jérôme regard philippe garcia

L’AUTRE SCÈNE DE L’OPÉRA
SAISON 2014/2015
RÉSIDENCE
JÉRÔME REGARD
PHILIPPE GARCIA
“Broken“
Jérôme Regard, basse électrique, contrebasse, effets
Philippe “Pipon“ Garcia, batterie, électroniques
Sir Jean, voix
Invités le 9 :
Eric Truffaz, trompette
Pierre Jacob, vidéaste
Invités le 11 :
Eivind Aarset, guitare
Cyril Raymond, vidéaste
|AMPHIJAZZ|
Jeudi 9 et samedi 11 octobre 2014 à 20h30
Broken : Un son puissant, une énergie animale, des textures hallucinatoires, du groove.
Tendu comme un arc, concentré et précis, visant avec justesse sa cible, une richesse de sons
acoustiques, électros, de traitement sonore, gérés de main de maître par le tandem Regard/
Garcia où la voix de Sir Jean peut alors prendre toute sa dimension. Et ce, toujours dans une
démarche de produire une musique qui transporte, qui touche au plus profond de nous-mêmes. Il
y a quelque chose de cassé, une violence surgit, utile à l’ordre des choses.
JÉRÔME REGARD
Contrebassiste et bassiste électrique, c’est un musicien éclectique qui en fait un sideman très
apprécié et recherché. En concert, il aura fait résonner sa contrebasse dans diverses formations.
Notamment, auprès de Manu Katché, le Paris jazz Big Band, Jan Garbareck, Bob Mintzer,
Michel Legrand,Stephano Di Batista, Flavio Boltro, Rosario Guiliani, Louis Winsberg, Sylvain
Luc, Michel Perez, Andre Ceccarelli, Sylvain Boeuf, Manu Codjia, Daniel Mille, Eric Legnini,
Médéric Collignon, Alfio Origlio, Alex Tassel, Nicolas Folmer, Eric Prost, Marcia Maria,
Stéphane Huchard, Jean-Pierre Como, Rick Margitza, Aldo Romano, Thierry Heliez, Laurent Cugny,
Benjamin Henocq, Stéphane Chausse, Manuel Rocheman, Stephane Belmondo, Olivier Ker Ourio,
Franck Avitabile, Stéphane Guillaume, Laurent de Wilde, Antonio Farao, Guillaume Perret…
Il a participé à de nombreux festivals. On a pu l’entendre notamment à Vienne, Bruxelles, Nice,
Montréal, Juans-les-Pins, Manille, Grenoble, Nice, Sarajevo, Lille, Toulon, Junas, Marly, Milan,
Crest, Radio France, Marciac, festival de la Villette, Genk, Wroclaw, Vaulx-en-Velin, Souillac,
Prague, Rive de Gier, Beaune, la Défense jazz festival…
La musique le conduit au gré des rencontres à se produire régulièrement à l’étranger : Chine,
Norvège, Pakistan, Tunisie, Canada, Iran, Liban, Turquie, Egypte, Tchéquie, Portugal, Suisse,
Belgique, Italie, Allemagne, Viêt Nam, Hollande, Thaïlande, Grèce, Macédoine, Kosovo,
Philippines, Angleterre, Irlande…
Parallèlement à sa carrière de musicien il enseigne le jazz au Conservatoire national de région
de Lyon.
Actuellement, il est en concert avecJacques Gamblin & Laurent de Wilde sextet, Maurane, Pierre
Bertrand “Casa Negra“, Le Paris Jazz Big Band, Manu Codjia trio, Daniel Humair New Quartet,
Louis Winsberg trio, Minino Garay Quartet, Laurent de Wilde trio, Roger Biwandu quartet,
Thierry Mailard Trio, Alfio Origlio quartet,, Daniel Zimmermann quartet , Marc Berthoumieux
quartet, Adrien Moignard Quartet, Benny Lakner trio, Alex Stuart quartet...
PHILIPPE « PIPON » GARCIA
Né en 1965, il finit ses études classiques au Conservatoire de Lyon ( France) en 1983. Entre 1984
et 1991, vit en Turquie. Membre de l’Orchestre Symphonique d’Istanbul, il enseigne la percussion au conservatoire d’Ankara, et accompagne des chanteurs et chanteuses populaires comme
Sezen Aksu, Nilufère, Al pay.
Peintre et sculpteur, il expose pour la première fois à Ankara en 1988.
Entre 1991 et 2000, il expose à la Galerie 127, au Palm Beach de Cannes et au département
photographique de UCLA (Californie).
Parmi ses collaborations musicales : Stew Grossman, Don Cherry, Carolyn Carlson, Karin Werner, Barr Philips, Collectif MU...
Depuis 2000, il joue aux côtés d’Erik Truffaz, Murcof, Greg Cohen, Bill Frizel, Michel Portal, Gian
Maria Testa, Paolo Fresu, Rita Marcotulli, Carolyn Carlson, Karin Werner, Cosmik Connection,
Manu Codjia trio, Scoolpture 4et, Kpt’n Planet, Ethics...
SIR JEAN
Sir Jean est né au Sénégal, à Dakar. Il commence la musique à 17 ans, dans son tout premier groupe
de Reggae-Zouk The Messengers, qui durera 5 ans. Il arrive en France en 1991, pour faire ses études
de langues à Lyon II. Il intègre alors le groupe Les Crazy Skankers, mélangeant le Reggae avec le Ska
ou le Rocksteady. Deux maxis et un album sont produits, puis il rejoint en 1997 les désormais cultes
Meï Teï Sho. Avec eux, il enchaîne huit années intenses de tournées, durant lesquelles il effectuera
également de nombreuses apparitions vocales pour des groupes comme Le Peuple de L’herbe, Zenzile, Jmpz, Ezekiel, Grosso Gadgetto, Simeo... Après son départ de Meï Teï Sho, il rejoint pour de
bon Le Peuple de L’herbe en tant que membre à part entière, avec qui il effectue la tournée de “Radio
Blood Money“. Il participe à l’album African Legacy de Dokhandeme, groupe hip-hop composé
d’anciens membres de Meï Teï Sho et The Outside Project. Il travaille désormais à la construction de
ses nouveaux projets, dont son premier album solo Songs of Love and Rebellion, ainsi que le Nye Shie
Projekt, avec sa femme Alpha Petulay et le backing-band Mighty Cut. En 2013, Sir Jean a travaillé et
apparaît sur l’album Take Me d’Alpha Petulay et sera aussi en guest sur la tournée.
Il travaille aussi à la sortie d’un 10 titres acoustique avec son acolyte et complice Jo Cocco rencontré du temps de Mighty-Cut. Une musique simple et raffinée naviguant entre soul reggae et
hip-hop, où des tournes de guitares exécutées de main de maître par Jo Cocco servent d’écrin
au chant et à la voix de Sir Jean.
Invité le 9
Eric Truffaz, trompette
Erik Truffaz grandit dans le pays de Gex. Dès l’âge de 8 ans, il découvre le plaisir de la scène aux
côtés de son père qui joue du saxophone. A 14 ans, il électrifie sa trompette et achète une pédale
wha wha. Il passe des heures à répéter avec des amis dans une cave sombre et prometteuse. En
1987, il joue à Montreux avec le groupe brésilien Cruseiro do sul, en compagnie de Benoit Corboz
et Hugo Fatoruso aux claviers puis il s’envole pour New York. Il obtient le prix du jury au concours
de la Défense de la ville de Paris en 1993 puis il signe sous le label Blue note en 1996.
Entre 1996 et 2008, 12 albums paraîtront sous ce fameux label dont 4 sont composés et réalisés
avec le Truffaz Quartet : The dawn, Bending new corners, The walk of the giant turtle, Arckhangelsk,
avec successivement comme invités, le poète rapper Nya, les chanteurs Ed Harcourt et Christophe.
Il crée le Ladyland Quartet avec Michel Bénita, Manu Codjia, Philippe Garcia et le chanteur
Mounir Troudi en 2001. Anouar Brahem, maître de l’espace sera invité à faire un duo pour l’enregistrement du premier album du groupe. Dès 2003, Erik Truffaz a le privilège de jouer avec le
Harald Hearter Band, aux côtés de Joe Lovano, Dewey Redman, Chris Potter, Mickaël Breacker.
La Cité de la musique de la ville de Paris lui passe une commande en 2004, pour composer une
musique de film qui sera jouée de concert durant la projection. Il choisira un film d’Ozu Les gosses
de Tokyo, pour sa fraîcheur et sa contemporanéité. Ils jouerons cette musique avec le Ladyland
Quartet. En 2005, Erik Truffaz est invité par son maître John Hassell pour jouer dans le cadre
du festival de Montréal. Le Ladyland Quartet donnera une série de concerts à Paris avec comme
invités Michel Portal et Julien Lourau. 2006 est une année studieuse : il compose une pièce pour
l’orchestre national de Lilles avec qui il jouera en tant que soliste. La 2e partie de la soirée lui
permettra de jouer successivement en duo avec Richard Galliano et Didier Lockwood. Par ailleurs,
il s’escrime régulièrement aux côtés de Pierre Henry, père de la musique électro-acoustique. Aux
côtés du pianiste Malcolm Braff, d’Indrani et Apurba Mukherjee, il effectue une résidence en Inde
qui aboutit à l’album Benares. Il côtoie Murcof, orfèvre inlassable, et Talvin Singh se joint à eux
pour dessiner une musique minimaliste et contrastée.
Trois albums sortent en 2008 : Benares, enregistré à Calcutta, Paris en duo avec Sly Johnson et
Mexico, résultat d’un ping pong sonore entre Murcof et lui-même.
Invité le 11
Eivind Aarset, guitare
Le guitariste Eivind Aarset est né le 23 mars 1961 à Oslo (Norvège). Imprégné par le jazz de
la période électrique et les possibilités offertes par l’électronique, il choisit de fusionner ces deux
composantes pour créer un style qui lui est propre, qualifié à la fin des années 1990 de “nu jazz“.
Accompagnateur d’artistes importants comme Ray Charles, Dee Dee Bridgewater, Ute Lemper,
Eivind Aarset s’établit une belle notoriété dans le cercle du jazz scandinave et participe aux projets du bassiste Arild Andersen, du pianiste Bugge Wesseltoft ou du joueur d’oud Dhafer Youssef.
Remarqué au festival Maijazz en 1997, le guitariste influencé autant par Jimi Hendrix que Terje
Rypdal compose un premier album à partir d’une pièce baptisée 7. Ce premier opus sorti l’année
suivante sous le titre Électronique Noire accueille quelques personnalités comme Bugge Wesseltoft et le trompettiste Nils Petter Molvaer qui ne tarde pas à l’intégrer à son groupe.
Après ce premier ouvrage visionnaire fêté par la presse spécialisée pour son mélange de triphop, drum’n’bass, rock et jazz, Eivind Aarset réalise quatre autres albums pour le label Jazzland
Records : les très electro Light Extracts en 2001 et Connected en 2004, le plus abordable Sonic
Codex en 2007 et Live Extracts, constitué d’extraits de concerts, en 2010. Le Sonic Codex
Orchestra qui le suit en tournée comprend Marius Reksjo (basse électrique), Audun Erlien (guitare, claviers), Wetle Holte (synthétiseurs), Hans Ulrik (clarinette basse), Erik Honoré et Jan Bang
(sampling, production). En 2012, Eivind Aarset collabore plus spécifiquement avec Jan Bang
pour l’album Dream Logic sorti en novembre (janvier 2013 en France). Ce projet, le premier pour
le label ECM, additionne couches de guitares, samples, programmation, samples et divers effets
électroniques conduisant à une œuvre contemporaine proche du style ambiant.
© 2014 Music Story Loïc Picaud
À SUIVRE
Jeudi 13 novembre à 20h30
“Jusqu’au dernier souffle“, création de Catherine Delaunay
Vendredi 14 novembre à 20h30
Word Kora Trio
Samedi 15 novembre à 20h30
Trio Barolo