President`s Message

COMMENTARY / COMMENTAIRE
President’s
Message
John Ball,
CMRP, MRIA President
An update on activities and issues affecting the profession
BUZZ CUTS
BUZZ DE COUPURES
As we crawl into 2009 with our lightweight wallets and our newly
trimmed RRSPs barely visible in our rear view mirrors (objects, in
this case, are not larger than they appear), we are permitted the luxury of dreamy reflection on a time when, in the Great White North,
market researchers were market researchers and only the reindeer
were nervous. I am certain this past season Santa was sure to tell them
they would be in good company in 2009, as the researchers would be
watching the approach of chilly economic times and uncertain governmental leadership with some shaky nerves of their own.
Pendant que nous nous approchons de 2009 avec nos portefeuilles
allégés et nos REER récemment dégraissés à peine visibles dans nos
rétroviseurs (les objets, dans ce cas, ne sont pas plus grands qu’ils ne
paraissent), nous pouvons nous permettre le luxe de rêver au temps
où, dans le Grand Nord blanc, les praticiens de la recherche
marketing étaient des praticiens de la recherche et où seuls les rennes
étaient nerveux. Je suis certain qu’en cette saison, le Père Noël dit à
ses rennes qu’ils seront en bonne compagnie en 2009, étant donné
que les praticiens de la recherche surveillant l’approche d’une
période économique glaciale et un leadership gouvernemental
incertain auront les nerfs tout aussi crispés que les leurs.
I have just returned from a visit with our compatriots, in la belle
province, who confirmed (at least in one important way) that we
have a common cause célèbre. Tales of layoffs are scattered here and
there in the MRIA Christmas party hubbub, in both Toronto and
Montreal, the layoffs further evidenced by the sudden appearance of
emails and invitations to reconnect on LinkedIn sent by erstwhile
colleagues suddenly cut loose from the corporate umbilical cord. In
addition, most with jobs talk of having already waved a sad farewell
to once envisioned year-end bonuses, annual increases, and the nearly
extinct annual corporate Christmas party.
Some with whom I spoke on the client side were able to share the
good news that, as their efforts were corporately recognized as being
important enough (in good times and bad) to survive this downturn,
they would likely dodge the decimation foretold by the departures
around them. However, most admit to research budgets which are
in the process of being “revisited” or slashed, resulting in research
projects already started, or even long established, going on a diet, taking a hiatus, or being abandoned altogether. When this happens,
headcount becomes the focus of those supporting these programs,
and casualties ensue.
The sudden impact of this situation is that we are all being asked to
do more with less, no matter what side of the desk we are on. Companies have taken quick measures to prepare for the extended ecocontinues on page 10
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Je reviens tout juste de visiter nos compatriotes dans la Belle
Province qui ont confirmé (du moins par rapport à un point
important) que nous partageons une cause célèbre. On entend des
histoires de mises à pied ici et là dans le tohu-bohu des fêtes de Noël
de l’ARIM, à Toronto et à Montréal. Ces mises à pied se manifestent
de plus dans l’arrivée soudaine de courriels et d’invitations à rétablir
des liens par l’entremise de LinkedIn envoyés par des collègues
d’antan dont le cordon ombilical les reliant à une entreprise a été
soudainement coupé. De plus, la plupart de ceux qui ont encore un
emploi parlent d’avoir fait de tristes adieux aux bonis prévus
auparavant à la fin de l’année, aux augmentations de salaire et aux
réceptions de Noël corporatives pour ainsi dire disparus.
Certaines des personnes avec qui j’ai parlé chez nos clients ont pu me
faire part de la bonne nouvelle que leur entreprise avait conclu que
leurs efforts sont suffisamment importants (autant en période de
haut que de bas) pour survivre à la récession et qu’ils échapperaient
sans doute à la décimation qu’augurent les départs qui les entourent.
Par contre, la plupart d’entre eux admettent que les budgets de
recherche sont en voie d’être « réévalués » ou coupés, causant des
projets déjà en cours ou même établis de longue date à être mis au
régime, mis en attente ou tout simplement abandonnés. Dans ces
cas, on se concentre sur le nombre des effectifs engagés dans ces
programmes et des pertes d’emplois s’ensuivent.
Les conséquences soudaines de cette situation sont telles que nous
sommes appelés à faire plus avec moins, quel que soit notre rang. Les
voir page 10
January 2009
COMMENTARY / COMMENTAIRE
President’s Message, cont’d
nomic cooling-off period by squirreling away or reallocating resources and, in some cases, resorting to leaving some researchers out
in the cold, even as the holidays approach. Not your usual ho ho ho
situation, this.
Welcome to a new reality, where we have to be accountable not only
to our work but, in these tough times, also to our own futures and
to those around us. It is time for us to express a spirit of openness
towards those in our industry who may suddenly find themselves
on the outside looking in. From one who has been there, it is uncomfortable at best and requires resourceful and quick action to remedy.
For some, it may regrettably mean a career change away from market research. For others, it may be a chance to start a new venture or
to find contract work. Our industry needs to show up and make certain our members get the assistance they need in order to stay active
within the industry.
If you find yourself in this space and long for reconnection, contact
the MRIA office and ask what can be done to maintain your membership through the hard times, and, by any and all means, stay involved! Throw your name into the hat for one of the many positions
up for election in 2009 – on a council or committee, within a chapter or on the board. Volunteers are needed, and the payback is palpable. Reach out to your contacts in the industry and stay connected.
And for those on the inside, it is time now to open your eyes and
ears and to mind the calls and emails from colleagues who would welcome the opportunity to spend a few minutes speaking with you,
even if the employment prospects look dim during these times of
hardship. Take the opportunity to respond and reconnect. Shared
cups of coffee, a light lunch, any occasion (a chapter event, perhaps)
to reconnect with your ex-colleagues and friends is just the ticket to
lift spirits for the journey back.
John Ball, CMRP
COO
IFOP North America
[email protected]
(416) 967-4518
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entreprises ont rapidement pris des mesures pour se préparer à une
longue période de ralentissement en faisant des économies et, dans
certains cas, en laissant tomber des praticiens de la recherche, même
si le temps des fêtes approche. Ce n’est définitivement pas la
situation ho ho ho ordinaire.
Bienvenue à une nouvelle réalité où nous devons être responsables
non seulement de notre travail dans ces temps difficiles, mais aussi
de notre avenir et de celui des gens qui nous entourent. C’est un
temps où nous devons être ouverts envers ceux au sein de notre
industrie qui nous regardent présentement de l’extérieur. Ayant déjà
connu cette situation personnellement, je peux dire qu’au mieux,
elle est gênante et qu’il faut pour la corriger des mesures ingénieuses
et rapides. Pour certains, cela pourrait signifier malheureusement un
changement de carrière à l’extérieur de la recherche marketing. Pour
d’autres, c’est une chance de se lancer dans un nouveau projet ou de
devenir contractuels. Notre industrie doit être présente et s’assurer
que nos membres obtiennent le soutien dont ils ont besoin pour
demeurer actif au sein de l’industrie.
Si vous faites face à ce problème et avez envie de reprendre contact,
communiquez avec le bureau de l’ARIM et informez-vous de ce
qu’on peut faire pour maintenir votre adhésion pendant les
moments difficiles que vous vivez et, quels que soient les moyens,
continuez de participer! Mettez votre nom dans le chapeau pour
participer à l’élection d’un des nombreux postes aux conseils ou
comités en 2009, au sein des chapitres ou au Conseil. Nous avons
besoin de bénévoles et les bénéfices sont palpables. Approchez vos
contacts au sein de l’industrie et restez connecté.
Quant à ceux de l’intérieur, le temps est venu d’ouvrir vos yeux, vos
oreilles et votre esprit aux appels et aux courriels de collègues qui
aimeraient avoir l’occasion de vous parler pendant quelques
minutes, même si les possibilités d’emploi sont faibles pendant cette
période difficile. Profitez-en pour répondre et renouer. Le fait de
prendre un café ou un repas léger ensemble ou de fixer une rencontre
à un événement d’un chapitre afin d’offrir l’occasion de renouer avec
vos anciens collègues et amis est justement le bon moyen de
remonter les esprits pour le cheminement du retour.
John Ball, PARM
Directeur de l’exploitation
IFOP Amérique du nord
[email protected]
(416) 967-4518
January 2009