Accessoires et contenu de la veste de pêche

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Accessoires et contenu de la veste de pêche
Accessoires et contenu de la veste de pêche
Apportez seulement l’essentiel!
Pour éviter un surplus de charge et de fournitures encombrantes lors de notre excursion de pêche,
il est fortement conseillé de se limiter dans la sélection de notre équipement.
Privilégiez un choix d’article léger. Pensez légèreté et aisance. Gardez aussi à l’esprit que vous
allez devoir effectuer de multiples lancers avec tout cet équipement dans votre veste de pêche ou
attaché à vous.
De cette façon, votre journée de pêche sera plus reposante. N’oubliez pas le but ultime de cette
activité : Une bonne source de détente, d’évasion dans une nature digne de cette activité.
Toujours dans le but de conserver un certain confort, il est recommandé de limiter le poids des
articles utilisés. En tant que pêcheur à la mouche, nous aurons à effectuer des déplacements
fréquents sur un sol tapissé de roches de différentes tailles et souvent glissantes.
La puise
Un petit mot sur la puise : bien que rarement
essentielle, elle demeure un outil très pratique pour
ceux qui veulent absolument ramener du poisson à
la maison. Alors tant qu’à vous procurer une puise,
autant en choisir une qui convient : légère et
discrète.
Pour ceux qui veulent faire de la remise à l’eau, ils
devraient éviter de se munir d’une puise dont les mailles sont fabriquées de nylon. Ces puises
sont parfois dommageables pour le poisson. Elles peuvent retirer une petite section du corps
gélatineux présent en surface de leur peau. Ce corps gélatineux est très important pour le poisson
car il lui sert de protection contre les bactéries présentes dans le milieu aquatique. Certaines
puises, plus rudes, pourraient même provoquer de petites lésions à la peau, permettant ainsi une
plus grande voie d’entrée pour ces bactéries.
Ainsi, si vous avez l’intention de faire de la remise à l’eau, évitez de l’amener et utilisez une
autre méthode pour la capture de votre poisson. Il est aisément possible de le saisir directement
avec la main. Et s’il a la possibilité de se décrocher de lui-même, alors vous aurez évité de le
blesser durant les manipulations avec une puise. Laissez le poisson dans son élément pour le
décrocher ne fera qu’augmenter ses chances de survie.
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Il est effectivement possible de prendre le poisson directement avec les mains, mais il faut
prendre la précaution de se mouiller les mains avant de manipuler le poisson. Pour la même
raison présentée plus haut, une main sèche aura tôt fait d’abîmer cette couche de protection
gélatineuse du poisson.
En revanche, il existe sur le marché un type de puise dont les mailles ont été enduites d’un
caoutchouc. Le caoutchouc étant lisse, il permettra un glissement de la peau du poisson lorsqu’il
se débattra dans la puise. Dû à l’enduit caoutchouté, ces puises sont substantiellement plus
lourdes que l’originale.
Le format de puise présenté au haut de la page est idéal pour la pêche à la truite de petit format
(moins de 2 lbs). Cette dernière peut aussi convenir pour la pêche à l’achigan. Par contre, elle
n’est pas de taille pour les spécimens de plus grands formats. Elle limite aussi la prise du poisson
à partir d’une embarcation dû à son manche court. À vous de déterminer celle qui conviendra à
votre activité favorite.
Le queutard
À défaut d’avoir à trimbaler une grosse puise, il est aussi
possible de se munir d’un outil très rudimentaire pour la
pêche au gros, en particulier au Saumon Atlantique. Cet
outil est communément nommé ¨queutard¨. Il est constitué
d’un simple câble d’acier rattaché à un manche flexible.
Le queutard est certes peu encombrant et parfois pratique,
mais il est très agressif pour le poisson. Oubliez toute
tentative de remise à l’eau avec l’utilisation de cet appareil.
Il provoque des lésions ainsi que des ecchymoses au
poisson. Plutôt cruel pour une bête qui mérite notre plus
grand respect.
Pour saisir le poisson avec le queutard, il suffit de présenter la boucle formée du câble d’acier
autour du poisson. Au moment venu, vous levez d’un geste brusque, en appliquant une flexion
du câble d’acier sur le côté du poisson. Cette action aura pour effet de provoquer le
déclenchement de son mécanisme de retenue. Le queutard saisi alors la queue du poisson.
J’avoue personnellement que la main d’un homme fait tout aussi bien l’affaire, si la procédure de
saisie est bien exécutée.
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L’aimant de retenu
Quelle belle invention que cet aimant de
retenue! Il est d’une aide étonnante pour
trimballer notre puise. Tel que le montage
qui nous est présenté sur l’image, on attache
l’un des aimants à la puise alors que l’autre
aimant est rattaché à un mousqueton qui est
fixé à l’anneau que la veste de pêche possède
à l’endos, à la hauteur du cou. Cette façon de
disposer la puise nous libère de tout obstacle
que pourrait présenter une puise attachée à
notre taille.
La pince coupe fil
La pince coupe fil est très utile, c’est un
incontournable. Tel que son nom
l’indique, elle coupe aisément à ras
l’excédent de fil laissé suite à la
fabrication des noeuds.
À ne pas confondre avec le fameux
coupe-ongle que tous possèdent à la
maison. À la différence de son frère, elle
est munie de couteaux permettant une
coupe fine et franche de l’excédent de fil
et plus près du nœud. Ne laissant ainsi
aucune aspérité indésirable.
De plus, ces pinces sont généralement munies d’un pic à l’autre extrémité. Il devient alors aisé,
avec ce pic, de percer et déloger le vernis laissé par certains monteurs dans les œillets obstrués de
ces mouches.
Bien entendu, il en existe différents modèles composés de différentes options. Le plus important
dans la sélection de cet article, c’est qu’il soit muni d’un fini qui ne permet aucune réflexion de
lumière. Il faut privilégié les couleurs mates. Cet instrument est généralement attaché à notre
veste et donc susceptible de réfléchir les rayons du soleil. En de telles situations, le poisson
pourrait percevoir ces réflexions et l’avertir de notre présence. Chose à éviter!
Certes l’un des moins coûteux, le modèle que je préfère est celui appelé ¨Nipper¨ sur
l’illustration ci-jointe. Au bas, à droite de l’image.
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Pince hémostatique
La pince hémostatique, aussi nommée forceps, est un outil
très utile. Elle sert principalement à nous aider à retirer la
mouche de la gueule du poisson sans trop le blesser.
Elle est munie d’un système de blocage lui permettant de se
maintenir fermée. Cette option pourra parfois nous permettre
de maintenir des mouches de très petits formats afin d’en
faciliter leurs attachements à l’avançon.
Bien évidemment, lors du choix de cet article, prenez garde de
choisir une pince qui limite la réflexion des rayons lumineux du soleil car cet article est
généralement attaché à notre veste de pêche à la vue des poissons. Le noir mat est tout indiqué.
Certains modèles sont munis de mâchoires dentelées, alors que d’autres sont toutes lisses. Le
modèle à mâchoires dentelées est davantage utile. Il permet une meilleure grippe de l’hameçon.
Redresseur de ligne
Le redresseur de ligne est très utile pour redresser un bas de ligne
torsadé. En cours d’utilisation, il arrive parfois que des nœuds se
forment. Ces nœuds laissent à l’avançon une forme torsadée qui
est indésirable pour la pratique du lancer à la mouche. Il est alors
conseillé de redresser notre bas de ligne avec ce petit outil. Cet
outil est composé de deux bandes de cuir à l’intérieur desquelles
il y a une bande de caoutchouc. Le passage serré de l’avançon,
entre ces bandes de caoutchouc, génère un échauffement de
l’avançon lui permettant ainsi de reprendre sa forme initiale.
Cet outil est aussi utilisé pour redresser d’anciens nœuds d’attache retirés de nos mouches. Pour
ceux qui utilisent le nœud d’anguille non barré, il est alors possible de le dénouer. Ainsi, il
devient facile de limiter le nombre de coupe de noeuds que l’on exécute, à chaque fois que l’on
change de mouche.
Thermomètre
La température de l’eau est aussi un facteur très important à
considérer. Mesurer la température de l’eau et identifier la
profondeur de la zone de confort du poisson, vous aidera dans
votre prospection et en augmentera vos chances de réussite. Le
thermomètre devient alors un outil très utile pour cette évaluation.
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Effectivement, le poisson est très sensible à la température de son environnement. Chaque espèce
a un seuil de tolérance différent. Il est bien d’en prendre connaissance avant de vous rendre sur
votre lieu de pêche. Vous pourrez ainsi évaluer si la température de l’eau rendra le poisson
inactif.
À titre référentiel, la zone de confort de l'omble de fontaine (la truite mouchetée), est de 13 à
15ºC. Toutefois, la mouchetée n’hésitera pas à faire des incursions en eau peu profonde pour
pourchasser sa nourriture, qu’il s’agisse d’insectes ou de poissons fourrages. Elle pourra
s’aventurer ainsi dans des eaux dont la température dépasse même 21°C (70°F). Le poisson
fourrage est une des sources de nourriture importante des plus gros spécimens. Il sera alors tout
aussi approprié de rechercher la présence de ce type de poissons. Les truites arc-en-ciel et les
truites brunes peuvent s'adapter à des températures approchant le 24ºC.
Il existe plusieurs modèles de thermomètres
sur le marché. Celui que je vous conseille de
vous procurer, est ce bon vieux modèle à
bulbe. Muni d’une corde, vous le plongez sous
l’eau et en quelques instants, vous êtes en
mesure d’en connaître la température.
Je vous déconseille le modèle qui émet un rayon laser. Il n’effectue qu’une lecture de surface et
ne permet pas d’évaluer la température sous l’eau.
Il n’est absolument pas nécessaire d’avoir un thermomètre très précis. Une mesure sommaire est
tout à fait appropriée pour cette évaluation.
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Le conditionneur de soie
Il arrive, en situation de pêche, que la soie soit exposée à certaines rigueurs du milieu de pêche,
tel que l’eau salée, sable, herbes de surface ou même des algues flottantes. Cette exposition aux
rigueurs du milieu peut entraîner un retrait du film huileux et glissant présent en surface de la
soie. Cette absence de lubrifiant de surface limite ainsi son glissement et affecte grandement la
qualité de nos lancers. Il sera alors souhaité de reconditionner la soie avec un agent lubrifiant.
À long terme, il est aussi recommandé de nettoyer et traiter régulièrement votre soie. Les
attentions apportées à votre soie permettront d’en prolonger grandement sa vie. Une soie mal
entretenue est sujette aux fendillements, dégradant ainsi ses performances. Pour maximiser le
glissement de la soie à l’intérieur des anneaux, il est aussi souhaitable de se munir d’une soie
bien lubrifiée.
Une bonne majorité des soies sont composée de vinyle. Le produit idéal
pour nourrir le vinyle est le bon vieux ¨Armor All¨. Prenez soin de
sélectionner la formule originale. C’est la formule originale qui est le
produit le mieux adapté pour le besoin.
Il n’est pas toujours possible de connaître le matériel composant les soies
modernes. Il est vrai que ¨Armor All¨ est le produit tout indiqué pour le
vinyle. Mais pour les autres compositions, le résultat n’est pas garanti. Le
mieux est de communiquer avec le manufacturier pour connaître le bon
traitement à appliquer à votre soie.
À défaut de connaître la composition de votre soie, il est recommandé
d’utilisé un produit moins agressant pour la soie. Les lubrifiants à base de
silicone sont alors tout indiqués.
Il existe sur le marché des produits à base de silicone en liquide ou en pâte.
Le produit proposé ici, est une pâte contenue à l’intérieur d’un petit
contenant. Le tampon fourni avec ce contenant aide à l’application de la
pâte. On fait passer la soie à l’intérieur du tampon refermé contenant de la
pâte. Cette action permet alors l’application de la pâte lubrifiante sur la soie.
Le ¨Muscilin¨ est aussi efficace pour rendre les mouches sèches
hydrofuges. Je l’ai toujours dans ma veste de pêche, car en plus de me
servir de dépanneur pour la soie, il m’est aussi utile à la lubrification de
mes mouches sèches. J’évite ainsi de me munir de deux produits
différents pour la soie et les mouches sèches.
Pour éviter tout désagrément en situation de pêche, il est préférable
d’appliquer ce traitement à la maison.
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Gèle lubrifiant à mouches
Les gels lubrifiants à mouches sont disponibles dans deux catégories : Callant
ou flottant.
Ce sont des gels que l’on applique sur la mouche pour leur permettre de mieux
performer.
Le ¨Gink¨ de la compagnie ¨George Gehrke’s¨ est efficace pour améliorer la
propriété de flottaison des mouches sèches. Le ¨Gink¨ est un produit tout aussi
efficace que le ¨Muscilin¨. De plus, de par sa faible consistance, il a l’avantage
d’être plus facile à appliquer.
Le ¨Xink¨, de la même compagnie, est à l’inverse un gel permettant de faire
couler les mouches noyées, ou nymphes.
Dépendamment de ce que l’on veut effectuer comme pêche, ces deux articles sont
très appréciés des moucheurs.
Dispositif de retenue
Le mécanisme proposé à droite, est un petit réceptacle cylindrique, formé de
silicone, permettant un point de retenue pour les flacons distributeur Gink ou Xink.
Il suffit d’insérer la bouteille à l’intérieur du cylindre et de l’accrocher à la veste de
pêche.
Ce que je déplore de ce montage, ce sont les quelques pièces métalliques qui la
composent. En tout premier lieu, le métal a le mauvais défaut de réfléchir la
lumière du soleil, dévoilant ainsi notre présence aux poissons. En second lieu, les
propriétés de retenue de la pince sont plutôt limitées. Il arrive à l’occasion de la
voir se détacher d’elle-même.
Pour contrer ces défauts, je retire l’ensemble de l’attache, en ne conservant
que la partie composée de silicone. Je me sers alors de l’attache en spirale
présente sur ma veste de pêche pour permettre l’attache finale.
Ceci me permet aussi d’avoir à ma disposition, en permanence, le produit
souhaité. Par le fait même, la bouteille se maintient tête vers le bas afin de
permettre au gel de se tenir près de l’orifice de sortie. Cela facilite son
éjection.
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Le couvre chef
Qu’il soit en forme de sombrero, de chapeau de cow-boy,
ou de simple casquette, cet article est tout aussi utile pour
nous protéger du soleil et des coups de chaleur.
Il est fréquent de pêcher sous un soleil de plomb. Sachant
que les rayons du soleil sont dommageables pour notre
peau, il est fortement conseillé de se protéger avec un
chapeau.
Contrairement à la croyance populaire, la présence de nuage ne filtre
pas tous ces rayons dommageables. Alors, il devient nécessaire de le
porter en tout temps.
Pour une protection du nez, des oreilles, du cou et des bras, il est
alors conseillé d’appliquer une protection solaire sous forme de
crème.
Pour ceux qui n’apprécient pas ce genre de protection, le port
d’une chemise à manche longue, et de couleur pâle, est tout
indiqué pour les bras et le cou. Cachant une plus grande partie de
peau aux insectes, la chemise va ainsi permettre une meilleure
protection contre les moustiques.
Il existe aussi sur le marché des couvre-chefs munis d’un filet à
moustique. C’est un peu désagréable à porter car il limite notre
vision ainsi que la respiration corporelle.
Les Chasses moustiques
Éviter tout contact avec ce genre de crème. Elle contient des produits nocifs que les poissons
détestent. Il suffit d’un peu de résidu du produit sur notre mouche pour la rendre répulsive pour
le poisson.
Au contact avec certaines pièces d’équipement, ces crèmes possèdent des produits chimiques
suffisamment puissant pour les altérer, voire les endommager sérieusement.
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Le chandail moustiquaire
Une alternative possible aux chasses moustiques conventionnels
est de porter un genre de filet que l’on enfile comme un chandail.
Ce filet contre les moustiques offre une protection complète du
haut du corps. L’inconvénient est, tout comme avec le chapeau
filet, qu’il réduit notre vision et limite d’avantage la respiration
corporelle. Il peut devenir parfois même intolérable de le porter
en période de canicule.
Les lunettes antireflets
Les lunettes du pêcheur, nommées lunettes
antireflets, ont comme propriété principale de
filtrer les reflets présents à la surface de l’eau.
Cette filtration nous donne ainsi un net avantage
en nous permettant de mieux percevoir ce qui se
passe et se cache sous l’eau.
Certains vendeurs vont peut-être tenter de vous proposer un modèle qui n’a pas la propriété
escomptée. La meilleure façon d’en avoir le cœur net est d’en placer deux paires de manière à
regarder à travers deux verres. Varier l’orientation de ces lunettes, soit l’angle de l’une par
rapport à l’autre, tout en regardant à travers les deux. Vous devriez observer une augmentation
de la filtration de lumière à un point tel que vous aurez de la difficulté à voir au travers. Alors,
vous aurez la conviction d’avoir entre les mains deux paires de lunettes polarisées fort utiles pour
la pêche.
Pour que cette expérience se réalise, vous devez avoir entre les mains deux verres polarisés. Si
cette diminution majeure de visibilité à travers les verres ne se produit pas, il est alors certain que
l’une des deux paires de lunette n’est pas polarisée. Je vous conseille donc de les replacer sur
l’étalage pour en sélectionner un autre modèle.
Il en existe différentes teintes, l’important est d’en choisir une qui offre une bonne visibilité.
Je conseille de choisir un modèle qui offre aussi une protection latérale. Les reflets de lumières à
la surface interne du verre sont tout aussi nuisibles à notre vision. Ces protections latérales
limiteront ces reflets et augmenteront votre vision en plus de vous offrir une meilleure protection
contre les accidents.
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L’autre utilité de la lunette est de vous protéger contre
une mauvaise course de la mouche. Il arrive encore trop
souvent des accidents de ce genre. Je déteste parler de
cela, mais une mouche arrive aisément à crever un œil!
Pour terminer, ces lunettes ont une propriété
supplémentaire, soit de protéger les yeux des rayons
ultraviolets. À long terme, les rayons ultraviolets
peuvent causer des problèmes de santé à l’œil tels : une
inflammation intraoculaire, des brûlures aigues ou
superficielles de la cornée ou même des cataractes, pour
n’en nommer que quelques unes. Pour prévenir ces
maladies, il est bien de limiter l’exposition de nos yeux
aux rayons UV.
L’aiguise hameçon
À force de moucher, il arrive parfois de gâter notre pointe
d’hameçon. À d’autres occasions, il arrive de disposer de
mouches dont la pointe de l’hameçon n’est pas
suffisamment effilé. C’est pour ces occasions qu’il devient
utile d’avoir un aiguise hameçon. Le ferrage du poisson est
plus facile à réaliser ainsi.
À la pêche au Saumon Atlantique et à l’achigan, il est
d’une priorité capitale d’avoir des pointes d’hameçon
parfaitement affilées. La pénétration des hameçons dans
leurs gueules coriaces est particulièrement difficile.
Dans le choix de votre aiguise hameçon, il sera avantageux
de choisir les modèles fabriqués de poussières de diamants.
La lampe de poche
Pour ceux qui aurait tendance à s’aventurer en pleine forêt afin d’atteindre leur site de pêche, il
arrive occasionnellement que certains d’entre eux s’égarent un peu. En cas de noirceur, la lampe
de poche devient vite un outil indispensable.
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Dans d’autres occasions, en situation de pêche un peu tardive, la petite lampe de poche est
bienvenue pour permettre le nouement de la mouche ou toutes autres petites manipulations
nécessitant une pleine acuité visuelle.
Il en existe un petit modèle qui est muni d’un petit bras flexible permettant à la lumière d’être
dirigé vers un point précis. Ce modèle est particulièrement pratique. Il est aussi muni d’une
attache de retenue qui se fixe au rebord de la poche d’une veste de pêche.
La boussole
La boussole n’est certainement pas indispensable à la pratique de ce sport. Par contre, il pourrait
arriver une situation malheureuse où nous aurions apprécié sa présence. Afin d’éviter tout
désagrément, prenez dès maintenant l’habitude d’avoir avec vous cet outil peu encombrant. Vous
saurez l’apprécier le moment venu.
La lampe visière (se fixe à la casquette)
Ce dispositif d’éclairage est très pratique car elle permet
d’entrer et de sortir de notre site de pêche durant la pénombre
ou la noirceur.
Je le préfère aux conventionnelles lampes de poche, car il
permet une liberté des mains. De plus, il n’est nullement
nécessaire de la ranger, elle est constamment disponible sur
la casquette. Elle peut aussi être fixée à un chapeau de
pêcheur.
Il est aussi inutile de penser partir sans cette lampe
accompagnée d’une pile de rechange.
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Les boites à mouches
La boite à mouches sert exclusivement à protéger les mouches durant leur transport. Elle permet
aussi leur entreposage et facilite le choix de la mouche au moment venu.
Personnellement, j’ai plusieurs boites à mouches. Je m’arrange pour disposer mes mouches par
format et par catégorie. J’ai, par exemple, quelques boites à mouches pour entreposer mes
mouches utilisées pour la pêche au saumon Atlantique. J’en ai d’autres pour entreposer mes
mouches pour la pêche à la truite. Mes mouches sèches sont regroupées dans une boite alors que
mes mouches noyées et mes nymphes le sont dans une autre boite. Je garde mes mouches de
types ¨Streamer¨ et ¨Bucktail¨ ensemble dans une troisième boite de mouche à truite.
Mes mouches à Saumons sont séparées par format de grandeur. Les mouches composées
d’hameçon de grandeur #6, #8 et #10 sont regroupées ensemble dans la même boite. Alors que
mes mouches de formats plus grands sont regroupées dans une autre boite. Dans ces deux
derniers cas, je transporte très rarement les deux boites avec moi. Ces formats de mouche étant
utiles pour des conditions de pêche plutôt différentes. Dans une troisième boite, j’y transporte
mes mouches sèches. Mes mouches sèches, je ne m’en sépare jamais. La pêche à la mouche
sèche est celle que j’affectionne le plus. Voilà une méthode simple de retrouver facilement la
mouche souhaitée. Toutes les façons d’entreposage sont bonnes, du moment que vous avez de la
facilité à les retrouver.
Peu importe le moyen d’entreposage utilisé, le plus important à respecter est que lorsque la
journée de pêche est terminée, à votre retour au chalet ou à la maison, laissez votre boite à
mouches ouverte afin d’en faciliter leur séchage. Des mouches laissées trop longtemps dans un
milieu humide ont tendance à s’abîmer. La rouille y prend très rapidement sur les hameçons et de
la moisissure peut aussi s’y développer. De la rouille présente sur l’oeillet de l’hameçon est un
abrasif qui attaque le noeud d’attache et en fragilise la prise. Imaginez-vous en train de combattre
une belle grosse truite d’environ 3 livres et de voir le nœud céder pour une raison que l’on
ignore. Wow! Quelle déception pourrait nous envahir, en un pareil moment!
Lorsque je choisi une boite à mouches, je vérifie en premier lieu le format. Je préfère avoir 2
boites avec une bonne capacité d’entreposage plutôt que 4 ou 5 boites de capacité moindre. C’est
plus facile de s’y retrouver. Je m’assure que ces boites sont capables de se glisser aisément dans
la poche de ma veste de pêche.
Avant d’acheter ma boite à mouches, je confirme qu’elle soit munie d’un point d’attache. J’aime
bien attacher ma boite à mouches à ma veste. Il m’est déjà arrivé de voir tomber ma boite à l’eau.
J’ai trouvé l’expérience un peu désagréable, et j’évite ainsi qu’elle ne se reproduise.
J’ai déjà percé une boite pour en permettre le passage d’un cordon. La boite ne possédait pas de
point d’attache et je la trouvais malgré tout très utile. Je l’ai adapté à mes besoins.
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Il existe des boites à mouches de différents formats et
composé de différents matériaux. Il y en a en
styromousse. Elles sont beaucoup plus légères et
capable de résister à tous les chocs imaginables. Par
contre, je les trouve un peu molles pour empêcher
l’écrasement des mouches qu’elles contiennent, et en
règle générale, elles ne sont pas munies de point
d’attache.
Il en existe en métal. Celles que j’ai eues l’habitude
de voir étaient composées de plusieurs petits
compartiments de rangement. Certes bien pratique
pour les mouches de petits formats, elles ne le sont
guère pour celles plus imposantes. Ces boites sont
habituellement utilisées pour les mouches sèches de
format d’hameçon #12 et plus petit. Par contre, les
boites à mouches métalliques sont plus fragiles aux
chocs et sujettes à se déformer aux moindres coups.
La boite que je préfère est constituée d’un boîtier en
plastique et composée d’un styromousse permettant le
maintient des mouches en place. Ces boites en
plastique sont généralement plus économiques et
également disponibles dans un plus vaste choix de
formats. Elles sont aussi capables de supporter des
chocs de plus grandes intensités et elles sont
suffisamment rigides pour protéger leur contenu.
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Le papier hygiénique
Alors que nous nous affairons à notre sport favori, il n’est malheureusement pas rare d’avoir une
envie soudaine! Pour contrer toutes éventualités, je dispose toujours de plusieurs carrés de papier
mouchoir insérés dans un sac de type ¨Zip-Lock¨. Il protège de l’eau notre papier hygiénique en
plus de facilité son entreposage dans notre veste.
Les Bobines de fil pour avançons
Il est pratique, voire essentiel, de traîner avec nous, en situation de pêche, des bobines de fil pour
avançons. Il n’est pas nécessaire d’amener votre collection complète de bobines. Il suffit d’en
sélectionner une ou plusieurs grosseurs, qui vous aideront à réparer ou reconstituer l’extrémité du
bas de ligne brisé ou raccourci à la suite de multiples changements de mouches. Ainsi, il suffit de
sélectionner la grosseur de fil terminant le bas de ligne que vous avez l’intention de vous munir
lors de votre sortie de pêche, et de garder avec soi ces grosseurs spécifiques de bobines de fil
pour avançon.
Bas de ligne de rechange (avançons)
Plutôt que de traîner une panoplie interminable de bobines de fil pour avançon. Tel que déjà
spécifié, limitez-vous à quelques échantillons de ceux-ci. Et à cela, on peut facilement ajouter, de
manière discrète, à l’intérieur d’une poche de notre veste de pêche, quelques enroulements de bas
de ligne de rechange, précédemment préparés. Cette manière de procéder, allègera votre veste de
pêche et vous permettra une aisance supplémentaire.
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Le porte-avançon
Cet article permet de maintenir ensemble vos avançons.
Ce genre de portefeuille adapté pour le pêcheur, est muni de plusieurs
pochettes du genre sac ¨Zip-lock¨. Elles permettent de maintenir séparés
chacun de nos avançons prêts pour la pêche. Il devient alors plus aisé de
choisir notre avançon.
Dans la hâte du moment, il m’arrive parfois d’oublier de refermer la poche qui contient cet
article. Il m’est déjà arrivé de le voir tomber à l’eau. J’ai trouvé plutôt déplaisant de voir partir
tous mes bas de ligne dans le courant. Je considère donc qu’il manque une petite attache à cet
objet. J’ai muni le mien d’une ficelle qui le rattache à ma veste de pêche. Il devient alors plus
sécuritaire afin de ne pas le perdre.
Le bâton de marche
Prenons par exemple le bâton de marche. Il est
parfois indispensable dans certaines rivières
mais peut devenir aussi superflu sur certaines
autres. Allez-vous transporter ce bâton avec
vous si vous avez la ferme volonté de ne pas
traverser de rapides et de suivre un beau sentier
bien aménagé. Certaines rivières sont peu
profondes et ne nécessitent aucune aide
matérielle pour les traverser. Dans le pire des cas, il peut s’avéré tout aussi convenable de se
munir d’un bout de branche recueilli au sol, le moment venu.
Le bâton de marche est certainement un outil très utilisé lorsque l’on doit traverser une rivière
dont le niveau et le débit pourraient nous mettre en situation de danger. Par précaution, sachant
que je vais avoir à traverser une telle rivière, je traîne avec moi, accroché à la ceinture un bâton
de marche télescopique.
Il n’est absolument pas obligatoire de traîner continuellement un bâton de marche avec nous.
Dans l’éventualité qu’une telle situation en nécessite l’utilisation, il est aussi fréquent de trouver,
à proximité du lieu de traverse, un bout de branche bien solide. C’est alors que je me sers d’un
tel bâton que je prends soin de laisser à ma portée pour le chemin de retour. En procédant ainsi,
j’évite de transporter cet équipement qui pourrait fort bien être encombrant et ajoute, de façon
substantielle, un poids supplémentaire.
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Le moulinet ou la cassette de rechange
Il est très apprécié d’avoir en situation de pêche un
montage de soie supplémentaire.
Il pourrait nous arriver de décider de changer de
stratégie de pêche et de vouloir changer notre soie pour
un assortiment de soie d’un autre type (callant, flottant à
bout callant). Il pourrait aussi arriver une situation plus
désagréable, où l’on briserait notre soie ou notre
moulinet.
En de telles occasions, il devient d’un intérêt de se munir d’un montage moulinet et soie
additionnels et déjà prêts à l’utilisation.
La majorité des moulinets nous permettent une autre possibilité qui permet de contrer ces
éventualités ; l’achat d’une cassette supplémentaire. Cette cassette additionnelle est normalement
vendue en surplus et son coût correspond à environ la moitié du prix du moulinet complet.
La cassette de rechange a l’avantage de prendre moins de place dans notre veste de pêche et son
changement est rapidement réalisable.
Des vêtements plus chauds et/ou un imperméable
Les mois de mai et de septembre ainsi que les débuts et fins de soirées de l’été étant
habituellement plus frisquets, prenez soin d’amener des vêtements supplémentaires.
Je fonctionne habituellement par petites couches. Je sors pêcher avec un sous-vêtement léger et
chaud par-dessus lequel j’ajoute un veston capitonné de style polar ainsi qu’un coupe-vent
imperméable. Si j’ai trop chaud, je retire une couche que je place dans la petite poche arrière de
ma veste de pêche. Ainsi organisé, cela me permet de parer à toutes éventualités de climat de
pêche, vent, pluie et soleil ardent. Assurez-vous que cette poche y est présente sur la veste. Elle
vous sera très utile.
Le transport d’une canne à moucher
Pour en faciliter son transport, la canne à moucher est normalement constituée de 2 à 4 sections
pouvant être assemblées. Il existe des cannes à moucher qui atteignent jusqu’à 21 pieds de
longueur. De façon plus conventionnelle, nous avons l’habitude de nous munir de canne dont la
longueur varie entre 7 pieds et 10 pieds. Il est plutôt difficile de trimbaler une telle canne, dans sa
PMF Chapitre 1, les accessoires
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pleine longueur, sans risquer de l’endommager. Il est aussi plus pratique de les manipuler en
sections plus courtes.
Les cannes, actuellement offertes sur le marché, sont toutes accompagnées d’un étui de transport.
Qu’il soit souple ou rigide, la canne devrait, en tout temps, y être entreposée. Les cannes
présentement offertes sur le marché sont composées de graphite. Elles sont très fragiles aux
chocs. Une fissure interne y est facilement induite et la canne devient alors susceptible de casser
net au prochain lancer.
Pour les cannes à deux sections, l’étui est normalement constitué de deux espaces de rangement,
permettant de tenir à l’écart chacune des sections une vis-à-vis l’autre. Cette protection assure
une longévité accrue de votre canne, en limitant les contacts mutuels et en les protégeant contre
les chocs. Dans le cas où elles ne soient pas accompagnées d’étui rigide, n’hésitez pas à vous en
procurer un.
Il est aussi possible de se munir d’un étui rigide à plus grande capacité d’entreposage. Je vous
conseille de vous le procurer dès le départ, car si vous appréciez cette activité, vous allez assez
rapidement vous procurer une deuxième canne, voire même, une troisième canne.
Il est fréquent de posséder plusieurs modèles de cannes différents. Histoire de faire face à
différentes situations de pêche, ou bien juste d’en avoir une en réserve, au cas où vous briseriez
la première durant un séjour de pêche.
Je me vois mal rentrer plus tôt à la maison prétextant que je n’avais pas de deuxième canne avec
toutes les dépenses qu’un tel voyage occasionne. Et c’est sans compter les vacances gaspillées, et
remises à l’année suivante! Ainsi, pour seulement éviter de remettre à l’eau un voyage de pêche,
il est judicieux de se munir d’une deuxième canne de rechange. Au prix que coûtent les voyages
de pêche, un tel achat devient vite un bon investissement.
Fabriquer votre propre étui de transport
Avis aux bricoleurs! Pour revenir à l’étui, si vous ne trouvez pas ce que vous recherchez, alors
pourquoi ne pas vous en fabriquez un.
Il est facilement envisageable de fabriquer un étui rigide avec un bout de tuyau en PVC. Les
tuyaux de PVC ont l’avantage d’être composés d’une paroi plus mince que les tuyaux en ABS.
Cette particularité permet une légèreté appréciable du montage final.
Un bout de tuyau de 4 pouces de diamètre et d’environ 54 pouces de long est capable de
rencontrer la majorité des besoins. Pour effectuer un tel montage, il suffit de fermer une des deux
extrémités à l’aide d’un bouchon collé avec la colle appropriée. À l’aide d’un deuxième
bouchon, il est possible de refermer l’autre bout. Vous pouvez même lui rajouter un système de
barrure. Cela vous sera très utile lors d’un voyage organisé. Cette barrure vous protègera, en
partie, contre le vol. Prenez soin, aussi, de placer une mousse absorbante au fond des deux
bouchons, avant de compléter votre assemblage. Cette mousse aura pour effet de protéger les
cannes contre les chocs indésirables.
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