Briller avec une touche d`humour
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Briller avec une touche d`humour
Le mensuel d’information du CHU de Québec-Université Laval | Volume 4, numéro 6 | Juin 2016 Dossier Éditorial Mme Bourdon nous parle des vacances qui sont à nos portes Une soirée des Diamants toute en humour page 2 pages 1 à 3 L’écho de la recherche Chuchoter… sur tous les toits La Fondation en action ! L’équipe du Dr Steve Lacroix franchit un pas de plus vers un traitement de la sclérose en plaques page 11 Importante somme attribuée à une de nos équipes pour la recherche sur la douleur chronique page 5 Près de 113 millions $ pour la grande campagne de la Fondation page 16 3e édition de la Soirée des Diamants Briller avec une touche d’humour Le Capitole de Québec a encore une fois résonné de salves d’applaudissements destinés aux lauréats des Prix Diamants, le 26 mai dernier. Une soirée toute en humour et en élégance pour honorer tous les finalistes dont les réalisations méritaient d’être soulignées. Une quinzaine de catégories ont permis de braquer les projecteurs sur le talent, le dévouement et la détermination d’individus et d’équipes qui poussent notre institution sans cesse vers de nouveaux sommets. L’animation de la soirée était assurée par un duo de jeunes comédiens de Québec, Nicolas Drolet et Monika Pilon. Dès le numéro d’ouverture, l’autodérision a donné le ton aux prestations des animateurs qui ont posé un regard amusé sur nos efforts d’amélioration continue. Vêtu d’un sarrau et du nécessaire du ninja, l’animateur a personnifié un certain Bruce Lean, clin d’œil évident à l’importante intégration de la méthode lean par notre institution. La présidente-directrice générale, Gertrude Bourdon, s’est prêtée au jeu de l’agent Bruce Lean, provoquant les rires de la salle. Les animateurs de la soirée, Nicolas Drolet dans son personnage de Bruce Lean, lors du numéro d’ouverture, et Monika Pilon, dans le rôle de la patiente égarée, ont déclenché les éclats de rire de l’assistance. Les intermèdes humoristiques présentés sur scène ont d’ailleurs déridé la salle à de nombreuses reprises autant que les capsules vidéos raillant certains de nos petits travers. Les gags faisaient mouche à chaque fois. Les sketchs montés sur l’interaction et le dialogue entre le comédien à l’écran et celui sur la scène ont d’ailleurs très bien marché. La patiente complètement égarée qui traine ses ficelles de laine et accumule les Post-it collés partout pour retrouver son chemin dans les corridors de nos hôpitaux faisait bien rigoler chaque fois qu’on la voyait apparaître à l’écran, mais elle a déclenché les éclats de rire lorsqu’elle a fait irruption sur scène au beau milieu d’une présentation de l’autre animateur. Elle a par la suite réintégré les corridors par le biais de l’écran, sans jamais réussir à trouver sa salle d’examen. L’effet était saisissant et le gag évoquait bien sûr tout le travail de conception et de wayfinding effectué par les participants au kaizen visant à élaborer la structure du nouveau complexe hospitalier. Lire la suite à la page 2... La première grande campagne de financement de la Fondation Objectif dépassé ! Le 2 juin dernier, la Fondation annonçait fièrement le résultat de sa première grande campagne de financement sous le thème Unis pour le meilleur des soins, lancée en novembre 2014. L’objectif ambitieux de 100 millions de dollars sur cinq ans est atteint et même dépassé avec des dons totalisant plus de 112,7 millions de dollars. Lire la suite à la page 16... L’équipe de la campagne : M. Gaston Bédard, président du c. a., CHU de Québec-Université Laval, M. Ross Gaudreault, président du c. a., Fondation du CHU de Québec, M. Michel Dallaire, ing., président et chef de la direction, Cominar, M. Martin Beauchamp, vice-président régional, Services bancaires aux entreprises, régions du Québec, BMO Banque de Montréal, M. Claude Choquette, président, HDG inc. et Groupe Le Massif inc., M. Alban D’Amours, M.C., G.O.Q, F.AdmA., président et chef de la direction du Mouvement Desjardins (2000-2008), administrateur de sociétés, M. Louis Vachon, président et chef de la direction, Banque Nationale, le Dr Serge Rivest, Ph. D., directeur, Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, Mme Marie-Claude Paré, présidente et chef de la direction, Fondation du CHU de Québec, Mme Gertrude Bourdon, présidente-directrice générale, CHU de Québec-Université Laval, M. Pierre Thabet, président, Boa-Franc, M. Stéphane Desmeules, vice-président au développement corporatif, Fondation du CHU de Québec, Mme MarieHuguette Cormier, première vice-présidente, Marketing, Communications et Coopération, Mouvement Desjardins, et le Pr Michel G. Bergeron, C.M., O.Q., M.D., FRCPC, FCAHS, FIDSA, fondateur et directeur, Centre de recherche en infectiologie (CRI) de l’Université Laval. 2 Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 6 | Juin 2016 Éditorial Suite de la une Des vacances bien méritées L‘ été est à nos portes et nous avons déjà eu l’occasion d’en vivre un aperçu avec quelques belles journées à la fin mai. Quel bonheur de sentir la chaleur du soleil ! Pour une bonne majorité d’entre nous, la belle saison est synonyme de vacances, de repos, de belles activités en compagnie de ceux et celles qui nous sont chers. C’est exactement ce que je vous souhaite : du beau et du bon temps pour vous ressourcer. Après une année fort bien remplie, comme je le relatais dans mon éditorial du mois dernier, une pause estivale nous fera tous grand bien ! Dans le même esprit, un numéro sur l’importance de l’hygiène des mains a beaucoup fait rire par la folie de l’animateur qui insistait avec frénésie sur les petits coups de mousse désinfectante auprès de certains lauréats. Remise des Diamants Comme l’an dernier, les prix étaient regroupés en six catégories, à savoir Humanisme, Innovation, Collaboration, Excellence et Hommage, en plus du prix Coup de cœur et des prix Hommes et femmes d’exception. Chacune des catégories proposait deux prix pour souligner différents aspects des réalisations des équipes nommées. Ainsi, le prix Soins et services cliniques 1 a été décerné à l’équipe du projet Optimisation des soins pharmaceutiques au département de pharmacie du CHU de Québec-Université-Laval. Le prix Soins et services cliniques 2 est revenu au projet Optimisation du circuit du médicament parentéral. Dans la catégorie Innovation, le Diamant a été décerné au projet du Plan clinique du nouveau complexe hospitalier. Le Diamant recherche relève a été attribué au chercheur Éric Boilard. La maladie ne prend malheureusement pas de vacances ! Dans la catégorie enseignement, le récipiendaire est la Trajectoire des patients présentant un problème ophtalmique à l’urgence de l’HSS. Dans la catégorie Administration et organisation du travail, le prix est revenu au Devis d’optimisation de la pratique clinique en soins infirmiers. Je vous invite donc, lorsque vous serez au travail cet été, à conserver votre vigilance et votre acuité envers nos patients. Ils méritent tous la même qualité de soins sécuritaires, peu importe la saison. La force d’une équipe, c’est aussi de pouvoir bénéficier de vacances en toute quiétude, sachant que nous pouvons compter sur nos collègues et que nous pourrons les remercier, en faisant de même pour eux. Dans la catégorie Soutien à l’ensemble des missions, la palme est allée à l’équipe d’implantation du Dossier patient électronique qui a par ailleurs reçu le Prix coup de cœur. Le prix Relève a été décerné à la jeune ergothérapeute Audrey Paquet-Beaupré, coordonnatrice de l’équipe Ace-multi. Le prix rayonnement a été attribué aux trois responsables du projet de sensibilisation à la conduite avec les facultés affaiblies auprès des jeunes, Prends le volant sur ta vie, Gino Bouchard, Christine Rizzo, et Josianne Vignola. Le Diamant engagement bénévole est allé aux éducateurs spécialisés du CMES, Neil Létourneau, Thérèse Côté, Marie Gagnon et Vanessa Michaud. Je vous souhaite donc un été des plus sereins, avec toute ma reconnaissance. Carrière Recherche Ceci dit, il nous faut tout de même réaliser que la maladie ne prend pas de vacances, même en été. Nos patients ont autant besoin de nos compétences et de nos attentions, même si Mère Nature fait notre joie. Parfois même, pour certains, la maladie est plus dure à vivre en été… Sachant que vous veillerez ainsi au grain, vos collègues en vacances vous en seront reconnaissants, puisqu’ils pourront en profiter en toute quiétude. Ils vous rendront certainement la pareille, lorsque ce sera votre tour de relaxer. Gertrude Bourdon Présidente-directrice générale Dominique Chrétien, pharmacienne, était très heureuse de recevoir le prix Soins et services cliniques 1 au nom de son équipe Optimisation des soins pharmaceutiques au département de pharmacie. La récipiendaire du prix Relève, Audrey Paquet-Beaupré. Deux prix Carrière recherche ont été décerné cette année, l’un au Dr François Auger, instigateur et directeur du Laboratoire d’organogénèse expérimentale (LOEX). L’autre, en reconnaissance d’une carrière tout aussi fructueuse, a été décerné au Dr Michel G. Bergeron. Celui-ci en a profité pour annoncer qu’il cédait son poste de directeur en présence de son successeur, le Dr Gary Kobinger, acteur de premier plan dans le développement du vaccin contre l’Ebola. Le Dr Kobinger a choisi de quitter Winnipeg où il est directeur du Programme des pathogènes spéciaux au Laboratoire national de microbiologie de l’Agence Le Prix Coup de cœur, décerné par vote des employés, a été remis à l’équipe d’implantation du Dossier patient électronique. Mme Theresa Jones (à gauche) et la Dre Sylvie Picard, deux femmes d’exception. Christine Rizzo a reçu le prix au nom de l’équipe de Prend le volant sur ta vie. Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 6 | Juin 2016 de la santé publique du Canada pour rentrer au bercail puisqu’il est originaire de Québec. Le Dr Kobinger a grandement contribué au développement du traitement expérimental ZMapp contre le virus Ebola et a conçu le premier vaccin efficace contre cette maladie, au moment où l’Afrique de l’Ouest connaissait une grave épidémie, l’an dernier. Les laboratoires mobiles créés par son équipe ont fortement simplifié et accéléré l’administration des tests diagnostiques, un outil crucial dans la lutte contre le virus Ebola. Le Dr Bergeron a fait un survol empreint de fierté de l’ensemble de ses plus de 40 ans de carrière. « À mon arrivée au CHUL en 1974, il n’y avait pas de recherche en infectiologie. D’ailleurs, il n’y avait même pas de spécialité en maladies infectieuses. C’était terrifiant, mais c’était excitant à la fois, car tout était à faire. Aujourd’hui, je peux dire avec fierté : mission accomplie! En effet, le CRI avec ses 200 chercheurs est le plus grand centre de recherche en maladies infectieuses au Canada. Et jamais je n’aurais cru qu’un jour nous puissions devenir des champions de transfert technologique et que nos innovations diagnostiques puissent à la fois révolutionner la pratique médicale et sauver des vies tout en créant ici à Québec des centaines d’emplois et des investissements industriels de plus de 800 millions de $. Ce prix j’aimerais aussi le partager avec mon équipe. » C’est avec fierté que j’accepte cet honneur. Comme dit la chanson de Cat Stevens, I am old but I am happy. Et j’ai bien l’intention de continuer cette aventure, car le mot retraite n’est pas dans mon dictionnaire », a poursuivi le Dr Bergeron. Femmes d’exception Les prix Hommes et femmes d’exception ont été raflés par deux femmes cette année. L’infirmière de recherche en oncologie de L’HDQ, Theresa Jones est l’une des récipiendaires. Elle a partagé son prix avec ses patients. « C’est lorsque nous sommes confrontés à la maladie que le temps prend tout son sens. Le temps opératoire, le temps pour recevoir un diagnostic, le temps avant de recevoir un traitement, le temps de rémission, le temps de récupération et j’en passe. J’aimerais rendre hommage à tous ces patients qui m’ont enseigné que le temps est si précieux. Et que ce n’est pas la quantité que l’on reçoit qui compte, mais plutôt ce qu’on en fait. » Le Dr Michel G. Bergeron. Quant à la Dre Sylvie Picard qui a elle aussi reçu un prix Femme d’exception, elle a émis des souhaits pour l’avenir. « En tant que doyenne d’une équipe plongée dans une aventure extraordinaire depuis 18 ans, je souhaite que notre équipe et que notre modèle puissent survivre dans le prochain CIUSSS », a lancé la psychiatre à l’hôpital de jour en santé mentale du CHUL. Prix hommage Les prix hommages ont été décernés aux Drs Yvan Douville et Jean-Claude Forest. Le premier a reçu le Diamant de la Fondation du CHU de Québec pour souligner sa grande contribution à l’essor de la culture philanthropique après de ses collègues médecins. Le Dr Forest a pour sa part reçu le Diamant héritage soulignant l’apport d’un bâtisseur important dans l’évolution de notre institution. Notre directeur général adjoint a en effet fait grandir le centre de recherche du CHU pendant près de 20 ans en tant que directeur. Me Édith Deleury, prix Hommage du conseil d’administration. L’Hommage du conseil d’administration est revenu à Me Édith Deleury. Présidentecoordonnatrice du comité d’éthique de la recherche, son dévouement et son expertise d’éthicienne ont été salués. Elle s’est dite très touchée par cette reconnaissance d’un travail auquel elle prend plaisir. « C’est très stimulant parce que l’on voit passer tous les projets. Nous sommes à l’avant-garde en quelque sorte de la recherche et c’est fascinant. Au cours du dernier exercice financier, on a évalué 174 nouveaux projets de recherche. On a effectué les suivis de 3 560 projets. C’est vous dire à quel point la recherche est dynamique au CHU de Québec. Et cela en dit long sur l’ampleur du travail accompli par les membres du comité d’éthique de la recherche parce que moi aussi j’ai une équipe dont la plupart sont des bénévoles qui font un travail remarquable. Et j’ai aussi toute une équipe de professionnels dédiés en soutien au bureau d’éthique de la recherche », a-t-elle affirmé. La soirée s’est terminée avec les remerciements du président du conseil d’administration, M. Gaston Bédard. Pour plus de détails sur les réalisations des lauréats et des finalistes aux Diamants 2015-2016, nous vous invitons à consulter Le Chuchoteur souvenir de cette 3e édition au www. chudequebec.ca/a-propos-de-nous/publications.aspx. Le Dr François A. Auger en compagnie de la Dre Lucie Germain. Le Dr Yvan Douville, prix Hommage de la Fondation du CHU de Québec. Le Dr Jean-Claude Forest, prix Hommage Héritage. C’est sous le signe de l’humour s’est déroulé la troisième soirée des Diamants. Cette troisième édition de La soirée des Diamants est entièrement financée grâce à la précieuse participation de nos commanditaires. 3 4 Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 6 | Juin 2016 Projet d’efficacité énergétique de l’Hôpital Saint-François d’Assise Économies, collaboration, confort et respect du patient Le projet d’efficacité énergétique en cours à l’Hôpital Saint-François d’Assise en est un d’envergure. Le vénérable centenaire subit progressivement une métamorphose complète de ses systèmes d’alimentation et de diffusion d’énergie. Tout y passe : le chauffage, la production d’eau chaude et de vapeur, la ventilation, la climatisation, le contrôle de l’humidité, échange d’air et l’éclairage. But de l’opération : améliorer le confort des patients et réaliser des économies substantielles tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre (GES), soit, en chiffres des économies annuelles de l’ordre de 650 000 $ et une réduction de 3 735 tonnes de GES. Commencé en août 2015 pour une fin prévue au printemps 2017, ce chantier évalué à 10 millions de $ suit le rythme des saisons et reprend après une courte période d’hibernation. En effet, avec l’arrivée des beaux jours et des températures plus clémentes, la conversion du réseau de vapeur à haute pression vers un système à eau chaude, interrompue à la saison des grands froid, se poursuivra. On procédera notamment au remplacement du restant des radiateurs de l’Aile B. Plusieurs nouveaux équipements seront ajoutés, et on procédera à la mise en service de ceux installés durant l’automne, dont les spectaculaires refroidisseurs adiabatiques et la thermopompe installés sur le toit de l’urgence. Ces travaux impliquent également des interventions sur l’alimentation électrique, la salle mécanique, le système de ventilation et le raccordement aux cheminées. On mettra aussi en place un système qui permettra de moduler le volume des changements d’air au bloc opératoire en fonction des activités, le système fonctionnant actuellement à 100 % de sa capacité, peu importe l’occupation des salles d’opération. Des capteurs de mouvement commanderont ce système réglé pour respecter les normes de températures et d’humidité. Un bout de chemin de fait Patrick Gaudreau-Wong, conseiller en bâtiment aux opérations du bâtiment à la Direction des services techniques, indique qu’en plus de la première phase de conversion de la vapeur à l’eau chaude, les mesures relatives à l’éclairage ont été complétées et que celles de réduction du volume d’air éjecté des hottes de cuisine le sont à 75 %. Avec ses complices, Carol Cloutier, technicien en bâtiment à la réalisation immobilière de la Direction des services techniques (DST), qui assure le suivi des travaux et la liaison avec les divers services concernés sur le terrain, et de Charles-Éric Paul, ingénieur de projet et chargé de projet d’Ecosystem, il a bien hâte que l’on passe à l’étape de mise en marche de certains équipements, dont les refroidisseurs. « On va avoir une capacité de refroidissement qu’on n’avait pas avant. On était un peu inconfortables, nos équipements étaient en fin de vie et risquaient de briser à tout moment, dit-il. Maintenant, on va être prêts à faire face aux canicules et on va pouvoir bien dormir la nuit. » Dans l’ordre habituel, Carol Cloutier, Charles-Éric Paul et Patrick Gaudreau-Wong devant le nouveau refroidisseur d’eau de l’hôpital. Outre ces gains de confort escomptés en climatisation, on mise beaucoup sur l’eau chaude à la place de la vapeur pour accroître l’efficacité énergétique de l’hôpital et réaliser de substantielles économies. La récupération de chaleur en fait partie et illustre bien le bon vieux principe selon lequel rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Ainsi, les équipements mis en place dégageront la chaleur nécessaire au chauffage et à l’alimentation en eau chaude domestique de l’édifice ainsi qu’à la production de la vapeur indispensable aux services de stérilisation. La mise en marche des équipements installés se fera en séquence, logiquement, du plus efficace vers le moins efficace, pour commencer à obtenir des gains en efficacité. Il faut aussi tenir compte des anciens systèmes encore fonctionnels pour éviter des ruptures de services qui nuiraient inévitablement aux patients et au personnel de l’hôpital. Collaboration et respect Évidemment, une telle entreprise ne se fait pas sans dérangements. Les patients, comme le personnel, doivent temporairement vivre avec certains inconvénients. Toutefois, un bon contact avec les intervenants et une bonne information atténuent bien des impacts. « Les gens trouvent qu’il commence à y en avoir beaucoup de travaux en même temps, constate Carol Cloutier. Il faut y aller avec parcimonie et essayer de leur expliquer au fur et à mesure qu’on avance, quelles sont les étapes à venir et leur durée pour éviter les chocs. Et il faut dire qu’en plus de nos travaux, il y a les travaux réguliers de maintien d’actifs, dont les corrections de façades : il faut donc bien coordonner tout cela. » En ce sens, l’équipe des opérations du bâtiment de Martin Roberge, de la DST de l’HSFA soutient remarquablement l’équipe de projet et les entrepreneurs engagés pour le réaliser. « J’ai une aisance à travailler avec cette équipe. J’ai des questions tout le temps. C’est leur hôpital, pas le mien. Il y a une bonne collaboration. Ils sont tout le temps disponibles pour répondre aux questions, malgré leurs tâches. Ils comprennent l’essence du projet et sont vraiment intéressés », raconte Charles-Éric Paul, d’Ecosystem, partenaire du CHU dans cette entreprise. Propos renforcés par Patrick Gaudreau-Wong et Carol Cloutier, qui témoignent aussi de l’impatience des équipes à voir le nouveau système en marche et à en apprendre le fonctionnement. Que les interventions du projet s’effectuent au bloc opératoire, en stérilisation, dans les cuisines ou sur les étages de soins, toutes doivent être planifiées en respectant autant les normes de qualité et de sécurité, comme celles, primordiales, de la prévention et du contrôle des infections que les personnes qui fréquentent ou travaillent à l’hôpital. La communication est permanente, répétitive; les rencontres sont nombreuses; les échanges multiples. Le travail avec les intervenants est soutenu pour bien identifier les contraintes et les normes en vigueur dans chaque secteur. L’intervention se dessine petit à petit, jusqu’à ce que le plan soit suffisamment précis et sécuritaire pour que l’on puisse dire : OK, là, ça marche, on y va. « Le plus gros défi, c’est le respect de la clientèle, relate Charles-Éric Paul, c’est vraiment ça, le petit bébé dont il faut prendre soin. Quand on se promène sur les étages, on voit des personnes malades, ce qui fait qu’on est déjà sensibilisé juste du fait d’être là physiquement : si on fait du bruit, on sait que ça les dérange et que ça les dérange bien plus que monsieur et madame tout le monde. » Et ce défi, Patrick, Carol, Charles-Éric ainsi que toute l’équipe de projet d’Ecosystem sont en train de le relever. Si bien que leur approche de communication et de gestion de chantier s’impose de plus en plus comme un modèle. Les deux refroidisseurs adiabatiques et la thermopompe air-eau installés dans les derniers mois. Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 6 | Juin 2016 Chuchoter… sur tous les toits 5 Un neurophysiologiste admis au sein de l’ordre américain Le neurophysiologiste de l’HEJ, Sébastien Fournier, est devenu en mai dernier le seul canadien à être accepté à l’ordre américain régissant la neurophysiologie, le American Society of Neurophysiological Monitoring. S’agissant d’une technologie relativement récente, il n’existe encore aucun regroupement professionnel de ce côté de la frontière. L’accès à cet ordre exige la réussite d’une série d’examens écrits et oraux que M. Fournier a passés haut la main. La neurophysiologie consiste à interpréter les activités bioélectriques générées par le système nerveux. Dans des cas complexes de chirurgies crâniennes et rachidiennes, l’électrophysiologiste guide le chirurgien en interprétant les signaux électrophysiologiques du patient, diminuant ainsi les déficits postopératoires. En diminuant les risques, on évite de prolonger certaines hospitalisations, on améliore la qualité de vie des patients et on diminue les risques de décès. Le CHU est le seul centre hospitalier au Québec à bénéficier des services d’un neurophysiologiste clinique ayant une telle expertise. D’importants fonds pour la recherche en douleur chronique Des chercheurs du CHU de Québec pourront profiter d’une importante subvention dans le cadre d’un projet de recherche pancanadien sur les douleurs chroniques. D’un montant avoisinant les 25 millions de dollars, cette subvention permettra au Centre de recherche du CHU de Québec de collaborer à la recherche de 160 chercheurs provenant de 7 provinces canadiennes, en plus de dynamiser la recherche clinique en douleur chronique au bénéfice de nos patients. Développé dans le cadre du programme SPOR (Strategy for Patient-Oriented Research) de l’Institut de recherche en santé du Canada, ce projet de recherche est principalement supervisé par l’Université McMaster de l’Ontario. Il mettra cependant à l’épreuve l’expertise d’une quinzaine de chercheurs canadiens répartis à travers le pays, qui auront la charge d’orienter le projet selon les besoins en santé. Cyril Schneider, chercheur et expert en neurostimulation, est d’ailleurs très fier de faire partie des 15 Key leaders choisis pour diriger le projet; le seul provenant de la vieille capitale. « C’est très excitant oui ! Ça va nous permettre d’en apprendre plus sur le cerveau et ses réactions face à la douleur chronique », affirme-t-il. Si les orientations ne sont pas complètement fixées, M. Schneider souhaite tout de même diriger ses fonds de recherches vers l’étude sur les dommages de la lombalgie chronique et du syndrome douloureux général complexe sur le cerveau. Le Centre de recherche du CHU de Québec - Université Laval peut être fier de faire partie de cette application selon lui, ajoutant qu’il y a un retard à rattraper dans notre compréhension du cerveau et de son adaptation à la suite de traumatisme douloureux. « C’est quand on commence à comprendre le fonctionnement du cerveau qu’on se rend compte qu’on n’y connait finalement pas grand-chose », mentionne-t-il. Mais au-delà de la recherche et des résultats qui en découleront, Cyril Schneider a très hâte de voir cette grande équipe de chercheur se mettre au travail. Il croit que le fait de pouvoir réseauter et échanger sur ce domaine méconnu de la santé amènera une véritable avancée pour la connaissance. La subvention de 24,9 millions de dollars sera répartie dans toutes les équipes de recherche participant au projet SPOR pour une durée de 5 ans. Un moment historique Le 31 mai 2016, la pierre angulaire de l’Hôpital-Saint-François d’Assise, bénie le 1er juin 1913 par l’archevêque de Québec, le futur Cardinal Bégin, devant plus de 15 000 personnes, a été enlevée pour être remplacée. On en a profité pour vérifier le contenu de la capsule temporelle, notamment plusieurs médailles et médaillons, une pièce de monnaie et un exemplaire du journal L’Action sociale, qui allait devenir L’Action catholique. Ces précieux artefacts ont été photographiés et replacés dans la capsule de plomb qui a trouvé une niche dans la nouvelle pierre angulaire insérée à l’entrée de l’hôpital située au coin de la 1re Avenue et de la rue Leclerc. Des photos y ont été ajoutées afin de témoigner de l’enlèvement de la pierre d’origine en 2016. Étaient présents lors de cet événement, de gauche à droite, M. Jean Drouin, de la Corporation des bénévoles de l’Hôpital Saint-François d’Assise, Mme Josée Lagacé, chargée de projet, Réalisation immobilière, Direction des services techniques, CHU de Québec-Université Laval, MM. Éric Therriault, Allan David et Karl Bruneau, de la firme AttwillMorin. À l’arrière, de gauche à droite, MM. Charles Duguay, Mathieu Perrault, Jacques Mérineau et Jean-François Garneau, de la firme Attwill-Morin. En détail, le contenu de la capsule. Les artefacts mis au jour après plus de 100 ans. Une vidéo pour y voir plus clair Au Canada, le glaucome est la 2e cause de perte de vision sévère irréversible chez les personnes âgées. Lorsque les traitements médicaux, comme les gouttes, les médicaments ou le laser, s’avèrent inefficaces, une chirurgie est normalement proposée au patient. À l’initiative et avec la collaboration d’un patient, M. Bruno Richard, une vidéo a été produite par l’équipe du Centre universitaire d’ophtalmologie (CUO), le Service audiovisuel de l’Hôpital du Saint-Sacrement et la Direction des communications et du rayonnement afin de démystifier cette intervention. Notons également l’apport de M. Alain Côté, monteur bénévole. Chaque année, 12 000 chirurgies sont réalisées au CUO, dont près de 300 trabéculectomies, soit la chirurgie du glaucome la plus fréquente. La vidéo s’inscrit en complément de l’enseignement offert aux patients par l’équipe de professionnels. Vous pouvez la consulter sur le site web du CHU de Québec-Université Laval, au www.chudequebec.ca/glaucome. Merci aux patients qui ont accepté de témoigner et à toutes les personnes qui ont collaboré à ce projet ! 6 Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 6 | Juin 2016 La page des soins LUMIÈRE SUR… L’équipe de la dialyse à domicile de L’HDQ Le rôle de l’infirmière dans la trajectoire de soins des patients Joselle Forget, conseillère en soins spécialisés, néphrologie et soins de plaies La trajectoire de soins des patients insuffisants rénaux est complexe, mais bien établie au CHU de Québec-Université Laval. Dès les premiers signes de maladie rénale, le patient est suivi par l’équipe interdisciplinaire de la clinique PREVOIR (Prévention optimale de l’insuffisance rénale). Cette clinique assure le suivi externe d’une cohorte de plus de 350 patients. Elle est composée de six infirmières cliniciennes, une infirmière praticienne spécialisée en néphrologie, de néphrologues, pharmaciens, nutritionnistes, ergothérapeutes, travailleurs sociaux et ingénieurs biomédicaux. L’équipe de dialyse à domicile prend tous les moyens nécessaires pour assurer le mode de dialyse autonome chez les patients qui ont l’intérêt et le potentiel de s’en prévaloir. D’ailleurs, Mme Josée Gosselin, assistante infirmière-chef clinicienne en dialyse à domicile, affirme que les recommandations ministérielles obligent de traiter 25 % des nouveaux patients en dialyse autonome d’ici quatre ans. Cela représente un défi de taille dans la réorganisation de l’approche prédialyse puisqu’actuellement, ce taux est à 20 %. Au moment opportun au cours de la progression de la maladie rénale, l’infirmière de la clinique PREVOIR procède aux enseignements des modes de suppléance rénale pour tous les patients du CHU de Québec-Université Laval de même que pour ceux de l’IUCPQ. Au cours de ces séances, elle planifie la visite des locaux de dialyse de L’HDQ avec le patient et ses proches dans le but de favoriser l’expérience patient et de l’amener à faire un choix éclairé sur la suite de son traitement. Les infirmières de la dialyse à domicile assurent le suivi d’une cohorte de 110 patients hémodialysés dans plusieurs points de services de l’Est du Québec qui comprend quatre visites annuelles à la clinique de dialyse à domicile, un suivi téléphonique systématique et un service de garde infirmier en tout temps. Ce suivi serré permet de maximiser les effets du traitement et de valider si l’option qui a été choisie pour le patient est celle qui lui convient le mieux. La présence de ces infirmières a démontré l’importance de leur travail dans la planification et la gestion de l’épisode de soins de chacun des patients. Le patient pourra alors être orienté vers un mode de dialyse autonome (dialyse péritonéale ou hémodialyse à domicile), un mode de dialyse non-autonome (hémodialyse au Service de dialyse) ou la greffe rénale. L’infirmière de la dialyse à domicile dirigera le patient vers des services ambulatoires d’hémodialyse ou de greffe rénale au besoin. Une passion et de grandes réalisations Une entrevue avec Josée Gosselin, assistante infirmière-chef clinicienne en dialyse à domicile Par Véronique Tremblay, infirmière clinicienne Quelles sont les compétences requises pour exercer votre rôle au sein de l’équipe en dialyse à domicile ? Comment qualifieriez-vous votre lien et vos interventions avec la clientèle insuffisante rénale ? Il faut absolument avoir de bonnes habilités relationnelles et un intérêt à travailler en équipe, car celle-ci est composée de plusieurs professionnels. Posséder un excellent leadership est aussi essentiel afin d’être capable de la mobiliser ! C’est important d’être créatif, car la solution à certains problèmes n’est pas toujours toute faite ! C’est un lien privilégié, car les patients sont tellement motivés et cela est très stimulant pour notre équipe. Ceci nous pousse à nous investir et à nous dépasser pour eux, car ils sont courageux de choisir un mode de dialyse autonome. Grâce à notre encadrement, c’est impressionnant de voir à quel point un patient peut évoluer. Quels sont les défis à relever et les réussites accomplies ? Quels sont leurs besoins spécifiques qui font de vous une intervenante privilégiée dans l’expérience patient ? Comme nos patients sont répartis sur un très grand territoire, nous avons dû développer une expertise dans le suivi téléphonique, ce qui nous a permis de régler plusieurs problèmes. De plus, afin de favoriser la dialyse en mode autonome, un programme d’implantation de cathéter de dialyse péritonéale en angio-radiologie a été créé. Grâce à cette technique, une trentaine de patients ont eu accès à un mode de dialyse autonome plus rapidement et ont ainsi évité les effets négatifs d’une chirurgie. D’ailleurs, cette innovation a permis à l’équipe de remporter l’an dernier un prix Diamant du CHU de Québec-Université Laval dans la catégorie soins et services cliniques ! Meilleure est la prise en charge du patient, meilleure est l’expérience patient, et ce, 24 h sur 24 ! Cela les rassure beaucoup car le mode de dialyse autonome peut être inquiétant pour eux. Nous sommes vraiment à l’écoute de leurs besoins afin de nous assurer que le bon professionnel intervienne au bon moment. Merci Josée pour cette entrevue passionnante ! PASSEZ LE MOT ! Dates et lieux Ateliers préparatoires à l’examen professionnel de l’OIIQ Atelier 1 Atelier 2 8 h 15 à 9 h 45 – 14 h à 15 h 30 – 16 h 15 à 17 h 45 8 h 15 à 9 h 15 – 14 h 30 à 15 h 30 – 16 h 15 à 17 h 15 Mercredi 6 juillet HSFA Local C0-607 Mercredi 17 août CHUL Local 1772.1 Mercredi 6 juillet CHUL Local 1772.1 Mercredi 17 août HSFA Local C0-607 Jeudi 7 juillet L’HDQ Local K00-22 Mercredi 17 août HEJ Local N-1707 Jeudi 7 juillet HEJ Local N-1707 Jeudi 18 août L’HDQ Local K00-22 Jeudi 7 juillet HSS Local K1-06 Jeudi 18 août HSS Local K1-06 Offerts à toutes les CEPI ! Aucune inscription nécessaire Vous avez des commentaires ou des suggestions concernant la page des soins? Nous aimerions les connaitre ! N’hésitez pas à les faire parvenir au comité de rédaction à : [email protected] Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 6 | Juin 2016 7 Remise de bourses lors de l’Assemblée générale annuelle du CII Caroline Ménard, conseillère au CECII Le 11 mai dernier, le conseil des infirmières et infirmiers du CHU de Québec-Université Laval tenait son assemblée générale annuelle auprès de 130 membres et invités. Sans manquer à son habitude, Mme Gertrude Bourdon, présidente directrice-générale, s’est adressée à l’assemblée afin de souligner la contribution exceptionnelle des soignants auprès de nos clientèles. Mme Brigitte Martel, directrice des soins infirmiers par intérim, a également pris la parole en mentionnant les nombreux travaux du CII au cours de la dernière année. Elle a aussi relevé l’importance pour la profession de la prescription infirmière entrée en vigueur en janvier 2016. Bourses d’études de la Fondation du CHU de Québec : 1er cycle (500$) : Mme Isabelle Pellerin, bloc opératoire HSFA 2e cycle (1000$) : Mme Valérie Labbé, DSI La soirée s’est poursuivie par la remise de huit prix reconnaissance et de trois bourses d’études à des infirmières et infirmières auxiliaires de tous les hôpitaux. Le tout s’est déroulé rondement grâce à une animation sans faille de Mme Maude Trépanier, présidente du comité exécutif du CII (CECII), ainsi que de Mmes Karine Goulet et Valérie Dufour, conseillères au CECII. Toutes nos félicitations aux récipiendaires et nos plus sincères remerciements aux participants, en particulier tous ceux qui ont soumis la candidature de leurs collègues, ainsi qu’aux membres des comités de sélection. Nous tenons également à remercier nos partenaires : la Fondation du CHU de Québec, la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval et l’Ordre régional des infirmières et infirmiers du Québec (ORIIQ). Mme Martine Thibault et Valérie Labbé (Mme Pellerin absente) Les récipiendaires Bourse d’étude de 2e cycle de la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval (1000$) Prix Mission soins infirmière Prix Relève infirmière Mme Johanne Bérubé, clinique GARE, CHUL M. Adam St-Pierre, 9 500, L’HDQ Mme Mireille Lavoie, doyenne de la Faculté et Mme Marie-Ève Tessier Mme Nathalie Gauthier, présidente de l’ORIIQ et Mme Johanne Bérubé Mme Julie Maranda, présidente du comité relève infirmière (CRI) et M. Adam St-Pierre Prix Mission soins infirmière auxiliaire Prix Mission enseignement Prix Leadership clinique M. François Guay, urgence CHUL Mme Stéphanie Giguère, A6 Est, HSFA Mme Claudia Turcotte-Guay, 10 500, L’HDQ Mme Lise Boucher, présidente du comité des infirmières et infirmiers auxiliaires (CIIA) et M. François Guay Mme Julie Vigneault, adj. au directeur de l’enseignement, et Mme Stéphanie Giguère Mme France Poliquin, adj. à la DSI (i), développement et évaluation de la pratique infirmière et Mme Claudia Turcotte-Guay Prix Relève infirmière auxiliaire Prix Leadership gestion Prix Formation clinique Mme Megan Tremblay-Michaud, équipe volante, L’HDQ Mme Lyne Gauvin, B 4000 et E 4000, HEJ Mme Odette Bélanger, DSI M. Claude Verret, adjoint à la DSI, organisation et planification du travail en soins infirmiers et Mme Megan Tremblay-Michaud Mme Lucie Grenier, dir. générale adjointe, clinique et partenariats et Mme Lyne Gauvin Mme Valérie Dancause, adjointe à la DSI, prévention et contrôle des infections et Mme Odette Bélanger Mme Marie-Ève Tessier, DSI 8 Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 6 | Juin 2016 Nouveau site Internet du CHU de Québec-Université Laval Un prolongement de nos soins et services pour nos patients La nouvelle version du site Internet du CHU de Québec-Université Laval est maintenant en ligne au www.chudequebec.ca. Conçu principalement pour les patients, ce site permet non seulement de les informer, mais il est aussi le prolongement, sur Internet, de leur expérience de soins et des services reçus dans nos hôpitaux. Une portion du site permet également aux professionnels de la santé de promouvoir leur expertise. De nouvelles fonctionnalités favorisent la navigation, la consultation et le partage d’informations. Son contenu a été harmonisé afin de refléter la nouvelle réalité du CHU. Étapes de conception La conception de ce site a débuté il y a deux ans. Les objectifs étaient principalement d’informer les patients et les professionnels de la santé des soins et services offerts dans nos établissements en créant un site qui reflétait le CHU de Québec-Université Laval. Afin de faire rayonner notre organisation, nous voulions créer un site qui contribuerait à donner des outils aux professionnels pour diffuser leur savoir autant auprès des autres professionnels du réseau qu’auprès des patients. Au cours du processus de création, de nombreux intervenants et internautes ont été consultés afin de nous assurer de répondre aux besoins. Nous avons pris en compte ces résultats et analysé les meilleures pratiques afin de développer la structure de contenu la mieux adaptée pour notre clientèle et notre organisation. Sondage, inventaire, comités, statistiques, groupe de discussion ont été mis en place afin d’obtenir les besoins des utilisateurs du site. Le site représente un outil qui évoluera en parallèle avec nos grands projets. Bien que les contenus des sites intranet du CHA et du CHUQ n’ont pas encore été tous transférés, il s’avère qu’à terme, un seul site Internet officiel sera en ligne pour l’organisation. Nouvelles fonctionnalités Nous avons porté une attention particulière afin de rendre le site accessible et sa navigation facile. Il respecte aussi les normes sur le plan de l’accessibilité et l’affichage s’adapte aux tablettes et aux téléphones intelligents. Greffe rénale : une forte augmentation pour l’année 2015 Le nombre de greffes rénales a augmenté cette année, dépassant considérablement la moyenne annuelle de la dernière décennie. Grâce à des innovations technologiques et à des initiatives de collaboration pancanadienne, près de 81 greffes de reins ont pu avoir lieu cette année au Québec. Les patients en attente d’un rein ont de quoi se réjouir! Le travail acharné de notre personnel médical a permis de surpasser la moyenne de 63 greffes rénales qui a marqué la dernière décennie. Pour André Blouin, ancien chef d’unité en greffe rénale du CHU de Québec, cette augmentation ne peut qu’être bénéfique pour les patients, qui verront le temps d’attente pour une greffe diminué. « C’est une bonne augmentation! Ça va rendre leur vie plus normale », a déclaré M. Blouin. Malgré son grand potentiel, le programme rencontre cependant quelques obstacles, notamment la barrière linguistique et la distance qui sépare les donneurs. Le transport d’organe par avion apparaît comme une solution à ces problèmes, mais la Dre Houde rappelle que rien ne garantit la viabilité des organes transportés sur de longues distances. « La meilleure boîte pour un rein reste le sujet lui-même », nous partage la Dre Houde, en paraphrasant l’une de ses patientes. Plus de vies sauvées grâce au don croisé Bien qu’exigeant, le don croisé est aujourd’hui considéré comme une chose extraordinaire pour l’avancement de la greffe d’organe. Et même si le programme cause un certain stress pour les patients en attente d’un don, de magnifiques histoires d’altruisme et de compassion en ressortent très souvent. L’exemple de Marie Gendron, une dame de Saguenay qui à 70 ans a donné un rein à un pur inconnu dans le cadre du programme canadien d’échange, a fait beaucoup jaser cet hiver . Si au départ elle souhaitait donner à un jeune malade en attente d’une greffe, elle s’est finalement retrouvée à donner l’un de ses organes dans un hôpital de l’Ontario, malgré les risques pour sa santé. Cette augmentation est beaucoup liée à la mise en place de plusieurs innovations dans le domaine des greffes d’organes. La Dre Isabelle Houde, spécialiste en néphrologie, participe à un programme pancanadien de don d’organe croisé. Le principe consiste à trouver un donneur compatible pour un proche en échange d’un rein. Par exemple, un homme, dont la femme est en attente d’une greffe, peut offrir son rein en échange d’un organe compatible pour sa partenaire. Les donneurs sont inscrits dans une base de données qui est analysée trois fois par année pour vérifier la compatibilité des donneurs en fonction de plusieurs facteurs (âge, groupe sanguin, provenance, etc). « Ça augmente le bassin d’échange potentiel. Et plus le bassin est gros, plus les possibilités de dons augmentent », nous explique la Dre Houde. « C’est rare qu’on change la vie de quelqu’un autant que lorsque l’on donne un rein » conclu la Dre Houde. En plus des nombreux avantages dont vous pouvez profiter, il offre plusieurs fonctionnalités qui contribueront au prolongement de nos soins et services. • Recherche facile et rapide • Impression des pages • Partage sur les médias sociaux et par courriel • Bottin des coordonnées de l’ensemble de nos rendez-vous • Plans des hôpitaux Vous pouvez contribuer à créer un site à notre image qui vous aidera dans le cadre de votre travail. Visitez le www.chudequebec.ca! Commentaires et questions : [email protected] Le Concert pour la vie finance la recherche sur le cancer Le souper-spectacle Concert pour la vie a permis d’amasser la somme de 5 200 $ le samedi 7 mai dernier, sous la présidence d’honneur du Dr Serge Rivest. Cette somme sera consacrée au financement de recherche sur le cancer au Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval. Sur les 15 projets de recherche évalués, trois finalistes ont été retenus et ce sont finalement les Drs Jean-Mathieu Beauregard et Girish Shah qui se sont vu remettre une bourse de 15 000 $ pour leur projet intitulé Potentiation of 177Lu‐octreotate PRRT with PARP inhibitors: an in vivo pilot study in an orthotopic model of neuroendocrine tumor. Animée par Bruno Lachance, alias « Brun », et l’équipe de Rock 100.9 / CHOI Radio X, la soirée mettait en vedette les groupes Highway Star, Time Machine et Tone Call, qui ont enchaîné plusieurs grands succès des années 80 et 90. À droite, le Dr Stéphane Bolduc qui était responsable du projet au CHU de Québec – Université Laval, et qui travaillait en collaboration avec l’organisateur M. Marco Labrie. Au centre, Madame la ministre Dominique Vien, ministre du travail et députée de Bellechasse a remis le prix à l’équipe gagnante. Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 6 | Juin 2016 Le code argent 9 Faire face à la menace ! L’actualité témoigne régulièrement d’événements impliquant l’usage d’armes à feu. Et ce n’est pas parce que nous sommes un CHU que nous sommes à l’abri de menaces d’agression comme l’intrusion d’un ou plusieurs individus armés. Depuis 2009, au moins cinq établissements de santé ont connu des incidents de ce genre entraînant la mort, dans un des cas, et plusieurs blessés. On imagine aisément les conséquences psychologiques et physiques qui en découlent tant pour les patients que le personnel que pour les visiteurs et leurs proches, autant de chocs post-traumatiques qui peuvent durer des années. Si l’on ne peut exclure que ce genre de situation survienne, on peut à tout le moins s’y préparer. C’est ce qu’a fait le Service Sécurité civile du CHU de QuébecUniversité Laval en ajoutant une nouvelle couleur à ses codes d’urgence : le code argent. Ce code est utilisé pour alerter le personnel de la présence d’une personne faisant un usage menaçant d’une arme. Plus précisément, une personne est considérée comme menaçante lorsqu’elle présente des comportements susceptibles d’atteindre à la sécurité, que ce soit celle des autres ou la sienne. Proférer des menaces verbales, pointer une arme, voire l’utiliser, en sont des exemples. « Évidemment, comme pour toute situation d’urgence nous souhaitons ne jamais avoir à faire face à ce type d’événement. Mais puisqu’on ne peut éliminer ce risque, il faut le traiter, précise Guillaume Allard, chef de service, Sécurité civile. Ça faisait déjà un bon moment qu’on travaillait sur une procédure pour traiter ce risque. Il ne faut évidemment pas être alarmiste quant à la possibilité que survienne ce genre d’événement. Néanmoins, nous devons nous assurer d’être bien préparés à y faire face si jamais cela devait se produire afin de minimiser les conséquences ». Que faire si je vois une personne armée et menaçante ? Il n’est jamais facile de composer avec une menace armée. Lorsque le cas se présente, si la chose est possible sans mettre votre propre sécurité en danger, alertez directement la sécurité du CHU en composant le 5555 à partir d’un téléphone fixe de l’établissement. Si vous avez un téléphone cellulaire, composez le 911, identifiez-vous, indiquez précisément d’où vous appelez et donnez le plus d’informations possible concernant le ou les individus menaçants, le type d’armes dont ils disposent et l’état de la situation (fusillade en cours, prise d’otage, comportement du ou des assaillants, etc.) Comment réagir en face d’une personne armée ? Si vous vous retrouviez en présence d’un individu armé et si vous n’aviez pas la possibilité d’en avertir les services de sécurité, les meilleurs comportements à adopter seraient de : • baisser les yeux et adopter une attitude de soumission; • éviter la confrontation; • ne pas tenter de dialoguer; • garder son calme et éviter de crier; • exécuter les demandes de l’individu Prendre la fuite ? Pas la meilleure option ! Vous pouvez choisir de fuir. Mais attention : c’est un penser y bien ! Si vous le décidez, vous risquez de vous exposer à l’individu armé, de vous retrouver devant une issue verrouillée ou une impasse. Vous devrez donc considérer une issue facilement accessible, non verrouillée et que vous jugez sécuritaire face à la menace. Prenez toujours en compte que l’individu armé peut se déplacer et qu’il y a de fortes chances qu’il ne soit pas seul. En fuyant, vous pouvez aussi nuire au travail des policiers puisque ceux-ci risquent de vous confondre avec le suspect armé. Si vous parvenez à le faire, restez calme et silencieux, levez et maintenez les mains en l’air afin de ne pas être confondu avec le suspect et suivez les consignes des policiers. La priorité : le confinement barricadé Dans une situation impliquant l’usage menaçant d’une arme, la priorité est d’alerter l’ensemble du personnel du site attaqué afin que soit enclenchée la procédure du code argent, soit le confinement barricadé. Le confinement barricadé est la mesure de protection préconisée par les services de police. Son premier objectif est de mettre les patients, les employés ou les visiteurs à l’abri et hors de la vue du ou des individus armés. Il permet également d’interposer un maximum d’obstacles pour restreindre ou freiner leur accès à l’intérieur d’une installation ou pour ralentir leur progression. « Il s’agit d’un sujet très sensible. Il est certain que certaines personnes peuvent être portées à paniquer, néanmoins la panique est toujours très mauvaise conseillère en situation d’urgence. L’expérience vécue ailleurs nous indique qu’une personne qui se soustrait de la vue d’un agresseur ne sera généralement pas attaquée », constate Guillaume Allard. En résumé, le confinement barricadé a le double avantage d’éviter de fournir des cibles aux agresseurs tout en limitant leurs déplacements. De plus, il permet de libérer les couloirs afin de favoriser le déploiement des policiers et la neutralisation du ou des suspects. Cette stratégie est aussi adaptée au mode d’intervention policière dite du déploiement rapide. Enfin, le confinement barricadé facilite la prise en charge de certaines clientèles aux limitations importantes sur les plans de la mobilité et de l’autonomie. Il restreint également les risques de fugues d’usagers nécessitant une surveillance élevée. « Il est bien important de comprendre que lors d’un code argent, les employés devront assumer un certain leadership afin de prendre en charge les patients et les visiteurs et de les aider à se confiner rapidement », de conclure Guillaume Allard. Une personne avertie en vaut deux En conclusion, pour être prêt à affronter l’exceptionnel, l’ensemble du personnel du CHU de QuébecUniversité Laval, doit : • connaître le code d’alerte argent et la procédure s’y rattachant; • signaler la présence de toute personne présentant un comportement susceptible de compromettre sa sécurité ou celle d’autrui ou de faire un usage menaçant d’une arme; • rapporter au service de sécurité toute forme de menace, reçue par téléphone, par courriel ou en personne. Des séances de formation seront offertes à l’automne. Des simulations seront aussi organisées dans certains secteurs afin de vous familiariser avec la procédure. En attendant, vous pouvez consulter du guide Code argent - Réagir adéquatement en cas d’usage menaçant d’une arme à partir de la section Sécurité civile et mesures d’urgence de la page d’accueil du site intranet du CHA et dans le dossier Sécurité civile et mesures d’urgence du menu déroulant Liens rapides de la page d’accueil du site intranet du CHUQ. Pour toute information supplémentaire relative au code argent : Guillaume Allard, Chef de service, Sécurité civile 418 525-4444, poste 47707 Une oasis au cœur du Centre mère-enfant Soleil ! Savez-vous qu’il existe une oasis de lumière et de couleurs, à l’abri des intempéries, en plein cœur du Centre mère-enfant Soleil du CHUL ? Un de ces espaces magiques où les enfants oublient quelques instants leur condition, s’évadent de leur chambre d’hôpital pour quelques précieux moments. Ce lieu, c’est la cour intérieure du CMES. Accessible à tous les jeunes patients du centre, à leurs familles ainsi qu’aux familles qui reçoivent des services, la cour est ouverte toute l’année, sept jours sur sept, de 7 h 30 à 21 h. Elle met à leur disposition une aire de jeux et une section équipée d'ordinateurs. À l’occasion, elle est aussi le théâtre de diverses activités organisées par l’équipe d’animateurs du CMES. La réalisation de la cour doit beaucoup à toutes les équipes du CMES qui se sont investies dans cet aménagement. Qu’ils en soient chaleureusement remerciés, car cette oasis offre à nos jeunes patients des moments qui vont bien audelà des épisodes de soins. Ces moments qui transcendent la maladie, qui font du bien, qui rejoignent la vie et tout ce dans quoi les enfants excellent : le jeu, l’insouciance, les sourires. Et cela, comme expérience patiente, c’est inestimable. 10 Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 6 | Juin 2016 Le conseil multidisciplinaire remet ses mentions Le 3 mai dernier, les membres du conseil multidisciplinaire (CM) ont participé en grand nombre à l’assemblée générale annuelle 2016. La soirée a débuté par des allocutions de notre présidente-directrice générale, Mme Gertrude Bourdon, et de Mme Jasmine Martineau, directrice des services multidisciplinaires. Mme Martineau est membre de l’exécutif du CM. Elle lui apporte son soutien et partage généreusement son expertise et son expérience. Preuve de l’effervesence qui caractérise le CM, un mini-colloque a eu lieu au même moment sous le thème Le patient : expert de sa santé, notre partenaire. M. André Néron, directeur associé du bureau facultaire de l’expertise patient partenaire de la faculté de médecine de l’Université de Montréal, Mme Lynda Bélanger, psychologue, responsable du Bureau d’expertise en expérience patient au CHU de Québec-Université Laval, et Mme MarieElaine Leduc, travailleuse sociale et coordonnatrice professionnelle au CHUL, nous ont présenté, sous différents angles, les conditions gagnantes favorisant un réel partenariat avec le patient lors des soins et services et la prise de décision, permettant une expérience patient positive. Ce colloque a, de plus, permis des échanges forts enrichissants entre les participants et avec les conférenciers. Mentions reconnaissance 2015-2016 À l’occasion de son assemblée générale annuelle, le CM a honoré ses membres qui se sont distingués au cours de l’année. Ainsi, trois mentions « reconnaissance » ont été décernées dans trois catégories. Le CM est fier de vous présenter ses membres méritoires. Catégorie Recrue Philippe-Emmanuel Joly, orthophoniste, CHUL Catégorie Innovation Équipe précoce en réadaptation auprès de la clientèle ayant subi un AVC, HEJ Geneviève Bédard, ergothérapeute Émilie Carrier, physiothérapeute Katherine Lepage, physiothérapeute Marie-Hélène Bourdages et Marie-Josée Dupuis entourent Philippe-Emmanuel Joly. Catégorie Prix du comité des usagers Marie-Hélene Bourdages, nutritionniste Cette année, le CM a voulu souligner, par la création d’un prix, l’apport exceptionnel d’un ou de plusieurs de ses membres qui ont su se démarquer auprès de la clientèle tant par leurs compétences professionnelles que par leurs qualités personnelles et leur disponibilité auprès des usagers. Les adjoints, chefs de service et coordonnateurs de la DSM et de la DMSH ont été mis à contribution pour acheminer les mots transmis par les usagers aux professionnels au cours des dernières années. Le comité des usagers a Mme Marielle Philibert, présidente du comité des usagers, et Mme généreusement accepté de parti- Marie-Hélène Bourdages, nutritionniste et récipiendaire du prix du ciper au choix du professionnel comité des usagers et d’une bourse de formation. en lui octroyant une bourse de formation. Mme Philibert, présidente du comité des usagers et membre du conseil d’administration de notre établissement, a remis ce prix à Mme Marie-Hélène Bourdages. Mme Bourdages est nutritionniste au CHUL depuis 1998 et a une spécialité en maladies métaboliques héréditaires. Elle intervient auprès de cette clientèle depuis plus de 10 ans. Elle est une professionnelle dynamique, créative et aux mille projets : projet pilote d’un Facebook professionnel, groupes courriels de patients regroupés par maladie métabolique, cours de cuisine pour les adolescents, pique-nique annuel qui en sera à sa 5e édition cette année regroupant les parents et les patients atteints de maladies métaboliques héréditaires de tous les âges. Ces réalisations, qui perdurent, organisées sans compter son temps, sont le témoignage de sa préoccupation constante du bien-être et de la santé de ses patients. Mentions et prix reconnaissances à un superviseur de stage Le CM a souligné l’apport et l’implication de ses membres qui agissent à titre de superviseur de stage dans le CHU de Québec-Université Laval. La mention reconnaissance à un superviseur de stage a été décernée à Mme Marie-Hélène Lavoie, orthophoniste à l’HEJ. Orthophoniste diplômée de l’Université Laval en 2009, Mme Marie-Hélène Lavoie a commencé sa carrière au sein du CHU de QuébecUniversité Laval à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus et à l’Hôpital du Saint-Sacrement en janvier 2010. Elle travaille principalement auprès des clientèles de neuroscience, Mme Josée Grégoire, adjointe au directeur, Direction médicale des de traumatologie et de services hospitaliers et Mme Marie-Hélène Lavoie, orthophoniste, l’unité de réadaptation HEJ. fonctionnelle intensive de l’HSS. Mme Lavoie s’est démarquée par son implication rapide à la supervision des stagiaires, et ce, dès qu’il lui a été possible de le faire en début de carrière. Elle est une professionnelle rigoureuse et intellectuellement curieuse qui ne laisse rien au hasard et qui s’assure de valider les données les plus récentes avant d’entreprendre une action thérapeutique. Elle offre un excellent modèle à ses stagiaires. Elle est une superviseure grandement appréciée des étudiants en raison de la grande qualité de ses rétroactions. Elle offre aux étudiants un encadrement qui leur permet d’approfondir leur réflexion et leur raisonnement clinique tout en les outillant dans le développement de leur autonomie. Marie-Hélène est une orthophoniste d’une grande polyvalence, à qui les défis ne font pas peur et qui constitue un pilier au sein de son équipe! Au nom des membres du comité exécutif du CM 2015-2016, nous tenons à remercier les membres du CM d’avoir continué à faire vivre le CM à travers toutes leurs activités cliniques et professionnelles. Par la grande diversité de ses professions ainsi que de ses compétences individuelles et complémentaires, le CM est une force professionnelle incontournable pour le CHU de Québec-Université Laval. Le comité exécutif de l’année 2015-2016 : De gauche à droite, 1re rangée : Marie-Hélene Bourdages, nutritionniste, CHUL, Audrey Paquet-Beaupré, ergothérapeute, HEJ, Stéphanie Pouliot, trésorière, coordonnatrice technique en diagnostic moléculaire, HSS, Nathalie Robert, agente administrative du CM, Jocelyne Lévesque, présidente, orthophoniste, CHUL, Marie-Josée Dupuis, vice-présidente, travailleuse sociale, L’HDQ. De gauche à droite, 2e rangée : Élisabeth Thifault, nutritionniste, HSFA, Audrey Ferland, ergothérapeute, HSFA, Caroline Béland, archiviste médicale, L’HDQ, Stéphanie Drouin, secrétaire, chargée clinique de sécurité transfusionnelle, HEJ. Absente sur la photo : Josée Desmarais, technologue en imagerie médicale, HSS Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 6 | Juin 2016 L’Écho de la recherche 11 Un pas de plus vers un traitement de la sclérose en plaques Une équipe du Centre de recherche du CHU de QuébecUniversité Laval a identifié une nouvelle cible thérapeutique intéressante pour traiter la maladie de la sclérose en plaques. Dans leurs plus récents travaux publiés dans le prestigieux Journal of Experimental Medecine, l’équipe du Dr Steve Lacroix est parvenue à identifier des mécanismes fondamentaux responsables de l’arrivée massive des cellules immunitaires dans le cerveau et la moelle épinière. De plus, la production d’un cocktail inflammatoire puissant participant aux dommages infligés par la sclérose en plaques a été démontrée. La sclérose en plaques est une maladie auto-immune qui se caractérise par l’apparition de plaques de démyélinisation dans le cerveau et la moelle épinière, lesquelles s’accompagnent souvent de troubles moteurs et cognitifs. Même si les causes exactes de la sclérose en plaques sont toujours méconnues, il a Dr Steve Lacroix été prouvé que l’apparition des plaques est étroitement associée à une entrée massive de cellules immunitaires agressives dans le système nerveux central. L’équipe de recherche est parvenue à démontrer l’importance du signal cellulaire soluble interleukine (IL)-1β dans le développement de l’inflammation et de l’autoimmunité cérébrale. Grâce à des techniques à la fine pointe de la technologie, le Dr Lacroix et son équipe ont été en mesure d’identifier les cellules responsables de la production de l’IL-1β, de même que les mécanismes menant à sa production dans un modèle animal de sclérose en plaques. Ce signal cellulaire serait produit par des cellules immunitaires qui infiltrent les veines irriguant le cerveau et la moelle épinière, ce qui entraîne la neuroinflammation. L’étude a également permis de démontrer que ce milieu hautement inflammatoire est favorable à l’activation des cellules immunitaires responsables de la démyélinisation liée à la maladie. Cette découverte permet d’entrevoir des possibilités de traitement de la sclérose en plaques dans le futur. Rappelons que d’après la Société canadienne de la sclérose en plaques, plus de 100 000 personnes au Canada seraient atteintes de cette maladie auto-immune du système nerveux central. Cette étude, effectuée par le Dr Sébastien A. Lévesque et les étudiants au doctorat Alexandre Paré, Benoit Mailhot et Victor Bellver-Landete, a été réalisée en étroite collaboration avec l’équipe du Dr Alexandre Prat, neurologue au Centre hospitalier de l’Université de Montréal, et celles des Drs Robert Keane et Juan Pablo de Rivero Vaccari de l’Université de Miami. Découverte à la source de nos gènes Des chercheurs du centre de recherche du CHU de Québec–Université Laval ont fait une importante découverte sur la réparation des cassures double-brin de l’ADN. Les résultats de la recherche ont d’ailleurs été publiés dans la prestigieuse revue scientifique Molecular Cell le 5 mai dernier. Une équipe de chercheurs, supervisés par le Dr Jacques Côté, en collaboration avec les Drs Amélie Fradet-Turcotte et Yannick Doyon ainsi que des groupes de chercheurs de Toronto, Toulouse et Houston, ont découvert un nouveau mécanisme servant à la stabilité du génome humain. Cette découverte permettra notamment aux chercheurs de mieux comprendre la réparation cellulaire et pourrait même paver la voie vers de nouvelles cibles thérapeutiques pour le cancer ou des maladies impliquant la défaillance des cellules. Le complexe protéique NuA4/TIP60 est un phénomène permettant la régénération de l’ADN par recombinaison homologue en orientant le travail vers les cibles appropriées. C’est la première fois que ce phénomène a pu être observé en laboratoire. Karine Jacquet, une étudiante ayant collaboré à la recherche, nous parle d’un phénomène essentiel pour le bon fonctionnement de notre ADN. « Lorsqu’il y a un bris dans la cellule, il faut réparer a efficacement. Ça permet de décortiquer le choix des réparations », nous apprend-elle. « On est très content ! La diffusion de nos recherches dans Molecular Cell va nous permettre de rejoindre un large spectre de chercheurs. C’est très excitant », nous a partagé la Dre Fradet. Les travaux sur cette découverte se poursuivront dans le laboratoire du Dr Côté. Une soirée reconnaissance aux personnes retraitées des plus réussies Très belle soirée à L’Espace 400e, sur les bords du bassin Louise, le 1er juin dernier, alors que l’on saluait comme ils le méritent celles et ceux qui avaient récemment choisi de troquer l’expérience employé pour l’expérience retraité. Même si elles n’étaient pas toutes présentes, ce sont 339 personnes, employés et médecins, à qui l’on rendait hommage. M. Gaston Bédard, président du conseil d’administration du CHU de QuébecUniversité Laval, M. Michel Boudreault, directeur des ressources humaines, du développement de la personne et de la transformation, et notre présidentedirectrice générale, Mme Gertrude Bourdon, ont souligné la contribution de chacune et chacun à notre CHU. Alliant respect, humour et tendresse, leurs propos ont fait ressortir les qualités humaines de celles et ceux qui, à leur façon, ont été des bâtisseurs, des mentors, des professeurs et des exemples à suivre pour la relève qu’ils ont si généreusement accueillie. Au-delà de leurs compétences professionnelles, grâce à leur dévouement, leur bonté, leur écoute et leur persévérance, nos retraités ont su faire cette différence qui donne du sens au travail en milieu hospitalier et son âme à un grand établissement, et ce, pour le plus grand bien de nos patients. Bonne humeur, retrouvailles et grandes conversations étaient, bien sûr, inscrites au programme, de même que la traditionnelle remise d’une œuvre d’art et la séance de photos individuelles. Étaient associés au succès de l’événement, les membres bénévoles du comité organisateur présidé par M. Pierre Girouard, adjoint au directeur à la DRHDPT, la brigade des opérations en alimentation du CHUL, qui a assuré brillamment le service de traiteur, et nos photographes de la Direction de l’enseignement, qui ont capté des centaines de sourires. Qu’ils en soient remerciés ! Dr Jacques Côté 12 Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 6 | Juin 2016 MD Nouveau programme d’assurance groupe automobile et habitation Laissez-nous prendre soin de vous! Fiez-vous au régime d’assurance groupe automobile et habitation de Co-operators. > Un service hors du commun adapté à votre réalité > Des avantages et rabais exceptionnels > Un service des sinistres disponible 24 heures sur 24 Pour obtenir une soumission gratuite et sans obligation, appelez-nous au 1-800-387-1963 ou visitez le cooperatorsassurancegroupe.ca. Vous serez automatiquement admissible au tirage de notre grand prix de 25 000$.† En partenariat avec : Co-operatorsMD est une marque déposée du Groupe Co-operators limitée, utilisée sous licence. L’assurance est souscrite par la Compagnie d’assurance COSECO et administrée par H.B. Gestion d’assurance collective ltée, des sociétés du Groupe Co-operators limitée. Pour obtenir des renseignements sur notre Politique en matière de protection de la vie privée, visitez le www.cooperatorsassurancegroupe.ca. † Aucun achat requis. Pour obtenir les règles complètes du concours, rendez-vous au www.cooperatorsassurancegroupe.ca, ou écrivez-nous à l’adresse suivante: Marketing, assurance collective, 5600 Cancross Court, Mississauga (Ontario) L5R 3E9. Le concours se termine le 31 décembre 2015. Ce programme d’assurance groupe est offert uniquement par l’entremise de notre Centre de contact et de notre site Web. cooperators-CHUQ10 x7-6375.indd 1 2015-08-20 11:20:52 Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 6 | Juin 2016 Colloque des activités respiratoires du CHU de Québec-Université Laval Une 10e édition des plus enrichissantes ! Le 23 avril dernier s’est déroulé le colloque annuel des activités respiratoires du CHU à l’Hôtel Québec. Cette journée de formation a réuni des centaines d’inhalothérapeutes de tous les coins du Québec. Aussi, le colloque soufflait ses 10 bougies cette année. Dès le tout début, ces rencontres ont connu une grande popularité et ont été reconnues pour leur programmation toujours riche et pertinente. Cette année n’a pas fait exception puisque les personnes présentes ont eu droit à des présentations sur des sujets intéressants et diversifiés de quatre spécialistes du CHU : Quand le plan de naissance passe au plan d’urgence, du Dr Daniel Lapointe, anesthésiologiste, L’enfant et le status asthmaticus : de l’urgence à la ventilation mécanique, du Dr Marc-André Dugas, pédiatre intensiviste, Les complications associées aux transfusions sanguines, du Dr Daniel Duperrey, anesthésiologiste, et À propos des nouvelles molécules pour les MPOC… et l’asthme, du Dr Jean-Guy Parent, pneumologue. La journée a été conclue sur une note amusante par une conférence portant sur l’art clownesque à l’hôpital par Mme Michèle Sirois, clown thérapeutique. Toutes les personnes présentes ont grandement apprécié leur journée. Les expériences partagées dans le cadre de ces conférences de qualité contribuent à la renommée du colloque, mais aussi à l’essor de l’inhalothérapie au CHU et dans la province. Prends le volant sur ta vie continue de marquer les esprits 13 Une personne-ressource pour le comité des usagers Au cours de nos derniers articles, nous avons fait état du rôle et du mandat du comité des usagers CHU de Québec-Université Laval. Nous vous présentons aujourd’hui une personne-clé dans la réalisation des nombreuses actions et activités qui découlent de notre plan d’action : notre personne-ressource. Ainsi, comme nous avons décidé de privilégier la compétence clinique dans le but de mieux assumer notre rôle et notre mandat et, surtout, de mieux assister nos usagers qui sollicitent de l’aide de notre part, notre comité s’est adjoint, depuis deux ans, une personne-ressource qualifiée pour nous seconder et nous appuyer. Il s’agit de Mme Christiane Roy. Dans ce contexte, le travail de Mme Roy gravite autour de l’usager et de ses besoins : écouter, aider, guider, défendre et soutenir, en accord avec la philosophie du comité des usagers. Elle doit agir comme agente de liaison, de communication, de représentation entre le comité des usagers et les autres intervenants de l’établissement. Elle contribue à améliorer et à développer les services de soutien et d’aide offerts aux usagers en Christiane Roy réalisant les tâches qui lui sont confiées par les membres du comité. Au quotidien, Mme Roy échange avec un chef de service sur une difficulté vécue par le patient dans le but d’améliorer les pratiques. Elle transmet les félicitations reçues aux équipes de soins et elle rencontre les usagers lors d’événements publics ou individuellement. Elle collabore avec la commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services pour répondre aux questionnements des usagers et elle fait la promotion du comité des usagers, de son rôle important à l’égard de la défense des droits. Elle doit aussi écrire, décrire, écouter, chercher, s’informer et actualiser constamment ses connaissances afin de mieux nous accompagner et nous soutenir. Collaboratrice de tous les instants des membres du comité ainsi que des différentes instances de l’établissement, Mme Roy est indispensable à la réalisation de notre mandat et de notre plan d’action : c’est elle qui s’assure, surtout et avant tout, que l’expérience patient soit soutenue et améliorée en toutes circonstances et qu’elle demeure plus que satisfaisante au CHU de Québec-Université Laval. Comité des usagers Si vous désirez nous joindre, vous pouvez laisser un message au 418 654-2271 (boite vocale) ou par courriel : [email protected] Le Centre ROSE récompensé ! Le mardi 3 mai dernier, l’équipe du Centre ROSE (Ressources en ontogénétique pour le soutien et l’éducation des familles à haut risque de cancer du sein) s’est vu décerner le Prix d’excellence 2016 pour l’Innovation dans la communauté de la Fondation du cancer du sein du Québec lors du concert ‘Liés pour la vie’ à la Place des arts de Montréal. La mission du Centre ROSE est d’informer et soutenir les familles à haut risque de cancer du sein du Québec et sensibiliser le grand public et les professionnels de la santé aux enjeux des cancers du sein familiaux. Un accident automobile qui cause un mort et blesse une passagère, des policiers et des intervenants de la santé qui doivent agir vite, des familles bouleversées, une longue réadaptation. Pour une quatrième année consécutive, l’activité Prends le volant sur ta vie a mobilisé plus de 1 500 finissants des écoles secondaires de la région. Ils ont assisté à une présentation poignante, mélange de théâtre et de réalité crue, sur l’importance de la sécurité routière. Ce projet novateur a été initié par les élèves du gouvernement étudiant de la Polyvalente de Charlesbourg. « À titre de centre tertiaire en traumatologie pour tout l’est du Québec, il était tout naturel pour nos équipes de collaborer à cet événement. Depuis la première édition, ce sont plus de 5 000 jeunes qui ont été sensibilisés. Si nos efforts permettent à un seul de ces adolescents d’éviter des conséquences dramatiques, nous pourrons dire mission accomplie », a indiqué M. Gaétan Prévost, directeur-clientèle soins intensifs, traumatologie et neurosciences du CHU de Québec-Université Laval. Cette activité n’aurait pu être possible sans le précieux apport des commanditaires, soit : la Fondation du CHU de Québec, la Fondation des Premières-Seigneuries, Métaux Régional inc., Zone 911 et le Centre de formation en transport de Charlesbourg. L’équipe du Centre ROSE. Première rangée de gauche à droite : Arianne Santerre-Theil, Dominique St-Pierre, Jocelyne Chiquette (directrice clinique) et Karine Bouchard. Deuxième rangée : Michel Dorval (Directeur scientifique), Claudia Côté et Ginette Desbiens. Absents de la photo : Anne-Marie Drolet, Véronique Dorval et Linda Laberge. 14 Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 6 | Juin 2016 Qui sont ces autres professionnels ? Le CHU de Québec compte 13 500 employés, dont 5 000 infirmiers et infirmières et plusieurs milliers d’autres professionnels, en plus de ses 1 500 médecins, dentistes et pharmaciens et de ses 500 chercheurs. Le conseil multidisciplinaire vous propose de partir à la découverte de ces professionnels dont le travail est indispensable à la vie de notre institution et à la qualité des soins et des services. Le conseil vous présente l’équipe de sécurité transfusionnelle. FICHE DESCRIPTIVE Noms Équipe de sécurité transfusionnelle : Annie Belleau, Josée Bouchard, Stéphanie Drouin, Julie Grenier, Brigitte Ouellet et Marie-Pier Rioux Formations professionnelles DEC techniques d’analyses biomédicales ou Diplôme en soins infirmiers Fonctions au CHU Chargée de sécurité transfusionnelle Site CHU de Québec-Université Laval Brièvement, en quoi consiste votre travail ? sanguins à domicile, un programme d’approvisionnement en région est en fonction depuis 2015. Nous contribuons principalement à l’amélioration constante de la pratique en utilisant les plus hauts standards en médecine transfusionnelle. Sous l’autorité médicale des trois directeurs de banque de sang, nous élaborons des procédures cliniques et techniques à partir des normes nationales canadiennes (CAN/CSA-Z902) et de la Société canadienne de médecine transfusionnelle (SCMT). Nous nous assurons également de créer des liens entre les différents intervenants lors de l’établissement des pratiques transfusionnelles au CHU de Québec-Université Laval. Un programme d’évaluation des compétences est en cours de réalisation. Ce projet prendra la forme d’un cyber apprentissage et sera obligatoire pour les technologistes médicaux travaillant en banque de sang. Des capsules d’informations destinées au personnel transfuseur sont faites selon les besoins sur des sujets bien précis afin d’améliorer la pratique transfusionnelle. Quel serait un rêve que vous voudriez que votre secteur réalise, sur le plan professionnel, technique ou en termes d’expertise? Donnez-moi un exemple concret de votre impact sur le patient. L’instauration d’une procédure de transfusion massive adaptée pour la clientèle de chacun des sites permet de s’assurer que l’usager reçoit les produits sanguins appropriés dans un ordre préétabli et selon ses besoins. L’installation d’une interface entre le système informatique utilisé en banque de sang (Trace Line) et le dossier patient électronique assurerait la transmission des informations importantes pour la transfusion en temps réel et par le fait même la sécurité transfusionnelle. Des documents d’information sur les produits sanguins ont été élaborés et sont disponibles pour la clientèle recevant ces produits. Notre rêve ultime serait l’instauration de l’identification positive électronique de l’usager. Ce système éliminerait une grande partie des erreurs d’identification lors des prélèvements ainsi que les transfusions de sang incompatible. Dans votre secteur, comment se concrétisent les activités de qualité ? Afin d’améliorer le service à la clientèle d’immunologie du CHUL ayant des produits Abonnez-vous au @chudequebec et soyez au courant des activités et des réalisations du CHU ! Visitez la page Facebook de la Fondation ! Nous vous invitons à nous suivre et à partager les histoires de nos donateurs, partenaires, médecins, membres du personnel soignant. Surtout, n’hésitez pas à nous raconter la vôtre ! Rendez-vous au www.facebook.com/fondationduchudequebec ! Tirage du 5 mai 2016 Tirage du 19 mai 2016 Suzie Morency-Alain Sarah Savard-Bradette Le Chuchoteur est le journal interne du CHU de Québec. Il est publié par la Direction des communications et du rayonnement au milieu de chaque mois, de septembre à juin. Le générique masculin est utilisé dans le but d’en faciliter la lecture et désigne aussi bien les hommes que les femmes. Cindy Cyr Sophie Ringuette L’ÉQUIPE DU CHUCHOTEUR Richard Fournier, directeur des communications et du rayonnement Justin Boucher, rédacteur en chef Graphistes : Josée Dombrowski, Julie Labrie, Marjolaine Rondeau Collaborateurs : Mireille Dufour, Léticia Dufresne, Michel Dumas, Geneviève Dupuis, Éric Etter, Jean-Thomas Grantham, Vanessa Poirier, Emilie Raymond, Fabienne Racine, Pascale St-Pierre, Josianne Vignola Photographes : Service de photographie médicale et de l’audiovisuel Manon Royer Pour joindre la rédaction : T 418 525-4444, poste 54387 ou [email protected] Publicité : 418 649-5989 Tirage : 4 500 exemplaires Prochaine parution : 19 septembre 2016 50 % Imprimé sur du Rolland Opaque50, contenant Dates limites à retenir 50 % de fibres postconsommation, fabriqué à Réservation d’espace : 26 août 2016 partir d’énergie biogaz et certifié FSC®. Tombée des textes : 2 septembre 2016 Sonia Triantafillou Radio-oncologie – L’HDQ Tu pars pour Londres, Angleterre Calendrier d’impression du Chuchoteur 2016 Prenez note de nos dates de tombée et de parution ! Tombée des textes . . . . . Date de sortie 2 septembre 2016 . . . . . . . . 19 septembre 2016 28 septembre 2016 . . . . . . . 19 octobre 2016 26 octobre 2016 . . . . . . . . . 16 novembre 2016 23 novembre 2016 . . . . . . . 14 décembre 2016 Îlots parents-enfants – CHUL Tu pars pour Punta Cana, République Dominicaine DST-Liste de rappel – HEJ Tu pars pour un forfait vacances au Fairmont Le Château Montebello à Montebello Marie-Ève Côté Inhalothérapie – HEJ Tu gagnes un chèque-cadeau d’Ameublements Tanguay Rémunération – HEJ Tu gagnes un chèque-cadeau du Fairmont Le Château Frontenac Véronique Ouellet 5e et 6e finalistes t du gros lo boni François Thuot Bloc opératoire – L’HDQ Cindy Bélanger Inhalothérapie – L’HDQ Prochain tirage le 16 juin • L’HDQ PRÉSENTÉ PAR : Service social – CHUL Tu gagnes un chèque-cadeau de Sergio Collection, joaillier Chantale Bilodeau ORL – HSS Tu pars pour un forfait vacances à La Remontée appartements – Hôtel à La Malbaie Andrée-Anne Roberge Inhalothérapie – HEJ Tu gagnes un chèque-cadeau du Bistro La Cohue Hémodialyse – L’HDQ Tu pars pour St-Martin, Antilles USI/UGB – HEJ Tu pars pour Cayo Santa Maria, Cuba Jean-François Grenier Radiologie – HSS Tu gagnes un chèque-cadeau d’Ameublements Tanguay Lise Gagné Psychiatrie – CHUL Tu pars pour un forfait vacances à l’Hôtel Ruby Foo’s à Montréal Suzanne Gagnon Urgence – HSS Tu gagnes un chèque-cadeau de Laurier Québec Sylvie Fortier Billet no 0229 Tu gagnes un chèque-cadeau du Fairmont Le Château Frontenac Louise Bolduc DTI – HEJ Tu gagnes un chèque-cadeau à l’un des établissements de La Forfaiterie Caroline Frégeau Laboratoire multi – CHUL Tu gagnes un chèque-cadeau du Restaurant Ô6 Sens – Les plaisirs de la table dans le noir No d’enregistrement : 11892 3234 RR001 Twitter et Facebook du CHU de Québec-Université Laval Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 6 | Juin 2016 Notre Fondation en action ! 15 Le Groupe Banque TD attribue des bourses de perfectionnement La Fondation du CHU de Québec, en collaboration avec le Groupe Banque TD, a remis plusieurs bourses de perfectionnement à des infirmières et des infirmiers ainsi qu’à des professionnels de la santé. Dans le cadre des activités de remise des Prix reconnaissance du conseil multidisciplinaire et du conseil des infirmiers et infirmières du CHU de Québec-Université Laval, le Groupe Banque TD et la Fondation ont remis des bourses à 16 infirmières et infirmiers de même qu’à 12 professionnels de la santé, le tout d’une valeur de 80 000 $. Ces bourses permettent d’assister à des conférences et des ateliers de formation continue qui se déroulent parfois outre-mer. En 2015, la TD s’est engagée à verser un total de 500 000 $ sur cinq ans à la Fondation. En voici la répartition : 400 000 $ sont attribués en bourses de perfectionnement et 100 000 $ soutiennent un projet spécial, soit une étude sur le transfert des connaissances en soins infirmiers au CHU de Québec-Université Laval. Cette année, trois infirmières se sont partagé 20 000 $ pour entreprendre leurs projets de recherche. Voici les récipiendaires d’une Bourse TD - Conseil multidisciplinaire : À l’avant : MM. Mario Létourneau, vice-président, services bancaires commerciaux TD, Jean-François Roberge, conseiller en placements, gestion de patrimoine TD, Dominic Normandin, directeur des ventes, District de Québec-Est, Groupe Banque TD, et Sébastien Fournier, neuropsychologue, HEJ, Mmes Marie-Hélene Bourdages, nutritionniste, CHUL, Julia Robitaille, ergothérapeute, et représentant un groupe de 11 ergothérapeutes, HSFA, Amélie Garneau, physiothérapeute, HEJ, Lucie Bertrand, orthophoniste, CPP, Karine Lemoignan, inhalothérapeute, CHUL, et Julie Ratté-Larouche, ergothérapeute, HEJ, et M. Stéphane Desmeules, vice-président au développement corporatif, Fondation du CHU de Québec. À l’arrière : M. Mathieu Bergeron, technologue en radio-oncologie, L’HDQ, Mmes Anne-Geneviève Allaire, nutritionniste, L’HDQ, Sophie Chantal, neuropsychologue, HEJ, Élisa-Maude McConnell, orthophoniste, CHUL, Marie-Helen Crofton, ergothérapeute, HEJ, Caroline Duquette, ergothérapeute, Janick Dore, physiothérapeute, L’HDQ, Manon Martin, physiothérapeute, HSFA, Raphaëlle Bélanger, audiologiste, L’HDQ, Isabelle Pouliot, ergothérapeute, HEJ, et Marie-Frédéric St-Pierre Boucher, orthophoniste, HSFA. Voici les récipiendaires d’une Bourse TD - Conseil des infirmiers et infirmières : À l’avant : M. Jean-François Richard, directeur, gestion de patrimoine TD, Mmes Amélie Gagnon, banquière privée principale, gestion de patrimoine TD, Gertrude Bourdon, présidente-directrice générale, CHU de Québec-Université Laval, Lysane Couture, infirmière clinicienne en neurochirurgie, cliniques externes spécialisées, HEJ, Sophie Dubé, en remplacement de Marie-Pier Lauzé, infirmière clinicienne, unité des soins intensifs, CHUL, Laurence Fortier, infirmière clinicienne, équipe volante spécialisée, HSFA, Sarah Savard-Bradette, infirmière clinicienne, hémodialyse HED, L’HDQ, Frédérique Pettigrew, infirmière clinicienne, gastro-entérologie, CHUL, Maryse L’Hérault, infirmière clinicienne, UNN, CHUL, et Christine Danjou, conseillère en soins spécialisés, DSI, L’HDQ, et M. Patrick Shannon, directeur, Succursale de la Banque TD de Lévis. À l’arrière : Mmes Diane Tousignant, conseillère en soins, consultante en lactation, Mère-enfant et santé de la femme, CHUL, et en remplacement de Marie-Claude Jolivet, infirmière consultante en lactation, Mère-enfant et santé de la femme, CHUL, Julie Dupont, IPS, néphrologie, DSI soutien à la pratique infirmière, enseignement et recherche, L’HDQ, Kimberley Gravel, infirmière, clinique externe gastroentérologie, CHUL, Lucie Lévesque, conseillère en soins spécialisés, DSI soutien à la pratique infirmière, enseignement et recherche, CHUL, Danielle Boucher, IPS néphrologie, DSI soutien à la pratique infirmière, enseignement et recherche, L’HDQ, Stéphanie Duguay, infirmière clinicienne, hémato-oncologie, greffe de moelle, L’HDQ, Nancy Paquet, infirmière clinicienne, USIP, CHUL, et Marylène Amyot, infirmière clinicienne, centre de jour diabétiques, CHUL, et M. Stéphane Desmeules, vice-président au développement corporatif, Fondation du CHU de Québec. Voici les récipiendaires des Bourses TD - Recherche en soins infirmiers : M. Jean-François Richard, directeur, gestion de patrimoine TD, Mme Amélie Gagnon, banquière privée principale, Gestion de patrimoine TD, M. Patrick Shannon, directeur, succursale de la Banque TD de Lévis, Mmes Caroline Ménard, conseillère en soins spécialisés, DSI, HSFA, Véronique Lévesque, infirmière clinicienne, bloc opératoire, CHUL, Michèle Gemme, conseillère en soins infirmiers, volet intégration, HEJ, et Brigitte Martel, directrice des soins infirmiers, CHU de Québec-Université Laval, et M. Stéphane Desmeules, viceprésident au développement corporatif, Fondation du CHU de Québec. Deux finalistes du Voyage de rêve ! Le Loto-Voyages de la Fondation du CHU de Québec fait rêver dans le cadre de son 10e anniversaire ! Chacun des dix finalistes obtient une chance de remporter 10 000 $ en gros lot boni pour réaliser le voyage de ses rêves. Voici le projet de voyage de deux finalistes, préparé par Laurier du Vallon. 2e finaliste – Michèle Bélanger, direction des services techniques « Si je gagne, je pars en road trip sur la route 66 de l'Arizona à la Californie ! Pendant un mois, je découvrirai cette route mythique, m'arrêtant dans les parcs nationaux et les endroits qui me plaisent. Je me vois déjà dans un hélicoptère survolant le Grand Canyon ! En Californie, je ferai un détour spécial au parc d'attraction Six Flags Magic Mountain à Valencia pour faire un tour dans l'une des 10 montagnes russes les plus grandes et exaltantes au monde ! Je terminerai mon périple par la route des vins sur la côte ouest californienne. Ce voyage serait l'occasion idéale pour m'évader et aller au gré de mes envies ! » 3e finaliste – Nicolas Lafrance, inhalothérapeute, bloc opératoire, CHUL « Je souhaite partir à découverte de l'Australie et la Nouvelle-Zélande et vivre un voyage qui allie nature, plein air, aventure… tout ça en formule de luxe ! Je pourrais avoir la chance de visiter des lieux qui ont fait l'objet de reportages du grand magazine National Geographic ! Grand amateur de tennis, je profiterais également de mon passage au pays des kangourous pour assister à un match. » Bonne chance ! 16 Le Chuchoteur | Volume 4, numéro 6 | Juin 2016 Notre Fondation en action ! Suite de Objectif dépassé! coprésidents de la campagne, M. Louis Vachon, président et chef de la direction de la Banque Nationale, M. Claude Choquette, président de HDG inc. et du Groupe Le Massif, et M. Michel Dallaire, président et chef de la direction de Cominar. De grandes priorités et des projets mobilisateurs Ces dons permettront à la Fondation de soutenir le développement des soins et de la recherche au CHU de Québec-Université Laval. Le succès de cette campagne repose sur la générosité de partenaires et donateurs, dont certains sont issus de la communauté hospitalière, et de l’engagement de l’équipe de campagne composée de gens d’affaires bénévoles préoccupés par la cause de la santé. Mentionnons la grande contribution des trois Grâce aux dons amassés, plusieurs projets importants pour le CHU de Québec-Université Laval pourront être réalisés et permettront de maintenir la qualité et le caractère humain des soins et des services de santé, de demeurer à la fine pointe des innovations technologiques et de soutenir l’excellence en recherche et en enseignement. En voici quelques exemples : • développement de la recherche sur les maladies rares; • achat d’équipements pédiatriques; pour les soins intensifs • acquisition d’équipements essentiels aux soins en ophtalmologie pédiatrique; • acquisition d’un cyclotron, un équipement de pointe en recherche; • construction d’un laboratoire respiratoire de niveau P3 pour le Centre de recherche; • développement d’une salle hybride pour la chirurgie vasculaire à l’Hôpital Saint-François d’Assise; • remise de bourses de perfectionnement aux infirmières et autres professionnels de la santé du CHU au cours des 5 prochaines années; • remise de plus de 200 bourses à des chercheurs du Centre de recherche du CHU au cours des 7 prochaines années. Les sommes amassées lors de la campagne ont aussi permis à la Fondation d’enrichir son fonds de développement. Pour en savoir davantage, visionnez les capsules vidéo disponibles sur la page Facebook de la Fondation au www.facebook.com/fondationduchudequebec. La CHUrprenante Soirée Maltée contribue à l’achat d’un équipement pour conserver le lait maternel En avril dernier, La Voie Maltée de Québec a convié les amateurs de houblon à un cocktail dînatoire bénéfice des plus originaux ! La CHUrprenante Soirée Maltée, présentée par Lacroix Notaires et Juristes, a ravi les quelque 150 personnes présentes en soutien à l’unité néonatale du Centre mère-enfant Soleil. La somme de 11 700 $ a été amassée dans le cadre de cette soirée. Un équipement pour conserver le plus précieux des liquides Qu’y a-t-il de plus précieux que le lait maternel ? Comme la bière, ce précieux liquide doit être conservé dans des conditions parfaitement contrôlées. Voilà pourquoi, la Voie Maltée contribue à l’acquisition d’un équipement de réfrigération adapté à la conservation du lait maternel et autres préparations pour nourrisson du futur laboratoire de lait maternel du Centre mère-enfant Soleil. L’équipement permettra notamment de conserver le lait des mamans dont le bébé est hospitalisé à l’unité néonatale pour que l’enfant puisse profiter du lait de sa mère lorsqu’il en a besoin. En s’associant ainsi à la Fondation du CHU de Québec pour l’unité néonatale, La Voie Maltée de Québec perpétue ainsi la tradition lancée dans ses succursales saguenéennes en 2014 d’offrir une soirée qui promet de se distinguer par l’originalité et le dynamisme de son concept. Pour l’occasion, Éric Blackburn, chef de la brasserie restopub, a créé des bouchées raffinées à la bière qui ont su surprendre les participants. La Fondation du CHU de Québec et l’équipe de l’unité néonatale du Centre mèreenfant Soleil tiennent à remercier La Voie Maltée de Québec et tous les partenaires qui ont assuré le succès de la CHUrprenante Soirée Maltée. Merci à tous ceux qui ont pris part à cette soirée ! Mmes Ghislaine Fréchette, Le dauphin bleu, et Hélène Landry, directrice principale événements et activités de financement, Fondation du CHU de Québec, M. Philippe Lévesque, PMT Roy, Me Gertrude Lacroix, Lacroix Notaires et Juristes, partenaire présentateur, Mmes Anne Mailly, La Voie Maltée, et Mélanie Hamel, Banque Nationale. PRÈS DE 3,3 M$ RETOURNÉS AUX MEMBRES ET À LA COLLECTIVITÉ PAR LES CAISSES DESJARDINS DE LIMOILOU ET DE SAINTE-FOY Près de 2,5 M$ remis en ristournes individuelles à nos membres et un montant de 800 000 $ versé à nos Fonds d’aide au développement du milieu. MERCI ! ENSEMBLE, NOUS FAISONS UNE DIFFÉRENCE Découvrez des projets dans votre région : desjardins.com/ensemble Caisse Desjardins de Sainte-Foy 418 653-0515 caissesaintefoy.ca Caisse Desjardins de Limoilou 418 628-0155 desjardins.com/caisselimoilou