Staphylococcus aureus - Centre National de Référence des
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Staphylococcus aureus - Centre National de Référence des
SYMPOSTAPH Des infections staphylococciques à la biologie du microorganisme Colloque à l’ENS Lyon les 26 et 27 octobre 2016 LYON Lyon - 26 et 27 octobre 2016 Programme Mercredi 26 octobre 8h30 - 9h30 : Accueil 9h30 - 9h35 : Bruno COIGNARD (Santé Publique France) : Introduction Session 1. EPIDEMIOLOGIE-Résistance Modérateurs : Anne TRISTAN (CNR Staphylocoques, France) et Olivier DENIS (CNR Staphylocoques, Belgique) 10h00 - 10h20 : Patrice FRANÇOIS (Université Genève, Suisse) : Comparative genomics of community-associated methicillin-resistant Staphylococcus aureus shows the emergence of ST8-USA300 clone in Geneva, Switzerland. Patricia MARTINS-SIMÕES (CNR Staphylocoques, France) : USA300 multiples imports et déclins. 10h20 - 10h50 : Pause 10h50 - 11h10 : Coralie BOUCHIAT (CNR Staphylocoques, France) : Prévalence des SARM dans les infections cutanées chez les patients admis aux urgences : a Moran-like study in Europe. Marine BUTIN (HCL, Lyon). SARM et autres Staphylocoques multi-résistants en néonatologie. 9h35 - 10h00 : 11h10 - 11h35 : 11h35 - 12h05 : Frédéric AUVRAY (ANSES, Paris) : TIAC à S. aureus en France : nouveaux aspects / nouvelles entérotoxines ? 12h05 - 14h00 : Session posters – Déjeuner Session 2. RESISTANCE Modérateurs : Frédéric LAURENT (CNR Staphylocoques, France) et Oana DUMITRESCU (CNR Staphylocoques, France) 14h00 - 14h25 : 14h25 - 14h50 : 14h50 - 15h25 : 15h25 - 15h50 : 16h00 - 16h30 : Brice FELDEN (INSERM U835, Rennes) : Staphylococcus aureus Regulatory RNAs as Potential Biomarkers for Bloodstream Infections. Ruxandra GREF (Université Paris Sud) : Vectorisation d’antibiotiques : une alternative pour combattre des infections. Matthieu REVEST (CHU, Rennes) : Nouveaux modèles in-vitro de prédiction d’efficacité des antibiotiques. Oana DUMITRESCU (CNR Staphylocoques, France) : Détection de la résistance aux glycopeptides : pertinence clinique et microbiologique. Pause Session 3. Thérapeutique Modérateurs : Jocelyne CAILLON (CHU, Nantes) et Pascal DEL GIUDICE (CH, Fréjus) 16h30 - 16h45 : 16h45 - 17h10 : Raphael LECOMTE (CHU, Nantes): Quelle antibiothérapie pour les endocardites infectieuses à Staphylococcus aureus sensible à la méticilline et concentration minimale inhibitrice élevée à la vancomycine ? Zoltan MAGYARICS (Vienne, Autriche) : Low efficacy of antibiotics against Staphylococcus aureus airway colonization in ventilated patients. Session Grand Public 17h30 - 19h00 : Philippe MOREILLON (Université de Lausanne, Suisse) : le staphylocoque est-il l’ennemi public n°1 ? Session Dîner 19h30 - 23h15 : Dîner restaurant La Maison 4 rue Jonas Salk 69007 LYON Programme Jeudi 27 octobre Session 4. Physiopathologie Modérateurs : Thomas HENRY (INSERM, Lyon) et Philippe MOREILLON (Université de Lausanne, Suisse) 9h00 - 9h25 : Emmanuel LEMICHEZ (INSERM, Nice) : Edin, une histoire de tunnel. 9h25 - 9h50 : Thomas HENRY (CIRI, Lyon ) : La gamma toxine cible l’Ag Duffy pour voler le fer des globules rouges. Jose ENTENZA (Université Lausanne, Suisse) : The von Willebrand factor binding protein of Staphylococcus aureus, but not staphylocoagulase, is involved in the initiation of experimental infective endocarditis. 9h50 - 10h05 : 10h05 - 10h35 : Pause Session 5. Session libre Modérateurs : Coralie BOUCHIAT (CNR Staphylocoques, France) et Céline DUPIEUX (CNR Staphylocoques, France) 10h35 - 10h50 : 10h50 - 11h05 : 11h05 - 11h20 : 11h20 - 11h35 : 11h35- 12h05 : 12h05 - 14h00 : Youssef MAALI (CNR Staphylocoques, France) : Staphylococcus intermedius Group : Hétérogénéité du comportement physiopathologique. Pierre MARCOUX (CEA-LETI, Grenoble) : Dépistage rapide et sans marquage du Staphylococcus aureus par diffusion optique élastique. Christelle NGBA ESSEBE (CHU, Nîmes) : Attenuation of Staphylococcus aureus virulence by Helcococcus kunzii in a Caenorhabditis elegans model. Frank OECHSLIN (Université Lausanne, Suisse) : Host jump of human S. aureus CC8 to cows is associated with the acquisition of a non-mecA staphylococcal cassette chromosome (SCC). Yves gillet (CHU, Lyon ) : Et si nous n’avions plus d’oxacilline ? Session posters – Déjeuner Session 6. Prévention, contrôle d’épidémies et génomique appliquée Modérateurs : Anne BERGER-CARBONNE (Santé Publique France) et François VANDENESCH (CNR Staphylocoques) 15h30 - 16h00 : Anne TRISTAN (CNR Staphylocoques, France), Fabien JAVERLIAT et Géraldine DURAND (bioMérieux, La Balme Les Grottes) : Investigation et contrôle d’épidémies à SARM en milieux communautaire et nosocomial : Que faire et ne Pas faire ? Pierre Yves DONNIO (CHU, Rennes) : Identification rétrospective par séquençage ADN haut-débit d’une épidémie de SARM communautaires USA300-Latin American Variant chez des usagers de drogues intra-veineuses. Fabien GARNIER (CHU, Limoges) : Emergence d’un nouveau clone de SARM ST5 hébergeant une cassette composite SCCcad/ars-SCCmec au CHU de Limoges. Discussion générale. 16h00 - 16h10 : CONCLUSIONS 14h00 - 15h00 : 15h00 - 15h15 : 15h15 - 15h30 : Session Grand Public 16h30 - 18h00 : Gérard LINA (CNR Staphylocoques, France) : Protections périodiques et Staphylocoques : mythes et réalités. Clôture Comité local d’organisation Anne TRISTAN Frederic LAURENT François VANDENESCH Hélène MEUGNIER Comité scientifique Bruno COIGNARD Philippe MOREILLON Patrice FRANCOIS Philippe VANHEMS Thomas HENRY Ruxandra GREF Matthieu REVEST Moderateurs Anne TRISTAN Thomas HENRY Olivier DENIS Philippe MOREILLON Frédéric LAURENT Coralie BOUCHIAT Oana DUMITRESCU Jocelyne CAILLON Pascal DEL GIUDICE Céline DUPIEUX Anne BERGER-CARBONNE François VANDENESCH Sessions grand public Philippe MOREILLON Gérard LINA Bienvenue à SympoStaph 2016 : Des infections staphylococciques à la biologie du microorganisme F. Vandenesch*, A. Tristan*, F. Laurent*, H. Meugnier* et Ph Moreillon** *Centre National de Référence des Staphylocoques, Université de Lyon, INSERM U1111, Hospices Civils de LYON. **Université de Lausanne, LAUSANNE, Suisse. A près les éditions 2008, 2010, 2012 (couplée au congrès International des Staphylocoques) et 2014, toutes marquées par un franc succès en termes de programme et de participation, SympoStaph 2016 promet d’être un cru de qualité, de transdisciplinarité et de diversité. Un Chair invité (Ph. Moreillon, Professeur à l’Université de Lausanne) est pour la première fois associé à l’organisation de ce colloque et par ailleurs, le programme scientifique destiné aux professionnels est complété par une ouverture, au-delà des seuls scientifiques, avec la programmation de deux conférences grand public ouvertes à tous en fin de journée des 26 et 27 octobre. Nous remercions nos tutelles, nos sponsors, les industriels qui nous ont fait confiance et toute l’équipe du CNR des staphylocoques d’avoir contribué à rendre possible l’organisation de ce colloque que nous souhaitons être une réussite... Nous espérons que vous trouverez au cours de ces deux jours matière à vous enrichir, échanger et éventuellement à initier de nouvelles collaborations. En attendant, nous vous souhaitons la bienvenue à tous et un très bon congrès. 5 Communications orales Comparative genomics of community-associated methicillin-resistant Staphylococcus aureus shows the emergence of ST8-USA300 clone in Geneva, Switzerland. Patrice FRANCOIS Elodie VON DACH, Seydina M. DIENE, Carolina Maria FANKHAUSER, Jacques SCHRENZEL, Stephan HARBARTH, Patrice FRANCOIS Infection Control Programme, Geneva University Hospitals and Faculty of Medicine, Geneva, Switzerland. Genomic Research Laboratory, Service of Infectious Diseases, Geneva University Hospitals, Geneva, Switzerland. P revious investigations of communityassociated (CA)-MRSA isolates have revealed a wide diversity of genetic backgrounds with only sporadic occurrence of ST8-USA300 in Geneva. We conducted an epidemiologic and molecular analysis to identify the origin of a sudden increase of ST8 PVL-positive isolates in Geneva during the year 2013. Based on prospective CA-MRSA surveillance we collected isolates from colonization and infection cases with ST8-USA300 and compared them with non-ST8 CA-MRSA cases. High-throughput sequencing was used for wholegenome sequencing and analysis of this collection and discriminating molecular features were linked to patient data. In 2013, 22 isolates with a ST8USA300 profile were identified among 46 cases of CA-MRSA. Whole-genome sequencing revealed two distinct lineages with strains harboring or devoid of the ACME locus harboring different type IV SCCmec element and harboring or not an ACME locus. ACME-negative strains were mainly isolated from patients traveling in/or originating from South America. SNP positions allowed tracing their common ancestor, determining their geographical origin and tracing relatedness of isolates. Wholegenome sequencing allowed the identification of transmission events and revealed that the increased prevalence of USA300 CA-MRSA isolates resulted from multiple importation events from the Americas but not from local clonal expansion of a successful clone. 8 USA300 demography in France: a history of multiple imports and decline. Patricia SIMOES Patrícia Martins-Simões*1, Philippe Glaser*2, Adrien Villain*2, Maxime Barbier*3, Anne Tristan1, Christiane Bouchier2, Laurence Ma2, Michele Bes1, Frederic Laurent1, Didier Guillemot4, Thierry Wirth3, Francois Vandenesch1 1 CNR des staphylocoques, Hospices Civils de Lyon, CIRI, International Center for Infectiology Research, Lyon, France; Inserm U1111, Lyon, France. 2 Institut Pasteur, Paris, France. 3 Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité, UMR-CNRS 7205, Muséum National d’Histoire Naturelle, Université Pierre et Marie Curie, Ecole Pratique des Hautes Etudes, Sorbonne Universités, Paris, France. 4 Inserm UMR 1181 « Biostatistics, Biomathematics, Pharmacoepidemiology and Infectious Diseases (B2PHI); Institut Pasteur; Univ. Versailles Saint Quentin, F-75015 Paris, France. B ackground: Since the end of 1990’s, several genetically distinct community-acquired methicillinresistant Staphylococcus aureus (CA-MRSA) lineages have emerged worldwide. In the US, the ST8-IV clone USA300, has become highly prevalent, outcompeting MSSA and other MRSA both in the community and hospital settings. In Europe, we observe the co-existence of the predominant ST80-IV European CA-MRSA clone with the USA300 clone as well as other lineages. The presence of USA300 CA-MRSA in Europe rises the question of this lineage capacity to successfully expand in Europe, similarly to the USA’s worrisome scenario, by replacing the current European ST80 CA-MRSA. Material/Methods: We performed whole-genome sequencing to a collection of French USA300 CAMRSA strains responsible for sporadic cases and micro-outbreaks (n=67) over the past decade and US ST8 MSSA and MRSA isolates (n=431). Genome-wide phylogenetic relationships and coalescence-based analyses were performed to trace the origin, evolution, and dissemination pattern of the USA300 CA-MRSA clone in France. Results: Genome-wide phylogenetic analysis demonstrated that the population structure of the French isolates is the product of multiple introductions dating back to the onset of the USA300 CAMRSA clone in North America. Coalescent-based demography of the USA300 lineage shows that a strong expansion occurred during the 90s concomitant to the acquisition of the ACME element and antibiotics resistance, followed by a sharp decline initiated around 2008. This scenario is reminiscent of the rise and fall pattern previously observed in the ST80 lineage. Conclusions: Here we show that in most instances, the USA300 CA-MRSA sporadic and micro-outbreaks cases identified in France, in the last decade, corresponded to sporadic and independent imports from the USA (USA300-NA MRSA clone) without further indication of spreading on the French territory. The reasons behind the apparent lack of success of these USA300-NA CA-MRSA isolates to diffuse within the French community are unknown but they argue against the hypothesis that the USA300-NA MRSA clone is intrinsically more successful than the European CA-MRSA ST80 and, thus, that it could be a potential threat in Europe. At a global level, in the transition from a MSSA lineage to a successful CA-MRSA clone, the USA300 lineage first became resistant to multiple antibiotics and it acquired the ACME element and, subsequently, it acquired a resistance to fluoroquinolones. These two steps seem to be associated with a dramatic demographic expansion. This expansion was followed by the current stabilization and expected decline of this lineage. Our findings highlight the significance of horizontal gene acquisitions and point mutations in the success of such disseminated clones and illustrate their cyclic and sporadic life cycle. 9 Infections communautaires à SARM : une étude multicentrique européenne. Coralie BOUCHIAT Bouchiat C1, Spiliopoulou I2, Prat C3, Schulte B4, Codita I5, Tristan A1, Bes M1, Laurent F1, Kearns A6, Vandenesch F1 National Reference Center for Staphylococci, Lyon, France. National Reference Laboratory for Staphylococci, Patras, Greece. 3 Servei de Microbiologia Hospital Universitari Germans Trias i Pujol, Badalona, Spain. 4 Fachärztin für Mikrobiologie, Virologie und Infektionsepidemiologie Leitung Infektionsserologie Institut für Medizinische Mikrobiologie und Hygiene, Tuebingen, Germany. 5 Cantacuzino National Institute of Research, Bucharest, Romania. 6 Staphylococcus Reference Service, London, UK. 1 2 I ntroduction. Staphylococcus aureus est un pathogène retrouvé dans les infections liées aux soins, mais également dans les infections communautaires, où il est principalement impliqué dans les infections de la peau et des tissus mous (SSTI). Le S. aureus résistant à la méticilline (SARM) est le premier agent étiologique des SSTI communautaires aux USA. Alors que l’épidémiologie américaine est bien décrite, rapportant notamment la prédominance du clone communautaire USA300 producteur de Leucocidine de Panton Valentine (PVL), aucune étude comparable est disponible en Europe. Nous nous sommes donc intéressés à déterminer la prévalence des SARM et caractériser l’ensemble des souches de S. aureus isolées de SSTI communautaires à travers l’Europe. Matériels et méthodes. De Mai à Juillet 2015, les patients adultes et enfants se présentant aux urgences pour une SSTI communautaire à S. aureus nécessitant un drainage ont été inclus de façon prospective dans 7 pays européens (France, Italie, Espagne, Allemagne, Royaume-Uni, Grèce et Roumanie). Un antibiogramme, la recherche des gènes codant la PVL ainsi qu’une caractérisation par spa-typing, MLST et/ou puce ADN ont été réalisés sur chaque souche de S. aureus isolée. Résultats. 205 cas de SSTI communautaire à S. aureus ont été inclus, comprenant des folliculites, furoncles, abcès, anthrax, périonyxis, impétigo, 10 dermo-hypodermites. La prévalence globale de MRSA était de 15 .1%, avec un gradient croissant NordSud des pays participants (0 - 29%). Cinquante-etune souches, MRSA ou MSSA, étaient PVL-positive (24.9%), avec là encore une distribution hétérogène selon les pays. Enfin, nous avons observé une épidémiologie caractérisée par une grande diversité des clones circulants, sans prédominance d’un seul et unique clone. Notamment, aucun clone USA300 n’a été rapporté. Conclusion. Cette étude princeps, prospective et multicentrique, souligne les différences entre l’épidémiologie des SARM en Europe et aux USA, mettant notamment en exergue la moindre prévalence des SARM et l’absence de prédominance du clone USA300 dans la communauté. SARM et autres staphylocoques multi-résistants en néonatologie. Marine BUTIN Marine BUTIN Hospices Civils de Lyon - Service de Réanimation Néonatale INSERM U1111 - Centre International de Recherche en Infectiologie D ans les services de réanimation néonatale, les infections néonatales tardives (survenant après 72h de vie) représentent une cause majeure de mortalité et de morbidité. Ces infections sont particulièrement fréquentes chez les prématurés, qui sont à la fois immatures sur le plan immunitaire et exposés à des thérapeutiques parfois invasives. Si en cas d’infection néonatale précoce, les germes les plus fréquemment identifiés sont Streptococcus agalactiae (streptocoque du groupe B) et Escherichia coli, en cas d’infection tardive, plus de la moitié des bactéries impliquées sont des cocci à Gram positif, en premier lieu desquels on retrouve les staphylocoques à coagulase négative. Les souches présentent généralement une résistance aux bétalactamines, justifiant un traitement par vancomycine en première intention. Dans ce contexte, nous avons décrit un clone de Staphylococcus capitis, dénommé clone NRCS-A, qui présente un profil multi-résistant, atypique pour cette espèce habituellement sensible, et qui a pu être isolé dans plus de 17 pays à travers le monde, et ce toujours spécifiquement en néonatologie. Les raisons de sa dissémination mondiale et de son affinité pour les nouveau-nés ne sont actuellement pas élucidées et font l’objet de travaux basés notamment sur le séquençage complet de plus de 250 souches isolées à travers le monde. Ce clone présente en outre une sensibilité diminuée à la vancomycine et une capacité d’adaptation à la pression de sélection par la vancomycine, et est ainsi responsable de bactériémies persistantes avec échec de traitement par la vancomycine, et de tableaux cliniques particulièrement sévères. De plus, une fois implanté dans un service de réanimation néonatale, le clone NRCS-A est capable de persister dans l’environnement, où les mesures de désinfection actuellement mises en œuvre semblent insuffisantes pour éradiquer sa présence. Cette observation originale illustre la problématique majeure des infections nosocomiales à germes multirésistants dans les services de néonatologie. Staphylococcus aureus est également une espèce bactérienne responsable de colonisation et d’infection en néonatologie. Les souches résistantes à la méticilline représentent actuellement une faible proportion des cas d’infection néonatale, mais elles restent d’importance clinique de par la gravité des tableaux septiques (avec notamment des formes toxiniques) et de par leur potentiel épidémique. A titre d’exemple, le clone S. aureus Géraldine produisant la TSST-1 est responsable d’épidémies pédiatriques dans plusieurs hôpitaux français. Les mesures de dépistage et de décontamination médicamenteuse des nouveau-nés colonisés à S. aureus résistant à la méticilline n’ont pas fait la preuve de leur efficacité en réanimation néonatale. Des mesures de prévention primaire de lutte contre la transmission hospitalière (isolement, cohorting des nouveau-nés colonisés, renforcement des mesures d’hygiène chez les soignants) semblent être des alternatives à privilégier. En conclusion, les staphylocoques multi-résistants ont une place majeure dans les infections néonatales, de par leur fréquence et leur potentielle gravité. L’émergence de souches de sensibilité diminuée à la vancomycine est d’autant plus inquiétante qu’il n’existe actuellement pas d’alternative thérapeutique à la fois efficace et sûre. Les céphalosporines de dernière génération pourraient constituer une option intéressante mais il n’y a pour le moment aucune donnée d’innocuité et d’efficacité dans cette tranche d’âge. 11 Characterization of Staphylococcal Food Poisoning Outbreaks: an illustration from the European Union and French Reference Laboratory. Frédéric AUVRAY Auvray F.,*1Guillier F., 1Nia Y., 1Cauquil A., 1Lardeux A., 1Mutel, I., 1Messio S., Vingadassalon N., 1Meheut T., 2Kourtis C., 3Hickey B., 1Hennekinne J-A. 1 1 University Paris-Est, ANSES, Laboratory for Food Safety, Unit SBCL, Maisons-Alfort, France. State General Laboratory, Food Microbiology Laboratory, Nicosia, Cyprus. 3 Dairy Science Laboratory, Co. Kildare, Ireland. * [email protected] 1 2 S taphylococcal food poisoning outbreaks (SFPOs) are a major cause of foodborne illnesses in the European Union (EU). Their notification has been mandatory since 2005 (Commission Regulation (EC) No. 2073/2005 amended by EC No.1441/2007). Staphylococcal enterotoxins (SEs) represent the first cause of food poisoning outbreaks due to bacterial toxins in the EU. In 2014, 12 EU Member States (MSs) reported 393 food-borne outbreaks caused by staphylococcal toxins. This represents 7.5% of all outbreaks, with a small increase compared with 2013 when 12 MSs reported 386 outbreaks. Outbreaks regularly occur in MSs which were characterized in the frame of the EU Reference Laboratory network. This presentation will focus on a subset of these that occurred in 2015, including outbreaks on board a transatlantic flight, during a wedding reception and within a sandwich take away restaurant. SEs and S. aureus isolates detected in foodstuffs responsible for these outbreaks will be described. SEs were analysed following the European Screening Method and quantified by an in-house ELISA test targeting the five “classical” enterotoxins (i.e. SEA-SEE). SE encoding genes were detected in S. aureus strains isolated from food samples by in-house multiplex real-time PCR-based method targeting 11 se genes. Strains genetic relatedness was further characterized by PFGE. 12 S. aureus strains and their enterotoxins were incriminated in each of the outbreaks. For the 5 SEs detected in routine, agreement was established between SE genes identified in S. aureus isolates and SEs quantified in the samples. However, some outbreaks were only partially characterized due to the absence of diagnostic tools allowing the detection of “non classical” types of enterotoxins such as SEG, SEH and SEI. The investigation of these SFPOs highlighted the need for correct food handling practice and food storage conditions. Methodology is available for coagulase-positive staphylococci characterization and SEs analysis in case of food poisoning events. However, new analytical tools, in particular for “new” enterotoxins detection, are needed to enlarge the scope of the methods already available. Staphylococcus aureus Regulatory RNAs as Potential Biomarkers for Bloodstream Infections. Brice FELDEN Valérie Bordeau, Anne Cady, Matthieu Revest, Octavie Rostan, Mohamed Sassi, Pierre Tattevin, Pierre-Yves Donnio, Brice Felden Inserm U835 Université de Rennes 1, 2 Avenue du Professeur Léon Bernard, 35043 Rennes, France. Service de Maladies Infectieuses - Réanimation Médicale et Service de Bactériologie-Hygiène Hospitalière, Centre Hospitalier Universitaire, 35033 Rennes, France. S taphylococcus aureus is a commensal bacterium and pathogen. Identifying biomarkers for the transition from colonization to disease caused by this organism would be useful. Several S. aureus small RNAs (sRNAs) regulate virulence. We investigated presence and expression of 8 sRNAs in 83 S. aureus strains from 42 patients with sepsis or septic shock and 41 asymptomatic colonized carriers. Small pathogenicity island sRNAs sprB and sprC were clade specific. Six sRNAs had variable expression not correlated with clinical status. Expression of RNAIII was lower in strains from septic shock patients than in strains from colonized patients. When RNAIII was associated with expression of sprD, colonizing strains could be discriminated from strains in patients with bloodstream infections, including patients with sepsis and septic shock. Isolates associated with colonization might have sRNAs with target expression different from those of disease isolates. Monitoring expression of RNAIII and sprD could help determine severity of bloodstream infections. Emerg Infect Dis. September 2016, 22(9):1570-8 13 Biocompatible nanoparticles loaded with antibiotics: versatile tools to fight infections. Vectorisation d’antibiotiques: une alternative pour combattre des infections. Ruxanda GREF Ruxandra Gref1 et Catherine Ladavière2 Institut des Sciences Moléculaires d’Orsay, Université Paris Sud, 91400 Orsay. Ingénierie des Matériaux Polymères, UMR CNRS 5223, 69100 Villeurbanne. 1 2 L ’efficacité des molécules actives utilisées pour combattre des infections graves ou le cancer est souvent limitée par leur mauvaise biodistribution (en particulier tissulaire) et/ou par leur instabilité et toxicité. Dans ce contexte, l’incorporation de ces molécules au sein de nanoparticules capables de les vectoriser jusqu’à leur cible (tissu, organe malade)1, tout en les protégeant vis-à-vis des dégradations, constitue un progrès majeur. Seront présentés des exemples de nanoparticules biodégradables élaborées à partir de polymères biocompatibles1 ou de matériaux hybrides organiques/ inorganiques.2,3 Les « cages » formées à l’intérieur de ces nanoparticules, véritables assemblages supramoléculaires, sont sièges d’interactions de natures variées (à la fois hydrophobes et hydrophiles) permettant ainsi une incorporation efficace et un contrôle de la libération de diverses molécules actives. De manière avantageuse, des antibiotiques ont pu être encapsulés par simple imprégnation des nanoparticules dans des solutions aqueuses d’antibiotiques (un seul type ou deux types d’antibiotiques différents). Cela a notamment permis de solubiliser des molécules peu solubles (comme l’éthionamide et son « booster ») ; par ailleurs, l’amoxicilline et l’acide clavulanique ont pu être co-encapsulés par les mêmes techniques « vertes ». La libération des médicaments a lieu par diffusion à travers la matrice des nanoparticules, puis suite à sa dégradation dans les milieux biologiques. Une fois la cible atteinte, le vecteur se dégrade en composés non toxiques, et il n’y a ainsi pas d’accumulation de particules vides dans l’organisme. Toutes les étapes (synthèse des nanoparticules et modification de surface, incorporation 14 de médicaments) sont basées sur une « chimie verte » sans solvant organique. Notamment, la méthode de recouvrement de la surface des nanoparticules avec des ligands spécifiques afin d’atteindre leur cible, a lieu en milieu aqueux, sans faire appel à des agents de couplage et ne dure que quelques minutes.4 Finalement, des applications dans le domaine du traitement de la tuberculose et des infections liées au staphylocoque doré seront présentées. Ces études démontrent l’efficacité des nanoparticules chargées en antibiotiques à détruire des bactéries in vitro et in vivo. References 1. Ladavière C. and Gref R. Nanomedicine 2015, 10(19), 3033-3055. 2. Gref R. et al. J. Control. Rel. 2006, 111(3), 316-324. 3. Horcajada P. et al. 2010, Nat. Mater. 9, 172-178. 4. Horcajada P. et al. 2012, Chem. Rev., 8(112), 1232. 5. Agostoni V. et al. 2015, Scientific Reports 5, 5, Article number: 7925. Nouveaux modèles in vitro de prédiction de la résistance aux antibiotiques. Matthieu REVEST Matthieu REVEST Maladies Infectieuses et Réanimation Médicale, CHU Rennes. Inserm U 835, Université Rennes 1. L ’antibiogramme classique reste encore aujourd’hui la méthode de référence pour déterminer la sensibilité d’une bactérie à un antibiotique donné. Le clinicien s’appuie presque exclusivement sur ses résultats pour choisir l’antibiothérapie pour un patient victime d’une infection, notamment à Staphylococcus aureus. Mais aussi performant qu’il soit, l’antibiogramme n’est pas sans poser certains problèmes. Le rendu de résultat peut être retardé du fait de difficultés de cultures bactériennes, décalant d’autant l’adaptation de l’antibiothérapie initiale. De nouveaux modèles in vitro ont donc été développés avec pour objectif de raccourcir le délai séparant le prélèvement chez le patient et le rendu d’un diagnostic microbiologique et d’une résistance bactérienne aux antibiotiques. Elle repose sur des techniques de PCR en temps réel, de spectrométrie de masse MALDI-TOF, ou des deux réunies, et paraissent très prometteuses. Certains travaux ont par exemple permis d’obtenir, à partir de prélèvements biologiques standards, en l’occurrence des hémocultures, un diagnostic d’infection à S. aureus résistant à la méticilline en moins de 80 minutes, une fois l’hémoculture reconnue comme positive par l’automate. Ce délai excessivement court pourrait permettre une adaptation précoce de l’antibiothérapie administrée aux patients, gage de meilleure efficacité et de réduction de spectre antibactérien. Un autre problème posé par l’antibiogramme vient du fait qu’il évalue l’efficacité des antibiotiques seulement sur des bactéries planctoniques, en phase de croissance exponentielle. Il ne renseigne pas sur l’efficacité de ces molécules sur des bactéries en phase stationnaire, voire sur celles incluses dans un biofilm et ceci constitue vraisemblablement une faiblesse de cette technique. Car l’un des principaux problèmes posés notamment par les infections à S. aureus est celui des échecs ou rechutes d’infections survenant sur matériels après l’arrêt des antibiotiques. Plusieurs auteurs ont donc cherché à mettre au point des modèles in vitro d’évaluation des antibiotiques sur des bactéries incluses dans des biofilms. Le plus célèbre d’entre eux est le modèle de Calgary qui, le premier, a montré que l’efficacité des antibiotiques sur S. aureus était limitée voire nulle lorsque cette bactérie se trouvait au sein du biofilm. D’autres travaux ont depuis confirmé ces résultats mais la majorité des modèles utilisent des supports de polystyrène, bien éloignés des structures des matériaux utilisés en pratique clinique. Il est donc possible que les résultats obtenus ne soient pas extrapolables aux infections sur matériels : les résultats peuvent en effet être variables d’un biomatériaux à l’autre. De tous nouveaux modèles sont donc récemment apparus, utilisant des supports identiques à ceux utilisés en pratique clinique (Dacron ou substitut métalliques utilisés en orthopédie) et donnant des résultats probablement plus pertinents. Mais ces travaux préliminaires demandent à être confirmés. Des techniques innovantes ont donc récemment été développées, permettant de donner des informations sur l’efficacité des antibiotiques sur S. aureus plus rapides ou non obtenues par l’antibiogramme. Mais il est encore difficile de connaître la place exacte de ces techniques en pratique clinique quotidienne et des études de validation sont nécessaires afin de connaître quelle valeur ajoutée elles pourraient apporter aux cliniciens. 15 Détection de la résistance aux glycopeptides : pertinence clinique et microbiologique. Oana DUMITRESCU Oana DUMITRESCU Centre National de Référence des staphylocoques, Centre International de Recherche en Infectiologie CIRI INSERM U1111, Université de Lyon, France. L es glycopeptides et, plus récemment les lipopeptides, sont les principaux agents thérapeutique utilisés dans les infections à S. aureus résistant à la méticilline. Depuis les années 1990, l’émergence de souches de sensibilité diminuée aux glycopeptides est régulièrement signalée. Ces souches dénommées GISA sont souvent responsables d’échec thérapeutique dans le cas d’infections sévères traitées par glycopeptides. Hormis la « vraie » résistance à la vancomycine, médiée par le gène VanA, concernant quelques dizaines de souches au total dans le monde, le substrat génétique de la résistance aux glycopeptides est méconnu pour une grande majorité de souches. Il comporterait de mutations ponctuelles dans de systèmes de régulation de la synthèse et du turn-over de la paroi bactérienne. Sur un plan phénotypique, la caractéristique commune de GISA est la présence d’une population hétérogène capable de se développer en présence de concentrations élevées de glycopeptides. Au niveau du laboratoire de bactériologie, ce caractère hétérogène rend difficile l’identification de ces souches par les méthodes d’antibiogramme classiques. Le CNR de staphylocoques a évalué 5 techniques de dépistage pour leurs performances de détection de GISA en comparaison de la technique de référence, l’analyse des populations résistantes à la vancomycine (APOP). Une collection de 114 souches de S. aureus adressées au CNR dans la période janvier 2010 à mars 2016 a été caractérisée pour la sensibilité aux glycopeptides par la technique de référence APOP. Cinq techniques de dépistage ont été évaluées : la détermination des 16 CMI par bandelette avec gradient de concentration (E-test), la réalisation de CMI pas microdilution en barrette prête à l’emploi (MIC Strip Biocentric®), le test de la macro-bandelette (E-test avec un inoculum 2McF sur milieu gélosé cœur-cervelle), le test Teico 5 (ensemencement d’une gélose MuellerHinton additionnée, de 5 mg/L de teicoplanine, MH-GISA I2A® , par dépôt en spot de 10 μl d’une suspension 2 McF) et le test de la bandelette en gradient enrichie pour détection de la résistance aux glycopeptides GRD (Biomérieux®). Dans l’étude du CNR des staphylocoques, les performances des tests recommandés par la Société Française de Microbiologie pour le dépistage de GISA (le test de la macro-bandelette et le test Teico 5) sont plutôt médiocres, avec de sensibilités < 65% et de spécificités < 77%. En revanche, le screening par bandelette GRD a montré les meilleures performances par rapport à la technique de référence (APOP). Le test de la bandelette GRD étant moins fastidieux, plus rapide et plus adapté aux laboratoires d’analyses médicales, il constitue actuellement la meilleure alternative pour le dépistage de la sensibilité diminuée aux glycopeptides de S. aureus. Quelle antibiothérapie pour les endocardites infectieuses à Staphylococcus aureus sensible à la méticilline et concentration minimale inhibitrice élevée à la vancomycine ? Raphael LECOMTE R. LECOMTE, J. CAILLON, V. LEMABECQUE, C. JACQUELINE, D. BOUTOILLE Université de Nantes, Nantes Atlantique Universités, Thérapeutiques Cliniques et Expérimentales des Infections, EA3826, F-44000 Nantes. C ontexte. Dans l’endocardite infectieuse à Staphylococcus aureus sensible à la méticilline (SASM), il existe actuellement une controverse concernant l’impact pronostique de la concentration minimale inhibitrice (CMI) à la vancomycine avec de nombreuses études cliniques contradictoires. L’objectif était d’évaluer l’impact de la CMI à la vancomycine sur un modèle expérimental standardisé d’endocardite à SASM et de comparer l’effet de la céfazoline, de la daptomycine et du ceftobiprole sur de telles souches. Matériel et Méthodes. Une souche de SASM ayant une CMI basse à la vancomycine et une souche ayant une CMI haute à la vancomycine ont été appariées sur leur sequence type et les principales caractéristiques de virulence (agr, TSST, PVL). La réponse au traitement des deux souches sélectionnées a été évaluée sur un modèle d’endocardite infectieuse sur lapin en dénombrant la charge bactérienne issue des végétations après quatre jours de traitement par céfazoline, daptomycine ou ceftobiprole. La céfazoline et le ceftobiprole étaient significativement plus efficaces que la daptomycine pour traiter une endocardite lorsque la souche de SASM avait une CMI basse à la vancomycine (p < 0.05 pour les deux antibiotiques). Lorsque l’infection était causée par une souche ayant une CMI haute à la vancomycine, la daptomycine était plus efficace que la céfazoline (p < 0.05) tandis qu’il n’était pas démontré de de différence significative avec le ceftobiprole. Conclusion. Nos résultats montrent que la CMI à la vancomycine pourrait être utilisée pour identifier un sous-groupe de patients ayant une endocardite à SASM à risque de moins bonne réponse lorsqu’ils sont traités par bêtalactamines. A ce jour, l’explication physiopathologique de ce phénomène reste inconnue. Mots clés. Endocardite infectieuse, Staphylococcus aureus, CMI à la vancomycine, antibiotiques antistaphylococciques. Résultats. Chez les lapins traités par bêta-lactamine, la charge bactérienne des lapins infectés par la souche ayant une CMI élevée à la vancomycine était significativement supérieure à celle observée chez les lapins infectés par la souche ayant une CMI basse à la vancomycine (différence de 4.61 log10 cfu/g IC95% (3.25 ; 5.60) p < 0.01 pour la céfazoline et de 2.87 log10 cfu/g IC95% (0.07 ; 5.70) p < 0.05 pour le ceftobiprole). Il n’y avait pas de différence concernant la daptomycine. 17 Low Efficacy of Antibiotics Against Staphylococcus aureus Airway Colonization in Ventilated Patients. Zoltan MAGYARICS Zoltan MAGYARICS Medical Director. Arsanis, Inc. Waltham, MA, USA/Arsanis Biosciences Vienna, Austria. V entilator associated pneumonia (VAP) is one of the most significant infectious disease problems in the intensive care setting. Therefore, significant efforts are dedicated to reduce incidence of the disease. Treatment guidelines do not recommend antibiotics for airway colonization in mechanically ventilated patients. Despite this, many patients on mechanical ventilation are receiving antibiotics either as a defensive strategy to prevent potentially life-threatening infections or as a response to symptoms indicating infection. No information is available about the effectiveness of antibiotics in altering lower airway colonization. By analyzing daily endotracheal aspirate samples from ~470 ventilated patients, we found that antibiotic treatment appears to be inefficient in controlling colonization of the lower airways by S. aureus and in preventing progression to VAT and VAP. This is particularly true for vancomycin, both for MRSA or MSSA colonization. Decreased susceptibility to antibiotics was not observed, therefore, does not explain the inefficacy of antibiotics on S. aureus colonization. In addition, we found that the presence of normal respiratory flora in ETA samples inversely correlated with the levels of MSSA and MRSA burden, suggesting a bacterial competition during colonization of the lower airways. 18 The implications of these findings for clinical management of ventilated patients and need for alternative approaches to reduce disease burden will be discussed. Le staphylocoque doré est-il l’ennemi public n°1 ? Philippe MOREILLON Philippe MOREILLON Université de Lausanne. L e staphylocoque doré est un pathogène opportuniste redoutable. C’est un fréquent colonisateur de la peau et des muqueuses chez l’homme et les animaux – près de 30% des humains sont des porteurs sains –, mais il peut aussi provoquer un large éventail d’infections, depuis la simple folliculite ou le furoncle jusqu’aux infections potentiellement fatales telles que les septicémies, les pneumonies, les ostéomyélites et les endocardites. De plus, outre les infections au cours desquelles le microorganisme peut être isolé à partir du foyer infectieux, le staphylocoque doré peut aussi provoquer des maladies à distance via la sécrétion de toxines. Ces toxines peuvent être produites soit directement sur le patient par des staphylocoques colonisant les muqueuses ou des lésions cutanées, soit indirectement par des staphylocoques contaminant de la nourriture avant son ingestion. La contamination directe est illustrée par la maladie de von Rittershain, ou épidermolyse staphylococcique, qui atteint préférentiellement le nouveau-né et résulte de la colonisation du cordon ombilical par des staphylocoques produisant une toxine exfoliative A ou B, ainsi que par le syndrome du choc toxique, plus fréquemment chez l’adulte, et qui résulte de la production d’une toxine du même nom. La contamination indirecte est illustrée par l’intoxication alimentaire staphylococcique, due à la production d’entérotoxines dans la nourriture même, qui après ingestion provoquent des symptômes gastro-intestinaux sévères. Ces entérotoxines sont stables à la chaleur et restent actives même après cuisson des aliments. Au contraire le staphylocoque coupable est tué par la cuisson et n’est souvent plus traçable. Les staphylocoques dorés ont une capacité d’adaptation redoutable et peuvent survivre dans des environnements très divers. Les outils de biologie moléculaire moderne ont permis d’identifier un grand nombre d’adhésines de surface, sortes de tentacules permettant au microorganisme de s’accrocher et d’envahir les organes cibles, et d’enzymes et de toxines lui permettant d’envahir les tissus ou de produire des maladies à distance. De plus, le séquençage récent du génome de centaines de souches de staphylocoques dorés a permis de compléter son portrait. Le chromosome du staphylocoque doré partage 50% d’homologie avec celui de Bacillus subtilis, une bactérie notoirement inoffensive vivant dans le sol. Le staphylocoque et le Bacillus ont donc évolué à partir d’un ancêtre commun non-pathogène, le Bacillus pour survivre dans le sol et le staphylocoque pour coloniser les animaux. Par là même le staphylocoque a dû développer des stratégies pour échapper au système immunitaire de l’hôte. Il a acquis une panoplie d’outils d’attaques et de camouflage qui, in fine, sont responsables de la maladie. L’attaque n’estelle pas la meilleure des défenses ? Pour ce faire il a accumulé au cours du temps des éléments génétiques additionnels, appelés gènes sauteurs, présents dans l’environnement et dûment sélectionnés pour lui conférer des capacités nouvelles telles que celles de coloniser les muqueuses ou les plaies (via les adhésines), de détourner les défenses immunes de l’hôte (via les toxines) et de résister aux antibiotiques et aux désinfectants (via de nombreux gènes de résistance). Aujourd’hui le staphylocoque doré reste une des premières causes d’infections acquises à domicile et à l’hôpital, où il est très souvent résistant aux antibiotiques. Il défie toujours et encore les progrès incommensurables réalisés dans la prévention et le traitement des maladies infectieuses, héritage de Louis Pasteur et Robert Koch, et produit des innombrables médecins et chercheurs qui leur ont succédé. 19 Toxin-induced dissemination of Staphylococcus aureus through host barriers. Emmanuel LEMICHEZ Emmanuel LEMICHEZ Centre Méditerranéen de Médecine Moléculaire, C3M, INSERM U1065, Université de Nice-Sophia-Antipolis, Toxines Microbiennes dans la relation hôte pathogènes, Nice, France. [email protected] O Our studies on a group of bacterial toxins endowed with the property of corrupting actomyosin cytoskeleton contractility has unveiled a new mode of breaching of the endothelium barrier by Staphylococcus aureus. Epidemiological surveys combined with studies in animal models of infection support a role of these factors in promoting the dissemination of Staphylococcus aureus. EDIN factors promote the formation of large and dynamic transendothelial cell macroaperture (TEM) tunnels (1, 2, 3). We have conducted biochemical and biophysics approaches to characterize the mechanism of formation of these TEM tunnels. We propose that the opening phase of these TEMs is governed by physical principles analogous to liquid dewetting, that we named “cellular dewetting” (3). For both liquid and cellular dewetting, the growth of holes is governed by a competition between surface forces and line tension. Our current work has started to unveil the molecular events, which initiate and control this line tension in cells. The dynamics of TEM opening and closure represent remarkable systems to investigate the bidirectional interplay between actin cytoskeleton and membrane architecture (4). References (1) Induction of transient macroapertures in endothelial cells through RhoA inhibition by Staphylococcus aureus factors. Boyer L, Doye A, Rolando M, Flatau G, Munro P, Gounon P, Clément R, Pulcini C, Popoff MR, 20 Mettouchi A, Landraud L, Dussurget O, Lemichez E. J Cell Biol. 2006 173:809-19. (2) The Staphylococcus aureus epidermal cell differentiation inhibitor toxin promotes formation of infection foci in a mouse model of bacteremia. Munro P, Benchetrit M, Nahori MA, Stefani C, Clément R, Michiels JF, Landraud L, Dussurget O, Lemichez E. Infect Immun. 2010 78:3404-11. (3) cAMP signaling by anthrax edema toxin induces transendothelial cell tunnels, which are resealed by MIM via Arp2/3-driven actin polymerization. Maddugoda MP, Stefani C, Gonzalez-Rodriguez D, Saarikangas J, Torrino S, Janel S, Munro P, Doye A, Prodon F, Aurrand-Lions M, Goossens PL, Lafont F, Bassereau P, Lappalainen P, Brochard F, Lemichez E. Cell Host Microbe. 2011 10:464-74. (4) Transcellular tunnel dynamics: Control of cellular dewetting by actomyosin contractility and I-BAR proteins. Lemichez E, Gonzalez-Rodriguez D, Bassereau P, Brochard-Wyart F. Biol Cell. 2013 105:109-17. Le staphylocoque doré cible le récepteur DARC sur les globules rouges via deux toxines formant des pores pour acquérir du fer pendant l’infection. Thomas HENRY A. Spaan; T. Reyes-Robles ; F. Vandenesch; C. Le van kim; Y. Colin-Aronovicz; V. Torres; T. Henry INSERM U1111 - Centre International de Recherche en Infectiologie. I ntroduction. Le fer est un élément limitant dans l’organisme pour la croissance des pathogènes. Pour lutter contre l’immunité nutritionnelle de l’hôte, le staphylocoque doré lyse les globules rouges pour acquérir le fer contenu dans l’hémoglobine. Cependant bien que ce concept soit accepté par l’ensemble de la communauté travaillant sur le Staphylocoque doré, les mécanismes moléculaires à la fois au niveau de la bactérie et du globule rouge sont inconnus. de plusieurs espèces de Plasmodium démontre une évolution convergente de ces pathogènes pour cibler un des récepteurs majeurs du globule rouge. Résultats. Dans ce travail, nous identifions le récepteur DARC (DUffy Antigen Receptors for Chemokines) comme le récepteur des globules rouges ciblés par deux toxines formant des pores du Staphylocoque doré. DARC est aussi le récepteur permettant l’entrée de Plasmodium vivax et Plasmodium knowlesi dans les globules rouges. La coévolution de l’espèce humaine avec ces parasites a conduit à la sélection de polymorphismes de DARC définissant les groupes sanguins Duffy (ou Fy). En prenant avantage du polymorphisme de DARC chez l’homme, nous démontrons que la présence et la quantité de DARC sur les globules rouges est directement liée à l’hémolyse de ces globules rouges par les deux toxines formant des pores du Staphylocoque doré. L’analyse de nombreux mutants de DARC permet de définir une interaction differente entre les deux toxines du Staphylocoque et DARC. Finalement des analyses in vitro et in vivo dans un modèle murin de bactériémie démontrent que les deux toxines hémolytiques identifiées sont requises pour la réplication bactérienne de façon dépendante des mécanismes d’acquisition de l’hémoglobine. Conclusion. Ce travail identifie le rôle de DARC dans l’hémolyse et l’acquisition du fer par le Staphylocoque doré. De manière importante, l’identification de DARC comme une cible du Staphylocoque doré et 21 The von Willebrand factor binding protein of Staphylococcus aureus, but not staphylocoagulase, is involved in the initiation of experimental infective endocarditis. Jose ENTENZA S. Mancini1, F. Oechslin1, C. Menzi1, Y.A. Que2, T. R. Veloso3, P. Moreillon1, J. M. Entenza1 Department of Fundamental Microbiology, UNIL, Lausanne, Switzerland Department of Intensive Care Medicine, Bern University Hospital, Bern, Switzerland 3 Department of Cardiovascular Sciences, KU Leuven, Leuven, Belgium 1 2 S taphylococcus aureus is the most frequent causative agent of infective endocarditis (IE). S. aureus possesses several cell-wall associated proteins, such as the fibrinogen-binding protein ClfA, and secreted plasma-clotting factors such as staphylocoagulase (Coa) and von Willebrand factor binding protein (vWbp). The critical role of ClfA in promoting IE has been already demonstrated (1). The function of Coa and vWbp in IE pathogenesis, however, has not yet been elucidated. Here we used recombinant Lactococcus lactis expressing S. aureus Coa and vWbp, individually (L. lactis Coa and L. lactis vWbp) or together (L. lactis Coa/vWbp), and a rat model of IE, to investigate the role of Coa and vWbp in the initiation of IE. L. lactis pIL253 (parent) was used as control. Rats with catheterinduced aortic vegetations were inoculated with 106 CFU of each L. lactis. Vegetation infection was assessed 24h later. Like the parent L. lactis pIL253 (0% infected vegetations), L. lactis Coa was unable to promote IE (13% infected vegetations). By contrast, L. lactis vWbp increased the incidence of IE (67% infected vegetations; P= 0.007 vs L. lactis Coa). The association of both Coa and vWbp did not further enhanced valve infection (62%). To further investigate the role of vWbp in IE in its natural context, i.e., in S. aureus possessing ClfA, animals were inoculated with 104 CFU of S. aureus Newman harboring both ClfA and vWbp (ClfA+/vWbp+) or isogenic mutants lacking either ClfA (ClfA-/ vWbp+) or vWbp (ClfA+/ vWb‒). While no significant reduction in IE incidence was observed with S. aureus lacking vWbp (64% infected vegetations) as compared with the ClfA+/vWbp+ strain (82% 22 infected vegetations), the absence of ClfA led to a significant decrease in S. aureus infectivity (42% infected vegetations; P= 0.02 vs ClfA+/vWbp+). Taken together these results suggest that: (i) vWbp but not Coa supports IE development; (ii) ClfA but not vWbp is essential to initiate this infection; (iii) vWbp might potentiate the role of ClfA to promote the emergence of IE. (1) Moreillon P, Entenza JM, Francioli P, Mc Devitt D, Foster TJ, François P, Vaudaux P. Infect. Immun. 1995;63:4738-4743. Staphylococcus intermedius Group : Hétérogénéité du comportement physiopathologique. Yousef MAALI Y. Maali1, 3, C. Badiou1, P. Martins-Simoes 1, 3, E. Hodille1, 3, M. Bes 2, T. Ferry2, 4, F. Vandenesch1, 2, 5, G. Lina1, 2, F. Laurent1, 2, 3, S. Trouillet-Assant1, 3 1Inserm U1111 - Centre International de Recherche en Infectiologie (CIRI) ; 2Centre National de Référence des Staphylocoques, Centre de Biologie et de Pathologie Est, Bron ; 3Hospices civils de Lyon, Laboratoire de Bactériologie ; 4Service de Maladies Infectieuses, Hospices Civils de Lyon ; 5Université de Lyon, Faculté de Médecine Lyon Est, Domaine de la Buire, Lyon, France. I ntroduction. Au sein du genre Staphylococcus, les études phylogénétiques ont permis d’isoler un groupe particulier connu sous le nom Staphylococcus intermedius Group (SIG). Constituée de trois espèces : S. intermedius, S. pseudintermedius et S. delphini, ce sont des bactéries à coagulase-positive couramment isolées chez les animaux. Bien que ces espèces présentent une très grande proximité sur le plan phylogénétique, elles présentent des spécificités d’hôtes différentes. En effet, S. pseudintermedius est un pathogène majeur de la peau du chien, provoquant parfois des infections zoonotiques sévères chez l’homme. S. delphini a été isolé à partir d’un éventail de différents animaux comme les chevaux, et les pigeons, alors que S. intermedius a été isolé seulement à partir de pigeons à ce jour. L’objectif de cette étude a été de comparer les espèces du SIG sur le plan physiopathologique. et S. pseudintermedius présentent une aptitude à adhérer la fibronectine, à s’internaliser et à persister dans les ostéoblastes alors que S. intermedius ne présente aucun de ces phénotypes. Par ailleurs, S. pseudintermedius est la seule espèce à présenter une virulence extracellulaire et intracellulaire sur les ostéoblastes. Les études génomiques réalisées à partir des génomes séquencés de S. pseudintermedius mettent en évidence la présence de deux phénols soluble modulins (PSM) : PSMε et la δ-toxin. Les tests de cytotoxicité par marquage des cellules à l’Iodure de propidium (IP) ont été réalisés par addition des peptides synthétique PSMε et δ-toxin respectivement sur des ostéoblastes en culture montrant une très forte activité cytopathique. Enfin, la présence des deux peptides a été mise en évidence au niveau protéique à de fortes concentrations par HPLC-MS dans les surnageants de culture. Matériels et Méthodes. Une collection de souches recueillies à partir du CNR des staphylocoques de Lyon a été étudiées: S. intermedius, n=1 ; S. pseudintermedius, n=15 ; S. delphini, n=7. L’adhésion à la fibronectine, principale protéine de la matrice extracellulaire, a été mesurée in vitro par test d’adhésion en microplaque. Les capacités d’internalisation, de cytotoxicité et de persistance ont été évaluées dans un modèle in vitro d’infection de cellules phagocytaires non professionnelles (NPPc). Les résultats originaux obtenus avec S. pseudintermedius nous ont amenées à investiguer sur les facteurs de virulence propre à cette espèce. Conclusion. Les espèces du SIG présentent une forte hétérogénéité de comportement sur le plan physiopathologique. Par son aptitude à s’internaliser dans les NPPc et à sécréter des facteurs de virulence impliquée dans la cytotoxicité observée, S. pseudintermedius se distinguent des autres espèces. L’espèce S. pseudintermedius se comporte comme une espèce miroir de S. aureus de par son mécanisme d’internalisation et par sa forte activité cytotoxique. Sachant que pour S. aureus, la cytotoxicité observée sur les cellules NPPc s’explique par l’activité des PSM, l’histoire pourrait se répéter pour le cas de S. pseudintermedius avec l’action de la PSMε et la δ-toxin. Résultats. Les résultats obtenus montrent une grande hétérogénéité de virulence au sein du SIG. S. delphini 23 Dépistage rapide et sans marquage du Staphylococcus aureus par diffusion optique élastique. Pierre MARCOUX Pierre MARCOUX1, Valentin GENUER1, Damien DECQ1, Jérémy METEAU1, Charlotte EMAIN1, Emmanuelle SCHULTZ1, Olivier GAL2 et Max MAURIN3 1 CEA, LETI, Département Technologies pour la Biologie et la Santé, F-38054 Grenoble cedex 9 ; 2 CEA, LIST, Sensor and Signal Processing Division, F-91191 Gif-sur-Yvette cedex ; 3 Département des Agents infectieux, Institut de Biologie et Pathologie, CHU Grenoble Alpes, CS 10217, F-38043 Grenoble cedex 9. B ackground: Screening S. aureus and MRSA carriers on hospital admissions has been shown to reduce the occurrence rate of S. aureus surgicalsite infections. Given the large number of individuals requiring screening, rapid and cost-effective methods should be promoted, especially when they are compatible with the increasing automation in microbiology labs. Recently, the biplate chromID MRSA/chromID S. aureus (bioMérieux) was introduced for the simultaneous detection of MRSA and S. aureus. These chromogenic media achieve the selective isolation of staphylococci and the direct identification of S. aureus in one step, thus reducing workload and cost. However, it requires a long incubation time (24h to 48h), and sometimes additional confirmation tests in order to avoid false positive, i.e. non-aureus Staphylococci yielding the expected green colour. We report here the ability of optical elastic scattering in discriminating S. aureus from other staphylococci at an early stage of growth (6h), directly on chromID SA/MRSA biplate. Material/methods: Our instrument (called Microdiff) is based in Grenoble hospital and performs analyses of the scattering pattern (scatterogram) generated by a bacterial microcolony growing on agar, when placed in the path of a laser beam. Measurements are directly performed on closed Petri dishes and are non-destructive for probed bacteria since acquisition times are very short. A laser (532nm) targets for 1 millisecond the microcolony to be identified and resulting photons are collected with a camera. Then pattern recognition algorithms yield in a few seconds the most probable identity 24 for the probed microcolony. The whole recognition process is based on two steps: first, calculating characteristic parameters of the scatterogram, then comparing them to a database with training algorithms such as Support Vector Machines. Results: A database of 4700 scatterograms over 34 strains (13 strains of S. aureus, 21 strains of non-aureus Staphylococci) was collected on microcolonies, at 6h of incubation (37°C) on ChromID SA/MRSA biplate. The characteristic features of a given scatterogram were first computed by projecting the pattern onto a polynomial basis, either Zernike or Fourier-Bessel. Then the obtained data were compared to a database so that machine learning can yield identification result. A 10-fold cross-validation was performed on the database. On the ChromID S. aureus medium, it yielded a 82% discrimination rate between S. aureus and non-aureus staphylococci. Conclusions: We report here an interesting clinical application of optical elastic scattering. This technique could yield an identification result on chromogenic media much earlier (6h) than the present process (24h or 48h). Furthermore, it is compatible with any kind of confirmation tests (color reading, mass spectrometry, biochemical tests, etc.) as it is label-free, non-invasive and nondestructive. Our results will be improved in a near future through the collection of a more extended database including more strains, especially of S. aureus and MRSA. Attenuation of Staphylococcus aureus virulence by Helcococcus kunzii in a Caenorhabditis elegans model. Christelle NGABA Christelle Ngba Essebe1, Orane Visvikis2, Marguerite Fines-Guyon3,4, Anne Vergne5, Vincent Cattoir3,4,6, Alain Lecoustumier5, Emmanuel Lemichez2, Albert Sotto1,7, Jean-Philippe Lavigne1,8,*, and Catherine Dunyach-Remy1,8 Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, U1047, Université de Montpellier, UFR de Médecine, Nîmes, France. Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, U1065, Centre Méditerranéen de Médecine Moléculaire (C3M), Nice, France. 3 Service de Microbiologie, CHU de Caen, Caen, France. 4 CNR de la Résistance aux Antibiotiques (laboratoire associé « Entérocoques et résistances particulières chez les bactéries à Gram positif »), Caen, France. 5 Laboratoire de Biologie Médicale, CH Cahors, Cahors, France. 6 Université de Caen Normandie, EA 4655 (équipe « Antibio-résistance »), Caen, France. 7 Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, CHU Carémeau, Nîmes, France. 8 Service de Microbiologie, CHU Carémeau, Nîmes, France. 1 2 S ocial bacterial interactions are considered essential in numerous infectious diseases, particularly in wounds. Foot ulcers are a common complication in diabetic patients and these ulcers become frequently infected. This infection is usually polymicrobial promoting cell-to-cell communications. Staphylococcus aureus is the most prevalent pathogen isolated. Its association with Helcococcus kunzii, commensal Gram-positive cocci, is frequently described. The aim of this study was to assess the impact of co-infection on virulence of both H. kunzii and S. aureus strains in a Caenorhabditis elegans model. T In this study, 23 H. kunzii strains and 2 S. aureus strains isolated from diabetic foot ulcers, and the reference S. aureus strain Newman were used. The virulence of the strains, alone or in association, was evaluated with the C. elegans model (Determination of Lethal Time 50% (LT50), the number of bacteria within the C. elegans digestive tract and the feeding behavior of worms). To study the host response and the S. aureus virulence, qRT-PCR targeting immune defense genes specifics to C. elegans and two representative S. aureus virulence genes (hla and spa) and the main regulatory gene agr were performed. We observed that H. kunzii strains harboured a very low (LT50: 5.7 days ±0.4) or an absence of virulence (LT50: 6.9 days ±0.5). In contrast, S. aureus strains (LT50: 2.9 days ±0.4) were significantly more virulent than all H. kunzii (P<0.001). When H. kunzii and S. aureus strains were associated, H. kunzii significantly reduced the virulence of the S. aureus strain in nematodes (LT50 between 4.4 and 5.2 days; P<0.001). To evaluate the impact of theses strains on host response, transcriptomic analysis showed that the ingestion of S. aureus led to a strong induction of defense genes (lys-5, sodh-1 and cyp-37B1) while H. kunzii did not. No statistical difference was observed when C. elegans were infected with either S. aureus alone or with S. aureus + H. kunzii. The expression of S. aureus virulence genes were also impacted when the bacteria was associated with H. kunzii (downregulation of hla and agr). This study showed that H. kunzii decreased the virulence of S. aureus without modifying directly the host defense response. Factor(s) modulating the staphylococci virulence must be investigated. 25 Host jump of human s. aureus cc8 to cows is associated with the acquisition of a non-meca staphylococcal cassette chromosome (scc). Frank OECHSLIN F. OECHSLIN1, T. STEINER1, P. MOREILLON1, G. RESCH1 Department of Fundamental Microbiology, University of Lausanne, Lausanne, Switzerland. 1 D eveloped around 11.500 years ago agriculture allowed both mastering the growth of multiple crops and domesticating more than 40 animal species. However, animal domestication also provided the opportunity to transmit zoonotic diseases. Staphylococcus aureus is one of the pathogens that can be recovered from both humans and animals. However, while S. aureus is quite ubiquitous in terms of host species, different animals tend to harbor different staphylococcal lineages. We recently described bovine-adapted S. aureus strains showing close genetic relationship to strains of the human clonal complex 8 (CC8). In order to determine the possible CC8 hostjump from humans to the bovine environment, a phylogeny study based on whole genome analysis was undertaken using a collection of 45 (8 human and 37 bovines) independent CC8 isolates. After genome sequencing, genes from the core genome were extracted and used to create a phylogenic tree. According to these results, we could identify that all the CC8 bovine isolates clustered together and that they came all from a pool of human strains. This suggests that at a certain moment a successful event of host adaptation happened and led to a clonal spread of bovine-adapted CC8 strains. We could further confirm that all the strains present in the bovine cluster carried a unique 31kb non-mecA SCC element referred to as SCC-bov. Some genes possibly involved in host adaptation and resistance were present, including the ccr recombinase that catalyze excision of the SCC, a new LPXTG surface protein (called LPXTG-bov), an arsenicand a copper-resistant operons, a pbp4 like protein 26 and, a possible metallo-beta-lactamase. To study the impact of SCC-bov, spontaneous excision mutants were screened by sorting (by FACS) the 5% subpopulations of cells expressing GFP under the control of the ccr recombinase. Such excisants occurred at the frequency of ca 10-3. The loss of SCCbov was confirmed by PCR using primers amplifying the newly formed chromosomal junction. Taken together, the whole-genomic phylogeny confirmed that a population of bovine adapted S. aureus evolved from a pool of human CC8 and was associated with the acquisition of a novel non-mecA SCCbov. Moreover, successful excision of SCCbov will be invaluable to further study the molecular players involved in the human-to-bovine host jump. Et si nous n’avions plus d’oxacilline ? Yves GILLET Pr Y GILLET CHU Lyon. L es pénicillines du groupe M injectables (oxacilline et cloxacilline) sont dans la plupart des situations le traitement de référence des infections invasives à Staphyloccus aureus dès lors que la souche est méti-sensible. Or, début février 2015, l’ANSM a relayé l’information selon laquelle une rupture d’approvisionnement durable était à craindre pour cette classe de médicament. La situation était d’autant plus problématique qu’il s’agissait d’une rupture au niveau du fabricant de matière première et non au niveau d’une ou plusieurs firmes pharmaceutiques et qu’il était donc impossible d’envisager de gérer la situation par un changement de fournisseur ou par l’achat de dose hors de France. L’ANSM a donc demandé aux sociétés savantes impliquées (SPILF, GPIP et ONERBA) de proposer en urgence des solutions alternatives. Outre l’urgence, la principale difficulté rencontrée par le groupe de travail a été de fournir des propositions qui soient à la fois crédible sur le plan de l’efficacité et acceptables sur le plan du risque écologique car à coté de leur activité anti staphylococcique, le principal intérêt des pénicillines M est l’étroitesse de leur spectre. Les principes suivants ont donc été retenus par le groupe : - Eviter au maximum le recours aux molécules actives sur les SARM, souvent moins efficaces sur les SAMS et potentiellement pourvoyeuses de résistances. - Privilégier les alternatives ayant un spectre le plus étroit possible avec un impact le plus limité possible sur le microbiote notamment digestif. - Ne recommander que des produits pour lesquels ont disposait d’études pharmacocinétiques et de données d’efficacité dans la situation considérée. - Proposer des alternatives facilement accessibles pour tous les centres hospitaliers en prenant en compte le risque d’effet « domino » entrainant des difficultés d’approvisionnement pour les molécules alternatives. - Proposer des schémas posologiques validés afin de limiter au maximum les incertitudes des utilisateurs. - Enfin, insister sur le caractère transitoire des mesures proposée qui deviendront caduques dès que les en pénicillines M seront à nouveau disponibles. En prenant en compte ces contraintes, c’est une céphalosporine de 1ere génération, la Cefazoline, qui a été retenue comme alternative aux pénicillines M pour la majorité des situations. Il faut cependant noter qu’aucune alternative univoque n’a pu être validée dans certaines situations (infection du SNC) alors que dans d’autres cas, notamment chez l’enfant, ce sont d’autres molécules qui ont été retenues. Il est probable, au vu de l’évolution de la production des antibiotiques, que de telles situations de pénurie sont amenée à se reproduire avec des difficultés croissante pour trouver des solutions alternatives dans un délai extrêmement court (10 jours dans le cas présent…). Le risque de pénuries devrait probablement être anticipé lors de l’élaboration de futures recommandations mais ceci demeure très complexe à mettre en œuvre en pratique. 27 Investigation and control of MRSA outbreaks within community and nosocomial environments: What to do or not to do? Anne TRISTAN Géraldine DURAND Fabien JAVERLIAT Anne TRISTAN1, Fabien JAVERLIAT2, Géraldine DURAND2 CNR des staphylocoques, Lyon, France ; 2R&D Microbiology, bioMérieux, La Balme les Grottes, France. 1 I ntegration of conventional strain typing methods such as pulsed field gel electrophoresis (PFGE), multilocus sequence typing (MLST) or spa typing with epidemiological investigation have greatly enhanced our ability to control and prevent infectious disease outbreaks. However, these conventional methods often lack sufficient resolution to allow accurate inferences regarding transmission events. In recent years improvements in both time-to-results and affordability of wholegenome sequencing (WGS) promised to overcome the limitation of the legacy methods by providing the ultimate in pathogen strain resolution. To date, WGS is the sole approach which yields insight into both the macro- and the micro-evolutionary dynamics of nosocomial pathogens over different periods of time and different locations. This will facilitate better tracking of emergent lineages within the community. Here, we assessed the use of WGS to investigate nosocomial and community outbreaks with methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA) and methicillin-susceptible Staphylococcus aureus (MSSA). We studied an outbreak with the MRSA sequence type 5 Geraldine clone containing the toxic shock syndrome toxin-1 and resistant to kanamycin, tobramycin with intermediate resistance to fusidic acid that occurred in 2010-2011 in a neonatal and pediatric ICU unit at Bordeaux Hospital in France where 27 newborns were infected or colonized. We used WGS to validate and expand findings from infection-control team who assessed the outbreak through conventional analysis of epidemiological data and antibiogram profiles. We studied an outbreak with the CC1-MSSA clone (positive for 28 Panton-Valentine leukocidin (PVL), SEA, SEH, SEK and SEQ enterotoxins) occurred in an adult home with mentally disabled patients between 2008 and 2014. WGS was performed using Illumina HiSeq and the phylogenetic analysis was constructed by comparing single nucleotide polymorphism (SNPs) in the core-genome. We used a de novo (referencefree) approach to assemble genome sequences We also characterized the isolates for both resistance and virulence factors and consolidate all these facts into measures of overall relatedness. In our study, WGS provides the resolution to disprove transmission events indicated by conventional methods (same spa type, toxinic profile and antibiogram) and also reveals otherwise unsuspected transmission events (different spa type). However, variation in spa type in a short period of time and even within the same patient has been already observed. WGS should replace conventional methods for detection of MRSA or MSSA outbreaks, and could make an important contribution to infection control practice. However, as this technology becomes more widely adopted, the key challenges of generating representative national and international data sets and the development of bioinformatics tools to manage and interpret the data become increasingly pertinent. Also it is important to define appropriate strategies to overcome these outbreaks in consultation with health authorities (SPF, CCLIN, CLIN, ARS, EOH...), healthcare workers and the national reference center. Identification rétrospective par séquençage ADN haut-débit d’une épidémie de SARM communautaires USA300-Latin American Variant chez des usagers de drogues intra-veineuses. Pierre Yves DONNIO Mohamed Sassi1, Brice Felden1, Matthieu Revest1,2, Pierre Tattevin1,2, Yoann Augagneur1, Pierre-Yves Donnio1,3 Inserm U835 Université de Rennes 1, 2 Avenue du Professeur Léon Bernard, 35043 Rennes, France. Service de Maladies Infectieuses - Réanimation Médicale et 3Service de Bactériologie-Hygiène Hospitalière, Centre Hospitalier Universitaire, 35033 Rennes, France. 1 2 C ontexte. La propagation de SARM communautaires (SARM-Co) est décrite à travers le monde depuis le milieu des années 1990. Ces souches produisent la leucocidine de PantonValentine (LPV) et présentent des spécificités liées à leurs génomes, à leur répartition géographique et à l’existence de populations à risques. Nous rapportons une épidémie de SARM-Co survenue dans une population caractérisée par sa précarité et l’usage de drogues par voie intra-veineuse (UDIV). Le séquençage de génomes par approche haut-débit réalisé après l’épisode a montré que ces isolats appartenaient au clone sud-américain variant d’USA300 (USA300-LV), clone rarement rapporté en Europe. Matériels et Méthodes. Des souches de SARM résistantes à la tétracycline ont été identifiées entre 2007 et 2009 comme responsables de suppurations chez 9 patients pris en charge au CHU de Rennes. Les données cliniques ont été recueillies et dans un premier temps les caractéristiques moléculaires des souches ont été déterminées à des fins de comparaison : PFGE, MLST, type spa, type SCCmec, recherche par PCR des gènes lukF-lukS et de l’élément ACME. Dans un deuxième temps les génomes de 2 isolats provenant du patient index (abcès et portage nasal) ont été séquencés et comparés à 52 génomes, permettant une reconstruction phylogénétique basée sur le polymorphisme nucléotidique (SNP) au sein des génomes totaux. Résultats. Ces infections sont survenues chez 6 hommes et 3 femmes, d’âge moyen 33 ans, résidant dans le centre et le nord de l’Ille-etVilaine. Six d’entre eux étaient toxicomanes dont 4 vivant dans le même squat. Un lien de clonalité entre les souches a pu être établi grâce aux caractéristiques moléculaires correspondant à un clone ST8, de type spa t008, de type SCCmecIV, producteur de LPV mais sans l’élément génétique mobile ACME - signature moléculaire du clone nord-américain épidémique USA300. L’analyse phylogénétique a permis d’identifier précisément la souche épidémique comme appartenant au clone sud-américain USA300-Latin American Variant (USA300-LV) et de montrer que le génome le plus proche était celui de l’isolat équatorien E404. Conclusion. Un SARM-Co inhabituel a émergé entre 2007 et 2009 parmi des patients UDIV et/ ou vivant dans des conditions précaires autour de Rennes et Saint-Malo. Si les caractéristiques moléculaires du SARM-Co le désignaient comme génétiquement proche d’USA300, c’est l’utilisation des techniques de séquençage de dernière génération qui a permis d’identifier a posteriori le variant sud-américain LV, clone rarement identifié en Europe en dehors de l’Espagne. Ceci illustre l’intérêt, pour détecter et surveiller l’émergence de clones de S. aureus inhabituels, d’utiliser de façon plus intégrée à la routine les séquenceurs de dernière génération et non pas de seulement déterminer les marqueurs classiquement utilisés en épidémiologie moléculaire. 29 Emergence d’un nouveau clone de SARM ST5 hébergeant une cassette composite SCCcad/arsSCCmec au CHU de Limoges. Fabien GARNIER F. GARNIER1, P. MARTINS SIMÕES2, N. HIDRI1, M. BES2, C. MARTIN1, MC PLOY1, O. BARRAUD1, F. LAURENT2 1 INSERM U1092, Université de Limoges, CHU Limoges, France 2CNR Staphylocoques, CIRI INSERM U1111, Hospices Civils de Lyon, Université de Lyon, France. C ontexte : Les souches de Staphylococcus aureus résistantes à la méticilline (SARM) sont responsables d’un panel large et varié d’infections, notamment de bactériémies. En France depuis plusieurs années, la prévalence des SARM n’a cessé de diminuer pour être aux alentours de 20% en 2015. Au CHU de Limoges, parmi les SARM isolés des hémocultures, la proportion de souches sensibles à la kanamycine (Kana-S) est passée de 15% à 78% au cours de la dernière décennie (2005-2015). Méthode : En 2014, une souche de SARM Kana-S (LIM88), non détectée comme SARM par le GenXpert® avec le kit Xpert MRSA/SA® BC kit (Cepheid), a été isolée d’une hémoculture. Le génome de LIM88 a été séquencé (IonProton™). Les données NGS ont permis (i) de typer la souche, (ii) de caractériser la cassette SCCmec, (iii) de développer une PCR multiplex (mecA, ccrA4B4, ccrC) spécifique de la cassette de cette souche. Tous les SARM isolés d’hémoculture en 2015 au CHU de Limoges ont été testés par cette PCR multiplex. Résultats : La souche LIM88 est un SARM de type ST5 et de spa-type t777. L’analyse NGS révèle la présence d’un nouvel élément SSCmec de 49kb, nommé SCCcad/ars-SCCmec, comportant i) un domaine SCCcad/ars hébergeant des gènes de détoxification des métaux lourds, cadA (cadmium) et arsCBAD (arsenic), associé à un gène de recombinase ccrC1; ii) un domaine SSCmec constitué d’un complexe mecA de classe D 30 (IS431-mecA-deltamecR1), d’un complexe de recombinases ccrA4B4, et d’un gène copA qui code la résistance au cuivre. Une comparaison avec les autres éléments SSCmec montre une structure mosaïque composite avec i) un domaine SCCmec proche de celui de l’élément de l’isolat MRSA ZH43, ii) un complexe de recombinases ccrA4B4 très proches de celles du clone “new” Paediatric (ST5MRSA-VI-t777), iii) des domaines de résistance aux métaux lourds (l’opéron arsCBAD, cadA et copA) similaires à ceux retrouvés dans l’élément SCC composite chez S. epidermidis ATCC 12228. L’analyse phylogénétique faite à partir des autres génomes complets de SARM ST5 confirme que LIM88 est bien un nouveau clone de SARM ST5. Le screening avec la PCR multiplex a montré que 20% des souches de SARM Kana-S isolées d’hémocultures en 2015 hébergeaient les 3 cibles. Conclusion : Nous rapportons ici l’émergence d’un nouveau clone de SARM ST5-t777, hébergeant un nouvel élément composite SCCcad/ars-SCCmec au CHU de Limoges ; celui-ci représente 20% des souches de SARM Kana-S isolées d’hémocultures en 2015. Protections périodiques et choc toxique staphylococcique d’origine menstruel. Gérard LINA Professeur Gerard LINA Centre national de référence des Staphylocoques, Hospices Civils de Lyon, Centre de recherche International en Infectiologie. L ’utilisation de protections périodiques pendant les règles est un geste à priori anodin fait par des millions de femmes chaque jour. Or, ce geste est parfois responsable de la survenue d’un type particulier d’infection aigue nécessitant une hospitalisation en unité des soins intensifs : le choc toxique staphylococcique menstruel. Quelle est l’origine de la survenue de cette maladie ? Nous vous proposons à travers l’histoire de la recherche médicale effectuée sur cette maladie de mieux comprendre son origine et les mécanismes physiopathologiques qui concourent à sa survenue ou non. 31 Posters Aspects Physiopathologiques des Pore Forming Toxins sécrétées par S. aureus : Mode d’action membranaire et cellulaire des leucocidines et γ-hémolysines. P1 Dr. Leïla STAALI Département de Biotechnologie, Faculté des Sciences de la Nature et de Vie (SNV). Université d’Oran 1 - Ahmed Ben-Bella, ALGERIE. S taphylococcus aureus sécrète une famille de leucotoxines membranolytiques dites *Poreforming toxins* associées à différentes pathologies infectieuses. Parmi celles-ci, la leucocidine de Panton et Valentine (LPV) et la γ-hémolysine sont composées de protéines de classe S : HlgA, HlgC (γ-hémolysine) ; LukS-PV (LPV) et de protéines de classe F : HlgB (γ-hémolysine) et LukF-PV (LPV) qui ne sont toxiques qu’en synergie sur la membrane des cellules cibles. La physiopathologie du mécanisme d’action cellulaire et intracellulaire des différentes associations : HlgA/HlgB, HlgC/HlgB et LukS-PV/ LukF-PV a été mise en évidence au cours de cette étude sur les phagocytes professionnels humains (PMNs). En effet, après une fixation membranaire spécifique des leucotoxines à deux composés sur la cellule cible, une augmentation de la concentration intracellulaire de Ca2+ est enregistrée à l’origine de l’activation de différentes voies de signalisation intracellulaire impliquées dans l’activation de la réponse immunitaire antibactérienne. Le mécanisme moléculaire intracellulaire induit par les *Pore-forming toxins* sécrétés par S. aureus fait appel à divers effecteurs membranaires entrainant ainsi l’activation de différents canaux ioniques (Ca2+, Cl-, K+…), protéines (protéines G, protéines kinases …) et enzymes intracellulaires (PLC, PLA2…). Toutefois, les modalités d’action ainsi que la diversité de la transduction des signaux intracellulaires impliqués dans l’interaction hôtepathogène dépendent du type du couple toxique reconnu puis fixé spécifiquement sur la membrane cible. Cette diversité de réponses pourrait être 34 une des causes de la diversité des symptômes cliniques dus aux infections staphylococciques et pourrait certainement permettre de comprendre le mécanisme d’action impliqué dans la pathogénèse des staphylocoques. Enfin, notre étude montre pour la première fois, que les pores transmembranaires formés après insertion puis polymérisation des deux composés leucotoxiques (S/F) dans la membrane, présentent une forte et étroite spécificité ionique aux cations monovalents. In Vitro and In Vivo Effectiveness of an Innovative Silver-Copper Nanoparticle Coating of Catheters To Prevent Methicillin-Resistant Staphylococcus aureus Infection. Myriam KS Ballo P2 Myriam K. S. Ballo,a,b Sami Rtimi,b César Pulgarin,b Nancy Hopf,c Aurélie Berthet,c John Kiwi,b Philippe Moreillon,a José M. Entenza,a Alain Bizzinia Département de Microbiologie Fondamentale, Université de Lausanne, Suisse a; Institut des Sciences et Ingénierie Chimiques, Ecole polytechnique de Lausanne, Suisse b; Institut universitaire romand de Santé au Travail, Université de Lausanne, Suisse c I In this study, silver/copper (Ag/Cu)-coated catheters were investigated for their efficacy in preventing methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA) infection in vitro and in vivo. Ag and Cu were sputtered (67/33% atomic ratio) on polyurethane catheters by direct-current magnetron sputtering. In vitro, Ag/Cu-coated and uncoated catheters were immersed in phosphate buffered saline (PBS) or rat plasma and exposed to MRSA ATCC 43300 at 104 to 108 CFU/ml. In vivo, Ag/Cucoated and uncoated catheters were placed in the jugular vein of rats. Directly after, MRSA (107 CFU/ ml) was inoculated in the tail vein. Catheters were removed 48 h later and cultured. In vitro, Ag/Cucoated catheters preincubated in PBS and exposed to 104 to 107 CFU/ml prevented the adherence of MRSA (0 to 12% colonization) compared to uncoated catheters (50 to 100% colonization; P<0.005) and Ag/Cu-coated catheters retained their activity (0 to 20% colonization) when preincubated in rat plasma, whereas colonization of uncoated catheters increased (83 to 100%; P<0.005). Ag/Cucoating protection diminished with 108 CFU/ml in both PBS and plasma (50 to 100% colonization). In vivo, Ag/Cu-coated catheters reduced the incidence of catheter infection compared to uncoated catheters (57% versus 79%, respectively; P_0.16) and bacteremia (31% versus 68%, respectively; P<0.05). Scanning electron microscopy of explanted catheters suggests that the suboptimal activity of Ag/Cu catheters in vivo was due to the formation of a dense fibrin sheath over their surface. Ag/Cu-coated catheters thus may be able to prevent MRSA infections. Their activity might be improved by limiting plasma protein adsorption on their surfaces 35 Cell wall associated changes in Vancomycin Intermediate Resistant Staphylococcus aureus (VISA) confer phage resistance. Shawna McCallin P3 Shawna McCallin1, Carmen Menzi1, Frank Oechslin1, Jean Daraspe2, Philippe Moreillon1, Jose Manuel Entenza1 and Gregory Resch1 1 Dpt of Fundamental Microbiology, University of Lausanne, Switzerland (2) Electron Microscopy Facility, University of Lausanne, Switzerland. T he antibiotic resistance repertoire of Staphylococcus aureus has expanded from methicillin resistance to mechanisms that confer decreased sensitivity to vancomycin, the end-line drug for treatment. Vancomycin Intermediate-resistant S. aureus, (VISA), is characterized by altered peptidoglycan metabolism that results in increased in cell wall thickness and ultimately culminates in clinical failure. While bacteriophages have been proposed as an alternative treatment for many antibiotic-resistant infections, we have shown that the emergence of vancomycin resistance correlates with phage insensitivity. The clinical isolate, PC3, was serially passed with or without subinhibitory concentrations of vancomycin for ≥ 10 days in order to induce or alleviate vancomycininduced cell-wall alternations. Changes in the Minimum Inhibitory Concentration (MIC) and cell wall thickness were documented for vancomycin-free (MIC 2 µg/ ml; 29.0±4.8 nm) or –maintained (16 µg/ml; 50.3±7.8 nm) strains. While the vancomycin-free strain was highly susceptible to phage infection, exposure to vancomycin resulted in a concomitant decrease in phage sensitivity, evident through phage titers, drop tests, and killing assays. Adsorption assays showed that phage was removed from surrounding media, and phage decreased by 3 log from initial titers after 24 hours, therefore indicating that phage receptors remain accessible on the cell surface of VISA. Transmission electron microscopy on ultra-thin sections revealed that phage adsorption causes an invagination of the plasma membrane, which is also observed in the infection process of the vancomycin-free strain, but does not result in the intracellular production of new virions. A novel gfp-tagged, lytic phage approach is currently 36 being used to determine the fate of phage DNA in order to precisely locate the level of phage impairment against VISA. Bacteriophage therapy has a lot to offer in wake of the ongoing antibiotic resistance crisis. However, it is important to understand the circumstances for which phage therapy is a viable option and how antibiotic resistance mechanisms alter phage efficacy. This is the first study investigating the influence of antibioticinduced cell-wall changes on phage infectivity and holds clinical implications for the future of S. aureus phage therapy Evaluation de l’activité des lysines PlySK et LysK sur Vancomycin Intermediate resistant Staphylococcus aureus. Ludovic Andreotti P4 Ludovic Andreotti1, Shawna McCallin1, Frank Oechslin1, Philippe Moreillon1, Jose Manuel Entenza1, Gregory Resch1 and Yu Larpin1 1 Dpt of Fundamental Microbiology, University of Lausanne, Switzerland. S taphylococcus aureus est une importante source d’infections humaines. De nombreuses souches résistantes aux antibiotiques existent, parmi lesquelles des souches résistantes à l’antibiotique de dernier recours vancomycine, dénotées Vancomycin Intermediate resistant S. aureus (VISA). Les phages représentent un traitement alternatif aux antibiotiques. Ce sont des virus infectant et lisant très spécifiquement certaines espèces de bactéries. La lyse s’effectue au moyen d’(endo)lysines. VISA possède une paroi cellulaire plus épaisse qui l’aide à résister à la vancomycine. Une co-résistance de VISA aux phages a également été mise en évidence par notre groupe de recherche. Les phages semblent pourtant toujours capables de se lier aux récepteurs de surface et d’injecter leur matériel génétique dans la bactérie. VISA pourraient donc affecter l’efficacité des lysines elles-mêmes. Nos recherches évaluent l’activité exogène de deux lysines sur VISA. Leurs activités sont évaluées sur la souche clinique de S. aureus PC-3, exposée à 8 ug/ml de vancomycine afin de lui faire développer le phénotype VISA (V8) et maintenu dans un milieu sans vancomycine (V0). Sont testées : la lysine LysK provenant du phage K (American Type Culture Collection 19685-B1), la lysine PlySK d’un prophage inséré dans Streptococcus dysgalactiae, le détergent Triton X-100 et la lysostaphine attaquant la paroi de S. aureus. Les lysines sont surexprimées en cultures bactériennes, puis purifiées. L’activité de différentes dilutions de ces composés est évaluée sur les souches PC-3 (V0, V8). D’abord par drop-tests et inspections visuelles sur des préparations de paroi bactérienne. Puis par mesure des variations de densité optique à 600 nm sur plaque-assays de cultures bactériennes vivantes. Les résultats nous permettront de déterminer si la résistance de VISA à la phagothérapie est liée à une inefficacité des lysines. Lorsqu’un phage infecte une bactérie, les lysines sont produites depuis l’intérieur de la cellule, où elles doivent passer la membrane cellulaire pour atteindre la paroi. Imiter un tel système d’expression endogène est un autre de nos objets de recherche actuels. Le gène de lysine sera cloné dans le plasmide pRMC2 permettant l’induction de son expression par la tétracycline, qui sera introduit dans PC-3 V0 et V8 puis induit. Deux méthodes pour traverser la membrane cellulaire et se rapprocher au maximum du fonctionnement “naturel” des lysines seront testées en parallèle. La première est l’ajout à la lysine du peptide signal YSIRK-G/S, permettant son export au-delà de la membrane. La deuxième l’expression parallèle à la lysine d’une holine, protéine perçant des trous dans la membrane et ouvrant l’accès à la paroi. 37 Etude de la sensibilité aux antibiotiques des souches de Staphylococcus aureus isolées de bactériémies en milieu communautaire. Sonia THIBAUT P5 S.Thibaut1, A.Marquet1, M.A.Renard1, G.Grandjean1, D.Boutoille1,2, J.Caillon1,2, et le réseau de Laboratoires de Biologie Médicale (LBM) MedQual-Ville. 1 MedQual, 2 CHU, Nantes, France. O bjet : MedQual, avec son réseau de laboratoires de biologie médicale (LBM), suit la sensibilité des souches de Staphylococcus aureus isolées en milieu communautaire aux différents antibiotiques. Cette étude porte sur l’analyse de la sensibilité aux fluoroquinolones et à l’érythromycine des souches de S.aureus isolées de bactériémies entre 2014 et 2015. Méthode : Tous les antibiogrammes des souches de S.aureus isolées d’hémoculture du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2015, ont été analysés. Sont inclues uniquement les souches isolées de patients non hospitalisés dans des établissements de soins publics ou privés et isolé dans l’un des LBM participants sur la période définie. Résultats : Entre 2014 et 2015, 256 souches de S.aureus isolées d’hémoculture ont été recueillies, dont 38 souches résistantes à l’oxacilline (15% en 2014 et 2015 de SARM, P>0,05). Les souches sont majoritairement isolées chez des hommes (65%). L’âge moyen des patients est de 60 ans + /- 24 ans sur la période de l’étude. Lorsque le type d’hébergement est précisé, chez les 27 patients pour lesquels une souche de SARM a été isolée, 96% vivent à domicile et 4% en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Concernant les 142 patients avec un S.aureus sensible à l’oxacilline (SASM) dont le type d’hébergement est précisé, 94% vivent à domicile et 6% en EHPAD. Parmi les souches de SARM, 20 souches sur 24 sont résistantes aux fluoroquinolones (FqR) en 2014 et 14/14 en 2015. La résistance à l’érythromycine (ER) est moindre en 2015. La sensibilité des SASM aux 38 fluoroquinolones et à l’érythromycine est retrouvée dans 71% des cas en 2014 et 78% en 2015 (P>0,05). La résistance isolée aux fluoroquinolones est observée chez peu de SASM (3% en 2014 et 10% en 2015). La résistance à l’érythromycine est retrouvée dans 22% des SASM en 2014 et 15% en 2015. Souches 2014 2015 S.aureus (n) 161 95 SASM (n) 137 (85%) 81 (85%) - SASM FqS ES 97 (71%) 63 (77%) - SASM Fq 4 (3%) 8 (10%) - SASM E 30 (22%) 12 (15%) 24 (15%) 14 (15%) 20 14 10 3 8 3 R R SARM (n) - SARM Fq - SARM E R R - SARM FqR ER Conclusion: Les profils de sensibilité des souches de S.aureus isolées d‘hémoculture en milieu communautaire sont moins bien connus que ceux des souches isolées à l’hôpital. Cette observation montre que les SASM restent très sensibles aux fluoroquinolones. Une étude épidémiologique serait nécessaire pour étudier les SARM isolées d’hémoculture. A new surface protein possibly involved in adaptation of human Staphylococcus aureus cc8 to the bovine environmement Frank OECHSLIN P6 F. OECHSLIN1, S. MCCALLIN1, T. STEINER1, P. MOREILLON1, G. RESCH1 1 Department of Fundamental Microbiology, University of Lausanne, Lausanne, Switzerland S taphylococcus aureus is a human and animal opportunistic pathogen that can produce a variety of diseases. In humans, the major reservoir is represented by healthy carriers, who account for up to 30% of the population. Carriage has also been reported in numerous animal species. However, while S. aureus is quite ubiquitous in terms of host species, different animals tend to harbor different lineages. We recently described bovine-adapted S. aureus strains of the Clonal Complex 8 (CC8) that were highly suspected to originate from humans. We further compared the genetic makeup of collections of human and bovine CC8 strains using wholegenome sequencing in order to identify new factors that could correlate with a human to bovine jump. One of these factors is potentially a new staphylococcal cassette chromosome (SCC), which was present in 38/39 of unrelated bovine CC8 isolates. Interestingly, this SCC element, which was never found in human CC8 isolates, harbors a gene encoding a previously unknown LPXTG-protein (referred to as LPXTG-bov). In order to determine the substrate of this new protein, a pull-down experiment using the recombinant Lactococcus and proteins from bovine udder tissue was undertaken. To this end, WT and recombinant Lactococci were co-incubated with a total tissue protein extract, washed and analyzed by trypsin shaving and MS-MS detection. Interestingly, a certain number of proteins that could specifically interact with the LPXTG-bov were found, including type I cytokeratin and dynein 1 heavy chain. We propose that the new LPXTG-bov is a surface protein that is involved in host adaptation of S. aureus and can be acquired by horizontal gene transfer due to its presence on a non-mec SCC. Its biological function might possibly be related to bacterial internalization, as suggested by the candidate protein obtained and the known intracellular life style of S. aureus in cow mastitis. The surface-attached nature of LPXTG-bov was confirmed by cloning and expression in Lactococcus lactis, in which it was detected both by surface trypsin shaving followed by proteomic detection and by ELISA. In addition, deletion of the LPXTG motif of the protein resulted in its absence on the surface. Lactococci expressing LPXTGbov also demonstrated a striking star-like colony morphology. 39 Liste des participants Liste des participants Nom Activité Adresse E mail Tél 1 ABAD Lélia Interne Laboratoire de Bactériologie CBN Hôpital de la Croix Rousse 93 grande rue de la Croix Rousse 69004 LYON [email protected] 06 37 03 65 74 2 ANDREOTTI Ludovic Etudiant Master Université de LAUSANNE, BIOPHORE, CH-1015 LAUSANNE, SUISSE [email protected] 00 41 2 16925612 3 AUVRAY Frédéric Chef d'Unité Adjoint ANSES-LSAL 14 rue Pierre et Marie Curie 94701 MAISONS-ALFORT [email protected] 01 49 77 28 36 4 BADIOU Cédric Ingénieur Inserm U1111-RTH laennec, Laboratoire de Bactériologie 7 rue Guillaume Paradin 69008 LYON [email protected] 04 78 77 86 57 5 BALLO Myriam Assistante Doctorante Université de LAUSANNE, BIOPHORE, CH-1015 LAUSANNE, SUISSE [email protected] 00 41 2 16925612 6 BAUDE Jessica Ingénieur d'Etude Inserm U1111-RTH laennec, Laboratoire de Bactériologie 7 rue Guillaume Paradin 69008 LYON [email protected] 04 78 77 86 57 7 BAVITOT Blandine Secrétaire Laboratoire de Bactériologie CBPE 59 boulevard Pinel 69500 BRON [email protected] 04 72 35 72 23 8 BAYLE Anaelle Assistant Chef de Produits ROCHE Diagnostics France 38240 MEYLAN [email protected] [email protected] 06 13 17 54 72 9 BEN HADJ ALI Hafida Secrétaire médicale Laboratoire de Bactériologie CBPE 59 boulevard Pinel 69500 BRON 10 BENITO yvonne Ingénieur Hospitalier Laboratoire de Bactériologie CBPE 59 boulevard Pinel 69500 BRON [email protected] 04 72 68 13 24 11 BERAUD Laetitia Biologiste Laboratoire de Bactériologie CBPE 59 boulevard Pinel 69500 BRON [email protected] 04 72 12 96 63 12 BERGER- CARBONNE Anne Médecin Santé Publique France Unité Infections Associées aux Soins et Antibiorésistance, Santé anne.berger-carbonne@santepubliquePublique France, 12 rue du val d'Osne 94415 SAINT MAURICE france.fr 01 55 12 51 66 13 BES Michèle Biologiste CNR staphylocoques CBPE GHE 59 Bld Pinel 69500 BRON [email protected] 04 72 12 96 62 [email protected] 00 41 13140259 14 BLANC Dominique Chef de Laboratoire Médecine Préventive Hospitalière CHUV 1011 LAUSANNE, SUISSE 15 BOTHELLO-NEVERS Elisabeth MCU-PH Maladies Infectieuses CHU de Saint Etienne 42055 SAINT-ETIENNE [email protected] 06 81 44 04 46 16 BOUCHIAT Coralie Biologiste CNR staphylocoques CBPE GHE 59 Bld Pinel 69500 BRON [email protected] 04 27 85 52 57 [email protected] 04 72 00 37 60. 17 BOULEGROUN Nadia Technicienne Laboratoire de Bactériologie CBN Hôpital de la Croix Rousse 93 grande rue de la Croix Rousse 69004 LYON 18 BOUTON Martine Secrétaire médicale CNR staphylocoques CBPE GHE 59 Bld Pinel 69500 BRON [email protected] 06 73 33 84 05 19 BOUVEYRON Caroline Technicienne CNR staphylocoques CBPE GHE 59 Bld Pinel 69500 BRON [email protected] 06 88 24 78 13 [email protected] 04 78 77 86 57 20 BRIAUD Paul Etudiant en thèse Inserm U1111-RTH laennec, Laboratoire de Bactériologie 7 rue Guillaume Paradin 69008 LYON 21 BUTIN Marine Médecin HFME Réanimation NéoNatologie Hospices Civils de Lyon 69500 BRON [email protected] 04 27 85 52 85 22 CAILLON Jocelyne MCU-PH responsable UF Bactériologie Laboratoire de Bactériologie CHU Nantes44093 NANTES [email protected] 06 88 18 46 96 23 CAMUS Laura Etudiante M2 Inserm U1111-RTH laennec, Laboratoire de Bactériologie 7 rue Guillaume Paradin 69008 LYON [email protected] 04 78 77 86 57 24 CASSIER Pierre Praticien Hospitalier Laboratoire d'Hygiène Hospitalière GHEH 69437 LYON [email protected] 04 72 11 07 13 25 CHAIX Julie Chercheur INSERM 21 avenue Tony Garnier 69007 LYON [email protected] 04 37 28 23 54 26 CHUZEL Thomas Directeur Scientifique SARL VOXCAN 1 avenue Bourgelat 69280 MARCY L'ETOILE [email protected] 06 88 59 20 88 [email protected] 01 41 79 69 97 27 COIGNARD Bruno Directeur Adjoint Direction Maladies Infectieuses, Santé Publique France 94415 BOURG SAINT MAURICE 28 COMMUN Carine Technicienne UMR5557 Ecologie Microbinne 8 avenue Rockefeller 69008 LYON [email protected] 04 78 77 71 76 29 COURTIER Christine Technicienne CNR staphylocoques CBPE GHE 59 Bld Pinel 69500 BRON [email protected] 04 72 12 96 24 30 COUZON Florence Ingénieur d'Etude Inserm U1111-RTH laennec, Laboratoire de Bactériologie 7 rue Guillaume Paradin 69008 LYON [email protected] 04 78 77 86 57 31 CREMNITER Julie MCU-PH Bactériologie-Hygiène, CHU de Poitires 2 rue de la Milétrie 86000 POITIERS [email protected] 05 49 44 37 47 32 DAUWALDER Olivier Biologiste Médical CBPN-IAI-103 grande rue de la Croix Rousse 69004 LYON [email protected] 04 72 12 96 69 michele.perouse-de-montclos@ chu-lyon.fr 04 78 86 12 35 DE MONTCLOS Michèle Praticien Hospitalier 34 DEL GIUDICE Pascal Praticien Hospitalier Hôpital Bonnet 83600 FREJUS [email protected] 06 76 98 63 28 35 DELCAMP Sophie Ingénieure Commerciale Bactériologie BIOMERIEUX,5 rue des Aqueducs 69290 CRAPONNE [email protected] 06 82 87 79 55 36 DENIS Olivier Chef de Clinique Microbiologie, Hôpital Erasme, 808 rte de Lennik, 1070 BRUXELLES, Belgique [email protected] 00 32 25554519 37 DESCCOURS Ghislaine MCU-PH Laboratoire de Bactériologie CBPE 59 boulevard Pinel 69500 BRON [email protected] 04 72 12 96 64 38 DONNIO Pierre -Yves PH Hygiène Microbiologie Service Bactériologie-Hygiène Hospitalière CHU 35033 RENNES [email protected] 02.99.28.93.01 39 DUMITRESCU Oana MCU-PH CNR staphylocoques CBPE GHE 59 Bld Pinel 69500 BRON [email protected] 04 78 86 30 54 [email protected] 06 33 37 67 55 40 DUMONT Yann Interne Laboratoire de Bactériologie CBN Hôpital de la Croix Rousse 93 grande rue de la Croix Rousse 69004 LYON 41 DUPIEUX Céline Assistant Hospitalo-Universitaire Laboratoire de Bactériologie CBN Hôpital de la Croix Rousse 93 grande rue de la Croix Rousse 69004 LYON [email protected] 04 72 00 37 04 42 DURAND Géraldine Directeur RetD Microbiologie BIOMERIEUX , 3 route du Port Rambaud, 38390 LA BALME LES GROTTES [email protected] 06 12 87 04 32 43 DURU Frédéric Key Account Manager Laboratoire Novex Pharma, QUINTILES, 151-161 Boulevard Victor Hugo 93400 SAINT OUEN [email protected] 06 33 61 51 94 44 ENTENZA José M PhD Université de LAUSANNE, BIOPHORE, CH-1015 LAUSANNE, SUISSE [email protected] 00 41 21 6925612 45 FA Marie OP Bio CNR staphylocoques CBPE GHE 59 Bld Pinel 69500 BRON [email protected] 04 72 12 96 21 46 FELDEN Brice Directeur de Laboratoire Laboratoire de Biochimie Pharmaceutique 2 avenue du Professeur Léon Bernard 35046 RENNES [email protected] 02 23 23 48 51 47 FRANCOIS Patrice Responsable Laboratoire Laboratoire de Génomique HUG Gabrielle PERRET Gentil 4 1205 GENEVE, SUISSE patrice.franç[email protected] 00 41 22 3729337 48 FRENEY Jean PU-PH Laboratoire de Bactériologie CBPE 59 boulevard Pinel 69500 BRON [email protected] 04 72 12 96 71 49 FUHRMANN Christine Biologiste Laboratoire de Bactériologie CBPE 59 boulevard Pinel 69500 BRON [email protected] 06 29 70 98 15 50 GAILLARD Tiphaine Biologiste [email protected] 06 87 21 14 56 51 GARDON Christine Technicienne CNR staphylocoques CBPE GHE 59 Bld Pinel 69500 BRON [email protected] 04 72 12 96 24 52 GARNIER Fabien Praticien Hospitalier Laboratoire de Bactériologie, Virologie, Hygiène, CHU Limoges87042 LIMOGES Cedex [email protected] 05 55 05 63 48 53 GAUYE Florence Etudiante Master Université de LAUSANNE, BIOPHORE, CH-1015 LAUSANNE, SUISSE [email protected] 00 41 21 6925612 54 GEISSMANN Tom Chercheur Inserm Inserm U1111-RTH laennec, Laboratoire de Bactériologie 7 rue Guillaume Paradin 69008 LYON [email protected] 04 78 77 87 26 55 GILLET Yves PU-PH HFME 59 boulevard Pinel 69500 BRON [email protected] 04 27 85 56 07 [email protected] 04 72 1396 21 [email protected] 04 72 12 96 70 HIA Desgenettes, 108 bd Pinel, 69003 LYON 56 GINEVRA Christophe Ingénieur Laboratoire de Bactériologie CBPE 59 boulevard Pinel 69500 BRON 57 GIRARDO Pascale Praticien Attaché Laboratoire de Bactériologie CBPE 59 boulevard Pinel 69500 BRON 58 GRANDO Jacqueline Praticien Hospitalier Unité d’Hygiène et d’Epidémiologie-Groupement Hospitalier EST [email protected] 59, Boulevard Pinel 69500 BRON 06 03 25 67 20 59 GRATTARD Florence MCU-PH Laboratoire de bactériologie CHU Saint Etienne 42055 SAINT-ETIENNE 04 77 82 83 15 [email protected] Liste des participants 33 Laboratoire de Bactériologie, GHS, 165 chemin du Grand Revoyet, 69495 Pierre Bénite Liste des participants 60 GREF Ruxandra Directeur de Recherche Institut des Sciences Moléculaires d'Orsay, [email protected] Avenue Jean Perrin Université Paris Sud 91400 ORSAY 06 64 09 91 73 61 GUSTAVE Claude Alexandre Interne CNR staphylocoques CBPE GHE 59 Bld Pinel 69500 BRON [email protected] 06 31 42 00 44 62 HAENNI Marisa Chef d'Unité Adjointe ANSES 31 avenue Tony Garnier 69364 LYON [email protected] 04 78 69 65 60 63 HENRY Thomas Chef d'Equipe Inserm/Finovi Inserm U851, 21 avenue Tony Garnier 69007 LYON [email protected] 04 37 26 29 81 64 HOANG Thi Lam Thuy Interne en Biologie médicale CHU GRENOBLE [email protected] 06 98 98 02 49 [email protected] 06 31 60 84 89 65 HOUHAMDI Linda Interne en Biologie Médicale Laboratoire de Bactériologie CBPE 59 boulevard Pinel 69500 BRON 66 IANTOMASI Raffaella Chef de Laboratoire SANOFI PASTEUR 1541 avenue M. Mérieux 69280 MARCY L'ETOILE [email protected] 04 37 37 66 84 20 67 IBRANOSYAN Marine Interne en Biologie médicale CHU LYON [email protected] 06 37 52 26 91 68 ISSARTEL Bertrand MIIT Médecine Interne Infectieuse Tropicale 33 Cours André Philip, 69100 Villeurbanne [email protected] 04 72 82 34 01 69 JAVERLIAT Fabien Attaché de Recherche BIOMERIEUX , 3 route du Port Rambaud, 38390 LA BALME LES GROTTES [email protected] 04 26 03 88 55 70 JOSSE Jérôme Doctorant Laboratoire de Bactériologie CBN Hôpital de la Croix Rousse 93 grande rue de la Croix Rousse 69004 LYON [email protected] 06 08 12 08 64 71 LABORIE Manon Responsable Commerciale Nord-Est INTERSCIENCE, 30 chemin du bois des Arpents, 78860 ST NOM LA BRETECHE [email protected] 01 34 62 62 61 72 LADAVIERE Catherine Directrice Recherche CNRS UMR5223, IMP, 15 bld Latarjet 69100 VILLLEURBANNE [email protected] 04 72 43 16 04 [email protected] 01 34 62 62 61 73 LAHUTTE Flavien Assistant Commercial INTERSCIENCE, 30 chemin du bois des Arpents, 78860 ST NOM LA BRETECHE 74 LAKEHAL Yamina Secrétaire Laboratoire de Bactériologie CBPE 59 boulevard Pinel 69500 BRON [email protected] 04 72 12 96 24 75 LARPIN Yu Etudiant Master Université de LAUSANNE, BIOPHORE, CH-1015 LAUSANNE, SUISSE [email protected] 00 41 21 6925612 76 LAURENT Frédéric PU codirecteur CNR staphylocoques CNR staphylocoques CBPE GHE 59 Bld Pinel 69500 BRON [email protected] 04 72 07 18 39 77 LAYS Claire Post Doctorante CIRI -Inserm U1111, 21 avenue Tony Garnier 69007 LYON [email protected] 04 37 28 23 51 78 LECOMTE Raphael Interne Service Maladies Infectieuses CHU NANTES [email protected] 06 32 34 34 02 79 LEMICHEZ Emmanuel Directeur de Recherche Inserm Centre de Recherche C3M/Nice, 06204 NICE [email protected] 06 65 72 90 60 80 LINA Gérard PU-PH Chef de Service Laboratoire de Bactériologie, GHS, 165 chemin du Grand Revoyet, 69495 Pierre Bénite [email protected] 04 72 12 96 25 81 LOMMA Mariella Medical Scientific Liaison Manager Laboratoire Novex Pharma, QUINTILES, 151-161 Boulevard Victor Hugo 93400 SAINT OUEN [email protected] 07 52 60 11 80 82 LUCHT Frédéric PU-PH Chef de Service CHU et Université Jean Monnet Saint Etienne 42055 Saint Etienne Cedex 02 [email protected] 04 77 12 77 22 83 MAALI Yousef Doctorante Laboratoire de Bactériologie CBN Hôpital de la Croix Rousse 93 grande rue de la Croix Rousse 69004 LYON [email protected] 06 61 39 50 80 84 MAGYARICS Zoltan Medical Director Arsanis Biosciences GmbH, Helmut-Qualtinger-Gasse 2, 1030 VIENNA, AUSTRIA [email protected] 00 43 1 7990 117 60 85 MARCOUX Pierre Ingénieur Chercheur CEA LETI 17 rue des Martyrs, Bat 42, 38054 GRENOBLE cedex 9 [email protected] 04 38 78 15 04 86 MARTINS-SIMOES Patricia Ingénieur de recherche Laboratoire de Bactériologie CBN Hôpital de la Croix Rousse 93 grande rue de la Croix Rousse 69004 LYON [email protected] 04 72 00 37 93 87 MARVEL Jacqueline DR1 CIRI 21 avenue Tony Garnier 69007 LYON [email protected] 04 37 28 23 50 88 McCALLIN Shawna Doctorante Université de LAUSANNE, BIOPHORE, CH-1015 LAUSANNE, SUISSE [email protected] 00 41 2 16925615 89 MENARD Guillaume Interne Service Bactériologie-Hygiène Hospitalière CHU 35033 RENNES [email protected] 02 99 28 42 64 90 MENZI Carmen Assistante de Recherche Université de LAUSANNE, BIOPHORE, CH-1015 LAUSANNE, SUISSE [email protected] 00 41 21 6925601 91 MERMOUD Loic Etudiant Master Université de LAUSANNE, BIOPHORE, CH-1015 LAUSANNE, SUISSE [email protected] 076 224 10 44 92 MEUGNIER Hélène Ingénieur HCL CNR staphylocoques CBPE GHE 59 Bld Pinel 69500 BRON [email protected] 04 72 12 95 80 [email protected] 06 03 74 01 57 MONTEIX Alice Technicienne 94 MOREAU Karen PU Inserm U1111-RTH laennec, Laboratoire de Bactériologie 7 rue Guillaume Paradin 69008 LYON [email protected] 04 78 77 86 57 95 MOREILLON Martine Infirmière Université de LAUSANNE, BIOPHORE, CH-1015 LAUSANNE, SUISSE [email protected] 00 41 2 16925600 96 MOREILLON Philippe MD-PhD Directeur Département Microbiologie Fondamentale Université de LAUSANNE, BIOPHORE, CH-1015 LAUSANNE, SUISSE [email protected] 00 41 2 16925600 97 MOUTON William Technicienne Laboratoire de Bactériologie CBN Hôpital de la Croix Rousse 93 grande rue de la Croix Rousse 69004 LYON [email protected] 06 24 96 73 13 98 NGBA ESSEBE Christelle Doctorante Laboratoire de Microbiologie CHRU Nîmes 30029 NÎMES ngbachristelle@yahoo;fr 04 66 68 32 02 99 OECHSLIN Frank Etudiant Doctorant Université de LAUSANNE, BIOPHORE, CH-1015 LAUSANNE, SUISSE [email protected] 00 41 2 16925615 Chercheur Post Doc Bactériologie Laennec 7 rue Guillaume Paradin 69008 LYON [email protected] 04 78 77 87 26 101 RANC Anne Gaëlle Biologiste Laboratoire de Bactériologie CBPE 59 boulevard Pinel 69500 BRON [email protected] 04 72 12 96 01 102 RASIGADE Jean Philippe MCU-PH Laboratoire de Bactériologie, GHS, 165 chemin du Grand Revoyet, 69495 Pierre Bénite [email protected] 04 78 86 12 34 103 RATHAVONG Thomas Ingénieur Technico-Commercial ALERE, 21 rue Albert Calmette 78350 JOUY en JOSAS [email protected] 06 76 72 01 54 104 RESCH Gregory PhD Université de LAUSANNE, BIOPHORE, CH-1015 LAUSANNE, SUISSE [email protected] 00 41 21 6925623 105 REVEST Matthieu Praticien Hospitalier CHU de Rennes, 35033 RENNES [email protected] 02 99 28 67 59 106 RIGAILL Josselin Interne CHU Saint Etienne 42270 SAINT PRIEST en JAREZ [email protected] 07 82 78 72 48 107 ROBERT Manon Secrétaire médicale CNR staphylocoques CBPE GHE 59 Bld Pinel 69500 BRON [email protected] 06 89 59 89 85 108 ROURE SOBAS Chantal Praticien Hospitalier Laboratoire de Bactériologie CBN Hôpital de la Croix Rousse 93 grande rue de la Croix Rousse 69004 LYON [email protected] 06 84 48 18 00 109 RUIZ Sophie Responsable d'Unité R et D SANOFI PASTEUR 1541 avenue M. Mérieux 69280 MARCY L'ETOILE [email protected] 04 37 66 87 15 110 RUTSCHI Hélèna F F Cadre de Santé CNR staphylocoques CBPE GHE 59 Bld Pinel 69500 BRON [email protected] 04 27 85 50 46 111 SAADATIAN-ELAHI Mitra Epidémiologiste chargée d'étude Hôpital Edouard Herriot 69437 LYON 03 [email protected] 06 29 36 49 25 112 SAINT-Félix Jacques Chef de Marché ID/AST BIOMERIEUX 5 rue des Aqueducs 69290 CRAPONNE [email protected] 06 61 76 72 22 113 SALORD Hélène Praticien Hospitalier Laboratoire de Bactériologie CBN Hôpital de la Croix Rousse 93 grande rue de la Croix Rousse 69004 LYON [email protected] 04 72 07 18 40 114 SCHNEL Roxane Technicienne CNR staphylocoques CBPE GHE 59 Bld Pinel 69500 BRON [email protected] 06 59 70 98 79 115 SERAYET Xavier Commercial ROCHE Diagniostics France 38240 MEYLAN [email protected] 06 11 52 10 65 116 STAALI Leila Maitre de Conférences Faculté des Sciences de la Nature et de Vie Université d’Oran 1 - Ahmed Ben-Bella ORAN– ALGERIE [email protected] 213 7791566099 117 STEINER Théodora Assistante de Recherche Université de LAUSANNE, BIOPHORE, CH-1015 LAUSANNE, SUISSE [email protected] 00 41 21 6925601 118 TAFANI Virginie Technicienne Laboratoire de Bactériologie CBN Hôpital de la Croix Rousse 93 grande rue de la Croix Rousse 69004 LYON [email protected] 04 72 00 37 69 119 TASSE Jason Doctorante Laboratoire de Bactériologie CBN Hôpital de la Croix Rousse 93 grande rue de la Croix Rousse 69004 LYON [email protected] 06 12 61 13 32 120 THIBAUT Sonia Coordinatrice Médicale MedQual, CHU Nantes [email protected] 02 40 84 64 34 100 PATOT Sabine Liste des participants 93 Laboratoire de Bactériologie CBN Hôpital de la Croix Rousse 93 grande rue de la Croix Rousse 69004 LYON Liste des participants 121 THOUVENOT Alice Biologiste CBM69-Centre de Biologie Médicale du Tonkin 3 rue Phélypeaux 69100 VILLEURBANNE [email protected] 04 26 68 67 90 122 TIGAUD Sylvestre Chef de service-PH Laboratoire de Bactériologie CBN Hôpital de la Croix Rousse 93 grande rue de la Croix Rousse 69004 LYON [email protected] 04 72 07 18 44 123 TRISTAN Anne MCU-PH codirecteur CNR staphylocoques CNR staphylocoques CBPE GHE 59 Bld Pinel 69500 BRON [email protected] 04 72 35 76 39 124 VAN ROY Bertrand Chef de produits Biologie Moléculaire ROCHE Diagnostics France 38240 MEYLAN [email protected] 04 76 76 31 69 125 VANDENESCH François PU-directeur CNR staphylocoques CNR staphylocoques CBPE GHE 59 Bld Pinel 69500 BRON [email protected] 04 72 35 72 52 126 VILLE Laurent Référent National – Maladies Infectieuses ALERE, 21 rue Albert Calmette 78350 JOUY en JOSAS [email protected] 06 82 82 60 87 127 VILLET Régis Chercheur Laboratoire de Bactériologie CBN Hôpital de la Croix Rousse 93 grande rue de la Croix Rousse 69004 LYON [email protected] 04 72 00 37 76 128 VUILLOT Charline Technicienne CNR staphylocoques CBPE GHE 59 Bld Pinel 69500 BRON [email protected] 04 72 12 96 24 129 MOUFOUK Fellah gestionnaire Amphithéâtre Charles Mérieux ENS de Lyon, Site Buisson, 19 allée de Fontenay 69007 LYON [email protected] 04 26 73 11 44 130 JOLLY Nicolas Sécurité ENS 46 allé d'Italie 69007 LYON [email protected] 06 83 21 63 90 131 ISOPROTECT Sécurité jour et nuit 99 rue de Gerland 69007 LYON [email protected] 07 87 50 42 82 132 SEBIRE Bernard régisseur ENS 15 parvis René Descartes 69007 LYON [email protected] 06 87 28 53 10 133 Les Lascars groupe rock animation soirée du 26 10 2016 [email protected] 06 75 41 29 23 134 La Maison restaurant 4 rue Jonas Salk 69007 LYON [email protected] 06 62 48 55 36 19 place Tolozan 69001 LYON [email protected] 04 78 28 85 16 135 Accueil, micros (4 stagiaires) Ecole Tunon liste arrêtée au 17 octobre 2016 Notes PARRAINS & SPONSORS Conception & impression : A3 Print Police calibri