INTRAMUROS #346-24p-1

www.intramuroshebdo.com
INTRAMUROS
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EFFETS ET GESTES TOULOUSAINS / N°346 / AVRIL 2010 / GRATUIT
2/REPÈRES
Le retour des enfants
prodiges
> Pulcinella
proposera son nouveau répertoire baptisé
“Vox Populi” à la fin du mois à la Salle Bleue
après un an et demi d’absence.
© Fabien Ferrer
Pulcinella, quartet furibard initié en 2004,
es derniers temps, les musiciens de Pulcinella s’étaient un peu éparpillés, chacun vaquant
à divers projets. Ferdinand Doumerc (saxophoniste) a par exemple activement participé à
l’aventure de Stabat Akish. Fred Cavalin (batteur) de son côté s’est largement investi dans
l’élaboration du nouveau répertoire du chanteur Éric Lareine tout en veillant aux premiers pas de
Monsieur Cinoc un nouveau trio toulousain de musique improvisée. Florian Demonsant (accordéon) à beaucoup joué avec la fanfare balkanique P4. Quant à Jean-Marc Serpin, on l’a beaucoup
vu sur scène notamment avec Coco Guimbaud. Et puis, en plus de devoir jongler avec un carnet
de bal plutôt rempli, plus de 200 concerts donnés en France et à l’étranger ces cinq dernières années, Pulcinella participe à des projets avec d’autres artistes. Ainsi le quartet se produit-il avec le
chanteur Hervé Suhubiette autour d’un répertoire Nougaro, et Dzsindzsa, un trio hongrois avec
qui il a enregistré un album. Plein de bonnes raisons qui expliquent que ces derniers temps, les occasions de voir Pulcinella sur une scène toulousaine se sont faites rares.
C
Aussi, la présentation de leur nouveau répertoire intitulé “Vox Populi” peut-elle faire
figure de véritable événement de ce mois d’avril 2010. Des nouvelles compositions que Pulcinella annonce « comme plus bouillonnantes, plus énergiques et lorgnant davantage vers le
rock. » Un discours musical voulu comme « plus tranchant, enrichi de multiples rencontres
artistiques. » L’occasion pour Pulcinella de mêler « chants, cris, murmures et raclement de
gorge à des nouvelles compositions originales, teintées de jazz, musette et tango. » À vérifier
sur pièce dans les murs de la Salle Bleue qui, mine de rien, est en train de devenir le lieu privilégié pour les créations de la jeune scène jazz toulousaine.
> Jean-Philippe Birac
• Jeudi 29 et vendredi 30 avril, 20h30, à la Salle Bleue/Espace Croix-Baragnon (24, rue Croix-Baragnon, 05 62 27 60 60)
POP ROCK FÉMININE
> Micky Green
Chez Micky Green il n’y a pas que la plastique qui est
fantastique, elle le fait bien aussi côté CD, mais c’est
en scène qu’elle dévoile ses plus beaux atours…
n 2007, Michaela réalisait son rêve d’enfant. Devenue Micky Green, elle enregistrait en France son premier album, “White t-shirt”, collection de perles de pop langoureuse et minimaliste. Pour un coup d’essai,
ce fut un coup de maître : 180 000 disques vendus, pléthore de concerts et festivals et une nomination aux
“Victoires de la Musique”. En 2009, l’heure de la confirmation a sonné. Et c’est une artiste plus mûre et plus sûre
qui revient aux affaires pour ce deuxième album.
On y retrouve sa pop glamour qu’elle réchauffe
désormais d’un groove mœlleux irrésistible, rembourré de claviers vintages, de basses aux rondeurs sensuelles, et de faux plats rythmiques
transcendants. Un nouveau répertoire bien balancé, peut-être parce que le disque, s’il conserve
son côté bricolé sur un coin d’ordinateur, a été
composé aussi via la batterie, instrument de prédilection de l’Australienne, qui en joue depuis l’âge
de 11 ans. Si la simplicité mélodique reste la signature suave de Micky Green, les arrangements ont
pourtant gagné en complexité. Moins naïves, mais toujours d’une candeur vivifiante, ses chansons osent
aujourd’hui les enluminures électro sur “R&B”, ou les incartades disco sur l’ambitieux “TL”.
© Tetsuharu
E
• Samedi 24 avril, 20h30, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue Hermès, Ramonville Saint-Agne, 05 62 24 09 50)
REPÈRES/3
Gang mégalo parano
> Brian Jonestown
Massacre
Selon Anton
Newcombe, le leader
du combo ricain Brian Jonestown
Massacre, l’album “Sergent Pepper”
des Beatles est
la Genèse,
l’origine du monde
musical actuel, en
somme la perfection…
© D. R.
Who killed Sgt. Pepper ?”, son dernier album en date, serait donc la quête du Graal, la recherche d’un idéal apaisé ? Car Anton Newcombe nous offre ici un nouvel opus digne d’un
grand. Que peut-on bien attendre d’un douzième album en dix-sept ans de carrière chaotique qui a vu défiler des dizaines de musiciens esseulés… cabossés ? Le psychédélisme et la folk
font place à une ambiance cold-wave emportée par des guitares rythmiques. Les mélodies,
quant à elles, flirtent avec un rock hargneux et alternatif. Les chansons sont très cinématographiques et pourraient totalement illustrer la B.O. du prochain Lynch. Le tout pouvant en surprendre plus d’un… Le tout pouvant en réjouir plus d’un. Tout ceci étant bien entendu très
prometteur scéniquement. Pour cette tournée, Joel Gion et Matt Hollywood — entre
autres — seront présents sur scène. Du mythique et du charismatique donc. Oh oui! Merci!
“
> Stéphanie Davanzo
• Jeudi 22 avril, 20h30, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05
62 24 09 50)
IMPRO RARE
> Eugene Chadbourne
Dans le genre doué côté country-rock-musique improvisée, l’américain Eugene Chadbourne n’est pas un
bras cassé. Sa venue à Toulouse est un véritable événement. Les connaisseurs l’attendent de pieds fermes!
arler de la vie et du travail d’Eugene Chadbourne (aka Dr. Chadula) peut paraître intimidant. Sa musique est unique et ses réalisations depuis trente ans si nombreuses que c’est un
défi de vouloir décrire son travail. Au cœur de son travail d’improvisation, se trouve la compréhension de la musique, l’instrument, l’espace et tout ce qui crée l’instant. La scène des musiques improvisées peut parfois paraître un peu aride et
tordue, mais ce qui guide Eugene, c’est son amour sans
bornes de la musique country.
La liste des artistes avec lesquels il a collaboré est sans fin
(Henry Kaiser, Frank Lowe,
John Zorn, Fred Frith, Steve
Beresford, Carla Bley, Charlie
Haden, Bill Laswell, Violent
Femmes, Jello Biafra, Half Japanese, Lol Coxhill, Sonic
Youth, Don Fleming, The Residents…), tout comme celle
des lieux dans lesquels il s’est
produit : concerts, master
classes, bœufs, commandes
ou même des performances
comme un duo avec Tony
Trischka pour William S. Burroughs. Il est l’un des précurseurs du mouvement “low-fi”,
mouvement qui a vu surgir des centaines d’artistes qui produisent leurs propres cassettes ou CDs
sur leur propre label. Ses créations d’instruments ont aussi beaucoup inspiré. Son rack de pédales
d’effets a par exemple poussé beaucoup de musiciens à construire de nouveaux instruments, étendant les possibilités sonores.
© D. R.
P
• Vendredi 30 avril, 21h00, au Mandala (23, rue des Amidonniers, 05 61 21 10 05)
4/CINÉMA
> ACTU
• JOLI FESTIVAL PAS LOIN D’CHEZ NOUS.
La dixième édition du festival “Chapiteuf” aura lieu
les 7 et 8 mai à Carcassonne (11). Après les rappeurs
marseillais d’IAM et la joyeuse bande d’Emir Kusturica
& the No Smoking Orchestra, de nouveaux groupes
viennent de s’ajouter à la programmation : Tété, Hocus
Pocus, Hilight Tribe, Missill, Karimouche, General Elektriks, Che Sudaka, Shaka Ponk, Beat Assaillant… La
billetterie du festival est ouverte dans tous les points de
ventes habituels (il est prudent de réserver car le
nombre de places est limité à 5 000 par soir). Plus de
plus : 04 68 23 32 62 ou www.chapiteuf.com
Ce Qu’il Faut
Voir (ou pas)
En avril, découvre
plus d’un film!
• TÉLÉ LOCALE. La prochaine projection mensuelle
de Tv Bruits aura lieu le jeudi 8 avril au bar associatif
le Caméléon (19, rue du Pont Saint-Pierre) à 20h30, sur
le thème “Les squats face aux pouvoirs publics”. Tv
Bruits est une télévision associative libre et indépendante, constituée d’individus et d’associations. Après
quelques diffusions hertziennes depuis 2001, elle diffuse
désormais une Webtv sur http://tvbruits.org
• TARN & MUSIQUES. Depuis 2005, l’association
Muzikom édite chaque année une compilation baptisée “Made in Tarn” qui regroupe des titres de
groupes de musiques actuelles tarnais. Une initiative
qui a pour objectif de proposer sur un seul support un
panorama des groupes de musiques amplifiées du
département 81, d’assurer sa promotion auprès des
médias et de suivre les groupes sélectionnés tout au
long de l’année. La compilation “Made in Tarn” est
éditée à 500 exemplaires et distribuée à près d’une
soixantaine de médias ainsi qu’à quelques structures,
organisateurs de concerts… La récolte 2010 donne à
entendre onze formations (Funky Style Brass, Iris
Corporation, The Vanschees, les excellents Iphaze…)
tous registres confondus (fanfare, reggae, rock, électro, grind, dub…). Plus de plus : www.muzikom.org
• ATELIER D’ÉCRITURE. L’atelier d’écriture Equi
Pages propose des lectures de textes réalisés à partir
des photographies d’Eve Ducau (présentes sur les murs
du Théâtre du Grand-Rond) dans une démarche qui
tente de créer des liens entre écrits et arts visuels. Les
images d’Eve Ducau nous entraînent entre rêve et réalité. Matières, sensualité… deviennent alors sources
d’écriture. Prochains rendez-vous : du mardi 27 avril au
samedi 1er mai à 19h00 au Théâtre du Grand-Rond (23,
rue des Potiers, 05 61 62 14 85). Entrée libre!
• CHANSON VIVANTE. Les Freebers sont un
laboratoire de chansons vivantes et aléatoires qui
réunit Maxime Delporte (Stabat Akish) à la contrebasse et Nathalie Abdou (Blatte Sound) au chant. Ils se
donnent en spectacle deux jeudis par mois à l’Impro,
rue Gambetta à Toulouse. Prochains rendez-vous les
8 et 29 avril de 20h00 à 21h00 (participation libre et
nécessaire), renseignements au 06 14 13 02 07.
• PRINTEMPS LESBIEN. Le treizième “Printemps lesbien” (expo, films, rencontres, show, débats,
fêtes…) — organisé par Bagdam Espace Lesbien et qui se
déroule en ce moment et jusqu’au mois de mai à Toulouse — a démarré en fêtant les 40 ans du Mouvement de
libération des femmes (1970-2010). Ce Printemps-là joue
entre deux réalités : celle des dominants et celle des lesbiennes, surtout celle des lesbiennes… La réalité de la
lesbophobie est illustrée, entre autres, par les films “Training rules” et “Tomboy”, mais combattue avec brio par
“It’s elementary” et “It’s STILL elementary”, tournés à dix
ans d’intervalle et qui déchaînèrent aux États-Unis les
mêmes passions que “Le Baiser de la Lune” en France en
2010. Place est faite à la vie et aux réalisations lesbiennes,
car c’est la vocation du “Printemps lesbien” que de les
donner à voir. Place aux lesbiennes en fête dans les photos de Marine Monteils, place à leurs premiers émois
dans “Olivia” de Jacqueline Audry, le premier film lesbien français… place aux lesbiennes in love avec les dessins de Valérie Bouillon, place à leur fantaisie, à leurs
peines aussi, dans une sélection des meilleurs lezcourtsmétrages du moment. Place aux imaginaires avec les
vidéos lezexpérimentales des VidéObstinées, place aux
mots magiques de la conteuse genevoise Catherine
Gaillard. Les lieux du “Printemps lesbien” de Toulouse : Librairie Ombres blanches (50, rue Gambetta),
Cinéma ABC (13, rue Saint-Bernard), Cinéma Utopia
(24, rue Montardy), Café culturel Les Folles Saisons
(197, route de Saint-Simon) et Café associatif La Luna
Loca (9 bis, rue du Prat-Long). Programme détaillé sur
le site de Bagdam Espace Lesbien : www.bagdam.org
• SOIRÉE AUX ŒUFS. Les associations World
People et Reg@rts organisent la soirée “Pâques
en Trance” le samedi 3 avril, de 21h30 à l’aube, au
Bikini (Parc technologique du Canal/rue Hermès,
Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 50) avec à
l’affiche Total Eclipse, Digital Talk, Mons, Damoushka et Steven aka Synaptick. Details : www.worldpeople.org ou www.myspace.com/regarts
• “ALORS… CHANTE!” 2010. La vingt-cinquième édition du festival dédié à la chanson “Alors…
chante!” aura lieu du 10 au 16 mai à Montauban. Plus de
soixante artistes et groupes sont attendus parmi lesquels
des pointures telles que Jacques Dutronc, Raphaël, Olivia
Ruiz, Renan Luce, Mickey 3d, Arthur H, Aldebert, Pigalle,
le Cirque Plume… Plus de plus : www.alorschante.com
“Mammuth” de Gustave Kervern et Benoît Delépine en salles le 21 avril
> “Remember me” d’Allen Coulter, avec Robert Pattinson, Émilie de Ravin
On pouvait craindre le pire avec le retour de la belle gueule Robert
Pattinson hors saga “Twilight” et dans la peau d’un fils de riche famille
new-yorkaise. Un jour, il se fait molester par un policier lors d’une bagarre. Aïe. Pour se venger de ce dernier, il décide de séduire sa fille.
Aïe aïe aïe… Et pourtant, si le tout s’avère d’un bavard tragique, Pattinson est le véritable joli moment de ce film sans ambition, un acteur qui
se révèle délicieusement surprenant, faisant oublier l’insipide vampire
qui lui valut sa gloire. Même le final de ce “Remember me” n’est pas
vraiment attendu. Autant dire que le pari Pattinson est gagné.
(sortie le 7 avril)
diennes. De ce discours va surgir une réalité familiale méconnue.
Avec une tendresse infinie, Michel Gondry dessine le portrait de
cette femme débordant d’humour et d’énergie. Et, petit à petit, il
laisse apparaître les tragédies familiales, où l’intime se mêle au cinéma sans pathos. Entrecoupé de saynètes en carton-pâte, ce parcours
ultrasensible est un cousin d‘“Eternal sunshine of the spotless mind”.
Il laisse une marque émotionnelle rare et franche, loin de l’exhibitionnisme télévisuel. Coup de cœur, oui, à coup sûr!
(sortie le 21 avril)
“Kick-Ass” de Matthew Vaughn
“Remember me” d’Allen Coulter
> “L’Épine dans le cœur” de Michel Gondry, avec Suzette Gondry, Jean-Yves Gondry
Voilà le vrai coup de cœur filmique de ce printemps 2010, le nouveau
documentaire de Michel Gondry, grand roman familial où douleur et
sourires affluent de toute part. Au centre de ce cœur gros comme
ça, c’est tante Suzette, la tatie de Gondry. De 1952 à 1986, cette Suzette a sillonné les écoles des Cévennes en tant qu’institutrice. Devant la caméra de son neveu, elle raconte ses aventures quoti-
> “Kick-Ass” de Matthew Vaughn, avec Aaron Johnson, Nicolas Cage
Un lycéen anodin du nom de Dave Lizewski décide de devenir un
super-héros alors qu’il ne dispose d’aucune aptitude physique particulière. Les choses changent lorsqu’il finit par rencontrer un vrai méchant…
Oui, vous avez bien lu, avec cette histoire d’adolescents esseulés par
l’absence de super-héros dans le monde réel et s’essayant eux-mêmes à
l’exercice, ce super-film de Matthew Vaugh s’affiche pourtant comme
une ode à la normalité et à la pop culture. Loin des couleuvres narratives d’un Spider Man.
(sortie le 21 avril)
> “Édition spéciale!”
La Cinémathèque de Toulouse choisit de confronter deux univers qui ont depuis toujours partie liée : la presse et le cinéma. Tous deux explorent en effet le
monde quotidien, revendiquent voire exercent une certaine influence sociale et politique. Le cinéma vu par la presse, les faits divers source d’inspiration pour le cinéma
: c’est à croiser ces regards qu’invite cette programmation. En attendant, on verra un
hommage à la comédie italienne — et plus particulièrement à la comédie italienne
des années 60 aux années 80. La comédie italienne, appelée également “La comédie
à l’italienne”, apparaît à la fin des années 50, suite à la révolution cinématographique
qu’a été le néoréalisme.
• “Comédie à l’italienne”, du 1er avril au 15 mai et “Édition spéciale!”, du 20 avril au 30
mai, à la Cinémathèque de Toulouse (69, rue du Taur, 05 62 30 30 11, www.lacinemathequedetoulouse.com)
“Une vie difficile” de Dino Risi (1961)
CINÉMA/5
> ACTU
“Nuits d’ivresse” de Lou Ye
> “Nuits d’ivresse printanière” de Lou Ye, avec Qin
Hao, Chen Sicheng
Peu conventionnel dans une Chine en plein bouleversement, Lou Ye est
un cinéaste qui compte. Le réalisateur de “Week-end lover”, “Suzhou
River” et “Une jeunesse chinoise” a été ainsi banni de l’industrie du cinéma chinois. Confronté à la “timidité” des producteurs, il a trouvé ses
soutiens à Hong Kong, au Ministère des affaires étrangères français et
même à la région Ile-de-France, pour produire son dernier long-métrage “Les Nuits d’ivresse printanière”, l’histoire d’une femme qui engage
un détective pour filer son mari dont elle soupçonne l’infidélité. L’espion, Luo Haitao, lui apporte des preuves de l’amour que porte son
mari à un autre homme. Ce faisant, Luo Haitao est irrésistiblement attiré à son tour par celui-ci. Ce chassé-croisé amoureux affiche une formidable poésie. Pas de bonheur, non, mais un film débordant de vie. Le
style quasi-documentaire est inimitable et sa raison politique : la clandestinité du tournage. Une urgence sentimentale à voir d’urgence.
(sortie le 14 avril
> “Mammuth” de Gustave Kervern et Benoît Delépine, avec Gérard Depardieu, Yolande Moreau
Ce que l’on retient d’abord à la sortie de ce monstre filmique, c’est
Gérard Depardieu, énorme, gargantuesque, phénoménal, Gégé dans
la peau de Serge Pilardosse qui vient d’avoir 60 ans. Il travaille depuis
l’âge de 16 ans, jamais au chômage, jamais malade. Mais l’heure de la
retraite a sonné, et c’est la désillusion : il lui manque des points, certains employeurs ayant oublié de le déclarer. Et ça va chier donc.
Voir Gérard ainsi fait immédiatement penser à “The Wrestler”, un
super-héros devenu clochard, une lose existentielle qui colle à sa tignasse blonde christique. Oui, une sorte de “The Wrestler” version
road-movie et humour trash à la Groland. Mammuth alias Gérard
Depardieu, c’est donc ce ventripotent ahuri qui échappe à toute modernité et qu’on aime tant adorer. Gégé resplendit, et on aime ça!
(sortie le 21 avril))
> Olivier Mellors
> Concours de courts d’animation
En collaboration avec la Ménagerie de Tournefeuille, le CDC de Toulouse lance un concours de courts-métrages d’animation ouvert à
tous les passionnés de film d’animation ayant moins de 30 ans au 1er juillet 2010. Les quinze courts-métrages sélectionnés seront diffusés
sur le site de La Grave durant les quatre premiers jours de juillet, lors de la manifestation “Imaginez Maintenant” dédiée à la jeune création. Infos sur www.cdctoulouse.com
> Appel à bénévoles
La manifestation culturelle pluridisciplinaire “Imaginez maintenant”, qui aura lieu du 1er au 4 juillet sur le site de l’hôpital de La Grave, recherche
des bénévoles pour l’accueil et la médiation du public! Contactez le CDC de Toulouse avant le 30 avril à [email protected]
• APPEL À PROPOSITIONS. Pour sa quatrième
édition, qui se déroulera du 4 au 20 février 2011 dans
toute l’agglomération toulousaine, le festival “Made in
Asia” lance un appel à propositions. Si votre projet
répond aux thèmes ci-dessous, merci d’envoyer un
texte de présentation (accompagné de visuels, vidéos
et/ou enregistrements pour les spectacles) ainsi que les
conditions techniques et financières de réalisation à
Emmanuelle Huot-Marchand : [email protected]
Disciplines : spectacle vivant, expositions, vidéo, cinéma,
documentaires, littérature et poésie, lectures, performances, conférences, ateliers…
Pays : Chine, Taïwan, Japon, Vietnam, Corée, Laos,
Cambodge, Thaïlande, Singapour, Malaisie, Philippines,
Indonésie, Népal, Bhoutan, Zanskar, Mongolie, Birmanie.
Pays invité en 2011 : La Corée du Sud.
Les thèmes : Le corps, l’alimentation (cuisine, diététique…), la santé (médecines traditionnelles…), le sport
(sumo, sépak tacrow…), questions de genre, sexualité
et érotisme (fétichisme, tatouages, bondage…), codes
de beauté et représentations du corps…
- Musique et sons d’Asie : instruments traditionnels ou
musique électro, musique expérimentale, percussions,
ateliers d’initiation, installations, conférences…
Festival “Made in Asia” : 20, rue de Sologne, 31700 Blagnac, www.festivalmadeinasia.com
• POLYPHONIES CORSES. « Nous qui habitons
d’autres rives de la Méditerranée, nous avons voulu perpétuer l’œuvre de nos aînés, véhiculant notre culture et
notre langue, afin que jamais ne se perde le chemin de
notre identité. » Après leurs succès successifs dans plusieurs villes de France, A Vuciata vient envoûter le
public toulousain avec lors d’un concert de chants polyphoniques corses, le samedi 24 avril en la Basilique
Notre Dame de la Daurade à Toulouse. Locations au 05
34 31 10 00 (gratuit pour les moins de 12 ans).
• TREMPLIN CHANSON. La huitième édition du tremplin chanson “Festiv’art” aura lieu du
12 au 15 août à Lavelanet dans l’Ariège. Soit quatre
jours de concerts gratuits, à la découverte de la
diversité et de la richesse de la jeune chanson, pour
la défense du patrimoine. Inscriptions au tremplin
jusqu’au 10 mai au 06 82 94 20 78. Plus de renseignements : www.festivartariege.org
6/EFFETS
& GESTES
> ACTU
• APPEL À CANDIDATURE POUR TREMPLIN MUSICAL. Vous êtes musiciens amateurs,
vous avez entre 16 et 25 ans et vous souhaitez faire
entendre votre musique ? Vous pouvez participer au
tremplin musical organisé par la mairie de Cugnaux
en vous inscrivant auprès du service culture en téléchargeant le dossier d’inscription sur www.mairiecugnaux.fr. Date limite de dépôt des dossiers le jeudi
15 avril. Le groupe lauréat se produira sur scène le
samedi 19 juin à l’occasion de la fête de la musique et
gagnera un bon d’achat valable au magasin de
musique Barbe à Cugnaux ainsi que la possibilité
d’enregistrer une maquette. Plus de renseignements :
05 62 20 44 05 ou [email protected]
• UN P’TIT TOUR À GRATENTOUR. C’est le
samedi 10 avril, à partir de 21h00, que se tiendra la troisième soirée des “Musicales de Gratentour” (10 km
au nord de Toulouse). Le principe : deux formations, une
musique du monde plus une partie chanson sur un
même plateau, en continu, avec une rencontre improvisée entre les deux ensembles et leurs univers artistiques. À cette occasion, nous pourrons découvrir Eugénie Ursch qui interprétera Lunacello (violoncelle solo) &
Dorembus Trio avec Kerol Jordi au beat box barcelonais. Renseignements et réservations au 05 62 79 94 00.
• LES JEUNES À LA FÊTE À TOURNEFEUILLE. L’édition 2010 de “Jeunes en scène” aura
lieu du 1er au 8 mai en divers lieux de Tournefeuille. Au
programme de cette semaine : contest urbain, concerts
rock, open mic, family battle… Créé pour et par les
jeunes, “Jeunes en scène” rassemble et fédère associations, jeunes et moins jeunes, autour de leurs cultures. Le
festival met en scène un savoureux mélange de pratiques
sportives et artistiques au cœur de la ville. Une huitième
édition résolument urbaine, riche de rencontres, de
découvertes et de nouveautés. Programmation détaillée
et renseignements auprès du Service jeunesse de Tournefeuille au 05 62 48 84 10 ou www.mairie-tournefeuille.fr
• NEUVIÈME ART. On appelle cela la micro-édition,
le fanzinat ou l’édition indépendante… ce qui est sûr,
c’est que le milieu du neuvième art bouillonne comme
jamais et fait preuve de vivacité et d’une force créative
sans nom. Les nouvelles tendances seront à l’honneur à
Toulouse à travers des expositions, conférence et ateliers
consacrés à la bédé indépendante et à la narration graphique dans tous ses états, dans et sur les murs de la
Médiathèque José Cabanis (1, allée Jacques Chaban-Delmas, 05 62 27 40 00), notamment avec les expositions
“Indélébile” et “Do it yourself” à voir du 8 avril au 30
mai. Programme complet : www.bibliotheque.toulouse.fr
• JAMAIS 3 SANS 4! Le “Festi’couleurs” fêtera
ses quatre ans les 16 et 17 avril prochains au Hall 8 du
Parc des Expositions de Toulouse. Il est le festival de la
mixité et de la diversité dans la région toulousaine, sa
force est d’inclure tous les participants comme des
membres d’une même et grande famille : celle de la
mixité. Au programme : vendredi 16 avril de 20h00 à
0h00 se déroulera la soirée de gala offrant au public un
plateau d’humour avec deux artistes du “Jamel Comedy
Club” ainsi qu’un show musical avec Chance et la chanteuse toulousaine Yasmine, ainsi qu’un spectacle de
danse orientale. Samedi 17 avril de 11h00 à 19h00,
“Festi’couleurs” ouvrira ses portes aux petits comme
aux grands à la découverte du monde grâce à la promotion de différentes cultures pour ne citer que Madagascar ou le Vietnam. Pour rester dans cette découverte du
monde, des stands mettront en avant de l’artisanat
étranger mais aussi métropolitain. Il sera proposé aux
visiteurs divers ateliers et animations : cirque, défilé et
danses traditionnelles, paintball, un concert sur une
scène extérieure qui fera connaître tous type de
musique (rock, r’n’b, tzigane…)… et bien d’autres activités encore. Le festival se clôturera le samedi 17 avril sur
un concert, de 20h00 jusqu’au bout de la nuit, lors
duquel seront mis à l’honneur le reggae, le zouk, la salsa
et la musique pop. Deux groupes toulousains y feront
leurs premières armes : Empreinte Vocal et The
Banyans. D’autres chanteurs seront également présents,
notamment Warren et Soumia. Des dee-jay’s de différents horizons animeront cette soirée aux couleurs de
la mixité. Plus de plus : www.festicouleurs.com
• DES PAGES & DES ÉTIQUETTES. Les
onzièmes “Rencontres du Livre et du Vin” auront
lieu les 6, 7, 8 et 9 mai dans les murs de la salle polyvalente (avenue des Arènes) de Balma (31). En 2009, elles
ont fêté leur dixième anniversaire ; un cru qui a tenu
toutes ses promesses avec plus de 6 000 visiteurs
venus humer l’air d’un rendez-vous qui a toujours subtilement su marier le plaisir de la fête à celui des lettres.
“Le Livre et le Vin”, c’est de la convivialité, de la simplicité, des échanges… et une certaine idée de l’ouverture
sur le monde (entrée libre). Retrouvez le programme
complet des rencontres sur www.mairie-balma.fr
★
Big Brother is in my computer
> “Empreintes Numériques”
“Empreintes Numériques”, quatrième! La réconciliation de l’art et du progrès
technologique. Un festival qui donne à penser et à créer autour d’un us devenu
quotidien mais qui n’engage pas toujours le recul nécessaire. L’artiste
montrera-t-il le bon chemin ? Souriez, vous êtes numérisés.
> Je, est un autre. Coup de projecteur sur ce que je suis
sur la toile. Ce que j’écris. Ce que je dévoile. Ce qui reste.
Moi et mon avatar. Une seule et même personne ?
Une empreinte biologique. Une empreinte numérique. L’une perdue dans l’éphémère et la multitude du monde réel. L’autre, contrôlée, observée,
tracée dans un univers virtuel à l’infinie mémoire. La toile, la mort de notre espace
privé. Encourageant, avec notre concours,
une surveillance officielle ou secrète de nos
vies, de nos déplacements, de nos images,
nos sentiments, nos projets, nos désirs…
que tous, nous lui confions. Paranoïa du
XXIè siècle ? Visionnez le “Faceless” de
Manu Luksch. Venez donc voir ce que cela
peut donner. Mais attention, vous risquez
d’être suivi!
> Je, veux un autre. Qui n’est pas intrigué
par la divulgation des échanges téléphoniques du
11 septembre ? Qui résisterait à consulter la bibliothèque potentiellement infinie des émotions recueillies
sur Internet ? Grégory Chatonski expose pour éclairer. Le réseau permet de recouper tant d’informations sur une seule personne
qu’il peut en faire un portrait au plus proche de la réalité. Le regard
devient alors surveillance. L’autre, cet être si attrayant. Comme
cette jeune femme, présentée là, sensible à ce qui se passe dans le
monde, dont on suivra l’évolution de la maladie. Et si ce portrait,
c’était le vôtre ? Ou celui de votre enfant ? Le collectif Ma et sa cabane digitale invite donc les plus jeunes à penser le sujet autour d’un
atelier où ils construiront eux-mêmes leur propre représentation.
> L’autre, est un jeu. Créer, penser, interroger.
Voilà le but d’un festival tourné vers les enjeux du
futur. Des performances, des propositions artistiques, souvent ludiques, utilisant les moyens
de contrôle pour mieux les détourner. On
observera une conspiration par l’intermédiaire de Google Maps et la reconstitution exacte du parcours de James Stewart dans “Vertigo” grâce à Google
Street View. On visionnera des
œuvres nées de l’appropriation de la
vidéosurveillance. Avec Mark Bruyère, on partira à la rencontre de notre
double numérique, ami de celui que je
ne connais pas. Sur fond de musiques
électroniques, d’expositions interactives, d’ateliers, de danse, de pièces de
théâtres, de joutes radiophoniques, de débats, “Empreintes Numériques” interroge
notre conscience en titillant notre voyeurisme. Apprendrons-nous à avancer caché sur la
toile ou préférerons-nous poursuivre une vie sous le
feu des projecteurs ? Y en aura-t-il toujours un pour exprimer un droit à l’anonymat ? Trois jours d’hommage à ces Robins des
bois, artistes du numérique.
> Élodie Pagès
• Festival “Empreintes Numériques”, les 7, 8, 9 et 10 avril au Centre
Culturel Bellegarde, à l’Espace d’Art Contemporain Lieu-Commun, et à
La Fabrique Culturelle. Plus de plus : http://empreintes.toulouse.fr
FEMMESDES ANNÉES 2000
> Osez le féminisme
Les violences faites aux femmes sont grande cause nationale en 2010, le 8 mars
“Journée internationale des droits des femmes” a fait grand bruit, le féminisme
semble être de nouveau un combat d’actualité. Intramuros a interrogé Nataly
Breda responsable d’Osez le féminisme 31 sur ce nouveau souffle.
Le féminisme est-il ringard ?
> Nataly Breda : « Bien sûr que
non. Les chiffres parlent d’euxmêmes : une femme meurt tous les
deux jours et demi sous les coups de
son conjoint ; une femme est violée
toutes les dix minutes. Seulement
13 % des maires sont des femmes ; en
revanche, 70 % des taches domestiques sont effectuées par les femmes,
etc. Le féminisme est souvent caricaturé. Ce qui fait oublier que sans les
féministes, les femmes n’auraient par exemple, ni le droit de vote, ni l’autorisation d’ouvrir un compte en banque, ni le droit de se faire avorter. Être
féministe hier, aujourd’hui ou demain, c’est lutter pour l’égalité. »
Quelles sont les raisons de votre engagement ?
« Mon incapacité à accepter l’injustice. Les questions féministes sont souvent reléguées au second plan sous prétexte que le racisme, les inégalités
sociales, le chômage et autres problèmes de société sont plus importants.
Or, les femmes sont les premières victimes de ces phénomènes. Lutter
pour les femmes, c’est donc lutter contre tout cela. »
Présentez-nous Osez le féminisme.
« OLF est un réseau de militantes et militants qui luttent pour l’égalité
femmes-hommes. C’est un mouvement mixte, apartisan et laïque qui édite
un journal antisexiste sur Internet
et en version papier. OLF 31 fait
partie du Collectif Midi-Pyrénées
Droits des Femmes et prend part
aux mobilisations féministes. Nous
organisons parfois des événements : projections de films féministes, débats, formations féministes… »
Quelles sont selon vous les mesures à prendre pour les droits des
femmes ?
« En France, appliquer les lois! La parité n’est toujours pas de mise :
seul un député sur cinq est une femme. Les discriminations à l’embauche sont encore très présentes notamment en fonction de l’âge et
d’une possibilité de grossesse. Il y a 25 % d’écart entre les salaires…
Des lois existent pourtant. Dans le monde entier, les droits des
femmes sont bafoués. Je pense par exemple à la République Démocratique du Congo où le viol des femmes est une arme de guerre afin de
décimer la population. La communauté internationale doit intervenir.
Le combat est loin d’être fini, alors osons! »
> Propos recueillis par Louise Claret
• Contact : [email protected] ou www.osezlefeminisme.fr
Retrouvez Intramuros sur le web : www.intramuroshebdo.com
Agenda des sorties, bons plans, actu de dernière minute, jeux…
★
THÉÂTRE/7
Le dessous des planches
> Tribune d’Éric Vanelle
> ACTU
Comédien, metteur en scène (1) et coordinateur du Théâtre du Grand-Rond,
Éric Vanelle apporte une suite aux propos de Dominique Mercier — directeur
du Théâtre de la Digue de 1988 à 2009 — publiés en février dans nos pages.
«
La remise à plat du projet du théâtre de la Digue et le départ de Dominique Mercier
ont beaucoup agité les acteurs culturels ces derniers mois. Si la tribune publiée dans
“Intramuros” de février 2010 a eu le grand mérite de poser ce débat sur la place publique, ce dernier mérite d’être poursuivi. Le Théâtre de la Digue a été créé pour repérer, accompagner et promouvoir la création théâtrale régionale à une époque, 1988,
où seules quelques petites dizaines de compagnies existaient sur l’ensemble d’un territoire plus vaste que la Belgique ou la Suisse. Ce très faible nombre d’acteurs culturels a
permis à la Digue d’assurer seule et pendant longtemps ses missions avec un succès incontestable, jouant un rôle capital de défricheur, d’agitateur, de repérage et de promotion. Néanmoins son principal succès est vraisemblablement ailleurs : elle a participé
activement à ce que “l’envie de théâtre” se propage dans l’ensemble de la région, de
sorte que la multiplication des compagnies (autour de 300 actuellement) et des lieux de
théâtre sur Midi-Pyrénées doit beaucoup à son action, directement ou indirectement.
Le schéma de développement et de promotion des compagnies régionales passait, toujours en 1988, obligatoirement par le cercle des grands lieux institutionnels, les seuls à mailler (même imparfaitement) le territoire national, les seuls à
disposer de salles équipées et les seuls à même d’assurer la reconnaissance des compagnies. Le paysage a, là aussi, radicalement changé avec la création de scènes
conventionnées venues consolider le dispositif du Ministère, la montée en puissance
de salles dites intermédiaires : centres culturels, MJC, salles associatives… En vingt
ans, le festival off d’Avignon a connu une croissance exponentielle en termes de
nombre de spectacles, de nombre de spectateurs et de nombre de programmateurs.
En vingt ans, le réseau Chaînon Manquant est passé du statut de regroupement de
cafés-concerts à un véritable réseau professionnel transdisciplinaire, etc. Quels regards porter sur ces évolutions radicales ? Quelles ont été leurs conséquences sur
l’évolution du projet de La Digue ? C’est en grande partie le propos de la tribune de
Dominique Mercier et c’est le propos de celle-ci.
“… après plus de vingt ans, je fais le constat qu’il y a à Toulouse et dans la
Région sept ou huit artistes de talent, plus une petite vingtaine de bons faiseurs, et derrière
une multitude d’amateurs”*. Autrement dit, vingt années de développement culturel
n’auraient produit en Midi-Pyrénées que quelques bons faiseurs de plus, la centaine
de salles dans lesquelles ces sept ou huit artistes ne se produisent jamais ne propose
au public que le “bas de gamme” de la création régionale, les programmateurs en
charge de ces salles n’ont de professionnel que le nom et le public, qui applaudit ce
bas de gamme, est au mieux non éduqué, au pire abruti. Cette sentence définitive
prêterait à sourire si elle n’émanait pas d’un professionnel reconnu, longtemps en
charge du seul outil régional de repérage, de promotion et de production au service
des artistes de Midi-Pyrénées. Ainsi, dans une démocratie où, par définition, le citoyen a le droit le plus absolu de liberté de goût et d’autonomie dans ses choix des
valeurs culturelles**, une personne en charge de deniers publics, en charge ainsi d’un
service public, va, dans le secret de sa seule conscience, décider de qui sera un artiste ou non. C’est tout un système de pensée que traduit cette petite phrase. Un système qui a régné en maître pendant des années et qui actuellement vacille. Un système qui exige une sélection des projets sur la base de leur qualité artistique définie
par des experts spécialisés, choisis dans la discrétion et choisissant eux-mêmes dans
le “secret absolu des délibérations” comme on dit dans les circulaires **.
De cette pensée découle une politique culturelle qui propose à l’assemblée des citoyens des objets d’art avec valeur estampillée. Le citoyen n’a plus rien à
dire. Il n’existe plus dans sa parole publique. S’il est satisfait des choix artistiques
faits en son nom, il devient “public” des œuvres d’art**. Sinon, il ne devient pas public, il reste simple consommateur. Les programmateurs et experts n’ont jamais eu
vocation à “estampiller” des œuvres. Ils ont à proposer au public, proposer encore
et encore, défendre bec et ongles les artistes auxquels ils croient, ils ont à essayer
de convaincre avec toute leur subjectivité, ils ont à prendre des risques, à vadrouiller dans l’existant, à participer en quelque sorte à ce que se construise une
“vérité” qui nous échappera toujours individuellement. Et pour que ce travail indispensable soit fait, il faut qu’il le soit par un nombre important de programmateurs,
tous avec un regard différent, tous avec une spécificité. Si en tant que programmateur ou expert Dominique Mercier — comme beaucoup d’autres — a une légitimité
incontestable et précieuse, il n’a par contre aucune légitimité à dire à la collectivité
qui est un véritable artiste et qui ne l’est pas. Si le projet de La Digue en est là où il
est actuellement, c’est sans doute — en partie — pour ne pas avoir su intégrer la
diversité des regards apparus ces dernières années.
Toujours dans sa tribune de février, Dominique Mercier cite Le Théâtre
Garonne, le Théâtre Sorano, le CDC ou le Festival “In” d’Avignon quand il parle de diffusion des artistes qu’il a accompagnés. Pas un mot de la MJC de Rodez, du Théâtre du
Colombier à Cordes-sur-Ciel, de l’Appolo à Mazamet et de bien d’autres. Pas un mot
> Éric Vanelle est
membre du COUAC
(Collectif d’urgence
d’Acteurs culturels)
et délégué régional
du Synavi (Syndicat
national des Arts
vivants)
d’un réseau qu’il connaît pourtant très bien. Cette absence n’est pas liée à une méconnaissance mais bien à un schéma de pensée qui veut que la seule véritable reconnaissance ne passe que par certaines scènes institutionnelles… Et l’on retombe sur “l’estampillage”. Que l’on ne se méprenne pas : il ne s’agit pas de remplacer un dogme
par un autre. Les artistes dont Dominique Mercier parle et les scènes institutionnelles mentionnées plus haut font un travail parfaitement indispensable, de qualité et
que personne ne ferait à leur place. Mais, pour ne parler que des salles de spectacles,
qui ne s’est pas un jour ennuyé à périr au TNT ou au Garonne ? Qui n’a pas baillé à
se décrocher la mâchoire au Grand-Rond, au Ring ou à la Cave Poésie ? Si on demande avec la plus parfaire subjectivité de citer LE spectacle qui a modifié sa façon
de penser ne pensez-vous pas que l’on aurait, à part égale, un échantillon de spectacles de salles institutionnelles et un échantillon de spectacles joués dans une salle
des fêtes mal éclairée et glaciale ? Bref, si tout n’est pas égal et identique, l’histoire et
le public ont une fâcheuse tendance à jeter leur dévolu là où on ne les attend pas.
L’argent pour finir, et pour en finir avec un autre dogme. “Je suis contre
les politiques du saupoudrage aujourd’hui en place. Peu de moyens à beaucoup de monde
entretient la médiocrité et ne permet pas de faire naître de véritables artistes au talent durable, car on n’a pas su mettre en place les outils de régulation, le Théâtre de la Digue aurait pu jouer ce rôle si tous les partenaires l’avaient souhaité”*. Il est amusant de constater que dans le domaine de l’industrie et de l’économie les PME/PMI sont l’objet de
beaucoup d’attentions, que leurs spécificités et leur économie sont reconnues à côté
de celles des grandes entreprises alors que dans le milieu théâtral, les “petites
formes”, capables d’investir tout le territoire, sont automatiquement marquées du
sceau de “petite qualité”. Si tel n’était pas le cas on ne parlerait pas de saupoudrage
tellement il est évident que 5 000 euros peuvent changer la vie de quelqu’un et
payer le café à d’autres. Affirmons ici qu’il peut parfois être plus pertinent d’aider à
hauteur de 5 000 euros une compagnie que d’augmenter de 20 000 euros la subvention d’une autre. Tout est dans le “parfois”. Entre le saupoudrage aveugle et la
concentration stérile, il y a un monde à inventer. Tout le monde n’a pas besoin de
trois ans à La Digue en résidence. Parfois, quelques jours peuvent suffire avant d’entamer une tournée qui, bien préparée, générera d’autres dates.
Le spectacle vivant a besoin d’argent public (sauf à multiplier le prix des
places par cinq ou six et à faire payer l’entrée des villes qui accueillent le Royal de
Luxe!). Cet argent n’est pas extensible à l’infini et son utilisation doit être justifiée.
Alors pourquoi ne pas saisir l’occasion de changer de “logiciel”, suivant l’expression
consacrée, et faire confiance aux spectateurs, aux artistes et aux programmateurs,
dans toute leur pluralité ? Imaginons un instant que chaque lieu de spectacle vivant
respectant la législation du travail, respectant une diversité de programmation et à
la gestion désintéressée, soit automatiquement accompagné par les collectivités publiques, en contrepartie de la signature d’un cahier des charges. Ce cahier des
charges pourrait inclure l’obligation pour chaque lieu de s’associer avec quelques
compagnies pour leur garantir, pendant six mois, un, deux, trois ou quatre ans…
des espaces de travail et de création. Ce cahier des charges pourrait inclure également l’obligation de se regrouper sur un territoire sous la forme, par exemple, d’un
fonds mutualisé (chaque structure participe à hauteur de ses moyens, les collectivités abondent elles aussi, et ce fonds est utilisé collectivement). Il pourrait inclure
l’obligation pour ces lieux d’organiser une à deux fois par an des temps collectifs de
rencontre entre lieux et compagnies pour que tous puissent voir et échanger autour des créations en cours. Imaginons que soient enfin associés lieux institutionnels
et indépendants dans le respect et la place de chacun… Peut-être alors de véritables troupes se recréeraient sur le territoire, troupes qui pourraient accueillir les
jeunes, les suivants, les malhabiles, les insoumis, les électrons libres, les essayeurs,
les “en urgence”, peut-être qu’ainsi les compagnies auraient enfin le temps de créer
dans de bonnes conditions, peut-être que les programmateurs inexpérimentés
pourraient ainsi apprendre des plus expérimentés et les seconds se régénérer au
contact des premiers… De tels réseaux commencent à émerger et ne demandent
qu’à croître. Cela coûterait de l’argent sans doute. Pas beaucoup au regard des budgets globaux. Peut-être rien d’ailleurs… il suffit de demander à Madame le maire
d’Avignon si le spectacle vivant n’est pas un vecteur économique essentiel, il suffit
de relire les budgets prévisionnels de feu “Toulouse 2013” qui suggéraient que
quelque 90 millions d’euros pouvaient être générés ? Et puisque l’on parle d’investissement, pourquoi ne pas investir sur l’avenir, sur l’intelligence et sur tout ce qui fait
que nous sommes des êtres humains ? Et La Digue dans tout cela ? Tout réseau a
besoin d’une tête, d’un groupe de têtes au service de l’ensemble. C’est une mission
passionnante que celle de fédérer et d’animer un tel réseau. Un projet pour les
vingt prochaines années ? Nul n’est indispensable et chacun est nécessaire.
(1)
»
Lire page 8. * Citations extraites de la tribune de D. Mercier de février 2010 dans “Intramuros” #344. ** Citations de Jean-Michel Lucas [http://www.irma.asso.fr/jeanmichellucas]
• AH TABLE! On ne saurait trop conseiller aux amateurs de cuisine traditionnelle d’aller faire un tour du
côté de l’Hypodrome de La Cépière à Toulouse. C’est
dans les murs du bar restaurant “Ô Gentlemen” que
cela se passe, une table populaire où l’on se sustente de
plats succulents et de produits sains et vrais ; le pot-aufeu nous a régalé, tout comme le boudin grillé en provenance directe de la cuisine de nos grands-mères. Mais
c’est du côté du buffet aux entrées que le gourmand
aura du mal à résister : crudités diverses, salades multiples, œufs mayonnaise délicieux, poivrons à l’huile
incontournables… L’amateur de bonne viande trouvera
lui aussi son bonheur avec des morceaux de choix et
des frites maisons irrésistibles. La réputation de l’équipe
de cette nouvelle adresse n’est plus à faire, c’est celle-là
même qui tenait les rênes du bar restaurant le Ravelin
dans le quartier Saint-Cyprien. Menu du midi à 12 euros
comprenant une entrée, un plat, un fromage ou un dessert (vin compris). “Ô Gentlemen” : 30, chemin des
Courses, 05 62 30 82 12, tous les jours le midi (même
le dimanche), le soir le jeudi, vendredi et samedi.
• PERFORMANCES. “Hors Lits” est un événement régulier pour lequel ses initiateurs ont encore
besoin de bonnes âmes afin d'accueillir chez eux les
performances et que l'aventure puisse perdurer! Les
prochains “Hors Lits” de Toulouse auraient lieu les
mercredi 14 et jeudi 15 avril. Pour ceux qui ne
connaissent pas, “Hors Lits” est un parcours de
quatre performances en appartement réalisé par des
artistes en provenance de divers horizons. Ce sont
des formes courtes (maximum vingt minutes) pour
une jauge limitée à vingt spectateurs. Pour plus d'infos, n'hésitez pas à contacter l'équipe de Voie E à
l'adresse suivante : [email protected]
• APPEL À IMAGES! Les Vidéophages (9, rue de
l’Étoile, 31000 Toulouse, 05 61 25 43 65) lancent la neuvième édition de “La Faites de l’Image” et invite les
artistes « en tout genre d’images » à participer. Cette
année, ils investiront la place Marius Pinel à Toulouse,
le samedi 10 juillet de 14h00 à 2h00 du matin. “La
Faîtes de l’Image” est une déclinaison de l’image sous
toutes ses formes avec des expositions, ateliers pour
petits et grands, installations, ciné spectacles, diaporamas, performances, concerts, projections en vidéos
(8mm et 35mm), cinéma en plein air! Des images qui
invitent à la réflexion, à l’échange et au voyage… cette
année sur le thème “Détournements”. “La Faîtes de
l’Image” est un événement en plein air, gratuit, pour
toutes et tous! Ses initiateurs recherchent des projets
originaux, connus ou méconnus, décalés, participatifs
ou pas, des idées farfelues à mettre en place pour le
plaisir de l’artiste et du public. Le tout autour de
l’image, que ce soit des ateliers, des performances, des
spectacles, des expos, des installations, des cinés
concerts… Pour participer et en savoir plus, rendezvous sur le site Internet lesvideophages.free.fr
• BEAU LABEL D’ICI. Des nouvelles du label toulousain Winter Records ne nuiront pas au résultat des
élections régionales. Une minor company qui est heureuse de nous présenter “Jouet Pop”, sa quatrième compilation. La contrainte pour les groupes participants cette
fois-ci, consistait à intégrer au moins un jouet dans son
morceau. Après un choix difficile, les animateurs de Winter ont retenu quinze formations parmi une centaine de
propositions. Nous y retrouverons ainsi Kim, les Américains d’Hyperbubble, Lætitia Sadier de Stereolab en featuring chez Astrobal… et de belles découvertes comme
Andromakers et Mondrian. Winter Records fêtera la
sortie de ce disque le samedi 10 avril à 19h00 dans les
murs du Cherche Ardeur (40, rue des Couteliers,
métro Esquirol), avec au menu des lives acoustiques de
Pop etc. et de Gargamel Etchevery, puis un after au
Chat d’Oc (7, rue de Metz, métro Esquirol) avec la soirée “1976, cette année-là!”. Winter Records a choisi la
souscription comme alternative à la vente de CD.
Toutes les compilations exclusives de Winter Records
sont disponibles uniquement par abonnement : les
abonnés souscrivent à raison de 20 euros pour trois
volumes (un tous les quatre mois) ; ces compilations
sont à retirer lors des soirées Winter ou envoyées par
courrier. Plus de vibes : myspace.com/winterrec
• LA FONTAINE DE NOUGARO EN DVD.
Le dvd du dernier spectacle du chanteur et poète toulousain Claude Nougaro “Fables de ma fontaine” —
édité de façon confidentielle en 2002 et indisponible
depuis — est de retour dans les bacs depuis le 22
mars. C'est à la demande d'Hélène Nougaro, femme de
Claude, que le label Irfan — créé par le groupe Les
Ogres de Barback — distribue cet objet singulier. En
2002, au sortir d'une longue tournée, Claude Nougaro
remontait seul sur scène, sans musicien, pour la première fois de sa longue carrière, pour vivre une nouvelle aventure et se mettre en danger, disait-il. Ce dvd
est une belle occasion de le retrouver dans le sublime
cadre du Théâtre des Bouffes du Nord.
• QUELLE FOIRE ? La “Foire Internationale de
Toulouse” se tiendra du 3 au 12 avril au Parc des
Expositions. Au programme : 700 exposants sur plus
de 90 000 m2 réunis autour de quatre univers suivants :
“La vie Maison”, “La Cité et le Monde”, “Les plaisirs
gourmands” et “Envie de temps libre” ; mais également,
des animations riches et variées, des ateliers et, comme
toujours, de nombreux bons plans pour les familles.
Plus de plus : www.foiredetoulouse.com
8/THÉÂTRE
• FEMME & BIEN-ÊTRE. La seconde édition du
“Salon du Bien-Être et de la Femme” se tiendra au
Parc des expositions de Toulouse les 24 et 25 avril de
10h00 à 19h00. Après une première édition ayant attiré
plus de 8 000 visiteurs et une centaine d’exposants, le
“Salon du Bien-Être et de la Femme” revient avec encore
plus d’exposants et de nouveautés. Cette année la
femme sera mise à l’honneur à travers divers ateliers qui
lui permettront de s’essayer à la cuisine, au yoga, au
relooking-coiffure, à des cours de self-défense et bien
d’autres activités… Une centaine d’exposants présenteront leurs nouveaux produits ou services sur plus de 5
000 m2. Le salon s’organisera autours de sept pôles principaux : Santé, Forme, Beauté, Relaxation et Développement personnel, Thalassothérapie et Tourisme Bien-Être,
Habitat… sans oublier un coin littérature et musique.
Plus de plus : www.bien-etre-toulouse.com
Histoires courtes
> “Comédie”
• À PLUS, C’EST MIEUX. L’IntercollectifS est un
réseau d’organisateurs toulousains “Do It Yourself”
de concerts de rock’n’roll (folk, pop, punk, noise,
hardcore, post-hardcore, post-rock, grind, metal, hiphop et plein d’autres choses encore). Actuellement,
l’IntercollectifS est composé d’Assaut Musical, du collectif Kicycol, de Fla-Kultur, de Lacrymal Records, du
Lapin Noir, de Music’Action, de Progrès Son, de Tezla
Booking, de To Loose Punkers et de Toulouse Hardcore Shows et Say Watt ?! Plus de plus : IntercollectifS
c/o Pavillons Sauvages, 45 rue Chaussas, 31200 Toulouse, [email protected]
• SPECTACLES À VENIR. Le vertige d’une grande
voix lyrique, le plaisir d’un grand spectacle qui évoque
avec émotion la culture et la musique siciliennes, c’est
tout le spectacle “Sicilien” de Roberto Alagna qui aura
lieu le samedi 1er mai au Zénith de Toulouse (réservations au 05 34 31 10 00). “L’homme à tête de chou”,
pièce pour quatorze danseurs mise en scène et chorégraphiée par Jean-Claude Gallotta autour des paroles et
musiques de Serge Gainsbourg, et lue dans une version
enregistrée par Alain Bashung, sera jouée à Odyssud les
mardi 4 et mercredi 5 mai à 21h00. Un grand moment
d’émotion pour lequel il est vivement conseillé de réserver sa place au 05 61 71 75 15. “Âge tendre”, le spectacle musical qui fait l’unanimité à travers l’Hexagone
avec plus de 2 millions de spectateurs à sa billetterie, passera par Toulouse et son Zénith le samedi 6 novembre à
14h30 et 20h15 (réservations au 05 34 31 10 00).
L’humoriste caustique Stéphane Guillon se produira
dans les murs du Casino Théâtre Barrière le vendredi 26
novembre à 20h30 (des infos au 05 34 31 10 00). Chantal Goya donnera son spectacle “L’Étrange histoire du
château hanté” le samedi 19 février 2011 à 14h30 au
Zénith de Toulouse (renseignements : www.bmorganisation.fr). Plébiscitée par le public, la prestigieuse troupe de
danse celtique dirigée par Michael Flatey Lord of the
Dance sera sur la scène du Zénith de Toulouse le vendredi 3 décembre à 20h15 (renseignements et réservations au 05 34 31 10 00). Elle est l’humoriste préférée
des Français : Florence Foresti sera de retour au Zénith de Toulouse le vendredi 5 novembre à 20h30 (réservation vivement conseillée au 05 62 73 44 77).
• FESTIVAL D’ÉTÉ ESPAGNOL. La cinquième
édition du “Bilbao BBK Live”, qui aura lieu les 8, 9
et 10 juillet à Bilbao, propose cette année encore
une programmation exceptionnelle dans laquelle on
note les venues prestigieuses des monstres de la
scène que sont Pearl Jam et Rammstein aux côtés de
Manic Street Preachers, Slayer, Jet, Rise Against,
Coheed & Cambria, Bullet For My Valentine, Capsula
et Rise To Fall (entre autres). Programmation
détaillée et renseignements : www.bilbaobbklive.com
• SAINT-GAU’JAZZ. L’affiche du festival “Jazz en
Comminges”, qui aura lieu du 13 au 16 mai à SaintGaudens, réserve quelques bonnes surprises : Kyle Eastwood (le fils de Clint!), Didier Lockwood & the Jazz
Angels, Scott Hamilton, Roy Hargrove, Roberto Fonseca… Que de bonnes vibes swing pour l’amoureux du
genre qui se dépêchera de réserver sa place via
www.rencontres-du-saxophone.com
• ARTISTE CHERCHE LEGOS ®. Dans le cadre de
la manifestation “Imaginez maintenant”, le Centre
de développement chorégraphique de Toulouse collecte
des Legos® qui seront utilisés par Jan Vormann pour réaliser une œuvre sur le site de l’hôpital de la Grave —
intitulée “Dispatchwork” — présentée du 1er au 4 juillet
2010. Collecte au CDC (4, impasse de Varsovie), du
lundi au vendredi, de 10h00 à 18h00 ; par courrier à :
CDC, 5 avenue Étienne-Billières, 31300 Toulouse.
• ESCAPADES EN RÉGION. Au mois d’avril le
printemps revient! La nature revit! Les oiseaux chantent, les plantes bourgeonnent et fleurissent, les animaux hibernants se réveillent… La bonne humeur est
au rendez-vous. Si vous avez un peu l’impression
d’avoir hiberné depuis plusieurs mois, ne laissez pas
passer l’occasion de sortir de la monotonie pendant les
vacances de printemps ou pendant les longs week-ends
d’avril et de mai en découvrant Midi Pyrénées autrement à travers www.escapades-insolites. Vous y
trouverez plein d’idées pour des nuits insolites en pleine nature : des roulottes fixes ou tractées par des chevaux, des yourtes (chauffées!), des tipis (chauffés également), des Carrés d’Étoiles, des péniches à quai, des
chambres d’hôtes avec des décors originaux, etc.
Isabelle Luccioni reprend la mise en scène d’un texte
de Beckett créée au théâtre de La Digue.
rois personnages aux corps prisonniers d’une amphore rejouent
la “Comédie” de l’adultère. Le mari, la femme et la jeune maîtresse prennent la parole à tour de rôle dans une ronde de mots. Ils
monologuent, éructent, gueulent, pleurent, espèrent, se consolent, soupirent. Les mots se chevauchent, les phrases se répondent malgré elles.
Chacun dit son désespoir et sa rage sans entendre l’autre. Le train de la
comédie humaine poursuit sa route au rythme effréné d’une cascade de
tirades sans cesse interrompues, reprises, enchaînées. Les répliques claquent, les mots se rattrapent. Le zapping infernal de la parole s’emballe,
la machine s’essouffle. La danse folle des projecteurs s’est arrêtée. La
partie de ping-pong verbal s’achève sur des voix qui se bousculent sur
une bande sonore. Avec une économie de moyens, Isabelle Luccioni a
réussi le pari de mettre en lumière les multiples facettes de la condition
humaine. Du rire aux larmes, de l’amour au désespoir, de la nostalgie à
la tendresse, les émotions courent. Minutieusement réglée, la mise en
scène restitue avec brio le désordre intérieur et la solitude de personnages en proie aux peurs de l’éphémère.
T
“Comédie” © Bruno Wagner
> ACTU
> Deux reprises au Théâtre du Grand-Rond avec
Éric Vanelle
“Les Beautés inutiles” est une relecture moderne de l’œuvre de
Maupassant, à travers une poignée de nouvelles, où l’auteur dissèque sans concession la nature humaine. Delphine Alvado, Lætitia
Bos et Éric Vanelle sont réunis sur la scène du Théâtre du GrandRond pour interpréter quatre nouvelles : “Le Million”, “La Parure”, “Le Signe” et “Boule de Suif”. Mises en scène par Éric Vanelle,
elles sont restituées avec humour, d’où un succès croissant auprès
du public depuis sa création en 2007. Un choix de chansons agrémente le spectacle, allant de Marilyn Monroe à Tom Waits. On
retrouvera le même acteur, avec cette fois Nathalie Barolle et
Mary Lynn Clarke, dans “Edgar”. Cette reprise d’un texte du Toulousain Alain Régus, mis en scène par l’auteur, s’inspire des sitcoms télé. Où trois amis de longue date, habitant le même immeuble, déroulent leurs angoisses, leurs frustrations et jalousies
dans une suite de situations cocasses et dramatiques.
> Jérôme Gac
• “Comédie” du 14 au 24 avril, du mardi au samedi, 21h30, à la Cave PoésieRené Gouzenne (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)
CLICHÉ
• “Les Beautés inutiles”, du 30 mars au 10 avril et “Edgar”, du 20 avril au
1er mai, du mardi au samedi, 21h00, au Théâtre du Grand-Rond (23, rue
des Potiers, 05 61 62 14 85, grand.rond.free.fr)
> “Lisbeth est
complètement
pétée”
La compagnie Lohengrin propose un
texte d’Armando Llamas, dans une
mise en scène de Didier Roux.
Auteur, traducteur, journaliste, parolier, critique, scénariste, metteur en scène, Armando Llamas travailla avec Régy, Duras, Les
Rita Mitsouko… Il a écrit une quinzaine de pièces et construit un
univers baroque, foutraque, et salutaire. Dans “Lisbeth est complètement pétée”, Hermione arrive au collège avec du poppers,
un kaléidoscope, et lecteur de CD. Elle rencontre Winifred, décide de « changer un peu tout ça », mais n’y arrivera pas malgré
l’affection et les baisers de Winifred. Lisbeth n’a rien à branler,
elle est complètement pétée et possède tout un tas de choses
utiles : un corps, du chocolat, un flingue, de la dope, de l’instinct.
Une histoire de notre humanité se joue ici, l’histoire de ces parts
antagonistes et vitales de nos êtres : la Nature et la Culture.
Deux forces créatrices sont libérées, forces de vie forcément
chaotiques, érotiques, violentes, inconséquentes, et drôles.
• Du 13 au 17 avril, du mardi au samedi, 21h00, au Théâtre du
Grand-Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)
THÉÂTRE/9
Combat intérieur
> “Dans la solitude…”
> ACTU
• THÉÂTRES À PRIX RÉDUIT. Cinq théâtres
toulousains — Cave Poésie, Fil à Plomb, Grand-Rond,
Pond-Neuf et La Violette — se sont associés afin de
mettre en place un système de prévente de billets à
tarif réduit, qui se traduit par un carnet de cinq places
non nominatives, utilisables dans ces lieux, pour
n’importe quel spectacle et sans limitation de durée.
Le “Carnet Pleins feux” propose ainsi des places à
8 euros au lieu de 12 euros (6 euros pour les étudiants et chômeurs au lieu de 8 euros). Renseignements auprès des théâtres concernés.
Romancier, essayiste, éditeur et traducteur,
Arnaud Rykner a été l’assistant et le dramaturge
de Claude Régy. Il revient à la mise en scène
au Théâtre du Pavé, avec un texte de
Bernard-Marie Koltès interprété par
Francis Azéma et Denis Rey.
© Patrick Moll
• FAITES-NOUS SIGNES. La troisième édition
du festival “Sign’ô” — Rencontre des Arts en
Langue des Signes — aura lieu les vendredi 28, samedi
29 et dimanche 30 mai au Centre Culturel des
Mazades à Toulouse. Il s’agit là du grand rendez-vous
du Sud autour de la langue des signes, tout publics,
accessible et à la traduction assurée. Unique en son
genre, “Sign’ô” invite, au travers d’univers variés, à
une immersion totale dans la langue des signes et les
arts visuels. Trois jours de passerelle festive et familiale, un festival pluridisciplinaire accessible au public
sourd, comme aux entendants. L’espace du festival
s’étendra cette année en extérieur, sur le parvis du
Centre Culturel des Mazades, avec une guinguette au
soleil, des animations étonnantes, et un petit bal de fin
de soirée au clair de lune. À l’origine de “Sign’ô”,
l’association Act’s favorise depuis treize ans l’accès
des personnes sourdes aux pratiques culturelles par la
mise en place de stages, d’ateliers, par la création et la
diffusion de spectacles en langue des signes. Act’s
développe également un secteur audiovisuel en direction du jeune public et des événements en partenariat
avec des structures culturelles de Toulouse et la périphérie. Association Act’s : 05 82 75 05 73.
Pourquoi mettre en scène “Dans la solitude des champs de
coton” ?
> Arnaud Rykner : « J’ai découvert ce texte il y a très longtemps. Il
me paraissait incompréhensible, doté d’une vraie résistance et d’une
épaisseur de sens. Il ne se donne pas tout de suite. Jusqu’à présent, j’ai
plutôt monté des textes qui respirent davantage. C’était un vrai défi
de ne pas aller dans ce que je sais faire. »
Comment s’est opéré le choix des acteurs ?
« J’ai connu Francis Azéma et Denis Rey à mon arrivée à Toulouse, en
1997, dans leur interprétation de “Pour un oui ou pour un non”, de Nathalie Sarraute — il y a d’ailleurs des résonances avec “Dans la solitude…” : ces textes mettent en présence deux personnages dont l’un est
une sorte de double de l’autre. J’avais envie de travailler avec ces deux
comédiens, notamment parce que je ne les avais jamais vus dans une
forme d’intériorisation. Ce sont des comédiens auxquels l’immobilité et
le silence apportent beaucoup. Paradoxalement, cela met en valeur l’incongruité de la situation et fait ressortir la malice du texte qui est drôle
par moments. J’espère qu’on aura envie de rire. Ce ne sera pas un spectacle drôle, mais il y aura des respirations. »
Comment avez-vous approché le texte avec les comédiens ?
« Le danger est que les phrases sont riches en sens, mais sans logique
dans l’enchaînement des répliques. Ce n’est pas un texte qu’on commence par incarner. Il y a comme une succession de mondes et de couches
qu’il faut tenter d’atteindre. Au départ, je voulais travailler sur le désir,
mais je me suis aperçu que ce n’était qu’une couche de sens parmi
d’autres. Cela peut aussi être un voyage intérieur, une rencontre avec
PAROLES
l’autre qui est en soi. Le dealer va révéler le désir que le client n’arrive
pas à exprimer, c’est à la fois un double et un miroir. Le dealer est à la
fois Satan attendant sa proie et une force positive qui veut peut-être faire
l’amour avec l’autre. On est constamment entre l’ombre et la lumière. »
Quels sont vos choix en terme de mise en scène ?
« Il s’agit essentiellement d’un travail sur les comédiens et les spectateurs. C’est un voyage intérieur que le spectateur est invité à faire.
C’est un spectacle qui demande une grande disponibilité. Je crois
beaucoup au fait que le texte travaille à l’intérieur de nous plutôt que
devant nous, c’est dû à ma collaboration avec Claude Régy(2), dont
j’ai été l’assistant. Nous avons travaillé sur la lumière pour restituer
l’état de suspension des personnages. Pour nous, ils sont comme des
funambules. La cage noire du théâtre est vraiment la tête du personnage. C’est un travail abstrait mais pas intellectuel, plutôt un travail
sur l’émotion. On a voulu placer des choses sur scène mais ça ne
fonctionnait pas. La musique aussi est en trop. Le texte est trop fort, il
ne supporte pas qu’on y ajoute quelque chose. »
> Propos recueillis par Jérôme Gac
• Jusqu’au 10 avril (du mardi au samedi à 20h00, dimanche à 16h00), au
Théâtre du Pavé (34, rue Maran, 05 62 26 43 66, www.theatredupave.org)
(1) Derniers romans : “Enfants perdus”, “Nur” (Éditions du Rouergue)
(2) “Ode maritime” de Fernando Pessoa, mise en scène de Claude Régy,
jusqu’au 1er avril, 20h00, au TNT (1, rue Pierre-Baudis, 05 34 45 05 05,
www.tnt-cite.com)
> Sébastien Bournac
Sa nouvelle création, présentée en diptyque au Sorano, est un objet théâtral hybride d’après Heiner Müller, Christophe Huysman, Koltès, Pasolini, Kafka, etc.
« Le point de départ de cette création hybride, ce sont des voyages vécus dans la nostalgie de l’ampleur du monde et des espaces de désirs sans
limites. Des paysages traversés, des routes parcourues, des marches, des lectures et des rencontres, hanteront et travailleront la scène. La géographie est à mes yeux une discipline éminemment poétique où mon désir de théâtre s’abreuve allègrement. Des correspondances poétiques
sont apparues pendant mes voyages récents en Aveyron et d’autres voyages plus lointains : le Maroc surtout, mais aussi l’Égypte, la Syrie, la Turquie, l’Inde ou le Népal qui ont été pour moi des destinations et des expériences déterminantes. De ces correspondances-là, travaillées, filtrées
par le regard du photographe Antonin Pons-Braley, je voudrais faire théâtre. Mais bien loin de carnets de voyages ou de l’exhibition publique de
souvenirs exotiques, “No Man’s Land-Nomades Land” est la tentative poétique de mettre sur l’étroitesse du plateau la fièvre physique de celui
qui se sent enfermé, pétrifié devant la révélation qu’avec l’accélération du monde et sa réduction, la terre est devenue trop petite, que nous
l’avons épuisée. Bientôt on aura déjà tout vu, on aura voyagé partout. Rien de plus tragique. Car les voyages essentiels sont ceux qui restent à
faire, dans la soif d’être enfin perdu. La confrontation à l’immensité et à l’inconnu est vitale pour les territoires secrets de notre imaginaire ; et la
perte, l’errance sont l’unique alternative pour une reconquête de nous-mêmes, corps et âme. Question de survie! »
• “No Man’s Land-Nomades Land”, du 27 au 30 avril (du mardi au jeudi à 20h00, vendredi à 21h00), au Théâtre Sorano (35, allées Jules-Guesde,
05 34 31 67 16)
• SI SLAM PLAÎT! Une scène ouverte slam
menée par Rajel aura lieu le lundi 5 avril à 20h00
dans les murs du bar El Camino (138, Grande rue
Saint-Michel, métro Palais de Justice, 05 62 26 60 51).
Comme tous les premiers lundis du mois, slamelleurs,
slamelleuses et public sont chaleureusement attendus!
• MOI JE SUIS TANGO, TANGO… Tous
les premiers vendredis du mois, des soirées tango
ont lieu au Théâtre du Chien Blanc (26, rue du
Général Compans, 05 62 16 24 59). Au menu :
cours à 19h30, bal à 21h30, initiation et cours par
la Milonga de Los Morochas. Prochain rendezvous le 2 avril, Martine Rondé vous fera passer
une soirée envoûtante dans les rythmes langoureux et toniques du tango (cours + bal : 15
euros/12 euros réduit, bal seul : 5 euros).
• IN DUB WE TRUST! C'est le samedi 10 avril au
Bikini, de 22h00 à l'aube, que se déroulera la cinquième
“Dub Station”. Un gros show dédié au dub toutes
infrabasses en avant, où l'amateur de sound-system reggae, dub, électro trouvera sa dose de bonnes vibes et
de sensations fortes. À l'affiche : Aba Shanti, un master
du genre made in Britain ; Blackboard Jungle, un collectif rouennais aux manettes d'une sono de 16 KW
construite sur le modèle des sonos anglaises et qui propose des sélections allant du reggae roots 70's au dub
steppa d'aujourd'hui ; et Ackboo qui compose, mixe et
joue ses morceaux, accompagné sur scène par le chanteur anglais Zion UK. Plus d'infos : 05 61 31 04 03.
• SOIRÉE AFRO. L’asso Reg@rts sera partenaire d’une soirée afro organisée par l’association
Issiminta, par ailleurs organisatrice du “Fest’issiminta” qui fêtera cette année sa huitième édition dans les bois du Tarn à Noailles, le samedi 10
avril dans les murs de la salle de l’ULR à Rabastens dans le Tarn. À l’affiche : Zaky Diara & Occidental Indigène et Zingabé. Un repas sénégalais
sera proposé à partir de 19h30, concert à 21h00.
Des infos : www.myspace.com/issimintasnfr
• RENCONTRES CINÉ-JEUNES-JUSTICE.
Le Conseil Départemental de l’Accès au Droit de
Haute-Garonne (CDAD) organise, en collaboration
avec l’Éducation Nationale, les cinémas Utopia et
ABC et le Centre Culturel Alban Minville, les rencontres “Ciné-Jeunes-Justice” réunissant plus de
800 élèves, neuf collèges et lycées du département
et 40 débatteurs autour de problématiques telles
que discriminations, conduites addictives, violences
conjugales, prison… Des rencontres qui visent à
permettre aux jeunes d’acquérir une meilleure
connaissance de leurs droits et des ressources à
leur disposition, en les incitant, à partir des situations présentées dans les films, à mener une
réflexion sur les problèmes auxquels ils pourraient
être confrontés et les solutions par le droit existant
dans la ville de Toulouse. Le projet sera clôturé le
21 mai au Tribunal de Grande Instance de Toulouse, où des représentants des élèves viendront présenter leurs exposés, en présence de diverses personnalités du monde judiciaire, administratif et
politique, et de Léa Fehner, réalisatrice du film
“Qu’un seul tienne et les autres suivront”, nominé
aux Césars dans la catégorie meilleur premier film.
Les projections et les débats ont lieu du 29 mars au
11 mai au Centre Culturel Aban Minville et aux
cinémas Utopia Toulouse et Tournefeuille. Plus de
renseignements au : 05 61 33 70 90.
10/ÉVÉNEMENTS
• SOUSCRIPTION. Le groupe toulousain La Friture Moderne lance une souscription afin de financer son
album “Pour en finir avec 69” actuellement en cours
d’enregistrement. Afin de leur permettre de l’achever et
de le presser pour qu’il puisse rejoindre votre collection, le groupe a besoin d’un petit coup de main, vous
pouvez l’aider en souscrivant à cet album : vous l’achetez seulement 10 euros (au lieu de 15), vous le recevrez
dès sa sortie des presses et surtout vous vous positionnez comme soutenant le travail de La Friture Moderne… et ce n’est pas rien! Comment faire ? Rendez-vous
à l’adresse suivante : www.freddymorezon.org
• JE VAIS AU RIO… En avril, mets quand même un
tee-shirt pour aller voir quelques bons concerts au
Rio à Montauban (3, rue Ferdinand Buisson, 05 63
91 19 19) : Ana Carril (enregistrement d’un album live
après trois jours de résidence) le 1er à 19h15 ; La Ruda
en acoustique (swing ska/hip-hop jazz) le 9 à 20h30 ;
Papa est Fatigué (spectacle musical pour jeune public)
le 13 à 14h30 ; Scream of Silence (rock métal) le 15 à
19h15 ; The Hyenes (combo nihiliste, jubilatoire et
sans concession) le 23 à 20h30 ; Kaophonic Tribu
(voyages techno acoustiques) le 30 à 20h30.
• TOULOUSE IS BURNING. Le cinquième festival “Toulouse is burning” aura lieu le mercredi
28 avril à partir de 20h00 au Bikini. Le concept :
dix groupes de la scène toulousaine jouent trois
reprises chacun (les plus décalées possible dont au
moins deux humoristiques). Ces reprises doivent
être des titres de groupes ou artistes dont la lettre
commence par la même lettre que l’artiste repreneur. À l’affiche ce soir-là : Le Minus, L’Herbe
Folle, Condkoï, Da Krew, La Rotule, Sélénites,
1969 Was Fine, Eddy Crampes, Syncopera, In Delirium… Plus d’infos : 06 77 07 49 87.
• VOIR ALBI ET S’NOURRIR. La Maison MidiPyrénées propose tous les mois des sorties en région.
Dimanche 11 avril, c’est une journée découverte
d’Albi (81) qui est au programme. Rendez-vous à 9h30
à Albi pour une visite guidée du Musée Toulouse-Lautrec, puis découverte de la Cathédrale Sainte-Cécile et
du Vieil Alby. Vous déjeunerez sur place dans un restaurant de la ville. Une journée proposée au tarif de 31
euros et (20 pour les enfants jusqu’à 12 ans) déjeuner
compris. Inscrivez-vous vite au 05 34 25 05 05.
• VIDEO GAMES. La Fnac Wilson présente le 2ième
“Gaming Expérience” du 10 au 30 avril, une manifestation lors de laquelle les jeux vidéos sont à l’honneur
avec des démonstrations sur grand écran, les dernières
nouveautés en images, des tournois… Les inscriptions
sont ouvertes pour les tournois : “Twilight ? scene it”
sur Wii, le samedi 8 à 11h00 et à 15h00 ; “Super-Smash
Bros Brawl” sur Wii, le mardi 13 à 14h30 ; “PES 2010”
sur PS3, mercredi 14 à 14h30 ; “Need for speed shift”
sur XBOX 360, jeudi 15 à 14h30 ; “The King of Fighter’98” sur bornes arcades vendredi 16 à 14h30 ; “Just
Dance” sur Wii, samedi 17 à 11h00 et 15h00 ; “Call of
Duty Modern Warfare 2” sur XBOX 360 mardi 20 à
14h30 ; “Tekken 6” sur PS3, mercredi 21 à 14h30 ;
“Buzz Quizz World” sur PS3 jeudi 22 à 14h30 ; “DJ
Hero” sur PS3 mercredi 28 à 14h30. Le “Gaming Expérience” proposera également un défilé de Cosplay
samedi 24 à 17h00 et une exposition retrogaming. Une
soirée de clôture exceptionnelle se tiendra au Gaumont
Wilson vendredi 30 avril à 19h00, où vous pourrez
assister (invitation à retirer auprès des vendeurs jeux
vidéo dans la limite des places disponibles) ou participer
à un tournoi “Super Street Fighter” sur écran géant.
• FÊTE DE SOUTIEN. Elle aura lieu au profit du
Puits à Paroles (promotion des paroles africaines
d'hier et d'aujourd'hui) le samedi 3 avril, de 18h00 à
23h00, à la Maison des Associations (81, rue SaintRoch, métro Saint-Agne/SNCF). Au programme :
rétrospective le festival “Festiparoles” 2009 et présentation de l'édition 2010, repas partagé, cérémonie de
thé, scène ouverte (conte, musique et danse). Participation libre et réservation obligatoire au 06 64 03 56 76.
• RENCONTRE LITTÉRAIRE. La prochaine rencontre organisée par le Centre Régional des Lettres
Midi-Pyrénées et l’Instituto Cervantes aura lieu le
mardi 6 avril à 18h30 dans les murs de l’Instituto Cervantes (31, rue des Chalets). Il s’agit d’une rencontredialogue entre Mercedes Deambrosis et Juana
Salabert animée par Benoît Legemble, critique littéraire. Mercedes Deambrosis est née à Madrid et vit à
Paris. Juana Salabert a suivi le parcours inverse : née à
Paris, elle vit aujourd’hui à Madrid. Dans les romans de
l’une et de l’autre, l’Espagne de la Guerre Civile et du
franquisme occupe une place centrale et nourrit leur
vision du monde et de la condition humaine contemporaine. En prise sur l’intime et l’universel, conjuguant
l’histoire de chacun avec la Grande histoire qui en bouleverse le cours dans des conditions souvent dramatiques, leurs livres révèlent une proximité étonnante
par leurs thèmes et leur enracinement dans une histoire personnelle. Deux regards féminins d’en deçà et
d’au-delà des Pyrénées, deux écritures singulières, en
français et en espagnol, pour arracher au temps qui
passe la mémoire d’une histoire complexe et criminelle. Plus de renseignements au 05 61 62 80 72.
> É. R.
Vent d’Est
> Tugan Sokhiev
Le jeune chef ossète fait son retour
dans la fosse du Théâtre du Capitole
pour diriger “Iolanta”. Entretien.
© Mat Hennek
> ACTU
près le succès foudroyant de “la Dame de pique” au Théâtre du
Capitole il y a deux ans, Tugan Sokhiev revient à Tchaïkovski
avec le dernier opéra du compositeur rarement donné en dehors de Russie. Déjà entendue ici en version de concert, cette production très attendue de “Iolanta” a été confiée au metteur en scène
Jacques Osinski — directeur du Centre dramatique national des
Alpes — où il a succédé à Laurent Pelly. Depuis ses débuts il y a cinq
ans avec l’Orchestre national du Capitole, le chef russe multiplie les
succès avec la phalange toulousaine dont il est devenu le directeur musical en septembre 2008. Les tournées en Europe et jusqu’en Asie succèdent aux triomphes parisiens à la Salle Pleyel, et les jeunes se pressent à la Halle aux Grains à la faveur de tarifs préférentiels(1). Avec
l’orchestre, il incarne l’excellence artistique et reflète l’image d’une ville
ouverte sur la jeunesse et sur le monde. Il a accepté de répondre à
quelques questions entre deux répétitions.
A
Avez-vous participé au choix du metteur en scène pour la version
scénique ?
> Tugan Sokhiev : « Oui, nous en avons discuté avec Frédéric
Chambert, le directeur artistique du Théâtre du Capitole. C’est la
première fois que je travaille avec Jacques Osinski qui est surtout un
metteur en scène de théâtre. De par sa personnalité et sa manière
de travailler, il est peut-être le mieux placé pour révéler l’esprit de
cette œuvre (lire encadré). Sa mise en scène tient compte de la musique, il travaille avec la partition. »
Dirigez-vous souvent des ouvrages non russophones ?
« Oui, surtout des opéras italiens et français au Théâtre Mariinski de
Saint-Pétersbourg. J’aime beaucoup Verdi, Puccini, Massenet, Debussy,
et Saint-Saëns, en particulier “Samson et Dalila”. »
Quel bilan tirez-vous des tournées internationales avec l’orchestre
du Capitole ?
« Nous venons de faire une tournée en Allemagne et en Autriche. Elle
s’est achevée par un concert à Paris, salle Pleyel. C’est important parce
que cela nous donne davantage d’exigence artistique et cela change
l’image de l’orchestre à l’étranger. Il est aujourd’hui reconnu pour la richesse de son répertoire et sa qualité artistique. »
Comment travaillez-vous pour l’interprétation du répertoire allemand que l’orchestre avait peu joué jusqu’à présent ?
« Le niveau musical a changé avec beaucoup de travail. L’orchestre
est aujourd’hui plus souple pour interpréter les symphonies de Beethoven, par exemple. »
Quelles qualités appréciez-vous chez Geneviève Laurenceau qui
interprétera bientôt le deuxième concerto pour violon de Prokofiev avec l’orchestre(2), dont elle est Premier violon ?
« Geneviève est une interprète de très haut niveau. Elle est très appréciée par l’orchestre pour ses qualités musicales virtuoses. L’orchestre
développe avec elle une bonne entente. Je suis content de travailler
avec elle, j’espère poursuivre cette relation et l’approfondir. »
Quels sont vos projets avec l’Orchestre national du Capitole ?
« Nous négocions l’organisation d’une tournée en Russie à l’automne, dans le cadre de l’année France-Russie. Et un enregistrement paraîtra en octobre chez Naïve, il sera réalisé au mois de juillet à la
Halle aux Grains. »
> Propos recueillis par Jérôme Gac (avec Ronald Grec)
• Concerts de l’ONCT, sous la direction de T. Sokhiev : “Le Tombeau de Couperin” de Ravel, Concerto pour piano n°5, “l’Egyptien”, avec Nicholas Angelich, et Symphonie n°3 pour orgue de Saint-Saëns, avec Michel Bouvard, jeudi
8 et vendredi 9 avril, 20h00, à la Halle aux Grains (place Dupuy, 05 61 63
13 13, www.onct.mairie-toulouse.fr)
(1) 5 euros pour les moins de 26 ans
(2) Concerto pour violon n°2 de Prokofiev, Symphonie n°1 de Schumann,
sous la direction de Joseph Swensen, jeudi 29 avril, 20h00, à l’auditorium
Saint-Pierre-des-Cuisines (12, place Saint-Pierre, 05 61 63 13 13,
www.onct.mairie-toulouse.fr)
> “Iolanta”
Pour cette nouvelle production signée du metteur en scène Jacques
Osinski, l’Orchestre national du Capitole est dirigé par son directeur
musical Tugan Sokhiev. Cette œuvre est marquée par une profonde richesse expressive, habitée des derniers moments de joie intérieure du
compositeur. Opéra en un acte et un seul tableau, c’est un chefd’œuvre de dramaturgie dans lequel chaque note sert le propos du
conte philosophique. Le livret est l’œuvre du frère du compositeur, et
s’inspire de “La fille du Roi René”, pièce de l’auteur danois Henryk
Herz (1853). Ce poème raconte l’histoire de la jeune Iolanta, aveugle
de naissance que son père garde dans son palais. Il a interdit à quiconque de révéler à sa fille l’existence de la lumière et de la vision. Appelé par le Roi, un célèbre médecin peut rendre la vue à la princesse,
mais à la condition qu’elle le souhaite et soit enfin consciente de son
infirmité. La distribution est composée en grande partie de solistes du
Théâtre Mariinski, dont la soprano Gelena Gaskarova qui chantera le
rôle-titre. Elle a été découverte à Toulouse en février 2009, dans une
version de concert d’”Eugène Onéguine” de Tchaïkovski.
• Jusqu’au 4 avril (mardi et vendredi à 20h00, dimanche à 15h00) à la Halle
aux Grains (place Dupuy, 05 61 63 13 13, www.theatre-du-capitole.org). Rencontre avec l’équipe artistique, les soirs de représentations, 19h00.
TÊTE
> Meg Stuart
Deux spectacles sont à l’affiche du Théâtre Garonne
cette saison, après la création l’an dernier à Toulouse
de “Do Animals Cry”.
Dans “Maybe Forever”, Meg Stuart explore avec le danseur Philipp Gehmacher le thème de la passion
amoureuse, sur la musique live du guitariste belge Niko Hafkenscheid. “Blessed”, composé pour le
danseur portugais Francisco Camacho, est une pièce de résistance face au désastre. La chorégraphe
américaine installée en Belgique concentre son travail sur ce qui touche et affecte en premier lieu le
corps, lieu privilégié de la mémoire des émotions, des conflits et de l’apaisement. À chaque interprète,
la danse insuffle une puissance expressive singulière, liée aux sensations intimes, collectives comme aux
violences du monde. Elle a déjà présenté ici “Disfigure study”, “Appetite”, “Alibi”, “Sand table”, et
“Forgeries, love and other matters”.
• “Maybe forever”, du 28 au 30 avril (mercredi à 20h00, jeudi et vendredi à 20h30), “Blessed”, du 5 au 7
mai, 20h30, au Théâtre Garonne (1, avenue du Château d’Eau, 05 62 48 54 77)
REPÈRES/11
Prodiges soniques
> The Prodigy
Chroniques
d’un italien voyageur
L
Lecce - Toulouse - Londres
vrant avec une certaine sublimation sur leurs
compositions, les membres du groupe jouent parfaitement des styles dérivés de l’électro, tels que
la house, la fusion, le dub, la transe avec de solides barbelés rock… sans pour autant tomber
dans la makina migraineuse. La rengaine demeure
délicieusement entêtante. Elle enivre et évolue
constamment vers un mouvement fluide et une
prestation époustouflante. En 2006, le groupe
avait offert ses meilleurs morceaux via une belle
tournée notamment à Budapest lors du festival
“Sziget”. Après un tel retour, synonyme de magie,
The Prodigy pourrait bien à nouveau remettre le
couvert, ce que l’on ne pensait plus réalisable…
hâtons-nous sous le soleil à son Zénith!
> Marina Pech
• Mardi 20 avril, 20h00, au Zénith de Toulouse (renseignements et réservations au 05 62 73 44 77)
ÎCONE ANTI-APARTHEID
> Vusi Mahlasela
Pour annoncer sa programmation et l’ouverture
de sa billetterie en ligne, le festival “Rio Loco”
offre au public toulousain un concert
exceptionnel de Vusi Mahlasela.
urnommé “The Voice”, cet artiste majeur de la scène sud-africaine chante l’Afrique du Sud de
la libération, des townships et témoigne de la souffrance des siens. Vusi Mahlasela compose
une musique hybride, savoureux mélange de folk, world, blues et soul, accompagnée de
textes engagés, faisant la promesse d’un futur radieux pour son pays. Au-delà de toute virtuosité — sa voix grimpe et dévale les octaves avec une souplesse étourdissante — c’est parce qu’il
porte, avec une
rare intensité,
l’espoir chanté de
tout un peuple
blessé qu’il nous
touche en plein
cœur. Avant
d’entamer une
carrière solo qui
l’emportera aux
quatre coins du
monde et de gagner en notoriété
avec la bande-son
du film “Mon
nom est Tsotsi”
oscarisé en 2006,
le musicien a fait
partie du groupe
de Miriam Makeba et Hugh Masekela. Auteur de
six albums studios dont “Naledi ya tsela” sorti en 2007, Vusi Mahlasela est aujourd’hui l’une des
plus grandes icônes anti-apartheid encore vivante dans son pays.
© D. R.
S
• Jeudi 15 avril, 21h00, aux Ateliers du Théâtre Garonne (1, avenue du Château d’Eau, 05 62 48 56 56).
Entrée libre en fonction des places disponibles! (ouverture des portes au public dès 20h30)
DU 27 MARS AU 27 JUIN 2010
La Transverbération de sainte Thérèse, église Saint-Exupère Toulouse - Photo D. Martin
e son plaît, un contrat est signé… un EP est
lancé sur le marché. The Prodigy est dès
lors promis à un bel avenir. Le succès se
confirme avec une seconde galette qui deviendra
en Angleterre disque d’or en seulement une semaine. Le phénomène The Prodigy est alors omniprésent et cible sa musique intelligemment. Le
groupe se prend au jeu sur les consoles de jeux
Saturn et Playstation, mais aussi sur de nombreuses B.O. de film tel que “Matrix” et “Doberman” en 1997, “Charlie’s Angels” en 2000. Après
la sortie de deux autres opus, The Prodigy revient sur le devant de la scène en 2009 et 2010
avec “Invaders must die” et son titre phare
“Omen”. Le visuel et le son du trio sont alors
tout trouvés : claquant, efficace… explosif! Avec
des effets plus perchés, plus barrés, The Prodigy
scande un son mûri au rythme des rencontres
réalisées sur les routes, et de ses références sur
la palette de sa culture musicale trés élargie. Œu-
Antonio Verrio (1636-1707)
© D. R.
Le groupe électro british a vingt ans!
En effet, en 1990, Liam Howlett, membre
fondateur de The Pro
odigy, sollicite
plusieurs labels avec en mains deux titres.
12/SONOR’IDÉES
> DISQUES D’ICI
> AWEK
“It’s rollin’”
Mosaic Music Distribution
On ne présente plus Awek de ce côté-ci de la
Garonne : il est sans nul doute le meilleur
combo de blues rock au
sud-ouest du Pecos,
mais — sans rire — l’une
des meilleures formations
françaises évoluant dans ce
registre. Un “Let’s rollin’”
qui marque la première
décennie pour Awek, une
galette bien roots enregistrée à Austin (Texas) avec la complicité de
quelques pointures blues ricaines. Le résultat :
du pur Awek dans le groove, avec une dose de
sonorités vintages dans la cire!
• Contacts : www.awekblues.com et www.mosaicmusicdistribution.com ou 06 12 17 39 23
> DHARMA
“Nouvel R”
Autoproduit
Basé à Toulouse et écumant les scènes de sa
région depuis maintenant sept ans, Dharma
s’aventure aujourd’hui dans de nouveaux univers musicaux avec un
nouvel album justement
baptisé “Nouvel R”. Un
album de pur rock à la
française, avec sa dose de
grosses guitares huileuses,
ses rythmiques costaudes
et son chant en français
qui ose partir dans des
contrées hypermélodiques. Un disque à l’esprit
torturé, véritable catalogue des maux actuels de
notre société qui bat de l’aile.
• Contacts : [email protected] et
www.myspace.com/groupedharma
> ELEKTRIC GEÏSHA
“Sushi bondage”
Zumol Records
Les punks manouches toulousains d’Elektric
Geïsha proposent un album atypique. Celui
d’une quasi-fanfare qui
traficote dans le swing à
tout va. Cette bande-là
ne redoute pas les
mariages contre nature
et donne à entendre des
mélanges osés et dansants : y’a du punk, du
surf, du tzigane, du métal,
du baloche… Un catalogue des sons festifs
mis en page par un membre des Hurlement
d’Léo et un autre d’Anakronic Electro Orkestra. Remuant, pour sûr!
• Contacts : www.elektricgeisha.com et
www.zumol.com ou 06 12 67 52 31
> LES NOTAIRES
“Dans ma démocratie”
Abelya Production/Mosaic Music
Un nouvel album pour Les Notaires, qui fait
suite à “En attendant qu’il pleuve” paru lui en
2005. Un “Dans ma démocratie” aux textes hyperréalistes, empreints de
vérité et de rancœur, de
rage et de sueur… Le tout
servi par une formation
composée de sept musiciens et ciennes plutôt
doués et en totale maîtrise
de leur instrument respectif (piano, accordéon,
flûte traversière, guitares…) et qui façonnent
une musique gorgée de mélodies et de poésie.
• Contacts : www.lesnotaires.com et
www.abelya.com, www.mosaicmusicdistribution.com
> Éric Roméra
Sélection
de disques
par Éric Roméra, Michel Castro, Stéphen Gineste et Master Roy
• THE INFESTICONS
“Bedford park”
Big Dada/Pias France
Au menu de ce volet qui vien
blues poisseux presque pun t clore le concept trilogique “Infesticons” initié par le
courant, la musique de The k posé sur des beats hip-hop déglingués exhumés des très prolixe et talentueux Mike Ladd, une espèce de
marier funk débridé, hip-hopInfesticons surprend par son audace, impressionne par bayous cradingues et mystérieux. Résolument hors
son originalité, perfore le fond
(sortie le 12 avril, disponible en underground et punk-folk qui pue des pieds. Soyeux cur
vinyle édition limitée ou en télé
ieux non de Zeus! (É. R.) ement par sa facilité à
chargement)
BRAIN DAMAGE •
set”
“Burning before sun aph
ogr
isc
s/D
ect
Eff
g
rin
Jar
révolutionné le registre,
e in France. De celui qui a anchant derrière des
mad
e
niqu
tro
élec
dub
du
rospection, le retr
figures de proue
Brain Damage est l’une des une touche de “cinematic”, poussant l’auditeur à l’int chapitre important dans la carrière où
l’a dépoussiéré, lui a amené sante. Voici le cinquième opus du gang stéphanois, un qui, en véritable maître des lieux, nous
hi
murailles d’hyprabasse surpuis t faite. Brain Damage y a convié le poète Black Sificmb, inquiétante et pesante… à la manière
plo
du
me
com
rde
aucune concession n’es
lou
e
trust! (M. R.)
e balade dans cette ambianc une S.F., pour le meilleur et pour l’ouïr. In dub we (dans les bacs)
convie à une putain de bell
d’une trib
• LE GRAND POPO FO
“Venom in the grass” OTBALL CLUB
Pschent/Wagram
Impossible de ne pas se pre
album du Grand Pop Footbalndre pour le roi du dancefloor à l’écoute du premier
c’est bon. Il faut dire que les l Club! Gros son, refrain entêtant, mélodies qui s’accrotitre — le terrible “My territory” — de ce nouvel
Wizman et son comparse de créat(e)urs à l’origine de la chose sont loin d’être deschent immédiatement aux pavillons… hummm que
c’est l’arrivée d’un collègue compo Nicolas Errera déjà auteurs de bien bonnes bras cassés puisque l’on retrouve le dee-jay Ariel
d’entreprise d’Ariel à savoir
gale
vintage (tout comme Julie Leib
Tanio Bruna-Rosso qui s’im ttes la décennie dernière. Le plus cette fois-ci,
les bricolos de Grand Pop s’écowitch sur le tubissime “Les filles”!). On aime aussi pose avec brio dans le rôle de chanteuse électroénormément les très “fatboy
vous inoculer ce venin salvateu latent la rondelle dans un grand mix façon “bazar org
slim
anisé”. À défaut de vaccin con ien” “Mississipi” où
r… pour votre plus grand bien
(dans les bacs)
tre le H1N1, faites. (M. C.)
GUSH •
“Everybody’s God”
Cinq 7/Wagram
le détester. Mais au
de
ie
env
ait
aur
l’on
gés et les idées reçues que fait, du mâché et remâché cent fois…
obli
s
sage
pas
les
t
men
telle
mesure, du déjà
e,
monstre qui entasse
devant rien, tout ici est du surtel point qu’au lieu de se dire, que ce n’est pas possibl
L’étrange animal que voilà. Un
se produit! Gush ne recule
À
final, c’est tout l’inverse qui nts chorals, clins d’œils aux plus grands permanents… — un peu comme sur un album de Wings — et bien l’on
t là ils vont trop loin
le dira. Mais en attendant,
Refrains putassiers, cha
plus grands ? Le temps nousMacca dans l’avion ? (S. G.)
trop gros, que non, franchemen
t
des
c’es
tie
que
par
it,
ent
dro
le
plem
pas
sim
t
t
qu’ils n’on
h faisait tou
stion : y a-t-il un
finit par être piégé… Et si Gus
(dans les bacs)
on ne peut que se poser la que
• MISS PLATNUM
“The sweetest hangov
Four Music/Sony Musicer”
On avait complètement craq
maines et les sonorités hip- ué sur son premier album, “Chefa” paru chez nous
en
hop à la Missy Eliott, le tou
sur le tubesque “Give me the
t avec humour et talent. La 2009. La miss y mélangeait allègrement ses racines
plus de moyens et, forcéme food”. La revoici avec un deuxième album moins bricchanteuse allant même jusqu’à rigoler de son embonprouoint
olé et plus “grand public”. Un
devenir ; où les styles visités nt, la production s’en ressent. Un “The sweetest hangov
er” où Miss Platnum revêt disque pour lequel elle a eu
ture hyperdouée. Comme sursont variés : le r’n’b, le hip-hop, la pop… et toujours cett
tou
s
les
atours d’une star
(dans les bacs, en concert le sam cette excellente cover du “Babooshka” de Kate Bus e chouette touche de Balkans qui caractérise cette en
h qu’il fallait tout de même ose
créaedi 3 avril à Marmande/“Garoroc
r!
(É. R.)
k”)
LAFILLE •
“Tout attaché (e)”
Volvox Music/
rock sans prétention
le
ose
qui
fille
Une
.
bril
s se regarder le nom
x pour une
rote, qui pète, qui chante san
dans des textes pas pompeu
Une fille pas prise de tête, quiace, du genre qui sait allier irrévérence et classe absoluel’abattant des chiottes n’est pas cause de
mais souvent sacrément effic les rebords du lavabo et pour qui un poil qui trône sur plutôt mignon. Et même si elle n’est pas
cat”
sur
rime. Une fille un peu punk clin d’œil malin aux Stooges à travers un “I wanna be a lui tape quand même la bise à Lafille! (M. C.)
lavée, on
(sortie le 19 avril)
rupture. Lafille ose même le
• GUILLAUME TEYSSIER
“La femme invisible”
Tigersushi/Discograph
Auteur pour les autres dont Poni Hoax, Guillaume Tessier signe un album remarqué
On le dit alors “Dandy décalé, nourri de folk et de psychédélisme… ». Le voici dans sous le pseudonyme de My Sister Klaus en 2007.
l’exercice de la B.O. pour le long-métrage de sa
sœur Agathe dans lequel Julie Depardieu tient le rôle principal. Il s’agit ici d’une véritable
œuvre musicale, constituée d’une série de
pièces émouvantes et racées ; des instrumentaux délicats et intimistes dans lesquels
encore piano et harpe, délivrent toute leur charge émotionnelle. Il y a du Residents, les instruments oniriques que sont violon ou bien
du Mercury Rev, du Kraftwerk, du Trisomie 21…
du poil dressé sur les avants bras! (É. R.)
(dans les bacs)
CE QU’IL FAUT VOIR ET ENTENDRE/13
>>> Dans les murs
avril 2010
Dans les murs #346
> Musiques
> ÉRIC LAREINE & MANU GALURE
Genre : Chanson du cru… con!
Éric Lareine et Manu Galure vont écrire des chansons :
c’est une vraie création dont on ne peut dévoiler que
quelques secrets seulement : « Pour le moment, je
peux annoncer que Philippe Gelda (piano) sera dans le
coup. Après pour le reste… On ne va pas faire un duel
parce que je n’aime pas les conflits. Ça ne sera pas un
duo parce Manu Galure est trop jeune pour moi. Cela
se situera entre les deux et je pense que cela va être
quelque chose d’assez improvisé et d’assez spontané.
Nous avons commencé à parler… nous avons déjà
essayé des trucs. C’est assez prometteur, mais nous
sommes d’accord… sur rien! Je crois que c’est cela que
nous allons montrer. » (Éric Lareine)
> RODINKA
Genre : Chants, danses et musiques slaves, juives et
tziganes
C’est une famille et c’est un groupe de femmes. Deux
générations qui mêlent mères et filles, sœurs et cousines : une vraie pétaudière à qui un prévisionniste
patenté de la vie des groupes n’aurait pas donné un an
d’espérance de vie! Et voilà maintenant cinq ans qu’elles
se promènent entre la Tchèquie, l’Espagne et la France
avec leur musique de fête. Elles puisent dans un répertoire qui fait la part belle aux histoires de filles à marier,
aux attentes éperdues et elles virevoltent avec bonheur
entre rires et larmes. La rigueur instrumentale et vocale
dont elles font preuve et l’enthousiasme qu’elles provoquent dans le public est le ciment de leur affaire.
• Du mercredi 28 au vendredi 30 avril, 21h00, au Bijou
(123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)
• Jeudi 1er et vendredi 2 avril, 21h00, au Bijou (123, avenue
de Muret, 05 61 42 95 07)
> M. PYL
Genre : Pérégrinations fantasques et sauvages
Auteur compositeur interprète, nourri de poésies et
de musiques folks, Monsieur Pyl traverse son époque
au gré de pérégrinations fantasques et sauvages. Ses
chansons sont et restent terre d’investigation. Pas un
jour sans recherche de nouvelles mélodies et sans
écriture de nouveaux textes pour le monsieur qui
développe au gré des chansons une œuvre cohérente, poétique et drôle ouvrant de nouvelles dimensions dans notre quotidien. Devant 60 ou 1 000 personnes, de petites salles intimistes en grande scène
d’extérieur, en France ou ailleurs, l’animal Pyl déploie
toujours la même énergie et le même humour, la
même tendresse et la même colère tout en sachant
embarquer son petit monde dans son univers.
> DE PALMAS
Genre : Hits man
Véritable machine à tubes, De Palmas est de retour
avec un nouvel album intitulé “Sortir”, sorte de
road-movie chanson-bluesy d’où surnage un premier hit — “Au bord de l’eau” — qui préfigure
bien la carrière à succès que connaîtra cet opus.
Les fans — nombreux — ne s’y sont pas trompés,
ils ont plébiscité “Sortir” et s’apprêtent à se rendre
en force au Zénith afin de communier avec cet
artiste de scène qu’est De Palmas : complet!
• Du mardi 6 au samedi 10 avril, 19h00, au Théâtre du
Grand-Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85).
Entrée libre!
> TIGRAN HAMASYAN QUINTET
Genre : Jazz
Génie peut-être, surdoué certainement. Dès l’âge de
3 ans il joue du piano, à 7 il improvise, à 17 il enregistre son premier album et il n’en a que 19 quand il
remporte le “Thelonious Monk Jazz Competition”.
Les distinctions se succèdent et la reconnaissance de
ses pairs va grandissant. Son deuxième album enregistré en 2006 avec les frères Moutin lui apporte
une notoriété internationale et l’invitation dans de
nombreux festivals. Dans ses dernières œuvres,
Tigran fait entendre ses attaches avec le rock, les
musiques folkloriques arméniennes et le jazz.
> LUKE
Genre : Rock français
“D’autre part”, le cinquième album de Luke paru en
février dernier, était annonciateur d’un nouveau chapitre dans l’histoire du groupe. En effet, Luke a changé
c’est certain. Après trois ans d’absence, le groupe révélé par le titre “La sentinelle” revient avec une certaine
sérénité sur le devant de la scène, il nous présente cet
album comme une sorte de conte de fées à la fois intime et envoûtant. “D’autre part” est un album plus pop
mais fidèle à la tension rock à laquelle le groupe nous a
habitué dans ses précédents opus. Luke vit sa musique,
depuis dix ans déjà, avec toute la ferveur d’un rock lettré et flamboyant en mélangeant une prose lyrique avec
des rythmes anglo-saxons. Si le disque précédent était
brut et rugueux, enregistré live, la formation a voulu
laisser place à un univers plus coloré, marqué par l’arrivée de mandolines, claviers et guitares acoustiques dans
l’orchestration de ses nouveaux titres. Luke, chauffé à
blanc, est bien parti pour une seconde décennie.
• Vendredi 23 avril, 20h00, au Bikini (Parc technologique du
Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09
50). Luke sera dans les murs de la Fnac Wilson (16, allées
Franklin Roosevelt, 05 61 11 01 01) ce même vendredi à
17h30 pour un mini-concert!
> RITA MACÉDO
Genre : Musique festive et dansante
Un trio délicieusement agité qui réunit Rita Macédo
(ex-Femmouzes T) à “la voix de rue un peu voilée”
et à l’accordéon… au caractère bien trempé ; Ange
B. (ex-Fabulous Trobadors), multi-instrumentiste de
bouche, beat-boxer ludique et siffleur de nez étonnant ; ainsi que Jairo Rodrigues, pimpant percussionniste brésilien à la frappe incisive. Sur scène, des
échanges forts, des imprévus, le tout dans une énergie festive qui invite le public à danser et à chanter.
• Samedi 3 avril, 20h30, au Zénith de Toulouse (11, avenue
Raymond Badiou). Renseignements et réservation au 05 61
40 47 66)
• Vendredi 2 avril, 20h30, à la Salle Nougaro (20, chemin
de Garric, 05 61 93 79 40)
> JIANG NA
Genre : Cithare chinoise
Installée depuis peu à Toulouse, Nan est une instrumentiste remarquable. Elle présente un travail
issu de la musique classique chinoise. Le brio avec
lequel elle manie cet instrument peu usité dans
nos contrées est époustouflant.
• Mercredi 7 avril, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret,
05 61 42 95 07)
> “LA REINE DES AVEUGLES”
Genre : Chansons de la ruche
Elle, c’est Émilie Perrin, la chanteuse du Duo Parleur.
Lui, c’est Claude Delrieu, guitariste, accordéoniste, batteur, qui a sévi entre autres auprès de Michel Vivoux,
Loïc Lantoine, J.-P. Beauredon, Denis Charolles, ou tout
seul avec des lapins… À l’heure où nous écrivons ces
lignes, nous n’en savons guère plus, si ce n’est qu’il y
aura un aveugle, un fauteuil roulant, une reprise de
Thiéfaine, et que « ça risque de faire un peu de bruit,
parce qu’on aimerait jouer aussi pour les voisins! »
• Du 20 au 24 avril, 19h00, au Théâtre du Grand-Rond
(23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85). Entmrée libre!
• Vendredi 2 avril, 20h30, à l’Espace Palumbo de Saint-Jean
renseignements au 05 61 37 63 28)
Éric Lareine & Manu Galure au Bijou
Trigan Hamasyan Quintet à la
Salle Nougaro (© D. R.)
14/DANS
LES MURS/AVRIL
> Musiques
> HADOUK TRIO
Genre : Jazz
Pour planter le décor, il faut rappeler que les trois compères ont croisé (l’un ou l’autre) les routes mélodiques
de Peter Gabriel, Robert Wyatt, Youssou N’Dour, Paul
Simon, Herbie Hancock ou bien encore Gong. Mais à
eux trois, ils ont su générer leur univers propre, composé de multiples instruments, de multiples couleurs et
atmosphères qui en font un véritable continent à part
entière. Ce trio est un concept novateur dont l’utopie
est l’essence même, une pure merveille pour les
puristes de jazz et de musique du monde.
• Jeudi 8 avril, 20h30, à la Salle Nougaro (20, chemin de
Garric, 05 61 93 79 40)
> KABBALAH
Genre : Musiques du Monde
Le groupe présente un répertoire de compositions originales s’inspirant de la richesse musicale de la culture
yiddish mais également des influences rock, afro-américaine ou orientale, et s’inscrit dans la ligne des nouvelles
musiques klezmer (new jewish music). Les regards portés sur le public ou échangés entre musiciens donnent
une tension palpitante à leur spectacle. L’invention
musicale est basée sur ce melting-pot d’influences et
l’émotion gagne vite l’assistance. Aux antipodes des fiestas tziganes convenues qu’on entend partout, Kabbalah
invente un esperanto musical vigoureux et éloquent. Ils
ont un son résolument moderne qui leur donne vraiment une place à part dans le paysage musical.
• Jeudi 8 et vendredi 9 avril, 21h00, au Bijou (123, avenue
de Muret, 05 61 42 95 07)
> FEMI KUTI & THE POSITIVE FORCE
Genre : Afrobeat
C’est en 1998, que Femi connaît la consécration
internationale avec son album “Shoki shoki” dans
lequel l’afro-beat se mêle au hip-hop, au jazz et au
funk. Sur scène, Femi Kuti électrise les foules avec
son énergie débordante.
• Jeudi 8 avril, 20h30, au Bikini (Parc technologique du
Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 50)
> OPIUM DU PEUPLE
Genre : Punk variet’
“Que je t’aime” en version punk. J’en ai rêvé, Opium
du Peuple l’a fait. Ces figures de la scène punk-rock
française se sont rassemblées autour d’un projet basé
sur l’entertainment, la gaudriole et le rock’n’roll qui
va vite! Toujours proches de leurs préoccupations
sociales habituelles, pouvant autant reprendre “Les
Bourgeois” de Brel ou inviter le vrai Sanseverino, les
gens d’ODP ont pour eux un sens de l’humour et
une maîtrise du public à toute épreuve.
• Jeudi 15 avril, 19h00, au Ramier (3, rue du Grand Ramier
à Toulouse) avec Les Sales Majestés
> MOLECULE
Genre : Électro dub super-efficace
Après une prestation des plus toniques en compagnie
de Martina Topley-Bird, Ziggy, Leeroy et Webbafied
dernièrement à l’Élysée pour le “Télérama Dub Festival”, Molecule, le sorcier de l’électro-dub organique
en perpétuelle recherche sonore, s’arrêtera chez
nous avec sa toute dernière formule live. Pour l’occasion, il invite en première partie Jako-Maron (île de la
Réunion/Bi-Pole) découvert aux “Bars en Trans” avec
son solide live électronique… Et, comme de coutume
avec Molecule, on peut parier que des invités surgiront sur scène pour s’emparer du micro.
• Jeudi 29 avril à la salle du Cap (Complexe universitaire
Paul Sabatier)
> OBISPO/CAPTAIN SAMOURAÏ FLOWER
Genre : Fan des Beatles
Pascal Obispo entame une nouvelle aventure et se glisse dans le costume du Captain Samouraï Flower, sorte
de super-héros écolo. Dans ces oripeaux-là, il donne à
voir un opéra rock animé, fantastique et poétique à travers lequel il cherche à sensibiliser les générations à
l’urgent problème qu’est la sauvegarde de la planète.
• Mardi 6 avril, 20h30, au Zénith de Toulouse (11, avenue Raymond Badiou). Réservations et renseignements au
05 34 31 10 00
> LE DUO PARLEUR
Genre : Chanson
Voilà qu’ils s’y mettent à trois pour faire pire! Sans
doute inspiré de Dumas : si les trois mousquetaires
étaient quatre, le duo parleur sera trio. On peut sans
doute prolonger la comparaison en affirmant que ces
fiers bretteurs y gagneront encore en fleurets mouchetés. La saillie dictant leur écriture, l’opiniâtreté guidant
leur difficile apprentissage de la musique, la traque de la
vérité justifiant leur regard sur l’actualité, ils finiront
bien par mettre la note sur le collier de la reine à force
d’enfiler des perles… Voilà un groupe à majorité masculine dans lequel l’essentiel du propos est rédigé par la
minorité féminine qui s’en donne à cœur joie. Étonnant,
non ?
• Jeudi 15 et vendredi 16 avril, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)
> PIERRE PERRET
Genre : Chanson qui vient du cœur
Avec humour, générosité et humilité, notre Pierre Perret, véritable légende de la chanson française (près de
400 chansons à son actif) mettra son art et sa popularité au service de l’association Mon P’tit Loup basée en
Haute-Garonne. Son fondateur Dominique Lerigoleur,
inspiré par la chanson éponyme, est père d’un enfant
handicapé et se bat pour lui faire découvrir tous les
endroits cités dans le morceau : Liverpool, Amsterdam,
La Moselle, le Kilimandjaro… Pour d’autres enfants
IMC (Infirme Moteur Cérébral) l’association finance
également la participation au Marathon de Paris, des
baptêmes de l’air, des séjours à ski… Particulièrement
sensible et attentif à ses contemporains, à leurs travers
mais aussi à leurs drames, Pierre Perret ne pouvait être
indifférent à cette démarche pleine d’espoir. Avec malice et (im)pertinence, ses chansons abordent des questions graves sur un ton enfantin et apparemment candide.
• Mardi 27 avril, 20h30, au Phare de Tournefeuille (32,
route de Tarbes/Tournefeuille, 05 34 30 17 48)
> “PÂQUES EN TRANCE”
Genre : Trance psychédélique
Ce sont les associations World People et Reg@rts qui
organisent cette soirée qui réunira Le légendaire groupe Total Eclipse, pionnier mythique des groupes psychédéliques trance du mouvement des années 1990 ;
Digital Talk du label japonais Yabai Rec, groupe français pionnier de la trance psychédélique de nuit par
excellence ; Mons, projet trance psychédélique avec
une ligne de basse soutenue mais dansante et des
samples originaux sur des leads twister qui vous fera
user vos semelles sur le dancefloor ; Damoushka, deejay toulousain qui depuis 1997 fait découvrir au public
des sons minimal dans un groove impeccable ; Steven
aka Synaptick pour un set de début de nuit, une rentrée dans le psykedelik gardant ce groove évolutif avec
un mix de nuit dans une ambiance liquide et crunchy
dont il a le secret.
• Samedi 3 avril, de 21h30 à l’aube, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62
24 09 50)
> PAUL SIDIBÉ
Genre : Musique africaine/Mali
Autodidacte, il a appris à jouer du kamele n’goni dès
l’âge de 8 ans, en gardant le troupeau de vaches de son
père. Il est ensuite allé trouver un maître pour perfectionner son jeu. Encouragé par les habitants de son village qui l’écoutaient quand il jouait seul dans sa case, il
décide d’en faire son métier. Il est alors remarqué par
un musicien qui l’amène en France en 2000 pour jouer
au festival “Musiques métisses” d’Angoulême. Grâce à
ses chants et à sa musique, Paul Sidibé nous fait découvrir l’Afrique de l’Ouest pour y puiser la sagesse. Virtuose malien du kamele n’goni, il présente un répertoire de chants traditionnels et également ses propres
compositions.
• Jeudi 22 et vendredi 23 avril, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)
> ABSYNTHE MINDED
Genre : Pop, folk et assimilés from Belgium
Après un nombre impressionnant de concerts dont
une tournée, en première partie de dEUS et un troisième opus publié en 2007, les cinq musiciens d’Absynthe
Minded ont pris le temps de peaufiner les douze chan-
Opium du Peuple
au Ramier
le
Pierre Perret au Phare/Tournefeuil
sons qui composent leur disque éponyme. “Absynthe
Minded” est de ces albums rares qui procurent un plaisir aussi immédiat que durable. Celui d’écouter une
musique fluide, organique, qui semble couler naturellement de musiciens qui ne trichent jamais. Ce phénomène débarque pour la première fois dans l’Hexagone à
l’occasion d’une mini-tournée qui fera escale à Toulouse. À découvrir en première partie, la charmante Fanny
Krief et ses folks songs dépouillées.
• Jeudi 29 avril, 20h00, au Rex (15, avenue Honoré Serres).
Renseignements au 05 62 73 71 62
> -MGenre : Tout l’monde l’M
Entre musique pop et ‘chanson française groovy”,
Matthieu Chedid alias -M- effectue son grand retour
sur scène avec une très importante série de dates de
concerts partout en France, Belgique et Suisse. Le
très populaire chanteur/guitariste/songwriter français
aura ainsi l’occasion de présenter son dernier album
“Myster Mystère”, paru en septembre 2009, à son
fidèle public. L’occasion pour ses fans d’assister à de
touchants moments de communion.
• Samedi 10 (complet!) et dimanche 11 avril, 20h00, au
Zénith de Toulouse (11, av. Raymond Badiou, 05 62 74 49
49). Renseignements et réservations au 05 62 73 44 76.
Notez que -M- reviendra à Toulouse le vendredi 19
novembre pour une date au Zénith!
> VICTOR DÉMÉ
Genre : Blues renversant, résonances latines et traditionnels mandingues
Dans le grand marché musical d’Afrique de l’Ouest, le
Burkina Faso est souvent à la traîne. Grâce à cette petite pépite musicale, Victor Démé donne un vrai coup de
projecteur sur la richesse culturelle du pays. Après
trente-cinq ans de carrière sur les scènes des maquis
de Bobo Dioulasso, de Ouagadougou ou d’Abidjan, en
Côte d’Ivoire, Démé a brassé les influences et approfondi son chant. Il est rentré en studio pour la première fois et y a enregistré ce disque, fruit d’une vie de
pérégrinations musicales, de rencontres et d’expériences. À la fois grave et chaleureux, Démé chronique
en dioula le quotidien burkinabé et oscille avec un
incomparable charme, entre blues renversant, résonances latines et traditionnel mandingue. Irrésistible!
• Samedi 3 avril, 20h30, au Rex (15, avenue Honoré
Serres/Arnaud Bernard, 05 61 12 16 39) en co-plateau
avec Alima et Lone Kent. Renseignements et locations : 05
62 73 44 77
> CHAIN AND THE GANG
Genre : La bande-son de l’Amérique contestataire
Chain and The Gang n’est autre que le nouveau
projet mené par Ian Svenonius, l’élégant et subversif
leader des défunts groupes Make-Up et Weird
War. Chain And The Gang transcende les thèmes
revendicatifs de Svenonius : blues crade, soul souterraine, rock minéral, rhythm’n’blues fiévreux,
funk désossé… toute la bande-son de l’Amérique
contestataire est ici passée à la moulinette.
• Lundi 5 avril, 21h00, au Saint des Seins (5, place Saint
Pierre à Toulouse)
> CHAPELIER FOU
Genre : Électro-bidouilleur
Après deux E.P.’s largement plébiscités et de très nombreux concerts, le Messin Louis Warynski publie enfin
son véritable premier album, “613”, en mars chez Ici
d’Ailleurs/Discograph. Électro oui, mais pas seulement.
Une merveille d’imagination qui parle dès la première
écoute malgré la quasi absence de repères laissés à
l’auditeur tant l’artiste s’aventure dans un univers musical qu’il est le premier à approcher. Un must!
• Mercredi 14 avril, 20h30, au Rex (15, avenue Honoré Serres/Arnaud Bernard, 05 61 12 16 39) en ouverture de Smooth
> BRIAN SPEAKER + GREENHOUSE
EFFECT + KALEVALA
Genre : Plateau anti-folk/post-rock/expérimental
Brian speaker est un membre éminent de la scène
anti-folk new-yorkaise. Producteur aguerri, il a notamment produit dans son studio la fine fleur de cette
scène foisonnante. Greenhouse Effect est né en 2003
Chain & the Gang
au
Saint des Seins
d’une approche musicale commune et d’une
recherche sonore perpétuelle. Greenhouse Effect a
collaboré avec de nombreux artistes de la scène
underground italienne. Pour sa musique, Kalevala fait
voyager sur de grands espaces, mais aussi dans les
recoins de nos vies. Elle parle des abysses et du soleil,
de la mélancolie et de l’espoir, et il y fait froid. Nous
nous sentons vivants grâce à la musique, et souhaitons
partager nos émotions à travers elle. Une atmosphère
enivrante qui nous emporte…
• Mercredi 14 avril, 20h00, à Lieu-Commun (23/25, rue
d’Armagnac, 05 61 23 80 57)
> MAURANE
Genre : Chansong
Du velours dans la rocaille, de la soie dans le swing…
quand Maurane chante Nougaro, ce n’est pas uniquement Claudine qui interprète Claude, ou Bruxelles qui
revisite Toulouse. Il s’agit bien de l’hommage d’une
grande chanteuse actuelle à un génie de la chanson
contemporaine.
• Mardi 27 et mercredi 28 avril, 20h30, au Casino
Théâtre Barrière (île du Ramier/18, chemin de la Loge).
renseignements et réservations au 05 62 73 44 77
> TÉTÉ
Genre : Chanson folk
Tété a choisi d’enregistrer son nouveau disque (“Le
premier clair de l’aube” paru en février chez Jive
Epic/Sony) à Portland, dans cette ville devenue en
quelques années la Mecque de l’indie-rock US (Gossip,
The Shins, Modest Mouse…). C’est donc un Tété
revigoré par son expérience américaine qui viendra
présenter ces compos nées sous le ciel pluvieux de
l’Orego.
• Mercredi 21 avril, 20h30, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue Hermès, Ramonville-SaintAgne, 05 62 24 09 50)
> EVA D. & THIERRY ROQUES
Genre : Spectacle de poésie actuelle
“Face au vent!” est le nouveau spectacle de chansons
de l’interprète auteur compositeur Eva D. et de
l’accordéoniste Thierry Roques. C’est en 1999 que
ces deux-là se rencontrent… avec l’ami commun
Allain Leprest, à Ivry/Seine, lors d’une soirée de
concert où Thierry accompagnera de nombreux
artistes de son accordéon chaleureux. Eva y intervient
de sa voix, sa guitare, son harmonica. L’échange se fait,
la marée est montante. Les mélodies de ses racines,
les musiques de ses origines (dont la Bretagne) et les
mots de son vécu qui chavirent et transbordent “Face
au vent!”. Les fouets claquent, les accords scandent et
rythment un message universel, celui de l’amour, de
l’humain.
• Jeudi 8 avril, 20h30, à la MJC des Amidonniers (2, port
de l’Embouchure, 05 61 22 59 50)
> DUO DIDIER LABBÉ/GRÉGORY DALTIN
Genre : Sono mondiale
Les compositions et arrangements de Didier Labbé
sont autant de témoignages de ses années passées à
explorer et rencontrer les musiques du monde, de
l’Afrique à l’Europe de l’Est, et du Brésil à la Méditerranée. On y croise entre autres le compositeur de
choro Pixinguinha, le jazzman sud-africain Abdullah
Ibrahim, le brésilien Hermeto Pascoal… Au fil des
morceaux se tisse la toile d’un univers personnel, désireux d’être partagé. Un duo sur mesure, à la croisée
de leurs inspirations respectives.
• Du mardi 27 avril au samedi 1er mai, du mardi au samedi à 21h30 (le mercredi à 19h30) à la Cave Poésie-René
Gouzenne (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)
> RIEN
Genre : Ovni adoré!
Le groupe Rien a été créé en 1999 afin de conjurer le
mauvais sort qui semblait alors vouloir s’abattre sur
l’Internet balbutiant : le fameux bug de l’an 2000. À
cette occasion, le groupe donna son tout premier
concert à Grenoble un soir de premier décembre
dans le cadre d’une soirée “XXX” au 102, haut lieu
indépendant de leur ville natale ; vingt minutes de
musique shamanique sur trois notes pour le plus grand
plaisir des informaticiens rassemblés dans la salle. En
Chapelier Fou au Rex
AVRIL/DANS LES MURS/15
> Musiques
2003, Rien sort un premier album fortement influencé
par le cinéma et la puissance suggestive des images. En
2007, leur second opus est définitivement plus personnel et plus avant-gardiste : du shamanique “Dieu du
Seigneur” au très Schifrinien “This is our grunge”, des
paysages cinématiques d’“Il ne peut pas y avoir de prédiction sans avenir” au tube pop 80’s “B.A.S.I.C.” en
passant par le weird folk “Cowboys don’t cry”…
• Lundi 12 avril, 21h00, au Saint des Seins (place SaintPierre à Toulouse). Renseignements au 05 67 22 54 14)
> RADIKAL SATAN + SUBOKO + FRANCE SAUVAGE + Mr LABRADOR
Genre : Plateau Douche Froide
Avec ce plateau vivifiant, l'association Douche Froide
présentera quatre formations des plus énergiques et
furieuses de la scène expérimentale/industrielle/free
contemporaine. Une soirée sous le signe de la sueur,
du rituel épileptique et de la grand-messe sonique.
Sur scène, le groupe Radikal Satan peut créer des
atmosphères enivrantes, hypnotiques et funèbres, certains parleront de “feria macabre aux couleurs de
Goya”.
• Lundi 26 avril, à partir de 20h30, aux Pavillons
Sauvages (35, avenue Jean Dagnaux, métro Canal
du Midi). Prix libre!
> MIKA
Genre : Variety pop
Est-il encore utile de présenter le nouveau roi de la
pop, celui que l’on dit être le nouveau Freddie Mercury
? C’est en 2006 que Mika se fait connaître grâce à son
Myspace, il sort alors le single “Relax (take it easy)” qui
le propulse en haut des charts. Après ce succès auprès
du grand public, Mika continue son ascension avec un
nouvel album (“The boy who knew too much” sorti en
septembre 2009) qu’il vient promouvoir à travers ce
concert toulousain.
• Mercredi 30 avril, 20h00, au Zénith de Toulouse (11, av.
Raymond Badiou, 05 62 74 49 49). Renseignements et
réservations au 05 62 24 09 50
> Théâtre
> “CHANDELLE”, par la Compagnie
Vieussens
Genre : Théâtre et musique sur le thème du rugby
La commande faite à Christian Vieussens par l’Office Artistique de la Région Aquitaine de créer un
spectacle évoquant “notre” rugby n’est pas opportuniste mais judicieusement opportune, car elle permet de donner une dimension artistique à une compétition fondamentalement culturelle, de rappeler
que le rugby, avant d’être un sport professionnel,
est avant tout une communauté de valeurs indissociable d’un certain art de vivre, et enfin de rendre
hommage à l’une des plus belles plumes sportives
de la presse régionale, le regretté Patrick Espagnet.
Christian Vieussens, dans la dynamique de sa dernière création dont il avait emprunté le texte à
Patrick Espagnet, “La Gueuze”, a choisi d’adapter
des textes sur le rugby : “Quinze histoires de
rugby” (Éditions Culture Suds). Musicien accompli, il
a choisi de s’entourer de six musiciens pour, au-delà
des mots, faire revivre l’ambiance rugby indissociable de certaines musiques.
• Vendredi 9 avril, 21h00, au Théâtre Paul Eluard de
Cugnaux (2, rue du Pré-Vicinal à Cugnaux, 05 61 76 88 99)
> “ROUGE DÉCANTÉ”, d’après le livre
de Jeroen Brouwers, mise en scène de
Guy Cassiers, avec Dirk Roofthooft
Genre : Récit dur et émouvant
Une élégie pour la mère morte, une évocation des
camps de concentration japonais de la Seconde Guerre mondiale, d’après le roman éponyme de Jeroen
Brouwers. Guy Cassiers met en scène ce récit dur et
émouvant à la fois sur « le souvenir impossible et
l’impossibilité de ne pas se souvenir », avec Dirk Roofthooft dans une interprétation brillante.
• Mercredi 7 au jeudi 8 avril, 19h30, au TNT (1, rue Pierre
Baudis, 05 34 45 05 05)
> “LES BEAUTÉS INUTILES”, d’après Guy
de Maupassant, par la Compagnie
MaMuse, mise en scène d’Éric Vanelle,
avec Delphine Alvado, Leatitia Bos et
Éric Vanelle
Genre : “Vous les femmes…” (accessible aux adolescents à partir de la 5ième)
Le désir, l’envie, le paraître, la luxure, l’orgueil… Les
Beautés inutiles nous entraînent sur les traces de
quelques-uns des sept péchés capitaux… Ces problématiques sont chères à Maupassant et elles sont exacerbées dans cette adaptation de quatre nouvelles qui
tournent autour des travers humains. On y découvre
l’épouse orgueilleuse d’un commis, qui se voulait aussi
riche que les riches… Une petite baronne tout en
luxure qui se laisse prendre à son propre jeu, ou encore un couple rêvant d’ascension sociale qui va jusqu’au
bout de la trahison, enfin des bourgeois calculateurs
qui arrivent à leur fin. Au fil de ces nouvelles, c’est un
monde corrompu que nous présente Maupassant,
grâce à un ton sarcastique et critique…
• Du mardi 30 mars au samedi 10 avril, 21h00, au
Théâtre du Grand-Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62
14 85)
> “JONGLEURS DE MOTS!”, par la Compagnie Paradis Éprouvette
Genre : Lecture-concert
Les comédiens sont d’excellents raconteurs d’histoires. Ils sont aussi musiciens et chanteurs. Les mots,
c’est leur dada! Ils aiment les faire sonner, vibrer, couler, jaillir… Accompagnés de leurs excentriques
machines à lire, ils organisent des spectacles dont
l’enjeu est la découverte d’un florilège de livres à
écouter ensemble. La lecture devient un vrai plaisir
ludique, haute en couleurs et en mouvements…
• Les 15, 16 et 17 avril, 21h00, au Théâtre du Pavé (34,
rue Maran, 05 62 26 43 66)
> “CARNET DE BORD DE ZARATOUSTA”, par la Cie Yab Youm
Genre : Théâtre-danse
C’est le récit d’un voyage initiatique imposé par le
confinement et la solitude d’une cellule. Ici, c’est une
cabine de marin et un voyage en mer, mais ailleurs ce
pourrait être une prison, un bureau, sa propre maison
et le rythme du quotidien qui deviennent une cellule
sans porte ni fenêtre. Le texte de Nietzsche vient
alors comme une issue possible à l’enfermement de
l’esprit. Il vient aider le voyageur à trouver un chemin
vers ce qui l’anime profondément et l’incite à lutter
pour défendre cela. C’est lorsque les hommes subissent leur environnement que leur environnement perd
son humanité. Le Guerrier de Nietzsche est ici au service l’Amour Universel et lance un appel aux
consciences.
> “FEU LA MÈRE DE MADAME”, par le
Grenier de Toulouse
Genre : La femme est l’avenir de l’homme chantait le
poète… certes, mais la belle-mère alors ?
C’est pour répondre à cette question fondamentale que
le Grenier de Toulouse s’installe ce mois-ci au Grenier
Théâtre! À la proue du navire : Laurence Roy. À l’abordage, sabre au clair, elle s’est emparée à corps et à cris
de “Feu la Mère de Madame” de Georges Feydeau pour
faire éclater toute sa verve et son imaginaire explosif.
Pas de quartier! Les personnages, les situations, le texte
même : tout sera dynamité pour le meilleur et pour le
rire! Les comédiens eux-mêmes, bousculés dans leurs
derniers retranchements, vont vous offrir un théâtre
dans tous ses éclats! Mais ce feu d’artifice se veut aussi
un feu de vérités sur l’amour, sur le couple et sur nousmêmes finalement face à notre pire cauchemar. Euh…
Pardon, face à notre belle-mère bien aimée!
• Jusqu’au 10 avril, du mercredi au samedi à 20h30, le
dimanche à 15h30, au Grenier Théâtre (14, impasse Gramont, 05 61 48 21 00)
> “STABAT MATER FURIOSA”, de JeanPierre Siméon, mise en scène de Franck
Garric, avec Céline Pique, par la Tekeli
Compagnie
Genre : Vérité nue et cruelle
“Stabat Mater Furiosa” est un texte écrit en 1997 par
Jean-Pierre Siméon, poète romancier et critique dont
l’œuvre poétique a déjà recueilli plusieurs prix. Ici l’écriture est vibrante et sans détours. La révolte d’une
femme contre l’acte et “l’homme de guerre”. Mère, fille,
amante, du sud ou de l’ouest… Peu importe, elle refuse
en bloc la guerre avec l’énergie seule de la violence.
Un texte qui sonne comme un plaidoyer, un cri contre
le silence qui suit ou entoure les conflits. Pas de tentation de donner de leçons. La mise en scène crée une
ambiance intimiste propre à la captation du texte dans
toutes ses nuances.
• Mercredi 7 et jeudi 8 avril, 20h00, au Théâtre Sorano
(35, allées Jules Guesde, 05 34 31 67 16)
> “EDGAR”, par la Compagnie Falstaff
Théâtre, écrit et mis en scène par Alain
Régus, avec Nathalie Barolle, Mary Lynn
Clarke et Éric Vanelle
Genre : Votre nouveau sitcom
Doris et Lucas sont deux célibataires, amis de longue
date, qui habitent le même immeuble. Lui est professeur des écoles en arrêt maladie suite à une dépression, elle est employée dans l’agence immobilière qui
gère l’immeuble. Mélanie rencontre Doris à son agence. Elles se lient immédiatement d’amitié et Mélanie va
aménager dans l’appartement mitoyen de Lucas. Il se
trouve qu’ils furent amants des années auparavant et
Doris n’en sait rien…
• Du 20 avril au 1er mai, 21h00, au Théâtre du Grand-Rond
(23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)
> “MAMAN REVIENT”, par L’Agit
Genre : Paroles d’hommes et de femmes… deux
solos sensibles
Ce sont deux solos, d’un homme et d’une femme d’âge
mur en relation avec l’enfance, leur propre enfance ou
celle d’un autre. Chacune de ces histoires met en scène
un dialogue qui est en fait un voyage introspectif à la
recherche de sa propre légitimité d’être humain, un long
combat contre le sort, le hasard d’être né là ou ailleurs
et les moyens de maîtriser au-delà du déterminisme des
origines, son destin et ses choix.
• Les 22, 23 et 24 avril, 21h00, au Théâtre du Pont Neuf
(8, place Arzac, métro Saint-Cyprien/République, 05 62 21
51 78)
> “ODE MARITIME”, de Fernando Pessoa,
mise en scène de Claude Régy, avec JeanQuentin Châtelain
Genre : Grand verbe
« Un lyrisme se soulève en tempête. Renaissent en torrents la cruauté, les tueries, les saccages, les assassins et
les victimes, les pirates violant, les femmes violées, les
blessés jetés aux requins avec les enfants de 4 ans, on
les enterre vivants, dans les îles désertes. » (C. Régy)
Grand défricheur d’écritures, le metteur en scène
retrouve pour la circonstance un acteur-chaman : JeanQuentin Châtelain qui fera résonner le verbe de Pessoa.
• Du mercredi 31 mars au samedi 10 avril, le mardi 6 avril à
21h30, du mercredi au samedi à 19h30 (relâche dimanche
et lundi), à la Cave Poésie-René Gouzenne (71, rue du Taur,
05 61 23 62 00)
> “LES DÉPLACEMENTS DU PROBLÈME”,
un spectacle du Grand Magasin
Genre : Parler ne signifie pas toujours être compris
Que passe à proximité un camion bruyant, qu’il y ait
de la friture au téléphone, que l’écho de la salle
brouille mes paroles ou que l’épaisse moquette en
absorbe l’essentiel, et voici la communication difficile,
l’intelligence mutuelle approximative. On nous propose ici d’étudier certains obstacles que rencontre quotidiennement la communication.
> “L’OR QU’ELLE TROUVE EST EN ELLE”,
par la Compagnie Théâtre de la Tortue
Genre : Femmes… je vous aime
Dans la continuité de son travail sur les conditions des
femmes, le Théâtre de la Tortue porte aujourd’hui la
voix d’une des plus célèbres et des plus talentueuses
d’entre elles : Camille Claudel. À travers elle, c’est à
toutes les voix de femmes du XIXè siècle, tenues au
silence, que Giancarlo Ciarapica rend justice…
• Jusqu’au 1er avril au TNT (1, rue Pierre Baudis, 05
34 45 05 05)
• Du 27 au 30 avril, 20h00, au TNT (1, rue Pierre Baudis,
05 34 45 05 05)
• Du 29 avril au 8 mai au Théâtre du Pavé (34, rue
Maran, 05 62 26 43 66)
> EXPOS
> “Visions et regards”, Arnold Schönberg
peinture
Cette exposition événement montre pour la première fois à Toulouse une très grande sélection des
peintures d’Arnold Schönberg, centrée sur l’autoportrait mais ouvrant sur toutes les sources d’inspiration
de ce compositeur peintre. Depuis celle qui lui a été
consacrée en 1995 au Musée d’art moderne de Paris,
c’est la plus grande exposition dédiée aux peintures
d’Arnold Schönberg visible en France.
• Jusqu’au 9 mai, du mercredi au vendredi de 10h00 à
18h00, les samedis et dimanches de 11h00 à 19h00, aux
Abattoirs (76, allées Charles-de-Fitte, métro SaintCyprien/République, 05 62 48 58 00)
> “Un ours mal léché dans mon jardin”,
Yu Matsuoka
paysages
Yu Matsuoka montre un ensemble de peintures de
moyen et de grand format dont la plupart figurent des
paysages. Le sujet n’en est pas manifeste au premier
regard. Certaines semblent plutôt, d’emblée, des
tableaux abstraits. Ce sont des compositions picturales d’une grande complexité et d’une éblouissante
richesse d’invention. Ces peintures sollicitent plusieurs distances de regard. À distance, on est frappé
par les grandes lignes de leur construction. À mesure
que l’on s’approche, le regard est captivé par un
fourmillement de propositions, parfois minuscules,
qui sont un nouveau plaisir pour l’œil. La technique
est apparemment simple : une peinture liquide appliquée en petites touches et jouant de multiples transparences. La palette est riche et raffinée…
• Jusqu’au 30 avril à Exprmntl Galerie (18, rue de la Bourse, métro Esquirol, 05 62 27 26 92)
> “Des objets du monde”, Laurent Septier
photographies
Depuis maintenant vingt-deux ans, Laurent Septier
photographie en Chine. Et ce ne sont pas forcément
les événements, l’actualité ou l’exotique au sens commun qui sont essentiels : ici comme toujours et partout, il tient que l’essentiel, c’est l’accessoire, dans
lequel la trace de l’activité des hommes s’affirme le
plus clairement, par absence, en creux…
• Jusqu’au 2 mai à la Galerie du Château d’Eau (1, place
Laganne, 05 61 77 09 40)
> “Chroniques d’un italien voyageur”,
Antonio Verrio (1636-1707)
peinture
Peintre italien baroque formé en Italie du Sud, Antonio Verrio, après un passage à Toulouse puis à Paris,
connaîtra une grande renommée à la cour d’Angleterre pour ses talents de coloriste et ses décors
somptueux pour la cour et les aristocrates, comme
au château de Windsor ou à Hampton Court.
• Jusqu’au 27 juin au Musée des Augustins (21, rue de
Metz, 05 61 22 21 82)
> “Regards d’ailleurs, regarde ailleurs”,
collectif Humanfoto
photographies
Six photographes, 120 photos… autant de regards sur
le monde qui nous entoure. Cette exposition collective se veut le reflet d’une attention particulière
portée aux hommes et à l’environnement. À travers
les divers voyages de chacun des photographes,
vous découvrirez un nouveau regard sur ce que
chaque culture, chaque pays possède dans son unicité. C’est l’occasion pour le collectif Humanfoto
d’inaugurer les cimaises de ce nouvel espace de 300
m2 installé au sein de l’ancienne caserne Niel.
• Jusqu’au 15 mai, du lundi au vendredi de 9h00 à 22h00
(le samedi de 9h00 à 12h00), à la Maison des Associations
(81, rue Saint Roch, métro Saint-Agne/SNCF)
> Olivier Vincent
peintures (techniques mixtes et acryliques sur
toiles)
« Empreintes indélébiles, perceptions fugitives, désir,
temps, mémoire… L’essentiel de mon travail s’articule
autour de ces différents points. Que nous révèlent-ils
sur le Monde et sur nous-mêmes ? Ma démarche première est d’interroger. Puis vient le désir incompressible de dire et de traduire, jusqu’à l’intime. Chaque
toile est comme un livre d’images, une porte ouverte
sur notre pluralité, sur nos réalités parfois organiques,
parfois non, souvent complexes. Chaque toile est étirée vers toujours plus d’abstraction afin de mieux en
faire surgir la substance essentielle et les nuances, et
ainsi, tenter de capter et faire émerger la dimension
poétique ou sensorielle de tout ce qui nous relie à
nous-mêmes et à ce qui nous entoure. » (O. Vincent)
Mika au Zénith
“Stabat mater furiosa” au Sorano
“Edgar” au Grand-Rond
• Du 26 avril au 15 mai chez Art & Cadres (20, avenue
Honoré Serres, quartier Arnaud-Bernard, 05 61 62 99 64)
16/DANS
LES MURS/AVRIL
> Théâtre
> EXPOS
> Victoria Klotz
installation & photographies
Victoria Klotz mène, depuis 1997, un travail plastique qui
se fonde sur une expérience des territoires naturels.
Curieuse des rencontres que font les hommes avec la
part sauvage, elle s’intéresse aux histoires et aux mythes
qui fondent ces rencontres. Elle est passionnée par les
sciences qui pensent aux définitions de l’humanité et de
l’animalité : la biologie, l’ethnologie, la zoohistoire,
l’éthologie et l’écologie. Elle s’inspire des milieux parcourus pour créer des œuvres de fiction qui s’installent
en intérieur ou dans les espaces verts. À Cugnaux, elle
transforme le Parc du Manoir en “Nouveau jardin
d’acclimatation” : une préfiguration d’un monde où la
faune sauvage s’installe en milieu urbain. Il s’agit de proposer des processus d’adaptation, une fiction, une
science-fiction pour un nouvel ordre écologique…
• Jusqu’au 5 juin, de 9h00 à 18h00 (7j/7) au Parc du Manoir,
et du lundi au vendredi de 15h00 à 18h30, les mercredis et
samedis de 9h00 à 12h00 à l’Espace Paul Eluard à Cugnaux
(renseignements au 05 61 76 88 99)
> “Année franco-russe”, à l’Espace CroixBaragnon
collective et diverse
Univers numériques et matérialité se côtoient dans cette
sélection d’artistes élaborée en concertation avec le
Centre national d’art contemporain de Moscou. Se
mêlant aux vidéos expérimentales de jeunes créateurs russes, les installations et les vidéos d’Andrey
Kuzkin et Vladimir Logutov se déploient dans l’espace de la Galerie tandis que l’Espace III accorde un
temps de création à un artiste russe, Victor Alimpiev,
et à un jeune artiste français, Matthieu Boucherit.
• Jusqu’au 7 mai, du mardi au samedi de 12h00 à 19h00, à
l’Espace Croix-Baragnon (24, rue Croix-Baragnon, 05 62 27
60 76)
> “Construction mentale”
quand les étudiants s’approprient le travail d’une
artiste…
L’exposition présente les travaux d’une vingtaine d’étudiants de l’École Nationale Supérieure d’Architecture.
“Construction mentale” est l’enfant légitime de l’exposition “Point de fuite” de Florine Leoni et Eva Nielsen.
• Jusqu’au 25 avril au Centre Méridional de l’Architecture et
de la Ville (5, rue Saint-Pantaléon, 05 61 23 30 49)
> “Portrait de quartier”
photographies
La maison des associations d’Arnaud Bernard accueille
l’expo photo de collégiens du Mirail réalisée lors du
marché de Noël convivial et solidaire en décembre
dernier. Ils ont effectué un portrait du quartier ArnaudBernard et du marché convivial et solidaire organisé
sur la place du même nom. Accompagnés par l’association Terres Nomades, ils ont rencontré, photographié,
interviewé, des représentants associatifs, des commerçants, des habitants du quartier. Ils en ont également
arpenté et photographié les ruelles…
• Du 3 au 21 avril à la maison des associations d’Arnaud-Bernard (3, rue Escoussières). Renseignements au 05 61 52 21
39 ou www.terresnomades.net
> “Trans-figuration”, Jaume Plensa
œuvres de la collection les Abattoirs/FRAC MidiPyrénées
Jaume Plensa s’est imposé sur la scène internationale grâce à ses sculptures monumentales, il est
cependant l’auteur de nombreuses œuvres sur
papier. Ce sont principalement ces œuvres en deux
dimensions que l’exposition “Trans-Figuration”
donne à voir. La série d’imposants visages réalisés
en xylographie oscille entre représentation anthropomorphe et représentation zoomorphe.
• Jusqu’au 22 avril à La Plateforme d’Art de Muret/La Théâtrerie (1, square des Combattants d’AFN à Muret, 05 34
63 98 19)
> “ONCLE VANIA”, de Tchekhov, création du Collectif Les Possédés, dirigée
par Rodolphe Dana
Genre : Tragi-comédie familiale
C’est l’un de leurs premiers spectacles et l’un des
plus beaux. Le collectif Les Possédés s’est révélé
avec Tchekhov, appréhendant cette tragi-comédie familiale avec une empathie naturelle, au plus
proche de l’intime. « Au centre de l’espace, une
table. Autour de la table, les comédiens. À proximité des comédiens, les spectateurs. Ils sont chez
eux, chez nous. » (Rodolphe Dana) Face à la décision du père de vendre la maison, chaque personnage montre ses failles et se débat entre foi et
renoncement, désirs et réalité. Des antihéros
dont les acteurs ont su interpréter la “petite
musique” intérieure, restituant toutes les nuances
d’une splendide partition des sentiments.
> “IN PIECES”, Fumiyo Ikeda & Tim
Etchells - Rosas
Genre : Un solo exécuté par Ikeda
À tour de rôle amusant, énigmatique, émouvant, intime et voilé, “In pieces” associe mouvement, danse,
texte écrit et langage improvisé en vue de sonder les
mécanismes de la mémoire, du souvenir et de l’oubli,
d’analyser comment le corps vit et exprime les deux
et comment ils sont transposés dans le langage. La
représentation se compose de fragments — une des
significations du titre — qui forment ensemble un
catalogue fantasque, absurde, surprenant, poétique et
parfois numéroté de phrases, mouvements, récits,
ambiances, extraits de musique et mélodies puisés
dans la mémoire. Quelque part dans l’espace entre
toutes ces choses — entre mouvement et langage,
entre souvenirs du passé et présent tel qu’il se manifeste sur scène — a lieu la représentation.
• Du 29 avril au 7 mai au Théâtre Garonne (1, avenue
du Château d’Eau, 05 62 48 54 77)
• Mercredi 7 et jeudi 8 avril, 20h00, au Théâtre Garonne
(1, avenue du Château d’Eau, 05 62 48 54 77)
> “CANTATE MORE GEOMETRICO”,
opus #2 du cycle “In Your Room”, par
la Compagnie Nanaqui
Genre : Théâtre contemporain, voix, musique
“In Your Room” est un cycle de formes théâtrales courtes et minimales qui touchent au lieu
et à la question de la communauté comportant
trois volets dont les deux premiers seront présentés ce printemps au Ring.
> “LES ÉCAILLES DE LA MÉMOIRE”, de
Germaine Acogny, par la Compagnie
Jant-Bi
Genre : Danse africaine moderne
Danseuse, chorégraphe sénégalaise et française, Germaine Acogny — que Maurice Béjart considérait
comme son double africain — fonde à Dakar en 1968
son premier studio de danse africaine. Influencée par
l’héritage gestuel de sa grand-mère, prêtresse Yoruba, son apprentissage des danses traditionnelles africaines et des danses occidentales (classique, moderne) à Paris et New York. Germaine Acogny a mis au
point sa propre technique de danse africaine moderne.
• Lundi 12 et mardi 13 avril, 21h00, au Ring (151, route
de Blagnac, 05 34 51 34 66)
> “LE MENTEUR”, de Carlo Goldoni,
mise en scène de Laurent Pelly, avec
Simon Abkarian, Alain Pralon, Emmanuel Daumas, Émilie Vaudou…
Genre : Super-fanfaron
Lelio, le menteur, le fauché, l’abandonné, n’aime
pas sa réalité. Inventeur brillant de fables, il la corrige, la transforme… les mensonges sortent de sa
bouche en salves colorées, sans même y penser.
Car Lelio veut qu’on l’aime, que l’on croie à ses
cadeaux, à sa splendeur, à sa générosité…
• Les 27 et 30 avril à 20h30, le 28 et 29 à 19h30, au
TNT (1, rue Pierre Baudis, 05 34 45 05 05)
> “L’OR QU’ELLE TROUVE EST EN
ELLE”, texte et mise en scène Giancardo Ciarapica, par la Compagnie Théâtre
de la Tortue
Genre : Voix de femme…
« Je suis Camille Claudel. Je suis sculptrice. J’ai inventé
le mouvement. La sculpture ne sera plus jamais la
même. Non! Je ne sculpte pas comme les hommes! Je
sculpte comme Camille! Les hommes sculptent
comme ils peuvent! Je sculpte comme je veux! Je
n’aurai pas d’enfant, je n’aurai pas fait de révolution,
mais je serai moi-même : Camille, pure comme de la
camomille, la môme camomille, camée à la camisole. »
• Du 28 avril au 8 mai, du mardi au samedi à 20h00
(dimanche à 16h00/relâche lundi), au Théâtre du Pavé
(34, rue Maran, 05 62 26 43 66)
> Danse
> “TROPHÉE OLYMPIC”
Genre : Battle hip-hop
Figures acrobatiques et virtuoses, rage de danse :
venez découvrir, participer et encourager par l’énergie de vos applaudissements, le talent de ces artistes,
et laissez vous emporter par une frénésie rythmique
de défis hors normes! Rendez-vous incontournable, le
“Trophée Olympic” — organisé chaque année à
Odyssud par le CACDU/Olympic Starz et officiellement soutenu par la Nation Zulu française — fait partie des meilleures compétitions de l’Hexagone. Surprises et shows animés par l’élite des dee-jay’s de la
planète entrecouperont les battles (combats) opposant huit équipes incontournables de la scène hip-hop
nationale, le tout dans une ambiance surchauffée.
• Samedi 10 avril, 20h00, à Odyssud (4, avenue du Parc,
Blagnac, 05 61 71 75 15)
• Mardi 27 et mercredi 28 avril, 21h00, à Odyssud (4,
avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15)
> “LE TEMPS DU VENT”, par la Compagnie Emmanuel Grivet
Genre : Carte blanche à Emmanuel Grivet qui invite
des artistes de la région et d’ailleurs pour des improvisations et impromptus, paroles croisées… aventure
Chorégraphe, danseur et pédagogue, Emmanuel Grivet a créé depuis 1993 une vingtaine de pièces pour
son groupe ou pour d’autres compagnies, tout en
dansant dans ses projets et en enseignant régulièrement. Engagé dans une recherche de fond sur le
corps et le mouvement, il poursuit une œuvre chorégraphique qui interroge le rapport entre les êtres et
les conditions de la représentation…
• Jeudi 8 avril, 20h30, au Théâtre Le Vent des Signes (6,
impasse Varsovie, métro Saint-Cyprien/République, 05 61
42 10 70)
> Spectacles
> “HISTOIRES À NE PAS DORMIR
CETTE NUIT (NI LES SUIVANTES…)”, de
et avec Alain Régus
Genre : Lecture
On connaît bien Alain Régus en tant que comédien et
auteur interprète. Il s’est écrit plusieurs solos humoristiques dans une veine qu’il affectionne particulièrement, entre tendresse et cynisme. On se souviendra notamment de “Ce lien subtil qui unit Dieu au
raton laveur”, lauréat du “Printemps du rire” en
2005 et joué plus de cent fois, en région comme à
Paris. Son activité littéraire est plus récente. Il a écrit
une quinzaine de nouvelles dont plusieurs ont été
primées et publiées dans des revues. Cette semaine
de lecture au Grand Rond marque la sortie de son
premier roman (“L’ombre” aux éditions Popfiction à
Montréal). Comme dans le laboratoire d’un savant
fou, Alain Régus s’amuse à inoculer l’insolite dans la
banalité de vies ordinaires. Nous observons ainsi la
réaction de personnages confrontés à des situations
qui échappent à l’agencement normal du quotidien.
Les monstres qu’ils affrontent sont d’abord tapis au
creux de leur âme. Il s’agit le plus souvent d’une
confrontation entre eux et la partie la plus obscure
de leur être.
• Du mardi 13 au samedi 17 avril, 19h00 (relâche les
dimanche et lundi), au Théâtre du Grand-Rond (23, rue
des Potiers, 05 61 62 14 85). Entrée libre!
> “IMAGINE TA PISTE”, par le Lido
Genre : Cirque
Sortis de l’école ou ayant tout juste terminé la formation professionnelle du Centre des arts du cirque de
Toulouse (le Lido), ils nous invitent à un chantier de
cirque où les travaux en cours mêleront performances,
humour, coquetterie et improvisations.
• Vendredi 30 avril, 21h00, à l’Espace Bonnefoy (4, rue du
Faubourg-Bonnefoy, 05 67 73 83 60). Spectacle gratuit :
réservation indispensable!
> “LES IMPROS NONÇABLES”, par la
Compagnie Bulle Carrée
Genre : Improvis’action
Quatre équipes d’improvisateurs s’affrontent tous les
premiers et troisièmes mercredis du mois en match
d’improvisation. L’arbitre annonce les thèmes et veille
au respect du règlement. Le public vote à chaque fin
d’improvisation. Alors qui des gris, blancs, noirs ou
oranges remportera la finale et la coupe de la saison
2009/2010 ? C’est vous qui voyez!
• Les mercredis 7 et 21 avril, 21h30, aux Marins d’Eau
Douce (place du Canal/Ramonville, 05 61 73 16 15)
> “CABARET CLANDESTIN”, par la Compagnie du Silence
Genre : Cabaret musical, cabaret d’idées…
Au printemps 1871, à Paris, les communards refusent
de capituler contre les Prussiens et se révoltent contre
le gouvernement de Thiers qui siège à Versailles. Cet
affrontement populaire fait des milliers de victimes et
marque pour longtemps l’histoire de la capitale. Peu
avant sa mort, l’auteur de L’internationale, Eugène Pottier, écrivait dans une de ses dernières chansons, en
1886 : « Tout ça n’empêche pas, Nicolas, que la Commune n’est pas morte… » Aujourd’hui pourtant, la
chanson sociale est fortement marginalisée et exclue
des médias. Les voix anciennes se sont tues de Béranger à Brassens, en passant par Jean-Baptiste Clément,
Gaston Couté, Eugène Bizeau, Jacques Prévert et tous
les autres. La muse rouge est devenue un vaste cimetière où un siècle non fraternel a enterré tous les écartés
de l’Histoire. Eugène Pottier est de ceux-là.
• Du mardi 13 au samedi 24 avril à la Cave Poésie-René
Gouzenne (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)
> P’tit bouts
> “LA HONTE DE LA FAMILLE”
Genre : Théâtre (à partir de 7 ans)
Martin a décidé de ne plus être la honte de la famille,
parce que dans sa famille tout le monde est amoureux
et marié. Martin va partir à la conquête de l’amour
comme on achète des caramels au supermarché, mais il
va vite s’apercevoir que l’amour a un prix, et pas celui
qu’il pense. Il découvre qu’il est amoureux de sa
meilleure copine et que son meilleur copain en est lui
aussi amoureux. L’équilibre du monde est-il en jeu
quand deux garçons tombent amoureux de la même
fille ? Aie! Un spectacle original qui parle d’amour,
d’amour d’enfance, c’est tendre, drôle, parfois cruel…
• Les 31 mars et 3 avril, 15h00, au Théâtre du Grand-Rond
(23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)
> “LISETTE & PETIT JEAN”, par Véronique Girard
Genre : Contes de Grimm (à partir de 4 ans)
Par Véronique Girard
Il était une fois deux petits enfants perdus dans la
forêt… la nuit. Autour d’un grand feu de bois, le petit
garçon raconte des histoires à sa sœur. L’histoire d’un
petit pou qui voulait se marier avec une petite puce,
l’histoire d’une petite casserole magique qui fait de la
bouillie sucrée autant qu’on en veut, ou encore celle du
petit cochon Ricochon bien plus malin que le grand
escogriffe au poil rare… le loup! Et pendant que le petit
garçon raconte, le feu s’éteint doucement, la forêt
s’endort et la lune se lève. Chuut! La chouette aux yeux
bleus veille… et les enfants traversent la nuit. Les
contes sont racontés et accompagnés de chansons à la
guitare et de mélodies à la flûte traversière.
• Mercredi 14 avril, 11h00, à la Médiathèque José Cabanis
(1, allée Jacques Chaban-Delmas, 05 62 27 40 00)
> “México diseño gráfico e illustración”
collective
« Les milliers d’artistes qui vivent dans la ville de Mexico,
pour la plupart inconnus, se battent pour avoir un peu de
notoriété. La chance sourit à certains et ils atteignent
quelque chose qui ressemble à la gloire : des bourses,
des expositions, des voyages, des catalogues, un bon
livre. Pour d’autres, c’est l’anonymat cruel. Il y a des
artistes qui dialoguent avec l’intelligence et la sensibilité,
d’autres le font avec le pouvoir. Certains connaissent la
réalité et tentent de nous l’expliquer ou de se l’expliquer
à eux-mêmes. En ces temps turbulents et sans repères,
connaître les artistes qui travaillent et survivent dans
cette cité, c’est peut-être une façon de commencer à
connaître la ville. Bienvenus. » (Rogelio Villarreal)
• Jusqu’au 30 avril, du lundi au vendredi de 9h00 ) 12h30 et
de 14h30 à 18h00, à l’Instituto Cervantes (31, rue des Chalets, 05 61 62 80 72)
“Trophée Olympic” à Odyssud
moire” à Odyssud
“Les écailles de la mé
AVRIL/DANS LES MURS/17
> P’tit bouts
> “CRIC, CRAC, CROQUE!”, par la
Compagnie Les Pieds sur Terre
Genre : Histoires croquantes pour enfants craquants à souhait (à partir de 3 ans)
Un chat croque-tout danseur de cha-cha-cha,
un diable croquemitaine et sa queue démesurée, une galette à croquer qui roule sur le
pavé… Trois histoires pour faire “cric…”, trois
histoires pour faire “croque!”. Trois histoires
pour tout croquer tout cru!
• Les 19, 20 et 21 avril, à 11h et 15h30, au Théâtre
du Chien Blanc (26, rue du Général Compans, 05 62
16 24 59)
> “CONTES PARFUMÉS”
Genre : Spectacle enchanteur
La conteuse Lauviah vous entraîne à travers cinq
histoires magiques au parfum de Provence. Où
trouver le souffle des étoiles qui pourra éveiller
la belle princesse endormie ? Quel malheur
s’est abattu sur les habitants du village de Pont
du Loup ? Quand le mistral s’arrêtera-t-il de
souffler et de tout détruire sur son passage ? La
réponse en cinq contes parfumés, cinq fleurs
aux senteurs de Provence, aux pouvoirs
magiques et aux facultés mystérieuses.
• Du 19 avril au 8 mai à 15h30 (mercredi et samedi/tous les jours pendant les vacances), au Théâtre de
la Violette (67, chemin Pujibet, 05 61 73 18 51)
> “ZORRO”, de Jean-Pierre Sauvet,
par la Compagnie Le Pas de l’Oiseau,
avec Laurent Eyraud et Amélie Chamoux
Genre : Théâtre (à partir de 4 ans)
En reprenant l’histoire bien connue de Zorro, la
Compagnie Le Pas de l’Oiseau dévoile pourquoi, face à un pouvoir injuste, Diego et Bernardo décident de créer le personnage
mythique. En ridiculisant les méchants, le vengeur masqué montre les faiblesses de l’oppression et permet aux pauvres et aux Indiens de
retrouver leur dignité. Émouvant et drôle, rythmé et poétique, ce spectacle mené tambour
battant permet aux deux comédiens de s’amuser de la valse des personnages : de l’inimitable
Sergent Gonzalez à la belle Lolita Pulido, du
capitaine Ramon au fidèle Bernardo… ils nous
en livrent une version inédite.
• Mercredi 7, samedi 10, mardi 13 à 15h00, le mercredi 14 avril à 11h00 et 15h00, au Théâtre du
Grand-Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)
> “JONGLEURS DE MOTS!”, par la
Compagnie Paradis Éprouvette
Genre : Lecture-concert (à partir de 7 ans))
Les comédiens sont d’excellents raconteurs
d’histoires. Ils sont aussi musiciens et chanteurs.
Les mots, c’est leur dada! Ils aiment les faire sonner, vibrer, couler, jaillir… Accompagnés de
leurs excentriques machines à lire, ils organisent
des spectacles dont l’enjeu est la découverte
d’un florilège de livre à écouter ensemble. La lecture devient un vrai plaisir ludique, haute en couleurs et en mouvements…
• Les 15, 16 et 17 avril, 14h30, au Théâtre du Pavé
(34, rue Maran, 05 62 26 43 66)
> “BASILE LE CAFOUILLEUX”, par la
Compagnie Lever du Jour
Genre : Une histoire de magie burlesque (à
partir de 3 ans)
Basile est un drôle d’éléphant magicien… un peu
capricieux, un peu orgueilleux et très facétieux. Il
dérobe la “poudre magique de Belgique” à son
amie Solange. La petite fille lui donne alors une
bonne leçon en transférant les pouvoirs de Basile
sur la “Boîte Magique”… De cafouillages en mauvaises formules magiques, l’apprenti sorcier
convoque malgré lui dans sa “Boîte Magique”
toute une galerie de personnages aussi surprenants les uns que les autres. Basile multiplie les
rencontres hasardeuses : une cantatrice capricieuse, une chauve-souris narcoleptique qui a
perdu son lit et un dompteur irascible, qui va
essayer de s’emparer de la fameuse boîte…
L’éléphant magicien fait alors preuve de courage
“Zorro” au Grand-Rond
et d’altruisme au cours de ce surprenant voyage… Il recouvre ainsi peu à peu ses pouvoirs et
découvre, grâce à son amie Solange, que c’est
dans le cœur que l’on concocte les plus belles
recettes magiques! Une histoire de magie burlesque, sur un rythme effréné, où l’amitié aura
finalement le plus grand rôle!
• Du 3 au 28 avril, les mercredis et samedis à
16h00, au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne, 05 62
30 99 77)
> “CONTES SUR LE DOS DES
NUAGES”, par Sibylle Bligny
Genre : Le conte est bon (de 5 à 9 ans)
Sibylle vous emmène sur ses nuages voyageurs
visiter l’imaginaire des peuples de la Terre :
contes africains, tibétains, du Maghreb, d’Europe
et d’ailleurs. Ces histoires mettent en scène des
enfants qui affrontent mille dangers : le petit
lapon, Baba Yaga, L’enfant de 3 ans, Ukatiq au
pays des affaires perdues. Toutes ces histoires
nous entraînent dans un monde d’imagination et
de fantaisie, elles aident les enfants à vaincre leur
peur et nous apportent force et rêveries.
• Samedi 24 avril, 10h30, à la Médiathèque Empalot (40, avenue Jean Moulin, 05 61 25 57 46)
> “JULIETTE & LE GÉNIE”, par La
Compagnie
Genre : Spectacle écologique, théâtral et musical (pour les 5-9 ans et leur famille)
Allergique au gaspillage et à la pollution sur notre
planète, le génie des poubelles entreprend
d’apprendre à la petite Juliette les gestes
simples qui peuvent aider à la protection de
l’environnement. Dans ce voyage initiatique,
entre chansons, et rencontres avec d’autres
personnages-marionnettes, Juliette s’éveille aux
problèmes des déchets, des risques pour la
nature, du tri sélectif, du recyclage. Ce spectacle — qui conjugue théâtre, musique, chansons et marionnettes — cherche avec humour
et légèreté à mieux faire comprendre les impératifs de la gestion environnementale, et à donner envie d’agir au quotidien pour préserver la
planète, aux petits et aux grands.
• Les 20 et 21 avril, à 10h00 et 14h30, à la MJC du
Pont des Demoiselles (30, avenue Saint-Exupery, 05
61 34 07 18)
> “LIBELLULE”, par la Compagnie
l’Atelier des Songes
Genre : Marionnettes (de 6 mois à 4 ans)
Quand le soleil se couche sur la prairie, la mère
de Libellule berce son enfant en chantant. Mais
ce soir, un bruit étrange l’appelle dans la nuit.
Curieuse, la libellule part à la recherche de
l’inconnu. Elle va croiser le hérisson bigleux,
l’araignée ballerine, le ver de terre cycliste et
d’autres animaux nocturnes jusqu’à sa rencontre avec la chouette…
• Mercredi 14 avril, à 10h00, 11h00, 15h00 et
16h00, au Théâtre des Mazades (10, avenue des
Mazades, 05 34 40 40 10)
> “OTTO”, par le Théâtre de La
Bulle
Genre : Théâtre de marionnettes (dès 7 ans)
Le siècle se meurt, Otto peut en attester. Il a
traversé les drames de la Seconde Guerre mondiale. Marqué par les armes, bardé de cicatrices
et d’indélébiles souvenirs, il pourrait se contenter d’une soyeuse retraite…
• Mercredi 14 avril, 15h00, au Centre Culturel Henri
Desbals (128, rue Henri Desbals, 05 34 46 83 25)
> “MIRA MIRABELLE”, de et avec
François Hérault et Sylvie Piacenta
Genre : Théâtre (à partir de 4 ans)
Pas si facile de faire ami-ami avec son reflet dans
le miroir pour la petite Mirabelle qui « ne peut
pas se voir ». Quand vient le jour de la photo, et
que tout le monde semble la regarder de travers,
alors, tout finit par aller de travers. Ce jour-là,
tout bascule et Mirabelle se retrouve face à son
“Basile…” au Fil à Plo
mb
reflet, en chair et en os, doué de parole. Face-àface, cache-cache et séduction, tous les stratagèmes sont de mise pour se découvrir sous de
multiples facettes, se réconcilier avec soimême… Un chassé-croisé dans un décor de
patchwork de tissus colorés.
• Les 21, 22 et 23 avril, à 10h00 et 15h00, au Chapeau Rouge (56, allées Charles de Fitte, 05 61 22
27 77)
> Humour
> “ON NE PEUT PAS TOUT
EMBRASSER”, par la Compagnie Du
Périscope
Genre : Burlesque, sensible, cinématographique
L’un est fou de cinéma, l’autre aussi, mais pas la
même folie et pas le même cinéma. Celui-ci rêve
en grand écran hollywoodien, celui-là est surtout
docu et films d’auteurs, et s’il rêve, c’est de changer la vie. Ces deux-là brûlent du même désir :
nous faire rire aux larmes et de nos larmes. Ils
nous sidèrent, nous chatouillent, nous étreignent.
À eux la folie, à nous le fou rire!
• Du mardi 20 avril au samedi 1er mai, 21h00, au Fil
à Plomb (30, rue de la Chaîne, 05 62 30 99 77)
> “LEMOINE FAIT SON SHOW”,
Jean-Luc Lemoine
Genre : Comique rigolo
Après avoir pris avec succès les commandes de
“L’habit ne fait pas Lemoine” cet été sur France
2, Jean-Luc Lemoine revient sur scène avec un
spectacle 100 % inédit. Cette année, Jean-Luc
fête ses 40 ans, l’heure des bilans mais aussi du
grand lâchage! Abandonnant les sketchs, le
regard plus acéré que jamais, il propose un
décryptage surprenant et hilarant de notre société dans un monologue aux allures de montagnes
russes. Tout y passe : le business de la nostalgie,
la difficulté d’apprécier une œuvre d’art quand on
est inculte, les mensonges sur la complémentarité entre les hommes et les femmes, la dictature
du buzz, les vedettes qui refusent de vieillir…
• Mercredi 28 et jeudi 29 avril, 20h30, à la Salle
Nougaro (20, chemin de Garric). Renseignements au
05 61 40 47 66
> “PENDANT QUE LES TONTONS
FLINGUAIENT”, une comédie de
Stéphane Lartigue
Genre : Comédie irrésistible aux dialogues loufoques et savoureux
Voici un hommage non dissimulé au film culte
“Les tontons flingueurs” et au maître ès dialogue
Michel Audiard. L’auteur s’est souvent demandé
ce qui se passe à Montauban pendant que Fernand Naudin est à Paris… et il a un début de
réponse. Il fallait oser!
• Jusqu’au 17 avril, du mardi au samedi à 20h45, au
Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne, 05 62 30 99 77)
> “APPELEZ-MOI POCAHONTAS!”,
de et avec Alexandre Laly, mise en
scène d’Annie Devisme
Genre : One man show
De la belle indienne aux jambes interminables et
fraîchement épilées tout droit sortie du film de
Disney, à la Miss France qui a bien du mal à
rendre sa couronne, en passant par le sosie le
plus improbable de Mylène Farmer, Alexandre
Laly n’épargne rien à ses idoles. Toutes plus
déjantées les unes que les autres, ces femmes se
racontent, se rebellent, s’époumonent et émeuvent, mais surtout nous font rire aux éclats!
Alexandre Laly se glisse avec aisance dans la peau
de ses personnages féminins, portraits dressés au
vitriol mais toujours avec amour et admiration.
• Du 21 avril au 9 mai, 19h30 (du mercredi au
samedi), au Théâtre de la Violette (67, chemin Pujibet, 05 61 73 18 51)
> É. R. & D. P.
Jean-Luc Lemoine
LES MURS
> EXPOS
> “Le bonheur est dans l’attrait”, Bernard
Cadène
peinture
Coloriste dans l’âme, Bernard Cadène, dont les œuvres
sont présentes dans des collections privées et institutionnelles de dix-neuf pays, veille à rester en marge des
courants. Rebelle à tout diktat, qu’il soit du marché ou
de la mode, il peint indifféremment personnages,
natures mortes et paysages ; il insuffle à chacun de ses
tableaux une joie de vivre, une allégresse dans lesquelles l’œil averti pourra tout de même deviner un
humanisme certain. Il y a, en effet, au-delà du premier
regard, captivé par la débauche de couleurs, de la tendresse pour ses sujets, pour leurs fragilités, qu’il drape
d’une gaieté parfois espiègle, toujours pudique, même
dans les nus ; regards humains perdus dans le vague,
paysages à l’exubérance fragile, natures mortes pleines
de sève ; les tableaux de Bernard Cadène sont tout à la
fois l’éclat de rire et le silence qui s’en suit.
• Jusqu’au 10 avril à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05
61 71 75 15)
> Kareene Gervier
graphismes, peintures, dessins, volumes
Karine Gervier vole des voitures depuis l’âge de 14 ans.
De maison de correction en établissement pénitentiaire
de haute sécurité, elle a passé plus de la moitié de sa
vie derrière les barreaux. Durant cette période, elle
dessine, tant et si bien que tous les matins l’ensemble
du personnel pénitentiaire s’émerveille devant ses dessins et se voit proposer de nombreuses expositions
dans les galeries les plus cotées du moment, ce qui lui a
d’ailleurs valu une remise de peine…
• Du 2 au 24 avril à la Médiathèque des Musicophages (6,
rue de la Bourse, 05 61 21 71 50)
> “Fabriques Mikado”, Elvire Bonduelle,
Yannick Papailhau, Estelle Vernay
expo commune
“Fabriques”, c’est un format d’expo qui fonctionne
comme un mono/duo ou un mono/trio et qui sera
reconduit une fois l’an : deux ou trois artistes n’ayant pas
d’expérience d’exposition commune, pour une présentation à la fois “perso” et en connexion […] Et de présenter des artistes géographiquement d’horizons différents
(cette année, Toulouse, Paris, Marseille), qui se rencontreront dans l’expérience de travail ensemble : pour une
circulation des idées et des projets. La thématique cette
année : jeux de (dé)construction de l’image et des
espaces pour cette première édition, l’espace du bbb se
prêtant naturellement à des installations.
• Jusqu’au 10 avril au bbb (96, rue Michel Ange, 05
61 13 37 14)
> “Portraits de familles”, Diane
Ducruet/Emmanuelle Murbach/Alex
ten Napel
photographies
Chaque photo de famille est fictionnelle car chaque famille se raconte, se montre, pose… pour donner à voir une
image d’elle-même. Ici, trois photographes, à travers ce
sujet, se saisissant des outils de la photographie et revisitent ce genre connu et pratiqué par tous. Ils nous font
relire, par leur mise en scène, la représentation familiale,
de l’histoire de l’art à l’album de famille.
• Jusqu’au 17 avril, du mardi au samedi de 11h00 à 19h30
et les premiers dimanches du mois de 15h00 à 19h30, à
l’Espace Écureuil (3, place du Capitole, 05 62 30 23 30)
> Christophe Ferrer
photos jazz
Sous ses objectifs, Christophe “Cocolo” Ferrer nous
invite à découvrir sa vision du jazz. Embarqué dans le
bateau de la photo depuis qu’il est bambin, ses clichés
donnent à partager son émerveillement pour la
musique live et plus particulièrement jazz. Ces images
lui permettent d’exprimer ce qu’il perçoit du jeu des
musiciens qu’il a pu découvrir lors des différentes éditions du festival “Jazz sur son 31”.
• Du 5 avril au 30 juin, tous les jours de 14h00 à 20h00
(sauf dimanches et lundis), au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne, 05 62 30 99 77)
> “Toulouse et les artistes espagnols de
l’exil”
mémoire
Une exposition de mémoire et un vibrant hommage aux
artistes espagnols de l’exil qui ont participé aux trois
grandes manifestations qui leur ont été dédiées en 1947,
1958 et 1977, à Toulouse, devenue véritable capitale de
l’exil après 1939. Aujourd’hui une véritable rétrospective d’une centaine d’œuvres de 26 artistes présente aux
Jacobins de Toulouse un héritage culturel qui s’affirme
et s’impose, au-delà de toutes les recherches esthétiques et de tous les clivages politiques.
• Jusqu’au 6 avril à l’Ensemble Conventuel des Jacobins de
Toulouse (entrée de l’exposition par l’église des Jacobins,
rue Lakanal, 05 61 22 21 92)
Un hombre y una mujer
> Ana Carril y Sandoval
Ancienne choriste de la Mano Negra avec qui elle tourna en Amérique du Sud en
1993, chanteuse de Flor de Fango, également entendue chez Spook &The Guay,
P-18 ou Mano Solo, Ana Carril a posé depuis deux ans ses valises à Toulouse.
na Carril avait en tête de monter un groupe et proposa à Bernardo
Sandoval de faire partie du projet. Suivirent Michel Lorenzo (ex-batteur de
Fly & the Tox), Jean-Denis Rivaleau aux percussions et Frank Meslet à la
basse. Depuis, sa silhouette élancée et sa voix rauque souvent proche de la fêlure,
commencent à se faire une place de ce côté-ci de la Garonne. Entre énergie rock et
influences hispaniques, son répertoire parle d’amour. De la passion la plus torride à
la fureur la plus sauvage, elle le crie… le hurle sous toutes formes. Soutenue par un
quartet percutant, Ana évoque aussi ses voyages, ses révoltes avec une lascivité hargneuse qui emporte l’adhésion. En ce début avril, Ana Carril et ses musiciens enregistreront un album en public, cela se passera au Rio Grande à Montauban. Pour
l’occasion, la formation sera rejointe par Alejandro Marassi, un musicien argentin qui
pratique le requinto, une petite guitare d’origine sud–américaine utilisée pour le
folklore. S’en suivra une mini-tournée qui passera par plusieurs villes de la région.
A
© Zouï Sandoval
18/DANS
> Jean-Philippe Birac
• Jeudi 1er avril, 19h00, au Rio Grande à Montauban (3, rue Ferdinand Buisson, 05 63 91
19 19), vendredi 2 avril à Art Cade (Sainte-Croix Volvestre/09), samedi 3 avril à 20h30
au théâtre de Villemur (31) et dimanche 4 avril à 18h00 au Mandala (23, rue des Amidonniers, 05 61 21 10 05)
PLAY IT AGAIN!
> “Ça part en live”
PLAY TIME
> “Alchimie du jeu”
En 2009, c’était l’année du retour du
collectif Rém-i à travers une
soirée à la Mounède, la renaissance du
Festival Indépendant à Samba Résille
et Terre Blanque… Fini la période de
reprise : il est temps pour Rém-i
d’explorer de nouvelles voies et de
tenter d’autres aventures.
Si le mot “Alchimie” prononcé
à Toulouse ne vous évoque rien
d’autre que la mystique quête
de changer le plomb en or, alors
c’est que chaque dernier week-end
d’avril depuis neuf ans vous
étiez probablement séquestré
sur une autre planète!
oici la première étape : un printemps de concerts 100 % indépendant et émergent baptisé “Ça part
en live!” avec au programme quatre dates
et une dizaine d’artistes et de groupes auquel le collectif croit, dans les genres les
plus éclectiques qui soient. Car le Rém-i
tient avant tout à défendre et à promouvoir la scène actuelle montante et underground aussi éclectique soit-elle. Ce sera
l’occasion pour les gourmands de nouveaux
sons de découvrir quelques lieux “agitateurs” tels que le Cri de la Mouette, le
Communard, Amanita Muscaria et évidemment les incontournables Pavillons Sauvages. À l’affiche : Clan d’Instinct qui s’impose peu à peu comme l’une des valeurs
sûres de la scène hip-hop toulousaine ; T.
Time Fantasy, trois filles qui mélangent pop
et garage 60’s ; Daryl Corn Flexx véritable
bombe électro confirmée ; Synch ou deux
voix accompagnées de loops de guitare,
beats électroniques, vieux vinyles qui craquent, pour une poésie urbaine entre slam,
hip-hop, spoken word et blues ; le collectif
électro hip-hop Da Krew sans ses MC ;
Los Raskaï et son registre festif et cuivré
aux influences latino marquées cumbia,
salsa… ; La Rue des Pavots et son cocktail
explosif de sonorités ska et punk ; Krank
et son punk-rock qui jongle avec les genres
musicaux tels le funk, métal, rap, jazz… Wanted et ses sons électro
funky concoctés à l’aide d’un bon vieux synthé Moog ; le duo toulousain Soldierz of Dub qui n’a d’autres armes que ses platines ; le
jeune chanteur compositeur Mister Jones tire qui expérimente une
pop blues décalée et nostalgique pour l’un de ses tout premiers
concerts en solo. De tous les sons pour toutes les zoreilles!
é oui, le “Festival Alchimie du Jeu” ouvrira à nouveau ses portes
à Toulouse en avril. Le succès
de la huitième édition l’an passé
a été si retentissant (7 500 visiteurs et 300 bénévoles mobilisés) que le Comité d’Organisation a mis tout en œuvre pour
pousser les murs. Aussi, pour
accueillir les 10 000 “visijoueurs” attendus cette année,
les portes du Hall 8 vont s’ajouter à celles du Hall 9 du Parc
des Expositions afin de former
une gigantesque salle de jeux à
destination des petits et des
grands. “Alchimie” n’est pas un
salon mais 4 000 m2 de festival
dédiés à la découverte de tous
les types de jeux du monde, expliqués par 300 “ludanimateurs”
bénévoles. Vous êtes donc invités
à réveiller le joueur qui est en
vous et à pousser les portes magiques d’une manifestation ludique qui propose : jeux de plateaux,
jeux
traditionnels
(Scrabble, échecs, dames, bridge,
go…), jeux de cartes, jeux de
stratégie ou jeux en bois… et
cette année des jeux de carte à collectionner, des jeux de rôle et
des jeux grandeur nature. Vous pourrez participer aux tournois et
affronter quelques inconnus le temps d’une règle, déguster les petits gâteaux maison à la buvette, tenter votre chance à la tombola…
• Du 30 avril au 14 mai en divers lieux toulousains. Renseignements
et programmation détaillée : www.rem-i.org
• Du 23 avril au 25 avril, jusqu’à 4h00 du matin les vendredi et samedi, au Parc des Expositions de Toulouse (Île du Ramier). C’est gratuit!
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> Magali Farenc
INTRA-MUROS/19
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> avril 2010
JEUDI 1ER
MUSIQUE
• Chants, danses et musiques slaves,
juives et tziganes : RODINKA (21h/Le
Bijou)
• Hip hop funk : DOUNSHAQ (22h/Le
Cri de la Mouette)
• Jazz vocal : JAN TRIO (21h/Le Mandala)
• Pop rock : YETTIE PAGE
(21h/Centre culturel Alban Minville)
• Contre-ténor : PHILIPPE JAROUSSKY (20h/La Halle aux Grains)
• Concet’Tôt flamenco rock : ANA
CARRIL (19h/Le Rio Montauban)
THÉÂTRE/DANSE
• WITTGENSTEIN INC. par Johan
Leysen au Théâtre Garonne (19h30)
• LA BARBE BLEUE mise en scène
Jean-Michel Rabeux au Théâtre Sorano
(20h) dès 8 ans
• La Cie MaMuse présente LES
BEAUTÉS INUTILES mise en scène
NIANS (22h/Le Cri de la Mouette)
• Rock garage : FLYING OVER + THE
LIZZARDS (L’Autan)
• Jazz : THE HIP JAZZ TRIO (21h/Le
Mandala)
• Chanson : GRABOWSKI (Rest’Ô
Jazz)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie MaMuse présente LES
BEAUTÉS INUTILES mise en scène
Éric Vanelle au Théâtre du Grand
Rond (21h)
• La Cie Les Vagabonds présente
DANS LA SOLITUDE DES CHAMPS
DE COTON mise en scène Arnaud
Rykner au Théâtre du Pavé (20h)
• ÇA À DÉBUTÉ COMME ÇA mise
en scène Chloé Desfachelle au TPN
(21h)
• La Cie Le Théâtre Molotof présente
LA LUNE DES PAUVRES mise en
scène M. Genniaux au Théâtre Jules
Julien (20h30)
POUR LES P’TITS BOUTS
> “De la terre sous
mes semelles”
e temps d’une histoire,
Lse deux
enfants apprennent à
connaître et à s’accepter :
ils se racontent, se confrontent, se découvrent et s’apprivoisent, partageant ainsi
leurs racines et leurs rêves.
L’un d’eux a connu le déracinement, l’exclusion et la
perte des repères ; l’autre ne
connaît que le quotidien
confortable des privilégiés.
Après la dispute et la cruauté
enfantine, ils sauront se rencontrer et s’écouter, prenant
ainsi conscience de la richesse
qu’offre la différence.
Jusqu’où va la rencontre ?
Qui est l’autre ? Un moment
plein d’humanité, de découvertes et de surprises qui
mêle musique, mouvement et
poésie autour du thème de
l’intolérance. Un spectacle qui
traite des a priori, et de la
peur de l’autre. Quand les idées s’emmêlent, les sentiments se révèlent… Par le Compagnie Lever du Jour, mise en scène d’Alexandra
Malfi, avec Anne Bourgès et Sébastien Bourdet (à partir de 4 ans).
• Les 20, 21, 22, 23, 24, 28 avril et 1er mai, 15h00, au Théâtre du GrandRond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)
Éric Vanelle au Théâtre du Grand
Rond (21h)
• La Cie Les Vagabonds présente
DANS LA SOLITUDE DES CHAMPS
DE COTON mise en scène Arnaud
Rykner au Théâtre du Pavé (20h)
• JAZZING FLAMENCO mise en
scène Antonio Najarro à Odyssud
(21h)
• FEU LA MÈRE DE MADAME mise en
scène Laurence Roy au Grenier
Théâtre (20h30)
• La Cie Le Théâtre Molotof présente
LA LUNE DES PAUVRES mise en
scène M. Genniaux au Théâtre Jules
Julien (20h30)
• PENDANT QUE LES TONTONS
FLINGUAIENT de Stéphane Lartigue
au Théâtre du Fil à Plomb (20h45)
• L’Agit présente MAMAN REVIENT
mise en scène Hélène Sarrazin à la
Cave Poésie (19h30)
• SOLO POLO de et avec Jean-Paul
Fauré au Chapeau rouge (19h)
• Regard(s) 3 Seuls ODE MARITIME
mise en scène Claude Régy (20h) +
WITTGENSTEIN INCORPORATED
mise en scène Jan Ritsema (19h30) au
TNT
GRATOS
• Pause musical MALINAE “L’Océan à
Toulouse” salle du Sénéchal (12h30)
• Mini-concert GUILLAUME BARRABAND & PRESQUE OUI à la Fnac
Wilson (15h)
• Apéro-spectacle 4ONCE au Théâtre
du Grand Rond (19h)
VENDREDI 2
MUSIQUE
• Jazz : TIGRAN HAMASYAN QUINTET + GUILLAUME DESTARAC
TRIO (20h30/Salle Nougaro)
• Variété : PIERRE SOUCHON (Le
Kléo)
• Chants, danses et musiques slaves,
juives et tziganes : RODINKA (21h/Le
Bijou)
• Pop rock : THE RED LIPS + SATUR-
• L’Agit présente MAMAN REVIENT
mise en scène Hélène Sarrazin à la
Cave Poésie (19h30)
• FEU LA MÈRE DE MADAME mise en
scène Laurence Roy au Grenier
Théâtre (20h30)
• Opéra IOLANTA mise en scène
Jacques Osinski à la Halle aux Grains
(20h)
• GISELLE par le Ballet du Capitole et
l’Orchestre national du Capitole au
Casino Théâtre Barrière (20h)
• PENDANT QUE LES TONTONS
FLINGUAIENT de Stéphane Lartigue
au Théâtre du Fil à Plomb (20h45)
• SOLO POLO de et avec Jean-Paul
Fauré au Chapeau rouge (15h/21h)
GRATOS
• THE REAL FAKE MC & DJ SUSPECT
à Gibert Joseph Musique (17h)
• Apéro-spectacle 4ONCE au Théâtre
du Grand Rond (19h)
• Décroche le son finale avec VÉRO
SEGO... au centre culturel des Mazades (20h30)
SAMEDI 3
MUSIQUE
• Chanson/pop : DE PALMAS
(20h30/Zénith)
• Blues : VICTOR DÉMÉ + ALIMA &
LONE KENT (20h30/Le Rex)
• Jazz : THE HIP JAZZ TRIO (21h/Le
Mandala)
• Pop rock : BOGART & THE ADDICTIVES + MINUSCULE HEY +
BARON VON LUXXURY + BEN &
BéNé + CANCELLED DJ GANG
(22h/Le Cri de la Mouette)
• Pâques en Trance : DAMOUSHKA +
STEVEN AKA SYNAPTICK + DIGITAL TALK + TOTAL ECLIPSE +
MONS (21h30/Le Bikini)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie MaMuse présente LES
BEAUTÉS INUTILES mise en scène
Éric Vanelle au Théâtre du Grand
Rond (21h)
• La Cie Les Vagabonds présente
DANS LA SOLITUDE DES CHAMPS
DE COTON mise en scène Arnaud
Rykner au Théâtre du Pavé (20h)
• ÇA A DÉBUTÉ COMME ÇA mise
en scène Chloé Desfachelle au TPN
(21h)
• L’Agit présente MAMAN REVIENT
mise en scène Hélène Sarrazin à la
Cave Poésie (19h30)
• FEU LA MÈRE DE MADAME mise en
scène Laurence Roy au Grenier
Théâtre (20h30)
• GISÈLLE par le Ballet du Capitole et
l’Orchestre national du Capitole au
Casino Théâtre Barrière (15h/20h)
• PENDANT QUE LES TONTONS
FLINGUAIENT de Stéphane Lartigue
au Théâtre du Fil à Plomb (20h45)
• Albandanse 2010 1ère battle hip-hop
du Toulouse B-Boying Club Crew au
centre culturel Alban Minville (17h)
P’TITS BOUTS
• La Cie Kiroul présente LA HONTE
DE LA FAMILLE au Théâtre du Grand
Rond (15h) dès 7 ans
• La Cie de la Reine présente LE PETIT
MONDE DE GUIGNOL mise en
scène Jean-Daniel Laval à Altigone
Saint-Orens (16h) dès 3 ans
• La Cie Lever du Jour présente BASILLE LE CAFOUILLEUX au Théâtre
Le Fil à plomb (16h) dès 3 ans
DIVERS
• Fête de soutien au Festiparoles du
Puits à Paroles, retrospective édition
2009, présentation Festiparoles 2010,
repas partagé, scène ouverte de 18h à
23h
GRATOS
• C’est la saint Richard : Very exclusive
! Promenez-vous de 14 h à 17 h au jardin du Capitole, place Wilson, Jean
Jaurès, Saint Étienne
• Mini-concert EVEREST à la Fnac Labège (16h30)
• Apéro-spectacle 4ONCE au Théâtre
du Grand Rond (19h)
• L’Orchidée, Danse et Musique Vivantes présente “Danses pour ceux
qui sont là...” “D’un geste d’encre Poèmes-paysages tracés au fil des saisons...4” au Centre culturel des Minimes (18h)
DIMANCHE 4
MUSIQUE
• Rock garage : THE LAST KILLER +
BAM (Pavillons Sauvages)
• Rock psyché : SPECTRUM + LES
SOLDES (21h/Le Rex)
• Latino flamenco roots : ANA CARRIL (18h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Les Vagabonds présente
DANS LA SOLITUDE DES CHAMPS
DE COTON mise en scène Arnaud
Rykner au Théâtre du Pavé (16h)
• FEU LA MÈRE DE MADAME mise en
scène Laurence Roy au Grenier
Théâtre (15h30)
• Opéra IOLANTA mise en scène
Jacques Osinski à la Halle aux Grains
(15h)
• GISELLE par le Ballet du Capitole et
l’Orchestre national du Capitole au
Casino Théâtre Barrière (15h)
LUNDI 5
MUSIQUE
• Rock : CHAIN AND THE GANG +
SHIVA AND THE DEADMEN
(21h/Saint des Seins)
DIVERS
• TOULOUSE S’ENSLAM scène ouverte menée par Rajel au bar El Camino (20h)
MARDI 6
MUSIQUE
• Piano : DANA CIOCARLIE
(18h30/Croix-Baragnon)
• Mezzo-soprano : CÉCILIA BARTOLI
Orchestra La Scintilla (20h/Halle aux
Grains)
• Piano jazz : RÉMI PANOSSIAN
(Rest’Ô Jazz)
THÉâTRE/DANSE
• La Cie MaMuse présente LES
BEAUTÉS INUTILES mise en scène
Éric Vanelle au Théâtre du Grand
Rond (21h)
• LE VÉRITABLE INSPECTEUR
WHAFF mise en scène Jean-Luc Revol
à Odyssud (21h)
• L’Agit présente MAMAN REVIENT
mise en scène Hélène Sarrazin à la
Cave Poésie (21h30)
• ÇA A DÉBUTÉ COMME ÇA mise
en scène Chloé Desfachelle au TPN
(21h)
• La Cie Les Vagabonds présente
DANS LA SOLITUDE DES CHAMPS
DE COTON mise en scène Arnaud
Rykner au Théâtre du Pavé (20h)
• La Cie Trabucco présente IL ÉTAIT
UNE FOIS LES COMÉDIES MUSICALES à Altigone Saint-Orens (15h)
• PENDANT QUE LES TONTONS
FLINGUAIENT de Stéphane Lartigue
au Théâtre du Fil à Plomb (20h45)
DIVERS
• Les 40 Rugissants lecture JeanJacques Mateu “Histoires sentimentales” et autres nouvelles de Hanokh
Levin à la Cave Poésie (19h30)
GRATOS
• Apéro-spectacle M. PYL au Théâtre
du Grand Rond (19h)
• Rencontre d’auteures Mercedes
Deambrosis et Juana Salabert à l’Institut Cervantes (18h30)
MERCREDI 7
MUSIQUE
• Cithare chinois : JIANG NAN
(21h/Le Bijou)
• Ska musette : PLACE DES ARTS +
KALABILITOUIL ANASTRAPHAREDE (22h/Le Cri de la Mouette)
• Electro : NAIVE NEW BEATERS +
WANKIN’ NOODLES + THE YOLKS
(20h30/Le Bikini)
• Jam session : TONTON SALUT
(21h/Le Mandala)
• Classique : ORCHESTRE DE
CHAMBRE DE TOULOUSE “Les plus
beaux arias” soprano Cécile Larroche
(20h30/Le Phare)
THÉÂTRE/DANSE
• ROUGE DÉCANTÉ mise en scène
Guy Cassiers au TNT (19h30)
• Danse IN PIECES par Fumiyo Ikeda
& Tim Etchells au Théâtre Garonne
(20h)
• Tekeli Cie présente STABAT
MATER FURIOSA mise en scène
Franck Garric au Théâtre Sorano
(20h)
• La Cie MaMuse présente LES
BEAUTÉS INUTILES mise en scène
Éric Vanelle au Théâtre du Grand
Rond (21h)
• LE VÉRITABLE INSPECTEUR
WHAFF mise en scène Jean-Luc Revol
à Odyssud (21h)
• La Cie Les Vagabonds présente
DANS LA SOLITUDE DES CHAMPS
DE COTON mise en scène Arnaud
Rykner au Théâtre du Pavé (20h)
• ÇA A DÉBUTÉ COMME ÇA mise
en scène Chloé Desfachelle au TPN
(21h)
• Festival Hybrides solo danse LA
CHUTE DE BELZEBUB par Denes
Debrei au Ring (21h)
• FEU LA MÈRE DE MADAME mise en
scène Laurence Roy au Grenier
Théâtre (20h30)
• PENDANT QUE LES TONTONS
FLINGUAIENT de Stéphane Lartigue
au Théâtre du Fil à Plomb (20h45)
• L’Agit présente MAMAN REVIENT
mise en scène Hélène Sarrazin à la
Cave Poésie (19h30)
• La Cie Bulle Carrée présente LES IMPROS NONCABLES aux Marins d’Eau
Douce Ramonville (2130)
• Regard(s) 3 Seuls ROUGE DÉCANTÉ mise en scène Guy Cassiers
au TNT (19h30)
P’TITS BOUTS
• La Cie Le pas de l’oiseau présente
ZORRO mise en scène Jean-Pierre
Sauvet au Théâtre du Grand Rond
(15h) dès 5 ans
• La Cie Le Chat Perplexe présente
VOYAGE D’UN COURANT D’AIR
au centre culturel Ramonville
(10h30/17h) de 1 à 5 ans
• La Cie Bifil présente LA MUSIQUE
ENCHANTÉE au centre d’animation
de Lalande (15h) de 5 à 10 ans
• La Cie Lever du Jour présente BASILLE LE CAFOUILLEUX au Théâtre
Le Fil à plomb (16h) dès 3 ans
DIVERS
• Empreintes Numériques 4ème
P•NOPTI.COM rencontres autour
des arts électroniques au centre culturel Bellegarde
GRATOS
• Conférence sur la pédagogie du
rugby par Jacques Verdier, directeur
des rédactions du Midi-Olympique au
Théâtre Paul Eluard Cugnaux (20h)
suite de l’agenda
en page 20 >
> EXPOS
> “Buildings”, Sophie Desmoulins
acrylique sur toile
« New York me fascine, Paris m’émerveille. Mes peintures ne donnent pas à voir ces villes dans leur globalité, mais seulement des espaces, des lieux, des façades
qui m’ont fortement marquée et qui symbolisent, pour
moi, ces métropoles. Inutile de chercher à reconnaître
un lieu, ce qui m’intéresse, c’est uniquement le souvenir que j’en ai gardé. Mes tableaux se composent de
formes géométriques qui ne permettent plus l’identification d’un endroit, à chacun de laisser son propre
ressenti s’exprimer… » (Sophie Desmoulins)
• Jusqu’au 16 avril, du mardi au samedi de 14h00 à
18h30, à la Galerie Daniel Vignal (5, rue Perchepinte
31000 Toulouse, métro Les Carmes, 06 59 40 62 01)
> “Villes et campagnes”, Sylvie Donaire
matérialité plastique
Après ses travaux sur l’écriture, Sylvie Donaire nous
livre, pour un tour du monde urbain et rural, une
vision toute en douceur de ces deux univers : collages,
lavis, matières et harmonies de tons pour cette exposition unique réunissant une vision plurielle de la ville et
la tendresse des campagnes. Artiste peintre, enseignante dans une école supérieure d’arts et médias et au
sein d’une association, son travail pictural est tout en
force de matérialité plastique.
• Jusqu’au 28 avril, du mardi au vendredi de 9h30 à
12h30 et de 14h00 à 18h30, les samedis de 9h30
à 13h00 (sauf le 3 avril), au Centre Culturel Le
Moulin (14, avenue de la Gare à Roques-sur-Garonne, 05 62 20 41 10)
> “Exposition des artistes Castanéens”
#9
collective
Cette exposition est l’occasion, pour les artistes castanéens, de faire connaître leurs œuvres qui seront
exposées dans plusieurs lieux publics de la ville (Hôtel
de ville et MJC) avec le corps comme source d’inspiration. Cette année, l’“Exposition des artistes castanéens” réunit une vingtaine de peintres, sculpteurs et
photographes autour d’un thème original : Le corps et
ses représentations. L’atelier arts plastiques de l’association Parenthèse et le collège de Castanet-Tolosan
exposeront à cette occasion.
• Jusqu’au 29 avril à Castanet (renseignements au 05 62
71 70 44)
> “Histoire de bleu”, Juanca
toiles abstraites
Après l’ École des Beaux-Arts de Toulouse, Juanca a
effectué un parcours international : Iran, Pays-Bas,
Afrique Noire et plus récemment France, Suisse et Italie. Les toiles abstraites qu’elle aime peindre sont
empreintes de l’émotion poétique qui naît de la découverte de la beauté de l’Univers qu’elle transfigure sans
toutefois chercher à le reproduire. Le bleu, couleur du
ciel et couleur de la mer, la séduit tout particulièrement. C’est le bleu qui s’impose, avec toutes ses
nuances, dans les toiles que présente Juanca dans cette
nouvelle exposition.
• Du 17 avril au 14 mai, du mardi au samedi de
14h00 à 18h30, à la galerie Daniel Vignal (5, rue Perchepinte, 06 59 40 62 01)
> “Chroniques d’un peintre italien voyageur”, Antonio Verrio (1636-1707)
artiste coloriste et décorateur
Voici l’occasion de découvrir ce peintre italien baroque
formé en Italie du Sud. Après un passage à Toulouse
puis à Paris, il connaîtra une grande renommée à la
cour d’Angleterre pour ses talents de coloriste et ses
décors somptueux au château de Windsor ou à Hampton Court. Le projet de l’exposition est né de la restauration exceptionnelle du grand tableau du musée
des Augustins Saint Félix de Cantalice. L’exposition
retrace le parcours atypique de cet artiste, européen
avant l’heure, et la passionnante aventure de la restauration de Saint Félix de Cantalice.
• Jusqu’au 27 juin au Musée des Augustins (21, rue de
Metz, 05 61 22 22 49)
> “Carte Blanche à Jean-Luc Verna”,
avec Hippolyte Hentgen, Karim Ghelloussi, Jonathan Cejudo, Julien Tibéri,
Frédéric Sallaz et Loïc Lepivert
dessins
Pour cet événement unique à Toulouse, l’artiste protéiforme Jean-Luc Verna a choisi de réunir sept dessinateurs représentatifs de la scène contemporaine française. À l’image de ce que son idole Siouxsie Sioux
réalisa trente ans plus tôt avec l’enregistrement de
l’album “Janet and the Icebergs”, Jean-Luc Verna
s’empare de la galerie GHP pour composer un album
de dessin résolument rock’n’roll.
• Jusqu’au 15 mai à la galerie GHP (11, descente de la
Halle aux Poissons, 05 61 52 67 08)
20/AGENDA
DES SORTIES/AVRIL
MERCREDI 7
GRATOS
• Démonstration de danses au
centre culturel Alban Minville
(14h30)
• Apéro-spectacle M. PYL au
Théâtre du Grand Rond (19h)
• Albandanse 2010 Démonstrations de danses au centre culturel Alban Minville (14h30)
JEUDI 8
MUSIQUE
• Jazz : HADOUK TRIO + JÉRÉMY CAZORLA DUO (21h/Salle
Nougaro)
• Tango : HORA CERO “Tango,
la cruche à l’eau...”
(20h30/Croix-Baragnon)
• Musiques du monde : KABBALAH (21h/Le Bijou)
• Chanson : EVA D. & THIERRY
ROQUES “Face au vent!”
(20h30/Salle du Crous cité Chapou)
• Duo voix contrebasse : LE
LABO DES FREEERS
(20h/L’Impro)
• Groove : DOCTEUR GROOVE (22h/Le Cri de la Mouette)
• World : FEMI KUTI & THE
POSITIVE FORCE (20h30/Le Bikini)
• Récital : CARMINA BURANA
par le Choeur et Maîtrise du Capitole (20h30/Centre animation
Soupetard)
• LE TEMPS DU VENT Emmanuel Grivet invite Richard Calléja, saxo et Isabelle Uski, danse au
Théâtre Le Vent des Signes
(20h30)
• ÇA A DÉBUTÉ COMME ÇA
mise en scène Chloé Desfachelle
au TPN (21h)
• Festival Hybrides EX-VOTO
(19h30) + solo danse LA CHUTE
DE BELZEBUB par Denes Debrei (21h) au Ring
• La Cie de l’Autre présente
TOUT LE MONDE PEUT EN
CACHER UN AUTRE mise en
scène Muriel Benazeraf au Chapeau rouge (19h)
• PENDANT QUE LES TONTONS FLINGUAIENT de Stéphane Lartigue au Théâtre du Fil
à Plomb (20h45)
• QUATRE OPÉRAS DE POCHE
“Du style galant au style méchant” au TMP Pibrac (21h)
• Regard(s) 3 Seuls ROUGE DECANTE mise en scène Guy Cassiers au TNT (19h30)
P’TITS BOUTS
• La Cie Monsieur Prod et la Cie
La Clique présentent LES
FABLES de Jean de La Fontaine
au Théâtre Jules Julien
(10h/14h30) dès 6 ans
DIVERS
• Empreintes Numériques 4è
© F. Rousseau
POST-ROCK NOISE
> Ez3kiel vs Hint
z3kiel et Hint se sont réunis fin 2008 lors de la dixième édiE
tion du festival Riddim Collision initié par le label lyonnais
Jarring Effects : quasiment la première date depuis 2000 pour
Hint, énième date pour Ez3kiel. Ce soir-là devant une foule de
fans et de curieux, les deux formations ont réussi à dégager un
univers lourd, aux accents mélancoliques. Un peu comme si
Nine Inch Nails avait flirté avec Mogwaï. Il en est ressorti un
son massif, inqualifiable aux frontières de l’électro et de la noise
indus, nourri de mélodies puissantes et cinématiques. Une sorte
de western qui aurait déraillé, porté par des vocaux déchirés et
angoissants. De ce concert qui se voulait unique, une tournée
s’est imposée naturellement, tant les deux groupes ont apprécié
cette rencontre. Les deux formations revisitent à l’unisson une
partie de leur discographie respective. L’occasion de redécouvrir Hint et certains de leurs titres emblématiques comme le
joyau “100 % white puzzle”, l’explosif “Eyes in axis” ou encore
“Mr Investigator”. Côté Ez3kiel, “Wagma”, “The wedding” ou
encore “Volfoni’s revenge” se voient revisités par les guitares
flamboyantes de ce super-band éphémère. Immortalisée sur un
superbe coffret CD/DVD, la collaboration se prolonge en 2010
lors d’une tournée qui fera halte au Bikini, écrin parfait pour la
collision de ces deux univers, féeriques et bruitistes à la fois.
Entre dub expérimental et noise inspirée, les Bosniaques de Vuneny proposeront une mise en bouche parfaitement adaptée.
• Samedi 17 avril, 20h30, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue
Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 50)
• La Cie MaMuse présente LES
BEAUTÉS INUTILES mise en
scène Éric Vanelle au Théâtre du
Grand Rond (21h)
• ROUGE DÉCANTÉ mise en
scène Guy Cassiers au TNT
(19h30)
• Danse IN PIECES par Fumiyo
Ikeda & Tim Etchells au Théâtre
Garonne (20h)
• Tekeli Cie présente STABAT
MATER FURIOSA mise en scène
Franck Garric au Théâtre Sorano
(20h)
• La Cie Les Vagabonds présente
DANS LA SOLITUDE DES
CHAMPS DE COTON mise en
scène Arnaud Rykner au Théâtre
du Pavé (20h)
• FEU LA MÈRE DE MADAME
mise en scène Laurence Roy au
Grenier Théâtre (20h30)
• L’Agit présente MAMAN REVIENT mise en scène Hélène
Sarrazin à la Cave Poésie (19h30)
P•NOPTI.COM rencontres autour des arts électroniques au
centre culturel Bellegarde
• TV Bruits projection publique
“Les squatts face aux pouvoirs
publics” au Caméléon (20h30)
• Leçon de jazz “Le métissage de
la musique brésilienne” avec Fernando Cavaco au Mandala
(20h30)
GRATOS
• Pause musical GINA “Chansons
réellement réalistes” salle du Sénéchal (12h30)
• Apéro-spectacle M. PYL au
Théâtre du Grand Rond (19h)
• Musique de l’Est KASSLA DATCHA à L’Esquile (20h)
• Drum vs Bass avec DANISCO
+ KLAVISKLAV BURNING
PROJECT + GATECHIEN aux
Pavillons sauvages (20h30)
• L’Espagne des trois culture à
l’Institut Cervantes (18h30)
VENDREDI 9
MUSIQUE
• Présences vocales #4 : CHŒUR
DE CHAMBRE LES ÉLÉMENTS &
ENSEMBLE PYTHAGORE “I had
a dream de Zad Moultaka”
(21h/Odyssud)
• Tango : HORA CERO “Tango,
la cruche à l’eau...” (20h30/CroixBaragnon)
• Spectacle sonore : M.O.J.O.
(21h/Espace Bonnefoy)
• Chanson : LES MALPOLIS +
ROMANTICA (21h/Centre culturel Henri-Desbals)
• Bass City#14 : DJ Q + DJ ABSURD aka MONSTR + DJ
SKANK + DJ KUSH & DREAD-ILICIOUS (23h/Le Bikini)
• Musiques du monde : KABBALAH (21h/Le Bijou)
• Pop soul : MANATINE (22h/Le
Cri de la Mouette)
• Jazz : OUI MONSIEUR (21h/Le
Mandala)
• Swing ska hip hop : LA RUDA
ACOUSTIQUE + LA CHOSE
(20h30/Le Rio Montauban)
• METHOD MAN + LA MÉTHODE (20h/Le Phare)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Vieussens présente
CHANDELLE au Théâtre Paul
Eluard Cugnaux (21h)
• La Cie MaMuse présente LES
BEAUTÉS INUTILES mise en
scène Éric Vanelle au Théâtre du
Grand Rond (21h)
• La Cie Les Vagabonds présente
DANS LA SOLITUDE DES
CHAMPS DE COTON mise en
scène Arnaud Rykner au Théâtre
du Pavé (20h)
• PENDANT QUE LES TONTONS FLINGUAIENT de Stéphane Lartigue au Théâtre du Fil à
Plomb (20h45)
• L’Agit présente MAMAN REVIENT mise en scène Hélène Sarrazin à la Cave Poésie (19h30)
• ÇA A DÉBUTÉ COMME ÇA
mise en scène Chloé Desfachelle
au TPN (21h)
• Festival Hybrides PSAUME III :
FÉTICHE mise en scène Christa
Sautou au Ring (19h30/21h)
• FEU LA MÈRE DE MADAME
mise en scène Laurence Roy au
Grenier Théâtre (20h30)
• CHRONIQUES D’UN PETIT
MATIN BRUMEUX par Alain
Régus au Théâtre du Chien Blanc
(20h30)
• La Cie de l’Autre présente
TOUT LE MONDE PEUT EN
CACHER UN AUTRE mise en
scène Muriel Benazeraf au Chapeau rouge (21h)
P’TITS BOUTS
• La Cie Monsieur Prod et la Cie
La Clique présentent LES FABLES
de Jean de La Fontaine au Théâtre
Jules Julien (14h30/20h30) dès 6
ans
• GALILÉE 1610, LE MESSAGER
CÉLESTE mise en scène Christel
Larrouy à Altigone Saint-Orens
(21h) dès 8 ans
DIVERS
• Empreintes Numériques 4è
P•NOPTI.COM rencontres autour des arts électroniques au
centre culturel Bellegarde
GRATOS
• Dédicace de Lucien Rollin à la
Fnac Labège (17h)
• Garden Training ! Entraînez
vous au maniement du houla-hop
pour affronter Richard III ! espace
Bonnefoy (17h à 18h)
• Apéro-spectacle M. PYL au
Théâtre du Grand Rond (19h)
• DHARMA au bar le St Jean
(22h)
SAMEDI 10
MUSIQUE
• Pop éclectique : MANATINE
(21h/Le Mandala)
• Reggae : THE BANYANS +
IVORY SOUL + NIKO’ S
SOUND SELECTAH (22h/Le Cri
de la Mouette)
• Blues pop-rock : MANISH
BOYS + MELTINTONE +
ZARBO (21h/Salle des Fêtes Carbonne)
• Soirée afro beat : ZAKY DIARA
+ ZINGABE (21h/Foyer Laïque
Rabastens)
• Musicales : EUGÉNIE URSCH
interprète Lunacello & DOREMBUS TRIO (21h/Salle Polyvalente
de Gratentour)
• Dub : ABA SHANTI I +
BLACKBOARD JUNGLE + ACKBOO feat. ZION UK + VJ
(22h/Le Bikini)
THÉÂTRE/DANSE
• Le Trophée Olympic BATTLE
HIP-HOP à Odyssud (20h)
• La Cie MaMuse présente LES
BEAUTÉS INUTILES mise en
scène Éric Vanelle au Théâtre du
Grand Rond (21h)
• La Cie Les Vagabonds présente
DANS LA SOLITUDE DES
CHAMPS DE COTON mise en
scène Arnaud Rykner au Théâtre
du Pavé (20h)
• PENDANT QUE LES TONTONS FLINGUAIENT de Stéphane Lartigue au Théâtre du Fil à
Plomb (20h45)
• Festival Hybrides PNEUMA
–RÉCITAL poésie performance
par Sébastien Lespinasse (19h30)
+ La Cie Iatus présente LA
GROTTE mise en scène Arnaud
Romet au Ring (21h)
• ÇA A DÉBUTÉ COMME ÇA
mise en scène Chloé Desfachelle
au TPN (21h)
• COCHONS D’INDE mise en
scène Anne Bourgeois au Casino
Théâtre Barrière (20h30)
• L’Agit présente MAMAN REVIENT mise en scène Hélène Sarrazin à la Cave Poésie (19h30)
• FEU LA MÈRE DE MADAME
mise en scène Laurence Roy au
Grenier Théâtre (20h30)
• CHRONIQUES D’UN PETIT
MATIN BRUMEUX par Alain
Régus au Théâtre du Chien Blanc
(20h30)
P’TITS BOUTS
• La Cie Le pas de l’oiseau présente ZORRO mise en scène
Jean-Pierre Sauvet au Théâtre du
Grand Rond (15h) dès 5 ans
• La Cie Lever du Jour présente
BASILLE LE CAFOUILLEUX au
Théâtre Le Fil à plomb (16h) dès
3 ans
DIVERS
• Empreintes Numériques 4è
P•NOPTI.COM rencontres autour des arts électroniques au
centre culturel Bellegarde
GRATOS
• Garden Training ! Entraînez
vous au maniement du houla-hop
pour affronter Richard III ! place
Viguerie (11h à 12h30)/Prairie des
Filtres (13h30 à 15h30)/Jardin des
Plantes (16h30 à 19h)
• Apéro-spectacle M. PYL au
Théâtre du Grand Rond (19h)
• LES TONTONS FUNKEURS à
l’Opéra Bouffe (21h30)
DIMANCHE 11
MUSIQUE
• Rock : M (20h30/Le Zénith)
• Cycle Bach DANS LA LUMIÈRE
DE PÂQUES au Musée des Augustins (16h)
• Festival Hybrides La Cie Iatus
présente LA GROTTE mise en
scène Arnaud Romet au Ring
(17h)
GRATOS
• Garden Training ! Entraînez
vous au maniement du houla-hop
pour affronter Richard III ! Jardin
Compans Caffarelli (11h à
12h30)/Jardin du Musée des Abattoirs (13h30 à 15h)/Place de la
Daurade (15h45 à 19h)
LUNDI 12
MUSIQUE
• Post rock : R.I.E.N.(Le Saint des
seins)
THÉÂTRE/DANSE
• Festival Hybrides LE BAL par
Marlène Rostaing (19h30) + La
Cie Nanaqui présente CANTATE
MORE GEOMETRICO – opus 2
du cycle In Your Room au Ring
(21h)
MARDI 13
MUSIQUE
• Chanson : MELODY GARDOT
(20h/Casino Théâtre Barrière)
• Post-rock : A SILVER MT.
ZION (20h30/Le Bikini)
• Piano jazz : RÉMI PANOSSIAN
(Rest’Ô Jazz)
THÉÂTRE/DANSE
• Lohengrin Cie présente LISBETH EST COMPLÈTEMENT
PETEE mise en scène Didier Roux
au Théâtre du Grand Rond (21h)
• CABARET CLANDESTIN mise
en scène Anne Sicco à la Cave
Poésie (21h30)
• PENDANT QUE LES TONTONS FLINGUAIENT de Stéphane Lartigue au Théâtre du Fil à
Plomb (20h45)
• Festival Hybrides LE BAL par
Marlène Rostaing (19h30) + La
Cie Nanaqui présente CANTATE
MORE GEOMETRICO – opus 2
du cycle In Your Room au Ring
(21h)
• La Cie 198 os présente HORACE mise en scène Virginie Baes
au TPN (21h)
AVRIL/AGENDA DES SORTIES/21
P’TITS BOUTS
• La Cie Le pas de l’oiseau présente ZORRO mise en scène
Jean-Pierre Sauvet au Théâtre du
Grand Rond (15h) dès 5 ans
• Spectacle musical PAPA EST FATIGUÉ au Rio Montauban
(14h30) dès 6 ans
tard (15h) dès 6 ans
• Le Théâtre de la Bulle présente
OTTO au centre culturel Henri
Desbals (15h) dès 7 ans
• La Cie Lever du Jour présente
BASILLE LE CAFOUILLEUX au
Théâtre Le Fil à plomb (16h) dès
3 ans
TACTIQUE “Emmenez les enfants” salle du Sénéchal (12h30)
• Apéro-spectacle HISTOIRES À
NE PAS DORMIR CETTE NUIT
(NI LES SUIVANTES...) au
Théâtre du Grand Rond (19h)
• Festival Rio Loco présente VUSI
MAHLASELA aux ateliers du
Théâtre Garonne (20h30)
DIVERS
• Pochette-Surprise Jean-François
Zygel en compagnie de Michel
Godard, Jean Boucault et Johnny
Rasse à l’espace Croix-Baragnon
(15h30/18h30/21h)
• Les 40 Rugissants lecture AnneFrance Papazian «Théâtre/roman»
de Louis Aragon à la Cave Poésie
(19h30)
GRATOS
• Garden Training ! Entraînez
vous au maniement du houla-hop
pour affronter Richard III ! Parc
de la Reynerie (14h à 15h)
• Apéro-spectacle HISTOIRES À
NE PAS DORMIR CETTE NUIT
(NI LES SUIVANTES...) au
Théâtre du Grand Rond (19h)
• Scène Music’Halle : Les trios de
Tonton Salut au Mandala (21h)
• Mini-concert IMBERT IMBERT à
la Fnac Labège
VENDREDI 16
MUSIQUE
• Chanson : LE DUO PARLEUR
(21h/Le Bijou)
• Ska : COMPAGNIE CUANOL
(22h/Le Cri de la Mouette)
• Jazz : SYLVAIN DEL CAMPO
TRIO (21h/Le Mandala)
• Musique de l’Est : KASSLA
DATCHA (21h30/Amanita Muscaria)
GRATOS
• Apéro-spectacle HISTOIRES À
NE PAS DORMIR CETTE NUIT
(NI LES SUIVANTES...) au
Théâtre du Grand Rond (19h)
MERCREDI 14
MUSIQUE
• Electro : SMOOTH + CHAPELIER FOU + KALAKUTA SELECTORS (20h30/Le Rex)
• Post rock : BRIAN SPEAKER +
GREENHOUSE EFFECT + KALEVALA (20h/Lieu-Commun)
• Rock : EDGE OF SOUND
(22h/Le Cri de la Mouette)
• BLACK JOE LEWIS + THE
SHAKING HEADS (20h/Le
Phare)
JEUDI 15
MUSIQUE
• Chanson : LE DUO PARLEUR
(21h/Le Bijou)
• SPEECH DEBELLE + DA KREW
(19h30/Le Rex)
• Jazz : REMI PANOSSIAN TRIO
(21h/Le Mandala)
• Punk variet’ : LES SALES MAJESTÉS + OPIUM DU PEUPLE
(19h/Le Ramier)
• Rock : EVEREST + S6X + PLIX
(22h/Le Cri de la Mouette)
• LMC (20h/Le Phare)
• Concert’Tôt rock métal :
SCREAM OF SILENCE (19h/Le
ROCK FRANÇAIS
> Gaëtan Roussel
aëtan Roussel,
G
ce nom ne vous
dit peut-être rien, et
pourtant se cachent
derrière ce patronyme certains des plus
grands titres de la décennie passée. Chanteur de Louise Attaque puis de Tarmac,
auteur–compositeur
pour Vanessa Paradis,
Alain Bashung ou encore Rachid Taha, cet
artiste-caméléon vient
de sortir “Ginger”, un
très attendu premier
effort solo résultat de
sa volonté à sortir de
la quadrature de Louise Attaque pour
mieux appréhender sa
musique, son intime.
Gaétan Roussel n’a jamais cessé de se réinventer, de se multiplier et a déjà taillé pas mal de
routes qui figurent en axes majeurs dans la cartographie du rock français contemporain. Avec cet album et son premier et efficace single
“Help myself”, l’homme surprend. Ce que l’on croyait savoir de lui, il
va bien falloir songer à l’oublier un instant. Fourmillant toujours de
plus d’idées que ses groupes pouvaient en contenir, il fait ici comme
bon lui semble et laisse apparaître des influences jusque-là invisibles,
notamment un sens achevé du groove et une musicalité plus onctueusement pop que lors de ses aventures précédentes. Avec ce disque en
perpétuel mouvement, stimulé de toute part d’une myriade de trouvailles sonores et poétiques, Gaëtan Roussel prend à revers tous ceux
qui l’attendaient en chansonnier statique, en déroute certains et
éblouit assurément son monde.
• Jeudi 29 avril, 20h30, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue
Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 50)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Lohengrin présente LISBETH EST COMPLÉTEMENT
PETEE mise en scène Didier Roux
au Théâtre du Grand Rond (21h)
• PENDANT QUE LES TONTONS FLINGUAIENT de Stéphane Lartigue au Théâtre du Fil à
Plomb (20h45)
• La Cie 198 os présente HORACE mise en scène Virginie Baes
au TPN (21h)
• Festival Hybrides MOMENTUM
performance proposé par le TAS
(19h30) + CHRISTOPHE TARKOS SE PROMÈNE au Ring (21h)
• CABARET CLANDESTIN mise
en scène Anne Sicco (19h30) +
COMÉDIE mise en scène Isabelle
Luccioni (21h30) à la Cave Poésie
• Regard(s) 3 Seuls 22H13 de
Pierrick Sorin au TNT (20h)
P’TITS BOUTS
• La Cie Le pas de l’oiseau présente ZORRO mise en scène
Jean-Pierre Sauvet au Théâtre du
Grand Rond (15h) dès 5 ans
• Contes de Grimm LISETTE ET
PETIT JEAN par Véronique Girard à La Médiathèque José Cabanis (11h) dès 4 ans
• L’Atelier des songes présente
LIBELLULE mise en scène Délia
Sartor au Centre culturel des Mazades (10h/11h/15h/16) de 6 mois
à 4 ans
• WAB AND THE FUNKY MACHINE de et par Wab solo vocal
au centre d’animation de Soupe-
Rio Montauban)
• Jazz vocal : EASY LIVING
(Rest’Ô Jazz)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Lohengrin présente LISBETH EST COMPLÈTEMENT
PETEE mise en scène Didier Roux
au Théâtre du Grand Rond (21h)
• La Cie Paradis éprouvette présente JONGLEURS DE MOTS !
au Théâtre du Pavé (21h)
• PENDANT QUE LES TONTONS FLINGUAIENT de Stéphane Lartigue au Théâtre du Fil à
Plomb (20h45)
• La Cie 198 os présente HORACE mise en scène Virginie Baes
au TPN (21h)
• Festival Hybrides CHRISTOPHE
TARKOS SE PROMÈNE (19h30)
+ Melkior Théâtre présente
L’ANNIVERSAIRE (21h) au Ring
• CABARET CLANDESTIN mise
en scène Anne Sicco (19h30) +
COMÉDIE mise en scène Isabelle
Luccioni (21h30) à la Cave Poésie
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Lohengrin présente LISBETH EST COMPLÈTEMENT
PETEE mise en scène Didier Roux
au Théâtre du Grand Rond (21h)
• La Cie Paradis éprouvette présente JONGLEURS DE MOTS !
au Théâtre du Pavé (21h)
• PENDANT QUE LES TONTONS FLINGUAIENT de Stéphane Lartigue au Théâtre du Fil à
Plomb (20h45)
• La Cie 198 os présente HORACE mise en scène Virginie Baes
au TPN (21h)
• Festival Hybrides MOMENTUM
(19h30) + Melkior Théâtre présente L’ANNIVERSAIRE (21h) au
Ring
• CABARET CLANDESTIN mise
en scène Anne Sicco (19h30) +
COMÉDIE mise en scène Isabelle
Luccioni (21h30) à la Cave Poésie
• La Cie Une petite Lueur présente L’ABATTOIR au Chapeau
rouge (21h)
• BEST OF COMÉDIES MUSICALES mise en scène Natacha
Botinelly au Théâtre Casino Barrière (20h30)
P’TITS BOUTS
• La Cie Le pas de l’oiseau présente ZORRO mise en scène
Jean-Pierre Sauvet au Théâtre du
Grand Rond (15h) dès 5 ans
• La Cie Paradis éprouvette présente JONGLEURS DE MOTS !
au Théâtre du Pavé (14h30) dès
7 ans
GRATOS
• Apéro-spectacle HISTOIRES À
NE PAS DORMIR CETTE NUIT
(NI LES SUIVANTES...) au
Théâtre du Grand Rond (19h)
• MUSIQUESCENCE.. au Rio
Montauban (18h)
SAMEDI 17
MUSIQUE
• Post rock noise : EZ3KIEL vs.
HINT + VUNENY (20h30/Le Bikini)
• Rock : SKELETON BANDS +
DORMOUSE + DIRTY JANE
(21h/Pavillons Sauvages)
• Funk : JOE’S FUNKY BUSINESS
(22h/Le Cri de la Mouette)
• Jazz : ZILHOM (21h/Le Mandala)
• ÉTIENNE DE CRECY + MIKIX
THE CAT (23h/Le Pink)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Lohengrin présente LISBETH EST COMPLÈTEMENT
PETEE mise en scène Didier Roux
au Théâtre du Grand Rond (21h)
• La Cie Paradis éprouvette présente JONGLEURS DE MOTS !
au Théâtre du Pavé (21h)
• PENDANT QUE LES TONTONS FLINGUAIENT de Stéphane Lartigue au Théâtre du Fil à
Plomb (20h45)
• CABARET CLANDESTIN mise
en scène Anne Sicco (19h30) +
COMÉDIE mise en scène Isabelle
Luccioni (21h30) à la Cave Poésie
• La Cie 198 os présente HORACE mise en scène Virginie Baes
au TPN (21h)
• Festival Hybrides Cie Flagrants
désirs présente OPUS 1 (15h) +
CLONE par Rajae Idrissi (16h) +
UN CAMÉLÉON CONTRARIE
(17h) + BASCULEMENT (18h) +
LA MÉLANCOLIE (19h) + LA
GORGE DU MARTEAU (20h) +
BUNKER (21h) au Ring
P’TITS BOUTS
• La Cie Le pas de l’oiseau présente ZORRO mise en scène
Jean-Pierre Sauvet au Théâtre
du Grand Rond (15h) dès 5 ans
• La Cie Paradis éprouvette
présente JONGLEURS DE
MOTS ! au Théâtre du Pavé
(14h30) dès 7 ans
P’TITS BOUTS
• La Cie Paradis éprouvette présente JONGLEURS DE MOTS !
au Théâtre du Pavé (14h30) dès 7
ans
• La Cie Le pas de l’oiseau présente ZORRO mise en scène
Jean-Pierre Sauvet au Théâtre du
Grand Rond (15h) dès 5 ans
• La Cie Lever du Jour présente BASILLE LE CAFOUILLEUX au Théâtre
Le Fil à Plomb (16h) dès 3 ans
GRATOS
• Pause musical ZYGOMATIQUE
suite de l’agenda
en page 22 >
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garonne
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22/AGENDA
DES SORTIES/AVRIL
SAMEDI 17
P’TITS BOUTS
• La Cie Des Mains Des Pieds Etc présente PATAFIL ET PATATOILES au
Centre culturel des Minimes
(11h/15h30) dès 4 ans
GRATOS
• Garden Training ! Entraînez vous au maniement du houla-hop pour affronter Richard III ! Théâtre de la Digue (11h à
12h30)
• Apéro-spectacle HISTOIRES À NE PAS
DORMIR CETTE NUIT (NI LES SUIVANTES...) au Théâtre du Grand Rond
(19h)
• La Cie Une petite Lueur présente une
lecture spectacle autour le “L’Affaire
Papin” au Chapeau rouge (15h)
DIMANCHE 18
MUSIQUE
• TAGADA JONES + LOFOFORA
(20h/Le Phare)
• Jazz : THOMAS SCHIRMANN TRIO
& PIERRE ABBO
“Hommage à Oscar Peterson” (21h/Le
Mandala)
• Rock : RUSTY BELLS + MY BIG
MOUTH + THER BERLIOZ (22h/Le Cri
de la Mouette)
• Piano jazz : RÉMI PANOSSIAN
(Rest’Ô Jazz)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Falstaff Théâtre présente
EDGAR mise en scène Alain Régus au
Théâtre du Grand Rond (21h)
• CABARET CLANDESTIN mise en
scène Anne Sicco (19h30) + COMEDIE
mise en scène Isabelle Luccioni (21h30) à
la Cave Poésie
JEUDI 22
MUSIQUE
• Rock : THE BRIAN JONESTOWN
MASSACRE + THE ROCKANDYS
(20h30/Le Bikini)
• Musique africaine : PAUL SIDIBE
(21h/Le Bijou)
• Trash jazz : ALFIE RYNER MEMORIAL
(21h/Le Mandala)
• Human beat box : HUMAN PLAYER
(22h/Le Cri de la Mouette)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Falstaff Théâtre présente
EDGAR mise en scène Alain Régus au
Théâtre du Grand Rond (21h)
• La Cie Yab Youm présente AINSI PARLAIT… mise en scène Jessica Basselot-
NÉO TANGO
> Hora Cera
THÉÂTRE/DANSE
• Opérette LA BELLE HÉLÈNE mise en
scène Michèle Herbe au Casino Théâtre
Barrière (15h)
P’TITS BOUTS
• Théâtre conte musique Archipel Indigo
présente SOUFFLE DANS LES RACINES
DU BANIAN, FRAGMENTS DE MÉMOIRE au Théâtre Paul Eluard Cugnaux (17h)
dès 9 ans
LUNDI 19
P’TITS BOUTS
• La Cie Les pieds sur terre présente
CRIC, CRAC, CROQUE ! au Théâtre du
Chien Blanc (11h/15h30) dès 3 ans
• CONTES PARFUMÉS, un spectacle enchanteur au Théâtre de la Violette
(15h30)
MARDI 20
MUSIQUE
• Electro : THE PRODIGY (20h30/Le Zénith)
• Clarinette : LES ANCHES HANTÉES
(18h30/Croix-Baragnon)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Falstaff Théâtre présente EDGAR
mise en scène Alain Régus au Théâtre du
Grand Rond (21h)
• COMÉDIE mise en scène Isabelle Luccioni à la Cave Poésie (21h30)
• LAISSEZ-MOI SORTIR avec Annie
Cordy à la Grande Halle de l’Union
(20h30)
P’TITS BOUTS
• La Cie Lever du jour présente DE LA
TERRE SOUS MES SEMELLES mise en
scène Alexandra Malfi au Théâtre du
Grand Rond (15h) dès 4 ans
• La Cie Créa présente JULIETTE ET LE
GÉNIE à la Mjc Pont des Demoiselles
(10h/14h30) 5-9 ans
• La Cie Les pieds sur terre présente
CRIC, CRAC, CROQUE ! au Théâtre du
Chien Blanc (11h/15h30) dès 3 ans
• CONTES PARFUMÉS, un spectacle enchanteur au Théâtre de la Violette
(15h30)
DIVERS
• Les 40 Rugissants lecture Marion Bouvarel «La Polka» de Kossi Efoui à la Cave
Poésie (19h30)
GRATOS
• Apéro-spectacle LA REINE DES
AVEUGLES au Théâtre du Grand Rond
(19h)
MERCREDI 21
MUSIQUE
• Chanson : TÉTÉ (20h30/Le Bikini)
© M. Castex
ora Cero est un quintette de tango contemporain. Tout en intégrant l’inH
fluence primordiale du tango argentin classique, aussi bien que celle du
nuevo tango, il présente avant tout une musique libre. C’est à ce titre qu’il
peut légitimement revendiquer sa contemporanéité. Plutôt que de simplement se laisser enfermer dans la définition un peu contraignante et limitée
d’un quintette de tango, il développe un univers musical enrichi par les origines diverses des cinq musiciens qui le composent : le tango naturellement,
mais aussi le jazz et le domaine immense de la musique dite “classique”. Sous
la plume du compositeur Didier Goret, le concept musical est à la fois festif,
sophistiqué et métissé. Grâce aux savoir-faire multiples et à la curiosité sans
frein de chacun des musiciens, il laisse la porte ouverte aux expériences les
plus insolites dans lesquelles l’écriture la plus élaborée peut se mêler à l’improvisation, côtoyer l’humour et mélanger de multiples traditions. Hora Cera
présente une création baptisée “Tango, la cruche à l’eau…”.
• Jeudi 8 et vendredi 9 avril, 20h30, à l’Espace Croix-Baragnon (24, rue Croix-Baragnon, 05 62 27 60 60)
• APPELEZ-MOI POCAHONTAS ! par
Alexandre Laly au Théâtre de la Violette
(19h30)
• La Cie Bulle Carrée présente LES IMPROS NONCABLES aux Marins d’Eau
Douce Ramonville (21h30)
P’TITS BOUTS
• La Cie Lever du jour présente
DE LA TERRE SOUS
MES SEMELLES mise en scène Alexandra
Malfi au Théâtre du Grand Rond (15h)
dès 4 ans
• La Cie Créa présente JULIETTE ET LE
GÉNIE à la Mjc Pont des Demoiselles
(10h/14h30) 5-9 ans
• La Cie Les pieds sur terre présente
CRIC, CRAC, CROQUE ! au Théâtre du
Chien Blanc (11h/15h30) dès 3 ans
• La Cie Des Mains et Des Pieds présente MIRA MIRABELLE Espace Saint-Cyprien (10h/15h) dès 4 ans
• La Cie Lever du Jour présente BASILLE
LE CAFOUILLEUX au Théâtre Le Fil à
plomb (16h) dès 3 ans
• CONTES PARFUMÉS, un spectacle enchanteur au Théâtre de la Violette
(15h30)
GRATOS
• Apéro-spectacle LA REINE DES
AVEUGLES au Théâtre du Grand Rond
(19h)
• Mini-concert TÉTÉ à la Fnac Labège
(17h30)
INTRAMUROS
M
E
N
S
U
E
L
est édité par la Sarl de presse
O.M.G. Productions - Éditions
Tél. 05 61 59 98 01 - Fax : 05 61 59 00 65 - Mail : [email protected]
Adresse postale : B.P. 93120, 31026 Toulouse Cedex
Internet : www.intramuroshebdo.com
Pour nous rendre visite : 13, rue Villeneuve (quartier Saint-Cyprien/Ravelin)
Directrice de publication Frédérica Bourgeois
Rédacteur en chef Éric Roméra
Théâtre Jérôme Gac - Livre/relecture & corrections : Michel Dargel
Collaborateurs/trices Jean-Philippe Birac, Olivier Melors, Michel Castro,
Marina Pech, Master Roy, Jean-Luc Feixa, Élodie Pages, Emma Satyagraha,
Sarah Hadj-Youcef, Stéphanie Davanzo, Stéphen Gineste, Magali Farenc
Publicité Frédérica Bourgeois 05 61 59 98 01 ([email protected])
ou 06 13 76 20 18
Flashage TEC/Toulouse - Impression Imprintsa/Barcelone - made in CEE
Dépôt légal à Parution. ISSN 1294-8551
Dépôt légal Espagne B-39120-2009
Abonnement : 1 an = 15 euros (formule d'abonnement sur demande)
Intramuros est édité sans subventions
Ne pas jeter sur la voie publique
Intramuros adhère à Ecofolio pour le recyclage des papiers
> Sur la grille >>>>
GRATOS
• A horse, a horse, my kingdom for a
horse ! Poursuivez richard III, armés de
houla-hop (fournis) rendez-vous à 14 h
quai de la daurade pour filmer l’avancée
des troupes sur Richard III dans la Bataille de Bosworth
Groc au TPN (21h)
• Poésie CHRISTOPHE TARKOS SE
PROMÈNE création Jean-Marie Champagne et Philippe Gelda avec la Cie Lohengrin au Théâtre Le Hangar (21h)
• CABARET CLANDESTIN mise en
scène Anne Sicco (19h30) + COMÉDIE
mise en scène Isabelle Luccioni (21h30) à
la Cave Poésie
• APPELEZ-MOI POCAHONTAS ! par
Alexandre Laly au Théâtre de la Violette
(19h30)
P’TITS BOUTS
• La Cie Lever du jour présente DE LA
TERRE SOUS MES SEMELLES mise en
scène Alexandra Malfi au Théâtre du
Grand Rond (15h) dès 4 ans
• La Cie Des Mains Des Pieds Etc présente PATAFIL ET PATATOILES au
Théâtre du Chien Blanc (11h/15h30) dès
4 ans
• La Cie Des Mains et Des Pieds présente MIRA MIRABELLE Espace Saint-Cyprien (10h/15h) dès 4 ans
• CONTES PARFUMÉS, un spectacle enchanteur au Théâtre de la Violette
(15h30)
GRATOS
• Pause musical LA CONCIENCIA
“Flamenco” salle du Sénéchal (12h30)
• Apéro-spectacle LA REINE
DES AVEUGLES au Théâtre du Grand
Rond (19h)
VENDREDI 23
MUSIQUE
• Rock : LUKE (20h30/Le Bikini)
• Afrobeat groove : LE GRAND N’DOLE
DES FAMILLES + KALAKUTA SELECTORS (22h/Le Cri de la Mouette)
• Musique africaine : PAUL SIDIBÉ (21h/Le
Bijou)
• Improvisations : E.M.I.R. (20h30/Le
Ring)
• 65 DAYS OF STATIC (21h/Le Kléo)
• Rock : THE HYENES + THE SHAKING
HEADS + EVER ONLINE (20h30/Le Rio
Montauban)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Falstaff Théâtre présente EDGAR
mise en scène Alain Régus au Théâtre du
Grand Rond (21h)
• La Cie Yab Youm présente AINSI PARLAIT… mise en scène Jessica BasselotGroc au TPN (21h)
• Poésie CHRISTOPHE TARKOS SE
PROMENE création Jean-Marie Champagne et Philippe Gelda avec la Cie Lohengrin au Théâtre Le Hangar (21h)
• CABARET CLANDESTIN mise en
scène Anne Sicco (19h30) + COMÉDIE
mise en scène Isabelle Luccioni (21h30) à
la Cave Poésie
• BEST OF COMÉDIES MUSICALES mise
en scène Natacha Botinelly au Théâtre
Casino Barrière (20h30)
• APPELEZ-MOI POCAHONTAS ! par
Alexandre Laly au Théâtre de la Violette
(19h30)
P’TITS BOUTS
• La Cie Lever du jour présente DE LA
TERRE SOUS MES SEMELLES mise en
scène Alexandra Malfi au Théâtre du
Grand Rond (15h) dès 4 ans
• La Cie Des Mains Des Pieds etc présente PATAFIL ET PATATOILES au Théâtre
du Chien Blanc (11h/15h30) de 4 à 9 ans
• La Cie Des Mains et Des Pieds présente
MIRA MIRABELLE Espace Saint-Cyprien
(10h/15h) dès 4 ans
• CONTES PARFUMÉS, un spectacle enchanteur au Théâtre de la Violette
(15h30)
GRATOS
• Mini-concert LUKE à la Fnac Wilson
(17h30)
• Apéro-spectacle LA REINE DES
AVEUGLES au Théâtre du Grand Rond
(19h)
• Scène Music’Halle : Olivier Sens au Mandala (21h)
SAMEDI 24
MUSIQUE
• Pop : MICKY GREEN (20h30/Le Bikini)
• Rock : SHAKING HEADS (22h/Le Cri
de la Mouette)
• Impro : L’ETRANGE MECANIQUE
(21h/Le Mandala)
• Polyphoniques corses : A VUCIATA
(Basilique Notre-Dame de La Daurade)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Falstaff Théâtre présente EDGAR
mise en scène Alain Régus au Théâtre du
Grand Rond (21h)
• La Cie Yab Youm présente AINSI PARLAIT… mise en scène Jessica BasselotGroc au TPN (21h)
• Poésie CHRISTOPHE TARKOS SE
PROMENE création Jean-Marie Champagne et Philippe Gelda avec la Cie Lohengrin au Théâtre Le Hangar (21h)
• CABARET CLANDESTIN mise en
scène Anne Sicco (19h30) + COMÉDIE
mise en scène Isabelle Luccioni (21h30) à
la Cave Poésie
• Regard(s) 3 Seuls 22H13 de Pierrick
Sorin au TNT (20h)
• APPELEZ-MOI POCAHONTAS ! par
Alexandre Laly au Théâtre de la Violette
(19h30)
P’TITS BOUTS
• La Cie Lever du jour présente DE LA
TERRE SOUS MES SEMELLES mise en
scène Alexandra Malfi au Théâtre du
Grand Rond (15h) dès 4 ans
• Contes SUR LE DOS DES NUAGES par
Sibylle Bligny à la Médiathèque Empalot
(10h30) de 5 à 9 ans
• La Cie Des Mains Des Pieds Etc présente PATAFIL ET PATATOILES au Théâtre
du Chien Blanc (11h/15h30) dès 4 ans
• La Cie Lever du Jour présente BASILLE
LE CAFOUILLEUX au Théâtre Le Fil à
plomb (16h) dès 3 ans
• CONTES PARFUMÉS, un spectacle enchanteur au Théâtre de la Violette
(15h30)
GRATOS
• Apéro-spectacle LA REINE DES
AVEUGLES au Théâtre du Grand Rond
(19h)
• Dédicace Gaëlle Almeras à la Fnac Labège (15h)
DIMANCHE 25
MUSIQUE
• DEX ROMWEBER DUO (20h/Le Petit
London)
LUNDI 26
MUSIQUE
• Chopin : RÉFLECTIONS par Kevin
Kenner (20h30/Musée des Augustins)
• RADIKAL SATAN + SUBOKO +
FRANCE SAUVAGE + MR LABRADOR
(20h30/Pavillons Sauvages)
MARDI 27
MUSIQUE
• Reggae : JUNIOR KELLY + WARRIOR
KING (20h30/Le Bikini)
• Carte blanche : CONSERVATOIRE DE
TOULOUSE (18h30/Croix-Baragnon)
• Chansons : PIERRE PERRET (20h30/Le
Phare Tournefeuille)
• DIRTY SWEET (Pavillons Sauvages)
• JIL IS LUCKY (19h30/Le Rex)
• Jazz des mondes : Duo DALTIN LABBÉ
(21h30/La Cave Poésie)
• Bossa nova et jazz brésilien : EUCLYDES
MATTOS TRIO (21h/Altigone SaintOrens)
• Piano jazz : RÉMI PANOSSIAN (Rest’Ô
Jazz)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Tabula Rasa présente NO
MAN’S LAND NOMADES’ LAND carte
blanche à Sébastien Bournac au Théâtre
Sorano (20h)
• La Cie Falstaff Théâtre présente EDGAR
mise en scène Alain Régus au Théâtre du
Grand Rond (21h)
• La Cie Urban Bush Women présente
LES ECAILLES DE LA MÉMOIRE de Germaine Acogny à Odyssud (21h)
• Grand Magasin présente LES DÉPLACEMENTS DU PROBLÈME (20h) + LE MENTEUR mise en scène Agathe Mélinand et
Laurent Pelly (20h30) au TNT
DIVERS
• Les 40 Rugissants lecture Céline Cohen
“Le voyage d’Anna Blume” de Paul Auster
à la Cave Poésie (19h30)
• OSONS auditions publiques au Bijou
(21h)
GRATOS
• Conférence “Petits chaperons rouges et
secrets dévoilés” par Marie-Hélène
Roques à la Bibliothèque Ancely (18h)
• Apéro-spectacle LECTURES au Théâtre
du Grand Rond (19h)
MERCREDI 28
MUSIQUE
• Chanson : ÉRIC LAREINE & MANU
GALURE (21h/Le Bijou)
• Jazz des mondes : Duo DALTIN LABBÉ
(19h30/La Cave Poésie)
• Toulouse is burning : LE MINUS +
L’HERBE FOLLE + CONDKOÏ + DA
KREW + LA ROTULE + SÉLÉNITÉS +
1969 WAS FINE + EDDY CRAMPES +
SYNCOPERA + IN DELIRIUM (20h/Le
Bikini)
• Variété : MAURANE (20h30/Casino
Théâtre Barrière)
• Rock : BETIS + DUMP (22h/Le Cri de la
Mouette)
• Flamencorock : BERNARDO SANDOVAL (21h/Le Mandala)
l’esprit
croix
ba’
tacle enchanteur au Théâtre de la
Violette (15h30)
GRATOS
• Conférence “L’histoire de la
musique classique” à la Bibliothèque Croix-Daurade (17h30)
• Apéro-spectacle LECTURES au
Théâtre du Grand Rond (19h)
• Piano : LESZEK MOZDZER
“Chopin jazz” au Chapeau rouge
(21h)
JEUDI 29
MUSIQUE
• Jazz : PULCINELLA
(20h30/Croix-Baragnon)
• Chanson : ÉRIC LAREINE &
MANU GALURE (21h/Le Bijou)
• Jazz des mondes : Duo DALTIN
LABBÉ (21h30/La Cave Poésie)
• Chanson : GAËTAN ROUSSEL
(20h30/Le Bikini)
• Pop folk : ABSYNTHE MINDED
+ FANNY KRIEF (20h/Le Rex)
• Electro : MINIMAL ORCHESTRA (22h/Le Cri de la Mouette)
• Duo voix contrebasse : LE
LABO DES FREEERS
(20h/L’Impro)
CHANSON POUR L’ÂME
> Mélodie Gardot
FRIEND d’Anne Lefèvre au
Théâtre Le Vent des Signes
(20h30)
• La Cie Théâtre de la Tortue
présente L’OR QU’ELLE TROUVE EST EN ELLE mise en scène
Giancarlo Ciarapica au Théâtre
du Pavé (20h)
• La Cie La Scabieuse présente
LE CIEL EST NOIR TANT
IL EST BLEU mise en scène Nathalie Desmarets au TPN (21h)
• OSCAR ET LA DAME ROSE
mise en scène Lucie Muratet au
centre culturel Le Moulin
Roques/Garonne (20h30)
• La Cie Vendaval présente LA
MER DANS UN VERRE au centre
culturel Ramonville (20h30)
• La Cie Calune Opéra présente
FEMMES ENCHANTÉES au Chapeau rouge (19h)
• Grand Magasin présente
LES DÉPLACEMENTS DU
PROBLÈME (20h) + LE MENTEUR mise en scène Agathe Mélinand et Laurent Pelly (19h30) au
TNT
• APPELEZ-MOI POCAHONTAS! par Alexandre Laly au
Théâtre de la Violette (19h30)
GRATOS
• Pause musical MAO “Simili-ciné
monocorde” salle du Sénéchal
(12h30)
• Apéro-spectacle LECTURES au
Théâtre du Grand Rond (19h)
• LES MAÎTRES JOUEURS à
l’église de Tournefeuille (20h30)
VENDREDI 30
MUSIQUE
• Ca part en live ! : T. TIME
FANTASY + CLAN D’INSTINCT
+ DARYL CORN FLEX (22h/Le
Cri de la Mouette)
• Jazz : PULCINELLA
(20h30/Croix-Baragnon)
• Polyphonies au féminin : DE CALAIX (21h/Eglise de Cugnaux)
• Chanson : ÉRIC LAREINE &
MANU GALURE (21h/Le Bijou)
• Jazz des mondes : Duo DALTIN
LABBE (21h30/La Cave Poésie)
• Musiques improvisées : EUGENE CHADBOURNE & AGAFIA
(21h/Le Mandala)
• Jazz manouche : MARCEL
LOEFFLER + KARAVAN TRIO
(20h30/Centre culturel Les Mazades)
• Variété pop : MIKA (20h/au Zénith de Toulouse)
tant pas la chose la plus étonnante à dire à propos de cette
chanteuse, auteure-compositrice de 23 ans née à Philadelphie.
Ce qui est extraordinaire chez elle, c’est que sa voix est
unique : elle touche l’âme. Le premier album de Melody Gardot
s’intitulait “Worrisome heart” et, selon l’hebdomadaire anglais
“The Sunday Times”, ce disque témoignait « d’un talent remarquable, incontestable », avec des chansons sereines d’une poésie pleine de nostalgie, servies par des arrangements subtils. Et
voilà que son nouvel album, paru en avril 2009, représente un
grand bond en avant. En effet, “My one and only thrill” marque
un tournant intense et créatif qui transcende les genres jazz et
blues, et qui nous propose une envoûtante perspective personnelle qui plaît à tout amateur de musique. Ces onze chansons,
d’une grande diversité émotionnelle, sont toutes signées de sa
propre main à une exception près : sa reprise brésilienne, irrésistible, de “Somewhere over the rainbow”.
• Mardi 13 avril, 20h00, au Casino Théâtre Barrière (île du Ramier/18, chemin de la Loge). Renseignements et locations au 05 62
73 44 77
culturel Ramonville (20h30)
• Grand Magasin présente LES
DÉPLACEMENTS DU
PROBLÈME (20h) + LE MENTEUR mise en scène Agathe Mélinand et Laurent Pelly (19h30)
au TNT
• APPELEZ-MOI POCAHONTAS ! par Alexandre Laly au
Théâtre de la Violette (19h30)
• Opéra ELEKTRA par l’Orchestre national du Capitole à la
Halle aux Grains (20h)
P’TITS BOUTS
• La Cie Lever du jour présente
DE LA TERRE SOUS MES SEMELLES mise en scène Alexandra
Malfi au Théâtre du Grand Rond
(15h) dès 4 ans
• La Cie Lever du Jour présente
BASILLE LE CAFOUILLEUX au
Théâtre Le Fil à plomb (16h) dès
3 ans
• CONTES PARFUMÉS, un spec-
>
• Flamencorock : BERNARDO
SANDOVAL (21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Falstaff Théâtre présente
EDGAR mise en scène Alain
Régus au Théâtre du Grand Rond
(21h)
• Danse MAYBE FOREVER par
Meg Stuart (20h30) +
Collectif les possédés présente
ONCLE VANIA (20h) au
Théâtre Garonne
• Jean-Luc Lemoine présente LEMOINE MAN SHOW à la salle
Nougaro (20h30)
• La Cie Tabula Rasa présente
NO MAN’S LAND NOMADES’
LAND carte blanche à Sébastien
Bournac au Théâtre Sorano (20h)
• La Cie Le Vent des Signes et le
collectif éOle présentent Insolite
Musiquemots #6 Concert Musique Improvisée/Lecture Agitée
YOU NEED A COACH MY
GRATOS
• Apéro-spectacle LECTURES
au Théâtre du Grand Rond (19h)
• VERSATIL + ALUNA à
Mr Big Stuff (21h)
Prochain numéro
le 29 avril
>
i l’histoire de Melody Gardot est surprenante — un accidramatique qui a failli lui coûter la vie ; son triomphe
Sen dent
2008 comme sensation vocale de l’année — ce n’est pour-
THÉÂTRE/DANSE
• Danse MAYBE FOREVER par
Meg Stuart (20h30) + Collectif les
possédés présente ONCLE
VANIA (20h) au Théâtre Garonne
• La Cie Tabula Rasa présente
NO MAN’S LAND NOMADES’
LAND carte blanche à Sébastien
Bournac au Théâtre Sorano (21h)
• La Cie Falstaff Théâtre présente
EDGAR mise en scène Alain
Régus au Théâtre du Grand Rond
(21h)
• La Cie Le Vent des Signes et le
collectif éOle présentent Insolite
Musiquemots #6 Concert Musique Improvisée/Lecture Agitée
YOU NEED A COACH MY
FRIEND d’Anne Lefèvre au
Théâtre Le Vent des Signes
(20h30)
• La Cie La Scabieuse présente
LE CIEL EST NOIR TANT IL EST
BLEU mise en scène Nathalie
Desmarets au TPN (21h)
• La Cie Théâtre de la Tortue
présente L’OR QU’ELLE TROUVE EST EN ELLE mise en scène
Giancarlo Ciarapica au Théâtre
du Pavé (20h)
• OSCAR ET LA DAME ROSE
mise en scène Lucie Muratet au
centre culturel Le Moulin
Roques/Garonne (20h30)
• Albandanse 2010 La Compagnie
Myriam Naisy présente
LA PETITE AINSI DANSE au
centre culturel Alban Minville
(21h)
• La Cie Calune Opéra présente
FEMMES ENCHANTÉES au Chapeau rouge (21h)
• Grand Magasin présente LES
DÉPLACEMENTS DU PROBLÈME (20h) + LE MENTEUR mise
en scène Agathe
Mélinand et Laurent Pelly
(20h30) au TNT
Année croisée franco-russe
à l’Espace Croix-Baragnon
Arts visuels
Jean-François Zygel
Les Pochettes-surprises
En compagnie de M. Godart, serpent, tuba
J. Boucault et J. Rasse, chants d’oiseaux
Musique de chambre
Jusqu’au 7 mai
Pier Planas
Mardi 13 avril
1ère partie : Presque Oui
Chanson
Les Anches Hantées
Le Jeu des Anches
Vendredi 2 avril
Musique de chambre
Dana Ciocarlie,
piano
Mardi 20 avril
Carte blanche
au Conservatoire
Liszt, Enesco, Debussy,
Ravel, Messiaen, Franck
Musique de chambre
Musique de chambre
Mardi 6 avril
Mardi 27 avril
Hora Cero
Pulcinella
Tango, la cruche à l’eau… (création)
Musique du monde
Jeudi 8 et vendredi 9 avril
Vox populi (création)
Jazz
Jeudi 29 et vendredi 30 avril
Espace Croix-Baragnon
24 rue Croix- Baragnon
05.62.27.60.60
n° licences entrepreneur de spectacles : 1025136-1025107-1025105
2 SITES
Muséum au centre ville
35, allées Jules Guesde
Ouvert toute l’année de 10 h à 18 h du mardi au dimanche
Les Jardins du Muséum à Borderouge
24-26 avenue Bourgès-Maunoury
Ouvert du 2 mai au 31 octobre de 10 h à 18 h du mardi au dimanche
Expositions permanentes et temporaires,
conférences, débats, bibliothèques, boutiques, restaurants
Tél. : 05 62 27 84 84
www.museum.toulouse.fr
3 Studio Pastre
THÉÂTRE/DANSE
• Danse MAYBE FOREVER par
Meg Stuart au Théâtre Garonne
(20h)
• La Cie Tabula Rasa présente
NO MAN’S LAND NOMADES’
LAND carte blanche à Sébastien
Bournac au Théâtre Sorano (20h)
• Jean-Luc Lemoine présente LEMOINE MAN SHOW à la salle
Nougaro (20h30)
• La Cie Falstaff Théâtre présente
EDGAR mise en scène Alain
Régus au Théâtre du Grand Rond
(21h)
• La Cie Urban Bush Women présente LES ÉCAILLES DE LA MÉMOIRE de Germaine Acogny à
Odyssud (21h)
• La Cie Théâtre de la Tortue
présente L’OR QU’ELLE TROUVE EST EN ELLE mise en scène
Giancarlo Ciarapica au Théâtre
du Pavé (20h)
• Albandanse 2010 La Cie Myriam
Naisy présente LA PETITE AINSI
DANSE au centre culturel Alban
Minville (15h)
• La Cie Vendaval présente LA
MER DANS UN VERRE au centre
avril
AVRIL/AGENDA DES SORTIES/23
LE BLOC-NOTES/24
Journal d’un Toulousain
> Figures myythiques
> Par Jérôme Gac
• 2 mars. Le festival “Zoom Arrière”
s’ouvre à la Cinémathèque de Toulouse avec
la projection du “Ben-Hur, A tale of the
Christ” de Fred Niblo. Je ne connaissais pas
l’existence de Ramon Novarro, star du
muet qui incarne le héros contemporain de
Jésus. Avec beaucoup de discrétion et de
sensibilité, Patrick Burgan accompagne au
piano cette œuvre monumentale aux décors
gigantesques. Je réalise vite que le célèbre
film de William Wyler est un remake fidèle
de ce blockbuster moins connu. Des séquences en couleurs ponctuent le parcours
héroïque de Ben-Hur. La course de char me
stupéfait par la nervosité et la démesure de
sa mise en scène.
• 9 mars. Dirigé par Éric Didry dans le
petit théâtre du TNT, Nicolas Bouchaud empoigne la parole du critique Serge Daney.
“La Loi du marcheur” est l’adaptation à la
scène de “Itinéraire d’un ciné-fils”, documentaire réalisé en 1992 pour la télévision par
Pierre-André Boutang et Dominique Rabourdin. Où Daney s’y entretient avec Régis
Debray. D’entrée, fixant les spectateurs, l’acteur s’approprie la gestuelle du cinéphile,
tout autant que sa manière de parler. Nicolas Bouchaud fume sur scène, et je revois
l’image de Serge Daney tenant une cigarette
coincée entre ses longs doigts sur l’écran de
la télévision. Des extraits de “Rio Bravo”
s’immiscent au cœur du récit intime, le narrateur en est le spectateur puis l’acteur
quand il s’incruste aux côtés des personnages. La déclaration d’amour au cinéma se
déplace en pamphlet contre la télévision.
Quelques mois avant sa mort des suites du
sida, Daney dénonce les émissions caritatives qui érigent la pitié en système. Il prédit
la dictature du réel qui place l’homme de la
rue devant la caméra au détriment de l’acteur. Je ne quitte pas des yeux Nicolas
Bouchaud. Il est le passeur d’une pensée
complexe, en révèle l’universalité avec une
constante intelligence de jeu. Sans la
moindre concession, l’émotion s’épanouit
en toute exigence.
> Michel Didier
univers pictural et poétique
Ce coloriste autodidacte (il expose depuis 1978),
ancien enseignant, ami du peintre Carlos Pradal,
explore en même temps la littérature et la peinture.
Créant ses toiles la nuit essentiellement, il nous
convie par son talent dans un imaginaire de paysages
crépusculaires, de ciels, de landes, d’architectures, de
personnages, qui dévoilent un regard mûri par les
références et les lectures personnelles. Sa palette
s’étend des toiles grouillantes à la manière de Jérôme
Bosch à des espaces plus apaisés mais souvent à plusieurs lectures des paysagistes du XIXè siècle.
• Du 1er au 30 avril à la Médiathèque de Tournefeuille (3,
impasse Max Baylac à Tournefeuille, 05 62 13 56 30)
“La Voix humaine” © Patrice Nin
• 12 mars. Le collectif Les Possédés revient en force au Théâtre Garonne avec la
légende des chevaliers de la Table ronde revisitée par le dramaturge allemand Tankred Dorst. Je ne peux retenir un éclat de
rire dès la deuxième réplique. Douze acteurs multiplient les entrées et sorties dans
un joyeux foutoir flirtant avec l’univers des
Monty Python. La troupe jongle pour la première fois avec une panoplie de costumes
chamarrés et de perruques luxuriantes. Je
reconnais une scène empruntée à “Orange
mécanique”. Le spectacle s’étire à la manière des longues tragédies shakespeariennes.
Encore une fois, Les Possédés(1) installent
le plaisir du spectateur au cœur de la représentation théâtrale.
• 18 mars. “Le Grand Inquisiteur” est la
première incursion de la parole dans le
théâtre de Mladen Materic. Cette nouvelle proposition improbable s’appuie entièrement sur la joute verbale du Grand Inquisiteur, tirée des “Frères Karamazov”, de
Dostoïevski. Face aux déplacements de
Jésus qui est son interlocuteur, je mesure la
continuité avec les précédents travaux
muets du metteur en scène. La scénographie est tout aussi fidèle à l’esthétique soignée du Théâtre Tattoo, où les objets du
quotidien trouvent leur place. L’interprétation très retenue évite toute grandiloquence. Les questions soulevées, celles de la liberté et du choix, n’en apparaissent que
plus actuelles à mon sens.
• 19 mars. À l’invitation du Théâtre du
Capitole, le chorégraphe Christian Rizzo
fait ses débuts de metteur en scène d’opéra
sur le vaste plateau du TNT. Le programme
présente deux monologues expressionnistes
d’Arnold Schönberg. Je suis décoiffé par la
puissance vocale de Brigitte Pinter dans
“Erwartung”, la présence frivole d’Anja
Silja dans “Pierrot lunaire” m’amuse. Le
mouvement de la danse anime le décor autour des chanteuses statiques. Le trouble né
du déploiement des danseurs aux têtes invisibles. Pendant l’entracte, un spectateur s’interroge sur l’intérêt éventuel de l’exposition
de peintures du compositeur, présentées au
musée des Abattoirs(2). Je le renseigne sur la
riche collection d’autoportraits montrée et
sur la pertinence des œuvres installées en
écho aux opéras entendus. L’univers de l’artiste s’éclaire ainsi judicieusement de la
confrontation des deux disciplines pratiquées. La soirée s’achève avec “La Voix humaine” de Poulenc, d’après la pièce de
Cocteau. Christian Rizzo place Stéphanie
d’Oustrac dans un dénuement scénographique qui me paraît fort audacieux. Ce monologue offre à la mezzo-soprano française
l’espace idéal pour que sa voix, claire et sensible, éclate en sanglots. Je relève enfin la
grande vivacité de la direction musicale assurée par Alain Altinoglu.
(1) Prochain spectacle des Possédés : “Oncle
Vania”, du 29 avril au 7 mai, 20h00, au
Théâtre Garonne (1, avenue du Château d’Eau,
05 62 48 54 77, www.theatregaronne.com)
(2) Exposition “Arnold Schönberg. Visions et regards”, jusqu’au 9 mai, au musée des Abattoirs
(76, allées Charles-de-Fitte, 05 62 48 58 00,
www.lesabattoirs.org)
Du bon… du bien…
du bouquin!
> “La compagnie des petites choses”, Gilbert Legrand
sculpture
Designer de formation, Gilbert Legrand peut se définir
comme un poète de l’objet. L’artiste propose une
exploration sensible et humoristique de ces multiples
petites choses du quotidien qui nous entourent (pulvérisateurs, boîtes d’œufs, boutons, ustensiles de cuisine…). Il façonne des personnages, touchants et
drôles, qui se situent dans le registre de la comédie.
Subtilité chromatique, banalité du support… ici, le
regard se décale et la poésie s’en mêle.
• Du 1er au 23 avril à l’Espace Saint-Cyprien (56, allées
Charles de Fitte, 05 61 22 27 77)
> “Paysages traversés-traversants, corpsmirages, les paysages traversés en train”
photographies
Sur la ligne Boussens-Toulouse, des paysages intermédiaires défilent par la fenêtre du train. Entre villes et
campagnes, ces paysages banals de larges étendues
plates et monotones de champs cultivés et de zones
industrielles, se dessinent en toile de fond. Des lumières
particulières se conjuguant au mouvement du train,
donnent au paysage une dimension cinématographique,
onirique, mélancolique et parfois fantasmagorique.
• Jusqu’au 24 avril à Bicoq (2, rue du Coq d’Inde, métro
Esquirol, 05 61 25 10 06)
> “Arbres rouges et fauveries”, Dominique Silvestre
peintures et installation (à partir de 6 ans)
Papiers et couleurs tourmentés à l’atelier pour
aboutir à une série de paysages dominés par de
forts contrastes de luminosité. Cette exposition installation emmène le jeune visiteur à l’initiation à la
couleur, à découvrir l’histoire de l’art simplifié pour
arriver au fauvisme d’une façon anecdotique : « J’ai
nommé cet ensemble de travaux “Arbres rouges et
fauveries” avec ce recul que donne une production
inattendue de soi-même, où chaque jour le travail
d’atelier devient une surprise. » (D. Silvestre)
• Jusqu’au 16 avril au Centre Culturel des Mazades (10,
avenue des Mazades, 05 34 40 40 10)
> “Villes et campagnes”, par Sylvie
Donaire
travail pictural
Après ses travaux sur l’écriture, Sylvie Donaire
nous livre, pour un tour du monde urbain et rural,
une vision toute en douceur de ces deux univers :
collages, lavis, matières et harmonies de tons pour
cette exposition unique réunissant une vision plurielle de la ville et la tendresse des campagnes.
• Jusqu’au 28 avril, du mardi au vendredi de 9h30 à 12h30
et de 14h00 à 18h30 (les samedis de 9h30 à 13h00 sauf
le 3), au Moulin de Roques (14, boulevard de la
Gare/Roques-sur-Garonne, 05 62 20 41 10)
> Par Michel Dargel
• “Les derniers jours d’un
homme” de Pascal Dessaint,
Éditions Rivages (234
pages/18 euros)
Notre Pascal national nous délaisse pour
un temps et monte dans le Nord se frotter aux drames de la mondialisation. De
ce voyage, il ramène un terrible témoignage sur les ravages de l’argent roi au
pays des travailleurs, là où des familles
entières sont décimées par le chômage,
où les enfants n’ont plus d’avenir. Ces
derniers jours d’un homme sont tragiques mais ce sont ceux d’un homme debout.
> EXPOS
> “Nécessité intérieure”, Rita Di Benedetto
peintures
« C’est en 1992 que s’imposa dans ma démarche
picturale la nécessité de faire surgir des ténèbres
de mon support-toile une sphère : FLV… Forme,
Lumière, Volume. » (R. d B.)
• “Court, noir, sans sucre” d’Emmanuelle Urien, Éditions Quadrature (116 pages/15 euros)
Dans le recueil de cette Toulousaine d’adoption paru en 2005 — devenu introuvable et
réédité cette année — tout est déjà dans le
titre. Dans le tragique de nos existences, Emmanuelle Urien découpe de sombres tranches
de vie et nous les sert brutes. Aucun arrangement, mais avec le sourire. Quinze nouvelles
aiguisées au mot près à manier avec précaution, y’a danger de mort!
• “Polars/poèmes de proximité
toulousaine” d’Igor Sevitch, Éditions Editonly (5 tomes + 1 mini
CD/32 euros)
Avec la parution du cinquième et dernier tome
de ses polars/poèmes intitulé “Chutes de têtes
rue Robespierre”, Igor Sevitch, oiseau voyageur et inclassable, clôt sa balade en vers et
noir dans la Ville rose. À l’arrivée, un ovni polardo/poétique, illustré de chansons et joliment
présenté, un petit plaisir rare et singulier à s’offrir sur editions-editonly.info
• Du 6 au 29 avril à l’Espace Bonnefoy (4, rue du Faubourg-Bonnefoy, 05 67 73 83 60)
> Nicolas Fleure & Solen Mirebeau
photographie et graphisme
Mais que se passe-t-il réellement dans la tête des tueurs ?
Comment ritualisent-ils leurs actions ? Sont-ils si différents que nous dans la vraie vie… Cette exposition a
pour but de raconter une histoire et plonger le visiteur
au sein même de la “psychologie” d’un tueur…
• Du 29 avril au 22 mai, du mardi au samedi de 15h00 à
19h00, à la galerie CDA (33, rue des Couteliers, métro
Esquirol, 05 31 98 42 29)