sept fois le ciel

Transcription

sept fois le ciel
Minus, sept fois le ciel
dossier de presse
Minus,
sept fois le ciel...
de François Chaffin
Ce n’était pas l’ignorance qu’il avait ; c’était l’enfance...
tigue... Dramutargie... Durmatargie... Drutarmagie... Dramutargie... Durmatargie...Da
Le
s
m o t s
d e
l ' a u t e u r
Minus ...
Les enfants sont la
veille de notre histoire,
nos héritiers immédiats, les repreneurs.
L’histoire du monde
raconte celle des
enfants, loin des petits
lapins de théâtre, des
gros ogres et des
méchants loups, des
sorcières qui rient
toutes et toujours du
même rire, des montagnes de carton...
Poète par nature, “déchiffreur“ à l’improviste, l’enfant connaît le mot par le
son, la hauteur et le trajet,
l’essence et le rebond...
Pour eux, sur scène, il faut
en revenir à nous, de chair et
d’os, d’amour et de cruauté,
abandonner les substituts.
Pour eux, j’ai tenté une écriture qui fait confiance aux
ressources poétiques de l’enfance, à son adaptation au
langage quand il est pris au
jeu ; une métaphore en cheville avec le réel, un “mano a
mano“ entre l’âme et le
verbe, la terre et le ciel.
Au bout du conte, il y a la fin
du monde ; un monde malade de ses adultes, qui ne tient
plus qu’à un fil, auquel l’enfance est accrochée.
Avec Minus, je
compte sept fois le
ciel, j’affirme la foi,
qui, partant de
l’homme et venant
aux peuples, redonne à l’enfant ses
possibles... J’en
appelle au hasard
du grand bricolage
de la création, au
bon sens de l’avenir,
à l’utopie et au bien
que cela nous fait,
petits et grands ; je
pense à mes filles, à
l’an 2000, au
temps qui passe,
à la vérité d’une
histoire, au
pragmatisme
de vivre...
François Chaffin
Il y a toujours un dieu pour celui qui cherche...
9
-198
1988
Moeurs d'une guerre de François Chaffin
Paris : Théâtre des Déchargeurs, théâtre du
Guichet Montparnasse
Banlieue : Essonne - Hauts de Seine
6
-199
1995
Exposition Spectacle La Fontaine
Essonne, Ile de France, Province
Exposition Spectacle Paul Verlaine
Essonne, Ile de France, Province
1
-199
1990
Les Cafards de François Chaffin
Paris : Théâtre du Guichet Montparnasse, Aktéon
théâtre
Avignon : Théâtre du Bourg-Neuf
Banlieue : Essonne
La Morsure du Citron (reprise)
Avignon : Magasin Théâtre
Paris : Fondation Deutsch de la Meurthe
Ma Norvégienne, soluble dans
l'eau de François Chaffin
Objectif Terre de François Chaffin
Paris : Aktéon théâtre
2
-199
1991
La Petite Figaro de François Chaffin
La Petite Figaro (reprise)
4
-199
1993
Diabolo et Camélia de François Chaffin
6
-199
1995
Avignon : Magasin Théâtre
Essonne : Saint-Pierre du Perray
Exposition Spectacle La Maison Théâtre
Essonne, Ile de France
Centre culturel de Mont Saint Aignan (76)
Exposition Spectacle L’origine de
l’Ecriture
Essonne : Wissous, Longjumeau
Avignon : Théâtre du Balcon
Diabolo et Camélia (reprise)
Essonne, Ile de France
8
-199
1997
Minus, sept fois le ciel... de François Chaffin
Essonne : Longjumeau
Avignon : Espace Saint-Bénezet
9
-199
1998
La Morsure du Citron (reprise)
Paris : Théâtre de la Plaine
Essonne : Ris-Orangis
La Morsure du Citron de François Chaffin
Avignon : Théâtre du Bourg-Neuf
Essonne : Wissous, Longjumeau
Plus Tendre est la Baleine de François
Chaffin
Avignon : Théâtre du Bourg-Neuf
Essonne : Wissous, Longjumeau
Avignon : Moulin à Paroles
Essonne : Longjumeau
La Morsure du Citron (reprise)
Avignon : Théâtre du Bourg-Neuf
Banlieue : Essonne
Paris : Théâtre du Petit Montparnasse
3
-199
1992
5
-199
1994
7
-199
1996
Etranger : Sénégal, Mauritanie, Guinée Bissau,
Québec
Province : Montpellier
titique... ligostique... lisgitoque... logestiqui... ligostique... lisgitoque... Lo
FI C H E
Lumière
TECHNIQUE
ET
FINANCIERE
(pré-implantation indispensable) :
- 1 jeu 24 circuits x 3 kW mini
- 20 PC 1000 W
- 8 Découpes 1000 W (courtes)
- 6 PAR 64
Prévoir 15 circuits au sol pour alimenter
les PAR et projecteurs d’images fournis
par la compagnie.
Prévoir 2 services d’implantation, réglages
et conduite avec 2 techniciens lumière du
lieu.
Une implantation détaillée et les
références des gélatines vous seront
adressées après réception de la fiche
technique et du plan de votre salle.
L e t h é â t re s e r a t o t a l e m e n t o b s c u r,
pendrillonné à l’Italienne de préférence.
Plateau :
- ouverture 8 mètres
- profondeur 7 mètres
- hauteur 4 mètres
Prévoir 1 service d’implantation
décor avec un 1 technicien plateau
du lieu.
Le cintre devra être équipé pour
supporter le poids d’un comédien.
Sonorisation :
- 1 mix 12 - 4 - 2
- 2 amplis stéréo
- 2 lecteurs CD
- 2 diffusions au lointain
- 2 diffusions à la face
- 1 réverb
HF fournis par la compagnie
Vente sur contrat de
cession de droit
Prix HT : 9 300,00 F
(TVA 5,5%)
dégréssivité de 20 % sur
représentations supplémentaires dans le même
lieu.
Transport décor +
3 régisseurs (son,
lumière, plateau) :
3,50 F du Km
Transport 3 artistes :
SNCF 2ème classe ou voiture
Défraiements - hébergement
pour 6 personnes.
ypnosy... psynosy... nopsysy... sosypny... syposny... psynosy... nopsysy...psosny
Petit
M
résumé
en
moins
de
deux
inus de Minuscule est un petit d'homme haut comme sept ans, qui, au soir du 31 décembre
1999, regarde son monde en colère au milieu de la lumière électrique et bleue d'une tévé.
L'heure des infos : plus assez d'amour et chacun son nombril ! Bourre-pifs et castagnettes !
Et soudain la panne ; l'enfant s'est “connecté“ sur le cosmos et entend Cyprien et Marguerite,
les artisans ulcérés du grand bricolage universel, promettre la fin des hommes, des femmes, des
enfants, des bêtes et des choses...
Minus, qui a tout vu, tout compris, s'en va sauver ses presque sept ans et tout le reste ; il
s'envoie au ciel pour une acrobatique rencontre à l'horizon d'un nuage. L'enfant et les Dieux se
font face, la vie s'oppose aux mystères des origines, invoque la responsabilité divine, la
n o n - assistance à monde en danger ; et le temps se prend à rebours, s'enfonçant
irrémédiablement au minuit des hommes, d'où jaillira le néant...
Dialectique de l'urgence, Minus porte haut et fort la parole des hommes et de leurs fautes,
revendique une vie différente, pleine de l'avenir des petits, affirme sa foi en l'infini de grandir,
de se faire des copains et le monde meilleur, “et que c'est aussi la faute aux Dieux“, partis
trop loin, à perte de vue et de temps.
Cyprien et Marguerite ne veulent pas céder ; en tiennent pour le boum définitif, arguant
du libre arbitre des hommes à s'être choisi de mauvaises routes...
Plus que cinq minutes.
Un grand trou noir.
Quand tout semble joué, l'enfant se souvient que les Dieux n'existent pas sans les
hommes, comme sont obsolètes les poissons sans l'eau de la mer, l'espoir sans les
lendemains, le bien sans le mal.
30 secondes avant le ”re-big-bang” !...
... Et Minus d’en finir avec les dieux : ”Revenez vivre avec nous ! Soyez des hommes !...“
tralaté... trehatalité... thatréalité... thétrialaté... trehatalité... thatréalité... thét
M ise
en scène, en l'air et sur terre
Les metteurs en scène : Valérie Dassonville et François Chaffin
Les comédiens :
Chrys Herbeaux (Minus) - Sylvie Verdier (Marguerite)
Thierry Barthe (Cyprien) - Jean-Jacques Vélicitat (l’homme de la tévé)
Le décorateur :
Olivier Robert
Assité de :
Josefa Prada Tors
Les régisseurs :
Mick Vigier et Manu Robert
Le musicien :
Pierre Lucette
La maquilleuse :
Rose Philippart
Des personnages. Minus, c'est
l'enfant, évidemment.
Du petit haut de ses sept ans,
garçon ou fille, il regarde son
monde bien en face des chaos,
et croit encore aux vertus
collectives de la bande, et
qu'il est grand temps que les
adultes se retirent des affaires.
Il est habillé de ses peurs de
môme, de ses rêves de môme,
et affirme sans rire la vie que
lui et tous ses copains nous
réservent.
Sa clarté d'être est une
constante dans laquelle, nous
l’espérons, le jeune public se
reconnaîtra, comme nous
aimerions qu'il soit, pour
un temps au moins, le
porte-p a r o l e d e s
é n i g m e s d e l'enfant,
l'âpre défenseur de ses instincts, et le fournisseur de
nos utopies
Marguerite et Cyprien sont les
artistes assez lointain d'une oeuvre
qu'ils n'ont jamais cru devoir
achever, laissant à l'humanité un
peu d'action, et le choix de sa route.
Anthropomorphiques et paraissant
sous de vieux habits de scène, ils
évoquent l’ambiguïté de l'homme
fait à l'image de Dieu et son
postulat contraire. Ces artisans au
repos nuageux ont ainsi
négligemment “gardienné“ le
monde, lâchant d'épisodiques
signes de désapprobation,
tonnerres et tempêtes, raz de
marée, éruptions volcaniques...
Divins paresseux, ils semblent
former un couple dans la routine
de son éternité oisive et tranquille,
que de vagues dissensions
(entretenues pour l'amour des
m o t s e t d u t r av a i l b i e n f a i t )
viennent secouer,
comme passe et disparaît une comète.
Bricoleurs
d e v a n t l'éternel, c'est avec
une applicat i o n d'écolier
qu'ils vont nous
faire une fin, h é s i t a n t e n t re u n e
p l u i e d e vaches et
un bon trou noir, pour
le plaisir du geste, le
panache et la beauté
d'un dernier coup.
Mais au bout du
“dé-compte“, à force de
Minus, les re-voilà
curieux et coopératifs,
voilà que les paillettes
leur remontent aux
joues, voilà les acrobates
de la création en
équilibre sur le doute, et
grophi... scènégro... scègraphi... sonogra.. scènigro... scènégro... scègraphi... sonogra... scénag
Du
décor comme un grand cirque vu par au dessus...
eux scénographies bien
distinctes, au regard de
la pièce qui atteste deux
univers verticalement opposés :
la chambre de Minus et son
poste de tévé, le nuage où
s'exposent les Dieux à
l'éternité.
Deux scénographies articulées
autour d'un dispositif
évoquant le faîte d'une toile
de cirque : en dessous sont
les hommes, et, tournés vers
le ciel, Cyprien et Marguerite,
les magiciens de l'origine du
monde.
D
Il y a 1000 feux et de l’écho.
C’est du bruit et de l’incandescence du
monde, bleu tévé sur les rumeurs des hommes.
L a r u p t u re . M i n u s g r i m p e a u c i e l , e t
s'emporte à l'horizontal du soleil où l’écho du
vide, le frottement des nuages, l'entrechoc des
météorites roulées sur la nuit des temps font
le spectacle, couleurs et musiques.
L'artifice a trouvé sa place, c'est le lieu où les
Dieux inventent les ombres, c'est à dire la
multiplication, où ils fabriquent le trou noir,
le néant du regard, le boum et les badaboums...
THEATRE DU MENTEUR
Direction artistique : Valérie Dassonville, François Chaffin
www.theatre-du-menteur.com
Correspondance : B.P. 231 - 91162 Longjumeau Cedex
Tél : 01 69 09 99 99
Fax : 01 69 09 45 85
[email protected]
La Compagnie est subventionnée par la DRAC Ile de France (DDF),
le Conseil général de l’Essonne, la ville de Longjumeau.
“Minus, sept fois le ciel...“ a reçu le soutien de Beaumarchais.
C o - p ro d u c t i o n E s p a c e T D L - T h é â t re d u M e n t e u r, L a M a n u f a c t u re .
Remerciements à Peter Barnouw, directeur du Centre culturel de l’Orangerie.
Merci à Rose Phillipart et Daniel Krellenstein pour leur collaboration artistique.
LE CONSEIL GENERAL
L A M A N U FAC T U R E