des innovations qui font reflechir

DES INNOVATIONS QUI FONT REFLECHIR
Document n°1 : Interrompre une grossesse
« L'interruption volontaire de grossesse (IVG) désigne dans plusieurs pays comme la France, la
Suisse, le Canada, ou l'Italie, un avortement provoqué, décidé pour des raisons non médicales dans un
cadre légal. […] Lorsque l'intervention est motivée par des raisons médicales, que la poursuite de la
grossesse soit dangereuse pour la santé de la mère ou parce que le fœtus ou l'embryon est atteint de
malformations ou d'une maladie grave et incurable au moment du diagnostic, il est question
d'interruption thérapeutique de grossesse (ITG) ou d'interruption médicale de grossesse (IMG). […]
[En France], la loi fixe à douze semaines de grossesse […] la période pendant laquelle une femme
peut demander une interruption de grossesse. […] L'avortement pour motif médical est possible […] audelà de ce délai, jusqu'au dernier moment de la grossesse, [lorsque la vie de la mère et/ou de l’enfant
sont en danger]. […]
Wikipedia
A – L’imagerie médicale
En cas d’anomalies observées, une question d’ordre éthique se pose.
L’éthique correspond à l’étude des problèmes moraux qui peuvent apparaître à
l’occasion de pratiques médicales nouvelles.
1 – Qu’est-ce qu’une IVG ?
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2 – Quel est le délai légal en France pour en pratiquer une ?
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3 – Qu’est-ce qui pourrait motiver de pratiquer cette opération au-delà de ce
délais ?
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4 – Comment se nomme alors cette intervention ?
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B – Avoir des enfants quand cela n’est pas possible
5 – Qu’est-ce qu’un « bébé éprouvette » ?
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Document n°2 : La procréation médicalement assistée
« Amandine, premier bébé éprouvette en France, fête ses 30 ans. Le 24 Février 1982, naissait
Amandine, premier bébé-éprouvette français […] grâce à la fécondation in vitro (FIV), une technique qui a
bénéficié depuis à environ 20 000 Françaises. René Frydman, ancien chef du service de gynécologieobstétrique de l’hôpital Antoine Béclère à Clamart, se souvient de ce moment de « bonheur » et du chemin
qui a conduit à sa conception. […] « A l’heure actuelle, si on devait refaire Amandine, on ne pourrait pas à
cause du carcan administratif », s’exclame Violaine Kerbrat, sage-femme, une des quatre personnes
présentes à l’accouchement d’Annie, la mère d’Amandine. […] On doit à [l’équipe du docteur Frydman] les
premières naissances après congélation d’embryon en 1986, après diagnostic préimplantatoire (DPI) 1 en
2000, après maturation in vitro en 2003, après congélation d’ovules en 2010. Le Professeur Frydman
regrettait alors d’avoir dû recourir à une technique moins performante que la congélation ultra rapide (la
vitrification) utilisée à l’étranger « au prétexte que toute innovation est assimilée à de la recherche sur
l’embryon ». Enfin en janvier 2011, naissait à Clamart pour la première fois un « bébé du double espoir »,
dont le sang du cordon ombilical a permis de faire une greffe de moelle à sa sœur malade. »
Publié par l’AFP le 20 Février 2012.
1 – Procédure visant à analyser les cellules des embryons quelques jours après la FIV pour écarter ceux porteurs d’une
anomalie génétique et n’implanter dans l’utérus que ceux qui sont sains ou retenus pour certaines caractéristiques.
Cette procédure est légale en France depuis 1994.
6 - D’après le texte ci-dessous, quelles sont les avancées scientifiques réalisées
par l’équipe du professeur FRYDMAN ?
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7 - Quelles perspectives laissent envisager la conception de « bébé du double
espoir » que l’on appelle aussi « bébé médicament » ?
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8 - Pourquoi est-il cependant nécessaire de fixer des limites strictes ? Quelles
dérives craint-on ? Aidez-vous du vocabulaire p. 20 de votre manuel
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