réactions des participant(e)s - scmoutier.ch

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réactions des participant(e)s - scmoutier.ch
MRM 2010 - Les réactions de quelques concurrents…
(Un grand merci à Daniel Bachmann qui a recueilli ces propos !)
Romain Fleury, Moutier (1er homme, 4h22’47) : « Je suis super heureux d’avoir gagné cette course.
Très franchement, ce matin au départ et aussi compte tenu des conditions atmosphériques, je ne
pensais pas être aussi bien classé, d’autant plus que je me suis fais mal à une cheville lors de Sierre –
Zinal. Toutes les descentes ont été difficiles, particulièrement celle sur Roches. Il faut faire attention à
chaque pas. Il y avait des trous, des racines et beaucoup de feuilles. Et c’est clair, à la fin, l’ultime
ascension du Graitery, c’est extrêmement difficile, mais on sait que l’arrivée est en vue. Comme je
suis de la région, je connais tous les cailloux, je peux même vous dire où il y a encore des bolets. Ces
montagnes qui entourent Moutier, ce sont les miennes. Quant aux conditions de courses, elles étaient
excellentes ; je n’ai jamais eu froid. »
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Deny Bartlomé, Courtelary (2 homme, 4h35’59) : « A Moutier, j’étais quatrième et c’est très bien
allé dans la montée vers Graitery. Dans l’ensemble, tout a très bien fonctionné pour moi. J’aurais
peut-être pu aller un peu plus vite en début de course, mais j’ai préféré miser sur la gestion de mes
efforts. Au final, c’était la bonne tactique. Pour moi, le plus dur a été le Raimeux. J’ai tout à coup eu
des crampes, je me suis alors alimenté et j’ai retrouvé de bonnes sensations par la suite. Quant au
parcours, il est extraordinaire. En raison de des conditions de course, plusieurs passages se sont
avérés délicats, mais c’est la même chose pour tous les coureurs. »
Yann Weber, Le Fuet (3e homme, 4h38’23) : « Une première chose tout d’abord : malgré le vent
violent au départ, les conditions de course ont été excellentes. Il n’y a pas eu trop de pluie, c’est
justement ce que j’appréhendais. C’est parti vite, même trop vite pour moi. Moi je fonctionne plutôt
comme un moteur diesel, il me faut du temps pour trouver mon rythme. A Moutier, après la descente,
je n’étais que 20e environ et j’ai fait ma course sans me soucier de la concurrence. Pour moi, cela a
été 3h40 de bonheur et l’enfer jusqu’à l’arrivée. Je savais que le Raimeux constituerait le juge de paix.
J’ai donc axé tous mes efforts pour être bien au sommet du Raimeux. Par la suite, j’ai eu des débuts
de crampes. J’aimerais surtout féliciter les organisateurs, c’est un parcours magnifique et j’ai trouvé le
balisage excellent. Pour le décor, je reviendrai dans deux années. »
Arnaud Meister, Court (4e homme, 4h40’41) : « Je suis très surpris de ma performance. Je dois
vous dire que j’ai commencé la course à pied seulement le 10 juillet dernier. J’ai certes une longue
expérience de la pratique du vélo, mais j’ai très peu d’expérience en course à pied. J’ai surtout
souffert dans les descentes, parce que je n’ai pas la musculature faite pour ce genre d’effort. A mon
grand étonnement, c’est très bien allé au plat alors que je m’attendais au pire vu mon manque
d’expérience. C’est un parcours magnifique. De plus, il faut souligner l’organisation parfaite. Pour une
première, je tire un grand coup de chapeau aux personnes qui ont tout mis en œuvre pour faire de
cette course une belle réussite. Je reviendrai, c’est sûr, en espérant forcément améliorer mon
chrono. »
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Eric Gerber, Develier (5 homme, 4h44’43) : « Avant de m’exprimer sur ma course, j’aimerais dire
merci à tous les bénévoles qui ont fait un travail extraordinaire, notamment en ce qui concerne le
balisage. C’était excellent à tous points de vue. Le terrain était certes gras, mais les trailers aiment
bien ces conditions de course, donc pas de souci pour moi. J’ai eu un passage à vide à la montagne
de Moutier et je me suis refait une santé dans la descente sur Roches. Par contre, je dois bien
l’avouer, je n’ai pas beaucoup couru dans la montée du Raimeux, c’est un peu frustrant pour un
coureur à pied. »
Tony Marchand, Saint-Imier (6e homme, 4h46’36 ) : « La course est magnifique, malgré le temps.
Je suis content d’en avoir autant bavé pour finir 6e. Mais c’est vrai que ce matin, en me levant, je me
suis demandé dans quelle galère je m’engageais. Comme le début de course est en descente, il fallait
faire attention à ne pas partir trop vite. C’est justement ce que j’ai fait. C’est marrant, une fois on est
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6 , ensuite 3 , 9 . Comme je ne suis pas très bon en montée, je me rattrape dans les descentes. Sur
un tel parcours, il faut être bon dans tous les domaines. Bravo aux organisateurs, c’était nickel, surtout
en ce qui concerne le balisage. »
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François Farron, Delémont (7 homme, 4h49’09) : « Je n’ai qu’un seul mon en bouche :
magnifique ! J’ai eu un plaisir énorme et ma course s’est très bien déroulée. Je félicite les
organisateurs, tout était excellent, du balisage aux ravitaillements en passant par toutes les personnes
qui ont encouragé tous les participants, malgré le froid. »
Michael Misteli, Liestal (8e homme, 4h50’04) : « C’était très dur, surtout la dernière montée. Quand
je suis arrivé au pied des échelles et que j’ai regardé en l’air, je me suis demandé si j’avais assez de
forces pour y arriver. Cela a été un pas après l’autre. Je n’avais qu’une seule ambition : terminer. La
météo n’a pas été un problème, même si cela soufflait très fort dans certains secteurs. Bravo à
l’organisation pour une première. J’attends déjà la deuxième édition en espérant qu’on pourra admirer
le paysage ! »
Michel Sautebin, Courgenay (9e homme, 4h52’59) : « Comme je connais bien le parcours, je savais
pertinemment que cela deviendrait difficile à partir de Roches, au km 30. Je ne me suis pas trompé,
puisque j’ai marché les deux tiers de la montée du Raimeux avec une pulsation à plus de 170. C’est
peut-être lié au fait que je n’ai pas assez d’entraînement pour ce genre de course. Nous avons
toujours été un petit groupe de trois et c’est plus facile pour maintenir une bonne cadence. Mais dans
la dernière montée, c’était à l’énergie. Croyez-moi, malgré mon expérience, cela a été très difficile.
Chapeau aux organisateurs, même si le temps n’a pas été avec eux. »
Willy Bartlomé, Tavannes (10e homme, 4h55’25) : « C’est franchement une course très difficile. Je
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suis pourtant un spécialiste des 100 km de Bienne, que j’ai bouclé cette année pour la 23 fois. Mais
ici, c’est tout autre chose en fonction de la dénivellation. En fait, je n’avais pas assez de souffle. Je
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suis probablement parti trop vite. Mais je suis content de terminer 10 , je n’ai plus 50 ans ! »
Catherine Rion, Delémont (1re dame, 5h12’23) : « Le plus dur ? Les deux derniers kilomètres. Je
suis franchement étonnée, je n’ai même pas trop mal aux jambes. Indépendamment de ma
performance, bravo à l’organisation. Le parcours a été super bien préparé. J’ai une pensée toute
particulière pour tous les bénévoles. Finalement ce sont eux qui souffrent le plus dans de telles
conditions. L’année passée, j’ai participé à la course test avec mon mari. Nous avions couru
ensemble. Cette année, je pensais faire un moins bon temps et c’est le contraire qui s’est produit. Je
suis super heureuse ! »
Vinciane Cohen-Cols, Savagnier (2e dame, 5h28’36) : « Je suis franchement surprise de terminer
2e. Pour moi, c’est en fait une reprise puisque j’ai été blessée ces deux dernières années suite à une
opération du pied. J’ai souffert de crampes dans la descente sur Roches. Je n’ai pas assez bu. A part
ça, c’est un très beau parcours, c’est juste dommage pour le temps. »
Véronique Boillat, Les Breuleux (3e dame, 5h32’50) : « La dernière montée a été très difficile.
Après tant d’efforts, c’est interminable, mais dans l’ensemble cela s’est très bien passé. Pour une
première organisation, je dis bravo à toute l’équipe. Je serai sûrement là dans deux années avec une
seule envie : avoir autant de plaisir qu’aujourd’hui ! »