Jean-Baptiste de Laubier, aka Para One, a toujours été un garçon

Transcription

Jean-Baptiste de Laubier, aka Para One, a toujours été un garçon
Jean-Baptiste de Laubier, aka Para One, a
toujours été un garçon hyperactif. Il
commence à produire des instrus au milieu
des années 90 pour des rappeurs
underground parisiens, qui s’agglutinent tous
les soirs dans son petit home-studio, autour
de bières, d’un micro, d’une MPC et d’un
clic-clac en fin de vie. Au tournant du
millénaire, il s’éloigne peu à peu du son
traditionnel sous influence new-yorkaise qu’il
pratiquait jusqu’ici pour composer ses
premiers morceaux solo, sans rappeurs. Il
rencontre alors les gens de TTC, le groupephare d’une scène rap « indé » qui essaime
alors en France, et devient un de leurs
producteurs. C’est pour Para One le début
d’une période d’intense exploration sonore :
il découvre la techno, la house, l’electroclash,
le son 8-bit, l’electronica à la Aphex Twin, et
s’en inspire largement dans ses productions. Ses nouveaux grooves sont déconstruits, agités, futuristes,
romantiques.
Après la sortie en 2002 du premier album de TTC, Ceci n’est pas un disque, sur Big Dada, division hiphop de Ninja Tune, Para coproduit ensuite le disque de L’Atelier, une sorte de super-groupe de rap indé,
pour le label Institubes, qui deviendrait vite une référence intouchable de la scène dite « French Touch
». Avec son ami Tacteel, il lance FuckALoop, un projet de live électronique improvisé. En 2003 sort
son colossal EP « Beatdown », puis en 2004 vient le deuxième album de TTC, Bâtards Sensibles. Ces
deux disques marquent la scène française et internationale à long terme : ils allient esprit rap et
manipulations digitales avec une aisance sans précédent, que beaucoup pensaient impossible. En 2005,
Laubier sort diplômé de la Femis, et trouve néanmoins le temps de travailler sur son premier album solo,
Epiphanie, un succès critique et commercial qui sortira l’année suivante sur Institubes.
Suivent alors plusieurs années passées à tourner de pays en pays, tant en live qu’en DJ set : Para One
parcourt l’Europe en long et en large, ainsi que l’Amérique du Nord et le Japon aux côtés d’autres
signatures Institubes comme Tacteel, Surkin ou Bobmo. Il joue deux fois à Coachella, fait Pukkelpop,
Primaverra, Calvi on the Rocks. Il gagne parallèlement une réputation de producteur hors pair et se voit
proposer de remixer des artistes aussi prestigieux que Daft Punk, Bloc Party, Justice ou Boyz Noize. Il
se met un peu plus tard à produire des albums entiers pour Birdy Nam Nam, Slice & Soda et, très
récemment, Mickey Green. En 2007, il compose la bande originale du premier long métrage de son
amie de la Femis, Céline Sciamma, Naissance des pieuvres, et réalise en 2010 son premier film It Was
On Earth That I Knew Joy, produit par la marque de vêtements Sixpack France. Après la faillite
d’Institubes début 2011, il monte avec Surkin et Bobmo un nouveau label, baptisé Marble, pour lequel il
produit ou co-produit une bonne dizaine de morceaux. Il ébauche son deuxième album, Passion, qu’il
termine à la fin 2011, et qui sort dans les semaines à venir.
Avec ce nouveau long format, Para One prend encore une direction inédite. Si la tension euronévrotique caractéristique du son Para One reste présente, les climats y sont globalement plus ensoleillés
que ceux de ses précédentes sorties, les morceaux plus directs. On y compte d’ailleurs plusieurs vrais
tubes, chantés par Tekilatex, Irfane et Jaw. Les influences autrefois juxtaposées sont aujourd’hui
totalement digérées et entremêlées au cœur de chaque titre. Le disque évoque le hip-hop par de
nombreux aspects, son groove pernicieux, quelques clins d’œil de production et un gout prononcé pour
les références soul. Puis, plus en profondeur, il dévoile au fil des titres une narration habile qui n’est pas
sans rappeler certains grands classiques du rap 90s chers à son auteur. De l’électronique, Jean-Baptiste
semble avoir globalement délaissé le formatage dancefloor (qu’il réserve à ses maxis et remixes) pour ne
garder ici que la liberté de traitement des sons, la déstructuration chirurgicale des rythmes et plus
globalement l’élégance synthétique.
L’ensemble irradie une forme de sérénité un peu sombre, d’assurance sensuelle mais fragile, une
singularité aussi cohérente qu’évidente tant les idées musicales s’y déploient avec facilité. Passion est un
disque dans lequel on s’immerge volontiers sans jamais s’y sentir piégé – on dirait bien que Para One est
un artiste libre, et qu’il tient à nous faire partager cette liberté.
TOUR FR
25.05 Toulouse @ Festival des Curiosites
27.05 Paris @ Social Club
31.05 Lyon @ DV1
06.07 REVERIE (BNR&EDREC) @ Paris
13.07 La Rochelle @ Francofolies
17.07 Montpellier @ Tohu Bohu Festival
11.08 Cannes @ Pantiero Festival
TOUR INTER
26.05 Londres @ Xoyo
01.06 Milan @ Santa Maria Lake
15.06 Barcelone @ Razzmatazz – Lolita
05.08 Roermond @ Solar weekend Festival
17.08 Tokyo @ Summersonic Festival
Cover Passion
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