du concept à la réalité
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du concept à la réalité
pour la création de structures d’accueil petite enfance dans le département de la Vienne « du concept à la réalité » -1- Préambule Ce document est un guide destiné aux porteurs de projets pour les aider dans la création ou la modification d'établissements ou services d’accueil pour les enfants de moins de 6 ans. C’est un outil de travail qui concrétise une démarche et un partenariat dynamiques au service de la petite enfance. Ce guide donne des repères sur les réalisations possibles, les partenaires à solliciter et les procédures à mettre en œuvre pour répondre aux besoins des familles en matière de conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale. Chacun pourra y trouver les réponses aux différentes questions qu’il se pose, tant sur le plan de l’analyse locale des besoins et du diagnostic que sur le choix du projet le mieux adapté et au-delà, sur la réglementation, les conditions d’agrément et de financement. Ce guide a été conçu par des professionnels de la petite enfance du Conseil technique départemental de la petite enfance de la Vienne et réalisé avec le concours d’une stagiaire en communication de l’Institut des Relations publiques et de la Communication (IRCOM) CENTRE COMMUNAL D'ACTION SOCIALE CENTRE COMMUNAL D'ACTION SOCIALE -2- Sommaire Votre projet ____________________________________________________________ 5 Introduction ___________________________________________________________ 6 A. Les missions__________________________________________________________________6 B. Les divers types de structures d’accueil ____________________________________________6 a) Les établissements d’accueil collectif régulier (anciennement crèche collective) _________7 b) Les établissements d’accueil collectif occasionnel (anciennement halte-garderie) ________7 c) Les services d’accueil familial (anciennement crèche familiale) _______________________7 d) L’accueil parental ___________________________________________________________7 e) Le multi-accueil ____________________________________________________________7 C. Les autres lieux au service des jeunes enfants et de leurs parents (exclus du décret d’Août 2000) __8 a) Le relais assistantes maternelles (Ram) _________________________________________8 b) Les lieux d’accueil enfants-parents _____________________________________________8 Les partenaires privilégiés_________________________________________________ 9 A. La commune ou l’intercommunalité _______________________________________________9 B. Le Conseil général et ses services _______________________________________________10 C. La Caisse d’allocations familiales_________________________________________________11 D. La Mutualité sociale agricole ____________________________________________________12 E. Les associations de parents ____________________________________________________13 F. Les Collectifs enfants parents professionnels (Cepp 86) ______________________________13 G. L’association Familles Rurales ___________________________________________________13 Les autres partenaires ___________________________________________________ 14 Les étapes de votre projet ________________________________________________ 15 A. Le comité de pilotage _________________________________________________________15 B. L’étude de besoins____________________________________________________________15 C. Le projet d’établissement ______________________________________________________15 a) Le projet social :___________________________________________________________16 b) Le projet éducatif :_________________________________________________________16 c) Le projet pédagogique :_____________________________________________________16 d) Les autres éléments du projet d’établissement : _________________________________17 D. Le Règlement intérieur ________________________________________________________18 E. Les locaux __________________________________________________________________19 -3- Sommaire a) Généralités : ______________________________________________________________19 b) Les espaces : _____________________________________________________________20 c) Autres points : ____________________________________________________________22 Les professionnels ______________________________________________________ 23 A. Quelques généralités __________________________________________________________23 a) Les qualification requises ____________________________________________________23 b) Des exigences diverses _____________________________________________________23 B. L’établissement d’accueil collectif ________________________________________________24 C. L’établissement d’accueil collectif à gestion parentale ________________________________25 D. Le service d’accueil familial _____________________________________________________26 E. Le multi-accueil collectif et familial _______________________________________________27 La procédure administrative ______________________________________________ 28 A. La demande _________________________________________________________________28 B. L’autorisation du Président du conseil général (Pcg) _________________________________29 C. L’avis du Président du conseil général (Pcg) _______________________________________29 D. La modification ______________________________________________________________29 Glossaire des sigles _____________________________________________________ 30 Annexe 1 - Décret du 1er août 2000 - __________________________________________ 31 Annexe 2 – Arrêté du 26/12/2000 - ____________________________________________ 1 Annexe 3 - Etude de besoins -_______________________________________________ 40 Annexe 4 - Projet d’accueil individualisé - _______________________________________ 43 Annexe 5 - Règlement intérieur - _____________________________________________ 45 Annexe 6 - Préconisations sanitaires - _________________________________________ 49 Annexe 7 - Adresses utiles - _______________________________________________ 52 Annexe 8 - Documentation - ________________________________________________ 53 Annexe 9 – Carte des structures d’accueil de la Vienne – ____________________________ 54 -4- Votre projet Vous êtes porteur d’un projet de création d’un lieu d’accueil de la petite enfance ? • Une municipalité, une intercommunalité, ou un regroupement de communes… • Une personne ou un groupe de parents, en général une association qui constitue une personne morale de droit privé. • Une entreprise, ou un groupement d’entreprises, désireux de développer un service. Ce guide est pour VOUS ! -5- Introduction A. Les missions NB : certaines barrières à l’accueil ont été supprimées : la limite d’âge de 3 ans pour l’accueil régulier, la nécessité de travail des parents, la bonne santé de l’enfant ne sont plus des facteurs indispensables à l’accueil des enfants. Les établissements et services d’accueil non permanent des jeunes enfants veillent au bien être et au développement des enfants ainsi qu’à leur sécurité et santé. Ils concourent à l’intégration de ceux qui ont un handicap ou sont porteurs de maladie chronique. Ils ont pour mission d’accompagner les parents dans leur fonction d’éducation, de les aider à concilier leur vie familiale, leur vie professionnelle et leur vie sociale. Annexe 1 : le décret du 1er août 2000 B. Les divers types de structures d’accueil Le projet « Passerelle » Il répond aux besoins particuliers des enfants de deux/quatre ans afin de faciliter sa socialisation et sa scolarisation. Plusieurs catégories de structures concourent à ces missions, qui se différencient par le lieu et la durée de l’accueil des enfants, ainsi que par l’âge de ceux-ci. Néanmoins, le décret du 1er août 2000, qui rénove la réglementation applicable aux différentes structures, a cherché à constituer un référentiel commun en harmonisant le plus possible les normes qui leur sont applicables, de manière à simplifier et favoriser le développement d’établissements «multi-accueil», qui associent différents types de services. D’autre part, ce décret favorise l'émergence de projets innovants tels que les projets «passerelles». -6- Introduction a) Les établissements d’accueil collectif régulier (anciennement crèche collective) Reçoivent à temps partiel ou à temps plein, des enfants de moins de trois ans, moins de quatre ans, ou moins de six ans selon les modalités déclinées dans le règlement intérieur. Les conditions de cet accueil sont finalisées dans un contrat écrit engageant l’établissement à réserver et les parents à financer la place de l’enfant. b) Les établissements d’accueil collectif occasionnel (anciennement halte-garderie) Reçoivent ponctuellement les enfants de moins de trois, quatre ou six ans selon les modalités déclinées dans le règlement intérieur. c) Les services d’accueil familial (anciennement crèche familiale) D’une capacité maximum de 150 places, ils emploient des assistant(e)s maternel(le)s agréé(e)s par le Président du conseil général, qui accueillent à leur domicile des enfants confiés par leurs parents. Les assistant(e)s maternel(le)s, encadré(e)s et accompagné(e)s par des professionnels, participent à des activités d’éveil avec les enfants. La décision d’agrément délivrée par le Président du conseil général, indique la capacité d’accueil que chaque assistant(e) maternel(le) se doit de respecter. d) L’accueil parental Ces établissements ou services sont créés et gérés par une association de parents. La capacité d’accueil est limitée à vingt places pouvant être étendue à vingt cinq places par dérogation en fonction de situation particulière. Les parents participent au fonctionnement et parfois à l’accueil des enfants, sous certaines conditions déclinées dans le réglement intérieur. e) Le multi-accueil Est dénommé multi-accueil, un établissement et/ou service qui offre au moins deux types d’accueil différents. La capacité globale d’accueil varie selon les structures. L’autorisation de fonctionner détermine la capacité de la structure. Pour les accueils collectifs, le texte autorise le dépassement ponctuel de capacité de 10% sous certaines conditions : • • -7– Le taux d’occupation moyen ne doit pas dépasser 100% Les conditions matérielles d’espace et de personnels le permettent mise à jour 20/07/05 Introduction C. Les autres lieux au service des jeunes enfants et de leurs parents (exclus du décret d’Août 2000) NB : la Caf dispose d’un outil guide pour les Relais Assistant(e)s maternel(le)s (Ram) : « la malle aux trésors » NB : A partir du 1er janvier 2005, les Ram agréés par la Caf peuvent bénéficier d’une prestation de service de la Msa. NB : l’organisation et le financement de la formation initiale incombent aux conseils généraux. NB : L’aide au fonctionnement est appelée « prestation de service » par la Caf et la Msa. a) Le Relais assistant(e)s maternel(le)s (Ram) Créé par la Caisse nationale d’Allocations familiales (Cnaf) en 1989, le Relais assistant(e)s maternel(le)s est un lieu de rencontre et d’échanges pour les assistant(e)s maternel(le)s, les enfants et les parents. Il est animé par un professionnel de la petite enfance. Il participe à l’information des parents sur les différents modes d’accueil au plan local. Il a vocation à organiser l’information des parents et assistant(e)s maternel(le)s (recensement de l’offre et de la demande, soutien aux fonctions d’employeur et de salarié). Son activité permet de susciter et de promouvoir la professionnalisation et la formation continue des assistant(e)s maternel(le)s. Un Relais assistant(e)s maternel(le)s n’est ni un lieu d’accueil d’enfants, ni un employeur d’assistant(e)s maternel(le)s. Il n’est pas réglementé, comme le sont les établissements et services d’accueil, mais il est défini par des circulaires de la Cnaf. Une aide au fonctionnement est versée aux Ram bénéficiant d’un agrément accordé par le conseil d’administration de la Caf sur la base d’un contrat de projet et du recrutement d’un animateur compétent dans le domaine petite enfance. b) Les lieux d’accueil enfants-parents Ce sont des lieux où se déroulent des activités, ou ateliers pour les enfants accompagnés d’adultes référents. Ces activités peuvent exister dans le cadre d’une itinérance et concerner plusieurs communes en alternance. Les groupes peuvent être encadrés par une professionnelle de la petite enfance. Ce ne sont pas des modes d’accueil des jeunes enfants. Leurs objectifs sont : • la rencontre et la socialisation des enfants, • la rupture de l’isolement pour tous les participants. La Caf et la Msa soutiennent ces ateliers par une aide au fonctionnement. -8– mise à jour 20/07/05 Les partenaires privilégiés A. La commune ou l’intercommunalité Interlocuteurs : § Le maire ou l’adjoint chargé des affaires sociales ou de la petite enfance § Le service petite enfance ou le service social de la collectivité ou du Ccas § La coordinatrice petite enfance q mène une politique en faveur de la petite enfance, encourage le développement et la coordination des modes d’accueil sur le territoire. q peut créer et gérer directement des équipements et services. q peut participer sous diverses formes : § par des subventions d’investissement, lors de la création, de la modification ou de l’aménagement de locaux, § par des subventions de fonctionnement aux associations, § par la mise à disposition de locaux, de personnels… q a un rôle administratif : § le maire donne une autorisation d’ouverture de structure après avis du Président du conseil général, il s’agit d’une structure gérée par la collectivité territoriale. § Emet un avis auprès du Président du conseil général s’il s’agit d’une structure parentale, associative ou privée. -9– mise à jour 20/07/05 Les partenaires privilégiés B. Le Conseil général et ses services Interlocuteurs : § Le médecin responsable du service de Pmi pour les conseils techniques et l’instruction du dossier. § La Direction des aides aux communes et au développement local (Dacdl) pour les subventions. § La Commission départementale de l’accueil des jeunes enfants (Cdaje). q Donne son autorisation pour la création, l’extension ou la transformation d’un établissement ou service d’accueil d’enfants de moins de 6 ans, s’il s’agit d’une gestion associative, et donne son avis s’il s’agit d’une collectivité territoriale. q Charge son service de Pmi d’instruire le dossier. Le médecin de Pmi donne son avis technique sur le projet. Ce service peut également être conseil technique en amont de la réalisation du projet. Le service de Pmi a pour mission la surveillance et le contrôle des modes d’accueil des enfants de moins de 6 ans. q En fonction de ses orientations politiques et budgétaires, a la possibilité de subventionner les projets du département. Ces aides peuvent porter sur l’investissement, l’aide au démarrage pour le fonctionnement des structures d’accueil. Le service concerné est la direction des aides aux communes et au développement local (Dacdl). q Préside la Commission départementale de l’accueil des jeunes enfants (Cdaje). C’est une instance de réflexion, de conseil, de proposition et de suivi des questions relatives à l’organisation, au fonctionnement et au développement des modes d’accueil des jeunes enfants et à la politique générale conduite en faveur des jeunes enfants dans le département. - 10 – mise à jour 20/07/05 Les partenaires privilégiés C. La Caisse d’Allocations familiales La Caf assure le service des prestations familiales, des aides au logement et de minima sociaux pour les ressortissants du régime général de la sécurité sociale. Sa politique d’action sociale est adaptée aux besoins des familles et proche de leur cadre de vie. Pour permettre la conciliation de la vie familiale et professionnelle, elle favorise tout particulièrement l’accueil des jeunes enfants. Cette politique a pour but notamment, de développer et de garantir l’offre de services et d’équipements collectifs destinés aux familles du département. Le service de l’action sociale de la Caf apporte, grâce à l’expertise et à l’accompagnement de ses conseillers techniques, son soutien à l’élaboration d’un projet. N.B. : création des contrats enfance entreprise en 2004. Les entreprises qui mettent en place un service d’accueil pour les enfants de leur personnel peuvent signer un contrat enfance, selon des modalités à étudier avec les conseillers techniques de la Caf. La Caf dispose de données sur la population locale, utiles pour l’étude de besoins, conseille sur le montage technique du projet, aide à la constitution de dossiers de demandes de subventions, fournit les informations nécessaires sur la réglementation, les partenaires, la promotion du projet, les dispositifs… La Caf apporte des aides financières de plusieurs types : Interlocuteur : Le conseiller technique du service d’action sociale de la Caf intervenant sur votre territoire q Aides à l’investissement : § pour la création de nouvelles structures, ou pour les travaux de rénovation ou d’aménagement des locaux. q Aides au fonctionnement : § par le versement d’une «prestation de service unique» qui prend en charge une partie du coût de l’accueil des enfants. § par le contrat enfance, qui est un dispositif au service d’une politique globale des modes d’accueil des enfants de moins de 6 ans, véritable moteur du développement local, il constitue l’outil privilégié d’animation du territoire. Il s’agit d’un contrat d’objectifs et de cofinancement signé entre la Caf une ou plusieurs communes, ou une intercommunalité, voire une entreprise. Le contrat enfance est une aide financière qui varie entre 50 et 70 % des dépenses nouvelles des collectivités pour la réalisation de leurs projets. Ces engagements contractuels permettent de développer de nouveaux services à la petite enfance qui s’adaptent aux nouvelles conditions de vie des familles et aux réalités locales. Ainsi peuvent être créés des établissements et services d’accueil des enfants de moins de 6 ans, mais aussi des relais assistant(e)s maternel(le)s, des lieux d’accueil enfants-parents, des centres de loisirs maternels et même des actions d’information, de formation, de coordination, de communication dans le domaine de la petite enfance… - 11 – mise à jour 20/07/05 Les partenaires privilégiés D. La Mutualité sociale agricole Guichet unique de sécurité sociale pour le régime agricole (salariés et exploitants), elle assure la gestion et le paiement des prestations familiales et de logement. Elle développe une politique d’action sanitaire et sociale qui a notamment pour but l'éveil et l'épanouissement des jeunes enfants grâce au développement de lieux d'accueil et d'activités itinérantes en milieu rural. En partenariat avec la Caf et le Conseil Général, la Msa soutient les initiatives locales destinées à développer l’offre de services et d’équipements collectifs en direction des familles sur les territoires ruraux du département par : q L’expertise et l’accompagnement des conseillers techniques de son service d’action sociale. La Msa dispose ainsi de données sur sa population utiles pour l’étude de besoins, conseille sur le montage technique du projet et aide à la constitution de dossiers de demandes de subventions. q Des aides financières de plusieurs types : § Le versement d’une prestation de service d’un montant similaire à celle proposée pour le régime général, qui prend en charge une partie du coût de l’accueil des enfants. Cette participation varie en fonction des ressources de la famille et peut être versée indifféremment au gestionnaire ou à la famille. § Le versement d’une prestation de service pour l’aide au fonctionnement des relais assistant(e)s maternel(le)s et les lieux d’accueil enfants parents. § Le contrat enfance est co-signé par la Caf, les collectivités locales et la Msa. Cette dernière finance uniquement dans un cadre intercommunal au prorata de sa population sur le territoire. § Une aide à l’équipement ou au démarrage d’une action nouvelle ou innovante ; cette participation est réservée aux projets pluri-communaux conduits sur des territoires ruraux. - 12 – mise à jour 20/07/05 Les partenaires privilégiés E. Les associations de parents Elles se sont mobilisées pour la création et la gestion de nombreuses structures ces dernières années. Sous réserve de l’autorisation donnée par le Président conseil général, ces associations peuvent bénéficier des aides des différents partenaires. Elles doivent être associées aux démarches de diagnostic et de coordination avec les autres partenaires, dans la mesure où elles sont partie prenante du projet. Le décret d’août 2000 a légitimé leur existence. Les parents bénévoles peuvent participer à l’accueil des enfants sous certaines conditions. F. Les Collectifs enfants parents professionnels (Cepp 86) Dans leur démarche les associations de parents peuvent être accompagnés par Cepp 86, antenne départementale de l’Association des collectifs enfants parents professionnels (Acepp). Les missions de Cepp86 sont l’accompagnement et la promotion du mouvement parental et la participation au développement local. Les Cepp 86 regroupent des structures parentales de la Vienne, coordonnent et animent des réseaux de lieux d’accueil. Interlocuteurs : § Cepp 86 (Collectifs enfants parents professionnels de la Vienne) G. L’association Familles Rurales Sollicités par des parents, des d’assistant(e)s maternel(le)s, une collectivité territoriale, des travailleurs sociaux, les Cepp86 accompagnent la création de lieux d’accueil à gestion associative et ou parentale par : § des conseils et un soutien technique dans l’analyse du contexte local, le montage du projet et la création d’une association, § une réflexion sur la place des parents dans une structure petite enfance, § l’impulsion d’une dynamique locale participative, § la participation au comité de pilotage d’un projet. Sur certains territoires c’est l’association «Familles Rurales» qui peut soutenir les projets. - 13 – mise à jour 20/07/05 Les autres partenaires La Direction départementale de l’équipement (Dde) Instruit les demandes de permis de construire et demande l’avis technique à d’autres services. La Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass) Peut financer des études animations actions. Est concernée par l’hygiène et les normes des Etablissements recevant du public (Erp). Les Services vétérinaires départementaux (Dsv) Sont compétents pour l’application et le contrôle de l’ensemble des dispositions d’hygiène alimentaire. Ils dépendent de la préfecture. La Préfecture Peut accorder une aide à l’investissement des communes dans le cadre de la dotation globale à l’équipement. Cette aide n’est pas cumulable avec l’aide à l’investissement du Conseil général. Peut prononcer la fermeture d’un établissement après avis du Président du conseil général (CSP art L 2324-3). La Direction départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (Ddccrf) Est concernée par les normes des matériels spécialisés utilisés dans le domaine de la petite enfance (jeux, jouets, aires de jeux collectifs, matériel de puériculture..). La Direction régionale aux droits des femmes (Drdf) Peut participer par un soutien financier, à des études ou à des projets innovants dans le cadre de la conciliation de la vie familiale et professionnelle. L’Education nationale Participe par l’intermédiaire des enseignants de l’école maternelle à l’élaboration et au fonctionnement des projets passerelles. Diverses structures Des fondations, des comités d’entreprise, des entreprises, des mécènes… peuvent accorder des aides au financement. - 14 – mise à jour 20/07/05 Les étapes de votre projet A. Le comité de pilotage Il est conseillé de mettre en place un comité de pilotage dès le démarrage de la démarche. Il sera constitué des partenaires institutionnels : élus locaux, Caf, Conseil général (Pmi), Msa, les Cepp 86, ainsi que des acteurs locaux concernés par le projet : représentants de parents, d’assistant(e)s maternel(le)s, enseignants, animateurs accueillant les enfants hors temps scolaire… Ce comité sera le garant de l’avancée dans le respect de l’objectif, il pourra émettre des avis et des propositions qui seront présentés aux élus en conseil municipal ou communautaire. B. L’étude de besoins Il est indispensable d’effectuer une étude diagnostic du territoire, afin de définir les besoins pour arrêter un projet adapté au contexte local. (Art. R. 180-2 du décret du 1er août 2000) Annexe 3 : le contenu de l’étude de besoins Ce diagnostic permettra d’étudier l’existant ainsi que les demandes et les besoins de la population, sur un territoire défini. Selon les analyses et les résultats observés dans l’étude, le projet sera orienté vers la proposition la plus adéquate possible, au vu des attentes des familles mais aussi des partenaires locaux et des moyens déjà en place. L’étude des besoins, est une pièce indispensable à l’instruction du dossier qui sera transmis au Conseil général (Pmi). Eléments de contenu du diagnostic : q Observation du contexte et collecte des informations telles que : q q C. Le projet d’établissement (Art. R 180-10 du Code de santé publique, décret du 1er août 2000) § Environnement géographique § Environnement politique § Données démographiques § Données économiques § Données socioculturelles Organisation des rencontres avec les parents et les partenaires locaux. Enquêtes auprès de la population… Les résultats de l’étude de besoins vont permettre de préciser le projet : le type d’accueil, régulier ou occasionnel, collectif ou familial, le nombre de places, à temps plein ou à temps partiel, l’âge des enfants… La déclinaison en trois projets social, éducatif et pédagogique constitue les bases du «projet d’établissement». - 15 – mise à jour 20/07/05 Les étapes de votre projet a) Le projet social : Instance de réflexion et de réalisation è ensemble des acteurs : parents, professionnels, gestionnaires et institutionspartenaires locaux. Le projet social situe l'établissement dans un cadre politique, économique, social, partenarial et traduit, au-delà du service aux parents, sa fonction sociale dans ses différentes composantes : outil d'intégration et de cohésion sociale, de lutte contre les exclusions et les inégalités, participation à l'éducation des futurs citoyens, maintien de l'enfant dans la cellule familiale en cas de difficulté du lien parent-enfant… Il prend en compte les caractéristiques de la population, les besoins des enfants selon les différentes tranches d’âges, les attentes des familles, les ressources du quartier, et inscrit la structure dans une dynamique territoriale et partenariale. Il traduit les objectifs d'accessibilité pour toutes les familles situées sur la zone d'influence géographique de la structure. Il répond à la question : pour qui ? et inscrit la structure dans une dynamique de territoire. b) Le projet éducatif : Instance è les porteurs de projet, et les professionnels petite enfance responsables ou directeurs. Le projet éducatif est porteur des finalités de l'action et traduit une vision globale de l'éducation, une représentation de l'enfant et de son développement. A partir de là, sont envisagées la présence et l'action des adultes pour lui permettre de se sentir en sécurité, de vivre des expériences, de construire son individualité et progressivement d'avancer vers l'autonomie, d'éveiller son intelligence, de développer sa personnalité et sa créativité, d'établir des relations avec les autres, adultes et enfants, de vivre au sein d'un groupe. Il est sous-tendu par des savoirs sur le développement de l'enfant et par des valeurs liées au contexte historique et culturel. Il est important qu'il soit l'objet d'échanges avec les parents. Il répond à la question : pourquoi ? c) Le projet pédagogique : Instance è les professionnels responsables et l'équipe d'accueil et d'animation du quotidien de l'enfant. C'est la traduction dans la pratique et l'action quotidienne des intentions du projet éducatif en ce qui concerne l'aménagement et l'utilisation des espaces, l'organisation des groupes d'enfants. Il décline le déroulement d'une journée d'un enfant dans le lieu d'accueil, les réponses concrètes apportées aux différents besoins de l'enfant : sommeil, nourriture, jeux, stimulations, relations entre enfants et intervenants, ainsi que les rôles et attitudes des membres de l'équipe d'accueil. Le lieu d'accueil est un lieu d'expérience, de découverte sensorielle, relationnelle, et culturelle… Il répond à la question : comment ? - 16 – mise à jour 20/07/05 Les étapes de votre projet d) Les autres éléments du projet d’établissement : Annexe 4 : modèle de projet d’accueil individualisé (PAI) § Les prestations et modalités d’accueil proposées § Les dispositions prises pour l’accueil d’enfants atteints d’un handicap ou d’une maladie chronique (intérêt de la mise en place d’un Pai : projet d’accueil individualisé) § La présentation des qualifications des professionnels ainsi que leur nombre. § La définition de la place des familles et de leur participation à la vie de l’établissement ou du service. § Les modalités des relations avec les organismes extérieurs. § Les modalités de formation des assistant(e)s maternel(le)s et du soutien professionnel qui leur est apporté, de suivi des enfants accueillis pour les services d’accueil familial. Y ajouter quand elle existe : § la cohabitation dans les mêmes locaux d’autres projets « petite enfance ». Exemples : activités d’un centre de loisirs maternels, ateliers d’accueil familial, activités d’un Relais d’assistant(e)s maternel(le)s, groupes adultes-enfants… - 17 – mise à jour 20/07/05 Les étapes de votre projet D. Le Règlement intérieur (Art. R 180-11 du Code de santé publique, décret du 1er août 2000) Instance è parents et professionnels responsables Annexe 5 : modèle de règlement intérieur Annexe 6 : modèle de préconisations sanitaires Il est propre à chaque structure, et décrit les modalités pratiques de fonctionnement du lieu. Il doit décrire, entre autres, les fonctions du directeur ou du responsable technique, ainsi que les modalités permettant d’assurer, en toutes circonstances, la continuité de la fonction de direction, les modalités d’intervention du médecin attaché à l’établissement, et de délivrance de soins, les modalités de participation des parents etc. Au delà du texte, il est intéressant que le règlement intérieur contienne des préconisations sanitaires, des protocoles à appliquer dans le domaine de la sécurité, de l’utilisation de certains lieux ou matériels… IMPORTANT Ces différents documents devront évoluer avec le temps et s’adapter aux nouvelles demandes. Ils doivent être datés. Les gestionnaires successifs des structures parentales devront se les approprier et les faire évoluer. Ce sont des pièces indispensables à l’instruction initiale du dossier. - 18 – mise à jour 20/07/05 E. Les locaux Les étapes de votre projet Leurs agencements et dispositions vont découler des points précédents. Afin de respecter les besoins des enfants, les «normes petite enfance» (cf. les documents spécialisés) se doivent d’être appliquées dans tous les espaces de vie spécifique des enfants. Les locaux et leur aménagement doivent permettre la mise en œuvre du projet éducatif. Art. R. 180-9 du décret du 1er août 2000 « Les personnels des établissements doivent pouvoir y accomplir leurs tâches dans des conditions satisfaisantes de sécurité, d’hygiène et de confort, en portant aux enfants une attention constante et en organisant de manière adaptée à leurs besoins les repas, le sommeil, le repos, les soins corporels et les activités de jeu et d’éveil ». « L’aménagement intérieur des établissements doit favoriser en outre l’accueil des parents et l’organisation de réunions pour le personnel ». « Les services d’accueil familial doivent disposer d’un local réservé à l’accueil des assistant(e)s maternel(le)s et des parents, d’une salle de réunion et d’un espace réservé aux activités d’éveil des enfants ». Annexe 8 : documentation Quelques points de repères pour une bonne qualité d’accueil : a) Généralités • Concevoir une surface globale d’environ 10m2 par place • Avoir le maximum de vision pour les personnels qui doivent surveiller en permanence les enfants : fenêtres, hublots, occuli, portes vitrées, éviter les angles morts, éviter les espaces borgnes • Equiper les portes de dispositif anti-pince doigts, ainsi que de poignées inaccessibles (1,40m) aux enfants (c’est particulièrement nécessaire pour les accès extérieurs ou dangereux) • Installer en hauteur les prises de courant pour les rendre inaccessibles aux enfants (1m40) • Espacer tous les barreaux verticaux (escaliers, mezzanines…) de 9 cm au maximum • Eviter ou adoucir les angles et arêtes vives (à l’intérieur comme à l’extérieur) • Faciliter le nettoyage des revêtements muraux et leur surface ne doit pas représenter de danger (éviter cornières métalliques et arêtes vives à hauteur des têtes des enfants) • Adapter les revêtements de sol pour faciliter le nettoyage, de préférence plastifiés • Exclure les moquettes partout et le carrelage en dehors des pièces d’eau • Munir la structure d’au moins une issue de secours. - 19 – mise à jour 20/07/05 Les étapes de votre projet b) Les espaces Prévoir : • un espace accueillant pour l’arrivée des parents et des enfants, permettant de prendre le temps nécessaire aux échanges • un sas qui peut être équipé pour l’accueil ou être seulement un lieu de passage, mais qui sécurise globalement la structure des entrées et des sorties intempestives • un rangement pour les poussettes, cosys et autre matériel utilisés par les parents pour le transport de l’enfant • selon le projet, un espace de vie suffisamment grand pour permettre l’aménagement de coins d’activité. La création des structures de type multi-accueil doit plutôt favoriser plusieurs espaces séparés afin de respecter les rythmes de vie des enfants et les inévitables allées et venues (intérêt des espaces modulables séparés par des cloisons coulissantes) • un espace protégé dans la salle d’activité pour que les bébés soient présents dans le lieu de vie sans être bousculés par les plus grands (podium, barrières…) Les dortoirs • plusieurs dortoirs de quelques places plutôt qu’un grand, pour respecter les rythmes différents selon les âges (la surface nécessaire est de l’ordre de 2m2 par lit). Les enfants dans les dortoirs doivent pouvoir être surveillés constamment. Le dortoir des grands peut être équipé de lits empilables pour pouvoir utiliser l’espace à d’autres activités dans la journée. Les sanitaires • Des sanitaires adaptés en nombre suffisant en fonction de l’âge des enfants accueillis (environ 1 cuvette pour 6 enfants en âge de les utiliser). Respecter l’intimité des enfants en installant des petites cloisons ou des claustras, et en pensant au positionnement des fenêtres donnant sur l’extérieur. Des espaces de change avec tapis et plans de 80 cm de Les espaces de vie - 20 – mise à jour 20/07/05 Les étapes de votre projet profondeur au moins, lavabo ou petite baignoire encastré, et rangements facilement accessibles pour le personnel. L’agencement devra permettre une surveillance des autres salles de vie où évoluent les enfants. Penser au circuit d’évacuation des couches sales. La cuisine L’espace extérieur L’espace du personnel • En cas de confection des repas, les normes sont strictes. En revanche, si les repas ne sont pas confectionnés sur place, l’équipement se limite à la conservation et au réchauffage des aliments. Dans tous les cas, consulter les services vétérinaires. • Organiser l’accueil de manière à ce qu’un minimum de personnes ait un accès au réfrigérateur pour limiter le risque de contamination par les mains. Les services vétérinaires vont fournir des référentiels réglementaires de sécurité sanitaire alimentaire. Les enfants ne doivent pas avoir accès aux équipements de la cuisine. • Aménager et sécuriser l’espace extérieur pour le jeu des enfants. Etre attentif aux revêtements de sol des terrasses qui ne doivent pas être abrasifs. • Penser au rangement des jeux et du matériel utilisés à l’extérieur. • Penser à l’aménagement d’un préau pour permettre aux enfants de sortir par tous les temps. • Penser à un espace pour le personnel adapté à la taille de la structure et aux conditions de travail : vestiaires, sanitaires pour adultes, lieu de repas, de repos… - 21 – mise à jour 20/07/05 Les étapes de votre projet c) Autres points • Penser à l’accès extérieur à la structure pour les parents, avec des espaces et parkings sécurisés. • Adapter le mobilier aux jeunes enfants. • Respecter les normes en vigueur pour les aires de jeux collectifs et le petit matériel. La Direction départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (Ddccrf) ou aux organismes de contrôle peuvent donner des informations dans ce domaine. • Disposer d’une armoire de pharmacie placée hors de portée des enfants. • Respecter l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite dans les espaces où les parents doivent évoluer : circulation extérieure, entrée, accueil, salle de réunion, sanitaire. • Respecter la réglementation des Etablissements recevant du public (Erp). • Demander l’avis de la commission de sécurité. - 22 – mise à jour 20/07/05 Les professionnels A. Quelques généralités a) Les qualifications requises Annexe 1 : Décret du 1er août 2000 Annexe 2 : Arrêté du 26/12/2000 b) Des exigences diverses La qualification des directeurs(trices) et des responsables techniques pour les structures parentales, est déclinée dans le décret du 1er août 2000. La qualification des personnels encadrant les enfants, dans l’arrêté du 26 décembre 2000 En établissement d’accueil collectif, le taux d’encadrement ne peut être inférieur à un adulte pour cinq enfants qui ne marchent pas et un adulte pour huit enfants qui marchent. Pour des raisons de sécurité, l’effectif des adultes présents ne sera jamais inférieur à deux personnes. En plus d’un extrait de casier judiciaire n°2, chaque professionnel doit présenter à la première embauche : • Une attestation d’aptitude au travail auprès de jeunes enfants. L’examen datant de moins de 3 mois est réalisé avant la prise de fonction. Il permet de s’assurer que l’intéressé(e) n’est atteint(e) d’aucune affection physique ou mentale incompatible avec l’exercice de ses fonctions. Il s’agit d’un examen clinique complété par une radiographie pulmonaire de face, ainsi que d’une mise à jour des vaccinations. Cet examen peut être réalisé par le médecin traitant. • Le carnet de vaccinations à jour pour les vaccins obligatoires en application de la législation en vigueur : DTP, BCG (avec contrôle tuberculinique datant de moins de 3 mois) et Hépatite B. Les vaccins contre la rubéole pour les femmes de moins de 50 ans et contre la coqueluche sont fortement conseillés. - 23 – mise à jour 20/07/05 Les professionnels B. L’établissement d’accueil collectif DIRECTION • Médecin qualifié (cf.: décret n° 92-785 du 06/08/1992) ou • Puéricultrice avec 5 ans d’expérience (dérogation : 3 ans d’expérience minimum) + Un adjoint : puéricultrice, Educatrice de jeunes enfants ou Infirmière et justifiant de 2 ans d'expérience Moins de 20 places Moins de 40 places Entre 40 et 60 places CAPACITÉ Plus de 60 places La visite d’admission concerne les enfants en accueil régulier. PERSONNEL • Médecin qualifié (cf. : décret n° 92-785 du 06/08/1992) ou • Puéricultrice avec 5 ans d’expérience (dérogation : 3 ans d'expérience minimum) Idem > 40 places A défaut : • Educatrice de jeunes enfants ayant 5 ans d'expérience auprès d’enfants de moins de 3 ans (condition : présence de personnel paramédical dans l’équipe : puéricultrice ou infirmière et justifiant d'une année d'expérience) MÉDECIN • Une éducatrice de jeunes • Médecin attaché par enfants par tranche de 40 convention : enfants - pédiatre • Puéricultrice(s) - médecin généraliste avec expérience en pédiatrie • Infirmière(s) Rôle : • Auxiliaires puériculture - assurer l’action d’éducation et • CAP petite enfance de promotion de la santé (per• Autre qualification sonnel et parents) (équipe pluridisciplinaire en - appliquer les mesures de application de l’arrêté du prévention et d’hygiène - visite admission des enfants 26/12/2000) - visites médicales préventives • Une éducatrice de jeunes • Médecin attaché par enfants au minimum convention : - pédiatre • Puéricultrice(s) • Infirmière(s) - médecin généraliste avec expérience en pédiatrie • Auxiliaires puériculture Rôle : • Cap petite enfance - assurer l’action d’éducation et • Autre qualification de promotion de la santé (per(équipe pluridisciplinaire en sonnel et parents) application de l’arrêté du - appliquer les mesures de prévention et d’hygiène 26/12/2000) - visite admission des enfants - visites médicales préventives • Educatrice de jeunes • Médecin attaché par enfants convention : - pédiatre • Puéricultrice(s) • Infirmière(s) - médecin généraliste avec expérience en pédiatrie • Auxiliaires puériculture Rôle : • CAP petite enfance - assurer l’action d’éducation et • Autre qualification de promotion de la santé (per(équipe pluridisciplinaire en sonnel et parents) application de l’arrêté du - appliquer les mesures de prévention et d’hygiène 26/12/2000) - visite admission des enfants - visites médicales préventives • Educatrice de jeunes • Médecin attaché par enfants convention : • Puéricultrice(s) - pédiatre - médecin généraliste avec • Infirmière(s) expérience en pédiatrie • Auxiliaires puériculture ou • CAP petite enfance • Médecin de Pmi • Autre qualification • Puéricultrice avec plus de 3 ans d’expérience ou • Educatrice de jeunes enfants avec plus de 3 ans expérience auprès d’enfants moins de 3 ans Dérogations : - à l’expérience : 2 ans mi- (équipe pluridisciplinaire nimum application de l’arrêté - aux diplômes : Assistante 26/12/2000) Sociale, Educatrice spécialisée, ou infirmière et justifiant de 3 ans d'expérience auprès de jeunes enfants - Si établissement géré par personne de droit privé : personne ayant assuré pendant 3 ans la direction d’un établissement ou service, ou la responsabilité technique d’un établissement à gestion parentale - 24 – en Rôle : du - assurer l’action d’éducation et de promotion de la santé (personnel et parents) - appliquer les mesures de prévention et d’hygiène • Médecin choisi par la famille pour visite d’admission de l’enfant mise à jour 20/07/05 Les professionnels C. L’établissement d’accueil collectif à gestion parentale RESPONSABLE TECHNIQUE CAPACITÉ MÉDECIN Puéricultrice avec plus de 3 ans d’expérience ou Educatrice de jeunes enfants ayant plus de 3 ans d'expérience auprès d’enfants moins de 3 ans • Educatrice(s) de jeunes • Médecin attaché par convention : enfants - pédiatre • Puéricultrice(s) • - médecin généraliste avec • Infirmière(s) expérience en pédiatrie • Auxiliaires puériculture • Médecin de PMI • CAP petite enfance • Autre qualification Rôle : Dérogations : - assurer l’action d’éducation Un parent peut remplacer - à l’expérience : 2 ans exceptionnellement un profes- et de promotion de la santé minimum (personnel et parents) sionnel sur un temps court, - aux diplômes : Assistante sous réserve de la présence - appliquer les mesures de Sociale, Educatrice spécia- effective d’un autre proprévention et d’hygiène lisée, ou infirmière et jus- fessionnel, au minimum. tifiant de 3 ans d'expé• Médecin choisi par la rience auprès de jeunes famille pour visite (équipe pluridisciplinaire en enfants d’admission de l’enfant application de l’arrêté du - personne ayant assuré 26/12/2000) pendant 3 ans la direction d’un établissement ou service, ou la responsabilité technique d’un établissement à gestion parentale • 20 places maximum ( ou 25 places par dérogation) PERSONNEL - 25 – mise à jour 20/07/05 Les professionnels D. Le service d’accueil familial Jusqu’à 40 places 150 places maxi CAPACITÉ DIRECTION PERSONNEL • Médecin qualifié (cf. : décret n° 92-785 du 06/08/1992) ou • Puéricultrice avec 5 ans d’expérience (dérogation : 3 ans d’expérience minimum) + • Un adjoint pour une capacité d’accueil supérieure à 60 places : puéricultrice, éducatrice de jeunes enfants ou infirmière, et justifiant de 2 ans d'expérience • Médecin qualifié (cf. : décret n° 92-785 du 06/08/1992) ou • Puéricultrice avec 5 ans d’expérience (dérogation : 3 ans d’expérience minimum) ou à défaut • Educatrice de jeunes enfants avec 5 ans d’expérience auprès d’enfants de moins de 3 ans (condition : présence personnel paramédical : puéricultrice ou infirmière justifiant d'une année d'expérience) • Puéricultrice avec plus de 3 ans d’expérience • Assistant(e)s maternel(le)s agréées • Educatrice de Jeunes Enfants avec plus de 3 ans expérience auprès d’enfants moins de 3 ans < 20 places MÉDECIN • Médecin attaché par convention : - pédiatre - médecin généraliste avec expérience en pédiatrie • Assistant(e)s Rôle : maternel(le)s agréées - assurer l’action d’éducation et de promotion de la santé (équipe pluridisciplinaire en (personnel et parents) application de l’arrêté du 26/12/2000) - appliquer les mesures de prévention et d’hygiène - visite admission - visites médicales préventives • Un éducateur de jeunes • Médecin attaché par enfants par tranche de convention : 40 enfants - pédiatre - médecin généraliste avec • Assistant(e)s expérience en pédiatrie maternel(le)s agréées Rôle : - assurer l’action d’éducation (équipe pluridisciplinaire en et de promotion de la santé application de l’arrêté du (personnel et parents) 26/12/2000) - appliquer les mesures de prévention et d’hygiène - visite admission - visites médicales préventives • Une Educatrice de jeunes enfants par tranche de 40 enfants Dérogations : - à l’expérience : 2 ans minimum - aux diplômes : Assistante Sociale, Educatrice spécialisée, ou infirmière et justifiant de 3 ans d'expérience auprès de jeunes enfants - Si service géré par personne de droit privé : personne ayant une expérience de direction de 3 ans d’un établissement ou service ou de responsabilité technique d’établissement ou service à gestion parentale - 26 – • Médecin attaché par convention : - pédiatre - médecin généraliste avec expérience en pédiatrie ou • Médecin de PMI Rôle : - assurer l’action d’éducation et de promotion de la santé (personnel et parents) - appliquer les mesures de prévention et d’hygiène • Médecin choisi par la famille pour visite d’admission de l’enfant mise à jour 20/07/05 Les professionnels Le multi-accueil collectif et familial CAPACITÉ DIRECTION PERSONNEL Médecin qualifié (cf. : décret n°92-785 du 06/08/1992) ou • Puéricultrice avec 5 ans d’expérience (dérogation : 3 ans d’expérience minimum) + • Un adjoint pour une capacité supérieure à 60 places : puéricultrice, Educatrice de Jeunes Enfants ou infirmière justifiant de 2 ans d'expérience 100 places maxi • • Puéricultrice avec plus de 3 ans d’expérience • Educatrice jeunes enfants avec plus de 3 ans expérience auprès d’enfants moins de 3 ans < 20 places E. Dérogations : - à l'expérience : 2 ans minimum - aux diplômes : Assistante Sociale, Educatrice spécialisée, ou infirmière et justifiant de 3 ans - Si établissement/ service géré par personne de droit privé : personne ayant une expérience de direction de 3 ans d’un établissement ou service ou de responsabilité technique d’établissement ou service à gestion parentale MÉDECIN • Un éducateur de jeunes • Médecin attaché par enfants par tranche de 40 convention : enfants - pédiatre • Puéricultrice - médecin généraliste avec expérience en pédiatrie • Infirmière • Auxiliaires puériculture Rôle : • Cap petite enfance - assurer l’action d’éducation • Autre qualification et de promotion de la santé (personnel et parents) (équipe pluridisciplinaire en - appliquer les mesures de application de l’arrêté du prévention et d’hygiène 26/12/2000) - visite admission - visites médicales préventi• Assistant(e)s ves maternel(le)s agréées • Educatrice jeunes en• Médecin attaché par fants convention : - pédiatre • Auxiliaire puériculture • CAP petite enfance - médecin généraliste avec expérience en pédiatrie • Autre qualification ou • Médecin de PMI (équipe pluridisciplinaire en application de l’arrêté du Rôle : 26/12/2000) - assurer l’action d’éducation et de promotion de la santé • Assistant(e)s mater(personnel et parents) nel(le)s agréées (unique- appliquer les mesures de ment si familiale) prévention et d’hygiène - 27 – • Médecin choisi par la famille pour visite d’admission de l’enfant mise à jour 20/07/05 La procédure administrative A. La demande Pour une création, une extension ou une transformation : § Une demande d’avis, pour les établissements et services à gestion territoriale, ou d’autorisation, pour les établissements et services à gestion privée (associative ou d’entreprise…) doit être déposée auprès du Président du conseil général. § A réception du dossier complet, le Président du conseil général a 3 mois pour se prononcer. Il dispose d’un mois pour demander les pièces complémentaires nécessaires à son instruction. § En cas de demande d’autorisation, le Président du conseil général sollicite l’avis du maire de la commune concernée. § A défaut de réponse par le Président du conseil général dans les délais impartis, l’avis ou l’autorisation d’ouverture est réputé acquis. Le dossier de demande d’avis ou d’autorisation comporte les éléments suivants : § Une étude de besoins § L’adresse de l’établissement ou du service d’accueil. § Le nombre de places d’accueil régulier que l’établissement souhaite pouvoir utiliser pour de l’accueil occasionnel, ou réciproquement, en cas de multi-accueil § Les statuts de l’établissement, du service ou de l’organisme gestionnaire § Le nom et la qualification du directeur ou, pour les établissements à gestion parentale, du responsable technique § Le projet d’établissement ou de service et le règlement intérieur, ou les projets de ces documents s’ils n’ont pas encore été adoptés § Le plan des locaux avec la superficie et la destination des pièces. A réception du dossier complet le médecin coordonnateur de la Pmi demande directement : § L’avis du maire de la commune pour les structures à gestion de droit privé § Un avis motivé du médecin de Pmi suite à une visite de l’établissement ou du service. Il porte sur l’adaptation des locaux au regard des objectifs et conditions définis à l’article : R. 180-9, compte tenu de l’âge et des besoins des enfants accueillis § L’avis de la commission de sécurité et éventuellement d’autres pièces nécessaires à l’instruction du dossier. - 28 – mise à jour 20/07/05 La procédure administrative B. L’autorisation du Président du conseil général Elle mentionne (Art. R. 180-3): § les modalités de l’accueil § les prestations proposées § les capacités d’accueil § l’âge des enfants accueillis § les conditions de fonctionnement § les effectifs et qualifications des personnels § le nom du directeur ou du responsable technique pour les établissements à gestion parentale, lorsque celui-ci dirige l’établissement ou le service «L’autorisation peut prévoir des capacités d’accueil différentes suivants les périodes de l’année, de la semaine ou de la journée, compte tenu des variations prévisibles des besoins d’accueil». «S’agissant d’établissements assurant un multi-accueil collectif, l’autorisation précise le nombre de places d’accueil régulier pouvant être utilisé pour de l’accueil occasionnel et réciproquement, suivant des modalités définis dans le projet d’établissement». C. L’avis du Président du conseil général D. La modification Il porte sur (Art. R. 180-4) : § les prestations proposées § les capacités d’accueil § dans le cas de multi-accueil, les modalités d’attribution des places § l’adéquation des locaux § les conditions de fonctionnement de l’établissement ou du service § les effectifs et qualifications des personnels Tout projet de modification portant sur l’un des éléments du dossier de demande d’avis ou d’autorisation est porté sans délai à la connaissance du Président du conseil général, qui peut dans un délai d’un mois émettre un refus ou un avis défavorable à l’exécution de celle-ci (Art. R. 180-6). - 29 – mise à jour 20/07/05 Glossaire des sigles Cnaf: Caisse nationale des Allocations familiales -----------------------------------------------------------------------------------------------------Caf : Caisse d’Allocations familiales -----------------------------------------------------------------------------------------------------Casf : Code d’action sociale et des familles -----------------------------------------------------------------------------------------------------Ccas : Centre communal d’action sociale -----------------------------------------------------------------------------------------------------Cdaje : Commission départementale de l’accueil des jeunes enfants -----------------------------------------------------------------------------------------------------Cepp : Collectif enfants parents professionnels -----------------------------------------------------------------------------------------------------Csp : Code de santé publique -----------------------------------------------------------------------------------------------------Dacdl : Direction des aides aux communes et au développement local -----------------------------------------------------------------------------------------------------Ddass : Direction départementale des affaires sanitaires et sociales -----------------------------------------------------------------------------------------------------Ddccrf : Direction départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes -----------------------------------------------------------------------------------------------------Ddjs : Direction départementale de la jeunesse et des sports -----------------------------------------------------------------------------------------------------Ddtefp : Direction départementale du travail, de l’emploi, et de la formation professionnelle -----------------------------------------------------------------------------------------------------Diss : Direction des interventions sanitaires et sociales -----------------------------------------------------------------------------------------------------Drdf : Direction régionale aux droits des femmes -----------------------------------------------------------------------------------------------------Msa : Mutualité sociale agricole -----------------------------------------------------------------------------------------------------Pmi : Protection maternelle et infantile -----------------------------------------------------------------------------------------------------Utiss : Unités territoriales d’interventions sanitaires et sociales (découpage territorial des services sociaux et médico-sociaux du Conseil Général) - 30 – mise à jour 20/07/05 Annexe 1 – Décret du 1er août 2000 Décret n°2000-762 du 1er août 2000 relatif aux établissements et services d’accueil des enfants de moins de six ans et modifiant le code de la santé publique (deuxième partie : Décrets en Conseil d’Etat) NOR / MESDOO22398D Le Premier Ministre, Sur le rapport de la ministre de l’emploi et de la solidarité, Vu le code de la santé publique, notamment les articles L.2324-1 à L.2324-4 ; Vu le décret n°92-785 du 6 août 1992 relatif à la protection maternelle et infantile ; Le Conseil d’Etat (section sociale) entendu, Décrète : Art. 1er – Au chapitre V du titre Ier du livre II du code de la santé publique, il est rétabli une section 2 ainsi rédigé : « Section 2 « Etablissements d’accueil des enfants de moins de six ans « Sous-section 1 « Etablissements d’accueil, à l’exception des centres de vacances, de loisirs ou de placement de vacances « Art. R. 180. –Sont soumis aux dispositions de la présente sous-section les établissements et services gérés par une personne physique ou morale de droit privé et les établissements et services publics, visés au premier et deuxième alinéas de l’articles L. 2324-1. « Paragraphe 1 « Missions « Art. R. 180.-1 – Les établissements et les services d’accueil veillent à la santé, à la sécurité et au bien-être des enfants qui leur sont confiés, ainsi qu’à leur développement. Ils concourent à l’intégration sociale de ceux de ces enfants ayant un handicap ou atteints d’une maladie chronique. Ils apportent une aide aux parents afin que ceux-ci puissent concilier leur vie professionnelle et leur vie familiale. « Ils comprennent les établissements assurant l’accueil familial non permanent d’enfants au domicile d’assistant(e)s maternel(le)s. « Cet accueil peut-être régulier, le cas échéant à temps partiel, ou occasionnel. « Les établissements ou services peuvent assurer un multi-accueil, associant un accueil régulier et occasionnel, ou un accueil familial et collectif. « Les établissements d’accueil collectifs gérés par une association de parents qui participent à l’accueil sont dénommés établissements à gestion parentale. « Paragraphe 2 « Procédure de création, d’extension ou de transformation « Art. R. 180-2. – L’autorisation ou l’avis mentionnés à l’article L. 2324-1 doivent être sollicités auprès du président du conseil général du département dans lequel est implanté l’établissement ou le service demandeur. « Tout dossier de demande d’autorisation ou d’avis doit comporter les éléments suivants : « 1 Une étude de besoin « 2 L’adresse de l’établissement ou du service d’accueil « 3 Les statuts de l’établissement ou du service d’accueil ou de l’organisme gestionnaire, pour les établissements et services gérés par une personne de droit privé ; « 4° Les objectifs, les modalités d’accueil et les moyens mis en œuvre, en fonction du public accueilli et du contexte local, notamment en ce qui concerne les capacités d’accueil, et les effectifs ainsi que la qualification des personnels ; « 5° Le nombre de places d’accueil régulier que l’établissement souhaite pouvoir utiliser pour de l’accueil occasionnel, ou réciproquement, en cas de multi-accueil « 6° Le nom et la qualification du directeur ou, pour les établissements à gestion parentale, du responsable technique ; - 31 – mise à jour 20/07/05 Annexe 1 - Décret du 1er août 2000 (suite) « 7° Le projet d’établissement ou de service prévu à l’article R. 180-10 et le règlement intérieur prévu à l’article R. 180-11, ou les projets de ces documents s’ils n’ont pas été encore adoptés ; « 8° Le plan des locaux avec la superficie et la destination des pièces. « Art. R. 180-3. –I. – Le président du conseil général dispose d’un délai de trois mois, à compter de la réception d’un dossier complet, pour délivrer ou refuser l’autorisation prévue au premier alinéa de l’article L. 2324-1. Il dispose d’un délai d’un mois à compter de la réception du dossier pour demander les pièces complémentaires nécessaires à son instruction. Il est accusé réception du dossier complet. « Le président du conseil général sollicite l’avis du maire de la commune d’implantation. Cet avis lui est notifié dans un délai d’un mois. A défaut de notification dans ce délai, l’avis est réputé avoir été donné. « A défaut de réponse du président du conseil général dans le délai de trois mois, l’autorisation d’ouverture est réputée acquise. « II – L’autorisation délivrée par le président du conseil général mentionne les modalités de l’accueil, les prestations proposées, les capacités d’accueil et l’âge des enfants accueillis, les conditions de fonctionnement, les effectifs ainsi que les qualifications des personnels. Elle mentionne également le nom du directeur ou, pour les établissements à gestion parentale, du responsable technique, lorsque celuici dirige l’établissement ou le service. « L’autorisation peut prévoir des capacités d’accueil différentes suivant les périodes de l’année, de la semaine ou de la journée, compte tenu des variations prévisibles des besoins d’accueil. « S’agissant d’établissements assurant un multi-accueil collectif, l’autorisation précise le nombre de places d’accueil régulier pouvant être utilisé pour de l’accueil occasionnel et réciproquement, suivant des modalités définies dans le projet d’établissement. « Art.R.180-4-I Le président du conseil général dispose d’un délai de trois mois, à compter de la réception du dossier complet, pour notifier à la collectivité publique intéressée l’avis prévu au deuxième alinéa de l’article L. 2324-1. Il dispose d’un délai d’un mois à compter de la réception du dossier pour demander les pièces complémentaires nécessaires. Il est accusé réception du dossier complet. « A défaut de réponse dans le délai qui lui est imparti, l’avis du président du conseil général est réputé avoir été rendu. « II- L’avis du président du conseil général porte notamment sur les prestations proposées, sur les capacités d’accueil et, dans le cas de multi-accueil, sur les modalités d’attribution des places, sur l’adéquation des locaux, sur les conditions de fonctionnement de l’établissement ou du service, sur les effectifs ainsi que sur la qualification des personnels. « Art. R. 180-5. – Dans le cadre de la procédure d’autorisation ou d’avis de création, d’extension ou de transformation, une visite sur place de l’établissement ou du service est effectuée préalablement par le médecin responsable du service de protection maternelle et infantile, ou par un médecin du même service qu’il délègue. « Cette visite a pour objet d’évaluer si les locaux et leur aménagement répondent aux objectifs et aux conditions définis à l’article R. 180-9, compte tenu de l’âge et des besoins des enfants accueillis. « Art. R. 180-6. – Tout projet de modification portant sur un des éléments du dossier de demande d’autorisation ou d’avis, ou sur une des mentions de l’autorisation, est porté sans délai à la connaissance du président du conseil général par le directeur ou le gestionnaire de l’établissement ou du service. Le président du conseil général peut, dans un délai d’un mois, selon le cas, refuser la modification ou émettre un avis défavorable à l’exécution de celle-ci. Le refus est prononcé s’il estime que la modification ne respecte pas les conditions d’organisation, de fonctionnement et de qualification des personnels prévues par les dispositions de la présente sous-section, ou qu’elle est de nature à compromettre la santé, la sécurité ou le bien-être des enfants accueillis. « Paragraphe 3 « Organisation et fonctionnement « Art. R. 180-7. –I Les établissements d’accueil collectif, qui reçoivent régulièrement des enfants de moins de trois ans ou occasionnellement des enfants de moins de six ans, doivent être organisés de telle sorte que la capacité de chaque unité d’accueil ne dépasse pas soixante places. - 32 – mise à jour 20/07/05 Annexe 1 - Décret du 1er août 2000 (suite) « Toutefois, la capacité des établissements à gestion parentale ne peut dépasser vingt places. A titre exceptionnel, eu égard aux besoins des familles et aux conditions de fonctionnement de l’établissement, elle peut être portée à vingt-cinq places, par décision du président du conseil général, après avis du médecin responsable du service de protection maternelle et infantile, ou d’un médecin du même service qu’il délègue. « Pour les établissements d’accueil régulier d’enfants de trois à six ans, dénommés jardins d’enfants, l’effectif de l’unité d’accueil familiale peut atteindre quatre-vingts places. « II – La capacité des services d’accueil familial ne peut être supérieure à cent cinquante places. « III – Un établissement multi-accueil assurant à la fois de l’accueil collectif et de l’accueil familial ne peut avoir une capacité globale supérieur à cent places. « Art. R.180-8 – Des enfants peuvent être accueillis en surnombre certains jours de la semaine, dans condition que le taux d’occupation n’excède pas 100% en moyenne hebdomadaire. « Art. R.180-9 – Les locaux et leur aménagement doivent permettre la mise en œuvre du projet éducatif. « Les personnels des établissements doivent pouvoir y accomplir leurs tâches dans des conditions satisfaisantes de sécurité, d’hygiène et de confort, en portant aux enfants une attention constante et en organisant de manière adaptée à leurs besoins les repas, le sommeil, le repos, les soins corporels et les activités de jeu et d’éveil. « L’aménagement intérieur des établissements doit favoriser en outre l’accueil des parents et l’organisation des réunions pour le personnel. « Le service d’accueil familial doivent disposer d’un local réservé à l’accueil des assistant(e)s maternel(le)s et des parents, d’une salle de réunion et d’un espace réservé aux activités d’éveil des enfants. « Art. R. 180-10 – Les établissements et services d’accueil élaborent un projet d’établissement ou de service qui comprend les éléments suivants : « 1° Un projet éducatif pour l’accueil, le soin, le développement, l’éveil et le bien-être des enfants ; « 2° Un projet social ; « 3° Les prestations d’accueil proposées ; « 4° Le cas échéant, les dispositions particulières prises pour l’accueil d’enfants atteints d’un handicap ou d’une maladie chronique ; « 5° La présentation des compétences professionnelles mobilisées ; « 6° Pour les services d’accueil familial, les modalités de formation des assistant(e)s maternel(le)s, du soutien professionnel qui leur est apporté et du suivi des enfants au domicile de celles-ci ; « 7° La définition de la place des familles et de leur participation à la vie de l’établissement ou du service. « 8° Les modalités des relations avec les organismes extérieurs. « Art. R. 180-11 – Les établissements et services d’accueil élaborent un règlement intérieur qui précise les modalités d’organisation et de fonctionnement de l’établissement ou du service, et notamment : « 1° Les fonctions du directeur ou, pour les établissements à gestion parentale du responsable technique ; « 2° Les modalités permettant d’assurer, en toutes circonstances, la continuité de la fonction de direction ; « 3° Les modalités d’admission des enfants ; « 4° Les horaires et les conditions de départ des enfants ; « 5° Le mode de calcul des tarifs ; « 6° Les modalités du concours du médecin attaché à l’établissement ou au service, et des professionnels visés à l’article R. 180-18 ; « 7° Les modalités de délivrance de soins spécifiques, occasionnels ou réguliers, le cas échéant avec le concours de professionnels médicaux ou paramédicaux extérieurs à la structure ; « 8° Les modalités d’intervention médicale en cas d’urgence ; « 9° Les modalités d’information et de participation des parents à la vie de l’établissement ou du service. - 33 – mise à jour 20/07/05 Annexe 1 - Décret du 1er août 2000 (suite) « Dans les établissements à gestion parentale, le règlement intérieur précise en outre les responsabilités respectives et les modalités de collaboration des parents et des professionnels assurant l’encadrement des enfants, ainsi que les fonctions déléguées au responsable technique. « Art. R. 180-12 – Le projet d’établissement ou de service et le règlement intérieur sont transmis au président du conseil général après leur adoption définitive. « Ils sont affichés dans un lieu de l’établissement ou du service accessible aux familles. « Art. R. 180-13 – Lorsqu’il existe un conseil d’établissement ou de service, le projet d’établissement ou de service et le règlement intérieur lui sont soumis pour avis avant leur adoption. « Paragraphe 4 « Personnels « Art. R. 180-14 – Aucune personne ayant été condamnée pour des faits contraires à l’honneur, à la probité et aux bonnes mœurs ne peut être recrutée comme personnel d’un établissement ou d’un service visé à l’article L. 2324-1 « Art. R. 180-15 – Le directeur d’un établissement ou d’un service d’accueil peut être : « a) Soit une personne titulaire du diplôme d’Etat de docteur en médecine justifiant des diplômes, certificats et titres mentionnés aux 1, 2 ou 4 du II de l’article 9 du décret n°92-735 du 6 août 1992 relatif à la protection maternelle et infantile ; « b) Soit une personne titulaire du diplôme d’Etat de puéricultrice ou puériculteur justifiant de cinq ans d’expérience professionnelle. « Toutefois, la direction d’un établissement ou d’un service d’accueil d’une capacité inférieure ou égale à quarante places peut être confiée à une personne titulaire du diplôme d’Etat d’éducateur de jeunes enfants justifiant de cinq ans d’expérience professionnelle auprès d’enfants de moins de trois ans, sous réserve, pour les établissements d’accueil régulier, que le personnel de ces établissements comprenne dans son effectif une personne titulaire du diplôme d’Etat de puéricultrice ou puériculteur ou, à défaut, d’une personne titulaire du diplôme d’Etat d’infirmier justifiant d’une année d’expérience professionnelle. « La direction d’un établissement ou d’un service d’accueil d’une capacité inférieure ou égale à vingt places, et d’un établissement ou d’un service d’accueil occasionnel, et la responsabilité technique d’un établissement à gestion parentale peuvent être confiées : « a) Soit à une personne titulaire du diplôme d’Etat de puéricultrice ou puériculteur justifiant de trois ans d’expérience professionnelle ; « b) Soit à une personne titulaire du diplôme d’Etat d’éducateur de jeunes enfants justifiant de trois ans d’expérience professionnelle auprès d’enfants de moins de trois ans. « Art. R. 180-16 – Le directeur d’établissement ou d’un service d’une capacité supérieure à soixante places est assisté d’un adjoint, titulaire d’un diplôme d’Etat de puéricultrice ou puériculteur, d’éducateur de jeunes enfants ou d’infirmier, et justifiant de deux années d’expérience professionnelle. « Art. R. 180-17 – La direction d’un jardin d’enfants est confiée à une personne titulaire du diplôme d’Etat d’éducateur de jeunes enfants justifiant de cinq ans d’expérience professionnelle auprès d’enfants de moins de six ans. « Art. R. 180-18 – Les établissements et services veillent à s’assurer, compte tenu du nombre, de l’âge et des besoins des enfants qu’ils accueillent et de leur projet éducatif et social, le concours d’une équipe pluridisciplinaire composée de professionnels qualifiés, notamment dans les domaines psychologique, social, sanitaire, éducatif et culturel. « Art. R. 180-19 – I – Les établissements et services s’assurent du concours régulier d’un médecin spécialiste ou compétent qualifié en pédiatrie, ou, à défaut, de celui d’un médecin généraliste possédant une expérience particulière en pédiatrie. « Ce médecin assure les actions d’éducation et de promotion de la santé auprès du personnel et, le cas échéant, auprès des parents participant à l’accueil. « Il veille à l’application des mesures préventives d’hygiène générale et des mesures à prendre en cas de maladie contagieuse ou d’épidémie, ou d’autres situations dangereuses pour la santé. « Il organise les conditions du recours aux services d’aide médicale d’urgence. - 34 – mise à jour 20/07/05 Annexe 1 - Décret du 1er août 2000 (suite) « Dans le cas d’un accueil régulier, le médecin donne son avis lors de l’admission d’un enfant, après examen médical. Toutefois, dans les établissements d’une capacité de vingt places au plus, cet avis peut être donné par un médecin choisi par la famille. « Dans les établissements et services d’accueil régulier de plus de vingt places, le médecin assure en outre le suivi préventif des enfants accueillis, et vielle à leur bon développement et à leur adaptation dans la structure, en liaison avec le médecin de la famille. « II – Les modalités du concours du médecin sont fixées par voie conventionnelle entre l’établissement ou le service et le médecin, ou l’organisme qui l’emploie, conformément au règlement intérieur, en fonction du nombre des enfants accueillis et de leur état de santé, à moins que le médecin et l’établissement ou le service ne relèvent de la même collectivité publique. « Dans le cas d’un accueil occasionnel et des établissements d’accueil régulier de vingt places au plus, et notamment dans les établissements à gestion parentale, un médecin du service de protection maternelle et infantiles, non chargé du contrôle de la structure d’accueil, peut, par voie de convention, assurer tout ou partie des missions définies au I du présent article. « Art. R. 180-20 – Dans les établissements et services d’une capacité supérieure ou égale à quarante places, le personnel comprend au moins une personne titulaire du diplôme d’Etat d’éducateur de jeunes enfants. « Il comprend en outre une personne titulaire du diplôme d’Etat d’éducateur de jeunes enfants par effectif de quarante enfants supplémentaires. « Art. R. 180-21 – Les personnels chargés de l’encadrement des enfants doivent être titulaires du diplôme d’Etat d’éducateur de jeunes enfants, du certificat ou du diplôme professionnel d’auxiliaire de puériculture, ou d’une qualification définie par arrêté du ministre chargé des affaires sociales. « Art. R. 180–22 – L’effectif du personnel placé auprès des enfants est d’un professionnel pour cinq enfants qui ne marchent pas, et d’un professionnel pour huit enfants qui marchent. « Toutefois, dans les jardins d’enfants, l’effectif du personnel placé auprès des enfants âgés de trois à six ans est calculé de manière à assurer la présence d’un professionnel pour quinze enfants en moyenne. « Les enfants et assistant(e)s maternel(le)s qui les accompagnent, présents occasionnellement dans un établissement d’accueil collectif, notamment dans le cadre d’une structure multi-accueil, ne sont pas comptés dans les effectifs des enfants et des personnels retenus pour le calcul des taux d’encadrement prévus aux premier et deuxième alinéas du présent article. « Dans la mesure où les tâches administratives découlant de la fonction de direction sont assurées par des bénévoles, le calcul du personnel peut tenir compte de la participation éventuelle du directeur ou, dans les établissements à gestion parentale, du responsable technique à l’encadrement des enfants. « Pour des raisons de sécurité, l’effectif du personnel présent auprès des enfants à tout moment dans la structure d’accueil ne doit pas être inférieur à deux, dont au moins un professionnel répondant aux conditions de qualification fixées par l’arrêté prévu à l’article R. 180-21. « Art. R. 180-23 – Dans les établissements à gestion parentale, il est tenu compte de la participation des parents à l’accueil des enfants pour l’application du ratio défini au premier alinéa de l’article R. 180-22. « L’effectif des personnes présentes dans ces établissements comprend au minimum et en permanence un professionnel répondant aux conditions de qualification fixées par l’arrêté prévu à l’article R. 180-21, assisté d’un parent ou d’une deuxième personne. Ce professionnel assure, auprès des enfants, la responsabilité technique liée aux compétences définies par son diplôme ou sa qualification professionnelle. Exceptionnellement, aux heures d’ouverture et de fermeture de l’établissement, ce professionnel peut être remplacé par un parent participant régulièrement à l’accueil des enfants, sous réserve que la responsabilité de celui-ci soit précisé dans le règlement intérieur. « Art. R. 180-24 – Le service d’accueil familial organise régulièrement, en collaboration avec le service départemental de protection maternelle et infantile, des rencontres d’information pour les assistant(e)s maternel(le)s, auxquelles les parents peuvent être associés. Il prévoit l’accueil des enfants lors de ces activités d’information. - 35 – mise à jour 20/07/05 Annexe 1 - Décret du 1er août 2000 (suite) « Paragraphe 5 « Dérogations « Art. R. 180-25 – En l’absence de candidat répondant aux conditions exigées par le premier et le deuxième alinéa de l’article R. 180-15 et par l’article R. 180-17, il peut être dérogé aux conditions relatives à la durée de l’expérience professionnelle, sans que celle-ci puisse être inférieur à trois ans. « Dans les établissements et services d’accueil régulier de vingt places au plus, et pour tout établissement d’accueil occasionnel, en l’absence de candidat répondant aux conditions exigées par le troisième alinéa de l’article R. 180-15, il peut être dérogé : « 1° Aux conditions relatives à la durée de l’expérience professionnelle, sans que celle-ci puisse être inférieure à deux ans ; « 2° Aux conditions de diplômes, en faveur d’une personne titulaire du diplôme d’Etat d’assistant de service social, d’éducateur spécialisé ou d’infirmier, et justifiant de trois ans d’expérience professionnelle auprès des jeunes enfants ; « 3° Ou, pour les établissements et services gérés par une personne de droit privé, en faveur d’une personne ayant assuré pendant trois ans la direction d’un établissement ou d’un service relevant de la présente sous-section, ou la responsabilité technique d’un établissement à gestion parentale. Ces dérogations sont décidées : « a) Pour les établissements et services gérés par une personne de droit privé, par le président du conseil général, après avis du médecin responsable du service départemental de protection maternelle et infantile ou d’un médecin de ce service qu’il délègue ; « b) Pour les établissements et services publics, par la collectivité publique gestionnaire, après avis du président du conseil général. « Art. R. 180-26 – Des réalisations de type expérimental, dérogeant aux dispositions de l’article R. 180-1, et à celles des articles R. 180-7, R. 180-8, et R. 180-14 à R. 180-23, peuvent être, selon le cas, soit autorisées par décision motivée du président du conseil général, après avis du médecin responsable du service départemental de protection maternelle et infantile, soit décidées par la collectivité publique intéressée, après avis motivé du président du conseil général. « Ces réalisations font l’objet d’une convention avec les principaux partenaires associés à l’expérimentation, qui en définit la durée, les modalités de fonctionnement, d’évaluation et de validation. « Art. 2. – Les établissements et services d’accueil existant à la date de publication du présent décret doivent adapter leurs locaux conformément aux dispositions des articles R. 180-7 et R. 180-9 du code de la santé publique à l’occasion de tous travaux de restauration, d’amélioration ou de restructuration, et au plus tard dans un délai de cinq ans. « Toutefois, pour ceux de ces établissements qui ont une capacité comprise entre soixante et quatrevingt places, il pourra être dérogé aux dispositions du I de l’article R. 180-7 et de l’article R. 180-16 du code de la santé publique, au vu d’éléments relatifs à l’organisation et au fonctionnement de l’établissement, selon le cas, soit après avis du président du conseil général, soit par décision motivée du président du conseil général, après avis du médecin responsable du service de protection maternelle et infantile, ou d’un médecin du même service qu’il délègue. « Art. 3. – Les dispositions des articles R. 180-15, R. 180-16 et R. 180-17 du code de la santé publique ne sont pas applicables au personnel en fonction dans les établissements et services existant à la date de publication du présent décret. « Art. 4. – Dans l’ensemble des textes réglementaires qui mentionnent les mots « crèches » ou « haltes-garderies », il y a lieu de considérer que ces mentions correspondent à des catégories d’« établissements et services d’accueil des enfants de moins de six ans », soumis aux dispositions du code de la santé publique. « Art. 5. – Sont abrogés : « - le décret n°52-968 du 12 août 1952 relatif à la surveillance sanitaire des garderies et jardins d’enfants ; « - le décret n°74-58 du 15 janvier 1974 relatif à la réglementation des pouponnières, des crèches, des consultations de protection maternelle et infantile et des gouttes de lait, en tant qu’il concerne les crèches. - 36 – mise à jour 20/07/05 Annexe 1 - Décret du 1er août 2000 « Art. 6. – La ministre de l’emploi et de la solidarité, le ministre de l’intérieur, la ministre déléguée à la famille et à l’enfance et la secrétaire d’Etat à la santé et aux handicapés sont chargés, chacun en ce qui concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 1er août 2000. Par le Premier ministre, Lionel Jospin La ministre de l’emploi et de la solidarité, Martine Aubry Le ministre de l’intérieur, Jean-Pierre Chevenement La ministre déléguée à la famille et à l’enfance, Ségolène Royal La secrétaire d’Etat à la santé et aux handicapés, Dominique Gillot - 37 – mise à jour 20/07/05 Annexe 2 Arrêté du 26/12/2000 – La ministre de l’emploi et de la solidarité et la ministre déléguée à la famille et à l’enfance, Vu le code de la santé publique, notamment les articles L. 2324-1 à L. 2324-4 et R.180 à R.180-26 ; Vu le décret n°2000-762 du 1er août 2000 relatif aux établissements et services d’accueil des enfants de moins de six ans et modifiant le code de la santé publique (deuxième partie : décrets en Conseil d’Etat) ; Vu l’avis du conseil d’administration de la Caisse nationale des allocations familiales en date du 6 juin 2000. Arrêtent : Art. 1er – En application des articles L. 2324-1 et R.180-21 du code de la santé publique. Les personnels des établissements et services d’accueil d’enfants de moins de six ans visés à l’article R.180 du code susvisé doivent justifier d’un diplôme ou d’une expérience adaptés à l’encadrement des jeunes enfants. La complémentarité des compétences de ces personnels doit être recherchée, notamment entre les domaines sanitaire et psychopédagogique. Art. 2 – Dans les établissements et les services visés à l’article 1er du présent arrêté, participent à l’encadrement des enfants, outre les assistant(e)s maternel(le)s agréées dans les services d’accueil familial, les personnes titulaires des diplômes ou certificat suivants : 1er Diplôme d’Etat de puéricultrice ou puériculteur ; 2° Diplôme d’Etat d’éducateur de jeunes enfants : 3° Diplôme d’Etat d’infirmier ; 4° Diplôme professionnel ou certificat d’auxiliaire de puériculture. La proportion de ces professionnels diplômés est au moins égale à la moitié de l’effectif du personnel placé auprès des enfants dans les établissements d’accueil collectif. Art. 3 – L’effectif des personnels des établissements et services participant à l’encadrement des enfants est complété par des personnes s’inscrivant dans l’une des catégories suivantes : 1° Des personnes titulaires du certificat d’aptitude professionnelle petite enfance ; 2° Des personnes titulaires du certificat de travailleuse familiale ou du diplôme d’Etat de technicien de l’intervention sociale et familiale ; 3° Des personnes titulaires du brevet d’Etat d’animateur technicien de l’éducation populaire et de la jeunesse , option petite enfance ; 4° Des personnes titulaires du brevet d’études professionnelles option sanitaire et sociale ; 5° Des personnes titulaires du certificat d’aptitude aux fonctions d’aide à domicile ; 6° Des personnes ayant exercé pendant cinq ans en qualité d’assistante maternelle agréée ; 7° Des personnes justifiant d’une expérience professionnelle de trois ans auprès des enfants dans un établissement ou un service visé au premier ou au deuxième alinéa de l’article L.2324-1 du code de la santé publique. Les personnels répondant aux conditions fixées par l’article 2 ou par le premier alinéa du l’article 3 du présent arrêté représentent au moins les trois quarts de l’effectif total des personnels chargés de l’encadrement des enfants dans les établissements d’accueil collectif. Art.4 – Hors le cas des professions réglementées, les équivalences de qualification et d’expérience en faveur de professionnels de nationalité étrangère ou justifiant de diplômes étrangers sont appréciées par l’employeur. Art. 5 – A titre exceptionnel, des dérogations aux conditions de diplôme ou d’expérience fixées par les dispositions des articles 2 et 3 du présent arrêté peuvent être accordées en faveur d’autres personnes, en considération de leur formation ou de leur expérience auprès des enfants et du contexte local. - 38 – mise à jour 20/07/05 Annexe 2 - Arrêté du 26/12/2000 Ces dérogations sont accordées : a) Pour les établissements et services gérés par une personne de droit privé, par le président du conseil général, après avis du médecin responsable du service départemental de protection maternelle et infantile ou d’un médecin du service délégué par un médecin responsable ; b) Pour les établissements et services publics, par la collectivité publique gestionnaire, après avis du président du conseil général. Art. 6 – Les personnes chargées des enfants, notamment celles visées aux articles 3, 4 et 5 du présent arrêté qui n’ont ni formation, ni expérience relatives à l’accueil de jeunes enfants en collectivité bénéficient de mesures d’accompagnement permettant leur adaptation à l’emploi, définies et assurées par le gestionnaire de l’établissement ou du service. Art. 7 – Les dispositions du présent arrêté ne s’appliquent pas à la situation des personnels en place dans les établissements et services d’accueil à la date de publication du présent arrêté. Les dispositions du présent arrêté s’appliquent aux établissements et services publics sous réserve des dispositions prévues par les statuts particuliers des corps et cadres d’emplois de la fonction publique. Art.8 – Sont abrogés : L’arrêté du 12 août 1952 modifié fixant les conditions et les modalités de la surveillance sanitaire des établissements dits garderies et jardins d’enfants ; L’arrêté du 9 janvier 1974 relatif au personnel des garderies et jardins d’enfants ; L’arrêté du 5 novembre 1975 modifié portant réglementation du fonctionnement des crèches ; L’arrêté du 26 février 1979 portant réglementation des haltes-garderies. Art.9 – La directrice générale de l’action sociale et le directeur général de la santé sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 26 décembre 2000. La ministre de l’emploi et de la solidarité Elisabeth Guigou La ministre déléguée à la famille Ségolène Royal - 39 – mise à jour 20/07/05 Annexe 3 Etude de besoins - Cette étude (ou analyse) n’est pas exhaustive. Elle devra s’enrichir de réunions à la rencontre des habitants dans les communes, d’études/animations, de constitution de groupes de travail, d’enquêtes… Elle devra être illustrée par des cartes, ou tout autre élément visuel permettant de mieux appréhender le territoire . L’environnement spatial L’implantation géographique : § milieu urbain § milieu rural § périurbain La répartition des communes dans l’espace : § en étoile, sur un axe …. § lien entre elles en fonction des axes de circulation Les principaux axes de circulation Les déplacements : § domicile - travail § domicile - écoles § domicile - commerces § domicile - administrations § domicile - loisirs L’existence de transports collectifs Le mode d’habitat : § concentré, dispersé, en hameaux… Les limites géographiques du territoire § sa forme § ses frontières L’environnement politique Les limites politiques du territoire : § Une commune seule : Les différentes commissions et leurs compositions § Une intercommunalité : - ses compétences - sa date de création - les communes qui la composent - les différentes commissions - 40 – mise à jour 20/07/05 Annexe 3 - Etude de besoins (suite) Les différentes fonctions des élus locaux : maire, conseiller général , représentant de l’intercommunalité ….. Les montants des subventions déjà accordées aux projets enfance Les contrats déjà existants avec la Caf Les données démographiques § Nombre de naissances sur les 3 dernières années § Nombre d’habitants § Densité de la population § Répartition par tranche d’âge et en % / population totale § Solde naturel § Solde migratoire § Evolution de la population depuis le dernier recensement : vieillissement, rajeunissement, population nouvelle, pyramide des âges….. § Répartition de la population sur le territoire § Le secteur locatif (%) § Le secteur accession à la propriété (%) § Les projets de lotissement (locatif et en accession) § Les statistiques de la Caf : PAJE (prestation d’accueil aux jeunes enfants) mode de garde : - nombre de familles bénéficiaires - avec enfants de - 3 ans - avec enfants de + 3 ans PAJE (prestation d’accueil aux jeunes enfants) complément d’activité : - temps plein - temps partiel § Les statistiques concernant les assistant(e)s maternel(le)s : - nombre d’assistant(e)s maternel(le)s leur répartition sur le territoire la capacité d’accueil le nombre de places en extra scolaire le nombre d’enfants réellement accueillis à la journée ou en extra scolaire Les - enfants scolarisés : à quel âge ? nombre d’enfants de 2 ans nombre d’enfants de 3 ans les tendances (augmentation des effectifs, baisse, menace de fermeture de classes, projet de construction de classes supplémentaires…). - 41 – mise à jour 20/07/05 Annexe 3 - Etude de besoins (suite) Les données économiques Les richesses de la commune Les ressources des habitants ainsi que les chiffres concernant le nombre de chômeurs, le nombre d’actifs, le pourcentage d’activité féminine. Le bassin d’emploi : • Les secteurs dominants (primaire, secondaire, tertiaire) • Les différents pôles d’activités y compris ceux liés au tourisme • Lieux de travail des habitants : sur la commune, hors commune (l’évaluer aussi en %) • Les entreprises : - leur nombre - le nombre de salariés - la nature des emplois (féminins ou masculins) et l’importance du temps partiel Les données socioculturelles Les différents équipements existants : - Accueil occasionnel - Accueil régulier - Centres de loisirs en particulier maternels - Garderies périscolaires - Centre socioculturel - Ecoles (privées , publiques) et nombre de classes - Collèges (privés publics) - Lycées (privés, publics) - Relais d’assistant(e)s maternel(le)s La vie associative : - Le nombre d’associations - leur nature (loisirs sport culture...) - le nombre d’adhérents Les projets (enquêtes déjà réalisées ou besoins déjà exprimés) Les manifestations : festival, patrimoine, animations… - 42 – mise à jour 20/07/05 Annexe 4 - Projet d’accueil individualisé - Modèle de projet d’accueil individualisé L’accueil des enfants souffrant de maladie chronique ou présentant un handicap doit être favorisé. Cependant il est nécessaire d’évaluer la faisabilité de cet accueil dans l’intérêt de l’enfant, des autres enfants accueillis, et en tenant compte des limites de compétence des professionnels. Afin d’évaluer cette faisabilité et les conditions pratiques de l’accueil, l’établissement d’un projet d’accueil individualisé est nécessaire. Avec l'accord de la famille, toutes les informations pouvant être utiles à la prise en charge de l'enfant seront jointes au projet. Les informations qui relèvent du secret médical seront adressées au médecin attaché à la collectivité. o L'enfant : • • • • • Nom Prénom :..................................................................................................................... Date de naissance : ............................................................................................................. Nom des parents ou représentants légaux : .......................................................................... Adresse : ............................................................................................................................ Téléphone domicile …………..travail…………. o Coordonnées du ou des médecins ou des spécialistes qui suivent l'enfant : o • Médecin traitant : Nom , adresse, téléphone : ..................................................................... .......................................................................................................................................... • Médecin Spécialiste : Nom, adresse, téléphone : .................................................................. .......................................................................................................................................... • Autres intervenants : Nom, adresse, téléphone : .................................................................. .......................................................................................................................................... Besoins ou précautions à observer : A détailler et adapter au cas particulier : horaires, aménagements particuliers, régime alimentaire, soins, présence d’un accompagnant extérieur (Centre d’action médico-sociale précoce ou Service d’éducation spécialisée et de soins à domicile), rééducations… ............................................................................................................................................... ............................................................................................................................................... o Traitement médical, régime d'exclusion alimentaire : Ces soins particuliers devront être impérativement prescrits sur une ordonnance datée qui sera renouvelée, aussi souvent que de besoin. - Liste des médicaments ou aliments prescrits : ............................................................................................................................................... ............................................................................................................................................... - Liste des médicaments ou aliments interdits : ............................................................................................................................................... ............................................................................................................................................... - Gestes techniques à faire (protocole joint) : ............................................................................................................................................... ............................................................................................................................................... - 43 – mise à jour 20/07/05 Annexe 4 - Projet d’accueil individualisé (suite) o Protocole en cas d'urgence qui sera joint au PAI : Sera établi par le médecin qui suit l'enfant, en lien étroit avec le médecin attaché à la structure. o Coordonnées des personnes à contacter en cas d'urgence : o • Les parents • Autres membres de la famille ou proches • Les services d'urgence La finalisation du projet d’accueil individualisé : • S’ils ne participent pas physiquement à l’établissement de ce document, les médecins qui suivent l’enfant sont invités à fournir aux parents tout document permettant son accueil en collectivité dans les meilleures conditions. • Avant l’arrivée de l’enfant dans la structure, une rencontre sera organisée par la directrice ou le responsable, au cours de laquelle seront exposées aux seules personnes qui prendront en charge l’enfant, les informations indispensables à son accueil en toute sécurité. • A l’issue de cette rencontre le projet d’accueil individualisé sera signé par : - les parents ou représentants légaux - la directrice ou le responsable - le médecin attaché à la structure (ou à défaut le médecin de la Pmi). Date : Signatures - 44 – mise à jour 20/07/05 Annexe 5 - Règlement intérieur Modèle de règlement intérieur Cette annexe cite des éléments obligatoires énumérés dans les articles R. 180-11 du décret du 1er août 2000, mais aussi d’autres points importants. Elle ne saurait être exhaustive. I. Présentation de la structure q Identité : § Nom § Adresse § N° de téléphone q q q q Date d’avis ou d’autorisation Type et capacité d’accueil Nombre de places autorisées Ages des enfants accueillis q q Pour les structures multi-accueil : la répartition des places en fonction du type d’accueil Le cas échéant, les autres activités se déroulant dans le même lieu et les contraintes en découlant q Jours et horaires d’ouverture Fermeture(s) annuelle(s) q II. q q q III. q q q Présentation du gestionnaire Dénomination de l’établissement public ou du gestionnaire privé Adresse du siège social et téléphone Identité de la compagnie d’assurance en responsabilité civile (numéro de contrat) Présentation du personnel Pour chaque catégorie de personnel, le nombre et la qualification sont à préciser. La liste nominative est à mettre en annexe. Chaque personnel devra disposer de sa fiche de poste qui décrit ses fonctions, ses compétences propres, ses durées et horaires de travail : § La direction : - La fonction du directeur ou, pour les établissements à gestion parentale, du responsable technique est décrite - Les modalités de la continuité de fonction de direction : les délégations de responsabilité doivent être prévues avec précision pour faire face à toute situation - Pour les structures de plus de soixante places, un adjoint doit être recruté et son rôle doit être défini dans sa fiche de poste. § Le - § Autres personnes intervenant dans les lieux : - Le personnel de service (chargé de la restauration, de l’entretien des locaux et du linge) - Effectif et fonction précise dans la fiche de poste personnel encadrant : Il s’agit des personnes intervenant directement auprès des enfants Leur qualification est décrite dans l’arrêté du 26 décembre 2000 Effectif et diplôme du personnel qualifié chargé de la surveillance des soins et de l’éducation des enfants, et description des modalités de leur concours. - 45 – mise à jour 20/07/05 Annexe 5 - Règlement intérieur (suite) – - Le médecin attaché à la structure : les modalités de son intervention qui varient selon la capacité du lieu - Autres personnes intervenant ponctuellement dans la structure, modalités d’intervention et rôles Modalités de délivrance de soins spécifiques, occasionnels ou réguliers, le cas échéant avec le concours de professionnels médicaux ou paramédicaux extérieurs à la structure Modalités d’intervention médicale en cas d’urgence (protocole à établir). - - IV. q q Participation des parents à la vie de la collectivité Préciser les modalités d’information et de participation des parents à la vie de l’établissement ou du service. Pour les structures à gestion parentale, le RI précise en outre, les responsabilités respectives et les modalités de collaboration des parents et des professionnels assurant l’encadrement des enfants, ainsi que les fonctions déléguées au responsable technique. V. q Modalités d’admission Modalités d’inscription : • • • • • • • • • • • qui inscrit les nouveaux enfants ? les dossiers à constituer… y a-t-il des priorités pour l’accueil ? date d’inscription, lieu de résidence de la famille, lieu de travail, fratrie déjà accueillie, âge de l’enfant en fonction des places, conditions particulières liées à la situation familiale, accueil des enfants du personnel, places réservées pour les enfants malades ou handicapés… q Modalités d’adaptation : durée, rythme, réservation, tarification ou gratuité q Modalités de départ : qui vient chercher l’enfant, autorisations spéciales… q Modalités de suspension de l’accueil de l’enfant (congés, maladie…) q Modalités de préavis de départ VI. Dossier administratif - Adresse des parents - Téléphones des parents (domicile, travail, téléphone mobile) - Noms et coordonnées des personnes autorisées à conduire ou à reprendre l’enfant - Pièces à fournir pour permettre le calcul de la participation financière des parents (v. cidessous) : bulletins de salaire, feuille d’imposition… - Le contrat d’accueil pour l’accueil régulier - 46 – mise à jour 20/07/05 Annexe 5 - Règlement intérieur (suite) VII. La participation financière des parents Pour les enfants de moins de 4 ans : Le calcul du montant de la participation horaire de la famille s’appuie sur un taux d’effort, modulé en fonction du nombre d’enfants à charge, appliqué aux ressources mensuelles. Un enfant handicapé à charge de la famille permet d’appliquer le tarif immédiatement inférieur. Type d’accueil Collectif - Taux horaire Familial/Parental - Taux horaire Composition de la famille 1 enfant 2 enfants 3 enfants 4 enfants et plus 0,06 % 0,05 % 0,038 % 0,033 % 0,05 % 0,042 % 0,031 % 0,027 % A partir du 1er juillet 2005, les taux seront révisés tous les ans : Plancher des ressources : 6 318 € par an (527 €/mois) Plafond des ressources : 50.008 € par an (4,167 €/mois) • • Pour les enfants de 4 à 6 ans : La participation de la famille est déterminée par le gestionnaire VIII. Le dossier médical Tout enfant doit avoir reçu les vaccinations obligatoires en fonction de son âge (minimum : BCG dès la mise en collectivité puis DTP) - Photocopie des pages de vaccinations du carnet de santé - Fiche sanitaire de liaison complète - Autorisation de soins en urgence ou de soins spécifiques - Certificat médical d’admission en collectivité pour l’accueil régulier - Prescription par ordonnance permanente d’antipyrétiques. A faire renouveler régulièrement. (NB : aucun médicament ne peut-être donné sans ordonnance) - Modalités d’information des parents en cas de situation d’urgence concernant leur enfant. - Le cas échéant établissement d’un Pai - 47 – mise à jour 20/07/05 Annexe 5 - Règlement intérieur (suite) IX. Vie quotidienne dans la structure Le règlement intérieur est lié au projet d’établissement et doit définir certaines règles de vie. q Les modalités de l’adaptation de l’enfant (durée, rythme, réservation, tarification ou gratuité…) q Les modalités en cas d’accueil en urgence q Positionnement clair en cas de maladie de l’enfant (contagieuse, fébrile…) q L’hygiène – change – vêtements : Pour les changes et les produits d’hygiène à utiliser, il peut être utile d’établir des protocoles écrits. Préciser ce que doivent fournir les parents : vêtements de rechange et éventuellement couches, produits d’hygiène, serviettes, draps… Les parents indiqueront les produits contre-indiqués pour leur enfant q L’alimentation : Préciser comment sont fournis les repas Etablir un Pai si régime particulier Indiquer les heures des repas Pour les établissements parentaux préciser les modalités d’accès au réfrigérateur q Le sommeil : Indiquer les aménagements prévus pour respecter le rythme de sommeil de chaque enfant. Penser aux «doudous», «ninins», rituels d’endormissement. q Surveillance : Indiquer les modalités q Les soins médicaux et pharmaceutiques : Chaque enfant dispose d’une ordonnance pour toute administration de traitement. q Des protocoles sanitaires précis devront être établis à destination des personnes amenées à intervenir auprès des enfants, pour la délivrance des soins et des médicaments, pour l’urgence… q Les sorties – promenades : Indiquer le rythme des sorties prévues et les modalités d’encadrement des enfants. L’accord écrit des parents est obligatoire pour chaque sortie. q Les objets personnels : Préciser les objets autorisés et interdits (sucettes, doudous, ninins, bijoux, petits jouets personnels…) q Ouverture de la structure aux parents : Préciser les modalités d’information des activités organisées, à destination des parents : activités régulières ou ponctuelles. Existence d’un conseil de parents ou de crèches… X. Diffusion du règlement intérieur Chaque parent devra recevoir un exemplaire au moment de l’inscription de l’enfant. Il doit en être signataire et s’engager à accepter les clauses. XI. Evolution du règlement intérieur Ce document doit être daté et revu régulièrement (une relecture annuelle en commission serait utile) - 48 – mise à jour 20/07/05 Annexe 6 - Préconisations sanitaires Ce document qui n'est pas exhaustif énumère certains éléments à prendre en compte pour la construction et le fonctionnement. A – Restauration collective LES SERVICES VETERINAIRES : Les services vétérinaires appliquent des normes précises dans le cas où la structure possède un espace de fabrication des repas. Les textes sont moins exigeants voire inexistants quand les établissements ne fabriquent pas de repas. Cependant les services vétérinaires du département souhaitent être associés à tous les projets, afin d'apporter leurs informations techniques. Minimum requis pour que la restauration dans une structure soit conforme aux exigences : extraits et application de l'arrêté du 29 septembre 1997 qui fixe les conditions d'hygiène applicables dans les établissements de restauration collective à caractère social. (JORF du 23/10/1997) 1. La cuisine Les locaux La cuisine doit être indépendante (penser au circuit des déchets indépendant des lieux de vie des enfants) Prévoir un espace de repas pour les personnels et pour les enfants. Le matériel • Un lave-mains à commande non manuelle dans la cuisine et les toilettes des adultes avec : un distributeur de savon liquide Un distributeur d'essuie-mains à usage unique. • Des poubelles à pédale fermées • Un réfrigérateur : température comprise entre 0 et 4°C. • Un congélateur : température à –18°C. • Four de réchauffement classique ou micro-onde. • Un lave-vaisselle Le personnel Tenue de travail spécifique pour le personnel qui travaille en cuisine (une blouse, une charlotte, des chaussures spécifiques ou des sur-chaussures, des gants en cas de blessure ou de maladie de peau). Privilégier le lavage fréquent des mains. Le lavage des mains doit être systématique à la sortie des sanitaires. - 49 – mise à jour 20/07/05 Annexe 6 - Préconisations sanitaires (suite) 2. Mettre en place une procédure de fonctionnement Etablir un plan de nettoyage et de désinfection, l'écrire et l'afficher. La fréquence et les moments de la journée auxquelles les différentes opérations de nettoyage sont effectuées, le mode opératoire précis, les produits utilisés, leur mode d'utilisation et le nom du responsable. Si la machine à laver est dans la cuisine, traiter le linge à distance de la préparation des repas. Le lavage de la vaisselle à la main est possible avec un séchage sans serviette (nettoyage de l'évier, utiliser de l’eau chaude, rinçage, séchage à l’aire ou essuyage avec torchon à usage unique). Dans le réfrigérateur, le thermomètre doit être placé à l'intérieur en haut. La température relevée régulièrement (1 fois par jour) est notée sur un cahier. 3. Cas particuliers des petites structures Quand les parents apportent les repas de leurs enfants (dans des boîtes plastiques fermées), la législation de la restauration collective ne s’applique pas mais il est indispensable de respecter les consignes d’hygiène décrites ci-dessus. Il est indispensable d'établir des règles pour limiter le plus possible l'accès au réfrigérateur. 4. Conseils divers • Ne pas oublier de prévoir un vestiaire pour le personnel et un local pour le matériel d'entretien. • Penser à la formation du personnel d’entretien et de cuisine • Penser à la désinfection régulière des jouets que les enfants portent à la bouche, des plans de change et de tout le matériel utilisé par les enfants - 50 – mise à jour 20/07/05 Annexe 6 - Préconisations sanitaires B – L’accueil des enfants Le réglement intérieur devra définir un positionnement clair sur certains points (liste non exhaustive) : • Les modalités de change des enfants : qui, comment, quand, avec quel matériel ? • Attitude face à la fièvre de l'enfant : conduite à tenir, traitement, ordonnance… • L'enfant qui arrive porteur d'une maladie aiguë : conduite à tenir (établir un protocole écrit…) • L'accueil d'un enfant porteur d'une maladie chronique ou d'un handicap : limites, Protocole d'Accueil Individualisé, accompagnement de l'enfant, acceptation d'un personnel soignant dans la structure • Obligations et recommandations vaccinales : application de la réglementation en vigueur : le BCG et le DTP sont obligatoires, d'autres conseillés. • Administration des médicaments : à spécifier les conditions dans un protocole • Prévoir une petite pharmacie d’urgence mais toujours privilégier les produits et médicaments fournis par les parents ainsi que leurs consignes. • Etablir le rôle du médecin référent qui doit : - participer à la rédaction de tous les protocoles sanitaires (urgence, en cas de maladie contagieuse, règles d'hygiène générale à adapter aux caractéristiques de la structure..) - animer des réunions d’informations à thème. - 51 – mise à jour 20/07/05 Annexe 7 - Adresses utiles Caisse d’Allocations familiales Rôle : Soutien technique à l’élaboration des projets. Aides financières, accompagnement et suivi des structures Action Sociale 41 rue du Touffenet 86000 POITIERS Tél. : 05 49 44 56 92 Fax : 05 49 44 73 54 http://www.caf.fr Collectifs enfants parents professionnels de la Vienne Rôle : Accompagnement de projets associatifs à gestion parentale CEPP86 Château Gaillard 86150 QUEAUX Tél. : 05 49 48 27 02 Fax : 05 49 84 51 01 Email : [email protected] Direction des interventions sanitaires et sociales Rôle : Soutien technique pour le projet, traitement du dossier administratif Service de PMI 39 rue de Beaulieu 86034 POITIERS cédex Tél. : 05 49 45 90 29 http://www. Direction des aides aux communes et au développement local et des transport Rôle : Gestion des dossiers de demande de subHôtel du Département vention pour l’aide à l’équipement place Aristide Briand 86000 POITIERS Tél. 05 49 55 66 00 http://www.cg86.fr Direction départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes Rôle : Conseils sur les produits et matériel Ddccrf 3, rue du 19 mars 1962 86000 POITIERS Tél. : 05 49 50 33 33 http://www.minefi/ddccrf Mutualité et solidarité agricole Rôle : Aide technique au montage des projets. Aides financières, suivi des structures sur le territoire. - 52 – Aide Sociale Rue de Touffenet – 86000 Poitiers Tél. 05 49 44 56 18 http://www.msa86.fr mise à jour 20/07/05 Annexe 8 - Documentation • L’ACCUEIL DES JEUNES ENFANTS § Monter un projet § Trouver des partenaires § Fiches pratiques pour l’action Editeur : UNIOPSS, ESF éditeur, collections Actions Sociales/Sociétés • LE GUIDE PRATIQUE : Espace d'accueil de la petite enfance Editeur : le Ministère des Affaires Sociales de la Santé et de la Ville • LES NORMES EN QUESTION : L’espace des lieux d’accueil de la petite enfance Editeur : NAVIR, 56 rue de la Réunion – 75000 – PARIS • SITE A VISITER : http://www.sante.gouv.fr § Guide des conduites à tenir en cas de maladie transmissible dans une collectivité d’enfants. § Guide de bonnes pratiques pour la prévention des infections liées aux soins réalisés en dehors des établissements de santé - 53 – mise à jour 20/07/05 Annexe 9 Carte des structures d’accueil de la Vienne Actuellement En 2005 : Lieu d'accueil Enfants-Parents Création Lieu d'Accueil Enfants-Parents Relais Assistantes Maternelles Loudun Création Ram Halte-garderie Création Halte-garderie Structure Multi Accueil Création Multiaccueil Crèche familiale Création crèche familiale Crèche collective Territoire bénéficiaire d'un 'Contrat Enfance' avec la Caf, ou avec une structure enfance sur son territoire. Communauté de Communes du Lencloitrais Chatellerault Scorbé Clairvaux La Roche Posay Naintré Communauté de Communes Val Vert du Clain Availles en Chatellerault Avanton et Vendeuvre Jaunay Clan Dissay Vouneuil Monthoiron S. Vienne Neuville Chalandray Latillé Lavausseau Bonneuil St Georges Matours Archigny les Bx. MignéChasseneuil Vouillé Auxances Montamisé Buxerolles Quincay Poitiers Mignaloux St Benoit Béruges Fontaine le Comte Iteuil Chauvigny Nouaillé Valdivienne Les Roches Lusignan Prémarie Communauté de Communes Vonne et Clain Civaux Montmorillon Lussac Vivonne Gencay Communauté de Communes du Lussacois Communauté de Communes du Pays Gencéen Communauté de Communes Région de Couhé Communauté de Communes du Civraisien (source Caf de la L'Isle Jourdain Vienne, mise à jour 2003) - 54 – mise à jour 20/07/05