BECASSINE Le trésor viking
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BECASSINE Le trésor viking
BECASSINE Le trésor viking un film de Philippe Vidal d’après l’oeuvre de CAUMERY et PINCHON Editions GAUTIER-LANGUEREAU HACHETTE LIVRE Distribution GEBEKA Films 46 rue Pierre Sémard 69007 Lyon Tél 04 72 71 62 27 Fax 04 37 28 65 61 Presse Monica DONATI 55 rue Traversière 75012 Paris Tél 01 43 07 55 22 Fax 01 43 07 17 97 Synopsis La petite Loulotte a bien grandi. Elle vit désormais à Paris avec son mari Edmond, qui est photographe, et leur fille Charlotte. Edmond étant en plein reportage au pôle Nord et devant elle-même partir à Venise pour participer au concours des “sculpteurs de demain”, elle demande à son ancienne nourrice, Bécassine, de venir s’occuper de Charlotte. Après une traversée mouvementée du métro parisien et une succession de quiproquos, Bécassine et Charlotte sont embarquées dans une aventure cocasse, périlleuse et extraordinaire qui les conduira à Marseille, puis à Ibiza et jusqu’en Laponie. Parviendront-elles à démêler le mystère qui entoure la disparition d’Edmond? Pourront-elles échapper longtemps à Gari et Baldi, les deux malfrats engagés par Gaspard, le soi-disant “ami” de la famille? Sauront-elles déjouer tous les pièges et retrouver enfin le drakkar enseveli et son fabuleux trésor viking? Après avoir veillé patiemment sur l'enfance de Loulotte, elle prend soin aujourd'hui de la fille de celle-ci: Charlotte. Spécialisée dans les gaffes, elle parvient toujours à s'en sortir, soit par une succession d’événements heureux, soit tout simplement grâce à son solide bon sens. Ce qui ne l'empêche pas, lorsqu'elle est en mauvaise posture, d'imaginer le pire. C'est pourtant une perle en son genre, une sorte d'ange gardien, car ceux qu'elle prend sous son aile sont immanquablement protégés, parfois malgré elle. Charlotte La fille de Loulotte est une enfant de dix ans, vive et dégourdie. Elle adore littéralement Bécassine, qui la gâte toujours énormément, mais la prend encore un peu pour un bébé. On est parfois tenté de se demander qui d'elle ou de sa chère nounou, veille finalement sur l'autre! Les deux hommes de main de Gaspard, la tête et les jambes. Chauffeur de son état, il fournit Loulotte en ferraille de toute sorte. C'est aussi le fiancé de Marie Serpentin. Sculpteur sur ferraille, elle assemble tous les restes de métaux usagés sur lesquels elle met la main. Mariée à Edmond d’Ermonville, c’est une jeune femme moderne, un brin excentrique. Ses sculptures envahissent le jardin de leur demeure de Neuilly, qui abrite également son atelier. Un milliardaire excentrique et ami des animaux. Le mari de Loulotte est photographe animalier. Passionné par les fauves du bout du monde et l'aventure sous toutes ses formes, il est souvent retenu loin de la maison. Sa famille est pourtant son bien le plus précieux. Antiquaire et meilleur ami d'Edmond. Il se révèle d'une cupidité à toute épreuve au fil du récit. La voisine de la famille d'Ermonville. La simple évocation du nom de Bécassine suffit à la faire pâlir, car elle est souvent la victime des gaffes de celle-ci. Notes de Production - Philippe Vidal - réalisateur Le studio avait le projet d’adapter les aventures de Bécassine depuis quelques années. Dans un premier temps, il avait été envisagé de faire une série pour la télévision; on a fini par prendre la décision de tenter l’expérience d’un vrai long-métrage, donnant pleinement les moyens au personnage d’exister sur le grand écran. L’essentiel de notre travail, c’était de permettre à tous ceux qui avaient aimé les albums de retrouver “leur” Bécassine, telle qu’ils l’avaient appréciée, ainsi que son univers, sans pour autant gêner de nouveaux “spectateurs” quant à la compréhension de l’histoire… En résumé, préserver la fraîcheur, la tendresse, la comédie et l’émotion véhiculées dans les histoires d’origine pour ne pas trahir tous ceux qui avaient grandi avec elle. Nous avons donc très naturellement décidé de conserver quelques personnages essentiels comme Loulotte, Marie Quillouch (quelque peu relookée), Madame de Grand-Air ou encore Monsieur Proey-Minans, même si l’apparition de ces deux derniers n’est que fort brève. La direction graphique devait essentiellement restituer une idée de douceur indissociable du personnage. On a donc essayé de créer un style propre au film, tout en courbes et en rondeurs. S’adressant à un public de jeunes enfants, nous souhaitions pouvoir être le plus en adéquation possible avec leur sensibilité et ceux-ci étant généralement plus réceptifs à des images riches en couleurs, on a préféré substituer un univers très saturé à celui des livres d’origine, plus aquarellés. Avec Stéphane Paitreau, le chef décors, nous pensions que chaque lieu devait refléter une “identité couleur” qui lui serait propre. On a banni les ciels bleus pour nous permettre une plus grande liberté de création; dès lors, nous leur avons préféré un ciel rose pour Paris, orange pour la Laponie ou vert pour Marseille, ce qui nous donnait des possibilités d’ambiances très différentes les unes des autres en marquant chaque étape du voyage de Bécassine par une ponctuation colorée unique. Chaque personnage devait être retravaillé pour s’adapter et se fondre au mieux dans les décors. Marike Guillot, responsable de toute la recherche couleur de l’animation, a fait un travail remarquable, allant jusqu’à définir 10 modèles-couleurs différents pour Bécassine en fonction des séquences où elle évoluerait, ceci sans parler des quelques 1200 modèles-couleurs qui composent le film; dans un souci de restituer un maximum de douceur à l’animation, les traits noirs du tracé des dessins ont été remplacés par des traits de couleur facilitant une meilleure intégration des personnages dans les décors. Je crois que l’une de mes séquences préférées est celle de la grotte de glace qui abrite le trésor viking; les décors sont travaillés dans une dominante bleue, qui se transforme en une irisation orangée au fur et à mesure que les personnages essayent de dégager le trésor de sa conque de glace à l’aide d’un lanceflammes, ceux-ci adoptant la même métamorphose couleur que le décor... Toute l’équipe couleur a vraiment fait un travail magnifique dessus! Modéliser Bécassine pour le grand écran n’a pas été une tache très difficile; le personnage est en luimême extrêmement graphique, souple et expressif; on a juste quelque peu exagéré les proportions de sa robe, pour accentuer l’effet comique des attitudes qu’elle pourrait prendre. La seule véritable question qui s’est posée la concernant, était celle de sa bouche. Au travers des albums, Bécassine n’a presque jamais de bouche et ce personnage est le seul à ne pas en posséder. Comme cela ne nous paraissait pas crédible à l’écran de voir un individu prononcer des mots sans articuler la moindre parole au milieu d’autres personnages qui eux avaient une bouche, soit on devait la supprimer systématiquement à tout le monde, soit on devait dessiner Bécassine avec une bouche, ce qui fut le cas ; à l’arrivée, la modification ne l’aura pas défigurée et il nous paraît difficile d’imaginer aujourd’hui qu’elle en ait été privée si longtemps! La plupart des gens qui l’ont vue dans des images du film et l’ont aimée dans les albums, ne se sont du reste jamais aperçus du rajout! Pour ce qui fut de créer les autres personnages du film et leur appartenance graphique, on a décidé de “cartooniser” un petit peu le style initial des albums, passant d’un style réaliste à un style semi-réaliste plus propre à l’animation. A l’écran, Bécassine devient assez vite indissociable de Charlotte, la fille de Loulotte; Charlotte a environ dix ans et c’est un personnage idéal, car très réaliste; ce n’est pas une super héroïne ultra-forte, une caricature d’enfant, c’est une vraie petite fille, bien d’aujourd’hui avec sa personnalité, solidement campée dans un caractère décidé mais fragile, comme tous les enfants de son âge. Nous avons pris comme base des photos de ma nièce Julia et on s’est inspiré de sa personnalité et de ses expressions pour établir son identité visuelle à l’écran; Kelly Marot, la jeune comédienne qui lui prête sa voix, a fait un travail extraordinaire pour lui donner vie; son enthousiasme est très communicatif. Loulotte, la fillette gardée par Bécassine, apparaît dans un très grand nombre d’albums et grandit au travers de ceux-ci, sous l’œil attentif de sa nour rice. On a quelque peu modernisé le personnage de Loulotte, pour en faire une femme énergique et très actuelle, élégante et charmeuse: on souhaitait lui donner un petit air des stars des années 50, donc on s’est tout d’abord inspiré de Gene Tierney et d’Audrey Hepburn pour son apparence générale, pour lui donner par la suite des expressions très proches de Zabou Breitman, la comédienne qui lui prête sa voix. Les dessinateurs sont très vite tombés amoureux du personnage, et à l’image d’Audrey Hepburn, qui fut mannequin de mode chez Givenchy, on lui a confectionné une garde-robe à sa hauteur, s’inspirant du travail des grands couturiers des années 50-60. Du reste, c’est dans ce même univers très “années 50” que l’on a campé tout le design, une sorte de no man’s land intemporel, un univers de dessin animé à la BABAR ou façon TINTIN, où le temps semble s’être arrêté… Pour les besoins du film, on a été amenés à créer pas loin de 400 designs de personnages différents et un très grand nombre de lieux… On voulait recréer un monde romantique, très onirique, transformant chaque endroit en une carte postale. Pour le design des décors au trait, on a adopté un système de courbe et contre-courbe pour presque toutes les verticales, donnant ainsi aux bâtiments un aspect ondulé pas agressif. Pour certains designs, on a puisé notre inspiration dans l’Art Déco, essentiellement pour Paris, ou dans les mouvements Stream Line, représentés par les affiches de paquebots des années 40, aux lignes très épurées et élancées… On en trouve la meilleure illustration dans le port de Marseille où le père de Charlotte appelle d’une cabine téléphonique située au pied d’un bateau. Seule la Laponie conserve des formes très verticales, au travers des arbres cyclopéens qui la jalonnent; on souhaitait pouvoir donner à ce lieu un aspect mystique complètement enchanteur, un univers très dépouillé et mystérieux;du coup, les décors sont constitués essentiellement de dunes de neiges et d’arbres verticaux aux troncs ciselés de motifs inspirés de l’art viking, pour accentuer la magie du lieu… La musique est un personnage d’importance dans un film. Quand nous avons envisagé l’ambiance générale du film, nous avons fait appel à Arnold Turboust et son complice Jack Bally pour créer une musique assez “easy listening”, une sorte de panel représentatif évoquant les années 40, 50, 60 et 70. Il y a 5 chansons dans le film, se plaçant comme des vignettes illustratives, destinées à soutenir l’action et n’étant pas des interludes musicaux interprétés par les personnages. Les séances d’enregistrement demeureront d’ailleurs parmi les meilleurs souvenirs que j’aurai de BECASSINE, LE TRESOR VIKING et les prestations d’Enzo Enzo, de Zabou Breitman et de Clarika apportent beaucoup de tendresse aux images, ce qui devait être pour nous l’élément moteur essentiel du film. Roddy Julienne, qui a composé deux chansons pour le film, nous a apporté un flamenco endiablé aux paroles délirantes destiné à accompagner une des séquences de poursuite au cours de laquelle Charlotte se fait enlever ; le ton même de la chanson a permis de faire de cette séquence un des meilleurs moments de comédie du film, désamorçant l’aspect trop dur que pouvaient véhiculer certaines scènes. BECASSINE, LE TRESOR VIKING aura été un grand moment de bonheur pendant deux ans avec une équipe formidable où chacun aura donné le meilleur de lui-même pour permettre au personnage d’exister pleinement à l’écran; mais ce fut aussi une rencontre avec une héroïne porteuse de valeurs plus qu’essentielles aujourd’hui: la tendresse, le respect des autres, la candeur, la simplicité… J’espère de tout cœur que le public sera aussi sensible à son charme que tous ceux qui lui auront donné vie. PHILIPPE VIDAL est né en 1966. Après des études d’anglais et de droit, il intègre le CFT GOBELINS en 1987 pour se former aux techniques d’animation. Il rejoint le Studio Ellipse à sa création comme assistant de production sur la série “Babar”. Il est ensuite chef layout sur “Tintin”, “Orson et Olivia”, “Rupert”, “Blake et Mortimer”, “Mot”, ou storyboarder sur d’autres séries comme “Tex Avery” ou “L’histoire sans fin”. Il réalise en 1996 deux courts métrages, pilotes d’un de ses projets de série: “Frog”. En 1997, on lui confie la réalisation de la deuxième saison de “Fennec”, puis celle de “Fracasse” au printemps 1998. Il entreprend ensuite la réalisation du long-métrage “Bécassine, le trésor viking”. Dernièrement, il a réalisé le pilote d’un film mélangeant prise de vues réelles et images de synthèse “La Princesse de porcelaine”, pour la société de production Ellipse Deutschland. En outre, depuis la réalisation de “Fracasse”, il occupe le poste de producteur artistique et développe plusieurs projets de série au sein d’Ellipsanime. Une aventure policière, façon jeu de pistes En adaptant le personnage de Bécassine au cinéma sans aucune contrainte par rapport aux albums, nous avons voulu le rendre plus moderne. Plus qu’une simple nounou, nous souhaitions que Bécassine soit perçue comme une amie qui prend soin des enfants. Nous avons donc privilégié l’image d’une héroïne qui traverse les épreuves en prenant les choses en main avec sa propre logique, même si celle-ci peut paraître parfois désarmante. Elle projette sur les autres ce qu’elle a de bon, de loyal, d’intègre, sans percevoir la méchanceté. C’est un personnage manichéen pour lequel il n’y a que le bien et le mal, et rien entre les deux. Elle éprouve d’emblée une profonde sympathie pour les gens qu’elle est amenée à rencontrer. Humainement, c’est un personnage qui existe vraiment. Nous avons délibérément choisi de ne pas faire vieillir le personnage de Bécassine. Les personnages annexes ont évolué, sauté une génération, mais le temps n’a pas d’emprise sur Bécassine. Nous avons marié Loulotte, nous lui avons inventé une famille, nous avons construit autour de Bécassine des rencontres, heureuses ou non... qui se succèdent à toute vitesse, favorisant une structure narrative vive et galopante. Car on s’est très vite orienté vers un sujet rocambolesque privilégiant un suspens soutenu, une aventure policière façon jeu de pistes dans laquelle Bécassine se trouve embarquée et qu’elle va résoudre par une succession heureuse de maladresses. Il était difficile de garder l’esprit de la bande dessinée tel qu’il était, un peu trop classique à notre goût. De la même façon, nous avons souhaité nous défaire de l’idéologie qui parcourt les différents épisodes, les détacher de l’Histoire de France souvent évoquée en filigrane dans les albums, ce qui a tendance à dater les dialogues. Nous avions des consignes précises quant aux décors et les partis pris qui avaient été choisis pour l’évocation des villes de Paris ou de Marseille par exemple, ces dernières étant traitées comme des cartes postales. Le producteur Robert Réa et le réalisateur Philippe Vidal souhaitaient que l’histoire se déroule sur fond des années 50. C’est sur ces bases que nous avons construit notre scénario. Nous avons mené notre travail de scénaristes à deux, ce qui nécessite d’avoir une totale confiance en l’autre. Bien entendu, Philippe Vidal intervenait régulièrement dans le travail d’écriture, nous amenant à réfléchir sur la concrétisation de nos idées, si celles-ci étaient complètement irréalisables. On avance plus vite à Notes de production - Robert Réa - producteur Les forces qui tendent à défaire les films sont plus nombreuses et plus solides que celles qui cherchent à les faire. Je l’avais déjà expérimenté pour BABAR, TINTIN, BOB MORANE, BLAKE ET MORTIMER et CORTO MALTESE. Les sceptiques ont l’inertie communicative. Entre le moment où nous avons acquis les droits de l’œuvre de Caumery et Pinchon auprès d’Hachette et la mise en production, il s’est passé près de deux ans. Le succès de KIRIKOU nous a aidés. Pour BECASSINE, ce fut quand même difficile: sa féminité sans doute ou sa vague familiarité; on n’attend pas de quelqu’un de la famille qu’il vive quelque chose d’extraordinaire. A mon sens, pourtant, Bécassine a tout d’une “héroïne” (tout court, pas une héroïne de quelque chose, comme on dit un “héros” sans avoir rien à préciser). C’est un personnage entier, que l’on connaît et reconnaît dès qu’on le voit. C’est de plus une icône graphique somptueuse faite pour le mouvement. Dans le film, Bécassine devait jouer de son corps: courir, tomber, danser, embrasser, être maladroite ou habile. Elle occupe l’espace avec son corps et sa robe ne cache en rien qu’elle est une femme. Pour convaincre un peu plus, nous avions fait appel au docteur Aldo Naouri, à la sociologue Dominique Pasquier et à Jean-Pierre Dionnet qui se sont enthousiasmés pour cette “inconnue célèbre” et nous ont aidés à la défendre. Membre du Panthéon des héros populaires, Bécassine se trouvait bien sûr dans la lignée de la comédie d’aventures au cinéma. Son ingénuité dans toutes les situations, sa détermination, son enthousiasme sont tels que tout est possible avec elle. Et le cinéma était le lieu où elle avait une vraie place pour se déployer. Les scénaristes, Béatrice Marthouret et Yves Coulon, ainsi que Philippe Vidal, ont adhéré à ce projet peu orthodoxe aujourd’hui: avoir une star et faire un film pour elle, autour d’elle. Ecrire le film nous a permis aussi de jouer avec les références: le cinéma de Philippe de Broca, de Gérard Oury, de Francis Veber, mais aussi un peu d’Hitchcock (le plan Mc Guffin primal) ou, au niveau visuel, le Paris de Vincente Minelli et l’univers de Jacques Tati, tout en lorgnant un peu du côté de Doisneau et Dubout! Nous avons dessiné et écrit en même temps ou plus exactement dessiné ce qui s’écrivait et écrit ce qui se dessinait. L’animation, malgré ses contraintes techniques, permettait cette liberté d’aller-retour, d’ajustement permanent et d’émulation. Produire un film d’animation, c’est parcourir le même chemin que Bécassine dans le film : sinueux mais continu, fait de rencontres et de hasards. A partir des maquettes des chansons d’Arnold Turboust, de Jack Bally et de Roddy Julienne, nous avons créé des scènes qui n’existaient pas au scénario et qui ont permis de raconter autrement. Enzo Enzo fut une révélation dans la chanson-titre: sa voix chaleureuse donnait une grâce supplémentaire au swing de la musique. Philippe Vidal avait, depuis le début, les voix de Muriel Robin et de Zabou Breitman en tête. Kelly Marot, qui prête sa voix à Charlotte, s’est imposée à la première écoute. La production du film a duré deux ans durant lesquels nous l’avons vu grandir et se développer avec tous les aléas d’un film à budget limité. Divers corps de métier, des centaines de dessinateurs et de techniciens se sont succédés et nous avons eu quelquefois le sentiment de courir derrière Bécassine autant que de la diriger. Le tour de force de Philippe Vidal a été de faire un film personnel avec des contraintes relativement lourdes. Quand on côtoie une héroïne de la trempe de Bécassine, on n’a pas le sentiment de mieux la connaître à la fin et c’est ce qui me la rend précieuse et unique parce qu’imprévisible, comme la vie. ELLIPSANIME est le label jeunesse et animation du groupe EXPAND. Issu de ELLIPSE PROGRAMME, ELLIPSANIME produit des séries et des films d’animation pour la télévision depuis 1987. La volonté d’ELLIPSANIME: être un lieu pour les artistes et la création. La mise en place d’un studio d’animation et de création a permis à des artistes de s’affir mer en travaillant sur de nombreuses productions de styles différents. Il leur a permis aussi de se familiariser avec les techniques de l’image digitale. Reconnu au niveau international, ELLIPSANIME est un des premiers producteurs européens. ELLIPSANIME a un catalogue riche de plusieurs centaines d’heures de programmes, diffusés dans le monde entier et primés dans de nombreux festivals. SERIES TV BABAR série TV 78 x 26’ - animation TINTIN série TV 39 x 26’ - animation FLEUR BLEUE série “ live ” 13 x 52’ RUPERT 39 x 26’ - animation LEO ET POPI 104 x 2’30 - animation ORSON ET OLIVIA 26 x 26’ - animation L’HISTOIRE SANS FIN 26 x 26’ – animation MOT 26 x 26’ – animation INSEKTORS 26 x 13’ – animation 3D DOUG 52 x 26’ – animation BOB MORANE 26 x 26’ – animation BLAKE ET MORTIMER 26 x 26’ – animation LES MALHEURS DE SOPHIE 26 x 26’ – animation DONKEY KONG COUNTRY 26 x 26’ - animation NANOOK 26 x 26’ - animation FENNEC 52 x 13’ - animation SACRES DRAGONS 52 x 13’ - animation FANTOMETTE 26 x 26’ - animation LES ROIS ET LES REINES 65 x 5’ - animation FRACASSE 26 x 26’ - animation KONG 40 x 26’ - animation LES MARCHIENS 52 x 13’ - animation FAMILLE PIRATE 26 x 26’ - animation DRÔLES DE PETITES BÊTES 65 X 74 - animation AGRIPPINE 26 x 26’ - animation XCALIBUR (en production) 40 x 26’ – animation 3D CINEMA: LE TRIOMPHE DE BABAR Alan Bunceanimation BABAR ROI DES ELEPHANTS Ray Jafelice animation LE DEFI Bob Swaim“live” BECASSINE, LE TRESOR VIKING Philippe Vidalanimation CORTO MALTESE: SIBERIE Pascal Morellianimation “Pour certains, l’animation a précédé le cinéma, avec des noms fabuleux: phénakisticope, praxinoscope... En tout cas, elle l’a accompagné de mémoire de celluloïd. Quelle que soit la technique utilisée, l’enchantement opère à chaque fois et le geste de l’artiste continue de nous fasciner. En latin, l’âme se disait “animae”. C’est cette âme, notre âme, que nous mettons dans nos films.” Bécassine: Entre enfance et naïvité? par Dominique Pasquier - Chercheur au CNRS Les personnages de “benêt” entrent dans la lignée d’une longue tradition littéraire (L’ingénu de Voltaire) et cinématographique (Le Schpountz de Pagnol, Forrest Gump ou encore certains films interprétés par Bourvil,...), traitant le benêt comme une figure de l’antihéros. Ils n’ont rien de ce qui fait les qualités habituelles du héros (force, ruse, courage) mais ils parviennent à accomplir des choses impossibles au commun des “intelligents”. Ce qui pouvait passer pour de la non- intelligence est en fait une capacité à penser et à résoudre différemment le rapport aux autres et la relation au monde. Bécassine traverse la vie en offrant toujours une autre voie. Ces antihéros permettent d’autre part de reconsidérer le monde. Bécassine montre que c’est l’univers des autres qui est incompréhensible et que le sien est juste car il est plus proche des valeurs du cœur, et au plus loin des codes et des conventions sociales. Finalement, c’est une héroïne radicale: elle remet en question les rigidités sociales. Elle a le regard du Huron de Voltaire sur la cour du roi. Ce n’est pas elle qui raisonne mal, c’est le monde qui fonctionne mal. Son imagination excessive est totalement en phase avec l’imaginaire enfantin. Bécassine sait amplifier comme ils savent le faire, de façon disproportionnée et fugitive. Elle ne raisonne pas les émotions; elle les vit en les incarnant dans des images extrêmes. C’est un univers imaginaire démesuré, tout est possible (sauf justement le possible prosaïque ordinaire). Les aventures du personnage tiennent par là, on peut la mettre n’importe où, chez les Turcs ou les Zoulous comme dans l’univers coincé des maisons de maîtres, elle vit de la même façon, avec ses émotions et son imagination, entourée de dangers et chargée de causes à défendre. Il n’y a pas de hiérarchie d’importance, ce qui compte ce sont les affects que produisent les événements. Du coup, Bécassine est un personnage fondamentalement très heureux, il ne lui arrive rien d’autre que ce qui lui arrive dans sa tête. On lui propose des soucis d’adultes et elle les résout avec des solutions d’enfant. Comme Mary Poppins. Il n’y a jamais de second degré. Et donc jamais de cynisme, comme il n’y en a jamais chez les enfants. Elle engendre les catastrophes, certes, mais toujours au nom d’intentions généreuses. D’ailleurs elle est très aimée, même de ceux qu’elle a gênés. Ce qui est frappant finalement c’est qu’elle soit beaucoup plus souvent aimée que moquée. Maurice LANGUEREAU alias CAUMERY (1867 - 1941) Fondateur des éditions Gautier-Languereau avec son oncle Henri Gautier, c’est en 1913 que Caumery (anagramme de son prénom Maurice) reprend la responsabilité des scénarios de la série racontant les aventures de la célèbre bretonne. Le premier album signé Caumery et Pinchon, L’Enfance de Bécassine marque le début d’une longue série populaire: entre 1915 et 1939, vingt-quatre albums seront publiés. Après la mort de Caumery, en 1941, Pinchon réalisera encore deux albums avec des auteurs inconnus. Outre ses activités d’éditeur et d’auteur, Maurice Languereau fut également membre du Conseil d’administration du Cercle de la Librairie et participa à la fondation de la Maison du Livre. Sa fille, Madame Claude Canlorbe, qui apparaît dans les albums sous les traits de la petite Loulotte, vit à Paris et veille avec amour sur le personnage de Bécassine qui a bercé son enfance comme celle de tant d’autres enfants. Aujourd’hui, Bécassine demeure indissociable des éditions Gautier-Languereau qui ont rejoint le groupe Hachette en 1991. En 1992, un album inédit, Bécassine au studio a été publié, et en 1993 fut lancée une collection d’albums destinés à rendre les histoires de la célèbre nourrice plus accessibles à de jeunes enfants. Joseph-Porphyre PINCHON (1871 - 1953) Peintre et illustrateur, Joseph-Porphyre Pinchon fait paraître dans le premier numéro de l’hebdomadaire La Semaine de Suzette daté du 2 février 1905 “Une erreur de Bécassine”, sur un scénario de Jacqueline Rivière, rédactrice en chef de la revue. Le lectorat plébiscite le personnage qui parait les années suivantes avec plus ou moins de régularité. Par la suite, avec la complicité de Caumery qui écrivait les scénarios, il dessina tous les albums de son héroïne qui cessa de paraître en 1953, à la mort de son créateur. LES ALBUMS TRADITIONNELS: L'enfance de Bécassine Bécassine en apprentissage L'automobile de Bécassine Bécassine à Clocher-Les-Bécasses Bécassine alpiniste Bécassine au pays basque Bécassine au pensionnat Bécassine au studio Bécassine aux bains de mer Bécassine cherche un emploi Bécassine chez les Alliés Bécassine chez les Turcs Bécassine dans la neige Bécassine en aéroplane Bécassine en croisière Bécassine en roulotte Bécassine fait du scoutisme Bécassine maîtresse d'école Bécassine mobilisée Bécassine son oncle et leurs amis Bécassine pendant la Grande Guerre Bécassine prend des pensionnaires Bécassine voyage Les bonnes idées de Bécassine Les cent métiers de Bécassine Bécassine nourrice Les aventures de Bécassine LEURS DÉCLINAISONS POUR LES PLUS JEUNES: Livre tissu Bécassine et son automobile Livre bain Les quatre saisons de Bécassine Tout carton Bécassine Bécassine chez les Indiens Bécassine en Afrique Bécassine au Pôle Nord Bécassine en Chine Grand carroussel Les aventures de Bécassine Hors série Les chansons de Bécassine Le Noël de Bécassine Bécassine et les sables magiques Quelle expédition Bécassine! 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Les talents de Bécassine TitreBECASSINE, LE TRESOR VIKING D'après l'œuvre de CAUMERY et PINCHON Editions GAUTIERLANGUEREAU / HACHETTE LIVRE Scénario et Dialogues BEATRICE MARTHOURET et YVES COULON RéalisationPHILIPPE VIDAL Avec les voix deZABOU BREITMAN LOULOTTE PHILIPPE GILDASLE PARISIEN GILBERT LEVYGARI KELLY MAROTCHARLOTTE FREDERIC MITTERRAND LE PRESENTATEUR JEAN-JACQUES NERVESTBALDI GUILLAUME ORSATGASPARD MURIEL ROBINBECASSINE VERONIQUE SOUFFLETMARIE PIERRE TESSIEREDMOND Et avec les voix de HERVE CARADEC LAURENCE DOURLENS LAETITIA LEFEBVRE ERIC MISSOFFE MICHEL TUGOT-DORIS Directeur de plateauGILBERT LEVY Musique originale composée parARNOLD TURBOUST et JACK BALLY chansons interprétées par ENZO ENZO ZABOU BREITMAN SOPHIA HUNT Chansons de RODDY JULIENNE interprétées par CLARIKA et RODDY JULIENNE Recherche des personnages Philippe Vidal/Pierre-Alain Bloch/David Gilson Recherche des personnages secondairesDidier Gourdin/Valérie Bréand/Nadia Brahimi Accessoires Rémi Dousset/Nicolas le Guillou/Olivier Montono Chef décors trait Catherine Lautissier Décors au trait Pierre Fassel/Luciano Lepinay/Jean-Sébastien Vernerie Correction de décors au trait Anne-Marie Irlande Couleur des personnagesMarike Guillot Chef décors couleur Stéphane Paitreau Couleurs des décors Frédéric Perrin/Alexis Barroso/Fabrice AscioneFrançois Bertaud/Arnaud Baudry/Nathalie CoirierRudyard Heaton/Roland Sarvarie/Caroline van den Abbel Durée85 minutes / couleurs / 1,66VisaN°102857TitreBECASSINE, LE TRESOR VIKING ©2001 HOME MADE MOVIESRéalisationPhilippe VIDALProduction exécutive Le Studio ELLIPSEVirginie Jallot/Bernard ForestierDirection de production Nathalie Couturier/Etienne YanziAssistants de production Vanessa Gautron/Yvon LegallClaude Bernard/Agnès PerretVanessa Algazi1er Assistants réalisateursJeanSébastien VerneriePierre-Alain Bloch2ème Assistant réalisateur Serge RouxEffets speciaux Jean-Sébastien Vernerie José LemaireEffets spéciaux 3D Pérégrine Mc CaffertyThomas Yann PastorScénarimageThomas Astruc/Angel MarcanoOlivier Martineau/Stéphane SicherPhilippe Saunier/Gilbert WeppePatrick George/Vincent ChasséClean de scénarimageDidier Gourdin/Valérie BréandGwenaëlle Deredec Sasaki Céline BalandreauConformation de scénarimageMizuho ZanovelloFeuilles de directionLaurence Abbé/Isabelle PietPierre LyphoudtDétectionLaurence WeissMontage image Eric ChenotMontage son Philippe Carrère/Carine ChampagneMontage musiquePhilippe Vidor/Carine ChampagnePhilippe Carrère Bruitage Philippe Carrère/Patrick EgreteauStagiaires son Romain Dargelos Amandine Bernard Jean-Marc Thurier Enregistrement des voix Olivier LafumaMixage Philippe Carrère/Olivier LafumaDétection voix Pascale ZemelmanCalligraphie Christine SommierResponsable dela postproduction Hélène Misèsassistée de Aviva FrancoStagiaires de production Kosal Sok/Stéphane CocheteuxMarie GueguenMise en place de l'animation TRIDENTE ANIMACIONDirection de la mise en placede l'animation Teresa Valero/JuanDiaz Canales Supervision de la mise enplace de l'animation Pilar BalsalobreMise en place de l'animation Juan Carlos Moreno/Gabriel Lopez Javier Ledesma/Raul Arnaiz Angel Martin Vielva/Pedro Garcia Montserrat Martin/Ma Paz Villa Oscar Herrero/Lutgardo Fernandez José Manuel Hurtado Animation SEK STUDIOSupervision de l'animation Michel Gantier Jean-Sébastien VernerieCompositing STUDIOS ANIMAGEProduction Thibaut Chatel/Roxanne Astier Valérie DabosChef compositing Nathalie TruongCompositing Pascale Monzie/Stéphane DanielSerge Creste/Laurence BrunMiroslav Randjelovic Jean-Michel Bonnet/Eric Boyer Chantal Pradère/Virginie MitchellSophie Mitchell/Maydée Gonzales Retouches décors Muriel Elbaz/Aline Deglaire Mélanie Duval/Emilie Rimetz Carine Buccanfuso/Alexis BarrosoPascale GuillonInformatique Cédric Dechaunes Gilles PontcharraudAssistant monteur Raoul FreuhaufEnregistrement voix STUDIOS COPRABruitage ELUDEMontage imageSTUDIOS ANIMAGEPrémixage STUDIOS COPRAMixage final LES AUDITORIUMS DE JOINVILLEFabrication du générique EXCALIBURReport 35 MM et laboratoire GTCProducteur associé Marie-Pierre MOULINJEUNEProduit par Robert REAAvec la Participation deCANAL+Avec le concours du CNC Musique originale composée par ARNOLD TURBOUST et JACK BALLYChansons enregistrées et mixées par Philippe LAFONTassisté de Nicolas BAILLARD au Studio DAMIENS à Boulogne BECASWING(A. TURBOUST - J. BALLY / A. TURBOUST - J. BALLY)Interprétée par ENZO ENZOAvec l'aimable autorisation de BMGUNE AMIE POUR LA VIE (A. TURBOUST - J. BALLY / A. TURBOUST - J. BALLY) Interprétée par ENZO ENZO et ZABOU BREITMAN Avec l'aimable autorisation de BMG TOUS LES CHEMINS MENENT A PARIS (A. TURBOUST - J. BALLY / A. TURBOUST - J. BALLY) Interprétée par ZABOU BREITMAN HOLIDAY SUNRISE (A. TURBOUST - J. BALLY / A. TURBOUST - J. BALLY) Interprétée par SOPHIA HUNT BOURIKO (RODDY JULIENNE / RODDY JULIENNE) Interprétée par RODDY JULIENNE ETRE AMIS (RODDY JULIENNE / RODDY JULIENNE) Interprétée par CLARIKA Avec l'aimable autorisation de EMMA PRODUCTIONS Production Musicale Patrick AUMIGNY (STUDIO CANAL MUSIQUE) CornemuseMuriel GAUDAULT (P) 2001 STUDIOCANAL MUSIQUE/ELLIPSE ANIMATION © 2001 STUDIOCANAL MUSIQUE/EXPAND IMAGES ENZO ENZO débute dans les années 80, au sein du groupe LILI DROP en tant que bassiste. C’est en 1984 qu’elle quitte le groupe pour poursuivre une carrière solo qui s’articule entre l’élaboration minutieuse des albums, les tournées nationales et internationales et les enregistrements de musiques de films (Jacques Rivette, Elie Chouraki). En 1995, elle est consacrée Meilleure interprète féminine aux Victoires de la Musique et reçoit pour Juste quelqu’un de bien le prix de la Meilleure chanson de l’année. Albums: Enzo Enzo Deux Oui Le jour d’à côté (2001) CLARIKA sort cette année son 3ème album. “ Des mots cousus main, mis en musique par Jean-Jacques Nyssen. Une fille qui sait, et c’est très rare, être à la fois familière et totalement inattendue. ” Leslie Bedos. ZABOU BREITMAN, actrice confirmée, interprète la voix de Loulotte. C’est une première incursion pour elle dans l’univers du dessin animé, mais son rôle ne s’arrête pas là: “Je chante deux chansons. Pour la première, c’est Arnold Turboust qui m’a demandé d’interpréter Une amie pour la vie. Nous avions déjà travaillé ensemble sur Adélaïde, l’une de ses précédentes chansons. Puis, de fil en aiguille, on m’a proposé de chanter un duo avec Enzo Enzo, une chanteuse que j’adore. Les chansons et la musique sont très fraîches, délicates. Cela ne plaira pas qu’aux enfants!” ARNOLD TURBOUST débute au sein des groupes MARQUIS DE SADE (clavier) et OCTOBRE (claviercompositeur). Depuis, il collabore régulièrement avec Etienne Daho (entre autres pour Tombé pour la France / Mon manège à moi / La notte, la notte) mais a composé aussi pour Brigitte Fontaine, Sylvie Vartan ou encore Lina. Par ailleurs, il poursuit une carrière solo comme chanteur. Albums: Let’s go a Goa Mes amis et moi Single: Adelaïde (en duo avec Zabou) Les envahisseurs “ En plus de sa diversité musicale, il y a chez Arnold Turboust cette exigence indulgente qui ne s’exerce ni aux dépens des autres, ni aux dépens de la vie et qui est une des formes d’humour les plus rares et les plus séduisantes.” Françoise Sagan. JACK BALLY A la mémoire de Jack Bally par Philippe Vidal: “ Un ami pour la vie, ça s’prête pas, ça s’garde pour soi... Un ami comme celui-ci, c’est à la vie, et ça n’a pas de prix... ” RODDY JULIENNE est un habitué des comédies musicales, de Mayflower à Moïse en passant par Starmania ou encore Notre Dame de Paris. Il est également comédien pour des séries TV: Médecins de nuit, Merci Bernard et prête sa voix pour de nombreuses publicités. Compositeur attitré de l’émission des Minikeums, il compose aussi pour le cinéma (Tôt ou tard de Anne Marie Etienne). Parution: 7 novembre 2001 Trois livres-albums tirés du film BECASSINE, LE TRESOR VIKING Editions GAUTIER-LANGUEREAU / HACHETTE LIVRE . UN GRAND ALBUM (4/7 ANS) . UN LIVRE LECTURE (5/8 ANS) . UN LIVRE BROCHE (3/6 ANS) L’intégralité des grands albums Bécassine, ainsi que les collections adaptées de ces histoires et destinées à de jeunes enfants (cf.page 17), sont disponibles chez GAUTIER-LANGUEREAU / HACHETTE LIVRE Pour plus de renseignements, contacter Emmanuelle Henry au 01 43 92 33 40 Sortie: 5 décembre 2001 Bande originale du film disponible chez Universal Music