Vos investissements
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Vos investissements Septembre 2013 Enfin la reprise économique dans la zone euro Après six trimestres consécutifs de repli de l’activité économique, la zone euro a renoué avec la croissance durant le deuxième trimestre de 2013. Cette bonne surprise est principalement liée aux chiffres de croissance allemands et français qui sont meilleurs que prévu. Une embellie en vue pour la zone euro ? Pour la première fois depuis le quatrième trimestre 2011, l’économie de la zone euro a globalement renoué avec la croissance. Au total, le produit intérieur brut a progressé de 0,3 % au deuxième trimestre 2013 par rapport au premier trimestre. Une heureuse surprise alors que le consensus des économistes établi par l’agence Bloomberg s’attendait à une progression de 0,1 % seulement. Les bonnes nouvelles sont venues de 4 pays, la France et l’Allemagne (qui représentent 45 % du produit intérieur brut de la zone euro) et de la Finlande et du Portugal. Toutefois, il ne faut pas faire preuve d’un optimisme exagéré. En effet, la situation au sein de la zone euro reste très contrastée. Si l’Allemagne et la France semblent tirer leur épingle du jeu, l’Italie et l’Espagne enregistrent respectivement leur 8e et 7e trimestre consécutif de recul du produit intérieur brut. Le chômage dans la zone euro plafonne autour de 12 %, un plus haut historique. Actuellement, un jeune sur quatre est à la recherche d’un emploi. D’ailleurs, selon la Banque centrale européenne, la faible croissance économique ne permettra pas de réduire sensiblement le niveau de chômage avant 2015. La politique monétaire de la Banque centrale européenne, un pas en avant Lors de sa réunion du 4 juillet, un changement historique est intervenu dans la communication de la BCE. Son président Mario Draghi a fourni des indications plus explicites sur l’évolution future des taux directeurs « qui resteront bas pour une période de temps prolongée ». Jusqu’à présent, la Banque centrale s’était toujours gardée de formuler des promesses à moyen ou à long terme. Par ailleurs, la Banque centrale n’a pas fermé la porte à une nouvelle réduction de son taux directeur afin de soutenir l’économie. Macroéconomie Enfin la reprise économique dans la zone euro p. 1 SECTeurs p. 3 Énergie - Industrie région Est-il encore intéressant d’investir dans les pays émergents ? p. 4 région Les Chinois doivent consommer davantage pour rester sur la bonne voie p. 5 topic Invitation à un webinaire p. 6 devise Le dollar australien peut-il encore baisser ? p. 6 topic Petit à petit, l’oiseau fait son nid p. 7 Qu’est-ce que le produit intérieur brut (PIB) ? Le PIB ou produit intérieur brut est un indicateur économique de la richesse produite par année dans un pays donné. Cet indicateur représente la valeur ajoutée des biens et des services produits sur un territoire national. Il est utilisé pour mesurer la croissance économique d’un pays. Macroéconomie L’euro trop cher ? L’euro est particulièrement fort par rapport à l’USD et fluctue depuis quelques semaines autour de 1,33 USD. Graphique EUR/USD 1,38 1,36 1,34 1,32 1,30 1,28 1,26 01-2013 02-2013 03-2013 04-2013 05-2013 06-2013 07-2013 08-2013 EUR/USD Cette vigueur constitue bien entendu un obstacle pour la reprise économique dans la zone euro. La hausse du taux à long terme américain devrait rendre l’USD plus attrayant, d’autant que la croissance économique aux États-Unis est meilleure que dans la zone euro. La Banque centrale européenne commence néanmoins à s’inquiéter et tente de faire baisser l’euro. Les responsables politiques européens déplorent la détérioration de leur compétitivité et se demandent si cette évolution est encore acceptable. Certains d’entre eux proposent déjà de faire baisser sensiblement l’euro afin de stimuler l’économie. Les tensions liées à la crise de la dette se sont quand même atténuées, notamment grâce à la Banque centrale européenne. Toutefois, les doutes persistants concernant la croissance économique dans les pays en difficulté de la zone euro ne constituent pas réellement un facteur de soutien pour l’euro. Par ailleurs, la BCE n’exclut pas un nouvel abaissement de son taux directeur. Il n’y a donc pas de raison pour que l’euro continue de se renforcer vis-à-vis du dollar. L’euro se maintiendra dès lors provisoirement autour de 1,30 USD (source Belfius Research). MSCI Emerging Markets 1 100 1 050 1 000 950 900 08-2013 07-2013 06-2013 05-2013 04-2013 03-2013 02-2013 01-2013 12-2012 11-2012 10-2012 09-2012 MSCI EM (Emerging Markets) – Price Index USD Belfius Banque Depuis fin juin, les actions et les obligations des pays émergents ont été en mesure de récupérer une partie des pertes enregistrées au cours des mois écoulés. La décision de la Fed de ne pas mettre immédiatement un terme à son programme de rachat d’obligations, a rassuré les marchés. La « fuite de capitaux » des marchés émergents semble provisoirement endiguée et force est de constater le retour des investisseurs dans les pays émergents. Après une croissance de 7,7 % au cours du premier trimestre, l’économie chinoise a progressé de 7,5 % au deuxième trimestre (en rythme annuel). Les ventes au détail ont agréablement surpris (hausse de 13,3 % entre juin 2012 et juin 2013), mais la croissance de la production industrielle et des exportations a déçu. Toutefois, les déclarations des autorités chinoises, selon lesquelles un ralentissement de la croissance pourrait être toléré (à un niveau de 7 %, qui ne poserait aucun problème), ont eu pour effet de stabiliser les cours des actions. Les marchés ont également accueilli positivement l’annonce d’un train limité de mesures de relance (réduction de l’impôt pour les PME, investissement dans les réseaux ferroviaires et diminution de la « bureaucratie » pour les exportateurs chinois). Notre portefeuille de référence : toujours une préférence pour les actions La hausse des marchés boursiers depuis le début de l’année doit naturellement être attribuée en grande partie à la souplesse de la politique monétaire des banques centrales américaine et européenne. Rien ne laisse présager une modification de cette situation, même si aux États-Unis, des voix s’élèvent pour demander une modification de la politique monétaire américaine. En effet, le niveau de chômage est encore trop élevé et l’inflation se maintient à un niveau relativement modeste. Dès lors, la recherche de rendement devrait, dans les mois à venir, soutenir le marché des actions eu égard notamment à leur valorisation attrayante. D’un point de vue régional, nous donnons toujours la préférence à la zone euro par rapport aux États-Unis. La zone euro devrait, au second semestre, pouvoir tirer parti d’une amélioration de sa situation économique. En termes de valorisation, le marché européen est plus attractif que le marché américain, si l’on en croit les prévisions des bénéfices pour les douze prochains mois. Le Stoxx Europe 600 se traite à un rapport cours/bénéfice de 13,2 contre 14,1 pour le S&P 500 (source FactSet). Nous privilégions également le Japon, cette région pouvant encore tirer parti des mesures massives d’assouplissement monétaire qu’a lancées la banque centrale pour stimuler l’inflation et la croissance économique. En ce qui concerne les obligations, nous restons positifs pour la dette émergente et pour les obligations à haut rendement. Conclusion 850 2 Pays émergents : l’exode des capitaux semble provisoirement interrompu ! La politique monétaire européenne accommodante ainsi que la publication d’indicateurs économiques meilleurs que prévu, nous permet de penser qu’un investissement en actions européennes est à considérer. Les troubles actuels au MoyenOrient ne modifient pas fondamentalement notre stratégie. Secteurs Énergie (mondiale) Le secteur de l’énergie comprend notamment des entreprises actives dans l’exploration, la production, la commercialisation et le transport de sources énergétiques. Quelques exemples : BP, Exxon, Schlumberger, Halliburton. 290 270 250 230 210 190 170 150 08-2008 08-2009 08-2010 08-2011 08-2012 08-2013 MSCI World-Energy Éléments positifs : •Les risques géopolitiques toujours présents (Iran, Syrie…) soutiennent les prix pétroliers. •L’OPEP (35 % de la production mondiale) mise sur une nette reprise de la demande de pétrole en 2014, à la faveur d’un rebond de l’économie mondiale. Points d’attention : •D’ici quelques années, les États-Unis, premier consommateur mondial, seront autosuffisants au niveau de leurs besoins énergétiques. •Depuis début avril, les préoccupations grandissantes que suscite la croissance de l’économie mondiale ont entraîné un recul des prix pétroliers. •L’Agence internationale de l’énergie prévoit que d’ici quelques années, l’offre augmentera plus vite que la demande, ce qui pourrait peser négativement sur les prix pétroliers. Tant aux États-Unis qu’en Europe, la croissance attendue des bénéfices du secteur pour les 12 prochains mois est inférieure à celle de l’ensemble du marché (source IBES 19/07). Nous sommes dès lors vendeurs de ce secteur. Industrie (européenne) Le secteur de l’industrie regroupe aussi bien les grands conglomérats industriels, tels que Siemens, que les entreprises actives dans les transports, la construction et l’ingénierie, les services commerciaux et de distribution… Quelques exemples : Siemens, Schneider Electronics, Atlas, Philips. 180 160 140 120 100 80 60 08-2008 08-2009 08-2010 08-2011 08-2012 08-2013 MSCI Europe-Industrials Éléments positifs : •Les sociétés réinvestissent progressivement dans l’automatisation et la robotisation. •Après 2 baisses consécutives, l’IFO s’inscrit en hausse à 105,7 en juin et à 105,9 en juillet. •Un rétablissement de l’économie est attendu en Europe. •Les prix des matières premières en baisse (entre autres le pétrole, le gaz, le cuivre…) soutiennent la rentabilité des entreprises industrielles. Points d’attention : •En Europe, la priorité donnée (jusqu’ici) à l’assainissement budgétaire limite les capacités d’investissement des gouvernements dans des projets d’infrastructure. •Les inquiétudes concernant la croissance en Chine génèrent pas mal de volatilité sur les Bourses. •Secteur relativement cher. → Si vous souhaitez de plus amples renseignements concernant les investissements en actions ou l’impact de la situation économique actuelle sur le portefeuille de référence, n’hésitez pas à prendre contact avec votre conseiller financier Belfius. Belfius Banque Compte tenu des perspectives encourageantes concernant les économies américaine et européenne, nous sommes positifs sur ce secteur. 3 Région Est-il encore intéressant d’investir dans les pays émergents ? L’indice boursier américain S&P 500 culmine à un niveau jamais atteint. Depuis le début de l’année, l’indice boursier européen Stoxx 600 a, quant à lui, déjà progressé de 9 %. Cette année, l’indice MSCI Emerging Markets a concédé 9 %. Cette baisse de performance s’explique par plusieurs facteurs. L’éventuel arrêt de la planche à billets aux États-Unis Les flux de capitaux vers les marchés émergents proviennent encore dans une large mesure des pays industrialisés. Les investisseurs craignent que la Banque centrale américaine (Fed) ne limite ses injections de liquidités dans l’économie américaine. Le taux d’intérêt à long terme risque dès lors de grimper aux États-Unis et les obligations américaines n’en seront que plus attrayantes. Les investisseurs rapatrient une partie des bénéfices engrangés sur les pays émergents au profit d’actifs américains. En juin, nombre d’analystes pensaient que la Fed allait accélérer la réduction de son programme de rachat. Conséquence : les Bourses ont baissé partout dans le monde, et tout particulièrement dans les pays émergents. Turbulences diverses… •Dans beaucoup de pays émergents, l’économie tourne au ralenti. Le ralentissement de la demande émanant des pays industrialisés y est pour beaucoup. •Certains analystes annoncent l’imminence d’une crise du crédit en Chine. La forte augmentation des crédits aux pouvoirs locaux a récemment incité l’agence de notation Fitch à abaisser la notation de la Chine de AA- à A+. •Cette année, les cours de l’or et de l’argent ont baissé, respectivement, de 23 % et 35 %. D’autres métaux comme l’aluminium, le cuivre ou le nickel ont perdu 15 % de leur valeur cette année. Beaucoup de pays émergents (Indonésie, Brésil, Chili, Pérou, Zambie), gros exportateurs de matières premières, ont ainsi vu leurs revenus s’amenuiser. Les investisseurs craignent que le ralentissement de croissance dans ces pays ne s’aggrave et ne mette en péril leur santé financière. •En Turquie, l’autoritarisme du Premier ministre Erdogan suscite une vague de protestations. La population brésilienne est, elle aussi, descendue dans la rue pour manifester contre la mauvaise gestion économique. En Indonésie, le projet de réduction des subventions publiques sur le carburant provoque la colère de la rue. Les investisseurs fuient l’instabilité politique comme la peste et retirent leur mise, principe de précaution oblige. Étalez vos achats dans le temps ! La nervosité sur les marchés boursiers des pays émergents va encore perdurer à court terme. Investissez dès lors régulièrement de petits montants dans un fonds bien diversifié. Un investissement dans les marchés émergents s’inscrit sur le long terme. Les actions de pays émergents peuvent constituer environ 15 % de la part d’actions de votre portefeuille. Pays émergents, toujours un bon investissement ? Ralentissement de croissance, pression sur les devises et tensions politiques : les pays émergents traversent une période de turbulences. Cependant, le pessimisme de nombreux investisseurs semble pour le moment exagéré. Pourquoi ? •Avec une croissance escomptée de 7,5 %, le ralentissement de croissance que connaît la Chine n’est pas catastrophique. •Une baisse des prix des matières premières n’est pas nécessairement dramatique pour les pays émergents. Des pays comme la Chine, l’Inde et la Turquie, importent des matières premières et bénéficient donc de la baisse des prix. Chez les gros exportateurs de matières premières, la bérézina n’est pas du tout à l’ordre du jour. L’Indonésie a clairement tiré les leçons du passé. Son économie est moins tributaire des exportations de matières premières. •Les vagues de mécontentement que connaissent certains pays sont souvent une étape nécessaire de leur transition vers des économies démocratiques, plus développées. Les citoyens sont mieux éduqués, ont quitté la grande pauvreté et se sentent confortés dans leur volonté de manifester leur grogne. Ces protestations forcent le pouvoir en place à mener les réformes qui s’imposent. •La valorisation des actions de pays émergents était déjà meilleur marché par rapport aux actions européennes et américaines. Elles le sont d’autant plus après cette vague récente de prises de bénéfices. Évolution des actions américaines, européennes et des pays émergents depuis le 1er janvier 2012 Conclusion 140 % 130 % Après la récente correction, la valorisation des actions de pays émergents est bon marché. Cependant, les pays ont gagné en puissance ces dernières années grâce à l’amélioration de leurs fondamentaux économiques (dette publique faible, réserves en devises). À long terme, la classe moyenne émergente va remettre la croissance sur les rails. 120 % 110 % Belfius Banque 100 % 4 90 % 01-2012 04-2012 S&P 500 07-2012 10-2012 Stoxx 600 01-2013 04-2013 07-2013 MSCI Emerging Markets (USD) Les investissements dans les pays émergents présentent donc encore du potentiel. Un seul mot d’ordre : patience ! Région Les Chinois doivent consommer davantage pour rester sur la bonne voie L’économie chinoise est à un tournant. Le pays doit retrouver la voie de la croissance par la consommation et réduire sa dépendance vis-à-vis des investissements publics. Ce ne sera pas une sinécure, comme nous avons déjà pu le constater cette année. La croissance économique a été inférieure aux attentes, et les analystes s’inquiètent de plus en plus de cette dette qui ne cesse de croître. Le modèle de croissance chinois repose sur les investissements, qui constituent l’essentiel du produit intérieur brut (PIB). Si l’Empire du Milieu a échappé à la crise mondiale de 2009, c’est grâce à la politique énergique de ses pouvoirs publics. La Chine a ainsi investi pas moins de 4 000 milliards de yuans, soit environ 500 milliards d’euros, dans les chemins de fer et autres infrastructures. Une large part de ce montant a été financée par les banques chinoises, qui ont prêté massivement aux pouvoirs locaux. À l’arrivée, une dette considérable Ces dernières années, l’endettement de la Chine a connu une croissance spectaculaire. Ainsi, la Banque des règlements internationaux a calculé que la totalité des crédits chinois aux entreprises et aux ménages avait progressé, passant de 118 % du PIB fin 2008 à 167 % en septembre 2012. D’une part, les grandes banques d’État ont octroyé massivement des crédits aux pouvoirs locaux et aux grandes entreprises. D’autre part, on observe un « circuit alternatif de banques de l’ombre », qui a permis, par l’entremise d’un système d’émissions obligataires, l’octroi de crédits aux petites entreprises et à certains projets d’investissement qui n’avaient pas pu décrocher le financement des banques. C’est ce circuit qui cause des soucis aux analystes. En Occident, une forte hausse du crédit a souvent été à l’origine de graves crises économiques. Ce fut le cas au Japon à la fin des années 80, et récemment aussi aux États-Unis et en Europe du Sud. Pourtant, la Chine ne devrait pas en arriver à ces extrêmes. Pourquoi ? •Tout d’abord, les autorités chinoises sont conscientes des risques : depuis 2010, le pays prend des mesures pour éviter la surchauffe de son marché immobilier. Il a aussi pris des mesures pour renforcer le contrôle des banques de l’ombre. •Ensuite, la dette est en grande partie aux mains de banques d’État qui, en cas de problèmes, peuvent compter sur le soutien du pouvoir central, qui a peu de dettes (seulement 15 à 20 % du PIB) et qui est au demeurant richissime. La réserve en devises de la Banque centrale atteint 3 400 milliards de dollars, sans parler de la valeur de toutes les entreprises détenues par l’État. •Enfin, la dette chinoise considérable est financée à l’échelon local. Croissance ralentie Alors que, sur la période 2000-2010, elle dépassait les 10 %, la croissance annuelle est retombée en 2012 à 7,8 %. Pour 2013 et 2014, les autorités tablent sur une croissance de 7,5 %. Le modèle de croissance chinois, fondé sur les exportations et les investissements, a atteint ses limites. C’est, somme toute, une évolution normale dans le développement économique d’un pays. Pour la Chine, le défi consiste désormais à relancer la croissance par la consommation. Celle-ci ne représente que Les actions des pays émergents sont un investissement à long terme. À court terme, la nervosité de la Bourse chinoise peut persister. Pour un premier investissement dans les pays émergents, mieux vaut opter pour un fonds largement diversifié, qui investit dans toutes les régions (Asie, Amérique latine, Europe de l’Est, Afrique). Les détenteurs d’actions chinoises peuvent les conserver, sachant que les prévisions à long terme restent bonnes. 35 % du PIB. Aux États-Unis, elle oscille autour de 70 %. Pour donner un coup de fouet à la consommation, il faut revaloriser le revenu disponible des Chinois. L’État avait déjà relevé le salaire minimum en 2012. On continue aussi de miser sur la poursuite de l’urbanisation, car les citadins sont plus enclins à la dépense que les ruraux. Actuellement, sur les 1,4 milliard de Chinois, plus de la moitié habite en ville. Cependant, tous les citadins n’ont pas les mêmes droits sociaux. Des réformes indispensables Au travers du système « Hukou », chaque Chinois est titulaire d’un passeport qui le lie ad vitam à son lieu de naissance, où il jouit de certains droits, notamment en matière d’enseignement ou de soins de santé. Les gens des zones rurales qui s’installent en ville perdent ces droits lors du déménagement. Ils ne peuvent par exemple pas être admis dans un hôpital urbain. Ces migrants chinois, qui représentent un tiers de la population citadine, consomment moins. Une réforme du système s’impose. Le secteur financier a lui aussi besoin d’une refonte. En autorisant les taux d’intérêt élevés sur les dépôts, les banques pourraient doper l’épargne qui, à ce jour, file vers les banques de l’ombre. Les pouvoirs publics devraient aussi encourager davantage les initiatives privées. Les premiers pas ont été franchis récemment dans ce contexte. Pour stimuler la croissance, des réductions d’impôts sont temporairement accordées aux PME. Conclusion La transition de l’économie chinoise vers une croissance basée sur la consommation prendra du temps. Pour franchir ce pas, des réformes s’imposent. La nouvelle équipe dirigeante semble consciente des défis à relever. Une croissance de plus de 10 % appartient au passé, mais si le revenu des Chinois peut continuer à progresser, de tels chiffres de croissance ne sont plus obligatoirement nécessaires. Belfius Banque Les investissements étaient le principal moteur de la croissance 5 Topic Invitation à un webinaire* de Belfius Financial Academy sur les investissements pendant la crise de l’euro ! Un webinaire est un séminaire que vous pouvez suivre en direct, par vidéo, sur une page internet. Lors du webinaire de septembre, notre spécialiste en investissements approfondira la question des investissements pendant la crise de l’euro. Quels facteurs influencent les marchés des taux ? Quels rendements attendons-nous ? Quelle est notre stratégie d’investissement actuelle en matière d’actions ? À quels pays et à quels secteurs d’actions accordons-nous notre préférence et pourquoi ? En suivant l’exposé, vous aurez l’opportunité de consulter, sur la même page internet, le slideshow utilisé par le spécialiste en investissements. Sans oublier la possibilité de poser des questions par le biais d’un canal de « chat ». Quand le webinaire a-t-il lieu ? • le 17 septembre 2013, de 20 à 21 heures. Comment y participer ? • Inscrivez-vous en ligne : www.belfius.be/webinarFR • Nous confirmerons votre inscription par un e-mail comprenant le lien qui vous permettra de suivre le séminaire. • Vous recevrez un rappel par e-mail la veille. • Quelques jours après le webinaire, vous recevrez un e-mail comprenant toutes les instructions pour pouvoir suivre une nouvelle fois ce webinaire. PS : Vous êtes dans l’impossibilité de suivre ce webinaire ? Pas de problème, nous en organisons plusieurs par an et vous tenons informé du timing ! * Les webinaires de Belfius sont des sessions d’information organisées par Belfius Banque. Ils comprennent des informations de nature générale et ne comportent pas de conseils en matière de placement, ou ne peuvent nullement être considérés comme tels. Ils ne constituent pas non plus une enquête en matière d’investissements et ne sont donc pas développés conformément aux dispositions relatives à la promotion de l’indépendance de la recherche en investissements et ne sont pas soumis aux règles prohibant l’exécution de transactions avant la diffusion de la recherche en investissements. Devise Le dollar australien peut-il encore baisser ? Depuis le début de cette année, le cours du dollar australien a baissé de quelque 16 % pour atteindre 1,477 AUD pour 1 EUR (cours du 20/08). Cela s’explique par le recul de la demande de matières premières et la baisse du taux d’intérêt australien. Le pire est-il passé ? L’Australie était un phénomène à part pendant la crise Contrairement aux États-Unis et à l’Europe, l’économie australienne et l’AUD ont connu d’excellentes années durant la crise financière. La richesse du sol (notamment en minerai de fer, en charbon, en uranium, en cadmium, en cobalt et en plomb), combinée à la situation géographique favorable (proximité de marchés grands consommateurs de matières premières, tels que l’Inde, la Thaïlande, le Vietnam et, surtout, la Chine) ont entraîné l’expansion de l’économie australienne et une surévaluation de la devise. L’Australie traverse actuellement une période de vaches maigres Belfius Banque Grâce à ses exportations et aux investissements massifs dans la construction minière, le pays est resté largement épargné par la crise financière mondiale. Mais à présent, la baisse des prix des matières premières oblige les entreprises minières à procéder à de rigoureuses économies. Au cours de ces derniers mois, pas moins de 150 milliards d’AUD d’investissements ont été supprimés. L’emploi dans le secteur minier en a pâti puisqu’il a chuté de 6 %, soit 16 000 emplois. Vu le ralentissement actuel de la croissance en Chine, son principal débouché (35 % des exportations), l’Australie assiste en outre à une forte chute des exportations de matières premières. La plupart des analystes s’attendent toutefois à ce que l’Australie réussisse à éviter une récession car la RBA (Royal Bank of Australia) dispose encore d’une bonne marge de manœuvre pour abaisser le taux d’intérêt. 6 Perspectives économiques La baisse des exportations et les économies des entreprises entraînent des pertes d’emplois. Le chômage est encore bas (5,5 % fin avril), mais il augmente. On s’attend dès lors à ce que la consommation privée soit sous pression ces prochains trimestres. Après une croissance économique de 3,6 % en 2012, celle-ci devrait retomber à 2,1 % cette année et seulement 1,8 % en 2014. Quels atouts ? L’Australie fait partie du petit club de pays bénéficiant d’un rating Aaa. Elle doit cet excellent rating dans une large mesure à sa dette publique peu élevée (33 % du PIB). Le 7 août 2013, afin de soutenir l’économie, la RBA a abaissé son taux à court terme officiel de 0,25 % pour le porter à 2,50 %. Contrairement à de nombreuses autres banques centrales, avec un taux de 2,50 %, la RBA dispose d’encore suffisamment de marge de manœuvre pour pouvoir encore recourir à l’arme du taux d’intérêt en cas de besoin. Perspectives pour le dollar australien ? Depuis mai 2013, la devise a rapidement perdu du terrain. Une baisse de taux inattendue et de moins bons chiffres économiques en Chine ont pesé sur la devise. Une nouvelle baisse de taux est encore possible, vu que l’inflation n’est pas élevée et se situe dans la fourchette de 2 à 3 % par an. Conclusion Dans un contexte de poursuite de la baisse des taux, l’AUD peut encore baisser ! C’est pourquoi nous reportons à plus tard de nouveaux investissements en AUD. Topic Petit à petit, l’oiseau fait son nid En mettant de côté de petites sommes, vous pourrez vous constituer à terme un beau capital. Comment procéder ? Quelles formules Belfius Banque vous propose-t-elle ? Les petits ruisseaux font les grandes rivières En début de carrière, il n’est pas toujours facile de joindre les deux bouts en fin de mois. Ce n’est que sporadiquement, voire jamais, que l’on peut mettre de l’argent de côté pour se ménager une poire pour la soif. Néanmoins, vous avez tout intérêt à épargner ou investir un petit montant régulièrement et ce, de manière automatisée. Plus on commence tôt, mieux c’est. En épargnant ou investissant régulièrement, vous ferez en sorte de vous constituer un beau pactole, grâce aux « atouts des intérêts composés ». Pas encore convaincu ? Prenons un exemple. Imaginons que vous avez 30 ans et que vous mettez 100 euros de côté tous les mois. À votre 60e anniversaire, votre « bas de laine » s’élèvera à 68 751 euros, moyennant un rendement moyen escompté de 4 % par an, alors que le montant que vous avez investi n’équivaut qu’à 36 000 euros (30 x 12 x 100 euros). À 60 ans, votre capital sera donc presque deux fois plus élevé que la somme des montants versés. EUR 80 000 EUR 68 751 EUR 60 000 EUR 50 000 EUR 40 000 Le capital final est 1,9 fois plus élevé que le montant investi ! Pour l’année de revenus 2013, le montant déductible maximal de l’épargne-pension est de 940 euros. Avec un effort d’épargne mensuel de 78,33 euros, vous atteignez déjà ce plafond. Belfius propose deux formules d’épargne-pension : une assurance vie (branche 21) ou un fonds. Dans le cas de l’assurance branche 21, vous bénéficiez d’une protection du capital et d’un taux d’intérêt garanti, le tout éventuellement complété d’une participation bénéficiaire variable. Si vous voulez tirer parti du potentiel des marchés boursiers, vous pouvez opter pour un fonds d’épargne-pension. Par son intermédiaire, vous investissez dans un portefeuille diversifié d’actions et d’obligations. Le rendement n’est pas garanti et la protection du capital n’est pas acquise, mais à long terme, le rendement est normalement plus élevé qu’une assurance vie. Chez Belfius, vous avez le choix entre trois compartiments où le poids des actions par rapport aux obligations varie. Le compartiment qui vous convient le mieux dépend de votre horizon de placement, mais aussi de votre appétit au risque. Étape 3. Investir régulièrement dans des fonds EUR 36 000 EUR 30 000 EUR 20 000 EUR 10 000 EUR 0 Montant total investi L’épargne-pension est le moyen idéal de se constituer un capital pour ses vieux jours. Sur les versements effectués, vous bénéficiez en principe d’une réduction d’impôt de 30 % à l’impôt des personnes physiques (majoré des taxes communales). Une taxation relativement légère suivra ultérieurement, mais grâce à la réduction d’impôt, le rendement de l’épargne-pension est sensiblement supérieur par rapport à d’autres investissements. Capital final à 60 ans Belfius propose aussi une formule d’investissement dans des fonds, avec la perspective d’un beau rendement potentiel à la clé. Ici aussi, le rendement n’est pas garanti et la protection du capital n’est pas acquise. En échelonnant vos investissements dans le temps, vous achetez à un cours moyen et aplanissez les fluctuations de cours. Vous avez le choix parmi un large éventail de fonds. Vous pouvez déjà commencer à investir à partir de 25 euros par mois. À votre rythme, vous placez, au départ de votre compte à vue ou de votre compte d’épargne, un montant qui vous convient. Comment procéder chez Belfius ? Vous ignorez dans quels fonds investir ? Belfius Banque propose différentes formules de virement automatique (par exemple mensuel) d’un petit montant selon une formule d’épargne ou d’investissement donnée. Vous avez toujours la liberté d’ajuster le montant a posteriori en fonction de vos possibilités financières. Mieux vaut procéder comme suit. Le conseiller financier de votre agence Belfius vous communiquera de plus amples informations à ce sujet. Si vous êtes un investisseur novice, mieux vaut opter pour un fonds mixte qui investit dans un portefeuille bien diversifié d’actions et d’obligations. C’est vous qui déterminez la pondération maximale des actions dans le fonds mixte. Étape 1. Ordre d’épargne permanent vers le compte d’épargne Le compte d’épargne est l’instrument par excellence pour se constituer une réserve financière afin de pouvoir faire face aux dépenses imprévues. Le montant sur votre compte d’épargne reste disponible à tout moment, mais vous profitez d’un revenu exonéré d’impôts. Une fois votre réserve constituée, vous pouvez épargner ou investir à plus long terme. ASTUCE : Simulez vous-même vos efforts d’épargne. Utilisez pour ce faire le simulateur via www.belfius.be>épargner et investir>outils interactifs. Vous pourrez obtenir une estimation du capital final que vous pouvez vous constituer en affectant à l’épargne un montant donné pendant une certaine durée et à un rendement estimé. Vous pourrez ainsi faire un calcul en fonction de votre situation personnelle. N’attendez plus ! Belfius Banque EUR 70 000 Étape 2. Investir régulièrement dans une épargnepension 7 Notre sélection Belfius Invest Top Funds Selection Choisissez dorénavant aussi les fonds de qualité d’autres gestionnaires de fonds réputés. Belfius Invest Top Funds Selection investit dans une sélection de fonds de qualité de gestionnaires de fonds réputés comme Carmignac et BlackRock. Il s’agit d’un produit innovant qui vous permet de choisir entre différents niveaux de protection de votre capital. Une occasion exceptionnelle d’assurer un meilleur rendement à votre argent. Plus d’infos sur notre offre de fonds dans votre agence Belfius Banque ou sur www.belfius.be/InvestTopFundsSelection Belfius Invest Top Funds Selection est un produit d’assurance qui regroupe deux contrats d’assurance : Belfius Invest Top Funds Selection Fix (branche 21) et Belfius Invest Top Funds Selection Plus (branche 23), vendus par Belfius Insurance SA – entreprise d’assurances de droit belge (code 0037 – Activité Vie) – Avenue Galilée 5 – 1210 Bruxelles – RPM Bruxelles 0405.764.064. Belfius Invest Top Funds Selection Fix : le rendement se compose d’un taux d’intérêt garanti et d’une participation bénéficiaire non garantie, déterminée sur la base des résultats de Belfius Insurance SA. Belfius Invest Top Funds Selection Plus (branche 23) : ni rendement garanti, ni capital garanti. Le contrat d’assurance est lié à un fonds d’assurance interne (Belfius Invest Top Funds Selection Plus) composé de différents compartiments : BI Templeton Asian Smaller Co A (classe de risque 4), BI BlackRock Global Funds European A2 (classe de risque 4), BI Robeco US Large Cap Equities D (classe de risque 4), BI Aberdeen Global – Japanese Equity Fund A2 (classe de risque 4), BI Fidelity Funds – Emerging Market Debt A Acc (classe de risque 3), BI Robecco High Yields Bonds DH (classe de risque 3), BI Carmignac Patrimoine (classe de risque 2), BI Ethna – AKTIV E (classe de risque 2), BI Money Market (Fonds Cash) (classe de risque 0). Chaque compartiment vise un rendement optimal sur la base de la stratégie d’investissement. Le règlement de gestion du fonds est disponible dans chaque agence de Belfius Banque. Le risque financier est entièrement supporté par le preneur d’assurance. La fiche d’information financière peut être consultée sur www.belfius.be ou en agence. Les classes de risque sont calculées, conformément à l’AR du 14 novembre 2003 relatif à l’activité d’assurance sur la vie, selon une échelle de 0 (risque le plus faible) à 6 (risque le plus élevé). Belfius Banque Belfius Banque SA, agent d’assurances (n° FSMA 19649 A) – Boulevard Pachéco 44, 1000 Bruxelles, RPM Bruxelles, TVA BE0403.201.185. 8 Éditeur responsable : Jan Vergote, Belfius Banque SA – Boulevard Pachéco 44, 1000 Bruxelles, Tél. 02 222 11 11 – IBAN BE23 0529 0064 6991 –BIC GKCC BE BB – RPM Bruxelles TVA BE 0403.201.185 – FSMA n° 19649 A. Les informations contenues dans ce document sont issues de sources sélectionnées avec soin. Toutefois, des erreurs ou omissions dans ces sources ne peuvent pas être exclues a priori. La rédaction ne peut assumer la responsabilité de la non-réalisation des prévisions. Les informations fournies ne constituent pas une offre de services et produits bancaires et/ou d’assurance. Rédaction : B. Bemelmans, I. Bohets, M. Cannau, A. Clinckx, F. Groessens, P. Vandenhaute, G. Vanroten, E. Vander Straeten – Date de rédaction : 01-09-2013. SPRB0103-1