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CONCOURS INTERNE D’INGENIEUR DES SYSTEMES
D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION
- SESSION 2015 Mardi 31 mars 2015
Epreuve n°2
Etude de cas à partir d’un dossier à caractère technique de vingt cinq pages
maximum, soumis au choix du candidat, permettant de vérifier les capacités d’analyse et
de synthèse du candidat ainsi que son aptitude à dégager les solutions appropriées,
portant sur le thème suivant :
Sujet : CONCEPTION ET DEVELOPPEMENT
(Durée 3 heures – coefficient 3)
Le dossier documentaire comporte 15 pages.
IMPORTANT
IL EST RAPPELE AUX CANDIDATS QU’AUCUN SIGNE DISTINCTIF NE DOIT
APPARAITRE NI SUR LA COPIE NI SUR LES INTERCALAIRES.
SUJET
Chef de projet à la direction des systèmes d'information et de communication du ministère de
l'intérieur, vous êtes chargé(e) de rédiger une note de cadrage et un rapport d'opportunité à l'intention
de votre directeur dans le cadre d’un projet de refacturation des prestations informatiques porté par la
DMAT et qui a été confié à la DSIC.
Pour ce faire, vous évaluerez le coût interne et externe du projet et définirez un scenario et les délais
de mise en œuvre à l’échelle de la métropole. La note de cadrage inclura le type de marché éventuel
à réaliser, les acteurs et leurs interactions.
Le rapport d’opportunité devra permettre d’identifier les enjeux liés au projet et de cadrer le
fonctionnement de l’application, en conformité avec le cadre de cohérence technique du ministère de
l’intérieur, et dans le respect des règles de sécurité.
Le fonctionnement du paiement des prestations est hors du champ de l'étude.
Document 1
Contexte
pages 1
Document 2
Extrait du cadre de cohérence technique (CCT)
pages 2 à 3
Document 3
Extrait du référentiel général de sécurité (RGS)
pages 4 à 5
Document 4
Les différents types de marchés publics
pages 6 à 7
Document 5
Startup d'état, méfiez vous des contrefaçons ..!
pages 8 à 9
Document 6
Le processus projet du ministère de l'intérieur
pages 10
Document 7
Prestations informatiques : les fournisseurs sont
exsangues
pages 11
Document 8
Exemple de formulaire pour l'usager
pages 12
Document 9
Extrait de l’intranet DSIC consacré à l’outil de gestion
d’incidents OCS-GLPI
pages 13 à 14
Document 10
Taux journalier moyen (TJM) généralement constaté
des fonctions liées à l'informatique
pages 15
Document 1
Contexte
Parmi ses 4 missions, La Direction de la Modernisation et de l'Action Territoriale (DMAT) a la responsabilité de
l’animation du réseau des préfectures et sous-préfectures. A ce titre, elle est chargée des questions relatives à
l’organisation territoriale de l’État, aux attributions des préfets et de leurs collaborateurs, ainsi qu’aux moyens de
fonctionnement des préfectures et des sous-préfectures, dont l’informatique.
Dans ce cadre, la DMAT souhaite mettre en œuvre dans chaque préfecture une refacturation des prestations
informatiques à destination des usagers relevant des SIDSIC couplé à l’outil de gestion d’incident OCS/GLPI. Les
refacturations interviendront trimestriellement sur la base des avis des usagers, selon les principes suivants :
1. Les services sujets à refacturation seront soumis à un questionnaire de satisfaction au terme de l'exécution des
prestations. Ce formulaire en ligne permettra d’évaluer les actions menées par chaque service support SIDSIC sur son
périmètre (maintenance informatique, réseau, téléphonie). Tous les agents de préfecture et DDI se verront remettre
un identifiant / mot de passe pour accéder au questionnaire. Les fiches profil des agents connus mentionneront le nom
et le prénom, l’entité de rattachement (préfecture ou DDI), le service, la catégorie de l'agent, le numéro de matricule,
la date d'entrée dans le service ainsi que la date de sortie, le cas échéant pour historisation.
2. Chaque usager requérant le service support SIDSIC disposera de 72 heures pour compléter la fiche de
renseignement. Le montant de l'intervention sera facturée selon le niveau de satisfaction. Faute de renseignement, le
montant maximal de facturation sera appliqué.
3. Pour remercier les services se prêtant à l'exercice, 20% du montant des interventions seront offertes sur le
trimestre suivant dès lors qu'un service aura un taux de complétude de 100% des fiches de renseignement sur un
trimestre complet. Les prestations support ayant reçu "bien" ou "très bien" sont acquittées à 100% du montant. Les
autres bénéficieront d'un dégrèvement de 50% avec obligation pour le SIDSIC, service offrant la prestation, de fournir
la raison de l'insatisfaction.
La préfecture des Hauts-de-Seine sera pilote de ce projet. La DMAT agira en qualité de maîtrise d'ouvrage et mènera la
conduite du changement.
En sus des règles mentionnées supra, les fonctionnalités additionnelles du système sont :
1. Après délivrance du compte utilisateur, chaque agent devra télécharger la charte d'engagement et valider en
ligne, avec copie papier transmise par voie hiérarchique, l'acceptation du dispositif.
2. L'application sera administrée localement pour la gestion du catalogue de service et la détermination des
prestations propre à chaque SIDSIC. Toutefois, une visibilité d'ensemble sera accordée à l'administrateur fonctionnel
général placé à la DMAT. L'administration de l’application par le SIDSIC contient notamment les applications ou
infrastructures concernées (ex : bureautique -> openOffice, Téléphone, Réseau, ...), l'engagement sur temps de
prestation, les dispositions prises en cas d'avarie sérieuse.
3. Le suivi des avis et de la résolution d'incidents fait l'objet de résultats statistiques sur la période écoulée
(semaine / mois / trimestre / année) avec indication du montant global chaque trimestre pour liquidation de la
refacturation.
L’étude serveurs a déjà été réalisée. Chaque préfecture des 95 départements métropolitains et le service central sera
doté de 2 serveurs redondés IBM X3850 X5 d’un coût unitaire de 3219,19€ TTC pour l’application. La solution de
sauvegarde sera à la charge des services déconcentrés.
1
Document 2
Extrait du cadre de cohérence technique
(source : http://dsic.mi/images/stories/sgsic/CCT/reg_v26.pdf)
2
Le CCT définit deux niveaux de préconisation :
- La règle (RG) : il s'agit d'une préconisation à respecter a priori, sauf à démontrer qu'elle n'est pas
applicable au contexte du projet ou que ne pas la respecter procure un avantage significatif pour
l'administration.
- La recommandation (rc) : elle a pour but de guider les choix et marque une préférence de l'administration.
Il va de soi qu’en tant que recommandation, son application peut être plus librement modulée.
Le statut d'une préconisation peut prendre 3 valeurs:
I pour reprise sans modification de la version antérieure du CCT, M pour modification d'une règle depuis la
version antérieure (libellé de la règle en bleu), N pour nouvelle règle ou recommandation (libellé de la règle
en vert).
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Document 3
Guide des bonnes pratiques SSI dans un projet
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Document 4
Les différentes types de marché public
(source : http://www.collectivites-locales.gouv.fr/differents-types-marches-publics-0)
Les accords-cadres
L’accord cadre a été intégré depuis 2006 dans le CMP. Il y est défini comme un contrat conclu à titre onéreux
entre une personne publique et des opérateurs économiques publics ou privés, ayant pour objet d’établir
les termes régissant les marchés (dits subséquents) à passer au cours d’une période donnée, en particulier
en ce qui concerne les prix et, s’il y a lieu, les quantités envisagées.
Il a pour caractéristique essentielle de séparer la procédure de choix du ou des titulaires de l’attribution des
marchés. Il permet de sélectionner plusieurs prestataires, qui seront remis en concurrence lors de la
survenance du besoin.
En définitive, c’est un contrat conclu entre une ou plusieurs personnes publiques avec un ou plusieurs
opérateurs économiques qui leur accorde une exclusivité unique ou partagée pour une durée déterminée
(au maximum quatre ans) et sur le fondement duquel des marchés sont ultérieurement passés. Ce sont des
avant-contrats accessoires aux marchés publics ultérieurs.
Allotissement et marché global
Avant de passer un marché, la personne publique doit procéder à l’analyse des avantages économiques,
techniques ou financiers de chaque type de marché. Lorsqu’elle a déterminé son besoin, deux solutions
s’offrent à elle :
• conclure un marché unique ou global (ou accord-cadre) ;
• conclure plusieurs marchés publics (ou accords-cadres) ;
Depuis 2006, l’allotissement (ou marché découpé en plusieurs lots) est la règle, afin de susciter la plus large
concurrence entre les entreprises et leur permettre, quelle que soit leur taille, d’accéder à la commande
publique. La démarche consiste d’abord à savoir si l’allotissement est possible et, s’il ne l’est pas, envisager
la passation d’un marché unique.
Sauf si un besoin ne permet pas l’identification de prestations distinctes, la personne publique est obligée
d’effectuer un allotissement, c'est-à-dire conclure autant de marchés ou accords cadres que de prestations
nécessaires.
Exemple : pour la construction d’une crèche, il faut normalement allotir pour que chaque marché porte sur
l’un des domaines techniques du bâtiment : le gros œuvre, le second œuvre, la plomberie, l’électricité, etc.
Cette règle souffre d’exceptions donnant lieu à la possibilité de conclure un marché unique :
•lorsque la séparation en différents lots est de nature à restreindre la concurrence ;
•lorsque la séparation en lots rend techniquement difficile la mise en œuvre du besoin de
l’administration ;
•lorsque la séparation en lots rend financièrement coûteuse l’exécution des prestations.
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Dans ce cas, il appartient à la personne publique de justifier son recours à un marché unique ou à des
« macro-lots » (lots assimilables à un marché unique).
Les marchés fractionnés
L'acheteur public peut, lorsqu'il n'envisage pas de satisfaire en une seule fois l'ensemble de ses besoins,
avoir recours à des formes de marché spécifiques, tels que les marchés à tranches conditionnelles ou les
marchés à bons de commande.
Le marché à bons de commande
Le marché à bons de commande est un marché public où l’étendue du besoin de l’administration n’est pas
totalement définie, en raison d’une incertitude sur les quantités notamment. L’exécution des prestations
s’effectue à la suite de l’émission de différents bons de commande pour des achats échelonnés tel que des
biens consommables, fournitures courantes (denrées alimentaires, boissons, etc.) pour lesquelles la
personne publique ne peut déterminer avec précision les quantités nécessaires.
Le marché à tranches
Le marché à tranches est un marché portant sur la totalité d’une opération dont la mise à exécution
complète est incertaine pour des raisons notamment financières ou techniques. En conséquence, le marché
est fractionné en une tranche ferme (l’administration s’engage fermement dans l’exécution de cette partie
du marché) et une ou plusieurs tranches conditionnelles (l’exécution ne sera possible que si la ou les
conditions qui ont justifié le recours à ce type de marché sont remplies).
Les marchés de maîtrise d’œuvre
Article 74 du CMP
Les marchés de maîtrise d’œuvre ont pour objet l’exécution d’un ou plusieurs éléments de mission (définis
par l’article 7 de la loi MOP relative à la maîtrise d’ouvrage publique et à ses rapports avec la maîtrise
d’œuvre privée du 12 juillet 1985 et par le décret du 29 novembre 1993), en vue de la réalisation d’un
ouvrage ou d’un projet urbain ou paysager.
La mission de maîtrise d’œuvre que le maître d’ouvrage peut confier à une personne de droit privé ou public
doit permettre une réponse esthétique (architecturale), solide et fonctionnelle (technique) et économique
au programme défini par la collectivité.
Le maître de l’ouvrage peut confier au maître d’œuvre (personne chargée de la conception) des missions de
conception (études d’esquisse, études de projets), des missions de conseil (assistance du maître de
l’ouvrage) et des missions de prestations de service (rédaction des marchés, direction du chantier, réception
des travaux).
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Document 5
Startup d'état, méfiez vous des contrefaçons ..!
(source : http://pezziardi.net/2014/09/25/startup-detat-mefiez-vous-des-contrefacons/)
Comment ont donc été fabriqués dans l’état des outils aussi divers que data.gouv.fr, Marchés Publics
Simplifiés, ou mes-aides.gouv.fr ? Saviez-vous qu’il s’agissait toujours d’équipes de 4 personnes et de mise
en marché en moins de 6 mois. Etonnant non ?
Plus vraiment. Car nous avons développé une méthode, inspirée des méthodes agiles, du mouvement lean
startup, et de recettes de ma grand-mère dont je vais finalement vous dévoiler les secrets pour que l’on
cesse une fois pour toutes de me harceler à propos de ce qu’est une startup d’état, et comment faire, et
combien ça coûte, et ma femme va-t-elle revenir ? Alors avant que des cabinets de conseil ne galvaudent le
concept en 150 slides, avant que de consciencieux bureaucrates adeptes malgré eux du « il faut que tout
change pour que rien ne change » ne reproduisent sous couvert d’innovation les pratiques séculaires
du management diviser & contrôler, voici une checklist qui vous permettra de distinguer immédiatement
une startup d’état d’une contrefaçon.
Chercher un innovateur pas une innovation
Sul un intrapreneur sincèrement indigné par une situation imparfaite, un irritant pour les usagers ou les
agents publics, pourra prendre le risque de se lancer dans une innovation radicale. Les conservatismes
légitimes du système réclament un engagement, une opiniâtreté et un sens du dialogue tout particulier.
Relisez cette phrase 4 fois s’il vous plait. Relisez-là encore, car vous êtes encore en train de faire l’inverse, je
vous vois lister des problèmes, récolter des idées, inventorier des solutions, convoquer des groupes de
travail, effectuer un premier chiffrage … STOP. Cherchez un indigné.
Fabriquez votre slogan
Pourquoi est-on là ? Que diront les gens quand le produit sera disponible ? Ces quelques lignes, au
maximum une page A4, constitueront le cahier des charges du produit. Il n’y aura désormais plus d’autres
documents entre le code et les besoins. Exemples : « Candidatez à un marché public avec votre numéro de
SIRET », « Partagez, Améliorez et Réutilisez la donnée publique« , « Simulez tous vos droits en ligne » …
Invitez un groupe de travail ouvert
Vous avez votre chef produit ? Qu’il recrute dès le lendemain un groupe de travail ouvert : les clients et les
partenaires du futur produit se réuniront toutes les 1 ou 2 semaines pour une démonstration et une
discussion sur les orientations à prendre. Les personnes présentes tirent leur légitimité de la connaissance
du sujet et auront pouvoir de décision sur le produit. La startup accepte donc l’idée que ce n’est pas celui
qui paye qui décide, mais bien ceux qui utiliseront qui décident.
Garantissez une stricte autonomie
L’équipe, colocalisée, dispose de ses propres matériels, de son accès Internet. Elle choisit ses technologies et
ses solutions d’hébergement. Elle ne dépend d’aucune facilité transversale : achats, informatique, RH,
communication et répond directement au politique qui l’a demandé ou à son représentant direct (membre
du cabinet, directeur d’administration, président de collectivité ..).
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Elle recherche le chemin le plus court pour mettre en production un outil utile à des premiers usagers.
Pour limiter les risques d’échouer, évitez de mettre sur le chemin critique de la mise en marché des
changements organisationnels, des changements dans le droit, ou encore des réalisations chez les
autres… Tant-pis si le service est un peu moins bien que si vous possédiez une baguette magique. Car vous
n’avez pas de baguette magique.
Design to cost (vs cost to design)
Pour éviter l’effet Parkinson « Work expands so as to fill the time available for its completion », il faut se
fixer des deadlines dures. N’acceptez pas plus de moyens, vous importeriez du risque ! Quelque soit le
sujet, une startup = 4 personnes et 6 mois. 1 chef de produit (fonctionnaire, haut-fonctionnaire, conseiller
territorial ..), 1 coach numérique (entrepreneur, expert lean startup et écosystème web), et 2 développeurs
senior. Soit moins de 200 000€ sur 6 mois pour une mise en marché. Le recrutement des développeurs est
facilité par la légitimité de votre action qu’illustre votre slogan et la liberté de travail en méthode Agile, au
contact direct des usagers.
Barbare tu es, rentier tu deviendras
Une startup qui ne trouve pas son marché en 6 mois doit être dissoute, c’est pourquoi des CDD de 6 mois
sont souvent proposés aux premiers développeurs informatique. A l’inverse, il faut préserver l’équipe de
produits qui trouvent leur marché.
Après la phase de croissance suivra une phase de consolidation, puis souvent une phase d’intégration dans
une administration cible. En effet, le contexte initial de recherche de débouchés impose une agilité
maximale, tandis qu’avec le succès et l’augmentation des usagers, cette exigence glisse peu à peu vers des
enjeux de sécurité et de fiabilité. Ce processus global prend entre 18 et 36 mois après le lancement.
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Document 6
Le processus projet du ministère de l'intérieur
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Document 7
Prestations informatiques : les fournisseurs sont exsangues
(source : http://www.indexel.net/actualites/prestations-informatiques-les-fournisseurs-sont-exsangues3773.html)
Le taux journalier moyen a baissé de 43% en dix ans tandis que le coût du
travail a augmenté de 32%. Les fournisseurs n'ont plus de marge de
manœuvre... mais les acheteurs prévoient de baisser encore le TJM.
Pour la quatrième année consécutive, en 2013, les DSI devront faire autant, voire plus, avec moins de
budget. En effet, 65 % des entreprises ont enregistré une baisse de leur budget IT contre seulement 20 %
qui entrevoient une augmentation (lire notre article Budgets informatiques : tendance à la baisse
confirmée). Dans ces conditions, l'évaluation correcte du taux journalier moyen (TJM) est une des clés pour
maîtriser le budget lié aux prestations informatiques. C'est dans ce contexte que le Benchmark des
responsables achats de prestations intellectuelles (BRAPI) vient d'être publié. Réalisé en partenariat avec le
CIGREF, il compare le prix d'achat de prestations intellectuelles liées à l'informatique - conseil,
développement, formation, etc. - dans 50 directions des achats de grandes entreprises.
Le benchmark détaille le TJM de 27 profils de prestataires allant du consultant en système d'information au
chef de projet AMOA en passant par des profils plus pointus tels que l'expert réseau, le spécialiste sécurité
ou le technicien poste de travail. Toutes prestations confondues, le TJM varie de 350 euros pour un
débutant à 1 200 euros pour un profil expérimenté (senior). Si le type de prestation, la zone géographique
et la durée de la prestation influencent le prix, c'est surtout le niveau de maturité du professionnel délégué
qui a un impact à la baisse et à la hausse. Une mission d'urbanisation du système d'information s'achète par
exemple entre 450 et 800 euros par jour pour un junior, contre 615 à 1 100 euros pour un senior.
La pression sur les coûts doit se calmer
Evidemment, plus les acheteurs mettent de pression sur le TJM et plus la qualité baisse et les délais de
réalisation s'allongent... les prestataires informatiques n'ont en effet plus de marge de manœuvre. "En dix
ans, le service achat de prestations IT s'est vu assigner un objectif de réduction des coûts de 43 %" révèle
l'étude. En parallèle, le coût du travail a augmenté de 32 % sur la même période. Autrement dit, avec une
base de 1 000 euros en 2001, la même prestation est achetée aujourd'hui autour de 570 euros. En prenant
comme hypothèse un coût de revient de 450 euros HT la journée, les prestataires gagnaient 600 euros par
jour en 2001 contre 42 euros aujourd'hui.
Malgré ce contexte, la réduction des coûts est la priorité des directions achat pour 92 % des entreprises
interviewées. Après une période de croissance de leur portefeuille achats informatiques, 78 % des
acheteurs confient qu'en raison de la crise les prévisions de prix à court terme sont majoritairement à la
baisse ou au mieux stables. "La réduction des coûts mérite une attention particulière" conclut François
Tourrette qui a piloté l'étude. "C'est en effet un sujet délicat pour les achats de prestations intellectuelles
dans la mesure où la part de la main d'œuvre dans le coût d'une prestation se situe généralement dans une
fourchette de 75 à 85 %" complète le spécialiste.
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Document 8
Exemple de formulaire pour l'usager
Nom et prénom
Entité
service
Type de prestation
date et heure de prise en charge
Date et heure de fin
TRES BIEN
BIEN
MOYEN
MAUVAIS
Incident xxxxx
Commentaire personnel
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Document 9
Extrait de l’intranet DSIC consacré à l’outil de gestion d’incidents OCS-GLPI
(source : http://dsic.mi/index.php?option=com_content&view=article&id=1752:le-glpi-ocs-3v2&catid=263&Itemid=428)
L'ensemble des préfectures de la zone Est ainsi que le SGAP, l'EMIZ et le SZSIC de Metz disposent maintenant de l'outil
d'inventaire de parc, de Helpdesk et de télédéploiement GLPI-OCS.
La DISIC ayant validé l'offre de service du Ministère de l'intérieur, les DDI peuvent également en bénéficier.
Offre de service du MI
• l'inventaire et gestion de parc des préfectures, sous-préfectures et des DDI via Ader (vision par entité ou globale pour
le SIDSIC et/ou RSSI), le service est administrateur de son entité
• le service helpdesk : saisie, suivi, relève des interventions du SIDSIC et escalade au niveau 2 (conforme aux
indicateurs DISIC)
• le télédéploiement : permet de déployer des installations de logiciels ou d'exécuter des scripts et commandes sur les
ordinateurs sans surcharger le réseau (profil Administrateur). Les paquets de MAJ sont disponibles.
• l'assistance : support technique en ligne (site Redmine), accompagnement, formation, etc.
• une solution évolutive : les dernières versions validées et mises à disposition par les communautés sont installées.
• la possibilité de récupérer des données existantes : par exemple, injection d'utilisateur, données d'inventaires,
financières (contrats, contacts, fournisseurs) et la base de connaissance;
• l' administration de la base nationale : le SZSIC assure la disponibilité de l'application, la sauvegarde des données,
l'intégrité des données
• un site de test qui permet de tester la version future de GLPI en avance de phase : qualif.glpi-test.dsic.mi
• un site de qualification disponible pour se familiariser avec l'outil à l'adresse ci-après: qualif.glpi.national.dsic.mi
(également via Ader avec l'url : qualif.glpi-national.intermin.ader.gouv.fr)
• différents plugins : Adressing (adresse ip), Archires (architecture réseau), Immobilisation, Impression PDF,
Datainjection et mreporting (plus de rapport).
Toutes demandes de nouveau plugin peuvent être prises en compte et étudiées pour une intégration sur le site de
production.
Nouvelles fonctionnalités
GLPI a migré depuis décembre 2012 à la version 0.83.7. Cette mise à jour est une correction de
bugs mineurs. Néanmoins, elle offre de nouvelles fonctionnalités, à savoir :
• SLA (Service Level Agreement) : GLPI permet de définir des accords de niveau de service par entités. Chaque niveau
d'escalade est paramétrable en fonction de critères et déclenche des actions automatiquement (internes ou externes).
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• Enquête de satisfation : GLPI permet de mener une enquête de satisfaction auprès des utilisateurs paramétrable par
entité. Il y a la possibilité de mener des enquêtes en ligne externe ou interne soit systématiquement, soit en fonction
d'un ratio.
• Gestion des tickets récurrents pour les opérations de maintenance régulière (ex : sauvegarde)
• Gestion des problèmes (ITIL) complément à incident et demande
• Vérification de disponibilité pour les techniciens avant affectation des tâches
• Notes et articles de la base de connaissances gérés par cibles (entités, profils ou utilisateurs)
• Gestion de plusieurs adresses mails par utilisateur
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Document 10
Taux journalier moyen (TJM) généralement constaté pour les fonctions liées à l'informatique
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