Passe-Partout - Aikikai Verviers

Transcription

Passe-Partout - Aikikai Verviers
Des gens qui bougent . INFO LOCALE Alain Salée passe 7è dan d’Aïkido VERVIERS ‐ Si le Verviétois Alain Salée est bien connu dans toute la région pour son dynamisme et son amour des arts martiaux, il est aussi bien connu dans le petit monde belge de l'Aïkido. Alain Salée vient en effet d'atteindre e
le grade de 7 dan par la Fédération belge d'Aïkido. Une belle reconnaissance pour celui qui n'a cessé de chercher à enseigner cette discipline exigeante. Evènement dans le petit monde belge de l'Aïkido: le Verviétois e
Alain Salée a reçu le grade de 7 dan des mains du président de l'Association Francophone d'Aï‐ kido (A.FA.), Dany Leclerre. Il faut dire que depuis plus de 50 ans, Alain Salée se perfectionne aux arts martiaux. Il est aussi à l'origine d'un club renommé et convivial d'aïkido à Verviers: Santan Ryu. En fait, l'amour d'Alain Salée Pour les arts martiaux a com‐ mencé en 1952. Il n'avait alors que 14 ans. C'est à ce mo‐ ment‐là qu'il a débuté les arts martiaux. Il touche alors un peu toutes les disciplines judo, karatédo, jiujitsu , kinomichi et bien sûr l'aïkido. Il apprend ces disciplines aussi bien avec des professeurs belges que des professeurs japonais Sen‐ seï comme Ichiro. Abe, Tadashi Abe ou encore Shozo Awazu. Et il est plutôt doué. Très doué même! Tout en travaillant cinq ans de karaté avec Maître Ha‐
rada, il pratique en parallèle le judo et l'aïkido. En 1993, Alain se tourne définitivement vers la pratique de l'aïkido, art martial particulièrement exigeant. Sans doute sa rencontre en 1961 avec Masamichi Noro n'est pas indifférente à ce choix. Maître Noro allie beauté et précision du geste, expression corporelle et efficacité de la technique, tra‐ vail et endurance. Durant quinze années, Alain va tous les mois à Paris, suivre les cours de Maitre Noro pour de‐ les hauteurs de Heusy. C'est là, avec Yvonne Maraite (4e dan Aïkikai) qu'il continue en‐
core aujourd'hui à dispenser les techniques difficiles et apprises de longue date. Alain Salée instruit également les policiers verviétois ainsi que les gardiens de la prison de Ver‐
viers, aux techniques de défense et d'immobilisation. Et il ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Il continue d'ap‐
prendre encore et encore. Selon lui, «nous n'avons en effet pas assez d'une vie pour connaî‐ tre parfaitement l'aïkido». La maîtrise de soi est notamment difficile à atteindre selon Alain Salée. Les ceintures noires ar‐
rivent à garder leur sang‐froid face à une situation difficile mais il faut plusieurs années d'entraînements pour atteindre ce niveau. A septante ans, Alain Salée continue donc de se rendre chaque année aux stages à La‐
Colle‐sur‐Loup afin d'affiner les techniques et continue à prodi‐
guer son enseignement, avec la même ferveur, «expliquer cent mille fois .» disait Maitre Noro. Une autre réflexion du Senseï verviétois est qu'on débute l'aï‐
kido en «Force», pour passer ensuite par la «Sagesse» et dé‐
ouvrir en fin la «Beauté», une pratique rigoureuse apporte le «geste juste», tous ces ingré‐
dients procurent «l’amour de l’aïkido». venir professeur, il devient Uke du Senseï. Entre‐temps, il participe aux stages dispensés par des Maî‐
tres Japonais aux quatre coins de l'Europe. Infatigable, notre inspecteur de police donne des cours d'aïkido aux enfants et aux adultes. C'est ainsi qu'il ouvre son premier dojo en 1969. Après des déménage‐
ments de salles successifs, il finit par construire en 1990 un 2
dojo de 250m de tatamis sur Passe‐Partout – Edition Verviers N°13 du 25/03/2009 Page 5.