HAVE A LOOK INTO MY LIFE! Exposition d`art des

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HAVE A LOOK INTO MY LIFE! Exposition d`art des
HAVE A LOOK INTO MY LIFE!
Exposition d’art des Roms d’Europe
Dans le cadre de la Présidence de l’Autriche du Comité des Ministres du Conseil de
l’Europe.
Vernissage: 07.05.2014, 19h
Aubette, Place Kléber, 67000 Strasbourg
Dates: 08.–25.05.2014, 10h – 20h
Commissaires d’exposition:
Delaine le Bas (GB), artiste et activiste rom, Ursula Glaeser (AT), sociolinguiste, Astrid Kury
(AT), historienne d’art, directrice de l’Akademie Graz.
Artistes:
Robert Olaf Gabris (AT/SK), Gabi Jiménez (FR), Damian Le Bas (GB), Delaine Le Bas
(GB), Mihails Kokarevics (LV/GB), Kiba Lumberg (FI), Lidija Mirković (RS/DE), Denis
Mustafa (KO), Sami Mustafa (KO), Nihad Nino Pušija (DE/BA), Roma Kale Panthera (CZ):
Věra Duždová & Tamara Moyzes, Marina Rosselle (FR), George M. Vasilescu (RO).
Une production de Akademie Graz à l’initiative de Ville de Graz.
Avec le soutien de la Ville de Strasbourg, de la Campagne Dosta! du Conseil de l’Europe, de
la Chancellerie fédérale de l’Autriche, du Ministère autrichien de l’Intégration et des Affaires
européennes et internationales, de la Représentation Permanente de l'Autriche auprès du
Conseil de l'Europe.
En coopération avec la Ville de Strasbourg, la Campagne Dosta! du Conseil de l’Europe, le
Forum Européen des Roms et Gens du voyage, l’Alliance des villes et régions d'Europe pour
l'inclusion des Roms.
L’exposition
L'exposition « Have a look into my life! » rassemble les œuvres d'artistes Roms de
renom international aussi bien que des œuvres de jeunes artistes Roms au début de leur
carrière.
Son point de départ est la peu connue Romani Čhib, langue maternelle de plusieurs millions
de citoyens européens. Partout en Europe, des Roms ont choisi les trois mots les plus
importants de leur langue. L'ensemble des mots recueillis résume ce qui compte vraiment
dans la vie — la famille, la santé, le bonheur, le travail et le chez-soi. Tandis que pour la
plupart des Européens ces notions-là représentent des valeurs importantes, pour les Roms
elles symbolisent en même temps des buts — des buts que la marginalisation sociale et
l'exclusion structurelle des Roms rendent souvent inaccessibles. Il est donc peu étonnant que
l'exposition soit centrée sur l'exclusion et la discrimination, l'une des tâches les plus urgentes
pour l'Europe étant la reconnaissance et la prévention des diverses formes de discrimination
subies par les Roms.
ARTISTES
Romani Kale Pantheras:
Věra Duždová CZ &
Tamara Moyzes CZ : vidéo, photographie, installation
Robert Gabris AT / SK : dessin, installation
Gabi Jiménez FR : objets, peinture, installation
Delaine Le Bas GB : objets, installation, video
Damian Le Bas GB : dessin, collage, objets
Mihails Kokarevics LV / GB : dessin, photographie
Kiba Lumberg FI : dessin, peinture, installation
Lidija Mirković RS / DE : film, photographie,
installation
Denis Mustafa KO : vidéo
Sami Mustafa KO : film
Nihad Nino Pušija DE / BA : photographie
Marina Rosselle FR : objets, installations
George M. Vasilescu RO : peinture, objets
Lidija Mirkovic, Who We Are / Qui nous sommes, 2014.
L'inclusion sociale des Roms est la pierre angulaire du grand projet européen qui
revendique une société paisible fondée sur les droits de l'homme. Pourtant, l'anti-romisme
est solidement enraciné en Europe. Chaque jour, il se manifeste de manière multiple — soit
sous la forme du préjugé omniprésent contre les Roms, soit sous la forme de migrations
forcées, de la persécution et de la violence mortelle. Il est donc indispensable de réunir toutes
les forces pour améliorer la situation.
Dans ce contexte, nous croyons au pouvoir de l'art. L'art est un moyen puissant quand il
s'agit d'exprimer des préoccupations politiques ou de poser des questions sur l'identité,
l'histoire ou l'avenir. En même temps, il appelle à se prendre en main. En Europe, les artistes
et les activistes Roms forment une communauté transnationale et politiquement active. Ce
projet d'art s'est donné pour but de supporter et de renforcer cette communauté.
Robert Gabris, Famille, 2014.
« Have a look into my life! » invite les visiteurs de l'exposition à se faire une idée de la
condition des Roms et des Romnija dans l'Europe d'aujourd'hui. L'exposition raconte des
histoires et expériences individuelles et illustre la diversité de la langue romani même la
vigueur de l'art rom contemporain, tout en revendiquant une vie sans discriminations, un sujet
qui lui est capital.
Gabi Jimenez, 44 gadjé et un
gitane, 2013.
Le point de départ de l'exposition a été une enquête menée dans toute l'Europe au cours
de laquelle des Roms ont choisi, à titre personnel, les trois mots de la Romani Čhib qu'ils
considèrent les plus importants. Ces mots expriment leurs espoirs et leurs priorités dans la
vie. Le romani constitue un héritage culturel : l’idée à la base de « Have a look into my life! »
était de se servir des mots en romani comme fil conducteur de l’exposition, en impliquant
dans ce projet des Roms venus de toute l’Europe, des Balkans à la Finlande.
Les artistes présentent des œuvres originales qui traitent des mots de leur choix. Les
contributions artistiques s'appuient sur de multiples supports visuels : on découvrira des
installations, des objets, des peintures, de la photographie, des vidéos, des représentations et
des installations multimédias. Les œuvres exposées, associées aux contributions de leurs
artistes sous forme de mots, nous livrent ici un message politique fort.
L'exposition n'est pas moins qu'une déclaration politique contre la discrimination,
l'exclusion et la violence. En même temps, « Have a look into my life! » désire offrir un
espace de communication, un lieu d'échange et de rencontre, où seront proposé des tours
guidés par les artistes ainsi que des ateliers et des événements en coopération avec les
communautés Roms locales.
Tamara Moyzes, Miss Roma
Ce projet est issu du réseau culturel du festival biennal « Romale! », que l’Akademie
Graz a organisé en 2008 à Graz dans le but de présenter des stratégies activistes dans
l’art contemporain rom. Tout comme la Romale, cette exposition se veut aussi être un
forum d’autoreprésentation de cette communauté. L’exposition, ainsi que le catalogue, ont été
réalisés par les artistes eux-mêmes. Certains des artistes travaillent déjà ensemble depuis le
premier pavillon rom de la Biennale de Venise en 2007. Ce réseau a pris de l’ampleur au
cours de la Romale et a abouti à la création d’un groupe de pression international, auquel de
jeunes artistes sont également associés. Nous sommes tous convaincus que l’art est un moyen
puissant et pertinent, tant pour l’auto-responsabilisation que pour la communication politique.
Le projet «Have a look into my life!» a pu être réalisé grâce à la coopération
transnationale entre les villes de Graz et Strasbourg, et nous leur sommes très
reconnaissants pour leur accueil et leur soutien ! Nous sommes également ravis des
coopérations avec le Forum européen des Roms et des gens du voyage, la campagne DOSTA
du Conseil de l’Europe et l’Alliance européenne des villes et des régions pour l’inclusion des
Roms.
Nous sommes persuadés que c’est la naissance d’un mouvement fort et vivant contre la
discrimination et vers un avenir européen commun !
Lieux suivants de l’exposition :
•
Graz, GrazMuseum, 17.06.-14.07.2014
•
Paris, FNASAT, octobre 2014
•
Budapest, Gallery8, février 2015
Catalogue:
Have a look into my life!
Autorépresentation des Roms dans l’art contemporain.
Ursula Glaeser, Astrid Kury, Delaine Le Bas (éd.)
Drava: Klagenfurt 2014
ISBN 978-3-85435-742-1
Have a look into my life…
...mots des artistes
Delaine Le Bas (GB), commissaire et artiste :
Cette exposition présente des œuvres réalisées par des artistes de ma communauté dans toute
l’Europe. C’est à nous qu’il revient de décider comment nous voulons nous appeler, comment
nous voulons nous représenter. Cette image de nous comme «les autres», comme ceux restant
«à l’extérieur», subsiste, même en 2014. Cette vision n’est plus du tout d’actualité, en
désaccord complet avec la diversité culturelle du monde dans lequel nous vivons tous. Une
perspective très «occidentale et blanche» continue de dicter comment l’art doit être perçu, qui
peut le réaliser et ce qu’il doit représenter. Ma contribution personnelle à cette exposition, en
tant que commissaire et artiste, a été de guider le processus d’autoreprésentation tout au long
du projet. Nous avons parlé ensemble de la conception de l’exposition et du choix des œuvres.
Pour certains des jeunes artistes parrainés pour ce projet, c’est la première fois qu’ils
participent à une exposition internationale, et leur travail bénéficie de la même attention que
tous les autres. Il ne s’agit pas d’un projet idéaliste, comme beaucoup d’œuvres le montrent,
nous avons voulu mettre l’accent sur une nouvelle vision de qui nous sommes et de ce que
nous sommes en tant que communauté. Notre culture musicale, orale et visuelle est riche et
nous sommes tout à fait en mesure de représenter notre monde sous ses nombreuses facettes,
comme vous pouvez le voir ici et dans le catalogue de l’exposition, qui restera un témoin des
changements à venir.
Gabi Jiménez (FR) :
Le monde de l’art est hermétique. Nous les artistes gitans sommes cantonnés aux périphéries
de la sphère artistique. Où faut-il que nous nous situions nous les gitans ? Des amuseurs? Des
artistes saltimbanques de cirque? Des intellectuels? Des artistes contemporains? En France,
c'est impossible: Les »gitans« DOIVENT rester à leurs place. Des pauvres, des petits, des
délinquants, des nomades.
L'Europe n'est pas la même pour tous. Pour certain, L'Europe est devenue synonyme de
liberté, de possibilité de voyager, de changer de vie. Pour d'autres, l'Europe est devenue une
prison, un ghetto, un bidonville. Regardez qui sont ceux qui souffrent, qui ont froid en hivers,
qui sont expulsé en ce moment en Europe...
Liberté – Egalité – Fraternité... ?
Robert Gabris (AT/SK) :
L’équilibre et l’horizon sont les bases de la survie. Je n’ai pas de vision de l’avenir, mais un
souhait: l’«être» de chacun d’entre nous doit pouvoir s’épanouir et se déplacer librement.
L’égalité doit s’appliquer à tous.
Marina Rosselle (FR) :
L’Europe pour les Roms c’est aller partout et avoir sa place nulle part. L’Europe est un espace
en devenir, j’espère un changement de regard, une meilleure considération à l’égard des
différentes communautés des gens du voyage qui font le choix d’un mode de vie et qui
refusent certains excès de notre société. En France de nombreux gens du voyage sont des
citoyens français souvent rejetés, méprisés. L’avenir des jeunes issus de ces communautés
reste incertain dû en grande partie aux discours négatifs sur leurs origines.
L’art peut aider les jeunes Roms, Tsiganes à accéder à la connaissance, à la compréhension du
monde d’une façon sensible.
Lidija Mirkovic (RS/DE) :
La principale mécompréhension au sujet des gitanes prend ses racines dans la simple
interprétation de notre culture. Depuis qu’ils ont quitté l’Inde, les gitans ont été contraints, par
manque de planification d’une stratégie de survie, à vivre à l’écart de la société dominante,
dans de petites communautés où une tradition orale est cultivée. Nous n’avons consigné par
écrit ni nos expériences, ni nos savoirs. Nous ne nous exprimons pas directement. Nous avons
des règles complexes et des codes de conduite et d’action, et notre langue est allégorique et
imagée. Bien que nous vivions partout sous la domination des autres, la victimisation des
gitans est un des innombrables stéréotypes contre lequel j’essaie de lutter dans mon travail.
Mes gitans ne sont pas des victimes, ce sont des battants. Nous souffrons d’être mal traités,
mais nous ne sommes pas des perdants, nous avons survécu aux persécutions depuis des
siècles.
Sami Mustafa (KO) :
Je ne savais pas que je pouvais rêver, ni que ces rêves parfois deviennent réalité. J’ai grandi
dans un environnement uniforme, où tout le monde travaillait à la centrale électrique
nationale. Mon grand-père y travaillait, tout comme mon père et mes trois frères. J’étais
certain que je finirais par y travailler moi aussi. Le système scolaire m’a appris à ne pas rêver
non plus. Jusqu’au jour où j’ai commencé à faire des films d’animation avec les enfants de
mon village natal. A l’époque, il était clair qu’un emploi à centrale électrique était irréaliste à
cause de la guerre au Kosovo. J’ai commencé à penser pour moi et à rêver.
Ces rêves, je ne les ai pas gardés pour moi, dès que j’ai réussi à rêver, je l’ai partagé avec
d’autres, et j’ai continué à encourager d’autres jeunes gens à rêver aussi. Car parfois, la plus
grande difficulté dans les familles roms très conservatrices, c’est de parvenir à leur faire
imaginer une autre réalité, qui permette aux jeunes de devenir autre chose que ce que la
communauté attend d’eux.
Nihad Pusija (DE/BA) :
Je considère les Roms européens comme des européens défavorisés – « mukline
Evropljanura ». La situation des Roms en Europe de l’Est s’est extrêmement aggravée, surtout
après la chute du rideau de fer.
George M. Vasilescu (RO) :
Les Roms sont en général considérés comme des gens dangereux en Roumanie, ou comme
des gens que l’on n’a pas besoin de connaître. La couleur de peau est elle aussi un motif de
discrimination. En Roumanie, on n’aime que la musique des Roms, mais même ici personne
n’avouera qu’il aime la musique rom. Bien évidemment, c’est difficile de supporter ces
tensions entre les Roms et les Roumains. Je dois admettre que beaucoup de Roms n’ont pas
reçu une bonne formation, pour des raisons très diverses, le plus souvent des raisons
financières, mais la discrimination exercée par les enseignants joue aussi un rôle. C’est un
sentiment agréable pour moi de voir que de plus en plus de personnes de cette ethnie
deviennent un exemple pour les Roms eux-mêmes, et aussi pour la population roumaine. Mais
j’ai peur que la langue des Roms meure, de même que certaines techniques artisanales
traditionnelles.
Je crois que les Roms devraient s’unir pour que leur voix aie plus de poids et ne puisse plus
être ignorée. Les Roms doivent réaliser que toutes leurs traditions sont quelque chose de beau
et qu’elles font partie de la culture européenne.
Trin alava / Trin vorbe / Trin lafja / … (trois mots)
Projet participatif
Contributions des mots
En réponse à notre demande aux Roms de toute l’Europe de nous faire part des trois mots les
plus importants, à leurs yeux, de la langue romani, nous avons reçu plus de 350
contributions dans différents dialectes romani. La sélection suivante reprend les mots les
plus fréquents. Ils touchent à des domaines probablement importants pour tout citoyen
européen: l’amour, la santé, la famille, les enfants, le bonheur et le fait d’avoir un chez-soi.
Ce qui fait la différence, ce sont les chances bien moins élevées pour les Roms d’y parvenir.
Car leurs conditions de vie, en matière de logement, de santé, d’emploi ou de formation,
montrent clairement toute l’ampleur des discriminations qu’ils subissent.
Certains contributeurs déplorent le fait de ne plus vraiment parler le romani pour des raisons
socio-politiques. Ils essaient d’autant plus de maintenir ce qui subsiste de la langue et de la
transmettre à leurs enfants. Les dialectes et les variantes du romani sont nombreux et les
formes écrites le sont tout autant. Jusqu’à ce jour, il n’existe pas de romani standard reconnu.
Nous avons donc gardé les contributions telles qu’elles nous sont parvenues, sans rien
modifier.
Contributions de 17 pays: Finlande, Slovénie, Slovaquie, République tchèque, Espagne, le
Canada, Angleterre, France, Hongrie, Serbie, Allemagne, Autriche, Bosnie-Hercégovine,
Kosovo, Albanie, Macédoine, Roumanie.
Les mots les plus frequents
sastipe, sastipen… = santé
kamipe, kamlipe, kamibe, kamiben, kamipen, mangipen… = amour
familija = famille
chave, tschave, chavorren… = enfants
baxt, baht, baxtalipe, bas, bast, bahtale, bahtalo… = chance, bonheur
kher = maison, chez-soi
drom = route, rue
buti = travail
dži, džibipen… = vie
chachipe, tschatschipe… = vérité
Choix des mots contribués avec commentaires
Dzavit Berisha (KO), Publications officer, European Roma Rights Center, Budapest :
Romane Hakaja / droits des Roms
C’est important parce qu’il y a des gens qui pensent que les Roms ne doivent pas avoir les
mêmes droits que les autres.
chachipe / vérité
Les gens doivent savoir la vérité sur les Roms, qui ils sont et pourquoi il est important que la
société puisse les aider à s’intégrer.
mangipe / amour
Les gens pensent que les Roms sont différents. Nous devrions commencer notre journée par
aimer, parce que si nous haïssons les autres nations, les autres religions, les autres ethnies,
l’autre sexe, etc., la question sera de savoir jusqu'où nous pourrons aller comme ça.
Murielle Nany (FR), Référent Famille, Centre Social Tsigane. Guéret Cedex :
marmorolo / le passé
Ce choix parce d'habitude, le passé n'est pas ou peu abordé dans cette communauté.
am vri / la liberté
Ce choix parce que ces jeunes font le choix de continuer à perpétuer des traditions manouches
mais en essayant de s'insérer au mieux dans la société française.
Ils sont français d'origine manouche et sont libres d'en être fiers... (pour leurs parents, ce n'est
pas si évident)
Kamo mor tikné. / J'aime mes enfants.
Ce choix, parce que les enfants représentent toute "la fortune" de cette communauté.
Les enfants sont la seule richesse qui vaille.
Slovaquie (anonyme) :
Dans le petit village de Čakajovce en Slovaquie, les Roms ne parlent plus leur langue, le
romani, mais ils utilisent encore les mots suivants – et d’autres mots aussi. C’est triste que les
Roms ne parlent plus leur langue, mais la politique de l’Etat n’a rien fait par le passé pour
maintenir l’utilisation de cette langue. Les Roms ont arrêté de parler le romani.
Čhaje! / Fille!
fajta / famille, origine
te chal / manger
Ricardo Hernández (ES) :
Pour moi, ces mots sont très importants parce qu’ils font partie des rares mots de la langue des
»gitanos« d’Espagne qui ont été préservés...
misthó / bien
lacho / bon
tchatchipen / vérité
Sandra Selimović (AT), Théatre Romano Svato, Wien :
kooperacija, resistencija / mise en réseau, résistance
Nous devons nous organiser ensemble, parce que c’est seulement en agissant ensemble que
nous serons forts et que nous pourrons nous défendre contre de nouvelles attaques racistes,
manifester, riposter...
edukacija / formation
Encore bien peu nombreux sont les Roms ont pu suivre une bonne formation. Il y a très peu
de Roms au pouvoir et au sein des gouvernements. Alors personne ne peut lutter pour
défendre nos droits!
hačaripe ta teste / conscience de sa propre valeur
Alors soyons fiers, pas de honte. Affirmer d’être un(e) Rom/Romni et de langue romani !!!
Merfin Demir (DE), Terno Drom e. V., Düsseldorf :
barvalipe / richesse
Je l'associe à la richesse de la pluralité culturelle qui caractérise notre peuple des Balkans
jusqu’à l'Espagne, et de l'Italie à la Scandinavie.
jekhipe / unité
Malgré la pluralité et la diversité de nos dialectes, nous formons une même unité de langue
pour communiquer au-delà des frontières linguistiques et territoriales.
luludi / fleur
Un poète a dit: « Nous les Roms, nous sommes comme une fleur! Vous pouvez nous écraser!
Vous pouvez nous découper en morceaux! Vous pouvez nous brûler! Mais comme une fleur,
nous fleurirons encore et encore et ne pourrons jamais être détruits. »
Have a look into my life…
…mots des partenaires
Thorbjørn Jagland, Secretary General of the Council of Europe :
« Have a look into my life! » is a new expression of cultural artistry and a collaborative
initiative celebrating the peace, solidarity and integration which inspire us all. This Roma Art
Exhibition invites the audience to reassess its perceptions of Roma and to become acquainted
with their language, their individual experiences and their stories. Through contemporary
Roma art, we are introduced to the insufficiently known vitality of the Romani language and
the richness of Roma culture. The exhibition provides an insight into the everyday life of the
approximately 12 million Roma in Europe, who are still in many and intricate ways subjected
to daily discrimination and negative stereotyping. The most important words chosen by Roma
individuals across Europe are a declaration of human identity and reflect the values
characteristic to Roma communities. They are the expression of the needs, emotions, feelings
and aspirations of Roma individuals, which are then further translated into art works through
a variety of mixed media such as painting, photography, sculpture, film and performance.
Enabling our societies to remain ethnically and culturally diverse is crucial in the promotion
of sustainable democratic societies. The Council of Europe and its member States are working
towards the promotion of respect for diversity and fostering a culture of tolerance and better
understanding. The Council of Europe’s Programmes on « Building capacities for dialogue »
and « Valuing the cultural and natural heritage » aim to strengthen the ability of society to
manage cultural diversity, while encouraging respect for common heritage and fostering
policies which promote access to culture and freedom of cultural expression. Despite some
progress, the integration of Roma in their societies remains a challenge for our member
States. In this respect, meaningful educational approaches to removing stereotypes and
prejudices about Roma are crucial. It is important to educate societies about the historic
persecution of Roma, including the Genocide of up to 1.5 million Roma during the Second
World War, and to raise awareness of the contemporary manifestations of discrimination and
marginalisation. The Council of Europe Dosta! Campaign, through which this exhibition has
been developed, is an effective tool that can be further used to break down stereotypes and
prejudices by facilitating a better understanding of the Roma and their culture and
encouraging active participation in the realisation of their human rights.
By promoting and supporting the use of the Romani language and aspects of Roma history
and culture in schools and public life, we pave the way toward a better understanding of
Roma in our societies and toward their empowerment as equal citizens. We have a duty to
restore the heritage of Roma, who must be treated as our fellow European citizens and not as
a socially marginalised group.
I am therefore grateful to the City of Graz for initiating this solidarity and awareness-raising
project and I take this opportunity to commend them for their reputable developments on
Romani language. I would also like to extend my gratitude to the City of Strasbourg, the
Dosta! Campaign, the European Roma and Travellers Forum, the Austrian Federal Ministry
of Education, the Arts and Culture, the Austrian Federal Ministry for European and
International Affairs, the Permanent Representation of Austria to the Council of Europe and
the European Alliance of Cities and Regions for Roma inclusion, for supporting this inspiring
initiative.
Siegfried Nagl, Bürgermeister der Stadt Graz :
« Have a look into my life! » – eintauchen in die Welt der Roma.
Wir verstehen uns in Graz als als Kultur- und Bildungshauptstadt der
Europaregion »Pannonien-Alpe-Adria », also weit über die Landesgrenzen hinaus. Graz ist
seit 2001 UNO-Menschenrechtsstadt und seit der Gründung von ECCAR Vorstandsmitglied
der « Europäischen Städtekoalition gegen Rassismus », deren Lenkungsausschuss zur Zeit
gerade in Graz tagt.
Aus diesem Selbstverständnis entstehen politische Leitmotive für Graz, die wir sehr ernst
nehmen. Das ungelöste Problem der Integration von Roma in einzelnen EU-Mitgliedsstaaten,
in denen sie seit Jahrhunderten eine Minderheit darstellen, und die große soziale Not, unter
welcher diese Bevölkerungsgruppe leidet, ist ein Stachel in Europa, der endlich gemeinsam
angegangen werden muss.
Die Ausstellung soll ein neuerlicher Anstoß dazu sein, und sie soll in dieser Periode des
Vorsitzes Österreichs im Europarat auch ein Angebot unsererseits sein, für internationale
Gespräche und Diskussionen als Plattform und Drehscheibe zur Verfügung zu stehen!
Mein Dank gilt den Kuratorinnen sowie den Künstlerinnen und Künstlern für die Einblicke,
die unseren Horizont für ihr kulturelles Erbe erweitern.
Lisa Rücker, Stadträtin für Kultur, Umwelt und Gesundheit, Stadt Graz :
Die Ausstellung « Have a look into my life! » greift eine Perspektive der Roma auf, die selten
in den Mittelpunkt gerückt wird: Nämlich die eigene Position der Roma, ausgedrückt durch
bildende Kunst.
Im hilflosen europäischen politischen Diskurs über den Umgang mit Minderheiten,
insbesondere den Roma, sind es meist die Probleme, die dominieren und die Verstörung,
ausgelöst durch ihre Randstellung in einer an und für sich reichen Gesellschaft. Positive und
andere Zugänge sind also notwendig. Diese ermöglichen es auch den KünstlerInnen, aus ihrer
zugeschriebenen Rolle in die andere, selbstreflexive Rolle der Kunstschaffenden
überzuwechseln, letztendlich auch um als KünstlerInnen unabhängig von gesellschaftlichen
Zuschreibungen anerkannt zu werden.
Ihre Positionen beziehen sich auf die eigene Lebenswelt, auf die Spannungsfelder im
Zusammenleben, auf ihre Visionen für die Zukunft, ohne dabei den kritischen Blick auf das
Eigene zu verlieren.
Roland Ries, Sénateur-Maire de Strasbourg :
Dans le cadre de l’accord de partenariat qui nous lie étroitement au Conseil de l’Europe,
Strasbourg a décidé de mettre en valeur les présidences tournantes du Comité des Ministres.
Ainsi, depuis novembre 2013, je suis très heureux que la Ville de Strasbourg soutienne la
Présidence autrichienne qui a préparé un programme culturel extrêmement dense en vue de
mieux faire connaître l’Autriche aux Strasbourgeois au travers d’animations riches et variées.
L’exposition d’artistes roms « Have a look into my life! » figure parmi ces nombreuses
animations. Organisée par l’Académie de Graz avec le soutien de la Ville de Graz et en
collaboration avec la Ville de Strasbourg, le Conseil de l’Europe et les associations locales,
elle constitue un formidable exemple de coopération.
Strasbourg, capitale européenne, attache une attention particulière à la promotion des valeurs
qui sont au fondement de notre identité européenne commune, à savoir le respect de la dignité
humaine et des droits de l’homme, l’Etat de droit, la non-discrimination et la solidarité entre
les peuples.
A plusieurs reprises, Strasbourg a ainsi démontré son engagement en faveur de l’amélioration
de la situation des populations Roms vivant sur son territoire.
Il est en effet essentiel que nous nous mobilisions à tous les niveaux – local, national et
européen- si nous voulons faire évoluer les mentalités et favoriser l’intégration des
populations Roms car certaines situations ne peuvent et ne doivent plus être tolérées. Dans ce
contexte, l’art a toute sa place et permet d’aborder ces thématiques sous un nouvel angle.
L’exposition qui nous est présentée à ceci d’extraordinaire qu’elle met à l’honneur la vigueur
de l'art rom contemporain ainsi que la langue Romani au travers d’artistes provenant de toute
l’Europe et qui représentent toutes les générations. Certains ont un travail déjà reconnu sur la
scène artistique internationale, alors que d’autres débutent leur carrière. Un mélange détonant
qui bouscule les consciences !
Je souhaite plein succès à cette remarquable exposition, dont la scénographie promet d’être
tout à fait impressionnante, et je suis convaincu que les Strasbourgeois sauront l’apprécier à
sa juste valeur.
Generalkonsul Wolfgang-Lukas Strohmayer, Ständige Vertretung Österreichs beim
Europarat:
Roma sind Europas größte Minderheit und zugleich die am stärksten von Diskriminierung
betroffene. Die Ausstellung « Have a look into my life! » zeigt Innenansichten des Lebens der
Roma in Europa heute und konzentriert sich auf die immer noch schwierige Lage vieler Roma
in Europa. Einerseits sind sie mit einem wieder im Zunehmen begriffenen Rassismus
konfrontiert, andererseits behindert eine oft strukturelle Diskriminierung eine wesentliche
Verbesserung in vielen wichtigen Bereichen des täglichen Lebens, wie Wohnen, Bildung und
Beschäftigung. Wir feiern am 8. Mai das Ende des Zweiten Weltkriegs. Europa ist ein
erfolgreiches Friedensprojekt. Die Bekämpfung der Diskriminierung der Roma bleibt aber
eine zentrale Herausforderung, im Sinne eines gelungenen Zusammenlebens in Vielfalt, für
das Europa wesentlich steht.
Der Fokus der Ausstellung steht die Selbstdarstellung der Roma. Das ist eine neue
Perspektive - denn meist wird über Roma gesprochen und nur selten mit ihnen.
Roma haben wenig positive Öffentlichkeit und wenig Raum in der Mehrheitsgesellschaft auch im Kunstbereich! Die KünstlerInnen der Ausstellung haben sich der politischen Arbeit
mit den Mitteln der Kunst verschrieben. Damit bilden sie eine transnationale Pressure-group,
an deren Stärkung und Wachstum uns allen nur gelegen sein kann!
Die Ausstellung zeigt 14 KünstlerInnen aus 12 europäischen Ländern, von Finnland bis
Serbien, von Lettland bis Frankreich. Wie die grenzüberschreitende Zusammenarbeit der
KünstlerInnen ist auch das Projekt selbst eine Zusammenarbeit über Grenzen hinweg.
Anlässlich des österreichischen Vorsitzes des Ministerkomitees des Europarats haben sich die
Städte Graz und Strasbourg zusammengefunden, um eine Vernetzung auf europäischer Ebene
zu realisieren. Hilfreich zur Seite stehen dabei folgende europäische Institutionen - der
Europarat mit der Dosta! Kampagne, das European Roma and Traveller Forum sowie die
European Alliance of Cities and Regions for Roma Inclusion des Kongresses der Gemeinden
und Regionen Europas. Im Namen des österreichischen Vorsitzes des Ministerkomitees des
Europarats möchte ich allen diesen Institutionen, sowie den Organisatoren der Ausstellung,
allen voran der Akademie Graz und Astrid Kury, sowie den KünsterInnen für ihr
Engagement, ihre Unterstützung und die gute Zusammenarbeit danken.
Ich hoffe, dass diese Ausstellung dazu beiträgt, was in der Abschlusserklärung des
Hochrangigen Treffens zu Roma in Strasbourg als Grundprinzip für unser zukünftiges
gemeinsames Handeln genannt wurde: Eine genuine und effektive Beteiligung unserer RomaMitbürgerInnen an den Entscheidungsprozessen die sie betreffen, denn unser Ziel kann es
nicht sein über Roma zu sprechen sondern gemeinsam mit allen Betroffenen Lösungsansätze
zu finden.
« Have a look into my life! » lädt uns zu so einem partizipativen Ansatz ein und diese
Einladung sollten wir annehmen.
Robert Rustem, European Roma and Travellers Forum :
Art is the expression of joys and sorrows, of love and hate. From the caveman to the present
day man has tried to express his feelings in every possible media: painting, sculpture,
photography and literature.
The title of this exhibition – « Have a look into my life! » – is particularly evocative. The
works exhibited are about life – « my life », the life of a Rom, of the Roma. They are about
the identity of the Roma population spread throughout Europe, their common language, their
common culture and their common destiny. It is an invitation to all to look, admire and
reflect. It is a cry of pride in their identity but also a cry of pain at all their sufferings
throughout the ages till this very day. It is also an appeal for help. And help they need. The
discrimination and marginalization of the Roma has reached a peak, which is intolerable in
democratic societies. The Roma are regularly humiliated, vilified, and physically aggressed –
and we look the other side. This exhibition is telling us to look back at the reality and to do
something about it. The reality is not only reflected in the miserable life in shantytowns: it is
also reflected in the obliteration of what is most precious to a community – an identity, a way
of life. Only 70 years ago the Nazi regime tried to do away with this identity by genocide of
more than half a million Roma. In the following years Europe refused to look back at what
happened to the Roma and proceeded to gnaw away at what remained of the Roma identity.
This exhibition tells us more than hundreds of conferences; it appeals to us more than
hundreds of recommendations, directives and conventions. It establishes a heart to heart
dialogue on friendship and brotherhood. It is a call for recognition of all the sufferings,
including genocide, which the Roma have undergone, and most of all, of their identity as
Roma and as full citizens of Europe.
Congratulations to the city of Graz for this initiative and to all those who have given their
support, particularly the city of Strasbourg which is hosting the exhibition. The European
Roma and Travellers Forum (ERTF) would like other cities to take example from this
initiative.
Isabela Michalache, Council of Europe Dosta! campaign:
The Council of Europe pledged its support to the initiative of the Academie Graz to hold the
art exhibition « Have a look into my life! ». We are grateful to our joint partners, the
European Roma and Travellers Forum, the Austrian Federal Ministry of Education, Arts and
Culture, the Austrian Federal Ministry for European and International Affairs, the Permanent
Representation of Austria to the Council of Europe and the European Alliance of Cities for
contributing to this joint venture.
The exhibition is organized under the framework of the Dosta! Campaign of the Council of
Europe, which aims to combat anti-Gypsyism and negative prejudices against Roma, while
raising awareness about Romani culture, language and history. The Council of Europe
welcomes similar initiatives from its member states and it is thankful to the artists who are
exhibiting their original work in order to raise awareness about the identity of Roma and to
call for unity and social justice against the suffering, intolerance and discrimination targeting
Roma.
We whole-heartedly invite everybody to visit the exhibition « Have a look into my life! » and
get an insight of the Roma culture, identity and art work!
Biographies d’artistes
Věra Duždová (CZ) est née à Louny (CZ) en 1982. Elle a étudié le cinéma et la télévision à
l'Académie tchèque des arts musicaux à Prague et en 2006 à l'école privée du film
indépendant (Soukromá vyšší odborná škola filmová) à Písek. En 2014 elle a commencé ses
études à l’Académie des Beaux Arts de Prague. Les films de Věra Duždová tournent autour
de son origine Rome. En enregistrant des scènes sérieuses avec un grain d'humour elle tâche
de démonter les stéréotypes sur les Roms répandus dans la société majoritaire et de faire
mieux connaître aux spectateurs les problèmes de tous les jours d'un citoyen Rom dans la
République Tchèque.
Věra Duždová est directrice du premier service d'informations pour Roma sur internet («Hiri»
sur le site www.romea.cz.) qu'elle a fondé elle-même. Elle est lauréate du concours «Make a
Change (in the life of Roma)» organisé en 2013 par RomaReact. Expositions à Prague, au
Ministère de culture de la République Tchèque et à GALLERY 8 à Budapest. Pour
l'exposition à Strasbourg, elle a travaillé ensemble avec Tamara Moyzes qui fait – comme
elle même – partie du groupe artistique «Romani Kale Pantheras» (Les panthères noirs
Roms).
Exposition (choix):
2013 There is nothing to… laugh… about, Festival People of the House of Roma, Ceremonial
Hall of Zvolen Castle, SK / Superwomen - Czech Roma Women Artists and Talents,
GALLERY 8, Budapest HU / 2012 ArtSlandIndia – Experiments with the Magyar / 2011
Ministry of Education Warning: Segregation harms you and others around you, Ministry of
Culture Czech Republic, Nostický palác, Prague, CZ.
Robert Gabris (AT/SK) est né à Hnusta (SK). Il a étudié le graphisme et la publicité au
Lycée des Arts Visuels à Trencin. Il a fait ses études de scénographie et costumier à l'École
Supérieure des Arts de la Scène de Bratislava et ses études de décorateur de théâtre à
l'Académie des Beaux-Arts de Vienne. Dans ses œuvres, il focalise la politique des minorités.
Ses dessins sortants de la mémoire sont les archives de ses souvenirs d'enfance et
d'appartenance aussi bien que l'expression fière d'une quête d'identité. Expositions en
Autriche, Bulgarie, Islande et Slovaquie.
Expositions (choix):
2014 TOD - Diplomausstellung, Akademie der bildenden Künste, Semperdepot, Wien, AT /
2013 Abbilder, Amerlinghaus, Wien, AT (solo) / Urbo Kune - unterwegs 1, Zwischenraum Haltestelle, Klangforum Wien / Intervention Fremdbild, Free.space.festival, Wien, AT /
Internationale Outdoor-Expressions. Malerei und Skulptur, Garbatka-Letnisko / PL.
www.robertgabris.com
Gabi Jiménez (FR) est né à Paris en 1964, il a étudié et appliqué les Arts Appliqués à l’école
"rue Madame à Paris", puis il a travaillé comme directeur artistique d'une agence de
communication à Paris. Il a créé le magazine de guitare "La Corde de Nylon", spécialisée
dans la promotion de la musique tsigane. Il est administrateur de la fédération FNASAT qui
regroupe les associations tsiganes et « Gens du Voyage » de France. Ses expositions ont pour
thématiques principales les expulsions, le racisme, le génocide, les discriminations.
Expositions et oeuvres en France, en Italie, en Autriche, en République tchèque, en Belgique,
en Hongrie, en Espagne (2010-Premier Séminaire International d’Art Romani). Il a également
fait partie du Premier pavillon Tsigane à la Biennale de Venise 2007.
Expositions (choix):
Mais où sont passés les Gitans?, Délégation Interministérielle, Premier Ministre, Paris, FR
(solo) / Safe European Home? Balassi Institut, Berlin, DE / Stopping places III, Galerie Kai
Dikhas, Berlin, DE / Latcho Drom, Bonne route et…Bon débarras, ARTAG Maison des
Passages, Le Bachut, Lyon, FR (solo) / Institut Français de Budapest, Dournenez, FR (solo) /
Art Cambies 2013, Changé, FR /
Festival „Les Uns chez les Autres“, Paris 19ème, FR / Manitas de Plata/ Prix Romanès, Prix
„Guitare peinte“, Saintes maries de la Mer, FR / Gitans, vos papiers ! Conseil Général de
Meurthe et Moselle, Nancy, FR et Université Nanterre, Paris, FR (solo) / Vous avez dit
Roms?, Centre culturel Jacques Franck, Bruxelles, BE (solo) / Bienvenue en Tsiganie!,
Galerie Taoki, Marines, FR (solo).
www.gabijimenez.fr
Mihails Kokarevics (LV/GB) est né en Lettonie en 1986. Il a fait ses études à l'École
Supérieure d'Art de Valmiera (2004-2006) en Lettonie. Il travaille dans le champ de la
photographie, de la peinture et du dessin, mais aussi de la performance artistique. Dans ses
œuvres est le penche sur de différentes conceptions de l'autoreprésentation. Au présent,
Mihails Kokarevics vit à Peterborough au Royaume-Uni. La veille de sa première exposition
«PhotoShoot» au METAL à Peterborough en juin 2013, il fait la connaissance de Delaine Le
Bas. La contribution pour l'exposition à Strasbourg – la première exposition internationale de
Mihails Kokarevics – est le résultat d'une collaboration entre lui et Delaine Le Bas.
Exhibition:
2013, Metal, Peterborough, UK.
Damian le Bas (GB) est né à Sheffield en 1963. Il a fait ses études à «Royal College of Art»
à Londres et à «West Sussex College of Art & Design». Pendant une jeunesse difficile, la
peinture et le dessin lui permettaient de s'échapper dans le monde de l'Imagination. Faisant
partie de la communauté des Rom, il s'intéresse particulièrement à la diaspora des Roms.
Damian le Bas, originaire du groupe des Black Irish Gypsies de Galway et Mayo, est fier de
son nom de famille: Les Le Bas sont des survivants des pogromes contre les manouches
huguenots en Hollande. L'un des thèmes centraux de son œuvre est l'exclusion perpétuelle des
Roms, qui a atteint son point de culmination dans l’extermination des Roms dans l'Holocauste
pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour son travail artistique, il utilise des techniques
graphiques, la peinture, le dessin ainsi que la collage surtout sur des cartes historiques.
Expositions (parmi d'autres) à Londres, à Berlin, à Prague (Biennale en 2005 et en 2007), à
Los Angeles, à Dublin, à Venise (Biennale, 1er pavillon Rom en 2007) et à Vienne (Festival
de Vienne 2011).
Expositions (choix):
2013 Safe European Home? No:4 Berliner Herbstsalon, Gorki Theatre, Berlin, DE / Safe
European Home? Past, Present, Future…, Galerie Kai Dikhas, Berlin, DE / Caravanes!
Festival Les Un chez les Autres, Paris, FR / Safe European Home? No:3 The Dandelion
Project, Copenhagen, DK / Black Butterflies, The New School Gallery, York, UK / Stopping
Places II, Galerie Kai Dikhas, Berlin, DE / 2012 All We Are, Wilder Mann and Akademie
Graz, Graz, AT / Reclaiming Identity, Akademie Graz, steirischer herbst, Graz, AT / Europe,
Pays De Mon Enfance. Cergy, FR / Gypsy Revolution UK, Museum Of East Anglian Life,
Suffolk, UK / The Buccaneers, The Stade Hall, Hastings, UK / Gypsy Revolution, Cable
Gallery and Kallio Kunsthalle, Helsinki, FI / Wahlverwandtschaften. Imaginationen des
Nomadischen in der Gegenwartskunst. Museum für Volkerkunde, Hamburg, DE / Gypsyland,
Galerie Kai Dikhas, Berlin, DE (solo) / 2011 Safe European Home?, Wiener Festwochen,
Vienna, AT (solo together with his wife Delaine Le Bas).
Courtesy Galerie Kai Dikhas
Damian Le Bas acknowledges support by the National Lottery through
Arts Council England
Delaine le Bas (GB) est née à Worthing en 1965. Elle a étudié l'art et le design à «West
Sussex College of Art & Design» et le design à «St. Martins School of Art» à Londres.
Delaine Le Bas est une artiste de renom international dont l'œuvre vise à mettre au jour
l'exclusion dans de différents contextes sociaux. Elle utilise plusieurs techniques artistiques
parmi lesquelles le dessin, la peinture et la broderie, mais elle travaille aussi avec des objets
trouvés. L'exclusion, les droits de l'homme et l'altérité sont des thèmes récurrents dans ses
performances artistiques. Elle arrange ses peintures et ses broderies dans de petits
assemblages ou dans des installations énormes. Quand elle travaille ensemble avec son fils,
Damian James Le Bas, elle utilise aussi la photographie et le film. Dans le combat contre le
stéréotype, Delaine le Bas se sert d'images populaires, qui révèlent, à l'aide du glissement de
sens, les mécanismes cachés de la discrimination. Expositions (parmi d'autres) à Prague
(Biennale en 2005 et en 2007), à Venise (Biennale, 1er pavillon Rom en 2007) à Berlin, à
Londres, à Dublin, à Los Angeles, à Vienne (Festival de Vienne 2011) et a Gwanju (Biennale
2012).
Expositions (choix):
2013 To Gypsyland, A Studio Practice and Archive Project, Metal, Peterborough and 198,
London, UK (solo) / Houses as Silver as Tents, Zacheta National Gallery Of Art, Warsaw, PL
/ Me, You and The Others, Savoy-teatteri, Helsinki and The Finnish Labour Museum
Werstas, Tampere, FI / Safe European Home? No:3, The Dandelion Project, Trane
Udstillingen, Copenhagen, DK / To
Black Butterflies, The New School House Gallery, York, UK / Stopping Places II, Galerie
Kai Dikhas, Berlin, DE / 2012 All We Are, Wilder Mann and Akademie Graz, Graz, AT /
Roma Issue. CCA, Konin, PL / Reclaiming Identity, Akademie Graz and steirischer herbst,
Graz, AT / Gwangju Biennale, Gwangju, South Korea / O Brishindeskeriatar, The Cardiff
Story, Cardiff, Wales (solo) /
The Buccaneers, Stade Hall, Hastings, U.K / Gypsy Revolution, Cable Gallery and Kalio
Kunsthalle, Helsinki, FI / 2011 Reconsidering Roma, Kunstquartier, Kreuzberg, Berlin, DE /
Safe European Home?, Wiener Festwochen, Vienna, AT ( solo, together with her husband
Damian Le Bas).
Galleries: http://www.kaidikhas.com http://www.soniarosso.com
Delaine Le Bas acknowledges support by The National Lottery through Arts Council England
Kiba Lumberg (FI) est née en 1956 à Lappeenranta / Finlande. Elle est écrivain et artiste. A
l’âge de 13 ans elle s'est échappée dans un orphelinat, ne voulant pas se soumettre aux
traditions culturelles de sa communauté. Sa recherche de la liberté l'a inspirée quand elle a
écrit pour la série télévisée «Dark And Glowing Blood», qui a été nominée pour les Prix
Italian. Plustard, la série a été supprimée en Finlande à cause des protestations de la
communauté des Roms finlandais. Kiba Lumberg a fait ses études au conservatoire de
musique à Helsinki et à l'École de l'Art et du Design. Souvent, ses dessins, qui expriment ses
expériences d'exclusion et de dégradation par la societé majoritaire, sont dans le style de la
BD. Ses médias préférés sont le dessin et la peinture, mais elle utilise aussi la photographie et
l'installation. En 2010, elle a publié les BD «Gipsy Comix» et «Mad Artist's Diary». Cette
dernière a éte présentée au Deuxième pavillon Rom à la Biennale de Venise en 2011. En plus,
elle fait des illustrations pour des livres d'enfants et elle a écrit plusieurs romans. Expositions
à Helsinki, Oslo, Stockholm, St. Petersbourg, Prague, Paris, Bruxelles et Berlin. Elle a
également fait partie du Premier et du Deuxième pavillon Rom à la Biennale de Venise en
2007 et en 2011.
Expositions (choix):
2012 Gallery Kai Dikhas, Berlin (solo) / 2011 54th Venice Biennale, 2nd Roma Art Pavilion,
Venice, IT / 2009 A Tower of Ladies Shoes, La Biennale di Venezia: Open XII/2009 / 2008
Woman’s way Galleria Katariina, Helsinki, FI (solo) / The Best of Beyond The FinnishNorwegian Cultural Institute, Oslo, NO (solo) / Roma Art pavilion group exhibition, Museum
of Modern and Contemporary Art, Prague, CZ.
www.kibalumberg.fi
Lidija Mirković (RS/DE) est née près de Belgrade. Elle a étudié les sciences humaines et
sociales à l'université de Duisbourg en Allemagne. Sa matière principale était les sciences
politiques sa matière secondaire la théorie et la pratique de la communication audiovisuelle.
Depuis plus d'une décade, Lidija Mirković, qui en tant qu'artiste d'origine Rom, se penche sur
la vie quotidienne des «Tsiganes» - c'est ainsi, qu'elle se désigne elle-même. Elle examine de
manière approfondie les stratégies artistiques de la postmodernité. Son œuvre photographique
est une documentation de la vie quotidienne dans les bidonville des tsiganes – sujet sur lequel
elle a fait aussi plusieurs documentaires long et court-métrage. Depuis 2003, Lidija Mirković
est membre de la «Filmwerkstatt Düsseldorf». Elle est cofondatrice de l'association des
cinéastes Roms («International Romani Film Commission (IRFC)».
Films (choix):
2006 ELVIS WENT HOME, 16’ / 2008 ICH HABE DAVON GETRÄUMT, FRISEUSE ZU
WERDEN, 90’ / 2011 TATTOO, 12‘ / 2012 GYPSY DANCE, 30’’ / work in progress:
SLUMDOGS, 90
Tamara Moyzes (CZ/IL) est née en 1975 à Bratislava en Slovaquie. Elle vit et travaille à
Prague en République tchèque. Tamara Moyzes est artiste vidéaste et curatrice. Elle a fait ses
études à l'école des Beaux-Arts d' Avni à Tel Aviv, à l'école des Beaux-Arts de Bezalel à
Jérusalem, à l'académie des Arts Visuels et du Design à Bratislava et à l'académie des Arts
Visuels à Prague. Son travail met l'accent sur les questions politiques. Dans ses vidéos et ses
performances artistiques, elle utilise souvent l'intervention directe. Les caractères présentés
dans ses documentaires fictifs ne sont pas des acteurs professionnels. Leur «rôle» ne fait que
relever leur statut et leur position dans la vie réelle. Ses Films portent sur des problèmes
sociaux d'actualité. Elle mélange le documentaire avec des scènes tragiques ou comiques.
Mais au lieu d'aboutir au rire soulagé, la parodie s'avère être moyen de diriger le regard du
spectateur au cœur du problème. Expositions (parmi d'autres) à Jérusalem, à Dresde, à Berlin,
à Varsovie, à Zurich, à Prague, à Bratislava, à Berlin, à Bangkok, à Tel Aviv, à Londres. Sa
contribution à l'exposition à Strasbourg est le résultat d'une coopération avec Věra Duždová
dans le cadre du travail du groupe “Romani Kale Pantheras” (Roma Black Panthères).
Expositions (choix):
2013 Dictionary, Willy Brandt Center, Jerusalem, IL (solo) / Vot Ken You Mach?,
Kunsthaus, Dresden DE / Artivism, The Brno House of Art, Brno CZ (solo) / Women
Commentators, Center for Contemporary Art Ujazdowski Castle in Warsaw, PL / Die
Schweiz ist keine Insel - In lästiger Gesellschaft, Shedhalle, Rote Fabrik, Zürich, CH / 2012
Middle east Europe, DOX Centre for Contemporary Art, Prague, CZ (group), Reclaiming
Identity, steirischer herbst & Akademie Graz, Graz AT / 2011 Mediations Bienale, Poznan,
PL / Welcome to Prague, Czech Center in Stockholm, SE (solo) / „Protocol“ Mamuta at the
Daniela Passal Art & media cente, Jerusalem, IL (solo), INTEGRA(C)E, Karlin Studios,
Prague, CZ (solo).
www.tamaramoyzes.info
Denis Mustafa (KO), né en 1996 au Kosovo, est cinéaste. Stagiaire de onze ans, il réalise son
premier film en coopération avec des amis plus âgés: «Jek Kham Jekh Sel» (Un soleil, une
nation). Ce film a été présenté à plus d'une vingtaine de festivals de film en Europe, aux ÉtatsUnis et en Amérique latine. En 2010, il a réalisé un court-métrage («Dreampower») pour le
Rolling Film Festival à Pristina où il a été lauréat du prix du public. Pour son film «Toxic
Fun», qu'il a réalisé lors d'un atelier à Plemetina, il a été lauréat au DEPOK film festival à
Budapest. Mustafa voit son avenir dans la réalisation des documentaires sur la vie des Roms.
Il veut faire épreuve de ses capacités pour servir d'exemple aux autres jeunes cinéastes Roms.
Son but déclaré est de présenter la vie des Roms sous des angles différents, de raconter des
histoires simples aussi bien que des histoires des succès.
Awards:
2012 Merit Award for at DEPOK FF “Toxic Fun” by Denis Mustafa.
2011 Audience Award at Rolling FF, “The Power of Dream” by Denis Mustafa & Ervin
Berisa.
Sami Mustafa (KO), né en 1984 au Kosovo, est un cinéaste indépendant. Il organise des
ateliers de film et d'autres ateliers pour les jeunes Roms où ceux-ci ont la possibilité de se
pencher sur leur situation et d'exprimer leur identité. Il a fondé une entreprise de production
audiovisuelle, «Romawood», qui est spécialisée dans les films sur les Roms. Cette entreprise
réalise des émissions pour «Yekhipe», une chaine de télévision en Romani, diffusée par RTK,
la compagnie de radio-télévision publique du Kosovo. Il a fondé le «Rolling Film Festival»,
un festival du film Rom très important où on présente des films du monde entier – soit des
films réalisés par des cinéastes Roms, soit des films sur les Roms. Il monte le festival en
coopération avec Balkan Sunflowers à Pristina. En même temps, il est cofondateur de la
«Romani Film Commission» qui supporte la production des films Roms partout dans le
monde. Sami a produit plus d'une vingtaine de documentaires, de docu fictions et de clips sur
la culture des Roms, l'art, les droits de l'homme et la vie sociale au Kosovo, en Serbie, en
Bosnie-Herzégovine, en Pologne, en France et en Slovénie. Son film «Road to Home» a été
présenté au festival de Cannes en 2007. Son dernier documentaire a le titre «Nachi Palem
Khere/Never Back Home».
Films (choix):
2011 “To become Slovenian: Sejdo”, doc 9’ / 2010 “Sar Thuvf”, doc, 25’ / 2010 “Never Back
Home”, doc, 56’ / 2009 “Mangipe”, doc, 15’ / 2007 “Jekh Kham Jekh Sel”, doc, 20’ / 2006
“Road to Home”, doc, 10’.
Prix du festivals (choix):
2014 Discovery Award at the 23 Cottbus Film Festival / 2007‐2009 Jekh Kham Jekh Sel,
shown in more than 20 film festivals around the world / 2007
Road to Home”, showed at
Cannes FF during Critic’s Week / 2006 “Four Changes” , 4th prize at Roma Vision Festival.
www.romawood.wordpress.com
Nihad Nino Pušija (DE/BA), né en 1965 à Sarajevo, est photographe et photojournaliste. Il a
étudié le journalisme et les sciences politiques et travaille comme photographe en Allemagne,
aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Belgique, en Italie et dans le Balkan. Depuis 1992 il vit
à Berlin. Pušija travaille dans plusieurs projets d'art photographique à «Kulturamt
Friedrichshain-Kreuzberg», «The New Society for Fine Arts (nGbK)», «Haus der Kulturen
der Welt», «Museum Europäischer Kulturen» et «The Allianz Cultural Foundation». La série
de photos «Parno Gras: mukline Evropljanura» («Le cheval blanc: Les Européens négligés»)
fait le portrait de la vie des Roms en assemblant des destins individuels. Dans la série, qui
prend en compte la fin du 20ème siècle jusqu'à aujourd'hui, il se penche sur l'existence
(sociale, politique ou bien en tant que réfugié) des Roms en Allemagne, en Italie, en Autriche,
en Romanie et dans les pays de l'ex-Yougoslavie. Pušija a contribué au Premier et au Second
pavillon Rom à la Biennale de Venise en 2007 et en 2011.
Expositions (choix):
2013 Romaism - Constructing Roma Cultural History, Gallery 8, Budapest, HU / Duldung
Deluxe Passport, Centre Culturel Français, Freiburg, DE / Parno gras, Galerie Collegium
Artisticum, Sarajevo, BA / 2012 Void, Galeria BWA Sokół, Nowy Sącz , PL / An die Grenze
gehen, Instituto Cervantes, Berlin, DE / Reclaiming identity, Akademie Graz und steirischer
herbst, Graz, AT / Roma è Roma, Galerie Kai Dikhas, Berlin, DE / All we are – Sa, so amen
sam, Wilder Mann, Akademie Graz, Graz, AT.
www.fotofabrika.de
Marina Rosselle (F), née en 1980, est artiste visuelle. Elle vit et travaille à Lille en France.
Elle a étudié les arts, les arts appliqués et l'histoire de l'art à l'École des Beaux-Arts à
Valenciennes. Depuis 2010 elle est enseignante au Palais des Beaux-Arts de Lille. Marina
Rosselle fait partie des gens du voyage. Elle s'intéresse aux endroits dégradés ou délaissés qui
sont en même temps les endroits qui changent beaucoup au cours de l'urbanisation d'une
région. Avec ses installations et ses objets, elle sonde les lieux où, jadis, elle a habité ellemême. Ainsi, elle crée des paysages imprégnés de poésie spéciale.
La conquête et l'appropriation sont des activités centrales pour les ramasseurs de vieux
métaux que Marina Rosselle fréquente au cours de son travail, qui est semblable au leur:
Comme eux, elle s'approprie des matériaux qu'elle assemble ensuite. Expositions (entre
autres) à Lille, à Paris, à Lyon, au Luxembourg.
Expositions (choix):
2011 Festival Dedans-Dehors, Collectif 12, Mantes la jolie, FR ( solo) / 2008 Vade Mecum,
Villa Myosotis, Dunkerque, FR (solo) / L’appat du grain, La Malterie, Lille, FR (solo) / 2007
Jeune création at la Bellevilloise, Paris, FR / Festival Itinérances Tsiganes, Lyon , FR.
George Mihai Vasilescu (RO), né en 1984 à Ploiesti, est artiste visuel. Il a étudié à
l'Université nationale d'art à Bucarest (2010-2011) avant d'abandonner ses études à cause de
difficultés financières. Son œuvre artistique comprend des peintures, des dessins, des objets
en céramique et en métal ainsi que des photographies. Dans ses œuvres, il se penche sur le
monde des émotions et sur les questions existentielles de la vie. Expositions solo au théâtre
national de Ploiesti (2008, 2009), Gallery of Asiatic Society of Bangladesh (2008), et à la
Galerie Kai Dikhas Berlin (2013).
Expositions (choix):
2013 Galerie Kai Dikhas, Berlin, DE / 2012 Galerie Kai Dikhas, Berlin, DE / 2011 Galerie
Kai Dikhas, Berlin, DE / 2009 Birds of pray, National Theatre, Ploiesti, RO / 2008 My wives,
Asiatic Society of Bangladesh / Dhaka, BD / National Theatre, Ploiesti, RO.
http://www.uceniculvrajitor.webs.com

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