La pointe de l`iceberg

Transcription

Points de vue
Secondaire 1-5
La pointe de l’iceberg Objectifs d’apprentissage Comprendre la notion « tout n’est pas ce qu’il semble l’être » et comprendre que nous faisons parfois des suppositions sans connaître le fond des choses Comprendre qu’il y a différents “tons de gris” dans la façon de voir les choses et le monde Discuter de la notion de pauvreté et faire le lien entre pauvreté et les « tons de gris » Matériel •
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Écran
Diapositives « poésie de pyramides »
Accès à l’internet
Temps 2 heures Partie 1: Poésie de pyramides
Intervention de l’enseignant Nous allons faire de la poésie de pyramides.
En visionnant les diapositives :
Diapositives 1: écrire 1 mot qui vous vient en tête
Diapositives 2: 2 mots,
Diapositives 3: 3 mots.
Note à l’enseignant: Il n’y a pas de « bonne » réponse pour cette activité. Le but est de développer la pensée critique et d’ouvrir les
horizons des élèves.
Discussion de classe Qu’avez-vous remarqué en faisant cette activité? (chaque diapositive n’était pas ce qu’on pensait; ce que
nous avions en tête à la diapositive 1 est très différent de ce que nous voyons sur la diapositive 3).
Faites le lien avec l’environnement – nous pensons très peu à l’impact de nos actions.
Faites le lien entre cette activité et l’idiome “la pointe de l’iceberg”.
Faites le lien avec l’idée des “premières impressions”.
Faites le lien avec les gens de notre entourage: lorsque nous connaissons quelqu’un de façon superficielle,
nous connaissons seulement une partie d’eux. Lorsque nous les connaissons de façon plus approfondie, nous
avons une meilleure idée de qui ils sont vraiment.
Quelle est la différence entre connaître quelqu’un superficiellement et connaître quelqu’un de façon
approfondie? Pouvons-nous faire le lien entre cette activité et des expériences réelles? Les élèves donnent
des exemples.
Comment nos connaissances superficielles affectent-elles nos impressions des:
• Personnes vivant dans d’autres pays
• Différentes cultures à travers le monde
• De la pauvreté?
Notre perspective change-t-elle lorsque nous connaissons de plus près, de façon plus approfondie des
gens/cultures/situations?
Partie 2: Les tons de gris
Intervention de l’enseignant Nous allons apprendre la définition du mot “dichotomique”.
dichotomique: qui se divise en deux (et non en trois ou 4…).
Exemples de choses qui représentent des variables dichotomiques:
Un interrupteur de lumière est soit ouvert ou fermé
Une femme est soit enceinte ou non
Un but est accepté ou refusé …
Dans les exemples ci-dessus, il n’y a pas demi-mesure:
Un interrupteur de lumière est soit ouvert ou fermé. Il ne peut être ouvert à 80% seulement.
Une femme est enceinte ou ne l’est pas. Elle ne peut pas être presqu’enceinte.
Un but ne peut être accepté à 60%.
Définissons maintenant le terme « variables continues ».
Variables continues : ce sont des situations avec de nombreuses possibilités, non seulement 2 possibilités
comme les variables dichotomiques.
Exemples de choses qui sont des variables continues :
Lourd et léger
Court et grand
Près et loin
Il existe des different degrés de chacun des exemples ci-haut.
Lourd et léger: avez-vous déjà transporté quelque chose qui était un peu lourd ou très léger?
Court et grand: demandez aux élèves de se mettre en ligne du plus petit au plus grand. Y-a-t-il des gens qui
sont plus petits ou plus grands que d’autres?
Travail Les élèves déterminent la nature des mots en paire ci-bas. Variables dichotomiques ou continues?

Nombres négatives – nombres positifs
Bonne humeur-mauvaise humeur
Jour – nuit
Lumière ouverte-lumière fermée
Heureux - malheureux
Faim- pas faim
Excité – ennuyé

Dans les airs – par terre
Confiance – non confiance
Violent – paisible
Respectueux - arrogant
Marrié - célibataire
Gêné - extraverti
Plein d’énergie – fatigué
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Les élèves nomment d’autres cas de variables continues/dichotomiques.
Intervention de l’enseignant Nous savons qu’il y a des choses dans la vie qui sont comme les interrupteurs de lumières. Ils sont soient
ouverts ou fermés.
Nous savons aussi qu’il y a beaucoup de choses qui existent avec différent ”tons de gris”. Ces choses ne sont ni
noires ni blancs- elles sont quelque part dans le milieu.
Qu’arrive-t-il lorsque une chose devrait qui a plusieurs “tons de gris” est représentée comme un étant
comme l’interrupteur de lumière??
Pensez aux affirmations suivantes:
Les canadiens adorent jouer au hockey
Les musulmans sont contre les américains
Les gens qui sont pauvres sont malheureux
L’Inde est un pays où il est dangereux de voyager
Discussion de classe Ces affirmations sont-elles vraiment dichotomiques? Expliquez pourquoi elles ne le sont pas.
(Les élèves sont encourages à parler- “J’ai des amis qui n’aiment pas jouer au hockey ou “Je sais qu’il y a 10
millions de musulmans qui vivent aux États-Unis et j’ai de la difficulté à croire qu’ils sont tous contre les
américains »).
Intervention de l’enseignant Ces situations sont dites des situations « polarisantes ».
Cela veut dire qu’une situation qui devraient être représentées comme ayant divers “tons de gris” est forcé à
être comme l’interrupteur de lumière.
Discussion de classe Pouvez-vous penser à d’autres situations qui ont été “polarisées”.
Partie 3- Notre perspective sur la pauvreté
Discussion de classe Les élèves définissent sur papier ce qu’est pour eux la pauvreté.
Les élèves partagent leur réponse avec les autres. Quelques définitions sont écrites sur le tableau, Il n’y a pas
de bonne/mauvaise réponse.
Quels genres de suppositions avons-nous faits?
(exemples: pas d’ordinateur=pauvreté, manger moins=pauvreté…Est-ce que manger moins (mais
suffisamment) implique nécessairement qu’une personne est pauvre? Pouvons-nous être heureux sans un
ordinateur ou une télévision?).
Est-ce que le mot “pauvreté” peut vouloir dire différentes choses pour différentes personnes?
Y-a-t-il différentes façons d’être pauvres? (exemple: pouvons-nous avoir beaucoup de matériel mais ne pas
avoir d’amis? Pouvons-nous avoir peu de matériel et vivre une vie heureuse et comblée? )
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Quel est le lien de cette partie de l’activité (notre perspective de la pauvreté) et celle de la première
partie (la poésie des pyramides)?
Comment l’idée des « tons de gris » peut-elle être reliée à l’idée de pauvreté?
Visionnez les diapositives “Where Children Sleep” (Où les enfants dorment) de James’ Mollison.
http://lens.blogs.nytimes.com/2011/08/04/where-children-sleep/
Discussion de classe Quelles sont vos impressions de ces endroits où les enfants dorment? Si nous réfléchissons sérieusement – est-ce que ces endroits sont aussi pires qu’ils en ont l’air?
(exemple: l’enfant qui vit dans l’Amazone n’a peut-être pas beaucoup d’objets dans sa maison mais sa cour se
trouve dans la FORËT AMAZONIENNE! La maison de la fille népalaise est petite mais elle a une
télévision…).
Intervention de l’enseignant Tout est dans la perspective que nous regardons les choses.
Expliquez ce qu’est une « perspective » (aspect sous lequel on envisage quelque chose).
Activité supplémentaire
Note aux enseignants : Cette section supplémentaire permet d’explorer les notions d’égalité et de diversité dans la société. Voici
quelques questions pour amorcer la discussion:
En regardant ces diapositives, quelles sont vos réflexions sur la notion d’égalité dans le monde?
Comment serait notre monde si nous étions tous identiques, si nous vivions tous de façon identique? Si
nous couchions tous dans le même genre de maison/chambre? Y-a-t-il des sociétés où c’est comme ça?
(oui et non : discuter de la « culture Cocoa-Cola/jeans/ipod »). Il est aussi possible d’amorcer une discussion
sur la conformité à ce niveau de la discussion).
Est-ce que tout doit être pareil pour tous? Ou est-ce bien d’avoir des différentes façons de faire, des
différents points de vue, des différentes perspectives?
Y-a-t-il des choses que nous devrions tous avoir? (discuter des droits humains comme l’eau, l’accès à
l’éducation. Faites le lien avec l’activité « Convention des droits de l’homme »).
« Poésie des pyramides” – matériel adapté de Nicholas Ng-a-Fook
« Tons de gris » - materiel adapté de « EIP Process Curriculum » de Patrick Kearns
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