analysis on the correction of these two factors. tion sur ces deux

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analysis on the correction of these two factors. tion sur ces deux
Wkiy Epidem. Rec No 43 - 30 October 1981
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by a lack of standardization- of criteria for diagnosis. Not every case o f
asymmetrical flaccid paralysis is poliomyelitis. A history p f fever at
the time of onset o f the paralysis is suggestive ofpolioray elitis, as is the
persistence o f paralysis beyond six weeks. Progressive paralysis, coma
or convulsions usually indicate a cause other than poliomyelitis, as
does a very high case-fatality rate. There is a need to evaluate indiv­
idually all cases occurring sporadically or in outbreaks (Tables 2-7).
Virological facihlies are not available in most countries affected by
poliomyelitis, but if arrangements can be made for paired sera to be
examined, either in the country or elsewhere, rising titres of poliovirus
neutralizing antibody may provide useful confirmatory evidence.
Conclusion
The combined data do not indicate any major change in the overall
picture of poliomyelitis in the world, but underlying this are consid­
erable achievements in some countries in terms either of actual reduc­
tion in numbers of cases or of improvements in surveillance. Few
countries have fully effective reporting systems, and in those where
poliomyelitis is still a problem an indication o f the efficiency of sur­
veillance can be obtained by the use o f lameness surveys and the
establishment of sentinel surveillance posts.
Poliomyelitis remains a problem where immunization coverage is
low and environmental conditions allow the circulation of wUd pol­
iovirus. The sustained control o f the disease depends in the final
analysis on the correction o f these two factors.
Relevé êpidém hebd N° 43 - 30 octobre 1981
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par l’absence d e normalisation des critères de diagnostic. Tous les cas
de paralysie flasque asyméinq ue ne sont pas dus à la poliomyélite. La
présence de fiévre au moment de l’apparition de là paralysie suggère le
diagnostic de poliomyélite, de même que la persistance de la paralysie
au-delà de six semaines. La paralysie progressive, le coma et les con­
vulsions sont généralement l'indication d'une cause autre que la polio­
myélite, de même qu’un taux élevé de létalité. Il convient d’évaluer
individuellement tous les cas qui se produisent sporadiquement ou
dans des poussées épidémiques (Tableaux 2-7).
Dans la plupart des pays où sévit la poliomyélite, il n’existe pas de
facilités pour les examens virologiques, mais si l’on peut prendre des
arrangements pour l’examen de sérums appariés soit dans le pays soit
ailleurs, l’élévation des titres d’anticorps neutralisant les poliovirus
peuvent apporter d’utiles confirmations.
Conclusion
Les chiffres combinés n’indiquent aucune modification majeure du
tableau d’ensemble pour la poliomyélite dans le monde, mais dans
certains pays des progrès considérables ont été réalisés soit en termes
de réduction réelle du nombre de cas soit en termes d’amélioration de
la surveillance. Peu de pays disposent de systèmes de notification
pleinement efficaces et pour ceux dans lesquels la poliomyélite cons­
titue encore un problème, on peut obtenir une indication concernant
l’efficacité de la surveillance par le recours aux enquêtes sur la para­
lysie et la mise en place de postes sentinelles de surveillance.
La poliomyélite demeure un problème lorsque la couverture vac­
cinale est basse et que les conditions environnementales se prêtent à la
circulation des poliovirus sauvages. En dernière analyse, c'est de l’ac­
tion sur ces deux facteurs que dépend la maîtrise continue de la
maladie.
EXPANDED PROGRAMME O N IM M UNIZATION
Development of the Programme, 1978-1980
PROGRAMME ÉLARGI DE VACCINATION
Développement du programme, 1978-1980
I vory C oast - The Expanded Programme on Immunization is
part of a regional plan to strengthen health delivery systems m West
and Central Africa and was conceived to improve regional and
national disease surveillance and health information systems and to
integrate those systems into national health delivery systems.
Previous reports1 from the Ivory Coast dealt with the evalution of
immunization coverage and poliomyelitis prevalence surveys. The
present report shows the progress achieved in various aspects o f the
Programme.
C ôte D’I voire - Le Programme élargi de Vaccination fait partie
d’un plan régional visant à améliorer les systèmes de protection sani­
taire en Afrique occidentale et centrale; d a été conçu de manière à
renforcer les systèmes de surveillance des maladies et d’information
sanitaire aux niveaux national et régional, et à intégrer ces systèmes
dans les systèmes nationaux de protection sanitaire.
Des rapports antérieurs1de la Côte d’ivoire ont traité de l’évalua­
tion de la couverture vaccinale et des enquêtes sur la prévalence de la
poliomyélite. Le présent rapport rend compte des progrès réalisés
dans divers domaines du Programme.
1. Expansion of Immunization Activities
1. Expansion des activités de vaccination
EPI has been operational in the two demonstration and training
areas in Abidjan and Abengourou zone since June 1978, and in a
third area, Korhogo zone, since January 1979, serving about two
million people or 28% o f the country’s seven million population. In
November 1980, EPI was further expanded to include Bouake, a
heavily populated area located in the middle of the country. Immu­
nization and disease surveillance services are now available to two
and a half million people, or more than one third of the total popu­
lation. By 1985 EPI services will be available to all people throughout
the country.
Le Programme élargi de Vaccination est devenu opérationnel dans
les deux zones de démonstration et de formation d’Abidjan et
d’Abengourou depuis 1978, et dans la zone de Korhogo, depuis jan­
vier 1979; il dessert environ deux millions de personnes, soit 28% de
la population totale du pays (qui compte sept millions d’habitants).
En novembre 1980, le Programme a été étendu à Bouaké, zone à
forte densité démographique située au centre du pays. Des services
de vaccination et de surveillance des maladies sont maintenant
offerts à 2,5 millions de personnes, soit à plus d’un tiers de la popu­
lation totale. Ils seront assurés à l’ensemble de la population dès
1985.
2. Immunization Coverage
2. Couverture vaccinale
The coverage objective established in the 1979 work plan was to
achieve 70% coverage of the identified target population within 18
months from the initiation of full operations. Coverage surveys (Ta­
ble I) showed that this target was achieved for BCG in all three areas,
for DTC and polio vaccine only in Abengourou and for measles vac­
cine in Abidjan and Abengourou. It must be taken into consideration
that, at the time of the surveys, the Korhogo area had not yet been
operational for 18 months.
L’objectif fixé par le plan de travail de 1979 était de réaliser dans
les 18 mois suivant le lancement des opérations complètes une cou­
verture vaccinale de 70% de la population-cible identifiée.Les enquê­
tes de couverture (Tableau 1) indiquent que cet objectif a été atteint
dans les trois zones pour le BCG; à Abengourou seulement, pour le
DCT et le vaccin antipoliomyélitique; et à Abidjan et Abengourou
pour le vaccin antirougeoleux. Il convient de noter qu’au moment
des enquêtes, le Programme n’avait pas encore 18 mois d’existence
dans la zone de Korhogo.
3. Establishment of Disease Surveillance System
3. Mise en place d’un système de surveillance des maladies
To determine baseline data for EPI diseases two approaches were
used: researching health facility records and establishing or improv­
ing disease surveillance. All diagnostic centres in the operational
areas record all diseases daily in a registry or log book. At the end of
the month the total number of cases of each disease, by age, is sub­
mitted to the Institute o f Hygiene on a special report form, with
copies to the centre of origin, the physician in charge of the medical
sector and the Bureau of Statistics.
Pour obtenir les données de base relatives aux maladies visées par
le Programme, deux approches ont été utilisées ; étude des dossiers
des établissements de santé et mise en place ou renforcement de la
surveillance des maladies. Tous les centres de diagnostic des zones
opérationnelles consignent journellement dans un registre tous les
cas de maladie. A la fin du mois, le nombre total des cas, par âge,
pour chaque maladie, est communiqué à l’Institut d’Hygiène .au
moyen d’une formule spéciale; une copie est conservée au centre, une
autre est adressée au médecin responsable du secteur médical et une
troisième au bureau de statistiques.
La Figure 1 indique, pour les maladies-cibles, le nombre de cas et
de décès notifiés par un certain nombre de stations-sentinelles. On
constate dans plusieurs cas une tendance à la baisse.
Figure 1 shows the number o f cases and deaths from the EPI target
diseases reported by a number of sentinel sites. A downward trend
can be observed in several instances.
1 See No 29, 1979, pp 221-223, No 52, 1980, pp 401-403
1 Voir N ° 29, 1979, pp 221-223, N ° 52, 1980, pp. 401-403. ,
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Relevé épidém. hebcL *N° 43 - 30 octobre 1981
Table 1. Immunization Coverage Survey Results for Three Demonstration and Training Areas, Ivory Coast, 1980-1981
Tableau 1. Résultats des enquêtes sur la couverture vaccinale dans trois zones de démonstration et de formation, Côte d ’ivoire, 1980-1981
DPT and Poliomyelitis
DCT et poliomyélite
A rea-Z o n e
BCG
2nd
Dose
dose
dose
3rd
Dose
3e
dose
74%
82%
65%
54%
75%*
84%
90%
84%
80%
79%
71%
58%
42%
28%
37%
ire
Abidjan
(Quartier Koumassi)
January 1981 - Janvier 1981 . . . . . . .
Abengourou
June 1980 - Juin 1980 .............................
Korhogo
May 1980 - Mai 1980 .............................
Measles
Rougeole
1st
Dose
"Thirty-eight percent o f children immunized before nine months o f age and 37% o f
children u n m u n iw d a t nine m onths a n d a ld e r O nly 29 (3S%) o f the 82 children im m im irad
between six and eight months o f age received a second measles immunization at 12 months
o f agC OT after' A m inftnym age rtf nine m o n th s fo r m easles im m unirannn W8S established
throughout the Ivory Coast in July 1980.
2e
* Trente-huit pour cent des enfants avaient été vaccinés avant l’âge de neuf mois et 37% a
l’âgr de neuf mois et au-dela. Sur les 82 enfants vaccines entre six et huit mois, 29 seulement
(35%) avaient reçu une deuxième dose de vaccin antirougeoleux à l’âge de 12 mois ou
au-delà. En juillet 1980, l’âge minimum de la vaccination antirougeoleuse a été fixé à neuf
mois sur tout le territoire d e la Côte d ’ivoire.
FIG 1
CASES AN D DEATHS FROM EPI TARGET DISEASES IN SENTINEL REPORTING STATIONS. IV O R Y COAST, 1976-1980
MALADIES VISEES PA R L E PROGRAMME: CAS E T DECES ENREGISTRES DANS LES STA TIONS SENTINELLES, CÔTE O IVOIRE, 1976-1980
4. Public Participation
4. Participation de la population
A school visiting programme was initiated to improve public par­
ticipation in the immunization programme. This school health edu­
cation programme consists of a simple lesson plan distributed to
primary school teachers to teach pupils the need for having their
younger siblings and neighbouring infants immunized against child­
hood diseases. After completing the lesson plan, the pupils carry the
lesson home along with appointment slips to have the target children
immunized. The programme was initiated in May 1980 in Grand
Bassam, a town o f25 000 population, and repeated in June 1980 in a
section o f Abidjan with a population of over 200 000.
Un programme de visites scolaires a été mis sur pied afin d’amé­
liorer la participation du public au programme de vaccination. Ce
programme d’éducation sanitaire scolaire consiste à distribuer aux
instituteurs primaires un plan simple de leçon visant à apprendre aux
élèves que leurs jeunes frètes et sœurs et les bébés de leurs voisins
doivent eue vaccinés contre les maladies de l’enfance. Lorsque le
plan a été appliqué, les écohers emportent la leçon chez eux, ainsi que
des feuilles d’inscription en vue de la vaccination des enfants concer­
nés. Le programme a débuté en mai 1980 à Grand Bassam, ville de
25 000 habitants, et a été répété en juin 1980 dans un secteur d’Abid­
jan comptant plus de 200 000 habitants.
A Grand Bassam, le nombre moyen des vaccinations antirougeo­
leuses était de 63 par mois durant les quatre mois précédant le pro­
gramme d’éducation sanitaire scolaire; il a augmenté de plus de dix
fois dans les deux mois qui ont suivi le programme. L’augmentation
a été du même ordre pour les vaccinations DCT et antipoliomyéliti­
ques.
A Abidjan, le nombre des vaccinations antirougeoleuse, DCT et
antipoliomyéhtiques a plus que sextuplé dans les deux mois qui ont
suivi le programme scolaire.
In Grand Bassam the number o f measles immunizations averaged
63 per month in the four-month period before the school health edu­
cation programme and increased more than ten times in the two
months following the programme. The DPT-poliomyelitis immuni­
zations increased hkewise,
In Abidjan, the number o f measles and DPT and poliomyelitis
immunizations increased more than six times in the two months
following the school programme.
Wtdy Epidem. Rec *No. 4 3 -3 0 October 1981
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S. Training and Health Education Activities
Various training activities were continued in the demonstration
and training areas. These included formal courses and on-the-job
training for doctors, nurses, midwives, sanitarians, social assistants
and health aides. The EPI Training Course for Mid-Level Supervi­
sory Personnel was held in Abidjan in January 1981 and was
attended by 31 Nationals and 11 participants from eight other Afri­
can countries. An immunization guide, outlining programme pol­
icies and objectives, technical information on immunization meth­
ods and schedules, diagnostic information etc. was published in col­
laboration with the International Children’s Centre, Paris, and distri­
buted in June 1980.
A puppet show has been videotaped m French and three African
languages and shown on national television, educational television
and closed circuit classroom television.
Relevé éptdem. hebd. , N° 43 - 30 octobre 1981
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5. Activités de formation et d’éducation sanitaire
Diverses activités de formation ont eu lieu dans les zones de
démonstration et de formation, à savoir des cours théoriques et une
formation en cours d’emploi pour médecins, infirmières, sages-fem­
mes, techniciens d'assainissement, assistants sociaux et auxiliaires
sanitaires. Le Programme élargi de Vaccinauon a organisé à Abidjan,
en janvier 1981, un cours pour superviseurs de niveau moyen ; il a été
suivi par 31 nationaux et par 11 participants venus de huit autres
pays d’Afrique. Un guide de vaccination a été publié en collaboration
avec le Centre-international de l’Enfance (Paris) et distribué en juin
1980.11 traite des politiques et objectifs du programme, fournit des
informations techniques sur les méthodes et les calendriers de vacci­
nation, su r le diagnostic, etc.
Un spectacle éducatif de marionnettes a été enregistré sur magné­
toscope en français et dans trois langues africaines, et projeté par la
télévision nationale, la télévision éducative et la télévision scolaire
en circuit fermé.
(Based on.'D'après: Ivory Coast Expanded Programme on Im m unization, Annual Progress Report, J 980.)
M ENINGITIS SURVEILLANCE
SURVEILLANCE DE LA M ENINGITE
P a n a m a . — An outbreak of meningitis affecting mainly children
began towards the end of September-early October 1981. The overall
incidence rate in children below IS years o f age was nearly 120 per
100 000, while m the age group 5-9 years it exceeded 215 per 100 000
population. Most cases have occurred in the metropolitan area of
Panama City. Until 24 October, 595 cases had been reported. The
disease is benign without important neurological complications. La­
boratory investigations are in progress at the Gorgas Memorial Insti­
tute, Panama and in the WHO Collaborating Centre for Virus Refer­
ence and Research, Centers for Disease Control, Atlanta, USA.
P a n a m a . — Une poussée de méningite affectant principalement des
enfants a commencé vers la fin de septembre et le début d'octobre
1981. Le taux d’incidence global parmi les enfants âgés de 15 ans et
moins s’élevait à près de 120 pour 100 000, alors que pour le groupe
d'âge 5 à 9 ans ce taux dépassait 215 pour 100 000. La plupart des cas
étaient limités à l’aire métropolitaine de Panama. Jusqu’au 24 octo­
bre, 595 cas avaient été signalés. La maladie est bénigne et sans com­
plications neurologiques importantes. Des recherches en laboratoire
sont en cours au Gorgas M emorial Institute à Panama ainsi qu’au
Centre collaborateur OMS de référence et de recherche pour les virus,
Centers fo r Disease Control, à Atlanta, Etats-Unis d’Amérique.
COM MUNICABLE DISEASE SURVEILLANCE
DURING THE HAJ PILGRIMAGE
SURVEILLANCE D ES M ALADIES TRANSM ISSIBLES
PENDANT LE PÈLERINAGE
À LA M ECQUE (H A D J)
The principal pilgrimage period has drawn to a close and no sig­
nificant communicable disease situation has arisen.
It is striking that straightforward simple effective surveillance has
been the basis of bringing this about No cholera vaccination certifi­
cates, for example, were requested from pilgrims even though it was
known that the presence of cholera had been reported from many of
the countries from which they had come. Imported cases and carriers
were detected in both Medina and Mecca1but apart from one or two
instances in Medina, no local transmission occurred. This reflects the
promptness of notification and investigation and the effectiveness of
this approach even under difficult conditions which the sudden influx
of some two million people must represent. It also supports the belief
that if approached in this way the presence of cholera in a country need
not lead to widespread local transmission nor justify restrictive meas­
ures with no epidemiological foundation to be taken by other health
administrations. Saudi Arabia was declared free of cholera on 21
October2.
La grande période du pèlerinage s’est achevée sans poser de vrais
problèmes en matière de maladies transmissibles.
Ce résultat est dû, chose surprenante, à une surveillance avancée
aussi simple qu’efficace. Aucun certificat de vaccination anticholéri­
que n'a été exigé, par exemple, des pèlerins alors même que la présence
du choléra avait été notifiée dans nombre de pays dont ils prove­
naient. Des porteurs et des cas importés ont été dépistés tant à Médina
qu’à la Mecque,1mais il n’y a pas eu, sauf dans un ou deux cas signalés
à Médina, de transmission locale, ce qui illustre bien la rapidité de la
notification et de l’enquête, ainsi que l’efficacité de cette approche
même quand le brusque afflux de quelque deux millions de personnes
vient compliquer la situation. Cette approche corrobore aussi l’idée
que la présence du choléra dans un pays ne se traduit pas nécessaire­
ment par une transmission locale généralisée, ni ne justifie l’adoption
de mesures restrictives, sans fondement épidémiologique, par d’au­
tres administrations sanitaires. L’Arabie Saoudite a été déclarée libé­
rée du choléra le 21 octobre.2
‘ See No. 39, p. 311, No. 40, p. 320.
2See No. 42, p. 336.
‘V oirn0 39, p. 311, n° 40, p 320
! Voir n ° 42, p, 336.
RABIES VACCINE
VACCIN ANTIRABIQUE
U n i t e d S t a t e s o f A m e r i c a . — The Greenfield Laboratories of Eli
Lilly and Company, Indiana, USA, have announced that they plan to
discontinue the marketing of their duck embryo dried killed virus
rabies vaccine as of 30 November 1981, in the United States and
during the second quarter o f 1982 on the international market. No
additional lots of vaccine can be prepared since both the seed and
challenge cultures have already been destroyed.
E t a t s - U n i s d ’A m é r i q u e — Les laboratoires Greenfield de Eh Lilly
& Company, Indiana, Etats-Unis d’Amérique, ont annoncé qu’ils
avaient l’intention de cesser la commercialisation de leur vaccin anti­
rabique à base de virus tué desséché d’embryon de canard à partir du
30 novembre 1981 aux Etats-Unis et au cours du deuxième trimestre
de 1982 sur le marché international. Aucun nouveau lot de vaccin ne
peut être préparé puisque les cultures de semence et d’épreuve ont déjà
été détruites.
Le seul autre vaccin antirabique dont l'usage soit actuellement
autorisé aux Etats-Unis est un vaccin en cellules diploïdes humâmes1
produit en Europe.
N o t e d e l a R é d a c t i o n : Cette nouvelle témoigne de la tendance
actuelle à préparer les vaccins rabiques à partir de virus élevés entiè­
rement sur culture de cellules humaines ou animales.
Il est apparu que les vaccins provenant de cultures cellulaires intro­
duits récemment, notamment ceux provenant de cultures de cellules
diploïdes humaines, étaient hautement antigéniques, ce qui permet­
tait de réduire les inoculations. Les réactions secondaires sont rares et
il n’y a pratiquement pas de complications graves.
The only other rabies vaccine currently licensed for use in the
United States is a human diploid cell vaccine1 produced in Euro­
pe.
E d i t o r i a l N o t e : This announcement reflects the present trend in
the production of antirabies vaccines to use virus vaccines grown
entirely in human or animal cell cultures.
The recently introduced cell culture origin vaccines, especially
those from human diploid cells, proved to be highly antigenic which
j ustified a reduced regimen o f inoculations. The rate of side reactions
is low and severe complications are almost non-existent.