fourreur - Institut National des Métiers d`Art
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fourreur - Institut National des Métiers d`Art
FOURREUR FOURREUR MÉTIER Les premiers hommes ont réussi à vivre en chassant les animaux à fourrures pour pourvoir à leurs besoins naturels et matériels. La bête dépouillée, les peaux étaient séchées au soleil et des vêtements rudimentaires étaient confectionnés, cousus avec les nerfs des animaux ou avec des laines végétales. Les sumériens vers 3500 ans avant notre ère portaient le kaunakès, sorte de jupon en peau de mouton. Adoptée par l’Antiquité, la fourrure était connue des égyptiens puis des grecs. On lui conférait parfois un caractère sacré et religieux comme en Egypte, où seul le pharaon avait le droit de porter une peau de lion, alors que les prêtres portaient une peau de panthère. Les empereurs romains essayèrent vainement de lutter contre la fascination des modes barbares, amenées par les Scythes et les Huns, qui s’emparèrent de l’élite romaine, vite accoutumée au port de vêtements en peau. Contrairement aux premiers siècles de l’ère chrétienne, où le port de vêtements en peau caractérise le peuple, au Moyen-âge, la fourrure est un luxe et, comme tel, interdite par l’Eglise aux moines et aux ecclésiastiques, sauf pour ceux du plus haut rang. Seules les personnes de sang royal sont autorisées à en porter. La fourrure est réservée à la gente masculine, et en certaines circonstances, elle est même le symbole d’une fonction, telle l’hermine du juge. A cette époque, les gens portent des vêtements doublés de fourrures, souvent sous forme de pelisses. De ces robes et manteaux fourrés proviennent les mots « fourrure » et «fourreur ». Mais c’est avec la découverte du Nouveau Monde que commence réellement l’époque moderne du commerce de la fourrure. La révolution industrielle du XIXe siècle à son tour crée de nouveaux désirs. La mode de la fourrure apparaît ainsi que les moyens pour la travailler, notamment la sur jeteuse, machine à coudre spéciale permettant les opérations de couture et de surfilage en une seule opération ceci grâce au point de chaînette, premier point à avoir été mécanisé. Le fourreur est un technicien qualifié et/ou spécialisé qui travaille un matériau onéreux, la fourrure, en employant des techniques spécifiques, de fabrication, de coupe et de montage. Il faut bien distinguer la pelleterie, peau brute ou apprêtée (tannage, lustrage, teinte) mais non travaillée de la fourrure que l’artisan fourreur réalisera à partir de ces pelleteries. Le pelletier fait commerce des peaux d’animaux sauvages mais surtout des peaux d’animaux d’élevage (de 80% à 90%). Le fourreur choisit les peaux tout en appréciant la qualité des poils et la souplesse. Il assortit les couleurs pour garantir une unité de ton au vêtement. Les produits que fabrique le fourreur peuvent être très divers. Ils concernent principalement deux secteurs : - l’habillement : depuis la petite garniture jusqu’au long et ample manteau de cérémonie en passant par les gants, semelles, intérieurs de vêtements, pelisses réversibles. - l’ameublement : depuis la petite pièce décorative jusqu’au grand tapis ou tenture murale en passant par les coussins, couvertures, jetés, descentes de lit. Les métiers de la fourrure forment une grande chaîne. De tous les élevages, ce sont ceux de la fourrure où sont appliquées les réglementations les plus strictes et les plus favorables au bien-être animal. 80 % des peaux en sont issues. Les plus grands élevages d’animaux à fourrures en Europe se trouvent au Canada et en Scandinavie. Rien d’étonnant à cela puisque les climats auxquels ces pays sont confrontés ont favorisé l’essor des savoir-faire liés à la fourrure et à son commerce. Les 20 % restant proviennent d’espèces sauvages, dites abondantes, dont la capture est autorisée. Le commerce des peaux est strictement réglementé, notamment par la CITES pour les espèces menacées (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction). La qualité de la peau et de la fourrure est liée au régime alimentaire de l’animal. La filière de la fourrure est la seule à financer les recherches pour un piégeage sans cruauté au bénéfice de tous les animaux capturés. Les peaux "brutes" séchées sont vendues aux enchères sur une dizaine de marchés internationaux. Elles sont achetées par des pelletiers ou d’importantes entreprises de confection, ces deux activités étant souvent exercées dans le même établissement ; puis confiées à l’apprêteur qui est à la fourrure ce que le mégissier est aux cuirs fins, un préparateur à l’usage. C’est seulement après l’acquisition des peaux apprêtées auprès de pelletiers en France ou à l’étranger qu’intervient le fourreur. Son métier est de fabriquer, transformer ou réparer des pièces en fourrure. Le fourreur travaille de préférence dans un atelier avec une source de lumière naturelle pour pouvoir apprécier les différents reflets des peaux tannées qu’il va transformer. Les peaux les plus fréquemment utilisées sont le vison, le renard, le raccoon, l’astrakan, le ragondin, la zibeline. On peut aussi citer le mouton, l’agneau, le lapin, le castor, le chinchilla, le viking lamb. Une fois le choix de peaux fait par le client, et avant de passer une commande ferme, le fourreur peut demander au pelletier l’envoi d’échantillons pour plus de sécurité. Une fois le lot de fourrures reçu, l’artisan apprécie leur qualité côté poil, côté peau. Il existe deux sortes de poils : le duvet et le jarre qui est le poil proprement dit. Suivant la provenance des peaux, la longueur du duvet équivaut en moyenne aux 2/3 de celle du jarre. En pinçant la peau et en soufflant sur le poil, le fourreur contrôle visuellement l’aspect du duvet (laineux ou pas), la densité et le brillant soyeux du jarre qui dépasse comme des petites pointes du duvet et donne sa brillance et son reflet à la fourrure. Si la cliente demande une fourrure éjarrée ou rasée pour un aspect plus plat et plus soyeux, le fourreur commandera alors au pelletier des peaux apprêtées en conséquence. L’éjarrage et le rasage se pratiquent sur des machines spéciales chez les tanneurs et apprêteurs. A part la partie centrale de la peau, les autres parties (tête, pattes, flancs, aisselles, croupe et queue) sont ôtées et conservées comme chutes et seront réutilisées en patchwork pour la création de vêtements ou d’objets. Autre étape de contrôle, l’artisan passe sur la peau une éponge imbibée d’eau et exerce une traction sur la peau dans tous les sens requis (opération de dressage) pour s’assurer qu’elle est souple et apte à être travaillée et en apprécier sa superficie disponible. Ce contrôle est aussi fait sur un vêtement en fourrure qu’une cliente peut lui apporter pour transformation car une peau qui se déchire lorsqu’on l’a mouillée ne peut pas être transformée sans risques. Toutes ces opérations lui permettent le cas échéant d’écarter des peaux dont la solidité et la résistance ne sont pas satisfaisantes. L’homogénéité d’un lot de peaux doit être optimale pour obtenir un produit final de qualité. Les fourrures se travaillent principalement selon les deux méthodes suivantes : - Le travail de pleine peau : c’est le cas le plus simple où on réalise un travail à plat en cousant les peaux les unes aux autres pour créer une plus grande surface unie. Les cols, les parements de poignets sont très souvent des pièces pleine peau par exemple. - Le travail d’allonge : il permet de transformer la forme primitive d’une peau pour en obtenir une bande aux formes et dimensions désirées. L’opération consiste à pratiquer des incisions diagonales en V dans chacune des peaux, incisions diagonales appelées coupes d’allonge. On peut ainsi obtenir une bande longue et étroite à partir d’une peau courte et large. Ainsi de suite jusqu’à obtention de la superficie et la forme voulues. Ce travail est fait pour le corps du manteau. Pour les manches, on dédoublera une peau pour en faire deux petites bandes pour que les deux manches d’un vêtement aient exactement les mêmes couleurs, reflets et aspects. Le travail est dans ce cas un peu plus complexe car il faut couper toute la peau après le traçage, mettre les coupes paires d’un côté et les coupes impaires de l’autre puis les assembler en les cousant à la surjeteuse. Après avoir humecté les peaux, on les cloue avec des agrafes ou des épingles sur une planche ou une table et on y dessine les contours du patron. Le patron est réalisé en fonction des mensurations et souhaits du client. Le nombre de peaux étant calculé en fonction du type de vêtement à réaliser, il est important que cette étape soit parfaitement maîtrisée pour éviter de gâcher de la marchandise et optimiser le travail d’allonge. Avant d’exécuter le patron (le plus souvent en papier), l’artisan réalise une toile aux mensurations de la cliente pour trouver tous les volumes et équilibres nécessaires. Un manteau peut prendre jusqu’à 70 heures de travail. La couture se fait à la surjeteuse avec du fil de coton le plus souvent, parfois avec du fil synthétique. La longueur du point varie suivant la nature de la peau et le rendu de la couture que l’on veut obtenir : pour du mouton, le point est souvent plus long que pour une pièce en daim où le point doit être très court avec un fil tendu pour que la couture ne s’écarte pas. Dans le cadre de son activité, l’artisan fourreur peut aussi être amené à transformer et réparer un objet/vêtement. Accessoirement, il peut aussi le conserver pour ses clientes dans une chambre à température et hygrométrie stables et contrôlées. Suivant l’étape de travail, l’artisan sera à tour de rôle : - le créateur : conception intellectuelle du projet, modifications éventuelles des peaux par rasage, teinture, impression, forme à leur donner, innovations techniques ; - le modéliste, essayeur, patronnier ; - le coupeur : dressage, réparation, assortiment, mise en forme des peaux par coupe pour l’"allonge" ou pour le "travail à plat" ; - le mécanicien : couture des peaux à la machine surjeteuse ; - le cloueur : mouillage du cuir, clouage la forme du patron reproduite sur une planche des différents morceaux composant la future pièce (dos, devants, manches), déclouage après séchage, égalisage (suppression des petites parties dépassant du contour du patron) ; - le monteur : fixation de divers matériaux indéformables sur le côté cuir. Assemblage des différentes pièces de l’objet ; - le doubleur ; - le sous-traitant gardien et nettoyeur : conserve en été les fourrures confiées par les fourreurs et assure leur nettoyage toute l’année. Un client peut vouloir mettre à sa taille une fourrure ou en rajeunir le style. Ce travail de transformation se fait parfois en collaboration avec un(e) styliste mais la plupart du temps, il s’agit d’élargir le vêtement pour s’adapter aux changements morphologiques de la cliente. L’artisan procède aux contrôles d’usage. Si nécessaire, la doublure est légèrement décousue pour accéder à la peau et la contrôler. Parfois, un vêtement a été mal conservé ou endommagé. L’artisan fourreur doit alors évaluer la faisabilité de la transformation/réparation. Les réparations font appel à tout le savoir-faire et à l’imagination de l’artisan. Les opérations et gestes techniques sont sinon les mêmes que pour un vêtement neuf. FORMATIONS FORMATION INITIALE La formation initiale est le premier programme d’études qui conduit à l’exercice d’un métier. Elle s’adresse aux élèves, étudiants ou apprentis, qui ne sont pas encore engagés dans la vie active. Elle est sanctionnée par un diplôme. Niveau V (Niveau équivalent au brevet d'études professionnelles - BEP, au certificat d'aptitude professionnelle - CAP) CAP fourrure, 2 ans. CAP vêtements de peau, 2 ans. Niveau IV (Niveau équivalent au Bac, au bac technologique, au brevet de technicien - BT, au brevet des métiers d'art - BMA, bac professionnel - Bac Pro) Bac Pro métiers de la mode – vêtement, 3 ans. FCIL Toilisme modélisme. FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE La formation professionnelle continue s’adresse aux adultes, sortis du système scolaire, qui veulent se perfectionner, se reconvertir, acquérir une qualification professionnelle ou un diplôme. Diverses formations peuvent être préparées dans le cadre de la formation professionnelle continue. D'une durée à la carte, elles permettent de suivre une initiation ou un perfectionnement dans le domaine de la fourrure. Association pour la Formation des Métiers de l'Artisanat (AFMA) 64, rue de Caumartin, 75009 Paris Tel. : 01 42 81 03 82 Fax : 01 42 81 01 26. [email protected] Le contenu des formations, dispensées par des professionnels en activité, va de l’apprentissage et perfectionnement par le fourreur des techniques de fabrication de vêtements fourrés ou réversibles et pouvant s’appliquer à diverses matières (cuir, peau-velours, tissu, vinyl, etc.) à la création de fourrures et de cuirs (modélisme, techniques de dessin) en passant par le commerce ou le positionnement professionnel. L'AFMA édite 1 calendrier des formations (Couture/Retouches/Fourrure) deux fois par an programmé en collaboration avec les unions artisanales régionales. Retrouvez toutes les adresses des organismes de formations initiales et professionnelles continues dans les métiers d’art en consultant notre base de données sur notre site Internet : http://www.institutmetiersdart.org/ Retrouvez le schéma des formations aux métiers d’art sur notre site Internet : http://www.institut-metiersdart.org/ Sur le site http://www.moveart.org/, retrouvez toutes les adresses des centres de formations en Europe. ENVIRONNEMENT Dans le domaine de la fourrure, les entreprises sont, le plus souvent, de petites structures composées de deux ou trois personnes. Elles sont peu nombreuses et présentent un caractère artisanal. Environ la moitié des effectifs est regroupée en Île-de-France. Après avoir acquis une certaine expérience, un artisan façonnier peut quitter son atelier et ouvrir une boutique afin de continuer des façons pour des donneurs d’ouvrage, satisfaire une clientèle en réparant, transformant ou fabriquant des fourrures, vendre du prêt-à-porter, se diversifier… La fourrure française s’exporte. Environ un tiers de son chiffre d’affaires est généré par des ventes à l’étranger. La fourrure a particulièrement évolué depuis 1995. Depuis cette année-là, le chiffre d’affaires augmente de 10 % en moyenne tous les ans. En 2007, le chiffre d'affaires de la filière était de 311 millions d’euros. Ceux que l’on appelait les confectionneurs ont considérablement accru leur activité ; ils sont devenus diffuseurs de leur propre marque et de collections de créateurs avec lesquels ils travaillent. Ils vendent leurs productions à des commerçants fourreurs, à des artisans fourreurs et à des magasins de prêt-à-porter textile. Ces derniers représentent un pourcentage important du chiffre d’affaires de la fourrure. Près de 80% de la fabrication s’effectue en Chine ou dans les pays émergents. Dans ce contexte, le nombre d’artisans fourreurs diminue. D’un peu plus de 500 en 1985, on en compte environ 160 en 2010. Cependant, en petit nombre, des artisans espagnols, grecs, yougoslaves s’installent en France. Certains facteurs sont préjudiciables à cette profession : la concurrence induite par la délocalisation, les hivers sans froid, les associations anti-fourrure. Mais les codes vestimentaires changeant, la fourrure n’est plus perçue comme un accessoire de standing ou associée aux générations de femmes plus âgées de la population. L’image portée par la mode et particulièrement la haute couture contribue à ce changement et permet de donner à ces métiers un regain d’intérêt et profite à l’activité. ORGANISMES PROFESSIONNELS Chambre syndicale de la fourrure (CSF), 76, avenue Raymond Poincaré, 75116 Paris. Tél. : 01 55 73 17 73. Fax : 01 47 27 65 66. Elle assure la défense et la promotion du métier de fourreur. Fédération française des métiers de la fourrure (FFMF), 16 Rue des Blancs Manteaux - 75004 Paris. Tél : 06 08 57 58 35. Fax : 01 42 46 95 29. [email protected] http://www.ffmfourrure.org Créée en 1948, la Fédération Française des Métiers de la Fourrure regroupe la majorité des entreprises, depuis les façonniers jusqu'aux plus importantes maisons de Haute Couture Fourrure, ainsi que des pelletiers, des confectionneurs et des distributeurs. L’Association Française des Eleveurs de Visons (AFEV) et la coopérative d’éleveurs d’Orylag® en sont aussi membres. Son objectif est la défense de la fourrure et de ses professionnels dans le cadre d'une déontologie et d'une éthique. La fédération joue un rôle actif, depuis 1989, dans la protection des animaux et la conservation des espèces. Elle est membre du comité CICCMA (Comité interministériel de concertation CITES métiers d’art), au MATE (Ministère de l’aménagement du territoire). Suite aux travaux de la fédération, une résolution a été adoptée en 2000 sur l’étude du financement de la conservation des espèces menacées. Syndicat des métiers de la fourrure (SMF), 10, rue du Paradis, 75010 Paris. Tél./Fax : 01 42 46 95 29. Il assure la défense et la promotion de la fourrure. SALONS ET MANIFESTATIONS Journées européennes des métiers d’art - JEMA, Annuel, avril Institut National des Métiers d’Art - 23, Avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 17. http://journeesdesmetiersdart.fr/ Les Journées Européennes des Métiers d’Art (JEMA), initiées et coordonnées par l’INMA, portent pour ambition la valorisation du patrimoine immatériel et vivant. Elles fédèrent et mobilisent l’ensemble des acteurs du secteur. Les professionnels des métiers d’art sont au cœur de l’événement : portes ouvertes d’ateliers et de centres de formation, expositions, rencontres, démonstrations de savoir-faire, circuits de découverte, etc. Elles ont lieu tous les ans, le premier week-end d’avril, pendant trois jours et dans toutes les régions de France. Première Vision Paris Biannuel, février, septembre Premiere Vision SA - 59 quai Rambaud CS 30162 69285 Lyon Cedex 02 Tél. : 04 72 60 65 00 [email protected] http://www.premierevision.com/ Première Vision Paris réunit les professionnels de la filière mode autour de 6 salons : Yarns (matière première), Fabrics (tissus d’habillement), Leather (cuir et fourrure), Designs (dessin et création textiles), Accessories (accessoires et composants mode & design), Manufacturing (confection à façon). A L’ETRANGER China Fur & Leather Products Fair, Beijing, Chine. Annuel, janvier. Sunry Advertising and Exhibition Co., Ltd 11F01, COFCO Fortune Plaza No.8, Chao Yang Men South St ChaoYang District, Beijing China 100020 Tél. : 00 86 10 8501 8333 Fax : 00 86 10 8562 5510/5819 [email protected] http://www.chinaexhibition.com/ Salon chinois de la fourrure et du cuir. La Chine est devenue le principal fabricant et exportateur de fourrures dans le monde. Fur & fashion, Francfort, Allemagne. Annuel, mars. Fur & Fashion Frankfurt messe, Niddastrasse 66-68, 60329 Frankfurt Am Main. Tél.: 00 49 (0)69 24 26 35 0. Fax : 00 49 (0)69 24 26 21. [email protected] http://www.fur-fashion-frankfurt.com Un des principaux salons européens sur la fourrure et la mode où se rencontrent les professionnels. Il propose une mode « outdoor » en fourrure, cuir, textile, etc. MIFUR, Milan, Italie. Annuel, mars. Ente Fieristico Mifur, Corso Venezia 38, 20121 Milano. Tél.: 00 39(02)76003315. Fax : 00 39(02)76022024. [email protected] http://www.mifur.com Ce salon international du cuir et de la fourrure se déroule en Italie. Les stands sont consacrés aux vêtements en fourrure et en cuir, les articles en fourrure, les accessoires, etc. Le Show Moscow, Moscou, Russie. Annuel, mai. 115088, RUSSIA, Moscow, Ugreshskaya St., b. 2/1, office 402 Tel: 007 (4)95 6632374. Fax: 007 (4)95 6632376 115088, Rurria, Moscow, Ugreshskaya St., b. 2/1, office 40 Tél/Fax : 00 7 (495) 663 -32- 20 / 663- 34 -71 [email protected] ; [email protected] http://leshow.ru/english/ Salon international de l’industrie de la fourrure et du cuir présentant les tendances hiver/automne 2011 Foire internationale de la fourrure de Kastoria, Grèce. Annuel, mai Association des fourreurs de Kastoria - I, Valala Strada , 52100 Kastoria, Greece Tel. : 00 30 24670 22353. Fax 00 30 24670 28271 [email protected] ; [email protected] www.furfair.gr La région de Kastoria en Grèce est connue pour son industrie de la fourrure. Chaque année s’y tient un salon professionnel international. NAFFEM (North American Fur & Fashion Exposition – Montréal), au Québec. Annuel, mai Conseil canadien de la fourrure - Fur Council of Canada, 1435, rue SaintAlexandre bureau 1270, Montréal, QC H3A 2G4 Canada. Tél. : 00 1 (514) 844-1945 Fax : 00 1 (514) 844-8593 [email protected] http://www.furcouncil.com/ [email protected] www.naffem.com Salon nord-américain de la fourrure et de la mode où est exposée une grande variété de fourrures, de cuirs, de mouton retourné, de vêtements d'extérieur garnis de fourrures et d'accessoires. SIMM, Madrid, Espagne. Biannuel, février/septembre, IFEMA Feria de Madrid, Apdo de Correos 67.067, 28080 Madrid. Tél. : 00 34 91 7223000. Fax : 00 34 91 7225790. [email protected] http://www.semanamoda.ifema.es Le salon international de la mode de Madrid se place sur le secteur de l’habillement, à travers le vêtement masculin et féminin, la lingerie, les accessoires, le cuir et la fourrure. CONCOURS Prix Avenir Métiers d’Art - INMA Annuel, remise de prix : date variable. Remise des dossiers : 31 mai de l’année en cours. Institut National des Métiers d’Art - 23, Avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 17. [email protected] http://www.institut-metiersdart.org Les Prix Avenir Métiers d’Art – INMA, organisés par l’Institut National des Métiers d’Art, avec le soutien de la Fondation Michelle et Antoine Riboud et de Banque Populaire, sont destinés à mettre en valeur de jeunes talents, futurs acteurs de la vie économique dans ces métiers de passion et de création. Ils ont pour objectif d'encourager les élèves de la filière Métiers d’Art, du niveau CAP au niveau Bac +2 (niveaux V, IV et III) en mettant en lumière leur créativité et leur maîtrise technique. Le 1er Prix de chaque région et de chaque niveau reçoit un chèque d’une valeur de 250€ (pouvant être complété par des partenaires régionaux) ainsi qu’un diplôme. Les lauréats régionaux bénéficient également des avantages du CLUB Avenir : séjour de deux jours à Paris en vue du jury national, rencontres avec des professionnels, visite de musées, ateliers, etc. Chaque premier prix national reçoit une dotation de 4500€. La dotation des 2èmes Prix s’élève quant à elle à 2000€ et à 1000€ pour les 3èmes Prix. Les lauréats du Prix bénéficient également d’un accompagnement privilégié de l’INMA dans la suite de leurs parcours ainsi que d’un appui en termes de communication et de promotion. Concours Un des Meilleurs Ouvriers de France Société des Meilleurs Ouvriers de France, 16, rue Saint-Nicolas, 75012 Paris. Tél. : 01 43 42 33 02. Fax : 01 43 42 20 41. [email protected] http://www.meilleursouvriersdefrance.info Concours conduisant à l’attribution du diplôme d’Etat « Un des meilleurs ouvriers de France », homologué au niveau III de la nomenclature interministérielle des niveaux de formation. Il atteste l’acquisition d’une haute qualification dans l’exercice d’une activité professionnelle dans les domaines de la restauration, de l’hôtellerie, de l’alimentation, du bâtiment, de l’habitation, des structures métalliques, de l’industrie, de la terre et du verre, du vêtement, de la bijouterie, des techniques de précisions, de la gravure, de la communication, de la musique, des animaux, de l’agriculture, du commerce et des services. Organisé tous les trois ans, les candidats aux épreuves de l’examen doivent avoir 23 ans minimum. Le concours est ouvert à 138 métiers répartis en 19 groupes. Une exposition des œuvres des lauréats est organisée par le comité. Concours Un des Meilleurs Apprentis de France Société des Meilleurs Ouvriers de France, 16, rue Saint-Nicolas, 75012 Paris. Tél. : 01 43 42 33 02. Fax : 01 43 42 20 41. [email protected] http://www.meilleursouvriersdefrance.info Le concours est organisé par une Commission nationale de la Société des Meilleurs Ouvriers de France. Elle est fédérée en Sections qui gèrent le concours au niveau régional et départemental. Ce dernier a pour objectif de récompenser les jeunes en formation professionnelle de niveau V. Les candidats doivent réaliser leur épreuve dans un établissement de formation ou chez leur employeur. Les inscriptions se déroulent durant le dernier trimestre de l’année jusqu’à la mi-janvier. Le concours se conclut par une exposition régionale des œuvres ou travaux qui ont été distingués. IFTF Remix competition International Fur Trade Federation, PO Box 495, Weybridge, Surrey KT13 8WD, UK. Tél. : +44 [0] 1932 85 00 20 [email protected] http://www.wearefur.com/ Le concours Remix a été lancé en 2003 par la fédération internationale du commerce de la fourrure (IFTF), en collaboration avec le salon MIFUR. Il a pour but d’encourager de jeunes designers à développer leur travail avec la fourrure et de leur donner l’occasion de présenter leurs créations à l’échelle internationale. SOURCES D’INFORMATION ORGANISME Collectif d'artisans pour la recherche sur les matières innovantes et naturelles (CARMIN), 33, cours Franklin Roosevelt, 69006 Lyon. Tél. : 04 78 89 41 75. Ce collectif de travail réunit, depuis 1996, neuf entreprises artisanales. Leur but est de redonner une image de modernité au métier avec la création de modèles en suivant les tendances et les codes de la mode, l'innovation et l'invention. Ils utilisent la matière première fourrure en l'associant avec toutes sortes de produits (cuirs, matières d'enduction, plastiques, tissus…) pour concevoir une pièce qui offre une toute autre perception de la fourrure, en conservant ses avantages : douceur, chaleur, sensualité, légèreté. Maison du Savoir-Faire et de la Création, Fédération Française du Prêt à Porter Féminin, 16 rue des Blancs Manteaux, 75004 Paris Tél. : 01 44 94 70 80 [email protected] http://www.maisondusavoirfaire.com/ Créée à l’initiative de la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin (FFPAPF), de l’Union Française des Industries de l’Habillement (UFIH) et du Groupement de la Façon Française (GFF), cette maison est un espace de 200 m2 unique en Europe. La Maison du Savoir-Faire et de la Création permet de : recenser les acteurs du tissu industriel français via le dispositif clé qu’est la Plateforme des Façonniers ; promouvoir le rayonnement du Made in France ; favoriser le dialogue entre les donneurs d’ouvrage et les fabricants ; organiser des rencontres du savoir-faire sur des thématiques « business » ; orienter, accompagner, et conseiller les donneurs d'ordre en fonction de leurs objectifs et de leurs contraintes/cahiers des charges ; saisir des opportunités locales et internationales d’affaires. LIEUX RESSOURCES Centre technique cuir chaussure maroquinerie (CTC), 4, rue Hermann Frenkel, 69367 Lyon Cedex 07. Tél. : 04 72 76 10 10. Fax : 04 72 76 10 00. http://www.myctc.fr/ Le CTC accompagne les fournisseurs, industriels et distributeurs dans l'amélioration de leurs performances grâce à l’analyse de matériaux et de produits finis, la veille économique, la formation, la recherche et la normalisation, le conseil en production et l’aide à l'innovation. Le centre de documentation contient une banque de données bibliographiques de 24 000 références, 3 000 ouvrages, 250 périodiques de la presse spécialisée internationale, brevets, normes, statistiques, thèses, actes de colloques, annuaires de professionnels. Service réservé aux professionnels. PRESSE La Voix de la fourrure, Bimestriel, 10, rue de Paradis, 75010 Paris. Tél. : 01 47 70 40 22. Fax : 01 42 46 95 29. [email protected] http://www.ffmfourrure.org Ce bulletin réservé aux professionnels syndiqués est édité par la Fédération française des métiers de la fourrure. Il favorise la communication de l’information et la diffusion de l’actualité du métier auprès des professionnels et acteurs du secteur. Rubriques : salons et manifestations, formations, entreprises, petites annonces, actualités internationales, actions des institutionnels. SITES INTERNET http://www.ffmfourrure.org Site de la Fédération française des métiers de la fourrure. Rubriques : écologie, fourrure et enseignement, élevage et pièges. http://www.fur.ca Site de l'Institut de la fourrure du Canada (IFC). Rubriques : actualité du secteur, recherche et développement des pièges, ressources électroniques, communiqués de presse, liens. http://www.orylag.com Site de la Coopérative des éleveurs d'orylag (CEO). Bien au-delà de la fourrure, l'orylag ouvre tous les horizons. Du vêtement à l'accessoire, cette fourrure se conjugue avec les matières les plus nobles : soie, cachemire. http://www.wearefur.com/ Site de l’International Fur Federation. Rubriques : mode, savoir-faire, label « Origine Assured », informations sur le marché de la fourrure, etc. http://www.bontfederatie.be/FR Site de la Fédération belge de la Fourrure. http://www.artisanat.info/metier/fourreur Présentation du métier de fourreur, des formations initiales, des débouchés et de l’évolution de la profession. http://www.cites.org/ La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, connue par son sigle CITES ou encore comme la Convention de Washington, est un accord international entre Etats. Elle a pour but de veiller à ce que le commerce international des spécimens d'animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent. www.furcouncil.com/accueil.aspx Conseil canadien de la fourrure. Le conseil canadien de la fourrure est une association nationale sans but lucratif ayant comme membres des personnes qui travaillent dans tous les secteurs de l’industrie canadienne de la fourrure. Ceci inclut les producteurs de fourrure (fermiers et trappeurs), les maisons d’encans, les coloristes, les artisans, les designers et les détaillants de fourrure. http://www.nafa.ca/fr/ North American Fur Auctions. Une des plus anciennes bourses où sont vendues les peaux des animaux à fourrures. http://www.maisondusavoirfaire.com/ La Plateforme des Façonniers recense, depuis 2004, les acteurs du tissu industriel français et favorise la mise en relation entre les façonniers, fabricants, prestataires de service ou fournisseurs de matières et les donneurs d’ouvrage. Les listes d’informations sont proposées à titre indicatif et ne sauraient prétendre à l’exhaustivité. POUR EN SAVOIR PLUS… Consultez le Centre de ressources de l’Institut National des Métiers d’art, une ressource unique sur les métiers d’art : - Des bases de données documentaires sur l’actualité des métiers d’art et des bases de données sur les formations, accessibles sur son site internet. - Un fonds documentaire spécialisé : revues, dossiers, ouvrages et plus de 750 films sur ce secteur. Institut National des Métiers d’art, 23 avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85 Ouvert du mardi au vendredi de 14 à 18 heures [email protected] http://www.institut-metiersdart.org/ © INMA - 2015