le finistere du samedi 03 au samedi 31 aout 1907

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le finistere du samedi 03 au samedi 31 aout 1907
N °
T r e n te - s ix iè m e
4 .9 8 7 ,
S am edi
année
3
A o ût
1 9 0 7 .
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LE NUMÉRO
LE NUMÉRO
JO U R N A L
R É P U B L IC A IN
FONDÉ
EN
1872
CENTIMES
P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i
CENTIMES
L'AGENGE HAVAS, rue Notre-Dame-des-Victoires, n° M et place de la Bourse, n° 8, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal.
■uni”
A B O N N E M E N T S
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1 an.
6 m ois.
Qatmper, Finiitère et département» limitrophe». . . 8 f .
4 (.5 0
Auties département»....................................................9
t» »•
AbannemenU spéciaux d'un an pour le n« du samedi. X f . 5 0
(Ces derniers abonnements ne peuvent être vris que pour le
département)
B
O U / M PKR
Nos NOUVELLES TÉLÉGRAPHIQUES
Faits & Bruits
L es A lle m a n d s et M . H e r v é . —
U n e le ç o n . — Les jo u r n a u x d iscutent
sur le cas du docteur Friedeberg q u i est
po ursuiv i à B e rlin pour crime de haute
trah iso n , parco qu’il a écrit la préface
d ’u n liv re de M. Hervé do nt u n e tra­
d uctio n parait on A llem agne.
L e fait est que le contraste est p i­
quant. E n France, la propagande do
M . H ervé s’exerce lib re m e n t, le livre
préfacé par le docteur Friedeberg est
p u b lié sans entrave; et en A llem agne,
la seule trad uction d ud it livre, com ­
plétée par u n e préface approbative,
risq ue d'envoyer son autour au bagne,
et m ém o à l ’échafaud. M . Hervé se
refuse à d istin g u e r entre les patries.
I l lu i est ind ifféren t d ’ôtro A lle m an d
o u F ra n ç a is; lu i est-il in différent d'étro
lib re ou p risonnier ? C ar c’est ainsi
que se pose la question. E t c’est ainsi
que la pose, sans le vouloir peut-être,
le docteur F riedeberg, dans u n e in te r­
vie w parue dans le Matin. Il explique
en eflet q u ’en A llem ag ne on ne badine
pas avec les an tim ilitaristes, q u i, nous
le savons, sont d’ailleurs pou n o m ­
breux : «Tout ce q u i est an tim ilitarism o
est, en A lle m ag n e , dit-il, haute trahi­
son,et je p uis encourir depuis six m ois
de forteresse ju s q u ’à dix ans do tra­
v a u x forcés. L a m ort m ôm e ! » V oilà
p o u r les rapports du gou ve rn em e n t et
de la loi avec les antim ilitaristes.
Sont-ils m ieux vus par la p o p u la ­
tio n , par le parti socialiste m ém o ?
Q u e no n ! « Chez nous, dit encoro M.
Friedeberg, les chefs socialistes sont
de petits bourgeois, pleins de préjugés
psychologiques (comme Bebel par
exemple) en ce q u i concerne le p atrio­
tism e et toutes los autres m anifesta­
tions de la libre conscienco. »
E t il ajoute : « E n tout cas, si H ervé
v iv a it en A lle m agne , il y a longtem ps
q u ’il aurait partagé m on sort. 11 aurait
été déjà expulsé d u parti socialiste et
a u r a it pris place p arm i les anarchosocialistes ».
A in s i,e n A lle m agn e, M. Hervé aurait
été p o u rsu iv i — et v raisem b lab lem en t
co n d am n é — pour la p u b licatio n de
son dernier livre, et il serait depuis
»
.
I£ DRAMEDEROSMEUR"
U
X
AN N O N C ES
i
Rue Sainte-Catherine, 10 — Q ü l M P h R
S’ADRESSER
M. l’Administrateur,
le Rédacteur en chef.
Les lettres non affranchies sont refusées.
longtem ps expulsé du parti socialiste.
E n France, il écrit et parle lib re m e n t
et le parti socialiste, loin do l ’expulser,
l’a élu m em bre de son com ité direc­
teur. M . Ja urès, lo Bebel français, au
lieu de le tlétrir, reste solidarise avec
lui.
Los antim ilitaristes ne ve u le n t pas
établir de diilérences entre les patries.
E lles existent, pourtant, ces différen­
ces, dans la m anière dont on les traite
en-deçà du R h in et au-delà.
Lo procureur berlinois v ie n t de
nous signitler que l’an tim ilitarism e
n ’est pas u n article d’exportation. Il
n ’en est que plus dangereux pour
nous.
A u M aroo . — E u ro p é e n s m assa­
crés, — De graves événements viennent
de so dérouler au Maroc. Les indigènes des
environs de Casablanca, fanatisés, ont en­
vahi la ville et massacré plusieurs Euro­
péens occupés aux travaux du port. On
compte parmi les morts, disent les pre­
miers télégrammes, cinq Français, deux
Italiens et un Espagnol.
Le Galilée, qui était h Tanger, a reçu
des ordres pour se rendre h Casablanca. Le
Du Chaula et le Condé ont également
reçu l’ordre de quitter Toulon.
Il est évident que la présence de ces na­
vires de guerre va ramener immédiatement
le calme sur la côte. Et après ?
L’occupation d’Oudjda par nos troupes,
après le meurtre du Dr Mauchamp, avait
été considérée comme une mesuru suffi­
sante pour assagir les populatious maro­
caines.
Nous écrivions, à ce sujet, le G avril
dernier :
D ’ailleurs, l’occupation d’Oudjda aura sur
lui (le maghzen) une intluenco nulle. Leb
tribus de l’Ouost ot le sultan lui-môme res­
tent insensibles à la prise de possession
d’une ville de l’Est. Ensuite, il no faut pas
se dissimuler qu’Abdul-Aziz parait se trou­
ver plus que jam ais sous l’inlluonce alle­
mand».
En résumé, la situation resto tondue et
inquiétante, ot on peut s’attendre à des
surprises.
Nous ne croyions pas si bien dire.
Nous voici, en effet, après un an d'efforts,
un peu moins avancés qu’au début.
Les massacres progressent. Mais il est
à noter que les sujets allemands, seuls,
continuent à ne pas être inquiétés.
La situation est donc particulièrement
embarrassante. Los répressions locales sont
sans action sur lo reste du pays. Il est en­
tendu que nous allons exiger des répara­
tions exemplaires et que nous les aurons
messioura, — fit-il avoc une intonation gaie
qui montrait en lui lo gamin incorrigible.
du Samedi 3 Août 1907.
Alors, reprenant le récit nu point ou il
_
__ l’avait laissé dans sa promière ontrovue avoc
Lobroton, il le compléta par des détails ot
des aperçus rétrospectifs.
Au moment où lo crime avait été commis,
lo chftteau avait pour habitants lo jouno
PREM IÈRE PARTIE
comto Paul de Rosmeur et une famille de
L e M y w tô re .
paysans, vieux serviteurs de son père, qui
avaient quitté le pays après la mort violento
VI
du jouno homme. Choso extraordinaire, ce­
liBS RU1NK8 DS R08MKUR
lui-ci n’avait rien vu, rien entendu, et les
doux vieillards étaient domourés aussi sourds
Kerjan conduisit ses deux compagnons
que lui à tout bruit du dehors. La choso
par ce chemin incohéront, et, parvenu à
avait paru tollomont suspecte aux autorités
l’extrémité, s'y arrêta.
que Paul de Rosmour ot les deux domesti­
— Voici, messieurs, — dit-il, — la place
ques avaiont ôté arrêtés dès la première m i­
exaote où fut trouvé le oorps do la jeune fille
nute do la découverte du crime ot conduits
assassinée. Ainsi que vous pouvez lo consta­
à Lannion, où ils avaiont subi une déten­
ter, cotte place est visible du chemin qui clô­
ture les terres du ch&toau en les bordant sur tion préventive d’un moiB.
Aucuno prouve n’ayant pu être fournie
oe point. J ’attire votre attention sur cotte
contro eux, lo parquot do Lannion los avait
particularité.
Et, comme les traits dos deux écrivains mis on liberté.
Mais Paul do Roamour ôtait rontrô chez
manifestaient une véritable lmpatienco d’en­
lui avoc la pMour sur lo front ot lo déses­
tendre le récit attendu, l ’hôtelier de Saint-Efpoir dans lo cœur. On no l’en avait*pluB vu
flam s’assit sur un quartier de pierre ot aveo un
sortir que pour orror douloureusement aux
geste circulaire il montra à ses compagnons
alentours du potit boie, et des passants do
les blocs environnants.
la routo l ’avaiont entendu gémir ot plouror.
— Donnez-vous la peine do vous asseoir,
D ’autres fois, on proio à une oxaltation farouoho, il s’avançait jusqu’à la pointo la plus
(1) Reproduotion Interdite aux Journaux q u i
abrupte du rochor dom inant la valléo qui no
n'ont pas un traité aveo la Sooiélé des Oous
s’arrêtait plus qu’à la mer, et là, dos houros
de L*ttr«s.
FEUILLETON DU c F in is tè r e
R E A
pour les abon n e m e nts ot les «nnonoes it
ot pour tout ot? q u i ropardo la rédaotion à M.
Le« abonnement» parient de» 1*' et 15 de chaque mois ot sont payables
d'avanee.lla »ont renouvelé» àleur expiration, aauf avis contraire do l’abonné
Voir 1 1« 3m8page
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«
la ligne
Annonces judiciaires! et diverses.
Réclam es........................................
t t t o.
HO
LeB annonces du département du Finistère et des départements limitroj-h ^
seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la veili
(|C la publication du Journal, avant midi.
C’est grftce à la vigilance soutenue et à
l ’habileté professionnelle de MM. les officiers
généraux et commandants des bâtiments
que des manœuvres délicates ont pu être
— I,c 27» congrès de la Ligue française de exécutées, sans que le commandement supé­
l ’Enseignement se tient en ce moment à Be­ rieur en conçut aucun souci, sachant qu’il
serait non seulement secondé avec dévoue­
sançon.
ment, mais aidé par d’intelligentes initia­
— L ’Association amicale des institu­ tives.
Les officiers ont apporté à ces exercices
teurs et institutrices des Ardennes, réu­
nie lundi en assemblée générale,au nom ­ l ’entière bonne volonté dont ils sont coutumiers et à leurs commandants l’aide pré­
bre de 600 présents, sur t .200 inscrits, a
cieuse de leurs capacités.
voté un ordre du jo ur déclarant : 1“ I n u ­
Les éouipages, à part quelques très rares
tile et dangereux l’accès des instituteurs défaillances, perdues dans la masse, se sont
dans les Bourses du travail et à la C.G.T , fait honneur par leur bonne conduite et leur
dont l’Association réprouve absolument zèle si facile toujours à susciter pour le plus
les théories anarchistes et antipatrioti­ grand bien du service.
Le personnel des machines mérite un éloge
ques ; 2° Que l ’instituteur a le moyen de
participer à l’œuvre sociale : c'est de pré­ spécial, non seulement à raison de la conti­
parer les élèves au rôle de citoyen répu­ nuité de l'efFort souvent pénibléqui a été de­
mandé, mais aussi à raison de la manière
blicain.
dont les difficultés particulières résultant des
— Des modifications importantes viennent fréquents et brusques changements de ré­
d’être apportées aux conditions de recrute­ gime imposé par les manœuvres ont été sur­
L ’e x p lo ita tio n de l ’E ta t. — En 190G, ment des conducteurs des ponts et chaussées. montées.
Le corps de débarquement, mis à terre à
la Compagnie des chemins de fer du Nord Les conditions nouvelles ne prévoient au­
a vu son produit nel augmenter de G m il­ cune addition pour la partie théorique ; mais, l ’improviste a été très bien présenté par M.
au point de vue des connaissances techni­ le capitaine de vaisseau commandant supé­
lions ;
ques, elles comportent une extension très rieur, secondé par les ofticiers sous ses
L ’Est de 8 m illions ;
notable, entièrement justifiée par le déve­ ordres. Ces hommes ont montré sous les
Le P.-L.-M. de 8 m illions 1/2 ;
loppement croissant des attributions des armes bonne tenue et Hère allure.
L'Orléans de 1 m illion G00.000 fr. ;
fonctionnaires des travaux publics, surtout
L ’Ouest de 1 m illio n 700.000 fr. ;
en matière de chemins de fer et de tram ­
Le réseau de l ’Etat, au contraire, est ways, d’adduction d’eau et de distributions
en baisse de 500.000 francs.
N o u v e lle s é tr a n g è r e s
d’énergie électrique.
S i son produit net kilom étrique avait
Cette réforme, analogue à celle qui a été
Russie. — Un télégramme de Saintaugmenté dans les mêmes proportions récemment réalisée pour les contrôleurs
Pétersbourg
annonce que la grève géné­
que celui de l ’Ouest, réseau lim itrophe des mines et les commissaires de surveil­
rale
vient
d'être
proclamée à Lodz. Des
lance
administrative
de«
chemins
de
fer,
est
desservant des régions analogues, l ’ac­
croissement aurait été, pour le réseau de de nature à relever encore la valeur profes­ tentatives de terrorisation se sont déjà
l’Etat, de 8-iG.OOO francs. Ce qui fait une sionnelle d’un personnel de l'Etat dont le produites.
différence de 1.3iG.000 francs d ’infério­ concours est de plus en plus sollicité par
Aulriche-Hongrie. — Un colis-postal, qui
les départements et les communes.
rité.
avait été refusé par son destinataire, ayant
Quand l ’Etat aura racheté l'Ouest, les
— U n terrible incendie a dévasté tout été ouvert au bureau central de Budapest, a
contribuables auront à solder des diffé­ un quartier de Valence-sur-Rhône. L ’Hô- fait explosion. 11 contenait une machine in ­
rences chaque année grandissantes.
lel des Postes a été détruit, ainsi que fernale. Les fonctionnaires qui étaient pré­
L a perspective n ’a rien d'engageant. plusieurs grands immeubles. Les dégâts sent ont été blessés et le bureau a été aux
trois quarts détruit.
Nos représentants feront bien d’étudier s’élèvent à plusieurs m illions.
sans doute, quoique nous attendions en­
core la punition des meurtriers du docteur
Mauchamp.
Or, en pays musulman, pour que la pu­
nition soit ellicace, ait une signilicalion, il
faut d'abord qu’elle suive, de très près, le
crime. Si elle ne vient que longtemps après,
l’indigène voit dans cette lenteur une fai­
blesse qui l’encourage îi recommencer. En
second lieu, la portée de ce châtiment ne
dépasse jamais la tribu à laquelle appar­
tiennent les coupables.
Dans ces conditions, on est fatalement
amené à penser que la répression en grand
est seule susceptible de forcer au respect
des Européens. Mais c’est la conquête,
c'est dix ans d’elTorts et une armée d’occu­
pation de cent mille hommes.
Le « guêpier » marocain nous lient bien.
Et celui qui dirait comment nous en sorti­
rons serait bien osé.
les chiffres ci-dessus,donnés par la Revue
politique et 'parlementaire.
N o u v e l l e s d iv e rs e s
La nouvelle de cette prochaine déci­
sion a produit une grosse émotion dans
tout le Midi.
— La grève de Raon-l’Etape, qui donna
lieu,ces jour3 derniers, ¡\de graves bagarres
au cours desquelles un ouvrier fut tué et de
nombreux soldats blessés, va se terminer.
Grévistes et patrons ont en elïet accepté l’ar­
bitrage du juge de paix.
—
Au cours du dernier conseil des
ministres, M. Glémenceau a mis ses col­
— À l'issue des grandes manœuvres
lègues et le Président de la République navales qui viennent d’avoir lieu dans
au courant des mesures qu’il compte la Méditerranée,le vice am iralTouchard,
prendre en ce qui concerne les événe­ am iralissim e, à signé l’ordre du jour
suivant :
ments du M idi.
L a Chambre des mises en accusation
Avant la dislocation de l’armée navale
de la Cour de Montpellier a été appelée dont il a eu l’honneur d’exercer le comman­
hier à se prononcer sur la mise en li­ dement, le vice-amiral commandant en chef
bertó du D r Ferroul et de ses co-déte- porte à la connaissance des états-majors et
des équiqages l'impression qu’il conserve de
nus, et tout permet de croire q u ’elle ac
cotte période d’entrainement.
ceptera cette demande.
entières, il s’absorbait dans la morno con­
templation du mobile infini.
Aussi lo bruit fut-il promptement accré­
dité que le jouno homme devait perdre la
raison, et nul no fut-il surpris à la nouvelle
do sa mort subite, tragique même, ainsi que
l’affirmèrent des pêcheurs de la côte qui, par
uno sombro nuit d’octobro, entendirent la
lugubre détonation d’une arme à feu danslo
funèbro silence des ruines.
¥ n instant le narrateur s’interrompit, ot
ses regards, en so tournant vers ses audi­
teurs, rencontrèrent los yeux de Colinan
Lobreton fixés sur lui avec une ardente cu­
riosité, Ces yeux étaient éclairés d’une si
vive flammo que Kerjan ne put réprimer un
tressaillement.
Lobroton s’aporçut-il du trouble qu’il ve­
nait do causer ? Sans doute, car il changea
tout aussitôt d’attitudo et do physionnomio.
— Votre récit suffirait à faire un roman,
monsieur Kerjan, — dit-il avec uno gaieté
où l'on sentait la contrainte. — Je no sais
co quo monsieur Johnson y pourrait ajouter,
mais jo sais bien quo, pour ma part, jo n’y
changerais pas un mot.
— C’est beaucoup d’honneur quo vous me
faites do mo parler ainsi, monsieur, — ré­
pondit modostomont Kerjan. —■
Jo n’ai pour­
tant. pas grand raôrito à vous narrer des faits
quo jo mo contente do rappeler tels qu’ils se
sont passés. Tout lo monde, on ce pays, au­
rait pu vous fournir les mémos renseigne­
ments.
Et, revenant à son récit, il reprit avec une
sorte de mélancolie :
— Mais je ne sais, en vérité, pourquoi je
vous parle de ce malheureux enfant si injus­
tement soupçonné, et dont la mort ne fut
sans doute qu’une dos coïncidences bizarres
qui font rêver le penseur et qu'on n ’expli­
que jamais, à moins qu’un indice extérieur
ne vienne fournir assez de clarté pour les
expliquer trop bien.
— E t vous croyez, — interrogea l’Anglais,
— qu’on pourrait trouver quelque indice de
ce genre en cette ténèbteusc histoire ?
— Je no dis pas cela, monsieur, — lit v i­
vement l’hôtelier. — Je mo borne à énoncer
uno idéo générale, uno façon d'aphorisme.
Je suis un peu radoteur en mon genre.
Kerjan riait en parlant ainsi. E t c'était
toujours lo même rire malicieux, ironique,
plein de sous-entendus.
Lobroton le prit directement à partie, et,
d'une voix qui n’essaya mémo pas de dissi­
muler son émotion, il demanda :
— Voyons, monsieur Kerjan, le pou que
jo sois do vous et les brefs entretiens quo
j ’ai eus avec vous mo permettent, dans une
certaine mesure, do vous apprécier à votre
valeur : vous êtes à la fois un honnête
homme otun homme d’esprit.
L ’hôtelier essaya do so récrier, plus ému
qu’il n’eût voulu le paraître du ton dont ces
paroles venaient d’être prononcées et de ces
paroles elles-mêmes, sous lesquelles il devi­
nait autre chose que la vulgaire intention
Turquie. — Une rencontre a eu lieu,
en Macédoine, entre une bande insurgée
et les troupes régulières, du côté des­
quelles il y a eu trente morts. Trois
maisons et une école ont été incendiées,
et cent maisons ont été mises à sac.
Etats-Unis. — Les négociations entamées
entre les Etats-Unis et le Japon au sujet de
la main d’œuvre viennent d’écbouer défini­
tivement.
Les Américains espéraient obtenir du Ja ­
pon le principedel’exclusiondescooHes japo­
nais, en échange du privilège de la natura­
lisation accordée aux Japonais résidant ac­
tuellement aux Etats-Unis.
Le Japon n’admet pas que ses sujets, de
si basse extraction qu’ils soient, se voient
refuser l’accès du territoire américain.
de faire un banal compliment. Ses protesta­
tions furent interrompues par Lebreton.
— Monsieur, — reprit celui-ci, — je n’en,
tends pas me servir d'une flagornerie quel­
conque. Etant données les qualités que je
me plais à reconnaître en vous, je vais vous
fournir la meilleur preuve de ma sincérité,
et j'e8|)ère qu’elle vous suffira pour vous per­
mettre de prendre une décision.« Je vous dirai donc : Monsieur Kerjan,
il y a autre chose que le désir d'écrite un ro­
man dans la curiosité que nous vous m ani­
festons. Pour des raisons que nous vous fe­
rons connaître plus tard, monsieur Johnson
et moi nous nous intéressons au plus haut
degré aux événements que vous nous racon­
tez. Tout un drame de fajiille dont nous no
connaissons que peu de chose s’est accompli
en ce lieu, à une époque où ni l’un ni l’a u ­
tre de nous deux ne pouvait utilement in ­
tervenir. Un grand crime a été commis dont
nous soupçonnons seulement les causes et
les... auteurs...
— Les auteurs ? — s’écria Kerjan, qui se
redressa soudain. — Ho I h o ! messieurs,
savez vous que l'alfaire a été classée sans
suite, et que les seuls soupçons de la justice
se portèrent — un instant — sur ce malheu­
reux jeune homme dont je n’héBite pas, quant
ù moi, à proclamer l’innocence.
— Je dis « les auteurs » répétu Lebreton
d’une voix grave — car ils furent plusieurs
compliceBdansraccompliBsementdece crime,
(A tuivrej.
P ib r r s M A EL.,
L E
G
A
Z
E
T
T
EB
R
E
T
O
N
N
E
FINISTÈRE
devonu le « groupe radical » dans le scrutin
do dimanche, ot do quel côté il faut le
chercher. Qui peut lo dire, sinon lui ?
La parole est au Iiàveil.
Chez Guignol.
Elections d é p a rte m e n tale s.
L e n d e m a in d ’é le c tio n .
M. Jouy a fait de son Réveil une façon
do Guignol oïi les plus étranges person­
nages viennent, affublés de qualifications
variées, chanter leur petit couplet en l'hon­
neur du patron du lieu et de sa politique.
Mais, chose remarquable, tous ces ténors
d’occasion ont le même organe — un organe
tout pareil îi celui de M. Jouy.
Il y a dans celle funambulesque collection
un personnage qui a son rû'e bien spécial :
c’est un certain « membre du comité répu­
blicain », que lo directeur du Réveil ne
manque pas d’épousseter et d’exhiber dans
les grandes circonstances, chaque fois qu’il
s'agit de faire le procès au comité républi­
cain lui-méme et i\M. démon.
Hier donc, ce « membre du comité » a
fait sa rentrée sur la scène (lu Réveil, pour
la remplir de ses lamentations. Tout va mal,
îi l’entendre, et tout ira de plus en plus mal
tant qu’on n’aura pas fait place aux
« jeunes », c’esl-îi-dire fi M. Jouy et à sa
coterie, seule capable de diriger les desti­
nées du parti républicain îi Quimper. Pour
commencer, il faut que M. llémon dispa
raisse : son passé républicain peut n'üti-e
pas sans mérite, mais il gène vraiment trop
les arrivistes d’aujourd’hui.
Ce qu’il y a d’amusant, c’est que, pou
mieux convaincre M. llémon de la nécessité
de sa disparition immédiate, le fantoche du
Réveil lui assure qu’il y va de son intérêt
h lui-méme. Ne dirait-on pas que le Guignol
de M. Jouy veut nous donner là une reprise
de la célèbre fantaisie du « Guillotiné par
persuasion » ?
Il y a cependant h faire une remarque qui
grtte un peu l’effet de ces excellents conseils
S’il est vrai que le « membre du comité
républicain » existe en chair et en os, com­
ment n’a-t-il pas eu l’idée d’exprimer ses
doléances devant le comité auquel il appar­
tient, ce qui eût été autrement efficace que
d’aller les déposer dans le giron complaisant
du Réveil ?
Jouer au comité les rôles muets et retrou­
ver ensuite la parole pour clabauder contre
lo comité et ceux qui le dirigent, c’est un
double jeu qui n’est pas tait pour rapporter
ti son auteur beaucoup de considération.
Comme, d’autre part, toutes les résolutions
du comité ont été prises à l'unanimité
pendant la dernière période électorale, i
s’ensuit que ce compère du Réveil a formel
lement approuvé par son vole, en qualité de
membre du comité, la politique qu’il s’efforce
de débiner aujourd’hui.
Pleutrerie et fourberie, tout y est. A pre­
mière vue, le cas de cet étrange « membre
du comité républicain » est sans excuse. Il
en a une pourtant, et la meilleure de toutes :
c’est qu’il n’a jamais existé.
il paraît qu’il y avait dans le canton
do Q uim per des électeurs qui attendaient
avec impatience une lettre de remercie­
ments do M . doSorvigny. Ceux-là en ont
pour leur argont — pardon ! pour son
argent.
A en croire l’élu do dimanche, sa ré­
élection a pour effet d’anéantir d’un seul
coup tout ce qui contrariait l’essor de ses
am bitions. Maire, adjoints, conseillers
m unicipaux, député, rien n ’existe plus ;
tous les m andats publics s’eiïacenldevant
l ’étoile de M . de Servigny victorieux.
Comme on reconnaît bien là l’exubé
rante hum eur de ce Gascon gasconnanl
égaré dans la région de l ’Ouest I S i, par
m alheur, il s’était mêlé h sa faconde
un seul grain de modestie, tout l’effet du
morceau était perdu. Los électeurs au­
raient été tentés do se dire qu’on leur
avait fait élire un faux Servigny.
Chose curieuse : ces électeurs dont M,
dé Servigny interprète si hardim ent les
intentions n ’ont jam ais rien fait pour l'y
autoriser .Ne l’on t-ils pas repoussé, quand
il a voulu être député ? Ne l’ont-ils pas
repoussé encore, chaque fois q u’il a cher
ché à s’introduire au conseil m unicipal
de Q uim per ?
Nous voyons bien l ’intérôt qu’a M. de
Servigny à confondre toutes les élections
en une seule ; m ais il n ’est heureusement
pas en son pouvoir de sim plifier les cho­
ses à ce point.
Une élection au Conseil général est
chose assez im portanteen elle- mémo pour
q u’on n ’y môle pas tous les programmes
q ui appartiennent à des élections légis­
latives ou m unicipales. C'ost se moquor
des électeurs que do prétendre leur faire
discuter tant do questions diverses à la
fois.
Beaucoup d’électeurs ont m alheureu­
sement été dupes de cette confusion, et
le scrutin de dimanche s’en est profon­
dément ressenti. A u moins faut-il es
rer, pour leur honneur, que ces électeurs
recouvreronttoute l'indépendance de leur
jugem ent dans les élections futures, lors­
que les questions d ’inlérêt com m unal ou
celles d ’intérêt politique viendront logi­
quement en discussion, chacune à son
tour.
Q uant à nous, qui avons combattu M
de Servigny parce qu’il nous était im
possible de voir on lu i un représentant
utile et autorisé de nos intérêts canton aux au Conseil général, en quoi le résul­
tat électoral peut-il modifier quelque
chose à notre façon de voir ?
Qui m ent ?
O n a dit de la Chambre des communes
anglaise qu’elle pouvait tout, hormis
Avec son habituel aplomb, M. Jouy
changer un homme en femme. On peut parle de mensonge parce que nous avons
également dire du suffrage universel que dit, mercredi dernier, que les radicaux
son pouvoir est souverain, m ais qu’il ne avaient déjà prêché l’abstention en 1903.
va pas jusq u’à transformer .èn bon con­
C’est un gros mot. Il est explicable,
seiller général un m auvais.'
parce que M. Jouy a cru que les quatre
Nous allons m aintenant attendre M. de ans écoulés depuis cette première inter­
Servigny à l’épreuve. Puisse seulement vention des radicaux dans la politique
cette épreuve ne pas coûter trop cher aux quimpéroise
nous avaient tout fait
intérêts du canton do Q uim per I
oublier. Seulement le directeur du Réveil
R a d ic a u x et s o c ia lis te s .
E n fait do racontars électoraux, on trouve
un peu do tout dans le Réveil d’hier. Mais
il y manque précisément ce qu’on oût le
d I u r désiré lire : une explication nette et
franche do la façon dont M. Jouy ot ses
amis se sont décidés à voter le 28 juillet.
Samedi, dans un placard do la derniôro
heure qui est bien une des plus honteuses
chose» que nous ayons jamais vuos en
temps éloctoral, M. Jouy sonnait lo rallie­
ment do tous los <r radicaux » quimpérois
autour do la candidature socialiste Oourlay
Dimanche, quand l’urne do Quimpor a été
ouvorte, on n’y a trouvé, au nom de M.
Oourlay, que 3U bulletins en tout ot pour
tout.
Il y a là un curieux problèmo, que lo
Réveil no peut laisser sans solution.
M l bulletins, ce serait déjà pou, s’il ne
«'agissait que do dénombrer les voix socia­
listes. Mais co total devionttout à fait inad­
missible, s’il doit représenter, par surcroît,
lo chiffre des suffrages radicaux.
Nous savons bien quo lo « groupe » ra­
dical qui entoure M. Jouy n'ost pjis de
grando importance, on dépit du terrible
tapage qu’il fait. Cependant, ii doit disposer
do quelquos douzaines de voix qui auraient
relevé d’une aésoz notable façon lo contingont do M. Oourlay, si elles s’étaient por­
tées sur ce nom.
M. Oourlay no los ayant pas rocueilliis,
où sont-elles allées? Le champ est ouvert
aux conjectures.
Une soûle choso ost clairo dès à présent :
c’est que M. Jouy avait autorisé lo candidat
socialiste à compter sur los votes do sos
amis et que lo candidat socialiste les attond
enoore...
Do quoique façon qu’on l’explique, cotto
petite faillite éloctoralo ne donne pas au
directeur du Révoil lo droit d’étro bien ilor.
Mais que M. Jouy so soit mis personnel­
lement dans une situation plus ou moins
ridicule, pou importe, après tout, au public.
J^e point intéressant est de savoir ce qu’oBt
a eu tort de tabler sur la faiblesse de
notre mémoire. Les im prim és ne s’effacont que lentement, eux, et celui quo
nous avons sous les yeux débutait ainsi :
Nous avons à choisir dimanche prochain
ontro doux listes ; la liste réactionnaire et la
listo modéréo,
Nk VOTONS NI l’OUll L ’UNIS NI POUR l ' a u t r e .
C’ost clair et net.
Nous avons dit que cet appel « prochait l’abstenfion vis-à-vis do la listo
républicaine qui était aux prises avec
une liste cléricale ». Nous en donnons la
preuve incontestable.
M. Jouy ostimo q u ’au contraire il
combattu ¡’abstention de toutes ses for­
ces. Il faut être passé maître dans l'art
do torturer les toxtes pour aboutir à une
paroillo conclusion. E t nous pouvons
bien nous permettre de demander : Qui
donc ment on cette affaire 1
Ah I sans doute, il y a autre chose
dans co factum dont l’allure et le style
trahiraient sufllsam m ont l’origine si
M. Jouy n ’on revendiquait pas la res­
ponsabilité; car « lo groupe de républi
cains radicaux » (l’é'.iquette adjointe de
socialiste est soigneusement mise de
côté), c'ost « nous », écrit lo directeur du
Réveil. Il dit donc à la lin du papier qui
nous occupo :
F IN IS T E R E
qui lui déplaisent, parcn qu’ils ont le
tort de ne pas s’incliner devant son ou­
trecuidance ?
/
G'esl en se livrant à des plaisanteries
aussi stupides qu’on aboutit à des échecs
comme celui de dimanche dernier. Si,
pendant longtemps, les républicains de
Quim per ont été victorieux, c’est qu’ils
avaient été habitués à garderplus de tenue
et à considérer une élection,quelle qu’elle
soit, non comme une pasquinade, m ais
comme un acte im portant et sérieux.
L ’extraordinaire démocrate du Réveil a
changé tout cela, et le résultat ne s’est
pas fait attendre.
Pour notre part, au risque d’encourir
ses censures, nous préférons encore l ’an­
cienne manière ; elle était au moins plus
digne de républicains.
Toute la presse réactionnaire est en liesse
depuis dimanche. Il n’est pas jusqu’à l ’Indé­
pendant de MM. Giffo et de Chabro qui n’ait
voulu venir décocher sa petite ruade au
parti vaincu.
L 'Indépendant, a bien tort ; car, quand on
l’entend se féliciter du résultat du scrutin,on
est bien forcé do se demander ce qu’il a fait
avant le scrutin pour mériter ses propres fé
licitations.
Ce qu'il a fait ? Eh bien, cela se résume
d'un mot fort simple : rien du tout I
Tout le monde a remarqué, en effet, le si­
lence absolu, obstiné, que l’indépendant a
gardé jusqu’au bout sur l’élection de Quim ­
per. Cotto élection a été pour lui comme si
elle n’était pas.
N ’ayant aucun goût pour les commérages,
nous laissons de côté tous les bruits mis en
circulation sur les causes qui ont séparé M.
de Servigny de ses anciens amis. Ce qui est
hors de doute, c’est que la rupture est com­
plète entre eux. On cite même des membres
du comité de l 'Indépendant (et non des
moindres) qui n ’ont pas voulu participer à
l’élection de M. do Servigny, même par leur
vote personnel.
Quel intérêt l’indépendant peut il donc
avoir à attirer l’attention sur la discorde qui
règne au camp réactionnaire ? Mais,sur­
tout, do quel front vient-il prendre sa part
dans un événement auquel il est si parfaite­
ment étranger ?
L’attaque de l ’Indépendant visait nos
amis républicains et nous ; elle se retourne
simplement contre lui-même. Ce coup de
pied do l’itne porte à faux I
Par arrêté du Sous-Secrétaire d'Etat des
Postes ot dos Télégraphes, M. Le Joliff, re­
ceveur de 3* classe à Brasparts, est nommé
receveur do 2« classe à Landivisiau.
M. Guillard, maréchal des logis de gen­
darmerie à Crozon, est nommé maréchSldos-logis-chef à Pontivy ;
M. Pronost, brigadier à cheval à La Roche-8ur-Yon, est nommé maréchal-des logis
à Crozon ;
M. Bocquior, brigadier de gendarmerie à
pied à Quimperlé, permuto avec M. Chailes
Auguste, brigadier à La Roche Serviere.
L'excquatur a été accordé à M. Alfred Bas­
set, nommé consul de Suisse au Havre, avec
juridiction sur les départements du Pas-deCalais, Somme, Seine-Inférieure, Eure, Cal­
vados, Orne, Manche, Finistère, Côtes-duNord, Ille-et-Vilaine, Mayenne, Morbihan,
Sarthe.
E le c t io n s m u n ic ip a le s .
Les électeurs de la commune d ’Ergué
Gabéric sont convoqués pour le 11 août
prochain afin de procéder à l'élection de
deux conseillers m unicipaux en rempla
cernent de MM. René Ilio u , adjoint au
maire, et Louis Rannou, décédés.
L e s c o n s é q u e n c e s d e la S é p a r a t io n .
Le dernier numéro de la Semaine re­
ligieuse du diocèse de Quim per contient
la note suivante :
2 septembre 1907, à 2 heures 1/2 du soir, à
la mairie de Brest, adjudication d’une four­
niture de 108.000 kilos de coton de prove­
nance française, divisée en 21 lots.
Les cahiers de9 charges sont déposés à la
Poudrerie nationale du Moulin-Blanc, près
Brest.
E a u x et fo r ê ts . — V e n te des c o u p e s
d e b o is .
L a vente des coupes de bois,pour l'exer­
cice 1907, dans les forêts de l'Etat, des
communes et des établissements publics,
aura lieu, dans le Finistère, le 2G sep­
tembre prochain à Châteaulin, et le len­
demain 27 septembre à Quim perlé.
Nouvelles maritimes
Avant et après.
A c te s o ffic ie ls .
Adjudications publiques
Poudrerie du Moulin-Blanc. — Le lundi
E s q u i b i e n . — Rixe.— Jean-Louis Le Moal,
19 ans, domestique à Vérouri, a assailli sur
la route le nommé Jean Perrot, jeune homme
de son âge, demeurant à Kersivian, et l ’a
fait tomber sous les roues de sa voiture.
25 fr. d’amende avec sursis.
E r g u é -A r m e l . — Coups et blessures. —
Jean-Marie Kéravec, 24 ans, domestique à
Kéricuff.a frappé à la tête à coups de marteau
le nommé Pierre Le Moigne,domestique à la
même ferme,qui, étant en état d’ivresse,l’a­
vait injurié. Puis, saisissant un madrier du
poids d’environ 20 kilos, il l’a laissé tomber
sur le malheureux Le Moigne, qui a été
grièvement blessé.
1 mois de prisan avec sursis.
Q u im p k r . —
Blessures par^imprudence.
— Le nommé A lain Morel, camionneur au
service de M. Tanguy, revenait, le 3 juillet
courant, du m oulin de l’Odet, en Ergué-Gabéric, conduisant une charrette vide, attelée
de 2 chevaux ; il eut l'imprudence de laisser
monter sur cella-ci 2 enfants. L'un d’eux,le
jeune Jean Binos, 6 ans, ayant effrayé un
des chevaux, une secousse fut imprimée à la
voiture, et le petit malheureux, perdant l'é­
quilibre, tomba entre les roues. Il fut at­
teint très grièvement à la tête par la cham­
brière de sûreté, et, malgré les soins qui lui
furent prodigués, il succomba quelques jours
après.
Poursuivi pour blessures par imprudence,
Morel est condamné à 8 jours de prison avec
sursis.
M. Tanguy, son patron, est déclaré civile­
ment responsable des frais.
L’insubordination à bord. — Le ministre
de la Marine vient d'adresser aux ports une
circulaire relative aux
hommes insubor­
donnés. Voici les passages intéressants de ce
document :
« Les hommes qui, par leur inconduite habi­
tuelle et leur incoirigibilité, portent le trouble
et le mauvais exemple à bord, pourront, sur
la proposition du commandant dont ils relè­
vent, être débarqués par décision du comman­
dant en chef. Cette décision devra être notifiée
au département.
« Les marins à qui il aura été fait applica­
tion de cette disposition seront alors destinés
au dépôt des équipages de la flotte le plus pro­
Police des chemins de fer. — M. Charles
che, en vue de leur désignation ultérieure,
Stoffel, banquier, prenant le train à Brest
« dans le plus bref délai possible », pour un
pour se rendre à Quimper, a, malgré la dé­
bfitiment ne naviguant pas dans les mêmes pa­
fense des employés, fait monter son chien
rages que celui d’où ils proviennent. Le préfet
dans un compartiment de Ire classe, où il
maritime du port où ils auront été débarqués se trouvait lui-méme.
leur donnera immédiatement et directement
1G fr. d'amende.
cette nouvelle affectation, ou, si les circons­
Vol. — Jean-Louis Colas, journalier en
tances ne lui permettent pas cette désignation
immédiate, devra les diriger, îi cet effet, sur Ergué-Armel, a dérobé, dans un débit de la
un autre port, en ayant soin de les signaler à Forêt, deux sacs et une musette,ainsi qu'une
l ’autorité maritime destinataire.
paire d’espadrilles. 8 jours de prison.
« Le commandant du bûtiment sur lequel ces
P k n m a r c h . - Coups. — Alain Canévet,
marin» seront embarqués devra être avisé, par
49 ans, et Guillaume Berrou,4T ans,marinsune mention portée sur leur comptabilité, des
causes qui ont motivé leur précédent débar­ pê<-heurs,àKérity,sont poursuivis pour avoir
porté des coups en mer aux nommés Drézen
quement.
f, et Coïc,également marins-pécheure au même
o Ce changement de région et de milieu est,
' lieu.
en même temps qu’une mesure bienveillante
50 fr. d’amende pour chacun, avec sursis
propre h faciliter l’amendement de ceux qui en
en faveur de Berrou.
sont l’objet, un dernier avertissement qui leur
est donné avant de prendre à leur égard une
D o u a r n e n e z . — Pêche au tfialut. — Les
sanction telle que l’envoi aux compagnies de équipages des bateaux Saint-Pierre ( 4 hom ­
discipline.
mes), Saint-Joseph (2 hommes), Saint-Joa Les marins qui, après avoir été débarqués sepli (4 hommes), sont poursuivis, le dernier
dans les conditions précitées, continueront, à deux fois, pour pêche au chalut dans la
bord du nouveau b&timent auquel ils auront baie.
été destinés, fi ôtro par leur indiscipline et
Us sont condamnés à des peines variant
leur mauvais esprit, un sujet de plainles, et entre 12 jours de prison et 16 fr. d’amende.
se montreront, par suite, tout à fait incorrigi
bles, seront considérés comme se trou
vant dans les « circonstances absolument ex­
Police correctionnelle. — Tribunal
ceptionnelles » prévues par l ’art. 340 du décret
de C hftte au lin .
du 30 avril 1897, pour pouvoir être proposés
Audience du i«r août.
pour l’envoi aux compagnie de discipline,sans
avoir préalablement encourus toutes les sévé­
rités du pouvoir disciplinaire.
« Par suite, ces marins seront immédiatement
traduitsdevaut un conseil de discipline qui aura
examiner s’il doit leur être fait application
de l’article susvisé ».
Nouvelles militaires
Au X I « corps. — Les deux régiments d’ar­
tillerie du XI« corps, le 28° et le 35«, sont dé­
signés pour recevoir en 1907-1908, en vue de
l’accomplissement de leur année de service
militaire, quelques-uns des candidats nommés
élèves de l’Ecole polytechnique à la suite du
prochain concours.
Le liépi à pompon. — L'attention du ministro de la guerre,dit la France Militaire, a ôté
appelée par la commission technique de l'in­
fanterie et la commission de l’allégement du
fantassin sur les inconvénients multiples du
képi de première tcuue avec pompon. Des rap­
ports qui lui ont été adressés jusqu'à ce jour,
il ressort quo cette coiffure est disgracieuse,
qu’ello so déforme rapidement et qu'elle ne
rend pas la tenue plus brillante, que le rempla­
cement fréquent des attributs, la mise hors de
service rapide du képi rigide, inutilisable pour
la tenue numéro 2, grèvent lourdement les
fonds particuliers des compagnies.
Avant de se prononcer sur l’opportunité do
la suppression du képi de lr® tenue avec pom­
pon, le ministre charge les commandants de
corps d’armée,après avoir consulté les officiers
généraux ot chefs d’infanterie sous leurs ordres,
de lui adresser, pour lo 15 aoflt prochain, un
rapport faisant connaître leur avis sur cette
question.
Notre Petit Séminaire de Pont Croix, fermé
à la fin du mois de janvier en exécution de
la loi do Séparation, ne pouvant se rouvrir,
un nouvel établissement sera créé, à Q uim ­
per, dans les bâtiments do l’ancien Pension­
nat Sainte-Mario, dit le Li/ids, qui ont été
Police correctionnelle. — Tribunal
loués à Mgr l’évêque par M. E . Bolloré, pro­
de Q u im p e r .
priétaire.
La nouvell école prendra lo nom d'insti­
Audience du 30 juillet.
tution Saiiit-Vincenl, de Paul. Los élèves
Concarneau.
— Vol. — La nommée Marie
y seront reçus dès la rentrée prochaino, qui
Ilélias,
femmo
Pinard,
originaire de Scaér,
so fora à l’époque accoutumée, c’est-à-dire
sans domicilo fixe, séparée d’avec son mari
dans los premiers jours d’octobro.
depuis plusieurs années, a dérobé, chez
Cetto décision a été prise, croyons- un chapelier de Concarneau, une boite con­
nous, à la suite de certains désaccords tenant des boucles pour chapeaux et du 111.
4 mois de prison.
qui n'ont pas permis aux Frères do la
C a m a r e t . — Ivresse. — Henri Barbu, marin-pêcheur à Camaret, étant ivre, a outragé
le gendarme maritime Goasdoué.
15 jours de prison et 5 fr. d’amende.
P l e y b e n . — Coups et blessures. — Fran­
çois Biaise, 21 ans, a, sans provocation au­
cune, mordu profondément à l’œil le nommé
Michel Differt, à Pleyben.
20 jours de prison.
C h a t e a u l i n . — Vagabondage. — Louis
Cholet, 22 ans, sans domicile fixe, originaiie
d’Albi, a été arrêté pour vagabondage sur
le quai de Brest, à Châteaulin.
1 mois de prison.
C o u r d ’ap p e l de R e n n e s.
Dans son audience de lundi, la Cour d’ap­
pel de Rennes a jugé l’affaire suivante :
Les nommés Yves Le Bris, 20 ans, manoeu­
vre, et Alexis Mingam, marin du commerce,
demeurant tous deux à Brest, faisaient la
fête le 20 ju in dernier, à Quimper, terrori­
sant les tenanciers de débits de la rue Neuve
et de la rue Pen-ar-Stang, chez lesquels iis
s’emparèrent de bouteilles de liqueur, puis
qu’ils menacèrent ensuite de coups de cou­
teau et de revolver ; un débitant, nommé
Canon, reçut deux coups de couteau au bras.
Le 2 juillet 1907, le tribunal de Quimper
condamna Le Bris à 18 mois de prison et
Mingam à un an. Ce jugement est con­
firmé.
Après le prononcé de l’arrêt, Mingam sup­
plie la Cour d’augmenter sa peine d’un jour
pour lui permettre de suivre son camarade
à la maison centrale.
La Cour se refuse à lui donner satisfac­
tion.
Décisions gracieuses.
Par décision de M. le président de la R é ­
publique du 10 juillet courant, les condam­
nés ci-après ont été l ’objet des mesures d’i n ­
dulgence suivantes :
Auguste Le Borgne, 4G ans, marin de
commerce à Brest, condamné par la Cour
d’Assises du Finistère, le 5 juillet 1900, pour
vol qualifié et tentatives, à 8 années de ré­
clusion et 10 années d’interdiction de séjour,
Doctrine chrétienno do rentrer, séculari­
R o 8 1 'o h d k n . — Ivresse. — Jean-Mario Ros- détenu à Thouars. — Remise du reste de la
sés, dans leur ancien établissement.
pars, 44 ans, sans profession, ost condamné peine.
Votons pour dos citoyens éligiblos que
pour ivresso ot tapage nocturno à G jours de
Yves-Marie Clémence, 3G ans, domicilié à
nous choisirons nous-mêmes parmi nos
prison ot 31 fr. d’amondo.
Quimperlé, condamné, 1» le 11 aoilt 1903,
amis. Sont éligiblos tous les citoyens élec­
E n s e ig n e m e n t p r im a ir e . —
pour coups et blessures, parle tribunal cor­
teurs à Quimpor ou y payant uno dos quatre
P o n t -Cr o i x . — Ivresse. — François EveL a ïc is a t io n s .
contributions directes.
nat, 40 ans, couvreur, a été trouvé en état rectionnel de Quimperlé, à 3 mois de prison;
2« lo G octobre 1903, par la Cour d'Assises
d’ivrosso, occasionnant du scandale.
Par arrêtés on date du 13 juilletl907,M. le
Lo directeur du 1(éveil aurait mieux
du Finistère à 5 années de réclusion, pour
G joufn do prison et 1G fr. d’amepde.
attentats à la pudeur. — Remise de G mois.
fait do laisser dans l'ombre cetto histoire Préfet a prononcé la laïcisation, îi partir dit
Pi.oakiï. — Scandale. — Pierre Barré,
Jacques Tamic, 42 ans, ouvrier cordier à
qui démontre simplement son incohé­ ‘ur septembre 1907, dos écoles publiques de
filles do La Forêt Fouesnant, Pouldergat, 20 ans, domestique, à Trégourzel, so ren­ Quimperlé, condamné par la Cour d'Assises
rence.
dant du Jucli à Douarnenez, dans un w a­ du Finistère, le 7 octobre 1903, pour atten­
Croit-il pouvoir être pris au sérieux Lennon, üodilis, Trèfle/., Sibiril, Sainlgon de 3« classe, ot étant en état d’ivresbe, a tats à la pudeur, à six années de réclusion,
Thégonnec
et
Plouvorn.
quand il invite los élocteurs à voter pour
causé du scandalo.
détenu à Thouars. — Remise d'un an.
n ’importe qui, saui pour loa républicains
25 fr. d’amendo.
Jean Lafon, 43 ans, ouvrier maçon, ori«
L E
glnalre deJBorde&ux^sans'domiollelflxe, con­
damné. le 0'juillet 1885, par la Cour d’ÀssiB«s|du Flnistèro, pour contrefaçon et émis­
sion de fausse monnalo, aux travaux forcés
¿(perpétuité (peine commuée on 20 ans do
travaux forcés le 10 juillet 1895). — Remise
de 4 moib.
Qulmper. — Aux cours municipaux
de dessin. —• La distribution des prix
aux cours municipaux de dessin, insti­
tués l’année dernière, aura lieu ce soir,
à 8 heures 1/2, au Gymnase municipal,
sous la présidence de M. Le Hars, maire
de Quimper.
On sait que ces cours, qui ont été pro­
fessés par MM. Payraud et Villard, ont
été très assidûment fréquentés par un
nombre important d’élèves et de jeunes
ouvriers. L ’exposition de leurs travaux,
qui sera faite un jour prochain, montrera
les excellents résultats obtenus.
Les personnes s’intéressant à ces cours,
et qui n’auraient pas, par suite d’erreur
ou d’omission, reçu de lettre d’invitation,
sont priées de considérer le présent avis
comme en tenant lieu.
La ’musique du 118* de ligne prêtera
son concours à cette solennité.
Avis aux contribuables quimpérois.
— M. Le Contrôleur principal des con­
tributions directes recevra à la Mairie le
7 août,à partir de 9 heures du matin, les
déclarations de mutations foncières.
Enquête d'utilité publique. — L’ad­
ministration des Postes se préparant h pro­
céder è l’extension du réseau téléphonique
de Quimper, un tracé des nouvelles lignes,
indiquant les propriétés privées où il doit
être placé des supports, restera, pendant
trois jours consécutifs, à partir du 8 août
1907, déposé à la mairie de Quimper où les
intéressés pourront en prendre connaissance
et présenter leurs observations ou réclama­
tions.
Cours de vacances. — Un cours pri­
maire sera fait, pendant la durée des va­
cances, & l’école communale des garçons de
la rue du Chapeau-Rouge.
Ce cours commencera le lundi S août et
aura lieu chaque jour de 9 h. h 11 h.
Une division spéciale sera faite pour les
élèves les plus avancés.
Revue de gendarmerie. — Le général
de division Quincy, inspecteur perma­
nent de la gendarmerie, a passé en revue
vendredi matin, sur la place La Tour
d’Auvergne, les brigades des arrondisse­
ments de Quimper et de Châteaulin.
boulin, r. do la Providonoe. — Jonn-Louis
Doaré, r. du Sallé.
214 naissnncos on 1907.
Mariages : 60.
D écès . — Mario Colloreo, 50 ans, ménagère,
épouse doLo Cm.r.Nouvo-Prolongée.-—AnnaJoanuo-Marie Lo Goucz, 3 mois, r. do Douarnonez.— Léo Bass6t, 33 ans, oomptable, époux
do Marie Philippe, r. du Chapoau-Rougo. —
Joan Lo Saux, 58 ans, cuilivatour, époux do
Marguorito Jaouon, h l’hospioo. — Mario Pigou, 44 ans,ménagère,épouse do Piorro Piriou,
pl. do Looronan. — Joseph Hômon, 81 ans,
boulanger, oôlibalairo, r. Kéréon.
299 décôs en 1907,
dont 107 aux hApitaux.
Brest. — Encore une démission. —
M. Rouzaut, conseiller m unicipal de
3rest, vient d’adresser sa démission au
maire. Si cela continue, ce dernier resera bientôt seul avec ses adjoints. Le
jo ur approche, en tout cas, où le Conseil
ne pourra plus tenir valablement séance,
parce qu’il ne pourra réunir un nombre
suffisant de conseillers. C ’est la débâcle.
Etude de M ' André JO N C O U R , avoué-licencié,
rue du Quai, 5, ît Quim per.
VENTE
nar suite de Conversion de saisie-immobilière
Sous le train. — Une veuve Toluon,
G3 ans, marchande ambulante de gâteaux,
s’est laissé surprendre par le train qui des­
sert deux fois par jour le port de commerce.
Elle a été accrochée, près de l’usine ii gaz,
îi un endroit où la voie ferrée n’est protégée
5ar aucune barrière, par le convoi, qui lui
a passé sur le corps, lui broyant les pieds
et les jambes et lui coupant la téte en deux.
P ub lications d e M aruqks
Horvé Suignard, s. p., domioilié h Pleybon,
Ot Mario Hélou, s. p., domioiliéo h Quimper.
Joan E ubuo, instituteur, domicilié h Quimpor, ot Hélèno Manaoh, institutrice, domioiliéo
Morlalx. — Accident d'automobile.
do fait ii Quimpor ot de droit h Gotiesnou.
Alain Nédéleo, jardinier, ot Corentino Bénot,
Dimanche soir, sers sept heures, une
cuisinière, domioiliés h Quimpor.
automobile, dans laquelle se trouvaient
Jean Lo Brusq, omployé do ohemin de fer,
m it personnes, a fait panache près de
ot Mario Jugoau, oouturiôro, domioiliés &
',oc([uirec, après avoir passé sur un tas
Quimper.
Joseph Lo Gnll, oordonnior, ot Marie-Anno do sable.
Les voyageurs, qui étaient des MorGarroo, oouturiôro, domioiliés à Quimper.
aisiens, ont été projetés sur la roule,
François Horvé, maçon, ot Marie Golhen,
’ arm i eux, quatre, M. e tM m e L am an d a
cuisinière, domiciliés à Quimpor.
C o n c a r n e a u . — Accident. — U n acci­
dent s’est produit dimanche dernier, dû à
l’imprudenco de celui qui en a été la victime.
Le jeune Duval, Agé de 7 ans, s’amusait à
poser des petits cailloux sur lo rail d’un ma­
nège de bicyclettes installé sur la place d’Armes à l’occasion dos régates. A un moment
donné, il ne retira pas son bras assez vite,
et les roues passèrent dessus, le brisant net.
Transporté aussitôt chez M. Montellier,
pharmacien, il y reçut les premiers soins
quo nécessitait son état. Puis, il fut recon­
duit chez ses parents.
D o u a r n e n e z . — Commencement d’in­
cendie. — Un commencement d’incondie,
dont les conséquoncos auraient pu être très
graves, s’oat produit ces jours derniers chez
M. Villuf, tapissier à façon, rue DuguayTrouin.
La domestiquo s’étant endormio en lais­
sant sa chandello allumée, celle-ci commu­
niqua lo feu aux rideaux du lit. La malheu­
reuse domestiquo, réveillée en sursaut, fail­
lit périr dans los flammes. Elle put donner
l’alarme, et les voisins, accourus on toute
îftto, parvinrent à so rendre maîtres du feu.
P o n t- C ro ix . — Foire remise. — La
grande foire de Pont Croix coïncidant
avec la fôte de l ’Assomption, a été
reportée au jeudi suivant 22 août.
Ile-de-Sein. —Naufrage.— Lo dundee
Gabriel, du port du Conquet, venait de
Riva de Sella (Espagne) avec un chargementde 3.000 langoustes pour l’Aberwrach,
d’assistance judiciaire se réunira vendredi lorsqu’arrivé le 30 juillet au matin dans les
9 août courant,à 2 heures,au Palais de Jus­ parages de l’Ile-de-Sein, il fut surpris,
tice.
vers 7 heures, par une voie d’eau. Les
marins
de l’équipage se mirent à la pompe
La « Cornouaille ». — Le comité de la
Cornouaille fait connaître & se<» nombreux pour tfteher de relever le navire ; mais,
sociétaires qu’il tient & leur disposition des voyant que tout effort était inutile, ils ré­
feuille« de route pour aller au concours régio­ solurent de l’abandonner et mirent le canot
nal qui aura lieu à Brest du 4 au 12 août à la mer.
prochain.
L’équipage fut recueilli quelque temps
plus tard par un batsau qoi le dirigea sur
Souvenir français. — Dans sa dernière le Guilvinec, où les naufragés furent mis à
assemblée générale tenue & Paris, le con­
terre.
seil central d’administration du « Souvenir
Los marins qui montaient le Gabriel
français » a décerné des médailles de bronze
étaient cinq, y compris le mousse. Le capi­
à MM. du Feigna de Kéranforêt etD' Colin,
taine est M. Le Franc, inscrit h Auray.
vice-présidents de la Section quimpéroise ;
Ces marins ont pris le train de Pont
Jean, trésorier, et Carré, secrétaire-adjoint.
l’Abbé le 31 juillet pour se rendre h Quim­
Toutes nos félicitations.
per, où ils sont arrivés à llheures 1/2 ; ils
Le pardon do Loc-Maria. — Le Théâtre so sont présentés îi l’administration do la
féerique Bênévol, qui viont de s’installer sur marine qui les a fait conduire îi l’hôtel Le
le Champ-de-Bataille, ne séjournera que Breton, place des Halles, en attendant leur
huit jours à Quimper.
rapatriement pour Auray.
C’ost un établissement dont l’installation
ne laisse rien k désirer : éclairago électrique,
C r o z o n . — Arrestation. — Un nommé
appareils de ventilation, etc. L’ouverture
Yves
Lariou, 17 ans, mécanicien, originaire
aura lieu ce soir, samedi, et le spectaclo
de llrest, s’est livré à des actes contre na­
u’il
offrira
au
public
quimpérois
promet
S'être exceptionnel.
ture sur des moutons qu’il a ensuite lardés
de coups de couteau. Larion a été arrêté et
Le « Terfcl ». — Voici l ’horaire du canot écroué il la prison de Chftteaulin.
automobile le Torfol pour la semaino pro­
chaine :
S a ln t- H e r n ln . — Vol. — Uno somme
Dimanche 4 août. — Quimper, Bénodet et
retour ; de Quimper, à 10 h. 15 du m atin; de 1.318 francs, renfermée dans un porte­
feuille placé dans une valise, a été enlevée
retour de Bénodet à 2 heures du soir.
Jeudi 8. — Quimper, Bénodet et retour ; ainsi que la valise chez M. Barguil, cultiva­
do Quimper, à 7 h. 15 du matin : retour do teur h llestriogant, en Saint-Ilernin.
Bénodet à 4 h. 80 du soir.
L’auteur soupçonné du vol est un habi
Dimanche U . — Quimper, Bénodet, Bogtant de Kerbiquen, en Spézet, qui, le jour
Meil et retour ; de Quimper, à 8 h. 30 du
du vol, travaillait précisément îi cette ferme,
matin ; de Bénodet, à 9 h. 30 ; rotour do BcgMoil à 4 h. 80 du soir ot de Bénodet à 5 h. 30. qu’il quitta furtivement sans môme avoir
fini sa journéo.
Assistance judiciaire. — Le bureau
Concerts militaires. — Voici le pro
gramme des morceaux qui seront exécutés
demain dimanche,par la musique du 118* do
ligne, de 8 h. 1/2 à 9 h. 1/2 du soir, sur
le kiosque du Champ-de-Dataille :
Cronstadt (marche). . G. Wettge.
BrocéUande (fant.). . Farlgoul.
Les Clowns (polka). . Descostos.
Les Huguenots (sél.). Meyorbeer.
Lis-moi quel est ton Erokmann-Chatrian
pays f (ohant Aie.)., et Sollenlck.
Le chef do musique, Em. Kuhn.
F IN IS T E R E
N é v e z . — Un village incendié. —
Jeudi dernier, un violent incendie a
éclaté au village do Kerumbellec, en N é­
vez, et a détruit les cinq m aison d ’habi
tation qui s’y trouvaient, et dont il no
reste plus que les quatre murs.
Les sinistrés perdont dans cet incendie
tout leur m obilier et leurs récoltes.
Les portes no sont qu’insuflisammen
couvertes par dos assurances.
Cet incondiea éclaté dans des circons­
tances
particulièrement suspectes ; après
Etat-civil du SO juillet au i°taoùl 1007.
— N aissances . — Itoné-Gabrlol-Antoino do avoir été éteint uno promièro lois, le fou
Miollls.r. de l’Hosploe. — Gonoviôve-Maroollo a repris deux heures après avec uno
Wohlfarth, r. des Bouohorlos. — Joanno-Marlo nouvello intensité. On serait porté à
Lemoigne, lmp. do l’Odot. — JoBoph-Roné croire que la malveillance n ’y est pas
ûuillou, r. du Plohéry. — Joanno-Anno-Mario étrangère. La gendarmerie a ouvert une
Touohard, r. de la Provldonoo. — Joan-Marlo
Goubin, r. Salnie-Catherine. — Y»onne-Mario enquête.
Slgnard, r. des Heguaires. — Piorro-YTe« Lou
et M. et Mme G uyaderont été sérieuse­
ment blessés. Mais, à moins de com pli­
cations imprévues, ils seront rapide­
ment rétablis.
Saint-Pol-de-Léon. — Déraillement.
— lin déraillement s’est produit m ardi
soir sur la nouvelle ligne de Plouescat à
Saint-Pol-de-Léon, entre Kérider et Cléder. Dans un tournant, trois wagons
sont sortis des rails et se sont renversés.
Le chef de train a eu un poignet brisé ;
:,1 devra être amputé. U n voyageur a eu
deux doigts écrasés. Les dégâts ont été
assez importants.
Devant lo Tribunal civil de Quim per
L E S A M E D I î î l A O U T 1907
A midi et demi.
d u d it T rib u n a l, où toute personne
peut en prendre connaissance et cé en
présence du subrogé-tuteur des m i­
neurs Le Crocq ou lu i d ûm e n t appelé
|à y assister.
R éd ig é par l ’avoué poursuiv an t sous­
signé
Q uim per le 20 ju ille t 1907.
A . JO N C O U R .
Avoué-licencié.
A V IS IM P O R T A N T
D É S IG N A T IO N D E S IM M E U B L E S
a
v en d u e
:
N ous apprenons avec plaisir que la
Département du Finistère. — Arron­ Maison MOULIER (Produits Félix Potin)
dissement de Quimper. — Canton de G, rue Keréon, vie nt d’obtenir pour la
Douarnenez. — Commune de Tré- vil le de Quimper le dépôt desplus fortifiants
boul.
cl reconstituants des vins de table,q u i seront
EN L A C O M M U N E D E T R É B O U L
AUX DÉPENDANCES DE KERMAB0N
A r t 1er. —
Une maison d’habita
mis en vente aux conditions suivantes :
LA BOUTEILLE SAINT-GALNIIER
Petit
Petit
Clos
Clos
Clos, v in ro u g e ..................
Clos, v in b la n c .................
du Château, rouge extra...
du Château, blanc extra...
Of.
0
0
0
.
35
45
45
55
tio n c o n s tru itc e n p ie rrc s e tc o u v o rte e n
ardoises, ayant de lon g ue ur environ
11 m. 80 c .,de largeur Gmètres su r 0 m . 50
Verre non compris.
de h au te u r,ay an t chem inéèsuu p ign on
est et ouest, composée : au rez-deE c h an tillo n s sur dem ande.
chaussée d ’une C ham bre et d’une B o u ­
Etude de M» DAL1BOT, notaire à Quim per,
tique ; à l’étage de deux C ham bres et
rue Sainto-Caiüerine, n" 4.
d ’u n C abin et avec G renier. Cette m a i­
son ouvre : au rez-de-chaussée,du sud
sur la route de la Gare à T réboul d'une
porle ordinaire, d ’une devanture de
A L ’A M IA B L E
boutique et d ’une fenêtre, du nord
d ’une porte ; à l’étage du sud de trois
fenôlres et du nord d'une fenêtre ; le
A Quimper, rue du Lycée, 9
G renier est éclairé par deux châssis à
tabatière et d ’u n verre d o rm ant.
Com prenant : m aison d'habitation,
Aux 2. — A l’angle est de l’article pré­ remise, écurie, cellier, cour avec puits
cédent un e pelite C u isine , construite et cabinets d ’aisance, ja rd in avec serre.
en pierres et couverte en ardoises,
Cette propriété est libre de location.
ayant de lo n gue ur e nviron 3 mètres
S’adresser à MeDalibot, notaire.
sur 2 m . 50 c. de largeur, o u v ra n t de
L IQ U ID A T IO N C O M P L È T E
l’ouest sur la cour d’une porte et d ’une
fenêtre et du sud d’une porte com m u
de toutes les M archandises d ’E lé
n iq u a n t avec la Maison article 1er.
A r t 3. — A la costière de la M aison Pour cause d’inventaire el de changement de local
article 1" une petite C our entourée de
Lundi 5 et mardi 6 août
m urs, ayant de lo n g u e u r environ 8 m è­
tres sur 2 m . 50 c., de larg e ur. D ans
“
”
cette C our se trouve les cabinets d’ai­
SERA FERM ÉE
sance et une citerne p ouvant contenir
e n viro n 25 hectolitres d’eau.
O uverture de la vente dans le nouveau
Tous ces im m e ub les d’un seul le
M agasin R U E K E R É O N , n° 25, M er­
n a n t, d o n n e n t du nord et de l’ouest
credi matin, 7 août, à 9 heures.
sur terres à M .G iü'o, industriel à D ouar­
nenez, du sud sur la route de la Gare
P o u r activer l ’écoulem ent de toutes
à T réboul et de l’est sur m aison au les m archandises restant en m agasin
sieur G abriel Castrée.
(environ 40.000 francs) des sacrifices
M IS E A P R IX fixée par le T rib u ­ très grands seront consentis et les
nal : quatre mille fr., ci. 4 .0 0 0 fr. prix étonneront les p lu f incrédules.
Prière à toutes nos clientes de Q u im ­
Les im m eubles sus-dèsignés ont été per et de la région de ne pas laisser
saisis su iv a n t procès-verbal d eLahuec, échapper ces occasions garanties in ­
h uissier à D ouarnenez, en date du trouvables et qui ne se représenteront
2 ju ille t 1907, enregistré et transcrit plus.
,
T O U T D O IT Ê T R E V E N D U
avec l’exploit de dénonciation du 4 ju il­
let 1907, enregistré, du m inistère du
Les Rabais sont faits sur toutes les
m êm e huissier, au bureau des h y po­ M archandises sans exception.
Ja m a is il n ’aura été oilèrt d ’occasions
thèques de Q uim per, le 5 ju ille t 1907,
aussi grandes.
volum e 78, n u‘ 28 et 29.
A VENDRE
U N E P R O P R IE T E
UR
É
F
O
R
M
EC
O
M
M
E
R
C
IA
L
E
Service particulier du Finistère.
Paris, 3 Août, 7 h. 35 matin.
L E G U Ê P IE R M A R O C A IN .
Les ministres présents à Paris se
sont réunis pour délibérer sur les in­
cidents marocains. Ils ont été unani
mes à décider que des mesures énergi­
ques s’imposaient, tout en restant dans
les limites des stipulations de l'acte
d’Algésiras.
L'organisation de la police à Casa­
blanca ne sera pas di/férée davantage.
La France et l’Espagne s'entendront en
vue d'un débarquement immédiat de
troupes et pour prendre toutes mesu
res propres à assurer la sécurité des
Européens.
A l'issue du Conseil, M. Pîchon a
conféré avec l'ambassadeur d'Espagne
Les journaux disent que 3.000 hom
mes, pris en Algérie, occuperont Ca­
sablanca avantSjours, concurremment
avec les Espagnols. La ville ne sera pas
bombardée. Les troupes resteront jus­
qu’au châtiment des coupables et jus­
qu’à l'institution de la police dans les
huit ports. M. Regnault, ministre de
France, va rentrer à Tanger et remet
tre une sommation au maghzen.
Les dépêches de Tanger disent que la
situation à Casablanca est toujours
inquiétante. L’oncle du sultan a desti­
tué le pacha et s'efforce de rétablir
l'ordre, mais les rebelles sont toujours
maîtres de la ville. Trois Français et
plusieurs autres Européens manquent
encore. On croit qu'ils ont été jetes à
la mer.
La ville de Sefrou a été pillée par
les Berbères. Rabat et. El-ICsar sont
cernés par les rebelles. Le consul an
glais de cette dernière ville a été atta­
qué, mais il a pu s'échapper.
On annonce, à Toulon, que trois
cuirassés, trois croiseurs et un contretorpilleur vont encore être envoyés
au Maroc.
L a crise v itic o le .
Le docteur Ferroul et ses co-détenus
ont été mis en liberté hier à Montpel­
lier. Ils ont été acclamés par la vopu
laiton.
U n o a n o n q u i saute.
Pendant des exercices de tir, à bord
de la C ouronne, à Toulon, un canon a
fait explosion. Il y a eu trois morts cl
six blessés. Parmi ces derniers on note
les apprentis canonniers Peton, de
Salnt-Plerrc-Quilbignon, et Kerhervé,
de Concarneau, et le lieutenant de
vaisseau Caron.
IIavas.
Le Gérant responsable : J B ic rn a h d .
A L O U E R D E S U IT E
UN D E U X IÈ M E
ÉTAGE
5, rue du Quai, à Quimper.
A la requête de :
M. A rm an d T an guy , entrepreneur
de travaux p ublics, d e m eurant avenue
de la Gare, à T réboul, créancier saisis­
sant el d e m andeur en conversion de
saisie-im m obilière, pour lequel domi
cile est élu , 5, rue du Q uai, à Q uim pe r,
en l’étude de M® A ndré J o n c o u r , avoué
près lo T rib u n a l civ il de Q uim por,
q ui est constitué et qui continuera
d ’occuper pour lu i dans la présente
instance.
M c JO N C O U B , avoué.
Sur :
M. V in ce n t Le Crocq, jo u rn a lie r, de
m e u ran t à T réboul.
B ien noter la n ouvelle Adresse et ne
pas confondre.
A la R é fo rm e c o m m e rc ia le
25, rue Keréon, Quimper
M e r c r e d i 7 A o û t e t Jo u rs s u iv a n ts :
Liquidation de tous les Articles d’été.
Rabais de 30 à 50 0/0 sur toutes les
M archandises.
l nSICD pour le 29 septembre M aiLUUtn son de commerce avec
u n bel atelier pouvant servir à n ’im ­
porte quel ouvrier ; crèche e l cham p
de terre labourable d ’e n viro n 55 ares.
Le tout situé au M oulin-du Pont, sur
la roule de Bénodet.
i
PONEYTE à vendre
N O T A . — M. V in ce n t Le Croq, étant
décédé le 9 ju ille t 1907, M . Jean Le
A V E C ou S A N S V o r T U R E
Crocq, cultivateur, de m e urant au lieu
S’adresser au Journal.
de B u zit, en la co m m un e de P o u llan ,
en sa qualité de tuteur légal de M arie
Horlogerie, Bijouterie, Orfèvrerie
Le Crocq, H ervé, Thérèse-Marie el
M arguerite Le Crocq, enfants m in e u rs
A N C IE N N E M A IS O N L E M O A L
issus du m ariage de feus V in c e n t Le
Crocq avec Marie-Anne Renévot, a été
autorisé, par délib ération du conseil
SUCCESSEUR
de fam ille desdits m in e urs tenu, sous
la présidence de M. le Jug e de paix 5 — P L A C E T E R R E - A U - D U C — 5
Q U I M P E R
de D ouarnenez, le 15 ju ille t, à conver­
tir en vente aux enchères p u b liq u e s
Bijoux pour Mariages
les poursuites de saisie com m encées a
Montres,
Pendules et Réveils
la requête de M. T an guy et a consti­
tué pour son avoué près le T rib u n a l
Lunettes et Pince-Nez
civil de Q uim pe r Mc P a u l L e Scoun, R é p a r a tio n s soign ée s et g a ra n tie s
avec élection de dom icile en son élude,
sise à Q uim pe r, 12, quai de l'Odet.
prnrn à Q uim pe r, pour cause de
M' L E S C O U B , avoué.
L L U tn santé, très bon Com ­
merce Tabacs, Epiceries, divers.
P ar ju g e m e n t du 18 ju ille t 1907, en
registre el m e n tio n n é en m arge de la Bonne situation, bonne clientèle.
S ’adresser rue de D ouarnenez, 15, à
transcription de la saisie, le T rib u n a l
civil de Q u im p e r, sur la dem ande du Q uim pe r.
créancier saisissant de la partie saisie,
2' Etage à louer de suite et 3'
a converti en vente aux enchères p u ­
Etage
à louer p our le 29 septem bre,
bliques les poursuites commencées par
15,.rue Kèrèon. (Ces deux* logem ents
M . T an g uy , sus-nom m é.
pourraient être réunis).
E n conséquence, l’adjudication des
Jardin, situé à Loc-Maria, à louor
im m e ub les sus-désignés aura lieu a
pour le 29 septembre.
l’audience des criées du T rib u n al civil
S ’adresser chez M ' J a c q , notaire.
de prem ière instance de Q u im p e r, le
Samedi 31 Août 1907, à m id i et
l m ir n p rôsentem enl,plusieurs A Pdem i, en u n seul lot et sur la Mise a
LUutn P A R T E M E N T S de diffé­
prix de 4 .0 0 0 fr., à éteinte de feux, rentes g ran d e urs : écurie et rem ise
au plus offrant et dernier enchérisseur situés dans u n très beau quartier.
S ’adresser rue de Brest, 2, à Q u im ­
et aux points, clauses et conditions
d u cahier des charges déposé au Greffe per, à Mme L e L o u e t -Bu o u d in .
J. KERIBirV
t
i
\
L E
I r fn C D P °ur causo de santé, Débi
A I t U L n et Marâchalerle. — S ’a
dresser rue Neuve, 26, Q u im p e r.
VILLEDEPONT-L’ABBË
Le 6 Septembre 1907, à 2 heures de
l ’après-midi, il sera procédé il la m airie
de Pônt-l’A hbé, par le m inislero do
M* C o u d e r c , notaire en cette ville,
la vente par adjud ication d 'une pro
prlétâ communale, servant de près
bytôre, sise en la ville de Pont-l’Abbé.
place des Carm es, et portée au cadastre
sous les n u m éro s 422 et 428 do la sec­
t i o n B, conten an t actuellem ent vin g t
aros dix-huit centiares.
M IS E A P R I X : vingt-cinq mille
francs .................................. 2 5 .0 0 0 fr
P o u r tous renseignem ents, s’adres
s e r ù M » C o u d e r c , notaire, dépositaire
d u cahier des charges et des titros do
propriété.
Etude de M eL. M O Y , com m issaire-pri­
seur i\ Q u im p e r, 32, place Terre­
au D uc.
pour le 29 septembre, rue du
_________Frout, 17,u n APPARTEMENT
de 4 Pièces au l ur étage.
S ’adresser m êm e Maison.
V
E
N
T
É
lflU
B
L
E
S
Administration des Domaines.
t
4 ans, excellent tout gibier.
A P R È S L IC IT A T IO N J U D IC IA I R E
E u gèn e A M E L 1N E , Pont-l’A bbé.
Kerfeunteun
A LOUER
Le Mercredi 7 Août 1907,
deux heures de l’après-midi, M° M o y ,
com m issaire-priseur, vendra aux e n ­
chères pub liqu es :
Buflets, arm oires *i> linge, table de
n u it, lable do toiletlo, g arniture de ch e ­
m inée, glaces, lam pes, pendule, gra­
vures, livres, carabine, pistolet, revol­
vers, canne-fusil, services à thé, ser­
vice à café, vaisselle, batterie de c u i­
sine, fourneau, linge, vêtem ents.
U n billa rd avec ses accessoires,
U n piano « F la m m a n t »,
U ne m ach ine à coudre,
Uno bicyclette.
V in rouge, v in blanc, cidre, boissons
et liqu e urs diverses, verres, bouteilles
vides. C om ptoir, série de mesures,
égouttoir, tables, chaises, tabourets et
beaucoup d ’autres bons objets.
A u com ptant 10 % en sus.
Pour le 29 Septembre prochain
M
A
G
A
S
IN
&
A
K
R
ItR
E
M
À
G
A
S
IN
C o u r
o t
M
Il sera procédé, le Samedi 7 Sep­
à une heure, à la
Mairie de Q u im p e r, à . la location aux
enchères publiques de divers im m e u ­
bles situés dans les com m unes de
Plugull'an, Q uim pe r, Ergué-Gabéric,
K erfeunteun, Briec, L a n d u d a l et Lan
golen.
Pou r renseignem ents sur la consis­
tance des im m eubles à louer et les
conditions de la location, on peut pren
dre connaissance du cahier des charges
au bureau du receveur des D om aines
à Q uim pe r.
tembre 1907,
PCnCD chien laverack, 14 mois,
uLULIl pédigrée, griffon courant,
BOISSONS ET MATÉRIEL DE CAFÉ
A TOULBOS, en
F IN IS T E R E
a n s a r d e
QUAI I)U STÉIR, l'i.
Le Receveur des Domaines,
S’adresser à M c JA C Q , notaire.
LE DUC.
A
L E M E R C R E D I 28 A O U T 18 07
à 2 heures de l'après-midi
U N E M A IS O N sise à Q u im p e r, rue
de L ocronan, n° 1, c om prenant : au rezde-chaussée 2 m agasins avec arrièremagasins et à ch acun des 3 étages 4
C ham bres et 1 C a binet.
A u levant de cette m aison, u n e Cour,
un e M aison à four avec four, 2 B âti­
m e nts sur p illiers couverts en ardoi­
ses, Pom pe et Cabinets d ’aisances.
Le tout d ’u n revenu de 1.800 francs
e n v iro n .
M ise à p r ix : 2 8 .0 0 0 fran cs
P o u r tous renseignem ents, s’adres­
ser à M« J a o u e n , notaire.
VENTE
Etude de M' Pierre JA C Q , notaire
à Q uim pe r.
VENTE PARLKITATION
1.880f.»»
Mise â prix : 4 0 .0 0 0 Fr.
Un T e rra in , situé au lieu deLoc-
569 f. 70
1.145
2.405
m aria, en la co m m un e de Q uim pe r,
d éduction faite de la partie à acquérir
par les ponts et chaussées pour élar­
gissem ent de la ruo.
M O N T A N T D E L ’E N T R E P R IS E
C autionne m ents : l or lot, 82 fr. ; 2° lot,
30 fr. ; 3* lot, 60 fr. ; 4* lot, 120 fr.
Les paquets cachetés seront déposés
à la M airie, b u re au du Secrétariat,
avan t midi, le jo u r de l ’adjudication .
Les concurrents
pourro nt aussi
adresser au m aire leurs soum issions,
avec les pièces m entionnées au cahier
des charges, par lettres recom m andées
q u i devront p arv en ir la veillo de l ’ad
ju d ic a tio n ava nt cin q houros du soir.
Le Maire,
TH. L E H A E S
ADJUDICATION
des Travaux de Réfection de la Couverture
de la Halle (versants Sud-Est et Ouest).
L e p u b lic est prévenu q u ’il sera pro­
cédé le L u n d i 12 A o û t p rochain, h
3 heures de l’après-midi, dans la sallo
dos* C om m issions, à l ’Hôtel-do-Ville,
p ar devant M . le m aire, assisté de deux
conseillers m un icip aux , en présence
d u receveur m u n ic ip a l et do l’architecte-voyer, à l’adjud ication, en deux
lots sur soum issions cachetées, dos
travaux do réfection do la couverture
de la H alle (versants sud-est et ouest).
l»r ]ot. -- Charponto. . 2.668 fr. 40
C a u tio n n e m e n t .
130
»»
2* lot. — C ouverture et
3.760
10
Z i n g u o r i e .....................
C a u tio n n e m e n t .
180
»»
Les paquets cachetés seront déposés
à la M airie, b ure au du Secrétariat,
a v a n t m idi, le jo u r de l ’adjudication.
L e sco n cu rre n tsp o u rro n t aussi adres­
ser au m aire leurs soum issions, avec
les pièces m entionnées au cahier dos
charges, par lettres recom m andées qui
devront parv e n ir la veillo do l ’a d ju d i­
cation, avant cinq heures du soir.
Le Maire ,
TH. L E H A R S.
Mise à prix : 5.000 Fr.
Un vaste T e rra in , partie sous cul­
ture, partie en friche, entre la route do
Poni-l’A bbé et le ch e m in du hallage,
1ord ant la rivière de l’Odet, com m une
de P enhars.
Mise à prix : I 1.000 Fr.
Deux autres. Terra in s, propres
ii constructions, au bord do la route
de P o n t l’A bbè, aux issues du Merdy,
en P enhars
Mises à prix : 2.500 etl 800 Fr.
I I . — Le Mercredi 28 Août 1907, ù
2 heures 1/2 de 1 après-midi.
Un Immeuble,
il usage do vaste
M ugasin, avec C our et E cu rie à Pontl’A bbè, sur le Q uai, 6.
Mise à prix : 18 .0 0 0 Fr.
Une Maison d’habitation, avec
C our et Ja rd in , ainsi q u ’un petit P a ­
v illo n avec Ja rd in , il Pont-l’A b b é, sur
o Q u a i, 8 et 14.
Mise â prix : I 2 .0 0 0 Fr.
Un Magasin, placo des Carm es,
à
’ ont-l’Abbé.
à
2 heures 1/2 de l'après-midi.
Une Maison d’habitation,
avec
'ardin, E curie et R em ise, au bourg de
Bènodet.
Mise à prix : I 2.000 Fr.
D ivers Te rra in s, situés à Bénodot, ù proxim ité de la plage.
Mises à prix :
3 .0 0 0 ,4 .0 0 0 ,l.5 0 0 e ll0 .0 0 0 F r.
P o u r p lus am ples renseignem ents
voir les afïlches légales et s’adresser à
VIe C o u d é , nolairo, dépositaire du eaîior des charges.
L ’a v o u é p o u r s u iv a n t,
P. L E
N IN IV IN ,
Avoué-licencié.
MERCREDI
A
2
7
AOUT
Elevée sur sol d ’u n Rez-de-chaussée,
3 Etages et M ansardes.
C our derrière.
Mise â prix : I 2.000 fr.
Etudes de M« JONCOUR, avoué à Quimper, et
de M« MOYSAN, notaire à Fouesnant.
VENTE PARTiTATION
en l’étude et par le ministère de
Me MOYSAN, notaire à Fouesnant
LE
LUNDI
12
AOUT
1907
à 3 heures de l'après-midi
U N IM M E U B L E sis au b o urg de L a
Forêt-Fouesnant,com prenant : M aison
d’habitation, construite en m açonnerie
et couverte en ardoises, avec rez-dechaussée et u n étage et u n e petite par­
celle de terre y attenant.
M ise à p r ix : 2 .5 0 0 fr.
E tude de M* M a n iè r e ,notaireà Q uim pe r
A VENDRE
Par Adjudication volontaire
E n l ’étude et par le m inistère de
Me M a n i è A e , notaire
LE M E R C R E D I 28 AOUT 1907
à 2 heures après-midi
E N L A V IL L E D E Q U IM P E R
Rue de Kerfenntenn, n° 23
Le Directeur des Contributions directes,
UNE MAISON
Signé : Illisible.
E x trait de la Matrice cadastrale des propriétés n o n bâties situées dans la com ­
m u n e de P enhars concernant M. Le Roux, C orentin, d e m e u r a n t, à Brest
rue de l’Eglise, n° 12.
A y an t 2 pièces au rez-de-chaussée,
2 cham bres et 1 cabinet à l’étage ;
au-dessus grenier avec cabinet.
M ise à prix : 4.5 0 0 fr.
Contenance
IN D IC A T IO N
° . 0c
y- rL
0
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°r E
.2 o
0 as —
b CL
CÆ
302
D
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B
ci
Ch
3
n0s0
a
<D
S ’adresser a u d it M ° M a n i è r e .
3
Triage ou lieu-dit
et
nom particulier de la parcelle.
de la nature
de la
propriété.
Le Merdy, Liors ar-Corn.
Terre labourable
o
o
-c
41
3
fl
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>
O
OS
75
22«
l nilCD P °ur Ie 29 septembre, près
LUUlVI Q uim pe r, U N E M A IS O N
servant actuellem ent de remise et écu­
rie avec cham bre au-dessus (le tout
pouvant être habité) ; adossé à la
maison, bâtim ent servant d ’abatto ir;
devant u n champ.
S ’adresser 28, place Saint-Corentin.
I
Le présent extrait certifié conforme à la matrice cadastrale.
Quim per, le 15 ju in 1907.
Le Directeur des Contributions directes,
Signé : Illisible.
M IS E A PR IX
nal :
cinq mille fr.,
llxée par le T rib u ­
5.000 fr.
c i___
Les im m e u b le s su s- dèsig nèsontété
saisis suivant procès-verbal de Jacques,
huissier à Q u im p e r, du 11 ju ille t 1907,
enregistré et transcrit avec l’exploit de
dénonciation du 13 ju ille t 1907, du m i­
nistère du m êm e huissier, au bureau
des hypothèques de Q uim pe r, le 15 j u i l ­
let 1907, volum e 78, n um éros 36 et 37.
M""5 M ario-F rançoise K é ran g all,
veuve de M. Yves Tarridec, proprié­
taire, dem eurant à Q uim pe r, rue de
Brest, créancière saisissante et de m an ­
deresse en conversion de saisie-im m o­
bilière, pour laquelle dom icile est élu
5, rue du Q uai, à Q uim pe r, on l ’étude
de M ” A ndré J o n t . o u d , avoué près le
T rib u n a l civil do Q u im p e r,q u i est cons­
titué et qui co ntinuera d ’occuper pour
elle dans la présente instance.
M* JO N C O U R , avoué.
Sur :
M. C orentin Le Roux, ouvrier du
port, de m e uran t à Brest, rue de la P e ­
tite- E glise,^ 12,partie saisie et d e m an ­
deur en conversion do saisie-im m obi­
lière, ayant pour avoué constitué près
le T rib u n a l civil de Q u im p e r Me L e
N i n i v i n , avec élection de dom icile en
son étude, sise rue du Q uai, à Q uim per.
M* L E N IN IV IN , avo ué.
P ar ju g e m e n t du 17 ju ille t 1907, e n ­
registré et m e n tio n n é en m arge de la
transcription de la saisie, le T rib u n al
civil de Q uim pe r, sur la dem ande de la
créancière saisissante et de la partie
saisie, a converti en vente aux enchè­
res pub liqu es les poursuites com m e n­
cées par M1"« veuve T arridec, sus-nom­
mée.
E n conséquence, l’adjudication des
im m e ub les sus-dôsignés aura lieu à
l ’audience des criées du T rib u n a l civil
de prem ière instance de Q u im p e r Le
Samedi 3 I Août I 907, â m id i et
dem i, on u n seul lot et sur la Mise à
prix de 5.000 francs, à éteinte do
feux, au plus offrant et dernier e n ch é ­
risseur et aux points, clauses et co n d i­
tions du cahier des charges déposé au
G re ile d u d itT rib u n a lo ù toute personne
peut en prendre connaissance.
R éd ig é par l’avoué poursuiv an t sous­
signéQ uim pe r, le 27 ju ille t 1907.
A. JONCOUR,
avoué-licencié.
A
V
I
S
C ontrairem ent à certain b ru it m al­
veillant, M . R aoul L E B A S T A R D ,n é ­
gociant en vins en gros à Q uim pe r, rue
bainte-Thérèse, a l ’ho n n e u r de préve­
n ir ses n o m breux clients q u ’il n ’a
jam ais fondé n i m êm e eu l'in te n tio n de
fonder u n demi-gros à Q uim pe r et prie
ses clients de lu i conserver la mêm e
confiance que par le passe.
EPICERIE
47
MODERNE
J .
L A R D I
— A venue de la G are — 4 7
Q U IM P E R
 la vieille renommée Un bon Café
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confitute, le k ilo ....................... »
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le dem i k i l o ............................... i 40
G rand choix de B iscuits lins,
Petits-Fours et Fantaisies en chocolat
Quimper, Imprimerie du Journal Le Finistère. — .Ed. MENEZ, imprimeur, rue Sainte-Catherine, 10
Certifié par U Gérant ■•uulgié,
Quimper, H
1907
H E U R E S , E N L ’É T U D E
DSise’Uà Quimper,
N E MrueAduIS
ON
Salle, 21
Le présent extrait certifié conforme à la matrice cadastrale.
Quim per, le 15 ju in 1907.
A la requête de :
Mise à prix : 1.500 Fr.
I I I . — Le Samedi 31 Août 1907,
A
D
JU
D
IC
A
T
IO
N
V
O
L
O
N
T
A
IR
E
LE
ADJUDICATION
l ,r lot. — Serrurerie. . .
2® lot. — C ouverture et
Z in g u o rie ............................
3* lot. — PhUrerie.
. .
4* lot. —-Peinture et V itrorio
VENDRE
P a r A D JU D IC A T IO N V O L O N T A IR E
E n l'é tu d e d u d it Me J a o u e n
Etude de M® André JONCOUR, avouô-licencié,
5, ruo du Quai, h Quimper.
2* Derrière la m aison p rinc ipale et y
adossée à l’est, une Ecurie construite
en pierres et couverte en ardoises,m e­
E tu d e d e M 'L ic N iN iv iN , avoué-licencié
surant 3 m. 40 c. de largeur sur 6 m . 40
24, ruo du Q u ai, à Q uim pe r.
de lo n g u e u r, o uv ra nt d ’une porte au
Par Suite de Conversion de Saisie-Immobilière pignon ouest et d ’une lucarne au pignon
nord ;
Devant le T ribunal civil de Q uim per
Derrière la m aison principale et y
LE S A M E D I 31 A O U T 1907 est3°adossée
A l’audionoo dos oriéos du Tribunal civil
s l ’ouest une Cabane en
à midi et demi
do promiôro instanoo de Quimper.
planches ;
Le Commissaire-priseur,
L E 8 A M E D I 31 A O U T 1*907
4° Une C ou r avec Puits.
L. M O Y.
D É S IG N A T IO N D E S IM M E U B L E S
Cet im m e u b le donne du m id i sur la
<1 m idi et demi
A VENDRE :
route
de Q u im p e r à Pont-l’Abbé, du le­
E tudes do M° L e N i n i v i n , a v o u é à
Département du Finistère. — Arron­ v an t sur propriété à M,n» veuve PétilDe la Propriété fonds et droits
Q u im p e r, rue du Q uai, 24, et de Mu
dissement et canton de Quimper. — lon, du couchant sur propriété à M .
ré u n is de « G uorn-T ynez » ou « G uern
’ C o u d é , notaire il Q uim per, rue
Commune de Penhars.
L arvol, N icaise, du nord sur ja rd in du
Ty-Nèvez » d ’une contenance cadas
Saint-François, 5.
S ém in aire .
traie d ’en v iro n 13 hectares 22 ares 66
E n la com m une de Penhars, route
centiares et située on la co m m une do
Les deux rez- de-chaussées sont loués
de Q u im p e r à Pont-l’A bbé : A u lieu dit aux époux C ornic, su iv an t bail sous si­
L a Forèt-Fouesnant, en u n seul lot et
Le Merdy.
En l’étude de M« Coumi,
gnatures privées, en date du 12 août
sur la m ise ù prix do 35.000 francs
U N E P R O P R IÉ T É , en Fonds et 1906, pour n e u f années entières et con­
notaire à Quimper
frais en sus.
Edifices, d ’une contenance d ’e nviron sécutives q ui ont pris cours le 29 sep­
L'avoué poursuivant,
aux jours suivants :
278 mètres carrés, com prenant :
P . L E N IN IV IN
tem bre 1907, m o y e n n an t u n loyer a n ­
I. — Le Samedi 24 Août 1907, à
avoué-licencié.
1
“
Une
Maison
d’habitation,
cons­ n ue l de deux cents francs, payables
2 heures de l’après-midi.
truite en pierres, couverte en ardoises, d ’avance ; u n e cham bre au prem ier
Une Maison, à ut-age de com ­ ayant rez-de-chaussée, prem ier étage étage est louée à M . V igouroux, A la in ;
merce de boulangerie, rue N euve, 48, et m ansardes ; ladite m aison ayant au
tout le reste est inoccupé.
des Travaux de Modification de la Toiture à Q uim per, avec Fonds de commerce rez-de-chaussée deux pièces, dont une
L e tout d ’un seul tenant.
de boulangerie bien achalandé.
de la Salle Silguy , au Musée,
à l’usage de commerce ; à l’étage deux
Tous ces im m e ub les sont inscrits sur
Mise à prix : 2 0.000 Fr.
pièces et u n cabinet ; aux m ansardes la matrice cadastrale de la c o n trib u tio n
et Etablissement d’un Plafond lumineux.
deux pièces et u n cabinet, et m esurant foncière de la com m une de Penhars,
Des Bâtiments, à usage de m a­
15 mètres de lon gue ur sur 6 m . 20 de ainsi q u ’il résulte de l ’extrait de la dite
L e p u b lic est prévenu q u ’il sera pro
gasin, avec C our et petit Ja rd in
m atrice ci-après transcrit
cédé, le L u n d i 1 2 A o û t prochain, à (un des b âtim ents p o u v a n t servir de profondeur.
2 heures de l’après-midi, dans la sallo Maison d ’habitation), rue N euve, n°" 35, Extrait de la Matrice cadastrale des propriétés bâties situées dans la com m une
des C om m issions à l ’Hôtel-de- V ille, par 37 et 39 à Q u im p e r, avec Fonds de
de Penhars, concernant M. Le R ou x , C orentin, de m e uran t à Brest, rue de
lE g lis e , n» 12.
devantM . le m aire, assisté de deux con
commerce im p o rta n t de grains et phos­
seillers m u n ic ip a u x , en présenco du phates.
C/J
a
08
Ctf
receveur m u n ic ip a l et do l ’architecteO
dMise ô prix : 35.000 Fr.
Canton, lieux-dits
0
3
voyer, à l’adjud ication on quatre lots,
3
ou
0
Nature de la propriété.
Revenu cadi
<u
Un vaste Jardin , au bord de la ri­
su r soum issions cachotôes, dos travaux
villages.
0
O C/J
de m od iilcation de la toiture do la salle vière de l ’Odet, et des bâtiments à
usage d ’écurie, remise et m agasin, avec
de S ilg u y , au M usée, et d’ètablissom en
sortie sur la rue N euve à Q uim pe r.
157 D
Ty-Laou.
d ’u n plafond lu m in e u x .
Maison.
300'
V IT E PÁRLÍITATION
Etude de M* JA O U E N , notaire à Q u im ­
per, rue des Reguaires, n° 21.
Vu peur légalisation de 1« signature el-eentre :
Mairi* d* Quimper, U
liK u iii
N '
À M 8 .
T r e n te - s ix iè m e
LE NUMÉRO
M e rcre d i
année
LE FINISTERE
JO U R N A L
R É P U B L IC A IN
FONDÉ
EN
7
A o ût
1 9 0 7 .
LE NUMÉRO
1872
CENTIMES
. P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i
L'AGENCE HAVAS, m e Notre-Dame-des-Victoires, n° 34 et place de la Bourse, n° 8, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal.
A B O N N IM H IÏT 8
i
1 an.
6 mois.
Quimper, Finistère et départements limitrophes. . . 8 1. 4 (.K O
Auties départements....................................................•
& »•
Abonnements spéciaux d’un an pour le n* du samedi. S f. 5 0
(Cu derniers abonnements ne peuvent itre vris que pour le
département)
Q U I M P E R — Rue Sainte-Cathertne, 10 — Q U l M P h R
S'ADRESSER
pour les abonnements et les annonces à M VAdministrateur,
et pour tout oe qui regarde la rédaotion à il. le Rédacteur en chef.
L«e abonnements partent des 1** et 15 de «bague mois et «ont payables
d’avsnos.Ils sont renouvelés à leur expiration,eaufavit contraire de l'abonné
Les lettres non affranchies sont refusées.
exaspéré, il a cru pouvoir 6e faire l’interprète, cussion dans notre pays, mais dans le monde
pour arriver à son but, de l’état d’exaspéra­ entior.
tion où se trouvaient certains membres de
Nous savons que ces idées sont dans vos
Ko» NOUVELLES TÉLÉGRAPHIQUES l’enseignement. Car il faut reconnaître ce cœurs. Le corps enseignant a notre confiance.
qui est juste «t reconnaître également la vé­ Nous voulons l’éclairersur les intentions du
rité ; il est tout naturel que des gens qui se gouvernement de la République. Nous vou­
oroient menacés, alors qu’ils ne le sont point lons lui faire voir que nous sommes ses amis,
réollement, essayent de s’organiser contre le et c’est avec ses amis qu’il doit marcher ; il
danger, et cette résolution doit lour être fa­ servira ainsi sos idées de progrès si larges,
cilitée dans la mesure où elle ost compatible et celles-ci ne pourraient être compromises
aveo leurs fonctions. Si les instituteurs veu­ que par des mouvements convulsifs inconsi­
lent se servir de l’aHSooiation pour affirmer dérés. Nous ne voulons pas que ln pays se
leurs droits, sauvegarder leur indépendance, détourne de l’école laïque ; mais je suis ras­
Lee droit« «t les devoir« es intitu- le gouvernement de la République est prêt à suré à cet égard en constatant la belle tenue
teura. — M. Aristide Briand, ministre la leur donner ; mais s’ils entendent s’en de votre congrès, en entendant les paroles
de l ’instruction publique, vient de emparer pour se livrer à une sorte d'agres­ excellentes qui ont été prononcées à la suite
sion vis-à-vis do la nation, il serait criminel de discussions dont vous avez mesuré l’é­
prononcer à Besançon le discours de
de la leur accorder.
tendue et au cours desquelles ont été expri­
clôture du Congrès de la Ligue de
L ’intérêt personnel doit céder le pas à l’in­ més les sentiments les plus républicains et
l’Enseignement. Il a tenule langage térêt publio. Peut-on reconnaître aux fonc­ les plus raisonnables.
d’u n vrai républicain, d’un ministre tionnaires le droit de se dresser devant la
Ce ne sont pas seulem ent les in sti­
qui a conscience des responsabilités nation, de faire la loi au pays, de brimer les
tuteurs
dévoyés vers le syndicalism e
du pouvoir, ot nous lui rendons d’au­ représentants légaux du suffrage universel?
tant plus volontiers cet hommage que Cela n’est pas admissible. Si l’on voyait des révolutio nn aire q u i doivent m éditer
nous avons très souvent combattu sa fonctionnaires se dresser, la menace à la ces sages paroles. Ils ne sont d ’a il­
bouche, peut-on penser, si elles étaiont to­ leurs encore q u ’une m in orité sans
politique.
lérées, qu’il n’y aurait pas dans l’esprit pu­ grande im portance.
Le ministre de l’instruction pub li­
blic une sorte de démoralisation et que les
Mais com bien y a-t-il de politiciens
que a prononcé des paroles « de con* institutions républicaines n’en seraient pas
arrivistes
ato u t prix,qui p o urra ie n t,q ui
cilialion et de bon sens » que l’élé­ ébranlées ?
devraient
aussi y jju is e r la leçon q u ’ils
m ent anarchique qui veut révolution­
Parmi coux qui ont l’honneur redoutable
ner l’enseignement primaire fera bien de former des hommes, do former des fem­ m éritent, si l ’in térêt du pays et de la
de méditer. Q uant aux instituteurs mes, à qui l’on confie des petits êtres au cer­ R é p u b liq u e était pour q uelque chose
corrects, ils verront avec plaisir que veau malléable, il serait criminel d’intro­ dans leurs préoccupations! M a lh e u re u ­
leur souci du devoir n ’est pas m é­ duire certaines théories qui peuvent être né­ sem ent ceux-là, com m e l ’a si psycho­
fastes.
log iq ue m e n t déd uit M. B riand, reste­
connu.
Lé est la barrièro, là est la limite, ot cha­ ront intransigeants, car ils n ’ont en
M. Briand a d'abord montré tout ce
que fois que je me suis trouvé en face d’un
que la R épublique avait fait pour les instituteur, je lui ai dit : Votre école n’est vue que l’exaltation de leur propre
membres du corps enseignant. Puis pas une chose à v o u s , dont vous pouvez dis­ personnalité.
il a ajouté :
poser, comme d’une salle do réunion publi­
que. C’est la nation qui vous la donne pour
L e g u ê p ie r m a r o o a in . — La situa­
Vous pouvez garder vos idées, vous pouvez que vous exerciez vos fonctions d’une fa­ tion paraît toujours des plus tendues au Ma­
aussi conserver l'espoir de les (éallser, mais çon sincère ot loyale, et non pour la mettre
roc.
il est cependant bien entendu que votre at­ au service do vos idées particulières, quand
Une dépêche de Tanger dit que les Euro­
titude sera compatible avec vos fonotions ; elles se dressont contre l’ensemble des idées
car enfin on est arrivé à une heure où les qui font la nation. Vous n’avez pas le droit péens qui ont pu s’embarquer à b'ord du va­
hommes très épris de liberté n'ont pas un de faire cela ; si vous le faites, vous n ’êtos peur Constantin racontent qu'au moment
sena très exaot et très juste de l ’étendue du pas un honnête homme ; vous trahissez la où ils ont quitté Casablanca, une terrible
devoir quand ils sont fonctionnaires. Quand nation ; vous manquez à votre devoir. Dans panique régnait. Dans la ville, un grand
l ’instituteur prend cette fonotion si noble et la liberté do la vie ;ous ferez valoir vos nombre d’Européens, et tout particulièment
si élevée, il assume la tâche la plus lourde, idées, mais avec une certaine réserve : si­ les Français qui n’avait pas pu gagner le
la plus redoutable, la plus complexe qui non le père de famille, qui vous verra sur port à temps, étaient retenus par les Kaby­
puisse éoboir à un homme.
le tréteau, la bave à la bouche, ne voudra les révoltés, complètement maîtres de la
Pour remplir cette fonction aveo le degré plus confier à l’école publiquo son enfant,
de perfection que l’on peut désirer, ce n’est pensant que le lendemain ce triste spectacle place, insultés et menacés. C’est sur ces en­
pas un homme qu’il faudrait, c'est un sur­ sera offert à son fils. Comment voulez-vous trefaites qu’est arrivé mercredi matin le
homme. Il lui faudrait une solence, uno in­ que l ’on impose dans ces conditions l’obli­ croiseur Galilée.
Informé des faits, le commandant Ollitelligence pleines de délicatesse et de taot, gation de l’enseignoment et de la laïcité T
et cela il est impossible de le demander et
vier fit immédiatement prévenir les rebelles
de l’exiger d’une façoncomplète d’un homme,
que, si les portes de la marine n’étaient pas
Et M. Briand a terminé ainsi :
parce qu’il est un homme ; mais il faut du
ouvertes dans le plus bref délai, et les Eu­
moins qu'il fasse tous ses efforts pour se
On doit aimer la France républicaine, is- ropéens autorisés à quitter la ville à leui
rapprocher le plus possible de ce degré de suo de la Révolution. Il serait criminel de la
gré, il bombardait la Casbah. Sur l’heure,
perfection.
laisser opprimer par je no sais quelles vagues
L’instituteur est un citoyen, c’est entendu ; théories humanitaires qui n’ont rien à voir ces menaces produisirent l’effet désiré ; les
on s’en est peut-être un peu trop servl.Comme ici. Si, par orainte, par lâcheté ou par défi, Européens et nombre d’israélites purent
tel, on l’a peut-être aussi trop mélé à certai­ on laisse écraser ce pays, ce serait un crime chercher un refuge à bord de bateaux qui
nes besognes qui n’étaient pas de sa fonc­ de lèso-humanité, le plus épçuvantable des se trouvaient en rade. Tous les membres de
tion. Il en a souffert, et à oe souvenir il s’est crimes, qui aurait non seulement sa réper­ la colonie française qui se trouvaient encore
Vflr I I t 3®* page
Faits & Bruits
FEUILLETON Dü
heur, je ne sais que fort peu de chose du
passé. En revanche, depuis que ces événe­
ments se sont accomplis, j ’ai réiléchi long­
temps sur lour caractère, sur leur enchaîne­
— 22 ment logique et, disons le mot, sur leur
morveilleux agencement. Il m’est venu des
doutes nombreux auxquels je n’ai pu oppo­
ser une certitude définitive. Pour être abso­
PREM IÈRE PARTIE
lument sincère, j ’ajouterai que ces mêmes
événements ne m’offraient pas d’autre inté­
L e M y s tè re .
rêt que colui d’une énigme ou d’une charade
dont j ’eusse cherché le mot. Je n’y songeais
VI
plus depuis fort longtemps, lorsque la visite
LIS RU1KKS 01 ROBMSUR
do monsieur Lebreton et les incidents de ces
derniers jours me les ont remis en mémoire.
Il y eut un moment de silence pesant,
N’importe I — Vous m’honorez d’une con­
pendant lequel les trois hommes se regar­ fiance à laquelle je suis trop sensible pour
dèrent aveo dee expressions aussi diverses ne vouloir pas y répondre. Usez donc des
que profondes, oppressés les uns et les au­ faibles moyens que je puis apporter à l’ins­
tres par des réflexions différentee peut-être, truction d’une affaire qui vous intéresse. La
mais singulièrement poignantes.
sympathie ne se commande pas et la mienne
— Messieurs, — dit enfin Kerjan, — je ne vous ost acquise.
veux pas être en re»te de loyauté avec vous.
Ils l ’interrogèrent avec un véritable flair
Je voue dirai donc que, dès la première de pollolers. Co n’était point, ainsi qu’ils
heure, je n’ai pas été dupe un seul instant l’avaient dit, une curiosité vulgaire qui les
de votre hypothèse d’un roman à éorlre en poussait, et Kerjan apportait à leur répon­
deux langues différentes. J ’ai compris tout dre le même soin, le même zèle qu’ils met­
de suite que de plus graves raisons vous taient à l’interroger.
poussaient à rechercher le concours d’un
Les premières questions concernèrent la
auxiliaire aussi humble que moi. Par mal­ découverte du crime.
L ’hôtelier raconta que cette découverte
(1) Reprodaotion interdits aux Journaux qui avait été faite au matin, par un pêcheur do
a'eat pas un traité aveo la Boeiêté dss Gens Trédrez qui, par hasard, avait mouillé son
• 4s Lsitres.
anore dans la petite crique située entre Kera< F in is tè r e »
du Meroredi 6 Août 1907.
LEDRAMEDEROSMEUR"’
A N N O N C E S
B U R E A U X i
vilio et Rosmeur. Cet homme, pris de pour,
en avait immédiatement donné avis au bri­
gadier de gendarmerie du canton, on ce mo­
ment de passage à Trédrez. Le parquet de
Lannion avait opéré sa descente le jour
même, et Yves Kerjan, alors greffier du tri­
bunal de première instance, avait accompa­
gné les magistrats.
Le substitut, un jeuno homme, avait pro­
cédé avec un soin minutieux aux constata­
tions d’usage. Sur un ordre du procureur
de la République, vonu de Saint-Brieuc, il
avait ordonné l’arrestution dos habitants du
château, arrestation suivie, comme on le sa­
vait, d'une ordonnance de non-lieu deux
mois après l’ouverture de l’instruction.
—■Et, demanda Lebreton, on no put fixer
l’identité de la victime ?
— Non, monsiour, répondit très franche­
ment Kerjan. Elle était étrangère au pays.
Une hôtelière do Lannion seule atfirma que
la jeune morte était descendue du train dans
la matinée do la veille, le visage caché sous
une épaisse voilette, qu’elle avait demandé
il déjeuner à part, dans une chambre où,
pour plus de discrétion, l’hôtesse l'avait ser­
vie elle-même. Puis, la jeune fille — car
c’était une jeune fille, l ’autopsie l'établit
plus tard — ôtait sortie, emportant avec elle
un petit sac de voyage qu’elle tenait à la
main et qu’on ne retrouva pas.
— Et que résulta-t-il de cetto déposition ?
•— Il n ’en résulta rien. Ls bonne femme
ne put confirmer ses dires. Elle passait de­
i
Annonces judiciaires et diverses.................................................
Réclames....................................................................................
la ligne
S O o.
SO
Les annonees du département du Finistère et des départements limitroph s
geront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la veille
^e la publieation du Journal, avant midi.
dans la ville sont à bord du Galilée
à l’heure actuelle, sauf quelques Alle­
mands qui persistent à rester dans leurs
maisons, où ils n’ont pas d’ailleurs été in­
quiétés. Jusqu’à présent il n’y a plus d’Eu­
ropéens it Casablanca,excepté les consuls qui,
eux, restent naturellement à leur poste.
A Rabat, la situation est inquiétante. Les
tribus s'agitent autour de la ville et les
Français se préparent à la quitter.
Il en est de même à Mazagran et à El-Ksar.
Le nombre des victimes de l’échauffourée
de Casablanca a pu être définitivement
établi. Elles sont au nombre de neuf.
Une division navale, placée sous les
ordres du contre-amiral Philibert, et com­
prenant la Gloire, la Jeanne-d'Arc, et le
Gueydon,^ quitté Tou'on.Elleembarquera à
Oran, de concert avec les transports, deux
bataillons de tirailleurs algériens et un ba­
taillon de la légion étrangère, soit 2.400
hommes. A Alger seront également embar­
qués des chasseurs d’Afrique, des spahis et
de l’artillerie.
Ces troupes occuperont Casablanca, con­
curremment avec les troupes espagnoles.
Une dépêche de Tanger, 4 août, dit que
El Mokri et le khalife Mohammed El
Torres se sont rendus à la légation de France
pour y présenter les excuses du Maghzen à
¡’occasion des massacres de Casablanca. Ils
ont en même temps donné l’assurance que
des ordres avaient été donnés aux gouver­
neurs des différents ports pour leur pres­
crire de veiller à la sécurité des Européens
et rendre les fonctionnaires responsables
des troubles qui se produiraient.
Nous sommes habitués à ce langage. Mal­
heureusement il est insuffisant. C’est exac­
tement le même q'te tenaient les envoyés
du Maghzen au lendemain de l’assassinat
du docteur Mauchamp. Les meurtres qui se
sont produits depuis lui ont donné un dé­
menti assez cruel pour que nous ne nous en
contentions plus.
Ce sont des actes qu’il faut, et une action
énergique peut seule en obtenir.
présentent une majoration de 74.839.000
francs aux Etats-Unis, de 71.319 000 fr.
en Angleterre.de 18.305.000 fr. en Russie,
de 14.953.000 fr. en République Argen­
tine, de 8.497.000 fr. en Allemagne, de
8.320 000 fr. en Italie et de 5.003.000 fr.
en Belgique, de 2 624.000 fr. en Turquie
de 2.6â3 000 fr. en Autriche-Hongrie et
de 1.711.000 fr. en Suisse. Au contraire,
ils ont dim inué de 5.629^000 fr. au Bré­
sil et de 1.665.000 fr. en Espagne.
Nos ventes ont progressé en Angle­
terre de 71.198.000 fr., en Suisse de
53.521.000 fr ., en Belgique de 35 m il­
lions 568.000 fr., en Allemagne de 16 m il­
lions 718.000 fr., en Autriche-Hongrie
de5.87t .000 fr.,au Brésil de 5.734.000 fr.,
en Russie de 3.750.000 fr., aux EtatsUnis de 3.580.000 fr. et en République
Argentine de 1.687.000 fr.; m ais elles
ont subi un recul de 8.636.000 fr. en
Espagne, de 1.764.000 fr. en Turquie et
de 1.455.000 fr. en Italie.
L e c o m m e rc e de la F ra n c e p e n ­
d a n t les s ix p re m ie rs m o is de 1 9 0 7 .
— D urant cette période, les importations
se sont élevées à 3.094.133.000 fr ., con­
tre 2.848.713.000 fr. pour l’exercice cor­
respondant de 190G, m arquant ainsi une
augmentation de 245.420.000 fr. D ’autre
part, les exportations accusent égale­
ment une plus-value de 236.001.000fr .,
étant passées d e 2.523.934.000 fr. en 1906
à 2.7G0.595.000 fr. en 1907.
De l ’examen de nos échanges avec les
pays qui sont nos principaux clients ou
fournisseurs, il résulte que nos achats
— Le congrès colonial s’est ouvert
lund i à Bordeaux sous la présidence de
M. François Deloncle, député de la Cochinchine.
N o u v e lle s d iv e rs e s
— La crise viticole est entrée dans
nne nouvelle phase. Elle paraît en effet
se transformer m aintenant en mouve­
ment nettement politique. D ’une part le
docteur Ferroul a été élu, dans plusieurs
cantons, conseiller général. D ’autre part,
Marcellin Albert, qui avait cru devoir
protester contre cette tactique politique,
a été l’objet, à son retour à Argelliers,
d’une manifestation hostile très violente.
Il a été accueilli par une bordée de
sifflets et des menaces de toute sorte
si bien qu’il a dû se réfugier précipitam ­
ment chez lui.
Le conseil m unicipal de Perpignan a
retiré sa démission.
— Une réunion d’évêques aura lieu demain à
Paris afin de jeter les bases d’uue caisse inter­
diocésaine au profit des diocèses pauvres.
— Les officiers et marins blessés dans l’ac­
cident qui s’est produit à bord du vaisseau
école dn canonnage la Couronne sont en
bonne voie de guérison.
La première enquête n’a encore donné au­
cun résultat. L ’avis des officiers bien ren­
seignés est que l’accident est dû à une trop
grande précipitation dans le tir, précipitation
dérivant de ce fait que des primes sont ac­
cordées à la rapidité.
— Commençons par inspecter les lieux.
puis longtemps pour avoir la cervelle trou­
blée. L ’absence de toute preuve matérielle Et d’abord, monsieur Kerjan, vous serôet de tout autre témoignage, l’impossibilité blent-ils être dans le même état qu’au mo­
de déterminor la nature du crime par le ment du crime.
— Oui, monsieur. Il n’y a rien de changé.
genre do mort auquel la pauvro enfant avait
— En ce cas, il nous est facile de recon­
succombé et, peut-être, le désir d’étoufïer
une affaire dans laquelle un des beaux noms naître la place. Mesurons d’abord les lim i­
du pays se trouvait impliqué, fit prompte­ tes du domaine.
— Voilà ou je ne puis vous être d’aucune
ment abandonner les poursuites.
La morte des ruines, comme la nommè­ utilité, messieurs, — fit Kerjan. — Il nous
rent les gens du peuple, fut inhumée presque faudrait un plan de la commune.
Lebreton intervint :
clandestinement, ce qui surprit nombre de
— Je crois que nous pourrons noue en
personnes. On les fit taire en relâchant le
jeune Paul de Rosmeur et ses deux vieux passer. J ’ai étudié, en effet, la configuration
domestiques, ce qui ne fit qu’ajouter au mys- des terres du château, et je puis vous con­
tèro de ce sombre drame, et comme la rai­ duire.
L ’hôtelier laissa voir une certaine stupé­
son du pauvre jeune homme avait sombré
dans cetto tempête, il fut désormais impos­ faction. Il eut dans les yeux cet éclair sin­
sible do faire la lumière au sein do ces ténè­ gulier que Colman y avait déjà surpris plu­
sieurs fois.
bres.
Mais il n’y avait que de l’étonnement et
— Il faut pourtant qu’elle se fasse ! pro­
aucune malveillance dans ce regard.
nonça Lebreton, les dents serrées.
— Veuillez considérer, fit-il, — que pour
Il avait passé sur son front une main qu’il
ramena couverte do sueur. Kerjan, très sortir de la place où nous sommes et pour­
suivre votre chemin vers les terres qui déva­
grave cetto fois, répondit :
— Je vous y aiderai de toutes mes forces, lent du côté de la mer, il nous faut nécessai­
rement passer sur l’herbe des pelouses et
monsieur.
— VoyonB, intervint l’Anglais, procédons des prés.
avec méthode. C’est le seul moyen d’onchalner los détails et d’en extraire la vérité qu’ils
P ie r r e MAJËLrenferment. Je crois que sans cola nous ne
pouvons que h o u b attardor sans profit.
Et, montrant l’entrée du petit bois, il dit
(A suivre).
avec un calme de juge d’instruction ;
L E
— Un terrible accident s’est produit
samedi aux environs de Bordeaux. Une
voilure automobile prenant part à
course dite Critérium de France s’es
rencontrée avec une autre voiture auto­
mobile allant en sens inverse. Les deux
voitures ont été brisées. Il y a eu six
morts. Pendant la même course, un au­
tre accident s’est produit, causant égale­
ment une mort.
En présence de ces faits, M. Maujan,
sous secrétaire d'Etat au ministère de
l’intérieur, a interdit la course.
— M. du Périer de Larsan, député, a
blessé au cours d'un duel motivé par
polémique de presse.
Monsieur,
Dans votre journal du 31 juillet, vous me
qualifiez do républicain libéral.
J ’ai boau être l'ami de lu liberté pour tous
je n’accepte pas une étiquette qui pourrait
faire croire que je me suis présenté sous vo
tro patronage.
Je me suis présenté comme républicain
sans épitliète, et j'ai déclaré-publiquement
que je ne faisais pas partio do 1’ « Action li
béralo ».
Usant de mon droit, jo vous prio de bien
vouloir insérer cetto roctillcation, à laquelle
j'attache de l'importance.
Veuillez agréer, etc...
Germain T IR IL L Y ,
Conseiller général du cnn tonde Chdteaulin
— Dans l’AUier, la direction des mines
de Buxières, dont les ouvriers sont en
grève depuis plus de deux mois, a avisé
ces derniers qu’ils ne faisuient plus par­
tie de son personnel. La compagnie
embauche de nouveaux ouvriers.
h’Indépendant s'est bien gardé d’enre
gistrer cette leçon. Mais elle n’en a pas moins
été donnée, et les excellents catholiques que
sont MM. Gillb et de Chabre peuvent aujour
d'hui choisir comme sujet de méditation cet
article des commandements de Dieu :
Le bien d’autrui tu ne prendras I
A Fouesnant.
N o uvelles é t r a n g è r e s
Nous reoevons la lottro suivanto :
Russie, — Trois individus ont tué en
plein centre de la ville, et en plein jour,
h Pjatégorsk, dons le Caucase, le géné­
ral KarangossolT, ancien gouverneur gé­
néral d'Odessa.
Angleterre. — On annonco quo l’nccord
anglo-runsoeat malntenantconclu.il a abouti
& un triple accord sur la situation respeotiv
de l'Angleterre et do la Russie en Orient.
Allemagne. — L ’empereur d’Allema­
gne et le tsar Nicolas se sont rencontrés
i\ Swinemunde sur le cuirassé alle­
mand Deutschlan't. Rien n’a transpiré
sur ce qui a été dit au cours de cette en­
trevue.
Italie. — L’agitation antloléricalopiond de
très grandes proportions on Italie. Des ma­
nifestations ont ou lieu, ces jours derniers,à
Terni, Pérouse, Udlne, Palermo, Naples,
Livourne, Florence, Pise, Gfinos, etc. Par­
tout des bagarres ont éclaté. Dos carabiniers
ont été blessés. Les ecclésiastiques sont as­
saillis dans les rues, injuriés et frappés.
Perse. — Six mille soldats turcs ont
franchi la fontière persane, pénétrant
dans la province de Bulik. Un village a
été détruit.
On parle d’une intervention de la
Russie et de l'Angleterre.
G
A
Z
E
T
T
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R
E
T
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N
N
E
FINISTÈRE,
Elections d é p a rte m e n tale s.
L e s b a llo tta g e s .
Il a été procédé, dimanche dernier, au
scrutin de ballottage dans les deux can­
tons de Brest où le premier tour de scru­
tin n’avait pas donné de résultats défini
tifs pour l’élection d’un conseiller d’ar­
rondissement. Voici comment se sont ré­
partis les votes :
2* canton de Brest
Inscrits, 14.217 votants, 6.629.
MM. Le Fur, rép.,. . . 3.817 voix.ÉLU.
Clourec, soc.,. . . 2.769 voix.
Au premlor tour do scrutin, los voix s’
taient ainsi réparties : MM Le Fur, 3.330
voix ; Cloaroc, 2.225 j Péron, radical, 1.226.
.9* canton de Brest
Inscrits, 5.982 ; votants, 2.763.
MM. Qestin, rép.,. . . 1.670 voix ÉLU.
Célanire, soc. . . 1.066 voix.
Au promier tour de scrutin les voix s’étaient
ainsi réparties : MM. Gestin, 1 537 voix ; Célanire, 827 ; docteur Vorgos, radicul, 512.
’
Ces deux élections, dans lesquelles los
républicains triom phent des socialistes
révolutionnaires, en faveur desquels, il
faut bien le dire, les candidats radicaux
s’étalent désistés, complètent l ’élection
au premior tour de M Delobeau, comme
conseiller général.
S u r toute la ligne, les révolutionnaires
et ceux qui se firent leurs alliés sont
battus ù piale couture. C'est une excel­
lente préface aux élections m unicipales
de l'année prochaine.
L e b ie n d ’a u tr u i.
Monsieur le Réducteur,
Les « Grilleau » du canton de Fouesnant
n’ont jamuis été giîiés pur le suffrage uni
versel. Mais on les voit, ces jours-ci, plus
déconlils que jamais.
Pauvres gens t ils avaient mis tant d’es
pérances sur la tête de M. le marquis de Chef
fontaines — ou plutôt sur su caisse ! C’est
de celte caisse bénie qu’ils comptaient voir
enfin sortir le succès électoral qu’ils atten­
dent depuis vingt-cinq ans. Pas un instant
l’idée ne leur est venue que les républicains
fouesnantais seraient capables de résister <i
la force corruptrice de l’argent.
De fait, l’argent a fait merveille dans cette
élection : sous forme liquide ou solide, il
pénétré partout. Seulement, qu’a-t il pro­
duit ?... Le résultat montre que, si M. de
Cheffontaines veut trouver une majorité
vendre, il fera bien d’aller lu chercher dans
un autre canton.
Nous avons bien ri en lisant, dans Vindépendant d î la semaine dernière, que la
candidature réactionnaire a été lancée seu­
lement à la dernière heure. Il y avait des
mois et des mois qu’elle n'était plus ici un
secret pour personne. M. de Chelfontaines
n’avait pu s’empêcher de démasquer ses
batteries bien ft l’avance ; on no voyait que
lui dans toutes les fêtes, noces ou pardons,
qui pouvaient lui donner l’occasion de faire
la chasse i» la popularité. Kt Dieu sait que
partout il [marquait son passage par une
munificence toute seigneuriule I Entre deux
gavottes, c’est la bourse du châtelain qui
entrait en danse, pour la plus grande joie
des cabaretiers et des marchands de rubans
d’alentour.
Ce qui s’est ainsi prodigué de bonne se­
monce électorale est incalculable. Et quand
on pense que c’est pour ne rien récolter I
Mauvaise leçon de pratique agricole que
vous avez donnée là, Monsieur le marquis,
aux membres de votre syndicat... Retournez
donc îi vos chères études, et tenez mieux la
promesse que vous avez faite, il y a trois
ans, de vous y consacrer tout entier I
Celte promesse, signée de votre nom de
ienlilhomme, ne devrait pas être réduite à
la valeur d’un simple chiffon I
Agréez, etc.
Un
r é p u iil ic a in f o u e s n a n t a is .
Aotes offioiols.
Pur décision du 30 juillet, lo ministro de
la Marino a accordé,pour faits de sauvetage,
les récompenses suivantes :
Chapalain(Jean),matelot inscrit àDouarnenoz, témoignage oltioiel dosatisfaction et gratification de 10 fr. ; Guillou (Pierre), matelot;
Carne (François), matelot ; Thomas (Fran­
çois), matelot ; Morvein (Maximilien), mate­
lot ; Glouguen (Joseph), matelot ; Thomas
Eugène), matolot ; Lo Gall (Laurent), matelot; Chapalain (Arsène),matelot; témoignage
olliciel do satisfaction et gratification de 5 fr. ;
Lo Moan (Yves), novice; Stéphan (François),
novice ; tomoignago olliciol de satisfaction
et gratitlcation de 3 fr. ; tous inscrits à Douar­
nenez : se sont portés à bord do la chaloupo
Trois-Prùres au secours du buteau JeunaTobie, nuufragé près do la pointe de Ponmarch, le 80 avril 1907;
Dufourd (Louis), préposé des douunes, té­
moignage offlciol do satisfaction : a sauvé^
un enfant en danger de so noyer dans lo port
de Concarneau lo 25 avril 10U7 ;
Lo Bris (Pierre-Marie), matolot, inscrit à
Camarot, médaille de bronze : a risqué
sa vio pour sauver un marin dont l'embar­
cation était coulée dans la baie do Cama­
rot, à 200 métros do la grèvo do TrezRouz, lo 14 mars 19U7;
Dolliou (François), matolot, inscrit à Con­
carneau, témoignage ofllciol do satisfaction :
s'est joté à l'eau tout habillé pour sauver un
onfant de dix ans, tombé du quai do Lambour dans lo port do Pont l’Abbé, 1e
41 ju in 1907.
L Indépendant de MM. Gid'o et de Cha­
bre a la manie de l'accaparement.
Non content d’inscrire à son actif l’électi,on deQuimper, dans laquelle il avait brillé
par son absence, cet excellent journal a eu
l’idée de s’adjuger le bénéfice d’une autre
élection, celle de M. Germain Tirilly, nommé
Par décret on dale du 14 juillet 1907, les
conseiller général à Chitteaulin, qu’il s’est
hAté de classer sous lo titre habituel îi l'usage récompensoshonoriflquesci-aprèssontaccor
des candidats réactionnaires : « républicain déos,pour services rendus à lu mutualité,aux
personnes dont les noms suivont :
libéral ».
Malheureusement, M. Tirilly ne s’est pas
Médaille d’or.
laissé faire. Voici eu qnels termes il a ré­
M. Massenet, oxaminatour on chef dos
pondu à l’Indépendant :
écolos d'hydrographie, mutualisto à Brest.
M IN IS T E R E
Rappels de médailles d’argent.
M. Bergot (Louis-Jean), vice-président de
la société de secours mutuels dite 1’ « Abeille
armoricaine » a Brest.
M. Pérouas (Yves-Jeun-Marie). vice-prési­
dent de la société de secours mutuels do Brest
(place Sanquer), à Brest.
Rappels do médaille de bronze
M. Basso (Isidore-Julest, vice-président de
la société do secours mutuels do Brest
Brest.
M. Bléas (Jean), secrétaire de la société de
secours mutuels do Saint-Joseph à Lannilis.
M. Cousin (Louis-Paul), président do la
société de secours mutuels des travailleurs
de Saint-Pierre-Quilbignon à B.est.
M"'» Lo Bivic, née Nicolas (Thérèse), se
crétaire-adjointe de la société de secours m u­
tuels dito 1' « Abeille armoricaine » à Brest.
M. Le Guen (François-Jean-Marie), tréso
rier de la société de secours mutuels de re­
traites civiles 1’ « Industrielle » à Brest.
Médailles de bronze
M. Ingouf (Louia-Eugène), secrétaire de la
société de secours mutuels de Brest, à Brest
M»« Jasson (Joanne-Marie), vice-présidente
de la société de secours mutuels dite la « So­
ciété d’Irvillac », à Irvillac.
M. Labat (Louis-IIervé-Gabiiel), trésorier
de la société do secours mutuels, dite de mu
tualité scolaire, à Douarnenez.
M">° LeBerre, née LeDuigouiMario Anne),
conseillère comptable de la société de secours
mutuels de Sainte-Anne à Ploujean.
M. Lespina (Frédéric-Louis), président de
la société de secours mutuels des compta­
bles de la marine du port do Brest, à Brest.
M. Le Gac (François), secrétaire-adjoint de
la société de secours mutuels dite l ’Abeille
armoricaine à Lambézellec.
M. Le Gall (Yves-Marie), trésorier-adjoint
de la société do secours mutuels de Brest, à
Brest.
M. Loréal (Vincent-Achille), vice-président
do la société do secours mutuels dite de Mu­
tualité scolairo à Pont l’Abbé.
M. Louërs (Jean-Marie), président de la
société de secours mutuels de la compagnie
des sapeurs-pompiers de Scaôi, à Scaër.
M'"» Lucas, née Laé (Marie-Françoise), d i­
rectrice d'une section de la société de se­
cours mutuels, dite la Providence bretonne,
'à Camarot.
M. Mcscam (Yves), trésorier adjoint pour
la section de son école de la société do se­
cours mutuels dito l’Abeillo armoricaine à
Brest.
M. Pellé, directeur de la « Bretagne com­
merciale » à Brest.
M. Thiélïry (René), président de la société
de secours mutuels de la poudrerie nationale
du Moulin Blanc, au Moulin-Blanc.
M. Tonnens (Edouard), mutualiste à Brest.
Mentions honorables.
Par décision du l«r août,M. le ministre de
la Guerre a accordé une gratification de 300
francs à l’ouvrier ajusteur Le Moullec(Alain),
de la poudrerie nationale de Pont-de-Buis,
auteur d’une transformation avantageuse
des machines à découper. •
Par arrêté ‘d u 17 juillet, M. Eugène Prat,
contrôleur adjoint attaché à la Direction des
contributions directes du P’inistère, a été
nommé contrôleur de 3” classe, en remplace­
ment de M. Ilecht, appelé avec son grade
dans le Pas de-Calais.
M. Le GofT, trompette au 2e régiment d’ar­
tillerie coloniale, est nommé facteur des
postes à Pleyben.
M. Clément, adjudant au 118« d’infanterie,
est nommé cantinier au 4° zouaves.
Concours et examens
D ans les caisses d ’é p a rg n e . — Les
com ptes ab an d o n n és.
Le Journal officiel vient de publier la liste
des dépôts aux caisses d’épargne pour les­
quels la dernière opération a eu lieu dans le
courant de l'année 1877 et qui, en vertu des
dispositions légales, s’ils ne sont pas retirés
du 1er juillet au 31 décembre prochain inclus,
seront le l ,r janvier 190# atteints p a rla pres­
cription.
Cette liste comprend 15.094 comptes aban­
donnés dans399 caisses d’épargne ; leur mon­
tant s’élève à 514.586 francs.
Voici la liste des comptes abandonnés des
caisses de Quimper et de Pont-l’Abbé.
Le premier chiffre est le numéro du regis­
tre matricule. A la suite sont indiqués les
nom et prénoms du déposant, sa profession,
la date de la première opération, son ilge à
cette époque, son domicile, la nature et la
date de la dernière opération, le montant ac­
tuel du capital et, quand il y a lieu, le m on­
tant des inscriptions de rentes.
Admission aux écoles normales.
Les
éprouvesdu concours d’admission aux écoles
normales ont eu lieu la semaine dernière à
Quimper.
Voici la liste des candidats admis
P h e m i e r e l i s t e . — Le Golf, cours com­
plémentaire (Saint-Corentin), Quimper ; Hé
lou, Castrée et Ilascoët, école primaire su­
périeure de Quimperlé ; Rivoal, école pu
blique de Carhaix ; Niger, école primaire
supérieure de Concarneau ; Kerbrat, cours
complémentaire, Pont-de-Buis ; Le Lann,
école publique du Huelgoat ; Delorier, cours
complémentaire (Saint-Corentin), Quimper;
Couach et Derlot, école primaire supérieure
de Morlaix ; Sceller, école primaire supé­
rieure de Quimperlé ; Quillivic, école pri­
maire supérieure de Douarnenez; Daoulas,
école publique de Crozon ; Guennec, école
primaire supérieure de Douarnenez ; Bodéré,
école primaire supérieure de Quimperlé ;
A llain et Iiéralec, cours complémentaire
(Saint-Corentin), Quimper ; Labory, cours
complémentaire, Pont-l’Abbé ; Berthou, école
primaire supérieure de Concarneau ; Kervistin, cours complémentaire (place Guérin),
Brest ; Tanguy, cours complémentaire, Pont
l’Abbé ; Cornée, école publique de Briec ;
Primel, école publique du H uelgoat; Tanniou, école primaire supérieure de Concar­
neau; René, école école primaire supérieure
de Douarnenez; Le Bail, école primaire
supérieure de Quimperlé ; Plouët, école pri­
maire supérieure de Douarnenez ; Gnéguen,
école primaire supérieure de Morlaix ; Priol,
école primaire supérieure de Concarneau ;
Fichoux, école primaire supérieure de
Douarnenez ; Salaün, école primaire de
Morlaix ; Manuel, cours complémentaire
(Saint-Corentin}, Quimper ; Colléter, école
primaire supérieure de Concarneau ; Lozac’hmeur, écolo primaire supérieure de
Quimperlé ; Jézéquel, école publique de La
Feuillée.
L is t e s u p p l é m e n t a i r e . — André, cours
complémentaire, Bannalec ; Riou, école
primaire supérieure de Douarnenez ; Quéinec, cours complémentaire (Saint-Corentin
Quimper; Colas et Herry, école primaire
supérieure de Morlaix.
D ’autre part, voici la liste des élèves re­
çues définitivement à l’école normale d’ins­
titutrices par ordre de mérite :
Mlles Jégou, école rue do la Mairie, Brest;
Camille Le Bris, école Edgar Quinet, Paris ;
Céline Stéphan, école communale, Audierne;
M. Le Ber, école rue de la Mairie, Brest ;
M. Daniélou, école rue Vis, Quimper ; E u­
génie Le Berre, école communale, Pen
marc’h ; Jeanne Bescond, école rue Vis,
Quimper; Yvonne Ticoz, école rue de la
Mairie, Brest; Coat, école primaire supé­
rieure, Guingamp ; Louise Le Bris, collège
de Morlaix ; Créteaux, école Saint-Martin,
Morlaix; R uzil, école rue Bel-Air, Brest;
Goaëc, école rue Vis, Quimper ; Cadec, cours
secondaire, Quimper ; Kernéis, école rue
Vauban, Brest; Le Bail, école Kerjean
Vras, Brest ; Besubras, école communale,
Crozon ; Guirriec, écolo rue Vis, Quimper ;
Mazé, école quai de l’Odet, Quimper; Le
Saint, école Kerjean-Vras, Brest; Beaupré,
Herlemont, Pennec et Marhic, école pri­
maire supérieure, Quimpeilé ; Le Moal,
école Kerjean-Vras, Brest; Rospars, école
quai de l’Odet, Quimper.
L i s t e s u p p l é m e n t a i r e . — Mlles L e Page,
école primaire supérieure, Quimperlé ; Bol
loré, écolo rue Vis, Quimper : Lo Baud, du
Huelgoat ; Le Roux, école rue de la Mairie,
Brest; Le Gall, écolede la gare, Landerneau ;
Le Nérlch, école Vauban, Brest.
M. Bidoau (Louis-Jean), membre au con­
seil d’administration de la société de se­
cours mutuels des ouvriers soudeurs boîtiers
Douarnenez.
M. Biricn (Jean-Louis), membre du con­
seil d’administration do la société de se­
cours mutuels de Saint-Joseph à Quimper.
M. Blanchard (Victor-Louis), membre du
conseil d’administration de la société de se­
cours mutuels la Prévoyance bretonne à
Pleyben.
M. Botgat (Josoph-Désiré), trésorier géné­
ral de la société de secours l’Abeille armori
caine à «Brest.
M. Bouly (François-Marie), secrétaire do
la société de secours mutuels do retraites
civiles l’industrielle à Brest.
M. Branelloc (François), membre au con­
seil d’administration do la société de se­
cours mutuels de Lambézellec à Kérinou-enLambézellec.
M. Carn (Corentin-Marie), trésorier adjoint
de la société de secours mutuels des ouvriers
soudeurs boîtiers à Douarnenez.
M. Cabour (Victor), trésorier adjoint de
la société do secours mutuels de Brest,
Brest.
M. Chapalain (Jean-Marie), secrétaire de
la société do secours mutuels la Fraternelle
à Landerneau.
M. Chatcl (Pierre), administrateur de la
société de secours mutuels dos comptables
do la marino du port de Brest, à Saint-Marc.
M. Cloaroc (Jacques-Mario), trésorier do
la société de secours mutuels la Fraternelle
do Landerneau, à Laaderneau.
M. Collobert (Louis), administrateur de la
société do secours mutuels des sapeurs-pom­
piers de Carhaix, à Caihaix.
M . Dabadio (Frédéric-Picrre-Jérômo), mem­
bre do l’association fraternelle des percep­
teurs et receveurs spéciaux de Franco et
des colonies à Landivisiau.
A d ju d ic a tio n s p ub liqu es
M. Delavalle (Emilo-Victor Joseph), tréso­
rier de la société de secours mutuels de mu
Pont de Douarnenez.— Le samedi 31 août,
tualité scolairo à Pont-l’Abbé.
h 2 heures et demie, il lu Préfecture, il sera
M. Doaré (Corentin), membre du conseil
procédé fi l’adjudication des travaux de réfec­
d’administration do la société de secours
tion des peintures du grand pont de Douarnemutuels des ouvriers soudeurs boîtiers
nez. Ces travaux sont évalués fi 10.000 francs.
Ploaré.
M. Donard (Pierre-Marie), fondateur et
Poudrerie du Moulin-Blanc. — Le samedi
directeur d’nno section do la société de so- 30 novembre 1907, h 2 heures 1/2 du soir, it la
cours mutuels la Providence breton no ù Mairie de Brest, adjudication, en 4 lots, d’une
Grozon.
fourniture de 0.000 pois ii ri'aclion et 0.000
M. Droalin (Guénolé), vice-président delà couvercles eu grés.
société do secours mutuels des marins-pfiLe ealiior des charges est déposé h la Pou­
chours du quartier do Douarnenez, à Douar­ drerie nationale du Moulin-Blanc, près Brest.
nenez.
M. Favonneo (Baptisto-Jean), trésorier
adjoint pour la section do son écolo do lu
Les accid e n ts d u tr a v a il d an s le
société do secours mutuels l’Abeillo armori­
F in is tè re .
caine à Brest.
Le premier trimestre de l ’année 1907
M. Gadel (René), membre do la société de
secours mutuels des cantonniors à Douarno- a été marqué, dans le Finistère, par ¡19
noz.
accidents du travail, ayant atteint un
M, Grall (Achille-Yves-Marie-Alexandro), jeune homme de moins de 16 ans et 38
vice-présidont de la société do secours muadultes.
tuols des comptables do la marine du port
Ces 119 cas se subdivisent en i cas de
do Brest, à Brest.
mort
et 35 cas d’incapacité permanente
M. Goaëc (François-Jean-Louis), trésorier
adjoint pour la soction do son écolo do la so­ partielle.
E nlin, les i travailleurs décédés étaient
ciété do secours mutuols l ’Aboille armori­
m ariés et laissent 9 enfants.
caine à Brest.
(A suivre).
Caisse d’épargne de Quimper. ■
3.277. Herlédan (Jean-Marie), cultivateur,
23 mai 1852, 29 ans, Penhars. — 4 avril 1877.
Remboursement. — 13 fr. 29 ;
5.G85. Sergent (Jean-Guillaume), journa­
lier, 17 mai 18G3, 27 ans, Quimper. — 2G sep­
tembre 1877. Remboursement. — 6 fr. 78 ;
5.821. Péron (Marie), domestique, 8 novem­
bre 1803, 27 ans, Ergué-Armel. — 15 août
1877. Remboursement. — 7 fr. 46 ;
7.976 Guennec (François), boulanger, 12
novembre 1871, 29 ans, Quimper. — 7 no­
vembre 1877. Remboursement. — 408 fr.06 ;
9.425. Pernez (Jean-Marie), cultivateur,
23 avril 1870, 22 ans, Plonéis.— 23 mai 1877 ;
Remboursement. — 52 fr. 07 ;
9.635. Le Berre (Corentin), jardinier, 29 oc­
tobre 1876, 52 ans, Quimper.— 18 avril 1877 ;
Remboursement. — 9 fr. 68 ;
9.751 Boute (Auguste), 14 janvier 1877,
10 ans, Quimper. — 14 janvier 1877. R em ­
boursement. — 53 fr. 50.
Caisse d’épargne de Pont-VAbbé.
288. I-’acheus (Fortuné-Emile), militaire,
7m ai 1877,43ans, Pont l’Abbé.— 7 mai 1879.
Transfert recette. — 22 fr. 98.
E x p o s itio n d ’a r t b re to n .
L ’ouverture officielle de l ’Exposition
d ’art breton, organisée à Quim per, au
Gymnase m unicipal, aura lieu vendredi
prochain, 9 août, à 3 heures précises de
l ’après-midi, sous la présidence d ’hon­
neur de MM. Ram onet, préfet du F in is­
tère, le général Dennery, com m andant
la 44e brigade d’infanterie, Le Mars,
maire de Quimper.
L ’exposition, qui doit durer, comme
nous l’avons déjà dit, ju sq u ’au 1er sep­
tembre, sera ouverte au public, à partir
de samedi, tous les jours de 10 heures
du m atin à 5 heures du soir.
Les prix d’entrée sont ainsi fixés :
Samedi 10 août, 1 fr. ; les jours su i­
vants, 0 fr. 50.
Quoique organisée très rapidement,
cette exposition promet d ’être fort inté­
ressante. L ’art breton y sera représenté
dans toutes ses manifestations, sous
toutes ses formes. Pour beaucoup de
touristes, et même pour des Bretons, il
faut bien le dire, ce sera une révélation.
On doit espérer que le public compren­
dra tout l ’intérêt qui s’attache à une telle
tentative et qu’il saura l ’encourager
comme il convient.
U n io n ré g io n a lis te b re to n n e . — L e
c o n g rè s de R o s tre n e n .
Voici le programme des fêtes qui vont
avoir lieu à Rostrenen à l ’occasion du
congrès de l’Union régionaliste bretonne:
Vendredi 9 août. — A huit heures du soir,
ouverture solennelle du congrès; allocutions,
conférence, chants bretons.
Samedi 10. — Séances de travail à neuf
heures et à deux heures. A cinq heures, Ti
Kaniri Breiz ; danses bretonnes.
Dimanche 11. — Grandes fêtes bretonnes,
avec le concours de la musique VIndépen­
dante de Carhaix et du Rally-Cornouaille.
Défilé ; concours de binious ; représentation
d ’Arzur Breiz, da Le Garree, par la troupe
de Saint-Nicolas du Pélem ; danses breton­
nes ; retraite aux tîambeaux.
Lundi 12.— Séances de travail à neuf heu­
res et à deux heures.Grand banquet à 4 heu­
res du soir.
Mardi 13. — Excursion aux ruines de Bonrepos et à Sainte-Tryphine. — Réunion bardiquo. — Représentation bretonne, à trois
heures, à Saint Nicolas du Pélem.
Mercredi 14. — A neuf heures du matin,
séance de clôture du congrès. Proclamation
des lauréats. L’après-midi, grandes fêtes lo­
cales. A huit heures du soir, clôture. Procès,
sion du Minou.
L a B re ta g n e h o rs de chez elle. —
U n e A m ic a le b re to n n e à S aig o n .
Le dimanche 9 juin se sont réunis pour
la première fois, dans l’une des salles de
l’HOtel-de-Ville de Saigon, les membres de
l’Amicale bretonne de Cochir.chine le Bi­
niou.
Une centaine de Saigonnais, commis de
l’arsenal, capitaines des Messageries lluvia­
les, colons, fonctionnaires, etc., tous origi­
naires de la Bretagne, assistaient ù la réu­
nion. M . Drouino, avocat, lit et fait adopter
un projet de statuts. Un comité provisoire
est nomme et est ainsi composé :
Président, M. Drouino, avocat ; viceprésident, M. Labbé, électricien ; trésorier,
M. Perlié, commerçant ; secrétaire, M. Madec, professeur au collège ; commissaires,
"
-'.'.Y-
L E
F IN IS T E R E
•s m
MM. Duchftteau, capitaine de port, Jacque­
mart, directeur de l'inscription maritime,
Legendre, juge de pçix.
La Société se propose, par des réunions
périodiques, de créer entre tous les Rretons
membres de l’Association des relations
amicales et des sentiments de solidarité
Sooiètds de régates. — Les*régates
de Douarnenez.
Voici le programme des régates de
Douarnenez qui auront Heu les i l et
12 août prochain :
Le 11 août, courses do yachts: départ à
2 h. 1/3.
Yachts de 5 à 40 tonnoaux : 1« prix, 200
francs et une médaillo de vermeil ; 2*, 100 fr.
ot une médaille d’argent j 8*, 75 fr. ot uno
médaille de bronze.
Yachts do 2 tonneaux 1/2 à 5 tonnoaux :
l ' r prix, 150 fr. ot uno médaille do vormeil ;
2*. 100 fr. ot un objot d’art ; 8», 50 fr. ot uno
médaille do bronze.
Yachts de un tonneau à 2 tonneaux 1/2 :
1« prix, 100 fr. et une médaille d’argont ;
2', 75 fr. et une médaille de bronze ; 3%
50 fr. ot une médaille de bronze.
Yaohta au-dessous de un tonneau: l ,r
prix, GO fr. et un objot d’art ; 2*. 40 fr.
Bateaux non pontés ayant un rôlo do
plaisance et n’excédant pas 5m. 50 : l'f prix,
80 fr. ; 2», 20 fr. ; 3», 10 fr.
Course de oruisers. — Yachts do 5 ton
noaux à 40: 1*» prix, 100 fr. ot uno médaillo
d’argent; 2‘, 50 fr. et une médaillo de
bronzo ; 3®, 30 fr. et une médaille de bronze.
Course de bateaux de pôche. — Chaloupes
de pôelie non pontées de 9 tonneaux 1/2 à
11 : l*r prix, uno longue-vue et 100 fr. : 2»,
50 fr. : 3*, 30 fr. ; 4«, 20 fr. ; 5», 10 fr.
Chaloupes de pôclio non pontées do 8 ton
noaux à 9 tonneaux 1/2 : l*t prix, une won
tro en métal et 70 fr. ; 2«, 30 fr. ; 3*, 20 fr. ;
4«, 10 fr.
3* série, guidon bleu ot rougo : 1« prix,
une médaille de vormeil et 50 fr. ; 2», 20 fr.
3\ 10 fr. ; 4°, 5 fr.
Bateaux do bornage dits treizours : l*r
prix, une médaille d’argent et 80 fr ; 2«,
15 fr. ; 3*, 5 fr.
Langoustiers: 1«r prix, un baromètro
anéroïde et 75 fr. : 2*, 50 fr. ; 3«, 80 fr.
Coureo de natation. — Juniors au-dessous
de 15 ans: 1« prix, une médaillo de ver­
meil et 3 fr. ; 2\ 2 fr. : 8*, 1 fr.
Seniors au-dessus de 15 ans: l*r prix,
une médaillo do vermeil ot 5 fr. ; 2*, 3 fr. ;
3*. 2 fr.
Lundi 12 août, course croisière de Douar­
nenez & Morgat et retour : départ à huit
heures du matin : parcours 20 milles envi­
ron (les cinq séries réunios) : 1" prix, un
objet d’art ot 100 fr. ; 2% un objot d’art et
50 fr. ; 3*. un objet d’art et 30 fr. ; 4«, 20 fr.
et une médaillo do bronzo ; 5\ 10 fr. et une
médaillo de bronze.
Los inscriptions seront reçuos par le se­
crétaire de la Société jusqu’au dimancho
11 août et jusqu’à onzo heures du matin, au
bureau des ponts et chaussées, au grand
port.
Pôohes m aritim es. — L a senne
« & je t » interdite.
Sur un rapport de M. le ministre de la
Marine, M. le président de la République
vient de signer un décret ainsi conçu :
Art. /®r. — L’usago de la sonne à jet, pen­
dant la nuit, est interdit dans \la baie do
Douarnenez.
Voici commont s'exprime M. Thomson
dans son rapport :
Parmi les engins dont les déorots du 4
juillet 1858 sur la police de la pôche côtière
dans les quatre premiers arrondissements
maritimes n'interdisent pas l ’emploi pour cortains quartiors d’inscription maritime, il on
est un, la sonne à jot, qui, traîné à torre,
présente de graves inconvénients au point do
vue de la conservation de la fauno ichthyologique. Les filets de cotte nature draguent,
en effet, Ios fonds, arrachent les plantes ma
rines qui abritent les jeunes poissons ot ra
mènent, do plus, dans leurs maillos, au
milieu de produits do toutes sortes, des ale­
vins qui se trouvent éorasés et détruits on puro
perte, sans profit pour personne.
Malgré les ravagos ainsi causés par la
sonne à jet, on ne saurait en interdire l'em­
ploi,par mesure générale, sans léser certains
intérêts dans des régions où, on plus ou
moins grand nombre, dos pôchours exercent
encoro cotto industrie.
Mais il est indisponsable ot prudont d’en
restreindre de plus en plus l’emploi, chaque
fois que les circonstances le permottont,
notamment sur los points où ce mode de pflcho n'ost que peu usité.
Tel ost lo cas pour la baio do Douarnenez,
où des mesures dans ce sens s’imposent
d’ailleurs d’autant plus quo les marins-pôcheurs les réolamont instamment et quo la
senne à jot y ost omployée seulement par
une faible minorité d'inscrits maritimes,dont
la plupart no sont pas à propromont parlor
de véritables pôchours professionnels.
Nouvelles m ilitaires
Le renvoi de la classe 1904. — Lo minis­
tre do la guorro viont do déeidor quo los pros­
criptions do la olroulairo ministérielle du 22
uillçt 1807 relafivos aux militaires revenus
'Algério, do Tunisie ot de la Corso on congé
do oonvaloHoonoe ou en pormission.ot qui n’ont
plus qu'un certain temps de sorvioo h aooornplir, sont, dès maintonnnt, applicables aux mi­
litaires do la olasso 1904. 11 ost dono h pou
près oortain quo la olasso 1004 sora ronvoyéo
fin soptombro ou commonoomont d’ootobro.
i
C our d ’appel de Rennes.
Audience du tSaoût. '
Le nommé Jean Urcun, 82 ans, boulanger,
sansdomlcilofixe, se présentait dornièremont
chez M«« vouve Pallier, directrice d'usine à
Dounrnenoz,disant s’appeler Eugòno Aufïret,
ot ôtro cousin du beau-fils do la veuvo Pal­
lier ; il se fit remettre 25 fr., disant que cotto
romiso lui éviterait d’aller à Audiorno dans
sa famille, puis, pressé de questions, il s’en­
fuit.
Il so rendit alors à Audiorno ot descendit
chez M. GifFard, rostauratour, so disant voyagour do commerce. Au bout do fi jours, au
momont do solder sa note, il prenait égalomont la fuite.
Lo tribunal do Quimper l ’avait condamné
par jugement du 25 juin dernier à (i mois do
prison.
Urcun a fait appel, mais la Cour con firmo
purement etsimplement le premier jugement
Q uim pe r. — Conseil municipal. —
Voici l’ordre du jo u r des affaires sur les­
quelles le conseil m unicipal sera appelé
il discuter dans sa séance de vendredi
prochain, 9 août, à 8 heures 1/2 du soir :
1° Projet d’établisRemont d’uno passerollo
sur 1» rivière du Stéïr.
2° Continuation do l’ontropriso de pavngo par
Mme vouve Le Roux.
3° Frais oooasionnés par un inoondio dans la
oommuno do Ponhars. — Refus do payer.
4° Pourvoi do M. do Kerallain devant lo
Consoild’Etat.
5“ Convontion avec lo départomont do la
Quorro au sujet do la garnison.
G» Renouvellement do l ’abonnement pour
frais do oasornemont.
7<> Acquisitions d’immeubles pour les sorvioos
do l’instruotion publique.
8° Demande d’ouvorturo do orédit.
9° Fôto de nuit donnée à l’occasion de la
Fôto nationale du 14 juillet 1907.
10° Eoolos maternelles. — Traitomcnts do
fouîmes do servioo.
11*. Ronouvellomont d’uno police d’assuranoe.
12° Débits do boissons..— Distanoo h observer
a,ix alontours dos édiftoos du oulto, des éooles
ot dos oimetièros.
13° Domando de subvention do la sooiété do
sooours mutuels des omployés ot oomptables
de Quimpor.
14“ Révision do la liste oonsulairo.— Nomina­
tion do la Commission
15* Demandes do bourses pour l’éoolo du
servioo do santé do la marine.
1G° Domando do bourso pour l’institut agro­
nomique.
17* Demandes d’allooations do 0 fr. 75 par
our au profit do soutiens do famille.
18« Assistanoo obligatoire aux vieillards,
aux infirmes ot aux inourables.
Courses de Quimper. — M. le tréso­
rier des courses a l'honneur d ’informer
es habitants de Q uim per et de la région
qu’ils trouveront des cartes d’entrée chez
e concierge de la Mairie et au bureau de
i abac « La Civette », rue du Parc. Il tient
à leur rappeler que les cartes les plus
avantageuses sont les souscriptions de
0 francs, qui donnent droit à trois en
trées chaque jour.
Les cours municipaux de dessin. —
La distribution des prix aux élèves des
cours municipaux de dessin a eu lieu samedi
soir, ît 8 heures et demie, au Gymnase mu­
nicipal, sous la présidence de M. Le llars
maire de Quimper, assisté de MM. Goyet,
représentant M. le Préfet du Finistère,
Canet et Hodereau, adjoints, de nombreux
conseillers municipaux, etc.
M. Le llars a prononcé une allocution
dans laquelle il s’est efforcé de faire ressor
tir tout ¡’intérêt qu’offrent les cours de des
sin. Il a remercié, comme il Convenait,
)our leur dévouement inlassable, les deux
professeurs, MM. Payraud, architecte de la
ville, et Villard, professeur aü Lycée La
Tour d’Auvergne.
C’est sans cloute en partie ît l’excellence
de leur enseignement qu’il faut attribuer l’as
siduité des élèves qui ont suivi les cours
pendant l’année scolaire qui vient de s’écou­
ler. Les premiers résultats, puisque ces
cours en sont fi leur début, sont remar­
quables . Cela promet pour l’année prochaine.
MM. Payraud et Villard ont donné lecture
du palmarès et remis ft leurs élèves les très
beaux prix qui leur revenaient. Voici les
noms des lauréats :
DESSIN ARTI8TIQUK
Prix d’honnour (offert par M. lo ministre
do l’instruction publique ot dos Boaux-Arts).
— Lôopold Simon.
Prix offert par M. Le llars, maire de Quim
por. — Joan Uourbao.
Prix offert par la Société républicaine
d’Iiducation populaire. — Le Gallic.
/ r° division : l°r prix (ex nequo) : Arthur
Autrou, Léon W ohlfarth ; 2« prix : Yves
Le Borgne. — Accessits : Piorro Rocuet,
Louis Korvoillant, Gabriol Korjoan.
S' division. — 1or prix, Yvos Thepot ; 2",
Hervé Muro. — Accossits : Joan-Mario Carnot, Yvos Cadiou, Joseph Canivot, Joan
Broton.
3* division. — Prix, Piorro Lo Cloc’h.
DESSIN OÉOMftTRIQUE
Prix d’honnour (offert par M. le ministre
do l’instruction publiquo ot des Beaux-Arts).
— Ilermior.
Prix oll'ort par M. lo maire do Quimpor. —
Marchalot.
Prix ofl’ort par la Société républicaine
d’Education populaire. — Louis Lozach.
Prix : Séchez, Manach, Quiniou, Grulier,
Thôpot. — Accossits : Frabolo, Pierre Lo­
zach, Craz, Bollé.
.
La musique du 118" do ligne, sous les
ordres do son sympathique chef, M. Kulin,
prêtait son concours h cetto cérémonie.
Réunion de cantonniers. — Dimancho
dernier les cantonniers do l'arrondissement do
Quimpot so sont réunis nu nombro de 120
pour prooôdor nu renouvellement dos membres
du bureau ot pour préparer une pétition ton­
dant h faire augmenter leur salaire.
Ont été 61us : Président : M. Julien, canton­
nier chef h Plogastel -Saint -Germain ; viceprésident : M. Le Flooh, oantonnier-ohef h
Quimper ; soorélairo : M. Landurin, cantonnier
ii Quimpor.
Déclaration d'ouverture d'école. — Le
mairn do la villo de Quimpor a reçu, en date
du l«r août courant, de Mlle Porrine-Mario
Le Blocli, domiciliée à Bônodot, uno décla­
ration portant qu’elle a l'intention d’ouvrir
à Quimpor, rue Verdelet, n* 10 Lis, uno écolo
primaire avec internat pour les filles.
nimes pour rendre justice h la mémoire de
cet homme de bien, de ce serviteur conscien­
cieux de l’intérêt public. .
Nous adressons l’expression de nos res­
pectueuses condoléances à Mme Nicolas et
à tous les siens.
Com brlt. — Incendie. — Le3courant,
pendant l’absence du nommé Pierre Le
Brun, cultivateur à Kerouchard, et de sa
femme, le feu prenait, vers 4 heures, à
leur maison.
Mme Le Brun mère, prévenue par les
enfants, accourut, mais, seule, il lui fut
impossible de combattre le lléau.
Les habitants des fermes voisines purent
préserver une crèche couverte en chaume,
située ît 4 mètres de !a maison incendiée.
Les époux Le Brun ont perdu tout leur
mobilier et une partie de leurs instruments
aratoires, qu’ils évaluent à environ 2.200
francs ; ils sont assurés.
Le propriétaire, le nommé Pierre Compès,
cultivateur à Trévéon en Combrit, subit un
préjudice de 2.000 fr. environ ; de son im­
meuble il ne reste plus que les murs; il
est également assuré.
Pardon de Loc-Maria. — Parmi les éta­
blissements installés sur le Champ de-Bataillo à l’occasion du pardon de Loc-Maria,
il faut signaler tout particulièrement lo théiltro Bônévol qui offre un spectacle tout à fait
excoptionnol.
Bénévol ost certainement un médium de
première force, ot, pendant uno heure, tous
les soirs, il tient tour à tour le public sous
lo charme et sous l'effroi. Il ost rarement,
donné d’assister à des représentations aussi
intéressantes dans un théfitre ambulant.
L ’hypnotisme, cette science encore si incom­
Huelgoat. — Vols à la tire. — Le
plète, paraît n ’avoir point de secrets pour
nommé Pierre Delpy-Bascoul, marchand
Bénévol. Il y a là des expériences troublan­
forain, Agé de 19 ans, originaire de Morlaix,
tes qu’il faut avoir vu.
s'étant approché d’un cultivateur à la foire
Terrible accident. — Un terrible acci­ de Huelgoat,a essayé en le bousculant de lui
dent s’est produit lundi il la manufacture
de faïences de M. Henriot, à Loc-Maria.
Le nommé Yves Guichaoua, manœuvre,
chargé de la surveillance du cheva! attelé
au moulin îi broyer les couleurs, s’esl laissé
prendre entre un mur et le brancard, et a eu
la tête fracassée.
Quand on s’est aperçu de l’accident, le
malheureux était mort.
Suicide. — Dimanche dernier, un autre
employé de M. Henriot, nommé Auguste
Jugant, Agé de 49 ans, s’esl pendu chez lui,
îi Loc-Maria.
Jugant a profité, après dîner, de l’absence
de ses enfants, partis voir les établissements
installés sur le Champ-de-Bataille, pour
mettre son sinistre projet à exécution.
Quand les enfants rentrèrent, ils aperçu­
rent dans l’entrée de leur maison le corps de
leur père qui se balançait dans le vide. Il
était déjîi froid.
On ignore les causes de ce suicide.
Saint-Evarzec. — Jeunes escrocs. —
Dans le courant du mois dernier, un gamin
d’une douzaine d’années environ se présen­
tait chez M. Bourbigot, boulanger au bourg,
lui demandant un pain de o kilos ?i crédit
pour le compte du nommé Quéméré, culti­
vateur ît Trégoné, en Fouesnant.
Uno demi-heure plus tard, un autre ga­
min se présentait à son tour, demandant
également un pain de môme poids pour M.
Rousseau, de Saint-Molien, en Fouesnant.
M. Bourbigot eut des doutes et congédia le
gamin ; mais, ayant réfléchi, il se- mit ît sa
recherche et le trouva dans un champ de
lande en compagnie du premier quéman­
deur et de deux autres petits paysans.
Celui h qui le pain avait été remis se
nomme Jean Morvan, Agé de 12 ans, vacher
à Kerpol, en Fouesnant. Les trois autres
sont Pierre Merrien, 13 ans, demeurant chez
ses parents ît Kernéostic-Vian, en Fouesnant;
Yves Michelet, 15 ans,pâtre ît Slang-al-Lestrec, en La Forôt-Fouesnant, et Alain Nédélec, 13 ans, demeurant chez sa mère îi
Pen-a-Len, en Fouesnant.
Nédélec quitte le domicile de ses parents
pendant de longues périodes ; les trois au­
tres découchent parfois ; tous ont la répu­
tation de vivre de mendicité et de larcins.
Concarneau. — La fête des Filets
bleus.— La féte des Filets, bleus qui eut un
si grand succès l’année dernière, aura lieu
celte année le 25 août. Le programme n’est
pas encore définitivement arrété, mais il a
été discuté dans ses grandes lignes par le
comité de la féte dans ses séances des l or et
3 courant. Dès ît présent il est arrêté que le
conort commencera le 24 au soir. Le di­
manche 25, au ChAteau, kermesse, exposi­
tion de dentelles bretonnes, concours de
luttes, costumes bretons anciens, danses et
attractions diverses, etc.,buffet et buvette.
Aussitôt que possible une exposition de
peintures s’ouvrira dans l’école des fil les,
mise gracieusement A la disposition du co­
mité par la municipalité.
voler son porte-monnaie dans la poche de
sa veste. Il n’a pu y réussir.
Arrêté aussitôt, il a été conduit à ChAteaulin et écroué à la maison d ’arrêt,
— Le même jour, à la môme foire, un
nommé Pierre-Emmanuel Marrec, 31 ans,
également marchand forain et originaire de
Morlaix, a bousculé un paysan et lui a volé
un porte-monnaie contenant 6 fr.
Comme son confrère, Marrec a été écroué
à la maison d’arrêt de ChAteaulin.
Saint-Hernin. — Arrestation. — Le
nommé François Moullec, qui vola derniè­
rement une somme assez importante à SaintIIernin et qui avait pris la fuite, vient, sur
mandat d’arrêt de M. Picard, juge d’instruclion de ChAteaulin, d’être arrêté à Pontivy.
Il a été écroué samedi à la maison d’arrêt
de ChAteaulin.
Plonévez-du-Faou. — Macabre dé­
couverte.— Marie Le Page, femme Cariou,
journalière au village de Kerguinaouic, a
découvert en ramassant du bois mort dans
la forêt de Kerladien un cadavre en état de
putréfaction très avancé qu’on a fini par
reconnaître pour être celui d’un mendiant
nommé Jigou, originaire Je Landivisiau.
Ce cadavre était suspendu par un sac à
une branche d'arbre formant fourche.
La mort pouvait remonter à trois ou quatre
semaines.
DÉPARTEMEMS DE L’OUEST
Maine-et-Loire. — Une épouvantable
catastrophe s’est produite dimanche aux
Ponts-de-Cé,à quelques kilomètres d’Angers.
L’arche d’un pont eu fer traversant la Loire
s’est effondrée au passage d’un train venant
d’Angers. La locomotive, le tender et un
wagon de voyageurs sont tombés dans le
lleuve.
Le premier moment de panique passé,
les secours s’organisèrent rapidement. Mais
presque tous les voyageurs qui se trouvaient
dans le wagon tombé h l’eau, lequel était
complet, étaient morts. On compte, à l’heure
actuelle, 25 victimes. Tous les corps n'ont
pas encore été retrouvés.
Parmi elles, on note pas mal de noms bre­
tons. Angers possède en ellet une colonie
bretonne importante.
Les causes exactes de la catastrophe n’ont
pas encore pu être établies.
Charente-lriférieure. — Trente-huit
énormes marsouins ont été capturés samedi
dans le chenal du port de Saint Trojan par
des pêcheurs, après une vraie bataille.
C’est un fait sans précédent dans les an­
nales maritimes de l’île d’Oléron.
mot dk la fin . — Au pardon de Locmaria :
Toto circule avec son papa au milieu des bou­
tiques foraines.
— Oh ! papa, s’écri-t-il, achète-moi ce beau
tambour I
— Non, non, tu ferais du bruit à la maison
toute la journée.
— Soit tranquille, papa : je te promets d’en
jouer seulement quand tu dormiras I
Service particulier du Fini itère.
Paris, 7 Août, 7 h. 39 matin.
Le guêpier marocain.
C ASAB LAN CA BOM BARDÉ
On télégraphie de Tanger que les
Français restés à Casablanca s’i'tant
réfugiés au consulat et étant en péril,
le consul, M. de la Neuville, d’accord
avec le pacha, fit débarquer hier cent
marins français et espagnols, sous les
ordres de l'enseigne Batland. En a rri­
vant aux portes de la ville, les marins
furent assaillis par les soldats maro­
cains qui tirèrent sur eux. Les ma.-ins
se frayèrent alors un chemin à la
baïonnette, tuant de nombreux Maro­
cains.
Averti par la fusillade, le G alilée
commença le bombardement qui fut
suspendu à la suite des excuses du
pacha et de la livraison des soldats
agresseurs.
Cependant, les tribus des environs
menaçant la ville, le pacha réclama
lui-même leur bombardement. Le G a­
lilée et le D u Chayla canonnèrent alors
les alentours de la ville, pendant
qu'une compagnie, placée sous les or­
dres du commandant Mangin, débar­
quait, et, après un vif combat, péné­
trait dans la ville et gagnait le consu­
lat.
Les blessures des Français sont sans
gravité ; deux cents Marocains ont été
tués et deux mille obus tirés ; les dé­
gâts sont très importants.
Tous les Européens sont actuelle­
ment réunis au consulat de France
sous la garde des 25 Omarins débarqués.
La batterie marocaine qui garde
l’entrée de la ville ayant tiré sur nos
navires a été détruite parle D u C hayla.
D’autres dépêches de Tanger disent
que les tribus des environs de Tanger,
de Rabat et de Magazan menaçent d'at­
taquer ces villes. Le F orb in a reçu l'or­
dre de se rendre à Rabat. Le bombar­
dement de Mazagan, où des troubles
ont éclaté, est imminent.
L'escadre française, se rendant à
Casablanca, est passée dans la soirée
en vue de Tanger.
H avas .
Le Gérant responsable : J. B e r n a r d .
Il I ETC DCDMI m ercredi dernier du
IL A L i t rtn U U Village du CosquerV ian, en P lu g u lla n , une vache noire
et blanche. La rapporter à M. V ig n ê s ,
aud it village, contre récompense.
IE
U N GARDE-CHAM _______ _
P E T R E dans la com ­
mu n e de Beuzec-Conq.
Adresser les dem andes au M aire.
L IQ U ID A T IO N C O M P L È T E
de tons les Articles d’Eté
i li « R E F O irM U iL E »
25, rue K éréon Q U IM P E R
Occasions introuvables et qui ne se
représenteront plus.
R ab ais de 30 à 50 0/0 sur toutes les
m archandises.
Bien noter la nouvelle adresse
et ne pas confondre: 25, rue
Kéréon, 25, Quim per.
«uiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiniiinn
I j FI
PETITE CHRONIQUE
— La population
Pont-l’Abbé. — Nécrologie. — Jeudi ohevaline du globe est do 89.950.140 unités, ré­
dernior avaient lieu les obsèques deM. Pierre parties commo suit :
Amérique du Nord : I9.26G.140,dont 18 mil­
Nicolas, négociant, ancien maire de Pontlions 26G.140 pour les Etats-Unis, où l’on
f’Abbé, décédé A l’Age de Îi8 ans.
M, Nicolas appartenait h l’une des plus compte environ 10 chevaux par mille carré ot
anciennes familles de Pont-l’Abbé. Son père 1.000.000 pour lo Canada ; Amériquo du Sud :
fi.500.000 presque tous on Argentine ; Afriquo :
avait été dans notre pays l’un des républi­
5.000.000 ; Ooéanio : 2.300.000 dont 1.800.000
cains de la premièro heure, et le fils suivit pour l’Australie et 500.000 pour la Nouvellefidèlement la trace du père. Après avoir fait Zélande; Asio : 10.000.000, dont 1.000.000 aux
jartie du Conseil municipal pendant une Indes britanniques.
ongue série d’années, il se vit appelé par
Europe : 41.898.000 chevaux, répartis comme
a confiance do ses collègues ît la tête de la suit ; Allemagne : 4.200.000, dont 150.000 pour
municipalité, dans des circonstances criti­ l’armée (environ 20 chevaux par mille carré);
ques, et conserva les fondions de maire Autriohe-Hongrie : 4 millions 800.000, dont
jusqu’aux élections de 1004. A ce moment, 280.000 pour l’armée ; Kspagno : 4.000.000 ;
France : 3.500.000, dont 150.000 pour l ’armée;
il refusa toute candidature et rentra dans la
Grande-Bretagno :3.000.000 ; Grèoo : 100.000;
vie privée.
Italie : 850.0(0 ; Hollande : 270.000 ; Portu­
La période quo M. Nicolas a passée A la gal : 200.000 ; Russie : 22.000.000 ; Siièdemairie resto marquée par do nombreux N'orvège : (51.8.000 ; Suisse : 110.000 ; Turquie ;
servicos ; ses anciens administrés sont ttna- 500.000 ; Provinces balkaniques: 1.000.000.
i .a p o p u l a t io n c h e v a l i n e .
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Minoterie BARDOT, Rocho-s'-Yon.
Etudes de M* S ounnY ,docteur en droit,
avoué, rue L h ô im o c , 11),
Q uim pe r,
et do M° L k M o iu n , notaire ü Pontl ’A bbé.
TENTEPARLICITATION
en l'étudr et par le ministère de M» Lu M oig .n,
notaire & Poni-l'AbbcS
LE
M ARDI
27 A O U T
1907
(1 1 heure 1/3 de l'après-midi.
D É S IG N A T IO N
DES
IM M E U B L E S
A VENDRK :
Département du Finistère. — Arron­
dissement de Quimper. — Canton de
Pont-l’Abbé. — Commune de PLO­
BANNALEC.
PREM IER LOT
AD BOURG COMMUNAL DE PLOBANNALEC
U ne M a iso n de Com m erce
construite 0 11 m oellons, couverte en
ardoises, o u v ra n t t\ l ’est sur la rue,
jo ig n a n t du nord et de l’est M. Gtiirriec, et du sud M. G ouzien, composée
de trois pièces, d’une entrée et de ca­
binets d ’aisances au rez de chaussôe,
de deux cham bres et d ’u n cabinet au
prem ier étage et d ’un grand grenier audessus.
M IS E A P R IX fixée par le T ri­
b u n a l : Trois mille fr ancs,
c i...............................................
O
L
A
T
Et :
1* E tie n n e Béchennoc, com m erçant
au bourg co m m u n al do G uilvin e c,
pris 0 11 sa q ualité do subrogé-tuteur
de Mario-Caroline K erv e illan t, enfant
m ine ure issue du m ariage do l'eus
Iie n è K e rv e illan t et Marie-Anno Béchonnec, rem plissant dans l’instance
les fonctions de tute ur de ladite m i­
neure t\cause do l'opposition d'intérêts
existant ou pouvontexister entre elle et
Jean-Marie G uég u e n , dem andeur en
l’instance ; 2° Pierre-Jean Bèchennec,
com m erçant, dem eurant à Kerity, on
la com m un e de Penm arc’h, pris on sa
q ualité do subrogé tute ur ad-hoc de
ladite m ineure Marie-Caroline Kerveillant, défendeurs, qui ont pour avoué
constitué prés ledit trib u n a l
M® L e NtNiviN, avoué.
Et encore :
I« Je an L arn icol, tailleur d ’habits,
d e m eurant à T oulon ; 2* {Marie-Anne
L arn ico l, m ajeure célibataire, c o u tu ­
rière, dem eurant ù Pont-l’Abbé, in te r­
venants, ayant pour avoué constitué
près le m ême T rib u n al
M* S o u d r y , avoué.
L ’adjudication des im m e ub les cidessus désignés aura lieu en deux lois
distincts et séparés composés com m e
ci-dessus et sur les Mises à prix susin d iq uée s, en l'étude et par le m in is ­
tère de M“ Le M oign, notaire à Pontl ’A bbè, le Mardi 27 Août 1907,
une heure et dem ie de l'après-midi, à
éteinte de feux, au plus offrant et der­
n ie r enchérisseur, et aux clauses et
conditions du cahier des charges dé­
posé 0 11 l’étude d ud it M" L e M oion, où
toute personne peut eu prendre com ­
m un icatio n .
R é d ig é par l’avoué poursuivant
soussigné.
A Q u im p e r, le G août 1907.
J . S O U D R Y , avoué.
m i
L E S A M E D I 24 A O U T
1907
à 2 heures de l’après-midi
en l’étude et par le ministère de M» Daubot,
notaire h Quimpor
I. -
V IL L E D E Q U IM P E R
Rue Rouzaut
DEUXIÈME LOT
l« r LOT.
Aux issues do Bourg communal de PLOBANNALEC
G rands m agasins, pouvan t convenir
il tout com m erce, avec in sta lla tio n de
rayonnages et casiers, éclairage élec­
trique, puits avec pom pe.
Mise à prix : 5 -000 francs.
UNE MAISON
construite en ardoises, avec terrain
derrière, le tout jo ig n a n t du nord le
c h e m in do P lo b an n ale c ii P en m arc’h,
de l’est et de l’ouest B audry, et du sud
Ilio u , de K erandraon.
M I8 E A PRIX fixée par le T ri­
b u n a l : Deux mille cinq
cents francs, ci. . . .
2e LOT
R em ise et écurie avec boxes pour
deux chevaux, grenier, puits avec
pom pe.
Mise à prix : 1.500 francs.
2
5
0
0F
R
.
Cette vente est poursuivie en exécu­
tion d 'u n ju g e m e n t du trib u n a l civil
de Q u im p e r en date du 18 ju ille t 1907,
enregistré, rendu con tiad ictoire m e nt
Entre :
II. - A L 'I L E -T U D Y
3' l o t .
V illa m eublée, co m p re n an t G pièces,
caves, citerne, rem ise et écurie, ja rd in
co ntenant environ G00 mètres carrés.
Mise il prix : G.Q00 francs.
4e LOT.
1° S ie u r Pierre-M ario K erveillant,
Parcelle de terre d ’e n viron 600 m è ­
com m e rçant,d em e urant au bourg com ­
tres carrés.
m u n a l de P lobannalec; 2° sieur Joseph
Mise à prix : 1.000 francs.
K erveillan t,p rêtre,d em eu rant à Ecouis
III.
— AUBOURGDEBÉNODET
(Eure) ; 8* dam e Marie-Anne-Josôphine
5° LOT.
K e rv e illan t, religieuse, de m euran t à
B eaupréau (Maine-et-Loire) ; -'i0 sieur
Parcelle de terrain d ’en v iro n 2.000
Joan-Paul K erv e illant,garde m aritim e, mètres carrés.
dom icilié à Pont-l’A bbô ; f>* sieur Jean. Mise à prix : 500 francs.
L o u is K e rv eillant,préparateur de p h a r­ IV. — En la commune de Plogoff
macie, d e m e uran t à ChiUeaubr\and
G° LOT.
(Loire-Inférieure) ; G0 darne MarieL ’H O T E L D E LA P O IN T E D U
P e rrin e K e rv e illa n te t sieur Jean-Marie
R A Z , consistant en bâtim ents d’h a b i­
G uégu e n, m en uisier, son m ari, tant
tation, com prenant : cuisine, oiïlce,
en privé que pour autoriser son épouse,
bureau, grande et belle salle à m a n ­
d e m e urant ensem ble au bourg de
ger, salle de café, cham bres à coucher,
P lonéour-L anvern ; 7° dam e Marieavoc le m atôrriol décrit au cahier des
L ouise K e rv e illan t et sieur Jean-Marie
charges.
Pérès, cordonnier, son m ari, tant on
R em ise, écurie, garage autom obile,
privé que pour autoriser son épouse,
vaste terrain d ’environ 30 ares.
de m e uran t ensem ble au bourg com ­
L oué à M. C ourtem ancho, 2.200 fr.
m u n a l do P lobannale c ; 8* sieur René
par
an.
K erv e illant, boulanger, deinourunt à
Mise il prix : 15.000 francs.
L esconil, on la co m m u n e do PlobanP o u r tous renseignem ents, s’adres­
naine, tous dem andeurs, qui ont pour
avoué constitué prés le trib un al civil ser ii M' D A L IB O T , notaire à Q uim pe r,
do Q u im p e r, Mu J. S o u d r y , en l’étude dépositaire du cahier des charges, et
d u q u e l, sise à Q u im p e r, rue L aënnec, i\M"1 JO N C O U R et S É N IÉ , avoués à
il» 19, ils ont fait élection do dom icile. Q uim pe r.
APERITIF
TONIQUE
M
E
N
I
E
C o n tre fa ç o n s
R
M
0
IIC
ÍT
1D
IT
ED
ES
O
C
IE
T
ECHLORO-ANEMIE, TUBERCULOSE, CONVALESCENCE
m
Tout étal de langueur el d'amaigrissement ayant pour cau»e la dénutrition liouYe une guérison
« ■
m
m
m ■ ML
m
prompte et certaine |>ar l'em ploi dti-
u
S u iv a n t acte reçu par M° C o u d e r c ,
I N
D E V I
L h h Qnina, Suc « Viande .t Lacto-Pbospliaie Cbaw
n ;c
notaire à Pont-l’Abbè, qui en a gardé
m in u te , le 22 ju ille t 1907, MM. Josephf » ™ » c h i e n l a v e r a c k , 14 mois,
PÎnCD à Q uim per, pour cause de
Elie-Marie Nicolas et Louis-Em ileI l U l I i pédigrée, g r if f o n c o u r a n t ,
u L U lIi santé, très bon Com ­
Yves-Marie N icolas, tous deux négo­
4 ans, excellent tout gibier
merce
Tabacs,
Epiceries,
divers.
ciants, dem eurant à Pont-l’A bbé, ont
B onne situation, bonne clientèle.
E u g èn e A M E L IN E , Pont-l’A b b é.
apporté les m odifications suivantes, à
S ’adresser rue de D ouarnenez, 15, à
u n acte do société en nom collectif,
Q uim per.
A L O U E R D E S U IT E
in te rv e n u entre eux sous la raison
sociale N icolas frères, suivant acte Etudes do Me J. S É N IE , avoué-licenoié,
UN D E U X IÈ M E É T A G E
reçu par ledit M ” Couderc, le 14 ja n ­
25, rue Laènnec, à Quimper, et de M® MA­
5, rue du Quai, à Quimper.
N IÈ R E , notaire ii Quimper.
vier 1904, ladite société ayant son siège
social à Pont-l’Abbé.
l m i » présentem ent,plusieurs A P L ’article 12 d u d it acte de société
LUUttl P A R T E M E N T S de diffé­
est supprim é et rem placé com m e su it :
rentes grand e urs : écurie et rem ise
En l’étude et par le ministère de
L a société sera dissoute de plein
situés dans u n très beau quartier.
M» M a n iè rk , notaire à Quimper
droit par le décès de l’un des associés
S ’adresser rue de Brest, 2, à Q u im L E S A M E D I 24 A O U T 1907
avant l ’expiration du terme fixé pour
ner, à M m e L e L ou et -Br o u d in .
à 3 heures de l'après-midi
..........- .................................
sa durée.
Etude
de
M#
C O T T IN , notaire
D ans ce cas de dissolution, le sur­
EN L A V IL L E D E Q U IM P E R
à C o n c a rn e a u .
v iv an t dem eurera de plein droit par ce
situé rue de la P ro v i­
seul fait seul propriétaire de l’établis­
dence, n° 51, près les
sem ent com m ercial et par suite du usines G antier et S au piq ue t, composé
fonds de com m erce qui fait l’objet de de : 1° Une Maison principale, com ­
n E SUITE
la société, ensem ble de la clientèle, du prenant au rez-de-chaussée deux piè­
A C O N C A R N E A U (plage) F IN IS T È R E
m atériel, des m atières prem ières et ces, dont un e servant d ’auberge, et
Pour Pension de Famille on Hdtel
des m archandises en dépendant, des u n cabinet ; à l’étage, deux pièces et
m arques de fabrique, des valeurs en un cabinet ; 2° Un corps de Bâti­
portefeuille, des espèces en caisse, des ment, com prenant deux pièces au rezbénéfices, des crédits à recouvrer et de-chaussée, deux pièces à l ’étage, bres, salle à m anger de 100 couverts,
gén érale m en t de tout l’actif social en gre n ie rau dessus; 3° Un autre corps grande salle de café, cuisine, cave. L e
tout entièrem ent m e u b lé.
quoi q u ’il puisse consister (m eubles et
de Bâtiment, com prenant un e pièce
Ja rd in fruitier et potager de 2.500
im m eubles), à la charge par ledit su r­ au rez-de-chaussée et une pièce à l ’é­
mètres
carrés.
v iv a n t de tenir com pte aux héritiers
tage.
Eau abondante dans la propriété.
et représentants du prèdécédé de la
Cours avec Hangars.
De toutes les cham brés de la salle à
som m e do soixante-quinze m ille francs
M IS E A PRIX fixée par le T rib u ­ m anger et du café, vue m agnifique sur
ainsi fixée dès à p résent,»invariable­
n a l : huit mille fr., c i . . ., 8.0 0 0 fr. la mer.
m ent et ii forfait, q u ’elle que soit la
J. SÉNIÉ.
S ’adresser à M” C ottin , notaire à
valeur ultérieure d ud it établissem ent
C oncarneau.
avoué-licencié.
com m ercial et de ses accessoires. Il
est bien entendu que toutes les dettes
et charges de la société resteraient au
compte de l’associé survivant.
Lesdits héritiers et représentants
Les Primes des Tim bres de commerce (vert à O fr. 25)
devront accepter sans discussion n i
12, R u e T o u l -a l -L a e r , Q U IM P E R
contrôle cette som m e forfaitaire de
soixante-quinze m ille francs, et ils ne a l’h o n n e u r d ’inform er le P u b lic q uim pèrois q u ’à partir du m ois d ’août u n
D E U X IE M E M A G A S IN D ’E X P O S IT IO N D E P R IM E S sera ouvert
p ourront en au c u n cas prétendre à
autre chose.
42, RUE KERÉON, 42 (en face de la rue des Halles)
L ’associé su rv ivan t sera tenu de
E n faisant vos achats, réclam ez, les Tim bres de commerce (vert).
payer aux héritiers et représentants
De cette façon vous aurez vite fait de ré u n ir la quan tité de tim bres nécessaire
du prèdécédé la som m e de soixantepour obtenir de S U P E R B E S P R IM ES .
q uinze m ille francs ci-dessus fixée
Tous les objets que nous donnons sont de vale ur incontestable et sortant,
dans u n délai d ’u n an sans intérêts ou des m eilleures fabriques de France.
dans trois ans avec intérêts au taux
VISITEZ ET RENDEZ-VOUS COMPTE
de quatre pour cent l ’an à com pter du
jo u r du décès du prèdécédé.
P r i m e s d e s T i m b r e s d e commerce,
12, Rne Toul-al-Laër, Quimper.
Les héritiers et représentants du
prédècèdé 11 e pourront en aucun cas
faire apposer les scellés n i procéder à
a u c u n inve ntaire des biens et valeurs
d épendant de ladite société.
L ’associé su rv iv a n t resté seul pro­
priétaire de l ’établissem ent com m er­
cial et de ses accessoires ne sera pas
tenu de fo urn ir une caution n i aucune
autre garantie pour le p aiem ent de la
som m e de soixante-quinze m ille francs
DIPLÔM É
DE L 'É C O L E
D EN TA IR E
q u ’il dovra aux héritiers et représen­
C h ir u r g ie n - D e n tis te d e la F a c u lté d e M é d e c in e d e P a r is
tants d u prèdécédé.
U ne expédition de cet acte a été
PIÈCES DENTAIRES - CHIRURGIE BUCCALE — SOINS DE BOUCHE
déposée le trois août m il neut cent
sept, à ch acun des greffes du trib un al
O , H U B
A S T O R
de com m erce de Q u im p e r et de la ju s ­
E X T R A C T IO N S S IM P L E S E T A N E S T H É S IQ U E S
tice de paix de Pont-l’Abbé.
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L ’AGENCE HAVAS, rue Notre-Dame-des-Victoires, n° 3b et place de la Bourse, n° 8, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal.
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Les lettres non affranchies sont, refusées.
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la ligne
Annonces judiciaires et diverses.
Réclames........................................
XV o.
1*0
Les annonees du département du Finistère et des départements limilroi h s
8eront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la veil e
la publication du Journal, avant midi.
rentrer dans le giion do la République, ot
»ans que nous ayons aucun» concession à
leur fairo, dos hommes qui se sont toujours
dits républicains.
L e g u ê p ie r m a r o c a in . — Voici, sans 1 Les musulmans ont fait irruption dans le sions municipales seront nommées d ’of­
autres commentaires, les dernières dépêches quartier israélite, qui fut pillé et incendié. fice par le gouvernement.
reçues à Paris,donnant des renseignements On estime à plusieurs milliers le nombre
Les dissentiments entre les viticul­
sur ce qui se passe au Maroc.
des Arabes tués par nos troupes et par le teurs et Marcelin Albert s’accentuent.
bombardement.
Ce dernier déclare qu’il démasquera les
D ’où vient cette subite sollicitude ii
Tanger, 8 août. — Des nouvelles de
l'égard des répu b lic ain s modérés ?
responsables qui font de la crise viticole
Casablanca disent, qu’on a refusé à Mouley
Tanger, 8 août. — Le Forbtn est
L 'explication est sim ple.
un instrum ent politique.
Amiti, débordé, de s’embarquer sur un na­ arrivé cette après-midi venant de Casa­
Les radicaux et radicaux-socialistes,
vire ainsi qu’il en avait fait la demande; blanca. On assure que le bombardement de
— Le 5« congrès des Amicales d’institu
qui avaient ju s q u ’ici ouvert leurs bras
faute de soldats.il n’a pas pu non plus obte­ Mazagan, exigé par les circonstances, a été teurs s’est ouvert jeudi à Clermont Ferrand.
aux révolutio nnaires, so sont aperçus
nir la garde du gouvernement de la ville, commencé.
Trois questions seulement figurent à l’or­
u n beau jo u r que leurs am is les dévo­
dre du jour du congiès : 1* Les retraites des
qui est assurée par un agent envoyé de Tan­
raient ii belles dents.
Tanger, 8 août. — Mazagan a été bom­ membres de l’enseignement ; 2” Les Conseils
ger avec des fusils et 30.000 pesetas.
La situation politique. — Si votre
L’in stin ct de la conservation les a
bardé. Le bombardement a été opéré par de l ’enseignement primaire; 3° L’organi­
La fusillade n’a pas cessé pendant deux
voisin vous abordait nu coin d ’u n e rue
fait reculer et ils ont rejeté de la m ajo­
le croiseur français Du Chayla détaché de sation pédagogique de l ’enseignement pri­
jours jusqu’au matin du 7 août. Un canon
et vous disait à brûle-pourpoint :
Casablanca dans ce dessein. A Casablanca maire.
rité parlem entaire leurs dangereux
a été monté sur le consulat et, comme le tir
— V ous avez eu des revers. V oulez alliés de la veille.
les croiseurs français ont sans cesse bom­
des indigènes postés dans le minaret de la
vous les oub lie r ? J ’ai ju ste m e n t l’in ­
— Le T ribunal correctionnel de Paris
Mais ils se sont aperçus q u ’ils n 'é­
bardé
les villages environnants de lundi à
tention do m ’olTrir u n excellent d é je u ­ taient plus m ajorité et q u ’il suflirait — mosquée gênait les Français, l’autorisation mardi soir.
a condamné à des peines variant entre
n e r. V ous m 'honoreriez grandem ent, ce q u i se produit in fa illib le m e n t q uand a été demandée au pacha de démolir le mi­
Les dépêches de Casablanca annoncent deux mois et quinze jours de prison les
si vous vouliez b ien prendre place à. il s'agit de renverser u n m inistère ré­ naret qui a été détruit au moyen d’un obus.
que les vivres commencent à manquer en antim ilitaristes qui, sur les conseils
Dans la ville, des boutiques ont été pillées,
table à mes côtés, en ami.Est-ce dit ?... p u b lic a in — quo les gens de la Droite
ville et que les Maures qui ont quitté Casa­ d'Hervé, avaient manifesté le 14 ju ille t
la
Banque d’Etat a été mise h sac dans la
A li ! j ’o ub liais u n détail sans im p o r­ s’unissent aux révo lutio nnaires, pour
blanca après le bombardement fomentent sur le passage des troupes.
tance : je suis m oi-mémo u n pou géné q u ’eux, radicaux, soient en m in o rité. nuit du C août, 60.000 pesetas ont disparu.
des troubles dans la campagne et prêchent
— La commission d’enquête a terminé
On confirme qu’un marin a été tué et
en ce m om en t dans mes affaires ; vous
C’est p o u rq u o i ils s’adressent a u ­
la guerre sainte.
ses travaux sur l’accident de la Couronne.
quatre
blessés,
dont
trois
grièvement.
L’en­
serez donc bien bon do régler la note. jo u rd 'h u i aux répu b licain s progressis­
Tanger, 8 août. — Les nouvelles de Elle a établi que l’explosion avait été déter­
I l est fort probable que vous lui ré­ tes, tout en se défendant de leur faire train des hommes est parfait.
minée par le choc du percuteur sur I’étouLes Kabyles des environs ont été tenus à Rabat sont fort mauvaises. La colonie fran­
pondriez :
dos avances.
pille de la douille. Au moment où le coup
distance par le feu du Galilée et du For- çaise réclame l’envoi d’un croiseur. Le partit, la culasse n’était pas fermée, et c’est
— V ous êtes trop nitnablo. Mais j ’ai
S e ule m e n t, ils ont tort do le ur dire :
bin. Le Du Chayla est parti pour Mazagan contrôleur français des douanes a été chas­ ainsi qu’elle fut arrachée et que le canonpris une excellente habitude : c’est de
—
A b an d o n n e z vos idées, voire pro­
régler m on appétit sur m a bourse. De g ram m e, et venez à nous : nous vous où il est arrivé le G août au soir. La popu­ sé par l’administrateur marocain. Fait à nier Le Rollec qui la fermait eut les deux
lation y est insurgée contre le pacha et les signaler : le caïd de Sale, qui est en même bras emportés.
cette façon, je no fais jam ais de dettes
recevrons avec joie.
colonies européennes sont très elV.ayées.
temps administrateur de la douane de
ce q u i est pour m oi très im portant.
C ’est trop cher et d ’aille urs c’est illoA Rabat, la situation est également cri­ Rabat, prêche lui-même la guerre sainte
C om m e le coût do votre banquet serait
ao.
certainem ent trop élevé pour mes
N o u v e lle s é t r a n g è r e s
es radicaux et radicaux-socialistes tique. Le Cassini revient du cap Spartel, dans les quartiers mulsumans de Rabat et
m oyens, je mo vois au regret de vous peuvent écrire : « Le suffrage u n iv e r­ où il a communiqué avec la Jeanne-d’Arc. de Sale.
Russie. — U n télégramme de Saintrefuser.
sel approuve nos principes ». 11 n ’en
Tanger, 8 août. — Les observations Pétersbourg dit qu’un important labora­
Tanger, S août. — La division de l’a­
Tel est le dialogue q u i s’échange en est pas m oins vrai q u ’en accueillant
miral Philibert est arrivée îi Casablanca énergiques de la légation de France ont fini toire de bombes et de publications sédi­
ce m o m e n t entre radicaux-socialistos les socialistes pour les repousser en­
hier matin à 4 heures, et non pas h midi par émouvoir les autorités chérifiennes. tieuses a été découvert au cours d’une per­
et rép u b lic ain s progressistes.
suite,ils avouent q u'ils ont com m is une comme les premiers renseignements l'avaient Celles-ci déploient maintenant une grande quisition opérée à l ’atelier de l’école tech­
V oici, en eil'et, ce q u ’on lisait ces grosse faute po litiqu e . H ier, MM. C a ­
fait dire. Le débarquement des troupes était activité pour le maintien de l’ordre et de la nique im périale de Moscou. La police a
jo u rs derniers dans le Radical :
m ille Pelletan et B uisson, n otam m ent, terminé dans l’après-midi. L ’artillerie de sécurité à Tanger. Après le désarmement et aussitôt reçu de nouvelles instructions
Lo aufîrago universel approuvo nos prin­ soutenaient les fonctionnaires sy n d i­ nos croiseurs a servi à isoler plutôt qu’à l’incarcération, par le ministre de la guerre, et elle a procédé à des perquisitions
cipes, nos espoirs ot notre méthode do direc­ calistes. A u jo u rd ’h u i, les radicaux, disperser la cavalerie marocaine qui s’est El Guebbas, des soldats qui sont origi­ dans les maisons de campagne situées
tion ; s’il repousse, d'un côté, ot désavoue m ieux éclairés, s'aperçoivent q u ’ils enfuie.
naires de la région de Casablanca, le reste aux environs de Likhostrow , près de
toutes les manœuvres de réaction, il no va o n t fait fausse roule ; ils b rû le n t ce
Au moment où le bateau qui apporte ici des troupes régulières, soit 200 hommes, a Moscou. L à encore on a découvert un
pas, d'autre part, au-dolà dos lignes do dé­ q u ’ils ont adoré, ils re vie n n e n t forcé­
des nouvelles quittait Casablanca, le calme été disposé autour de la ville de Tanger, laboratoire servant à la fabrication de
marcation que nous avons tracées.
m ent aux idées modérées, aux vraies était, paraît-il, entièrement rétabli.
formant une ligne qu’il n’est permis de bombes d'une puissance considérable.
Les socialistes qui proclamaient notro fail­ idées de gouvernem ent. E t, par là, ils
On vient de recevoir deux graves nouvel­ franchir qu'avec un laisser-passer.en même Vingt individus ont été arrêtés.
lite se voient frappés d’impuissance ot les
d o n n e n t à notro program m e une sanc­ les : six marins, blessés lors de l'entrée des temps qu’elle empêche l’entrée à Tanger
progrossistes sont littéralement éliminés dos
Angleterre. — Les accidents se succèdent
Français à Casablanca, sont morts. On des individus venant des tribus des envi­
forces vives de la politique du pays. Ils per­ tion inattendue.
dans la marine anglaise. Après un incendie
Le
m
om
ent
est
donc
m
al
choisi
pour
rons.
La
ligne
de
sentinelles
a
pour
mission
dent positivement pied ot vont infaillible­
pense que les balles qui les ont atteints
et une collision, un torpilleur s'est jeté sur
ment être noyés. Aux élections générales, nous in v ite r à com m ettre les mêmes étaient empoisonnées.
d’arrêter les Européens qui voudraient se
le brise-lames de Portsmouth.
ils disparaltiont, selon touto vraisemblance, fautes q u i les o n t m is à deux doigts de
A Casablanca, le quartier juif est en risquer en des parages dangereux pour
du Parloment. Nous l’avons dit et nous lo le ur perte.
eux en ce moment.
ilammes.
Allemagne. — Un train a déraillé en
répétons, ils n’ont qu’un moyen de conjurer
Progressistes nous som m e s,progres­
%
pleine
nuit, près de Posen. Les deux
un désastre définitif. C'est de vonir franche­ sistes nous resterons. E t nous avons
----------------Tanger, 8 août. — Le consulat de —-------- ^
locomotives du train ont été renversées.
ment à gauche, comme l ’ont fait quelques- la prétention de penser que nous n ’a­ France à Casablanca a été attaqué par une
Le fourgon et les deux wagons suivants
uns d’entre eux on fondant à la Chambro le vons ja m a is déserté le « giro n de la bande de pillards. Les 150 matelots du dé­
N o u v e lle s d iv e r s e s
ont été mis en pièces. H uit voyageurs
groupe de l'Union républicaine. Puissent-ils
R é p u b liq u e ».
—
Le gouvernement a fait publier une
tachement ont opposé une résistance héroï­
suivre co conseil quo nous leur donnons à
ont été fués, cinq blessés grièvement
C'est
nous,
au
contraire,
qui
avons
la
que.
L’un
d’eux
fut
tué
et
plusieurs
autres
note,
au
sujet de la crise viticole, décla­
titre tout désintéressé ot qui n’impliquo de
et cinq légèrement.
rant que le retrait des démissions des
notre part aucun« avance, on peut le croirn. tâche do la préserver des incohérences blessés.
Le bombardement recommença sur la m unicipalités doit être fait avant samedi
Radicaux nous sommes, radicaux nous reste­ q u i la d én atu re n t et qui risq u e n t de la
ville arabe qui fut entièrement détruite.
rons : mais il ne nous déplairait pas do voir mettre bientôt en péril.
prochain. Après cette date, des com m is­
Faits & Bruits
FEUILLETON DU
autour dos ruines. Le bois de pins, inter­
rompu pur uno vasto pelouse, reprenait sur
1a droite, remontant vors le nord. En le sui­
vant pondant cent métros environ, on arri­
— 24 vait à uno fuillo régulière, uno cassure notto
ot verticale surplombant lo sol inférieur
d’uno hauteur do trento métros environ. —
l)o cet ondroit, l ’œil embrassait le panorama
do la baio do Saint-Michel, ot, en so retour­
PREM IÈRE PARTIE
nant vors lu torre, on voyait la masso im ­
L o IH y m tire .
posante dos ruines so drosser commo un
abri protoctour sur le flanc de l ’ailo conser­
VI
vée on maison d’habitation.
— Vous pouvez vous assurer, fit encoro
LKS llUINKS I)K ROSMKUR
remarquer Kerjan, quo de la maison il est
— En effet, appuya l'Anglais, — et comme ii pou prés impossible de no pas voir, ot,
le corps fut trouvé à la place que nous quit­ surtout, do no pasontondro ce qui so passe­
tons, comme l'herbe n'olfrait aucuno trneo rait dans l'autre morcoau do petit liois.
do pas, on no pouvait l’avoir apporté quo
— Los jugos lo remarquèrent sans doute,
par le chemin que nous avons suivi.
lit ironiquement Lobroton, lorsqu’ils retin­
' — Voilà précisément la réflexion quo j ’ai rent prisonnior Paul do Rosmour.
faite, il y a sept ans, ot quo j ’ai voulu voua
— Oui, monsieur, répondit mélancoliquoamener à fairo. Il est donc hors do doute, mont l ’Iiôtolior, ot, au promior abord, la lopour vous comme pour moi, que lo ou los giquo était pour eux.
assassins ont apporté le corps on suivant
— Vous ditoa « au promior abord » ?
les fragments do ruines, et que, parvenu ici,
— Sans douto, c'est-à-dire au regard d’un
ils l'ont joté à la placo mémo où il fut trouvé. obsorvatour superficiel. Mais un hoinmo saCola mo parait Ôtro l'évidenco mémo.
gaco aurait remarqué, lui, d’abord quo, si
Sur cette réflexion, les trois hommes so les gens du chàtoau étaiont los assassins,ils
remirent à descendro la pente en tournant avaient été d'uno stupéflanto niaiserie on
laissant lo cadavre aur la placo, alors qu’il
(1) Roproduotion interdite aux Journaux qui lour était si facile do lo faire disparaître dans
n’ont pas un traité avoo la Sooiété dos Gens quolquo trou do la côte ; — ensuito quo,
« F in is tè r e >
du Samedi 10 Août l ‘J07.
LEDRÂMEDEROSMEUR
4« Lettrés.
s'ils n'étaient point les assassins, ceux qui
avaient commis le crime avaient dû l’accom­
plir aiUours q u ’au voisinage du château.
— Fort habilement raisonné, monsieur
Kerjan. Il est probablo quo la justice ne
vous demanda pas votre avis ?
— Commo vous le dites, monsieur, riposta
l ’hôtelier sur lo mémo ton d’ironie. Au sur­
plus, commo on no relova aucune trace de
violence sur lo corps ot quo l’autopsie no
fournit aucun indice au médecin légiste,on
conclut quo cotto mort, pour inexplicable
qu’ello fût, n’on était pas moins naturelle.
— Mais, demanda l’Anglais, no publiat-on pas le portrait do la victime, son Bignalomont ?
— Oh I fit Korjoan avec un air un peu
railleur, c’est là un honneur qu’on n ’accorde
guère qu’aux victimes « intéressantes ». Or
la pauvre inconnue, malgré le mystère de
sa Un tragique, no pouvait prétendre à pas­
sionner l’opinion, qui no so passionna point,
d’ailleurs. Et puis, tout ceci so passait en
Bretagne, torro do révours taciturnes, où l’on
n ’est que trop porté à chorcher des causes
surnaturelles aux plus prosaïques événe­
ments. Vous pouvoz jugor si le « drame do
Rosmour » tarda beaucoup à prendre les dohors d’un évènoment fantastique ot surhu­
main.
— Si nous visitions la maison ? demanda
paisiblement l'Anglais.
— Monsiour, dit Korjan, pour co fairo, il
faudrait en avoir les clofs. Or, cos clefs, à
moins qu’elles n ’aient changé do mains,doi-
vont se trouver entre celles d’Alain Le Braz,
lo vieux domestique de Paul de Rosmeur,
demeuré an service du comte Colomban, le­
quel, depuis dix uns, n’a pas reparu dans le
pays. Et, ma foi, je ne saurais vous dire où
le vieil homme a porté ses os, ni même s’il
est encore do co monde.
— Nous reviendrons pour cela un de ces
jours, — lit Lebreton d’une voix brève. —
L’heure de dîner approche, et c’est moi qui
régale à Trédroz.
V II
alliance
Il était six heures du soir quand les trois
hommos arrivèrent à Trédrez.
— L ’auberge n’est pas dos meilleures, —
dit Lebreton à sob compagnons, mais nous
n’avons pas le choix. Demain nous serons
vos hôtes à Saint K lllm n , monsieur Kerjan.
En attendant, c’est ici que nous échangerons
nos premières réflexions.
Et il désignait uno maison d’apparence
plus quo modoste, on bordure sur la route,
mais assez éloignée des autres doinoures col­
lées les unes aux autres dans l’unique rue du
village. Sur un écriteau do tôle balancé par
le vent souï uno tringle rouilléo, se lisait la
vieille inscription :
« Donne à boire et à manger. #
Quand los trois hommes entrèrent, une
vioitlo femme so leva d’une chaise sur laquollo elle étuit assise ou plutôt allaissée,
ot vint saluer ses visiteurs d'un bienveil­
lant bonjours. Puis, sans aj >nter .l'i utre
paroles, elle les conduisit à travers une cui­
sine carrelée dans un jardin fort bien tenu
où. sous une tonnelle de feuillage, une table
à trois couverts était déjà dressée.
— Je vois, monsieur Lebreton, — dit gaie­
ment Kerjan, — que vous aviez pris toutes
vos mesures et'donné déjà tous vos ordres.
— En etfet, monsieur. — répondit Colman,
— et puisque vous voulez bien être de nos
amis, c’est en ami que j ’use envers vous.
Aussi bien l’entretien que nous allons avoir
vous prouvera-t-il la confiance que nous
mettons en vous.
Kerjan s’inclina en signe de rcmcrcimcnt.
Quand ils se furent installés sous la ton­
nelle, une jeune fille d'une quinzaine d ’an­
nées se mit à les servir. Profitant du mo­
ment où elle s’éloignait pour chercher le
potage, Lebreton dit à l’ancien grettier de
Lannion :
— Cotte vieille femme que vous venez do
voir est la dernière survivante des trois ha­
bitants des ruines qui furent impliqués dans
les premières poursuites intentées après la
découverte du crime. Ne l’aviez-vous pas re­
connue, monsieur Kerjan ?
—• Ma foi, non, — répondit celui-ci un
peu abasourdi. — E t pourtant sept années
ne sont pus un délai bien long pour lo sou­
venir.
P ik rrk MAEL*
A suivre).
L E
G
A
Z
E
T
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EB
R
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T
O
N
N
E
F IM S T E R E
5 houres du soir. Le prix d’ontréo est fixé à
1 franc. Demain dimanche et les jours sui­
vants, ontréo 0 fr. 50.
noises tentatives de chantage. A ce grand haix, ot Châteaulin-Orléans, ligne do Q u im ­
faiseur d'élections il manque une chose : per à Landerneau), a eu lieu lundi dernierCe raccordement sera incessamment mi&
dos candidats. Q uant à ôtrecandidat lui«
même, pas si sot I Le terrain électoral en servico.
FINISTÈRE
V o ix égarées.
n ’est point encore, à son gré, suffisam­
ment préparé, c’est-à-dire suffisamment P ê c h e flu v ia le .— L e r e p e u p le m e n t'
M. Jouy est b . . .igrement en colère. bouleversé.
Aotes offloiels.
Une intéressante opération de repeuple­
Mais celte colère, sincère ou foiulo, no doit
11 y eut cependant un moment où M. ment do rivières vient d’ôtre effectuée dans
Par décret on date du 4 août, M. Floeli ost
pas
le
dispenser
de
répondre
îi
l’interroga­
Jouy pensa bien mettre la m ain sur un co­ notre région.
nommé huissier du tribunal de première ins­
tance de Quimper, en remplacement do M. tion très simple et très claire que nous lui mité sérieux C ’étaiten 1900,¡ï l’approche
En vertu d'une autorisation de M. l’ins­
avons posée :
Le Scouarnoc, décédé.
des élections législatives : pendant tout pecteur des Eaux et Forêts, les préposés
—
Oit sont allées los voix radicales dans un mois,on put lire dans chaque numéro des Eaux et Forêts de Quimperlé ont
le scrutin de Quimper ?
Par arrêté do M. lo préfet du Finistère :
du Réveil un appel enflammé à ses am is procédé à l’immersion d’alevins de truites
Car, enfin, ces précieuses voix, auxquelles de la 1™circonscription de Quim per pour provenant du vivier de Carnoët, d’après la
M.Fnuoon-Dumont, agent-voyor principal
de 3‘ classe, à Quimper, est élevé à la 2*classo M. Jouy faisait si bruyamment appel le constituer, ii vingt sous par tête, un co­ répartition suivante :
Isolo, 13.000 ; Filé, 1:1.000 ; Aven, 10.000 ;
de son grade ;
27 juillet, no so sont apparemment pas vo­ mité de « défense républicaine »... con­
Steïr, 12.000 ; Le Jet, 10.000 à 12.000.
M. Corric, agent-voyer cantonal do lf» latilisées dans la nuit du samedi au diman­
tre M. liém on. Il paraît que les am a­
Au total, 54.000 alevins de saumon et
classe, à Quimpor, est nommé agent voyer che. Elles se trouvmt quelque part, et il
teurs ne vinrent pas, malgré l'extrême 4.000 alevins de truite arc-en-ciel.
principal de 3° classe ;
s’agit de savoir où les chercher.
modicité de ce prix qui défiait la con­
Ces immersions ont été fa'ites du 20 au
M. Le Morvan, agent-voyor cantonal de
Le directeur do conscience du « groupe currence ; car l’appel du Réveil cessa 27 juillet dernier.
2* classe, est élevé à la 1'» classo de son
radical» a beau tenter des diversions de toute un beau jour, et le projet de comité dis­
grade ;
M. Salaün (Jean-Pierro), agent-voyor auxi­ sorte îi une question qui l'embarrasse, nous parut avec lui. Et voilà comment M.
N ouvelles m ilita ire s
liaire à Quimper, est nommé agent-voyor ne serons pas assez naïfs pour lui permettre Jouy en est réduit à faire contresigner
Le contingent 'le 1907. — Le nombre des
do l’esquiver.
cantonal de 4* classo à Carhaix.
ses œuvres électorales par un comité de
A qui fera-t-on croire quo la coalition des circonstance qui ne doit guère se compo­ jeunes soldais du service armé appelés sous les
drapeaux en octobre 1907 esl de 248.503, supé­
radicaux et des socialistes n’ait produit que ser que de M. Jouy tout seul !
Conseil d’arrondissement
rieur de 25.249 à celui de 1905. 11 faut y ajou­
le chitl're ridicule de 341 voix au profit du
de Quimper.
Avec ou sans comité, le directeur du ter 11.427 hommes du serviee auxiliaire incor­
candidat qu’ils soutenaient en commun ? Réveil n ’est assurément pas un person­
porés pour la première fois en 1905, soit au
Le conseil d’arrondissement do Q uim ­ M. Jouy lui-même n’oserait l’allirmer.
nage capable d'imposer ses volontés au total 259.930.
per s’est réuni avant-hier jeudi, il la pré­
Non, les amis do M. Jouy n’ont pas volé bon peuple de Quimper.
La répartition entre les armes a été la sui­
fecture, à deux heures, pour tenir la pre­ pour M. Gourluy, c’est l’évidence même. Et,
Les conditions arrogantes qu'il vient vante :
mière partie de sa session annuelle.
alors, il faut bien on revenir îi cette ques­ de formuler ne sont pas seulement inac­
Equipages de la flotte « t armée coloniale,
tion qui a intrigué lotit le monde : Pour qui ceptables en elles mêmes ; elles seront
Armée de terre. — Infanterie, 174.107 ; ca­
ont-ils voté ?
Eleotions munioipales.
relevées comme une injure par les répu­ valerie, 25 180 ; artillerie 37.008 ; génie 7.705 ;
Si c'est pour le candidat républicain, on blicains dignes de ce nom.
11 a été procédé dimanche dernior, au
train, 2.734.
pense bien quo ce n’est pas nous qui leur
11 faudrait que les électeurs quimpéTroupes d’Udministration, 9.042.
Faou, à l’élection de trois conseillers
en ferons reproche. Seulement, cela donne­ rois eussent perdu toute clairvoyance et
L’allocation journalière de 75 centimes a été
municipaux en remplacement dç MM.
rait une singulière idée de l’autorité que toute dignité pour aller docilement se accordée aux familles de 15.916 jeunes gens,
Gréoff, Le üuern et Croas, décédés.
M. Jouy possède sur ce qu’il appelle son mettre sous la conduite d'un politicien considérés comme leurs soutiens indispensa­
Voici les résultats du scrutin :
« parti »..
d’aventure, venu on ne sait d’où, et qui bles.
Inscrits, 305 ; votants, 214.
Si
c’est pour le candidat réactionnaire... les m ènerait... on sait trop à quoi.
MM. de Glosmadeuc, industriel, 177
Le brevet d’aptitude. — Le ministre de la
N'insistons pas ; la chose se passerait Je
Au surplus, M. Jouy l ’a écrit lui- guerre vient d’accorder un nouvel avantage aux
voix ; Noël Hannou, commerçant, 170
commentaires.
même : il n ’y a r i e n d e c o m m u n entre titulaires du brevet d’aptitude militaire.
voix ; Jean-Marie Kerhoas, forgeron,
Quoiqu’il en soit, ce mystère des voix lui et notre parti. Il nous plaît de rete­
Désormais ils auront le droit, par ordre de
151 voix, élus.
radicales égarées a excité la curiosité publi­ n ir de son article ce mot qui, nous l’espé­ mérite, de « choisir leur régiment » sur les
MM. Martial Le Stir, 25 voix ; Joseph que, qui voudrait bien le voir éclairci. Mais
Traonouez, 19 voix; Jean-Marie Musel- si, pour l’éclaircir, on compte sur M. Jouy rons bien, sera dans l'affaire le dernier listes do répartition dressées par l’autorité mi­
litaire. Les examens auront lieu du 20 août au
mot.
lec, 9 voix.
et son Réveil, seuls pourtant en possession
15 septembre.
des petits secrets de la coterie radicale,
La situation des réooltes en Bretagne nous avons grand’peur qu’on attende long­
U n e r é v é la tio n .
N ouv elle s m a ritim e s
temps.
Voici, d’après les rapports des profes­
seurs départementaux d’agriculture,com­
ment s’établissait, au I " juillet dernier,
l’évaluation1des récoltes en terre :
Finistère. — Blé d’hiver, blé de prin­
temps, méteil, seigle, avoine d’hiver,
avoine de printemps, orge de printemps :
état bon.
Côtes-du-Nord. — Blé d'hiver, blé de
printemps, méteil, seigle, avoine d’hiver :
assez bon état ; — orge de printemps :
état bon.
Morbihan. — Blé d’hiver, blé de prin­
temps, méteil, avoine d'hiver, avoine de
printemps, orge d’hiver, orge do prin­
temps : bon état ; — seigle : état assez
bon.
llle et• Vilaine. — Blé de printemps,
orge d’hiver, orge de printemps : bon
état ; — blé d’hiver, méteil, seigle, avoine
d'hiver, avoine de printemps : état assez
bon.
Pour l’élevage breton.
La Société des agriculteurs de Franco
a émis dernièrement les vœux suivants :
1° Que tous les étalons carrossiers nor­
mands ou vendéens soient retirés par
voie d’extinction des dépôts bretons détendant des circonscriptions de
>alle et d’Hennebont ; 2° qu’il soit mis
chaque année un certain nombre de
norfolks anglais à la disposition de l’é­
levage breton ; 3‘ que tous les dépôts
bretons soient seulement pourvus d’é­
talons norfolks bretons.
C’est la reproduction des vœux for­
mulés à plusieurs reprises par le Conseil
général au Finistère.
1
Exposition d’art breton.
L’exposition d’art breton, entrée on élaboration le 16 juin dernior, a été inaugurée
hier, au Gymnase municipal, par M. le maire
do Quimper.
11 est permis d’aNlrmor qu’ello no so res­
sent pas de cette organisation hfttivo. Au
contraire, pourrait-on prosquo diro ; car los
exposants ont apporté co qu'ils produisent
couramment et non pas dos objots soignés
spécialement en vue d’une manifestation do
ce gonre. C’est donc l ’œuvre moyenne dos
Industriels d’art breton qui est mise sous 1rs
yeux du publio. Et dans toutes les sections
il y a des pièces maîtresses. C’est tout à leur
éloge.
A trois heures, hier, M. Dodoroau, prési­
dent du comité d’organisation, en présonce
do M. Le Hars, mairo de Quimper, entouré
des membres du bureau, do nombreux con­
seillers municipaux ot dos oxposants, a,
devant un nombreux public d'invités ,
prononcé une allocution très applaudie.
Puis le comité a parcouru, en compagnio
des invités, les diliérentes salles do Im p o ­
sition.
Dans la grando salle du roz-do chauaséo,
qui occupe toute la turfaco do l’édillco, ot
qui est Joliment décoréo do parterres fleuris,
sont groupés los meubles ot los faïoncos do
Loc-Maria.
Au promior étage, so suivont los sallos do
peinture, architecture, nrt décoratif, photo­
graphie, costumes, brodories, dontellos, etc.
La place nous manque aujourd’hui pour
étudier en détail toutes ces choses intéres­
santes, mais nous y reviendrons.
L’ouverture de l’exposition au public aura
lieu aujourd'hui, de 10 heures du matin &
sier, rue Neuve, ont péché de nuit avec un
filet traînant.
Le i ,f est condamné à 60 fr. d'amende ; lo
2« à 100 fr.
— Victor Lours, 43 ans, demeurant rue
Neuve-Prolongée.a péché de nuit dans la ri­
vière l’Odet,prè8 de Saint Denis,avec un filet
dit « strangouillard ».60 fr. d’amende.
Le môme comparait à nouveau pour avoir
péché la nuit à l’aide d’une ligne flottante.
00 fr. d’amende.
—Guillaume Mévellec,40 ans,demeurant au
Cosquer, et Jules Mévellec, 43 ans, habitant
Belle-Vue, ont été surpris au moment où ils
relevaient deux filets qu’ils avaient placés
en barrage. Chacun 60 fr. d’amende.
P i . o n i î i s . — Vol. — Lee nommés Hervé
Kérivel, 33 ans, tonnelier, et Jean-René Kérivel, 44 ans, charpentier, demeurant au
bourg, sont poursuivis pour vol de lard, et
la nommée Jeanne Jégou, 37 ans, femme du
premier, pour s’être rendue complice de ce
vol, commis au village du M a^aM ac’!!,' ha­
bité par le nommé Le Pape, cultivateur.
Ils sont condamnés : le l«r à 2 mois de
prison avec sursis ; le 2* à 3 mois de prison,
et le 3* à 15 jours de la même peine avec
bursis.
F o u e s n a n t . — Vols. — Olivier Le Cloaiec,
28 ans, domestique de ferme, déjà condamné
2 fois pour vol, est poursuivi pour le même
motif. Au village de Kerhen, en Bénodet,
où il avait été domestique, il a dérobé une
montre en argent, et à Pen-Ilis, en Foues­
nant, il a cambriolé par escalade un nommé
Breton, domestique.
Il est condamné à 1 an de prison et 16 fr.
d ’amende.
D o u a r n e n e z . — Police maritime. —
Henry Gonidec, 49 ans, patron du canot
Extra-des-Mers, a navigué avec son embar­
cation sans avoii sa grande voile marquée.
30 fr. d’amende.
— Eugène LeW oan, 25 ans, patron de l’Amour-du-Travail,& navigué dans les mêmes
conditions que le précédent. 25 fr. d’amende.
P o n t -Cr o i x . — Délit de pêche. — Pierre
Castrée, 21 ans, scieur de long à Lanviscar,
a péché à la ligne une heure après le coucher
du soleil. 30 fr. d’amende.
E ll ia n t . — Délit dépêché. — François Le
Deuff, 38 ans, journalier au bourg, a péché
dans la rivière le Jet, au lieu dit le Moulin
du Jet, à l ’aide d’un filet dit « bâche », monté
sur deux bâtons.
30 fr. d’amende.
Savez-vous que le Progrès de M. de SerLes enga/jés volontaires de la classe
vigny est doué d’une clairvoyance à laquelle
1903. — Le ministre de la Marine vient d’a­
rien ne saurait échapper ?
Im p u is s a n c e et p ré s o m p tio n .
dresser la circulaire suivante au vicc-amiral
Ce journal peu banal signale îi l’horizon
Chaque fois que M. Jouy etson « groupe« électoral un « nuage », à l’ombre duquel il Péphau, préfet maritime :
« Par lettre du 16 juillet, transmise sous
Audiences des 7 et 8 août.
ont donné signe d’existence dans une élec­ voit — comme je vous vois moi-même —
bordereau du 22 du môme mois, n° 3.171, vous
tion, pendant les dernières années, ç’a le Finistère et le Rt'veil <
-se tendre la m’avez demandé s’il y avait lieu de conserver
Q u i m p e r . — Vol. — Louis Malo, 23 ans,
été pour essayer d’empêcher ou de d im i­ main ». Et il prédit h brel délai la constitu­ sous les drapeaux, jusqu’il l’expiration de leur maçon, route de Pont-l’Abbé, s’est rendu à
nuer le succès des candidats républicains
lien.par application du paragraphe 0 de la cir­ la baraque où l’on renferme une partie du
tion d ’un parti Hémon-Jony I
Tout le monde le savait avant quo nous
l’ayons constaté.
Pensez-vous que M. Jouy cherche à
s’en défendre ? Allons donc ! il recon­
naît los faits, il s’en glorifie et, qui mieux
est, il promet de recommencer à toute
occasion.
« V oilà qui est net », ajoute-t-il. Très
net, en ellet, d’une netteté telle qu’en bon
français cela s’appelle du cynisme.
Pour achever de se faire comprendre,
lo directeur du Réveil spécifie les condi­
tions auxquelles il consentirait à débar­
rasser de son obstruction systématique
le parti républicain.
M. Jouy n ’entend pas que rien se fasse
it Q uim per sansea permission. M. Jouy
veut qu’on le consulte et qu’on compte
avec lui ; M. Jouy exige que les candi­
dats et leurs programmes soient préala­
blement soumis à son examen. Bref,
Lamc’est un laissez-passer en règle qu’il fau­
dra recovoir do la m ain de M. Jouy avant
de se présenter aux électeurs.
Ah I M. Jouy a raison de le dire : il ne
fait pas <vdu sentiment ». Ceci ressem­
ble môme furieusement ¡\ l ’offre d ’un
marché. Mais que dirait-on de ceux qui
s'inclineraient devant ces outrecuidantes
prétentions ?
Tout au plus une pareille attitude
s’expliquerait-elle — sans se justifier en­
core — si l’on avait affaire il un homme
connu, investi do la confiance publique,
entouré du prestige des services rendus.
Mais M.* Jouy I qui donc est-il pour
oser tenir ce langage ? Et qui voit-on der­
rière lui ?
E n fait de titres personnels, nous ne
lui en connaissons pas d ’autres que ceux
quo nous avons rappelés. Depuis quatre
ans q u ’il so môle aux affaires locales, il
n’a pas un instant cessé d ’ôtre à Q u im ­
per un agent do discorde et do dém orali­
sation politique dont l’œuvro a forcément
tourné au prolit exclusif de la réaction
Q u’il s'en trouve satisfait, c’est son af­
faire ; mais qu’il n ’attende pas de récom­
pense civique pour de tels exploits I
11 est vrai quo le directeur du Réveil
s’est élevé lui-même à la dignité do pré­
sident d’un comité radical, au nom d u ­
quel il aime h parler. Quels sont les illu s ­
tres inconnus qui composent sa suite ?
No le demandez pas : ils s’effacent dans
la grande ombre do leur président. Co qui
est certain, c’est qu’on n ’a jam ais vu
sortir du cénacle do M. Jouy une seule
candidature.Très imposant sur lo papier,
quand il s’agit do faire la guerre aux can­
didatures républicaines, ce comité n ’a
môme pu réussir ii extraire do son soin,
dans une élection municipalo complémen
taire, uno listo do cinq noms I
Lïi est lu secrète infirm ité do M. Jouy,
celle qui empôche do prendre au sérieux
ses déclamations furibondes ou ses sour­
« Co ne
sera to u jo u rs
pas de n o ire
fa u le
a jo u lo l ’o rg an e s e m g n is t o , si les éle cteu rs n ’y
voient pas c la ir I »
Le fait est que, devant ce nuage et devant
cette lumière, bien malin est l’électeur qui
pourra s’empêcher d’écarquiller les yeux I
Concours et examens
Ecole du Lésardeau. — L’examen de sor­
tie des élèves de deuxième année de l’Ecole
pratique d’agriculture du Lézardeau a eu
lieu mardi dernier.
Ont obtenu le certificat d’instruction : les
élèves Pouliquen, Le Meur, Grall, Marcliadour, Rosmorduc, Kornévez, Darcillon, Trécaut et Laouénan.
Conducteurs des Ponls et Chaussées.— La
commission chargée de procéder, en 1907,
aux examens do 2« degré du concours pour
l’emploi de conducteur des Ponts et Chaus­
sées, siégera lo vendredi 16 août ptochain à
Nantes, à 7 heures du matin,à la préfecture,
pour examiner les candidats du 3" centre.
Parmi eux sont inscrits MM. Castel et
Champion, du Finistère.
S ociété de sau ve tag e des n a u fra g é s .
S tatio n de T ré v ig n o n .
Uno nouvelle station vient d’ôtre établie
par la Société centrale de sauvetage des
naufragés, à la pointe de Trévignon, en Trégunc. Elle est appelée à rendre de réels tervices sur ce point avancé du littoral ou les
bateaux surpris au large viennent en très
grand nombre chercher un refuge contre le
gros temps.
Nous apprenons quo l’inauguration do la
station do Trévignon est fixée au dimanche
8 septembre. Cotte cérémonie sera présidée
par M. do Kerjégu, administrateur de la So
ciété.
Lo baptômo du nouveau bateau aura lieu à
11 heures. Un banquet réunira à midi les
invités.
Lo programme do la fête a ôté arrêté par
les soins du comité local, dont le président
est M. Quontel, maire de Trégunc.
Sociétés de courses. — Courses de
D o u a rn e n e z.
La société des courses do Douarnenez
a fixé au dimanche t6r septembre la date
des courses. L a plage du Ris, de même
que tous les ans, servira d’hippodrome.
Ces courses comprendront trois courses
au trot, uno course au galop et deux
courses d ’obstacles.
Les adhésions et les engagements sont
reçus chez M. Massicot, secrétaire dos
courses, rue Monte-air Ciel, Douarnenez,
jusq u’au 31 août à G heures du soir.
N os
c h e m in s de fer. — Les d e u x
g are s de C h â te a u lin .
La réception du raccordoment dos doux
garos do Châteaulin, (Chi\toaulin-ville,ligne
dos chemins do for économiques, vors Car-
culaire du ¡‘r février 1907, deux eDgagés vo­
lontaires pour trois ans, congédiables, en môme
temps que la classo 1903, dans le6 conditions
de la circulaire du 11 juillet 1907.
« M. le ministre de la'Guerre, que j ’ai eu
soin de consulter sur ce point, vient de me
faire connaître, par lettre du 26 juillet, que la
loi du 21 mars 1905 doit ôtre appliquée aux
hommes de la classe 1903 ayant eu des interruptions do service, si elle leur est plus favo­
rable que la loi du 15 juillet 1880. M. le géné­
ral Picquart ajoute qu’h son avis il n’y a pas
lieu de faire de différence entre les appelés de
celle classe et les engagés de trois ans, dont
l’engagement expire le 30 novembre prochain,
et que le temps supplémentaire de service qu’ils
ont il accomplir doit partir du 12 juillet.
« Afin d’assurer, entre les deux départements
militaires, un mode de procéder uniforme, il
convient d’appliquer cette dernière interpréta­
tion aux engagés do l’armée de mer de 1» classe
1903 tombant sous le coup de l’arlicle 41 de la
loi du 15 juillet 1889, sous l’empire de laquelle
leur lieu a été contracté. »
Avis aux navigateurs. — Les navigateurs
sont informés que le 20 août 1907, à l’heure
de l’allumage des plla/es, on éteindra les deux
feux provisoires, l’un il éclals blancs groupés
par quatre toutes les 25 secondes, et l’autre
fixe blnnc, dont l’allumage au phare de l’île de
Sein a fait l’objet des avis numéros 449 et 85i
de 1907, et on remettra en service lo feu défi­
nitif précédemment établi à ce phare, feu à
éclats blancs groupés par quatre toutes les 25
secondes, d'une puissance lumineuse de 20.000
becs Caroel, dont les caractélisliques seront
les mômes que par le passé.
— Lo feu fixe blanc de Heuzoc.aux abords de
Concarneau, a été remplacé par un feu provi­
soire fixo blanc (avis
764 de 1907), d’une
portée do 14 milles, établi sur la galerie supé­
rieure du phare.
Un avis ultérieur fera connaître la date de
l’extinction de co feu provisoire cl do l’allu­
mage d’un nouveau feu définitif, qui sera do
môme caractère que l’ancien feu et pourra,
auparavant, fonctionner temporairement pour
essai.
Position approchée : i ' “ 53’ 3” N. — G» 14’
32” O.
Phares, série K. 2, N° 1 ; carte n° 5.315.
P o lice correctionnelle. — T rib u n a l
de Q u im p e r.
Audience du O août.
matériel de tir, au champMe tir ; il a forcé
la porte et s’est emparé de 3 ou 4 kilos de
farine. Il a été en outre trouvé porteur d’un
coup de poing américain.
Malo est condamné à 20 jours de prison et
16 fr. d’amende.
L a n r i e c . — Outrages. — Joseph Lancillon, 18 ans, pêcheur, habitant au « Passage»,
étant en état d’ivresse, a outragé le gen­
darme qui lui faisait des observations.
2 jours de prison et 5 fr. d'amende.
Police correctionnelle. — Tribunal
de C h â te a u lin .
Audience du 8 août.
C h a te a u lin . — Emploi de mineures à la
mendicité. — Marie Sevaër, 40 ans, journa­
lière au Garrec, se livre à la prostitution. Elle
est d’un exemple déplorable pour sa fille
âgée de 9 ans, qu’elle emploie la plupart du
temps à mendier.
Le tribunal lui inflige 6 jours de prison,
et confirme l ’ordonnance du juge d'instruc­
tion en ce qui concerne la remise de la jeune
Sévaér à l ’Assistance publique.
H uklgoat. — Mendicité. — Jean Louis Lo
Com, tailleur de pierre au Iluelgoat, et Yves
Hamon, 31 ans, maçon au Iluelgoat, ne v i­
vent quo de mendicité. Dernièrement ils s’in ­
troduisirent au milieu de la nuit chez M. Ber­
nard, juge de paix à Dinard, en viUégiature
à Iluelgoat, et le sommèrent de leur fournir
un secours de route qu’ils fixèrent eux-mômes
à 50 centimes.
2 mois de prison.
— Ivresse. — François Lozac’h, 34 ans,
journalier au Iluelgoat, récolte deux con­
damnations à 2 jours de prison chacune pour
ivresse.
C r o z o n . — Ivresse. — Simon Kerinec, qui
en est à sa 48' condamnation pour ivresse, se
voit intliger pour le même motif 2 mois de
prison et 200 fr. d’amende.
Une deuxième fois Képinec, toujours pour
ivresse, est condamné à 2 mois de prison et
200 fr. d’amende.
Ces doux condamnations so confondent
avec celles des 27 ju in et 11 juillet dernier.
Quémênéven. — Coups. — Jean Le Golf,
21 ans, domestique de ferme à Ouéménéven,
est inculpé do coups et blessures sur la personno de Anna Dorval, âgée de 20 ans.
3 mois de prison avec sursis.
— Délits de pêche. — Léon Vail­
lant, 17 ans, marin de commerce, demeurant
ruo Neuve ; Henri Nédellec, 17 ans, demeu­
rant môme rue, et Francia Nédellec, 16 ans,
peintre, habitant à Bourg-los-Bourgs, ont ôté
surpris péchant à la « vermôo »,do nuit,dans
la partie lluviale do l’Odet.
Ils sont condamnés chacun à 30 franc*»
d’amondo.
Pi.omodiern. — Abus de confiance. — Ga­
briel Trétout,38ans.journalierà Plomodiern,
s’est rendu coupable envers les nommés Le
Guillou et Brélivet d’abus de confiance, en
détournant des sommes d’argent qu’ils lui
avaient remises pour payer la traversée de
ces derniers du Hâvre au Canada.
3 mois do prison.
— Henri Le Franc,44 ans,sans profession,
ruo Neuve, a été surpris au moment où il
onlovait du Steïr, près du Pichéry, un sau­
mon qu’il vonait do prendre par la quouo ù
l'aido d’un grappin. 30 fr. d'amondo.
Plbybkn. — Ivresse. — Victor Riou,
29 ans, marchand am bulant à Landivisiau,
a, étant ivro, insulté les gendarmes do Ploybon.
15 jours de prison et 5 fr. d'amende.
Q u im p e r .
— Auguste Herviou,50ans,san8 profession,
rue Nouvo, ot Jean Daniélou, 49 ans, menui­
. .
\
L E
Qulfnper. — Vélo-Sport Quimpérois.
— Le comité du Vélo-Sport Quimpérois
a décidé d’organisor lino deuxième réunion
cycliste au Vélodrome do i’Odot, le diman­
che 15 septembre prochain.
Le programme, que nous donnerons dés
qu’il sera définitivement arrété,comprendra
notamment : uno régionale, uno départe­
mentale, une locale, une course de consola­
tion, avec prix en argent, ot une course spé­
ciale ouverte il tous avoc prix olierts par do
généreux donatours dont les noms seront
publiés.
Le comité esp(>re que nombreux seront
les lois qui lui parviendront.
étudiant, r. du Pont-Kirm in, — Horvé Hénnlf,
33 ans, com ptable, époux do Soûlot, r. do la
Providonoo.
305 décès on 1907,
dont 109 aux hôpitaux.
P uai.icA T lO N S m? M a r ia o e s
Roné Lo G a ll, marin-pôoheur, ot Françoise
Hétniry, couturière, dom iciliés h Quim per.
Joan S nlaun , qunrllnr-maitro fourrier, dornioilié do fait h Cherbourg et de droit h SaintT hurion, et M arguerite Tudal, dom ioiliéo h
Quim por.
Jean G oudon, forgeron, et Joanno Branquet,
couturière, dom ioiliés h Quim por.
La « Cornouaille ». — Voioi lo programme
dos concours do tir des 17 et 18 noût pro­
chain. Ils auront lieu de 7 houres ù 11 houros
du m atin.
Concours au fusil I88G, olïort aux membres
m ilitaires do la Société par lo ministre de
la guorro. — Séries illimitées do 4 balles
(0 fr. 75 la série). — Classement sur les doux
meilleures séries. — Barrage par los sui­
vantes. — 8 prix : 1,r prix, uno jum elle télé­
mètre. — 2*, 1 médaille vormeil grand mo­
dule ; 3*, 1 m édaille argent gtand module.
Poule au fusil I87i. — Séries illimitées do
4 balles (t) fr. f>0 la série). — Un prix et
trois médailles. — Classement sur les deux
meilleures séries. — Barrage par les sui­
Rosporden. — Foire remise. —- L a
vantes.
foiro du jeudi 15 août courant coïnci­
Poule au revolver 1873 (0 fr. 50 la séiie do dant avec la t'ôte de l’Assomption, est
6 balles). — Sérios illimitées. — Classement
remise tut lendemain vendredi 1G août.
sur los doux meilleures séries. — Barrage
par les suivantes. — Un prix ot trois mé­
dailles. — Un prix supplémentaire au lau­
Saint-Yvi. — Libt'ra/ion condition­
réat qui n'aurait jam ais obtenu do piix au nelle. — Par arrêté du l°r août 1907, le
nommé Jean-Louis Salaiin,ftgé de W ans,
revolver.
Le « Terfel ». — Voici l’horaire du bateau
automobilo le Terfel pour la semaine pro­
chaine :
Dimanche i l août. — Quimper, Bénodet.
Beg-Meil et retour. — Do Quimpor ù 8 h. 30
du m atin ; de Bénodet à 9 h. 80. Retour, de
Beg-Meil à 4 h. 30 du soir, de Bénodet à
5 h. 80.
L u n di 12 août. — Quimpor, Bénodet ot
retour. De Quimper, à 9 h. du m atin. Retour,
do Bénodut à 5 h. du soir.
M ardi 18 août. — Quimpor, Bénodet ot
retour. De Quim per à 9 h. du m atin. Retour,
de Bénodot à 5 h. du soir.
Mercredi 14 août. — Quiaiper, Bénodot,
Loctudy, aller seulement. Do Quimpor ù
8 h. 30 du m atin ; de Bénodet pour Loctudy
À 9 h. 30 du m atin.
Jeudi 15 août. — Fôto do Quimpor. — Loc­
tudy, Bénodot, Quim por et retour. Do Loc­
tudy à G h. 30 du m atin, do Bénodet à 7 h.
du m atin. Retour, de Quimper A 0 h. du soir,
- de Bénodet à 7 h.
Samedi 17 août. — Courses de Quimper,
1" journée. Loctudy, Bénodet, Quim por ot
retour à Bénodot seulement. De Loctudy a
8 h. du m atin, do Bénodot à 8 h. 30. Retour,
de Quim por à 8 h. du soir.
Dim anche 18 août. — 2* journéo dos courses
de Quimper. Bénodot, Quim per et retour.
De Bénodet à 9 h. du m atin. Retour, do
Quim per, à 8 h. 80 du soir.
Arrestation.—Lu nommée Marie-Jeanne
Loussouarn, 21 ans, originaire de Penmarc’h, actuellement domestique chez. Mme
veuve llospart, h Coat-Ligavant,en Penhars,
a été arrétée en flagrant délit de vol au pré­
judice deson ancienne patronne, Mme veuve
Cariou, demeurant à Quimper, 29, rue JulesNoiil, chez, laquelle elle avait soustrait du
linge, qui, d’ailleurs, a été trouvé en sa pos­
session.
On l’accuse également d’avoir soustrait de
l’argent au préjudice de la même patronne.
Pertes et trouvailles, — lin été perdu uno
olef accompagnée d'une ohuîricttu. La rappor­
ter au bureau du journul oontro récompense.
Concerts militaires. — Voici lo pro­
gramme des morceaux qui seront oxécutés
demain dimanche.par la musique du 118* do
ligne, de 8 h. 1/2 h 9 h. 1/2 du soir, dans
les allées de Locmaria :
En avant (pas redoublé). . .
La Faridondaine (ouverture).
Tyrolienne pour S hautbois.
Samson et Dalila (sélection).
La fête au village (chant). .
Menzol.
De Groot.
Em . K uhn.
Saint-Saüus.
Fajollo.
manœuvre it Nantes,condamné par arrêt
do la Cour d ’appel de Rennes du 1G août
dernier i» G mois de prison pour coups
et blessures et entraves à la liberté du
travail a été adm is « bénéficier de la
libération conditionnelle.
Concarneau. — Vol ù la gare. — A
la fin du mois dernier, M. Balestrié, indus­
triel, faisait déposer il la gare dos marchan­
dises, pour être expédiées, G7 caisses de
sprats il l’huile. Le lendemain de ce dépôt,
vers 7 heures du matin, un des employés
chargés du contrôle s’apercevait de la dis­
parition de l’une des caisses. Des recherches
furent faites pour découvrir les auteurs de
cetto soustraction, mais elles demeurèrent
sans résultat.
Aucune trace d'effraction n'a été constatée
aux porles qui, comme d'habitude, étaient
fermées# clef.
Tout porte h croire que cette caisse a été
enlevée dans le jour et chargée sur un
camion qui emportait d'autres marchandises.
Mort subite. — Lundi dernier lo nommé
Gilles Salailn, âgé do 50 ans, qui so trouvait
en état complet d'ivresse, voulait regagner
son embarcation qui se trouve dans lo port
do Concarneau; comme la marée était basse,
il s'y rendit tout habillé, ayant do l’eau
jusqu'à la cointure, mais arrivé à bord il
tomba mort.
Gilles Salafln était embarqué sur la cha­
loupe 219 de Groix, patron Pierre C.alloch.
D ouarnenez. — Folle alcoolique. —
Mercredi dernier, dans la matinée, le nom­
mé Guillaume Gélot, 21 ans, menuisier, rue
Pouldavid, parcourait los rues en état d’i­
vresse, en compagnie d’un autre individu
également ivre.
Rencontrant un prêtre, rue Jean-Bart, ces
individus lui barrèrent le passage et le
bousculèrent. Des personnes présentes leur
ayant reproché leur conduite, les deux
ivrognes les injurièrent et Gélot se livra il
des obscénités révoltantes.
Procès-verbal a été dressé.
Avis aux pêcheurs. —- On nous prio d’a n ­
noncer qu’à partir du 15 août courant, pro­
cès-verbal sera drossé d’olïice à tous les
patrons de batoaux qui n’auront pas lisible­
ment inscrit sur leur bateau et lu voilure do
leur bateau le numéro d'inscription qui
leur est attribué.
Pont-l'Abbô. — Décision gracieuse.
Par décision présidentielle du 29 juillet der­
nier, la peine de 5 années de travaux forcés
avec dégradation militaire, prononcée le
23 mai dernier par le l"r conseil do guorre
maritime do Cherbourg, il compter du
8 mai, contre Daniel Joseph-Marie Le Roux,
itgé de 20 ans, canonnier breveté, pour
coups mortels, a été commuée en cinq an­
nées de réclusion, sans interdiction de sé­
jour.
Audlerne. — Vol. — Lo 4 courant, vers
7 houres du soir, on rentrant chez elle,
Mme Dewing, plumassière au Poul, s’aper­
çut qu'un carreau do la fenêtre du mur qui
sépare sa cuisine de l'atelier avait été brisé
et qu'environ un kilogramme do gutta-percha, d’uno valour do 20 francs, qui était
placé dans l’atelier, avait été dérobé.
Lo malfaiteur est inconnu.
Etat-civil du i°r au 9 août. — Naissan­
— Joau-Louis Doaré, r. du Sellé. — Emilo
Le Mat, r. dos Gentilshommes. — CoronflnMarie Piriou, r. do Douarnenez. — MaroolleMario Bazin, r. Sainto-Thérèse. — Joan-Pierro
Le Dongo, r. do Douarnenez. — Jean-Paul
Hourvéau, pl. La Tour d'Auvorgno. — Alnin
Horvé, r. Kéréon. — Oormaino-Louiso KioUj
r. du Pont-Firmiu. — Joanno-Mario Lo Gucn,
r. de Douarnonez.
223 naissanoos on 1907.
Saint-Hernln, — le crime du CoaMariages : 70.
dout. — M. Picard, juge d’instruction, et
D écès . — Jean Taloo, 73 ans, charron, oéli- son grollior, M. Le Godec, se sont rendus
batairo, r. de la Providence. — Louis Corro, mercredi au Coadout , en Saint-llernin,
34 ans, oultivatour, oélibatairo, h l'Hospioo. — pour dresser plusieurs plans détaillés des
Yves Guiohaoua, 57 ans, journalier, époux do
Tréberno, allées do Loo-Marin. — Clémont lieux où so déroula le drame dont nos lec­
Dupont, 72 ans, retraité do la marino, vouf do teurs n'ont pas oublié les détails, et où la
gorleo, à l'Hospioo. — Adolphe Catois, 21 ans, femme du garde Fonteneau trouva la mort.
ces,
L’instruction do cette affaire est presque
terminée et Biollay passora aux assises
d’octobre.
Brest. — Sentinelle blessée. — Le canonnier Pois, étant de garde dans la nuit
du G août au polygone de la marine, a été
criblé do pierres par des rôdeurs. Le mal­
heureux, grièvement blessé, a dû être trans­
porté ii l’hopital maritime.
Les auteurs de cet allentai sont active­
ment recherchés.
P l o m e lln .— Acte inqualifiable. —
Le 2 courant, vers neuf heures du soir, un
automobiliste quimpérois revenait eu com­
pagnie de quelques amis, dans sa voiture,de
Pont-l’Abbé, lorsqu'arrivés au lieu dit
« L’Avantage », deux individus qui, malgré
les recherches faites, sont demeurés incon­
nus, lapidèrent les voyageurs. De plus, une
énorme pierre, lancée par un de ces énergumimes, atteignit uno des loues de la voi­
lure automobilo qui, sous le choc, dévia de
sa route. Elle no fut heureusement pas bri­
sée, sinon il eût pu se produire les plus gra­
ves conséquences.
Nos compatriotes. — Nous applaudissons
bien sincèrement au double succès que
viennent d’obtenir doux anciens élèves du
lycéo de Quimper, llls do notre sympatbiquo
compatriote, M. Victor Fayot, négociant a
Brest, et neveux du capitaine do frégato
E. Fayet.
M. René Fuyet est admissible à l’Ecolo
polytechnique; il avait, de plus, réussi dons
les épreuves récentes do l’examen pour
l’Ecole centrale.
Son frère, M. Em ile Fayot, ingénieur ch i­
miste à l'in stitu t de Lille, a fait, comme lui,
ses études au lycée de Quimpor.
Toutes nos félicitations à nos jeunos con.citoyens, ot, on mémo temps, à leurs distin­
gués professeurs.
F IÍN IS 1 E R E
M orbihan. — En raison de la faiblesse
actuelle du rendement des sources, la ville
de Lorient ne peut plus fournir d’eau potable
au port de guerre, ni pour les besoins des
services de l’arsenal, ni pour la consom­
mation des bâtiments de guerre.
Pour obvier à la situation, le préfet mari­
time est obligé d’envoyer chaque jour des
chalands-citernes, remorqués par une cha­
loupe îi vapeur, it plus de douze kilomètres
de Lorient, au-deli» de Lochrist, pour pui­
ser dans le canal du Blavet l’eau nécessaire
au porl do guerre.
Maine-et-Loire. — Il résulte de la pre­
mière enquête sur la catastrophe de chemin
de fer des Ponts-de-Cé, que la rupture du
tablier le long de son point de jonction
avec le montant latéral du pont il droite, a
été duc aux chocs répétés de la locomotive
qui avait déraillé il droite et frappé en sauts
successifs exactement it ce point de jonction,
faisant céder les boulons et les tètes des
poutrelles.
Les nouvelles des blessés sont bonnes.
Conseil municipal de Quimper
Séance du vendredi 9 août.
Lo Conseil municipal de Quimper s'est
réuni hier soir, à 8 heures et demie, en ses­
sion ordinaire.
Etaient présents : MM. Le Hars, maire,
Canet ot Bodereau, adjoints ; Jacq, nommé
secrétaire de séance ; Alavoine, Colin, Decrop, L.aurent, Lo Bihan, Lo Fur, Ménez,
Orseri, Péronnet, Salaiin, Tréhony.
M. Boutin demando l’autorisation d’établir
une passerelle sur lo Stéïr, à côté de celle de
M . Chenadec. Le Conseil,considérant que le
projet do M. Boutin est anti-esthétique, le
repousse, tel qu’il est présenté, laissant au
demandeur la faculté de dresser un autre
projet.
Au cours d’un incendie qui avait éclaté au
Moulin-Vert, les pompiers de Quimper ont
apporté leur concours, qui a été accepté par
la municipalité do Penhars. Mais celle-ci
refuse aujourd’hui de payer à la ville de
Quimper les journées dues aux pompiers,
soit 124 francs. Le Conseil autorise le Maire
à plaider contre la commune de Penhars en
Conseil de Préfecture.
Le bruit ayant couru que, par suite de la
prochaine suppression des quatrièmes batail­
lons, lu ville de Quimper allait voir réduire
8a garnison, M. le Maiie lit un long rapport
sur cette importante question. Il y a en ell'et
uu contrat, qui dato de 1877, passé entre la
ville et le Ministro de la Guerre, et par lequel
ce dernier s’engage à maintenir à Quimper
une garnison m inim um formée de deux ba­
taillons et de la portion centrale. Il est bon
de rappeler à ce sujet que, en 1877, Quimpor
fut la première ville do France qui offrit do
prendre seulo à sa charge les frais de caser­
nement. E n conséquence, lo Conseil approuve
lo rapport rappelant ces faits, qui sera adressé
au Ministre do la Guorre.
Par suite do la fermeture du Sacré-Cœur
et des autres établissements d'enseignement
congréganiste, 500 lillettos environ devront,
ou mois d’octobre prochain, trouver place
dans les écoles de la ville. Mais celles-ci sont
déjà insuffisantes pour contenir toute leur
population scolaire. En présence do cette
situation do fait, que le Conseil n’a pas créée,
mais à laquelle il est obligé d’apporter une
solution, M. lo Maire propose, les terrains à
bfttir faisant défaut dans le centre de la
ville, d’acquérir l’immeuble dos religieuses
du Sacré Cœur, quand il sera mis en vente.
On y transférerait les cours secondaires do
jeunoB (illos ot l’écolo enfantino qui encom­
bre l’école do la ruó V í b . Do cette façon se­
raient rendus libres dos locaux suffisants
pour parer à touto éventualité. M. le Maire
propose on outre, on attendant la mise en
vento ot vu l'urgence, de louer l'immeuble
du Sacré-Cœur à M. Ménage, liquidateur.
Ces conclusions sont adoptées.
La mémo situation so présente pour les
écoles de garçons. La formeture dos écoles
des Frères do la Doctrino chrétienne va éga­
lement mettre à la charge do la ville de
nombreux enfanta qui no pourront trouver
place dans les écoles actuelles déjà surchar­
gées d'élèves.
Or, il y a plus do deux ans quo l'administratiorç municipale a dressé les plans d’un
groupe scolaire destiné à paror à cotto éven­
tualité. Mais lo Conseil d’Etat n’a pas fait
diligence pour approuver los taxes proposées
par la villo ot destinées à gager l ’emprunt
nécessité par cos constructions. Co rotard
n’incombant pas à la ville, M. lo maire pro­
pose donc do n’accoptor désormais, et jus­
qu’à nouvel ordre, dans los écoles de la ville,
quo los onfants quimpérois, à l’exclusion ubsoluo do ceux dépendant des communos
volsinos ot qui sont au nombre do plus do
cinq cents. Cotte mesure permettra do caser,
du moins pour le moment, tous les enfants
de la ville. Ces conclusions sont adoptées.
Un crédit supplémentaire de 1.600 francs
est voté pour couvrir les frais de la fête du
14 juillet. A ce sujet, M. le maire fait remar­
quer que la ffitode nuit donnée à cette occa­
sion, et à propos do laquelle on a voulu ré
criminor, a été en réalité publique. Il est bon
aussi de voir ce qui so passe dans les villes
voisines. C’est ainsi qu’à Morlaix, qui fut
donné en exemple à ce propos, la fête natio­
nale a comporté pourseuloet unique réjouis­
sance un feu d’artifice de 500 francs.A SaintBrieuc, où uno fête de nuit a été donnéfe, les
places étaient de 2 fr., 1 fr. et 0 fr. ¡30. Il
est naturel d’ailleurs et démocratique que
ceux qui en ont les moyens payent des prix
d’entréo qui couvrent les frais d’un spectacle
visible pour tous.
Lo traitement des femmes de service
dos écoles maternelles est élevé de 20 à
25 francs par mois.
Le Conseil, s’associant à la lutte contre le
fléau de l’alcoolisme, autorise le maire à
prendre un arrêté interdisant l’ouverture de
tout nouveau débit de boissons à moins de
50 mètres dos églises, écoles, etc. Sur une
pétition de la Jeunesse antialcoolique, le
Conseil vote en outre un vœu en faveur de
la prohibition de l’absinthe.
La demande de subvention de la société de
secours mutuels des employés et comptables
de Quimper est rejetée, conformément à la
loi qui n’autorise les municipalités qu’à pren­
dre à leur charge les frais de livrets et d’im ­
primés.
MM. CofTec et Jacq sont nommés membres
de la commission de revision de la liste con­
sulaire.
Enfin, sur la proposition de M. le Dr Colin,
une commission est nommée pour étudier la
question de l’enlèvement des ordures ména­
gères. M. Colin propose la mise en service
de « poubelles » afin d’éviter le dépôt des
ordures sur le pavé des rues qu’elles infes­
tent.
Le Conseil se réunit ensuite en comité se­
cret pour examiner diverses demandes de
bourses.
PETITE CHRONIQUE
Service particulier du Finistère.
Paris, 10 Août, 7 h. 45 matin.
L e g u ê p ie r m a ro c a in .
Une dépêche de Tanger dit que le dé­
barquement des troupes à Casablanca
a eu lieu sous la protection des canons
des navires qui bombardaient les envi­
rons, dispersant, les groupes qui es­
sayaient de se former.
Les portes de la ville furent alors
enfoncées et les soldats s'emparèrent
de tous les remparts. En même temps,
la Légion étrangère contournait la
ville avec les tirailleurs algériens et
s'emparait des troupeaux.
Au cours de la bataille livrée jeudi
matin, les Français ont infligé aux ca­
valiers marocains des pertes considé­
rables ; ils étaient soutenus par le feu
des croiseurs.
Le général Drude dirige maintenant
la défense.
Un message par télégraphie sans fil,
parti hier soir de Casablanca à 5 heu­
res HO, annonce que la situation reste
statlonnaire.
Le consul de France à El Ksar est
pa. ti avec tous les Français de la ville
pour Larache.
Les journaux de Tanger, évaluent à
4 OOO le nom.re des Marocains tués à
Casablanca. Ceux qui sont pris les
armes à la main sont fusillés. Les ca­
davres sont transportés hors de la ville
et incinérés. Le consulat d'Allemagne
a demandé au commandant de nos
troupes des armes et des renforts.
Le mouvement insurrectionnel ga­
gne l'intérieur. On redoute de graves
événements à El Kébir.
LA TUBERCULOSE DES BOVIDÉS. — M éfiant à
profit les expériences menées par V on Pirket
pour déceler la tuberculose chez l ’hom m e, M .
Vallée, professeur à l ’école d'A lfort, a employé
cette méthode comme pierre de touché de la
tuberculose chez les bovidés.
E lle consiste à faire des scarifications lé ­
gères sur le flanc de l ’an im al ot à frotter ces
dernières avec de la tuberculine.
Si
l ’anim al est tuberculeux, môme légère­
ment, on voit apparaître presque im m éd iate ­
ment une zone inflam m atoire anfour do la sca­
rification. Il n’en est rien si l ’an im al est in ­
dem ne.
destruction
dks
H avas.
Le Gérant, responsable : J B k rn a rd .
L IQ U ID A T IO N
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25, rue K éréon Q U IM P E R
FOURMIS. — Nos jardins
sont quelquefois infestés de fourm is qui cau­
sent de grands dom mages aux arbres et aux
plantes.
O n indique le moyen suivant comme propre
îi éloigner les fourm is : Délayez de la suie de
foui- dans un verre d’huile de chénevis, et faites
avec ce m élange une bande circulaire, large
de quelques pouces, fout autour du tronc
de l’arbre sur lequel vous voulez empêcher les
fourm is de monter ; elles ne s’en approcheront
ja m a is , car ce m élange leur répugne étrange­
m ent.
l e s in s e c t e s a l i m e n t a i r e s . — Dans m ain ­
tes contrées, certains insectes constituent un
a lim eut presque quotidien. Les Hottentots font
sécher les sauterelles, les réduisent il l’état de
farine. Ils en font une sorte de galette. Les
œufs do sauterelles servent il la fabrication
d’une soupe qu’on dit savoureuse. En Egypte,
011 rôtit uno sorte de coléoptère, on m oud les
carcasses et l’on en mélange !a poudre avec du
m iel, de l’huile de sésame, des épices. Les
femmes égyptiennes prétendent que ces bon­
bons poussent h l’em bonpoint et favorisent la
pureté du teint. Les M exicains font macérer
uno espèce do sauterelles, les indigènes de la
Guinée septentrionale des larves dans de l’eaude-vie et se régalent do cette liqueur.
Dan« les îles de l ’A rchipel, on mange par
m illiers les libellules et certaines espèces d’a­
beilles. Dans l ’Afrique m éridionale, on est
friand do termites ou fourm is blanches.
E nfin, le hanneton jo u it d’une réputation
culinaire assez étendue. On en prépare un
pseudo-café qui llatte lo palais, on le conserve
dans l’alcool auquel il com m unique un arôme
particulier.
d ’am £kiquk. — Uno aolion en dommsgos-intéréts pour dix m ille francs vient
d ’ôtro intentée par un nom m é Seoley, ancien
m ineur dons l ’A frique du Sud, « c o m m e n t
arrivé aux Etats-U nis, contro un c jm m e rça n t
qui lui avait vondu une corde détériorée.
Seoley a déclaré devant la Cour que le com ­
merçant lui avait garanti que la corde pouvait
soutenir un poids a lla n t ju s q u ’il uno demito n n o; mais, lorsqu’il voulut so pendre, la
cordo se cassa et sa résolution do se suicider
s’évanouit cil m ôm e temps. Do lh procès,
Seoley so trouvant lésé d’être encore parm i
les vivuuls.
c h o se s
m o t d b i .a f i n . — Pentrcuz rencontre sur
lo Parc un do ses am is qui lu i annonce tout
joyeux :
— Cher camarade, je suis père...
— Mos co m plim e nts... Je parie que c’est un
g arçon...
— Non, c’est uno (ìlio.
— Avouo que jo no me suis pas trom pé do
beaucoup 1
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p r è s L ic it a t io n
Devant le Tribunal eivil du Quimper
au Palais de Juatioe, sur le Quai
L E S A M E D I 31 A O U T 1907
A midi
(audieneo des vuoations).
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vant de débit do boissons, deux pièces
servant de cuisine et d’une arrièrecuisine éclairée par une toiture vitrée,
un étage composé de deux chambres et
deux greniers sous les combles.
Elle ouvre au rez-de-chaussée d'une
porte de boutiquo et d’une fenêtre et ft
l’étage de quatre fenêtres. Les greniers
sont éclairés par trois châssis à taba
tière.
CA BIN ET S D ’A IS A N C E S ù cAlè de
l’arriôre-cuisine.
Cette Maison donne du levant sur
maison à Mlle Godec, des m idi et cou­
chant sur maison il M. Le Quer et du
nord sur la rue Sainte-Hèlène.
Cette Maison est habitée par le sieur
Guyader.
M I8 E A P R IX fixée par lospour
suivants:C*«ï mille francs, r fjjjjj
La vente par licitation do ces im
meubles ôtait poursuivie en exécution
d’un jugem ent rendu contradictoire
m ent par le Tribunal civil de Quimper,
le 13 février 1907, enregistré et signifié.
Entre :
1° Dame Marie Friant et 2° le sieur
G uillaum o Lozac’hm eur, forgeron à la
Compagnie des chemins de 1er d’O r­
léans, son mari, pour l’assister et l’au­
toriser et au besoin on privé nom, de­
meurant à Tours, 7, rue do Blois, ladite
Mario Friant agissant avec l’aulorisation de son mari, on sa qualité d'héri­
tière sous bénéfice d'inventaire de
Jean-Marie Friant et Marie Cloarec,
ses pèro et mère, demandeurs, qui ont
et continuent pour leur avoué prés le
Tribunal civil de Q uim per M» L u c a s ,
avoué.
M° LU CAS, avoué.
Et :
canton de Douarnenez,le 10ju in 1907,
enregistrée, le sieur Germain Guya­
der, menuisier, demeurant au bourg
du Juch , a été nomni0. aux fonctions
de subrogé-tuteur ad hoc dudit mineur
aux lieu et place du sieur Henri Guya­
der, cocher, demeurant à Douarnenez.
L ’adjudication do cet im m e ub le a eu
lieu en l'étude de M' D a m e y , notaire il
D ouarnenez, lo 30 avril 1907, au prolit
du sieur H e n ri G uyader, cocher, de­
m e uran t à D ouarnenez, m o y e n u a n l lo
prix p rin c ip a l do 10.500 francs en sus
des charges.
L a présente vente sur folle enchère
est poursuivie en exécution des co n d i­
tions de l’ad judication, des articles 733
et suivants du Code de procédure c i­
vile et faute par l’adjudicataire d ’avoir
satisfait aux conditions de l'ad ju d ica­
tion, ain si q u ’il résulte d ’un certificat
d élivré par M° D a m e y , notaire à Douarnenez, le 25 mai 1907, enregistré.
A la requête de :
F IN IS T E R E
ILi E
T
E
m ercredi dernier du
__ _______________ village du Cosquer
V ian, en P lu g u lla n , une vache noire
et blanche. La rapporter à M. V ig n è s
audit village, contre récompense.
Etude do M* J. SÉN IÉ, avoué-licencié, 25
ruo Latinnec, ù Quimper.
E X T R A IT
D ’un ju g e m e n t rendu contradicloi
rem ent par le T rib u n a l civil de pre
m ière instance de Q uim pe r, le 7 A o ût
1907 ;
E N T R E : M. R ené G aum é, commet'
çant, dom icilié au L o c h , en Kerl’eun
teun, d e m eurant actuellem ent à Saint
Sébastien (Espagne), 13, place du Bon
Pasteur, dem andeur.
Mü S É N IÉ , avoué
ET : M° A n d ré J o n c o u r , avoué, de
m eurant 5, rue du Q u ai, il Q uim pe r
en sa qualité de Conseil ju d ic ia ire du
dit R ené Gaum é, défendeur.
M° J O N C O U R , avoué.
Il appert que m ain le vée a élé pro
noncèe du Conseil ju d ic ia ire dont ledit
sieur R e n é G a u m é avait été pourvu en
la personne de M* J o n c o u h , par ju g e
m ent rendu par le m êm e trib un al lo
29 avril 1903.
P o u r extrait :
J . S É N IÉ ,
1» Dam e Marie F ria n t, m énagère, et
2° sieur G u illa u m e Lozac’h m e u r, for­
geron à la C om pagnie des chem ins de
1er d ’Orléans, son m ari, pour l’assiste.r
et l’autoriser et au besoin en privé nom ,
d e m e uran t ensem ble 7, rue, do Blois,
il T ours, ladite Marie F ria n t agissant
avec l ’autorisation do son m ari, en
q ualité d ’héritière sous bénéfice d ’in ­
ventaire de Jean-Marie F rian t et Marie
avoué-licencié.
Cloarec, ses père et m ère, ayant pour­
suivi en cetle q ualité la vente par lici­
tation et p o u rsu iv an t la vente par
folle-enchère de l’im m e ub le sus-désiIl sera procédé le Dimanche 8 Sep
gnè, pour lesquels dom icile est élu tembre I 907, à une heure, à la Mai
ruo V is, 6, ii Q u im p e r, en l’étude de rie de Beuzec-Conq, à la location aux
M* L u c a s , avoué, q u i est constitué et enchères pub liqu es de divers immeu
co ntinuera d ’occuper.
bles situés dans les com m unes de Beu
M* L U C A S , avoué.
zec-Conq, C oncarneau, Saint-Yvi, El
Contre :
liant, Saint-Evarzec, la Forêt-Foues
M. H enri G uyader, cocher, de m e u­ n a n t, Lanriec, T régunc, T ourc’h.
P o u r renseignem ents sur la consis
rant à D ouarnenez, adjudicataire d ud it
tance des im m eubles à louer et les cou
im m e ub le.
lin présence ou eux d û m e n t appelés dilio n s de la location, on peut prendre
do : I» sieur Jean G uyader, v e u f de connaissance du cahier des charges
Marie Cloarec, d éb itan t de boissons, au bureau du Receveur des D om aines
d e m eurant rue Sainte-H èlène, no 10, à à Concarneau.
D ouarnenez ; 2° le sieur Jean-Pierre
Le Receveur des Domaines
Cloarec père, cultiv ate ur, dem eurant
TALABARDOU.
à L an d an e t, en la com m un e du Ju c h ,
pris eu sa q ualité de tute u r de Pierre
F ria n t, e n la n t m in e u r issu du m ariage
Il sera procédé le Jeudi I 9 sepde Marie Cloarec avec Jean-Marie
F ria n t, tous deux décédés ; 3» le sieur bre 1907, à 1 heure, à la Mairie de
Jean-Pierre Cloarec llls, cultivateur, Pont-Croix, à la location aux enchères
dem eurant à L a n d a n e t,e n la com m une publiques de divers immeubles si­
tués dans les com m un e de P on t Croix
du Ju ch , p ris o n sa q ualité de subrogé
tuteur de Jean-Pierre G uyader, enfant C lèdon-C ap-Sizun,E squibien,M eilars
m in e u r issu du deuxièm e m ariage de Plogoif, P lo u h in e c, et l ’Ile-de-Sein.
O n peut prendre connaissance du
Marie Cloarec avec Jean G uyader
m ais rem plissant dans l'instance les cahier des charges au bureau du R e ­
ceveur des D om aines à Pont-Croix.
fonctions de tuteur d ud it m in e u r,
Le Receveur des Domaines
cause de l ’opposition d ’intérêts exis
J. L E BOLLOCH.
tant ou p o uvan t exister entre ce der­
n ie r et son père, tute u r légal, défen­
Etudes de M° JO N C O U R , avoué, et de
deurs en licitation, ayant Mü J o n c o u h
M° D A L IB O T , notaire à Q uim per.
pour avoué ; \
° sieur Thom as Burel,
d éb itan t de boissons, dem eurant i
D ouarnenez,place des H alles,subrogé
tuteur du m in e u r F ria n t, sus-nommé ; L E S A M E D I 24 A O U T 1907
5° sieur G e rm ain G uyader, aussi sus­
« 2 heures de l’après-midi
nom m é, subrogé-tuteur ad hoc d u d it
en l ’étu d e de M» D a l ib o t , no taire à Q u im p e r
m in e u r Jean-Pierre G uyader.
I. - V IL L E D E Q U IM P E R
E n conséquence, l’adjud ication de
Rue Rouzaut
l’im m e u b le sus-désigné aura lieu
’audience des criées des vacations du
l 01’ LOT.
T ribunal civil de Q u im p e r, au Palais
G rands m agasins, pouvan t convenir
de Justice, sur le Q uai, le Samedi à tout commerce, avec in stallatio n de
31 Août I 907, àm idi, à l’audience rayonnages et casiers, éclairage élec­
et par devant MM les M agistrats qui trique, puits avec pom pe.
tiendront cette audience, on u n seu
Mise à prix : 5.000 francs.
lot et sur la Mise à prix de 5.000 francs,
2° LOT
aux clauses et conditions du cahier
R em ise et écurie avec boxes pour
des charges dont une expédition est
deux chevaux, grenier, puits avec
déposèo au Greffe d u d it T rib u n a l, où
pom pe.
toute personne peut en prendre con­
Mise à prix : 1.500 francs.
naissance, et, en outre, à la charge des
II. - A L ’I L E -T U D Y
’rais de folle-enchère.
3° LOT.
R éd ig é par l ’avoué poursuivant
soussigné.
V illa m eublée, co m p re n an t 6 pièces,
A Q uim p e r, le 2 août 1!)07.
caves, citerne,rem ise et écurie, ja rd in .
Mise à prix : 6.000 francs.
A . LUCAS,
Administration des Domaines
Administration des Domaines
VENTE PARLICITATION
1° Le sieur Jean Guyader, veuf de
Mario Cloarec, débitant de boissons,
demeurant rue Sainte-llélène, n 10, à
Douarnenez ; 2“ le siour Jean-Pierre
Cloarec pèro, cultivateur, demeurant
ù Landanet, en la commune du Jucli,
pris en 3a qualité de tuteur de Pierre
Friant, enfant m ineur issu du mariage
de Marie Cloarec avec Jean-Marie
Avoué-licencié.
•ie LOT.
Friant, tous deux décédés ; 3° lo siour
U
ne
Parcelle
de
terre d ’environ 600
Jean-Pierre Cloarec fils, cultivateur,
ilu d e d e M ‘ M AN iÈRE,nolaireàQ uim per
m ètres carrés.
demeurant à Landanet,on la commune
Mise à prix : 1.000 francs.
du Juch, pris en sa qualité do subrogétuteur de Jean-Piorro Guyader, enfant
I I I . - A U B OURG D E B É N O D E T
m ineur issu du deuxième mariage de
5e LOT.
Par Adjudication volontaire
Mario Cloarec avec Jean Guyader,
U
ne
Parcelle
de terre d’environ
E n l’étude et par le m inistère do
mais remplissant dans l’instance les
20
arcs.
M» M a n i è r e , notaire
fonctions de tuteur dudit m ineur, il
Mise à prix : 500 francs.
cause de l’opposition, d’intôréts exis­ 1-K M E R C R E D I 2 8 A O U T 1 U O ?
IV.
— En la commune de Plogoff
à 2 heures après-midi
tant ou pouvant oxistbr entre ce der­
G® LOT.
nier et son père, tuteur légal, défen­
E N L A V IL L E D E Q U IM P E R
deurs, ayant pour avoué constitué
L
’H
O
T
E
L
D
E L A P O IN T E D U
Rue de Kerfeunteun, n" 23
M* J o n c o u h , avec élection do domicile
R A Z , avec son achalandage et le mobien son élude, siso rue du Quai, à
ier le garnissant.
Quimper.
Mise à prix : 15.000 francs.
A y an t 2 pièces au rez-de-chaussèe,
M" JO N C O U R , avoué.
P o u r tous renseignem ents, s’adres­
2 cham bros et 1 cabinet à l ’étage ;
N o t a . — Par délibération du conseil
ser à Me D A L IB O T , notaire à Q u im p e r,
n r u iu n r
dans grande ferme
px
-
... JLIIIÛîIUL ploitée par le proprié­
taire P L U S IE U R S D O M E S T IQ U E S .
1° U n m énage, je u n e s m aries de prélérence ;
2° Deux bonnes âgées de 10 à 20 ans.
3° Deux fillettes de 10 à \
\ans pour
garder les vaches.
O n désire îles gens travailleurs, soi­
gneux et très propres.
Bons gages, conditions à l’avance, u n
mois à l’essai. Voyage payé.
Se présenter ou écrire château du
Roc’h-Dù, en Créac’h, par A uray (Mor­
bihan;.
E lud e s de M° P a u l M O R E L , avouélicencié, rue du Palais, à Q uim per,
et de M 'S A L A U N ,n o ta ire à PlonéourL an v e rn .
VENTEPARLICITATION
en l ’étude de M* S a l a u n
notaire à Plonéour-Lanvern.
LE L U N D I
D É S IG N A T IO N
DE
A PRES
FOLLE-ENCHÈRE
SAMEDI
En la commune de Plonéour-Lanvern
M ISE A P R IX fixée par le T ri­
b u n a l............................... 3 2 .0 0 0 fr.
L’avoué poursuivant,
31 AOUT
1907
A M ID I
D’UNE MAISON et DÉPENDANCES
Sises rue SU-Hélène, 10, ù Douarnenez
M ISE A P R I X : 5.000 F R .
L ’avoué p oursuivant,
A. L U C A S .
______ __________ Paul M O R E L .
Etudes de M° P au l M O R E L , avoué-li­
cencié, rue du Palais, à Q uim pe r, et
de M* C O U B É , notaire à Q uim per.
VENTEPARLICITATION
en l ’étude de M* C o u b iî , notaire à Q u ijip e r
LE
Avoué-licencié.
VENTE
PAR S U IT E D E L IC IT A T IO N
En l’élude cl par le ministère
de M* Le Corre,-'notaire à Melgven
LUNDI
26
AOUT
1907
A 2 heures de l’après-midi
D’ÜNE PROPRIÉTÉ RÜRALE
Sis« à Iveranthiec-Bian
EN L A C O M M U N E D E M E L G V E N
Mise à Prix : 7.500 Fr.
L ’avoué poursuivant,
A. L U C A S ,
S A M E D I 24
D É S IG N A T IO N
M IS E A PRIX fixée par le T ri­
b u n a l.................................. 5.000 fr.
_ 2e Lot. — Une Maison d’habita>
tion sise rue Vis, à Q uim pe r, avec
C ou r derrière et dans cette cour,autre
petite Maison, Remise, longère
de Bâtiments servant de m agasin,
et Pompe.
M ISE A PRIX fixée par le T ri­
b u n a l................................ 25.000 fr.
L'avoué poursuivant,
P A U L M OREL.
Etude de M« DALIBOT, notaire à Quim per,
rue Sainte-Calherine, n° 4.
A VENDRE
Une Maison
Revenu annual : 890 fr.
Pour tous renseignem ents s’adres­
ser aud it Mc CouuÉ.
B IE N S
:
1er Lot. — Un fonds de commerce
de fabrication et de vente de cidre en
gros, exploité dans l ’im m e u b le ci-après
désigné, avec l ’achalandage et son m a­
tériel.
Etude de McC O U B É ,n otaire à Q uim per.
sise rue de C oncar­
neau, en la co m m un e d ’Ergué-A rm el.
Composée de 4 pièces au rez-de-chaus
sèe ; 4 pièces au I ,r élage ; 4 pièces au
2" étage.
Cours etjardin avec Bûchers et
Cabinets d’aisances,derrière ladite
maison.
DES
A VENDRE
avoué licencié,
1I H Ï Ï Ü I U
A O U T 1907
à 1 heure 1/2 de Vaprès-midi
Etudes de M" L U C A S , avoué-licencié,
rue V is, 6, à Q uim per,
et de M* L E C O R R E , notaire à Melgven
LE
:
La Métairie dite de K ervelen,fonds
L IC IT A T IO N
Devant le Tribunal civil de Quimper
LE
L ’IM M E U B L E
et droits réunis, contenant e nviron 16
hectares 86 ares 90 centiares.
VENTE
SUITE
DE
A VENDRE
lîtude de M* LUCAS, nvoué-lieencié, ruo Vis, 0,
fi Quim per.
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à 2 heures de Vaprès-midi
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C om prenant : m aison d ’hab ilatio a,
rem ise, écurie, cellier, cour avec puits
et cabinets d ’aisance, ja r d in avec serre.
Cette propriété est libre de location.
S’adresser à
Dalibot, notaire.
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des facilités sont données pour le
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Guyader, sus-nommé, tenue sous la
présidence de M. le juge de paix du
S ’adresser aud it M u M a n i è r e .
dépositaire du cahier des charges, et
ù M- JO N C O U R et S É N IÉ , avoués à
Q uim pe r.
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ainsi que de Manèges à bâtis bois ou fer (munis des derniers
perfectionnements), Paliers graineurs, Coussinets bronze
.lo préviens m a nom breuse clientèle que je viens de créer 1111 nou­
veau système de B a t t e u s e a d e n t s en tière m e n t M E T A L L IQ U E avec
chapeau, répo ndant aux exigences de la petite, m oyenne et grande
culture .
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ainsi que tous les instruments aratoires. R E P A R A T IO N S
Quimper, Imprimerie du Journal Le Finistère. — E d. MENEZ, imprimeur, rue Sainte-Catherine, 10
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LE NUMÉRO
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LE FINISTERE
JO U R N A L
CENTIMES
R É P U B L IC A IN
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LE NUMÉRO
1872
CENTIMES
P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i
L'AGENCE HAVAS, rue Notre-Dame-des-Victoires, n° 34 et place de la Bourse, n° 8, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal.
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ot pour tout oo qui regarde la rôdaotion a Af. le Rédacteur en chef.
Les abonnements partent des 1« «t 15 de ehaque mois et sont payables
d'avanoe. Ils sont renouvelés k leur expiration, sauf avis oontraire de l'abonné
Voir à la S»» page
Nos NOUmiÆS TÉLÉGRAPHIQUES
Faits & Bruits
Sooialistes et radioaux. — Mainte
liant que les élections sont terminées,
on a le loisir d’en examiner, les résul­
tats d'un peu plus prés, et aussi les in­
cidents qui ont marqué la lutte.
C'est ce que vient de faire, dans le
Radical, M. Bonnet, un des notables
du parti, toujours très renseigné sur
le mouvement électoral en province.
M. Bonnet a relevé un certain nom­
bre de faits d’indiscipline dont les socia­
listes se.sont rendus coupable§.
Dans nombre de cantons, expressé­
ment désignés par le Iladical, les socia­
listes unifiés battus au premier tour de
scrutin ont maintenu leurs candidats
et favorisé le triomphe des candidats
réactionnaires contre les républicains
de toutes nuances. Dans d'autres can­
tons, ce sont les réactionnaires qui, par
un désistement habile avant le ballot­
tage, ont favorisé le succès de socialis­
tes unifiés que les radicaux avaient dis­
tancés tout d'abord.
Ainsi, par un échange instructif de
services électoraux, on a vu des socia­
listes unifiés triompher grAce aux réac­
tionnaires, et des réactionnaires élus
grAce aux socialistes unifiés.
Comprenne qui pourra.
Puisque les socialistes unifiés se re­
fusent il toute discipline électorale,
puisque les radicaux sont toujours dués par ces alliés exigeants, pourquoi
indulgence des seconds envers les pre­
miers ?
Leurs doctrines sont contradictoires.
L'intérêt électoral lui-mème est nul,
puisque de l’alliance radicale-collectiviste seuls profitent les révolutionnai­
res ou les réactionnaires.
Les radicaux proclament que les pro­
gressistes ne comptent plus,sont morts,
et les invitent à se rallier à leur politi­
que. En seraient-ils beaucoup plus
avancés ?
F
D'abord, comme le dit si justement la
République française, ce qui est unique­
ment en question, ce qui exclusivement
importe, c’est de savoir si l'on établira en­
Les lettres non affranchies sont refusées.
fin dans notre pays la liberté, la vraie li­ 1 terdit à justo titre l’affiliation aux Bourses
berté pour tous les citoyens, sans plus de du travail ot à la Confédération générale du
privilèges pour les plus nombreux que pour travail, avec lesquelles l ’écolo n ’a rien de
les moins nombreux.Eh bien, r.otredécision commun.
« En ce qui concerne les retraites, il y a
est prise, et bien prise, depuis longtemps.
dos réformes t'i faire ; mais les instituteurs
Sur ces questions, nous ne voulons considé­
ne doivent pas oublier que, parmi les fonc­
rer que los idées, les doctrines, les princi­ tionnaires civils, ils ne sont pus les moins
pes. Rien ne saurait nous faire adopter une favorisés.
politique qui aurait pour résultat inévitable
« J» suis partisan du conseil des maîtres,
de rendre plus faciles ces prétendues réfor­ car, dans toute éculo à plusieurs classes,
l’enseignement doit être une collaboration.
mes fatales aux intérêts de la République.
Mais j ’ai entendu dans votre congrès, en
Libre donc aux radicaux, qui s'in­ ce qui concerne la direction d’école, des exa­
quiètent si fort de notre santé, de 11e gérations affreuses ; j ’ai vu se produire des
pas voir qu’ils préparent leur propre projets absurdes émanant de quelques es­
prits exaltés et mal équilibrés.
écrasement.
« Lo conseil des mnitres prenant des déci­
Poursuivre son alliance avec les clé­
sions a la majorité est une absurdité. L ’école
ments ré\olutionnaires, selon la for­
n’est pas à l’instituteur ; elle est à l’Etat,
mule du sacrifice : « Il n'y a pas d en­ aux familles, ello est surtout à l’enfant. Or,
nemis il gauche », c’est vouloir,pour le il est de l ’iutérét de l’enfant qu’il y ait une
parti radical, s’abandonner à la merci direction constante dans l’école, une direc­
d’alliés insatiables.
tion qui no soit pas soumise aux fluctua­
Cela peut faire l'affaire de quelques tions d’une majorité changeante. Il faut
politiciens brouillons et haineux. Mais, conserver la direction comme un organe
pour tout homme impartial, il est évi­ d’unité, de tradition et de permanence dans
l'écolo.
dent que l'alliance radicale et collecti­
« Vous avez donné au pays un éclatant
viste, injustifiable au point de vue des exemple de solidarité professionnelle. Mais
principes et des résultats, est une véri­ la solidarité est ellicace, et pour le mal, et
table trahison républicaine.
pour le bien. Il y faut ajouter, pour qu’elle
Si
le parti radical ne la dénonce passoit féconde, l’esprit de justice. Il faut mon­
définitivement, il en mourra. Et, pour trer que vous êtes capables de vous gouver­
notre part, mourir pour mourir, nous ner vous-mCmea. Et si, parmi vous, quel­
aimons mieux encore garder notre poste, ques-uns manquent à leur devoir, vous ne
lossoutiondrez pas simplement parcequec’est
et dénoncer le danger ju squ’au bout.
un de vous. Il faut savoir répudier aans ré­
Mais nous 11’en sommes tout de ticences hypocrites les doctrines néfastes «t
même pas encore lù.
sacrilèges qui 11e tendent à rien de moins
A u C o n g rès des A m ic a le s d ’in s ti­
tu te u rs. — La séance de clôture du Con­
grès des Amicales d’instituteurs et d’insti­
tutrices, qui vient de se tenir à ClermontFerrand, a été présidée par M. Gasquet,
directeur de [’Enseignement primaire.
M. Gasquet a prononcé un discours d’une
très belle tenue et d’une grande fermeté
d’accent, dans lequel il a dit, après M.
Briand, dont nous reproduisions les paroles
ces jours derniers, des vérités nécessaires.
« Tout d'abord, a-t-il dit, je vous félicite
d'être restés fidèles aux o r g a n is io n s ami­
cales quo vous avez fondées. Il y aurait in ­
gratitude de votro part à les abandonner,
comme on vous le consoille de certain côté,
car vous leur devez d’indéniables et impor­
tants progrès : loi do reclassement de 1903,
loi sur les traitements do 1905, qui a coûté
50 millions au Trésor,, projet de loi sur los
déplacements d’ofilce dont los dispositions
pourront être modifiées dans un sons favorablo à vos désirs si vous savez rester m aî­
tres do vous-mêmes, projet sur la responsa­
bilité civile dos instituteurs, projet do
statut porsonnel dos fonctionnaires, qui in-
L ’hôtelier so sentit comme subjugué par
l’assuranco de ces paroles. La sympathie
qu’il éprouvait pour Lebroton devint do l’ad­
miration.
— Monsieur, dit-il, — vous êtes passé m aî­
tre dans toutos les ruses de la diplomatio, ou
bien vous possédez un talisman d'uno inap­
préciable valour, pour parvenir ainsi, du
premier coup, à rotrouver un témoin que
j'aurais cru volontiors mort et entorré. Jo
PREM IÈRE PARTIE
connais tout lo pays commo ma poche, mais
L e M ju tè r e .
jo n'aurais jam ais soupçonné quo la petits
Madec fût apparentée d’aussi près aux doux
vioux Le Draz.
VII
— Eh bion I Maintenant, vous lo savez, —
AI.LIANCK
roprit Colman, — et, commo vous nous avez,
à plusieurs reprises, afllrmé votro sympa­
— C'est pourtant la propre veuve d’Alain
thie, jo ne pouvais mioux lo reconnaître
Le Braz, mort il y a un an environ. Depuis
q u ’on vous donnant,à mon tour,une marque
quelques jours, à ma domande, elle est venuo
absoluo do ma confiance on voua.
habitor ici auprès de «a petite-fille, la jeuno
Et il tendit la main à son interlocutour,
paysanne qui nous sort. C'est ollo qui détient
qui la serra avec touto la force d’uno sincère
ios clefs du ohftteau.Il nous sutllra d’invo­
alt’oction.
quer le nom du comte Colomban do Itos— Demain donc, — poursuivit Lebroton,
mour pour qu’olle mette 00 s clefs &notre dis­
position. Nous pourrons dono, demain ma­ — nous rotournorons à Itosmour avec los
clefs ; j ’essaierai mémo d’emmonor la vieille
tin, retournor sur le théfctro du dramo et y
interroger los lioux à défaut dos hommes. Jeannic avec nous. Elle pourrait nous être
d'un préoioux concours, si elle consentait à
Peut-être nous fourniront-ils quelque utile
parler do ces douloureux événements.
indication ?
E n attendant, c'est-à-dire en mangeant
notre maigre dlnor, nous pourrons échanger
(1) Roproduotion interdite aux journaux qui nos idées ot nos réflexions sur tout ce quo
n'ont pas un traité avoo la Sooiété dos Gens nous savons.
FEUILLETON DU
« F in is tè r e »
du Morcredi 14 Août 1907.
LEDRAMEDEROSMEUR"
- de Lettres.
A N N O N C ES
•
Et afin qu'il n'y ait aucuno hésitation et
/
la ligne
* U c.
Annonce» judiciaires et diversos.
R éclam e s...........................................
ISO
Les annonces du département du Finistère et des départements limitro| h s
seront reçue» au Bureau du Journal. — Elles doivuut être déposéo» la veil e
,jo la publication du Journal, avant midi.
Les tribus sont arrivées aux portes,
exigeant de l’argent et menaçant d'atta­
quer, en cas de refus. Le commandant
de 1Amiral Aube a averti le gouverneur
qu'il débarquerait des hommes et qu’il
bombarderait la banlieue.
Le Galilée revient à l'instant de Casa­
blanca, ramenant neuf hommes grave­
ment blessés.
On débarrasse les rues de Casablanca
en brûlant les cadavres en présence des
autorités.
Les troupes poursuivent les Kabyles
très avant dans l’intérieur.
Tanger, 12 août. — Une nouvelle at­
taque des tribus pillardes a eu lieu sa­
medi contre les troupes franco-espagno­
les. Les Marocains ont été repoussés
avec de grosses pertes dans un combat
brillant, terminé par une charge à la
baïonnette.exécutéepartroiscompagnies.
Du côté français, il y a eu un mort et
six blessés.
Tanger, 12 août. — Dans la n uit du
9 au 10,quelques alertes se sont produites
aux avant-postes. Deux sentinelles
françaises ont été tuées.
langer, 12 août. — Un rapport de
l ’am iral Philibert, daté de Casablanca,
11 août, dit :
« La ville est calme, mais, aux avantpostes, les Marocains redoublent d’éner­
gie. La situation est inquiétante.
« Le 10 août eut lieu un engagement.
qu’à l’anéantissement du pays.
Les Marocains furent repoussés. Le com­
« C’est à ce prix seulement que vous ob­ bat linit par une charge à la baïonnette
tiendrez les améliorations que vous deman­ de trois compagnies de légionnaires.
dez.
« Les pertes françaises sont de un
*
Mais no croyez pas que vous ob­mort et dix blessés.
tiendrez l’autonomie do l’école. Ce pays,
« Du côté des Marocains, il y a eu de
épris avant tout d’égalité, ne souffrirait pas
qu’il s’y formiU une caste privilégiée, irres­ nombreux tués.
« L a situation à Mazagan est aussi in ­
ponsable et inamovible.
« Aussi bien, no nous laissons pas hypno- quiétante. Les Européens semblent être
tisor par les quelques agités qui occupent le les otages de la population.
« Les croiseurs Amiral Aube, Condé
devant de la scène.La masse dos instituteurs
est restée dévouée, et elle a des trésors de et Gueydon sont en rade.
foi, d ’énergie et do vaillance qu’elle emploie
« A Babat, la situation s’est améliorée.
à former los citoyens éclairés dont la France
« A Larache, la situation est bonne.
a plus besoin que jamais ».
« A Fi z, la faiblesse du magbzen fait
craindre des troubles, quand seront con­
nues les nouvelles du débarquement et
L e g u ê p ie r m a r o c a in .— Voici les di­ du bombardement de Casablanca ».
verses dépêches de Tanger donnant des
renseignements précis sur la situation
Enfin, la demande de renforts par le
actuelle au Maroc :
général Drude a été démentie, mais on
annonce cependant que le 2” bataillon du
Tanger, 12 août. — Lo vapeur Glbel 'ie tirailleurs, en garnison à Sousse, en
Dersa, qui a quitté hier Mazagan avec Tunisie, va être embarqué pour le Maroc.
240 personnes, européennes pour la plu­
part, arrive, apportant la nouvelle que
tout est calme, mais q u ’on craint des
troubles d’un moment l’autre.
que noua puissior s nous aider mutuellement,
il convient quo chacun de nous s’éclaire des
lumières d’autrui. Or, présentement, c’est
vous monsieur Kerjan, qui êtes notre maî­
tre. C’est à voua do guider nos recherches.
— C'est beaucoup d'honneur que vous mo
faites, monsieur — se récria l’hôtelier.
— Jo no vous répéterai pas co que j ’ai ou
l ’honneur do vous dire déjà, à savoir que
vous seul êtes à même de noua diriger, no
fût-ce que dans lo choix, le rejet ou l ’accep­
tation des hypothèses qui peuvent s’accorder
avec nos opinions ou nos soupçons. FaiteBnous donc connaître votre propre sentiment
en mémo tomps que celui du public sur lo
mystérieux problème qui nous sollicito.
— Mon sentiment compte pour pou do
choso en un pareil amoncellement do juge­
ments opposés, prononça modestement l ’hô­
telier. — Cependant, si vous y tenez, je vous
lo forai connaître, mais après vous avoir
mis au courant dos bruits qui coururent
mystérieusement dans toute la région.
Et, sur lo désir renouvelé do scs doux
compagnons, Kerjan ruconta tout ce qu’il
savait par ouï dire.
L ’opinion avaitélétrèbémue sur le moment
même ot, commo l’esprit très simpliste deB
paysans donne aisément tort à ceux quo
l ’autorité soupçonne, lo premier jugement
do la foulo s’ôtait prononcé contre Paul do
Rosmour ot ses doux vioux serviteurs.
Mais co premier jugoment n ’avait pas été
do longuo duréo.
i
N o u v e lle s
d iv e r s e s
— Les deux méthodes que nous avons
déjà eu occasion de signaler à propos de
la crise viticole s’afiirment de plus en
plus. Marcelin Albert, élu conseiller
d'arrondissement de Ginestas, a donné
sa démission.Il a ajouté qu’il désapprou­
vait tous ses anciens collègues du comité
d’initiative qui acceptent une candida­
ture. Le mouvement viticole doit rester
éloigné de toute politique.
D'autre part, l'élection du docteur
Ferroul, comme conseiller général de
Perpignan, vient d’être déférée au Con­
seil d’Etat.
Le mouvement de retrait des dém is­
sions de m unicipalités s’accentue.
— Le général Picquart, ministre de la
Guerre, qui était ail« inaugurer un m onu­
ment à Rochefort, a été assailli à la gare
par un voyageur qui lui a craché au visage.
L ’agresseur a été arrêté.
— Les socialistes tiennent en ce mo­
ment un congrès à Nancy. L a question
antim ilitariste en fait presque tous les
frais.
— Le prince italien Borghèse est arrivé
samedi à Paris, venant de Pékin en automo­
bile. Son voyage a duré soixante jours.
— Des afiiehes, invitant les soldats à
tirer sur leurs officiers.onl été placardées
à P aris. Les dix signataires de ces hon­
teux placards ont envoyé,en guisede défi,
leurs adresses au procureur de la R épu­
blique.
— Lo jury de la Côte-d'Or a signé une re­
quête demandant le maintien de la peine de
mort.
—■Un violent incendie a détruit à m oi­
tié, lund i soir, à Ivry, près Paris, l'en­
trepôt de pétrole de la maison Desmarais
frères. Les dégâts sont évalués à trois
m illions. 11 y a eu cinq pompiers blessés.
N o u v e lle s
é tra n g è re s
Russie. — On signale, à "Samara, dans
le gouvernement de Sim birsk, 10 cas de
choléra.
Allemagne. — Le roi de Siam a été reçu
vendredi dernier par l'empereur Guillaume.
Aujourd’hui, l'empereur se rencontrera avec
le roi d’Angleterre. Les deux souverains pas­
seront la journée ensemble.
Belgique. — La grève des dockers
d’Anvers menace d’amener de graves
conflits. Les entrepreneurs ont en elfet
amené à Anvers 1 500 ouvriers anglais.
La présence de ces concurrents étrangers
a produit une grande effervescence. Des
bagarres sont à redouter.
Dès avant l’ordonnance do non-lieu, un
—
Maintenant, — poursuivit Yves Ker­
revirement s’était produit qui avait entraîné jan, après une pause de quelques instants,
l ’unanimité des sull'rages.
— cette double certitude me sert de point de
L ’impossibilité de trouver, non seulement départ pour ouvrir la voie à deux hypothè­
un motif plausible, mais même une vrai­ ses extrêmement probables, elles-mêmes
semblance à un aussi odieux attentat, le fondées sur les faits et permettant d’intro­
souvenir de la taciturne existence du jeune duire une induction sérieuse.
châtelain, do sa bonté souriante à l’cuard
Voici ces hypothèses.
do ses concitoyens, la fidélité et la droiture
La jeune morte ne portait aucune trace
des deux vieillards attachés à son service, de violences extérieures. Elle n'avait eu à
avait promptement fait justice des hypothè­ subir ni outrages ni brutalités. Elle était
ses contradictoires mises en avant pour ten­ vêtue avec une élégante simplicité et appar­
ter d'expliquer un fait en lui-même inexpli
tenait manifestement aux classes opulentes
cable. E t l’on était revenu tout de suite à la de la société. Il ne semblait donc pas que le
fantaisie la plus échovelée dans le domaine vol eût été le mobile du crime, malgré la dé­
du merveilleux. Lo surnaturel avait recou­ claration de la vieille hôtelière conceinant
vré tous ses droits.
le sac de voyage disparu. Pour ma part, je
Tout ceci n’était quo le contingent des ru­ ne vis dans la disparition de ce sac qu’une
meurs recueillies par l’ancien grellier. Il y tentative maladroite pour détourner les soup­
ajouta l ’appoint de ses propres suppositions.
çons, et cette mnladresse me parut choquante
—
Elles so réduiBent, — dit-il, à ce que dans un meurtre aussi habilement combiné.
j ’appellerai sans prétention lo m inim um de
Je dois dire quo l’annulaire de la main gau­
la certitude. Par exemple, co m inim um me che portait la marque que laisse au doigt
paraît aussi fermement établi que possible,
une bague habituellment portée. De là pou­
ot il so résume en cotte double évidence.
vait sortir la présomption d’un vol commis
Premièrement : les autours du crime furent
sur le cadavre. Mais il était impossible d'ap­
dos étrangers au pays ;
puyer une telle présomption, la jeune tille
Deuxièmement: la victime fut intentionnel­ ayant fort bien pu retirer cette bague ellelement conduite en co lieu dans le but d’0- même. Il fallut donc l’abaudonner.
garer l ’opinion et de lancer sur une fausse
piste los recherches de la justice. Or, ce but
P ie r r e M A EL1
fut trop bien atteint pour qu’on n ’ait pas lo
droit d’en conclure à une longue et savante
préméditation.
A suivreJ.
L E
G
A
Z
E
T
T
EB
R
E
T
O
N
N
E
Par décret on date du M juillet 1907, les
récompenses honoriliques ci-après sont accor­
dées,pour services rendus t\la mutualité.uux
porsonnes dont les noms suivont :
F IN IS T E R E
M. Salaiin (Germain), trésorier do la so­
ciété de secours mutuols le « Sou de l’orphe­
lin » à Quimpor.
M»* Salaiin (Marguerite), membre du con­
seil d’administration de la société do mutua­
lité scolairo ù Quimper.
M. Thébaut (François Mario), trésorier-ad­
joint pour la section do aon écolo de la so­
ciété do secours mutuels 1’ « Abeille armori­
caine » ù Plouvien.
M. Thomas (Sulpico-Mario), trésorier de
la société de secours mutuels la « Bienveil­
lante » à Morlaix.
M. Va8so (Victor-Léon), secrétaire do la
société do secours mutuels do retraites civi­
les 1’ « Industriollo j>à Brest.
M11» Viault (Julie-Suzanne), trésorière do
la société scolairo de secours mutuels et de
ro lia itC 8 à Quimporlé.
Mmo veuve Voquer, néo Viers (JoséphineMarie), mombro honoraire do la société do
secours mutuols de Pont l’Abbé, à Pontl’Abbé.
Mutualité militaire' : médaille d’argent,
M. Dennery (Justin), général commandant
la 44* brigade d’infanterie à Quimper.
Médaille do bronze, M. Guého (Louis), ca­
pitaine au 10« régiment d’infantorie.
qui, depuis qu'il est venu dans le Finistère,
semillo s’être donné pour tâche d’y diviser
les républicains.
J ’ai tardé, cependant, pour n’avoir pas a
me reprocher de contribuer à faire une di
version dans un moment où elle était inop­
portune. Vous portez en vous des germes de
division tels, vous êtes, par vous-même, un
élément à ce point dissolvant, que je n’ai
pas voulu me faire votre auxiliaire, dusséje être injurié par vous, ce qui d’ailleurs ne
tiro pas à conséquence.
Cependant,la période électorale a pris lin :
je n’ai plus de raisons de me laisser insulter
par vous ; voici donc ce que vous avez paru
désirer et vous êtes engagé à insérer.
Vous avez parlé do chantage ? vous vous
Otes fait honneur d’avoir été cause du « procès
des Pare-Balles » ? Voici qui est relatif au
« procès des Pare-Balles » et où il est ques­
tion de chantage.
C’est une lettre écrite par vous au direc­
teur d’un grand journal parisien et la ré­
ponse qu’il vous lit. Vous connaissez bien
lo journal. Vous aviez coutume de lui en­
voyer des communications (anonymes pour
le public) et de les lui emprunter en disant :
« Notre grand confrère parisien... publie
la nouvelle suivante... »
Il n’a pas publié tout ce que vous lui avez
Par arrété on dato du 9 août, M. Jouët envoyé ; cette fois il s’est rebiffé.
(Aymar-ÎS'arcisse),commis principal dos doua­
Le journal se nomme VAction et son di­
nes à Saint-Malo, est nommé receveur à recteur Henry Bérenger.
Quimper.
Il existe des lacunes dans le texte de M.
Bérenger. Les unes «reviennent de ce que
Par décision ministérielle du 10 août, M. le copie-de-lettres a mal pris quelques mots
Galois, oflicier d’administration do 2n classe, qui sont restés illisibles, les autres de ce
employé au bureau do recrutement de Brest, qu’il m ’a paru inutile de nommer les per
a été désigné pour être employé à Tétat-ma- sonnes à qui M. Bérenger attribue l ’initia­
jor du commandement des subdivisions de tive du chantage auquel il ne voulait pas se
région do Compiègne et de Soissons (!>• corps mêler alors que vous insistiez pour qu’il le
fit.
d’armée).
Vous avez le texte entier entre les mains,
vous pourrez compléter si bon vous semble.
L a session d u C onseil g é n é r a l.
Peu importe, cependant, le nom des au­
Le Conseil général du Finistère est con­ teurs présumés du chantage : ce qui importe,
voqué lundi prochain, 19 août, à 2 heu­ c’est le jugement d’un homme dont la valeur
res 1/2, à la Prélecture, pour tenir la ne peut être mise en doute par personne.
Voici ces lettres :
Je sais bien que vous allez épiloguer, dis­
cuter, argutier. Vous ne retiendrez de la let­
tre de M. Bérenger que les formules de poli­
FINISTÈRE
tesse qui la commencent et la terminent.
Mentions honorables.
Mais, inversement, le bon sens public n’y
(suite).
verra qu’une chose : ce qui est. Vous avez
Aotes offloiels.
M »° Gouriou, née Korhoas (Marguerito
voulu entraîner M. Bérenger dans une cam­
Par arrêté du 30 juillet,dos médailles d’hon­ Mario), créatrico d’uno section do la société
pagne qui lui a paru malhonnête, et il vous
neur sont accordées aux ouvriers et employés do socours mutuels la « Providonco bretonne »,
a averti.
ci-aprôs, comptant plus de trento années do au Faou.
Il l’a fait en homme bien élevé, en nojrant
M. Guyador (François), socrétairode la so­
sorvices consécutifs dans lo mémo établisse
ses avis dans un flot de formules polies. Ce
ciété
do
secours
mutuels
des
pécheurs
du
ment industriel ou commorcial :
qu’il vous a dit était, d’ailleurs, un peu dé­
M. Bourgeat (Stanislas),ouvrier menuisier, quartier do Douarnonoz, à Douarnenez.
licat à dite, avouez-le : cependant il l’a dit
M.
Guyador
(François-Mario),
secrétaire
dans la maison Bonduello-Martinoau à Gon
et il est même difficile de le dire plus nette­
do la société do secours mutuels do la com
carneau ;
ment.
M»'» vouve Gorsant, née Dosgardins (Ma- pagnio dos sapours-pompiors do Scaer,
Or, bien qu’averti par un homme que vous
Soaür.
rie-Yvonne), directrice do l’usino Ouizillo et
devez connaître pour l ’un des plus avisés
M. Inizan (Christophe Marie-Yvonne), tré­
C>° à Lanriec ;
qui soient, vous avez continué la campagne
M. Gounet (Joseph-Marie), caissier à la sorier-adjoint pour la section do son école
seul avec deux ou trois autres.
de
la
société
do
secours
mutuels
1
'
«
Abeille
compagnie du gaz à Brost ;
Je ne juge pas, je constate.
M. Le Quillieo (Yves), maître do chais armoricaine » àLosnovon.
M. Bérenger n ’a pas voulu « marcher»,
M,
Jostin
(Louis),
trésorier
de
la
société
dans la maison Kérautret à Quimper ;
c’est votre mot. Vous, vous avez marché.
M. Lo Quinquis (Yvos-Mario), ouvrier dans de socours mutuels do Lambézellec, à LamVous avez marché à fond, vous l ’avez pro­
bézelloc.
la maison Levassour au Gonquet ;
clamé : il vous a fallu faire « une longue
M. Jézéquel (Hyacinthe), secrétaire de la
M. L’Ho8tls(Plerre-Marie-Nicolas),ouvrier
campagne que les résistances ont fatalement
société do socours mutuels dite do'mutuuîitô
peintre dans la maison Grall à Brost ;
rendue violente », pour amener deux inno­
scolaire
à
Pont
Croix.
M. Poquet (Henri-Marie), manœuvro dans
cents en correctionnelle.
M. Jouvo (Pierre-Jean-Paulin), trésorierla maison Bonduolle Martinoau à Concar­
C’est du moins Max Ililaire qui le dit et
adjoint
do
la
société
do
secours
mutuels
neau ;
Max
Ililaire n’est peut-être pas vous.
M. Salaun (Aloxia-Bonolt-Marie), ouvrier 1' « Abeille armoricaine » pour lu section de
Et dans quel but avez-vous agi, M. Jouy ?
son écolo à Plounéour-Ménez.
typographe à l’imprimerie Uzel frèros
C’est ici que votre ingéniosité aura besoin
M. Julien (Pierro-Marie), président do lo
Brest ;
de se mettre en frais pour trouver un mo­
société de socours mutuels des cantonniers
M. Schmitt (Joan-Guillaume), ouvriorbour
bile avouable I
do
l’arrondissomentde
Quimpor,
à
Plogastel
relier dans la maison Le Roy à Morlaix.
Vous avez proclamé que c’était par amour
Saint-Gormain.
Mmo Braouézoc (Marie), vérillcatrice ; Mlles
de la justice ! vous avez parlé de l'affaire
M.
Kérébol
(Onésime
Roné-Marie),
trésoLe Noan (Anaïso) ot Derrionnic (Mario-OlivoDreyfus !
Louise), receveuses ; Mmos veuve Bloch rior do la société do socours mutuels de Mor
Dans l ’affaire Dreyfus, Scheurer-Kestner
luix, ù Morlaix.
(Françoise-Marie), veuve Kerboriou (Louise),
et Trarieux se sont sacrifiés pour réhabili­
M. Laot (Yves), trésorier pour la section
Lémolllet (Catherine), Lo Roux (Mario-Fran
ter un condamné qu’ils jugeaient innocent.
do son école do la société do secours mutuels
çoiae), Mével (Marguerite), Queimorch (MaVous, vous avez essayé (sans vous sacrifier)
1' « Abeille armoricaine » à Saint-Renan.
lie-Ronée), et Mlles Le Mortolloc (Marie-Jo
de faire traiter des innocents en coupable«.
M. Laurant (Josoph-Mario), secrétaire de
séphe) et Néa (Marie Jeanne), ouvrières à la
Et voilà, vraiment, un bel amour de la ju s ­
la société dosocours mutuels des comptables
tice que celui qui se manifeste en dénonçant
manufacture des tabacs de Morlaix.
de la marine du port de Brest, à Brost.
d’honnêtes gens, en poussant aux poursui­
M. Lo Bras (Alexandro-Yves), président
tes, en essayant de peser sur les juges pour
Par déoision présidentielle du 30 juillet de la société de mutualité scoluire à Pont
leur arracher une condamnation !
1907, des médailles d'honneur ont été décer Croix.
Vous avez écrit que c’était contre moi que
nées aux employés et ouvriers dont les noms
M. Le Coz (Louis), administrateur do la
vous faisiez votre campagne. Belle excuse t
suivent :
société do socours mutuels do Pont l’Abbé,
Je veux vous croire, cependant, sur votre
deuxième session de 1907.
Lazennec, brigadier hors classe à la pou
à Pont l’Abbé.
parole. Je veux écarter l ’hypothèse qui vient
drerie natlonalo du Moulin-Blanc ; 34 ans do
Lettre, de M. Jouy à M. Bérenger.
M. Lo Dour (Charles), administrateur de
tout naturfellement à l'esprit (n’eût-on pas de
services. Médaille en argont.
la société do socours mutuels des sapeurs
C onseils d ’a rro n d isse m e n t.
raisons spéciales de la faire), lorsqu’on voit
Lefèvre, ajusteur ordinaire à la direction pompiers do Carhaix, à Carhaix.
« Brest, le 24 juillet 1903.
un journal aux abois poursuivre une campa­
d’artillerie de Brest, 42 ans de services
Le
conseil
d'arrondissement
de
Quimper
M. Lo Gad (Alain), secrétaire-adjoint de
gne comme la votre contre des industriels
«
Mon
cher
Bérenger,
Blanchard, ouvrier tonnelier à la poudrorio la société do secours mutuels do Pont l’Abbé, qui s’est réuni, comme nous l’avons dit,
que tout le monde tient pour honorables.
nationale du Pont-de-Buis, 31 ans de servi
à Pont-l’Abbé.
jeudi dernier il la préfecture, a constitué
« Je vous envoie ci-joint les deux articles
J ’admets donc que ce soit contre moi que
ces ; Guédès, ouvrier charpentier à la pou­
M. Lo Gall (Joseph), secrétaire-trésorier son bureau ainsi qu’il suit :
« que j ’ai publiés sur l’atl'aire dite des vous ayez voulu faire campagne.
drerie nationale du Pont-de-Buis, 32 ans do do la société do secours mutuels le « Sou du
Président : M. Boulland ; vice-président, « Pares ('sz'c)-Balles.
Mais alors, pourquoi cette campagne con­
sorvices ; Créteau, poudrior auxiliaire à la marin » au Faou.
tre moi ?
M.
Cornic
;
secrétaire,
M.
lléloret.
«
Voulez-vous
marcher
?
l’aiïaire,
je
vous
poudrerie nationalo du Pont-do Buis, 3ü ans
M">o Lo Gall, née Lo Niger (Anne-Marir
Est-ce pour répondre au peu d’empresse­
Après examen des diverses questions à « l’assure, en vaut la peine. C’est un vérido services. Médailles on bronze.
directrice d’une section de la société do se­
ment que je mettais à subventionner l ’œuvre
l'ordre
du
jour,
le
conseil
a
voté
ou
renou­
« table Panama dans lequel serait compro
cours mutuels la « Providonco bretonne » à
de désorganisation politique que vous aviez
velé un certain nombre de vœux concernant « mis une partie de l'Etat-major de la guerre
Quéménoven.
entreprise, en face des anciens partis, tou­
Par décret en date du 9 août, a été nommé
M. Lo Golf (Roné-Gabriel), administrateur notamment la construction des chemins vi­ « russe et de nombreux politiciens tinisté- jours prêts à profiter de nos fautes ou de la
au grade de chevalier de la Légion d’hon­
de la société de socours mutuels des sapours- cinaux.
« riens.
trahison de ceux qui se disent des nûtres ?
neur :
pompiors de Quimpor, à Quimpor.
« L... et H... aurait (sic) acheté un aven- Et dans ce cas vous l’auriez donc cessée si
M.Ménard(Eugôno-Auguste Emile),ancion
M. Le Lay (Etienne), mombro participant
je vous avais... encouragé ?
secrétaire général du Finistère.
Le conseil d’arrondissement de Quimperlé « torier du nom deN ..., lequel aurait réussi
de la société de secours mutuels de PontVous avez écrit que c’était pour venger
«
ît
les
mettreen
relations
avec
legénéralS...,
Anolen élève de l ’Ecole polytechnique. l’Abbé, à Pont-l'Abbé.
s’est réuni le jeudi 8 août, îi la sous-préfec­
Paul
Louis, « le grand Paul-Louis > que d’au­
Successivement, depuis 1882 : attaché au ca­
« ministre de la guerre depuis démissionM. Lemaire (Edmond-Victor-Octave),mem­ ture,
tres connaissent sous le nom de Nicol.
binet du ministre de l'intérieur, chef du ca­
«
naire.
S...
aurait
reçu
un
énorme
pot-debre du conseil d’administration de la so­
Ont été élus : président, M. Le Bilian
Avouez que le moyen serait au moins
binet du sous-secrétaire d’Etat au ministère
« vin (300.000 francs) et donné immédiate
ciété do mutualité scolaire de Douarnenez, secrétaire, M. Sinquin.
bizarre. Il rappellerait’assez bien celui-ci qui
des Travaux publics, sous-préfot do Nogont- à Poullan.
Le conseil a ensuite examiné les ques­ « ment ît L... et H... une commande de s’emploie chez quelques peuples sauvages :
sur-Seine et de Pont-Lévéquo, secrétaire gê
M. Loussouarn (Joseph), trésorier-adjoint tions îi l’ordre du jour.
« G.000.000 de cuirasses.
Un fait se produit qui déplaît au souve­
néral dos Deux-Sèvres, sous-préfot do Saint
pour la section de son écolo de la société de
« Vous saurez la suite par le journal.
rain ; on prend au hasard quelques bonnes
*
Amand, secrétaire général do la Manche, secours mutuels 1’ « Abeillo armoricaine
« Mais cequeje n’ai pasencore dit,c’est que gens dans la foule, et on leur coupe la tête.
d’Alger et du Finistèro.
à Daoulas.
A vrai dire, vous n’êtes pas un souverain
Le conseil d’arrondissement de CluUeau- « toute l’atl’aire s’est mijolée à la Préfecture
37 ans do services.
M. Le Rumeur (Charles), administrateur lin, réuni jeudi dernier, pour la première
« du Finistère. C’est là qu’ont été faits les et vous vous offenseriez, avec raison, qu’on
do la société de secours mutuelB de Brest,
partie de sa session annuelle, a réélu prési­ « imprimés nécessaires, à la machine à vous traitât de sauvage ; mais vous avez agi
Par arrôté du 1” juillet, M. Le Bras (Char- (place Sanquor , à Brest.
ainsi et, bien mieux, vous vous en êtes fait
les-Marie-Philippe), instituteur public à Car
« écrire préfectorale, et la plupart des emM. Lozachmour (Jean-Marie), vico-prési- dent M. llervieu.
gloire.
haix, a été nommé officier d’Académie.
« ployés de la Préfecture devaient toucher
dont do la société do secours mutuels des
Voilà, vraiment, une belle gloire, et voilà
« une certaine somme sur les produits de de beaux sentiments ! E t comme celui qui
sapeur-pompiers de Tréboul, à Tréboul
E le c tio n s m u n ic ip a le s .
Par arrêté du 13 juillet, ont été nommés
M. Lozachmour (Josoph-Mario-Stanislas),
l'atl'aire.
les manifeste se qualifie lui-même !
offloiors de l’instruction publiquo :
Il a été procédé dimanche dernier, à
secrétaire do la société de secours mutuels
« On pourrait peut-être avoir des rensei­
Un préfet fait déplacer un fonctionnaire,
MM.Delalande (Julien-Charlea-Mario), pro
dos sapours-pompiors do Tréboul, à Tréboul. Ergué-Gabéric, à l’élection de deux con­
gnements complémentaires ù Saint-Péters­ (et encore ne savez-vous pas s’il en a pris
fessour chargé de cours do physique au lycéo
M. Lo Tendre (Kmile-Aloxandio), adm i­ seillers m unicipaux en remplacement de
l’initiative). Il le fait déplacer dans des con­
bourg.
de Brest ; Lucas (Hervé-Mario), profossour nistrateur de la société do secours mutuols
ditions exceptionnellement favorables, dans
MM. René R iou, adjoint au maire, et
«
Je
vous
envoie
aussi
mon
article
sur
do lettres au collège de Morlaix ; Manon (Al­ de*> sapeure-pompiors à Concarneau.
la région, le fait indemniser, avantage ses
Yves Rannou, décédés.
Le Chômage à Quimper.
bert), professeur do mathématiques au lycéo
M. Maréchal (Piorro), membre participant
enfants, place et fait placer sa femme ; mais
Voici
les
résultats
du
scrutin
:
de Quimper ; Mme Le Bourhis, née Guillard de la société do accours mutuels do Pont« Faites pour le mieux.
cela
dérange les combinaisons de M. Jouy,
Inscrits, G()9 ; votants, 438.
(Maria), directrice d’école publiquo à Douar- l’Abbé, à Pont-l’Abbé.
« Bien cordialement à vous et merci. et M. Jouy s’en prend à qui ? à deux hom ­
MM. René Poher, de Squividan, 410
nenoz.
M. Nabat (Aristide), administrateur do la
mes qui n’étaient pour rien, qui ne pouvaient
« JOUY».
voix ; Jean Malié, de Mézanle/., 407 voix,
société
de
secours
mutuels
de
Brest,
à
Brest
être pour rien dans la mesure qui atteignait
Ont été nommés ofilciors d’Académio :
MUo Normant (Elisabeth), directrice d’uno élus.
Merci ? Il n’y a pas de quoi, ainsi qu’on M. Nicol.
Mmes Agostini, née Jestin (Marie-Eugé
section de la société do secours mutuels la
va le voir :
M. Jouy essaye de les déshonorer, eux,
nie), professeur à l'école normale do Quim
Providence brotonno » à Port-Launay.
leur famille, leurs enfants, en faisant peser
per ; Durand-Lejeune (Jeanne), profossour
Les
conséquences
de
la
S
ép
aration
.
Réponse de M. Bérenger à M. Jouy.
M. Ottavy (Simon), administrateur do la
sur eux une accusation infamante. Pour­
de chant au lycée de Brest ; Sourimaut
société
do
secours
mutuols
des
comptables
quoi ? Espère-t-il qu’il en rejaillira quelque
On
annonce
que
la
mise
on
location,
aux
VACTIOX
Purin, lo
1*J0
(Jeanne), institutrice au collègo de Morlaix ;
discrédit sur le préfet parce que l ’un de ces
enchères publiques, des biens ayant appar­
Mlles Savary (Suzanne-Mario), profossour do la marino du port do Brost, à Brest.
M. Porré (Clément-Charlos), mombre par­ tenu aux fabriques des églises paroissiales
Directeur
hommes est ou a été son chef de cabinet ?
de couture au lycée do Brest ; Simon
EXTRAIT
Admettons-le.
H o h y DÉKEN'GEK
(Mario-Joanne), institutrice primairo au ticipant do la société de secours mutuols des do Bouzec-Conq, Concarneau, Saint-Yvi, ElDU C O P Ili- D li- L E T l KK8
Déshonorer deux familles dans l’espoir de
liant, Saint Evarzec, La Forêt-Fouosnant,
lycée de garçons de Quimpor ; MM. Beau- ouvriors do Douarnenez, à Douurnenez.
M. Piclion (Maxime), membro correspon­ Lanriec, Trégunc et Tourc’h, aura lieu, à la Réduction & Administration
m ’atteindre, n’est-ce pas monstrueux, M.
de la Direction.
duc (Charles-Joseph), profossour do classo
.70, nie Tnitbout
Jouy ? n’est-ce pas d’une ignominie telle qu’on
élémentaire au lycéo de garçons de Quimper; dant do la société do secours mutuols des mairie de Bouzec-Conq, lo 8 septembre.
ouvriors et employés do la compagnie dos
P a u is .
trouverait avec peine un mot pour la quali­
Dégé (Jules-Victor), inspecteur primaire à
chemins do fer d'OrléanB à Quimpor.
fier ? Et cela ne m ’impose-t-il pas le devoir,
Chiiteaulin ; Guédon (Napoléon-Aloxandre),
Téléphone 103-03.
Les dessous d ’u n procès.
M. Pille (Josoph-François-Marie), fonda
maintenant que vous m'y contraignez, de
directour d'écolo publique à Bannalec ; Laot
tour ot directour d’une section do la société
« 27 juillet 1905.
montrer
nettement ce que vous êtes et ce que
(Yves), directeur d’écolo à Saint-ltonan; LoN o u s recevons c o m m u n ic a tio n de lu lettre
vous avez fait ?
dan (Charles), profossour de classo pri- do secours mutuels la « Providonco bre- s uivante :
«
Mon
cher
Jouy,
tonno » à Edern.
Et que ne seraient pas en droit de dire ces
mairp au collègo de Morlaix ; Lo Ilénalï
M. Plouot (Jean-Marie), administrateur do
pauvres
employés que vous dénoncez et qui
(Jean-Joachim Mario), inspecteur primairo
«
J
’ai
bien
reçu
les
deux
numéros
du
A M. J o u y ,
n ’ont sûrement appris que par votre journal
à Quimperlé ; Le Pago (Maurice), institu­ la société do secours mutuels des sapeurs
Propriétaire du Réveil du Finistère.
Réveil
et votre lettre.
pompiers do Tréboul, a Tréboul.
cl le rôle que vous leur prêtez et le bénéfice
teur adjoint à l ’école primairo supérlouro
« Je regrette vivement que M. 1)..., organe
M. Postic (Honri), vico-présidont do la so
Vous l’avez bien voulu, M. Jouy.
que vous leur attribuez !
de Quimporlé ; Le Roux (Antoine), pro
ciété do socours mutuols de la compagnie
Pormottez-moi,tout d’abord,de vous rappe­ « du colonel Z..., ait cru devoir menacer le
Encore, je veux supposer que yous ôtes
fesseur d’allemand au collègo do SaintPréfet de la Manche d’une intervention de resté étranger à la savante préparation qu’a
des sapours-pompiors do Scaiir, à Scaér.
ler
que si,pour la première fois, j ’ai consenti,
Pol-do Léon ; Le Scellln (AlexandroJoani,
M. Prat (Eugène), membro honoraire et non pas à entrer en polémique avoc vous,
l'Action, sans m’avoir préalablement nécessitée toute cette affaire sur laquelle vous
répétiteur au lycée de Brest ; Le Scoul (René),
membro do la commission d’apurement de mais à voti6 répondre, c’est qtio vous aviez « consulté.
trouviez, d’une façon un peu irréfléchie, que
directeur d’écolo publique à Névoz ; Loréal
la société do socours mutuels la « Provi­ luncé une fausse nouvelle qui pouvait n’être
« Il a rendu ainsi ma situation très dilü- j ’avais tort do revenir I
(Vincent Achille), dirooteur d’écolo publique
dence bretonne», àChâtoaulin.
pas sans inconvénients : nous aurions dû en « cile, car sa lettre versce au dossier.,..
Complice ou comparse, c’est vous qui avez
& Pont-l’Abbé ; Mongard (Eugéno-Sylvain),
M. Préauchat (Joan-Marie), vice-président rostor là,
instituteur primaire au lycée de Brost
« de chantage pour le compte de.... dont intérêt à ce quo le silence se fasse sur elle,
do la société do socours mutuels do Morlaix,
Vous avez cru devoir (porsonno no l’ouPierre (Paul-Armand), professour do classo
le rôle no m'apparaît point net, ni propre, et tous les honnêtes gens comprendront que
à Morlaix.
bliora)
riposter par dos afllrmations au
seul vous puissiez éprouver de la honte à en
élémentaire a« collègo de Saint-Pol-de-Léon ;
«
en
cette mystérieuse all'aire.
M. Rolland (Félix-Benolt), vice-président moins fantaisistes que j ’ai été dans la néces­
parler ou à savoir qu’on en parle...
Rolland (Louis-Germain-Mario), répétitour
« Je préfère donc attendre d’étre complè­
do la société do socours mutuols do Château- sité de démentir. Il était encore temps do
Comment ai-je pu publier les lettres qu’on
au lycéo do Brest ; Roussin (Charlos-Paul),
tement tixé sur tous les dessous, les mobiles viont do lire ? C’est bien simple.
vous arrêter.
professeur do sciences au collègo do Saint- neuf-du Faou, à Châteaunouf-du-Faou.
et les agents de l’allaire en question, avant
M. Rolland (Ollivier-Mario), trésorier-adVous no l’avoz pas compris : vous vous
En mémo temps que vous écriviez à M.
Pol-de-Léon ; Galvoz(Joun-Piorro Mario),ins­
joint pour la section do son école do la so­ êtes emporté, vous nvez parlé do chantage,
d'intervenir ellicacement et sans m'exposer Bérenger, un autre personnage lui écrivait et
tituteur à l'établisseraont dos pupilles do la
ciété do socourb mutuols 1’ » Aboillo armori­ vous vous êtes fait honneur d’avoir, grâco à
à un coilteux et dangereux procès en diffa­ écrivait par surcroît à un rédacteur de l ’Acmarine à la Vlllenouvo ; Dodu (Colestin),
caine » ù la llocho Maurico.
votro ténacité, fait pussor doux innocents on
tion, l’engageant à envoyer à Mortain quel­
mation.
professeur à l’école pratiquo do Brost.
M. Rolland (Ilippolyto-Louis), vico-prôsi- jU8tico,et,en lin do compte,vous m ’avez inju­
Croyez, mon cher Jouy, à tous mes qu’un à qui il se chargeait de fournir tous
Par déoision ministérielle du U août, lo ma­ dont do la société de socours mutuols des rié parce que jo no voulais pas, en pleine
meilleurs sentiments de sympathie per­ les renseignements dont il pourrait avoir
période électorale, continuer la polémique
besoin pour la monstrueuse campagne que
telot de 3' classo apprenti canonnior Quéné- travailleurs à Saint-Pierre-Quilbignon.
sonnelle pour vous et votre bon journal.
M. Ropars (Pierre), trésorior-adjoint do la quo vous uvioz fait naltro ot fait duror jo
vous organisiez à vous doux et où vous vou­
hervé (Jean-Nicolas), inscrit à Concarneau,
société do socours mutuols des travailleurs ne sais dans quoi but.
liez engager VAction.
« H enry BÉUENGEB ».
gravement blessé en servlco commandé
Jo vous accorde qu’à co moment j ’ai ou
Je ne nomme pas le personnage en quesbord de la Couronne lo 2 août 11)07, a été à Brost.
M. Roué (Jean-Marie-Nicolas), trésorier tort do no pas allor jusqu’au bout et qu’il eût
(Lo Réveil ne s’était pas encore fait l’avo­ tion pour ne point vous fournir prétexte à
inscrit d'office au tableau do concours pour
do la société do secours mutuols dits 1’ « Ami­ été bon quo les électeurs connuasont mieux, cat des processions).
ne pas insérer ceci ; mais tout le monde le
1* médaille militaire.
Voilà, M. Jouy.
cale mutuollo commorcialobroatoi8c»,à Brest. avant lo scrutin, la valeur morale do l ’hommo
reconnaîtra.
■
*!>'» . • •-
.
».
L E
Or, M. Bérenger alla lui-môme se rondro
compte, sur place, de ce qui en était, et il
eut l’intuition immédiate qu’une infamie se
commettait, non point à la charge dos pau­
vres gons quo vous dénonciez, mais contre
eux.
M. Bérenger en eut le sentiment si olair
qu’il refusa net de se môler à votre campa­
gne, qu’il oonaidérait comme une action
malhonnête.
Il vous l’éorivit, ainsi qu’à M. X., en ter­
mes polis, oommo ont coutume do faire les
hommes do bonne compagnie. Il vous écri­
vit qu’il no voulait pas ae môler d’un chan­
tage : ses lettres ne disont pas autro chose.
Relisez-les, tournez-les, retournez-los, vous
n’y trouverez pas autro ohôse, ave j dos for­
mules de politosso.
Or, après vous avoir ainsi averti, il n vu
que vous faisiez seul la campagne qu'il n'a­
vait pas voulu faire avoo vous ; il a vu que
des gons qu’il considérait, en son Ame ot
conscience, comme victimes de machina­
tions abominables, étaient traduits en justico, menacés dans leur fortune, dans leur
honnour, dans l’honneur de leurs fommos ot
do leurs enfanta ; il a ponsé que aon dovoir
était d’apporter à des innocent« les portions
de vérité dont il disposait, ot il l’a fait.
C’eat lui qui a pris dana cette aiTaire le
rôle de Scheurer-Keatner ot do Trarleux.
Voua, voua avez préféré l’autre.
Il n’est pas un honnôto hommo qui n ’ap­
prouve hautement l’acte do M. Bérenger.
Peut-ôtre no partageroz-voua pas lo sontlmont général ; mais il vaudra mieux pour
vous n ’en rien dire.
M. Bérengor a donc versé aux débats,
aveo d’autres, l’original de votre lettre et aa
réponse copiée de sa main aur aon coplo-delettres.
Cea pièces ont été luea à l ’audience ot ontenduea par deux conta personnes (dont uno
que vous connaissez bien ot qui no triom­
phait plus en les entendant, je vous l’as­
sure I) Commentées, visées dans le juge­
ment, elles ont eu une publicité telle quo
nul ne peut plus commettre d’ipdlscrétion
en les publiant ; elles sont tombées dans lo
domaine publio.
J ’aurais préféré ne pas revenir Bur tout
cela : aucun de coux qui me connaissent
n’en doutera ; mais vous l ’avoz exigé, M.
Jouy.
Et maintenant, commentez, expliquez,
justiûez-voua, s’il voua est possible, d’uno
vilaine action, et veuillez me permettro do
vous oublier à nouveau : cela me sera infl.
niment agréable et voua ne pourrez qu’y ga­
gner, croyoz-le.
Veuillez agréer, Monaieur, les salutations
d’usago.
COLLIGNON.
S»ini-Gcorget-dt-Didonne, le 8 aaiit 1907.
Le oonoours de pompiers de Vannes.
Les compagnies de sapeurs-pompiers
du Finistère qui ont pris part, dimanche,
au concours de Vannes, ont remporté
un beau succès. Voici l ’extrait du p a lm a ­
rès les concernant :
Groupe I. — Manœuvres. — 3° prix,
Brest.
Officiers. — 4Uprix, capitaine Bouvier
de Brest.
Matériel. — 2e prix, Brest.
Stratégie « aous-ofliciers ». — 3Uprix,
seigent Le Gall, d j Brest.
Giioui>k II. — Manœuvres. — 2" prix,
Quimper.
Théorie appliquée. — 3* prix, souslieutenant Ilannou, de Quimper.
Uniforme et matériel. — 2« prix,
Quimper.
Stratégie t» sous-ofliciers».— 3»prix,ser­
gent-major Lacointre, de Quimper.
Gnoui*K III. — Manœuvre. — l urp rix,
Concarneau ; 2° prix, Pont-l’Abbé.
O f f ic ie r s l ü,prix, capitaine Bonduelle,
de Concarneau ; 2° prix, Maubras, de Pontl’Abbé.
Uniforme et matériel. — l 4' prix,
Concarneau ; 3" prix, Pont-i’Abbé.
Sous-officiers.—V prix ex-iequo,Cariou
de Concarneau, et Gada, de Pont-l’Abbé.
Couverture de la halle. — Lo môme jour,
il a été égaloment procédé à l’adjucation dos
travaux do réfection de la couverturo do la
halle de Quimper, versants sud-ostet ouest.
Voioi les résultats do cotte adjucation :
l«r lot. — Gharponte, 2068 fr. 40. — M. Le
Guével, 18 o/0 do rabais, adjudicataire. —
M. Cumunel, 10 •/«
2« lot.— Couverture ot zinguori0,37GO fr. 10.
— M. Coatmon, 33 •/» de rabais, adjudica­
taire. — La « Quimpéroise » 32 o/0, — M.
Piriou, 31 o/o. — M. Rolland, 28 o/0. — M.
Le Berro, 11 %>•
Ces blessés furent amenés, vers
8 heures, par un train de secours rapi­
dement organisé, à Quimper. Us ont été
transportés à l’hospice.
Cinq voyageurs ont également été
blessés, notamment par des éclats de
verre, mais ces blessures sont super­
ficielles.
Des équipes d’ouvriers ont travaillé
toute la nuit à déblayer la voie. La
circulation a pu être rétablie, ce»malin,
sur une voie.
Les causes de l’accident n’ont pas
Port de Léchiagat. — Samedi après-midi
il a été procédé, à la préfecture, à l ’adjudica­ encore pu être déterminées.
tion des travaux de construction d’un môle
au port do Léohiagat, en Treffiagat. Ces tra­
vaux sont évalués à 22.000 francs.
Ont soumissionné : MM. Simoneau, aug­
mentation do 3 % < Elio Guillou, prix du
dévia ; Guiraudie, rabais de 8 •/«• Co dernier
a été déclaré adjudicataire.
Vente d'étalons réformés. — Le jeudi
22 août 1907, à 2 houres de l’après-midi, au
Haras d’IIonnebont, il sera procédé à la
vento do 14 chevaux réformés et de divors
objot8 do sellorio.
Voici la liato des étalona qui seront ad­
jugés :
Onagre, demi-sang carroasior, 1 m.64, bai
chfttain, 15 ans ; Octave, demi-sang trotteur,
1 m. 01, alezan, 15 ans ; Ocôde, demi-Sang
carrossier, 1 m.GO, bai brun, 15 ans ; Pédant,
domi-aang carrossier, 1 m. 59, bai clmtain,
14ans; ï ’ocsm.domi-aaugcarrossier, 1 m.GO,
alezan, 10 a n s ; Tillac, demi-sang norfolk
breton, im . 57, alezan doré, 10 ans ; Urgent,
domi-sang norfolk breton, ! m.G3, bai, ü ana ;
Uléma demi sang norfolk broton, 1 m. 63,
aubère,9 ana; Usel, demi-aang trait, 1 m. 57,
noir, 9 ans ; Urbin, demi-sang trait,! m.60,
noir, Sans ; Arach, demi-sang trait, 1 m. 04,
alezan, 7 ana ; Chardes, demi-sang carros­
sier, 1 m. 01, bai, 5 ans ; Champ Saint-Père,
demi-sang carrossier, 1 m. 59, bai marron,
5 ana ; Calan, demi-aang carrossier, 1 m. 59,
alezan, 5 ans.
N os o h e m in s de fer. — L es d e u x
g are s de C h â te a u lin .
La section de raccordement, à voio étroite,
dos gares de ChiUeaulin-villo ot ChiUoaulinOiléans, dont nous annoncions la récoption
dans notro dernier numéro, a été ouvorte au
servico dea voyageurs dimanche matin.
A s s o o ia tio n b r e to n n e . — C o n g rès
d e L a m b a lle .
Noua rappelons que le congrès annuel do
1’ « Aaaociation bretonne » aura lieu à Lamballo du 2 au 7 septembre prochain, ot que
ce congrès, qui promet d’ûtro très brillant,
aéra accompagné d’un grand concours d’a ni­
maux des divoraoB races bovinoa bretonnes.
La direction de 1’ « Association brotonne »
fait connaître à ce sujet que l’oxpiration des
délais pour demander à concourir est repor­
tée du 10 au 28 août inclus.
N ouv elle s m ilita ire s
Le pain du soldat. — Lo sous-secrétairo
d’lítat á la guerre viout d’introduire dans le ca­
hier dos oliarges générales pour l’adjudication
du pain do troupo des dispositions qui auront
pour effet do donnor h l’autorité militaire plus
do garanties on oo qui oonoorno la qualité du
pain à distribuer aux corps de troupes par les
entrepreneurs du sorvioo dos vivres.
Los conditions d'examen ot do récoption
sont plus rigoureusement déterminées.
Un taux maximum d’humidité est imposé
on ce qui conoorno lo pain. De mémo, pour la
farino, uno limite maximum d’hydratation, d’aoidité, do matiôros grassos ot cellulosiques et
uno limito minimum do gluten seo sont spéci­
fiées.
Enfin los ontropronours seront désormais to­
nus d’apposer sur los pains la dato do fabrica­
tion.
E ntre B re st e t Q u im p e r.
Un d é ra ille m e n t. —
Les blessés.
Le train qui pari de Brest íi 1 h. 57
de l’après-midi, pour arriver îi Q u im ­
GnouPE IV. — Manœuvre. — 3* prix, per à 5 heures, a déraillé hier ¿i l’en­
Chéteaulin.
trée du tunnel de Ster-C’hoat.
Uniforme et matériel. — l 4r prix,
Le train avait quitté la station de
Chûteaulin.
Quéinénéven depuis quelques minutes,
lorsque, arrivé h l’entrée du tunnel de
L a compagnie de Q uim per, qui pre­
Ster-C’hoat, îi un endroit où la voie
n a it part à u n concours pour la première
surplombe un profond ravin, la loco­
fois, comprenait 17 hommes, accompa­
motive dérailla et se coucha en travers
gnés du capitaine, du lieutenant et du
de la voie descendante. Le tender brisa
sous-lieutenant. Elle a remporté, on le
ses attelages et, passant par dessus la
voit, un succès qui fait honneur à ses
machine, tomba dans le ravin d’une
officiers.
hauteur de vingt mètres environ.
Les wagons qui suivaient butèrent
sur
ce premier obstacle et s’arrêtèrent
Adjudications publiques
heureusement sur la voie ; quelquesMusée de Quimper. — Il a été procédé uns lurent renversés, mais sans grand
lundi, à la mairie de Quimper, à l’adjudicadommage.
cion des travaux de réfection de la toiture
Quant le premier moment d’afl’olede la salle do Silguy, au mu&éo, et d'établis­
ment
fut passé, on songea à organiser
sement d'un plafond lumineux. Voici les
les secours. M. le médecin-major Gé­
résultats do cette adjudication :
1*' lot. — Serrurerie, 1880 fr. — M. Carda- niaux,du 118° d’infanterie,actuellement
llaguet, 28 % de rabais, adjudicataire. — détaché il Crozon, qui se trouvait dans
M. Charles Lorit, 27 «/„. M. Nédéloc, 23 •/,. le train, prodigua les premiers soins
2« lot. — Couverturo otzinguerie, 009 fr. 70. aux blessés qui poussaient des cris la­
— M. Le Berre, 11*/« de rabais, adjudica­
mentables.
taire. — M. Rolland, 10 »/••
Les plus dangereusement atteints
3* lot. — Piatrorie, 1.145 fr. — M. Piriou,
10 •/» <1° rabais, adjudicataire. — M. Péro- sont :
deau, 15 •/<> d’augmentation. — M. Liot,.
M. François Tanguy, chauffeur, bras
18 •/• d’augmentation. — M. Sicot, 20 “/«■ brisé en plusieurs endroits ;
d’augmontation.
M. Antoine Cornède, garde-frein,
4» lot. — Peinturo et vitrorie, 2.404 fr. —
fracture du crAne et du sternum ;
M. Perrot, 30 •/. de rabais, adjudioatairo.
M. Léon Daniel, monteur, lésions
M. Fontaine, de Lorlent, 81 •/•> — M. Cani\et, 28 •/,. — M. Guéguon, 21 •/••
F IN IS T E R E
internes.
Q u im p e r . — Les fêtes. — Voici le pro­
gramme des réjouissances qui auront lieu à
Quimper, îi l’occasion des fêtes du lo août :
Jeudi 15 août.
A 1 heuro : Distribution do secours aux
indigents par lo Bureau do bienfaisance ;
A partir de 2 houres 1/2 : jeux publics dans
les allées de Locmaria ; danses bretonnes sur
le plateau do la Déesse ; A 9 heures, dans les
allées de Locmaria : concert par la musique
du 118« de ligne.
Vendredi 16 août.
De 3 heures à 6 heures, à la Hallo : Bal
d’enfants.
Samedi 17 août
Do 7 heures à 11 heures du m a tin : con­
cours de tir p a rla société la « Cornouaille ».
Ce concours comprendra trois séries de pou­
les : 1* Poule au fusil 188G : prix de la
série, 0 fr. 50. — 2» Au 1874 : prix de la sé­
rie, 0 fr. 50. — 3° Au 1880 : prix de la série,
0 fr. 75.
Cette série est réseivée aux membres m ili­
taires de la société pour l ’obtention de la ju ­
melle offerte par M. le ministre de la Guerre ;
chacune de cob poules comporte des prix et
des médailles.
A 2 heures : Courses sur l’hippodrome de
Cuzon ; A 9 heures, à la Halle : grand bal
(une quôte y sera faite au profit des pauvres).
Dimanche 18 août.
De 7 heures à 11 heures du matin : Con­
cours de tir par la société la « Cornouaille »;
A 2 houres : Courses sur l'hippodrome de
Cuzon ; A 8 heures 1/2, dans les allées de
Locmaria : concort par la musique du 118'
de ligne ; A 9 heures 3/4, feu d’artilice ; im ­
médiatement après, retraite aux (lambeaux,
dont voici l ’itinéraire :
Départ : Palais do Justice, quai de l’Odet,
rue du Parc, boulevard de l’Odet, rue des
Reguaires, rue du Frout, place Saint-Corentin, rue Keréon, place Terro au-Duc, rue
Saint-Mathieu, place La Tour d’Auvergne.
Voici les programmes des morceaux
qu’exécutera la musique du 118°,à l’occasion
des fêtes, demain lo août, et vendredi 1G,
de 9 h. h 10 h. du soir, dans les Allées de
Locmaria :
j e u d i 15
L’Alsacien (pas redoublé)... E. Laborde.
Ouverture de concert........... H. Sénée.
L'Adige (tyrol. pr hautbois et
trombone)............................
Rigoletlo (fantaisie)...............
Polka des Masques...............
VENDREDI
N. Bousquet.
Verdi.
H. Martin.
10
En avant ! (pas redoublé)...
La Faridondaine (ouverture).
Tyrolienne pT 2 hautbois. ..
Samson et üalila (sélection).
La Fête au Village (chant)..
Menzel.
De Groot.
E m . Kuhn.
Saint-Saèns.
A .Fajolle.
L'exposition d'art breton. — L’expo­
sition d ’art breton attire tous les jours un
nombre de plus en plus grand de visiteurs.
C’est un grand succès. Rappelons qu’elle
est ouverte de 10 h. du matin h 5 heures
du soir et que le prix d ’entrée est fixé îi
0 fr. 50.
Chute mortelle. — Dimanche matin, (i huit
hcuics, ou a trouvé mort, dans la cour du nu­
méro 29 do la ruo Neuvo, lo nommé Jean-Louis
Cosquor, Agé de 26 ans.
Co malheureux était un infirme incurable,
qui vivait do la charité publique, car il ne
pouvait subvenir à ses besoins.
La plupart du temps il couchait h la belle
étoilo. Pendant son sommeil, Cosquer sera
tombé des hauteurs du Mont-Frugy, où il n’y
a point do barrage, ot aura dégringolé dans la
oour, ho tuant sur lo coup.
Un léger filot do sang lui coulait de la tète.
Lo oadavro était sur le dos et les jambes re­
pliées.
P erguet (en Bénodet). — Société de
tir. — Favorisée par un temps splendide,
l’inauguration du stand de la petite société
avait attiré <i Perguet une affluence considé­
rable de tireurs parmi lesquels nous avons
été heureux de reconnaître des sociétaires
de la Cornouaille et toutes les personnes
du canton que le tir intéresse.
La l'éte se termina par la lecture du pal­
marès et la distribution des prix, faite
par MM. Berrou et Quiniou,les infatigables
administrateurs de la société,à qui nous de­
vons la réussite de ce concours.
Voici les résultats, dont la proclamation
a soulevé de la part des spectateurs de fré­
nétiques applaudissements.
Concours des sociétaires habitant le can­
ton :
Vétérans. — l “r,Caïn fiis ;2 5, Itené Ber­
rou ; 3U, André Le Go 11; 4«, Louis Le Goll';
5e, Yvonnou père.
Adultes. — l°r, Berrou fils ; 2e, Jean
Donnard ; 3*, René Berrou ; 4°, Louis Donnard ; 5°,Yves Donnard.
Concours public. — 1er, Ménez, de
Quimper ; 2°,Quiniou ; 3e,Caïn fils ; 4°,Pierre
Le Gall, de Bénodet ; o°, Yvonnou liis ; G0,
Berrou père ; 7e, Ilenry, de Quimperlé ; 8»,
Berrou fils ; 9’ ,Moncolin, de Saint Nazaire ;
10e, Berrou fils ; 11”, Le GofF ; 12°, Mathias
Louédec.
Il ne faut pas oublier de citer le succès
obtenu par les élèves de l’école primaire de
Perguet, dont la plupart sont membres de
la société. Leur délégation s’est classée G00e
sur 1400 écoles ayant concouru au cham­
pionnat des écoles offert par l’Union S. T. F.
Ce succès est dû aux élèves Monfortet Noach,
ûgés de 13 ans. Nos compliments à ces
futurs champions.
A l’issue du concours, les tireurs se sont
séparés en se donnant rendez-vous à Bé­
nodet les 1” et 2 septembre, où doit avoir
lieu un concours inléressant à la carabine,
ouvert à tous les tireurs de la région.
Le succès du premier concours est un en­
couragement sérieux pour le comité, qui n'a
pas craint de solliciter l’appui et le concours
de tous et, hâtons-nous de le dire, a pleine­
ment réussi dans son entreprise. Citons,
parmi les prix offerts à titre d ’encourage­
ment, ceux de M. le Préfet du Finistère, de
MM. Ilémon et Le Bail, députés, de M. le
général de la 44e brigade Dennery, de
l’Union des sociétés de tir de France. Nous
ne doutons pas que ces prix fassent entrer
en ligne les meilleurs tireurs de la région,
d’autant plus que l’existence du concours
de tir à Bénodet leur procurera l’occasion
d’admirer à bord du Terfel, l’un des plus
beaux sites de la Bretagne, la rivière de
l’Odet. Le comité se propose d’accorder une
série gratuite à tout tireur porteur d ’un bil­
let d'aller et retour du Terfel.
R o sp o rd e n . — Fêle patronale. —
Voici le programme des fêtes qui auront lieu
à Rosporden, les lundi 19 et mardi 20 août
prochain :
Lundi 19 août.
A 10 heures 1/2 du matin, route de Quim­
perlé. — Course de chevaux (au galop) : 1er
prix, 25 fr. ; 2«, 15 fr. ; 3», 10 fr.
A 2 heures du soir, roule de Quimper. —
Course de chevaux (au trot) : i''f prix, 25 fr. ;
2", 15 fr. ; 3*, 10 fr.
A 3 heures, route de Concarneau. — Course
do vélocipèdes (internationale) : iO fr. de prix.
A 4 heures, route deCoray.— (Course locale) :
15 fr. de prix.
A 4 heures 1/2. — Luttes bretonnes : Prix
divers d’une valeur do 50 fr.
A 5 heures, place aux Chevaux. — Gavotlc
d’honneur, prix : Flots do rubans.
Mardi 20.
Jeux divers ; danses aux binious toute la
journée des lundi ot mardi.
Pouldreuzic, afin de procéder à une enquête
au sujet des événements qui se sont p ro ­
duits à la mairie le jour des élections au
Conseil général, où l’urne avait été brisée et
brûlée, ainsi que Ie3 bulletins de vote.
Les magistrats ont trouvé dans le foyer
des fragments de celte urne, ainsi que quel­
ques bulletins de vole, sur lesquels ont
pouvait encore lire les noms des candidats.
Un grand nombre de témoins de cette
scène ont été entendus.
Carhalx. — Irascible matelot. — Un
marin de commerce attaché au port de
Rouen, le nommé Jean Joseph Morvan, Agé
de 49 ans, se trouvant en état d’ivresse le
10 août, à la gare de Carliaix, insultait les
voyageurs et les agents de la Compagnie.
Le gendarme de service Piro intervint et
voulut le faire taire ; comme Morvan redou­
blait ses cris, le gendarme l'arrêta. Mais,
arrivé ù une vingtaine de mèlres de la gare,
Morvan s’arrêta net,se jeta sur son gardien,
et essaya de le terrasser et de lui arracher
son sabre. M. Le Floch, chef de train à
Carhaix, vint heureusement prêter mainforte au gendarme. Morvan, arrêté aussitôt,
a été conduit à Ch;Ueaulin devant M. le
Procureur de la République qui l’a fait
écrouer à la Maison d'arrêt.
Service particulier du Finittère.
Paris, 14 Août, 7 h. <12 m atin.
L e g u ê p ie r m a ro c a in .
Les dernières nouvelles du Maroc
disent qu'au cours d'un comial qui a
eu lieu le 10 un lieutenant de tira il­
leurs a été tué. Des escarmouches ont
eu lieu ensuite toute la nuit et la m a­
tinée du 11. La journée du 11 a été
tranquille.
Le 12, de nouveaux combats ont été
livrés ; il n'y a eu aucune perle de no­
tre côté ; une vingtaine de prisonniers
ont été faits.Les Marocains seraient ac­
tuellement six mille aux portes de Ca­
sablanca et attendraient des renforts
s’élevant à sept initie hommes.
Tous les correspondants s'accordent
pour déclarer que des renforts fra n ­
çais sont absolument indispensables.
Les tribus se sont livrées entre elles
à un combat acharné pour se disputer
le butin. De grandes quantités de m ar­
chandises volées ont été découvertes
chez Moulai-Amin, oncle du sultan.
Le typhus a fait son apparition dans
le quartier j u i f .
Le cotnmandant Mangin demande,
dit on, la Légion d’honneur pour MM.
Chanteur, Mercier et Fournier, direc­
teur de la Banque, et pour Mme Mer­
cier, qui se sont particulièrement dis­
tingués par leur héroïque conduite au
cours des troubles.
Un télégramme adressé de Fez au
T im es dit que le ministre des A/¡aires
étrangères, Ben Stiman, a rendu vi­
site au consul de France qui lu i a af­
firmé que notre pays agissait dans l in­
térêt au sultan et que l'occupation ces­
sera quand l'ordre sera rétabli.
In s u lte u r c o n d a m n é .
Le nommé Lecoq, qui insulta le gé­
néral Plcquart ci liochefort, a été con­
damné à quatre mois de prison.
L ’escadre d u N o rd .
Les bâtiments de l'escadre du Nord ,
P ont-C roix. — Tragique excursion. non retenus au Maroc, qui faisaient
— Jeudi dernier, la famille Fitament, de Pont- roule sur Brest, relâcheront à SaintCroix, et ses invités, excursionnaient à la sebastien à l’occasion des fêtes offertes
pointe du Castel-Coz, sur la cûto de Beuzec. au roi d'Espagne.
Cap-Sizun.
IIavas.
Un repas champêtre eut lieu, auquel tons
tirent honneur, excepté M. Fitament qui,
Le Gérant responsable : J. B k k n a r d .
passionné pour la pèche, n’abandonna pas
sa ligne.
Vers 1 h. 1/2, M. Lestoven, de Douarnenez,
se détacha pour lui apporter son déjeuner.
A co moment, M. Fitament s’apercevait
qu’une sacoche, contenant des hameçons,
Il sera procédé le Jeudi 19 sep­
venait d’êtro emportée par une lam e; il se tembre I 907, à 1 heure, à la M airie
déshabilla et, malgré les objurgations de
Le » Terfel ». — Nous rappelons quo l’ho- M. Lestevon, plongea pour retrouver cet de Pont-Croix, à la location aux enchères
rairo du Terfel pour la lin de cette semaine
pu b liq u e s de divers immeubles s i­
objet. Mal lui en prit, car uno lpme de fond
ost ainsi établi :
tués dans les com m unes de l ’ont Croix,
Jeudi 15 août. — Fêtes do Quimper. — Loc- l'entraîna ot il disparut dans un tourbillon.
Cléden-Cap S izu n , E sq u ib ie n , M eilars,
Recueilli
quelques
instants
après
par
tudy, Bénodot, Quimper et retour. — Do Loctudy, à G houres 30 du matin ; de Bénodet, M. Le Bars, patron du bateau do pèche Plogoll', P lo uh in ec et l’île de-Sein.
à 7 heures du matin ; retour de Quimper à Michel Le Noblelz, il ne donnoit plus signe
O n peut prendreconnaissancedu cahier
6 heures du eoir ; de Bénodet, à 7 heures du do vie ot portait des contusions multiples par des charges au bureau du Receveur des
soir.
tout lo corps. Malgré des soins énergiques D om aines à Pont-Croix.
Samedi 17. — Courses de Quimper ( 1«"o ot immédiats, tout effort pour le rappeler à
Le Receveur des Domaines,
journée). — Loctudy, Bénodet, Quimper ot la vio fut inutile.
J. L E BO LLO CH .
rotour à Bénodot soulemont. — Do Loctudy
M. Fitamont, qui était originaire de Quim
à 8 houres du matin ; do Bénodot à 8 h. 30
Iitu d e de M " C O U U K , no taire à Q u im p e r .
du matin ; retour do Quimpor à 8 h. du soir. per, était conseiller municipal et délégué
Dimancho 18. — (2« journée des courses). cantonal-de Pont-Croix, et jouissait de l’es­
— Bénodot, Quimpor et retour. — Do Héno- time de tous ses concitoyens. 11 laisse une
det ù 9 h. du matin ; retour do Quimper a veuve et cinq enfants. Ses obsèques ont eu
lion samedi au milieu d’uno allluenco con­
8 h. 30 du soir.
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numéros. Son cinématographe, notamment, est joté sur les roches qu’il fut assez sérieuse­
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un dos plus fixes que nous ayons vu jusqu’ici ; ment blessé. Mais ses blessures no mettent
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d’hynotismo et do spiritismo qui font lo Buocès tice.’ — Samedi dernier, les magistrats du
P o u r tous re n s e ig n e m e n ts s’a d re s ­
du théAtro Dénévol rostont au programme.
Parquet se sont tranportés au bourg de ser à M- C o ultè, n o ta ire à Q u im p e r .
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année
17
A o ût
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LE NUMÉRO
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5
QU1MPKR —
Faits & Bruits
L'opportunism e radioal. — Notre
sous ce
titre, un important article qui rend jus­
tice aux républicains modérés et rappelle
que c’est à eux qu’est dû le progrès de
l ’idée républicaine. Cet hommage n’eat
que juste. A aucun moment il ne fut plus
nécessaire.
Voici les réflexions du Temps :
grand confrère le Temps publie,
Le parti radical subit une crise. C’est
le sort com m un de tous les partis qui,
après avoir longtemps été dans l’oppo­
sition, finissent par accéder au pouvoir
et se trouvent aux prises avec ses iné­
luctables responsabilités. Une fraction
des radicaux — et non la moins impor­
tante, semble-t-il, — s’aperçoit que le
programme du parti n’est pas d’une
réalisation aussi aisée qu’on aurait pu
tout d’abord le croire. C’est surtout dans
l’ordre économique que les dillicultés
d ’exécution apparaissent. O n a .promis
l’im pôt sur le revenu ; on a promis
les retraites ouvrières et paysannes. O n
a promis bien d’autres choses encore,
qui, toutes, posent une question finan­
cière redoutable.
Comment résoudre ces problèmes
sans manquer aux engagements pris
devant le corps électoral et sans s ex­
poser, pour vouloir les tenir, à le heur­
ter par des mesures inconsidérées, mal
conçues ou trop hâtives ? Il y a des
radicaux qui, aujourd’hui au pied du
m ur, se demandent de quelle façon ils
pourront s’y prendre pour le franchir
sans se rompre le cou. Nous compatis­
sons, nous, h leur angoisse, bien que
nous n'ayons pas perdu une occasion
de leur signaler le danger de certaines
surenchères réformatrices.En revanche,
il n’est nas de railleries dont quelquesuns de leurs amis et compagnons d'ar­
mes d’hier ne se plaisent à les accabler.
Leur pusillanimité ne provoque chez
« ceux qui ne doutent de rien » que sou­
rires dédaigneux. En attendant que les
accusations injurieuses succèdent aux
insinuations désobligeantes, ils ont
trouvé un mot qui, pour l'instant, leur
FEUILLETON DU c F in is t è r e »
du Samedi 17 Août 1907.
— 26 —
LEDRAMEDEROSMEUR11
PREM IÈRE PARTIE
Le
M y s tè r e .
V II
ALLIANCE
Mon hypothèse rejette dono absolument
toute tentative fondée sur un mobile do cu­
pidité. Et, contraint de me fournir une ex­
plication à peu près satisfaisante, jo n’en
puis trouver qu'une.
La Joune fille assassinée devait détonir par
dovers elle soit quelque profond secret inté­
ressant quoique famille que sa disparition
pouvait servir, Boit quoique droit incarné on
elle* qui tenait en éohec des ambitions vio­
lemment sollicitées par l’appât d'une grosso
fortune.
Quant ii supposer un crime « passionnel »,
on ne le pouvait en présence do cotto virgi­
nale dépouille, que l’on avait respectéo dans
la mort.
(1) Reproduction interdite aux journaux qui
n'ottt pas un traité aveo la Société des Gens
4« Lettre*.
QU/M Phti
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Les lettres non affranchis sont refusées.
parait merveilleusement résumer tou­
tes leurs critiques. C'est, disent-ils, de
1’ « opportunisme radical » I Par lfi,
en ellet, ils entendent stigmatiser l’état
d'esprit des gens de leur parti qui veu­
lent y regarder à deux fois avant de se
lancer dans la voie des réformes aven­
tureuses.
Hier, dans la Dépêche de Toulouse,
c’était M. C. Bouglé qui s’étonnait qu’il
pût y avoir « une manière opportu­
niste d'ètre radical »#! A ujourd’hui,
c’est M. Ferdinand Buisson, dans le
Radical, qui jette le même cri d’alarme.
Ces deux universitaires, que n’effrayent
pas les conceptions les plus hardies
du socialisme, même lorsqu’ils les
réprouvent, n’en reviennent pas. Com­
ment se peut-il faire qu’il y ait aujour­
d'hui des radicaux qui reprennent la
formule de Gambetta et parlent cou­
ramment de « sérier les questions » ?
Cela passe leur imagination I Et ils ne
se doutent pas que ce qu’il y a de plus
singulier en tout cela, ce n ’est pas
l’état d’esprit qu’ils dénoncent, mais
leur propre état d’esprit. Ils ne s’aper­
çoivent pas qu’ils commettent ii leur
tour la confusion ancienne commise
entre l’opportunisme, méthode scien­
tifique d action politique, et ce que la
mauvaise foi des polémistes radicaux
de jadis déclara nôtre, sous ce nom,
que le piétinement systématique sur
place.
Us sont aussi injustes pour les radi­
caux « opportunistes » de l’heure pré­
sente que le furent leurs devanciers
pour l’opportunisme de Gambetta et
de ses amis les plus qualifiés. E t il ne
leur vient pas une minute à l’esprit
que l’avenir — et un avenir peut-être
assez prochain — portera sans doute
sur ces radicaux opportunistes le juge­
ment que les adversaires les plus âpres
de l’opportunisme gambettiste sont
contraints de porter maintenant, en
toute rencontre, sur lui I
O ù sont donc les radicaux de marque
qui oseraient aujourd’hui rééditer con­
tre la politique il laquelle la République
a dû sa consolidation progressive les
calomnies ineptes qui blessèrent au
cœur quelques-uns de scs plus illustres
protagonistes ?
Il ne se passe pas de jour où un
hommage éclatant ne soit rendu à ces
rands et fermes républicains par ceuxmêmes qui, moins clairvoyants
fiii
qu'eux, semèrent de précipices la route
qu'ils s'efforçaient patriotiquement de
faire parcourir à la République. M. Fer­
— Tout ceci est merveilleusemont rai­
sonné, monsieur Korjan, fit Lebreton d’une
voix qui tremblait un pou, et mes informa­
tions personnelleH me permettent do corrobo­
rer vos inductions. Si la morte n ’avait subi
aucuno violation, ce n’était peut-être point
parco que le meurtrier uvait roculé dovant
un forfait aussi monstrueux, mais plutôt
parco quo, contraint par les événomonts do
choisir ontro la satisfaction do sa cupidité
ot cello do scs appétits, il avait préféré ser­
vir les premiors même au détriment des se­
conds.
— Co que vous dites là est fort juste,
monsieur, reprit Korjan, mais sur quelle apparonce fondez-vous une telle hypothèse ?
— Jo répondrai a votro question, monsieur,
quand vous m’aurez dit s’il est possible do
trouver quelquo témoin susceptible, après
sept ans écoulés, do reconnaître la victime
sur le portrait d’une autro jeune 1111e.
— Ce témoin, monsieur, il est facile do le
trouver, ot vous n’auroz même pas à cher­
cher pour cola : c’est moi.
— Testis unus, teslis nullus, vous con­
naissez l’adago, monsiour Kerjan.
— Shns doute, mais, on dohors de moi, on
en pout trouver plusieurs uutres, no fût-ce
quo parmi les magistrats qui instruisirent
l ’affaire.
Il y eut un moment do silence. Lobreton
ot l’Anglais avaient échangé un regard d’une
poignante éloquonco.
— E t... tenez 1 — scoria Korjan, — il on
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la ligne
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Les annonces du département du Finistère et des départements limitro|.h s
seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doiveut être déposées la veilie
ije la publication du Journal, avant midi.
partis ont dû payer les indigènes pour les
laisser s’embarquer.Les fauteurs cte troubles
so sont emparés -le la prison de la ville et
ont ielitché les prisonniers. Les tribus mena­
cent la ville. La situation est difficile. Tou­
tes les affaires sont suspendues et les quel­
ques Européens qui restent dans la ville so
barricadent tous les soirs au consulat de
France et passent la nuit l’atme au bras.
Vendredi dernier, quelques cavaliers des
tribus ont tiré des coups de fusil dans la di­
rection du Du Chayla, qui est toujours en
rade. A ce moment les indigènes eurent
l'impression qu’on allait bombarder la ville
et une grande panique s’empara d’eux.
15 août. — Au contraire de Mazagan, les
nouvelles de Rabat sont aujourd’hui assez
rassurantes. Les renseignementscertains sur
le bombardement de Casablanca apportés à
Rabat par les indigènes,l’attitude des troupes
françaises tenant tête aux Chaouïas et aussi
la présence du Gueydon en rade, ont Ou dans
la région de Rabat l’effet le plus salutaire.
15 août. — Un des effets du bombarde­
ment de Casablanca a été que Raisouli a
quitté le territoire de la tribu des Kmès, dont
L e g u ê p ie r m a ro c a in . — Voici les les habitants depuis quelques jours semblent
disposés à se soumettre au sultan. Il a em­
dépôches parvenues en dernier lieu deTanger
mené le caïd Mac-Léan avec lui et se trouve
et qui donnent des renseignements sur la actuellement dans la tribu des Beni-Arous,à
situation au Maroc :
50 kilomètres environ de Tanger, où il com­
14
août. — Le nombre des officiers mence à prêcher la guerre sainte contre les
et soldats blessés actuellement hospita­ Européens.
lisés à Tanger est de quinze. Ils sont soi­
gnés par les docteurs français Cabanes et
Les théories herv éistes. — Voici
Fumey. Ils sont tous dans un état satisfai­
comment l’ex-professeur Hervé, toujours
sant.
Après le combat du 11, à Casablanca, au membre de la commission adm inistra­
cours duquel il y eut un lieutenant indigène tive du parti socialiste, s’exprime sur
et un tirailleur tués, les troupes ôtaient ren­ les soldats français qui font leur devoir
trées au camp exténuées. Bien qu’elles tom­ au Maroc :
bassent de fatigue et de sommeil, on dut se
Hardi ! les pioupious de France,
retrancher et des fossés furent creusés au­
tour du campement. Les hommes allaient s’écrie-t-il, violez, assassinez ! Si vous
prendre un repos bien gagné, quand, au opériez sur les boulevards extérieurs de
milieu de la nuit, l’alarme fut encore don­ Paris,on vous enverrait au bagne. Au Maroc,
née. Une bande de 200 cavaliers marocains ça vous vaudra des croix et des galons,
s’était approchée avec une témérité inatten­ comme aux cuirassiers de Narbonne. Profi­
due des œuvres de retranchement et avait
tez ! Il faut que jeunesse se passe ! Il faut
failli enlevor les postes d’avant-garde abri­
s’amuser quand on est jeune... Le peuple de
tés dans les fossés. La légion et les artilleurs
ne cessèrent pas de tirar des coups de feu, France applaudira ¡1 vos prouesses, comme
jusqu’au matin, moment où les mitrailleuses il applaudissait aux prouesses de vos ainés,
chassèrent jusqu’au dernier des assaillants, les escarpes qui, il y a quelques années, se
dont on voyait les plus acharnés, de temps couvrirent de gloire en faisant le sac de
en temps, paraître sur la crête des collines Pékin... Quant îi nous, il ne nous reste qu’à
environnantes.
vous souhaiter d ’ètre reçus lîi-bas connue
Le général Drude attend des instructions, vos congénères italiens furent reçus, il y a
en môme temps que des troupes nouvelles,
dix ans, dans les montagnes d’Abyssinie
avant do poursuivre sa marche en avant. Le
pat les troupes du Négus, ou de crever
plan d’attaque parait être l’occupation suc­
fa
r milliers sur les roules du Maroc
cessive de Bon-Rechid, de Casbah-Médiouna
et de Sottat, qui sont les centres le« plus à comme crevèrent naguère vos ainés
redouter do l’immense région des Chaouias, sur les roules de Madagascar.
qui est la véritable confédération des tribus
Ces choses honteuses se passent de
rebelles.
tout commentaire. Nous les dédions à
14
août. — La situation à Mazagan
devient de plus en plus inquiétante. Quel­ tous les honnêtes gens trompés par des
ques Européens et Israélites qui sont révolutionnaires édulcorés : voilà la
car ils évoquent la période la plus cruelle
de mon existence.
—Jo dois deviner,— reprit le jeune homme
impitoyable, — celle où vous dûtes donner
votro démission ?
— Comment savez-vous ? — se récria Ker­
jan qui, cette fois, n’essaya pas de cacher
son étonnement.
— Comment jo sais ? Mais par vousmême. Ne venez-vous pas, par cette simple
exclamation, de me montrer que je devinais
juste.
— Et bien, soit ! avoua l’hôtelier, avec
une farouche énergie ; — que vous l’ayez su
ou que vous l’ayez deviné, il n’importe 1 Ce
qui est vrai, c’est que j ’ai donne ma démis­
sion, contraint et forcé, au moment mémo
où la vérité allait se fniro jour, au moment
où, mis en présence du cada.-re, Paul de
RoBmeur, qui n'était point fou avant son
arrestation, mais qui l’était bien réellement
quand il fut rendu à la liberté, venait, par
une exclamation inattendue, do faire com­
prendre aux juges qu’il reconnaissait la pau­
vre enfant asBassinée.
Les deux compagnons do Korjan s’étaient
tus. Une immense émotion pouvait se lire sur
leurs traits. Paies, halotants, la sueur au
front, Colman Lebroton ot Bertie Johnson
suivaient avec un liévroux intérêt la marclio
des révélations de Kerjan.
Et comme celui-ci s’était accoudé au bord
de la table, lo front sur sa main, Lebreton
le pressa ;
O
Annonces judiciaires et diverses.
Réclam es........................................
dinand Buisson, ancien collaborateur
de Jules Ferry, n’est pas de ceux, en
tout cas, qui oublient ce glorieux passé
et qui contestent le mérite de « l'oppor­
tunisme de Gambetta, de Ferry et de
Spuller ».
« La justification ou l'excuse de cette
politique, il y a ungt-cinq ans, écrit-il,
elle était dans la situation même de la
République : les majorités, à la Cham­
bre étaient faibles ; elles étaient nulles
ou douteuses au Sénat, incertaines dans
le pays, encore hésitant sinon sur les
principes, du moins sur leur applica­
tion. Aux prises avec toutes les diflicultés à la fois, 011 les divisait pour les ré­
soudre. La République gagnait des for­
ces en gagnant du temps ».
M. Ferdinand Buisson a raison :
c'est à l’application de la méthode op­
portuniste que sont dus les progrès de
l'idée républicaine.
est un qui n’habite pas loin d’ici, à Morlaix,
ot je crois, monsieur Lebreton, qu’il vous
sora facile d ’entrer en relations avec lui.
Vous avez eu, on effet, l’occasion d’admirer
et d’obliger mémo sa femme et ses filles.
— Ah I — fit Colman avec un certain trou­
ble, — voulez-vous parler des trois dames
que j ’ai accompagnées à Keravilio 1
— D ’olles-mêmes, monsieur. — Or, m on­
sieur Forroix était procureur de la R épubli­
que à Saint-Briouc au moment du crime de
Rosmeur. Il a pris sa retraito depuis. La
magistrature dobout n’était guèro son fait.
D’ailleurs, quoique déjrt. riche, il a vu s’ac­
croître, par un gros héritage, la fortune de
sa fommo.quiétaitunedemoisellede Pengoaz.
Derechef, Lobreton et l ’Anglais so regar­
dèrent. Mais l’hôtelier de Saint-Elllam no
vit pas co regard, qui lui eût donné à réflé­
chir.
Copendant, lo dîner touchait à sa fin. On
était nu dessortet, dopui» quelques minutes,
la conversation s’ôtait alanguie.
— Monsieur Korjan, — demanda Lebre­
t o n , v o u s no m ’avez point dit sur quelles
données lo jugo d’instruction qui interrogea
Paul do Rosmeur basa son interrogatoire ni
quel genre do questions lui furent posées ?
Un pli so creusa profondément sur lo front
de l ’ancien groffior. Il liésita à répondre.
Puis il dit, quoiquo avec uno visible répu­
gnance :
— Vous touchez là, monsiour, à des souvonirs qui mo sont extrêmement pénibles
N
vraie doctrine de ces gens-là, celle qu’ils
dissim ulent soigneusement quand ils
viennent chez nous, mais qu'il est in ­
dispensable de leur jeter à la face.
N o u v e lle s d iv e rs e s
— Le Congrès socialiste qui se tient en
ce moment à Nancy a été l’occasion de
joutes oratoires entre MM. Jaurès, J u ­
les Guesde et Hervé. On peut dire que
c'est ce dernier qui l’a emporté.
Le congrès socialiste à voté de»ordres
du jour en faveur de ia Confédération
générale du travail et du droit de suf­
frage des femmes. Il a également voté la
motion suivante, à peu près incompré­
hensible, et destinee sans doute à con­
tenter tout le monde :
Le Congrès confirme ù nouveau les résolu­
tions des congrès internationaux antérieurs
concernant l’action contre le militarisme et
l’impérialisme, qui ne sont autres que l’arme­
ment organisé de l’Etat pour le maintien de la
classe ouvrière sous le joug économique et po­
litique de la classe capitaliste.
— Le roi de Siam est arrivé jeudi à Paris.
Il a été reçu à Rambouillet par M. Falliéies.
— Dans l'arrondissement de Béziers,
où la crise viticole sévit durement, le
maire de V ias,ayant retiré sa démission,
a été assiégé dans sa maison. La gen­
darmerie a dû intervenir. De son côte, le
sous-préfet de Lodève, en excursion, a
été reconnu et poursuivi. 11 a dû prendre
piécipitam m ent le train.
— Les'juré8de la Seine ont adressé au
président de la République une pétition ré­
clamant le maintien de la peiue de mort.
N o u v e lle s
è & r a n f lô r e s
Allemagne. — Le roi Edouard V II
est arrive mercredi après m idi à W ilhelmshoe où il a été reçu par l'empereur
G uillaum e.
L ’entrevue des doux souverains paraît
avoir été très cordiale.
Angleterre. — Les grèves de Belfast ont
pris une grave tournure. Des collisions très
violentes ont eu lieu entre grévistes et poli­
ciers. La troupe a dû intervenir. Six régi­
ments de cavalerie occupent la ville. Les
émeutiers tendent la nuit des chaines à tra.
vers les ruesj pour empêcher les charges.
Montes sur les toits, il font pleuvoir sur les
soldats des briques et des morceaux de fer.
u n parle de trente morts.
— Quelle était cette exclamation de Paul
de Rosmeur ? demanda-t-il.
— Oh 1elle n ’était pas bien explicite. Le
malheureux avait fixé sur la pâle figure un
regard d’incommensurable désespoir. Il avait
joint les mains, et, de sa gorge étranglée,
un nom, un nom seulement, avait ja illi :
« Blanche ! » .
— E t . .. ce fut tout ?
— Ce fut tout. — Il n’y eut pas de nouvel
interrogatoire. Le jeune homme fut exami­
né par le médecin légiste qui le déclara
privé de raison. Quant à moi, appelé chez
le substitut, je fus invité à supprimer dans
mon procès-verbal la mention do l'incident.
L ’ordre en était venu de Saint Bneuc et
peut-être do plus loin. Je refusai.
Ce fut une lutte terrible eutre le parquet et
moi. On essaya de me convaincre d'abord
que cette « omission » était une bonne ac­
tion qui rendrait plus facile l'ordonnance de
nou-lieu qu'on allait icudre eu faveur du
jeune homme, * reconnu irresponsable ». Je
fis remarquer que cette mention ne déchar­
geait point Paul do Rosmeur de l'accusation
matérielle, qu’elle l ’innocentait seulement
au point do vue de la responsabilité morale,
et qu'elle sauvait les vrais coupables.
P ie r r e MAEL.
A suivre).
L E
Turquie. —-Des agents de police ont
tenté d’arrôter h Constant! noplo un atta­
ché de l’ambassade d’Italie et de s’em­
parer du courtier de l’ambassade. L ’at­
taché put se dégager. L'ambassadeur
d’Italie a énergiquement protesté et de­
mandé une réparation.
Elats-Utiia. — La grève do6 télégraphistes
a pris une colossale extension. Los grévistes
réclament une augmentation do salaires.
New-York est 4 pou près isolé dos autres vil­
les. Il n’y a plus quo quelques lignos privées
qui fonctionnent.
Plogastel-Saint-Gormain ; 4 Clédon-Cap-Sizun, M. François Carion, soldat; 4 Brennilis, M. Yves Lo Berro, soldat ; à l’Ilo-doSoin, M. Tanguy Lo Berro, provisoiro.
F IN IS T E R E
L ’honnète « m archeur ».
Tout ce qui touche M. Jouy a uno énorme
im portance... aux yeux do M. Jouy luimômo. Qu’on parle de lui en bien ou en
* *
mal, n’importe : cet amateur de réclame
Par arrêté du 5 août, M. lo préfot du F i­
s’arrange
toujours pour y trouver son compte.
nistère a nommé :
A Quimper, on commence .’t connaître le
I» Directrices d'école :
personnage — assez du moins pour être en
A Brest (ruo Vauban, écolo matornelle), garde contre sos bluffs perpétuels. Et pour­
Mmo Riohard, do Brest (Port do commerce,
tant, les Quimpérois ont eu jeudi un moment
écolo maternollo) ; 4 Lanriec-Le-Passago,
de surprise en voyant leurs murs s’orner
Mllo Chabert, do Trégunc ; ù Concarnoau
(Pavillon), Mmo Nicolas, do l’Ilo-Tudy ; 4 d'une alliche qui, par les soins de M. Jouy,
l’Uo-Tudy, Mmo Mazé, do Lanvéoc ; ù Saint- apportait au programme des réjouissances
Thégonnoc, Mllo Scarubin, do Plougoulm ; locales un supplément très inattendu.
C'est îi la lettre de M. Collignon, parue
4 Plouvorn, Mllo Yvinec, do Commana.
la veille dans le Finistère , que l’altiche de
Il® Institutrices publiques :
A Brest (Port do commerce, école mater­ M. Jouy avait la prétention de riposter.
De fait, celte publication venait de pro­
nelle), Mllo Le Guillou, do Chfttenulin (école
maternollo) ; 4 Chfttoaulin (école matornelle), duire îi Quimper une impression considé­
Mllo Lo Scoul, do Quimporlé ; à Brest (ruo rable, et l’on comprend que le directeur du
Duguay-Trouin, école matornelle), Mmo Réveil n’ait pas voulu perdre un instant
Briant, do Brest (ruo Vauban) ; 4 Trégourez, pour essayer d’en diminuer l'effet.
Mmo Gazuguel, de Coray ; ù Trégunc, Mmo
Malheureusement pour lui, la lettre de
Prémel, do Crozon (Saint-Lauiont) ; à SaintM. Collignon en reproduisait une autre,
Yvi, Mme Lo Signe, do Saint Evarzoc ; à
Lanvéoc, Mmo Leroy, do Brasparts ; ù Bras- signée de M. Jouy en personne, et cette
parts, Mmo Claude, do Botmeur ; à Bot- lettre-là, destinée à rester secrète, est deve­
mour, Mme Goalès, en congé ; à Bodilis, nue une sorte de confession involontaire
Mllo Duval, de Saint-Derrion ; 4 Sibiril, M lie lorsqu’elle a été tirée au jour.
Donnart, do Landerneau ; à La Forêt-FouosOn y a vu clairement ce que vaut la poli­
nant, Mmo Lo Bosser, do Concarneau ; à tique des gens du Réveil, îi quel niveau
Pouldergat, Mmo Üllivior, d’Audiorne ; ù s’élèvent leurs sentiments, et de quelles
Tréilez, M M P rigont, do Rospordon ; à Len­
intrigues ils sont capables pour servir leurs
non, Mmo Lautrou, do Landudal; à Landu
intérêts ou pour satisfaire leurs vengeances.
dal, Mmo Guillormou, do la Fouillée.
Rien de plus significatif îi cet égard que
IIIo Adjointes titulaires :
l’all'aire fameuse des « pare-balles », engen­
A Brost (ruo Vauban, écolo matornelle), drée et couvée par eux, il y a deux ans.
Mlle Munier, do Saint-Marc ; à Saint-Marc,
«Voulez-vous marcher? » écrivait un beau
Mme Dubois, en congé ; à Sibiril, Mllo Don­
jour le directeur du Iiéoeil de Quimper au
nart, de Landerneau ; à Landerneau (garo),
Mmo Corre, de Plougastel-Daoulas (g) ; à directeur de l’Action de Paris. Mot typique,
Landerneau (gare), Mlle Loscan, do Hanvec ; où se caractérise bien l’homme d'affaires
4 Brest (Bol-Air), Mmo Bernard, de Lambé- qu’est M. Jouy. Et, pour rendre irrésistible
zelloc (Pilier-Rouge) ; à Lambézellec (Pilior- son « invitation & la marche », il n’oubliait
Rougo), Mmo Derrien, de Lambézellec (Pon- pas de faire valoir avec enthousiasme tout ce
fold) ; 4 Brest (rue Vauban), Mme Barthé­ qu’on pouvait tirer de scandales variés de
lémy, de Brost (Korjean-Vras) ; à Brest (Kor- celte précieuse affaire ; scandale contre L...
joan-Vras), Mllo Galmiclio, de Lambézellec ; et II..., scandale contre N ..., scandale contre
4 Lambézellec, Mllo Savary, do Périors
un général russe, scandale contre des hom­
(Manche) ; 4 Brest (ruo Duquesno), Mmo
Roussel, de Brest (port do commerce); à Hrost mes politiques du Finistère, scandale contre
(port do commerce), Mme Kordélant, de le Préfet, sans oublier la plupart des emplo­
Saint-Piorre Quilbignon (Quatre-Moulins) ; yés de la Préfecture.. .. Un vrai bouquet
4 Saint'Piorre-Quilbignon (Quatro-Moulins), d’artifice, en vérité I
Mllo Courculï, de Concarnoau ; à Brest (BelIl paraît que M. Jouy n’aime pas
se
Air), Mlle Jaouen, do Lambézellec (Pilier- relire; l’exhumation de cette prose édifiante
Rouge) ; 4 Saint-Marc, Mme Lo Din, de ne lui a causé aucun plaisir. Il n’a point
Chûtoaulin ; 4 Brest (ruo do la Mairie), renié sa lettre — et pour cause ! — mais il
Mme Girard, de Lambézellec (Pilier-Rouge) ;
a feint de s’indigner que son honnêteté per­
4 Lambézollec (Pilier-Rouge), Mllo Quéménour, do Camaret ; à Brest (rue Duquesne), sonnelle parût être mise en doute dans les
Mme Quéhonnour, de Lambézellec (Pilier- commentaires dont M. Collignon avait
Bouge) t 4 Lambézellec (Pilier-Rouge), accompagné ce curieux document.
Qu’a-t-il imaginé alors? Rien do mieux
Mmo Bordou, de Trébabu ; 4 Tréboul, Aille
Porvé, de Pouldergat (Pouldavid) ; 4 Con­ que de se faire délivrer un certificat de cir­
carneau (Pavillon), Mmo Mérilhou, do Con­ constance, un de ces bons cerlificats qu’on
carneau (Mairie) ; 4 Concarneau (Pavillon), no refuse guère aux quémandeurs. Et
Mmo Lopron, do Concarnoau (Mairie) ; 4
le certificat est venu — par voie télé­
Douarnenez, Mme Pouliquen, de Plozévet
graphique, s’il vous plaît. Sitôt arrivé,
(g) ; 4 Saint-Thégonnec, Mllo Scarabin, de
sitôt allicln. Voilîi comment les bons habi­
Plougoulm.
tants de Quimper ont lu, aux quatre coins
• •
Par arrêté du 5 août, M. l’inspecteur d’A- de leur ville, celte sensationnelle révélation
que M. Bérenger, directeur de YAction, ne
cadémio a délégué dans les fonctions do :
/« Institutrices stagiaires chargées d’écoles: doutait pas de la « parfaite honnêteté » de
A Saint Evarzec, Mme Porrot, do Ilanvoc M. Jouy, directeur du Réoeil.
Eh bien, et après?
(Pen-ar-IIoat) ; 4 Ponmarch (Kérity), Mlle
En constatant que le directeur de \'Ac­
-Euzon, do Plobannalec ; 4 Plougoulm,
Mmo Miossec, de Goulien ; 4 Goulien, tion avait refusé de « marcher » 4 la voix
Mllo Corric, do Beuzec-Cap-Sizun ; 4 Beuzoc- deM . Jouy, en 1903, M. Collignon pouvait
Cap-Sizun, Mllo Boussot, suppléante aux i­ assez, naturellement en conclure que M. Bé­
liaire ; 4 Trébabu, Mmo Mignon, en congé ; renger tenait en piètre estime l’all'aire des
4 Locunolé, Mmo Château, do Lanriec Lo- pare-balles et celui qui la lançait. Si M.
Passage.
Collignon s'est trompé sur ce point, on ne
Ih Adjointes stagiaires :
peut que le regretter... pour M. Bérenger.
A Quimporlé (écolo maternelle), Mllo SaEn tout cas, il n’y a pas de certificat qui
vina, do Landudcc ; 4 Plobannalec, Mlle tienne ; les avis venus du dehors n’ont que
Emoillat, en congé ; 4 Saint-Derrion, Mllo
faire dans une question que nos compatriotes
Webor, do Concarnoau ; 4 Ilanvoc, Mme Lo
peuvent juger directement et sur pièces.
Traon,de Locronan; 4 Lambézollec (Penfeld),
Oui ou non, est-il démontré que M.
Mlle M ingam, do Concarneau ; 4 Lambozolloo (Pilier-Bouge), Mmo Cabour, de Saint- Jouy, accouplé au « grand Nicol », a monté
Marc ; 4 Audierno, Mllo Quefiôlec, do Tré- le coup dos « pare-balles » pour des motifs
boul ; 4 Pouldergat (Pouldavid), Mllo Le personnels qui ne gagnjnt pas 4 être ap­
Borgne, de Trefliagat (Léchiagat) ; 4 Lanriec- profondis ? Oui ou non, M. Jouy s’est-il fait
Le-Passago, Mlle Gourmelon, do l’Ue-do- prendre en llagrant délit dans l’organi­
Soin ; 4 Concarnoau (Pavillon), MmeTroalen, sation d ’une campagno inavouable contre
do Concarneau (Mairie) ; 4 la Forôt-Fouosdes innocents ? Oui ou non, voit-on bien
nant, Mlle Gadal, do Cléden-Cap Sizun ; a
maintenant comment se fabriquent, dans
Pouldergat, Mllo R annou, do l’Ilo-do-Soin ;
l’oflicine
du Réoeil, ces pétards à explosion
4 l ’Ilo-do-Sein, Mllo Quéré, do Guorlesquin ;
4 Guorlesquin, Mllo Eliùs, de Trémaouézan ; continue, imaginés pour tenir eu haleine la
4 Lanmeur, Mllo Cosquer, de Scrignac ; 4 curiosité dos badauds ?
Lîi est le véritable intérêt de la question,
Saint-Thégonnoc, Mllo Le Bastard, do l’iledo Batz ; 4 Plounéour-Trcz (Brignogan), et non dans l’opinion plus ou moins sincère
Mllo Glinec, do Sizun ; 4 Sizun, Mlle Pou- exprimée par M. Bérenger sur le compte de
douloc, do Plobannalec (Lesconil) ; à Pont- M .Jouy.
l ’Abbé, M lloGourvès.doGuilvinec; 4 Tréilez,
L’allaire des pare-balles est passée ii l’état
Mllo Bougeant, doToureh ; 4 Quimper(Saintde souvenir ; on a lo droit do se demander
Corentin), Mllo Vilet, do Saint-Pol do-Léon ;
4 Quimpor (Saint-Mathiou), Mmo Lo Gallic, ce qui reste de ce pétard que lo Réocil avait
si particulièrement soigné et fait éclater ii si
en congé.
grand fracas.
Il y a eu procès ; seulement, les accusés
L a session du Conseil général.
ont été acquittés, et en termes tels quo leur
Ainsi quo nous l’avons annoncé, lo Con- acquittement est devenu une flétrissure pour
soil général se réunira lundi, 4 2 houres 1/2, leurs accusateurs. Ni le préfet, ni aucun des
pour tenir sa douxièmo session annuelle.
hommes politiques du Finistère que M. Jouy
Conformément 4 la loi, cotto séance s’ou- dénonçait comme coupables n’ont été atteints
vrira sous la présidence du doyen d ’ilgo, do la moindre éclaboussure dans les débats
qui so trouve être M. do Bremond d ’Ars, do l’aflaire. Les employés de la préfecture,
conseiller général do Pont-Avon. il sera as­ dénoncés, eux aussi, comme complices de
sisté du plus jouno membre de l'assemblée lotir chef, ont été réhabilités du même coup.
départementale, qui fera fonctions dosccré
En revanche, il y a un homme qui a pris la
taire : c’est M. Tromintin, conseiller géné­ place de tous les antres sur la sellette : c'est
ral de Plouescat.
M. Jouy, et il a des chances d ’y rester long­
I,o scrutin sera ouvert aussitôt pour l’é­temps.
lection du bureau définitif.
Quoi juste retour des choses I Et quel cliARappelons quo lo bureau sortant est ainéi liment pour co maltro hluIVeur, toujours en
composé : président, M. do Korjégu ; vico- quête d ’un scandale îi exploiter cl, au besoin,
présidents, MM. Dolobeau ot Maissin ; se­ fi inventer I
G
A
Z
E
T
T
EB
R
E
T
O
N
N
E
FINISTÈRE
Aotes offloiels.
Par arrété ministériel du 13 août, M. Croohetelle, dlreoteurde la station agronomique
du Lézardeau, près Quimperlé, est délégué
oomme chimiste-expert pour lo prélèvement
et l ’analyse des échantillons d’engrais.
Par arrété du 12 août, M. Maugot, rece­
veur de l’Enregistrement,des Domainos et du
Timbre à Puylaurens (Tarn), est nommé, on
la mémo qualité 4 Crozon, on remplacement
de M. Badots, appelé au buroau do Carniôros (Nord).
M. Le Tréis (Guillaume), 2» maltro de ti­
monerie, on disponibilité à Coruy, ost désisigné pour embarquer sur le Borda on qua­
lité d’instruotour.
Par arrété du 13 août, Mme Bopart est
nommée gardionne hors olasse des phares
et balises et attachée, dans le département
du FinUtère, au servlco du phare do Tévonnec, en remplacement do Mmo Quéré.
Par arrété du 5 août, M. lo préfet du Finistèro a nommé :
I» Directeurs d'école :
À Douarnenez, M. Pouliquen,do Plozévet ;
à Plozévet, M. Kerné, do Plouhinec ; 4 Plouhinoc, M. Le Bras, de Saint-Yvi ; à SaintYvi, M. l.o Signo, de Saint-Evarzec ; à Lan­
derneau, M. Gorre, de Plougastel-Daoulas ;
4 Plougastel-Daoulas, M. Herlomont, do Lanildut ; à Landéda, M. Fily, de Plouarzel ;
4 Plouarzel, M. Larminior, de Saint-Nic ;
à Scaër, M. Kéruzoré, do Pont-de Buis ;
à Pont-de-Buis, M. Ganévet, do Bénodet.
II* Instituteurs publics :
A Saint-Evarzec, M. Perrot, du Faou ;
à Lanildut, M. Ravalard, do Gléden-Pohor ;
à Gléden«Poher, M. Le Dant, do Pleuven ;
4 Pleuven, M. Le Dcoutï, do Fouesnant ;
à Saint-Nic, M. Marc, do Pencran ; à Pencran, M. René Le Gall, do Quimpor ; à Argol, M. Botinnec, de Saint-Hornin ; à SaintHernln, M. Jean Pille, de Goray ; à Bénodet,
M. Monmoton, do Bellefontaine.
IIIo Adjoints titulaires :
Au Faou, M. Guédès, soldat ; 4 Quimpor,
M. Laot, soldat ; à Brest (place Guérin), M.
Miossec, do Morlaix ; à Morlaix (Poan-Ben),
M. Fichoux, de Penmarc’h-Kérity ; à Mor­
laix (rue Gambetta), M. Le Breton, de Mor­
laix ; à Morlaix (rue Gambetta), M. Soznoc,
de Morlaix ; à Morlaix (Saint-Molaino), M.
Berrivln, de Pouldergat ; 4 Morlaix (SaintMelaine), M. Nicolas Méror, do Lanmeur ;
à Lanmeur, M. Le Roux, do Sizun ; 4 Mor­
laix (rue Gambetta), M. Colin, de PlourinMorlaix ; à Plourin-Morlaix, M. Bidoau, do
Plougar ; à Morlaix (rue Gambotta),M.Grall,
de Ploujean ; à Audierno, M. Lo Flao, do
Scaër ; 4 Scaër (g), Mmo Kéruzoré, do Pontde-Buis (g) ; 4 Pont-de-Buis (g), Mme Canévet,de Bénodet (g) ; à Plougastol-Daoulas(g),
Mme Herlemont, do Lanildut (g) ; 4 l ’iozévet (g), Mme Kerné, do Plouhinoc (g) ;
à Cléden-Poher (g), Mmo Le Dant, do Trégourez ; 4 Landéda (g),Mmo Fily, do Plouar­
zel (g) ; 4 l’Ile-Tuty (chargé do l’école do
pèche), M. Rougier, de l’Ile-Tudy ; à l’îleTudy, M. Mazé, de Crozon ; à Lanvéoc, M.
Leroy,de Brasparts ; à Brasparts.M. Claude,
de Botmeur ; 4 Botmeur, M. Oignon, du
Trévoux ; 4 Locunolé, M. Chfttoau, de Lanriec (Le Passage) ; 4 Trégourez, M. Cazuguel, de Goray ; 4 Goray, M. Corriou, do
Trégourez ; 4 Landudal, M. Gulllormou, do
la Fouillée ; 4 Névoz, M. Quélennoc, soldat ;
4 l’île Molène, M. Masson, do Plouvien ; à
Carhalx, M. Joan Méror, de Saint-Martlndes-Champs ; 4 Saint-Martin-dos Champs,
M. Podor, de Curhaix ; 4 Landunvez, M.
Derrlen, de Slbirll ; 4 Gouosnach, M. Lo
Moigne.de l’Ile-do Batz ; àQuorrion, M. Lo
Borgne, de Peumorit ; 4 Clédor, M. Derrion,
de Saint-Sauveur ; 4 Plobannnlec (Lesconil),
M. Dobtod, de Riec (Saint Gillos) ; 4 Rospordon, M.Tramcourt, de Scaèr (Plascaür).
*
•
•
Par arrété du 5 août, M. l’inspecteur d’Académie a délégué dans los fonctions d’instltuteurs-adjoints stagiaires :
A Fouesnant, M. Rozo, de Plougoulm ; à
Plougoulm, M. Miossec, de Goulien ; 4Goulien, M. Jean Le Gall, soldat ; à Bénodot,
M. Donnart, de Pouldergat ; ù I’ouldorgut,
M. Jean Ollivier, d’Audiorno ; 4 Plouhinoc
(gi, Mme Le Bras, de Saint-Yvi ; à Suint
Thois, M. Barguil, do Clédon Pohor : A
Plouatzel (g), Mine Larininior, do Saint Nie
(g) ; 4 Saint-Nic, M. Pochot, ioldat ; à Cro­
zon, M. Henri Cariou, soldat ; ù Plotnodiorn,
M. Jouvo, d’Argol ; 4 Huolgoat, M Joseph
Ollivier, do Gouézec ; 4 Guorlesquin, M. Jo­
seph Grall, do Clédor ; 4 Ploybor-Chrlst, M.
Lo Guyader, soldat ; 4 l ’Hôpltal-Camfrout,
M. Ernest Vignoron, soldat ; 4 Commana,
M. Fargeas, soldat ; 4 Bouzec-Cap-Sizun, crétaires, MM. Üamey, lirions, Fégean, do
M. Fausslor, soldat ; 4 Briec, M. Volly, do Bromond d ’Ars.
Quimperlé ; 4 Quimperlé, M. Renouvin, do
Nous no serons cortos pas tentés do le
plaindre, üontro dos journalistes do cette
sorte, les écrivains qui gardent encore le
respect de leur profession ne sauraient trop
s’armer de rigueur. Ce sont les chercheurs
de scandales, les meneurs de campagnes
équivoques, ce sont enfin les « monteurs de
coups » 4 la façon de M. Jouy qui entament
peu ii peu la bonne réputation de la presse
française ; si on les laissait faire, elle n’au­
rait plus beaucoup il attendre pour tomber
sous le mépris universel.
R éseau té lé p h o n iq u e d é p a rte m e n ta l.
Le réseau téléphonique de Quimperlé est
ouvert îi l’exploitation depuis hier 10 août.
Depuis hier également des communica­
tions téléphoniques peuvent être échangées
entre Chitleaulin et les localités téléphoni­
ques du Finistère et des départements sui­
vants :
Loire-Inférieure, Morbihan, Ile et-Vilaine,
Maine-et-Loire, Deux-Sèvres, Vendée, Seine,
Seine-et-Marne, Seine-et-Oise, Cûtes-duNord.
l*r prix, 50 fr. et une longue-vue ; 2«, 30 fr.;
3«, 15 fr.
3* série (guidon blanc). — Bateaux de 2
tonneaux 4 3 tonneaux (1 misaine). — l*r p.,
30 fr. ; 2e, 20 fr. ; 3% 10 fr.
/i* série (guidon jaune). — Canots de p lai­
sance, de service ou de pêche, non pontés et
jaugeant en douane moins de 2 tonneaux.
— 1er prix, 30 fr. et une médaille d’argent ;
2% 20 fr. ; 3% 15 fr. ; 4*, 10 fr. ; 5*, 5 fr.
Deuxième partie.
OOUKSE A LA GODILLE
Pour mousses au-dessous de 16 ans (4
4 heures, dans le port de l ’Ile-Tudy). —
prix, 5 fr. ; 2’, 3 fr. ; 3*, 2 fr.
COURSE A L ’AVIRON
Pour canots armés de \avirons. — l*r
prix, 15 fr. ; 2*, 10 fr. ; 3°, 5 fr.
COURSE POUR PLATES
Montées par des femmes et armées de 2
avirons. — l*r prix, 15 fr. ; 2*, 10 fr. ; 3e,
5 fr. ; 4e, 3 fr.
CONCOURS DE NATATION
Ligne de Pont-Aven à Concarneau. —
l re série (nageurs au-dessus de 1G ans). —
1er prix, 10 fr. ; 2«, 5 fr. ; 3*, 3 fr.
2e série (nageurs au-dessous de 16 ans). —
1er prix, 8 fr. ; 2«, 5 fr. ; 3*, 3 fr.
I l sera procédé le samedi 31 août, à 2 heures
1/2 de l ’après-midi, h la préfecture, îi l ’a d ju ­
dication des travaux de constiuction des b âti­
ments de la station de Concarneau-ville.
Ces travaux sont évalués à 15.200 francs.
A 1 heures 1/2 (course régionale).— l ,f p.,
15 fr. ; 2*, 10 fr. ; 3«, 5 fr.
(Course locale).— l*r prix, 15 fr. ; 2*, 10 fr.;
3e, 5 fr.
Adjudications publiques
E n tr e B re st et Q u im p e r .— L e d é r a il­
le m e n t de Ster-C’hoat.
Le déraillement de Ster-C’hoat, sur
lequel nous avons donné des renseigne­
ments détaillés dans notre dernier n u ­
méro, a causé mort d’homme. E n effet,
le malheureux chauffeur François T an­
guy, qui avait eu le bras et la cuisse
broyés, et qui avait été été transporté à
l ’hospice de Quimper, avait d û subir
l’am putation de la jam be. Il est mort
jeudi m atin. Tanguy,
était âgé de
40 ans, marié et père de deux enfants.
Après un service religieux à la chapelle
de l ’hôpital, le corps a été transporté à
la gare et dirigé sur Bannalec, où aura
lieu l ’inhum ation.
L ’état des deux autres blessés, en trai­
tement à l’hôpital,est satisfaisant. Celui
de M. Cournède, garde-frein,de Lorient,
sur lequel on a constaté une fracture de la
base du crâne et une fracture du sternum,
inspirait hier m atin de vives inquiétu­
des ; mais il s’est amélioré, et, sans p o u­
voir encore en répondre, les médecins
qui le soignent ont repris espoir. M. Léon
Daniel, monteur, âgé de 20 ans, qui a
reçu des blessures aux reins et à l ’aine,
est aussi bien que possible.
Les autres blessés sont soignés à do­
micile.
Le chauffeur Bellec, qui revenait de
Landerneau « haut le pied », c’est-à-dire
sans être de service, est soigné chez lui,
ruo du Pont-Firmin. 11 se plaint de dou­
leurs dans les côLes.
Mme Léon Paule, de Laval, 58 ans,
qui porte une plaie contuse au-dessus
d'un œil et qui souffre en outre de dou
leurs internes, a été transportée chez
M. Le Q uilliec, restaurateur, avenue de
la Gare. Son état est satisfaisant.
Enfin, Mlle Thérèse Ja n , 37 ans, de
Fouesnant, qui avait reçu des contusions
à la tète, fut ramenée chez elle en voiture,
après avoir reçu les premiers soins des
médecins gui se trouvaient sur place.
Elle aussi, après l'ébranlement nerveux
provoqué par la secousse et l'émotion,
est en voie de guérison.
L ’enquête ouverte par le parquet de
Q uim per et menée sur place par MM. de
Baudre, juge d ’instruction,Brolian, subs­
titut, et Ilouquier, commissaire spécial,
n ’a jusqu’ici pas permis d’établir les cau­
ses exactes et certaines de l'accident.
D ’après les ingénieurs de la Compa­
gnie et le mécanicien, il serait dii à un
défaut d’équilibre de la machine. En ef­
fet, la voie aurait été reconnue en bon
état. C'est le train d'avant de la locomo­
tive qui aurait déraillé trois cents mè­
tres avant le lieu de l’accident. Il nous
revient d ’ailleurs que les machines du
modèle de celle qui vient de se signaler
si tragiquement auraient toutes éprouvé
des accidents du même genre. D ’autre
part, on allirme que la voie présente à
l’endroit de la catastrophe une courbe ex­
cessivement dangereuse et que ses dé­
fauts auraient été depuis longtemps signa­
lés ii la Compagnie.
Il faut espérer que l’enquête fera dé­
couvrir les causes exactes de ce dérail­
lement, qui aurait pu avoir des consé­
quences encore beaucoup plus graves.
L a voie est m aintenant complètement
déblayée et lo trafic a repris sa marche
régulière.
Sociétés de régates.
Voici lo programme des régates qui
auront lieu a l'Ile-Tudy, le 25 aoilt pro­
chain, à 2 h. de l'après-midi, sous le pa­
tronage et avec 1e règlement de la so­
ciété îles régates :
Première partie
C0UR81CS l'O U Il 11ATKAUX DK P Ê C H K
l r* série (guidon rouge). — Bateaux do pè­
che do !> tonneaux 1/2 4 S tonneaux, jaugo
dodouano (voilos majeures).— l*f prix, 50 fr.
ot uno môdaillo on vermeil ; 2», 30 fr. ; 3’,
15 fr.
2* série (guidon bleu). — Bateaux do 3 ton­
neaux 4 5 tonnoaux 1/2 (voiles majeures). —
COURSES DE BICYCLETTES
*
Des régates auront lieu cette année à Camfrout le dimanche 8 septembre.
Cette féte est organisée par un comité qui a
pour président M. le maire du Relecq-Kerhuon.
•
»
Voici les résultats des régates de Douar­
nenez :
Yachts au-dessous de un tonneau. — 1er
prix, Toinon, & M. Derrien ; 2*, Verveine, à
M. Thubé.
Yachts de un tonneau « deux tonneaux
et demi. — l*r prix, ¡solde, à M. Jouet ; 2e,
Nanih,h M. Lacourte ; 3*, Sansonnet, à M.
Le Goff.
Yachts de deux tonneaux et demi à cinq.
— 1er prix, Zig-Zag, à M. Delécluse, de
Douarnenez ; 2e, Avel-Mor, à M. Dumarcet ;
3e, Saint-Cadoc, à M. de Malherbe.
Yachts de cinq à quarante tonneaux.
—
1<ir prix, Suzette, à M. Thubé, de Nantes ; 2*,
Yalc’hih, à M. du Perray, de Bénodet ; 3«,
Magda, cx-Mie, à M. Raillard, de Brest.
Cruisers. — Yachts de cinq à quarante ton­
neaux : l'r prix, Triboulet II, k M. de Marcy ;
2e, Penbleis, à M. Roussin.
Iiateaux hors série, n’excédant pas 5 m. 50
entre perpendiculaires. — l*r prix, René, à
M. Gift'o ; 2e, Feu Follet, à M. Auguste Chancerelle ; 3e, Edeliceiss, à M. Jacques Chancerelle.
Le prix d’honneur a été remporté par le
Zig-Zag, à M. Delécluse.
N ouv elle s m a ritim e s
Ecole d’application des aspirants et
élèves-officiers— Sur la proposition du viceamiral Richard, inspecteur général du croiseur
Duguay-Trouin, école d’application des aspi­
rants et élèves officiers, le ministre de la Ma­
rine vient d’informer le préfet maritime de
Brest qu’il a décidé d’accorder un témoignage
officiel de satisfaction au capitaine de vaisseau
Adam, commandant, à l’élat-major et 4 tout
l’équipage de ce bâtiment, à l’occasion de sa
dernière campagne d’instruction.
P olice correctionnelle. — T rib u n a l
d e Q u im p e r .
Audience du i3 août.
P lo g a s t e l- S a in t - G e r m a in . — Vol de bal­
lots. — Le 25 avril 1900, le nommé Le Gall,
commissionnaire 4 Landudee, transportait
dans sa voiture 2 ballots de toile, d'une va­
leur de 83 fr., pour un commerçant de cette
localité.
Chemin faisant, les ballots,mal assujettis,
tombèrent sur la route, près de l’auberge
do Ty-Neïs-Keréon, dont l’exploitant est
le nommé Jean Jolivet, qui s’en empara sans
rien dire.
Dans le courant de juillet dernier, Le G all
apprit la vérité par une dénonciation. Aus­
sitôt il prévint la gendarmerie qui ouvrit
une enquête et trouva en ellet la marchan­
dise chez ce débitant.
Jolivet a reconnu, sans hésitation, avoir
en sa possession la toile perdue par Le Gall,
mais il a prétendu et déclare encore aujour­
d’hui que ce n ’est point lui qui l’a trouvée
et que c’est un pensionnaire qui la lui a
vendue pour la somme de 33 fr.
Le tribunal condamne néanmoins le pré­
venu 4 0 jours de prison avec sursis.
P ou ld reu zic. — Outrages. — Guillaume
Lagadec, 64 ans, journalier, étant ivre, le
28 juillet dernier, jour dçs élections, a ou­
tragé les gendarmes qui l ’invitaient 4 cir­
culer.
2 jours de prison et 5 fr. d’amende.
Concarneau. — Rixe. — Un commerçant
de Concarneau,M. Alain Caubet, se trouvant,
le 13 juillet dernier, de passage 4 La Fo­
rêt, eut une discussion, dans une auberge,
avec deux jeunes gens ; il frappa l’un d’eux.
Des renseignements très favorables sont
fournis sur Caubet,qui est condamné 4 1G fr.
d’amende avec sursis.
P o u ld e rg a t. — Coups. — Bené Stéplian,
40 ans, journalier 4 Pouldavid, se trouvait
au cimetière, où il eut une dispute avec un
nommé Ollivier et le fossoyeur. On en vint
aux mains et Ollivier, étant tombé, reçut do
Stéphan un violent coup de pied 4 la ligure,
d’où le sang ja illit en abondance.
2 jours de prison avec sursis.
L and rév ab zk c. —
Violation de domicile.
— Piorro Lo l«'loch, 27 ans, charpentier 4
Ty-Névez-Lannec, étant sous l’empire de la
boisson, Oit entré dans l’habitation d’una
r
L E
jeune voisine, qui ¿tait couchée, et &l'égard lec, dit « Fifl », portefaix, 36 ans, sans
de laquelle il no s’est pas montré d’une con­ domicilo flxo, qui svait dérobé une sommo
venance exemplaire.
d# 15 francs au nommé Alain Le Mat, ruo
Il
déclaro au'il regrette sincèrement ce du Sallé.
qu’il a fait, et le tribunal ne le condamno
Queffélec a été écroué après interrogatoire.
qu’à 15 jours de prison avoo sursis.
Quimpe:<. — Police des chemins do fer. —
Alphonse Bertrand, 34 ans, horloger, sans
domioile fixe, a voyagé, sans billot de che­
min de fer, de Chantonay à Redon.
25 fr. d'amonde.
Rosposdkn. — Vol d'une bicyclette. —
Guillaume Lamotte, 10 ans, ouvrier forge­
ron, a, dans le courant du mois d'avril dornier, dérobé une bicyclette à Ty-Palmor, nu
préjudioe de M. Le Naour ; il l ’a aussitôt
vendue pour la somme de 60 francs.
Lo tribunal décide que l’inoulpé a agi sans
discernement et le romet à ses parents.
E lu a n t . — Vol. — François Lauroc, 28
ans, aide-cultivateur, étant au servico du
sieur Cotten, oultivatour & Coat-Coustana,
a dérobé à oe dernier une somme que celuici prétend être de 900 francs.
Laureo reoonnalt bien avoir volé son pa­
tron, mais il déolare n’avoir dérobé qu’une
somme de 525 francs, sur laquelle il avait
dépensé 15 francs pour acheter dos bijoux
à la femme à laquelle il était (lancé.
3 mois de prison.
Quimper. — L’asile des vieillards. —
M. Ramonatxo, architecte I) Pontivy, auteur
des plans de l'asile des vieillards de Quimper, est venu dans notre ville ces jours der­
niers ; il a procédé, sur le terrain, et en
des entrepreneurs intéressés, à
[>résence
’ « implantation » des futures constructions.
Les travaux, si longtemps retardés par
les formalités administratives, vont donc
commencer incessamment.
Les fêtes du 15 août. — Les fêtes du
15 août ont attiré beaucoup de monde à
Quimper, malgré la température désagréa­
ble quo nous subissons.
Jeudi, les jeux publics dans los allées do
Locmaria et los danses bretonnes sur lo pla­
teau de la Déesse ont été très suivis.
Hier, vendredi, on a enregistré onviron
six cents entrées au bal d’enfants qui avait
lieu à la halle. Jeunes Quimpèrois ot
Quimpéroioes ont gaiement tournoyé à qui
mieux mieux jusqu’à 6 heures du soir. La
salle, décorée aveo goût, présentait un ravis­
sant ceup-d’œil.
Rappelons le programme d'aujourd'hui et
de demain :
Aujourd’hui samedi, de 7 heures à 11 heu­
res, concours do tir do la Cornouaille. A
2 heures, courses sur l'hippodromo de Cuzon. A 9 heuros, à la halle, grand bal (uno
quête y sera faite au profit des pauvres).
Demain dimanche, de 7 heures à H heu­
res, concours de tir de la Cornouaille. A
2 heures, courses sur l'hippodrome de Cuzon. A 8 h. 1/2, dans les allées de Locmaria,
concert par la musique du 118* ; à 0 h. 3/4,
feu d'artlQce ; immédiatement après retraito
aux flambeaux.
Vols. — L a gendarmerio viont do mettre
on état d’arrostation un individu du nom do
Henri Lo Roux, Agé do 37 ans, aide maréohal-ferrant, sans domicile fixe, qui parcou­
rait la campagne on commettant des vols
dans los fermes où il s’introduisait par effrac­
tion. Voici, brièvoment énumérés, ceux qui
ont pu ôtro relevés à sa charge ot que, d’ail­
leurs, il reconnaît.
Il a soustrait un litre d'onu-do-vio, de la
graisse, du lard et du pain à Parc-Keris, on
Edern. Il s’ost introduit dans la formo on
brisant un carroau de la fenêtre ot a fracturé
l’armoiro do la veuve Huitric, dans laquelle
11 n'a rien trouvé.
Chez la veuve Crapol, à Croas Bêdodic, en
Edern, il a dérobé 11 fr. 25 dans l ’armoire
dont il avait trouvé la clef.
Le 9 août, à Ménez Croas-Vert, on Brlec.il
a fracturé l'armoiro dos époux Perrot ot y a
dérobé do 12 à 13 fr.
Lo 10 août, il s’ost introduit, vors 9 heures
du soir, choz Mario Suignou, à Iiergoélan,
on Landudal, mais n'a rion trouvé dans l ’armoiro qu'il avait forcée.
Lo 12 août, forçant la porte d'entrée du
nommé Balbin, A Parc-ar-Noac'h-Rhu, en
Edern, il ost entré dans la maison en forçant
égalemont l'armoire, ot a emporté 2 fr. 50,
du lard, du beurro ot du pain.
Enfin, lo 13, Lo Roux a volé choz les époux
Herellou do l'argent, do l'eau-de-vie et du ci­
dre ; chez los époux llém idy do l'argent, du
lard et du pain ; chez les époux Péronnès,
au Moustoir, en Edorn, uno certaine sommo
d’argent.
Fouillé au moment de son arrestation, Lo
Roux a ôté trouvé porteur d’une sommo do
12 fr. 80, d’un couteau et d’une pipe.
Le « Terfel ». — Voici l ’horaire du canot
automobile le Terfel pour la semaino pro­
chaine :
Dimanche 18. — (2* journée de courses).—
Bénodot, Quimper et retour. — De Bénodot
à 9 h. du matin ; retour de Quimper à 8 h. 30
du soir.
Lundi 19. — Do Bénodot à Quimper, allor
seulement. — Do Bénodot à 9 h. du m atin.
M aidl 20. — Quimper, Bénodot ot retour.
— Do Quimper à 10 h. 30 du matin ; retour
de Bénodet à 2 h. 30 du soir.
Jeudi 22. — Quimpor, Bénodet et retour.
— De Quimper à 7 h. du matin ; retour de
Bénodet à 4 h. du soir.
Dimanche 25. — Quimper, Bénodet, BegMoil ot retour. — De Quimper à 7 h. 30 du
matin ; do Bénodot à 8 h. 30 du matin ; retour
de Beg-Moil à 4 h. 30 du soir ; do Bénodet
à 5 h. 30 du soir.
Concerts m ilitaires. — Voici le pro­
gramme des morceaux qui seront exécutés
demain dimanche,par la musique du 118* de
ligne, do 8 h. 1/2 A 9 h. 1/2 du soir, dans
los allées de Locmaria :
Cronstadt (marche).................... ...G. Wettgo.
Broceliande (fantaisie)................Farigoul.
Lerégiment ï u / 2>asje(morcoau
Arrivée de réservistes. — Huit cents
de genre)......................................Erlonberg
réservistes environ sont convoqués pour
aocompllr, au régiment de Quimper, uno Mireille (fantaisie).................... ...Gounod.
période d'instruotion. Ils arriveront lundi ix C'est le 118« (Chanson de route). M. Millot.
Quimpor et seront logés dans différents éta­
Etat-civil du 10 au 16 août. — Naissan­
blissements en ville.
ces, — Yvonne-Corontino Jaouen, rue Saint- La Cornouaille. — Domain matin di­ Mathieu. — Louise Piohon, rue Vordetot. —
Oeorges-Luoion Kdcliu, quai do l'Odet. —
manche, deuxième séance du concours.
Jeanne
Uriand, ruo Sainto-Catherino. — HonPoule au fusil 1886 (0 fr. 75 la série do
4 balles), 3 prix offerts par le Ministro de la riette-Koso Dard, ruo du Palais. — MarguoriteHonriotto Quéré, ruo du Ctiapoau-Rougo. —
Guerre.
Poule au fusil 1874 (0 fr. 50 la série de Marie de l’Êoluso do Longrayo, ruo du Palais.
— Yves-François Co/.io, rue Neuve. — Alain4 balles), 1 prix ot médailles.
Poule au revolver 1873 (0 fr. 50 la série do Piorro Lannuzot, ruo do Douarnenez.
4 balles), 1 prix et 3 médailles, prix supplé­
mentaire au lauréat n'ayant jamais obtenu
do prix au revolver.
L’ivressé qui tue. — Jeudi, vers 2 heu­
res et 1/2 de l'après-midi, le nommé Le
Corre, tapissier, âgé de 39 ans, demeurant
chez Mme veuve Moysan, rue de Brest, se
trouvait sur le Mont-Frugy en complet état
d’ivresse. Un faux pas le fit rouler sur
la pente et le malheureux vint s’abattre
dans la cour cimentée de M. Le Cornée,
charcutier, KO, rue Neuve. Dans sa chute, le
malheureux s'était fracturé le crâne. La voi­
ture de transport des blessés vint le cher­
cher pour l’emmener à l'hospice, mais il
expira en chemin.
Noyée. — Hier matin, vers six heuros, on
a repêché dans l'Odet, le long du chemin do
halage, le cadavre d'une femme habillée à
la mode de Quimper, Agée de 55 ans onviron,
et paraissant avoir séjourné une semaine
dans l'eau.
Le corps fut transporté à l’hospice, où il
fut reconnu par le mari de la victime.
C’est une femme Vigouroux, née Marie
Gréaoh’cadio, buandièro, 20,rue Neuve.
Le dooteor Colin a conolu à une mort accidentell*. Mais on ne sait si on se trouve
en présence d’un accident ordinaire ou d’un
suicido.
Ecrasé. — Hier matin, vers 11 heures 1/2,
le nommé Roné Lo Nair, Agé de 39 ans, qui
conduisait un tomboreau aflecté à l’onlèvomentdesorduros, appartenant à M. Le Berre,
du manoir de Troheïr, on Pluguffan, passait
dans la ruo Keréon. Il était pris do boisson.
Tout à coup, il glissa et roula sous la voi­
ture, qui lui passa sur l'épaule et sur la main
gauche.
Relové aussitôt, il roçut los premiers soins
choz M. ClOuard, pharmacien, puis il fut
transporté à l'hospice. Quoique il soit assez
sérleusemont blessé, Bon état n’inspire pas
d'inquiétudes.
Voleur pincé. — La police a mis joudi en
ttat d’arrestation le nommé François Queffé-
232 naissanoos on 1907.
Mariages : 75.
Diïcfts. — Joan-Louis Cosquor, 23 ans, cé'.ibatairo, ruo Neuve. — Marie Lo Poupon, 42 ans,
mônagèro, épouse divoroéo de Alain Lo Goff,
ruo Sainto-Thérôse.— Joan Lo Grand, 18 mois,
ruo do la Providonoe. — Jean Gouyeo, 07 ans,
boîtier, époux do Franoino Postée,h l’Hospioe.
— Piorro baoudal, 2 mois, ruo dos Bouohorios.
— Yves Le Borro, 71 ans, journalior, époux do
Mario Jolivot, h l ’HoBpioo. — François Tanguy,
39 ans, omployé de ohomins do fer, époux do
Joanno Provost, h l ’Hospioo. — Marie Dorval,
82 ans, s. p.,vcuvo do Joan Morvézen, h l’Hos­
pioo.
312 dôoôs en 1907,
dont 113 aux hôpitaux.
P ublications du Mahiaoks
Albort Fôat, monuisier, et Fanny-Joanno
Larhant, oouturiôro, domiciliés h Quimper.
Piorre Luoas, omployé do commerce, domi­
cilié h Paris, ot Mario Bot, oouturièro, domici­
liée h Quimpor.
Jérémo Lo Brusq, agont d’usine h gaz, ot
Madoloino Canoune, profossour do musique
domioiliéo a Saint-Quontin.
Joan Barré, ébéniste,ot Joanno Nigor,lingôro,
dcypioiliés II Quimpor.
Jean Masiéo, lleutonant au 128e d’infanterio,
et Joanno Cagé, s. p. domioiliés à Saint-Donis.
Notil Cosmao,infirmier,domicilié h Quimpor,
et Joanno Tanguy, oouturièro, domiciliée à
Ponhars.
F IN IS 1 E R E
contro s’ost produite, M. Quinquis se trou­
vait dans un tournant et ne pouvait voir
l’automobile.
Le préjudice que subit M. Quinquis, par
suite de la perte de sa bicyclette, s’élève
A 300 Irancs environ. L'automobile tampon­
neuse appartient à M. le docteur Guyon,
demeurant à Bot-Conan, en Fouesnant.
Bônodet. — Concoxirs de tir. — Le
l or et 2 septembre, aura lieu à Bénodet un
grand concours de tir à la carabine. Le
concours se fera par séries illimitées de
5 balles ( 0 fr. 50 la série). Ajoutons que
de nombreux prix ont été offerts par de
généreux donateurs, notam m ent par M.
le préfet du Finistère, MM. Hémon, Le
Bml^dérçiutés, M. le général Dennery,
Des avantages seront réservés au pas­
sagers du Terfel.
Etudes de M° L e N in iv i n , avoué à
Q uim pe r, rue du Q uai, 24, et de M°
C o u ijé , notaire à Q uim per, rue
Saint-François, 5.
DÉPARTEMENTS DE L’OUEST
En l’étude de M« Couhk,
notaire A Quimper
M orbihan. — Il y a six mois, un nur
méro sorti des roues de la loterie de la
Presse assurait A son détenteur la jolie
somme de 40.000 francs.
Le gagnant, un second-maître de Lorient,
M. Botherel, voyageait, sans se soucier du
tirage.
A son retour, la curiosité lui vint cepen­
dant de consulter la liste des numéros sor­
tis. A sa grande surpiise, il s’aperçut que
son numéro avait gagné un lot de 40.000
francs. M. Botherel est sur le point de pren­
dre sa retraite. La fortune qui lui échoit si
inopinément a donc été bien accueillie-
Mayenne. — Un tamponnement s’est
Beg-Mell (en Fouesiiant). — Kiosque
cambriolé.— Le kiosque dans lequel M. produit dans la nuit de mercredi A jeudi,
Bernés, receveur-buraliste à Fouesnant, ren­
ferme ses marchandises, A Beg-Meil, a été
nuitamment cambriolé. A l’aide de pesées
on a fait sauter la serrure, et l'inventaire a
révélé que 150 fr. de marchandises environ
avaient disparu.
Une enquête est ouverte.
Concarneau. — Un fou en mer. —
La barque France, du port de La Rochelle,
qui fait la pèche au thon, se trouvait, en
pleine nuit, au large de Penmarch, lorsqu’un
des hommes de son équipage, Pierre Morvan, Agé de 35 ans, originaire du Morbihan,
qui venait de terminer son quart, fut subi­
tement atteint de folie et se jeta A l’eau, en
vue d’atteindre, disait-il, & la nage, un va­
peur qui passait à proximité.
Pierre Morvan put être repêché, au prix
des plus grosses difficultés. Mais, devenu
tout A coup furieux, il fallut l’attacher pour
se rendre maitre de lui. Il a été débarqué A
Concarneau d’où il va être dirigé sur un
asile d’aliénés.
sur la ligne Paris-Brest, près du Port-Brillet.
En raison de l’aHluence des voyageurs, le
train express du soir avait été deboublé.
C’est ainsi que le second train a rejoint le
premier, dans une courbe prononcée et l’a
tamponné violemment. Sept wagons ont été
brisés. Il y a eu vingt blessés, mais tous
ont pu continuer leur route.
Les dégAts matériels sont considérables.
L’accident est imputé au mauvais fonction­
nement des signaux.
bis, 30 ans, et Maurice Boidresal, 18 ans,
tous les trois marins-pêchours à bord du ba­
teau France et Russie, du port de La Kochello, faisaient du tapage sur lo quai et frap­
paient sur une voiture de boulanger. Une
dame Régner, s’étant mise ù sa fenêtre, fut
insultée, ainsi quo son mari.
Enfln le douanier do servico fut outragé
par eux ; l’un d’eux le menaça même do son
couteau ouvert. Le douanier dut saisir son
revolver pour l ’éloigner.
Los trois ivrognes ont été arrêtés aussitôt
par lu police et la gendarmerie et conduits
devant M. le procureur de la République
qui les a fait écrouor à la maison d’arrêt.
D ouarnenez. — Catastrophe en mer.
— La barque de pòche Vautour, n° 825,
de Douarnenez, montée par sept hommes, a
chaviré jeudi, par suite d’une brusque saute
de vent, au large du Ra/.-de-Sein.
Les pécheurs voulurent gagner la côte,
mais la mer était très dure, et ils furent jngloutis les uns après les autres.
Seul,le mousse, Ambroise Maree, 17 ans,
qui était reste cramponné au mût, fut re­
cueilli, 2 heures après, par le patron Joseph
Diler, qui avait aperçu ses signaux.
Les disparus sont: CharlesMézou, patron;
Corentin Larhant, Joseph Le Nouy, Corentin Tanter, Joseph Quinquis, Jacques Vigou­
roux, matelots.
Cette catastrophe fait 21 orphelins.
Loctudy. —
Cycliste écrasé. — M.
VENTE PARLICITATION
aux
jo urs
suivants
:
I. — Le Samedi 24 Août 1907, à
2 heures de l’après-midi.
à ui-age de com ­
merce de boulangerie, rue Neuve, 48,
à Q uim per, avec Fonds de commerce
de boulangerie bien achalandé.
. Une Maison,
Mise à prix : 20.000 Fr.
Des Bâtiments, à usage de
m a­
gasin, avec Cour et petit Ja rd in
(un des bâtim ents po uvan t servir de
Maison d ’habitation), rue N euve, n°‘ 35,
37 et 39 à Q uim pe r, avec Fonds de
commerce im p orta nt de grains el phos­
phates.
Mise à prix : 35.000 Fr.
Un vaste Jardin, au bord de la ri­
vière de l ’Odet, et des bâtiments à
usage d ’écurie, remise et m agasin, avec
sortie sur la rue N euve à Q uim pe r.
Mise à prix : 4 0 .0 0 0 Fr.
Un T e rra in , situé au lieu de Loc­
m aria, en la com m un e de Q uim pe r,
déduction faite de la partie à acquérir
par les ponts et chaussées pour élar­
gissem ent de la rue.
Mise à prix : 5.000 Fr.
Un vaste T e rra in , partie sous cul­
Service particulier du Finistère.
Paris, 17 Août, 7 h.,45 matin.
ture, partie en friche, entre la route de
Pont-l’A bbé et le ch e m in du hallage,
1 ordant la rivière de l'Odet, com m une
de P enhars.
Mise à prix : 11.000 Fr.
Deux autres T e rra in s, propres
Le guêpier marocain.
Le M atin publie une note officieuse
répétant que la France ne poursuit au
Maroc aucun but de conquête. Le gé­
néral ürude n'aurait pas demandé des
Les drames de l'ivresse. — Mardi der­ renforts, l’accord étant fait entre la
nier, vers 11 heures 3/4 du soir, le nommé France et l’Espagne sur la coopération
Jean-Marie Mendol, marin-pôcheur à Pleu- de celte dernière. Le général Drude
bian (Côtes-du-Nord), causait sur le quai disposerait d'éléments suffisants pour
Pénéroff, avec le douanier do service, lors­ faire face à toutes les éventualités. Les
que des marins ivres lui cherchèrent chi­ Espagnols occuperont lesemplacements
cane. L ’un d’eux lança à Mendol une bou­ qui leur seront assignés à l'extérieur
teille qu’il put éviter, mais aussitôt il fut de Casablanca par le général Drude
saisi à bras-le-corps ; en même temps, un quand ils auront reçu la cavalerie et
autre ivrogne armé d’un couteau se précipita le matériel decampement qui leur man­
sur lui. Mendol put sauter dan» le navire quent actuellement.
Naulilus qui était accosté au quai ; "mais
Le capitaine de frégate Lesquivit a
colui qui le menaçait le suivit et Mendol ne
été
nommé commandant de l’adminis­
put lui échapper qu’en se sauvant dans la
tration de la ville, en retnplacemenl
vase. Sur ces entrofaits, Yves Mendol, frère
du commandant Mangin, afin que cette
du premier, patron du bateau Gracieuse,
administration reste française, le
fut lui-memo appréhondé par trois individus
commandant Mangin faisant partie
qui le frappèrent à coups do poing et do pied,
de
la police internationale.
puis le jetèrent à bord d’un bateau d’une
Le général Drude, qui déclare que
hauteur do 2 mètres 50 onviron.
ses positions sont imprenables,s'attend
Le nommé Mahé, patron du Naulilus, qui
était couché, ayant entendu du bruit à son incessamment à une attaque générale.
bord, monta sur le pont et fut saisi à la Les tribus de l'intérieur avanceraient
gorge par l’un de ces énergumènes qui vou­ en effet vers Casablanca.
A Mogadorx 83 Français se sont
lait l’ètrangler. Mahé put saisir uno barre do
etnbarqués sur un navire de guerre.
guindeau et so défendre ainsi.
Avant ces faits, ces individus,qui sont les Le bruit court que les Berbères ont
nommés Louis Granger, 30 ans ; Louis Bour- pillé Mequinez el marchent sur Fez.
Louis Calvez, cultivateur à Loctudy, reve­
nait de Pont-l’Abbé à bicyclette. Arrivé à
l’anglo dos chomins du Prat et do Loctudy,
•il fut tamponné par uno autoinobilo.
Il
s’ost fait des contusions aux genoux,
Ergué-Arm el. — Auto et blcycliste. — Lundi dernier, vers sept heures au bras gaucho ot à la main droite. La b i­
et demie du soir, M. Alain Quinquis, négo­ cyclette a été briBéc.
ciant A Bellevuo, en Ponhars, revenait en
bicyclette de Bénodet, lorsqu’arrivé au tour­
nant do Créac’h-Guen.en Ergué-Armel,il fut
brusquement tamponné par une automobile.
Lu bicyclette fut complètement brisée par
la violence du choc, et c'est par un hasard
miraculeux que M. Quinquis ne fut pus écra­
sé. En effet, gardant tout son sang-froid,
M. Quinquis sauta A terre du côté opposé A
l'automobile, et ne 8« fit ainsi que des con­
tusions sans gravité. Au moment où la ren-
Le médecin légiste qui a procédé A l’au­
topsie a découvert que Mavic était mort des
suites d’un coup de pied de cheval. Et l’en­
quête A mis complètement hors de cause la
femme Mavic.
à constructions, au bord de la roule
de Pont-l’A b b é, aux issues du Merdy
en P e n h ars.
H avas.
Mises à prix : 2.500 et 1.800 Fr.
II. — Le Mercredi 28 Août 1907, à
2 heures 1/2 de l’après-midi.
Un Immeuble, à usage de vaste
M agasin, avec C our et E curie à Pontl ’A bbè, sur le Q uai, G.
Mise à prix : 18.000 Fr.
Une Maison d’habitation, avec
Cour et Ja rd in , ainsi q u ’u n petit P a ­
villo n avec Ja rd in , à Ponl-l’A bbè, sur
le Q u ai, 8 et 14.
Mise à prix : 12 .000 Fr.
Un Magasin, place des Carm es,
à
Pont-l’Abbè.
Mise à prix : 1.500 Fr.
II I . — Le Samedi 31 Août 1907, à
2 heures 1/2 de l'après-midi.
Une Maison d'habitation, avec
Ja rd in , E curie et R em ise, au bourg de
Bénodet.
Mise à prix : I 2.000 Fr.
Divers Terra in s, situés à B éno­
det, à proxim ité de la plage.
M ic p c
i
n riv
■
Le Gérant, responsable : J B r r n a r o .
3 .0 0 0 ,4 .0 0 0 , l.500ell'0.000Fr.
rUICMUC n ’ ID D ÎT épagneule irlanl l l l t n n t U M iliti
daise rouge, ex­
cellente. A ceder en toute conliance a
l ’essai. — S ’adresser à M. S. de Couesn ongle, 15, rue V is, à Q uim pe r.
P o u r plus am ples renseignem ents
voir les alïiches légales et s’adresser à
M» C o u d é , notaire, dépositaire du ca­
hier des charges.
L ’avoué poursuivant,
P. L E
l [ PflDDC notaire à M e lgven,
. LL LUnnC dem ande u n clerc aux
actes courants et inve n ta ire s, sachant
le breton et p o u v a n t rester longtemps.
M
Etude de M° André JONCOUR, avoué-licencié,
5, rue du Quai, à Quimper.
VENTE
Par Suite de Conversion de Saisie-Immobilière
N IN IV IN ,
Avoué-licencié.
Tribunal de Commerce de Quimper
Par ju g e m e n t du 9 aoiU 1907, le sieur
S e llin , Yves-Marie, sellier-bourrelier à
Concarneau, a été déclaré en état de
faillite ouverte provisoirem ent au 18
mars 1907 ; juge-com m issaire, M. Villard ; syndic, M° Le N in iv in .
Devant le Tribunal civil de Quimper
LE S A M E D I 3 1 A O U T
1907
à midi el demi
E N L A CO M M U N E D E T R É B O U L
Aux dépendances de Kermabon
UNE PROPRIÉTÉ
com prenant M aison d ’habitation, c u i­
sine, Cour avec Cabinets d’aisance et
C iterne.
M IS E A P R I X : 4.000 F R .
Etudo do M' André JONCOUK, avoué-licencié,
ruo du Quai, 5, fi Quimper.
VENTE PÂRLiCITATION
Par suite de Conversion de saisie-immobilière
Devant le Tribunal civil de Quimper
L E S A M E D I 3 1 A O U T 1907
A midi
Plonéour-Lanvern. — Descente de
justice. — Une descente de justice a eu
EN LA COM M UNE DE P E N H A R S
Route do Quimpor à Pont-l’Abbé
lieu au village de Leach-Durand,pour procé­
der A uno enquête sur la mort suspecte du
nominò Jean-Marie Mavic, 44 ans, qui avait
été trouvé mort, la tòte fracasséo, dans son
écurie.
On avait attribué uno cause criminelle A
cette mort et la femme do Mavic avait été
mise en cause.
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d ’environ 278 mètres carrés, com pre­
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G oulois, d éb itant à Toulbos, en Kerfeunteun, le 30 ao ût à 9 heures.
2* F aillite d u sieur P h ilipp e , forge­
ron à Kersalec-Vras, en E rguè Gabèric, le 31 août, à 9 heures 1/2.
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NIÈRE, notaire à Quimpor.
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En l’étude et par lo miuistôro de
M« M a n i è r k , n o t a ir o h Quimpor
L E S A M E D I 24 A O U T
1907
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ses, Pom pe et Cabinets d ’aisances.
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19 A O U T 1907
à 2 heures do l’après-midi
D É S IG N A T IO N "
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L ’IM M E U B L E
a vendre :
En la commune de Plonéonr-Laavern
La Métairie dite do K ervolen,fonds
et droits réu n is, contenant, e n viron 16
hectares 86 ares 90 contiares.
M I8 E A P R IX
fixée par le T ri­
b u n a l ..................................
3 2 .0 0 0 fr.
L'avoué poursuivant,
Paul M O R E L .
E tudes do M» P a u l M O R E L , avoué-li­
cencié, ruo du P alais, à Q uim pe r, ot
de M* C O U B É , notaire à Q uim per.
VENTEPÂRLÏCITATION
en
l’étudo do M* Counfi, notairo h Qui.npor
LE
SAM EDI
24
A O U T 19 07
à 1 heure 1/2 de l’après-midi
D É S IG N A T IO N D E S
A VENDRE :
B IE N S
1 " Lot. — Un fonds de commerce
do fabrication ot de vento de cidre en
gros,exploité dans l ’im m o ub lo ci-après
désigné, avec l ’achalandage et son m a ­
tériel.
M IS E A PR IX fixée par le T ri­
5.000 fr.
b u n a l ....................................
2° Lot. — Une Malson d’habita­
tion sise rue V is, à Q uim po r, avec
O o u r derrière et dans cette cour,autre
petite Maison, Remise, longère
de Bâtiments servant de m agasin,
et Pompe.
M ISE A PR IX ilxéo par le T ri­
b u n a l .................................. 2 5 .0 0 0 fr.
L'avoué poursuivant,
P A U L M OREL.
A VENDRE
Par Adjudication volontaire
E n l’étude et par le m inistèro de
M° M a n i è r e , notaire
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Le Receveur des Domaines,
Un imifICUDLC dence, n°51, prés les
usin es G an tie r et S au piq uet, composé
de : 1° Une Malson principale, com ­
E tu d e d e M °L u N i n i v i n , avoué-licencié,
p re n an t au rez-de-chaussée deux piè­
24, rue du Q uai, ü Q uim per.
ces, dont u n e servant d ’auberge, et
u n cabine t ; à l ’étage, deux pièces et
u n cabinet ; 2° Un corps de Bâti­
ment, com p ren an t deux pièces au rezA l’audienoo dos oriéos du Tribunal civil
cc
w
de-chaussée, deux pièces à l’étage,
G)
»-H
LU m
de promiôro instauce de Quimper.
33
O C-4
grenier au dessus; 3° Un autre corps
oc cd
t*
L
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S
A
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I
3
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A
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1907
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2
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de Bâtiment, com prenant u n e pièce
es
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à midi cl dc7ni
au rez-do-chaussée et une pièce à l ’é­
o ,
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avoué-licencié.
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et
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Keréon,
QUIMPER mo Keréon(52 et 54
L a Forèt-Fouesnant, en u n seul lot et
Seul dépositaire du chronomètre ZÉNITH
sur la mise il prix de 35.000 francs,
E tudes de M® P a u l M O IIE L , avouéfrais en sus.
licencié, ruo du Palais, i\ Q uim per,
G R A N D A S S O R T IM E N T D E M O N T R E S
L’avoué poursuivant,
O R , A R G E N T , N IC K E L E T A C IE R
et de M" S A L A U N ,n o taire à PlonèourP. L E N IN IV IN ,
Montres Or, garanties depuis..
8 0 f.
L anvern.
avoué-licencié.
___
Montres Argent,
—
ÎO
»
Montres Acier,
—
....
8
»
E tu d e de M*MANiÈnE,notaireà Q u im p e r Montres Nikel,
—
....
4 50
Pendules et Réveils, depuis........
3 50
on l’ôtudo do M* Salaun
V IT E PÂRLÎÜITATION
pour cause de santé, Débit
et Maréchalerie. — S ’a­
dresser rue N euve, 26, Q u im p ç r. •
Il sera procédé le Jeudi 19 sep­
à 1 heure, à la Mairie
de Pont-Croix, à la location aux enchères
publiques de divers immeubles si­
tués dans les communes de Pont-Croix,
Cléden-Cap-Sizun, Esquibien, Meilars,
PlogolT, Plouhinec et l’Ile-de-Sein.
On peu t prend re connaissance du cahier
des<charges au bureau du Receveur des
Domaines à Pont-Croix.
tembre I 907,
P a r A D JU D IC A T IO N V O L O N T A IR E
L E M E R C R E D I 28 A O U T 1907
avoué licencié,
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S ’adresser rue de D ouarnenez, 15, à
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U N D E U X IÈ M E É T A G E
S’adresser à M. LE MOENNEH, 10,
rue du Guéodel, Quimper.
A la vieille renommée du boa Café
E tude de M° JA O U E N , notaire à Q u im ­
per, rue des Reguaires, n° St.
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Commerce de Grains et d’Engrais
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S’adresser à MaDalibot, notaire.
En l'élude et par le ministère
de M* Le Corre, notaire il Melgven
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Etndo do M» DALIBOT, notaire fi Quimpor,
ruo Sainto-Cathorino, n° \
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C om prenant : m aison d ’habitation,
remise, écurie, cellier, cour avec puits
et cabinets d ’aisance, ja rd in avec serre.
Cette propriété est libre de location
PAR S U IT E D E L IC IT A T I O N
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[H pour le 29 septembre, près
Cil Q uim pe r, U N E M A IS O N
servant actuellem ent de remise et écu­
rie avec cham bre au-dessus (le tout
pouvant être habité) ; adossé k la
m aison, bâtim ent servant d ’abatto ir;
devant u n champ.
S'adresser 28, place Saint-Corenlin.
J
F IM S T K llE
Vu peur légalisation de la signature cl-*entre
Mairi« 44 Quinptr, U
IllA U i
V "î-ï'Vf'' -
IV
4 .9 6 2 .
T r e n te - s ix iè m e
M e rcre d i
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LE NUMÉRO
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département)
H U R ID A .IJ X
0 Ul M P E R —
Voir i la 3m* page
oflrir aux utopistes dangereux du dé­
sarm em ent :
Nos NOUVELLES TÉLÉGRAPHIQUES
La conférenco conflrmo la résolution
adoptée par la conféronce de 1809 concernant
les charges militaires et, vu que les chargos
militaires sont considérablement accrues,
dans prosque tous les pays, depuis la dite
annéo, la conférence déclare qu’il est haute­
ment désirable de voir les gouvernements
reprendre l’étude bérieuse de cette question.
F in is t è r e »
du Mercredi 21 Août 1907.
LEDRAMEDEROSMEPR'"
Le
M y s tè re .
VII
ALLIANCE
Lo substitut se rendit 4 mes raisons, mais
n’osa pas s'insoriro on faux contre l'avis do
ses supérieurs hiérarchiques. A la suite d’une
violente altercation, j» lacérai lo registre en
arraohant la page paraphée sur laquelle j ’avaih inscrit le procès-verbal. Dès ce moment
lo conflit dèvonalt violent. C’était la lutte du
pot de terre contre le pot de for. Que pouvaisje faire contre d’aussi puissants adversai­
res ?
Le seoret de l'instruction tenait ontro le
joune juge qui l'aValt conduite ot moi. Or lo
d'instruction < ne se souvenait plus do
iuge
'incident ». Déjà assez médloorement noté,
(1) Reproduotion interdite aux Journaux qui
'ont pas un traité ateo la Sooiété dos Gens
de Lettre«,
sont
refusées.
sur l’établissement des horaires de chemins
de fer, conformément h une résolution votée
par la Chambre des députés dans sa séance
du 11 juillet 1907.
A cet effet, le service du contrôle a en­
voyé dans chaque département un rapport
relatif îi tous les vœux émis par les conseils
municipaux, les Chambies de commerce et
les autres assemblées ou autorités locales,
sur les horaires de nos voies ferrées. Les
Conseils généraux délibéreront ainsi en par­
faite connaissance de cause, et le minisire
des Travaux publics sera complètement
éclairé, lorsqu’il approuvera les horaires,
non seulement sur les exigences techniques
du service, mais aussi sur les désirs des
populations intéressées, dont les Conseils
généraux sont les interprètes les plus auto­
risés.
Ce n ’est pas com prom ettant. Co q u ’il
y a de sûr aussi c’est que le désarm e­
m ent restera longtem ps à l’ordre du
jo u r tant q u ’on n ’y trouvera pas une
autre solution.
P o u rq u o i l'Angleterre, q ui a fait p ré­
senter cette m otion, n ’a-t elle pas com ­
m encé par donner l’exemple ? C ’eût
été d’un excellent effet, direz-vous.
Sans doute, mais elle a bien pensé
que c’était im praticable.
L e g u ê p ie r m a ro c a in . — Nos trou­
Les antim ilitaristes, les antipatriotes pes cantonnées îi Casablanca ont été vivede tout acabit, q u i poussent des cla­ mentattaquées dimanche. Voici les télégram­
m eurs à propos de notre in te rven tion mes qui donnent des renseignements sur ce
au Maroc, se trouvent dans le m ôm e combat :
cas.
Tanger, 19 août. — Dim anche, de 7 heu­
L a guerre est u n crim e, disent-ils ;
supprim ons l’armée française ; il ne res du m atin à 2 heures du soir, une atta­
que extrêmement sérieuse s’est produite con­
doit plus y avoir de frontières.
tre les troupes françaises à Casablanca. On
C'est parfait, en théorie, toujours.
a com battu sur un front de six kilomètres.
Mais serait-ce
trop de dem ander
L ’attaque a été repoussée à coups decanon,
u n peu de logique à ces énergum ènes, do mitrailleuses, et à coups de fusil.
et de leur faire rem arquer que, comme
Les spahis ont eu un engagement corps à
dans l’histoire, il ne faut pas que ce corps avec les Arabes, et les canons du c u i­
rassé la Gloire leur sont venus en aide.
soit lo lap in qui com m ence ?
Les portes françaises sont les suivantes :
E n l’occurrence, les M arocains ont
massacré nos nationaux. Que les Hervé capitaine Coud, légèrement blessé ; un spahi
tue, un spahi blessé, un tirailleur tué et un
a ille n t donc faire com prendre aux
blessé. Douze chevaux hors de combat.
M arocains, s’ils le peuvent, que la
guerre et l’assassinat sont horribles.
Casablanca, '19 août. — Dimanche m atin,
Q uand ce sera chose fu\te, nous n ’a u ­ à 'l’aube, a eu lieu une alerte. Des groupes
rons plus besoin de mettre nos canons do cavaliers ont été signalés sur les lianes,
en ligne pour nous faire respecter. du côté deF edala et M azagan. Les tirailleurs
Com m o disait A lph on se K arr, « que et chasseurs d’Afrique sont partis.E n avant,
des détachements de spahis ont été envoyés
Messieurs les assassins com m encent! »
en reconnaissance.
Il y a p ourtant cent à parier contre
A i) heures, un engagement a eu lieu. Le
u n que les antim ilitaristes modernes feu nourri des spahis et les canons de la
ne voient pas du tout la chose de cette Gloire déblayent eh un clin d’œil le terrain
façon-là. Us veulent bien professer du côté do la plaine. Un spahi ost tué.
A droite, du côté appelé E l A nk, les canons
leurs honteuses théories, m ais chez
nous, parce que c’est sans danger. Ce de 75 font un feu nourri.
Vers 11 heures, des groupes de cavaliers
q ui prouve bien q u ’au fond c’est, pour
indigènes so dispersent et s’échappent dans
eux q u ’ils plaident, et que, sous le
toutes les directions, repousbés à six kilom è­
fallacieux prétexte d ’h u m a n ité , c’est
tres du camp.
leur seule lftchelé q u i les fait agir.
L ’avis des m ilitaires est q u ’il s’agissait
FEUILLETON DU t
PREM IÈRE PARTIE
Les lettres non affranchies
Les Conseils généraux et les h o ­
raires des ohemins de fer. — Le minis­
tre des Travaux publics vient d’adresser
aux préfets des départements une circulaire
prescrivant les mesures nécessaires pour
que les Conseils généraux puissent délibérer
& causo do mon indépondance.jo fus vaincu.
On no voulut pas mo révoquer, co qui eût
pout être été dangereux; on exigea ma démis­
sion. Je la donnai. Les bruits los plus déso­
bligeants circulèrent sur m on compte. D ’h u ­
meur pou onduranto, je souffletai un jour lo
Juge en le traitant do menteur. Il so vengea
en mo faisant condamner à un mois de pri­
son pour coups et blessures.
Avec lo produit do ma charge, revendue à
porte, Jo voyageai. Il y a deux ans, jo suis
revenu au pays où jo me suis établi hôtelier.
— Voilà mon histoire,messieurs.Maintenant
vous savez quello part j ’ai priso à co lugubro
drame. — Ai-je bosoin do vous répétor que,
désormais.je suis acquis à votro cause,ot que
c'est ontre nous à la vie, à la m ort?
Spontanément, Lebroton ot l'Angluis ten­
dirent leurs m ains à cet honnéto homme,
victime lu i aussi du crimo mystérieux qui
avait causé la mort de doux innoconts.
— Cette fouillo quo vous avez arrachée au
registro, monsieur Korjan, l'avoz-vous consorvéo ? — questionna Bortio Jonhson.
— Jo mo soraia bion gardé do la pordro,
— répliqua l’hôtolier. — Ello ost un docu­
m ent quo jo tionB à votro disposition.
— Très bien I — intorvint Lobreton, —
voilà quo nous avançons sur lo terrain dos
investigations. Pouvoz-vous nous diro lo
nom du juge d'instruction souilleté par vous
ot saurioz-vous quoi le a été l a suite do sa
carrière ï
i
Annonces judiciaires et diverses.....................................................
la ligne
c.
Réclames..........................................................................................
pour les Abonnements et les annonoes k M. l’Administrateur,
et pour tout oe qui regarde la rédaotioa a M. le Rédacteur en chef.
d'avanee. Ils sont renouvelés à leur expiration, sauf avis oontraire de l’abonné
L e d isa rm e m e n t général. — Après
-deux mois de délibérations, la confé­
rence de la paix, réunie à la Haye, vient
d’aboutir à un véritable enlèvement do
la question fameuse du désarmement,
ou, tout au moins de la lim itation des
armements.
La discussion do cette grosse éven­
tualité, au moment même où nos ma­
rins et nos soldats se font tuer pour
ramener l’ordre au Maroc ensanglanté
par le massacre de nos compatriotes,
paraissait déjà suffisamment para­
doxale. Q uine sesouvientd’ailleursque
ladernière conférence délibérait grave­
m ent sur la paix dans l’instant même
où les troupes russes et japonaises
s'entretuaient dans les plaines de
Mandchourie ? Les diplomates sont
des prince-sans-rire, et ce serait vaudevillesque si ce n ’était sinistre.
La conférence de la paix a donc dit
son mot dans l’affaire du désarmement
après ùn discours sans doute très élo­
quent de sir Edwards Ery, délégué do
l'Angleterre. Mais les paroles sont peu
de chose.
Il est certain — personne ne l a ja­
mais n ié — que la guerre estune chose
horrible. Mais il no suffît pas de lo dire.
Est-ce celà qui l’empôchera de so pro­
duire ? Croyez-vous, parce que vous
aurez inculqué cette idée tx un certain
nombre d’individus, parce que vous
leur aurez persuadé qu’ils ne doivent
pas se battre, à n ’importe quel prix,
croyez-vous que toute guerre sera sup­
primée ?
Non, n ’est-ce pas ?
Vous aurez simplement affaibli l’idée
du devoir patriotique chez ceux que
vous aurez catéchisés, et leur patrie
sera plus sûrement la victime de cette
guerre que vous vouliez supprimer.
La conférence de la Haye so trouve
dans une situation tout à fait identi­
que.
Elle est pavée de bonnes intentions
comme l’enfer. Mais ses moyens s’ar­
rêtent là.
Voici donc tout ce qu’elle trouve à
Rue Satnte-ilatherine, iO — Q U I M P h R
S’A D RESSER
Les abonnements partent dos 1« et 15 de ohaque mois et sont payables
Faits & Bruits
A N N O N C ES
i
d’une simple reconnaissance de la part des
indigènes. Lo gros dos tribus serait caché
derrière un p li do terrain, à six kilomètres
de la ville.
Do la terrasse du consulat de F rance,d’où
on pouvait suivro le combat, on remarquait,
dans les groupes arabes, les dolm ans rouges
dos réguliers marocains. On ignore si ce sont
nom m e L éopold L orrain. C’est un m éridio­
n al d’origine, qui a rapidom ent fait son che­
m in . D ’ailleurs, il n ’a pas fait ce chemin
dans la m agistrature. Neveu d ’un hom m e
d ’E tat en vue, il s'est jeté dans la politique
ot est dovonu député d’un département du
Contre. Il parait q u ’il a un fort bel avenir
dovant lu i et q u ’à la Cham bre on fait le
plus grand cas do sa personne ot do ses talonts.
Lo dlnor était terminé. Lobreton dem anda
gaiem ent :
— Quello distance y a t-il exactement de
co po int do la côto à Saint-Elllam , m onsieur
K orjan ?
— Un peu plus do douzo kilom ètres, monsiour.
— C'est un parcours quo l’on fait aisé­
m ent à pied, en so prom enant.
Vous plairait-il quo nous rentrassions
à l ’hôtol avec vous ?
Jo réfléchis q u ’une visite aux ruines pour
dem ain n ’est pas indispensable. Nous po u­
vons la différor d’uno semaine sans in co n ­
vénient, et nous aurions profit pout-ôtro à
devenir vos hôtos pour la durée do la sai­
son.
— Vous savez que vous serez Iob bienve­
n us choz m oi. 11 mo reste précisément doux
chambres. 11 y a afiluonco do baignours, et
je suis convaincu quo lo séjour de Suint-Efllam no vous déplaira point.
— Ecoutez donc, m onsieur K orjan. —
-t- Oh 1bion volontiers, monsieur. U so Nous avons laissé nos bagages à L a n n io n ,
Les annonces du département du Finistère et des départements limitroi-h s
seront reçueB au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la Teil e
¡je la publioation du Journal, avant midi.
des soldats en service ou des déserteurs
ayant conservé leur uniform e.
L a ville court un certain danger du côté
de la porte de Marrakech ; c’est par là q u ’a­
vaient pénétré à Casablanca les bandes de
pillards.
Tanger, 19 août. — La situation est
calme à Mogador, Safî, R ab at et Larache.
A M azagan, on signale un peu d'agitation
parm i les tribus q u i environnent la ville,
m ais il ne semble pas q u ’il y ait danger
im m éd iat.
Les correspondances diverses de Casa­
blanca s’accordent pour dire qu’il est nécessaireque les Français reçoivent des renforts,
de façon à balayer par une avancée dans les
terres tous les environs de la ville et à per­
mettre aux affaires de reprendre. Les forces
actuelles ne sont en effet pas sullisantes pour
parer à une situation qui rend utiles à cha­
que instant des sorties de la garnison.
On s’attend à de nouvelles attaques.
Disons, en terminant, que la franchise
postale est accordée dès maintenant aux
lettres et aux mandats à l’adresse ou prove­
nant de nos militaires et marins au Maroc.
Celtefranchises’appliqueaux lettres simples,
c’est-à-dire ne pesant pas plus de lo gram­
mes, et aux mandats ne dépassant pas 50 fr.
Le public n'a donc plus ît affranchir les let­
tres dont il s'agit. Il est seulement recom­
mandé aux expéditeurs de porter sur la suscriplion une adresse aussi complète que
possible.
N o u v e lle s
d iv e r s e s
— Aucun incident n’a marqué la réu­
nion des conseils généraux Dans le Midi,
seulement, quelques uns ont reporté leur
ouverture au P 1'octobre. Les conseillers
de l'H érault et des Pyrénées-Orientales
n ’ont pas répondu à la'con\$>cation.
Ladétente s’accentue cependanldeplus
en plus. Il reste peu de municipalités
démissionnaires. Les troupes de Lyon
et de Montélimar, qui se trouvent encore
à Montpellier, vont èlre renvoyées dans
leurs garnisons.
— Le congrès do la Fédération des em ­
ployés de France, réuni à Lyon, considérant
que l'im p ôt sur le revenu, tel que le pré­
sente M . C aillaux, est antidém ocratiaue et
frappe d’une façon toute particulière la classe
moyenne des citoyens dans laquelle entrent
les employés, a émis le vœu que le Parlement
repousse le projet C aillaux.
— Une élection sénatoriale a eu lien
dimanche dans la Somme. M. Cauvin,
député, républicain, a été élu.
— E n raison des attentats à la liberté du
travail commis pendant la giè ve des ouvriers
du bâtim ent, le Conseil m unicipal de C h i­
ions sur-Marne a voté la fermeture de la
Bourse du travail et la suppression de la
subvention de 500 francs accordée par la
ville à cet établissement.
A Charleville, un forgeron a été roué de
coups par ses camarades grévistes parce
q u ’il refusait de se joindre à eux.
A Raon-l’Etape, le nom m e Carolam ide.qui
avait été blessé lors de la dernière échaufïourée, est m ort des suites de ses blessures.
— De violents incendies de forêts se
sont déclarés aux environs de Toulon.
L ’autorité m ilitaire a envoyé des déta­
chements pour combattre le sinistre.
— Des secousses de tremblement de terre
se sont produites dans le M idi, à A ntig nac,
Bézio s, Bédarieux, Faugères, etc. O n e s i ­
gnale pas de graves dégiUs.
N o u v e lle s
é tra n g è re s
Angleterre. — Le ballon anglais
Meleortc est tombé dans la Manche. Les
aéronautes ont été noyés.
Allemagne. — Le congrès socialiste inter­
natio nal vient de s’ouvrir à S tultgard. La
première séance a été occupée par des dis­
cours de M. B e b d , délégué allem and, et de
M. I I . Vandervelde, délégué belge.
Autriche. — Le roi d’Angleterre,
actuellement à Marienbad, a adressé à
M. Clémenceau, qui se trouve également
diftis cette ville, une in vitation à déjeuner.
Belgique. — La situation s'aggrave à A n ­
vers, par suite de la grève des dockers. Les
ouvriers anglais amenés pour les remplacer
se sont livrés à des scènes scandaleuses et,
finalement, ils sont en grève, eux aussi. Le
port et. les bassins sont encombrés. Une d i ­
zaine de steamers n ’ont pu entrer.
Espagne. — De grandes fêtes ont eu
lieu à Saint-Sébastien en l’honneur de
l’escadre française.Le roi Alphonse X I I I
a visité avec sa suite le Léon-Gambetla.
Etats-Unis. — Quatre cas de peste b u b o ­
nique ont été constatés à l'hôp ital m aritim e
de San Francisco. Des mesures sérieuses
sont prises pour arrêter ce commencement
d’épidémie.
Océanie. — L'île de Laysan, faisant
partie du groupe des lies Sandw ich, a
disparu. Elle était habitée par quelques
familles américaines et un certain n o m ­
bre d'ouvriers japonais.
Un remorqueur anglais vient d’être
envoyé sur place pour effectuer des
recherches.
ponse va avoir une im portance capitale et
décisive. Ces portraits sont ceux de deux
prendre dem ain par une de vos voitures ?
jeunes filles, de deux eœuts, mortes toutes
— 11ion ne sera plus facile, messieurs.
Lebreton paya à la jeune fille lo prix du les deux dans la même année. Lequel des
dîner. Il était sept heures du soir environ et deux vous semble représenter le plus exac­
tement la pauvre enfant morte à R osm eur ?
le soleil était encore assez hau t sur l’horizon.
L ’hôtelier plaça les deux photographies
Do clairs rayons doraient les pampres de v i­
gne vierge et lo lierre de la tonnelle. A v ant de côte à côto sur ,1a table et s’absorba dans
remettre son portefeuille dans sa poche, une m uette contem plation.
A la fin, il releva la tête et. la voix assuC olm an en retira un objet enveloppé do pa­
reo cette fois, la certitude dans le regard, il
pier de soie avec u n soin délicat.
C’était une photographie d’uno exquise per­ répondit :
— Le portrait de la morte est celui que
fection représentant, on un m édaillon ovale,
vous m'avez p r é ^ n té le prem ier.
une adorable tête de jeune fille.
Il
m it le portrait so u b les yeux de l’hôte­ — Vous êtes absolum ent sûr ?
— Absolum ent sûr. La morte était blonde,
lier et lu i dem anda :
et, au tan t quo l ’on en peut juger sur une
— Connaissez-vous cetto jeune fille ?
L'ex-greffier so redressa, violem m ent ém u : photographie, la jeuno fille que voici était
— M a is ... c’est la morte des ruines, la une blonde, tandis que l’autre devait être
châtain foncé, presque brune. — Mais il y a
jeune fille assassinée I — a’écria-t-il.
mieux : le procès-verbal de constut m e n ­
— E n êtes-vous bien sûr? insista C o lm an.
— Absolum ent sûr — allirm a de nouveau tionne la présence au menton de la morte
l’hôtelier, dont les yeux no qu itta ie n t pas d'un signe velouté q u i do nn ait à sa physio­
nomie la grflce piquante d’une m arquise du
l’image.
Lebroton tira une seconde photographie dix-huitième siècle. Ce signe, que je me rap­
do son portofeuillo et la tendit derechef à pelle fort bien.je le trouve je le retrouve sur
la photographie. Il n'y a plus aucun doute
son com pagnon en disant :
pour m oi. Voici le portrait de la pauvre en­
— No serait-ce pas plutôt celle ci ?
— M ais... c’est laonêm e, — fit Korjan avec fant assassinée.
un accent où il y av ait en même temps un
P ikhrk MAËL.
douto ot une interrogation.
— Non, — fit la voix gravo do C olm an,
— co n ’ost p o int la mémo. — Regardez atA suivreJ,
tontivom ont, m onsieur K orjan, car votre ré­
à l'IIô te l do France. Pouvez vous les faire
L e
G
A
Z
E
T
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R
E
T
O
N
N
E
FINISTÈRE
A o te s offloiels.
Par arrôté ministériel, ont ôté nommés offloiors d’Académie :
MM. Artigou (Pierre), percepteur, délégué
cantonal à Lambézellec ; Botgat (JosephDésiré), délégué cantonal à Brost ; Gloanec
(Jacques-Marie), ancien principal du collège
do Lesnoven ; Grün (Maurico), artiste peintre
à Concarneau ; Nicolas (Yvea-Marle), seorétairo de la mairie do Plouguerneau.
Par arrôté du 19 août, M. Nicol (Joseph'
Marie), conducteur des ponts et chaussées de
2* classe, attaché dans le départoment du
Finistère au servico ordinaire,est mis à dater
du 16 août 1907, à la disposition du préfet du
dépnrtomont do Seine ot-Oise, pour occuper
un emploi dans le service des études et tra­
vaux de chemins de îer d’intérôt local. Il
sera considéré comme étant en servico dé­
taché.
Par décision ministérielle du 14 août, sont
affoctôa, et maintenus dans leur position actuolle, les lieutenants dont les noms suivent :
Au 141« d’infanterie, M. Fornier de Lachaux, du 118» d’infanterie ; au 65* d’infantorie, MM. Valentini etPichon, brevetés, du
118» d’infanterie.
Lo oapitaino Ayme, du 87* régiment d’in­
fanterie territoriale,est insorit, aveo le u» 149,
au tableau de concours de l ’année 1907 pour
le grade de ohovalier do la Légion d’honneur.
Par arrêté en date du 10 août 1907, M. Fazllloau, ex-adjudant au 3» régiment d’infanterio coloniale, a ôté nommé préposé d’ate­
lier do 8« classe à la manufacture dos tabacs
de Morlaix.
Par décision du 14 août, sont nommés
dans la gendarmerie :
Légion do la garde républicaine, arme à
pied, Quêau (Yvos-Marie), ancien matelot,
proposé par la subdivision de Brest (élève) ;
11» légion, compagnie du Finistère, arme
à choval, Bossou (Justin), ancion canonnier,
proposé par la compagnie de l’Aveyron ; Bizet (Charlos-Auguate), ancien maréchal-des­
logis, proposé par la subdivision de Fontenay-le-Comto.
A u C o nse il g é n é r a l.
SÉANCE DU
19 AOUT
La séance s’ouvro à 2 heures 1/2, sous la
présidenco do M. Delobeau, on l ’absence de
M. de Brémond d’Ars, doyen d’ftge. M. Trémintin ost appolé à faire fonctions de secré
taire.
Après avoir fait procéder à l’appel noml
nal, M. Delobeau prononco l’allocution ci
après :
A la gratitude que m’inspire toujours
votre bienveillance, s’ajoute aujourd’hui la
pensée que vos suffrages me valent d’avoir
h saluer d’une cordiale bienvenue ceux do
nos collègues qui vont siéger pour la pre
|,mière fois parmi nous.
Certain de répondre à vos intentions
comme de rester fidèle aux excellentes tra­
ditions de cette assemblée, je leur donno
l’assurancô qu’ici, en dépit des divergences
d’opinions inévitables, les plus affectueuses
relations ne cessent de régner entre nous,
pour le plus grand bien des intérêts dont
nous avons la garde.
Loin de s’amoindrir, notre rôle, qu’élar
gissent déjà d’année en année la rapide
augmentation de notre population, le déve
loppement de son activité et l’importance do
nombreuses lois nouvelles dont nous avons
à régler l’application, ce rôle va grandir
encore dès cette session, du fait de la loi
votée le 30 juin dernier.
Tout d’abord nos budgets seront désor­
mais écrits avec plus de clarté et de logique,
et cette amélioration n’est assurément pas
sans valeur ; mais, de plus, des droits nou­
veaux vous sont conférés qui faciliteront
dans une mesure très appréciable la création
des ressources nécessaires à la marche do
nos services permanents et ordinaires.
Pour qui connaît la sagesse, la vigilanco
de cette assemblée, de telles modifications
h notre loi organique ne peuvent être quo
fécondes ; car la prudence de votre gestion
financière dans le passé répond par avanco
du bon usage que vous saurez faire de vos
nouvelles prérogatives.
Cette session s’ouvre ainsi sous les meil­
leurs auspices et, avant d’aborder l’examen
des affaires qui nous sont soumises, il ne
me reste, mes chers collègues, qu’à vous de­
mander de vouloir bien me continuer lo
concours sans réserve sur lequel vous m’avez
appris à compter et qui seul me permettra
de mener à bien la tâche si flatteuse dont
j ’ai à cœur, vous le savez de longue date,
de me montrer digne à tous égards et en
toutes circonstances (Applaudissements)
Le Conseil procède à la répartition do ses
membres entre les quatre Commissions
d'études (Agriculture, Intérieur, Finances et
Travaux publics). Ces Commissions restent
composées do la môme façon que précédem­
ment on ce qui concerne les membres anciens
du Conseil. Quant aux membres nouveaux,
ils sont ainsi répartis : Agriculture, MM.
David (Ploudiry) et Lareur (St-Renan) ;
Intérieur, M. Jaouen (Plouigneau) ; Tra­
vaux publics, MM. Charrotour (Sizun) et
Tirilly (Chfttoaulin).
M. le Président annonce qu’il a reçu di­
verses communications qui doivent être
renvoyées aux commissions compétentes.
Plusiours vœux ont également été dépo­
sés sur lo bureau du Conseil. Signalons no­
tamment : 1» un vœu qui tend à faire rap­
porter l’arrôtô préfectoral du 26 juin 1907
prosorivant aux conducteurs d’attelages ou
do chevaux de se tenir à la gauche des ani­
maux qu’ils conduisent ; 2° un vœu tendant
à ce que des mesures sérieuses soient prises
contre l’oxcès de vitesso des automobiles ;
3' un vœu tondant à ce quo l’ouverture de
la chasse dans le Finistère, fixée au 15 sep­
tembre prochain, soit reportée au 22 du
môme mois. Chacun dos vœux est renvoyé
à l'examen de la commission compétente.
M. Le Louédo*déclare qu’avant de s’oc­
cuper d’affaires nouvelles il faut au moins
liquider les anciennes. Il y en a une qui
reste eo souffrance, au préjudice de Quimporlé : c’ost la question des trains Renard,
promis pour le mois de juillet ot qui sont
oncore à venir. Il est urgont do prendro des
mesures pour que l ’attente ne se prolonge
pas plus longtemps.
M. Hémon fait observer qu’on ne peut
songer à ongagor une discussion avant que
l’administration ait fait connaître l’état
exact de cette affaire et soumis des propo­
sitions précises au Conseil général. Or, les
rapports administratifs ne contiennent rien
do paroil.
M. le Préfot dit qu’il vient d'arrêter les
termes d’un rapport sur la question des
trains Renard ; la Commission dos Travaux
publics va on être saisie.
M. le Président déclaro qu'il partage la
façon de voir de M. Hémon. Uno discus­
sion précipitée ne pourrait que compro­
mettre les intérêts dos populations qui at­
tendent la réalisation des engagements pris
à leur égard. Quand le dossier annoncé
aura ôté examiné par la Commission des
Travaux publics, lo Conseil pourra statuer
en toute connaissance de cause.
M. Le Louédoc n’insistant pas, l’incidont
ost clos.
A 4 houres, la séance ost lovéo, et les
commissions so réunissent pour commoncor
leur travail.
F IN IS T E R E
do Bordeaux, désigne M. Le Bail, qui ac­
cepte cette mission.
Concours de la race bovine bretonne.
M. le Ministre de l’Agriculturo a décidé
qu’un concours spécial do la race bovino
bretonne se tiendra on 1907 dans le dépar­
toment du Finistère, ot a doté co concours
d'une allocation de 7.000 francs, pour être
décernée en primes ou médailles.
Sur un rapport de M. Jégo, le Conseil
fixe à 3,000 fr., la part contributive du dé­
partement dans les frais de ce concours.
pu terminer son parcours.Il avait,jusque
là, tenu la tête du peloton.
D'autres chutes ont marqué cette pre
mière journée, m ais aucune n’a eu de
suites fâcheuses.
DEUXIÈM E JOURNÉE.
Première course. Prix do la Forêt. — l«f
Draga, 1.000 francs, au vicomte de Langle ;
2* Dona Unica, 350 francs, à M. Guillerot ;
3* Cavalcade, 200 francs, à .M. Guillaum e.
. Deuxième course (au galop). Prix du Gou­
Cartes murales du Finistère. — M. Al- vernement de la République. — 1« Fausselain propose l’acquisition de cartes murales Alerta, 800 francs, au comte de Virel ; 2
Epaulette, 200 francs, à M. Baume.
du département en nombre suffisant pour
Troisième course (military). 1»’ Narraêtre distribuées aux principales écoles publi­
teur,un
objet d'art de 500 francs.àM. deGalques.
M. le Préfet fait connaître, à ce propos, bert,lieutenant au 20» chasseurs; 2* Beamish,
un.objet d’art de 200 francs.àM.Martin, lie u ­
que lo stock des cartes existantes, qui
tenant au 3' dragons.
avaient été éditées par la maison DelàQuatrième course (au trot). Prix de l'Hipgrave, de Paris, est à peu près épuisé. L’é­
podrome. — 1 Evora, 500 francs, à M. G u il­
diteur a proposé d'en faire un nouveau ti­
lerot ; 2* Et-Cætera, 200 francs, au vicomte
rage, au prix de 8 à 9 fr. l’exemplaire, à la
de Langle.
condition que lo département en achète
Cinquième course (galop). Prix de la so­
une quantité de 3 à 400.
ciété d'encouragement. — l*r Good Neios,
La question est renvoyée à une prochaine
2000 francs, à M.Bensamon ; 2* Bull Finch,
séance pour plus ample examen.
les entrées, à M. de Soukozannette.
Sixième course (course de haies). Prix du
Séance aujourd’hui, mercredi, à 2 h. 1/2.
Stangala. — l*r Sans-Gêne, 200 francs, à M.
Goalabré; 2»Loustic, 125 francs,à M .Gaude;
E le c tio n s m u n ic ip a le s .
3* Bruyère, 75 francs, à M. Capitaine ; 4*
Une élection municipale complémen­ Tipsy, 60 francs, à M. Pennec ; 5* Biche, 40
taire a eu lieu dimanche à Leuhan, à francs, à M. Nédellec.
Septième course (cross-country). Prix de
l'effet de procéder au remplacement de
la société sportive d’encouragement. — l ' r
M. Le Roux, maire,décédé. E n voici les 1 Voisin, 1.500 francs, à M. Thibault ; 2«
résultats :
Ecoulez-Moi-Donc/tOO francs,à M. Fléchelle;
Inscrits, 465 ; votants, 299. M. F r a n ” 3* Cécile, 300 francs, au comte de Virel ;
çois Le Roux, propriétaire, 287 voix, élu. 4* Galincourt, 200 fr., à M. Savéanf.
Collette, à M. Thirouin, arrivée première,
a été dispualifiée pour avoir manqué une
C o n c o u r s s p è c ia l d e l a r a c e b o v i n e
haie.
b re to n n e .
On a vu plus haut, dans le compte-rendu
des séances du Conseil général, qu’un con
cours spécial de la race bovine bretonne
doit avoir lieu en 1907 dans le département.
L’Etat alloue à cet effet une somme de
7000 francs et le Conseil général vient de
voter, de son côté, un crédit de 3 000 fr.
Reste à savoir dans qnelle ville du Fi­
nistère se tiendra ce concours. Une com­
mission spéciale, chargée de statuer sur
cette question, se réunit aujourd’hui même
à Quimper. Elle a, en outre, la tûche d’éla
borer le programme des opérations.
Rappelons que le dernier concours de ce
genre tenu dans le département a eu lieu
en 1904, à Quimper.
L ’E x p o s i t i o n d ’A r t b r e t o n
d e Q u im p e r .
secondaire, c’est la forme même. Voici, enca­
drant des joueurs de boules ou des femmes
dansant la gavotte, d’après le peintre Deyrolle, des guirlandes de bruyère et d’ajonc.
Voici aussi des porte-pipes, des fromagers,
des beurriers, dos encriers, des bougeoirs,
des vases, des porte-menus, des salières, des
cendriers, des clochettes même, et tant d’au­
tres objets, dont tous rappellent par leur
forme le célèbre biniou breton.
A côté de ces pièces usuelles, on remar­
que un grand plat représentant un intérieur
breton, d’après une aquarelle de M. Joseph
Villard, le sympathique professeur de dessin
de notre lycée. C’est l’œuvre d'un ouvrier de
la maison, d'un « imaigier » sommes-nous
tenté de dire, M. Rocuet. De lui encore, voici
un joli plat ovale et, décorant un vase au
long col, une fileuse très expressive.
Voici encore des jardinières dont la forme
s’inspire du biniou et qui portent l'écusson
aux armes de Bretagne. L'application mo­
derne est représentée par une lampe à co­
lonne en faïence, décor italien.
Tout cela, c’est de l ’art breton. On ne sau­
rait en voir une meilleure preuve que dans ce
fait que la faïence de Quimper a trouvé de
grossiers imitateurs, et que le Nord nous
inonde de produits qui n ’ont, hélas, de bre­
ton que le nom. Les contrefacteurs ne s’y
trompent jam ais ; ils ne s’attaquent qu’à ce
qui a de caractère. La contrefaçon est ainsi
une sorte de consécration.
Nous parlerons des meubles dans un pro­
chain article.
Ouverture de la chasse.
L ’ouverture de la chasse est fixée au
dimanche 15 septembre dans les sept dé­
partements suivants : Finistère, Morbi­
han, Côtes-du-Nord, Ille-et-V ilaine,
Mayenne (partie), Orne (partie).
Qui ment ?
M. Jouy, à q u i les inventions ne coû­
tent guère, avait donné à entendre, dans
Lorsque les organisateurs de l’exposition l’un de 9$s derniers articles, que le comité
qui charme en ce moment tant de visiteurs républicain de Q uim per lui avait fait des
de notre ville parlèrent d’ « art breton », on avances très caractérisées, pour se met­
leur demanda, 3ur un ton moitié sérieux, tre d ’accord avec lu i, lors des élections
moitié plaisant, par quoi se particularisait, municipales de 1904. I l ajoutait même,
se distinguait!’ « art breton », et comment mais avec une restriction prudente, qu’il
on pouvait le définir. C'était en mettre l ’exis­ en avait profité pour obtenir des délégués
tence en doute.
du comité républicain la suppression du
L'exposition a ouvert ses portes : dès l'en­ programme politique républicain dit
trée, elle offre une réponse à ses spirituels « programme de Landerneau ».
contempteurs.
E n réponse à ces affirmations osées,
A droite et à gauche, dans la grande salle
MM. Soudry et Le Hars, visés par l'a rti­
du rez-de-chaussée du Gymnase, s’étagent
cle de M. Jouy, lu i ont adressé la lettre
les faïences de Locmaria, faïences anciennes
suivante, qui replace les faits sous leur
aux tons un peu passés d’un charme si dis­
véritable jo u r :
cret, faïences modernes plus colorées et plus
locales ; c’est bien là de l’art breton. La
Quimper, le 16 août 1907.
L e s c o u rs e s d e Q u im p e r .
* Grande Maison », la première manufac­
Monsieur,
ture de Quimper, date de 1420; elle faisait,
Dans un article paru dans le numéro de
Les courses de Q uim per qui .se sont
à cette époque, des grès et de la poterie ver­
votre journal du 10 courant et intitulé « L ’at­
courues samedi et dimanche sur le ma
nissée ; elle commença le travail de la faïence
titude des radicaux », nous lisons :
gnifique hippodrome de Cuzon, ont m al
en 1652 et, en 1720, le genre Rouen y fut
heureusement été gâtées le deuxième importé par Pierro-Paul Caussy.
« Il (le Comité de l’Association républijour par de violentes rafales de pluie et de
La « Grande Maison », qui possède un « caine) me délégua même, en ma qualité
Mes chers collègues,
vent qui ont éloigné bon nombre de musée richement et abondamment fourni, « de président du comité radical, deux de
Je dois au triste privilège de l’ilgî de
en a extrait quelques pièces intéressantes.
Q uim pérois et de Quimpéroises.
« ses membres, et non des moindres, MM.
présider h l’ouverture de la présente ses­
Le premier jo ur avait été plus enga^ Voici des plats et des corbeilles à pain, des « Le Hars et Soudry, qui m ’offrirent quelsion, en l’absence de mon aimable et honoré
géant, m ais sa coïncidence avec la foire jardinières et des fontaines qui datent de la « ques sièges pour mes amis et discutèrent
collègue, M. de Brémond d’Ars.
fin du xvine siècle ; c’est l’im itation de
avait empêché pas m al de commerçants
Rouen, le « Vieux Quimper » qui est devenu « avec moi la profession de foi des candiVous me permettrez, Messieurs, au début
de s’y rendre. Les tribunes et le pour­ une production si spéciale à notre ville qu’on « dats. J ’en profitai, si j ’ai bon souvenir,
de nos travaux, de jeter un regard ému du
tour étaient néanm oins très bien garnis. en chercherait en vain maintenant l’équiva­ « pour obtenir la suppression du fameux
côté du Maroc, où nos soldats et marins
S u r la pelouse, seulement, les voitures lent en Normandie.
« programme de Landerneau, qui n’a pas
tiennent si dignement et si haut le drapeau
étaient moins nombreuses que les années
Voici encore deux plats carrés de Rouen, « reparu depuis et qu’on a envoyé sans
de la France.
et un autre grand plat rond, même genre, « doute rejoindre ses aînés au pays des
précédentes.
Comme représentant d’un port militaire,
Certaines transformations, très bien style rayonnant, pièce admirable estimée « vieilles lunes..... »
je suis, je crois, quelque peu qualifié pour
accueillies du public, avaient été opérées cinq mille francs.Voici un Moustiers, un plat
parler des qualités de cœur et de courage
au Dragon d’après un dessin de Yan' Dargent ;
Vous avez raison, Monsieur, de faire une
sur l'hippodrome.
une pièce curieuse est un petit plat dont la réser.’e sur l ’exactitude de vos souvenirs,
qui distinguent nos populations parmi jes
C ’est ainsi que la piste de steeple, au
décoration imite à merveille les émaux cloi­ car il sont totalement en défaut sur des
quelles, je puis le dire, l’hervéisme n’a pas
lieu de traverser la pelouse en biais sonnés sur cuivre ; c'est cependant de la points essentiels.
pénétré et ne pénétrera jamais.
comme elle le faisait naguère, est m ain
faïence, et il est bien regrettable que cette
Par une lettre datée du 12 mars 1904 et
Je vous demande, Messieurs, de vouloir
tenant parallèle à la ligne d ’arrivée et pièce soit unique et que le procédé de fabri­ signée de votre nom que vous faisiez suivre
bien envoyer un souvenir ému et un tribut
aux tribunes, en face desquelles une ri­ cation ait été perdu. Voici enfin des encriers, de la qualification de c président du comité
d’admiration h nos concitoyens qui défen­
vière a été établie. Le buffet, agrandi et qui datent du milieu du xvm* siècle, c’est radical », c’est vous qui avez demandé au
dent si couiageusement ot si noblement le
transformé,est aujourd’hui situé en bor­ à-dire qui nous repoitent aux débuts du genre président du comité de l’Association répu­
drapeau national pour la plus grande gloire
blicaine d'entrer en négociations sur les di­
dure de la route d ’arrivée, au lieu d’être Quimper.
de la Patrie et do la République (Applaudis
Mais si la « Grande Maison » s’efforce de verses questions mises en jeu par l ’élection
relégué au fond de la pelouse. Ces nou­
somenls).
ne point laisser tomber les genres qui firent du mois de m ai suivant.
veaux aménagements sont bien compris
la renommée des faïences de Quimper, elle
La conversation que nous eûmes ensem­
Au cours de cette allocution, M. de Bré­
et il faut en louer les organisateurs.
sait aussi accommoder sa fabrication aux ble fut la suite naturelle de cette lettre. Il y
mond d’Ars avait fait son ontréo dans la salle.
Voici les résultats des deux journées goûts du siècle. On revêt, par hygiène, les fut question, entre autres choses, de la com­
11 on prollto pour félioiter son collègue des
de courses :
murs intérieurs des appartements de subs­ position de la liste à présenter. Nous en pro­
excollontes paroles qu’il vient do prononcer
tances susceptibles d'être lavées. On fait des fitâmes pour vous faire connaître que, de
PRKM IÈRE JOUHNÉE.
et auxquelles, dit-il, il s’associe de tout cœur.
cheminées en grés vernissé, flammé. Voici, à tout temps, l’Association républicaine avait
On procèdo onsuito aux divers scrutins
Première course. (Au galop). Prix de la côté de nombreuses pièces modernes, de cherché le moyen de faire entrer au conseil
nécessaires pour constituer lo bureau défi­
ville de Quimper. — l»r Artisa)i, 800 francs, vente courante, dont nous ne pouvons mal­ municipal de Quimper une représentation
nitif.
à M. le comte do Virol ; 2* Consul, 200 francs, heureusement parler plus longuement, faute sérieuse de l ’élément ouvrier, mais que ses
Election du présidont. — Votants, 38 ; bulde place, une cheminée en faïence de efforts en ce sens étaient toujours restés in u ­
à M. Ménager.
lotins blancs, 2 ; majorité absoluo, 20.
Deuxième course. (Au trot). Prix du dé­ Quimper, faite un peu hâtivement et sur tiles, par suite du refus persistant des inté­
Ont obtenu : MM. de Kerjégu, 33 voix,
partoment. — l*r Espoir, 000 francs, à M. le laquelle on relève évidemment des défauts. ressés. Nous croyons bien nous souvenir
élu ; Delobeau, 2 voix ; Maissin, 1 voix.
vicomte do Gésincourt ; 2« Entendu, 300 Mais c'est le premier morceau du genre, et que, pour combler cette regrettable lacune,
M. Delobeau, après avoir proolamé ce scru­
francs, à M. Louis Gérard ; 3* Elisa, 200 ce début promet. En une série de panneaux vous ne nous avez proposé ni indiqué au­
tin, félicito.en son nom personnel et au nom
francs, à M. Bouché ; 4* Et-Cœlera, 100 qui la décorent, elle représente ce qu'on cun nom.
do ses collègues, M. de Korjégu du nouvoau
pourrait appeler la légende de la vie. E n bas
francs, à M. le vicomte de Langlo.
Par ailleurs, nous pouvons hautement af­
succès qu’il viont d’obtenir, ot qui témoigne
Troisième course. (Au galop). Prix de la An daou brometet, les fiancés, puis An daou firmer que la profession de foi des candidats
do la confianco que le Conseil général conti­
Société sportive d'encouragement. — l»r nexoes, les jeunes mariés. Plus haut, Dis- républicains n'a donné lieu à aucune discus­
nue à lui accordor.
Good Netos, 1.500 francs, à M. Bensamon ; party evit an ty, le départ pour la maison sion entre vous et nous, par la bonne rai­
Election des vice-présidents. — Votants,38.
2» liull-Finch, 300 francs, à M. do Souko- du mari. Enfin, accroché au-dessus, un joli son qu’au moment de notre entrevue cette
Ont obtonu : MM. Delobeau, 34 voix, élu ;
zanette ; 3* Abou-Iiouf, 200 francs, à M. lo plat : Pemp bloaz goude, cinq ans après ; profession de foi n'avait été ni formulée ni
Maissin, 20 voix, élu.
8ÉANCE DU 20 AOUT.
comte de Vassart d’Hozier.
dans l'intérieur de la ruche, lo père et la même élaborée par le comité de l'Associa­
Eleotion dos sooréteires. — Votants, 38
Quatrième course. (Au trot attelé).Prix du mère 80 trouvent réunis au soir, entourés de tion républicaine.
majorité, 20.
La séance s’ouvre à 2 h. 1/4.
chemin do for d’Orléans. — 1" Belle-Petite, leurs petits.
Encore moins avons-nous pu vous faire,
Ont obtonu : MM. de Brémond d’Ars, 31
Cotte tentative montre à quelles nouvelles comme vous le prétendez, le sacrifice du pro­
Vœux.
— Après l ’appel nominal, M. lo 400 francs, à M. Braouézec ; 2» Espère, 200
voix ; Damoy, 24 voix ; Briens, 22 ; Fégean,
président donne connaissance au Conseil francs, à M. Gérard ; 3" Cavalcade, 100 francs, applications pleines d'avenir se prête la gramme républicain connu sous le nom de
21, élus.
faïence de Quimper. La voie est ouverte.
programme de Landeineau.
d’un cortain nombre de vœux qui viennent à M. Guillaume.
Lo bureau étant ainsi formé, M. do Kor­ d’ôtro déposés.
Cinquième course. (Au galop). Prix d’en
La maison Henriot-Tanqueroy, de fonda­
Comment aurions-nous pu nous croire
jégu prend place au fautouil présidentiel. Il
Nous on remarquons un qui a pour objet couragomont à l'élevage. — 1« Raphaël, 250 tion un peu moins éloignée quo la « Grande qualité pour modifier et surtout pour sup­
commonco par romoroler son collègue, M. d'amôlioror loa relations par voie forréo en- francs, à M. Goalabré ; 2*Loustic, 150 francs, Maison », quoique rospectablemont ancienne, primer ce programme, adopté en commun
Doloboau, (Jas paroles élogiousos qu’il vient tro Paris et Quimpor, notamment en faisant à M. Gaudo ; 3« Dompteur, 100 francs, à M. s’est spécialisée dans la faïence de Q u im ­
par les représentants de tous les groupes ré­
de lui adresser et qui l’ont sincèremont tou­ ontror dans lo servico ordinairo, pondant do Vincelloa ; 4» Délicieux, 00 francs, à M. per moderno. On sait — nous avions occa­ publicains du département du Finistère en
ché ; il tient, do son côté, à félicitor haute­ touto l'annéo, los trains rapides nctuello- Rostrenno ; 5« Diaoulès-Arhant, 40 francs, sions de le rappeler encore dernièrement —
1901, et qui n'a cessé d’être, depuis lors, ce­
ment M. Delobeau de la brillante réélection mont mis en circulation à cortains jours do à M. Goasguon.
quo c’est lo sincère ot grand artiste quo lut lui de l'Association républicaine de Quimper.
qu’il a obtonuo à Brost ot qui ost la victoire la saison d'été.
Sixièmo course. Prix régional do la so­ M. Beau qui transforma ot rénova cette in ­
Non seulement le programme de Lander­
du bon sons, do l'ordre ot de la paix sociale.
Un autro vœu demande la limitation du ciété dos 8t(!ople-cha8os de Franco. — l*r Ga- dustrie en introduisant dans la décoration neau n’a point été abandonné par nous, mais
M. do Korjégu prononco ensuite l’allocu­ nombro dos cabarot9, do façon à lo propor­ lin-Court, 1.500 francs, ù M. Sôvôant ; 2* dos faïencos de Locmaria des scènes breton­ il n’en a même pas été question dans les
tion suivante ;
tionner, dans chaquo communo, au chiffre Cécile, 300 francs, à M. lo comto do Virel ; nes.
explications que nous avons échangées avec
3« Colette, 100 francs ot los ontréos, à M.
La maison IIonriot-Tanquerey continuo vous en 1904, et nous tenons particulière­
do
la population.
Mes chers collègues,
Thirouin.
cotte bonne tradition. Elle a mémo innové ment à le constater.
Je vous suis profondément reconnaissant | Pêches maritimes. — Lo Conseil, appolé
dans ce genro. Ce po sont plus seulement
Agréez, Monsieur, etc...
Ce dernier cheval a fait une chute, heu­ les sujets principaux des pièces qui s’inspi­
du nouveau témoignage d’estime dont vous à désigner un membre pour le représenter
J.
SOUDRY.
TH. LE HARS.
au prochain Congrès des pôchos maritimes reusement sans importance, p uisq u’il a J rent de la Cornouaille, c’est l ’ornementation
venez de m’bonorer.
r
L E
Concours et examens
Ecole de laiterie de Kerllver. — Lob oxamons do sortie dos dlèvos de l ’ôoolo do laitorio
de Kerlivor ont eu Heu lo 7 août.
Quatorze élèves ont obtenu lo diplômo do l ’tioolo. Ce sont : Mlles Kerharo, Rosuol, Lo Duigou, Bougenneo, Lagathu, Ooasguon, Lôrnn,
Soouarneo, Rosmorduo, Goappor, Nabat, Yvonat, Kerhoas, Toupin.
Une médaille do vermeil, une mddnillo d’ar­
gent et quatre médailles de bronzo ont été déoernées aux six premières élèvos. ,
Les examens d’admission auront liea nu siège
de l ’éoole le deuxième lundi d’ootobre.
Pour tous renseignements, s’adresser h la direotrloe, b Kerllver, par Hanveo.
Adjudications publiques
Pain de troupe. — Hier ont eu lieu, à la
mairie de Quimper, doux adjudications pour
la fourniture du pain de troupe, du 1** octo­
bre 1907 au 30 soptembre 1008, aux placos de
Quimper et du Pont-de-Buls. En voici les
résultats :
Place de Quimpor : MM. Louis Bouohor,
de Vannes, 0 fr. 228, adjudicataire ; Rous­
seau, de Nantes, 0 fr. 229 ; Dupont,du Mans,
0 fr. 229 ; Boussac, de Toulouse, 0 fr. 249 ;
Ruhon, de Lorient, 0 fr. 249.
Place du Pont-de-Buls. — M. Lo Bonnin,
du Pont-de-Buls, 0 fr. 29, adjudicataire.
ftPoudrerle du Pont-de-Buis. — Le samedi
24 ao&t proohain, dans uno des salles do la
mairie, 11 sera procédé & l’adjudioation sur
soumission cachetée,de 3i>0.000 kilos d’alcool
pur, fourniture à faire en 14 lots égaux à la
poudrerie nationale du Pont-de-Buis.
Le samedi 31 août, à 2 heures du soir, il
aora prooédé à la vente de tuyaux, de rac­
cords de conduites de vapeur, écrous, otc.,
provenant de la poudrerlo nationale du Pontde-BaU.
D isp a ritio n s en mer.
Par déolsion du 16 juillet 1907, le ministre
de la Marine a requis le prooureur général
près la Cour d’appel de Rennes de poursui­
vre d’office la constatation judiciaire du dé­
cès des marins dénommés ci-après :
Quéré (Victor-Marle), matelot, inscrit au
Gonquei; Le Borgne (Noèl-Marie), matolot,
Inscrit à Quimpor ; Marreo (Pierre-MarioVlctor), matolot, in*orlt à Concarneau,
présumé» disparus dans le naufrage du troismftts La Moriciôre, dont on est sans nou­
velles depuis le 4 novembro 1903.
Nouvelles militaires
Le 118* aux grandes manœuvres.—Voioi
la liste dos oantonnoments qu'ooouporn lo 118'
régiment de ligno pondant les grandes manœu­
vres du X I* oorps d'armée qui auront liou,ootte
année, oommo nous l’avons déjh dit, ontro Carhaix, Le Faouüt et Pontlvy.
Le détaohemont do Quimpor sera lo 20 aoftt,
à Coray et le 27 à Qourln. Lo détaohomont do
Crozon Ira lo 25 aoftt à Plomodiern, lo 26 h
Qouézeo, et lo 27 à Roudoualloo. Enfin celui
de Morlaix sera lo 25 aoftt à Borrion, lo 20 fi
Carhaix, et lo 27 à Gourin.
C’est de Gourin dono que lo régimont,
oonstitué, avoo ses résorviates, h 4 bataillon»
complots, soit 10 oompagniea, partira on m a­
nœuvres. 11 sera le 29 aoftt au Fsoutit, lo 30 h
Ploerdut et Lignol, lo 31 àGuémôné-sur Soorff;
1er septembre, repos ; lo 2 Guéméné-sur-SooriT,
le 3 à Saint-Caradeo-Trégonel, lo 4 ot lo 5 au
Faoutit ; le G, repos ; lo 7, Soatir.
Pour revenir, les détaohements do Crozon ot
de Quimper, réunis, soront lo 8 «optombro h
Touroh, et lo 9 à Quimper. Colui do Crozon 80
reposera toute la journée du 10 ot ira lo 11 h
Plomodiern, et lo 12 à Crozon.
Lo détaohoment do Morlaix sera lo 8 sop­
tembre à Trêgourez, lo 9 et lo 10 h Plonôvozdu-Faou, le 11 à Borrion, ot le 12 à Morlaix.
Pendant les opérations il sera exécuté des
manœuvres de régimont contre régiment du
29 au 30 aoftt inolus ; de brigade oontro bri
gade du 2 au 4 septembre ; do division oontro
ennomi figuré ou représenté par la 2" brigado
d’infantorie oolonlale, les 5, 7 ot 8 septombro.
Repos les 1«' et 0 septembre.
Dans les manœuvres de régiment oontro ré­
gim ent, le parti A, formé par lo 19», uno bat­
terie et un enoadron de ohasseurs, portera lo
manchon blano.
Le parti B sera formé par le 118°, uno bat­
terie du 35« d’artillerie et un osoadron do ohas­
seurs.
Quim per. — Les fêtes du 15 août.
—• Quoique un peu gênées par le mauvais
temps, les fêtes du 18 août ont été très
brillantes. Le bal de la Halle a été particu­
lièrement suivi. La salle, très artistement
décorée et illuminée, présentait un coup d’œil
féerique. On a dansé jusqu’aux premières
heures du jour.
La journée de dimanche n’a malhe'ireusement pas été clôturée par le feu d’artiüce,
qu’on s’est trouvé dans l’impossibilité de
tirer, par suite du mauvais temps.
Réception militaire. — Le général
Jeunesse antialcoolique du Finistère. —
Le président do la jeuno ligue untialcooliquo M. Korveillant ot son éloquent
oonféroncior M. lo docteur Lagrifïo viennent
do l'ooovoir dos félicitations du ministère do
l’Instruotion publique pour leur campagne
antialcoolique envisagdo commo œuvre postscolairo. Puisse co témoignage officiel en­
courager la « Jeunesso antialcoolique »àcon­
tinuer activement sonénorgique propagande.
F IN IS T E R E
Ni lui ni son syndicat n’ont assurémenl
gagné ît cette voile-face. Libre it lui d 'affir­
mer à ses concitoi/eus qu'ils peuvent
toujours compter sur son absolu dé­
vouement : l'offre osl d’un bel effet peut-
être, mais j ’ai idée que ses concitoyens n’en
abuseront pas.
Agréez, etc...
Un
Accident.— Lundi, vers deux heures do
l’après-midi, un lourd chariot, chargé des
pièces do montage du théiUro Bénévol, ot
posant 11.000 kilos, quittait le Chump-deBataille,traîné par trois chovaux appartenant
il M. Proux, camionneur.
En tournant sur lo Parc, la voiture heurta
lctrottoir ot l’attolago so rompit ; abandonnéo
à olle-mêmo, la lourdo voiture oscilla un
momont, puis l’avant-train tourna sur luimêmo ot recula vers lo trottoir au botd duquoi so trouve un banc sur lequel pluaiours
femmes étaiont assisos. Elles s’enfuirent on
poussant des cris, mais uno pauvre vieille
fommo n’eut pas lo temps do s’éloigner : elle
reçut un formidablo choc ot roula à terre. Lo
bord du trottoir, hourousomont, cala los
roues de la voiture, qui ne put aller plus
loin.
On s’omprossado relever lablosséo.lanomméo Mario-AnnoQuélon,veuve Pélissier.ftgée
de 77 ans, domeurant 13, ruo Saint-François. Transportée dans uno maison voisine,
elle fut aussitôt examinéo par los doctours
Piton ot Plouzané, conseillers généraux, ot
lo docteur Gauttlé, qui reconnurent qu’ollo
portait quolques contusions au ventre ot
qu’ollo avait uno côte onfoncéo.
Elle a été transportée à l ’hôpital. Malgré
son grand ftgo, son état est satisfaisant.
îuÎPum.io.AiN
k o u e s n a n t a is .
A la lottro qu’on vient do lire on noua
D ouarnenez. — Une société de tir.
permettra d’ajouter, au nom do la rédaction
— Une société do tir vient do se fonder à
du Finistère, un mot d’explication.
M. le marquis do ChefTontaines so plaint Douarnenez sous le titre de la üouarneniste.
que lo numéro du Finistère où il ôtait mis Ont été nommés :
Président d’honneur, MM. lo Maire de
on cause no lui ait pas ôté adressé.
Il no l’a pas ôté pareequ’il ne devait pas Douarnenenez et le lieutenant-colonel com­
l’être. Los envois de co genre ne sont dûs mandant le 86' régiment d’infanterie Terri­
qu’aux personnes qui ont pu être acciden­ toriale ; président, M. Ilippolyte Huer; vicetellement, et parfois à leur insu, mêlées aux présidents, MM. Louis Picaut et lo docteur
polémiques do presse. Il en est tout autre­ Jacq ; secrétaire, M. Jean Lcsteven ; secré­
ment dos personnages publics ou do ceux taire-adjoint, M. Eugène Jacq ; trésorier, M.
qui aspirent à lo devenir. En vertu môme René Le Fèvre ; trésorier-adjoint, M. Jean
do la situation qu’ils ont prise, ceux-là re­ Savina ; commissaires de tir, MM. Cosmao,
lèvent constamment de la presse, et l’on Vigoureux, Tournan et Joseph Morvan : ad­
pout dire quo la discussion publique est ministrateurs, MM. Bréard, Pichon, Stéleur lot naturol. C’est à eux do se tenir au phan, Bonis, Le Bihan-Pennaroz et Salaun.
courant do ce qui les regarde. Où en se­
rait-on, s’il fallait qu’un journal expédiât
P oullan. — Vol de planches. — Pen­
chacun do ses numéros à tous ceux qui y dant les nuits des 15 et 16 courant,
sont nommés ?
M. G uillaum e Le Bars, charpentier au
Que M. do Gheiïontainos veuille bien ac­
bourg, a été victime de vols de planches
cepter de nous cette leçon ot, s’il est pos­
de chataignier, qu’il évalue à 40 francs.
sible, la mettre à profit I
Ces planches faisaient partie d’un tas
disposé sur le bord du chemin de la gare
Bénodet. — Concours de tir. — Voici
et à environ 50 mètres de son domicile.
la liste des prix du concours à la carabine
M. Le Bars ne sait sur qui faire peser
6 m/ m, qui aura lieu le 1er et 2 septembre, ses soupçons.
F o u e s n a n t. — Saule, marquis ! —
Nous recevons la lettre suivante :
honorable ofl'erte par le ministre de la Guerre ;
une médaille en argent, don de M. le Pré­
fet du Finistère ; une faïence d’art, olferte
par M. Hémon, député ; une montre, don de
M. Le Bail, député ; une médaille, ofl'erte
par M. le général Dennery ; un médaillon
de bronze de 25 c/m de diamètre, don de
l’U. S. T. F .; deux diplômes de la société ;
un service ît liqueurs ; deux bouteilles de
champagne ; un stylographe ; une médaille
de bronze, grand module ; une m édaille de
Monsieur le Rédacteur,
bronze, offerte par le journal le Malin.
Dans le répertoire comique de l’ancien
Ces prix sont exposés chez M. Pennec,re­
régime, il y avait un mot passé en proverbe : ceveur-buraliste ît Bénodet.
« Saute, marquis t »
MM. Jacques Coubé, Louis Govin, Pierre
Dieu sait que je n’avais pas l’idée de faire Le Gall et Ménez prêteront leur concours
« sauter » M. do Ülietlontaines, mais il saute aux administrateurs de la société en qua­
de lui-même. Et h quelle hauteur, mes amis I
lité de commissaires de tir.
L’Indépendant,qui lui a servi de tremplin,
en vibre encore dopuis mercredi.
Il
ne faut pas s’étonner si, dans cet exer­ C oncarneau. — La Reine des Filets
cice de voltige, les propos de M. le marquis Bleus. — Jeudi matin, a eu lieu à la mairie
ressemblent un peu fi des propos... en l’air. do Concarneau, l’élection do la Reine des
N’a t-il pas l’ingénuité, par exemple, de Filets Bleus et de ses demoiselles d’honneur.
Quinze déléguées, une de chaquo usine,
demandor qu’on lui explique ce que c’est
qu’un « Grilleau » ? Qu’il interroge dans le étaient présentes.
MM. Billette de Villeroche, de Hambourg,
canton de Fouesnant le premier venu, et
je serai bien surpris si l’interrogé no lui rit Fournier, etc..., présidaient et vérifiaient le
vote.
pas franchement au nez.
Au deuxième tour de scrutin, Mlle Anna
Une chose paraît piquer au vif M. de
Chefl’ontaines : c’est qu’on so souvienne des Lo Bihan a été éluo reine.
Ses demoiselles d ’honneur sont : Mlles
innombrables noces qu’il a honorées de sa
présence et dans lesquelles la cuisine élec­ Marie Furie, Mario Guillerm, Marie Barré et
torale a si bien mijoté concurremment avec Marie Calloc’h.
Après l’élection, la reine a été conduite
celle du fricot.
<> Depuis quand n’a-t-on plus le droit de chez olio aux acclamations de tous.
partager les joies de ses amis ? » s’écrie
Le Satoii de peinture. — Le salon de pein;
emphatiquement M. le marquis. Comme si turo concarnois a ouvert ses portes samedi
ce droit élémentaire lui avait jamais été dernier. Il durera jusqu’aux premiers jours
contesté ! Je me permets seulement de taire do soptembre. Cette intéressante exposition
remarquer que M. lo marquis comprend est visible do 10 h. du matin à 0 h. du soir.
l’amitie d’une bien large façon. S’il avait eu
Coups de revolver. — Dans la nuit de
réellement pour « amis » la moitié do ceux
qui ont festoyé avec lui dans les noces, dimanche à lundi, vers m inuit, une rixe a
quelle belle majorité cela lui eût fait dans éclaté placo de la Mairie, entre deux bandes
do jounos gens. Au cours de la bataille, l’un
le dernier scrutin !
Mais voilît : il paraît qu’on refuse toute des combattants a fait feu avec son revol­
justice it ce châtelain intortuné. Il voulait ver, et à plusieurs reprises, sur ses adver­
être conseiller d’arrondissement, et los élec­ saires, sans les atteindre heureusement.
Le revolver a été retrouvé sur la place
teurs l’ont éconduit. H n’aurait pas été fi\lundi
matin, ainsi qu’une casquette. L ’enché non plus de fleurir sa boutonnière de
quelques « rubans multicolores » (sic) en quôto ouverte par lo commissaire do police a
récompense de la fondation de son syndicat, permis d’établir que l’arme appartenait à un
et sa boutonnière est condamnée it ne pas nommé Camillo Cail, et la coifl'ureà Edouard
fleurir. Il ne lui reste que les rubans de Lliotte, tous doux conducteurs d’automobiles,
domeurant à Paris.
noces en guiso do consolation 1 v
L ’enquêto continue.
Ce syndicat est pourtant bien étranger ii
la politique, assure M. do Chefl'ontaines. Je
voudrais le croire ; mais il reste alors ît ex­
Beuzec-Conq. — Suicide. — Vendredi
pliquer comment il se fait qu’on a tenu h dernier, dans la matinée, le nommé Yves
l’écart do la fondation du syndicat soigneu- Sancéau, Agé de 2G ans, domestique de
rial quelques-uns des meilleurs cultivateurs ferme au village de Kercoulz, a été trouvé
du canton, qni se trouvaient être aussi,
pendu dans un champ dépendant du dit vil­
comme par nasard, au nombre des meil­
leurs républicains. Il faudrait expliquer en­ lage. Le désespéré avait attaché une corde
core pourquoi M. de Chell’onlaines a feint it une branche de pommier, ît environ 1 m. 80
d’ignoror l’existence du comice agricole du sol. 11 était à genoux et le coude gauche
cantonal, qui semblait être cependant, pour appuyé ît terre.
une entreprise comme la sienne, un point
La veille au soir, vers 10 heures, il avait
d’appui tout trouvé.
fait semblant d’aller se coucher, mais ses
Où M. do Chefl'ontaines doit être cru sans patrons avaient été surpris de constater, au
réserve, c’est lorsqu’il affirme que sa can­ matin, que son lit n’avait pas été défait.
didature n’a point été posée sur lo terrain
On prétend que Sancéau se serait suicidé
politiquo. Je le ponse, parbleu, bien I Compour ne pas épouser une jeune fille de la
Eien aurait-il trouvé d’électours pour lo
suivre, s’il avait eu la hardiosso de montrer commune, qui serait enceinle de ses œuvres.
ft découvert ses véritables sentiments politi­
ques dans ce canton républicain ?
Mais, politique ou non, sa candidature
n’en était pas moins en opposition avec la
déclaration qu’il avait faito en 1904 et que
je dois, une fois de plus, lui rappolor :
Jourdy, qui vient de prendre le comman­
dement du XI* corps d’armée, en rempla­
cement du général Peloux, est arrivé hier
h Quimper où il a fait quelques visites.
Il recevra aujourd’hui n 3 heuros, à
Y
Hôtel de l’Kpée, les corps constitués. « E n refusant do mo présonter aux
plus tumultueuses. L ’adjoint YTibert
ayant promis un demi-million de tra­
vaux pour l’hiver prochain, l’adjoint
Goude et le conseiller Masson ont répli­
qué que c’était du « chiqué » et qu’il n ’y
avait « plus un sou dans la caisse m uni­
cipale ». Ils ont terminé en déclarant
qu’ils n’avaient point peur des électeurs
et qu’ils étaient démissionnaires.
L ’adjoint Vibert, ayant tenté^de répli­
quer, a été hué et sifflé, et un ordre du
jour approuvant les démissionnaires a
été voté.
DÉPARTEMENTS DE I/O IJE S Ï
Dans les Côtes-du-Nord, les dernières
élections ont modifié complètement la com­
position du Conseil général. Le bureau, qui
avait toujours été occupé par les « libéraux »,
avecM. 011iIrauIt-Dureste comme président,
vient d’être battu. Il a été remplacé par un
bureau entièrement radical.
Dans le Morbihan, l’ancien bureau, à
la tête duquel se trouvait M. de Lanjuinais, a
été réélu.
Le Conseil général ^'Ille-et-Vilaine a
renommé président M. Brice. M.Le Hérissé
est élu vice-président. Le bureau est com­
posé en partie de républicains de gauche,
en partie de « libéraux ».
Dans la Loire Inférieure, M. de la
Ferronnays a été réélu président.
jours du pardon de Bénodet, de 8 heures
Cirque Helvétia. — Lo grand cirque Hol- du matin h G heures du so ir: une mention
vétia arrivera à Quimper mercredi prochain
28 août, par train spécial do 25 wagons.
Co cirque, qui comprend 80 artistes, ,r>0 cho­
vaux, 10 musiciens, s’installera aussitôt sur
le Champ-de-Bataillo où il ne restera que
trois jours. Il occupe un espace do 2.400 mè­
tres et pout contenir 3.000 speetatours. C’est,
on le voit, un établissement de premier ordre.
Rosporden ; 10°, Louis Cotten, de Melg­
ven ; 11“, Henri Jique l, de Bannalec.
Le 15 septembre prochain aura lieu le
concours des sociétaires. Il comporte
déjà six prix, dont : un coucou, un ser­
vice de fumeur, un service de tasses, une
pipe en écume, un porte-morinaie. Les
sociétaires des Francs-Tireurs de Î Aven
seuls seront adm is à concourir.
Rosporden. — Les Francs-Tireurs
del’Aven. — L a société de tir les FrancsTireurs de l’Aven viont d’organiser un
concours do pupilles dont voici les résul­
tats :
1er prix, Jean Quómóró, de Rosporélections prochaines, disait-il, j ’ai voulu den, une carabine de salon ; 2°, André
La * Cornouaille ». — Voioi lo olassomont prouver que le syndicat dont on m ’a fait Cotten, do Melgven, un revolver ; :3»,
du oonoours qui a ou liou los 17 et 18 aoftt:
l'honneur do m ’ôliro présidont, n ’est Yves Cotten, de Melgven, 7 l'r. ;4° F ran­
Conoours offort par lo ministro do la Guerre.
point
un syndicat politico-agricole, mais çois Duigou, do ltosporden, un néces
— 1«r prix, M . Lhostis, 72 points ; 2°, M, Kooqu’il
a
été créé pour rondro service aux sairo do fum eur ; 5° François Penven,
ohin 08 points ; 3*, M. Mônoz, 07 points.
Conoours au fusil 1874. — l ° r prix, M. Stroi- cultivateurs et non dans un autre but. » de Rosporden, uno médaille do bronze ;
ü°, Bertrand Còme, de lîannalec, une
ohor, 58 points ; 2*, M. Joon, GO points ; 8*
Rien do plus clair. E«t-co ma faute si
épingletto avec cor de chasse doré ; 7°,
M. Iîsun, 52 points ; 4*, M'. Hénaff, 45 points.
M . do Chefl'ontaines se démont lui-uiôme
Conoours au revolver 73. — 1er prix, M. do
aujourd’hui, on courant après los titres et G uillaum e Quéméré, de Rosporden,3 fr.;
la Cotardière, 88 points j 2«, M. lo lioutenant
les rubans auxquels il prétendait si noblo- 8”, Jaouon, do Rosporden, une serviette
F inot, 80 points ; 3», M. Nouüt du Tailly, 83
(peau de mouton) j (J Ü, Juan Richard, de
ment renoncer, il y a trois ans ?
points ; 4% M, Jean, 83 points,
4
Ile-Tudy. — Les régates. — A l’occa­
sion des régates et des courses de bicyclettes
qui auront lieu dimanche prochain à l'IleTudy, et dont nous avons donné le pro­
gramme dans notre derner numéro, un grand
banquet, par cotisations de 3 francs, aura
lieu, à l ’issue deb fêtes, à l’hôtel Jehanno.
On est prié de s’inscrire à l ’avance, si
possible.
Plonéour-Lanvern. — Descente de
justice. — Le parquet de Quimper a opéré
une descente de justice, ces jours derniers,
au village de Leach-Durand, pour procéder
à une enquête sur la mort du nommé JeanMarie Mavic, cultivateur, 44 ans, qui avait
été trouvait mort dans son écurie, la tête
fracassée.
L ’enquête a démontré que Mavic avait été
tué par son cheval. La femme de Mavic,
qui avait été mise en cause, est donc abso­
lument étrangère à cette mort.
A udierne. — Rixe. — Les gendar­
mes en tournée ont rencontré la semaine
dernière, vers 10 h. 1/2 du soir, sur le quai
d’Audierne, deux hommes qui s’adminis­
traient une magistrale volée. Les adver­
saires, Joseph Jaffry,24 ans, marin-pécheur,
et Emmanuel Carn,17 ans,forgeron,demeu­
rant tous deux Grand’Iiue, étaient couverts
de sang.
Les gendarmes les séparèrent à grand
peine, et apprirent d’eux qu’ils se battaient
parce qu’ils étaient en désaccord au point
de vue politique I
Procès-verbal leur a été dressé.
C h â te a u lin .— La « Chàleaulinoise ».
— Voici les résultats du concours de tir
organisé pas la Chàleaulinoise :
F usil 1886: 1er Le G u illo u ,2 “ Gourvest,
3" Y'venat, 4° Nicolas, 5e Le Baut, 6° Bignard,'7° Le Q u ’au, 8° G rall.
F usil 1874 : 1er A lain Hémon, 2' Bignard,3°Yvenat, 4uRannou, 5 'Gourvest.
Concours gratuit : l or Gourvest, 2°
Yyenat, 3* Le Baut, 4e Suignard, 5° A.
Hém on.
Poule populaire: l"Y ’ venat,2e Bignard,
3” R annou, 4® Boigeol.
2« Catégorie, fusil 1886: 1" Quillivéré,
2° Polézec.
Poule fusil 1874 : 1er Boigeol, 2e S u i­
gnard.
Classement d ’année : 1er Le G uillou,
2° Bignard, 3e Nicolas, 4e Michel, 5e M.
Hémon.
Q uim perlé. — Singulière aventure.
— Une singulière aventure est arrivée d i­
manche matin en gare de Quimperlé. Lo
train do Paris, qui arrive à 8 h. 47, ne com­
portait que deux wagons de lf» classe.
Voici co qui s’était produit. Au moment
où l’on détachait, à Lorient, le wagon-poste,
un coup do BitUet s’était fait entendre. Le
mécanicien avait cru que c’était le signal du
départ, et il avait ouvert la vapeur en grand
laissant sur le quai les trois quarts de son
train. Quand le premier moment de stupeur
fut passé, il était loin. On télégraphia à
Quimperlé, et, en arrivant dans cette gare,
lo mécanicien fut absolument abasourdi
d’apprendre qu’il n’avait qu’un tronçon do
son train. Il dut attendre lo reste, qui lui
fut amené par une machine de Lorient mo­
bilisée en toute ht\te.
Bannalec. — Automobile brisée. —
Dim anche soir, en revenant des courses
do Q uim por, une voiture automobile ap­
partenant it M. de Saint-Georges, pro
priétaire à Melgven, s’ost brisée en tra­
versant lo bourg de Bannalec. 11 n’y a pas
eu d’accident de personne.
Brest. — La débâcle municipale. —
La débâcle municipale s'accentue ù Brest
Sam edi soir a eu lieu une réunion des
Service particulier du Finittère.
Paris, 21 Août, 7 h. 40 matin.
L e g u ê p ie r m a r o c a in .
Le F igaro et le Petit Parisien disent
que le général Drude a télégraphié hier
pour demander des renforts. Au m i­
nistère de la guerre, on déclare qu'au­
cune décision n ’a encore été prise à
ce sujet.
Les dépêches de Casablanca disent
que la fin de la journee du 18 a été
calme, mais dans la nuit quelques
coups de fusil ont été tirés et ils ont re­
doublé le 19 au lever du jour. A midi,
nne attaque générale s'est dessinée.
L’ennemi a commencé à s’avancer en
demi-cercle, pour envelopper la ville.
Les navires en rade et les batteries
de 75 ont immédiatement ouvert le
feu. A l'heure où on télégraphiait, la
canonnade battait son plein.
Une autre dépêche confirme que
Mouley-Hapd a été proclamé sultan.
Le bruit court qu'il marche sur Casa­
blanca avec six mille hommes ; la
guerre sainte serait prêchée partout.
Le capitaine de spahis Coud a été
cilé à l'ordre du jo ur pour sa belle
conduite.
Les tribus de Rabat se sont jointes
aux assaillants. On craint que Mouley-IIapd proclame la levée en masse.
La situation s’aggrave dans tout l’Em­
pire.
T e r r ib le
a c c id e n t .
Une minoterie s'est effondrée à Mar­
quette, près de Lille. Quinze ouvriers
ont été tués.
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Le Gérant, responsable : J B r r n a r d .
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< * *
(Décision du bureau de Rennes du O
= o
°
26 avril 1907).
D ’u n ju g e m e n t contradictoire rendu
par le T rib u n a l civil de Q u im p e r, le
7 août 1907 ;
E N T R E : D am e Jeanne D onnart,
épouse du sieur Je an G aonach, avec
lequel elle dem eure au Cosquer-d’onBas, en la com m une do P cn h ars, de­
m anderesse ;
ET : Le sieur G aonach, ancien m ar­
ch and do cid re ,de m e uran tau Cosquerd ’en-Bas, en la co m m un e do P enhars,
défendeur ;
E T A U S S I: l°M °P a u l MonEi.,avouèlicencié, d e m eurant
Q u im p e r, 48,
quai de l’Odet ; 2° M” J o n c o u u , avouélicencié, d e m eurant rue du Q u ai, à
Q u im p e r, agissant en lour q ualité do
syndics de la faillie d u d il Jean Gao­
nach, intervenants ;
Il résulto que la séparation de biens
a été prononcée d ’entre lesdits époux
G aonach.
P o u r extrait conform e :
Q uim p o r, lo 16 août 1907.
S yst. S i m o n . (M o d . 1906)
Un enfant peut les fa ire fonctionner.
- P R IX M O D É R É S -
Lo Gouvornomoni aônôral du l'Algôrlo mol
on vonlo, h clos prix nioilôi'tfs oi payables on
dix ans sans InlôrcMs, avec une primo h la
rôsldonoo ol ft l’oxplollallon porsonnollos qui
poul allor Jusqu'à remlso dos iruls derniers
lHilllimios du prix do vonlo :
dans lo dôparlomonl d'Al^or. Kilo sera fallo
h prix llxo (do 110 h ¡100 francs l'Iioclaro) ol h
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Par ju g e m e n t du 20 août 1907, le
sieur L ouis Jacq, constructeur de ba­
teaux à D ouarnenez, a été adm is au
bénéfice de la liqu id ation judiciaire.
Juge-com m issaire, M. A lav o in e ; liq u i­
dateur, M. M ayneau.
L E B IH A N , greffier.
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E tude do M° P a u l L E S C O U R , avouélicencié, quai de l ’Odet, n° 12, à
Q uim per.
D ’u n ju g e m e n t rendu par défaut au
profit de M m e Marie-Jearme Le Séné­
chal, dom estique, épouse du sieur V in ­
cent L e B renn, dem eurant à Paris, 50,
avenue de Saxe ;
Contre le sieur V in c e n t Le B renn,
d e m e uran t et do m icilié à Pont-l’Abbé,
défendeur et d éfaillant ;
P ar le trib u n a l civil do prem ière in s ­
tance de Q u im p e r, le 24 ju ille t 1907,
enregistré et signifié ;
Il appert que le divorce a été prononcé
d’entre les époux,.à la requête et au
profit de la femme.
L a présente insertion <>st faite en
vertu d’une ordonnance de M. le prési­
dent du trib u n a l civil de Q u im p e r, en
date du 19 août 1907, enregistré, et en
conform ité de l’article 2i7, alinéa 3, du
Code civil.
Q u im p e r, le 19 août 1907.
Paul LE SCOUR,
Tribunal de Commerce de Quimper
n tl n C M iy n C U N p e t i t c o m m i s
Ull n o n u t m u n i de bonnes réfé­
rences. — S ’adresser à M. F l o c i i , h u is­
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Quimper, Imprimerie du Journal Le Finistère. — Ed. MENEZ, imprimeur, rue Sainte-Catherine, 10
Otrtiflé par 1« Girant leuiilgné.
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Vu peur légalisation de la signature eUentre :
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T r e n te - s ix iè m e
année
S am edi 24
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LE NUMÉRO
J O U R N A L R É P U B L IC A IN F O N D É E N
CENTIMES
A o û t
1 9 0 7
LE NUMÉRO
1872
P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i
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L ’AGENCE HAVAS, rue Notre-Dame-des- Victoires, n° 3k et place de la Bourse, n° S, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal.
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d avanee.Ils sont ronouvelés k leur expiration, natif avis eontrairo do l'abonné
y UJM p x n
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pour Ion abonnements et 1ns unnonoes à M. l'Administrateur,
et pour tout oe qui regardo la rédaotion à M. le Rédacteur en chef.
Voir à II 3m#page
mont radical imbu do véritable libéralismo
doit gouverner, non pour un parti ou un
Nos N O U m iE S TÉLÉGRAPHIQUES groupo politique, mais pour la nation tout
entière. Il cossorait d’ôtro libéral, s’il tentait
d’imposor sos volontés aux représentants du
O e
N i i m ô r o
pays ou auxélocteurs, ainsi que nous l’avons
vu pratiquer à l’époque où tous los pouvoirs
et u n
S u p p lé m e n t .
étaiont soumis aux directions collectivistes
ou jacobines. 11 cesserait aussi d’ôtro libéral
s’il introduisait dans lo choix do l’avance­
ment dns fonctionnaires ou des offl'eiors
d’autros considérations que celles tirées do
leurs services ot de leur valeur. Il ruinerait
sa propre autorité, s’il laissait lo favoritismo
se substituer, m im o sous coulour de poli­
tique, au mérito profossionnol et moral des
serviteurs do l’Etat, à la condition, bien
Un programme « radical libéral ». entendu, quo ceux-ci rospectent lo régime
— M. do Lanessan, ancien m inistro do et les lois.
La défense de la propriété n ’est quo la
la m arine, poursuit dans le Siècle sa
vigoureuse cam pagne on faveur d 'un conséquence naturollo de colle do la liberté,
rapprochem ent des progressistes et, car le droit do propriété n’est quo l’une des
formes du droit individuel. Non seulement
des radicaux. E t voici lo program m e
un gouvernement libéral doit veiller à ce
q u ’il trace à ceux-ci dans u n de ses que nul citoyen no soit directement menacé
derniers articles.il vaut la peino q u ’on dans son droit do propriété, mais encore il
s’y arrête.
doit ompôchor qu’aucuno attointo no soit
Après avoir flôtri lo colloctivismo portéo au droit qu’a chacun de travailler
révolutio nn aire, ot « l’esprit ty r a n n i­ pour acquérir, sous uno formo quolconquo,
que, dictatorial q u ’il a in su illô pondant uno- parcollo quelconquo do propriété. Un
quelques nnnéos aux radicaux ot q ui gouvernement qui ne protégerait pas lo droit
out son ôpanouissom ent pendant la do travailler violerait les principes libéraux
au môme degré que celui qui n ’assurerait
dégradante période du com bism e dé­
pas l’oxercico du droit de grèvo. Il ne défen­
lateur et caporalion », M. de Lanessan drait pas la propriété, s’il no protégeait pas
déclare tout net — et nous l’avons dit avec la mflmo énorgio lo patron contre l’ouen ces m ôm es termos — que « les ra­ vrior ot l ’ouvrior contre lo patron. Il no
dicaux q ui favorisent l’action politique défendrait enfin, ni la liberté, ni la pro­
des collectivistes font un m étior do priété, s’il se faisait l’initiateur ou le com­
plico do lois dont lo résultat serait une spo­
dupes ».
liation plus ou moins indirecte de celui qui
E t il ajoute :
possèdo ou uno inquisition exercée sur les
S'il m'était pormis do donnor aux radicaux affaires particulières dos citoyens.
sages ot clairvoyants un consoil, je lour
Dans lo domaino administratif, la dédirais volontiors do prendre simplement fenso do la liborté et do la propriété com­
pour deviso et règle générale do conduite la porto uno intervention aussi directe que posdéfense de la liberté ot de la propriété.
siblo do tous les citoyens dans la gestion
Défonso do la liberté contre les dlctato- deB affaires publiques — intervention posrions, los monarchistes et les collectivistes siblo seulement sous un régime . fortomont
qui, à des titres divers, la monacont égale­ décentralisé. Aussi la décentralisation dement. Défonso de la liberté contio l'absolu­ vrait-ello figurer on tôte du programme d’un
tisme traditionnel do l'Egliso ot contre lo gouvernement radical ot libéral.
seotarisme do ceux qui prétendent imposor
Enfin, la défense de la liberté ot de la pro­
leurs idées à tout le monde, sous lo prétexte priété exigent quo les forces maritimes et
qu’ils seraient les détenteurs exclusifs de la militniros delà nation soient toujours assez
vérité. Défenso do la liborté contre l’arbi­ solidomont entretenues ot assez fortemont
traire des exécuteurs des lois et contre les disciplinóos pour quo nulle puissance étran­
faiseurs de lois attentatoires aux droits indi­ gère no puisse attentor à la fortune des cividuels. Défenso de la liborté, en un mot, toyons.
Faits & Bruits
contio tous coux qui, soit au nom do l'Etat,
soit au nom de l’Eglise, soit au nom d’uno
croyance quelconque, prétendent imposor
aux autres co qu’ils pensent ou ce qu’ils font.
Par conséquent, exclusion du programme
radical de toutes les soi-disant réformos dont
le résultat serait do portor atteinte à une
liberté quelconquo, aussi bien colle do tra­
vailler lo dimanche que celle do no pas allor
à la messe.
Par voie de conséquence, un gouvorne-
FEUILLETON DU
N ous applaudissons do toutes nos
forces à un tel langage.
E t cola nous est d’autant plus facile
quo lo programme q u ’expose si c la i­
rement, et, il faut le diro, si courageu­
sem ent, M. de Lanessan, est notro pro­
gram m e.
C ’est celui-là m ôm e que co jo u rn al
défend depuis plus de trente-cinq ans.
Les lettres non affranchies sont refusées.
Le jo u r où les radicaux et radicauxsocialistes voudront le faire leur, le
jo u r où ils so rangeront à l'avis du ra­
dical de Lanessan, il n ’y aura plus
de barrière entre eux et nous.
C'est q u ’aussi les questions de per­
sonne sont peu de chose à nos yeux.
Nous nous honorons d'avoir donné n o ­
tre confiance et notre appui m êm e à
des hom m es qui étaient nos adversai­
res irréductibles, q uand ces homm es
nous paraissaient bien agir.
L a liberté et la R ép u b liq u e nous
im portent seules. Ceux qui les défen­
dront sor.ont nos amis.
Les sy n d ic a ts de fo n c tio n n a ire s .
— L ’avis de M. B a rth o u . — Au cours
d'un punch à lui offert par les associa­
tions des agents et sous-agents des pos­
tes et des télégraphes des Basses-Pyré­
nées, M. Barthou, ministre des Travaux
publics, a parlé en ces termes :
A N N O N CES
la ligna
LEDRAMEDEROSMEUR
ZO o.
80
Les annonces du département du Finistère et dos départements limitroph.s
seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la veille
je la publioation du Journal, avant midi.
A deux heures de l’après-midi, les Maro­
cains étaient en fuite, canonnés par les
troupes du général Drude, qui occupaient
les crêtes, h plus de cinq kilomètres de la
ville.
Casablanca, 21 août (source anglaise).
— Un fort contingent d'Arabes enveloppa
la ville, ce matin, et chargea les positions
françaises sous le feu intense des troupes
de terre et de mer. Les Français ayant
envoyé à leur rencontre un petit détache­
ment, l’ennemi se retira, mais pour se
reformer bientôt et charger, à travers la
plaine, avec upe magnifique bravoure.
L’attaque se brisa, cependant, sous le feu
meurtrier de l’artillerie.
Après un répit, l’ennemi chargea encore
une lois, en grande masse, l’infanterie
française. Les Arabes galopèrent, pendant
près de trois kilomètres, en formation
serrée, sous un feu des plus violents, et
parvinrent jusqu'à moins de 400 mètres
des positions françaises avant d’être obligés
de se retirer sous l’intensité du feu.
A l’ouest, ils attaquaient en même temps
de tlanc et étaient également repoussé?.
Les associations légalement instituées en­
tre fonctionnaires sont utiles et bienfaisan­
tes ; elles peuvent soumettre aux pouvoirs
publics leurs justes revendications, enten­
dues avec faveur,niais elles ne sauraient faire
Les autres dépêches signalent que
un pas de plus et réclamer le bénéfice de
t#ut est calme dans les autres ports.
l'organisation syndicale. Ni la loi de 1884, ni
Les renforts demandés depuis p lu­
les modifications qu’on y projette ne peu­
vent s’appliquer aux fonctionnaires. Le gou­ sieurs jours par le général Drude vont
vernement a la volonté unanime de ne pas lui être expédiés. Le transport Vinhtransiger sur une question où il a conscience Long est déjà parti d’Oran avec 800 hom­
mes d’infanterie, 100 cavaliers, des
d’accomplir un devoir public.
Pourquoi transformer en syndicats illé­ télégraphistes, du matériel d’artillerie,
gaux de bienfaisantes associations, qui suf­ etc. D ’autres convois vont suivre.
fisent it leur objet ? On ne peut faire aux
employés l’injure de croire qu’ils entendent
se syndiquer pour exercer le droit de grève.
Formeraient-ils des syndicats pour faire de
N o u v e lle s d iv e rs e s
la politique socialiste ? Non I Ils auraient
tout fi perdre îi s’inféoder îi un parti politi­
— La commission des répartiteurs de
que quel qu’il soit. Républicains et démo­ Châlons-sur-Marne avait été convoquée
crates, les agents et sous-agents,reconnais­ à l'Iiêtel-de-ville pour délibérer sur un
sants de ce que la République a fait pour essai d’application de l’im pôt sur le re­
eux et confiants dans sa justice, useront des
venu qui devait avoir lieu en vertu d’une
lois qui leur permettent de f.tire parvenir
régulièrement au gouvernement leurs reven­ récente décision du ministre des finances.
A l ’unanim ité les répartiteurs ont voté
dications et leurs vœux.
une résolution dans laquelle ils décla­
M. Barthou a été très applaudi.
rent que « bien que nés à Chàlons ou
habitant cette ville depuis longtemps,
L e g u ê p ie r m a ro c a in . — Ainsi que ils ne connaissent pas même approxim a­
nos dernières dépèches l’annonçaient tivement la fortune de leurs concitoyens,
mercredi, une attaque générale de Casa­ qu’il leur est impossible de fournir les
blanca a eu lieu, mais les Maures ont renseignements demandés et qu’ils pré­
été repoussés. Voici les dépêches qui fèrent refuser tout concours, plutôt que
relatent ces faits :
d'indiquer des chiffres qui seraient, no­
Tanger, 22 août. — Hier matin, pro­ tamment en ce qui concerne les grosses
fitant do la brume, les Marocains ont dirigé fortunes, les commerçants et les profes­
une attaque contre le camp français, ît Casa­ sions libérales,absolument fantaisistes. »
blanca.
Quand labrumos’estdissipée.notre artille­
rie leur a fait subir des pertes considérables.
i
Annonces judiciaires et diverses..................................................
Réclames..........................................................................................
— Lo roi de Siam vient d’être, pendant
deux jours, l’hôte de M. Fallières au chiUeau
de Rambouillet.
panorama qui so déroulait sous leurs youx. ple de snobp ot de niais s’abattit comme une
Ce breaek contonait quatre hommes et qua­
Quand ils atteignirent le coudo par lequel la nuéo de sauterelles sur toutes les plages où tre femmes.
routo s’amorce au chemin do la grèvo, au- l ’on trouvait des hôtels à quatre ou cinq
Les quatre femmes appartenaient visible­
dessus do Saint-Michel, Lobroton étendant francs par jour.
ment aux plus hautes couches de la galan­
lo bras, désigna uno masse rochouso qui so
- 28 Do Dinard et do Parante jusqu’aux poin­ terie vénale, de la « haute noco », comme on
détachait au nord, au-dessus do la mor calm'o tes rocheuses do l’Aber-Vrac’h, co fut uno dit à Paris. Sur les quatre hommes, deux
ot ploino :
descente grotesque et dévorante do baigneurs avaient des têtes de fêtards cyniques et vul­
1
— Jo vous conduirai un do ces jours sur do tout ilgo et de tout acabit. On vit appa­ gaires, do celles qu'on peut voir par douzai­
ce point do la côto, pour vous y montrer l'en­ raître en môme temps lo calicot des grands nes sur les boulevards et dans les lieux de
droit oit lo pauvro vieux Lo Braz lit, il y a magasins vêtu à la dernière modo, ot les plaisir. Les doux autres, plus corrects, 80
PREM IÈRE PARTIE
trois ans, la chuto malheureuse qui déter­ ronds do cuir dos ministères, llanqués de composaient des physionomies d’où la gra­
L e IH y n tè re .
mina sa mort.
lours « dames » et de leurs « demoisollos ». vité mitigéo d’une certaine retenue n'excluait
Celles-ci furent plus spécialement ravies do pas l’impudour latento au fond des prunelles.
V III
VII
lour réconto découverte de la Manche, qui
Juste en ce moment, Kerjan venait do s’as­
lour pormottait d’arborer les plus extrava­ seoir auprès des doux hôtes dont il ôtait de­
ALLIANCE
gantes toilettes do la saison. Et tout co pe­ venu le ferme ot fidèle allié.
SILHOUETTES DE 11AIUNËUR8
tit tnondo do vanités imbéciles vint faire
Il remit les doux images & Lobroton qui
A la vuo des touristes descendant do leur
Cotto annéo-lù, décidément, les polîtes p la ­ trempotto duns l’eau salée, à la stupeur un voiture, un « Ali ! » de surprise lui vint aux
ajouta, on manière de sontonce :
— Vous avez do fort bons yeux ot uno ex­ ges du nord do la Hretagno furent plus fré- pou maladivo des dures populations mariti­ lèvres et, saisissant lo bras do Lobroton :
cellente mémoire, monsieur Korjan. Jo vous quontéos quo les année« précédentes. La mes.
— Tenez, monsieur, — dit-il, — voici pré­
Parmi les plus courues do ces stations, cisément l’un dos hommes dont nous par­
en félicite et jo m’on réjouis pour nous-mé- choso tint sans douto à uno réclamo habile,
pout-ôtro à jotto nomenclature aswez rtidi- Pritnol ot Garuntec furent los mieux pour­ lions avant-hier.
mes.
Il
reforma lo carnet, qu’il romit dans sa montairo quo fit lo Petit Journal dos « pe­ vues en Parisiens. Et de ces deux extrémi­
— Quel hom m o? interrogea Colman, qui
tits trous pas chors ». Il ost certain qu'uno tés, prises comme quartiers généraux, la n’avait point lo souvenir présent.
poche ot, donnant lo signal :
— En route, messieurs I nous pouvons en­ foulo dos plus mêlées, des plus bigarrées foulo dos badauds poussa des reconnaissan­
— Mais monsieur Léopold Lorrain, lo dé­
core arrivor à Saint-Elllam avant quo la même, afllua dans ces coins perdus do no­ ces duns toutes los directions, s’éparpilla en puté. mon jtigo d’instruction que j'ai ei bien
tro admirablo côto de la Manche, y appor­ oxcursions dans le voisinage, avec cette cu­ Houllleté, il y a sept ans.
nuit soit trop noire.
Los trois hommos prirent la routo qui tant, avec les mœurs les plus diverses, la riosité avido de papotages qui profano tout
— Ah I — firent simultanément les deux
poudroyait sous lo couchant, s’arrêtant, do sottiso propre aux grandes villes ot particu­ Co qu’ollo touché.
amis, avec uno intonation pourtant dilïô-.
Il
y avait quaranto-lmit heure« quo l>bro- rente do colle qu’avait euo Korjan. Car, «n
temps à autro, pour contomplor l'admirable lièrement à Paris.
Co fut uno avatancho do boutiquiors, do ton et Johnson étaient installés à Saint-Ef- collo-ci, il n’y avait que do la surprise. Dans
(1) Roproduotion intordito aux journaux qui potits commerçants, de petits omployés, ra­ flam lorsque, par un radioux après-midi, un collo do Johnson ot do Lobroton vibrait uno
n’ont pas un traité avoo la Sooiété dos tioas vis do pouvoir s’offrir à bon marché les agré- grand broack à trois chevaux s'arrêta devant sorte do satisfaction.
de Lettres.
monts d’une villégiature estivale. Ce peu­ l’hôtol, venant do Saint-Michol-on-Grèvo.
Cependant les huit excursionnistes s’é­
« F in is tè r e »
du Samedi 24 Août 1907.
>
B U R 1D A U X i
Rue Sciinte-Catherine, 10 — Q U / M P k R
— On annonce la mort duggénéral Caffarel,quifut compromis en 1887dans l’af­
faire de vente de décorations q ui amena
la démission du président Grévy.
— Le roi et la reine d’Espagne, voyageant
incognito, ont visité Biarritz mercredi et
Bordeaux jeudi.
— Un incident s’est produit en gare de
Châlon-sur-Saône. Neuf réservistes qui
chantaient l ’Internationale ont insulté
un officier qui les invitait à se taire, et
l ’ont menacé. La gendarmerie a dû inter­
venir. Les réservistes ont été arrêtés.
— Les forêts des environs de Toulon sont
toujours en feu. Des détachements de troupes
sont sur les lieux. Les ravages sont consi­
dérables.
— Un m oulin en construction à M ar­
quette, près de Lille, s’est effondré subi­
tement, ensevelissant plusieurs ouvriers.
On compte onze morts et deux blessés.
N o u v e lle s é tr a n g è r e s
Russie. — Les élections à la nouvelle
Doum a — troisième du nom — ont com­
mencé lundi. Les délégués élus jusqu’ici
sont tous des modérés.
Allemagne. — Le congrès socialiste inter­
national qui se tient en ce moment à Stuttgard fait ressortir davantage l’alliance étroite
conclue entre MM. Jaurès et Hervé contre
M. Jules Guesde, qui s’était déjà affirmée à
Nancy.
Italie. — A Rome, sur le Corso, le pré­
lat Tilim o a été gifié et aurait même été
terrassé sans l’intervention des passants.
Les journaux signalent de nombreux
faits semblables à Bergame, Gênes, Laguana, Turin, etc. L ’attentat contre le
cardinal Merry del V al paraît avoir été
prémédité.
Espagne. — Des essais avec quatre ca­
nons français à tir rapide viennent d’être
faits près de Madrid. Ces essais ayant donné
des résultats très satisfaisants, le gouverne­
ment espagnol a décidé de commander à la
France tout son nouveau matériel d’artil­
lerie. La commande comporte en tout 50 bat­
teries dont 0 seront livrées cette année même.
Autriche. — M. Clemenceau a été
reçu mercredi à déjeuner à Marienbad
par le roi Edouard V II. L ’entrevue a été
très cordiale. On assure que l’entretien
a roulé sur les affaires du Maroc.
Portugal. — Un complot aurait été dé­
couvert contre le roi don Carlos et le premier
ministre. Trente républicains ont été arrêtés.
taient avancés, le verbe haut, l’allure imper­
tinente, vers la terrasse du café. Kerjan
s’était levé. Il avait soufflé, en riant, dans *
l’oreille de scs compagnons :
—
Doucement. Je m ’éclipse. Il ne faut
pas qu’il ¿ ’aperçoive, car il s’en irait. Tout
à l’heure, quand ils seront attablés devant
leurs consommations, je me montrerai, et
vous pourrez apprécier l'effet de la fête de
Méduse.
E t, co disant, l'hôtelier s’éclipsait, laissant
aux garçons lo soin de servir les nouveaux
arrivants.
Ceux-ci vinrent s’asseoir à l'une des tables
placées en faco des deux amis, qui déjà dé­
visageaient obstinément l’ancien magistrat.
C’etait un homme de taille un peu au-des­
sus de la moyenne et d’une corpulence
qui semblait lo menacer, sous un délai assez
rapproché, d’uno obésité précoce. La faco
avait cette banalité prétentieuse et gourmée
des gens qui, sans mérite personnel, ont
pour eux d’être les favoris de la chance. Une
certaine astuce toutefois se lisait dans les
prunolles bleuAtres et indécises, en même
temps qu'une insolence fondée sur la foi au
succès qui avait constamment jusqu'ici cou­
ronné los entreprises du personnage.
P ie r r e MAEL.
A atitvre^.
*v
î
•* .
„
* \ « ,
«
-
GAZETTE BRETONNE
FINISTÈRE
Actes offloiels.
Par dôorot en date du 10 août 1907, M.
Froment, chef de bureau auxiliaire à Montarais, est nommé directeur de la suooursalo
de la Banque de Franco à Quimpor, on rem­
placement de M. Genty, nominó directeur à
Brest,
Par déolslon du sous-neorâtaire d’Etat dos
Postes et des Télégraphes, Mlle de Brossard,
dame omployée au bureau de Concarnnau,
nommée au buroau de Quimporlé, est main­
tenue, sur sa demande, 4 son poste actuel.
Mlle Le Cloch, receveuse des postes à Cléder, est nommée receveuse à Plomodiern.
Mlle Huzard, damo omployée ¿Quimporlé,
est nommée receveuse & Clédor.
Par airété ministériel du 19 août, M. Lalney, commis d’inspection académique à
Quimper, ost nommé secrétaire do l ’inspec­
tion' académique du Mans,
Par arrété en date du 10 août, M. Rannou,
commis des contributions indireotes & Lo
rient, est nommé en la mémo qualité à Chftteaulin par permutation aveo M. de la Haye ;
M. Nozières, surnuméraire à Chartres, a
été nommé commis à Brest, en remplace­
ment de M. Facy, nommé à Suint-Briouc.
Par arrété en date du 21 août, M. Noizoau,
commis principal des contributions indi­
rectes à Lanmeur, a été nommé à Marans
(Charonto-Inférioure).
• .'
Bateau-école le « Ooüland ». — Lo Conseil
approuvo, sur un rapport do M. Ilémon, lo
programmo de travaux présenté par la so­
ciété YEnseignement professionnel et tech­
nique des pèches maritimes, ainsi quo lo
projet do budget présenté par la mémo so­
ciété pour 1908. Il fixe à 500 francs la part
contributive du départoinont dans los dé­
penses, et oxprime lo vœu quo lo ministère
de la Marine allouo à la Société uno subven­
tion spéciale do 5.000 francs.
Tribunaux civils. — Uno domando do
création d’un poste do secrétaire du parquet
de Morlaix donne lieu à un long débat.
Tout on reconnaissant quo la situation
du tribunal intéressé justillo cotte création,
plusieurs membros expriment l’avis qu’ollo
doit être faite au compto de l’Etut et quo lo
départoment n'a point à participer à la
dépense.
Un vœu est émis dans co sons il l'adresse
du ministre de la Justice.
Commission départementale. — Un scru­
tin ouvort pour la nomination de la Commis­
sion départementale donne los résultats
suivant» :
Votants, 38. — Majorité absolue, 20.
MM. Louppe, 38 voix ; Maissin, 37; Damey,
84 ; Fenoux, 34 ; Le Dérout, 32 ; Swinoy, 2‘J ;
Fégean, 21 ; tous élus.
Protection des enfants du premier âge.
— Le Conseil, appelé à élire doux membres
de cotto commission, dont lo mandat aura
une durée do 3 ans, désigne MM. les doc­
teurs Piton et Lancien.
Sociétés do tir. —- Lo crédit do 650 fr. est
réparti commo suit : la Bresloisc, 100 fr. ;
la Cornouailli, 100 fr. ; la Morlaisiennc,
100 fr. ; les Tireurs bretons, 100 fr. ; la
Chdteaulinoise, 100 fr. ; la Landernéenne,
75 fr. ; los Francs-Tireurs de l’Aveti, 75 fr.
Le F i n i s t è r e
Programme des travaux vicinaux. —
M. Dubuisson présonto un rapport relatif
aux chemins vicinaux qui doivent être com­
pris dans lo programmo des travaux à exé­
cuter en 1908.
M. do Blois reproche à la Commission
des Travaux publics d ’a v o ir b o u le v e r s é l’ordro p r é c é d e m m e n t a d o p té pour ces t r a v a u x ,
au m é p r is du d r o it do priorité qui avait
ôté assuré à certains chemins. Il dépose un
o rd re du jour tendant à r é t a b lir le programmo
do I908dans les term OBO ù il a v a it été p ré s e n té
par l’Ingéniour en chef du Sorvico v ic in a l.
M. Dubuisson îépond que la Commission
a été dans l ’obligation de diminuer le chiffre
affecté à certains chemins par suite de l’insulllsanco des subventions do l’Etat.
M, Ilémon exprime l'avis quo le tableau
de classement des chemins devrait être ar­
rêté une fois pour toutes ot ne plus être
ensuite sujet à des variations qui sont pour
les populations intéressées uno véritable
déception. Tandis que los communes comp­
tent sur la réalisation des promesses qui
leur ont été faites, d'autres projets sont ins­
crits à l'improvisto par la Commission et
viennent partager lo bénéfice des subven­
tions avec les projets antérieurement ins­
crits. C'est là un véritable manquement à
la parole donnée et c’est aussi un procédé
préjudiciable aux intérüts départementaux.
Après une protestation do M. Maissin,
l ’amendement do M. de Blois, mis aux voix,
est rejeté. Les conclusions do la Commission
sont adoptées.
Protection clés sites et monuments. —
M. lo docteur Corre n’a pas accepté de faire
partie do la Commission instituée pour la
protection des sites et monuments. Il est
rom placé par M. Bourde de la Rogerie,
archiviste dépaitemental.
de de la question ne lui paraît pas avoir été
faite dans des conditions qui puissent offrir
des garanties suffisantes. L a Commission
ne s’est pas trouvée en nombre dans ses
deux premières réunions ; ce n’est que dans
la troisième, tenue lundi dernier, qu ’elle a
pris scs résolutions. Il n’est pas exact,
d ’ailleurs, que l’évêque ail été convoqué
pour discuter avec elle. Il n’est pas non
plus exact que la Commission ait visité la
sacristie de la cathédrale pour se rendre
compte des dimensions. Enfin, il n’est pas
exact que la Commission ait reconnu par un
vote formel l’impossibilité d ’approprier
quelques pièces de l’Evêché au service du
culte. Toute passion mise à part, M. Trémintin tient à constater ces faits, pour ren­
dre hommage à la vérité et pour dégager sa
propre responsabilité.
M. Lancien proteste contre certaines asser­
tions de M. Trémintin.
M. Delobeau exprime sa surprise de ce
q u ’une Commission nommée il y a quatre
mois n’ait pas activé ses opérations de façon
à pouvoir présenter un rapport qui aurait
été soum is, en même temps que cjlu i du
Préfet, au Conseil généial.
Sur le fond de la question, ajoute M. Delobeau, je partage les vues de M. Ilém on, et
je suis heureux de voir se confirmer en cette
circonstance, la communauté d ’idées qui
m ’unit à lui depuis quarante ans.
M. le Président met aux voix la première
partie du rapport : « Le musée départe­
mental ne sera pas transféré dans les bâti­
ments de l’ancien Evéché. »
Au moment de passer au vote, M. Dubuis­
son présente un amendement tendant à mo­
difier ce texte ainsi qu’il suit : « Les bâti­
ments de l’Evêché ne seront pas allectés
actuellement en totalité à l’installation
du musée archéologique ».
Cet amendement est repoussé par 17
voix contre 15.
L’article 1er des conclusions de la Com­
mission est ensuite rejeté par 18 voix contre
IG ; l’article 3 par 18 voix contre 18 ; l’ar­
ticle ;) par 19 voix contre 17.
Seul, l’article 4, relatif à la transforma­
tion du jardin de l’Evêché en jardin public,
trouve grâce devant le Conseil général : il
est adopté par 23 voix contre 11.
Sauf en cette partie, tout est donc remis
en question. La Commission des Travaux
publics est chargée, avec l'assistance de
¡’Administration, d’élaborer des propositions
nouvelles, sur lesquelles il sera statué l’an
prochain.
M.Dubuisson répond'que ces délibérations
ont été communiquées,[mais qu’elles tendent
toutes à substituer une ligne ChàteauneufQuimper à celle de Châteauneuf-Rosporden,
qui a fait l’objet d’un vote formel du Conseil
général.
■*
M. Maissin dit que cette ligne et plusieurs
autres auraient pu être étudiées, si la précé­
dente administration préfectorale n’avait
montré un mauvais vouloir systématique à
ce sujet.
—
C’est absolument injuste et inexact I
répond M. Ilém on.
M. le président intervient pour protester
également contre le langage de M. Maissin ;
il fait observer que jamais le Conseil général
n ’a donné mandat à l’administration do
poursuivre l ’étude des lignes en question.
Un très long débat s’engage alors sur les
circonstances dans lesquelles le nouveau ré­
seau départemental a été constitué par lo
Conseil, à la session extraordinaire de dé­
cembre 1905.
Pour conclure, M. Maissin présente un
projet de résolution portant que l’étude de
toutes les lignes composant la 2* partie du
programme de 1905 sera reprise et qu’on étu­
diera en outre toutes celles qui, par ailleurs,
seraient demandées par les populations in ­
téressées.
Sur la demande de M. Ilémon, qui juge
excessif cet engagement, la proposition de
M. Maissin est modifiée et adoptée dans les
termes suivants : « Le Conseil général décide
« la mise à l’étude des lignes du second ré« seau, c’est-à-dire de celles comprises dans
« la 2* catégorie du programme présenté à
« la session de décembre 1905, ainsi que de
« toutes les autres lignes qui pourront être
« prises en considération par le Conseil
« général ».
Comices agricoles. — Un crédit de 3.300
LA QUESTION DE L’ÉVÊGHÉ
francs est inscrit au budget pour être ré­
parti entre les diverses sociétés agricoles du
Au nom de la Commission spéciale insti­
Constructions de lignes départementales.
déuartemcnt.
— MM. Ilém on, do Bremond d’Ars et Lo tuée en avril dernier pour rechercher les
La commission de l’Agriculture propose le
Au Conseil général.
Crâne exposent quo la construction et l’ins­ affectations possibles des bâtiments de l’an­
rejet d’une demande de M. Le Bail, tendant
tallation dos gares, sur la ligne de Pont- cien Evéché, M. Lancien présente un rapport
BÈANOK DU 21 AOUT.
à faire inscrire un crédit supplémentaire de
qui se termine par les conclusions suivantes :
Aven à Concarneau, font l’objet de réclama
350
francs au profit d’un nouveau comice
1°
Le
musée
départemental
ne
sera
pas
tions très vivos de la part des populations
Dés le début do la séance, le Conseil entre
fondé àPlogastel-Saint-Germain.il y alOans.
intéressées. Cos gares consistent on de sim ­ transféré dans les bâtiments de l’ancien
dans l'examen des comptos et budgots dépar­
M. Le Bail, soutenant sa demande, dit que
ples hangars, ouverts do tous côtés, et n u l­ Evêché ;
tementaux.
cette association, qui compte 280 membres
2" Il n’est pas donné de suite favorable à
lement appropriés au dépôt dos marchandi­
Un rapport d’ensemblo présonto par M.
et qui a fait ses preuves de vitalité, est digne
la demande de location partielle de
ses, qui ne peuvent s’y trouver en sûreté.
Louppe sert d’introduction à cette discus­
de la faveur du Conseil général.
M. Maissin répond quo ce modo d’instal­ Al. l’évèque de Quimper ;
sion.
M. de Guébriant fait remarquer que, si la
lation est celui qui ost usité sur la plupart
3° Des services départementaux ou géné­
Le budget des recettes pour 1008 est adopté
proposition était adoptée, le canton de Plodos lignes du réseau départemental. Si des raux (Conseil de préfecture, Enfants assis­
•ans débat. On passe ensuite à l'examen du
gastel se trouverait être deux fois subven­
besoins sérieux se révèlent après quo la li­ tés, Inspection d ’Académie, Service vicinal,
budget des dépenses, dans lequel nous de­
tionné, puisqu’il existe déjà dans ce canton
gne do Pont-Aven à Concarneau aura été Ponts et Chaussées) seront installés dans
vons relever les principales aiTaires qui ont
un comice qui reçoit une somme de 350 fr.
livrée à l’exploitation, le Conseil général cet édifice, dont le rez-de-chaussée restera
retonu l'attention du Conseil.
LA QUESTION DU SÉ M IN A IR E
Ce serait un véritable privilège, d'autant plus
n’hésitera pas sans douto à proscriro les me­ disponible, et dans des conditions qui feront
M. Hémon demande la parole pour poser fâcheux qu’il risquerait de motiver d’autres
Assistance aux vieillards, aux infirmes sures que chaque cas particulier pourra com­ l’objet d’un rapport spécial de la Commis­
prétentions semblables, au grand préjudice
uno question à M. le préfet.
et aux incurables. — Pour le fonctionne­ porter.
sion des Travaux publics ;
des finances du département.
Le
Grand
Séminaire
a
été
évacué,
dit-il,
La séance est levée à 0 heures 1/2 ot re­
ment do ce nouveau service, en 1903, il fau­
4° Le jardin de l’Evêché sera mis ù la
Après diverses observations de MM. Cazin
drait une sommo totale de 1.140.690 fr. pour portée à jeudi, 1 heure 1/2.
disposition de la ville de Quimper pour être ot il reste à savoir quel est lo propriétaire des
d’IIonincthun , de Servigny, Chevillotte,
bâtiments
aujourd’hui
vacants.
Il
y
a
des
rai­
le département du Finistèro.Sur cotte somme,
ouvert au public.
Lostis, l’amendement de M. Le Bail est mis
SÉANCE DU 22 AOUT.
40.707 fr. seront à la charge du dé|Jhrtemont,
M. Ilémon discute ces conclusions. 11 ne sons sérieuses de croire que le département aux voix et adopté.
a
le
droit
de
les
revendiquer.
928.033 fr. à la charge de l’Etat et 171.950 fr.
Après lecture du procès-verbal, on reprend peut accepter celle qui écarte le musée dé­
M . de Guébriant se plaint de ce que les
Dans la séance du Conseil général du
à la chargo dos communes.
partemental de la combinaison ; cette inter­
l’examen du projet do budget pour 1908.
comices agricoles reçoivent trop tard l’avis
8
avril
1891
M.
le
préfet
Proudlion
a
for­
Le Conseil général donne un avis favora­
diction est aussi contraire aux instructions
des subventions qui leur sont allouées. Il
Assistanco médicale gratuite. — M. lo ministérielles qu ’à la nature même des mellement proclamé ce droit.
ble aux délibérations prises par les commu­
docteur
Piton
lit
un
rapport
d’ensemble
sur
L ’immeuble avait été acquis, au sortir de s’ensuit queles programmes des concours ont
nes suivantes, tendant à ce quo le taux d’al­
choses.
peine à être arrêtés en temps utile. Cette ob­
location mensuelle, aux vieillards, aux in­ le fonctionnement de ce service ; il en res­
En ce qui concerne l’éventualité d’une la période révolutionnaire, pour être affecté servation mérite d’être soumise à l’adm inis­
sort
quo
los
dépenses
do
l’assistance
médicale
à
l
’établissement
d’un
dépôt
de
mendicité
firmes et aux incurables soit réduit, savoir :
location partielle à l’évêque, il pense que la
Locmaria-Borrion, de 15 fr. à 7 fr. 50 ; gratuite vont sans cesso on augmentant. En commission aurait pu concevoir plus large­ départemental. Ce projet n’eut pas de suite ; tration de l ’Agriculture. — Approuvé.
Plouédern, de IC fr. 50 à y fr. ; Trégourez, 1900, l ’uugmontation a été la plus forte ment son rôle. Sans doute, les propositions mais il importe de remarquer que l’acquisi­
Pour les instituteurs. — Un crédit de
de 7 fr. 50 à 5 fr. ; Henvio, do 10 fr. à 5 fr.; qu’on ait eu à constater jusqu’ici : elle s’é­ faites par l’évôqueau mois d’avril ne parais­ tion fut faite sur les fonds départementaux. 1.800 fr. était demandé pour entretenir un
Dans la suite, le Conseil général tenta lit au sanatorium de Sainte-Feyre (Creuse), à
Ploudaltnézoau, de 20 fr. à 15 fr. ; Lonnon, lève, par rapport à l’année précédento, à saient guère acceptables ; mais elles
de 18 fr. à 9 fr. ; Bumengol.de 10 fr. à 5 fr. ; 37.859 fr. 10.
n’étaient probablement pas son dernier mot. d’entrer en possession do l ’édifice ; à un l'intention d’un des instituteurs du Finistère
Cotto augmentation provient principale­ En tout cas, il s'agissait avant tout de véri­ certain moment, il porta même ses ré­
Saint-Joan-du-Doigt, de 10 fr. à 0 fr. ; Plouatteint de la tuberculose.
néventer, de 15 fr. à 8 fr. ; Locmélar, de ment des abus d’hospitalisation, de l’accrois­ fier s’il était possible, sans nuire à l’atl'ec- clamations devant le Conseil d’Etat. Sans
Sur rapport de M. Le Bail, le Conseil vote
12 tr. 50 à 10 fr. ; Bolazeo, de 15 fr. à 10 fr.; sement dos visites médicales, des facilités lation du reste de l’édifice, d ’isoler quelques contester ses droits, on se contenta de lui le crédit, mais en le mettant à la disposition
Plomelin, de 12 fr. ¿ 5 fr. ; Ergué-Gabério, do se procuror des billets do maladie, du sé­ pièces voisines de la cathédrale, qui opposer une décision régulière par laquelle de M. l’inspecteur d’Académie pour être ré­
jour prolongé dos malades dans les hospices, auraient pu être concédées à l’évêque, en le lo Séminaire avait été affecté au service du parti entre plusieurs malades chaque année.
de 10 fr. à G fr.
Une autre demande du Conseil municipal etc.
traitai)t comme tout autre locataire : il est culte, et cette considération tint en échec la
Au 118*. — Sur la demande du coloneLdu
Le rapporteur conclut on demandant à M. à regretter, dans l’intérêt départemental, question de propriété.
de Saint-Goazeo, tendant 4 ce que le taux
Aujourd’hui, l’affectation spéciale a cessé, 118«, de Quimper, une subvention de 50 fr,
•oitpoité de 5 fr. à 10 fr., est prise égale­ lo préfet do donner dos instructions aux mé- que cet examen n’ait pas été fait. La déli­
docins dos hospices pour qu’ils no conser­ bération prise par le Conseil général au par le fait de la loi de Séparation, et les est allouée à la bibliothèque récemment
ment en considération.
vent pas trop iongtomps les malades dans
droits du département reprennent toute organisée dans ce régiment.
Legs Qénin. — Les arrérages do ce legs leurs établissements, et aux commissions mois d ’avril n’en garde pas moins toute sa leur force. M. Ilém on pense que le moment
Sapeurs-pompiers. — Une indemnité de
■ont répartis commo suit : communes do administratives dos bureaux d'assistance signification : elle a démontré q u ’il n’y a est venu de les faire valoir. Il demande à
Guiler-Plogastel, 100 fr. ; do Loc-Eguiner- pour qu’elles ne fassent bénéficier de la loi du pas dans l'assemblée départementale une M. le préfet s'il est renseigné sur cette situa­ 1.000 fr. est allouée à M. le commandant
Saint-Thégonnoc, 100 fr. ; de Trémaoué- 15 juillet 1893 quo les personnes réellomont majorité pour faire la guerre au sentiment tion ; selon lui, des négociations doivent Ayme, inspecteur des compagnies des sapeursreligieux.
pompiers du Finistère, à titre de frais de dé­
zan, 100 fr. ; de Saint-Méen, 64 fr.
indigentes.
Quant à l’appropriation des bâtiments pour être ouvertes sans retard avec le ministère placement.
Une
longue
discussion
s’engage
à
ce
sujet.
des
Cultes.
Si
les
moyens
amiables
n’abou­
Race chevaline. — Sur les diverses ques­
certains services départementaux, M. Ilémon
M. le docteur Plouzané dit qu’uno des cau­
« Jeunesse antialcoolique ». — Malgré les
tions intéressant l'élevago de la race cheva­
n’y fait pas opposition, puisqu'il en résul­ tissent pas, la question est assez importante
ses
de
l’augmontation
des
hospitalisations
line, M. de Guébriant présonto un rapport
terait pour le département une notable pour que lo département ne recule pas devant efforts de M. Trémintin, le Conseil ajourne
une demande de subvention formée par cette
d'ensemble des plus intéressants.Il se plaint ost la suivante : au début de l’application de économie. Ce qu’il ne peut approuver, c’est ¡’éventualité d’un procès.
M. le préfet répond qu’il existe à la préfec­ société.
de ce que, malgré les promesses faites parlo la loi, los malades rodoutaiont l’entrée à l’hô­ qu’on y loge des administrations apparte­
ministre de l'Agriculture et malgré l'avis pital, tandis qu’à l ’heure actuollo c’est tout nant aux services de l’Elat. Les vieux édi­ ture un dossier complet sur la question. Il
« Association générale automobile ».
formel exprimé par le Conseil supérieur des le contrairo qui se produit.
fices do ce genre n’ont pas été conçus pour est vrai qu’à une autre époque l’Etat avait — Une subvention de 300 fr. est renouvelée
Finalement,
les
conclusions
du
rapport
do
paru
reconnaître
le
département
comme
proHaras, los stations do monte du Finistère
une semblable destination, et une adm inis­
à cette association, en considération des ser­
aient oncore reçu en 1907 un nombre exces­ M. lo docteur Piton sont adoptées.
tration importante s'y trouvera toujours priétaiio «lu Séminaire. Mais, à la suite de vices qu’elle a rendus à la circulation publi­
la
loi
de
Séparation,
M.
le
directeur
général
sif d’étalons normands, au lieu dos étalons
Caisse départementale des retraites. — dans les conditions les plus incommodes.
que dans le département.
norfolk et norfolk-bretons qui sont récla­ Sont liquidées les ponsions de MM. Ladouce, On peut trouver mieux, pour utiliser ce des Domaines, qui a été chargé de procéder
à
une
étude
de
l’affaire,
a
conclu
que
la
pro­
més par tous les éleveurs.
Bourses et subventions diverses. — Sont
agont-voyor d’arrondissement à Chfttoaulin monument vénérable, que d ’en faire une
priété de l’immeuble revenait à l’Etat.
Après intervention do M. le président de (3.723 fr.), et Korvran, employé à l’Asilo dos sorte de phalanstère administratif.
allouées les sommes ci-après, à titre de bour­
M.
Ilémon
fait
observer
que
l’Etat
se
met
Kerjégu, qui s'associe énorgiquomont aux aliénés. M. Caugant, gardien au mémo asilo,
M. Le Hail est d’avis que la Commission ainsi en contradiction avec lui-même. En ses ou subventions pour frais d’études :
plaintes formulées par M. do Guébriant, lo est admis à la position do reposant.
1.500 fr. à M. J. Cuillandre pour études à
n’a encouru aucune critique : il allirme que tout cas, il est urgent de soumettre la ques­
. Conseil vote à l’unanimité un vœu deman­
la Faculté de Rennes ;
’évêque, convoqué à trois reprises, n’a pas
Bâtiments départementaux. — Sont vo­ répondu à cet appel réitéré et qu ’aucune né­ tion à un examen sérieux, qui pourrait être
dant que les étalons normands soient exclus
500 fr. au jeune Jafirennou, de Scrignac,
confié aux soins de la Commission dépar­ et 100 fr. au jeune Tanguy, de Morlaix, pour
de la composition des stations de monte tées : une somme de 13.182 fr. pour grosses gociation n'a été possible avec lui.
tementale.
réparations ù la casorne de gondarmerio do
dans les prochaines répartitions.
l’Ecole supérieure d’électricité de Paris ;
M. Ilém on, ajoute-t-il, avail fort bien
Lo Conseil, consulté, adopte cette propo­
M. lo préfet s'engage à transmettre ccf' Quimpor ; uno somme de 2.U00 fr. pour ré- posé la question au mois d ’avril en disant
‘,¡1)0 fr-. à M. Le Goff, de Morlaix, élève do
vœu au ministère do l'Agriculture, en l’ap­ parationsà l’édifice deSainte-Croix.do Q uim ­ qu’il fallait consentir à une location partielle, sition.
l ’Ecole régionale des Beaüx-Arts de Rennes ;
porlé ; un crédit do 1.500 fr. pour réparations
puyant do tout son pouvoir.
si Sanv .h d u 23 a o û t .
150 fi. au jeune Le Nouy, de Pouldavid,
si elle répondait à un véritable besoin du
au tribunal do Brest ; un crédit do 000 fr.
élève à l'Ecole nationale d'horlogerie de Clu­
Sociétés hippiques. — Pour lo cas ot’i la pour adduction d’eau à la prison do Q uim ­ culte catholique, par exemple si la sacristie
Chemins de fer départementaux. — Le ses ;
de la cathédrale était insuffisante. Or, la nouveau réseau. — Un rapport de M. Du­
Société hippique broMoise pourrait organi
por ; nn crédit do 500 fr. pour réparations à
500 fr. au jeune Lancien, de Beuzec Conq,
ser un concours en 1908, la subvention do la maison d’arrât do Chfttoaulin ; un crédit sacristie existante est assez vaste pour tous buisson sur la situation des études des li­
élève de l'Ecole vétérinaire d’Alfort.
les
besoins
;
elle
comprend
une
série
de
2.000 fr., qu’elle recevait précédemment, est do 2.100 fr. pour améliorations a la prison
gnes en projet propose d’en fixer la longueur
Sur rapport de M. de Brémond d’Ars, lo
votée en sa faveur. Si ce concours n'a pas do Brest ; un crédit do 1.000 fr. pour travaux pièces dans lesquelles I évêque et son clergé maximum pour chacune d’elles, ainsi qu’il
Conseil alloue une bourse à l’institution des
trouvent
une
installation
convenable,
sur­
lieu, le Conseil décide que cette subvention au tribunal de Quimporlé.
suit :
Jeunes Aveugles au jeune Kervévan, d’Aufont en l’absence des séminaristes. Il n’v a
•era répartie, comme elle l’a été cette année,
Morlaix à Plestin, 30 k. 500 ; l ’iouoscat à
L ’architecte départemental ost chargé do
dierne ; il accordeà sept postulants des bour­
entre les sociétés hippiques do Quimper et dressor lo devis d’un projet do grosses répa­ donc pas lieu à une location qui no sciait Rosporden, 132 k. 300 ; l ’ont l’Abbé à Auses à l’institution nationale des Sourdsautre
chose
qu’une
faveur
acccordée
à
un
dieine, 32 k. 500 ; Portsalt à l ’orsporder,
de Morlaix.
rations à la caserno do gendarmorio do
Muets.
)
ré
I
a
t
intransigeant.
3
k.
500.
Sociétés de courses. — Un subvention do Daoulas.
M. de Guébriant croit q u ’en avril dernier
Dans l’intervalle entre cette session et celle
Dégrèvement de trousseaux. — Sur un
100 fr. est allouée à la Société des courses
Ecoles normales. — Un crédit do 3.500 fr. e principe de la location partielle à l’évéd’avril 1908, la Commission départementale rapport de M. Le Bail, la répartition d’un
de Pont-l’Abbé et uno autre subvention do est alloué pour achat de mobilier à l’école c ne avait fait l’objet d’un vote positif; il
statuerait sur les questions de détail qui crédit de 2.500 fr. est effectuée au profit de
800 fr. & la Soolété des courses de Saint-Pol- normale d’institutrices, ot un crédit do 300 semble donc qu'on revienne sur un fait
pourraient so produire à l’occasion do \a con­ divers élèves indigents des Ecoles normales.
fr, pour installation d’uno chambre d'isole­ acquis.
de-Léon.
cession faite à MM. Favro et Chalumeau.
Un crédit de 1.500 fr. destiné aux élèves
Les subventions allouées aux autres socié­ ment à l ’école normale d’instituteurs.
M. de Servignv domando l'ajournement
M. de Servigny demande la mise à l'étude des écoles primaires supérieures sera réparti
Sur la proposition do M. Piton, rappor­ do la question au mois d ’avril prochain, par
tés de coarsos sont maintenues sans modifi­
d'une ligne complémentaire reliant Château- par les soins do la Commission départe­
teur, dos éloges sont adressés aux maitros le motif que le rapport de la Commission
cations.
neuf à Quimpor par Bricc.
mentale.
et maltrossos dos doux écolos.
spéciale n’a pu Ôtro étudié avant d ’être
M. Ilémon domando si la Commission a
Orphelinat de l'enseignement primaire.
Asile des aliénés. — Sur rapport de M .
eu connaissance du diverses délibérations do
— Sur un rapport do M. Ilémon, uns sub­
Chemins de fer départementaux. — Un ivré à la discussion.
M. T rém intin, membre do la Commission conseils municipaux de l’arrondissement de do Servigny, le Conseil met à l’étude le re­
vention do 200 fr. est votéo do nouveau en crédit de 2.749 fr. est voté pour contribution
faveur de cet Orphelinat, par los soins du- du département à l’établissement d’uno voio spéciale, explique comment cl dans quel Quimper demandant le raccordement de lèvement des salaires des petits employés
do l’Asile départemental.
esprit il a rempli sa mission. En réalité, l’é lu ­ cotto ville à Châtoauncuf.
quol 71 pupilles du Finistèro sont assistés. do débord ù la garo do Douurnonoz.
L E
M. Trémintin oat d’avis qu’il y aurait plus
A faire. Il domando quo le régime do l’oxtcrnat soit acoordô aux gardions do l'Asilo ; 11
ponao aussi qu’il y aurait liou d’instituer
uno écolo piôparatoiro destinée h rolovor
l ’instruction professionnollo do cos agents.
Cob propositions aont ronvoyéos ù l’oxamon do la Commission administrative do
l ’Asilo.
Agents-voyers. — Lo Gonsoil déoido qu’au­
cun candidat ne pourra se présentor au con­
cours pour les emplois du aorvico vicinal,
s’il n ’a pas été reconnu bon pour lo sorvico
militaire.
La suppression du posto d'agent voyor
d'arrondissement do Quimporlé a été décidco.
Toutefois, cotte suppression ne sora réaliséo
qu’au cas où le titulaire actuel, M. Lavigne,
manifesterait l ’intention d'étre nommé i\
ChAteaulin on remplacement de M. Ladouco,
retraité.
Le tabloau des circonscriptiona vicinales
eat modifié, de façon à rattacher cortainoa
communes du canton do Pont Avon à la
circon8cription do Quimporlé.
Cantonniers. — Uno pétition doa cantonniera do Quimper, réclamant uno augmenta­
tion do aalairo, est renvoyée ù l’oxamen do
l ’administration.
Trains Renard. — En présence do l’inexé­
cution de la convention pasaéo pour l ’exploi­
tation des trains Renard au moins do juillet
1907, un rapport présonté par M. Maissin
formule les conclusions suivantos :
10 Une mise on domeuro sera adresséo par
M. lo préfet au conceôsionnairo pour l'inv i­
ter à commoncor l ’exploitation dans lo plus
bref délai ou à consentir à la résiliation
amiable de la concession.
2* Faute par lo concessionnaire d’accopter
l ’une de ces solutions, la résiliation aéra
poursuivie en juatico, avec domando d’une
indemnité de 33.000 fr.
3* En cas de résiliation, un concours sora
ouvert ontre les divorses sociétés de trans­
ports automobiles pour aboutir à uno nou­
velle concession qui prondrait cours ii la aai.
son d’été de 1008. M. lo préfet, avoo l ’assistancodela commission départomontalo, con­
clura lo nouveau traité.
Après une diacuaaion à laquelle pronnont
part MM. l.o Louédoo, Hémon, Maissin, cos
conclusions sont adoptéos.
Chemins do fer départetnontaux. —■Ho­
raires des trains. — Les horaires dos traina
départementaux ayant donné liou à dos
réclamations dans le Nord-Finistùro, il est
décidé qu’uno commiaslon sora constituéo
pour oxaminor la quostion on détail ot on
faire rapport/ au mois d’avril.
Traverso do Loomaria-Quimper. — Sur
rapport do M. Trémintin, lo Conseil donno
aon acceptation aux promesses do vento con­
senties par les propriétaires riverains on vue
de l’élargissomont d9 la traverso do Locmaria, à Quimper, (chemin do grande commu­
nication no 34). Les frais d’acquisition aont
évalué» à 41.000 fr., dont 12.853 fr. ù la
charge de l’Etat. Il est décidé qu’uno sub­
vention spéciale lui sera, en outro, domandéo.
Maisons d’école. — L ’ordro do priorité des
projots de construction ou d’agrandissomont
do 47 écoles, présontéos pour participer aux
subventions de l ’Etat en 1908, est arrfité, sur
un rapport de M. Hémon. Le rapport fait
valoir qu’en 1900 ot 1907 lo dépaitement a
reçu dans les subventions une part plus
importante qu’auparavant. Il exprime le
vœu quo l’Etat élève encore lo chilïro do sos
libéralités pour répondre à dos besoins
vraimont exceptionnels.
Le Consoil adresso dos remorcimonts aux
ministres, ainsi qu’à M. lo préfet, qui s’est
fait près d’o«x l’intorprôto doa bosoins ot dos
vœux du départomont.
Commissions divorses. — Sont nommés,
pour faire partie dos commisaiona ci-après :
Conseil départomontal do l'enseignement
primaire: MM. Maissin, Dubuisson, Lo Bail,
Briens.
Conaoll d’administration dos écoles nor­
males : M M . Louppe, Damoy.
Commission départomontalo du travail :
MM. Damoy, Louppe, Maissin, Briens, Jégo.
Comité do patronage dos « Habitations à
bon marché » : MM. Lo Crftno, do Sorvigny,
Trémintin.
Commission de surveillance dos prisons
départementales : MM. A llain, Louppe,
Brions, de Sorvigny, Jégo.
La question do VEvêché. — En réponso à
uno délibération do la Société archéologiquo
du Finistèro datéo du 81 janvier, ayant pour
objet d’obtenir quo l’ancion Evûché soit
• aiYecté au musée départemental, M. lo m i­
nistre de l’instruction publique a appelé sur
ce sujet l’attontion du Consoil général.
11 ost décidé que la question sera exami­
née et que la Commiasion d’adminiatration
du musée départemental sora appeléo ù for­
muler son avis.
Chiens errants. — Dos cas de rago s’étant
produits récemment on assez grand nombro,
la Commission de l’Agriculture demande à
l ’administration do survolllor avec uno at­
tention particulière l’application dos règle­
ments de police relatifs aux chions orrants.
Jury d’expropriation. — Sur rapport do
M. Jaouon, la listo du jury d’expropriation
est arrêtée pour 1908.
Mutualités. — Sur rapport do M. Doloboau, un crédit do 5.800 francs ost réparti
entre les divorses sociétés do Bocours m u­
tuels du départomont.
Sanlé publique. — Un rapport do M. A l­
lain préconiso divorsos mesures à prendre
dans l’intèrfit do la protection do la santé
publique. Il proposo, notamment, quo la dé­
sinfection soit ronduo obligatoire après cha­
que décès, à moins qu’il soit étubli par un
certificat médical quo lo malado n’a pas suc­
combé à uno maladiojcontagiouso.
F IN IS T E R E
Concarneau. — Fête des « Filets
conduit en fourrière et abattu dans un délai
budget do 1908 ayant été modillè sur certains do 48 houros s’il n ’ost réclamé par son bleus » .— Ainsi quo nous l’avions annoncé,
c’est domain dimanche, 25 aoftt, qu’aura
points par los votes du Consoil général, M. maître.
lieu la féte dos « Filets bleus ».
Il
sora
payé
par
lo
propriétaire
du
chien,
Louppo faitlo rolové do cos modifications ot
Co soir, un grand concert sora donné dans
sans préjudice dos poursuites à oxorcor contre
résumo la situation qui on résulte.
Lo budget ordinaire do 1908 so chilïrora, lui, uno indemnité a lixer par le Maire pour la salle du Patronage, avec le gracieux con­
cours do Mllo Vauthine, «lo l’Opéra-comiquo.
on rocottos oommo on dépenses, par uno chaque journée do mise en fourrière.
Le prix dos places est ainsi fixé : réservées,
Art. 3. — Los contraventions aux dispo­
sommo totalo do 5 millions 338.512 fr.
La résorvo budgétaire ost ll\ùo au chiffre sitions qui précèdent ainsi qu’à celles dos 5 fr. ; premières, 3 fr. ; secondes, 1 fr. 50.
Domain matin à 10 heures, salves d’artilarticlos 9, 10, 11, 12, lit ot 11 du décret du
do 10.370 fr. 35 c.
(j octobre l'JO'i sus-visé, seront constatées lerio. Un cirque ambulant, organisé par des
Vœu.v. — La session du Conseil général par dos procès verbaux et poursuivies con­ eunos gens do la villo, parcourra les rues
s’achèvo par l’adoption d’uno sério do vœux, formément aux lois.
pour annoncer la féte.
dont la plupart sont à l'adressa du ministro
A une heure, ouverture de la grande
dos Travaux publics. Beaucoup visont dos
Kermesse au Petit Château.
améliorations i\elïoctuor dans l’installation
A doux heures, arrivée du cortège à la
des gares ou dans la circulation dos trains ;
Q uim per. — Réception militaire. — Kermosso ; en tûte, la musique l’Indépen­
ils aont adoptés sans discussion.
Ainsi (nie nous l’avions annoncé, M. le dante concarnoise, puis le Comité, la Reine
En revanche, un long débat so développe général Jourdy, lo nouveau commandant des « Filets bious », Mlle Anna Lo Bihan.et
sur uno quostion qui a fait boaucoup do du X I corps d ’armée, ^ reçu mercredi scs demoiselles d’honneur en costume d’a p ­
bruit dans nos campagnes ; il s’agit de l ’ar- it 2 heures,
XHôtel de l’Epde, les fonc­ parat, la cornette ot la parure, et un groupe
rfitô préfectoral du 20 ju in 1907 qui proscrit tionnaires et los corps constitués.
nombreux de sardinières en petits sabots et
aux conducteurs d’attolagos ou de chevaux
Dans la matinée, le général Jourdy tablier blanc.
do se tonir à la gaucho dos animaux qu’ils
Tandis quo la Kermesse battra son plein,
avait fait quelques visiles.
conduisent.
les
binious joueront sur los places, où un
Uno section d’infanterie, baïonnette
MM. Dolobeau, do Guèbriant, Ilém on, Le
bal aura liou.
au canon, rendait les honneurs.
Bail, do Sorvigny, otc...présentent successi­
Vers trois heures, ils arriveront au Petit
Jeudi m atin, le commandant du XI»
vement dos obsorvations quo noua no pou­
Château pour le concours de danses ; après
corps
a
passé
une
m
inutieuse
revue
vons songer i\détailler.
les von tes des comptoirs et los multiples attrac­
M. lo préfet déclare quo son arrôté, ap­ d ’inspection du 118" sur le champ de tions, auront lieu successivement les con­
prouvé par lo ministro do l’intérieur, no sora manœuvres. L ’après-midi il a visité les cours.
pas rapporté. Mais il ost disposé à user do casernements. Il a quitté Q uim per dans
Enfin, à fi heures du soir, le cortège se
toléranco dans l ’application, atln quo les in ­ la soirée.
reformera, la Heine montée sur son char,
Puisque nous parlons du 118”, disons derrière lequel en viendra un autre monté
téressés aient lo tomps do s’habituer à la
nouvelle méthode qui leur est imposée. Les qu’il paraît se confirmer que la sup­ par lo choeur dos sardinières, dirigé par le
procès-verbaux sont déjà suspendus on fait pression du i* bataillon a été décidée « Trio Montmartrois ».
depuis quolquo tomps, à la suito d’un accord par le Ministre de la Guerre. Mais il y
Le soir, les danses so continueront sur la
a tout lieu d ’espérer que cette mesure place d’Armes où un magnifique feu d’aravec les païquets doa tribunaux.
M. lo président clôt lo débat on prônant n ’atteindra pas Quim per, puisqu'un con­ tilloo sera tiré.
trat, fixant un m in im um de garnison —
acto do ces déclarations.
Rappelons que les prix des concours sont
Notons encoro un voeu qui tend à faire re­ celle qui existe actuellement — a été les suivants :
porter au 22 aoptombro l’ouverturo do la passé entre la ville et le Département
Concours de costumes anciens. — (a) hom­
chasse, llxéo au 15. M. le préfet promet do de la Guerre.
mes : Ier prix, 40 fr. ; 2«, 20 fr. ; 3*, 10 fr. ;
Cette garnison va cependant nous faire \
transmettre cotte domando au ministro oom\5 fr.
défaut...... mais momentanément. C’est,
pétont.
( h ) femmes : 1" prix, 40 fr. ; 2*, 20 fr. ; 3*,
en effet lund i m atin, à li heures, que le 10 fr. ; 4», 5 fr.
Il
ost 9 houros quand la sério dos vœux est
118° quittera Quimper, en route pour Tes
Concours do costumes modernes. — (a )
torminéo. M. lo président prononce alors la
grandes manœuvres. Il sora de retour hommes : l ,r prix, 30 fr. ; 2,*, 15 fr. ; 3*, 10 fr. ;
clôture do la 2° sossion do 1907.
lo 9 septembre.
4*, 8 fr. ; 5« et G». 6 fr. ; 7« et 8«, 5 fr.
(u) femmes : 1" prix, 30 fr. ; 2», 15 fr. ; 30,
Exposition d’art breton. — L ’Expo­ 10 fr. ; 4», 8 fr. ; 5" et G«, G fr. ; 7» et 8«, 5 fr.
C o n co urs de la race b o v in e
sition d ’art breton, installée au G y m ­
b re to n n e .
Concours de luttes bretonnes. — , Deux
nase m unicipal, continue A attirer c h i­
moutons ; 30 fr. ; objets divers.
La commission interdépartementale char­ que jo ur de nombreux visiteurs.
Concours de danses bretonnes. — l*r prix,
gée do l’organisation du prochain concours
L ’heure de fermeture, qui avait été
15 fr. ; 2', 10 ; 3*, 5 fr.
de la raco bovine bretonne dans lo Finis­ prim itivem ent fixée à 5 heures, a dû
Rappelons enfin au public avide de m a ni­
tère s’ost rèunio à la Préfecture joudi matin, être reculée à ü heures.
festations d’art, qu’une exposition de den­
sous la présidenco do M. do Korjégu.
Exceptionnellement, pour favoriser les telles brétonnes aura lieu à la Kermesse et
M. lo président fait d’abord connaître entrées populaires, le prix d’entr'e, pour
se continuera les jours suivants, jointe à
qu’uno somme totale do 10.000 francs est af- la journée de demain dimanche, a été
l’exposition des tableaux de peintres bretons,
fectéo au concours : 7.000 fr. à titre de sub­ abaissé <\0 fr. 23.
déjà ouverte et qui a un si vif succès.
vention do l’Etat, 3 000 fr. sur los fonds dé­
Vol.— Jeudi soir, entre 10 heures et mi­
partementaux. Il rosto à déterminer la part
do dépenses qui devra être à la charge do la nuit, le nonuné Corentin Celt, 2't ans, gar­
D ouarnenez. — Conseil municipal.
çon boulanger chez M Derrien, 3G, rue — Le Conseil m unicipal se réunira
ville dans laquollo lo concours sora tenu.
Après discussion, cetto part est llxéo au Saint-Mathieu, travaillait ¡i son pétrin.
ce soir, it 8 heures, en session ordi­
Un nommé Michel Peuziat, :lgé de 23 ans,
chiffre maximum de 3.000 fr.
naire d ’aoiït.
La commission décile ensuito : I» quo lo également garçon boulanger, actuellement
concours sera tenu dans la villo do Quim- sans travail, en profila pour pénétrer dans
Pour les victimes du « Vautour ». — Le
perlô, qui a seule formulé uno demande à cot sa chambre,dont la porle n’était pas fermée, comité quimpérois de l’Association des Dames
effet ; 2« quo los opérations du concours au­ et lui dérober une somme de lüo fr. 20.
Françnisos (Croix-Rouge Française) a fait dis­
ront liou lo samedi 12 et lo dimanche 13 oc­
Peuziat a été arrété peu après par la po­ tribuer d’urgence un secours de 100 francs aux
lice et,après interrogatoire, conduit au Par­ veuves et aux orphelins des victimes de la ca­
tobre prochain.
Lo programme ost ensuite oxaminé et ar­ quet qui l’a fait écrouer. 11 avait encore sur tastrophe de la barque Vautour, h Douarne­
rêté dans sos détails. Il ost décidé qu’une lui une somme de 123 francs.
nez.
sommo totalo do 7.500 francs sera consacrée
Le « Terfel ». — Voici l ’horaire du
aux prix à décerner aux animaux de la raco
pio-noiro, ot'une somme do 1.500 francs aux canot-automonile le Terfel pour la se­
animaux do la race froment du Léon. Si los maine prochaine :
DÉPARTEMENTS DE L’OUEST
prix no pouvaient êtro décernés on entior
Diimincho 25 nofit. — Régates de l'Ib‘-Tiidy.
dana cotto deuxième catégorio, la différence
— Quimper, Bénodot, Locludy, Beg-Meil et
Dans le Morbihan, le Conseil général
serait roportéo sur la première.
Si l’état dos crédits lo permet, une pomme retour. — Départ do Quimper, îi 7 h. 30" du a voté un vœu au sujet de la crise sardi­
do 300 francs sera on outro affectée à dos malin, de Bénodot, il 8 11. 30, de Loctmly, a nière, tendant îi la suppression d’un appAt,
9 li. — Relour, do Beg Moil, îi 4 II. 30, de
prix décernés aux serviteurs ruraux.
la farine de tourteaux d’arachides qui em­
11 ost décidé en principe qu’uno catégorio Looludy h 5 11. 30 et de Bénodet il 0 h. soir poisonne, dit-il, la sardine; il demande
spéciale sera établie, s’il ost possible, pour (Prix dos pianos pour Looludy, 2 fr.)
Lundi 20. — Quimper, Bénodet ot retour. — également qu’une plus grande surveillance
oxaminor los vachos laitières au point de vue
soit exercée pour la pèche de la grosse
do l’abondanco ot de la qualité du lait. Uno De Quimper a 8 11. dû matin, de Bénodet h
sardine.
5
h.
30
du
soir.
sommo de 4 à 500 francs serait consacréo à
Le nouveau bureau du Conseil général
Mardi 27. — Quimper, Bénodot et re'our. —
cot objet.
Au cours de la séance, M. lo Président a De Quimpea a 9 h. du malin, de Bénodet a des Côles-du-Nord est, pourrait-on dire,
un vieux bureau. Eu effet, le président et
donné communication d’un télégrammo du 5 h. 30 du soir.
Mercredi 28. — Quimper, Bénodet et retour. les deux vice-présidents ne comptent pas
préfet dos Côtos-du-Nord faisant connaître
qu’uno épidémie do llèvro aphteuse vient do — Do Quimper a 9 h. du matin, de Bénodet a moins îi eux trois de 233 ans et huit mois
so déclarer dans co départomont. En consé­ 5 h. 30 du soir.
d’existence.
quence, la Commission décide que les ani­
Le président, M. Perret, est né le 3 décem­
Concert militaire. — Voici le pro­
maux des Côtos-du Nord no aoront paa admis
bre 1818 ; les deux vice-présidents, MM.
au concours, si l’état sanitaire n’y est pas gramme des morceaux qui seront exécutés
devenu absolument satisfaisant à l'époque demain dimanche,par la musique du 118* de Even el Barbier sont nés : le l 01', le 29 dé­
cembre 1834 ; le second, le 20 mars 1835.
do la fêto do Quimporlé.
ligne, de \h. il 5 h. du soir, sur le kiosque
D ’uno façon généralo, d’ailleurs, aucun du Ohamp-de-Hataille.
anim al no sora reçu qu’à la condition d’être
Calvados. — On annonce la mort de M.
m uni do cortillcats d’origino établissant qu’il La Toulousaine (pan r.) . . Défiés.
Paulniier, député libéral du Calvados, dé­
La
Gilana
(vidso)................
Buoalossi.
n’oxisto pas do maladio contagiouso dans un
cédé h Paris h l'Age de 59 ans. Elu au scru­
rayon do 15 kilomètres autour du chof-liou Les Huguenots (fantaisie). . Moyevboor.
Dis-moi.
quel
est
ton
pays
!
Krc.k.
Clialrian.
tin de liste en 1885, il avait constamment
do la commune à laquollo l ’anim al appar­
(eliant alsacien) . . . .
et Sclleniek.
été réélu depuis.
tient.
France (ouvorturo patriot.) V. Buot.
Situation budgétaire. — Lo projot do
D é p ô t de G u in g a m p — It in é r a ir e
d u c o m ité d ’achat
Le oomité d'achat du dépôt de remonte
de G uingam p so réunira pondant le mois
de septembre dans les localités suivan­
tes :
Saint-Pol de-Léon,lo lundi S), à 7 h. 1/2
du m atin ; Lesnovon, le jeudi 18, ii 8 h.
du m atin ; Cliilteaulin, lo vendredi 13,
i\8 h. du m atin ; G uingam p, au dépôt,
lo samodi 21, tï !) h. du m atin.
C irc u la tio n des ohions.
M. le préfet du Finistère vient do prondro l’arrôté suivant :
Article l"f. — La circulation des chions
dans toutes los communes du départomont
du Finistère, à moins qu’ils no soient tonus
on laisso, ost formollomont interdite pondant
trois mois, à partir do la publication du pré­
sent arrêté.
Toutefois, soront admis à circuler libre­
ment pondant co délai, mais seulement pour
l’usago auquel ils sont destinés, les chiens
do borgor ot do bouvior ot los chiens on
action de chasse.
Art. 2. — Tout chion orrant sera saisi,
Etat-civil du 1C>art 23 août. —
— Adrionno Beauvais, place Tcrro-au-Duc. —
Jean Boudéhon, ruo Neuve.
242 naissances on 1907.
Mariages : 79.
Dix’rts, — Yvos Lo Corre, 40 ans, tapissier,
célibataire, h l’Hospioo. — Jean Rieux, 59 ans,
huissier de préfecture en retraite, époux de
Louiso Habolt, rue du Pont-Firmin. — Gcr
inaino Milôre, I mois, rue Sainte-Cathorine. Louis Lo Borgne, 52 ans, ajusteur, époux de
Marie Jigou/.o, ruo Keréon. — Corentin Jacob,
10 mois, rue de Douarnencz. — Yves Tétrél,
5 mois, uuo Neuve.
-320 décès en 1907,
dont 114 iiux hépitaux.
PuilMC.ATlONS DE MahROKS
Yves Hasoolit, journalier, et Mario Boulis,
journalière, domio. h Quimper.
Louis Boulis, quartior-mpitro mécanieicn,
donne, a Brest, et Odette Lo Bers, s. p. doinie
h Korfcuntoun.
Constant Doniau, jardinier, el Marie Collen
omployéo, domio. h Saint-Maur.
Alain Conan, ajusteur, domio. a Quimper,
ot Marin Le Clocli, s. p. domio. il Ploaré.
D ans l ’arm ée .
Le colonel Ilollender est promu gé­
néral de brigade.
R e m o r q u e u r coulé.
Le steamer allemand M inerva a
abordé à Dunkerque le remorqueur
français A beille el l'a coulé. Il y a eu
douze rîoyés.
H avas.
Le Gérant, responsable : J B k rn a r d .
Pierre RIOU
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2“, 4 fr. ; 3e, 3 fr.
A 5 heures, course réservée aux cul­
tivateurs : 1er prix, 8 fr. ; 2e, 4 fr. ; 3e,
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— Bis ù l’im pératrice. — Dessert.
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Le soir, u n grand Banquet par coti­
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des preuves nombreuses de son équité
dans le règlement des sinistres.
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2° M. L E P O U S S IN , agent p rinc i­
pal, rue du Palais, n u 3.
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F rout, ii° 7.
S ’adresser à M* J.ycq, notaire.
11 ni|[n Rez de chaussée et Man-
A LUUtll sarde dans une m aison à
Q uim per, rue du Lycée, 10.
S ’adresser à M“ J a c iî , notaire.
N a is s a n ­
— André
— Yves Lo Rov, rue KérOon.'
Ouéguen, rue de Pont l'A b M .— Marie Penvoti,
ruo do la Providenco. — Louise Créao’lieadio,
rue Bourg-los-Bourgs. — M ichel G enlrie, ruo
de Pont-l’A bbé.— François Ou('guen,rueNeuveprolonffrte. — M ario Le QuérO, place du Lycée.
ces.
L’état sanitaire des troupes est excel­
lent.
Une dépêche parvenue à Tanger de
Fez annonce que la colonie européenne
de cette dernière ville partira pour la
côte aujourd’hui.
Sorvico particulier du Finistère.
Paris, 24 Août, 7 h. 30 matin.
L e g u ê p ie r m a ro c a in .
Une dépêche de Casablanca annonce
qu'après le combat de mercredi, le
général Drude a dirigé personnelle­
ment une reconnaissance qui a fait
une boucle de dix kilomètres, dépassant
de cinq kilomètres les avant-postes.
Celle reconnaissance, qu’appuyait l’ar
lillerie, a eu à repousser de nom­
breuses attaques. Au cours de la jour
née, les capitaines Benoit et d’Etolles
ont été blessés, ainsi qu'une dizaine de
lirai/leurs ; un tirailleur a clé tué.
Le lendemain. les troupes françaises
ont fait une nouvelle reconnaissance
en force. Elles doivent faire au ¡our
d'hui une nouvelle marche offensive à
dix kilomètres en avant de la ville.
u n e 'C H A M B R E au 2° étage
d'il ne m aison à Q uim per, rue
Sainfe-Catherine, n “ 12.
S ’adresser à M° J aco , notaire.
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Q uim pe r, quartier de Loc-Maria (m ai­
son Girard).
S ’adresser à M' J a c q , notaire.
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5, rue du Quai, à Quimper.
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S ’adresser rue de D ouarnenez, 15, à
Q uim pe r.
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LUUCn Q uim p e r, U N E M A IS O N
servant actuellem ent do remise d é c u ­
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rie avec cham bre au-dessus (lo tout
l F PODRE notaire ii M e lg v e n , pouvant être habitó) ; adossé il la
• LC bU nilL dem ando u n clorc aux
actos couvants ot inventaires, sachant m aison, bfttimont servant d'abattoir;
devant un champ.
lo breton ot p ouvant roster longtem ps.
S ’adresser 28, placo Saint-Corentin.
1
M
.a .v i s
Contrairement aux bruits qui ont
couru, le Oreff'e de la Justice de Paix
Í
E tudo do M* JA O U E N , notaire ù Q u im ­
por, ruo dos R eguaires, n° 21.
n u n c u â u n c u n p e t it c o m m is
Un UCKi RIi UL m u n i do bonnes réfé­
rences. — S'adresser il M. F l o c ii , h u is ­
sier, 20, rue K ôréon, Q uim pe r.
01
DEM
UDESSr'^æ ?.
54, rue K ôréon.
Etude de M* LUCAS, avoué-lioenoié, ruo Vis, 0,
h Quimper,
VENTE
PAU
SUITE
DE
APRÈS
FOLLE-ENCHÈRE
L IC IT A T IO N
Devant le Tribunal civil de Quimper
LE
SAMEDI
31 A O U T
E lud e de M”L e N in i v in , avoué-licencié,
24, rue du Q uai, à Q uim per.
A
de Fouesnanl est toujours à vendre.
P oyr tous renseignem ents voulus
s’adresser a M m e veuve C lom cn n ho , à
F ouesnant.
___________ *________
à Saint- Julie n , près la gare,
pou­
vant servir pour écurie et remise, dé
pût, atelier, etc.
S’adresser à M. D a n ie i ,, 12, rue des
Reguaires, à Q uim per.
~ . . . . . . un grand Magasin,
P a r A D JU D IC A T IO N V O L O N T A IR E
E u l'é tu d e d u d it M » J a o u k n
l’audionoo des criées du Tribunal civil
do première instance de Quimper.
L E S A M E D I 31 A O U T 1907
A midi et demi
U N E M A IS O N sise ii Q uim por, rue
doLocronan, n° 1, c om prenant : au rezde-chaussée 2 m agasins avec arrièrem agasins et ti ch acun dos 3 étages 4
C ham bres ot 1 C abinet.
A u lovant de cotto m aison, une Cour,
un e M aison i\ four avee four, 2 B âti­
m e nts sur pilliers couverts en ardoi­
ses, Pom pe ot’ Cabinets d ’aisances.
Le tout d ’u n revenu de 1.800 francs
e n v iro n .
M ise à p r ix ; 2 8 .0 0 0 fran cs.
P o u r tous renseignem ents, s’adres­
ser à M8 J a o u k n , notaire.
Administration des Domaines
19 07
A M ID I
De la Propriété fonds et droits
réunis de « Guern-Tynez » ou « GuernTy-Névez » d ’une contenance cadas­
trale d’environ 13 hectares 22 ares (¡6
centiares et située en la com m une de
L a Forêt-Fouesnant, en u n seul lot et
sur la mise ù prix de 35.000 francs,
frais en sus.
L’avoué poursuivant,
P. L E N IN IV IN ,
avoué-licencié.
E tu d e de M* M a n it o u ,n o taire àQ u im p e r
A VENDRE
Par Adjudication volontaire
E n l’étude et par le m inistère do
M ° M a n i è r e , notaire
LE M E R C R E D I »8 AOUT 1 »0 7
D’UNE MAISON et DÉPENDANCES
Il sera procédé le d im anche 8 sep
à 2 heures après-midi
tem bre 1907, à une heure après-midi
Sises rue Stillèline, 10, à Douarnene:
E
N
L
A V IL L E D E Q U IM P E R
en la M airie do Peum erit, il la location
M IS E A P R I X : 5.000 F R .
Rue de Kerfeunteun, n° 23
I aux enchères p ubliques de D IV E R S
L ’avoué poursuiv ant,
IM M E U B L E S situés dans les com ­
A. LU CAS.
m unes do P eum erit, Plogastel-SaintAvoué-licencié.
G e rm a in , P lo zévo t.G uile rs, L andudec,
A y an t 2 pièces au rez-de-chaussée,
Plonéis et P ouldreuzic.
Etudo de M# COUBÉ, notaire h Quimpor.
2 cham bres et 1 cabinet à l ’étage ;
P o u r renseignem ents sur la consis­
au-dessus grenier avec cabinet.
tance des im m eubles ii louer el les
Mise à prix : 4.500 fr.
conditions de la location, on peut
S
’adresser
audit M ° M a n i è r e ,
prendre
connaissance
du
cahier
des
A L ’A M IA B L E
charges au bureau des D om aines de
Etudo do M’ L. C o s îji ’ iSk ic , huissier à Quimper
Plogastel Saint-G erm ain.
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UN IMMEUBLE
Situé à Quimper
Le Receveur des Domaines,
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Rue de Pont-l’Abbé
louer de suite ot 3"
pour le 29 septembre,
15, rue K èréon. (Ces doux logements
pourraient être réunis).
Jardin , situé à Loc-Maria, à louer
pour le 29 septembre.
S ’adresser chez M° J a c q , notaire.
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E tu d e de M° L U C A S , avoué-liccnciè,
rue V is, 6, à Q uim pe r.
E n conséquence,l’adjudication, après
surenchère du dixièm e, des im m eubles
sus-désignés, aura lieu à l ’audience
des criées (audience des vacations) du
rJ rib un al civil de Q uim pe r, au Palais
de Justice, sur le Q u a i, le S a m e d i 14
S e p t e m b r e 1907, à m id i, sur la mise à
prix de 13.900 F r a n c s , outre les char­
ges et sauf à parfaire s’il y a -lieu,
à éteinte de leux, au plus offrant
et dernier enchérisseur, aux clauses
et conditions de l’acte de vente du
19 février 19Q7, dont une expédition
est déposée au Greffe du T rib u n al civil
de Q uim pe r, où toute personne peut
en prendre connaissance, et à la charge
par le nouvel adjudicataire de payer
les frais et loyaux coûts de la première
adjudication et ceux de revente par su­
renchère.
Rédigé par l ’avoué poursuivant sous­
signé.
Q uim pe r, le 22 août 1907.
A. L U C A S ,
avoué-licencié.
Etude de M° L U C A S , avoué-licencié,
rue V is, à Q uim pe r.
VINT]
Par suite de conversion de saisie-immobilière
VEN’ _
Après Surenchère du Dixième
Devant le Tribunul civil
de Quimper,
Devont le Tribunal oivil de Quimper
au Palais de Justice,sur le Quai
L E S A M E D I 14 S E P T E M B R E 1907
L E S A M E D I 14 S E P T E M B R E 1907
(Audience des vacations)
à midi
A MIDI
(audience des vacations).
D É S IG N A T IO N D E S IM M E U B L E S
DÉSIGATION DES IMMEUBLES A VENDRE :
Département dn Finistère. — Arron­
dissement de Quimper. — Canton de
Département du Finistère. — Arron­ 1 Douarnenez. — Commune de PLOdissement, canton et ville de
[ GONNEC.
A VENDRE
:
Q U IM P E R
PLACE DU CIIA MP-DE-F01RE
dans la Conr dite « LA SANTÉ »
Tous les im m eubles sans exception ni réserve,
appartenant aux époux H uitric ci-après nommés
et consistant en :
La Propriété rurale de KernévezRouennou ou Kernévez-Braz
désignée comme suit au procès-verbal do saisie:
1° U ne Maison d'habitation, destinée
au
propriétaire, construite en pierres
•lo U N E M A IS O N D ’H A B IT A T IO N
Le D IM A N C H E 25 A O U T 1907, à au lond de la cour ; G r a n d e C o u r et couverte en ardoises, com prenant
L E L U N D I 2 S E P T E M B R E 1907
heure de l’après-midi, M® C o s q u é r ic , avec H a n g a r et E d if ic e s servant de rez-de-chaussée et grenier au-dessus.
P o u r tous renseignem ents s’adros*
A deux heures
D errière cette m aison, et y adossé, u n
îuissier, procédera au lieu de « Garsa- Vlaréchalerie ;
ser à M» Coubé, notaire à Q uim per.
En l'élude de M° Couderc, notaire
Appentis construit en pierres et cou­
ec-Vras », en Ergué-Gabéric, il la vente
2° U N E A U T RE M A IS O N touchant vert en ardoises. Ces im m eubles don­
à Pont-l'Abbé
aux enchères publiques des meubles,
e pignon ouest de la précédente et les n e n t du côté nord sur terre au saisi « t
eiïets m obiliers, m atériel et m arch a n d i­ E c u r ie s contigües, situées au fond et à du côté sud sur ciêche au m êm e ;
Il sera procédé le J e u d i 1 9 s e p C I- A P R È S
ses appartenant à M. Jean P h ilippe, l ’angle nord-ouest de la cour de la
2” U ne autre petite Maison d’h ab ita­
t e m b r e 1 9 0 7 , à 1 heure, à la Mairie Route de P lom eur à Pont-l’Abbè forgeron.
tion, construite en pierres et couverte
Santé.
de Pont-Croix, à la location aux enchères
O n vendra : arm oire, vaissellier, hor­
l»r L O T .
Ce dernier im m euble est séparé au en ardoises, ayant rez-de-chaussée,
publiques de d iv e r s I m m e u b l e s si­
loge, table, bancs,ustensiles dém énagé. sud de la propriété Cornic, par une li­ d o n n an t du nord sur m aison à- Jean
M
aison
à
u
n
étage,
avec
C
our,
Ja
rd
in
tués dans les communes do Pont-Croix,
E nclum es, établis, mèches, tarières, gne droite partant des gonds sud de la Le Golf, de Kernevez, et du m id i sur
et Puits, loués à M Eyrier.
Cléden-Cap-Sizun, Esquibien, Meilars,
crèche au sieur Seznec ;
boulons, scies, marteaux, niasses ; m a­ porte de l ’écurie située à l ’ouest pour
Mise ù prix : G.000 fr.
Plogoff, Plouhinec et l’Ilede-Sein.
3° Une Aire à battre, située derrière
chine à percer, filière à tarauder, cin
2* L O T .
aller rejoindre le point se trouvant à la m aison principale d ’habitation, sur
On peut prendre connaissance du cahier
Maison contiguë à la précédente avec treuse, rel'ouleuse, souillets de forge ; deux mètres sur la perpendiculaire ti­ laquelle se trouve une G range, cons­
des charges au bureau du Receveur des
dépendances,
deux Jardins, C our, H a n ­ pignons el coussinets en fonte pour rée ¿1 l ’angle nord-est du pignon est de truite en pierres et couverte en ardoi­
D om aines à Pont-Croix.
Le Receveur des Domaines, gar, R em ise et P uits, loués à M. Le Bris. m achines à battre, tour à crochet, bas­ la m aison vendue à M. Cornic, par acte ses, ayant rez-de-chaussée et grenier
J. L E BOLLOCH.
Mise à prix ; 8.000 fr.
cule, lot de planches, bois de charon- du 10 jan v ie r 1905, au rapport de au-dessus, bornée au nord par u n pe­
Nota. — Ces deux lots seront remis na£e et de chaufiage, etc.
tit courtil dont la propriété est indivise
M° J a c o , notaire ¿1 Q uim per.
E tu d e d ttM 'C O U B É ,n o ta ire à Q u im p e r. on ad jud ication sur les prix obtenus et
entre le sieur Sébastien-Marie Seznec
Cette vente est autorisée par ordon
M IS E A PRIX fixée par le suren­ fils et le sieur Je an Le Goff, de Kerneréunis.
nance rendue par M. V illard, juge-com
chérisseur..................... 13.900 Fr.
3» L O T .
vez-R ouennou, et au sud par terre a u ­
missaire de la faillite P h ilip p e , en date
dit S eznec;
Les
im
m
eubles
ci-dessus
désignés
U
n
grand
C
ham
p
à
l
’ouest,
des
lots
U n e M a l s o n siso rue de C oncar­
d u 7 août 1907.
ont été vendus par les époux H uitric,
4° E n face de la m aison, principale
n e a u , en la c o m m u n e d ’Ergué-A rm el. qui précédent et en bordure de la route,
Pour avis
co n ve n ant pour em placem ents à bAtir,
ci-après nom m és, suivant acte de M° d ’habitation, une grande C onstruction
Com posée do 4 pièces au rez-do-chaus
L. C O S Q U É R IC
J a c q , notaire ù Q u im p e r, m oyennant en pierres, couverte en ardoises, com ­
sée ; 4 pièces au l'r étage ; 4 pièces au d ’une contenance de 1 h. 35 a., loué à
M.
D
eguen.
2* étage.
Etudo do M» MANIERE, notaire à Quimper. le prix principal de douze m ille six prenant trois crèches, d o n n an t du nord
et du sud sur terres aud it sieur Seznec;
Mise
il
prix
:
8.000
fr.
O o u r s et J a r d i n avec B û c h e r s et
cents francs, en sus des charges.
5° U ne autre C onstruction en pierres,
Jouissance par la perception des re­
O a b i n e t s d 'a is a n c e s ,d e r r iè r e ladite
Après la notification prescrite par
couverte
en ardoises, servant d ’écurie^
venus du P 'a o û t 1907.
m aison.
les articles 2183 et suivants du Code avec grange, d on n an t du nord et du
P
a
r
A
d
j
u
d
i
c
a
t
i
o
n
v
o
l
o
n
t
a
i
r
e
S'adresser à M° C O U D E R C
R e v e n u a n n u e l > 8 9 0 fr.
civil, le sieur Sébastien Cornic a su­ sud sur cour audit sieur Seznec ;
E n l ’étude et p ar lo m in is tô ro do
P o u r tous renseignem ents s’adres­ Etudo do_M» André JONCOUR, avoué-liconcié,
renchéri du dixièm e le prix de vente
G" U n petit H angar, d o n n a n t du nord
M* M a n i è r e , no taire it Q u im p e r
ser a u d it M* C o u d é .
sus-énoncé.
5, ruo du Quai, h Quimpor.
et
du sud sur terres a u d it sieur Le
L E S A M E D I 14 S E P T E M B R E 1907
Cette surenchère a été validée par G off;
à 2 heures après-midi
7» U ne autre petite M aison, cons­
jugem ent contradictoire du. T rib unal
EN LA COMMUNE DE KERFEUNTEUN civil de Q uim pe r, en date du 8 août truite en pierres et couverte en ardoi­
ses, servant à la buanderie, ayant sim ­
1907, rendu,
( Le 6 Septembre 1907, à 2 heures de |Par Suite de Conversion de Saisie-Immobilière
Aux dépendances du Moulin de Trégueffélec
Devant lo Tribunal oivil do Quimper
plem ent u n rez-de-chaussée, d o n n a n t
l ’après-midi, il sera procédé à la m airie
an bord de la route de Quimper à Châteaulin
Entre :
du
nord sur terres aud it sieur Seznec
L
E
S
A
M
E
D
I
31
A
O
U
T
1907
de Pont-l’A bbé, par lo m inistère do
Une M A IS O N d ’h ab itation et un
Le sieur Sébastien Cornic, cultiva­ et du sud sur garenne conduisant à la
à midi et demi
M* C o u d e r c , notaire on cette ville, à
J A R D IN y attenant, le tout d ’une con­ teur, dem eurant il Keraëron, en la com ­ route de Q uim per à L ocronan ;
la vente par adjud ication d 'une p r o ­
tenance superficielle de 438 m q 95.
8“ Les deux tiers de la Propriété d ’une
E
N
L
A
C
O
M
M
U
N
E
D
E
T
RÉ130U
L
m une de Kerfeunteun, surenchérisseur,
p r i é t é c o m m u n a l e , servant de pres­
Maison
a four, construite en pierres et
Jouissance
par
m
ains
au
29
septem­
p
our
lequel
dom
icile
est
élu
rue
Vis,
Anx
dépendances
de
Kermabon
bytère, sise en la villo d e Pont-l’Abbé,
bre 1907.
0, il Q uim pe r, en l’étude de M e L u c a s , dont l ’autre tiers appartient a u d it sieur
place des Carm es, et porléo au cadastre
Le Golf, d o n n a n t du nord et du sud
sous les num éro s 422 el 423 de la sec­
avoué, q u i est constitué el q u i conti­
Mise à prix : 2.000 fr.
sur terres aud it sieur Seznec, ainsi que
tion 13, conten an t actuellem ent vingt com prenant M aison d ’habitation, c u i­
nuera d ’occuper.
P o u r tous renseignements, s’adres
les droits du saisi dans le pressoir ;
ares dix-huit centiares.
sine, Cour avec Cabinets d’aisance et ser au d it M° M a n iè r e , notaire à Q u im ­
M 1“ L U C A S , avoué.
9° L a m oitié bout levant de l’Aire à
MISE A PRIX vingt-cinq mille C iterne.
Et :
per.
battre, dépendant do la tenue d u d it
francs. . . .
M IS E A P R I X : 4.000 F R .
25 0 0 0 fr.
Sieur Jean-René-Gabriel Cornic, m é­ sieur Le Golf, d o n n a n t du nord sur
P o u r tous renseignem ents, s’adres
Etudo do Mo DALI 130']’, notaire fi Quimper.
decin-vétérinaire, dem eurant place du l ’aire du saisi et du sud sur terres à
Etudo do M' André JONCOUR, avoué-lioenoié,
s e rà M( Coui)Enc, notaire, dépositaire
ruo du Quai, 5, h Quimpor.
Champ-de-Foire, il Q uim pe r, acqué­ Le G olf et lçs droits du saisi dans la
d u cahior des chargos ot des titros do
1 fontaine et le lavoir du lieu de Kernereur surenchéri, ayant pour avoué cons­
p rop riété.
[ vez ;
titué M" Soudry, avec élection de d o m i­
P
a
r
A
d
j
u
d
i
c
a
t
i
o
n
v
o
l
o
n
t
a
i
r
e
10» U ne Pièce de terre labourable,
Etudo do M» DALI BOT, notaire h Quimper,
cile en son étude, sise rue Laënnec, nom m ée Ar-grinou-vras, inscrite au
Par suite de Conversion de saisie-immobilière
L E S A M E D I 21 S E P T E M B R E 1907
ruo Saiuie-Cathoriue, n4 4.
11 “ 19, à Q uim pe r.
Dovant lo Tribunal oivil do Quimpor
plan cadastral sous le 110 264, section F,
COM PRENANT :
Maison d’habitation, Cour derrière
et trois Jardins en terrasse.
Administration des Domaines.
i vendI
¡jjg IMMEUBLES
ü I ible
A VENDRE
TILLEDEPONT-L’ABBÉ
VENTE
UNE PROPRIÉTÉ
VENTE P C O cITATION
L E S A M E D I 31 A O U T 1907
A VENDRE
A L ’A M IA B L E
UNE PROPRIETE
i Quimper, rue du Lycée, 9
C om p renan t : m aison d’habitation,
rem ise, écurie, cellier, cour avec puits
et cabinets d’aisanco, ja r d in avec serre.
Cette propriété ost libre do location.
S’adresser à M« Dalibot, notaire.
A midi
I
E N L A C O M M U N E D E P E N IIA R S
Ronte de Quimper à Pont-l’Abbé
AU
L IE U
D IT
«
LE
M ERDY
»
Une P R O P R IÉ T É
on fonds et ôdillces, d ’une contenance
d ’environ 278. mètres carrés, com pre­
n a n t : M aison d ’habitation, Ecurio,
Cabane, Cour avec P u its.
M IS E A P R I X : 5.000 F R .
A VENDRE
fi 2 houres, en l’étudo
M c S O U D R Y , avoué.
L E F O N D S et L E S D R O IT S F O N ­
Et aussi :
C IE R S d ’une tenue à dom aine conSieur Alain-Marie H uitric, maréchalgéable sisii K e r z i i u u c , en la com m une
lerrant el dam e Catherine P oupon, sa
de P O l L D R E U Z IC , d ’une contenance
femme, q u ’il autorise, dem eurant pré­
d ’environ 4 hectares 60 centiares, al'
cédemment place du Champ-de-Foire,
fermée aux époux M arzin m oyennant
à Q uim per, el dem eurant actuellem ent
500 francs par an.
rue des G entilshom m es, 12, en la même
Mise à prix : I 0.000 Fr.
ville, vendeurs, ayant pour avoué cons­
P our tous renseignements, s’adres­ titué M 1’ Lucas.
ser à M c D a u u o t .
M c L U C A S , avoué.
pour une contenance de 1 hectare
8i ares 30 centiares, donnant du nord
sur terre au sieur llèn aff,d e Kergréac’h,
en Plogonnec, et du sud sur terre à
P ère n n o u, de K éridou, en P logo n n e c;
11° U ne Pièce de terre labourable,
nom m ée Parc-eren, inscrite au p lan ca­
dastral sous le n° U30, section G, pour
une contenance de 59 ares 30 centiares,
d o n n a n t du nord sur terre à M. Chauvcl, de Q u im p e r, et du sud sur terre à
M. F loch, de Iverrouédan, en P logo n ­
nec ;
ír:- ..............................
du
S am edi
2 4
nom m éo Fo'ènncc-bras, inscrite au plan
cadastral sous le n° 107!) p, section G,
pour une contenance de 66 ares 14 cen­
tiares, d onnant du nord sur terre au
saisi ot du sud sur terre il Le Goll';
40" U ne Pièco do torro sous pré,
nom m ée iiors-Ncvcz, inscrite au plan
cadastral sous !e n«1 1090 p, section G,
pour uno contenance de 15 aros 53
centiares, donnant du nord sur terre à
Le Goll' et du sud sur la garenno con­
d uisan t à la vieille route de Q uim pe r
à L ocronan ;
47" Une Pièco de terre sous verger,
nom m ée ÎÀors-Scvcz, inscrite au plan
cadastral sous lo n" 1091 p, section G,
pour uno contenance do 4 ares 90 cen­
tiares, d on n an t du nord et du sud sur
terre ou saisi ;
48° U no Pièce de terre labourable,
nom m ée Kcrscnc’h, inscrite au plan ca­
dastral sous le n° 1001 p, section G,
pour une contonanco do 54 ares 50
centiares, d o n n a n t du nord sur la ga­
renno sus-ènoncée, et du sud, sur
terres à Le F loch, de K érourédan ;
49° U no Pièco do terre labourable,
n om m ée Liors-Leurgucr, inscrite au
p lan cadastral sous lo n “ 1007, section
(I, pour uno contenanco de 9 ares 50
centiares, d o n n an t du nord sur ladite
garenne et du sud sur terre au saisi;
50’ U ne Pièce do terre labourable,
nom m ée Parc-icurgucr, inscrite au plan
plan cadastral sous le n° 1008, seclion
G, pour u n e contenance do 33 ares 10
centiares, d o n n a n t du nord et du sud
sur terre au saisi ;
51° Une Pièce do terre labourable,
nom m ée lAors-ar-Stivcllcc, inscrite au
plan cadastral sous le n" 1018, section
G, pour une contenance de 6 ares 70
centiares, actuellem ent com prise avec
les n°* 1019 p ot 1020, ainsi que 1017,
d o n n a n t du nord sur terre au saisi et
du sud sur garenne ;
52» Une Parcelle de terre labourable,
nom m ée Parc-ar-Front, inscrite au plan
cadastral sous lo n ” 110-2, section G,
pour un e contenance de 1 hectare 7
ares 40 centiares, d o n n a n t du nord el
du sud sur terre au saisi ;
53“ U ne Parcelle de terre labourable,
n o m m ée Gorréquer, inscrite au p lan ca­
dastral sous le n" i 105, section G, pour
une contenance de hectare 25 ares 10
centiares, d on n an t do tous côtés sur
terres au saisi ;
54“ Uno Parcelle de terre labourable,
nom m ée Parc-liras-Izdla, inscrite au
plan cadastral sous le n" 1106, section
G , pour uno contenance de 82 ares,
d o n n a n t du nord ot du sud sur terres
au saisi ;
55" Une Parcelle de terre labourable,
n om m ée Parc-Bras-Izelta, inscrite au
p lan cadastral sous le n" 1107, seclion
G, pour une contenance de 45 ares 80
centiares, d o n n an t du nord el du sud
sur terres au saisi ;
56° Une Parcelle de terre sous lande,
nom m ée Méncz-créac’li, inscrite au plan
cadastral sous le n" 1108, seclion G,
pour une contenance de 77 ares 10 cen­
tiares, d o n n an t du nord et du sud sur
terre au saisi ;
57° U ne Parcelle do terre labourable,
nom m ée Parc-lun-Crcac’lt, inscrite au
p lan cadastral sous lo n* 1109, section
G , pour une contenance de 58 ares
70 centiares, d o n n a n t du nord sur
terres au saisi cl du sud sur une ga­
renno conduisant aux terres du saisi ;
58° Une Parcelle de terre sous lande,
nom m ée Méncz-skr-voarcc, inscrite au
plan cadastral sous le n “ 1111, section
G , pour une contenance de 33 ares
40 centiares, d o n n a n t du nord sur
terre au saisi et du sud sur la gareune
précédente ;
59° U ne Parcelle de terre sous lande,
nom m ée Parc-bras-huclla, inscrite au
plan cadastral sous le n “ 1134, section
G , pour une contenance de I hectare
8 ares 50 centiares, d o n n a n t du nord
sur terre à M. C hauvel (K erlian), et du
sud sur terre au saisi ;
60° Une Parcelle de terre sous pré,
com prenant Hors- Yen el lAorsSlwclloa,
inscrite au p lan cadastral sous les n 0"
1011 p et 1012 p, section G, pour une
contenanco de 35 ares 20 centiares,
d o n n a n t du nord sur terre au saisi et
du sud sur la grande route de Q u i m ­
por à Locronan ;
01° Une Parcelle de terre sous taillis,
nom m ée 1)rausco:il-ar-Slivcllou, actuel­
lem ent traversée par la grande routo
do Q u im p e r il L ocronan, inscrite au
plan cadastral sous le 11 “ 1017 p, sec­
tion G, pour uno contenance de 2 ares
94 centiares, d o n n a n t du nord sur terre
au sieur Lo Floch et du sud sur terre
au saisi ;
62° Sols de M aisons ol dépendances,
sur lesquols sont construits les m ai­
sons, crèche el grange ci-dessus el sur
lesquels se trouve 1111 P u its, inscrits
au cadastre sous les n°" 1010, 1094,
A o û t
1 9 0 7 .
gonnec, pour l’année 1907, à la som m e
de 67 fr. 50 c., ainsi que le constate la
copie de la m atrice du rôle dont la
teneur suit :
1098, 1097, 1097 bis, 1096 p, et 1099 p.
Ces m aisons et. leurs dépendances
sont im posées au rôle des co n trib u­
tions foncières de la com m une de Plo
—!
a
C
Cantons, triage
'a,
>
Nature de la propriété.
011
13
&
•
lieux-dits.
0
'S.
a
id
1007
id
109ü
1007 l»¡»
O
15 »
22 50
30 »
Maison
Id
Id
Kernévez-Bras
Id
Id
07 50
Le présent extrait certifié conforme à la matrice cadastrale.
Quimper, le 18 ju in 1907.
Le Directeur des Contributions directes,
Signé : Illisible.
1907, sur u n revenu de 231 fr. 22,
ainsi q u ’il résulte de la copie de
la matrice cadastrale ci-après trans-,
cri te.
Lesdites parcelles de terre susénoncèes sont im posées au rôle de
la con trib ution foncière de la com ­
m u n e de P logonnec, pour l ’année
Contenance
imposable
IN D IC A T IO N
F
G
d
e;
"E.
-o
0
des
cantons, lieux-dits
ou villages.
des noms
des parcelles.
de la nature
do
la propriété.
Y.
Terre labourab.
Ar-Grinou-Bras
Kcrnévcz-Bras
204
Id.
Parc-Cren
Id
030
Id.
Ar-Léaner
Id
771
Id.
Parc-IIuella
Id
801
Id.
Ar-Grinou-Bihan
Id
833
Lande
Ar-Stang-Huella
Id
013
ld.
Id.
015
Id
Id.
Id.
9l()
Id
Pare-ar-Feunteun
Terre labourab.
017
Id
Foënnec-ar-Feunteun
Pré
Id
918
Lande
Ar Queignen-Vian
Id
910
Id.
Id.
908
Id
Kerseuc’h-Bian
Terre labourab.
990
Id
Id.
Kerseuc’h-Bras
Id
1000
Lande
Ar-Leur-Guer
1009
Id
Sol de maison
Id.
Id
1010
Pré
Foënnec-ar-Stang
Id
1020
Courtil
Liors-ar-Parc-Bra8
10(59
Id
Parc-Bras-Pella
Terre labourab.
Id
1070
Pré
Foëanec-ar-Sant-Bras
1071
Id
Terre labourab.
Parc-Bras-Tosta
1074
Id
Taillis
Ar-G’hoadic
1077
Id
Terre labourab.
Id.
1078
Id
Taillis
Coadic-ar-Foënnec-Vras
1080
Id
Ménez-Mellet
Lande
1081
Id
Courtil
Liors ar-Foënnec-Vras
Id
1081
Id.
Ar-Jardin
Id
1092
Dépendances
Id.
Id
10!) i
Id.
Id.
1(198
Id
Courtil
Lior8-Plou8
1100
Id
Ar-Gouidou
Terre labourab.
i io:¡
Id
ld.
Gorréquer
Id
1 lOí
Lande
Ménez SterVoarec
11 1 0
Id
Terre labourab.
Parc-ar Ster Voarec.
1113
Id
Id.
Liors Ster Voarec
1114
Id
Lande
Ménez-Clas
1135
Id
Soldem .e tdép.
Id.
1097
Id
Sol de maison
Id.
1097bñ
Id
Lande
Ménez-Baden
911 P
Id
Id.
Ar-Véchen
973 P
Id
Terre labourab.
Parc-ar-Stanc
1019 P
Id
Pré
Foënnec-Bras
1079 P
Id
Id.
Liors Ncvez
1090 P
Id
Verger
Id.
I119I P
Id
Terre labourab.
Kerscuc’h
loot
Id
Id.
Liors-Leurguer
1007
Id
Id.
Parc-Leurguer
1008
Id
Courtil
Liors-ar Stivellec
1018
Id
Terre labourab.
Parc-ar-Frout
1102
Id
Id.
Gorréquer
1105
Id
Id.
Parc-Bras-Izella
11OC
Id
Lande
Id.
1107
Id
Id.
Ménez-Créac’h
1108
Id
Terre labourab.
Parc-Lann-Créac’h
1109
Id
Lande
Ménez-Ster-Voarec
Itll
Id
Id.
Parc-Bras-IIuella
U3'i
Id
Pré
Liors-Yen
1011 P
LI
Taillis
Brou8coator-Stivcllou
1017 P
Id
Sol et dépend.
Id.
1090 P
Id
Dépendances
Id.
109!) P
Id
Pré
Liors-Stivellou
1012 P Ar-Stang Iluella(l)
1139
Lande
Ar-Stang Huella
( 1) O bservations .
»13
— Ne ligure pas au
Total, .
plan.
1 84 30 4 7 37
» 59 30 3
4 74
» 70 20 3 0 10
1 1? 40 3 8 99
i 10 I 3 9 28
» 95 90 3
1 43
» 18 60 4 0 09
» 44 70 4 0 02
1 08 90 3 8 71
D 08 » 4 10 88
» 53 20 4 0 27
» 0'! 90 4
0 02
)) 57 00 4 2 30
1 00 » 3
8 48
1 30 20 2
1 09
» t 35 i
0 06
» 38 20 2 15 06
)) li­ 70 2 1 23
\l i 10 3 8 09
» 29 30 4 4 09
1 ?(> 10 3 9 00
» 15 30 3 0 46
» 47 90 2 5 75
» 51 20 3
1 53
» 40 90 3
0 62
» 06 » 2
0 96
» 03 50 2
0 56
» > 49 ï
0 08
» i 34 1
0 04
9 03 30 2 0 53
1 31 20 2-3 13 12
» 61 50 3 4 92
9 51 10 3 0 77
)) 36 90 4 1 48
» 10 70 4 0 43
1 » 00 4 0 50
)) 10 20 1 2 59
» » 60 \ 0 10
» 21 56 4 0 11
2 04 18 4 1 32
» 92 01 4 3 68
» 60 14 2 19 68
» 1 53 4 2 48
» 04 00 2 0 79
D74 50 3 5 96
» 09 50 3 0 76
» 33 10 3 2 65
2 1 07
» 00 70
1 07 40 3 8 59
1 25 10 3 10 »
D83 P 4 3 32
» 45 80 4 0 23
» 77 10 2 2 32
» 58 70 4 2 35
9 33 40 4 • 0 17
1 08 50 4 4 31
» 10 40 1 5 52
» 02 94 2 0 15
» 06 25 1 1 »
» y 09 1 0 02
» 24 80 2 10 18
* 12 36 3
0 19
231 22
Le présent extrait certifié conform e à la matrice cadastrale.
Q uim pe r, le 18 j u in 1907.
Le Directeur des Contributions directes,
Signé : Illisib le .
M i s e à p r ix fixée
varie Tribunal............. 3 5 . 0 0 0 fr .
Les im m e ub les ci-dessus désignés
ont été saisis s u iv an t procès-verbal de
C entur, huissier il Q u im p e r, en date
du 6 ju ille t 1907, enregistré et tran s­
crit avec exploit de dénonciation du
10 du m êm e m ois de ju ille t, du m in is ­
tère du m êm e huissier, au bureau des
hypothèques de Q uim pe r, le 23 ju ille t
1907, volum e 78, il" 40 et 41.
A LA REQU ÊT E DE :
Sieur Sébastien-Marie Seznec père
et dam e Marie-Catherine Bothorel,
son épouse,qu'il autorise,cultivateurs,
dem eurant ensem ble au lieu de Kornévez- B oucnnou, en la com m un e de
P logonnec pour lesquels dom icile est
élu rue V i?, 6, à Q uim pe r, en l’étude
de M' L u c a s , avoué, qui est constitué
et qui continuera d ’occuper.
M» L U C A S , avoué.
SUR :
Lo sieur Sébastien-Marie Seznec
Ills, propriétaire-cultivateur dem eu­
rant au d it lieu de K ernevez-Rouennou,
en la com m une de Plogonnec, déb i­
teur saisi, ayant pour avoué constitué
M” S ou im v, avec élection de dom icile
en son étude, sise rue L aënnec n° 19,
à Q uim per.
M» S O U D R Y , avoué.
Par ju g e m e n t du 7 août 1907, enre­
gistré et m e n tio n n é en m arge de la
transcription de ladite saisie, le T rib u ­
nal civil de Q uim pe r, sur la dem ande
des créanciers saisissants et de la par­
tie saisie, a converti en vente aux e n ­
chères pub liqu es les poursuites com ­
mencées par les époux Seznec, sus­
nom m és.
E n conséquence, l’ad jud ication des
im m eubles sus-désignès aura lieu à
l’audience des vacations des criées du
T rib u n al civil de Q u im p e r, au Palais
de Justice, sur le q u a ik à Q u im p e r, le
S a m e d i 14 S e p te m b re 1 9 0 7 , à
m id i, en u n seul lot et sur la Mise à
prix de 3 5 . 0 0 0 f r a n c s , à éteinte de
feux, au plus offrant et dernier e n ch é­
risseur, et aux points, clauses et con­
ditions du cahier des charges déposé
au Greffe d ud it T rib u n a l,o ù toute per­
sonne peut en prendre connaissance.
R édigé par l’avoué poursuivant.
Q uim pe r, le 22 août 1907.
A. LUCAS.
Avoué-licencié.
Quimper, Imprimerie du Journal Le Finistère. — Ed. MENEZ, imprimeur, rue Sainte-Catherine, 10
Certifié par le Gérant aousslgné.
Quimwr, I* .
O
-O
Revenu net.
Reveni
12° U no Fiòco do lerro labourable, nom m éo Pare-bras-pella, inscrite au plan
n om m ée Ar-lèaner, inserito au p lan ca­ cadastral sous le n" 1070, section G,
dastral sous le n" 771, section G , pour p our uno contenanco do 1 hectare
u n e contenanco do 7(5 ares 20 centiares, Il ares 10 centiares, d o n n a n t du nord
d o n n a n t du nord sur torre il M. T an­ sur lerro audit sieur T an guy et du
g u y , do Penaprat, on P logonnec, et du sud sur torro au saisi ;
28° U no Pièce de torro sous pré,
sud sur un e garonno conduisant à
la vieille routo do Q u im p e r il Locro- nom m ée FoBnnce-ar-St-liras, inscrite au
plan cadastral sous lo n° 1071, section
nan ;
11)” U no Pièce do terrò labourablo, G , pour uno contonanco do 21 ares
nom m ôo Parc-hucUu, inserito au plan 30 centiares, d o n n a n t du nord sur
cadastral sous lo n° 804, section G, torro au d it sieur T an guy et du sud
p o u r une contonrnco do 1 hoclare sur torro au saisi ;
29° U ne Pièco do torro labourable,
12 arcs 40 centiares, d o n n a n t du nord
sur la garenne con duisan t ii la vieille nom m éo Pn rc-bras tosia, inscrite au plan
routo de Q u im p e r il L ocronan, et du cadastral sous lo n» 1074, section G,
S u d sur terres do K e ra n g u illy , on pour uno contonanco de 1 hectare 20
aros 10 centiares, d o n n a n t du nord et
P lo g o n n o c ;
14" U no Pièce do terre labourable, du sud sur terre au saisi ;
30» U no Pièco do terre sous taillis,
nom m ôo Ar-grinou-bihan, inserito au
p la n cadastral sous lo n° 833, section G, nom m éo Ar-c’lioadic, inscrite au plan'
p our un e contenanco do 1 hectare cadastral sous lo n° 1077, section G,
16 ares, d o n n a n t du sud sur terre au pour une contenance de 15 ares 30 c e n ­
sieur Seznec, Ile rv ô, do Kernevez- tiares, d o n n an t du nord et du sud sur
B ih a n , en P logonnec, et du nord sur terre au saisi ;
31° U no Pièce do torro labourable,
terre il M"’° veuve M oënnor, do Kèrinom m éo Ar-c'lwtdie, inscrite au plan
voal, en P logonnec ;
15* U n ô Piòce do terre actuellem ent cadastral sous lo n* 1078, section G,
la b o u ra b lo , nom m ée Ar-stang-hucilu,, pour une contenanco de 47 ares 90 c e n ­
inscrite au p lan cadastral sous les n “* tiares, d o n n an t du nord et du sud sur
913 et 1139, section G, pour uno con­ terre au saisi ;
32° U ne Pièco de torro sous taillis,
tenanco de 9 hectares 08 ares 26 cen­
nom
m éo Coadic-ar-fo'ènncc-vrns, inscrite
tiares, d o n n a n t du nord sur la grande
au
p
lan cadastral sous lo n° 1080, secroute do Q u im p e r it Locronan et du
sud sur garenne aux propriétaires du lion G, pour un e contenance de 51 ares
20 centiares, d o n n a n t du nord sur
dit village do Kernovez ;
16° U no Pièce do terre sous lande, terre à Le GotV, do K ernovez, et du
n om m ée Ar-stang-huclla, inserito au sud sur terre il T a n g uy , do Penaprat ;
33' U ne Pièce de terre actuellem ent
plan.cadastral sous lo n° 9 1 5, section
labourable,
nonnnèo Mcncz-mcllei, in s ­
G , p our un e contenanco de 18 ares
crite
au
p
lan
cadastral sous le n ü 1081,
60 centiares, d o n n a n t du nord sur
ladite grande routo do Q u im p e r ii L o ­ section G , pour un e contenance de
cronan .et du sud sur ladite garenne 40 ares 90 centiares, d o n n a n t du nord
sur l ’article précèdent et du sud sur
do K ernovez ;
une garenne conduisant à la vieille
17“ U ne Pièce de terre sous lande,
routo do Q uim pe r à L o c ro n an ;
n om m ée Ar-stang-huclla, inscrite au
34° U no Pièce do terre sous courtil,
p lan cadastral sous le n° 916, section
nom m ée Liors-ur-fotnncc-vras, inscrite
G , pour un e contenance do 4 ares 70
au plan cadastral sous le n" 1084, sec­
centiares, d o n n a n t du nord sur ladite
tion G , pour une contenance de 6 arcs,
garenno et du sud sur terre aud it sieur
d o n n a n t du nord sur terre au saisi et
L e Gofl'i
du sud sur terre a u d it sieur Le Gofl ;
18° U ne Pièce do terre labourablo,
35° Une Pièco de terre, nom m ée Arn om m eé Parc-dv-fcuntcun, inscrite au
jurdin, sous courtil, inscrite au plan
p la n cadastral soiis lo n° 917, section
cadastral sous le n° 1092, section G,
G , pour uno contenance do 1 hectare
pour uno contenance de 3 ares 50 cen­
08 ares 90 centiares, d o n n a n t du nord
tiares, d o n n an t du nord et du sud sur
sur terrò au d it sieur Seznec et du
torro au saisi ;
nord sur terres do K e ra n g u illy ;
36“ Une Pièco de terre, nom m ée
19° U no Pièce do terrò sous pré, Uorsplous, sous courtil, inscrite au plan
nom m ée Fotnncc-ar-fcunieun, inscrite cadastral sous le n ” I luO, section G,
au p lan cadastral sous lo n° 918, sec­ pour un e contenance de 3 ares 30 cen­
tion G , pour une contenanco do 68 tiares, d onnant du nord et du sud sur
ares, d o n n a n t du nord sur terre il la lerro au saisi ;
dite veuvo M oënner, do K erivoal ot
37" U no Pièce do terre labourable,
du sud sur la garenno c o n d u isan t à n om m ée Ar-gonldou, inscrite au plan_
K e ra n g u illy ;
cadastral sous lo n° 1103, seclion G ,’
20o U no pièce do terrò sous lande, pour uno contenance do 1 hectare
n om m ée Ar-queigncn-vian, inserito au 31 ares 20 centiares, d o n n a n t du nord
p la n cadastral sous le n» 919, section sur terre au saisi et du sud sur terre
G , p our un o contenance do 53 arés a u d it sieur Lo GoH’ ;
20 centiares, d o n n a n t du nord sur ga­
38° U no Pièce de terre labourable,
re n n e alla n t il la vieillo routo do n o m m ée Ar-gorràjucr, inscrite au p lan
Q u im p e r & L ocronan ot du sud sur cadastral sous le n° 1104, section G,
terre à Le Goff, do K ornèvoz ;
pour uno contenance de 61 ares 50 cen­
21° U no pièce do terre sous landò, tiares, d o n n a n t du nord et du sud sur
nom m éo Ar-queignen-vian, inserito au terre au saisi ;
p la n cadastral sous le n° 998, section
39“ Uno Pièce do terre sous lande,
G, pour u n e contenanco do 4 ares 90 n om m éo Ménez-ster-voarec, inscrite au
centiares, donnant du nord sur ga­ plan cadastral sous lo n° 1110, sec­
re n n o aux propriétaires do K ernovez tion G , pour uno contenance de 51 ares
et du sud sur terre a u d it sieur Seznec. 10 centiares, d o n n a n t du nord sur
22° U no Pièce do torro labourablo, terre au d it sieur Le Goll et du su d sur
n om m éo Kerscnc'li-biun, inserito au plan garenno ;
•40" Uno Parcelle do torro labourable,
cadastral soua le n° 999, section G,
p o u r u noco n tonanco de 57 ares 60 cou- n om m ée Pare-sUr-vonrec, inscrite au
tiares, d o n n a n t jçlu nord sur ladite plan cadastral sous lo n" 1113, sec­
garenno et du sud sur terre à Le tion G, pour un e contenance de 36 aros
F loch , do K ero uréd an, on P logonnec ; 90 contiaros, d o nnant du nord et du
23° U ne Pièce do terre labourablo, sud sur torro au saisi ;
41" Uno Parcelle de terre labourable,
n om m ôo Kcrscnc'li-bian, inscrite au plan
cadastral sous lo n° 1000, section G, nom m éo Liovs-stcr-vounc, inscrite au
p our u n e contenance do 1 hoclaro 6 p la n cadastral sous lo n° 1114, sec­
ares, d o n n a n t d u nord sur ladite ga­ tion G, pour uno contenance do 10 ares
ren no et d u sud sur terre a u d it sieur 70 centiares, d o n n a n t du nord sur
terres à M. C lm uvol (K erlian) et du
Le F lo c’h ;
24° U no Pièce do torro sous landò, sud sur terre au saisi ;
42“ U no Parcelle de terre sous lande,
n o m m éo Ar-Lcurqucr. inscrite au plan
cadastral sous lo n° 1009, section G, nom m éo Mcnez-clos, inscrite au plan
pour u n e contonanco do 36 ares 20cen- cadastral sous le n" 1135, section G,
tiaros, d o n n a n t du nord ot du sud sur pour uno cpntonance do 1 hectare
60 centiares, d o n n a n t du nord sur
torro a u d it sieur Seznec ;
25° Une Pièce do terre sous prè, torros à M. Chauvel ot du sud sur
nom m éo Fninncc-ar-stang et com pre­ terre au saisi ;
48" Uno Parcelle de torro sous lande,
n a n t actuollom ont Pan-ar-slang, in s ­
erito au p lan cadastral sous les n°’ nonnnéo liléncz-radcn, inscrite au plan
1020 et 1019, section G , d ’un e conlo- cadastral sous lo n" 9 11 p, section G,
nanco do 1 hoctaro30 aros21 centiares pour uno contenance do 21 ares 56 cen­
d o n n a n t du nord sur terre au sieur tiares, d o n n a n t du nord sur lorre au
Lo F loch et du sud sur la grando saisi et du sud sur terre au sieur Lo
G oll ;
routo do Q u im p o r à L ocronan.
44" U n o Parcelle de terre sous lande,
26u U no Piéco do torro sous courtil,
n om m ée Liors-ar-Parc-Uras, inscrite au nom m ée Ar-vcclwn, inscrite au plan
p la n cadastral sous lo n" 1069, section cadastral sous lo n" 972 p, section G,
G , pour uno contonanco do 7 ares 70 pour uno contenanco de 2 hectares
contiaros, d o n n a n t du nord sur torro 64 ares 18 contiaros, d o n n a n t du nord
à T an guy, do P onaprat, ot du sud sur ot du sud sur terres au d it sieur Le
Goll';
torro audit Seznec ;
45° U no Pièce de terre sous pré,
27° U no Pièce do torro labourablo, I
F in is t è r e
hectares
ares
1 centiares
j
Classe
au
de la Section]]
S u p p lé m e n t
Yn peur légalisation do la signatura oi-oontro :
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T r e n te - s ix iè m e
4 .9 6 4 «
M e rcre d i 2 8
année
A o ût
1 ^0 7
SUBSSUSSS
LE NUMÉRO
LE NUMÉRO
JO U R N A L
R E P U B L IC A IN F O N D É E N
187
CENTIMES
P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i
CENTIMES
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Ai U J M P E R —
Nos NOUVELLES TÉLÉGRAPHIQUES
Faits & Bruits
Paroles républioaines. — L’avenir
de la Franoe. — L ’éin in o n t académ i­
cien E rne st Lavisse a fait entendre de
grandes et belles paroles aux élèves
des écoles com m unales de Nouvionen-Thiérache. Ce n ’ost pas seulem ent
aux petits écoliers q ui l ’écoutaiont q u ’il
s’adressait. Los sages conseils q u ’il
a fait entendre sont dostinés à tous.
Il a développé ce thèm e que « le jug e
entre les opinions contraires doit ôtre
la liberté » on q u i réside « tout l’avenir
de la France ».
C ’est facile à dire, m ais si difïlcilo ù
réaliser !
Tous les partis sans exception pré­
tendent parler au nom de la liberté,
s’inspirer u n iq u e m o n t d’elle. Mais
com biep d’entre eux sous-entendent
que la liberté ne doit fonctionner q u ’à
le u r seul bénéfice !
Ils ne s’aperçoivent pas que cette
restriction la réduit it néant.
Trente-six ans do R é p u b liq u e ne
nous ont pas appris à ôtre vrai­
m e n t républicains. N ous avons encore
à faire u n long apprentissage do nos
droits et surtout de nos devoirs de ci­
toyens d ’u n E tat de suffrage universel.
N ous n ’avons pas les m œ urs do la
liberté.
Je me souviens, raconte précisément M.
Ernest Lavisso, qu’il une des premières réu­
nions publiques qui furent tenues dans la
courte période de l’Empire libéral, un ora­
teur soutenait une opinion qui n’était pas
celle de la majorité. Il fut insulté. Gomme
j ’essayais de calmer mon voisin, qui hurlait,
il me déclara : « Puisqu’ils sont la minorité,
il faut qu’on s’asseoie dessus ». Si j ’en crois
les compte-rendus des réunions d’aujour­
d’hui, les choses n’ont guère changé. Je me
souviens aussi qu’un de mes amis les meil­
leurs avertissait qu’il n’aimait pas h ôtre
contredit : * Prenez garde ! Si quelqu’un
n’est pas de mon avis, mon premier mou­
vement est de penser que c’est un imbécile,
et le second de croire quec’est une canaille».
Beaucoup de Français ressemblent à mon
ami, et ils mettront du temps h se corriger
de ce travers.
FEUILLETON DU
« F in is tè r e »
du Mercredi 28 Août 1907.
— 28 —
LEDRAMEDEROSMEUR"
PREM IÈRE PARTIE
Le
M y a tè r« .
V III
SILHOUETTES DK 1IAIÜNKURH
— Que penses*tu do cot liommo, Bortrand î
— demanda & voix basse Lebreton à l’Anglais.
— Jo pense, mon oher Colman, — répondit
celul-oi, — quo nouB avons devant nous un
suffisant imbécile, capable pout-Ôtro do de­
venir malfaisant à l'occasion, mais par im ­
pulsion d’autrui. Ce n’ost là qu’un comparso
dans le drame qui nous occupe, ot nous de­
vons chercher plus haut les responsabilités.
Kerjan no nous a-t-il pas dit que colui-ci
avait agi par ordro ?
— Ton Jugement ooncordo avoo lo mien.
Oui, Kerjean a talson, cet homme n’a dû
(1) Reproduotion Interdite aux Journaux qui
n’ont pas un traité avoo la Sooleté des Qons
de Lettro.
— OUI M P kit
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pour les RDonnemoms et les nnnonoes it M. >’Administrateur,
et pour tout oe qui repartie la rédaction a Af. le Rédacteur en chef.
Les abonnements partent dus 1« «t 15 de chaque mois ut sont payables
d'avanoe. Ils sont renouvelés à leur expiration, sauf avis oootraire de l'abonuô
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Les lettres non affranchi', s sont refusees.
Il
faudra bien p o urtan t q u ’ils on ar­ C’était bien mal connaître les habiles mar­
rivent lit,si dur quo soit l’effort à faire. chands d’encre et de salive qui dirigent ces
S in o n , ce serait ïi désespérer do tout. sortes de congrès. Après huit ou dix jours
M. Ernest Lavisse, q u i m et u n beau de discussions qui ont épuisé toutes les éner­
courage il proclam er ces idées — q u i­ gies, les profiteurs adroits ont proposé un
conque ne s’in c lin e pas oien bas de­ texte de résolution qui donne satisfaction à
vant la doctrine intan gible du « Bloc » tous, car il approuve et renie tour à tour les
risque en effet l’excom m unication doctrines exposées dans le débat et permet
à chacun de se croire victorieux. Rebel et
m ajeuro — no désespère pas.
Hervé,qui avaient failli se prendre aux che­
Quo l’école, dit-il, nous aido à devenir plus veux, se sont rencontrés dans le vole final
raisonnablesen nous enseignant la tolérance. sur un texte qu’ils trouvent respectivement
Les fondateurs do l’école laïque républicaine conforme à leurs doctrines.
ont voulu que ce fût un de ses devoirs. Ils
Mais il est permis de dire que Hervé a le
ont écrit dans le programme de l'enseigne­ droit de triompher plus que les autres, puis­
ment de la morale : « Respect des opinions et que le fait qu’on le ménage montre sa force,
des croyances. » Si l’école méprisait ce pré­ son influence, et que le socialisme ne peut
cepte, sa destinée serait médiocre. Elle ne se séparer de l’antimilitarisme.
remplacerait pas l’école congréganiste, elle
la continuerait tout simplement. A ceux qui
L o i su r la lim ita tio n des effets de
se contenteraient pour elle de cette fonction,
je dirai : « Alors, c’est vous h présent qui la saisie-arrêt. — Le Journal o/liciel
prétendez posséder seuls la vérité ? vous qui a publié la loi suivante du 17 juillet 1907
ôtes infaillibles ? vous qui excommuniez ? sur la limitation des effets de la saisie-arrôt :
A présent, c’est vous qui ôtes les pontifes?
Mais,pour mettre votre gloire h jouer ce tant
vieux jeu, il faut que vous ne soyez pas tiers,
vraiment I 11 s'agit de faire du tout nouveau :
inspirer aux jeunes la tolérance par la con­
fiance en la raison et la liberté, détruire la
haine, afin que la République, ne blessant,
ne faisant soulfrir aucune conscience, donne
un jour à la France ce bien qu’elle n’a ja ­
mais connu et dont elle a tant besoin, la
paix entre ses enfants.
Au congrès socialiste. — L ’antimilitarisme triomphe. — La presse de
tous les pays s'est vivement intéressée pen­
dant quinze jours aux incidents du concile
socialiste de Stuttgart. Il y allait, pensaiton, d’intérêts considérables. Deux fractions
se trouvaient en présence. La première,
presque uniquement composée de Français,
affichait des doctrines antimilitaristes très
nettes ; elle allait jusqu’à proclamer comme
un devoir sacré la grève générale, en cas
de guerre, et l’insurrection. La seconde,
comprenant tous les délégués allemands, ré­
pudiait violemment ces doctrines et affir­
mait sa fidélité aux devoirs patriotiques.
Qu’allait-il résulter do cette rencontre ?
D j s deux côtés, les délégués n’ont pas
caché leurs sentiments. Hervé et Jaurès ont
posé carrément los conditions de la trahi­
son à laquelle ils sont résolus. Ils sont, eux,
Article unique. —-L ’article 5G7 «lu Code
de procédure civile est remplacé par la dis­
position suivante :
La demande on validité et la demande en
mainlevée formée par la partie saisie seront
portées devant le tribunal du domicilo de la
partie saisie.
En tout état do cause, et quel que soit l’é­
tat de l’alïaire, la partie saisie-arrêtée pourra
se pourvoir en référé alin d’obtenir l’autori­
sation do toucher du tiers saisi, nonobstant
l’opposition, à la condition de verser à la
Caisse des dépôts et consignations, ou aux
mains d’un tiers commis à cet effet, somme
suffisante, arbitrée par le juge des référés,
pour répondre éventuellement des causes de
la saisie-arrêt, dans le cas où le saisi se re­
connaîtrait ou serait jugé débiteur.
Le dépôt ainsi ordonné sera affecté spé­
cialement, aux mains du tiers détenteur, à la
garantie des créances pour sûreté desquel­
les lu saisie-arrêt aura été opérée, et privi­
lège exclusif de tout autre leur sera attribué
sur ledit dépôt.
A partir de l’exécution de l’ordonnance de
référé, le tiers saisi sera déchargé et les effets
de la saisie-arrêt transportés sur le tiers dé­
tenteur.
Cette limitation de la saisie-arrôt figurait
dans la liste des « petites réformes », dont
le monde des affaires demande depuis long­
temps la réalisation. Elle met fin à un véri­
table chantage, qui consistait à arrêter cent
mille francs avec un titre de créance de
mille francs et à forcer ainsi l’adversaire à
payer ce qu’il ne devait pas, plutôt que d’ê­
tre
privé de fonds indispensables. On arri
socialistes avant tout, Français en­
suite. Bebel et Wolrnar ont opposé it ces vait il atténuer celte « summa injuria » par
déclarations stupéfiantes des déclarations des moyens empiriques, auxquels se prêtait
non moins formelles. — Allemands d'a­ le juge des référés.
Aujourd’hui, enfin, le droit a fait un non
bord, ont-ils répondu, socialistes ensuite.
Il
était permis de croire, après cela, que veau pas vers l’équité.
la ligne
2 0 o.
Annonce» judiciaire« et diverses.
Réclames........................................
ao
Lob annonces du département du Finistère et des départements limitroph *
soront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent ôtre déposées la Teille
¿e la publication du Journal, avant midi.
L e g u ê p ie r m aro cain . — La situa­
tion est stationnaire au Maroc.
La colonie européenne de Fez a quitté
la ville et est en route vers la côte, ac­
compagnée par des détachements de
troupes régulières marocaines chargés de
la protéger.
Cela ne l’a pasempêché d’être attaquée,
ainsi qu’en témoigne le télégramme su i­
vant :
Tanger, 26 août. — On confirme qu’au
cours do l ’exode des Européens de Fez à
Tanger, à peine hors de la ville, les forces
fournies par le maglizen sont entrées en
lutte avec la tribu des Oulad-el-IIade ; tnais
dès que la fusillade fut entendue à Fez,
les soldats de la garnison furent envoyés
sur ce point et dispersèrent les agresseurs.
Cette alerte, quoique peu grave, cause une
vive alarme dans la ville et parmi les Euro­
péens qui faisaient route vers la côte.
A Casablanca, la situation politique
reste calme. Mouley-Hafid, proclamé sul­
tan, serait en marche sur la ville, venant
de Marrakech; mais on ignore ses inten­
tions.
La révolution est imminente. Les
nouvelles de Fez ne laissent aucun doute
à cet égard :
Fez, 26 août. — La population de Fez est
très énervée et les sentiments hostiles au
maghzen ne font que s’accentuer. On lui
reproche notamment de n ’avoir pas su évitor les événements de Casablanca et par
conséquent l’intervention française.
Le sultan et le grand vizir, craignant pour
leur vie, font entourer leurs maisons par des
détachements de la garnison.
El Guebbas et les hauts fonctionnaires
manifestent une vive inquiétude au sujet
de la situation ; ils se réunissent souvent
pour prendre parti. Les uns conseillent de
laisser faire la France et de se ranger à son
avis ; les autres voudraient organiser la dé­
fense contre les rebelles.
Le gouvernement français a décidé, en
présence de la proclamation du nouvean
sultan et des symptômes de soulève­
ment, d'envoyer de nouveaux rentorts.
On s’attend en effet, de la part des A ra­
bes, à de nouveaux a sauts.
N o u v e lle s diverses
— Le président de la République ren
trera demain à Paris pour recevoir des
mains de M. Ivurino, amnassadeur du
Japon, les insignes de l’Ordre impérial
du Chrysanthème qui lui a été conféré
par l’empereur du Japon.
ces gens là ne se mettraient jamais d’accord.
— M. Clemenceau, président du Conseil,
est rentré à Paris, où il a conféré avec plu­
sieurs ministres au sujet du Maroc.
Mais alors, très indifférent, Bertie Jonhson
être qu’un instrument. Il mo tarde do voir
quello mine il va prondro au mornont où so leva et l’aspect du colossal Anglnis suffit
à éteindre toute velléité provocatrice dans
notro liôto so montrera ù lui.
Tandis qu’ils échangeaient cos réllexiona, les regards du groupe interloqué. Il n ’eut
lesnouvoauxvonus.avocunogaiotô bruyante, pas, d’ailleurs, à prendre longtemps dos airs
commandaient des consommations variéos, do matamore.
Yves Kerjan venait de so démasquer ot
qu’ils accompagnaient des réllexions du goût
lo plus doutoux, dos critiques les plus plato- montrait à ses liôtos sa liguro lino et rail­
ment bêtos sur lo pays, les habitants, les leuse.
— Bion le bonjour, monsieur Loriain, —
mœurs.
Los femmos, élégantos et jolies, babillaient dit-il en s’avançant vors les consommateurs.
ù boucho-quo-veux-tu, montrant los dents — C’est beaucoup d’honneur pour moi de
en dos rires forcés, étalant tout co quo les vous recevoir sous mon toit. Je n’aurais pas
toilettes do saison leur permettaient d’offrir osé l’espérer.
Lu face insignifiante du député était brus­
do nu aux regards, leurs bras, l’échancruro
de lours corsages. Et dans cot intarissable quement devenue cramoisie. Puis, presque
caquotago, pas un mot intolligont, pas une immédiatement, ses yeux dépourvus d’insyllabe d’esprit no venait faire diversion à tolligonco avaient pris une expression do
méchanceté qui lit dire à Lebreton :
l’intarissablo nullité de l’entretien.
— Quollo partio carréo d’imbécilos I — pro­ — Ma foi, Bortio a raison. Cet idiot peut
nonça à domi-voix aux oreilles dos doux devenir malfaisant. Tant pis pour lui.
En reconnaissant l’homme quo jadis il
jounos gens Kerjan, qui rentrait on co mo­
ment. — Jo gage que vous demandiez, sans avait fait condamner à la prison pour voies
ôtro d’accord, quel ost lo plus bêto de la do fait sur sa personne, Lorrain avait changé
bande V No chorchez pas : c’est mossiuu lo, do couleur. Lo rougo lui était monté au
front,tant lo souvonir do sa blcheté lui avait
député Lorrain. Jo lo connais.
Cola fut dit d’un tel ton quo les deux amis été péniblo. Mais la mansuétude do Koréclatèrent do rire, co qui arrêta not los papo- jan, son obséquiosité feinte avaient sutli
pour ubuaor la fatuité du personnage. Tout
tagos da la bando.
L ’un doB quatre hommes, un dos fêtards do suite il avait cru voir dans l’attitudo hum ­
à têtos crapulousos, assujettit son monocle ble, presque servilo, do l’ancien greffier, uno
marque do déférence, et rassuré contre les
b o u s son sourcil gaucho ot on osB aya l’effet
sur los irrévéroncioux vis-à-vis qui s’étaient indiscrétions possibloa do l’hôtelier, il so
rongorgoa ot duigna répondro avec une no­
permis do rlro.
ble condescendance :
— Tiens ! monsieur Kerjan, vous ici,
nialtro d’hôtel à Saint-Elllain ? Vous êtes
donc rentré au pays ?
— Comme vous le voyoz, monsieur Lor
rain, — répliqua Yves en réprimant ur,e
folle envie de rire — et charme de vous
compter parmi inos clients. Est-ce quo vous
avez l’intention de passer la nuit ici ? J ’ai
précisément quatre chambres libres.
Ces « quatre chambres libres » eurent le
don de provoquer l ’hilarité dos quatre dames
plutôt légères qui accompagnaient les qtia
tro messieurs. Elles battirent des mains, et
l’une d’elles lit la première réflexion niali
cieuso qui eût étnaillé les conversations du
double quatuor d’imbéciles :
— Bravo ! Quatre chambres. Nous les pre­
nons, n’est-ce pas, mesdames ? Ces messieurs
coucheront sur lo palier.
— Comme vos chiens, alors 1 — interpella
le moins nigaud du groupe masculin.
— Comme nos chiens, — appuya l’oratrice,
riant elle-même do ce qu’elle prenait pour
un mot d’esprit.
Kerjan so lit une ligure de circonstance, si
invraisemblablement niaise quo Lebreton et
Jonhson so détournèrent pour cacher lour
gaieté.
— Il y a, — dit-il, — dos dames qui font
coucher lours chiens dans leurs lits.
Cotto naïveté porta au paroxysme l'hilarité
de la bande ot l'onthousiasmo de la partio
féminino. Elles applaudiront eu criant ;
— Le roi d’Espagne Alphonse X I I I et la
reine Ena ont visité Lourdes, la basili­
que, la grotte et les piscines, vendredi
dernier. Les souverains venaient d’Arcachon.
— Un.terrible accident de chemin de fer
s’est produit samedi, à Coutras, sur la
ligne de Burdeaux à Paris, à quelques kilo­
mètres de Bordeaux. Par suite du non fonc­
tionnement d’une aiguille, un express se d i­
rigeant vers Paris a tamponné un train de
marchandises. Le choc a été effroyable. Le
bilan de cette cataitrophe s’établit ainsi :
Dix morts, dont cinq employés de la com­
pagnie, et38 blesoés.dont 18 assez grièvement
et 4 très grièvement.
— Tous les incendies qui se sont dé­
clarés autour de Toulon sont maitrisés.
Les dégâts sont considérables. Des bois
ont été la proie des flammes sur une
étendue de plusieurs dizaines de kilom è­
tres. Les troupes qui avaient été envo­
yées pour combattre le sinistre sont ren­
trées à Toulon.
— H uit réservistes d’infanterie, qui dî­
naient dimanche dans un débit, à Nancy,
ayant eu idée de chanter la Carmagiwle et
YInternationale, furent conduits au poste,
où l’un d’eux insulta le commissaire de po­
lice, menaçant de porter plainte auprès des
députésetdes journaux socialistes. Les huit
réservistes ont été écroués par les soins de
l’autorité militaire.
N ouvelles
étrangères
Russie. — On dit, dans les cercles bien
informés, que la Russie aurait consenti
i considérer la vallée du Sungari comme
étant sous l’influence du Japon et à recon­
naître également l’influence prépondé­
rante du Japon en Mandchourie.
Allemagne. — L’empeieur Guillaume, ar­
rivant lundi à Hanovre, a répondu en ces
termes à une allocution de bienvenue :
« Si la paix a pu être si longtemps main« tenue, nous le devons, en même temps
« qu’aux gracieuses dispensations d'en haut,
« a l’épée de notre «rince eprouvée. Faste
« Dieu qu’il me soit donne de conserver dans
» l’avenir cette précieuse garantie, sans la« quelle le travail le plus acharné des habi« tants des villes et des paysans ne sert à
rien ».
Turquie. — Le conflit turco-persan
prend mauvaise tournure. Le gouverne­
ment turc prétend que tout le pays oc­
cupé par ses troupes, qui ont franchi la
frontière perse, est situé en territoire
turc. Le gouvernement persan parait dé­
cidé à se détendre énergiquement.
Japon. — Une dépêche de Tokio annonce
quo le gouvernement japonais à décidé la
création d’une nouvelle escadre, dite de
Hong-Kong.
— Entendu, monsieur. Nous retenons les
quatre chambres pour nous et nos chiens.
Soudain une intervention du dehors vint
faire une diversion en détournant les atten­
tions.
Une seconde voiture venait de s'arrêter de­
vant la porte de l ’hôtel et sept personnnes
en descendaient rapidement.
— Monsieur Kerjan, — cria du seuil une
voix chaudement timbrée qui lit tressaillir
Lebreton, — pouvons-nous remiser chez
vous ?
Pour ce coup,l’hôtelier délaissa le député et
sa compagnie et s’avança le chapeau à la
main vers l’arrivante, qui n’était autre que
Dina Ferreix.
Elle venait d’entrer, apportant la splen­
deur de sa beauté dans l ’estaminet en plein
vent, éblouissant les regards. Derrière se
montraient la petite Germaine de Pcngoazet
Aliette Ferreix. La blonde après la brune
apparaissait comme le jour éclatant succé­
dant à la nuit enivrante, e tc ’étaitle splen­
dide contraste de leur double beauté, connue
de Saint Brieuc à Brest, qui avait soulevé la
soudaine rumeur des admirations confon­
dues.
A la vue des deux jeunes tilles, Lebreton
et l’Anglais s’étaient levés, imités d’ailleurs
par tous los hommes assis sur la terrasse.
PiKHnts MAEL.
A suivre).
L E
GAZETTE BRETONNE
F IN IS T E R E
ANIM AUX REPRODUCTEURS
montre, il y a des détails très beaux. Ses ciens dispensés en vertu de l’article 23 de la
ligures notamment sont très expressives.
loi du 15 juillet 1889, ont été rappelés à l’ac­
CONÜOUItS
d’ahhondissement
On se rappelle sans douto qu’au mois de
La chominéo de M. Caujan, exécutée sur tivité au début do l’année courante comme
1r*
catégorio.
—
Espèce
bovino.
décembre dernier le mtiire de Bresl prit un
les dessins do M. Chaussepied, et destinée à n’ayant pas produit en temps utile le certificat
FINISTÈRE
1<™ division. — MAlos. — Tauroaux do
arrôté interdisant aux prêtres de la ville do
la villa de Théodore Botrel, un peu massive justifiant de leur position et ont été renvoyés
raco
cornouaillaiso.
—
i™
section
:
taureaux
circuler sur la voie publique revêtus de
dané sa partie supérieure, présente égale­ dans leurs foyers quelque temps après, en con­
Aotes officiels.
lours insignes sacerdotaux. Plusieui'3 inci­ de 3 ans et 3 ans en bouche. — l r* prime
ment do jolis détails, s’inspirant de la (lore formité d’un arrêt rendu par lo Conseil d’Etat.
80 fr.; 2«, (¡0 fr.; 8«, 50 fr.
bretonne. Il y a là une guirlande .de ileurs
Le ministre do la Guerre a décidé qu’il serait
Aux termes d’un rapport approuvé lo dents pénibles se produisirent îi ce moment,
2« section : taureaux de 1 an. — Imprime
d’ajoncs qui fait honneur à l’artiste qui l ’exé­ sursis ù la convocation des ecclésiastiques de
24 août par lo président de la République, dos procès-verbaux ayant été dressés contre 50 fr.; 2», 40 fr.; 3«, 30 fr.
cuta.
cette catégorie jusqu’il ce que les dispositions
une médaille d’argont de lf* olasso est décer­ des prêtres conduisant des convois funèbres
2» division. — Milles. — Taureaux de tou
M. Jaouen a plusieurs bonnes pièces, no­ spéciales que comporte leur situation particu­
née it M. Rouquier (Emile-Amédée-Mario),
L'arrêté en question n’avait guère cessé tes races purs ou croises. — 3') section : tau
tamment un buffet très soigné.
lière et qui sont actuellement à l’étude aient
commissaire spécial do la polico dos chomins d’être appliqué depuis; mais lo Conseil d’Etat
roaux do 2 ans et 3 ans on bouche. — 1
Enfin, M. Le Guyader expose un vieux ba ­ été arrêtées.
do for ù Quimpor ; (1903-1907, déjà titulaire ayant, ces jours derniers, cassé un arrôté
primo, 80 fr.; 2', 00 fr.; 3«, 50 fr.; 4*, 45 fr
hut et deux jolies statuettes du xvn« siècle,
En conséquonce, des ajournements seront
d’une médaille de bronzo ot d’une médaille
5», 35 fr.
semblable comme illégal, les prêtres bres
en chêne sculpté et point, d’une seule pièce. accordés à ceux d’entre eux qui auraient été
d’argont do 2» classo) : s’est do nouveau dis­
4« section : tauroaux do 1 an. — If« primo
Signalons, on terminant, les grilles et les l’objet d’une convocation pour une période de
tingué ot a exposé sa vie dans dos circons­ lois ont décidé de procéder désormais comme
50 fr.; 2», 30 fr.; 3«, 25 fr.; 4•, 20 fr.
a'itrefois.
dessus de portes en fer forgé exécutés par réserve.
tances particulièrement difficiles.
3» division. — Femelles. — 5« section
M. Gardaliaguetsur les dessins de M. Chaus
C’est ainsi que lo commissaire do police
La fin du recrutement régional. — On
de Saint-Martin a dressé procès-verbal ces vaches laitières sans distinction d’Agn ni de sepied et destinés à la villa Botrel, et une
annonce que dans ta circulaire annuelle pré­
Par arrôté du 22 août, ont été nommés
raco.
—
l
r»
prime,
30
fr.;
2»,
20
fr.;
3«,
15
fr
coupe,
en
fer
forgé
également,
sortant
des
jours-ci contre l’abbé Blanchard qui précé
M. Boncors, commis des contributions in­
4*, 10 fr.; 5*, 10 fr.
ateliers de M. Lorit, et dont les connaisseurs parée par le ministre de la Guerre pour la répar­
tition du contingent, il est prescrit cette année
directes à la sous-dlrootion do Morlaix, com­ dait en surpüs et eu élole un convoi funè­
0* section : Vaches portières, sans dis
admirent le joli travail.
des modifications radicales dans le sens du re­
mis prlnoipal du service général à Lanmeur, bre en chantant los psaumes des morts. Ce tinction d’Age ni de race. — lr» prime, 30 fr
crutement national. La classe qui sera mise en
en remplacement de M. Noizoau, nommé i\ procès-verbal a été transmis au parquet.
2«, 20 fr.; 3«, 15 fr.; 4», 10 fr.; 5», 10 fr.
Marans (Gharento-lnférioure) ;
7« section : génisses bretonnes n ’ayant pas Société a rc h é o lo g iq u e d u F in is tè re . roule en octobre prochain ne serait plus incor­
porée dans la région d’origine, afin d’éviter des
M. Uosotiamp9, commis du sorvico géné­ L ’im p ô t su r le r e v e n u dans le F in is ­ plus do 2 ans en bouche. — 1™ prime, 35 fr
Dans la dernière réunion mensuelle de la
incidents qui se sont produits.il y a deux mois,
ral au Havre, commis à la sous-direotion do
2», 30 fr.; 3*, 25 fr.; A', 20 fr.; 5*, 15 fr
tère. — U n « sondag e ».
Société archéologique du Finistère, M. Al­
dans lo Midi viticole.
Morlaix.
G*, 10 fr.
fred Roussin a lu une note sur le « Groupe
Conformément ù do récentes instruc­
8" section : génisses croisées. — 1" prime
du cavalier et de l’anguipède » à propos de
35 fr.; 2*, 25 fr.; 3», 20 fr.; 4«, 15 fr.
l ’exemplaire do Kerlot, près Quimpor,
Police correctionnelle. — Tribunal
Par arrêtés on date du 19 août 1907, MM. tions ministérielles, un essai d’applica
qui a été transporté au manoir de Kéraval,
2* catégorie. — Espèce chevaline.
Cueiï (Paul-Marie) ot Lo Gall (Josopb-Mario), tion do l’im pôt sur le rovonu, tel que l’a
de C h â te a u lin .
en Plomelin.
ex-soldats au 2* régiment d'infanterio colo- conçu M. Caillaux, bref un « sondage
1" division. — Milles. — 1" section : éta
Audience du 17 août.
La Bretagne possède actuellement trois
nialo, ont été nommés cantonniers du ser­ a été fait ces jours derniers dans le F i­ Ions de toutes races. — 1” primo, 70 fr
monuments
similaires
de
ce
groupe
équestre
vice vlpinal du département du Finistèro.
nistère,comme dans tous los autres dé­ 2“, 50 fr.; 3", 30 fr.
C hatkaulin . — Outrages. — Le nommé
2' division. — Femelles. — 2* section : ju ­ qui se rattache à l’époque gallo-romaine. Guillaume Le Gac, 17 ans, journalier à ChApartements d ’ailleurs.
L ’un est au musée départemental à Quim ­ teaulin, Grand’Rue, a fait rébellion et a ou ­
C ’est la commune d ’Ergué-Armel qui ments poulinières suitées de leurs produits
Par décision du 21 août 1907, ot on exécu­
per, l’autre à Plouaret, dans les Côtes-du- tragé les gendarmes Le Doaré et Maurnus—
1
™
primo,
80
fr.;
2',
65
fr.;
3‘
,
45
fr
tion do la circulaire du 2 mai 1907, les mu­ a été choisie pour cet essai. Et quand
Nord, et enfin le troisième a Kéraval.
4«, 35 fr.; 5*, 30 fr.; 6», 25 fr.; 7*. 20 fr.
son, de la brigade de ChAteaulin, qui l ’a­
tations cl-aprés sont prononcées dans l’inté­ nous disons choisie, c'est lo mot qui con
La disposition uniforme que présentent vaient arrôté pour ivresse.
3* section : pouliches de 3 ans, saillies en
rieur du 118» régimont d'infantorio, avec la vient. M. le m inistre dos Finances avait
ces différents exemplaires, tous plus ou
1900. — 1ro prime, 75 fr.; 2*, 60 fr.; 3«, 40 fr
Le Gac est condamné à 8 jours de prison,
mention < service », sauf indication con­ laissé entendre que l'expérience porterait
moins mutilés, mais se complétant entre et 5 fr. d’amende pour la contravention d’i­
4*, 30 fr.; 5-, 25 fr.; 0% L'0 fr.; 7", 15 fr.
traire figurant en regard du nom dos inté­ sur des communes prises au hasard, et
eux, est la suivante :
vresse.
4* section : pouliches do 2 ans, non sail
ressés :
Le cavalier, tête nue, le bras droit levé,
principalem ent sur des communes rura­ lies. — I f prime, 50 fr.; 2«, 40 fr.; 3*, 30 fr
M. Pescho, chef de bataillon, passe du
le gaucho tenant les rêtes, est vêtu d’un
les. Ceci afin de répondre aux détrac­ 4*, 20 fr.; 5«, 10 fr.
C h e m in s de fe r d ép arte m e n tau x ,
4* bataillon au cadre complémentaire (por­
manteau à la romaine. Le cheval est cabré
5«
section
:
pouliches
do
1
an.
—
lfc
prime
teurs du projet qui prétendent qu’il ag
d u F in is tè r e .
tion centrale) ;
et
sous
ses
pieds
de
devant
se
dresse
le
buste
25 fr.; 2-, 20 fr.; 3*, 15 fr.; 4', 10 fr.
M. Mir, capitaine adjudant-major, 4» ba­ graverait sensiblement les charges lisca
T
ra
in
s
s u p p lé m e n ta ire s .
d’uno figure humaine dont les jambes trans­
3« catégorie. — Espèce porcine.
taillon, passo au 1" bataillon comme adju­ les des agriculteurs et des métayers.
formées en serpent s’enroulent sous le ventre
Le Compagnie des chemins de fer départe­
Or, Ergué-'Arinel n'est pas, à propre­
I " division. — M ¡lies. — l r’ section : ver
dant-major ;
de l’anim al ; d’où le nom d’anguipède sous mentaux du Finistère a l’honneur d’informer
M. Coquerello, capitaine, passo de la 7« ment parler, une commune rurale. L ’a ­ rats Agés d’au moins 0 mois. — l r* prime
lequel on la désigne.
le public qu’à l’occasion du deuxième pardon
40 fr. ; 2«, 30 fr.; 3*, 20 fr.; 4*, 10 fr.
compagnie au cadre complémentaire (por­ venue de la Gare de Quim per, notam
Quelle est la signification de ce mystérieux des « Fleurs d’ajoncs » à Pont-Aven, elle met­
2»
division.
—
Femelles.
—
2«
section
tion centrale) ;
ment, est incorporée en partie dans cette
monument ? Les interprétations qu’on en a tra en marche, le dimanche 1er septembre,
M. Finck, capitaine, passe de la 8' compa­ commune, et les nombreuses propriétés truies Agées d'au moins G mois. — lro prime
données sont loin d’être précises et concluan­ entre Quimperlé et Pont-Aven, 3 trains sup­
25 fr.; 2', 20 fr.; 3", 15 fr.; 4«, 10 fr.
gnie au cadre complémentaire (portion cen­
tes. Les uns en ont cherché l ’explication dans plémentaires, aux heures suivantes ;
bâties qui la bordent modifient complè
trale) ;
BEU
RR
ES
la
mythologie germanique, les autres dans
Départ de Quimperlé à 9 h. du matin ; arri­
M. Laqueux, capitaine, passe do la 13* tement les conditions d ’application et de
la mythologie gréco-romaine. On s’accorde vée à Pont-Aven à 9 h. 55.
lr« prime, 25 fr.; 2«, 20 fr.; 3% 10 fr.
répartition
de
l
’im
pôt.
compagnie à la 7* ;
on général pour considérer le cavalier comme
•, 5 fr.
Départ de Pont-Aven à 5 h. du soir ; arrivée
Une autre raison fait que l ’expérience
M. Cordonnier, oapitaine, passo du cadre
un dieu vainqueur du principe du mal, mais à Quimperlé à 5 h. 55.
C ID R E S
qui nous occupe ne peut fournir que des
complémentaire à la 8° compagnie ;
on en est encore réduit aux conjectures sur
I'* pi ime, 25 fr.; 2», 20 fr.; 3', 15 fr.
Départ de Pont-Aven à 8 h. 30du soir ; arri­
M. Deflaux, lieutenant, passe de la 13° renseignements erronés.
les origines du mythe.
■
,
10
fr.;
5*.
5
fr.
vée à Quimperlé à 9 h. 25.
compagnie au cadre complémentaire (portion
Les fonctionnaires qui ont instrumenté
M. R o ussin, donnant son impression
centrale). — Maintenu-instructeur à l’école à Ergué-Armel ont pris généralement
L ’exhibition des anim aux se fera sur personnelle, pense que ce groupe équestre
de Rambouillet ;
Renseignements utiles
pourrait appartenir à l ’iconographie de la re­
comme base de leurs calculs le cadastre
l’ancienne route de Pleyben, et la distri
M. Barjou, lieutenant, passe do la 14' com­
Or le cadasire c’est plus exact. E n effet, bution des récompenses à la Halle-aux- ligion d’origine madzéenne, dite de Mithra,
Le timbre des quittances. — La loi du
pagnie au cadre complémentaire (portion
qui, dans les premiers siècles de l ’ère chré­
depuis son établissement, un très grand Blés.
23 août 1871 a édicté une amende de 62 fr.60,
centrale). — Maintenu école de guerre ;
tienne,lutta d’influence avecle christianisme.
Un banquet par souscription aura lieu Dans ses voyages en Hindoustan, il a eu décimes compris, contre toute personne ayant
M. Guglielmi, lieutenant, passo do la nombre de terres ont été défrichées sur
délivré eur papier non timbré à 0 fr. 10 la
le
territoire
d'Ergué-Armel.
Dans
l'expé­
à m idi.
14« compagnie à la 4« ;
aussi l ’occasion d’observer les sculptures des
quittance d’une somme supérieure à 10 fr.,
M. Demay, lieutenant, passe de la 2° com­ rience actuelle ces terres ne sont pas
temples brahmaniques et il a vu le môme
un reçu ou un titre libératoire quelconque,
pagnie au cadre complémentaire (Morlaix)
taxées ; m ais si l'im pôt sur le revenu
sujet traité à peu près de la même manière ;
Concours
et
examens
signé ou non eigné.
M. Rouhier, lieutenant, passo do la 4* com­ était définitivem ent appliqué, les mesu­
ce qui serait un nouvel argument en faveur
Une note officieuse fait savoir que le m i­
pagnie à la 2« ;
res inquisitoriales de recherche qu'il
Les baccalauréats. — La deuxième ses de l ’origine asiatique du mythe représenté nistre des Finances, préoccupé du nombre
M. Le Guerranic, lieutonant, passo
la comporte signaleraient ces propriétés sion des baccalauréats s’ouvrira à Rennes le par notre anguipède gallo-romain.
croissant des contraventions commises en
13« compagnie à la 10«.
5 octobre. Les registres d’inscription seront
foncières aux rigueurs du fisc et, par
cette matière tant par les particuliers (com­
suite, les taxes qui seraient réellement ouverts du 10 au 28 septembre. Les épreuves
merçants, industriels, propriétaires ou loca­
Nouvelles
maritimes
perçues seraient beaucoup plus élevées écrites auront liou les 15 et 10 octobre.
taires principaux, entrepreneurs de messa­
Eleotions munioipales.
La retraite de l'amiral Péphau. — Le geries, de roulage ou de camionnage), que
que les taxes fictives indiquées par le
vico-amiral Péphau, préfet maritime de Brest,
par des sociétés de commerce et d’industrie,
Le Conseil m unicipal d ’Ergué-Gabéric
L ’E x p o s itio n d ’art b re to n
sondage ».
qui sera atteint lo 8 janvier prochain par la li­
va donner des ordres en vue d’une répression
s’est réuni dim anche m atin à l’elTet d’éde Q u im p e r.
Do tout cela il appert que les expérien­
mite d’Age, cessera scs fonctions le 31 courant,
d’autant plus sévère que les contraventions
lire un adjoint au maire.
ces organisées dans notre département
sur sa demande,pour jouir d’un congé à la suite
à la loi sur le timbre des quittances ne sau­
Lo
mobilier,
qui
est
une
des
branches
A u premier tour de scrutin, les voix se ne sauraient être convaincantes, quel
duquel sa pension de retraite sera liquidée. Son
raient trouver d’excuse dans l’ignorance de
d’indüstrie
des
plus
importantes
de
notre
ville
sont ainsi réparties : Louis Bacon, de que soit leur résultat.
successeur ne sera nommé qu’après la promo­
dispositions législatives dont l’application
etde notre région,oecupe.auGymnase m uni
Kerfert, 9 voix ; René Feunteun, 3 ; H .
C ’e9t un inspecteur des contributions ci pal ,1a salle du rez-de-chaussée,on commun tion des vice amiraux annoncée pour septem­ remonte à plus de trente-cinq ans.
bre. L’iutérim du préfet maritime de Brest sera
Le Corre, 4 ; Jeun M ahé, t ; K ergourlay.l. directes q u i les a dirigées, avec l'assis­ avec les faïences.
fait par le contre-amiral Thomas.
A u second tour do scrutin, M. Louis tance du maire de la commune, de con­
M. Jacob nous présente des pièces sécu­
Bacon a été élu par 11 voix, contre 4 à seillers m unicipaux, etc. Ce travail, qui laires : un prie-Dieu Louis XIV , à pupitre
Les réservistes des équipages de la flotte.
Quimper. — Passage de troupes. —
M. René Feunteun et
il M. I-Iervé Le n ’a pu être achevé, se poursuivra cette un meuble gothique, dont les panneaux re­ — Lo ministre de fa Marine a adressé la ciifprésentent
le
Paradis
terrestre
;
un
coffre
U
n
groupe de deux batteries du l«r régi­
culairc
suivante
aux
préfets
maritimes
:
Corre.
semaine.
dos d’Ane ; un autre coffre Renaissance, qui
Far modification aux dispositions de ln cir­ ment d’artillerie coloniale, venant de
vient de Plestin, et qui est remarquable. Que culaire du 1er février 1907, les réservistes des
C o n c o u rs sp èoial de la race b o v in e do belles choses dans ces vieilles et naïves équipages de la Hotte qui ont accompli quatre Lorient et allant aux manœuvres, can­
Au Conseil de préfecture.
tonnera à Quim per samedi prochain,
b re to n n e en 1907.
sculptures I mais un article no suffirait pas années do service effectif et qui doivent être
31 août.
Le conseil de préfecture se réunira le sa­
à les détailler.Comme curiosité ethnographi­ convoqués au mois de novembre prochain, se­
Ce détachement se compose de :
L a Commission chargée d ’élaborer le que, voici un antique m oulin à grains qui ront dispensés dp leur période d’exercices. Ces
medi 31 août courant, à 3 h. de l’après-midi.
197 officiers, sous-officiers, brigadiers
programme
du
Concours
spécial
de
la
est un exemplaire presque unique ; c’est uno dispositions s’appliquent : 1° aux hommes de
Les affaires suivantes sont inscrites au
et
canonniers ; 183 chevaux et mulets ;
race
bovino
bretonne
qui
aura
lieu
les
vraie
pièce
do
musée.
la
classe
1898
;
2°
aux
hommes
des
classes
rôle de la séance :
Puisque nous parlons de ce « stand », si
antérieures qui, ayant bénéficié d’ajourne­ 26 voitures à quatre roues.
1° MM. Jean Kérinec, électeur à Crozon, 12 et 13 octobre il Quim perlé a décidé que
MM. les boulangers sont appelés à
ments,devaient être convoqués le premier lundi
les 10.000 fr. do prix seront distribués gnalons en passant les spécimens de brode
Goas et consorts, électeuis h Trégarvan.
ries bretonnes qui s’y trouvent. Quelques- de novembre ; 3« aux réservistes des corps soumissionner le vendredi 30 août pour
dans
les
conditions
suivantes
:
7.500
fr.
Protestation contre l’élection de M. Balcon,
uns do ceux qui sont là ont été présentés à d’armuriers de la marine qui, ayant accompli la fourniture de 150 kilogr. de p ain ;
élu conseiller d’arrondissement le 28 juillet pour la race bretonne pie-noire; 1.500
’Exposition universelle do Paris en 1807, ot le môme temps d’activité, devaient être convo
MM. les boucliers pour la fourniture de
fr. pour la race froment, pie-rouge et an a­
1907.
valurent à M, Jacob une médaille d’argent. qués en 1907. Il reste entendu que les réservis
70 kilogr. de viande ; MM. les marchands
logues
;
300
fr.
pour
les
serviteurs
ru­
2“ M. J.-M. Salaün, cultivateur au bourg
Tétait la premièro application do la broderie tes des équipages de la flotte de la classe de
de fourrages pour la fourniture de 835
de Lannilis.— Ligne de Brest h Laberwruch : raux ; 500 fr. pour les vaches dont le lait bretonne aux vêtements des citadins et sur­ 1900 ot ceux du corps d’armuriers qui ont effec
kilogr. de foin, 398 kilogr. de paille et
offre
la
plus
grande
richesse
en
beurre
;
tout
des
citadines.
Cost
uno
industrie
qui
tué
trois
années
d’aolivilé
effective
seront
dis*
Pacage d'animaux sur les talus do ladite
1.020 kilogr. d ’avoine.
300
à
400
fr.
de
médailles
et
plaques
depuis
a
pris
uno
extension
considérable.
pensés de répondre à l’appel pour leur pre
ligne.
Un officier devançant la colonne se
Puisque l’occasion s’en présente, rendons miôre période d’exercice ».
do
prix.
3° M. Louis Téréné, commerçant au bourg
hommage à celui qui la créa.
tiendra la Mairie pour passer les con­
C
’est
d
’ailleurs
ce
que
lo
Finistère
a
de Crozon.— Contribution des patentes : de­
Avis aux navigateurs. — Le feu d e l’lle- ditions avec les fournisseurs.
M. Cumunol présente plusieurs meubles
annoncé dès la semaine dernière.
mande de réduction.
modernes, dont uno armoire à trois corps aux-Moutons, à deux occultations toutes les
Les troupes seront cantonnées chez
Los
fabricants
de
machines
et
instru­
4' M. Jean Humeur, agent-voyor h lluel(jui mérito qu’on s’y arrête.
secondes et A 3 secteurs blancs, 2 secteurs
les habitants.
ments
agricoles
de
toutes
sortes
seront
goat. — Contribution foncière dos propriétés
ouges, un secteur vert, a ôté renforcé.
A côté, M. Le Pcnvon, de Pontivy, expose
adm is ii'présenter les produits do leur un tableau on chône sculpté, « Une noce bre­
Les puissances et portées lumineuses sont
bAties : demande en réduction.
Au Sacré-Cœur. — On sait que les reli­
maintenant les suivantes : secteur blanc : 000 gieuses du Sacré-Cœur ont reçu, il y a quel­
8* M. J.-M. Laot, cultivateur h Lannilis. fabrication au concours. Ces machines tonne », curieusement fouillé.
MM. Lo Blanc frères ont plusieurs pièces becs Carcel et 16 milles ; secteur rouge : 120 ques semaines, signification de l ’arrêté fer­
— Ligne de Brest à Laberwrach : Introduc­ et instruments ne seront soumis à aucun
intéressantes.
Mais la plus remarquable est becs Carcel et 12 milles f/2 ; secteur vert : 75 mant leur établissement à la date du l*r sep­
classement.
tion de chevaux sur ladite ligne.
Le programmo détaillé de ce concours évidemment un buffet au x armes de Breta­ beos Carcel et 12 milles ; secteur blanc ren­ tembre prochain.
6' M. Yves Le Golf, marin-pêcheur h
gne, dont les proportions sont harmonieuses forcé : 12.000 becs Carcel et 20 milles.
Ces religieuses, qui ont transféré le siège
Ploujean, contre M. Pierre, banquier à Mor- paraîtra incessamment.
D’autro part, l’amplitude du secteur blanc de leur congrégation en Angleterre,vont donc
ot les dispositions bien comprises. Le pan­
Nous
croyons
d
’autre
part
que
la
ville
laix-Ploujean.— Concession administrative :
cnforcé a été accrue do 1* ; co secteur est quitter Quimper sans espoir de retour. Aussi,
neau inférieur, qui représente des person­
construction d’un éditlce au lieu dit « Le de Q uim perlé, à laquelle incombent les nages dansant,parait inspiré de la « Noce bre­ maintenant compris entre les relèvements du avant deremettre leurs immeublesauxmains
frais
d’installation
du
Concours
spécial,
Cornic » ; demande è ce qu’il soit sursis il
tonne » do Lclcux,qui est au musée de Quim ­ feu au Nord 81« 5’ Ouest, et au Nord 70‘ 5’ du liquidateur, elles ont décidé de les dégar­
se propose d ’organiser dos concours an­ por. Ce n ’est pas un reproche quo nous lui Ouest.
toute procédure de saisie-immobilière.
nir le plus possible.
nexes et des fêtes brillantes.
faisons au contraire.
Les autros caractéristiques du pharo n’ont
C’est ainsi que non seulement les objets
Los meubles do M. Emile Liot sont bien pas été modifiées. Position approchéo : 47« 40’ mobiliers, mais les portes, les fenêtres et
Les conséquences de la Séparation Sooiété d ’a g r io u ltu r e de Ch& teaulin. compris, ot au goût des visiteurs, puisquo 32” N. ; 6» 21’ 58” Ouest.
lours montants, les boiseries d’appartement,
quelques-uns
portent
la
mention
«
vendu
».
les
planchers, etc., ont été déménagés. Les
C o n c o u rs de 1907.
— Depuis le 17 aoAt, lo feu provisoire fixe
En exécution d’un jugement rendu h la
M. Clément expose uno chambre luxueuse.
tuyaux du calorifère auraient été achetés
blanc allumé sur 1e môle de Rosmeur, à DouarM. Joan Autrou présente un ensemble
requête de la municipalité de Penmarc'h,
On sait quo la Société d’agriculturo de
pour faire du drainage ; les gouttières ellesnouez, est éteint, et un feu fixe vert,d’une por­
M. Rouquier, commissaire spécial, accom­ ChiUoaulin a décidé quo son concours se d’une oxcoptionnollo importance. Il y a là des tée de 3 milles, est reporté à l’extrémité du mu- mêmes ont disparu ot les ardoisesont, dit-on,
commencé à les suivre.
pagné d’une vingtaine de gondarmos, a pro­ tiendrait, en 1907, le mercredi 4 septem­ potitos armoires, dos petits bahuts qui sont soir de ce môlo qui a été reconstruit.
ravissants.
Mais
c’est
sa
chambre
à
coucher
Averti do ces faits, le liquidateur s’est
cédé lundi malin, h la premièro heure, h bre prochain, à Chilteaulin.
Position appocliée : 48“ 5’ 48" N. — 0° 39’
qui est la plus remarquable. Kilo témoigne
ému, et a porté plainte au Parquet qui a
l’expulsion dos trois prêtres delà commune
27” O.
Une subvention de 700 fr. a ôté accor­
d’un goût sûr : cette restitution dos sculptures
chargé M. le jugo d’instruction et M. le com­
du presbytère qu’ils occupaient.
dée il la Société par lo Département et anciennes est parfaite.
missaire do police de Quimper de dresser un
Doux conts personnes environ assistaient une subvention do mémo somme par le
Nouvelles militaires
M. Arthur Autrou a exposé pou do chose,
constat des lieux. Mais quand ces deux ma­
à cette expulsion, mais il n’y a eu aucuno m inistre do l ’Agriculture.
mais ce peu do chose bo rachète par sa qua­
Les périodes des ecclésiastiques. — Un gistrats se sont présentés à la porte de l’éta­
manifestation ni aucun incident.
Voici le programme de ce concours : lité. Dans les piocos détachéos qu’il nous certain nombre d’élôvcs ooolésiastiqucs, an- blissement, la religieuse qui les a reçus louy
L E
a répondu quo, jusqu’au 1°' septembre, les
Dames du SaoréCœur étaiont choz olios, et
qu'ellos refusaient de laisser ontror qui
que ce soit. Les magistrats ne purent quo se
retirer.
Mais à la suite de la survoülanco active
organisée depuis autour de l'établissement,
une voiture, ohargée do matériel, qui en sor­
tait, a été saisie ot envoyéo en fourrlèro.
La répression des fraudes des den­
rées alimentaires. — En vertu de la loi
du l°r août 1905 concernant la répression
des fraudes et falsifications des boissons ot
denrées alimentaires, M. le commissaire de
police de Quimper a opéré ces jours der­
niers chez un certain nombre de commer­
çants de noire ville des prélèvements d’é­
chantillons divers qui ont été expédiés, aux
fins d’analyse, dans un laboratoire oillciel.
F" Le « caporal doux » . — Pour satis­
faire aux réclamations des débitants et con­
sommateurs de tabac de Quimpor, M. le
Directeur général des Contributions indi­
rectes a décidé que les bureaux de Quimper
seraient approvisionnés du nouveau tabac
dénicotinisé mis en vente sous le nom do
« caporal doux ». Des instructions viennent
d’ôtre adressées il cet effet à M. lo Directeur
des Contributions indirectes du Finistère;
2 septembro, de 8 heures ïi G heures, aura
lieu lo concours de tir il la carabino (I In/'m
où sosont donnés rendez-vous les amateurs
de la région.
Le succès de ce concours semble désor­
mais assuré. Il est en elïet îi la portée de tous,
les accidents n’y sont point îi craindre, les
prix sont des objets d’art de va'eur réelle et,
afin quo toutes les bonnes volontés soient ré­
compensées, il y aura des prix d’encourage­
ment.
D’ailleurs le but môme do la Société, qui
est d’apprendre le tir aux enfants, ne peut
qu’engager les amateurs de ce sport ot les
patriotes h prôter leur concours il une telle
œuvre.
Rappelons que le prix de la série est de
0 fr. 50, que le nombre dos séries sera illi­
mité ot que les passagers du Terfel munis
de leur ticket recevront gratuitement une
série.
Lo règlement do ce concours est alliché h
Bénodot. La distribution des prix aura lieu
le 2 septembro, h l’issue du concours.
Les dames seront admises h concourir et,
si leur nombre est suffisant, il y aura des
prix spéciaux..
Courses. — Diverses courses sont or­
ganisées à Bénodet pour lundi 2 sep­
Vélo-sport quimpérois. — Le « Vélo- tembre prochain. E n voici rén um éra­
Sport-Quimpérois » se rendra dimanche pro­
chain, l°r septembre, îi Chdteaulin, il ¡’oc­
casion des courses organisées par le « Véloce-Club-ChiUeaulinois ».'<
Les sociétaires ayant l’intention de pren­
dre part à cette sortie sont priés de vouloir
bien en informer l’un des membres du co­
mité.
Plusieurs dons ont déjii été reçus pour
les courses cyclistes qui auront lieu sur le
vélodrome de l’Odet le dimanche 15 sep­
tembre prochain.
Nous en donnerons la liste complète dans
notre prochain numéro, en môme temps
que nous publierons le programme détaillé
de cette fête sportive.
Cours de solfège. — Un cours de solfôgo,
tous la direction do M. Roussel, s’ouvrira
le 5 septembre prochain, sallo du Gymnase.
Les jeunes gens qui désireraient en faire
partie pourront se faire inscrire tous los
jours, do 7 & 8 heures du soir, chemin do
¡’Hippodrome, n° 8.
Suite d'accident. — La nommée Marie, Anne Quélen, veuvo Pélissier, Agée de
77 ans, demeurant 13, rue Saint-François,
qui avait été victime, le 19 août dernier, do
l’accident survenu sur le Parc à un camion
du théâtre Bénévol, est décédée ces jours
derniers à l’hospice où elle avait été trans­
portée.
Les contusions qu’elle avait reçues étaient
relativement peu graves, mais, étant donné
son grand Age, elles ont eu des suites mor­
telles,
Sous sa voiture. — Un assez grave ac­
cident s’est produit samedi dernier, vers 10
heures 1/2 du matin, sur le Champ-de-Foire.
Mme Uiou, Agée de 40 ans, meunière, de­
meurant au moulin de Kerlostrec, en Landrévarzec, entrait avec sa voiture dans la
cour de M. Cornic, vétérinaire, lorsqu’un
brusque cahot la projeta à terre. La malheu­
reuse femme tomba sous son chariot dont
une des roues lui passa sur le corps.
M. le docteur Jocet, appelé aussitôt, cons­
tata qu’elle portait de nombreuses contu­
sions sur tout le coips. A moins de compli­
cations, Mme lliou en sera quitte pour quel­
ques semaines de repos.
Suicide. — La nommée Marie-Jeanne
Squividan, femme Le lierre, ménagère, ftgéo
de 48 ans, demeurant h la Justice, a été
trouvée pendue lundi matin dans sa maison
par son petit garçon Agé de 13 ans.
On ignore les motifs de ce suicide.
Sauvetage. — Hier matin, vorsO h. 1/2,
un enfant de trois ans ot demi, François
Mao, dont los paronts habitont ruo do Pontl ’Abbé, jouait sur lo halago, non loin do
l ’usine & gaz, lorsqu’on so bousculant avoc
d’autros petiis camarades, il roula dans la
rivière. Il y avait à co momont environ trois
mètres d’oau et lo pauvro potlt so fut infail­
liblement noyé, si le capitaino d’un batoau
de Trégulor, qui so trouvait à côté, no s’ôtait
couragousemont joté &l ’oau tout habillé. 11
fut assoz houroux pour ramonor l’onfunt sain
et sauf Bur la bergo. Le courageux sauve­
teur a été vivement félicité.
Le cirque Helvétia. — Lo grand oirquo IIolvétia qui devait arrivor aujourd’hui 6 Quimpor
par train upéoial, retarde sa visite. 11 ost aotaelloment installé h Brest oti lo sueoès qu’il
romporto ost toi qu’il a décidé d'y séjournor
onoore ootte lomaine.
tion :
A 10 heures, course de chevaux, au
galop, réservée aux propriétaires de la
com m une.
A 11 heures, course de chevaux, au
galop, ouverte à tous.
Dans l’après-midi, luttes bretonnes,
courses d’hommes, courses d’enfants,
réjouissances diverses, etc.
Beg-M ell (en Fouesnant).— Sauvetage.
—- Vendredi dernier, le bateau à vapeur
Louis, de Lorient, ayant îi bord 100 passa­
gers et qui était parti de Lorient h 7 h. 1/4,
arrivait h Beg-Meil h 11 h. 1/2.
Au moment où il débarquait ses passagors dans un petit canot où douze per­
sonnes avaient pris place, le canot chavira
et tous les passagers tombèrent à l’eau.
Grftce au dévouement de M. Paulin Niboyet, diplômé de l’école dos sciences poli­
tiques, de M. Hervé ot do M. Elie, de Con­
carneau, déjîi diplômé plusieurs fois pour
actes de sauvetage, tous ont été sauvés. On
los a conduits dans les hôtels voisins où
ils ont reçu les soins que comportait leur
état.
Tous les touristes ont félicité les sauve­
teurs.
C o n c a rn e a u . — La fête des filets
Bleus. — La fête des Filets Bleus, qui a
été célébrée dimanche à Concarneau, a
obtenu un très vif succès.
Elle a débuté, samedi soir, par un con­
cert des plus réussis et dont la recette a été
fructueuse. Parmi les numéros locaux, il
faut citer les chœurs des sardinières entou­
rant leur reine, Mlle Anna Le Bihan, et qui
ont chanté les Filets bleus et la Sardi­
nière.
Le « pardon » qui se tenait l’après-midi
de dimanche îi l’abri des remparts de la
Ville-Close n’a pas eu moins de succès. De
très nombreux touristes, amenés par les
trains du matin, s’y croisaient avec les
hommes en bragou-braz. Un comptoir lit
des affaires d’or en vendant des petits filets
bleus, réduction du tilot de poche.
Enfin, les concours de luttes, les danses,
los concours de costumes clôturèrent digne­
ment cette t'ète qui promet d’ôtre bientôt
l’une des plus courues du Finistère.
D o u a r n e n e z . — Les Douarnenistes
au Maroc.— Doux Douarnenistes viennent
d’ôtre blessés au cours des combats qui ont
ou liou ces jours derniers sous les murs de
Casablanca.
Le matelot fusilier Edouard Jourdy, du
Du Chayla, faisait partie de la colonne des­
cendue îi terre pour occuper la légation
française et défendre la ville et les habitants.
Au cours do la lutte, Jourdy ayant voulu
franchir un mur, co mur s’écroula sur lui
ot lui cassa les deux jambes. Apiès avoir
reçu los premiers soins îi Casablanca, il a
été transporté sur lo Galilée qui l’a recon­
duit fi l’hôpital français de Tanger où il est
arrivé le 12 août au matin. Dans uno lettre
adressée h ses parents, il déclaro qu’il est
bien soigné. La mère de ce matelot est de­
puis quelque temps clouée sur son lit par
une cruelle maladie.
Un autre marin douarnonisto, Sévellec,
a été blessé aux jambes par los balles en­
nemies.
P lo g o n n e c . — Incendie. — Cos jours
dorniors, le nommé lloné Cosmao, proprié­
taire il Landibilic, était réveillé, vers 11 heuros du soir, par sos doux fils qui couchaient
dans une grange et qui criaient au feu.
Plusieurs personnos dos environs, qui
avaiont ontendu los cris d’alarme, arrivèrent
au secours ot formèrent la chaîno.
Lo fou avait pris dans de la balle d’avoino
déposéo dans la grange et sur laquelle los
Offres ot demandes d'emploi. — Uoo do- doux fils Cosmao s’étaient couchés vors 10
moisollo Agôo do 42 ans, domaude plnoo do houres du soir. Ils avaiont été réveillés par
oaissiôro, gérante ou damo do oompagnio. S'a­ uno forte odour qui les prônait h la gorge.
dresser olioz M. Le Corneo, 20 ruo des Gentils­
A poino cos hommes étaient-ils sortis que
hommes à Quimper.
los flammos atteignaient la toiture.
Malgré les secours apportés, la toituro du
Bônodet. — Grand concours de la so­ hangar a été complètement brûlée, ainsi
ciété de tir.— Noua rappelons que les 1" et que la moitié du plancher. 250 kilos de blé
Le « Terfol ». — Voici l'horaire du canot
automobile le Terfel pour demain joudi et
vendrodi :
Jeudi 29. — Quimpor, Bônodet, Lootudy
et retour. — Do Quimpor & 'J h. du matin, do
Bénodot à 10 h. du matin, do Lootudy à
5 h. 30 du soir.
Vendredi 30. — Quimper, Bénodot ot rotour. — Do Quimpor à 0 h. du matin, do I3énodet à G h. du soir.
F I N I S %T E R E
noir, 000 kilos de balle d’avoine et 40 kilos
de graine de trèfle sont également devenus
la proie des llammes.
Les pertes, couvertes par une assurance,
s'élèvent ii environ 1.800 fr. Les causes du
sinistre sont inconnues.
Ilé-Tudy. — Les régates. — Les ré­
gates, favorisées par un temps superbe, ont
obtenu un très brillant succès. La grande
foule d’étrangers accourus de toutes les loca­
lités voisines a donné en cette occasion à
notre charmante presqu’île une animation
et une gaîté extraordinaires.
Lo comité des régates, enchanté du ré­
sultat obtenu, est très heureux d’offrir ses
plus vifs remerciements à toutes les per­
sonnes qui lui ont accordé leur précieux con­
cours.
Voici le résultat des courses :
Batoaux do pèche, 1" série (5 tx. à 8 tx.). —
l» r, Gamin-de-l'Ile, patron Garo, du Guilvinec ; 2«', Satur-Anne, patron F. Bargain, des
Ilos-Glénans ; 3\ Souvenir-de-ma jeunesse,
patron I. Gariou, de l ’Ile-Tudy.
2° série (3 tx. à 5 tx. 1/2). — l or, PairedeSaôois,patron Coyac, de l’Ilo-Tudy; 2‘, Vainqueur-des-Jaloux,patron F.Jor.cour,de l’IleTudy ; Avant Garde, patron P. Pochic, de
l’Ile-Tudy.
3° série (2 tx. à 8 tx). — 1er, Gamin-de-Paris, patron Biger, du Guilvinec ; 2\ VieuxFray, à M. Divanac’h, do l’Ile-Tudy ; 3*,
Brise-lame, patron Le Glech, du Guilvinec ;
4*, PetU-Aristide,patron A. Teurtroy.de l’île
Tudy ; 5e, Ramier, patron J. Lo Gorro, de
l ’Ile-Tudy.
4* série (canots do plaisance ou do pécho
non pontés). — l ‘r, Cri-Cri, patron Stéphan,
do Loctudy ; 2«, Petit-Pousset, à M. Le
Scour, do Quimper ; 3“, Yannic, à M. Darnajou, do Quimper ; 4«, Yvonne, à M. Y.
Gariou, do l ’Ilo-Tudy ; 5", Adieu-Va ! à M.
Dauchoz, de Bônodet.
Course à la godille. — l"f, E. Lo Gars ; 2’,
F. Goasdoué ; 3‘, L. Le Maître.
Courue à l'aviron. —
II. Teurtroy ; 2>',
Le Bris (fils) ; 3* E. Le Gars.
Course de platos pour femmes. — lr0, M.
Le Corro ; 2», T. Minter ; 3e, A. Le Bris ; 4*,
M. DeDic.
Course de natation pour hommes. — 1",
L. Pôrin ; 2', J.-M. Barzic, 3*, F. Corribras.
Course do natation pour mousses au-des­
sous de 16 ans. — lor, p . Le B ru n ; 2», II.
Rivière ; 3°, F. Goasdoué.
COUHSES DE BICYCLETTES
1» Régionale. — l«r, Rhedon, de Quimper ;
2*, Lozac’h, de Quimper ; 3», Fichoux, de
Pont-l'Abbé.
2* Locale. — t'*1, C. Rougier ; 2*, G. Séné­
chal ; 3*, L. Drézen.
Noyade. — A la dernière heure nous ap­
prenons qu'une dramatique noyade s’est pro­
duite hier à l’Ile-Tudy. Dans l’après-midi,
deux jeunes filles so baignaient sur la plage
de l'Ile-Tudy. Tout à coup, l'uno d’elles,
Mlle Kernôis, fille do la directrice de l'école
maternelle do Quimpor, fut prise de malaise ;
son amie, une baigneuse étrangère, voulut
la secourir, mais Mlle Ketnéis en se débat­
tant, gùna les mouvements de la compagne
qui coula à pic. Des pécheurs accoururent
ot puront sauver Mllo Kornéis. Le cadavre
de l ’autre baigneuse, dont l'identité ne nous
est pas connue, fut repéché peu après.
Ile-de-Seln. — Mort d'un scaphan­
drier,
— Un accident s’est produit la se­
maine dernière à bord du sloop NolreDame-de-la Garde, occupé îi rechercher,
près do l’Ile-de-Sein, les épaves du vapeur
Alambic, sombré dans cos parages il y a
de nombreuses années. A la deuxième des­
cente, après trois heures de travail, le sca­
phandrier lit fonctionner le signal d’alarme.
Quant on le remonta, on constata qu’il était
mort.
La victime est le nommé Guillaume Le
Meur, ;\gé de cinquante-deux ans, père de
trois enfants, domicilié îi Brest, où son corps
a été ramené.
Châteaulin. — Les fêles. — Voici le
programme dos fûtes qui auront lieu îi Chflteaulin les 31 août, l (,r, 2, 3 et 4 septembre
prochain :
sam edi
31
août.
— A 8 h . 1/2 d u m a t i n ,
d é lilé ù g io r n o do b ic y c le tte s déco rée s.
DIMANCHE l ,r SIÏPTEM imit. — Do 7 h. 1/2 à
11 h. 1/2, concouis de tir organisé par la Chàteaulinoise ; courses vélocipédiques, orga­
nisées parle Vélooc-ClubChiHeaulinois.
lu n d i 2. — Do 7 h. 1/2 à 11 li. 1/2. au stand
do Banino, concours de tir, organisé par la
société mixte la Chdleaulinoise; à 2 h., route
de I’ort-Launay,course do chevaux au galop ;
à 2 h. 1/2,coursode natation ;à 3 h.,oies et ca­
nards sur l ’oau ; à 4 h. 1/2, route do Q uim ­
por, courso do vélocipèdes ; à 8 h. 1/2, grand
bal.
m ardi 3. — Do 10 h. à 11 li. du matin, quai
do Brest jusqu'à l'Ecluso, concours de pèche ;
à 2 liouros, route do Quimpor, course de che­
vaux au trot ; à 3 heures, quai Carnot,
courso on sacs ; il 3 h. 1/2, mflt de cocagne
but l'oau ; à 4 heures, rue Gravoran, courso
d'hommes ; à 0 houros, grand fou d’artitlco,
sur la carrière du Roz.
m e r c r e d i 4. — Concours de la société d’a­
griculture de l'arrondissement de Ghfiteaulin.
Tous los soirs, bataille do confettis.
Il
se dirigea ensuite vers le bourg de et les jeunes filles, s’étant sans doute trop
Poullaouên ; passant près d’une ferme avancées, furent entraînées. Ce drame s’est
isolée et n’apercevant personne autour de déroulé sans témoins. Les corps des deux
la maison, il donna une poussée îi la porte jeunes filles furent aperçus entraînés dans
et pénétra dans la maison. Ayant trouvé la le Ilot par deux promeneurs, ' M. l’abbé
ciel de l’armoire sur le buli'et, il l’ouvrit, Mesguen et M. l’abbé Kervellec ; ils appe­
mais n’y trouva pas d’argent et partit sans lèrent le pécheur Perrot qui arrivait à ce
moment en bateau et lui indiquèrent les
rien prendre
deux
jeunes filles qui flottaient inanimées.
Mis en étal d’arrestation quelques heures
Il
put les saisir et les mettre dans sa
après, il fut trouvé possesseur de la mon­
barque.
Il les ramena sur la grève et le doc­
tre volée. 11 a été conduit è GhiUeaulin et a
comparu h l’audience des flagrants délits. teur Thébaul, prévenu, arriva bientôt, mais
Le tribunal a confirmé le mandat de dépôt. tous ses soins furent inutiles : les deux mal­
heureuses jeunes filles étaient mortes.
Pont-Aven. — Pardon des Fleurs
d'Ajoncs. — Voici le programme du deu­
xième pardon des Fleurs d’Ajoncs, organisé
par le barde Théodore Botrel, avec le con­
cours de la municipalité, et qui auia lieu à
Pont Aven, le samedi 31 août et' le diman­
che l ,p septembre :
Le samedi soir 31 août. — Réception par
S. M. la reine des Fleurs d’Ajoncs, de PontAven, do S. M. la reine des Fleurs de Blé noir,
venue de Dinan avec sa Cour.
Illuminations, danses aux binious, etc.
Le dimanche 1«r septembre. — A 9 heu­
res 1/2. — Dôpart du cortège des reines *e
rendant il lu grand’messe de 10 heures.
A 11 heures. — Concours de binious.
A 2 heures. — Concours de costumes bre­
tons, anciens et modernes ; concours de bébés
bretons.
A 3 heures, au Bois d'Amour (sous la prési­
dence des reines et de leur Cour). — Représen­
tation bretonne ; chansons de Botrel, par Mme
Botrel et l’auteur, les bardes Jallïennou, L.
Herrieu, etc.
Doric et Léna, idylle bretonne en un acte,
en vers, dédiée par Botrel h la mémoire do
Brizeux.
Couronnement delà reine des Fleurs d’Ajoncs.
(Un programme détaillé sera vendu au profit
des pauvres).
Prix des places : lro, 5 fr.(réservées d’avanee);
2*, 2 fr.; 3“, debout, 1 fr. (les Bretonnes en cos­
tume national ne paieront que 0 fr. 50).
Pour retenir ses places il l'avance, s’adres­
ser ou écrire il M. le secrétaire du comité.
A 7 heures. — Banquet populaire, Hôtel Julia.
Prix du banquet, 5 fr.
Après le banquet, concert intime (s’inscrire
d’avanee).
illuminations, danses aux binious, etc.
vol.
totfe de 25 mètres chacune et 80 mètres de
toile.
La gendarmerie a ouvert une enquête.
Rédéné. — Sous la roue d'un moulin.
— M.Daniel, meunier à Kerguyon,se trouvait
la semaine dernière dans son moulin en com­
pagnie d’un ami, quand il entendit soudain
un craquement anormal provenant de la roue
du moulin. Il voulut se rendre compte de la
cause de ce bruit et découvrit, pris entre
les palettes de la roue et le fond du lit de
la rivière, le corps de son fils, âgé de 12 ans
Aidé de son ami, il dégagea le malheu­
reux enfant, qui vivait encore, mais, quel­
ques instants après, il rendait le dernier
soupir.
Brest. — Tragique mariage. — Le
maréchal des logis Louis Bodivit, ;\gé de
33 ans, du /'régiment d’artillerie coloniale,
détaché au f rt du Portzic, s’est suicidé ven
dredi dernier, en se tirant avec son revoiver
d’ordonnance une balle dans la tète. Il s’é­
tait marié jeudi matin è la mairie de Recouvrance, et la cérémonie religieuse devait
avoir lieu samedi matin à l’église SaintSauveur.
On attribue son suicide è un accès de liè­
vre chaude, Bodivit ayant fait plusieurs sé­
jours aux colonies.
Gul ml l l i au. — Noyé. — Le nommé
I-Ienri-Marie Lo Corre, 42 ans, maréchalferrant, originaire de Quimper, a été trouvé
noyé dans la Penzé, commune de Guimilliau. Il avait l’habitude del à contrebande
et l’on a trouvé sur lui des ustensiles de
pèche.
Dans sa boîte, il y avait quatre bougies,
dont deux entières et deux entamées.
La mort remontait ii 2'* heures environ,
d ’après les constatations de M. Uily, doc­
teur îi Landivisiau.
Le défunt est le frère du nommé Pierre
Le Corre qui s’est tué fi Quimper, le 15 août,
en tombant du Mont-Frugy.
Salnt-Pol de-Léon. — Deux jeunes
filles emportées par la mer. — Un drame
Vol et tentative de Sainte-Anne,près do Saint Pol-do-Léon.Mlle
— Lo 21 août, lo nommé Jean-Mario
Courant, 52 ans, terrassier, demeurant îi
Quimperlé, natif de Hiec-sur-Bôlon, a pé­
nétré chez le nommé Scanf, au village do
Liorzoul, en Poullaouên, et a soustrait uno
montre en argent qui était suspendue au
vaisselier. Il fouilla en outre lo buffet, mais,
n’ayant pas trouvé d ’argent, il partit.
Ille-et-Vilaine. — Deux élections séna­
toriales complémentaires ont eu lieu di­
manche à Rennes. MM. Lemarié ei Jcnouvrier, conservateurs, ont été élus au ptemier
tour de scrutin par G03*el 582 voix contre
502 ît 501 à MM. Perdriel et Flaux, candi­
dats radicaux.
M o rb ih a n . — Un dramatique accident
s’est produit îi Lcrient. Un ouvrier calfat
des construciious navales, nommé François
Daniel, s’apprêtait à verser uu seau d’eau
sur du brai en ébullition, quand un
faux pas le fit tomber dans la chaudière.
Quand on le retira, il était dans un état
épouvantable. I l a été transporté à l’hôpi­
tal dans une situation désespérée.
PETITE CHRONIQUE
Novfis p a r u n h b a i . i î i n e l — Un étrange et
tragique accident vient d’avoir lieu à TerreNeuve, où de nombreuses goélettes sont réu­
nies pour la pèche de la morue.
Deux em barcations dites doris, appartenant
il la goélette l ’Océan, de Fécam p, tendaient
leurs lignes; l ’une d’elles, ayant fini, attendit
l ’autre pour rentrer de compagnie à bord. Pour
ne pas partir en dérive il cause du courant, les
homm es qui la m ontaient eurent l ’idée d’atta­
cher l ’orin qui retenait la bouée de leurs l i­
gnes ii un tollet de leur em barcation. Tout à
Kernével. — La foire. — La prochaine coup, une baleine passe près d’eux, se prend
dans la bouée et l'entraîne avec elle. Les hom ­
foire de Kernével se tiendra le lund i
mes effrayés veulent couper l'orin : trop tard !
9 septembre prochain.
un coup de queue form idable défonce le doris,
la baleine plonge, entraîne et les hom m es et
Vol d'étoffes. — La nommée Elsine
le doris. Les matelots de l ’autre doris avaient
Kervarec, veuve Kerhervé, commerçante au assisté h cet effrayant spectacle, im puissants à
bourg de Kernével, a été victime d'un vol porter secours à leursdeux camarades. Le lende­
important d’étoffes dans la nuit du 21 au 22 m ain on retrouva les débris du doris défoncé,
août. Les voleurs ont agi avec précaution, mais aucune trace des deux hom m es qui le
car les habitants de la maison n’ont entendu m ontaient.
Les v ictim es sont deux m arins des Côtesaucun bruit suspect.
Il
a été enlevé une dizaine de pièces d’é- du-Nord.
pénible s’est déroulé la semaine dernière ît
Poullaouên. —
DÉPARTEMENTS DE Ï/01EST
Valontino Jannès, 21 ans, institutrice à
Carhaix,nièce do M. Ernest Lo Bris, paveur
h Saint-Pol-de-Léon, chez lequel elle était
venue passer la journée,et une de scs amies,
Agée de 15 ans, lille du gérant de l’Hôtel
Terminus îi Paris, prenaient un bain de
mer.
A cet endroit il y a un très fort courant
COMMKNT SB DÉBARRASSER DES MOUCHES. —
Le docteur Bordas recommande la form ule suiv.iute pour se débarrasser des mouches. P re ­
nez uno livre de sulfate do cuivre, autant de s u l­
fate de fer, 2 kilogram m es de chlorure de zinc
et 30 gram m es d’acide phéni jue, m élangez et
additionnez de 30 litres d’eau que vous verse­
rez en partie sur les éviers et en partie dons
les cabinets d’aisance.
mot DE LA FIN . — Gaîtés m ilitaires :
D um anet interpelle P itou, qui revient de
baigner le cheval du capitaine.
—
Voyons, mon pauvr’vieux, ton cheval a
donc pris uu bain de mer ?
— Mais non. Pourquoi ça ?
— Parce qu’il est resté une m oule dessus.
Service particulier du Finitlère.
P a ris , 28 A o û t, 7 h . 32 m a tin .
L e g u ê p ie r m a ro c a in .
Le M atin annonce que la police de
Casablanca est faite exclusivement par
des troupes françaises. La ville a été
divisée en quatre arrondissements
ayant chacun un poste de police dans
lequel douze tirailleurs servent d'a­
gents.
Dimanche, une reconnaissance de
spahis a été attaquée par six cents Ma­
rocains. L’infanterie s’est avancée et
a repoussé (ennemi dont l'artillerie a
achevé la déroute. Nous n'avons eu
aucune perte.
Cette reconnaissance avait, dit-on,
pour but, de reconnaître les routes en
vue d'une expédition vers Taddert, ex­
pédition qui est imminente.
Dans la soirée du même jour, lesgoutniers français sont allés razzier un
douar situé à six kilomètres de Casa­
blanca.
Le bruit court à Tanger que le sul­
tan Abd-el-Aziz a été assassiné à Fez.
B a llo n s a lle m an d s.
Une dépêche de Berlin dit que les
ballons dirigeables allemands Gross et
Parceval ont fait hier une sortie si­
multanée et se sont bien comportés.
H avas.
Le Gérant responsable : J. B e rn a.ro «
L E
ANEMIE (ÊIES.2 .9 .à0 ifHs
OUARI SON RADICALE
«t INFAILLIBLE
Lesquels biens donnent du levant sur
propriété aux époux Noël Nicolas, du
m id i sur droits à Jean-Marie Guichaoua;
du couchant sur propriété :t Ciel
Le lierre et du nord sur la route pré­
citée de Q uim pe r à la grève de Pen­
hors et figurant au plan cadastral de
la com m une de Pouldreuzic sous le n°
101 p de la section B.
m ™ lmweum
JT m
IR : S 'V IN PCA HEN
T:pli»P Urocli.
A Ufrtuco.L
lU U lE U n g <
O ^ J at
u iNE
K TL, IX
Pli«nii>cli;u,l,Buee«ulul»r,
I8. Zoulai
LA SURDITÉ A QUIMPER
A V IS
M. D E C R O P , pharm acien,
rue K éréon, à Q uim p e r,
------ --------inform e sa--------q
clientèle qif.,
u ’il
est désorm ais u n iq u e dépositaire dos
üne bonne Nouvelle.— le Radio-Tympanisme
B O U L E T T E S D E N T A IR E S
N ous avons la bonno fortune d ’a n ­
non ce r ¿1 nos locteurs u n événem ent
q u i va causer lu plus grando joie aux
personnos affligées do surditô.cle bruits
ou a écoulem ents d'oreilles.
T ous nous n ous som m es ém us ¡\la
découverte du Radio-Tympanisme en
appre nan t q u ’o n iln lu surdité se trou­
v ait vaincue par la seienco ju s q u ’ici
im puissante.
Los succès retentissants de cotte
précieuse découverte consacrent m ieux
q ue tout éloge sa puissunte action.
A ussi, est-il perm is d’alllrm or uujourd n u i, en toute conscience, que, gn\ce
a la grad uation précise du Radio-Tympanisme, toute surdité, m êm e l a p i n s
rebolie, disparait com plètem ent ains
que les bourd onn e m en ts intolérables
q u i si souvent l’accom pagnent.
A fin de répandre les bienfaits du
Radio-Tympanisme dans notre région,
les Spécialistes de l’institut otologique
de F ourgeaud : un e seule gué rit in fa il­
M i s e à p r i x fixée par
lib le m e n t on une secomloet sans retour
la plus violente RAGE DE DENTS.
parle Tribunal.........................' 6 .0 0 0 f r .
Dépôts régionaux : pharm acien KERD E U X IÈ M E L O T .
D E A T .à L anderneau ; L E N O U E N E .à
U n C h n m p d e t e r r e la b o u C oncarneau ; U G U E N , à G uipavas.
r a b l c ayant scs fossés au cerne, n o m ­
— 1 fr. 50 le flacon
mée Parc-Toulen et vulgairem ent ap­
pelé Parc-Marc,situé aux dépendances
Dissipe
du lieu de Pendreff-Huella, en ladite
lu MALAISES
com m une de Pouldreuzic, figurant au
i causés
plan
cadastral de cette com m une sous
parlaCHALEUR
le n° 1548 de la section C ; d o nnant
Calme la Soi! du levant sur chem in m enant du bourg
ASSAINIT de Pouldreuzic à Pendreff-Huella, du
L’EAU
nord sur co m m un al de Pendreff-Huella
et des m id i et couchant sur droits à
D ICESTI!?
'Antloholérlqiio T hom as Iversalé, contenant environ
P ró s a rv e den
vingt-quatre ares, c i...............
24 ares.
ÉPIDÉMIES
M i s e à p r i x fixée par
le Tribunal.................................. 1 .5 0 0 f r .
RICQLÈS
RICQLËS
RICQLES
^»*-?n,?,.n0C0V1'0Utî 011 CONSULTATION
i
j
1 ,outes l ° s personnes affli­
gées do surdité ou do m aladies d’oreil­
les, do 8 h. du m atin il 8 li. du soir
(pavantes de 10 h. à m id i, prix spécial
10 fr.), dans les villes et aux dates ciaprès :
B R E S T , samedi, dimanche matin et
lundi 7,8 et 9 septembre, G ra n d Hôtel
M oderne ;
deQi,E p'èoE R ' mardi W ' G la n d H ôlel
Je conséillo vivem ent i\tous do proJiter du passage de ces ém inents sa­
vants, souhaitant que ces lignes appor­
tent la joie ù tant d ’infortunés q ui
p o u rro n t bientôt, grâce ù cetto science,
recouvrer la faculté d ’entendre.
Jacques F o u r n e l.
Les personnes q u i ne p o u rro n t se
déplacer dovront écrire sans retard ii
M. le Directeur de l’institut otologigue
de Paris, 12, rue Dallu, à Paris, qui
le u r enverra G R A T U IT E M E N T l’in ­
téressant ouvrage sur le Radio-Tym­
panisme.
C hives (Ch.-Inf.). J ’ai fait usage des
P ilu le s Suisses contre la constipation,
d o n t j ’étais atteinte depuis quelques
m ois. J'ai pu les apprécier, et jo re­
connais que le ur réputation est m é­
ritée. M m o B a r r y . (Sig. lôg.)
CJfOCOUT-MEfMËfî
Refuser lea Imitations
Chemin de fer d’Orléans. — Billets
d’aller et retour de famille pour
les stations thermales et hivernales
du Midi.
CHEVAUX
—
C O U R O N N É S !!
' G U É R IS O N prompte et ta n t trace
d(lchutel,écorclimei, coupure», plqùrci,
[crevant», cm uroi,gerçure», maladie«
de la peau, plaie» de toute nature.
Réapparition e iic le du poil par le vrai
Réparateur V-lcard. — Se trouve daoi
j n w w ’ lo ü t t i ld lionnr» pliarmacle».— Flitm i
il 1 fr ^ O tt 2 fr. BO avec l’indication, SI ItFlIR dei CÛKTRFFAÇOKS.
Exiger le vrai Réparateur Trlcord, dit aunl Réparateur J. D. A.T.
conuudapuU plu» da ÏU an», ttujtuii l u i i i i i u l i f l i t i , ellqueUts jiuorj»
.A n n o n c e s
A V E N D R E A L ’É P R E U V E
S ’adresser à* M. Le F locli, débitant
h P lonéis.
ON D H E
54, nue Kéréon.
appr?n" Hop|?
ger.
— S ’adresser 52-
r r n r n à Q uim per, pour cause de
uL U lII santé,
divers.
Bonne situation, bonne clientèle.
S ’adresser rue de Douarnenez, 15, à
Q uim per.
tmerce, Tabacs, très
bon Com ­
Epiceries,
Etudu do M* SOUDRY, docteur en droit, avoué,
ruo Laünnoo, 19, h Quimper, et do M* Lli
NUI, notaire à Plozùvet.
SalondelaMode
TORIQUE
B
A insi que tous ces im m eubles se pour­
suivent et se com portent actuellem ent
avec toutes leurs circonstances et dé­
pendances sans en rien excepter ni
réserver.
VENTE PAR LICITATION
Y
Etude de Mfl DAL1BOT, notaire ù Quimper.
A VENDRE
P a r A d ju d ic a tio n v o lo n ta ir e
L E S A M E D I 21 S E P T E M B R E 1907
Cette vente est poursuivie en exécu­
tion d ’un jugem ent d u trib u n al civil
de Q uim pe r, en date du 31 ju ille t 1907,
enregistré, rendu contradictoirem ent,
E n tre :
D am e A nne Le B ih an , veuve de
T hom as K érourédan, com m erçante, de­
m eurant au bourg co m m un al de P o u l­
dreuzic, demanderesse, qui a et con­
tinue pour avoué près le trib un al civil
de Q uim pe r, M° J. S O U D R Y , en l’é­
tude duquel sise à Q uim pe r, rue
Laënncc, n° 19, elle a fait élection de
dom icile ;
M 1' S O U D R Y , avoué.
rfn rn
Pour cause de santé, D é b i t
et Maréchalerie. — S ’a­
dresser rue N euve, 26, Q uim pe r.
t ULULII
A L O U E R D E S U IT E
U N D E U X IÈ M E
à 2 heures, en l’étude
L E F O N D S et L E S D R O IT S F O N ­
C IE R S d ’une tenue à dom aine congéable sis à K e r z i h i u c , en la com m une
de P O U L D R E U Z IC , d ’une contenance
d environ 4 hectares 00 centiares, af­
fermée aux époux M arzin m oyennant
500 francs par an.
MM VOLONTAIRE
LE
LUNDI
Tribunal de Commerce de Quimper
Par jugem ents du 16 août 1907, le
T rib u n al a hom o logué :
1° Le concordat passé le 3 août 1907
entre le sieur Séchez, négociant en
v in s à Q uim per, et ses créanciers ;
2° Le concordat passé le 29 ju in 1907
entre le sieur D iascorn, m archa nd de
rouennerie à G o u e s n a c’h, et ses créan­
ciers.
3° Le concordat passé le 8 ju in 1907
entre le sieur Gaonach, m archand de
cidre au Cosquer, en Penhars, et ses
créanciers.
L E B IH A N , greffier.
La T our d ’A uvergne, il sera procédé
aux adjudications ci-apr,ès :
SEPTEM BRE
Quimptr, u
1907
En l’étude de M° Couderc, notaire
à Pont-l'Abbé
DES IMMEUBLES
Mise à prix : I 0.000 Fr.
P o u r tous renseignements, s’adres­
ser à M ' D a l ib o t .
2
A deux heures
C I- A P R È S
Route de Plomeur
á
P o n t-l’Abbé
l°r L O T .
M aison à u n étage, avec C our, Ja rd in
et Puits, loués à M. Eyrier.
Mise à prix : 6.000 fr.
2° L O T .
Maison contiguë à la précédente avec
dépendances, deux Jard in s, C our, H a n ­
gar, R em ise et P uits, loués à M. L e Bris.
Mise à prix : 8.000 fr.
Nota. — Ces deux lots seront remis
en adjudication sur les prix obtenus et
réunis.
3e L O T .
U n grand C ham p à l ’ouest des lots
qui précédent et en bordure de la route,
convenant pour em placem ents à bâtir,
d’une contenance de 1 h. 35 a., loué à
M. D eguen.
Mise à prix : 8.000 fr.
Jouissance par la perception des re­
venus du l f r août 1907.
S ’adresser à M° C O U D E R C .
Administration des Domaines.
1° Fourniture de légum es;
Il
sera procédé le Jeudi 19 sep­
2° Enlèvement des os et eaux tembre I 907, à 1 heure, à la Mairie
grasses ;
de Pont-Croix, à la location aux enchères
3° Enlèvement des débris de publiques de divers immeubles si­
pain.
tués dans les communes de Pont-Croix,
P our les pièces à fournir, prière de
consulter les affiches.
Etude de M» L. MOY, commissaire-priseur,
Quimper, 32, place Terre-au-Duc.
Cléden-Cap-Sizun, Esquibien, Meilars*
Plogoff, Plouhinec et l’Ile-de-Sein.
On peut prendre connaissance du cahier
des charges au bureau du Receveur des
Domaines à Pont-Croix.
Le Receveur des Domaines,
VENTE MOBILIÈRE
APRÈS
J. L E BOLLOCH.
DÉCÈS
Pierre R IO U
à QUIMPER, 20, rue de Pont-l’Abbé
T A IL L E U R
Le V E N D R E D I 30 A O U T 1907, à
C O U P E U R D IP L Ô M É
‘Jean K érourédan, cultivateur, de­ deux heures de l’aprés-m idi, M° M O Y , 27, Rue du Pont-Flrmln, QUIMPER
m eurant au lieu de Kerveyen, en la commissaire-priseur, procédera à la
vente p u b liq u e et aux enchères des
com m une'de Plogastel-Saint-Germain,
m eubles et objets ci-après :
pris en sa qualité de subrogé-tuteur
— P R IX M O D É R ÉS —
Buflets, arm oire à linge, bois de lit
de Anne-Marie et Marie-Anne Kerou- avec som m ier, lit-cage, matelas, tra­
rédan, enfants m ineures, issues du versins, oreillers, édredons, couver­
mariage de dam e A nne Le B ih a n avec tures, drap de lit, table de n u it, gar­
feu sieur Jean K érourédan et rem plis­ n iture de chem inée, chaises, tables,
L e D im a n c h e 1er S e p t e m b r e , aura
sant dans l’instance les fonctions de pendule, vaisselle, batterie de c u i­ lieu àTy-Névez-Maner-Vern,dit « T o u l tuteur desdites m ineures, défendeur, sine, comptoirs, b alan ce , bascule,
Tr in q u e », en Plogonnec, deux cour­
ayant pour avoué constitué près ledit poids, série de mesures, boissons d i­ ses de bicyclettes. — l ro course à
verses, bouteilles vides, p étrin, étouf- 3 heures de l’après-midi : 1er p r ix ,S fr •
trib un al
foir, rouables, pelles, hannetons, etc.. 2e, 4 fr. ; 3e, 3 fr.
M “ S É N IÉ , avoué.
Au com ptant, 10 0/0 en sus.
A 5 heures, course réservée aux cul­
L ’adjudication des im m eubles ciLe commissaire-priseur,
tivateurs : 1er prix, 8 fr. ; 2e, 4 fr. ; 3%
dessus désignés aura lieu en deux lots
L. MOY.
3 fr. — Entrée. 0 fr. 50.
séparés, par le m inistère de M° L E
N IR , notaire à Plozévet, en la salle de
la Mairie de Pouldreuzic, le L u n d i
1(5 S e p t e m b r e 1 9 0 7 , îi deux heu­
res de l’après-midi, à éteinte de feux,
au plus offrant et dernier enchérisseur,
aux clauses et conditions du cahier
des charges déposé en l’étude d ud it
M c L E N IR , et en présence de Pierre
DIPLÔMÉ
DE
L ’ÉCOLE
D EN TA IR E
K ersual, cultivateur, dem eurant à RuChirurgien-Dentiste de la Faculté de Médecine de Paris
viscou, com m une de Plozévet, subrogétuteur adlioc desdites deux mineures
PIÈCES DENTAIRES - CHIRURGIE BUCCALE - SOINS DE’ BOUCHE
Kérourédan,
0, H U E A S T O R
Rédigé par l’avoué poursuivant sous­
E X T R A C T IO N S S IM P L E S ET A N E S T H É S IQ U E S
signé.
Et :
Vêtements à façon et snr mesures
AVIS AUX CYCLISTES
E m ile T R O Y
A Q uim per, le 27 août 1907.
Consultations tous les fours de 8 h. à 6 h.
J . S O U D R Y , avoué
L e s
A
pL’ o o o a s i O n
d e s
v a o a n o e s
CYCLES
L
A
D
i
A
T
e
R
O r g a n is e n t u n C o n c o u r s d e P h o t o g r a p h ie
AUTOMOBILES
2 0 P r i x d o n t u n e b i c y c le t t e « G l a d i a t o r »
V oir le règlem ent chez M. F r a n c i s D R IL L IE N , boulevard de l ’Odet et rue des Douves, G, à Q uim pe r.
v in g e n e r e u x
QUINQUINA
Mélangé d’ean ordinaire ou d’eau-de-seltz
a v e c o u s a n s S i r o p de c it r o n , il
VIOLETFRÈRES,THUIR(r)i.4rj
r a f r a î c h i t s a n s d é b ilit e r .
Quimper, Imprimerie du Journal Le Finistère. — Ed. MENEZ, imprimeur, rue Sainte-Catherine, 10
Outillé par 1« Gérant ■•uaslgné.
ÉTAGE
5, rue du Quai, à Quimper.
Entrée en jouissance à partir du 29
¡M IN IS T È R E D E LA G U E R R E
septembre 1007 par mains des immeubles
profilés par la veuve Kérourédan et par
118“ R É G IM E N T D ’IN F A N T E R IE
la perception des revenus de ceux pro­
filés par une nommée Corentine Mazo,
Le Samedi 21 septembre prochain, à une
locataire à litre verbal.
heure de l’après-m idi, à la caserne
CHIENNED’AflRfTSETTER-LAVERACK
En l’dtudo et par le ministère de
Des billets do fam ille de l r9,2 * o t 3 ”
Mo Lk N i r , notaire h Plozévet
classes, comportant une réduction de
en lu salle de la Mairie de Pouldreuzic
20 à 40 % , suivant le nombre des perLE LUNDI 10 SEPTEMBRE l'J07
• sonnes, sont délivrés toute l’année, h
à 2 heures de l'après-midi
toutes les gares du réseau d’Orléans,
pour les stations thermales et hiver­
DÉSIGATION DES IMMEUBLES A VENDRE :
nales du M idi, sous condition d’eiïectuer un parcours m in im u m do 800 kilo­ Département dn Finistère. — Arron­
mètres (aller et retour compris), et no­
dissement de Quimper. — Canton de
tam m ent pour :
Plogastel-Saint-Germain. — Com­
Arcachon, Biarritz, Dax, Guéthary
mune de POULDREUZ1C.
(halte), Hendaye, Pau, Saint-Jean-de
P R E M IE R L O T .
Luz, Salies-do-Béarn, etc.
ÂU
BOURG
DE P0ULDREUZIC
Durée do validité : 83 jours, non com
pris les jours do départ et d’arrivée.
1" U n e M a i s o n ((’h a b i t a t i o n à
usage de commerce, acluellem ent oc­
« 11111111111111111111^1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111 cupée par la veuve Kérourédan, ayant
LE!
rez-de-chaussée, étage et grenier, ou­
vrant au nord sur la route de Q uim per
il la grève de Penhors de deux portes
de boutique, d ’une porte d ’entrée et
d
’une lenôtre au rez-de-chaussée et de
TOUS LES SAMEDIS
trois fenêtres à l’étage ;
plué $ lé g a n t et le pluô p ra tiq u e
2" U n l l A t i m c n t servant de crè­
deé jo u r n a u x de ^ o d e ô
che et d ’habitation, sis au sud-ouest
de ladite m aison ;
P R E M IÈ R E ÉD IT IO N
3° U n A p p e n t i s , servant actuelle­
avoo gravures noires
m ent de cuisine, couvert en zinc, au
ün An, 14fr. ; Six Mois, 7 fr. 50 ; Trois Mois, 4 fi m id i de la même m aison ;
4" L u C o u r existant au m id i de
SECO N D E ÉDITION
ces bâtim ents ;
aveo 62 gravures coloriées
5° U n e P o r t i o n (le J a r d i n au
ün An, 22 Ir. ; SixMois, 11fr. 50 ;Trois Mois, 4 fr m id i de ces articles, ayant de longueur
du couchant au levant, y com pris le
Ajoutai»UN francpat*trimestre pour recevoir m ur couchant et la mitoyenneté du
28 grands patrons découpés par an
m u r levant, 15 mètres ;
‘\
ruwuwini-u-^^
G" L a M o i t i é i n d i v i s e avec les
époux Noèl Nicolas, de la cour se trou­
S P E C IM E N S G R A T IS
Mresser les demande!». Hanry PETIT,lira«« vant au levant de celle indiquée sous
l’article 4, ainsi que de l’entrée accé­
S, Ru» des m/ct-SB/nt-Thomas, PARIS
«UIIIIIUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIH d an t dans cette cour.
APERITIF
F IR IS T Ë K E
V u p tu r légalisation de la signature «1-Mntrt :
Mairi» U Quimptr, U
lllt u ii
r
T r e n te - s ix iè m e
N # 4 .9 6 B .
S am edi 31
année
A o ût
1 9 0 7 .
LE NUMÉRO
LE NUMÉRO
JO U R N A L
R É P U B L IC A IN F O N D É E N
1872
CENTIMES
P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i
CENTIMES
L ’AGENGE HAVAS, rue Notrc-Dame-des-Victoires, n« 34 et place de la Bourse, n° 8, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal.
A B O N N K M E N T S
i
1 an.
6 mois.
Quimper, Finistère et départements limitrophes. . . H f.
4 ( .6 0
Auties départements....................................................9
t» »•
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(Ce» dernier» abonnement» ne peuvent être pris que pour le
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¿’avance. Ils sont renouvelés Mour oxpiraiion, sauf avis contraire de 1 abonné
<j U lM P K R — Rue Sainte-Catherine, 10 — OU 1 M PUR
S'ADRESSER
pour les abonnomon's et les nnnonces h M. ïAdministrateur,
et pour tout ou qui ropardela l'édaoiiou à M. le Rédacteur en chef.
Les lettres non affranchies sont refusées.
L ’o p in io n d 'ù n in s titu te u r. — Une
M. Renault-M orlièro n ’avait point
cherché dans l’aflaire Dreyfus une oc­ des personnalités des plus en vue du
ou un prétexte p o u r adopter des Parlement a reçu d’un instituteur la let­
Nos NOUVELLES TÉLÉGRAPHIQUES casion
opinions nouvelles et plus profitables. tre suivante :
C ’ost par libéralism e et par respect du
Les instituteurs savent qu’il existe entre
droit q u ’il avait défendu uno cause
eux el l’Etat une sorte de contrat sacré
juste.
qu’ils n’ont pas le droit de violer. Car, du
L ib éral il rqsta. Q uand les catholi­
moment qu’un citoyen accepte de remplir
ques furent, tracassés par le gouverne­
une fonction publique, il s’engage par le seul
m ent Combos, au m épris de la liberté
fait de son acceptation îi mettre au service
ù laquelle ils ont droit com m e tous les
Une belle vie. — M. Renault-Mor- autres citoyens, M. Renault-M orlière de l’Etat toutes les ressources de son intelli­
lière. — M. Renault-M orlière, ancien so leva pour les défendre, sans se faire gence. Au surplus, l’union entre les grou­
député de la M ayenne, ancien vice-pré­ aucune illu s io n sur les dangers aux­ pements de fonctionnaires et d ’ouvriers ne
sident de la C ham bre, ancien président quels l’exposaient sa largeur d’esprit pouvant se faire que sur un terrain politique,
à raison des dillërences d’intérêls profes­
d u groupe parlem entaire rép u b lic ain et sa tolérance.
sionnels, il en résulte que peu d’instituteur3
progressiste, vient de m o u rir à l’ftge
A ux élections de 1906, on lu i lit voir
ont le goût de s’avancer sur ce terrain dan­
q u ’il n ’y avait plus place d a n s ‘ notre
de 68 ans.
gereux... Entre fonctionnaires et ouvriers,
Sa vie fut bolle, par l’eflort constant pays pour u n républicain com m e lui.
les intérêts professionnels sont tout diffé­
vers le juste q u i la m arqua et par son
il
eut u n concurrent radical. Les
rents. En effet, dans la plupart des cas,
adm irable unité.
cléricaux, réactionnaires et royalistes
M. Renault-M orlière était un rèpu- de la M ayenne pensèrent que l’occasion l’ouvrier ne dépend que d’un seul homme, à
û lic a in dans la plus haute acception du était b onne,et,m ontrant uno fois de plus la volonté duquel sa situation est entière­
ment subordonnée. Son salaire varie selon
m ot, u n de ces répu b licain s com m e il quo, com m e les ém igrés, ils n ’ont
y en a m alhe ureusem ent de m oins en rien appris ni rien oublié, ils jetèrent la somme de travail fournie,les services ren­
dus. Il lui faut compter avec les chômages ;
m oins.
bas lo répu b licain qui avait défendu la
A u m om ent de l ’affaire D reyfus, il liberté depuis trente ans sans une dé­ puis, quand vient le moment où les forces
déclinent, son salaire diminue en même
a v a it donné u n e des plus bolles p reu­ faillance.
temps que la somme de travail produite.
ves d’indépendance, de loyauté et do
Les cléricaux de la M ayenne n ’ont
Trop heureux alors si le patron veut bien
h a u te u r do vues que p û t fournir, au jam ais tenté d ’expliquer leur m auvaise
m ilieu des passions si vives du m om ent, action. Cola leur eut été im possible, continuer il l’occuper.
Enfin, ses vieux jours ne sont pas encore
u n bon Français comme lui.
d’ailleurs, car la seule explication q u’ils
assurés
par une retraite.
Il
s’agissait de la loi de dessaisisse­ auraient pu d o n n e ra u n tel acte aurait
Toute autre est la situation du fonction­
m ent. O n sait quo la question de la ré­ été u n aveu auq ue l ils ne veulent pas
naire, de l’instituteur en particulier. Il n’est
v isio n do l'affaire D reyfus devait léga­ so résoucko.
pas de sacrifice que la République n'ait con­
le m e n t être soum iso ii la Cham bre cri­
D ans la M ayenne comme partout ail­
m in e lle de la Cour do Cassation. Mais leurs, cos pseudo-libéraux n ’ont ja ­ senti il s’imposer pour rétablir son autorité
les antidreyfusards accusaient les m a­ mais fait q u ’une basse p olitique de morale, relever sa'Situation matérielle. Sa
gistrats qui com posaient cette C h a m ­ parti et do haine contre les personnes. profession est stable ; il n’a donc pas il
bre do partialité en faveur de Dreyfus M. Renault-Morlière était u n ré p u b li­ craindre les chômages, et, il mesure que ses
et u n projet de loi avait été déposé dé­ cain ; c’était déjà uno raison suffisante forces diminuent, son traitement augmente.
c id an t que la connaissance do la révi­ pour q u ’on le frappât. Mais il avait, été En outre, une retraite établie d'une façon
sion serait enlevée ii la Cham bre cri­ des 363 : los cléricaux ne pardonnent équitable assure la tranquillité de so» vieux
jours. Après cela, on comprend mal pour­
m in e lle et confiée à la Cour de Cassa­ pas cola.
quoi l’instituteur cherche il se placer sous le
tio n toute enti»sro.
E n tln , libéral, il avait défendu la li­
C ’était u n accroc sérieux il la loi. berté de conscience dont ces gens pré­ pavillon d ’un groupement d’ouvriers aux
M. Renault-M orlière, frère d’u n géné­ tendent se réclam er. Mais que leur im ­ aspirations anarchistes. Ses intérêts, et en
ral, ot q ui ne pouvait ôtre soupçonné porte ! M. Renault-M orlière n ’aurait particulier l’esprit de profession, lui com­
de tiédeur il l ’égard do Dreyfus et de ses jam ais accepté de se courber sous leur mandent, au contraire, de rester en dehors
soutiens, n ’hésita cependant pas. Beau­ dom ination. P ar u n coup de veine élec­ de ce groupement. C’est lîi une nécessité
qu’fi mon avis tous les instituteurs compren­
coup de ses am is soutenaient lo projet torale ils le brisèrent.
nent, même ceux qui ont tenté d ’entrer il la
de loi de dessaisissement. Rapporteur
Ce sont ceux-là mêmes qui osent,
de la com m ission chargée do l’exam i­ chaque jo u r, parler do sectarisme et de C. G. T. El il-est permis de supposer avec
M. Briand que ces quelques instituteurs ont
ner, il le com battit énergiquem ent, m et­ tyrannie.
poursuivi moins un but commun qu’une
tan t au service d’une thèse q u ’il esti­
Il
était bon de les rappeler une fois
m a it juste toute sa scionco de ju ris c o n ­ de plus à la pudeur, au m om ent où d is­ ambition personnelle, une vanité ou une ré­
clame plus on moins édiliantes.
sulte et tout son talent.
paraît l’hom m e q ui fu t leur victim e, et
Le ministre de l'instruction publique a en
Il
se rencontra, sur ce terrain, avec dans la vio adm irable duquel on ne
des répu b lic ain s com m e MM. W al- pourrait découvrir un e seule préoccu­ raison de leur crier : halte-lii I
deck-Rousseau ot Bèronger q u i com ­ pation étrangèro à la défense do la li­
C’est là un langage que devraient tenir
battire nt co m ém o projet, q u i enlevait berté ot do la R ép ub liq ue .
tous les instituteurs.
D reyfus à ses juges naturels, q uand
il v in t en discussion dovant le Sénat.
Veir & la 3™ page
Faits & Bruits
lèvros, il on profita pour présenter aux trois
dames son ami Bnrtie Johnson.
du Ramodi 81 Août 1907.
Déjà madamo Forreix appelait à ello son
mari.
- 20 — Aristido, dit-ollo, jo tiens à rappeler do­
vant tous quo monsiour Lebreton ici présent
ost le très aimablo voyageur qui, il y a dix
jours, a bien voulu se fairo notre défenseur
dans cot affreux hôtel dos frèros Garm in à
PREM IÈRE PARTIE
Koravilio.
L e M y N té r e .
M. Forreix, répondant à l’appel do sa
femmo, so sépara dos messieurs do Myriès
avec losquolsil 8'flntrotonait, et vint avoc la
V III
meilleure grâce du mondo romorcior les deux
SILHOUETTES DE 1IAIONEUR8
jeunes gens de lour intorvontion protoctrico
Un peu confiées d e là sensation produito on favour de sa fommo ot do sos üllos.
— Je vous suis profondément reconnais­
par leur arrivée, les deux sœurs saluèront
sant, monsiour, dit-il à Lobroton, de l'em­
d'une révérence oirculalro. Mais on so tour­ pressement quo vous avez bion voulu mettre
nant du côté de Colman ot do son compa­
à accompagnor madamo Forreix ot j'ai su
gnon, elles les reconnurent ot Claudine no par olle-même quo votro piésonco lui avait
put retonir une oxolamation do joio.
ôté plus qu'utile. Pormottez-mol d’osporor
— Bonjour, monsiour, — lit ello on s'avan­
quo co petit sorvico rondu pnr vous nous
çant hardiment à la roncontro do Lobroton.
sera «somme un tltro à votro amitié.
— Quo jo suis contonto do vous rovoirl
C’ôtait lo tour de Lobroton d'êtro embar­
Et elle lui tendit sa main gantéo dans son
rassé, Il trouvait à l’ancion mngistrat un air
»hako hands tout à fait à l’anglaiso.
do franchise et do bonté qui ne s’accordait
Elle avait fait les promiors pas. Colman,
point avoc l'idéo qu’il s’on ôtait fnito lorsque
à son tour, quitta la tablo où U était assis et
Korjoan lui avnit appris quo M. Forreix était
vint saluer Alix Forreix. Puis, comme la procureur do la Républiquo au moment do
mère »’approchait, elle aussi, le souriro aux
la découverte du crime do Rosmeur. Cotto
constatation qu'il faisait portait un nouveau
<1) Roproduotlon interdite aux Journaux qui
n'ont pas ui) traité aveo la Sooiâté des Gens troublo dans son OBprit déjà si ploin d'incor-
FEUILLETON DU c F in is t è r e »
LEDRAMEDEROSWEÜR
4« Lettre«.
titudes.
A N N O N C ES
I3 X J 3 E I.IÏ 3 - A .X J X L «
•
la ligne
SU o.
Annonces judiciaires et diverses.
Réclam es........................................
MO
Les annonces du département du Finistère et des départements limitroph s
„eront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la veille
^e la publication du Journal, avant midi.
L e g u ê p ie r m a ro c a in . — Le général
Drude, qui commande les troupes françai­
ses il Casablanca a compris qu’il ne pouvait
rester indéfiniment dans la défensive sons
les murs de la ville. Il a donc décidé de
se porter en avant, mais il ne le pourra faire
que quand il aura reçu les renforts dont il
a besoin et que le gouvernement s’est décidé
à lui accorder.
■
*En attendant, on ignore toujours quelle
attitude prendra le nouveau sultan, MoulayHafid qui paraît décidé, en tout cas, à agir;
la dépêche suivante l’indique :
Londres, 20 août. — Le correspondant du
Times à Tanger dit que Moulay- Hafid a été
proclamé sultan, à Mazagan, où les fonc­
tionnaires actuels conserveront leurs postes.
Dans une de ses lettres, Moulay-Hafid or­
donne l’envoi immédiat, à Marrakech, de
toutes los armes et munitions appartenant
au maghzen, et qui se trouvent dans cette
ville.
Cet ordre n’avait pas encore été exécuté
quand le courrier a quitté Mazagan. On croit
qu’il le sera sans retard.
D’aulre part,nos troupes ont joui d’un peu
de repos ces jours demie: s. Voici la der­
nière dépêche parvenue de Casablanca :
Casablanca, 28 août. — Hier 27 août, le
général Drude a envoyé un goum en recon­
naissance, à une heure du soir, pour explo­
rer les secteurs Est de la ville, dans un rayon
de 8 kilomètres.
Le goum n'a rien trouvé d’anormal. Les
douars étaient abandonnés.
A son retour.le capitaine Beriol, comman­
dant lo goum, était informé qu’un parti m a­
rocain était embusqué dans une ferme, en
face du camp, derrière un fort repli de ter­
rain, à environ 3 kilomètres du camp.
Le goum y partit, mais à peine était-il
en vue, que les Marocains déguerpirent à
toute allure.
Au même moment, los spahis, placés en
vedette sur la crête dominant le camp, si­
gnalaient à l’est et en avant des fortifications
200 Marocains dans un jardin. Le goum par­
tit une troisième fois, mais il fut reçu par
une grêle de balles et se replia sur le camp.
Le général Drude envoya alors deux pièces
de campagne. La section d'artillerie prit po­
sition en trois minutes, tandis que le goum,
en deux fractions, avançait à grand train
sur les deux cotés, alin du laisser le champ
aux canons.
Mais l’ennemi prit la fuite, poursuivi par
les schrapnols, qui lui causèrent de grandes
pertes.
Les nouvelles de Fez sont mauvaises. Il
paraît se confirmer que le sultan Abd-elAziz est assiégé dans son palais.
A Tanger règne la plus grande inquiétude.
En vue de rassurer les colonies européennes
de cette ville, le croiseur Dcsnix, qui ell’ectuait des tirs aux Salins d’Hyères, a été
— Il n’est pas possible, pensa-t-il, quo
l’arrét des poursuites ait été imposé par cet
homme.
Tandis qu’il s’entretenait avec le père, los
deux filles, stimulées par Germaine de Pongoaz, s’ôtaient emparées do Bortio Johnson et
no lui taisaient point l'admiration qu'elles
ressentaient pour sa force prodigieuse depuis
lo dramatique incident do Koravilio.
Et il faut croire quo l’oxprossion do cotto
admiration enthousiaste no déplaisait point
à l ’insulaire, car il riait de bon cœur aux
complimonts quo lui décernaient les char­
mantes créatures avoc un véritable luxe d’hy
porboles.
Tout à coup. Oermaino, emportée par un
lyrismo candide, s’ôcria :
— Mais vois donc, Alicette, toi qui n ’aimos
pas los Anglais, monsieur n’a d’Anglais quo
lo nom. Il parlo lo français aussi purement
quo nous, sans lo moindre accent. — Savezvous, monsiour, qu’il faut savoir que vous
vous nppolez Johnson, pour croire quo vous
êlos Anglais ?
Et Bertie de répondre galamment :
— Voilà, madoitioisollo, quo vous allez mo
faire regretter mon origino. Après cela, c’est
pout-êtro vous qui avez raison. Jo no suis
peut êtro Anglais quo par... accident. — Car
co nom do Johnson veut simplement dire
« fils do Jean », ot l'on peut êtro fils do Jean
dans tous les pays.
Cotto boutade eut un vif succès ot, dès co
pour trouver quo les deux amis étaient à la
fois des hom mes d’esprit et de courage. Quand
sur le suffrage do trois femmes un homme,
et deux a forliori, obtiennent une pareille
unanimité dans l’éloge, on peut assurer har­
diment qu'ils ont conquis toutes les sympa­
thies.
Les compliments du début échangés, on
en vint à uno conversation plus intime. Des
questions, traduisant lo mutuel intérêt qu’on
so portait, furent discrètement formulées.
— Vous comptez prolonger votre séjour à
Saint-Elllam, monsieur ? — demanda discrè­
tement madame Ferreix à Lebreton.
— Nous pensons y rester uno dizaine de
jours, madame, sauf à y revenir après quel­
ques excursions sur d'autres points de la
côte,répondit Colman.— Et vous mêmes avezvous l’intention de demeurer longtemps ici ?
— Ici, assurément, mais non à l'hôtel.
Nous possédons, en effet, une propriété sur
la route do Plouaret, au creux de la vallée
du Pontaryar, et, pondant la saison, nous
venons tous les jours prendre des bains sur
la plage de Saint-Elllam.
Malgré lui, Lebreton sontit une joio pro­
fonde s’épancher en lui à l'audition do ces
paroles qui lui annonçaient la permanence
d’un voisinage cher à son cœur. Il n’osa pas s’a ­
vouer lo sentiment étrange qu’il éprouvait
pour la première fois do sa vie. Tout au con­
traire, la réflexion que lui suggéra l’analyse
do ce bonhour inconnu jusqu’alors no lit
moment, los jeunos filles furent d'accord
qu'assombrir son front,
rappelé à Toulon où il a fait son charbon et
ses vivres. Il a quitté Toulon pour Tanger
jeudi soir, accompagné du contre-torpilleur
Dard.
L e re n d e m e n t des im p ô ts. — Le
rendement des impôts, revenus et monopo­
les s’élève, pour le mois dernier, à la somme
de 288.344.300 francs, soit, par rapport au
évaluations budgétaires, une plus-value de
22.951.800 francs el, par comparaison avec
la période correspondante de 1906, une aug­
mentation de 16 913 300 francs.
Les sept premiers mois de 1907 ont
donné, sur les évaluations budgétaires, une
plus-value de 129.927.600 francs, soit
91.225.300 francs d ’augmentation sur les
sept mois correspondants de 1906.
N ouvelles
diverses
— Les ministres se sont réunis mer­
credi m atin en conseil de cabinet. Ils se
sont uniquement entretenus de la situa­
tion au Maroc et ont décidé d ’envoyer
au général Drude tous les renforts qu'il
réclamerait.
— Les opérations de « sondage » opérées
dans les départements sur les ordres de M.
Caillaux, ministre des Finances, au sujet de
l’impôt sur le revenu, n’ont pas été sans in ­
cidents. Près de Nancy, à Belle ville, le mai­
re et les répartiteurs ont déclaré q u’ils ne
possédaient aucune base sûre pour évaluer
la fortune mobilière des habitants, et ils ont
refusé leur concours. Dans plusieurs autres
départements il en a été de même. Dans la
Sarthe, département du ministre, les résul­
tats ont été nettement défavorables, et aussi
dans l’Ardèche.
— Les employés des chemins de fer
départementaux de la Corrèze se sont
mis en grève et ont « saboté » les loco­
motives en enlevant des pièces nécessai­
res à leur fonctionnement. Les popula­
tions protestent contre l’arrêtdes services.
— Le 17* de ligne, dont une partie, on s’en
souvient, a été envoyée à Gafsa, en Tunisie,
à la suite d’une mutinerie au moment des
troubles du Midi, se serait à nouveau soulevé.
Dos réservistes, mécontents de leur canton­
nement, auraient manifesté dans les rues de
Die en chantant des refrains révolutionnai­
res, et leurs otliciers auraient eu beaucoup
de peine à les faire taire.
A Sens, dans l’Yonne, 310 réservistes, sur
000 incorporés au 8fJ* de ligne, se sont fait
porter malades, en pleines manœuvres, et
sont rentrés au dépôt, en ville, en chantant
l'Interrationale.
— Je suis ici en justicier, pensa t-il. —
Toute pensée, tout rêve, tout espoir qui ten­
draient à me détourner du but que je me suis
fixé ne sauraient être que profanes à mes
yeux. La justice est implacable,, surtout
quand elle veut être réparatrice d’une in i­
quité. Elle ne doit se laisser mettre sur les
yeux le bandeau d’aucun aveuglement, d’au­
cune complaisance. Elle doit éloigner l’a­
mour, elle doit punir sans haine.
Et tendant sa volonté en une inexorable
résolution, il se jura de n'avoir de regards
que pour l’œuvre d'expiation dont il se fai­
sait l’instrument.
— Ils ont frappé un innocent qu’ils ont
fait mourir do désespoir ; ils ont protégé
les coupables en les dérobant au châtiment.
Quels que soient les auteurs de cette forfai­
ture, malheur à oux. Je les ai jugés et con­
damnés.
Or, commeilprononçait mentalement cette
sentence, Dina Ferreix passa devant lui et,
derechef, l ’ilme qui s’imposait à elle-même
sa dure mission tressaillit à la vue de la
radieuse créature.
Car elle lui apparaissait miraculeusement
belle, moulôe dans sa robe collante et grise,
décelant tous les trésors de son buste har­
monieux.
P ikrrk MAËL.
(A suivre).
L E
N o u v e lle s é t r a n g è r e s
qnin ; Saint-Sauveur, M. Kéraval ; Le Junh,
M. François Piriou ; Plozévot, M. Ghfttnl ;
Poumorit, M. Quintin ; Camnrot, M. Goaoc, ;
Penmarc’h, M. Troalnn ; La Fouillóo, M. Joncour; Gouézeo, M. Pichón ; Lo Trôhou, M.
Louis Hiou ; Ponmarc’h-Kéiity, M. Lo 13oc ;
Korlouan, M. Augusto Lo Guillou ; CloharsCarnoot, M. Lo Bris ; Ile Tudy, M. Cosqué­
ric ; Plouvien, M. Moscam ; Lanildut, Si.
Rolland ; Landéda, M. Joan-Louis Cariou ;
Ilo-de-Batz, M. Louis Lo Uoux ; P lo u tm r,
M. Féat.
F IN IS T E R E
la semaine dernière que la moisson ne
leur permettait pas do s'occuper du
« sondage », les opérations furent inter­
rompues au bout de deux jours. Klles
reprendront demain m atin.
Dans la même salle, Mme Jaouen expose pouvoir rappeler qu8, conformément à
les traditionnelles broderies bretonnes, en une doctrine qui nous a été léguée par la
soie multicolore, sur drap, et des broderies
Saint-Pétersbourg a condamné, pour conv
Révolution, tout accusé, ju s q u ’au jo ur
au plumetis dont la légèreté et la grfl.ee ¿ont
plot oontre lo tsar, trois acotisésà la pondai
de sa condamnation, doit être présumé
admirables.
son ; parmi los autros, olnq soront déportés
A côté, Mme Soignette présente de la den­ innocent, et comme nous voulions laisser
et six ont été acquittés.
telle frivolité, faite avec des navettes, el dont la parole à la justice régulière, M. Jouy
La police a découvert 25 bombos o t« n dé
Sociétés d ’a g ric u ltu re .
l’originalité ot la finesse sont remarquables. reprenait le petit jeu des titres flambo­
pût de dynam ite ohoz le princo Schemere
C om ic e a g ric o le de P o n t- C ro ix .
tiew, prés do Moscou.
Enlin Mme Vorchin nous montre un des­ yants : « M. Hémon essaie de couvrir les
sus do lit en dentelle Renaissance qui témoi­ faussaires », « les mensonges de M.
Six exécutions capitales ont ou liou lo
Voici le programme du concours an­ gne d’un goût très sûr.
27 août à Sinseropol.
Hémon », etc.
nuel du comice agricole de Pont-Croix
Mlle Borthe Savigny peint et modèle. Scs
Cela dura deux mois.
qui doit se tenir cette année à Plouhinec terres cuites, représentant généralement de
Hollande. — La conférence do la paix
E t aujourd’hui M. Jo u y écrit béné­
L
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S
é
p
a
r
a
tio
n
le
lund
i
10
septembre
1907
:
gracieux bébés, bretons naturellement, sont
aurait décidé que la prochaine conférence
volement: « Il n ’y avait que des pré­
intéressants.
se réunira en 1914.
Notification a été faife cette semaine,
RACE CHEVALINE
Dans la môme branche artistique, M. Val- somptions ».
Est-il possible de s’infliger à soi-même
Japon. — Un colossal incondio a réduit en aux curés de Saint-Corentin et de Saintlet, de Nantes, présente dix médaillons, La
Etalons. — 1 médaille do bronze et 3 prix
cendres, lo 27 août, lea trois quarts do la villo Mathieu, fi Quim per, d ’une lettre du
Vie de SainteAnne, et un bas-relief, d’une un plus cruel dém enti? Est-il possible
Poulains do 2 ans. — 4 prix.
composition parfaite.
de Hakodaté. Quinze m ille maisons ont été maire les invitant il remettre, à la date
Poulains do I an. — 4 prix.
de se flétrir soi-même plus durem ent?
détruites et 00.000 habitants sont sans abri. du 2 septombre, les clefs des presbytères
A côté, un modeste modeleur do Locmaria,
Poulinières. — 4 prix.
Ah ! comme nous eûmes raison, à cette
Les portes sont évaluées à 75 m illions do qu’ils occupent.
M. Yves Le Borgne, a distrait ses heures de époque, de ne pas nous émouvoir outre
Pouliches do 3 ans. — 3 prix.
franos.
loisir en mettant sur pied la maquette d’un
Pouliches de 2 ans. — 3 prix.
• •
mesure des déclamations saugrenues de
surtout de table, de style Louis XV, qui
Pouliches do 1 an. — 3 prix.
M. Jouy, qui comparait modestement
A Brest, la m unicipalité continue à
mérite réellement de ne pas rester à l’état de
RACE BOVINE
l’affaire des Pare-Balles à l’affaire
faire drosser procès-verbal contre les
projet.
Dreyfus
et lui-même à Em ile Z ola. ’
Taureaux do 3 ans et au-dessus. — 3 prix.
prêtres qui circulent dans les rues revê­
M. Porquier a exposé dans la même salle
Taureaux de 2 ans et au-dessous.— 3 prix. quelques faïences dues au pinceau du re­
Pour n ’avoir point voulu accuser des
tus de leurs ornements sacerdotaux. P lu ­
Vaches pleines. — 4 prix.
gretté M. Beau. Quel charme et quelle m aî­ innocents sur des présomptions, à quelle
sieurs ont été dressés ces jours derniers
Vaches en lait. — 4 prix.
trise dans le Marais de Plugu/fan et dans bordée d ’injures n’avons-nous pas été
contre des ecclésiastiques qui accompa­
Génisses de 1 an. — 3 prix.
ce Paysage d’hiver !
en butte ?
FINISTÈRE
gnaient dos convois funèbres.
Génisses de 2 ans. — 3 prix.
Enlin, M. Pilven, un amateur, essaye, non
«
On comprend que le directeur du Ré­
Croisements. — 3 prix.
• •
sans succès, de fixer, en marqueterie, les di­ veil préfère faire le silence sur cette
Aotes offloiels.
Vaches pleines. — 4 prix.
vers aspects de8 coins les plus pittoresques
L a Semaine religieuse annonce dans
affaire. Mais on comprend aussi que
Vaches en lait. — 4 prix.
de Quimper.
Par arrôté on date du 30 juillet 1907, M . son dernier numéro que les piètres de
nous ayons quelque satisfaction à la lui
Génisses. — 3 prix. *
Passons
aux
peintres.
Mais
vraiment
ils
Rooher, contrôloùr-rédaoteur do 1" dusse Penmarch, expulsés lund i dernier du
sont trop. Et comme le choix est dillicile, et remettre sous les yeux et à montrer quel
RACE OVINE
des contributions directes à Quimpor, ost presbytère com m unal, ont trouvé asile
la place mesurée, c’est au hasard quo nous cas il faut faire des « flétrissures » de
nom m é, sur place, contrôleur do î™ classe,
Béliers. — 3 prix.
provisoirement, dans une maison dont
ce mégalomane en déconfiture.
allons en nommer quelques-uns.
en remplacement de M. G uillonnot, appelé,
Brebis. — 3 prix.
L ’Intérieur de poterie de Mlle Ilerland
avoo son grado.dans la Charonto Infériouro ; la jouissance no leur est assurée quo
RACE PORCINE
est peint d’une touche vigoureuse, sûre et
M. Coyant, contrôlour de 2* classe dans lo ju sq u ’au 29 septembre, et qu’à cette date,
juste ; c’est sobre et vrai. M. Abram a un
Verrats. — 2 prix.
département do la Charonto Inférieure, est 'ls quitteront la paroisse si, dans l’in ­
Renseignements utiles
Braconnier blessé d’un beau coloris. Le
Truies. — 2 prix.
nom mé contrôleur-rédacteur de 2* classo, on tervalle, la population n ’a pas pourvu à
Destruction
des insectes nuisibles. — La
Paysage d’automne de M. Plateau ost bien
’eur logement.
remplacement de M. Rocher.
PRODUITS AGRICOLES
joli. M. Abel Villard expose, entre autres Station E ntom ologiquc, annexée au laboratoire
4 prix.
choses, un pastel, Vieille Quimpéroise filant, de zoologie de la Facultó des Sciences de R e n ­
Sont nommés :
L 'im p ô t s u r le r e v e n u d a n s le F i n i s ­
très attirant. Cette Tête de paysan breton nes, fournit gratuitem ent aux agriculteurs et
BEU
RRES
Professeur de lettres ot gramnlairo au ly ­
tè r e . — « U n s o n d a g e ».
de
M. Goy est brosséé de main de maître : aux horticulteurs tous les renseignements con­
cée de Brest, M. Lotte ; professeur do lettres
4 prix.
elle
est vivante. Mlle Goy expose elle-même, cernant les moyens à employer pour détruire
et grammaire au collège do Morlaix, M.
Nous avons reçu la lettre suivante :
P R IX D’ENSEM BLE
au
rez-de
chaussée, une peinture sur faïence, les insectes nuisibles.
Massé ; survoillant général au lycée do
I l suffit d’écrire à M . F . G uitel, professeur
un Jeune paysan, qui mérite qu’on s’y ar­
2 prix.
Monsieur le rédacteur en chef,
Brest, M. Tanguy.
rête. Les paysages de M. Savigny révèlent à la Faculté des Sciences de Rennes,en lu i en .
Combien vous avez ou raison do diro que
COURSES DE CHEVAUX
un coloriste intéressant. M. Lirand brosse à voyant le nom de l ’insecte à détruire ou, à d é ­
la commune d’Ergué-Armel avait été choisie
Au
galop.
— 3 prix.
Par arrôté de M. le Préfet, en date du
ses moments perdus des natures mortes in ­ faut, quelques échan tillo n s de cet insecte.
bon escient par l ’Administration pour y
Au trot. — 3 prix.
2i août 1907, pris sur la proposition do faire un essai d’application do l’impôt sur le
génieusement arrangées.
M. l ’inspecteur d’Académio.ont été nommés : revenu tout on faveur du projet do M. Cail­
Parmi les dessina de MM. Abram, Goy,
Ajoutons que diverses réjouissances etc., on remarque des eaux-fortes de M.
laux I
Institutrices publiques à :
Voulez vous mo pormettro d’apporter en- (jeux divers, courses en sacs, danses Gauguet, un Quimpèrois qui promet, et des
Q uim per. — L’Exposition d’art bre­
Saint-Evarzec, M">i Lo Signo, précédem­
coro quolquos précisions à l’appui de vos bretonnes, elc.) viendront rehausser pointes sèches de M. Malo Renault qui dé­
ment nomméo à Saint-Yvi, maintenue sur conclusions?
notent chez l ’auteur un observateur attentif ton. — C est demain soir que l ’Exposil’éclat de cette journée agricole.
sa demande à Saint-Evarzoc ; Saint-Yvi,
tion d ’art breton, au Gym nase m unici­
et spirituel.
Voici comment on peut prévoir la façon
M">* Guéguen, do Portsall, on Ploudulmépal, ferme ses portes'.
M.
Chaussepied
nous
présente
son
projet
dont on tirera parti de l’oxpérience actuelle.
zoau ; Suint-Lauront, en Crozon, M»« Phi­
Sociétés de courses.
Les Quimpèrois qui ne sont pas allés
de restauration du château de Kerjean, dont
Comme vous l'avez dit, le cadastre n'indi
lippe, du Frot ; Plascaür, on Scaür, M">" CaLes courses de D o u arn e n e z.
les « levés > lui orit valu cette année, à Pa­ passer la visite des très belles choses
quo, pour Ergué-Armol, qu’un revenu très
diou, précédemment on congé; Pont-Galloc,
inférieur au revenu réel actuel dos propriétés
Voici le programme des courses h ip p i­ ris, une première médaille el ont été achetés qui y sont accumulées feront donc bien
en Plougastel-Daoulas, MU° Thomas, do foncières.
par l ’Etat. C’est tout dire.
de se presser. Les m illiers de visiteurs
ques de Douarnenez, qui auront lieu de­
Coray.
Terminons par la photographie. M. V il­ qui l’ont parcourue en ont certainement
Or, ce quo vous ignoriez sans doute, c’est
m ain l ur septembre sur la plage du R is : lard, dont l ’éloge n’est plus à faire, qu’il
Instituteurs publics d :
quo cotte propriété foncièro ost, dans cette
emporté un excellent souvenir. C’est in ­
Saint-Evarzec, M. Lo Signe, précédemment commune, prosquo tout entière entre les
l r0 course. — Au trot monté (prix de l’A- soit paysagiste ou portraitiste, est hors de contestablement une œuvre très intéres­
pair.
M.
Bodereau
témoigne
que
les
am
a­
nommé à Saint-Yvi, maintenu sur sa de­ mains de métayers. Il y a donc des baux, et griculture), pour chevaux et juments de
mande à Saint-Evarzec ; Saint-Yvi, M. Gué- lo fonctionnaiic qui dirige lo « sondage » a 3 ans et au-dessous. — Prix : 100 fr., 40 fr., teurs peuvent lutter avec les professionnels, sante et ses organisateurs, qui ont ainsi
sans craindre la comparaison, et M. Le Dé, fait connaître les productions originales
guen, do Portsall, on Ploudalmézeau ; Port­ consulté ces baux à l ’enregistrement. Il a pu, 25 fr. ot 10 fr.
sall, M. Jouôtre, de Korvoz, on Lopérec ; Kor- dans ces conditions, établir à peu prés le re­
2* course. — Au galop (prix de l'Avenir), autre amateur, montre qu’avec de la patience de nos industries d'art, ont droit à toute
la gratitude des am is de la Bretagne.
vez, on Lopérec, M. Perrot, précédemment venu réel de presque toutes les propriétés pour chevaux hongres et juments de 3 ans. et du goût on fait des choses charmantes.
nommé à Saint-Evarzec ; Mosgouez, on Plou- foncières d’Ergué-Armel.
Rappelons que le prix d ’entrée, pour
— Prix, 150 fr., (il) fr. et 30 fr.
gaonou, M. Le Roux, do l’IledeBatz ; IleJe dis presque toutes, car il on est quel3° course.—Au trot monté (prix de la ville
la journée de demain dimanche, est
L o g iq u e r é v e illa r d e .
do-Batz, M. Le Bihan, de Korloc’h, en Cro­ ques-unos, et non les moins importantes, sur do Douarnenez), pour chevaux hongres et
abaissé à 23 centimes.
M. Jouy, q ui consacre une page de
zon; Kerloc'h.en Crozon.M.Trellu, instituteur lesquelles il n ’avait aucune donnée, et juments de toutes e»pèces. — Prix : 200 fr.,
adjoint à Brioo ; Bollefontaino, on Querrion, pour losquollos les répartiteurs appelés à le 90 fr. et OU fr.
Les religieuses du Sacré-Cœur. —
son journal à tuer des adversaires qu’il
M.Le Corre, instituteur adjoint à Rosporden. seconder se sont refusés à le renseigner, es­
4» course. — Au galop : obstacles (prix do déclare morts — pourquoi tant de peine Les religieuses du Sacré-Cœur ont quitté
tim ant qu’ils no possédaient point les élé­ la Grève), pour chevaux hongres et juments
Institutrice adjointe titulaire à :
alors ? — manque évidemment de place leur établissement cette semaine et sont par­
ments nécessaires pour le faire d’uno façon ûgés i*e 4 ans et au-dessus. — Prix : 120 fr.,
Portsall (école de garçons), Mm« Jouôtre,
en
ce moment pour s’occuper d ’autre ties à l’étranger.
équitablo. Cet inconnu ost déjà, soit dit on G0 fr. et 30 fr.
de Korvoz, en Lopéioo.
chose.
M. Vally, architecte départemental, agis­
passant, une source d’orreurs.
5° course. — Au trot attelé (prix dos A m a­
Instituteur adjoint titulaire à :
sant
pour le compte du liquidateur, et M.
Mais
cela
ne
durera
pas
toujours.
Or, pour on rovonir à mon raisonnomont, teurs), pour chevaux hongres et juments de
Briec, M. Le Cossec, de Penmarc’h.
lo rapport entre l’évaluation du revenu do la service de 3 ans à 9 ans. — Prix : 75 fr., Quand il nous aura encore tués cinq ou Payraud, au nom du Parquet, dressent en
propriété foncière, à Ergué-Armel, d’après le 50 fr. ot 25 fr.
six l'ois, il disposera sans doute de quel­ ce moment le constat des dégradations qui
cadastro,
—
baso
actuollo
do
répartition
do
ques
loisirs. E t alors, il n ’aura que le ont été commises dans les bâtiments de la
G'
course.
—
Steeple
chase
pour
chevaux
Par arrôté on date du 24 août 1907, M.
l ’inspecteur d’Académie a délégué dans 1 im pôt — ot le revenu réel, est on moyenne hongres el juments âgés do 4 ans et au-des­ choix entre tous les sujets d’articles qui rue Bourg-les-Bourgs.
de 1 à 9. C’est à-dire qu’une ferme, par exem­ sus. — Prix : 150 fr., 70 fr. et 30 fr.
Ce n’est qu’après ces opérations, et quand
solliciteront son attention.
les fondions de :
ple, rapporte réellement neuf fois plus quo
Lo lundi 2 septembre, rally-paper pour
Il y en a un, entre autres,que nous nous la question des réparations aura été résolue,
Institutrices stagiaires à :
lo rapport à elle attribué par lo cadastro.
gentloinens, à l’exclusion des jockeys et des
permettrons de lu i recommander, oar il que la ville de Quimper, qui doit prendre
Mais Ergué-Armol so trouve à ce point de coureurs de profession.
Kervez, on Lopérec, Mmo Perrot, de Ilannous p a ra ît a vo ir u n peu brusqué la so- I ces bâtiments en location, pour y loger une
vuo
dans
une
situation
tout
à
fait
exception­
Départ
à
8
heures.
vec (Pen-ar-IIoat| ; Ilanvec (Pon-ar-Hoat),
lu
lio n à
ù son
. . . I Dartie
» ni**.«.
partie des enfants oui
qui ne trouvent
trouvent n
pas
place
lulion
son égard :• p’noi
c’est ll ’grii»!«
’article « d
Parenelle. Il n’y a peut être pas deux communes
Russie. — Le tribunal militaire aiégoant à
GAZETTE BRETONNE
M»« Coathuel, normalienne.
Institutrices adjointes stagiaires à :
Le Fret, en Crozon, M11" Local, stagiaire
provisoire ; Camarot, M'"* Balch, do Roacanvel ; Lennon, M11» Lannuzel, de Langolon ;
Ergué Gabério, M11" Maure, do Plovan ; Plovan, M11*Conquer,stagiairo provisoiro ; Guilvlnoo, M'»" Taillé, stagiairo provisoire ; Landudec, M1'» Guillou, stagiaire provisoiro ;
Léchiagat, M*1' Barbéoc’h, stagiaire provi­
soire ; Langolen, M>>* Cartel, stagiaire pro­
visoire ; Lesconll-Plobannaloc, Mii'Hamon,
stagiaire provisoiro ; Clédon-Cap-Sizun, M"»
Gallimard,stagiairo provisoire ; Ilo-de-Soin,
M "‘ Brient, stagiaire provisoiro.
Normaliennes. — Saint-Pol-de-Léon, M'to
Thomas; Scrignac, M11*Garroc ; ChAtoaulin,
M»« Penfrat ; Camaret-sur-Mer, MU» Mau>
dre ; Commana, M>i» Bollec ; Roscanvol,
M11* André ; Pont-l’Abbé, M11« Mancoc ; Bodilis, M»“ Abhervé Guéguen ; Carhaix, MU*
Freinion ; Concarneau, Ml>® Pennec ; Plouvorn, M>*° Lorel ; Coray, M*l* Sizun ; Con­
carneau, M1** Gallou ; Trémaouézan, MU*
Huet ; Concarneau, MU» Dréo ; Locronan,
MU* Mocaôr; Plouvorn, M11" Barbier; Coray,
M»« Le Goaôr ; La Feuilléo, MU» Joulo ;
Plougoulm, M*1» Bourgot ; Guilvineo, M"« Le
Mat ; Touro’h, M11* Le Pavec ; Ile do-Batz,'
M“« L’hostis.
dans tout lo département qui soiont dans lo
môme cas. Si l’on passe de l’autre côté de
Quimper, à Penlmrs par exemple, on cons­
tato quo lo rapport réel dos propriétés fonciôies n’est guère plus du doublo du rapport
cadastral. Il serait trop long d’oxposer ici le
pourquoi de cetto situation. Il suflit de cons­
tater son existence.
Et alors, quo va-t on faire ? On va diro :
« L'im pôt foncier actuel rapporto aux caisses
publiquos, mettons 1.000 fr., pour la com­
mune d'Ergué-Armol ; on supposant quo les
taxes soiont identiques, avec l ’impôt sur le
revenu nous touchorons 9.000 fr. » Et, puisque
Ergué-Armol sera considéré comme com­
mune typo, on généralisera, ot on dira :
« L ’impôt foncier actuel rapporto, mettons
un m illion, dans le départomont ; avec l’im ­
pôt sur le revenu nous en aurons nouf. Vous
voyez bion qu’on a tort do dire que l’impôt
sur lo revenu est une aventure dont l’issuo
ost dos plus incertaines. Il remplira à toi
point les caisses do l ’Etat quo, après avoir
supprimé tous les autros impôts, nous au­
rons encore trop d’argent. «
Seulomont, jo viens de vous lo montior,
lo raisonnement péchera par la base, car, il
n’ost pas mauvais do lo rodiro, la situation
d’Ergué-Armel est uniquo. Jugage volontiers
qu’il y a, dans lo Finistère, nombie do pro­
priétés foncières dont lo revenu cadastral
ost plus élevé que lo revenu réel,
Voilà, Monsieur lo rédacteur on chef,
comment on drosse des « moyonnes », dos
statistiques sur la foi dosquollos on chambar­
dera onsuite tout notro système fiscal. N’at-on pas raison do diro qu’on court aux pires
avonturos ?
Veuillez agréer, otc.
Instituteurs stagiaires adjoints à .Rosporden, M. Donnart, de Rosporden ;
Sizun, M. Emile Ilamon, du Trévoux ; Ar
gol, M. Marehadour, soldat ; Plogastol-StGermain, M. Gargam, soldat ; Sulnt-IIerno,
en Crozon, M. Pouliquon, soldat.
Normallons. — Bénodot, M. Gac ; PontCroix, M. Eugéno Piriou ; Plonéour-Lunvern, M. Burin ; Hanvec, M. IL Lo Haut ;
L'n «noten fute lion nuire dru l'inuncei.
Coray, M. lfloc’h ; Brlgnogan, M. Le Goll’ ;
Nous nous garderons d ’ajouter quoi
Poullan.M. Arrlbard ; Landlvisiau, M.Ogèa;
Ploujoan, M. Couach ; Lo Trévoux, M. Tan­ que ce soit à cotte lettre. Disons sim ple­
guy ; Pouldergat, M. Guillaume Lo Bléls ; ment que les répartiteurs d’Ergué-Armol,
Leuhan, M. Nivinou ; Saint-Yvi, M. Sin- presque tous cullivatours, ayant déclaré
Adjudications publiques
Poudrerie nationale du Moulin-Blanc.
— Adjudication il Brest,lo 10 septembre 1907,
do la fourniture do 130.000 kilos d’oléum h
20 0/o d'anhydride, en \lots de 25.000 kilos
chacun, et un lot do 30.000 kilos.
Les pièoes nécessaires devront être fournies
avant lo 4 septembre 1907.
Lo cahier des charges est déposé h la pou­
drerie nationalo du Moulin-Blanc. Pour tous
autres renseignements, consulter les affiches.
L ’E x p o s it io n d ’a r t b r e to n
d e Q u im p e r .
La dentelle : encore une industrie d’art
qui est devenuo bien bretonne.
U y a cinq ans que dos philanthropes,émus
par la misère teirible causée chez les pêcheurs
par la crise sardinière, euront l ’idée de don­
ner un métier à leurs femmes. Et dopuis,
tout lo long do notre côto bretonne, on voit,
sur le seuil des humbles maisonnettes, les
pêcheuses aux doigts agiles confectionner
ces motifs de dontellos d'Irlande nouvelle
qui fontl’admiration de tous lesconnaisseurs
et l'envie do bien des jolies femmes.
Mme Floch, do Quimper, expose de nom­
breuses pièces de dentelles d’Irlande, pres­
que toutes confectionnées a l’Ilo-Tudy.Voici
dos col s, des empiècements, des boléros, des
brochos, des dentollos au métro mémo, etc.
Quelle iinosso d’oxécution t Et quel art dans
lo montage do ces motifs sur le réseau, pour
faire cetto légère collerette, cet élégant boléro I
Mlle Gorgou, de Quimpor, présonto égale­
ment des dontollea d’irlando faites sur la
côto. Mais, à côté, voici des écharpes en den­
telles brotonnos sur tulle, travaillées à Quim ­
per, et do la dentelle sur (ilet, qu’on fabriquo
dans touto la Gornouaillo. Ces cola, ces rubuts, ces mouchoirs, ces corsages, sont l'oeu­
vre d’ouvrières brotonnos : c’est vraiment do
l'art.
Balles ».
Quelques éclaircissements ne seraient
vraiment pas de trop.
M. Jouy écrivait par exemple, l ’autre
jo u r :
Dans l’usine des pare-balles, à SaintIlilaire-du-IIarcouët, on découvre un jour
des poids faux et faussement poinçonnés ;
ce n’est pas une preuve évidemment que les
directeurs do cetto usine soient coupables,
mais c’est tout au moins une grave présomp­
tion.
dans les écoles existantes, entrera en jouis­
sance des immeubles.
Déclarations d'ouverture d'écoles. —
Mlle Courgeon, de Quimper, a fait, à ta mai­
rie de Quimper, la déclaration qu’elle se
proposait d ’ouvrir, place Saint-Mathieu, une
école primaire de tilles.
Une déclaration analogue a été faite parM.
1 hénénan-Louis Colin, de Plabennec, pour
une école primaire de garçons qui s’ouvrirait rue de Brest.
Entendons bien : ce n ’est pas une
Troupes de passage. — Deux batteries
preuve.
d’artillerie coloniale de Lorient, allant aux
Il n'empêche que quand M. Jouy « dé­ manœuvres, sont arrivées ce matin, à 9 heu­
couvrit » l'affaire des Pare-Balles, les res et demie, à Quimper, venant de Rospor­
scrupules qu’il étale aujourd’hui ne l’ar­ den, où elles avaient passé la nuit.
Le public s’est porté en foule sur le pas­
rêtèrent pas longtemps.
Le 15 ju ille t 1905, l’affaire était lancée. sage do ces troupes.
Ces batteries sont composées avec des piè­
Le 22, MM. Heslouin, Simonnet et Cie
ces de 75, dernier modèle. Elles ont formé
étaient qualifiés d ’escrocs et de faus­
leur parc sur la place La Tour d’Auvergne.
saires. Pendant quatre mois, pas un
Ces troupes sont cantonnées en divers en­
numéro du Iîéoeil sans que les mêmes droits, on villo. Elles partiront demain.
accusations reparaissent, amplifiées, éta­
lées dans des titres tire l ’œil.
Epaves sauvetées. — Il a été sauveté sur
Et il n ’y avait que des «présomptions ». le littoral duquartierdo Quimper les épaves
Q u’eut-ce donc été, M. Jouy, si la décou­ suivantes : 3 fûts vides en bois de 500 litres
verte des faux poids dans l ’usine de marqués E S ; un fût vide en bois de 500
Saint-IIilaire eut été une preuve ? On se litres marqué E S — E L — E S et F ; une
le demande avec in q u iétu d e ... L a mort bille en pitchpin do 8 m. 33 de long (sans
marques) ; une bille en sapin blanc de
des coupanles n ’eut pas été suffisante 4 m. 30 de long (sans marques).
pour apaiser votre ire.
Les propriétaires desdites épaves sont
Mais il y avait beaucoup mieux.
priés d’en demander main-levée au bureau
Non seulement le directeur du Réveil de l'inscription maritime à Quimper.
tenait les fabricants do Pare-Balles pour
Accident de voiture. — Mardi soir, vers
coupables, mais il exigeait — et en quels
termes 1— qu’on le suivit dans cette voie. G h. 1/2,un accident dont les suites eussent pu
Il exigeait que, nous aussi, nous décla­ être très graves, s’est produit h l’intersection
des rues de Locronan et do la Providence.
rions faussaires MM. Ileslouin, SimonLes voitures do M. Miossec et de M. Le Floch,
net ot Cie. E t comme nous prétendions
marchand do vins à Plonéis, sont outrées eu
n ’on rien faire, comme nous croyions collision au détour des doux rues.
L E
Le nommé Guillaumo Cornio, Agé do 37 ans,
l’un dos oonduoteurs, a été précipité par lo
ohoo sous sa voiture.
Relevé aussitôt, on a constaté qu’il portait
do nombrousos plaies à la tète. Sos Jours no
sont pas en dangor.
Le « Terfel » . — Voioi l'itinéraire du oanot
automobile Terfel pour les promiors jours de
la semaino proohaiuo :
Dimanohe 1er Septembre.— Quimpor, Bénodot, Beg-Meilot retour: do Quimpor à 8 h. 30
du matin ; do Bénodot h 9 h. 30. — Retour do
Beg-Moil il 5 h. du soir, do Bénodot h G h. 30.
Lundi 2. — Quimpor, Bénodot ot retour : do
Quimper & 9 h. 30 du matin, — Retour do Bé­
nodot à 8 h. du soir.
Mardi 3. — Quimper, Bénodot ot rotour : do
de Quimpor à 10 h. 30 du matin. — Rotour do
Bénodet à 3 h. du soir.
Meroredi 4. — Quimpor, Béuodot, Beg-Moil,
allor seulement. — Do Quimpor, à 2 h. du soir,
de Bénodot, h 3 h.
Jeudi 5. — Beg-Meil, Bénodot, Quimpor,
•lier et retour.— De Beg-Moil h 9 h. 30 du ma­
tin, de Bénodot à 11 h. — Rotour, do Quimpor
h \h. du soir, do Bénodot fc 5 h.
Rappelons quo le Terfel a été autorisé, dorniôremont, par uno commission spéoialo qui
l’a visité, à prendro 80 voyageurs h bord, dont
un grand nombre pnuvont trouver place sur lo
rouf d’oii l'on Jouit d’uno vue délioieuso.
Le cirque Uelvétia. — Lo grand oirquo Holvétia, qui a dft, on raison du suooès qu’il rom
porto en oe moment h Brost, retarder sa
venuo h Quimpor, arrivera daus notre villo, par
train spéoial, mardi proobaiu 3 septembre, ot
donnera sa promiôro représentation lo soir
même. Lo oirque Helvétia no rostora quo trois
Jours 11 Quimper.
Etat-oivil du 24 au 30 août. — N*issnnCEs. — Jean-Louis Lo Blooh, pl. Torro-au-Duo.
— Louise-Joséphino Quénéhorvé, r. Saint Mathieu. — Joan Alain Lo Dréau, r. Nouvo. —
Corontin-Marie Le Page, r. Pen ar Stang. —
Marie-Joséphino Januel, allées de Loo-Maria.
— Albort-Augusto-Yvos Quéménor, r. do Couoarneau.
248 naissanoos on 1907.
Mariages : 82.
DÊcfts. — Isabello Toulgoat, 31 ans, ména­
gère, épouse do Joseph Le Flooh, r. Kcrfeunteun. — Marie Quélon, 70 ans, snns profossion,
"veuve de Jean Pélissier, à l’Hospioo. — Albort
Le Bourhis, 4 mois, imp. de l ’Odot. — Louis
Jaouen, 73 ans, sans profossion, vouf de Mar­
guerite Hamon, à l ’Hospioo. — Mario Squividon, 48 ans, ménagère, épouse de Jonn Lo Borro,
ohemin dos Justioos. — Louis Lo Guclleo, 1
mois, av. do la Qare. — Louis Cloaroo, 20 ans,
oultivatour, célibataire, à l'Hospioo.
327 décès on 1907,
dont 117 aux hôpitaux.
P ublications de Maruoks
Joseph Jaoquin, sooond-maitro méoanioion,
domioilié à Quimper, et Marguorito Bourau,
■ans profession, domioiliée à Bayonno.
Jean Couüffco, préposé dos Douanos, domi­
oilié au Conquet, et Elisa Piriou, oouturièro,
domioiliée à Quimpor.
Ainédée Martin, oordonnior, ot Mario Lévénez, ouisinière, domiciliés à Quimpor.
Lo mobilier garnissant la maison a
été entièrement la proie des llumnios ; delà
maison,il ne reste plus que les murs.
Larzul avait quitté son domicile vers
10 heures et demie du matin, pour se ren­
dre au village de Keranmanac’h où il est
gagé pour la récolte ; ii avait emmené avec
lui quatre de ses enfants. Il ignore comment
le fou a pris naissance ; on suppose qu’une
étincelle a jailli du foyer ot a communiqué
le feu il des aiguilles de pin qui se trou­
vaient près dü foyer.
Les pertes de Larzul s’élèvent îi environ
1.500 fr. Il est assuré.
Le propriétaire est Pierre Lo Golf, de
Kermanac’h-Vian.qui est également assuré.
C oncarneau. — La fête des Filets
Bleus. — Voici les résultats des différents
concours organisés dimanche dernier îi
l’occasion de la fête des Filets Bleus :
Dnnsos. — 1" prix, M . Boutier, 25 fr. ;
2*, M. Lo Quéré, 15 fr. ; 3», M . Mingant,
D fr. ; 4», M. Le Ntiour, 5 fr.
Costumos anciens (hommos). — l ,r prix,
M. Y vos Lo Flour, 40 fr. ; 2», M. Yves Lo
Naour, 20 fr. ; S», M. François Lo Guyader,
10 fr. ; 4*, M. Julos Le Flour, 5 fr.
Costumes anoions (femmes). —
prix,
Mlle Josôphino Montfort, 40 fr. ; 2», Mlle
Marguorito Parsoau, qui a renoncé i\son
prix attribué nu 3" prix, Mlle Rosalie Montfort, 20 fr. ; 4«, Mlle Lo Corro, a rononcé
également ù son prix, attribué au 0°, Mlle
Marguerite Montfort, 10 fr. ; G*, Mllo Muo,
5 fr.
Costumos modernes (femmes). — l»r prix,
Mlle Augustino Guillou, 30 fr. ; 2*, Mlle Hé­
lène Lo Naour, 15 fr. ; 3», Mllo LeGuirinoc,
1U fr. ; 4*, Mlle Lanoo, 8 fr. ; 5', Mlle Pascaud, G fr. ; tl\ Mlle Naviner, 0 fr. ; 7', Mme
Boutier 5 fr. ; 8\ Mlle Kersulee ; 9*, Mllo
Parcau ; 10*, Mlle Lo Sellln.
F IJN IS T E R E
Ils onfen outre renversé, chez M. Pierre
Philippe, propriétaire il Kernanavet, une
charrette de paille ; des barrières de champs
ont été jetées dans les chemins, des bornes
hectométriques arrachées, des volets brisés,
etc.
Une enquête est ouverte.
C hâteauIin- —
Conseil municipal. —
Le Conseil municipal do Chîtleaulin est
convoqué pour lundi prochain, à neuf heures
du matin.
Ordre du jour : location du presbytère.
Pont-Aven. —
Le pardon des Fleurs
d’Ajoncs. — Nous rappelons que c'est de­
main que sera célébré îi Pont-Aven le par­
don des Fleurs d ’Ajoncs, dont nous avons
donné le programme dans notre dernier nu­
méro. Si le beau temps veut se mettre de la
partie, tout permet d’espérer que celte jolie
fête remportera un succès éclatant.
Bônodet. — Concours de tir. — De­
main dimanche et lundi, de 8 heures h midi
et de 1 h. 1/2 h G heures, grand concours
de tir & la carabine G m/ m.
Séries illimitées de 5 balles (prix de la
série 0 fr. 50). — Position debout : 12 prix
(objets d’art et médailles offerts par les
personnalités civiles et militaires du dépar­
tement).
Toutes les carabines seront admises. —
Le règlement du concours est affiché à Bô­
nodet.
Une série gratuite sera offerte it tout pas­
sager du Terfel ainsi qu'aux dames qui
seront admises à concourir. Ües prix spé­
ciaux leur seront affectés, dont un vase de
Sèvres authentique.
Distribution des prix lundi h l’issue du
concours. Le tir sera exécuté sous la surveillançe des administrateurs de la société,MM.
Quiniou, Berrou, et du délégué de l’Unien •
des Sociétés de tir de France, M. Kœchlin,
avec le concours de MM. Jacques Coubé,
Louis Govin, Joseph Mène/., Pennec, Pierre
Le Gall et de Kersalé, commissaires.
La promotion du Mérite agricole pa­ U N
raîtra mardi au Jo u rn a l officiel.
D E U X IÈ M E
ÉTAGE
5, rue du Quai, à Quimper.
Le g u ê p ie r m a r o c a in .
Les télégrammes de Casablanca di­
sent que le combat de mercredi a com­
mencé par une atlaq ue des Marocains
contre noire reconnaissance quodidienne. Ils opérèrent en deux groupes,
dont l'un feignit d’abord de se retirer.
Au moment où les Français se lan­
çaient à sa poursuite, le second groupe,
comprenant environ deux mille hom­
mes, surgit d'une embuscade, tandis
que le premier faisait un retour offen­
sif.
Les Français formèrent le carré et,
aidés de l'artillerie, ils purent repous­
ser des charges d'une fureur inouïe.
Les renforts survinrent à temps. Nos
goumiers chargèrent magnifiquement,
luttant corps à corps avec les Maro­
cains.
Les canons de la G loire intervinrent
alors et contribuèrent à la déroute de
l'ennemi qui éprouva de grosses pertes.
De notre côté, nous avons eu deux
goumiers et un légionnaire tués, et
dix blessés dont plusieurs grièvement.
A Oheures et demie,tout était terminé.
La nuit fut calme.
Jeudi, le G ueydon et la G loire canonnèrent et dispersèrent quelques
groupes ennemis.
Les dépêches sont unanimes à attri­
buer notre victoire de mercredi à l'ar­
tillerie et à déclarer que nous man­
quons de soldats. Les Marocains ont
oppose une résistance considérable et
une tactique remarquable.
K tud e s de M " L U C A S , avoué-licencié, rue
V is, fi, ii Q u im p e r , et de M* D A M IiY , n o taire
h P lo g o n n e c .
VEN
TEPAUSUiTÎFLICITATION
en l ’étude
et par lo m in is tè re de M* Damky,
no taire à P lo g o n n e c
LE VENDREDI 20 SEPTEMBRE 1907
à 2 heures de l’après-midi.
D É S IG N A T IO N D E S IM M E U B L E S
a v en d re
:
Département du Finistère. — Arron­
dissement de Quimper. — Canton de
Douarnenez. — Commune de PLO­
GONNEC.
AU BOURG DE LADITE COMMUNE
Landivislau. — Terrible drame. —
Un terrible drame s’est déroulé mercredi ii
P R E M IE R EOT
Landivisiau.
U N E M A IS O N occupée par Mme
C ’était jour de foire. Vers m idi, MM.
veuve Favennec, LA CA VE et D E U X
Huon, 47 ans, et Lesconnec, 40 ans, m ar­
A U T R E S BATIMENTS, le tout continu
chands boucliers, se trouvaient au café de
avec c o m m un icatio n , U N E P E T IT E
France en compagnie d'am is, l’un îi une ta­
C R È C H E contiguë à la m aison, UN
ble, l’autre îi une table voisine.
A T E L IE R de M E N U IS IE R et UN
Tout ii coup Huon se leva, quitta ses amis,
A U T R E BA TI ME NT c on ligu aud it ate­
vint se poser en face de Lesconnec et, il
lier, U N E S O U E à P O R C S , U N E C O U R ,
bout portant, lui déchargea un revolver en
UN PUITS dans la cour, et U N J A R ­
pleine poitrine.
D IN , le tout d ’un seul tenant, porté
L a balle lui traversa le cœur et vint se
au plan cadastral de la com m un e de
loger dans le dos, il fleur de peau. Lescon­
Plogonnec sous le n° 410, section A,
nec, pille, se leva et se dirigea vers la porte,
pour une contenance d e , . ..
8a*2üc
mais il n’eut pas la force d’arriver jusque
E l sous le n° iü9, section
lô, et tomba dans les bras de ses amis. Trans­
A, de la m atrice des pro­
porté chez un pharmacien, il y reçut les
priétés bâties pour une con­
I
I
a
v
a
s
.
premiers soins, mais inutilement. Il m ou­
tenance d e ...............................
2 30
Dans cette catégorie plusieurs prix ont été
rut ô six heures sans avoir repris connais­
également non acceptés et répartis sur d ’au­
sance.
T o ta l.......................
lOaôOc
Le Gérant responsable : J B k r n a r d .
tres concurrents pour rallongement de la
Pendant ce temps, Huon, le meurtrier,
liste.
se logeait une balle dans la tète, et était
M IS E A PRIX fixée par le tribu­
transporté mourant chez lui.
nal ....................... 7.000 francs.
pour cause de santé, Débit
On ignore les causes de ce drame. Une
T réboul. —■Poignardé et jeté à l'eau.
D E U X IÈ M E LOT
et Maréchalerie. — S ’a ­
— Le jeune Jean Sléphan, 23 ans, de Tré- très vive rivalité existait dit on entre ces dresser rue N euve, 26, Q u im p e r.
Une
Crèche,
une Grange et
boul-Coz, revenait samedi soir, vers onze deux concurrents et depuis neuf ou dix ans
un
C.ourtil
n o m m é Ar-Liorz, com pris
les
deux
hommes
ne
se
parlaient
plus.
heures et demi, chez lui. Près du Pont-Neuf,
sous le n° 7Gi, section A, de la m atrice
L’état de Huon est désespéré.
il fut arrêté par deux individus, les nommés
cadastrale
de la co m m u n e de P logo n ­
M . Lesconnec était père de quatre enfants.
Alexandre Le Gall, dit Gall- Braz.et Douguet,
Compagnie anonyme (¡’Assurances contre l’incendie nec, pour une contenance de 10 ares
Iluon,
veuf,
a
sept
enfants
dont
l’aîné
a
de Tréboul, qui lui barrèrent le passage.
Fondée en 1828
GO centiares, le tout d’u n seul tenant
Comme Stéphan cherchait h s'enfuir, ils se ’f) ans
L’UNION
précipitèrent sur lui et lui portèrent de nom­
breux coups de couteau. Puis ils le jetèrent
par dessus le pont.
Le malheureux jeune homme ne fut trouvé
que lundi malin par des pécheurs, sur la
grève, appuyé sur une ancre, sans connais­
sance. On le transporta chez lui ot le méde­
cin appelé pour lui donner des soins recon­
nut qu’il n’avait été atteint que superficielle­
ment par les coups de couteau, mais qu’il
avait les deux bras cassés. L’état de la
victime est grave.
CAPITALSOCIAL, RÉSERVES ET PRIMES :
127 millions 034.943 francs.
DÉPARTEMENTS DE L’OUEST
M orbihan. — L’expulsion des Ursulines
de Vannes a eu lieu m ardi dernier, ô la pre­
mière heure, avec le concours de la gendar­
merie et de l’infanterie de ligne.
Les religieuses ayant refusé d’ouviir, qua­
tre portes consécutives ont dû être enfoncées
Fouesnant. — Brutal renvoi. — Les
après sommations. Les religieuses étaient
nommés Yves et Jean-Louis Merrien, mamassées dans la chapelle. Après plusieurs
fi
rins-pôcheurs, se sont introduits dans la
protestations,
l’expulsion a eu lieu sans in ­
Pont-l’Abbô. — Marché du 29 août.
aoirée du 25 août chez leur père, Guillaume
— Fromont, 2 1 fr. »» les 100 kilos ; sei­ cident.
Merrien, au village de Kerler. Après une vio­
lente discussion,au cours de laquelle ils accuaèrent la bonne de leur père, la fille MarieJeanne Loch, 22 ans, de soustraire l’argent
qui doit leur revenir de leur mère, ils s’em­
parèrent de la malheureuse, qui était cou­
chée, et la jetèrent h la porte, en chemise.
Puis, prenant ses effets, Yves Merrien les
porta sur le fumier, et les y piétina.
La malheureuse fille dut aller, toujours
en chemise, chercher l’hospitalité dans le
bourg. Elle estime à cent francs le dom­
mage qui lui a été causé par la perte de scs
habita et de ses économies.
A L O U E R D E S U IT E
P r o m o tio n verte.
gle, »» fr. #u ; orge, 15 fr. 50 ; blé noir,
»» fr. »» avoino, lô fr. 20 ; pommes do torro,
G fr. 50 ; foin, G fr. »» ; pnillo, 4 fr. n» ; œuf,
prix moyen), 0 95 fr. la douzaine ; beurre,
1 fr. 10 lo 1/2 kilo.
Ile-Tudy. — Une baignade mortelle.
— La jeune fille qui s’ost accidentellement
noyée mardi it l’Ile-Tudy en se baignant
était Agée de M ans. Elle s’appelait Si­
monne Carichon, et était en villégiature ii
Pont-l’Abbé, chez un de ses parents, M.
Tranquille. Son corps a été transporté h Pa­
ris, où elle habitait avec sa famille.
Com brlt. — Enfant noyé. — Lo jeune
Alain Biger, ilgé de 13 ans, demeurant au
village do Kornel, quittait la maison mardi
dernier pour allor pécher des crabes sur la
grève. Inquiet de ne pas le voir levenir le
soir, son père se mit h sa recherche,
mais ne réussit pas h le découvrir. Le len­
demain,il monta dans une barque et explora
la rivière aux endroits où son fils avait été
vu la veille ; il finit par le découvrir, re­
posant sur le sablo h une profondeur de
1 m. 50 d’eau environ. Une personne qui
péchait aux environs aida le malheureux
père à hisser le cadavre dans l’embarcation.
Le pauvre petit, qui était épileptiquo, a dù
80 noyer au cours d’uno crise, car il savait
très bien nager.
Audlerne — Cabine de bains pillée.
— Dans la nuit du 25 au 26 courant, un mal­
faiteur s’est introduit par effraction dans la
cabine de bains de Mme Camus, habitant îi
Morlaix. Il y a soustrait différents vête­
ments et objets de toilette.
C'est la deuxième fois que cotte cabine
Gouesnaoh. — Incendie. — Le 2t>
est cambriolée cotte année.
courant, vers 11 heures du matin, le feu se
déclarait dans la maison d’habitation du
Langolen. — Dangereux plaisants.
nommé Pierre Larzul, joumalioríiTy-Ménoz— Do mauvais plaisants so sont livrés, dans
Bras.
L’alarme fut aussitôt donnée. La porto de la nuit du 24 au 28 août, h une série do far­
la maison étant fermée î» clef, les carreaux ces dont quolques-uncs auraient pu avoir
furent brisés et l’on constata que le fou avait des suites très graves.
Ils so sont notamment emparés do char­
éclaté du côté du foyer. Mais, il avait pris
de grandes p oporlions et il était dev3tni rettes qu’ils ont mis, on pleine nuit, en tra­
impossible de rien sauver. Les efforts des vers de la routo. Si une voiture avait passé
voisins portèrent alors sur une étable voisine par lit, il aurait pu so produiro des acci­
dents mortels.
qu’on réussit & préserver.
11le-et- VIlaine. — Un fait extraordinaire
s’est produit cette semaine ô Rennes. Le -il*
d’infanterie ayant reçu trop de réservistes,
et ne pouvant les loger, près dequalrecents
d’entre eux ont été renvoyés dans leurs
foyers.
L a Com pagnie assure contre l’incen­
die et contre le feu du ciel toutes es­
pèces de propriétés m obilières et im ­
mobilières. E tablie depuis 79 années,
elle garantit plus de 23 m illiard s G7G
m illion s 658.462 de valeurs, et en
rem boursant 333 m illio n s de francs
pour dom m ages d ’incendie,elle a donné
M IS E A P R IX fixée parle tribu­
des preuves nombreuses de son équité
nal ....................... 5.000 francs.
dans le règlement des sinistres.
L a Com pagnie a des agents dans
NOTA. — A près une adjudication ou ten­
les principales villes des départements. tative d’adjudication en lots séparés, ces
Elle a notam m ent à Q u im p e r pour deux lots seront réunis en un seul lot et de
nouveau mis en vente sur la mise à prix
représentants :
formée du montant de leurs prix d’adjudi­
1° M. M A U D U IT , agent principal cation ou de leurs mises à prix pour être
rue Verdelet, n" 6.
définitivement adjugés en bloc, moyennant
2° M. L E P O U S S IN , agent p rin c i­ une nouvelle enchère de 1U0 francs, étant
bien entendu que s’il ne survient pas d’en­
pal, rue du Palais, n° 3.
Pierre RIOU
TAILLEUR
PUTITE CHRONIQUE
COUPEUR
27,
CALCUL DE l.A DISTANCE A I.AQUKLLK SE PRO­
DUIT un o r a g e . — Q u a n d un orag e éclate , on
d it sou ve nt : l ’o rago est lo in , ou est près de
no us; il y a un m oyen b ie n s im p le do se rendro un co m p te très a p p r o x im a t if de lu distance
h la q u e lle il se p ro d u it.
O n sait que la vitesse du son dan s l ’air est do
340 m ètre s p ar seconde ît la te m p é ra tu re de
1G degrés au-dossus do zéro. C o m p ta n t lo n o m ­
bre de secondes q u i se so nt écoulées d e p u is l ’a p ­
p a ritio n de l ’é c la ir J u s q u ’au m o m e n t où le b m it
d u to n n e rre so fa it e n te n d re , il sulllt de m u l
tip lie r 340 par ce n o m b re de secondes p o u r avoir la d istance on m étro s du s iè ^c de l ’o ra g o .
S u p p o s o n s , p ar e x e m p le , q u ’il s’écoule six se­
condes entre l ’a p p a ritio n de l ’é c la ir et lo
do to nne rre , on Saura quo le siège
de
coup
l ’orage
est h six fois ¡H0 m ètres de distan c e , s oit 2.040
m ètre s, ou 2 k ilo m è tre s 40 m ètres.
Rue du
D IP L Ô M É
Pont-Firmin,
QUI MPER
Vêtements à façon et sur mesures
—
4
P R IX M O D É R É S —
LOUEROUi VENDRE
une M A I S O N , à Q uim pe r, rue du
Frout, n" 7.
S ’adresser à M° J a c q , notaire.
I |f)9|FQ R e z d e c h a u s s é e e t M an A L y JL n s a r d e dans une m aison à
Q uim per, rue du Lycée, 10.
S ’adresser à M» J a c q , notaire.
1 in ilC D unc C H A M B R E au 3° étage
A LUUtn d ’une m aison à Q uim per, rue
Sainte-Catherine, n° 12.
S ’adresser à M ° J a c q , notaire.
Etude de M 1' M A N IK R E , notaire h Quim per.
MOT du I.A FIN. — T olo a p io ch é la q ue stio n
s o c ia l« :
—
Dis d o n c , p a p a , p e n d an t les vacances,
q ue l est lo j o u r do repos h e b d o m a d a ire ?
A VENDRE
P a r A d ju d ic a tio n v o lo n ta ir e
Kn l’étude et par le ministère de
M ” M a n iè r e , nolairo h Quim per
L E S A M E D I 14 S E P T E M B R E 1907
Dépêches
S e rv ic e p a r t i c u lie r d u
à
2
heures après-midi
EN LA COMMUNE DE KERFEUNTEÜN
Finistère.
P a r is , 31 A o û t , 8 h . 12 m a t i n .
A c te s officiels.
et séparé des 'articles précédents par
une venelle.
Ces biens d o n n e n t du levant sur la
route de Q u im p e r à L ocro nan et sur
le cim etière, du m id i sur la route de
Plogonnec à D ouarnenez et sur m a i­
son à la veuve Coadou, du couchant
sur venelle les séparant de la propriété
veuve R o lla n d et de l’école c o m m u ­
nale de filles et du nord sur la pro­
priété Le Noach.
Aux dépendances du Moulin de Trcguefleloc
au bord de la route do Quimper à Cbâtcaulin
Une M A IS O N d ’h a b italio n cl un
J A R D IN y allouant, le tout d ’une con­
tenance superficielle de 138 nnj 95.
Jouissance par m ains au 29 septem­
bre 1907.
Sont admis il l'école d'Arts et Mé­
tiers d'Angers, par ordre de mérite :
Mise à prix : 2.000 fr.
10, koHand ; 13, Derrien ; 14, Léosl ;
P o u r tous renseignements, s’adres­
20, Cuep' ; 43, Camille Courant ;
57, Gouriou-,74, Kéromnès, candidats ser audit M° M a n iè iu î , notaire à Quim pcr.
du Finistère.
chère sur la nouvelle mise à prix ainsi for­
mée l’adjudication en lots séparés sera délinitivo.
Cette vente est poursuivie en vertu
j ’u n ju g e m e n t contradictoire du T ri­
b un al civil de Q uim pe r, en date du
8 août 1907, rendu
A LA R E Q U Ê T E D E :
Dam e Marie-Anne L e IlénalF, veuve
du sieur Jean-René-M ichel Favennec,
com m erçante, d e m e uran t au bourg de
Plogonnec, agissant eji sa q ualité de
légataire universelle de son m ari, aux
termes de testament olographe, en
date d u( i m ai 1900, enregistré et dé­
posé au rang des m inutes de M° Dam e y , notaire à Plogonnec, su iv an t
acte de dépôt à son rapport, en date
du t» ja n v ie r 1907, enregistré, d e m an ­
deresse, pour laquelle dom icile est
élu rue V is, 6, à Q uim pe r, en l’étude
de M° L u c a s , avoué, q u i est constitué
et qui co ntinuera d ’occuper.
Me L U C A S , avoué.
CONTRE :
1° Dame M arie-Joséphine Le Gougeur, épouse du sieur Pierre Le G ran d ,
et ‘2° ledit Pierre Le G ran d , pour assis­
ter et autoriser sadite épouse et au be­
soin en privé n om , com m erçants, de­
m e uran t ensem ble au bourg de P lo ­
gonnec, défendeurs, ayant pour avoué
conslilué M° M o r e l , avec élection de
dom icile en son élude, sise rue du
Palais, à Q uim pe r.
M» M O R E L , avoué.
ET E N C O R E :
D em oiselles M arie-Joséphine et Julia-Aline-Marie Le G orgeu, célibatai­
res m ajeures, toutes deux com m er­
çantes, de m e uran t ensem ble rue Kéréon, à Q uim pe r, défenderesses, ayant
pour avoué constitué M° S oud ry , avec
élection de dom icile en son étude, sise
rue L aën n e c, n ” 19, à Q uim pe r.
M° S O U D R Y , avoué.
L E
E n conséquence, l ’adjudication des
im m eubles sus-désignès aura lieu en
l ’étude et par le m inistère de M" Da
mky, notaire il P logonnec, le v e n d r e d
E P IC E R IE
J.
47
20 septembre 1907, à 2 heures
du soir, en doux lots, composés comme
ci-dessus,et sur les mises i\prix sus-indiquées, avoc clause de réu n io n , il
éteinte do feux, au plus offrant ot dornier enchérisseur et aux clauses et,
conditions du cahier des charges dé
posé en l'étu d e d u d it notaire, ou toute
personne peut 0 11 prendre connais­
sance.
R édig é par l’avoué poursuivant.
Q u im p e r, le 26 août 1907.
F IN IS T E R E
MAGASIN & MANSARDÉ
M OD ERN E
A
L O U E R
Q u a i «lu S t i l r , 1 4 , il Q u im p e r
L A R D I
— Avenue» d e l n G a r e — 4 7
Q UIMPER
S ’adresser à M" J a c q , notaire à Q u im ­
per.
M IS E A PRIX fixée par la pour. 200 francs.
[suivante . . .
Tous ces biens sont profités et ex­
ploités par la veuve G audredranche,
A la vieille renommée du bon Café
Maison rendant le meilleur marché
Icsproduitsel comestibles despremières
marques.
A Q U IM P E R , SOU S L E S H A L L E S
Lo M 10un II EDI i SUPTEMHRE 1907, il
deux heures do l’après-midi, M” Moy,
com m issaire-priseur, vendra aux e n ­
chères p ub liqu es :
Dix lits acajou avec som m iers, bas
do buffet, canapés, fauteuils, fourneau,
bouteilles vides et autres bons objet?..
A u co m ptanl, 10 0/0 en sus.
Avoué-licencié.
Etudo do M» DALI BOT, notairo fi Quimper.
A VENDRE
P ar Adjudication volontaire
L E S A M E D I 21 S E P T E M B R E 1907
U ne M a i s o n
LE
L U N D I 2 S E P T E M B R E 1907
A deux iioures
En l'étude de M0 Couderc, notaire
() Pont-1'Abbé
DES IMMEUBLES
Nature de la propriété.
Kérity
Etudo de Mu L U C A S , avouè-liconcié,
rue Vis, G, à Q uim pe r.
Revenu.
M aison
37 f. 50
18 75
Le présent extrait certifié conform e il la m atrice cadastrale.
Le Directeur des Contributions directes,
Q uim per, le 24 m ai 1907.
(Execution de la toi du 23 octobre /«Si/
VENTE
Signé : Illisib le m e n t.
Département du Finistère. — Arrondissement de Quimper.
Commune de Penmarc’h. — Année 1907.
DE SAI SiÊ-ÏMMOBILIËRE
Devant le T ribunal civil de Q uim per
au Palais de Justice,sur le Quai
E mrpm..fntrti er l r i ' t a ma*trice
- M - J A N V IE R , Théophile-Marie, demn n n n î i i K é n *;y>
in scrit au folio G46 de la m atrice cadastrale de la comaprès détaüïées ^ cl' contre> Pout‘ Jes parcelles ou portions de parcelles ci-
L E S A M E D I 28 S E P T E M B R E 1907
à midi
(audience des vacations).
Contenance
posable
IN D I CATION
D E S IM M E U B L E S
A VENDUE
Route de Plomeur à P o n t-l’Abbé
ou
lieux-dits.
S ’adresser à M» J a c q .
D É S IG N A T IO N
CI-APRÈS
Cantons,
Place Terre-au-Duc, 38, à Quimper
PAR SUITE
h 2 heures, on l’éludo
L E F O N D S et L E S D R O IT S F O N ­
C IE R S d ’une tenue à dom aine congéable sis il K e r z ib iu c , en la com m une
de P O U L D R E U Z IC , d ’une contenance
d ’environ 4 hectares 60 centiares, af­
fermée aux époux M nrzin m oyennant
500 francs par an.
E xtrait de la matrice cadastrale. - M. G A U D E D R A N C H E , Beniamin-Marie
profession de m arin-pécheur, dem eurant à K érity, est inscrit à la case 170 dé
la matrice cadastrale des propriétés bâties de la co m m un e dénom m ée cicontre pour les propriétés ci-après détaillées:
A L ’A M IA B L E
VENTEDE MEUBLES
A. LU CAS.
Département du Finistère. — Arrondissement de Quimper.
Commune de Penmarc’h. — Année 1907.
E lu d e de M® P i e r r e JA C Q , notaire
à Q uim per.
A VENDRE
E tu d e do M° L. M OY, commissairepriseur t\Q uim per.
partie saisie, et sont im posés au rôle
des contributions foncières de la com ­
m une de P e n m arc’h pour l ’année 1907,
ainsi q u ’il résulte des extraits de la
matrice cadastrale dont la teneur su it :
:
a
£P<
Département du Finistère. — Arron­
dissement de Quimper. — Canton de
Pont-l’Abbé. — Commune de PENM ARC'II.
s
c
>
es
Cantons,
d
ou
Nature de la propriété.
<Z2
lieux-dits.
©
l “r L O T
P o u r tous renseignements, s’adres­
Maison à u n étage, avec C our, Ja rd in
ser il M* D a l id o t .
P R E M IE R LOT
et P uits, loués à M E y iie r.
Kérity
1°
Au
lieu
de
Pénanguer-Kérity. —
957
Mise n prix : (¡.000 fr.
Etudes do M* Piuil Le Scouk , avoué-lloonoié,
Méjou-Dréon-Quer
Terre labourable
20
Of.22
Une Maison d’habitation cons­
12, quai do l'Odet, îi Quimper, et do M*
2° L O T .
Le présent extrait certifié conforme à la matrice cadastrale.
truite
en
m
açonnerie
et
couverte
en
A utret , notaire <i Hospordon.
Maison contiguo à la précédente avoc
ardoises, composée d ’u n rez-de-chaus­
Quim per, le 24 mai 1907.
Le Directeur des Contributions directes,
dépendances, doux Jard in s, Cour, H a n ­
sée avec grenier au-dessus, m e suran t
Signé : Illisiblem ent.
gar, R em ise et P uits, loués à M. Lo liris.
environ 14 mètres de lo n g u e u r sur
Mise
à
prix
:
8
000
fr.
on l’ótudo ot par lo ministère do M® Autret ,
4 moires de hauteur et 5 mètres de
Département du Finistère. — Arrondissement de Quimper.
Nota. — Ces doux lots seront remis profondeur, com prenant 2 pièces au
notaire h Rospordeti
Commune de Penmarc'h. — Année 190 7.
Le Vendredi 13 Septembre 1907 en adjudication sur les prix obtenus et rcz-de-chaussée et y ouvrant d ’une Extrait de la matrice cadastrale. — M. JÉ Z É G A B E L , Robert-Marie, dem eurant
réunis.
<1 3 heures de l'apris midi.
porte et do deux croisées ;
n
n mm
mée
io ’6^-11180! 11 au io li°i 1/<0/‘ de la matrice cadastrale de la co m m un e dé3° L O T .
nom
, cl"contre pour les parcelles ou portions de parcelles ci-après
2° Une petite Crèche située au
détaillées
U
n
grand
C
ham
p
ii
l’ouest,
des
lots
Département du Finistère. — Arron
bout couchant de ladite m aison, cons­
dissement de Quimper. — Canton de qui précédent et en bordure de la route, truite en m açonnerie et couverte en
co nve na nt pour em placem ents à bâtir, ardoises, m esurant e nviron 4 mètres
Contenance
Rosporden.
IN D IC A T IO N
d’uno contenance de 1 h. 35 a., loué il de lo n g ue ur sur 5 mètres de profon­
EN L A C O M M U N E D E T O U R C I
M. D eguen.
deur et ouv rant d ’une porte et d ’une
10 boarg «l ani dépendances de ce bonrg
des
Mise à prix : 8.000 fr
des noms
croisée ;
de la nature
cantons, lieux-dits
de
Jouissance
par
la
perception
des
re
Au lieu dit PENQUER-BOURHIS
3° Une autre petite Crèche si­
ou villages.
des parcelles.
la propriété.
venus du l*'1'a o û t 1907.
tuée au bout levant de ladile m aison,
1" Lot. — Un Chemp de terre
S ’adresser à M° C O U D E R C .
construite en m açonnerie et couverte
leboureble.
en planches, m e suran t e nviro n 3 m è­ G 1352
Kérity
Liors-Costé-an-Hent
Gourtil
40 2 Of. 60
Mise à prix : 4.500 francs.
tres de lo n g u e u r sur 3 m ètres de lar­
geur ;
2e Lot. — Une Prairie.
Le présent extrait certifié conforme à la matrice cadastrale.
Il sera procède le Jeudi 19 sep­
4® Une A ire située devant ladite
Mise à prix : 4.500 francs.
Quim per, le 24 mai 1907.
Le Directeur des Contributions directes,
tembre 1907, à 1 heure, à la Mairie m aison, ayant la m ôm e lon gue ur que
3* Lot. — Une Maison d’habita­
Signé : Illisiblement.
de Pont-Croix, il la location aux enchères le corps de bâtim ents et un e largeur
tion.
d’e n viron 4 mètres.
publiques de divers immeubles si
Département du Finistère. — Arrondissement de Quimper.
Miseàpriœ'. 1.000 francs.
Commune de Penmarc’h. — Année 1907.
tués dans les communes de Pont-Croix,
Ces quatre articles se trouvent d ’un
Cléden-Oap
Sizun,
Esquibien,
Meilars,
seul
tenant
et
do
n
n
e
n
t
par
leurs
con­
Extrait
partiel
de
la
m atrice cadastrale. — M. G A U D ED R A N C H E BeniaminM IN IS T È R E D E L A G U E R R E
Plogoff, Plouhinec et l’île de-Sein.
fins généraux, du m idi snr terrain aux
Marie, d e m eurant a Kérity, est inscrit au folio 1779 de la m atrice cadastrale
S e rv io e des S u bsista nc e s m ilita ir e s
On peutprendreconnaissancerlu cahier héritiers de G u illa u m e G adonna, du
ci aJrT s™ T taflîées^m m ée ci' conLre Pour les Parcelles ou portion de parcelles
des charges au bureau du Receveur des levant sur terres à Joseph Dessoudre
Domaines il Pont-Croix.
et à A la in Stép h an et du couchant sur
Contenance
Le Iteccvo'ir dos Domaines, chem in de P è n an g ue r. Ils fig u re n t au
I N D I C A T IO N
à Q U I M P E R le 385 S e p te m b r e f 0 0 7
imposable.
J. L E BOLLOCH.
cadastre sous le n° 1421 p, section G.
Mise à prix : 10.000 Fr.
VENTEPÂRLÎGITATION
Administration des Domaines.
ADJUDICATION
VILLE DE PONT-L’ABBÉ
FOURNITURE DES FOURRAGES A LA RATION
à effectuer du l or novembre 1907 an 31 octobre 1908.
L e cahier des charges et les pièces
du m arché sont déposés il la Sous-Intendance do Q u im p e r où on peut en
p rendre connaissance.
Travail assuré et bien payé
i
aux
cAnmfenKs de i,’ouest
W11
pour les Côtes-du-Nord
et la M anche, des H O M M E S , F E M M E S
et J E U N E S G E N S pour travailler aux
carrières en q i^ilité d ’extracteurs m i­
n e urs, tailleurs do pavés, terrassiers
et casseurs de pierres.
S ’adresser il M. G è iu u l t , à E rq uy
(Côtos-du-Nord).
_ Le 0 Septembre 1007, à 2 heures de
’après-midi, il sera procédé fila m airie
de Pont-l’A bbé, par lo m inistère de
M ' C o u d e h c , notaire en cotte ville, à
la vente par ad judicatio n d ’une pro­
priété communale, servant de pres­
bytère, sise en la ville do Pont-l’Abbé,
place des Carm es, et portée au cadastre
sous les n um éros 422 et 423 de la sec­
tion H, con te n an t actuellem ent vin g t
ares dix-huit centiares
M IS E A P R I X : vingt-cinq mille
frunes.................................. 2 5 .0 0 0 fr
P ou r tous renseignem ents, s’adres
se rii M ° C o u d e h c , notaire, dépositaire
du cahier des charges et dos titres de
propriété.
M A C H I N E S A G R I COLES P E RFECTIONNÉES
L. QUINIOU, A QUIMPER U & )
mm POURU RÉCOLTE ECRÉMEUSES MELOTTE “ 5V
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Toutes ces M achines sont garanties et
dos facilités sont données pour le
paiem ent.
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do brimWloo pur un ot
pur vuoilo.
Ces Ecrémeusos,
faites en b'ranuo, coû­
tant motllour miirohè
que tous tu» autrui
syatômus faits d l’é­
tranger.
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M IS E A P R IX fixée par la pour­
suivante ..................... 500 francs.
D E U X IÈ M E
CL,
3
•O
I.O T
1°Aux issues de Iiérity.— \Jn demi
Sillon de terre chaude situé dans
Méjou-Dréon-Quer, d o n n an t du nord
des
cantons, lieux-dits
ou villages.
1421 P
508 P
des noms
de la nature
de
la propriété.
des parcelles.
Parc-Penquer
Parc-Kervilly
Parca-üréon-an-Ty
8G9 p
Pâture
Terre laboura.
Gourtil
Il »1 21 Of.04
7 03 4 0 43
2l55 1 0 74
sur la veuve R io u , de Saint-Pierre et
Le présent extrait certifié conforme à la matrice cadastrale.
du le van t sur c h e m in de la F ontaine,
Quim per, le 24 m ai 1907.
Le Directeur des Contributions directes
fig u ran t au cadastre sous le n» 957,
Signé : Illisiblem ent,
section G, et contenant sous fonds en­
Les im m eubles ci-dessus désignés au port de Brest, dem eurant à Brest,
viron 1 are 50 centiares ;
2UAux issues de Kérity, à Talarou, [ ont été saisis par procès-verbal de rue des Marches, n» 4 ; 5« dam e Anneune Parcelle de terre labourable V auchel, huissier à Pont-l’Abbê, en Marie G audedranche et 6° le sieur
dite Parc-Rue Longés, avec ses fossés date du 10 ju in 1907, enregistré el, Ju le s T u ip in , son m ari, tan t en son
au cerne, d o n n a n t du nord et du cou­ transcrit avec les exploits de dénoncia­ nom personnel que p our assiter et a u ­
chant sur chem in et du levant sur tion des 13, 14 et 21 jn in 1907, au b u ­ toriser sadite épouse, d e m eurant e n ­
Jean-Louis Coïc et F rançois Pochic, reau des hypothèques de Q uim pe r le sem ble à Paris, rue L e dion, n° 9, dé­
biteurs saisis et défaillants.
figu ran t au cadastre sous* le n° 1352, 26 ju in 1907, volum e 78, n 0’ 26 et 27.
section G, et contenant sous fonds
e nviron 4 arcs.
P lu s la m itoyenneté du p ign on de la
m aison de la veuve Coïc, sise au b o ut
levant de ce cham p.
M ISE A PRIX fixée par la pour­
suivante ..................... 2 0 0 francs.
T R O IS IÈ M E LOT
1° Aux issues de Kérity et Kervilly,
dans Méjou-Kervilly.— Une Parcelle
de terre labourable d o n n a n t du
evant sur Pierre T irilly , de St-Pierre
et du nord sur R obert Jézégabel, figu­
rant au cadastre sous le n" 508 p, sec­
tion G, et contenant sous fonds e n v i­
ron 4 ares 58 centiares ;
2° Aux issues de la gare de Kérity et
de la route menant de Saint-Guénolé.
— Un Sillon dans une parcelle de
terre labourable dite Iiarrc-ar-Piquet,
d o n n a n t du nord sur terre aux héritiers
de la veuve E n iz a n et du m idi sur terre
à Pierre Loussouarn, figu ran t au ca­
dastre sous le n" 8(59 p, section G, et
contenant sous fonds e n viron 2 ares
40 centiares.
A la requête de :
M arie-Anne T oulem ont, célibataire,
m ajeure, cultivatrice, dem eurant au
lieu de Loscatouarn, en la com m une
de P lobannalec,créancière saisissante,
pour laquelle dom icile est élu rue Vis,
6, à Q uim pe r, en l ’étude de M° L u c a s ,
avoué, q u i est est constitué et qui co n ­
tin ue ra d ’occuper.
M® L U C A S , avoué.
Sur :
I" D am e Marie Dessoudre, veuve du
sieur B e n jam in G audédranche, de­
m eurant à K érity, en P enm arc’h , tant
en privé que com m e tutrice légale de
C atherine et Pierre-Jean G aud re d ran ­
che, enfants m in e urs issus de son dit
m ariage ; 2° Mlle Eugénie-M arguerite
G audedranche, célibataire, m ajeure,
de m e urant à K érity, en Penm arc’h ; le
sieur P au l G audedranche, marin-pôcheur, do m icilié chez la veuve Gaude
dranche, sa m ère, à K érity, en P e n ­
m arc’h, actuellem ent m arin de l ’Etat
à bord du Duguay-Trouin ; 4° le sieur
B e n jam in G audedranche 111s, ouvrier
NOTA. — Il est déclaré à tous ceux du
chef desquels il pourrait être pris sur les
im m eubles saisis des inscriptions pour r a i­
sons d'hypothèques légales q u ’ils devront
requérir ces inscriptions a v an t la transcrip­
tion du jugem ent d'adjudication.
E n conséquence l’adjudication des
im m e ub les sus-désignés aura lieu à
l ’audience des vacations des criées du
T rib unal civil de Q uim pe r, au Palais
de Justice, sur le Q uai, le 28 Sep­
tembre 1907, à m id i, par devant
les Magistrats qui tie nd ront cette a u ­
dience, en trois lots séparés, composés
'com m e ci-dessus et sur les Mises à
prix sus-indiquées, à éteinte de feux,
au plus offrant et dernier enchérisseur
et aux clauses et conditions du cahier
des charges déposé au Greffe d u d it
Ir ib u n a l, où toute personne peut en
prendre connaissance.
R éd ig é par l ’avoué poursuivant
soussigné.
Q uim per, le 26 août 1907.
A. LU C A S,
avoué-licencié.
Quimper, Imprimerie du Journal Le Finistère. — Ed. MENEZ, imprimeur, rue Sainte-Catherine, 10
CtrtiJb p u 1« (Hrant ••« •Ig n i.
Q u i m n r . I»
V u peur légalisation de la signature «i~«entre :
M ain* 4* Quitnptr. U
t a lA lU i

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