Le Matin (CH)

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É N E MEN T
LeMatin Lundi29.1.2007
Pour «ça se discute», Jean-Luc Delarue filme le quotidien
d'une célèbre clinique de chirurgie esthétique de M ontreux
Le parcours chirurgical de Pierrette la Valaisanne et de Norma la Genevoise dans l'objectif des caméras
1
Devant les caméras, Pierrette,50 ans (Le BOtJY8f&t) a subi
uneliposuccion du couet un lifting dubas du Ylsage. OR
La Genevoise Nonna, 52 ans, qui a opté pour une opération
des paupières, est préparée pourl'InterventionchIrurgicale. OR
«Le luxe de Laclinic
MONTREUX
L'équipe de Jean-Luc
Delarue a sui vi «Jour
après jour» le parcours
de Norma et Pierrette,
deux Romandes, sous le
bistouri des chirurgiens.
Une quête de beauté
à découvri r mercredi
nutes quiprécède toujours le«plateau» de
l'émission, ils n'ont pas rechigné sur les
moyens, puisque trois équipes ont tourné
simultanément dans l'établissement pendant troissemaines au moisdenovembre
dernier. Histoirede ne pas manquer une
miette du quotidien du lieu.
chef, le docteur Michel Pfulg a pourtant
hésité à courir le risque de montrer les
coulisses à desmillionsde téléspectateurs.
«D'ordinaire, quandlesmédias s'intéressent à la chirurgie esthétique, c'est pour
montrer descatastrophes ou des charlatans, explique-t-il Mais, mon fils Fabrice,
quidirige la clinique,a comprisque nous
pouvions leur faire confiance. Nous
avonsdonc décidé d'accepter pour montrer les beaux côtés de ce métier et, je le
• Un tournage envahissant
Pourquoi avoirchoisi uneclinique suisse?
«Le côté très luxueux de l'établissement et
l'image dorée delarégion
nous ont fascinés, répond «Nous awns choisi cette
• Textes: Alexis Favre
Stéphanie Guérin, ré[email protected]
trice en chefchez Réser- clinique parce que nous y 3\'Ons
«Bistouri, gloire ct beauté». Le titre du voir Prod, la société qui trouvé un univers très fort
reportage qui sera diffusé mercredi soir produit l'émission. Mais,
sur France 2 dans «Ça se discute, jour après avoir enquêté en et de vraies personnalités»
après jour» parle tout seul. Lorsque- France, en Belgique et en StéphanieGuértn,rédactrtce enchef
Jean-Luc Delarue ct son équipe ont dé- Suisse, nous avons choisi de «Ça sedlscute,JouraprèsJoul'H
cidédeplonger leurscaméras dans l'uni- cette clinique parce que
vers luxueux de \a chirurgie esthétique, nous y avons trouvé un universtrès fortet reconnais, parce que c'était aussi une
c'est sur une clinique montreusienne de vraies personnalités. Onleura expliqué chance de présenter la clinique à des
- sobrement baptisée daclinic» - que que notre tournage pouvait être envahis- millions de geJlS.ll
s'est portéleur choix.
sant mais ilsnousontouvert leurs portes»
Restent lespatientes. Pourquoi ont-elEtpourtourner le reportage de 90 miFondateur delaclinique etchirurgien- les accepté de dévoiler leur opération
devant lescaméras? «Je me suis dit que si
le chirurgien était filmé, je courais moins
de risquesl», s'amuse l'une d'elles,
Norma, 52 ans, de Genève.
Quant à Pierrette, 50 ans, du Bouveret, ses motivations sont plus pédagogiques: «Je voulais dire à ceuxqui hésitent
à se taire opérerqu'iln'ya rien de mal à
cela Mais qu'il vaut mieux mettre de
l'argent de côté pour se faire opérer en
Suisse qu'aller faire ça n'importe oü»
Si toutes deux sont ravies de leur
passage dans l'émission, elles avouent
tout de même redouter un petit peu les
réactions des gens au lendemain de sa
diffusion. «Aprèsmercredi, je ne sorspas
de chez moi pendant une semaine!»,
rigole Pierrette. _
.
,..«Ça se discute, jour
Médecins, paUents et conjoints ont disséqué leuraventure sur le plateau de Jean-Luc
après joUI'», mercredi 31 janvier,
Delarue, lorsde l'enregistrement de l'émission à Parts.GillesSCl\JerJl/llllFIlmœ2
à 20 h 50, sur France 2
lundi 29.1.2007 LeMatin
É V É N E MEN T
«Je me suis dit que si le chirurgien était filmé,
je courais moins de risquesl» Norma, patiente genevoise
par trois équipes de Résenolr
le Je.n-luc ~.rve. OR
Nonna, qui a déJà effectué une reconstruction abdominale, décoUYte
le nouveau contour de ses yeuL DR
Opération esthétique réussie pour Pierrette, qui fait le point lI'feCson
chlrof&1en. OR
nous a fasciné»
r.:'Des soins
parmi les
meilleurs
du monde»
des soins en Suisse sont
parmi les meilleurs du monde,
estime Catherine Perrin, directrice de la Société suisse de
chirurgie plastique, reccnstructive et esthétique. Et les
plasticiensnefont pas ecepnon. Du coup, les gens sont
rassurés de venir en Suisse.
En plus. les établissemeflts
sont souvent plLtS luxueL.ct ici
qu'ailleurs, ce qui attire une
dîentèle étrangère très fortunée- Si le luxe de ladinic a
séduit l'équipe de JearH.uc
Delerue, le bassin lémanque
compte une foule de chirurgiens esthétiques, ainsi que
plusieurs autres grands établissements, comme, par
exemple. la d inique la Prairie,
à Montreux, la Clinique de GenoIier, la Clinique Générale-
Beaulieu, à Genève, ou encore
le Centre de Chirurg)e P1astique, à Iausanœ.
Fondateur et chlrurgJen-chef
de lacIlnlc.,le Dr Michel
P1ulg a bealJCOl4l hésttë
M'ant
d'acceptel
kls caméfas
de Jean-Luc
oegrue.
_