport pour rentrer chez lui. UNE ÉTOILE EST NÉE PHOTOS : D. R. l y a vingt ans, presque jour pour jour, tombait à Constantine l’une des figures populaires de la chanson algérienne des années 1990. Le 20 septembre 1996, Cheb Aziz a connu une fin tragique après une fête de mariage. Son ami d’enfance, Hassan Gheddab, dit Sammoura, se rappelle jusqu’à ce jour des moindres détails de cette nuit macabre. Une version publiée pour la première fois. «C’était le jeudi 19 septembre 1996, Aziz avait été invité à une fête de mariage par un ami de longue date, qui habitait le site de Carrière Gance, non loin de son quartier de Faubourg Lamy. Aziz m’avait demandé de l’accompagner, mais je lui avais conseillé de ne pas y aller. C’était trop dangereux», révèle Sammoura. Aziz est allé quand même vers 20h30. Il ne se doutait de rien. Il était là comme invité et non pas pour chanter comme cela a été évoqué dans certains articles de presse de l’époque. «Dans la soirée, vers 23h, au moment où il dînait, Aziz avait été approché par deux personnes, qui avaient demandé à lui parler. Il avait accepté de les suivre. J’avais appris par la suite auprès de certains témoins que deux autres personnes l’attendaient dehors. Les quatre avaient emmené Aziz avec une autre personne surnommée Bezzou, vers une destination inconnue», poursuit-il. «J’étais en déplacement à Batna. A mon retour le lendemain, j’avais appris la triste nouvelle», se rappelle-t-il. Tôt dans la matinée du vendredi 20 septembre 1996, le corps d’Aziz avait été découvert sur la route de Djebel Ouahch par un agent de l’ADE, qui s’est déplacé sur le lieu pour ouvrir la vanne du réseau d’eau potable. Ce dernier avait vite alerté les services de la police. Le corps, qui portait les traces de balles et de mutilations, avait été retrouvé sur un regard d’égout à environ 200 m du siège de la 12e sûreté urbaine, ouvert quelques mois auparavant. Avec son ancien ami Sammoura, El Watan est revenu sur les lieux du drame. Un site accidenté, d’accès difficile situé sur une descente entre Carrière Gance et Fedj Errih. «Aziz avait été emmené de Carrière Gance vers une forêt située en contrebas de Fedj Errih, où il aurait été abattu. Son corps avait été traîné par terre sur plusieurs centaines de mètres jusqu’au lieu où il avait été retrouvé», nous dira-t-on. Des faits rapportés selon les témoignages de Bezzou qui a survécu à cette dure épreuve. Après l’identification du corps, la nouvelle de l’assassinat d’Aziz avait fait le tour de la ville, pour parvenir jusqu’aux wilayas de Skikda et de Sétif. Il avait des amis partout. Une foule impressionnante l’avait accompagné, dans la triste journée du samedi 21 septembre 1996, vers sa dernière demeure au cimetière de Djebel Ouahch, en présence des autorités, dont le wali de Constantine. Selon certains témoignages, Aziz avait été torturé par ses ravisseurs. Ces derniers ne seront jamais identifiés. Les raisons de son assassinat demeurent encore inconnues, mais il ne faisait aucun doute que les auteurs de cet acte n’étaient autres que des éléments du GIA. ENFANCE À FAUBOURG LAMY De son vrai nom Bechiri Boudjemaâ, Aziz est né le 25 janvier 1968 dans une maison située à la rue Terki Youcef, dans le quartier populaire de l’Emir Abdelkader, plus connu par Faubourg Lamy. Il passera toute son enfance et sa jeunesse dans cette maison qui existe encore en contrebas de la station du téléphérique de l’Emir Abdelkader, avant que sa famille ne déménage vers Djebel Ouahch. Aziz est le cinquième enfant d’une famille nombreuse, modeste et conservatrice. Tous ceux qu’ils l’ont connu parlent d’un garçon calme, timide, discret, pas trop bavard, mais surtout bien éduqué et très apprécié par ses voisins. Il fera ses premières classes dans son quartier à l’école primaire Ibn Toufayl, avant de rejoindre le CEM Ben Badis, puis le lycée Redha Houhou. C’est durant la période du moyen et du secondaire qu’il commença à révéler ses talents de chanteur. Il s’est distingué d’abord dans l’animation des fêtes scolaires. «Il avait une forte passion pour le chant, mais il avait surtout un don et une belle voix», évoque son ami Sammoura, qui rappelle ses premiers débuts artistiques avec Aziz à la fin des années 1980. «Nous avons formé notre premier groupe amateur ici à Faubourg Lamy ; nous faisions les répétitions avec des instruments rudimentaires sur le terrain Tennoudji, moi j’étais joueur de derbouka, puis nous avons commencé à animer les fêtes de mariage avec des moyens vraiment modestes», révèle-t-il. Des débuts d’un jeune chanteur qui fera des émules quelques années plus tard. Mais Aziz était connu surtout pour ses qualités humaines. Il chantait gratuitement dans les fêtes de mariage. Il avait même aidé de nombreuses personnes dans le besoin. On l’appelait le chanteur des pauvres ou le prince des chômeurs. Il était d’une grande générosité, aimé par tous et partout, un vrai artiste qui n’a jamais pensé à amasser de l’argent ou faire fortune. Il lui est arrivé de donner de L’animation des fêtes de mariage à Constantine avait fait un début de notoriété populaire pour Aziz, désormais sollicité de partout. Aziz répondait à toutes les demandes. Il ne voulait décevoir personne. C’est lors d’une fête de mariage à la cité Sakiet Sidi Youcef (ex-La BUM), que des invités venus de Skikda l’avaient remarqué. Plus tard, il sera invité à y animer des fêtes. Ce sera le début d’une longue histoire d’amour avec cette ville. Aziz sera adopté comme un enfant chéri. Il sera gâté et adulé. Depuis, il n’a jamais cessé d’y faire des va-et-vient jusqu’aux derniers jours de sa vie. Trois jours avant son assassinat, il y avait animé sa dernière soirée. Pour l’histoire, c’est à Skikda que Aziz est monté pour la première sur scène lors d’une mémorable soirée de gala au profit des étudiants. Avec les années, Aziz commence à s’affirmer. Il lui manquait ce déclic qui le propulsera vers la réussite. Comme pour tout artiste amateur, les débuts de Cheb Aziz ont été très difficiles. Ses deux premières cassettes enregistrées chez un éditeur à Batna n’ont pas eu le succès escompté. Il a fallu attendre le début des années 1990, pour voir Aziz percer avec une chanson qui aura un énorme succès : Lehwa oua drara. RENDEZ-VOUS AVEC LES SUCCÈS Aziz fera long feu en interprétant en arabe le style chaoui, auquel il donnera un nouveau cachet et une nouvelle portée. Il a réussi à populariser et faire apprécier ce genre musical auprès du public algérien, alors qu’il était strictement limité dans certaines régions de l’Est algérien. Le succès suivra en 1993 avec la chanson El Mesrara, qui a décroché le premier prix de la chanson maghrébine. Aziz passe à la radio et à la télévision. Le grand public le découvre grâce aux émissions télévisées «Layali El Djazaïr» et «Bled Music», animées par Djallal Chandali. Cheb Aziz a commencé à se frayer un chemin dans un espace musical dominé par les vedettes du raï. Mais son plus grand boom a été incontestablement le clip Yal Djemala, avec lequel il crève l’écran. Les tubes se suivent et les succès. Aynik mlah, Yama lgued lgued, Lala Nouara, Ya babour et Rouhi Beslama sont des chansons que le public a aimées et adoptées. Parallèlement à une expérience dans le film Le château des vampires, du réalisateur Ali Aissaoui, Aziz enchaîne les succès avec les titres Ghzali, Choufou Ya ness, Bent bladi, Narek ya bounarine. Aziz a puisé du répertoire chaoui, mais il a chanté aussi les genres sraoui, moderne et constantinois. Durant sa courte carrière, il avait rivalisé avec les grands artistes et s’est fait une place à une époque marquée par une rude concurrence. Il a offert à son public des moments de bonheur inoubliables, en chantant l’amour, la fraternité, la tolérance et l’espoir, malgré la menace terroriste. En 1994 Aziz épouse Selma, une jeune chanteuse montante. De cette union naîtra leur fille Manel, le 21 décembre de la même année. Aziz est parti à l’âge de 28 ans au moment où il était en pleine ascension. Il aurait pu faire une grande carrière, mais le destin en a décidé autrement. Aziz a été le troisième chanteur assassiné en Algérie par les groupes armés intégristes, après Cheb Hasni, vedette du raï, tué à Oran en septembre 1994, suivi par Rachid Baba Ahmed, chanteur et producteur de musique raï, qui a connu le même sort le 15 février 1995. Pour tout ce qu’il a pu faire durant sa courte carrière, Cheb Aziz restera vivant dans les esprits de tous ses fans, ses amis et tous ceux qui continuent à le porter dans leur cœur. S. Arslan HORS CHAMP Jeudi 22 septembre 2016 - 15 N° 105 Les parents d’élèves de plus en plus séduits Livres parascolaires : un marché en plein BOOM A ccompagnée par sa copine, Amina, bibliothécaire, entre dès la matinée à la librairie Grande surface de livres. Elles se dirigent directement vers le rang des livres parascolaires. Elles ont l’habitude d’en acheter dans cette librairie, du boulevard Victor Hugo. Amina passe au crible des livres avant d’opter pour l’achat. Elle cherche surtout l’année de l’édition. «Les anciennes éditions ne doivent pas coûter cher», fait-elle remarquer, regrettant que ce critère n’est pas toujours respecté par certains libraires. Au niveau de cet espace, tous les livres parascolaires proposés sont en langue française, y compris les matières scientifiques (mathématiques, physique…). C’est pour cette raison justement qu’Amina et sa copine l’ont choisi. «J’ai un enfant en terminal et un autre en quatrième année primaire. Je préfère acheter ces livres parce que cela les stimule à travailler et à retravailler leurs exercices. Ce sont des livres qui proposent à la fois des exercices et des solutions», atteste Amina, qui ne cache pas que parfois dans certains domaines, elle se retrouve incapable d’aider ces enfants, notamment l’aîné. Ces livres suscitent l’engouement des parents surtout durant la période des examens. Comme Amina, de nombreux parents préfèrent acheter ces livres qui proposent à la fois des problèmes et leurs solutions. «Certains exercices de ces livres sont les mêmes que ceux proposés dans les sujets d’examen. Lorsque l’élève s’entraîne bien, il réussira facilement ses épreuves», estime cette bibliothécaire. Cet avis est partagé largement pas d’autres parents. «L’élève peut s’entraîner aussi sur la manière de poser la question. Même si l’élève connaît la réponse, la consigne de l’exercice n’est pas toujours comprise. On ne les entraîne pas suffisamment à l’école. C’est pour cela que j’achète à mes deux enfants ces livres parascolaires. Cela leur permet de comprendre leurs exercices, quelle que soit la manière dont ils sont posés», avoue une mère de deux enfants placés dans une école privée. Pour sa part, l’accompagnatrice d’Amina estime que ces cours peuvent remplacer les fameux cours de soutien. «Le livre est toujours là contrairement à l’enseignant. Ainsi, l’enfant peut refaire son exercice autant de fois jusqu’à ce qu’il PHOTOS : D. R. Si le marché du livre de manière générale a connu un recul sensible ces dernières années en raison de l’absence de lecteurs, celui du livre parascolaire demeure fécond. Une virée dans des librairies de la capitale a révélé l’engouement des élèves mais surtout de leurs parents pour ce genre d’ouvrages. Si pour certains parents, le livre parascolaire peut remplacer les cours de soutien, d’autres le considèrent comme un moyen efficace pour inciter leurs enfants à travailler. comprenne», explique cette dame venue acheter des annales de langue française du cycle primaire. Son fils suit des études dans une école privée rien que pour la maîtrises de la langue française. «Mon fils aîné a fait ses études dans une école publique. Son niveau de langue française n’est pas tout à- fait satisfaisant», considère-t-elle. D’après les parents interrogés, il n’est pas question de se contenter uniquement du contenu du livre scolaire. Si le recours aux cours de soutien commence à connaître un recul, notamment pour les préjudices que cela entraîne pour l’enfant du cycle primaire (manque de concentration, surmenage, absence d’activités ludiques…), le livre parascolaire reste en vogue. Pour les gérants de la librairie Grande surface de livres, la vente de livres parascolaires représente 25 à 30% de l’ensemble des ventes. Pas loin de cet espace, une autre librairie, Média Box, proposant des annales en arabe, connaît également un boom en ce qui se rapporte à la vente des livres. «Si on inclut les livres du préscolaire et ceux des activités ludiques, cette vente peut représenter jusqu’à 60%», déclare le libraire, assurant que le marché du livre parascolaire est très lucratif au moment où tous les autres domaines de lecture connaissent une hibernation. Le vendeur de la librairie Grande surface de livres considère qu’il y a trois catégories de parents : ceux qui sont «illettrés» et qui viennent directement demander conseil ; ceux ayant un certain niveau mais qui ne maîtrisent pas la pédagogie. Ces derniers demandent également conseil aux libraires avant d’acheter des livres. La troisième catégorie regroupe les parents qui savent quoi acheter. Ces derniers fouinent avant d’acheter un quelconque livre à leurs enfants. Dans tous les cas, ce sont tous les parents qui achètent des livres parascolaires. L’époque où l’élève se contente du contenu de son programme scolaire est révolue… Djedjiga Rahmani 80% des publications ont un caractère commercial Les pédagogues mettent en garde contre les livres parascolaires E nviron «80% des livres parascolaires sont à caractère commercial», a affirmé Idir Achour, porte-parole du Conseil des lycées d’Algérie. Ce syndicaliste, qui met les élèves en garde contre les erreurs que contiennent les anales scolaires, a assuré : «La plupart des éditeurs n’ont pas un comité scientifique qui puisse relire le livre avant sa publication.» De l’avis de cet enseignant, il est temps que ces livres passent d’abord par une commission pédagogique composée de spécialistes en la matière avant de les publier. D’après ses dires, les erreurs relevées sont d’ordre scientifique et la seule victime reste l’élève. A ce titre, «la responsabilité de l’Etat est engagée. La production de livres répond à la même logique que celle de la production des CD musicaux», a-t-il déploré, appelant à l’occasion au retrait des livres contenant des erreurs. «Nous avons relevé des erreurs à la fois dans les données et les solutions», a attesté Idir Achour. Questionné à ce sujet, Bachir Hakam, professeur de mathématiques, a déclaré que les erreurs dans les livres parascolaires ont toujours existé. «Il n’y a pas de sérieux dans l’élaboration de ces livres. On fait du copier-coller», a regretté ce professeur. Les pédagogues ainsi que certains éditeurs ont appelé à la réglementation du marché du livre parascolaire. L’éditeur du livre L’Atlas de géographie de l’Algérie et du monde, publié par Dar El Houda, Kebli Bedih Mustapha, reconnaît que certains livres ne passent même pas par une commission de lecture. Au sujet du livre précité qui fait polémique actuellement, cet éditeur précise : «C’est un livre qui relève de la culture générale, une encyclopédie volumineuse qui n’a rien à voir avec les livres scolaires ni parascolaires.» C’est un livre qui se renouvelle chaque trois ans. La commission de lecture de cet Atlas est constituée d'auteurs et de correcteurs. Le directeur de Dar El Houda avoue que ce livre édité 2009 contient une erreur d’ordre sémantique et une autre d’ordre statistique, précisant que c’est la mise à jour de l’année 2014 qui comporte cette erreur. Faut-il rappeler que ce livre parle de «80% des Algériens sont des Arabes», utilisant le mot «race» pour les désigner. Kebli Debih Mustapha présente ses excuses aux Algériens, précisant que c’est une erreur d’inattention. Un nouveau livre est en cours de préparation. Il sera publié dans les prochains jours. Si un décret exécutif, visant la réglementation du marché du livre parascolaire, est en cours de préparation au niveau du gouvernement, qu’en est-il de ceux relevant de la culture générale comme cet Atlas qui a suscité le mécontentement des Algériens ? D. R. El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 16 C U LT U R E FESTIVAL DU CINÉMA MÉDITERRANÉEN (ÉGYPTE) L’Etoile d’Alger brillera à Alexandrie ● Le dernier long métrage du réalisateur algérien Rachid Benhadj a été sélectionné pour représenter l’Algérie au Festival du cinéma méditerranéen d’Alexandrie. e film poignant, dont le scénario est le fruit d’un travail passionné et complice entre le cinéaste et l’écrivain Aziz Chouaki, s’insère parfaitement dans le thème de cette 32e édition, «Le cinéma et la résistance». L’Algérie a une place d’honneur dans ce festival qui s’annonce plein de découvertes artistiques. L’étoile d’Alger, production algérienne à 100%, (Nour Films et AARC) a retenu l’attention des responsables de cette compétition qui avait primé l’année dernière deux autres Algériens, Lotfi Bouchouchi et Mohamed Zaoui, le premier pour son film Le Puits, et le second pour son documentaire Dernières paroles. Rachid Benhadj, en partance pour l’Egypte nous a confié être «très ému» de cette participation à l’un des festivals les plus prestigieux de la Méditerranée. Il faut dire que cette œuvre lui tenait à cœur depuis des années. Le roman de Aziz Chouaki, traduit en italien, a aiguisé l’œil averti de Rachid Benhadj, qui vit depuis une vingtaine d’années entre les deux rives de la Méditerranée et qui a toujours choisi la voie de la qualité et de la rigueur dans ses productions, refusant avec une grande dignité les raccourcis commerciaux ou racoleurs d’un public occidental pas toujours très informé sur l’histoire et la culture PHOTO : D. R. C Scène du film L’Etoile d’Alger des pays maghrébins. On peut dire que Benhadj, avec son style laborieux et très fouineur dans les profondeurs de l’âme de ses personnages, est toujours à la recherche de thèmes porteurs des valeurs mais aussi des souffrances du vécu algérien. Un choix courageux qui lui a permis de gagner un respect profond dans les milieux cinématographiques italiens, récoltant des prix prestigieux et l’admiration de grand acteurs, comme Monica Guerritori (parfums d’Alger), qui n’ont pas hésité à jouer dans ses films. L’Etoile d’Alger, projeté à Alger en mars dernier, est le récit palpitant du parcours d’un jeune Algérien issu d’une famille nombreuse qui habite un quartier populaire mais qui rêve de devenir une star de la chanson, comme son idole Michael Jackson. Mais Moussa, durant les années noires du terrorisme et de l’intégrisme menaçant qui ont ensanglanté l’Algérie, voit ses rêves s’évanouir et le début d’une descente aux enfers… L’adaptation de ce roman, traduit en anglais, en allemand et en italien La stella di Algeri, édition E/O) et qui a reçu le prestigieux prix littéraire Flaiano en 2004, à Rome, n’est pas seulement un travail artistique finement ciselé par le réalisateur perfectionniste, mais également un témoignage vivant d’un vécu tragique qui hantera longtemps la mémoire des Algériens. Les acteurs talentueux Cherif Azrou (dans le rôle de Moussa, le chanteur) et Sofia Kouninef (dans le rôle de Selma, la fiancée de Moussa), nous transportent dans les méandres de cette aventure qui dépasse la vie du personnage principal, pour s’étendre sur l’ombre des souvenirs de millions d’Algériens. Le public du Festival d’Alexandrie appréciera l’intensité des scènes captivantes à couper le souffle. L’Etoile d’Alger a également été sélectionné en compétition officielle pour le Festival de Montpellier en octobre, et par le Festival international de St Louis aux Etats-Unis (au mois de novembre) et au Festival international d’Aukland en Nouvelle Zélande. Nacéra Benali L’ADIEU À MEMED BENCHAOUCH Un musicien émérite,disciple de Abderezzak Fekhardji «La musique fédère toutes les cultures de l’univers.» L a triste nouvelle est tombée tel un couperet à l’annonce du décès de cette mémoire prodigieuse du patrimoine musical andalou le 5 septembre 2016 à l’âge de 86 ans. Qui ne connaît pas cette silhouette emblématique, avenante et discrète de la scène de la nouba traditionnelle de l’école algéroise qui a consacré toute une existence à son rayonnement et à la formation de jeunes générations devenues de talentueux musiciens qui ont séduit les mélomanes de l’ancestral trésor de l’ère zyriabienne. Memed Benchaouch est né le 3 mars 1930 à La Casbah d’Alger, vivier prolifique culturel d’artistes, de chanteurs, de musiciens, d’écrivains, de comédiens et de poètes de référence universelle. Dès sa prime enfance, son ouïe est profondément pénétrée par la mélodie, la musique et le rythme «mizane» qu’il découvre avec émerveillement pour éveiller en lui une vocation innée d’un parcours qui sera riche et fécond dans l’univers de la musique classique algérienne. Au commencement de son itinéraire, ce fut l’instrument à percussion plus précisément le tar qui l’attira et pour lequel il avait une préférence de sensibilité prononcée qui fera de lui avec sa géniale dextérité un virtuose de cet art instrumental d’accompagnement des enchanteresses noubas d’extase.La kamentcha l’a ensuite captivé à travers ses notes d’évasion euphoriques qui le menèrent à l’apprentissage du violon, l’instrument fidèle qu’il maîtrisera avec brio pour s’affirmer en virtuose de réputation de l’archet. C’est en 1946 qu’il adhéra ainsi à la pionnière association El Hayat puis à El Mossilia pour intégrer une année plus tard en élève le Conservatoire d’Alger qui était à l’époque un pôle d’excellence de musique où professaient les sommités pédagogiques de l’art musical qu’étaient les frères Fekhardji Mohamed et Abderezzak, dont il fut le disciple admiratif et studieux de ce duo de dimension monumentale. En ami et sympathisant de notre association, nous avions tenu à lui rendre visite en son domicile lors de l’Aïd El Fitr, le 6 juillet dernier, où bien qu’affaibli par la maladie, il nous reçut avec un élan d’enthousiasme de retrouvailles pour agrandir le cercle d’intimes déjà présents à cette conviviale communion traditionnelle des Memed Benchaouch jours de fêtes religieuses. Comme d’habitude, affable, accueillant et courtois avec son sourire familier, il a déroulé en la circonstance à ses hôtes du moment des fragments de mémoire de son parcours d’artiste accompli qu’il fut pendant plus d’un demi-siècle au service de la culture poétique et musicale algérienne. A la faveur de cette amicale rencontre, Memed Benchaouch a évoqué l’hommage d’apothéose qui lui a été consacré par l’association des Amis de la rampe Louni Arezki Casbah le 30 décembre 2014 avec la contribution de l’association Les Rossignols d’Alger de Chéraga au Palais de la culture, dont l’impact lui est toujours resté en souvenir, nous a-t-il chaleureusement affirmé avec sa bonhomie coutumière. C’est lors de ses funérailles au cimetière de Sidi M’hamed que nous avons pu constater l’audience de considération et d’affection réelles dont jouissait le défunt, et ce, à travers la présence nombreuse de ses élèves, de ses amis et de la communauté culturelle représentée par ses repères de réputation, à l’image de Mohamed Kheznadji, un pilier de célébrité de la musique andalouse, Nouredine Saoudi, une autre notoriété de ce patrimoine et l’ensemble des présidents des prestigieuses formations tels que Nacer Benmerabet d’El Mossilia et fils d’une figure de prestige en la matière, le défunt Sid Ali Benmerabet, Abdelwahab Nafil d’El Fakhardjia, Zerrouk Mokdad un esthète de la sanâa algéroise et également des interprètes de la chanson chaâbi de réputation et professeurs au conservatoire Nacer Mokdad, Hacène El Decjaoui et le chanteur Kamel Ferdjallah. Le monde du théâtre et de la comédie était représenté dans la symbolique de la doyenneté en la personne de Taha Lamiri, une notoriété du quatrième art. Abdelhakim Meziani, un mélomane impénitent du hawzi, auteur d’un ouvrage sur la musique andalouse, était également présent. Ce fut un vibrant hommage de reconnaissance, de considération, d’affection et de gratitude qui a ainsi été célébré à l’endroit du regretté Memed Benchaouch pour ses qualités humaines très appréciées de rectitude, de simplicité et de générosité. Le défunt a également été un exemple de dévouement et d’abnégation pour l’épanouissement pérenne du patrimoine musical andalous. Affligés, en cette pénible circonstance, par sa brutale disparition, l’ensemble des membres de l’Association des amis de la rampe Louni Arezki Casbah et ses nombreux sympathisants et sympathisantes, parmi lesquels le docteur Nachida KaouaSoufi de Kouba, sa conseillère, thérapeute et médecin traitant, tout en s’inclinant pieusement devant la mémoire du défunt, tiennent à réitérer à l’ensemble de sa famille leurs condoléances attristées accompagnées de leur soutien et sympathie. Qu’Allah le Tout-Puissant l’accueille dans la rahma éternelle de son Vaste Paradis. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons». Lounis Aït Aoudia Président de l’aAssociation des amis de la rampe Louni Arezki Casbah El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 17 PUBLICITÉ SORFERT ALGÉRIE SPA Lot n°02, îlot 17, rue du 1er Mai, Béthioua, Oran. Avis dʼappel dʼoffres national ouvert n°06/SO/D.COM/2016 La Société SORFERT Algérie Spa, sise à la zone industrielle d’Arzew, lance un avis d’appel d’offres national ouvert ayant pour objet la prise en charge des prestations de service transit pour le Complexe d’ammoniac et d’urée de SORFERT Algérie Spa. Le cahier des charges, précisant les conditions et modalités de soumission, est mis par la direction juridique à la disposition des soumissionnaires intéressés contre remise d’un justificatif de virement d’une somme de dix mille dinars (10 000 DA) versée à la Banque extérieure d’Algérie, agence El Marsa n° 11 rue Fetas Mohamed Arzew (Oran) au compte n°: 002000700702200046-70. Les soumissionnaires intéressés par le présent avis d’appel d’offres peuvent retirer le cahier des charges précisant les conditions et modalités de soumission au lot n° 02, îlot 17, rue du 1er Mai, Béthioua, Oran, Algérie. Le dossier d’appel d’offres accompagné des documents réglementaire conformément aux prescriptions du cahier des charges devra être fourni sous pli anonyme. L’offre technique ne devra en aucun cas comporter des indications relatives aux prix et coûts. L’offre doit être transmise ou déposée auprès du secrétariat de la direction juridique de SORFERT Algérie, SPA sise au lot n° 02, îlot 17, rue du 1er Mai, Béthioua, Oran, Algérie sous double pli cacheté. L’enveloppe extérieure devra comporter la mention suivante : AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL OUVERT N° 06/S0/D.COM/2016 ayant pour objet la prise en charge des prestations de service transit OFFRE TECHNIQUE -A NE PAS OUVRIRLa date limite de réception des offres techniques est fixée au 17/10/2016 à 12h 00. La date d’ouverture des plis techniques est fixée au 17/10/2016 à 14h, La présente publication valant invitation aux soumissionnaires pour assister à la séance d’ouverture des plis. 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"A Dieu nous appartenons et à lui nous retournons." presses OCem OPA 650/300T MAT 9742-1998. Ponceuse Cassani 90/006-1998. Tél.: 0558 105 494 OFFRES D’EMPLOI INTERNATIONAL Company recrute pour son nouveau siège des assistantes de direction très bon salaire et transport assurés. Envoyez CV + photo : [email protected] ENTR. privé cherche commerciale, débutante acceptée, résident à Chéraga, Dély Ibrahim, Beni Messous…, maîtrisant la langue française et l'outil informatique, lieu de travail Chéraga (environs hôtel Dar Diaf), laissez CV dansnotre boîte email : contact@aqualand-algérie. com ÉCOLE cherche institutrice francophone expérimentée. Tél. : 0782 13.91.07 SOCIÉTÉ de maintenance recrute des électromécaniciens (hommes) exp. 02 ans aptes aux déplacement, lieux de travail Boufarik, Blida, diplôme TS ou ing. en électromécanique, âge moins 40 ans. 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Tél. : 0661 473 954 - 0770 494 308 DEMANDES D’EMPLOI JH lic en sces de gestion opt comptabilité, 1 an d'exp. dans la comptabilité et la facturation, cherche emploi dans le domaine ou autres. Tél. : 0554 640 192 JH 34 ans ingénieur d'Etat en hydraulique cherche emploi à Alger ou environs. Tél. : 0557 009 883 JH 39 ans ex-chef comptable 13 ans d’exp. maîtrise SCF fiscalité diplômé d’une licence et attestation d’expert-comptable cherche emploi à Alger. Tél. : 0550 144 793 SUPERVISEUR HSE cherche emploi. Tél. : 0558 399 659 TS métreur vérificateur bât. étude réalisation + informatique et 16 ans d’exp. cherche emploi dans le bâtiment. Tél. : 0554 32.31.06 H. 52 ans universitaire cherche poste DAF DFC ou gérant. Tél. : 0666 69.21.33 J. FILLE cherche emploi TS électronique exp. informatique et commerciale. Tél. : 0551 158 406 JH 29 ans lic en sce de gestion option finance 3 ans d’exp. ds le commercial. Tél. : 0551 745 033 H. 50 trilingue. cher emploi chauffeur superviseur accepte autres postes. Tél.: 0673 396 607 H master en génie civile cherche emploi. Tél. : 0697 168 933 SPÉCIALISTE en faïence et dalle de sol cherche emploi. Tél. : 0658 537 040 JH 28 ans TS en informatique de gestion, 4 ans d’exp. cherche emploi. Tél. : 0542 67.94.37 DOCTEUR vétérinaire véhiculé sérieux et directeur dans plusieurs boîtes pharmaceutique et directeur technique dans le cadre des suivis d'élevage, cherche emploi Tél. : 0550 409 340 PÈRE de famille peintre cherche emploi dans le domaine à Alger, Boumerdès. Tél. : 0790 791 983 JH 28 ans commissionnaire en douane stage 7 mois bac+5 en droit cherche emploi. Tél.: 0555 434 345 JH sérieux cherche emploi comme chauffeur p/léger, avec 7 ans d'exp. Tél. : 0550 887 695 - 0668 625 788 JH 27 ans de Tizi Ouzou, master 2 électrotechnique installation des armoires. Tél. : 0780 58.00.92 ING. BTPH 22 ans exp. chantier, usine, produc logistique soumission représentant technicocommerc consulting expert, véhiculé, cherche emploi. Tél. : 0551 002 402 CADRE 42 ANS, 12 ans d'expérience, ingénieur assimilé tehnico-commercial, chargé d'études générales technico commerciales, DESS supply Chain management, technicien sup en informatique de gestion cherche emploi dans public ou privé. Tél. : 0774 575 330 Décès La famille Bouzid a l'immense douleur de faire part du décès de son cher et regretté Bouzid Mohamed Saïd professeur des sciences naturelles et proviseur au Lycée Hamia (Kouba), survenu le 20 septembre 2016. L'enterrement a eu lieu le 21 septembre 2016. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." Condoléances Remerciements Le Dr Touati Abdelhakim de Béjaïa et Hamid Tahri présentent leurs sincères condoléances à leur ami le Pr. Nabil Debzi du CHU Mustapha Bacha (service hépathologie) ainsi qu'à toute sa famille et les assurent de toute leur sympathie. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." Les familles Debzi, Ammar et Arbane, profondément touchées par les marques de sympathie et d'affection exprimées lors du décès de leur maman Arbane Nadjia rappelée auprès de Dieu le 15 septembre 2016, tiennent à adresser leurs sincères remerciements à tous ceux qui ont compati à leur douleur par leur soutien et leur présence. El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 20 JEUX - DÉTENTE HORIZONTALEMENT : 1.Défavorables 2.Se soustraire habilement à. Malice 3.Filera à toute vitesse. Chlore 4.Posture de yoga. Métal symbolique. Bedaine 5.Transport parisien. Plante à fleurs jaunes. Possessif 6.Crustacés. En rime 7. Devant une altesse. Consacrerait 8.Préjudice. Ensemble de récits et de légendes. Lasser 9.Trouble. Pied de vers. Réchauffait Cléopâtre 10.Note. Prison. Ile des Cyclades. Monnaie bulgare 11.Vieux fer. Mouton femelle. Possessif 12.Tatouage de mousse. Domiciliées 13.Défalqueront. Célèbre archer suisse 14.Carré de jardin. Affaiblira. Nuance 15.Fruit. Idée. VERTICALEMENT : 1.Quais sur la mer. Actinium 2.Avant la matière. Etreignîmes. Monnaie nordique 3.Petit jardin public. Molybdène. Sonder 4.Contracté. Sorte de cale. Image graphique 5.Expulsaient. Plus grands 6.Salut romain. Sport. Grand patron. Fleur 7.Propretés. Bois 8.Règlerai les conditions d'un marché. Ecrémage 9.Gitans 10.Soumet à de lourdes charges. Pays d'Afrique 11.Cours de France. Mère de Titans. Consomme de l’alcool. Pronom 12.Lassant. Voie carrossable. Drain de plaie 13.Réfléchi. Fis feu. Direction 14. Commerçantes 15.Mollusque bivalve. Exerce un métier. Quinze sur 15 1 2 3 4 5 6 7 8 9 N° 4541 Mots Croisés N°4541 Par M. IRATNI 10 11 12 13 14 15 1 1 2 II 3 III 4 IV 3 4 5 6 7 8 9 10 V 5 VI 6 VII 7 VIII 8 IX X 9 HORIZONTALEMENT 10 I- Fait d'être en désaccord. II - Faire quitter en masse un lieu - Petit numéro musical. III - Symbole chimique - Comme une mauvaise idée. IV Fleurs. V - Tradition - Grugé - Lac de Lombardie. VI - Une contre seth - Chevalin. VII - Article. VIII - Tablettes fixées sur un mur. IX - Agent de liaison - Attendri. X - Elle coupe le quartier. - Père d'Andromaque. 11 12 13 14 VERTICALEMENT 15 SOL. QUINZE SUR 15 PRECEDENTS: HORIZONTALEMENT : 1.HYPOTHECAIRES 2.OUR. AOUTIENS. TV 3.SCORBUT. MAI 4.PC. ILE. ARC. EO 5.IAMBE. AME. ETIRE 6.AA. ENA. ORANIE 7. ACTUALITES. TES 8.LIED. AMER. HISSE 9.IV. SAVEURS. OS 10.TIR. TERRE. DUELS 11.ELAVE. AS. PRETEE 12.ISOLAI. USA. ARN 13. ETALERENT. MAL 14.REG. SENE. MEGERE 15.ES. STORE. ERES. 2 I VERTICALEMENT : 1.HOSPITALITE. ERS 2.YUCCA. CIVILITE 3. PRO. MATE. RASAGE 4.RIBAUDS. VOL 5.TABLE. ATELES 6.HOUE. ELAVE. ARES 7.EUT. ANIMERAIENT 8.CT. AMATEURS. NEO 9. AIGRE. ERRE. UT 10.IE. OS. PS. ME 11.RNA. ER. DRAME 12.ES. ETATIQUE. AGE 13.MOINES. ETALER 14.TA. RISSOLER. RE 15. AVISEE. ESSENCES. 1- Voler. 2 - Transport - Non dit. 3 - Sied - Baie nippone. 4 - Se dit de talon de chaussures usés - Règle. 5 - Court cours - Déchiffré - Pagaie. 6 - Embarras Passage sur courant. 7 - Relatif à l'amour physique. 8 - Né - figure de jeu. 9 - Beau cal - Pays. 10 - Ergot du coq - L'âne s'en contente. SOLUTION N° 4540 HORIZONTALEMENT Sudoku N° 835 7 REGLE DU JEU 4 Une grille est composée de plusieurs carrés. Chaque carré contient tous les chiffres de 1 à 9. Chaque ligne comme chaque colonne contient aussi tous les chiffres de 1 à 9. Certains chiffres vous sont donnés, à vous de trouver les autres. Pour cela, procédez par déduction et élimination. 5 Tout Codé 7 1 2 9 6 8 4 Solution 3 5 1 3 7 5 9 9 2 N° 4541 4 7 3 1 Définition du mot encadré Sudoku précédent 8 1 5 actions de faciliter farceur 3 8 9 6 7 4 1 5 2 7 4 2 9 5 1 6 3 8 6 5 1 8 2 3 4 9 7 8 6 3 1 4 5 2 7 9 3 4 5 5 6 5 2 4 9 10 1 6 9 3 12 14 1 13 8 7 15 2 3 4 5 9 6 7 8 1 met haut 5 1 8 2 3 7 9 4 6 9 7 6 4 1 8 3 2 5 I- CONSTIPEES. II - LUEUR - IV. III - ABREUVOIRS . IV - ILE - CONTES. V - RI - FUT - ETE. VI - SEPALES - ER. VII - ERINE - ARN. VIII - NOCEUR. IX ECRITURE. X - SUEDE - ERSE. VERTICALEMENT 1- CLAIRSEMES. 2 - OUBLIER - CU. 3 - NERE PITRE. 4 - SUE - FAN - ID. 5 - TRUCULENTE. 6 VOTE - OU. 7 - PION - SACRE. 8 - EVITE - REER. 9 - RETENU. 10 - SASSER - RUE. Fléchés Express qui contient des poils eut à la main produit pour lustrer N° 4541 objectif xénon cinéaste soviétique respect des bienséances voix d’eau points opposés Caractère de ce qui est achevé de façon soignée. 2 4 9 5 7 6 2 8 1 3 6 En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre. 1 1 2 7 3 8 9 5 6 4 G 1 5 1 2 8 11 6 8 12 13 13 13 1 6 P hommes de main assassinées note briser de fatigue comprend altier tableau 9 13 13 6 15 8 12 13 13 1 13 3 1 4 13 12 14 1 10 1 12 4 8 9 13 12 6 8 13 12 1 5 sans éclat 14 1 2 8 12 accord russe 2 4 2 grugé 1 8 12 demeure 1 14 ordre donné 5 8 bagatelles 1 laisse sans voix rappel 1 6 17 12 2 8 12 11 12 3 4 9 7 14 15 4 8 16 13 14 6 10 1 2 7 9 6 2 4 12 2 12 8 12 6 14 1 13 6 16 13 14 7 4 île des Cyclades 13 2 18 stupide 9 1 baie jaune armée médiévale affluent du Danube greffées infinitif pièze 8 neptunium SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT : BLET - ARTURO DOMINICI SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : COMMETTRE / NOUVEAUX / PSI / ENCRE / TNT / AC / PAELLA / LU / NA / ARRET / ETUI / DOSE / NA / ENTERITE / DERAPE / NIAIS / RIT / SUT / IDEE. VERTICALEMENT : CONSTANTINOIS / MOINEAU / AU / EMU / TL / INEDIT / EVE / LA / ARES / ETENDARD / IR / TAC / ROUTARD / CRURALES / EPIE / EXECUTER / ETE. étreindrez Jeux proposés par gym C Magazine El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 21 L’ÉPOQUE Au cours de la visite qu’il a effectuée mardi à Chlef, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a annoncé que 6300 nouveaux emplois ont été créés en 2016 dans la wilaya, et cela grâce, a-t-il dit, aux opportunités offertes par le secteur économique et les différents dispositifs d’insertion des jeunes. Il a attribué «cette évolution importante au dynamisme que connaît le développement socioéconomique dans la région, ce qui a fait baisser le chômage à un taux plus bas». Cette tendance devrait encore se poursuivre,selon le ministre, avec la relance des secteurs prioritaires, tels que l’agriculture, la pêche, le tourisme, le BTPH, l’industrie et les services. Sept morts et un blessé en 48 heures à Guelma Tel est le bilan de l’hécatombe routière qui a frappé la wilaya de Guelma en moins de 48 heures. D’abord, dimanche dernier, c’est un accident d’une rare violence, entre deux véhicules touristiques qui se sont télescopés sur la RN102 reliant Oued Zenati à Oum El Bouaghi, plus précisément à la sortie de la commune de Tamlouka, à l’extrême sud du chef-lieu de la wilaya de Guelma. Une personne, dont l’identité n’a pas été déterminée, est morte calcinée dans une voiture de marque Logan Dacia, ainsi qu’un homme âgé de 91 ans identifié, décédé sur place dans le même véhicule. L’on dénombre également une personne gravement atteinte dans le deuxième véhicule, une Seat Ibiza. Mardi 20 avril à 1h, c’est une Toyota Yaris, immatriculée dans la wilaya de Souk Ahras, et un camion à remorque de marque MAN qui entrent en collision. 5 personnes, des jeunes âgés entre 25 et 30 ans, à bord de la Toyota, sont décédés sur place. L’accident a eu lieu dans la commune de Aïn Beïda, sur la RN16, tronçon routier Annaba-Souk Ahras. Ouverture de l’ensemble hôtelier Ibis-Novotel en octobre El Watan - Le Quotidien Indépendant Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 255 623 520 DA. Directeur de la publication : Omar Belhouchet Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse - Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 Site web : http://www. elwatan.com Après Romain, Olivia décide de provoquer le retour d’Alexandre dans sa famille afin d’exciter la jalousie maladive de Joris. Son but : qu’Étienne assiste à la destruction de sa famille. C ’est désormais officiel, l’ensemble hôtelier Ibis/Novotel, réalisé par la SPA Sieha, appartenant au groupe Djilali Mehri, en partenariat avec le groupe français Accor, accueillera ses clients en octobre prochain. Situées sur une rive de l’avenue de l’ALN de la capitale des Hauts-Plateaux, les belles infrastructures égayent le paysage de l’une des plus belles artères de la cité où sont implantés le siège de la wilaya, le musée national, la maison de la culture et le mastodonte du Park Mall, drainant quotidiennement plus de 26 000 visiteurs. Dotés de toutes les commodités, les deux hôtels, d’une capacité de 502 lits, ont été construits selon les standards internationaux. Ayant nécessité un investissement de plus de 3 milliards de dinars, l’ensemble hôtelier, devant créer pas moins de 250 postes de travail directs, est un nouvel espace pour les voyages d’affaires ou de tourisme. Pour les réunions de travail, les séminaires et événements culturels ou scientifiques, l’infrastructure dispose de 6 salles. Situé au cœur de la ville de Aïn Fouara, l’ensemble en question donnera une autre dimension aux capacités d’accueil de la ville qui attend la réception prochaine de l’hôtel Marriott (4 étoiles). Partie intégrante du Park Mall, le Marriott 19.55 Magazine L’ÉMISSION POLITIQUE Ancien ministre du Redressement productif, puis ancien ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique du gouvernement Valls, démissionnaire en août 2014, Arnaud Montebourg a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2017 sans évoquer le passage par la primaire du Parti socialiste. 19.55 Film L’un des établissements de la chaîne Ibis-Novotel de 360 lits offrira 250 nouvelles opportunités de travail à la maind’œuvre de la wilaya et des autres régions limitrophes. Situées à 7 km de l’aéroport international 8 Mai 1945, qui reprendra son activité le 1er octobre prochain, les nouvelles acquisitions renforcent, faut-il le rappeler, le potentiel du parc hôtelier qui bénéficiera de 1000 lits supplémentaires. Avec une telle offre, Sétif, la ville carrefour, est en mesure de répondre à la demande des organisateurs des événements nationaux ou internationaux. Elle peut désormais se hisser à la hauteur des attentes des adeptes de voyages d’affaires et de tourisme. Les nombreux partenaires étrangers, des opérateurs économiques de la région ainsi que les hommes et femmes de lettres et sciences conviés à participer à des colloques et congrès seront logés dans d’excellentes conditions. Tout comme les artistes du Festival de Djemila. Les adeptes de randonnées du mont Babor et les férus des cures thermales, à Hammam Guergour et Hammam Soukhna où un nouveau complexe touristique sera prochainement inauguré, seront bien logés, eux aussi. Kamel Beniaïche Biskra, sortilèges d’une oasis Suite aux fausses accusations portées à mon encontre par un parent d’élève dans El Watan du 8 septembre 2016 dans la rubrique «On vous le dit», je tiens à dénoncer le contenu de cet article que je considère comme étant diffamatoire et mensonger à plus d’un titre. En effet, l’administration de l’école n’a pas refusé d’inscrire l’enfant du plaignant en classe préparatoire, comme rapporté, puisque son dossier a été accepté depuis juin 2016. Ce parent d’élève, qui a usé de menaces, de propos malveillants et d’injures contre ma personne et contre toute l’institution éducative nationale, voulait simplement que son autre enfant scolarisé dans l’établissement primaire Ben Ouamane de Biskra soit transféré d’une classe à une autre vers un enseignant prétendument meilleur que les autres. Handicapé moteur, ce parent d’élève a été reçu avec le respect et la considération dictés par notre souci premier qui est de gérer et de maintenir de bonnes relations avec l’ensemble des parents d’élèves, la discipline et la stabilité au sein de notre école. J’affirme aussi que le rédacteur de cet article ne m’a jamais contacté ou tenté de le faire avant la publication de ce tissu de mensonges proférés injustement contre ma personne. Je me réserve le droit de demander réparation auprès de la justice et des instances concernées au cas où mon droit de réponse serait bafoué. LA VENGEANCE AUX YEUX CLAIRS ● L’ensemble hôtelier, qui créera 250 postes de travail directs, est un nouvel espace pour les voyageurs d’affaires ou les touristes. EXPOSITION À L’INSTITUT DU MONDE ARABE LE DIRECTEUR DE L’ÉCOLE BEN OUAMANE DE BISKRA NOUS ÉCRIT 19.55 Série PHOTOS : DR 6300 emplois créés à Chlef, selon El Ghazi TV SÉTIF ON VOUS LE DIT L ’Institut du Monde arabe dévoile l’histoire et les mystères de Biskra, oasis algérienne et terre d’élection d’artistes européens et américains du tournant du siècle, à travers une exposition-événement. Biskra, ville carrefour oubliée. Lieu de commerce tant économique qu’intellectuel et artistique, Biskra a joué le rôle de «révélateur» auprès du monde artistique et lettré européen dès 1900. Située à quelques kilomètres de sources chaudes, accessible par chemin de fer dès 1888, l’oasis algérienne séduit et envoûte peintres, photographes, musiciens et cinéastes. A travers le motif de Biskra, l’évolution des styles et des écoles artistiques défile, de l’orientalisme au futurisme : Eugène Fromentin, Gustave Guillaumet, Henri Matisse, Maurice Denis, Oscar Kokoshka, Henri Valensi… Rendez-vous de l’avant-garde internationale, Biskra demeure une destination incontournable tout au long du siècle. La guerre d’Algérie et les «années de plomb» éclipsent pourtant son souvenir dans la mémoire française pendant de longues années. Pensée et conçue en collaboration avec le commissaire Roger Benjamin, professeur d’histoire de l’art à l’université de Sydney, Biskra, Sortilèges d’une oasis est le reflet d’un regard neuf, dépourvu d’a priori historiques. Son œil étranger révèle une Biskra cosmopolite où les E-mail : [email protected] PAO/Photogravure : El Watan Publicité Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar Place du 1er Mai - Alger. Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 Fax : 021 67 19 88. R.C : N° 02B18857 Alger. Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084 ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi intellectuels du début du siècle se posent la question inédite de la place des Algériens dans la société. L’histoire de cette ville unique sans équivalent dans le Monde arabe et son impact sur la culture internationale sont retracés grâce à de nombreux documents d’époque. A travers cette exposition, l’Institut du Monde arabe explore les multiples facettes artistiques de Biskra. Muse de tous les arts, l’oasis algérienne a suscité une production foisonnante de photographies, peintures, cartes postales, pièces de théâtre et films. Fruit de prêts internationaux, Biskra, Sortilèges d’une oasis présente ainsi le chef-d’œuvre de Gustave Guillaumet, Habitation saharienne, qui n’avait pas été vu en France depuis plus d’un siècle. La projection du film The Garden of Allah avec Marlene Dietrich met, elle, en lumière une Biskra fantasmée jusqu’à Hollywood. Loin pourtant d’appartenir au passé, la cité algérienne rayonne aujourd’hui de créations contemporaines nourries de ces souvenirs mythiques qu’elles font dialoguer avec une ville moderne en plein boom économique. R. C. Biskra, Sortilèges d’une oasis 23 septembre 2016 – 22 janvier 2017 Vernissage jeudi 22 septembre à 19h Salle d’exposition temporaire (niveau -1) Yahia, Hydra. Tél :023573258/59 Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest. Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 - 55 77 31 0552 31 80 65. Est : Société de distribution El Khabar. Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran) Tél : 041 41 23 62 Fax : 041 40 91 66 NOÉ Après avoir reçu un message de Dieu, annonçant l’engloutissement de la Terre sous les eaux, Noé entreprend alors la construction d’une arche destinée à sauver l’humanité et le règne animal du déluge annoncé… 19.55 Série VIKINGS Les intentions du roi Ecbert sont dévoilées alors qu’il complote pour conquérir la couronne de Mercia. Dans le même temps, les Vikings portent leur attaque, avec une force considérable. Harbard, le mystérieux vagabond, refait surface. Son arrivée provoque l’émoi des femmes de Kattegat... 19.55 Série AU-DELÀ DES MURS Lisa, orthophoniste pour enfants, mène une existence morne et solitaire. Un jour comme les autres, elle apprend que son voisin d’en face, un homme qu’elle n’a jamais rencontré, l’a désignée comme héritière. La jeune femme s’installe dans sa sinistre demeure et découvre un passage vers une maison labyrinthique... 19.50 Série ESPRITS CRIMINELS Une femme, en vacances au Mexique avec son mari et ses enfants, a été retrouvée assassinée dans la baie. La nature du crime semble de toute évidence passionnelle. Le mari, qui a pris la fuite de manière soudaine après les faits, attire l’attention des enquêteurs par son comportement. 19.55 Film LA VÉRITÉ SI JE MENS ! Pris pour un juif à la suite d’une extravagante méprise, un jeune homme, sur le point de devenir SDF, s’imposerchez les fabricants de tissus installés dans le quartier du Sentier, à Paris. Tout se gâte lorsqu’il tombe amoureux. Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne feront l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tous articles sauf accord de la rédaction. El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 22 PUBLICITÉ Pensée Pensée Khebbab Anouar Ce sont les larmes plein les yeux que j'évoque ici ces 3 longues années passées sans toi, mais on ne peut arrêter le temps. Le grand homme que tu as toujours été s'en est allé discrètement ce lundi matin 22 septembre pour un monde de paix et de sérénité. Sache que nous ne t'oublierons jamais. Mme Khebbab Bacha et ses enfants Pensée Décès Le 22 septembre 2015, cela fait déjà un an jour pour jour que notre très chère mère Les familles Mallem, Bouricha, les parents et alliés ont la douleur de faire part du décès de leur chère et regrettée mère et grand-mère la moudjahida Djoudi Fatima épouse Taouinet nous a quittés pour un monde meilleur laissant un immense vide que rien ne peut combler sauf des prières pour elle. Mère, nous ne pouvons nous remettre à ce jour de ta perte, la maison est devenue obscure avec le départ du père pour te rejoindre. En cette triste occasion, nous demandons à tous ceux qui les ont connus de prier pour eux. Reposez en paix, vous les meilleurs parents. Mallem Yakouta née Bouricha survenu le 16 septembre 2016 à l’âge de 73 ans. En cette douloureuse occasion, sa famille remercie tous ceux qui ont compati à sa douleur et leur demande de lire la Fatiha pour le repos de son âme. Que Dieu le ToutPuissant accueille la défunte en Son Vaste Paradis. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» Pensée Pensée Une année déjà s'est écoulée depuis que notre très chère maman et grand-mère Le général à la retraite Hadjres El Hachemi nous a quittés pour un monde meilleur, le 22 septembre 2015. Une pieuse pensée est demandée à tous ceux et celles qui l'ont aimée. Que Dieu lui accorde une place en Son Vaste Paradis. nous a quittés pour un monde meilleur. Ses enfants et sa famille demandent à tous ceux qui l'ont connu d'avoir une pieuse pensée à sa mémoire. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." Pensée Remerciements Cela fait 30 ans que nous a quittés baba laâziz La famille Habani, les proches et alliés remercient vivement toutes les personnes qui ont compati de près ou de loin à leur douleur suite au décès de leur cher et regretté époux, père et grandpère Habani Arab Qu’ils trouvent ici l’expression de leur gratitude. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» El Mir Fatma née Bentsalem Smail Zouaoui SOS laissant toujours un grand vide parmi les siens. En ce triste souvenir, je demande à tous ceux qui l'ont connu et aimé d'Alger et de Toudja d'avoir une pieuse pensée à sa mémoire. Repose en paix bab laâziz. Ta fille Louiza Père de 4 enfants, au chômage et sans ressources, lance un appel pour lui venir en aide financièrement pour sauver sa famille. Sa femme a un cancer et sa fille de 7 ans est atteinte d'une grave anémie et ne pèse que 16 kg. Sa mère, à force d'être malheureuse, a perdu la vue et nécessite elle aussi une intervention. Il a frappé à toutes les portes, en vain. Il s'adresse aux autorités concernées pour lui trouver des solutions à ses nombreux problèmes. A toute âme charitables, venez-lui en aide. Tél. : 0775 87.17.34 La hwala wala kouata illa billah Il y a cinq ans, le 22 septembre 2011, nous as quittés notre cher et regretté Félicitations En ce douloureux souvenir, sa femme, ses frères, ses enfants et ses petits-enfants demandent à tous ceux qui l’ont connu d’avoir une pieuse pensée à sa mémoire. Repose en paix. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» C'est avec beaucoup de plaisir que nous avons appris le mariage de Salima, fille de M. Guellati Amyn avec M. Abdelghani Meradi. Félicitations, bonheur et beaucoup d'enfants incha'Allah !!! Pensée Pensée Yacef Bahia née Bazi Le 22 septembre 2016 à 7h00, Dieu t'a ravi à l'affection de tous ceux qui t'aiment profondément, époux, enfants, petits-enfants, frère et sœurs, proches parents et amis. Depuis ce jour, le temps s'est arrêté et nous ne cessons de te pleurer. Tu nous manques cruellement. Puisse Dieu t'accueillir en Son Vaste Paradis. Repose en paix 22 septembre 2015 -22 septembre 2016. Un an, jour pour jour, que tu as quitté ce bas monde pour un monde meilleur, après avoir lutté seule et courageusement contre la maladie qui a eu raison de ta bonté et de ta gentillesse. A tous ceux qui t'ont connue et aimée 40e jour Pensée A l’occasion du 40e jour du décès de 22/09/201422/09/2016 Deux ans sont passés et tu es toujours vivante dans nos cœurs. Notre chère et regrettée grandmère Mme Kheira Zitoun, tu étais la flamme qui gardait notre famille au chaud, mais maintenant que tu es partie, la vie n'as plus aucun sens. Mamy chérie, tu nous manques, on t'aime très fort. Nous prions Dieu pour qu'il t'accueille en Son Vaste Paradis. Tes très chers petits fils, Mohamed, Faouzi et Samy Hadj Amran Salem Bouzid Beldjoud frère, oncle et père, survenu le 22 août 2016, toute la famille Beldjoud prie tous ceux qui l’ont connu et côtoyé d’avoir une pieuse pensée à la mémoire du défunt et remercie tous ceux qui l’ont soutenue et exprimé leur compassion en cette douloureuse circonstance. Que Dieu accueille le défunt en Son Vaste paradis. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournerons." Louiza Bouchafa, nous leur demandons d'avoir une pieuse pensée pour toi. Tes frères et sœurs qui ne t'oublieront jamais Décès Décès Les familles Hadj Saadi, Ould Saadi, Bensaad, Oussadi, Saad, Saadoun, Sahridj et Amer des villages Tasga Melloul et Ighil Bougueni (Ain El Hamamm), les parents et alliés font part du décès à l'âge de 79 ans de leur regretté frère, cousin, neveu, père, grand-père le moudjahid Les famille Zerraf, Bouyzegaren, Fedaoui de Djemaa Saharidj ont la douleur de faire part du décès de Zerraf Mohand Ou Idir à l’âge de 60 ans. L’enterrement aura lieu aujourd'hui 22 septembre 2016 à 12h au cimetière du village quartier H’laoua Djemaâ Saharidj, cne de Mekla, Tizi Ouzou. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." Hadj Saadi Ahcène ex-secrétaire général des APC, Tawarga, Boghni et Draa El Mizane. ex-DAG Anem, Menani, Alger. L'enterrement est prévu pour aujourd'hui 22 septembre 2016 après la prière du D'oh au cimetière Djeddi Menguellet. El Watan - Jeudi 22 septembre 2016 - 23 SPORTS STADE DU 5 JUILLET LIGUE 1 - 5E J AUJOURD’HUI (17H) 5 JUILLET : USMH - NAHD (HC) DEMAIN O. HAMADI : MCA - MCO (19H) CONSTANTINE : CSC - DRBT (17H) SAMEDI 5 JUILLET : CRB - USMA (17H45) RELIZANE : RCR - JSS (16H30) BEL ABBÈS : USMBA - ESS (19H) TIZI OUZOU : JSK - CAB (17H45) OM - MOB (REPORTÉ) CLASSEMENT 1. USM ALGER -. MC ORAN 3. DRB TADJENANET -. ES SÉTIF 5. NA HUSSEIN-DEY -. MC ALGER 7. CA BATNA -. JS KABYLIE 9. CR BELOUIZDAD -. O. MÉDÉA -. JS SAOURA 12. USM HARRACH --. CS CONSTANTINE -- MO BÉJAÏA --. USM BEL-ABBÈS 16. RC RELIZANE PTS 10 10 8 8 7 7 6 6 4 4 4 2 2 2 2 6 J 4 4 4 4 4 4 4 4 3 4 4 4 4 3 4 4 LIGUE 2 – 3E J DEMAIN (16H30) EL EULMA : MCEE - USMB AÏN FEKROUN : CRBAF - RCA (H-C) SKIKDA : JSMS - GCM KHROUB : ASK - ABS SAÏDA : MCS - PAC BÉJAÏA : JSMB - USB (19H) B. B. ARRÉRIDJ : CABBA WAB (19H) SAMEDI (19H) CHLEF : ASO - ASMO DNA – 3E J GROUPE OUEST DEMAIN (16H) CHLEF : CRBS - SCMO SAMEDI (16H) TLEMCEN : WAT - CRBBB MOSTAGANEM : WAM - USR O. R’HIOU : RCBOR - SAM (H-C) HADJOUT : USMMH - ESMK MAGHNIA : ASBMA - IRBMA K. MELIANA : SKAF - MBH ARZEW : OMA - ESM GROUPE CENTRE VENDREDI (16H) TIZI-OUZOU : USBD - CRBDB SAMEDI (16H) ALGER : IBKEK - MCM OUARGLA : MBR - RCB LAKHDARIA : IBLA - USOA ALGER : USMC - NARBR BOUROUBA : JSHD - RCK JIJEL : JSD - CRBT EXEMPT : WR M’SILA GROUPE EST DEMAIN (16H) KHENCHELA : USMK - ASAM CH. LAÏD : HBCL - UST CONSTANTINE : MOC - CRVM MAGRA : NCM - NRBT ANNABA : HAMRA - USMA AIN BEÏDA : USMAB - USC GUELMA : ESG - ABM COLLO : EC - ABCL EN A’ liste et Koro et Scalp sont déjà Une des interrogations à l’œuvre L L ’état de la pelouse du stade du 5 Juillet suscite beaucoup de commentaires. Au cours des dernières semaines, elle a perdu une partie de sa santé. De billard qu’elle était, elle s’est transformée en terrain presque pelé par endroits. «La faute à un champignon qui s’est propagé très rapidement sur une partie du terrain», note un technicien chargé de l’entretien de la pelouse. Les derniers matchs joués sur la pelouse en mauvais état ont compliqué la situation. Farid Boussad, qui dirige Végétal Design, l’entreprise qui a posé le gazon, apporte les précisions suivantes : «Contrairement aux commentaires alarmistes de certaines personnes, l’état de la pelouse n’est pas aussi dramatique qu’ont voulu le présenter des parties qui n’ont jamais admis l’excellent travail que nous avons accompli. Aucune pelouse au monde n’est à l’abri d’un champignon, surtout en période de très forte chaleur, comme on l’a vécu à Alger au cours de l’été. Nous avions pris toutes les dispositions pour y remédier. Malheureusement, il y a eu des contretemps et certaines choses indépendantes de notre volonté. Nous avions préconisé de tondre le gazon et de l’arroser à des heures précises. Tout cela n’a pas été fait. Ce n’est pas à nous de dire pourquoi cela n’a pas été fait comme nous l’avons préconisé. La situation s’est com- PHOTO : M. SALIM PROGRAMME DU WEEK-END Le stade du 5 Juillet en pleine rénovation pliquée suite au refus de la Ligue de football professionnel (formulée à l’OCO) de ne pas programmer des rencontres au 5 Juillet à partir de la seconde quinzaine du mois de septembre. Aujourd’hui, le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, a décidé de fermer le stade durant six semaines à partir du 25 septembre. Cela nous permettra de travailler tranquillement pour préparer la pose d’une nouvelle pelouse, qui sera prête pour la Supercoupe programmée le 1er novembre prochain.» Végétal Design a tout mis en œuvre afin que la pelouse du stade du 5 Juillet retrouve rapidement sa couleur et son état. Deux machines sont déjà à l’œuvre. La Koro qui désherbe et nettoie la pelouse et le Scalp qui se charge de la couper. Avec une précision d’orfèvre afin que l’ensemencement des grains (importés) se déroule dans des conditions parfaites et sans aucun retard. A priori, la direction de l’OCO et Végétal Design devront peut-être se mettre d’accord sur la signature d’un contrat de maintenance de longue durée. La solution pour éviter de revivre ce qui s’est passé cet été et aussi d’avoir la garantie qu’en cas de problème, les équipes techniques de Végétal Design interviendront immédiatement. Yazid Ouahib ÉQUIPE NATIONALE Le constat de Rachid Mekhloufi L ’une des gloires de l’équipe du FLN, Rachid Mekhloufi, n’a pas été tendre envers la politique menée actuellement dans le football pour ce qui est des sélections nationales et de la formation. Dans un entretien, paru hier dans la revue So Foot, celuici a indiqué qu’«en Algérie, il y a énormément de joueurs qui attendent leur tour pour aller en sélection et ils sont en quelque sorte punis, puisque nous faisons venir des joueurs — de qualité bien sûr — de France pour aider l’équipe nationale A». Pour lui, «il n’y a pas de politique de jeunes en Algérie» puisqu’«il n’y a pas de formation, d’école de football pour permettre aux joueurs de l’Algérie d’avoir au moins une chance d’arriver en sélection». Même si l’ancien international pense que l’équipe nationale actuelle est «le top du top», il n’en demeure pas moins qu’elle présente un inconvénient lié au fait qu’«il n’y a pas de joueurs formés en Algérie». «Ils sont formés en Europe, notamment en France, et ils font de l’ombre ou empêchent nos joueurs d’Algérie de progresser», a déclaré Rachid Mekhloufi, pour qui «les portes de l’équipe nationale sont fermées pour nos jeunes». «C’est un danger pour notre football», a-t-il martelé. Mais cela ne veut pas dire que les Algériens ne se reconnaissent pas en leur équipe nationale, estimet-il, mais «ça cache le travail qui doit être fait en Algérie». Pour l’ancien joueur de Saint-Etienne, «il n’y a pas d’équipes nationales junior, minime, cadet ou si elles existent, c’est bâclé». Rachid Mekhloufi n’apprécie pas du tout ce qui se fait actuellement en football : «Je n’aime pas beaucoup la politique actuelle, parce qu’il va arriver un moment où on va dépendre beaucoup plus du football français que du nôtre...» Abdelghani Aïchoun MO BÉJAÏA Départ demain pour le Maroc C ’est demain à 15h05 que les Crabes du MO Béjaïa se rendront au Maroc, et ce, en prévision de la manche retour de la demi-finale de la Coupe de la CAF qu’ils disputeront face au FUS de Rabat qui aura lieu dimanche prochain. La délégation est composée de 36 personnes, dont 20 joueurs, avec comme chef de délégation le président Zahir Attia. Le staff technique a programmé deux séances d’entraînement sur place, demain et samedi. Les joueurs qui ne sont pas concernés par le match (Messaâdia, Cheklam et Lakhdari) seront du voyage pour encourager leurs camarades. Cela dit, les Béjaouis se trouvent depuis mardi dernier en stage bloqué de trois jours au Centre technique national de Sidi Moussa, où le staff technique, sous la houlette du coach Sendjak, tente d’apporter les correctifs qui s’imposent et d’assurer la meilleure préparation qui soit pour ce match retour qui ne sera pas facile. D’ailleurs, suite aux lacunes qui ont été constatées, notamment sur le plan offensif, le staff technique tente actuellement de chercher des solutions et de tester de nouvelles variantes pour trouver la formule qui permettra au club de livrer son meilleur rendement face aux Marocains pour décrocher le ticket de la qualification à la finale. Un objectif qui demeure réalisable, surtout que les clubs maghrébins réussissent au MOB, comme cela a été le cas avec les matchs contre des équipes tunisiennes. La direction compte mobiliser tous les moyens nécessaires, notamment une forte prime en cas de qualification à la finale. Pour rappel, dimanche dernier, le MOB a fait match nul (0-0), chez lui, face au FUS de Rabat. L. Hama a liste des 22 joueurs locaux retenus pour le stage prévu du 26 au 28 septembre 2016 est loin de faire l’unanimité. La première surprise concerne l’absence totale de joueurs du MC Oran, pourtant coleader avec l’USM Alger qui, elle, compte pas moins de six joueurs convoqués. Les Usmistes retenus le méritent amplement au vu de leur excellent début de parcours. Pour ce qui est du MC Oran, ce n’est pas par hasard s’il est aux premières loges. C’est le fruit d’un bon début de saison. Dans l’effectif du coach Omar Belatoui, il y a des joueurs qui méritent de faire partie de la sélection de joueurs du cru. La mission de sélectionner les joueurs qui évoluent en championnat a été confiée à Nabil Neghiz, membre du staff technique de l’équipe nationale. Il a jugé qu’aucun joueur du MC Oran (coleader), du CS Constantine et de l’USM Harrach, à titre d’exemple, ne mérite une convocation en équipe nationale A’. L’entourage des «oubliés» et l’environnement de leurs clubs respectifs ont toutes les raisons de s’interroger sur les mobiles de l’omission. A moins que… Y. O. CAF Les nouveaux statuts en débat L es commissions permanentes de la Confédération africaine de football (CAF) vont se réunir cette semaine au Caire (Egypte). Le comité exécutif ouvrira le cycle et le fermera à la clôture de ces réunions annuelles. Ces réunions ouvriront la voie à la tenue de l’assemblée générale extraordinaire de la CAF, prévue le 29 septembre. Les délégués des associations (fédérations) se prononceront sur les nouveaux statuts de la Confédération, et ce, en conformité avec ceux de la FIFA issus de la réforme des statuts adoptés en marge du congrès électif de février 2016. La CAF va devoir intégrer dans ses nouveaux statuts toutes les nouveautés contenues dans les statuts de la FIFA. L’assemblée générale extraordinaire du 29 septembre 2016 sera calée entre les deux prochaines assemblées ordinaires de l’instance continentale. Pour rappel, la CAF avait chargé un groupe de travail composé de cinq personnes, avec Mohamed Raouraoua comme président, pour plancher sur les nouveaux statuts qui seront proposés le 29 septembre. La CAF a fixé comme objectif à la commission — constituée de Magd Shams El Din (Soudan), Pooblany Giovani (Afrique du Sud), Victor Seh Cissé (Sénégal), Charles Nguini (Cameroun) — de procéder à une relecture des statuts-textes de la CAF pour une mise à niveau avec les statuts de la FIFA. Y. O. CFA La liste des internationaux sera connue le 4 octobre es arbitres internationaux attendent avec anxiété la liste des 14 éléments que la Fédération va bientôt Ltransmettre — vers le 4 octobre — à la FIFA. Beaucoup d’arbitres guettaient le communiqué du bureau fédéral, qui s’est rencontré lundi, pour connaître les noms des heureux élus. Le BF ne l’a pas fait. C’était pourtant le moment, du fait que l’organe de contrôle et de gestion de la Fédération ne se réunira pas avant le 4 octobre 2016. Néanmoins, des bruits de couloir ont véhiculé des esquisses de la future liste. Parmi les arbitres directeurs, un badgé FIFA quitterait le circuit et serait remplacé par un jeune qui, pourtant, n’a pas confirmé, jusqu’à présent, tous les espoirs placés en lui. Il prendrait la place d’un international qui n’a pas démérité plus que ses autres collègues. Le 15 octobre 2016, la FIFA communiquera la liste officielle des arbitres FIFA pour la saison 2016-2017. Y. O. Projection d’un film sur les coachs samedi à Alger e réalisateur français Manuel Herrero présentera son film Coach samedi à 18h30 au Centre culturel français Ld’Alger. Le film d’une heure trente minutes est consacré au métier d’entraîneur dans le sport. Le réalisateur a choisi sept coachs de disciplines différentes pour tenter de cerner tous les aspects de ce métier parsemé de difficultés, de défis, de joies, de déceptions, de dépassement de soi. Manuel Herrero présentera son œuvre et abordera toutes les questions liées au domaine du coaching et aux motivations qui guident ces hommes qui forment et assistent les champions sportifs. G. K. LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Jeudi 22 septembre 2016 COMMENTAIRE Le livre blanc de l’école algérienne Par Omar Berbiche L ACCIDENTS DE LA ROUTE es piétons représentent 53% des personnes tuées dans des accidents de la circulation enregistrés en zone urbaine durant les huit premiers mois de l'année 2016, a révélé, hier à Médéa, le commissaire principal Rachid Ghezel de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Ces piétons représentent 184 décès sur un total de 489 personnes tuées dans des accidents de la circulation recensés à l'échelle nationale par les services de la Sûreté nationale, a-t-il précisé. Intervenant à l’occasion d’une journée d’information sur l’insécurité routière en périmètre urbain, organisée à l’université Yahia Farès, l’officier a estimé que le nombre de victimes de la route «reste important» même si la tendance générale observée depuis quatre années enregistre une «stabilisation» en matière de pertes humaines. Il a précisé que le nombre de tués et de blessés recensés au cours des huit premiers mois de l’année 2016 affiche une «légère baisse» avec 489 tués et 12 710 blessés, contre 569 tués et 13 336 blessés comptabilisés durant la même période de l’année 2015. Une baisse consécutive, a-t-il expliqué, au PHOTO : DR Les piétons représentent 53% du nombre de personnes tuées L renforcement du dispositif tant répressif que préventif, en sus de la multiplication des actions de sensibilisation et d’information en direction des usagers de la route, tout en mettant l’accent sur l’importance qui doit être accordée au volet humain, notamment en matière de culture routière et de for mation performante et de qualité des futurs conducteurs. Le commissaire principal Ghezel a indiqué, à titre illustratif, que 98% des 11 095 accidents enregistrés en périmètre urbain, au cours des huit premiers mois de l’année 2016, étaient dus au facteur humain, soulignant que les conducteurs de sexe masculin totalisent 10 915 accidents, dont 4546 impliquant des jeunes âgés entre 19 et 29 ans, alors que la part des conductrices dans ces accidents est de 226, dont 87 provoqués par des femmes de la même tranche d’âge. Il a fait observer, en outre, que les jeunes détenteurs de nouveaux permis sont à l’origine de 46% des accidents survenus en périmètre urbain, soit 5151 accidents, d’où la nécessité, a estimé l'officier de police, d'accorder davantage d'importance à la formation des nouveaux conducteurs. APS POINT ZÉRO Charger un chargeur qui se décharge C e que l’on a compris de l’étrange système financier algérien, c’est que ce sont les recettes des hydrocarbures qui alimentent le budget et un fonds de régulation des recettes, le fameux FFR. En gros, on exporte des hydrocarbures et quand les ventes baissent, le budget est en manque et on utilise le FFR, alimenté par ces mêmes hydrocarbures, pour couvrir le budget. Mais quand le FFR est épuisé par ces opérations, que faire ? Il n’y a rien à faire, à part emprunter de l’argent à l’extérieur. C’est un peu comme les téléphones portables qui, à l’origine, sont venus remplacer les téléphones fixes, mais qui avec le temps consomment de plus en plus d’énergie. La solution actuelle des bank power, ces réserves d’énergie portable que l’on porte avec son téléphone portable, qui sert à recharger le téléphone portable, lorsque celui-ci est déchargé, car c’est inéluctable, un téléphone non chargé se décharge inexorablement s’il n’y a pas d’électricité et de chargeur dans le coin. Par Chawki Amari Mais ces bank power se déchargent aussi, il faut les charger et l’on se retrouve assez vite avec un chargeur, portable, bientôt le chargeur du chargeur portable, pour finir éventuellement avec le chargeur du chargeur du chargeur, portable aussi. Bref, tout un appareillage de moins en moins portable, qui casse l’idée du portable, léger et à emmener partout. Il y a deux solutions pour stopper cette escalade : arrêter de parler ou revenir à l’ancien temps et aller simplement au taxiphone du coin pour téléphoner. Dans le cas de l’Algérie, il suffirait donc de baisser ses énormes dépenses d’Etat pour son train de vie et celui de l’oligarchie et revenir à l’ancien temps, ou ne plus compter sur les hydrocarbures et tout simplement aller travailler pour dégager de nouvelles recettes. Sauf que l’Algérie n’a plus d’énergie, il suffit de voir un Conseil des ministres, un discours de wali sur le terrain ou une intervention muette du Président pour voir que tout le monde est déchargé. a disponibilité et la mise à la disposition des élèves des manuels scolaires, tous paliers d’enseignement confondus, et cela dès la rentrée scolaire, constituent chaque année un véritable casse-tête pour les parents. La nouvelle année scolaire, qui entame sa troisième semaine, ne fait pas exception. Les rituelles chaînes et cohues devant les points de vente de l’Office national des publications scolaires (ONPS) ont une fois de plus fait leur apparition, même si le déplacement n’est pas toujours pleinement récompensé. Les listes de livres ne sont satisfaites que partiellement. Au gré des arrivages qui se font avec parcimonie et de façon improvisée, imposant aux parents d’élèves qui ont abandonné travail et autres obligations de faire le siège en permanence devant les points de vente dans l’espoir de décrocher la timbale. Les assurances données chaque année par les responsables du ministère de l’Education nationale quant à la disponibilité du livre scolaire sont contredites sur le terrain par les perturbations que connaît l’opération de distribution. Le dispositif mis en place a révélé de graves carences qui nécessitent des instruments plus adaptés et une politique débureaucratisée de fabrication et de distribution du livre scolaire. Au niveau de la tutelle, on assure que le livre est disponible et que le flottement constaté dans certaines wilayas est dû à des dysfonctionnements dans les circuits de distribution. Cette fatalité à la résignation à laquelle on semble inviter les parents d’élèves ne doit pas servir de prime à la médiocrité et à la fuite des responsabilités, car il s’agit d’un secteur sensible qui engage l’avenir du pays. Comme si, outre les inquiétudes que nourrissent les parents d’élèves face à la détérioration de la qualité de l’enseignement et à l’ampleur du phénomène des déperditions scolaires, dont on ne semble pas prendre conscience de la gravité sur la cohésion sociale, on joue avec délectation sur leurs nerfs avec cette histoire de chasse au trésor des manuels scolaires. L’initiative laissée aux établissements de prendre en charge la distribution du livre au profit de leurs élèves n’a pas réussi à vaincre les fortes résistances à la normalisation à l’intérieur du secteur. Les quotas de livres programmés ne sont honorés ni en quantités demandées ni dans les délais requis. De nombreux établissements scolaires publics et privés se trouvent aujourd’hui encore dans l’attente de leurs précieux colis. Le phénomène est récurrent pour se hasarder à mettre cette énième rentrée ratée également sur le plan de la distribution du livre scolaire sur le compte d’un complot contre la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, qui peine à réformer le système éducatif et les mentalités rétrogrades qui militent pour le statu quo et l’idéologisation de l’école. Eprouvé par la guerre autour de l’orientation des contenus pédagogiques des programmes que se livrent les forces de la modernité et celles de l’arriération et de l’archaïsme, confronté aux grèves cycliques qui le secouent, au faible niveau de l’enseignement et de l’enseignant, au casse-tête de la non-disponibilité du livre scolaire, le secteur de l’éducation n’en finit pas de manger son pain noir. Le pari de la charte de stabilité signée entre la tutelle et les partenaires sociaux apparaît comme une coquetterie politique difficile à concrétiser. météo Aujourd’hui Demain 18° 28° ALGER 17° 25° 16° 28° ORAN 17° 28° 17° 31° CONSTANTINE 21° 36° OUARGLA 14° 26° 22° 36° FESTIVAL DU CINÉMA MÉDITERRANÉEN L’ÉTOILE D’ALGER BRILLERA À ALEXANDRIE LIRE L’ARTICLE DE NOTRE CORRESPONDANTE ONDANTE NACÉRA BENALI EN PAGE 16 LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Jeudi 22 septembre 2016 N°7900 - Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com ÉDITION DU CENTRE LA TRÊVE VOLE EN ÉCLATS La paix s’éloigne en Syrie ■ Le conflit syrien s’enlise et les chances de paix semblent s’en éloigner devant l’impuissance de l’ONU à mettre fin à la guerre et à dégager une solution politique sérieuse. LIRE L’ARTICLE DE AMNAY IDIR EN PAGE 10 LE PROJET EN DÉBAT À L’APN UN CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME ET DES QUESTIONS ● Les députés de l’opposition se sont interrogés sur l’intérêt de mettre en place cette nouvelle institution — le Conseil national des droits de l’homme — la cinquième du genre, sans avoir pour autant fait le bilan des précédentes commissions ayant eu pourtant les mêmes prérogatives. LIRE L’ARTICLE DE NABILA AMIR ET L’ENTRETIEN RÉALISÉ PAR SALIM MESBAH EN PAGE 3 BALANCE COMMERCIALE LE DÉFICIT A AUGMENTÉ DE 26,5% EN 8 MOIS ■ Les importations se sont légèrement réduites en s’établissant à 31,56 milliards de dollars contre 35,78 milliards de dollars durant les huit premiers mois de l’année 2016, soit une baisse de 4,22 milliards de dollars représentant 11,8%. LIRE L’ARTICLE EN PAGE 5 SUCRE L’ALGÉRIEN CONSOMME TROIS FOIS PLUS QUE LA NORME MONDIALE LIRE L’ARTICLE DE FATIMA ARAB EN PAGE 2 CARRIÈRE PROFESSIONNELLE DANS LA FONCTION PUBLIQUE Entre allégeance au pouvoir et allégeance à la hiérarchie PHOTO : AFP POLITIQUE 2.0 Réseaux sociaux : l’enfer des politiques LIRE EN PAGES 11, 12, 13, 14 ET 15