PANAGET en word
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EPREUVE E7-1 BTSA Technico-commercial CHAMP PROFESSIONNEL : PFFB Durée de préparation : 1h25 Durée de passage : 30 minutes Coefficient 6 Session : Juin 2013 CAS PANAGET SITUATION Vous êtes recruté(e) en tant que technico-commercial par l'entreprise Panaget. Vous êtes chargé(e) de présenter votre gamme parquet massif à vos clients professionnels du nord de la France et développer une liste de prospects. TRAVAIL A FAIRE Présentez en 5 à 10 minutes votre plan de prospection à Monsieur Jean-Luc Roy, Président de Panaget, lors de la réunion mensuelle de l’équipe de direction de l’entreprise. Liste des documents : DOCUMENT 1 : Le marché du parquet massif ; Batirama.com DOCUMENT 2 : Marché du parquet : une embellie bien timide ; BRICOMAG, 13 Janvier 2012 DOCUMENT 3 : Panaget : le fabricant de parquet sort du bois ; Source le journal des entreprises Ille-et-Vilaine DOCUMENT 4 : Les produits de l'entreprise Panaget ; extraits du site internet de l'entreprise 1 DOCUMENT 1 : Le marché du parquet massif Le marché du parquet Le parquet massif est en principe usiné dans une seule frise de bois. Selon son épaisseur, il pourra être posé cloué sur lambourdes (la pose traditionnelle) à partir de 20 mm, ou collé, soit « en plein » soit « en cordeaux ». La pose collée est impérative en cas de chauffage par le sol. Il est proposé en largeurs traditionnelles de 70 ou 90 mm et en grandes largeurs : 140, 170 mm et plus. Le parquet massif est un matériau noble mais susceptible de déformations s’il n’est pas usiné et posé selon les règles de l’Art. Le parquet massif est proposé soit brut de rabotage, soit pré-poncé, soit fini en usine – vernis ou huilé – avec ou sans préparation spéciale – brossé, vieilli, teinté etc. Contrairement aux autres revêtements, le parquet massif est un véritable investissement qui procure une valeur supplémentaire à vos pièces. Il est possible de le rénover plusieurs fois (et même de le « relooker » pour suivre la tendance). Malgré une conjoncture toujours morose, les fabricants français de parquet capitalisent sur la qualité de leurs produits et leur capacité à s’adapter à des demandes sur-mesure. En France, le marché du parquet est estimé à 5millions de m². Trois fournisseurs sont particulièrement sérieux à renommées nationales et européennes: Marty, Parqueterie Berrichonne et Berry Wood. En 2010, la part de marché du parquet progresse très légèrement à 6,3% (contre 6% des revêtements de sol ces dernières années). La consommation de parquet en France bénéficie également d’une timide embellie (13 à 15 millions de m2 en 2010). Côté production, les industriels français communiquent des chiffres au plus bas (7,5 millions de m2 en 2010 contre encore 11,6 millions de m2 en 2006). Ces derniers tentent de survivre, confrontés à de multiples problématiques. Aux importations de produits finis en provenance d’Asie du Sud Est, se sont ajoutées en 2010, celles de fabricants Allemands et Polonais. « Ces deux pays du Centre-Est européen ont procédé à des déstockages massifs en 2010, assure Dominique Millereux, secrétaire général de l’Union française des fabricants et entrepreneurs de parquets (Uffep). Il ajoute : "Ces produits à bas coûts, particulièrement bien représentés chez certaines enseignes de distributions ont assurément nui à la visibilité des parquets français. » Autre concurrence, celle du bois énergie dont la demande soutenue ne cesse de faire augmenter le prix de la matière première. Parquet « made in France » Malgré ce contexte toujours difficile, l’Uffep a lancé la marque « Parquets de France » qui compte aujourd’hui une quinzaine de titulaires. La valorisation de la qualité française, la garantie de l’utilisation de bois locaux certifiés et d’une fabrication 100% française visent à offrir un repère aux maîtres d’œuvre et maîtres d’ouvrage. Un gage de sérieux pour le marché français mais aussi à l’export notamment sur des produits haut de gamme. L’avenir du parquet Français passera-t-il par la qualité du savoir-faire et la capacité des industriels à répondre à des demandes spécifiques ? Source : batirama.com 2 DOCUMENT 2 : Marché du parquet : une embellie bien timide Bonne nouvelle, à l’image du marché des revêtements de sol, celui du parquet retrouve des couleurs. Certes bien pâlichonnes (0,3 %). En revanche, et c’est moins réjouissant, les importations ne cessent, elles, de grossir au détriment bien sûr des exportations. État des lieux. Même s’il est un faible consommateur, comparé à ses homologues européens, le Français aime le parquet. Certes, pas autant que le stratifié qui constitue 28,7 % de part de marché, ni même la moquette (26,2 %) puisqu’il ne représente que 6,3 % de part de marché. Il n’empêche. Comme tous les autres revêtements de sol, sa consommation en 2011 a légèrement augmenté (0,3 %) sans toutefois avoir retrouvé sa position d’avant la crise. En 2008 et 2009, la consommation s’est effondrée respectivement de 16 % et de 6,7 %. Avec 15 millions de m2 vendus en 2010 (quelle qu’en soit l’origine), le marché peut donc annoncer une légère stabilisation même si les fabricants affichent la plus grande prudence. Au sein de l’offre proposée, c’est le parquet massif qui remporte les suffrages des Français puisqu’il représente 59 % des parquets consommés devant le contrecollé (41 %). « Le parquet contrecollé progresse de 2 points par rapport à 2009 », détaille Dominique Millereux, secrétaire général de l’UFFEP (l’Union Française des Fabricants et Entrepreneurs de Parquets) et au sein des parquets massifs, les consommateurs sont toujours fidèles au chêne avec près de 30 % de la totalité des parquets posés, soit 4,5 millions de m2. Une balance commerciale largement déficitaire En revanche, et la situation est beaucoup plus préoccupante, les importations augmentent tandis que les exportations – qui l’eut cru ? – diminuent. Avec une consommation de 15 millions de m2 donc, la France n’en produit que… 7,5 millions. « Entre 2000 et 2010, les importations ont réalisé un bond financier de… 79 %, passant de 107 à 193 millions d’euros », précise Dominique Millereux. Les causes ? Une concurrence accrue de la part des pays de l’Est – gros exportateurs de parquets à bas prix, et grands adeptes du destockage dont la grande distribution et autres discounters sont si friands. Une concurrence à laquelle il convient d’ajouter une importation qui ne cesse de grossir en provenance de Chine. En effet, après avoir causé des ravages dans le domaine du stratifié, le Pays du Matin calme, décidément en pleine effervescence, a commencé à s’intéresser à celui du parquet, avec la bénédiction de bons nombres de fabricants d’ailleurs puisque certains d’entre eux produisent directement là-bas. Une concurrence d’ailleurs assez perverse et qui a priori n’a jamais eu l’air de trop déranger les différents locataires du ministère du Commerce extérieur : les grumes partent de France, sont transformées en Chine, puis reviennent au point de départ. Heureusement, nous avons échappé à la taxe carbone ! Autre variante : comme dans le premier cas, les grumes partent de France, sont transformées en Chine et reviennent en Occident via les ports de Rotterdam ou d’Anvers. Après un tripatouillage administratif digne du miracle de la multiplication des pains, ledit parquet peut être estampillé CE. Une situation qui ressemble à celle, bien connue, du textile : on fabrique le cardigan dans des contrées exotiques, et on coud la boutonnière à Romorantin-Lanthenay. Un tour de passe-passe qui autorise là aussi l’exportateur à estampiller son produit “made in France” – ce qui fait toujours meilleur genre, convenons-en, que le “made in Macao”. Les industriels du secteur s’étranglent d’indignation. Mais à qui la faute ? A force de faire des économies d’échelle, ces derniers n’ont-ils pas savamment façonné leur cercueil (en chêne massif, cérusé, largeur XXL, bien sûr…). Quant aux exportations, la conjoncture économique et la parité euro-dollar n’ont rien arrangé même si selon l’UFFEP, la chute se serait nettement ralentie en 2010. Avec 7,5 millions de m2 produits, les industriels français ont atteint leurs chiffres de production le plus bas depuis des années (par comparaison, la production était de 11,6 millions de m2, en 2006) ; les exportations ont suivi, passant de 107 millions d’euros en 2000 (d’ailleurs à parité égale avec les importations) à 54 M€ dix ans plus tard. 3 Balance commerciale sur 10 ans Evolution des importations de parquet depuis 2005 Parquets massifs Imports Exports BRICOMAG 13 Janvier 2012 4 DOCUMENT 3 : Panaget : le fabricant de parquet sort du bois Plus habitué à vivre caché, l'industriel de Bourgbarré ouvre ses portes. Une impulsion donnée par son nouveau président Jean-Luc Roy. Panaget vient effet d'être repris par des membres du comité de direction et des salariés. Panaget, une usine où ça ne sent pas le sapin! Et pour cause. À Bourgbarré, le fabricant de lames de parquet contrecollé ne transforme que du chêne ou presque. «Et du chêne français! Les bois exotiques ont été "tués" par les ONG, le hêtre est moins à la mode, l'érable aussi et le châtaignier, il n'y a pas beaucoup de matière», précise son nouveau président Jean-Luc Roy. L'industriel breton vient en effet de vivre une étape capitale dans sa longue histoire. Le mois dernier, celui qui était encore directeur général a repris l'entreprise avec quatre autres membres du comité de direction (85%) et pas moins de 14 salariés (15%). 30% de CA en moins mais... À travers une holding - la Manufacture Française du Parquet - ils ont racheté l'entreprise au groupe allemand MDB AG. Un conglomérat qui, au fil des années, s'est séparé de ses activités. Panaget restant la dernière de celles-ci, «pour les Allemands, ça ne servait plus à rien d'avoir une holding», indique Jean-Luc Roy. Un homme qui, comme ses 18 autres co-actionnaires, a fait preuve d'un certain courage en reprenant la PME. Malgré une place importante sur le marché français (13%), et une bonne réputation, Panaget a perdu, entre 2007 et 2010, 30% de son chiffre d'affaires! «On faisait presque 30M€et on est descendu à 20», confie Jean-Luc Roy, dg de l'entreprise depuis 1986. Au prix d'un plan de départs volontaires et de neuf licenciements, «on est passé de 240 à 170 salariés», poursuit le dirigeant. Et de préciser que, combiné à une bonne gestion du stock de bois, ces décisions ont permis à l'entreprise de passer entre les gouttes d'un orage beaucoup plus sérieux, «On a senti la crise avant les autres grâce à nos marchés export ». On avait une bonne présence en Grande-Bretagne et fin 2007, la livre a commencé à chuter, raconte Jean-Luc Roy. Donc on a serré notre gestion et notre stock début 2008.» Soit quelques mois avant Lehman Brothers et la tempête qui a suivi. Résultat, «de 2008 à 2010, on n'a pas perdu d'argent. On a géré au plus fin.» En 2010, Panaget a ainsi dégagé 1% de résultat net après impôts. «En temps normal, ça devrait être aux alentours de 5%.» Autre décision prise suite à la crise, Panaget a réduit sa présence à l'international. «On était à 20%, on est à 16% maintenant.» Mais l'industriel continue à vendre son parquet en dehors des frontières, jusqu'en Asie. Dans le parquet plus communément appelé "flottant", on distingue deux types: le multi lame et le mono lame. C'est ce dernier, plus technique, qui tend à grossir alors que les prix du multi lame, eux, ont baissé. «Car bagarré avec la production des Pays de l'Est, explique le président de Panaget. La Pologne est devenue en dix ans le premier producteur européen.» La force de Panaget - qui va produire cette année 650.000m² - c'est le mono lame. L'entreprise dispose en effet d'un outil relativement récent, à Redon. Ses clients: les négociants spécialistes du bois (Point P, Réseau Pro, Gedimat...) et les boutiques de parquet. 5 Pour se démarquer d'une concurrence chinoise de plus en plus vive, la PME mise sur les nouveaux produits. «Sur 2011, ils représentent 25% de notre chiffre d'affaires. On investit beaucoup dans le design.» Chaque année, Panaget doit investir entre 400 à 600 K€par an pour concevoir et lancer ses nouvelles lames de parquet, moderniser les outils, etc. Mais c'est le prix à payer face à des Chinois dont la grande spécialité est la copie. «Ça nous est arrivé de trouver dans des catalogues de produits chinois des photos de Panaget! On sort régulièrement des nouvelles couleurs. On sait que dans les trois mois elles seront copiées par les Chinois...» Dans ce contexte, Panaget «prévoit une légère progression pour 2012, confie Jean-Luc Roy. On espère se redéployer à l'export, mais ça ne marchera peut-être pas, notamment s'il y a une hausse de l'euro. Pour 2012, c'est très difficile d'y voir clair. Ça se jouera à la confiance des consommateurs, dans un contexte d'élection présidentielle...» Source le journal des entreprises Ille-et-Vilaine PANAGET EN CHIFFRES Siège social à Bourgbarré - Ille et Vilaine - 180 personnes sur 2 sites : • Bourgbarré • Redon Répartition de la production • • • • 85 % contrecollés 10 % massifs 3 % parquets spéciaux 2 % marqueterie Répartition des essences • 85 % chêne • 9 % exotiques • 6 % autres essences Production annuelle : 750 000 m² 204 références • 14 essences • 24 finitions Stock de parquets finis: 160 000 m² 6 DOCUMENT 4 : Les produits de l'entreprise Panaget Un peu de vocabulaire Voici quelques termes pour dialoguer facilement avec les spécialistes du bois : Le terme parquet désigne les revêtements de sol dont la couche d'usure (la partie supérieure) est en bois, et a une épaisseur minimale de 2,5 mm. Le bois est un matériau noble et vivant : les parquets en bois véritable sont chaleureux, confortables et faciles d’entretien. Deux types de parquet existent: les contrecollés et les massifs. Une lame contrecollée est constituée de trois couches : un parement de bois noble, ou couche d’usure (la partie visible), une âme (en contreplaqué ou HDF) et un contre-balancement. Panaget vous propose différents types de parquets : Les doubles lames : Des lamelles de largeur identique sont assemblées et collées entre elles sur un support pour former une lame. Parquet double lame Les monolames : Les lames sont composées d'un seul élément et existent en différentes largeurs. Parquet monolame 7 Les parquets spécifiques : Point de Hongrie, bâton rompu, marqueterie. Parquet spécifique (exemple: bâton rompu) Les parquets massifs: La gamme Panaget s'étend aussi à toute une gamme de parquet massif, le plus traditionnel des parquets. Parquet massif Les différents bois s'appellent des essences; celle par excellence est le chêne. La large gamme des parquets Panaget s'étend des essences claires comme le châtaignier, l'érable, le frêne, le hêtre, à toute une variété de bois aux nuances plus foncées telles que le doussié, le jatoba ou le noyer. Les parquets Panaget sont : • Vernis: résine synthétique à caractère filmogène (créant un film à la surface du bois). • Huilés: 100% sans solvant, issue de composants naturels renforcés de cire dure. Vernis et Huiles sont destinés à protéger le bois des salissures quotidiennes. 8 EPREUVE E7-1 - BTSA Technico-commercial - CHAMP PROFESSIONNEL : PFFB CAS PANAGET SITUATION Vous êtes recruté(e) en tant que technico-commercial par l'entreprise Panaget. Afin d'être toujours plus compétitif sur le territoire national, vous êtes chargé(e) de présenter votre gamme parquet massif à vos clients professionnels du nord de la France et développer une liste de prospects. TRAVAIL A FAIRE Monsieur Jean-Luc Roy, Président de Panaget, vous demande de lui présenter un plan de prospection. Pour cela vous disposez de 5 minutes à 10 minutes lors de la réunion mensuelle pour présenter ce plan. LES ATTENDUS ESSENTIELS DU JURY (Non distribué au candidat) Le candidat doit : Pour le plan de prospection, le candidat devra lister les étapes de la préparation de ses tournées : Définition de la cible Préparation du fichier : préparer des fiches informatiques avec coordonnées, adresses, numéro de téléphone, distance de l'entreprise..... Préparation prospection : définir la zone de circuit des visites afin d'optimiser les déplacements. Réaliser un planning de visites en fonction de la durée des visites, de circuit et de la période favorable. Préparer l'argumentaire de vente (méthode CAP, ou autre), préparer les outils (ordinateur, agenda, fiche technique du produit, fiche de prospection, échantillons de parquets...). Prendre RDV. Le suivi de prospection : évaluer ses forces et ses faiblesses, au niveau professionnel, humain et administratif. Évaluer le coût de prospection grâce à certains ratios comme : Enfin le candidat devra définir les objectifs de la prospection qui sont les suivants : Conquérir de nouveaux clients, Réactiver les anciens clients pour relancer les ventes Pas exigé, à valoriser le cas échéant (autres ratios possibles): Taux de prospection : nombre de visites de prospection nombre de visites total Efficacité de la prospection : nombre de commandes nombre d'adresses prospects utilisables 9