Notre ville - Boulogne

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Notre ville - Boulogne
notre ville
Boulogne-Billancourt
La ville en mouvement
Novembre 2010
CONSERVATOIRE À RAYONNEMENT RÉGIONAL
Musique
Le Conservatoire à
Rayonnement Régional (CRR)
de Boulogne-Billancourt
s’affiche comme le troisième
conservatoire de France,
derrière Paris et Lyon. Installé
au 22, rue de la Belle-Feuille,
il accueille 1 350 élèves.
Depuis plus de trente ans,
il rythme la vie de milliers de
Boulonnais, des débutants,
amateurs aux futurs
professionnels.
ercredi, 14h30, une soixantaine
d’enfants de 11 à 13 ans prennent
place sur la scène de l’auditorium
du Conservatoire. Les premières notes s’élèvent. C’est la deuxième séance d’orchestre
de l’année pour les jeunes musiciens qui
préparent un spectacle sur Mozart pour le
mois de janvier. Au fond de la salle, des
parents écoutent discrètement. « Je viens
pour mon plaisir, j’adore assister aux répétitions », témoigne Sandrine, maman de Félix
11 ans, trompettiste dans l’orchestre, et Inès
15 ans, pianiste. Chaque année, près de
1 400 élèves de 7 à 32 ans apprennent à
jouer de la musique, chanter, danser. Un
établissement qui vit au rythme scolaire. En
journée, ce sont essentiellement les enfants
des classes à horaires aménagés qui le fréquentent. Soit 241 élèves pour les cours de
musique des classes de Billancourt et du
collège Landowski et pour les cours de danse
des classes Ferdinand Buisson A et des collèges Landowski et Jean-Renoir. Ensuite,
c’est surtout après l’école, à partir de 16h30,
que la vie bat son plein. Le mercredi étant la
journée la plus dense.
en mode
majeur
M
49 disciplines enseignées, des plus
« exotiques » aux plus classiques
Pas moins de quarante-neuf disciplines sont
représentées, des plus « exotiques », aux
plus classiques. L’orchestre étant la plus prisée, mais aussi ondes Martenot, alto, harpe,
musique de chambre, viole de gambe, prise
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de son, danse, chorale, analyse… Pour un
enseignement de qualité: le CRR se situe
immédiatement après les Conservatoires
Nationaux Supérieurs de Musique et de
Danse de Paris et Lyon. Quant à la réputation d’élitisme, le directeur de l’établissement, Alain Louvier, modère. « Ce qui
compte, c’est d’abord le travail qu’est capable
de fournir un élève. Car notre enseignement est
exigeant en termes de temps : les enfants
étudient un instrument, mais aussi la formation musicale, participent à des chorales, des
orchestres… » Alors pour mieux orienter les
plus jeunes, le CRR a mis en place un système original en partenariat avec l’École de
Musique et de Danse de BoulogneBillancourt : un cycle d’observation et
d’orientation musicales, pour les enfants du
CP. À l’issue de cette année, la formule la
plus adaptée – Conservatoire ou École de
Novembre 2010
Boulogne-Billancourt
Un lieu d’excellence musicale sur l’Île Seguin
Le Conservatoire à rayonnement régional de BoulogneBillancourt et l’École de musique et de danse sont appelés à déménager sur la pointe aval. Ils formeront, avec le
projet du conseil général, un pôle musical ambitieux,
avec une salle de 600 à 800 places réservée à la
musique non amplifiée, une grande salle de 3000 à
5000 places pour des spectacles de musiques actuelles
et de variété, ainsi que des salles, des plateaux et des
studios de répétition… Cet ensemble deviendra ainsi un
lieu d’excellence dédié à la formation, à la création et la
diffusion musicale au cœur de la Vallée de la culture.
ÉCOLE DE MUSIQUE ET DE DANSE
DE BOULOGNE-BILLANCOURT
Piano, allegro, presto,
à chacun son rythme !
L’École de Musique et Danse accueille 1 200 élèves
de 4 à 80 ans. Complémentaire du Conservatoire, elle
propose un enseignement de qualité à un autre rythme.
C
’est au quatrième étage du 22, rue de la Belle-Feuille, juste au-dessus du
Conservatoire à rayonnement régional (CRR), que l’École de Musique et
de Danse de Boulogne-Billancourt (EMDBB) a établi ses locaux. Avec ses
1 200 élèves, essentiellement des Boulonnais et pas moins de 40 disciplines
enseignées par 49 professeurs, elle s’affiche comme le troisième établissement
d’enseignement musical de la communauté d’agglomération juste après les
Conservatoires de Boulogne-Billancourt et d’Issy-les-Moulineaux. Une institution qui joue la complémentarité avec le CRR. « Nous accueillons des élèves qui
souhaitent un enseignement de qualité, mais dont le rythme de travail n’est pas en
adéquation avec les exigences du Conservatoire », explique la directrice Patricia
Neels qui est elle-même une ancienne élève du CRR de Boulogne-Billancourt.
C’est dire si les professeurs des deux institutions travaillent de concert. Avec
un partenariat unique : le Cycle d’Observation et d’Orientation Musicales commun au CRR et à l’EMDBB qui permet ensuite d’orienter les petits musiciens
de CP vers l’établissement qui leur est le plus adapté, ou encore certains jurys
composés de professeurs des deux institutions. Car le credo est bien de dispenser à chacun l’enseignement qui lui convient mieux tout en veillant à une
excellente qualité de cours dans toutes les disciplines. « Nous avons mis en place
des évaluations et je suis particulièrement exigeante quant au profil des professeurs »,
précise Patricia Neels. Avec cette année deux nouveautés : des cours de danse
hip-hop et la chorale d’adultes Arioso. L’EMDBB accueille des enfants, mais
aussi des adultes, sans limite d’âge, qui débutent la musique ou se perfectionnent. Le plus jeune a ainsi 4 ans et le plus âgé, 80 ans. Autre originalité, la proposition de cours de musiques actuelles ou de jazz pour des petits dès 8 ans.
« Inutile d’attendre qu’ils aient 17 ou 18 ans pour qu’ils abordent cette discipline s’ils
sont prêts avant. » Piano, allegro, presto, à chacun son rythme !
Renseignements : EMDBB - 22, rue de la Belle-Feuille.
Tél. : 01 46 03 96 73. www.emdbb.com / [email protected]
musique – leur est proposée. Les plus âgés
qui veulent faire leur entrée dans l’établissement, doivent quant-à-eux passer un
concours.
Il est 16h, c’est au tour du 2e niveau, les 1316 ans, de s’installer dans l’auditorium, sous
l’œil attentif du chef d’orchestre.
© A. Olszak
Des liens forts entre
professeurs et élèves
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« Il se passe quelque chose humainement »
Paul-André Gaye professeur de piano
vec presque trente ans de maison, Paul-André Gaye a connu le
A
Conservatoire à ses débuts. Il a eu pour professeur la concertiste
Jacqueline Landowski, qui elle-même avait travaillé avec Ravel. Et c’est cette
grande dame qui lui a transmis l’amour de l’enseignement. Paul-André Gaye
donne des cours de piano à vingt élèves. Des débutants aux plus âgés quasiment professionnels, qu’il suit depuis un mois, un an, dix ans... « Je tiens à
équilibrer mon enseignement entre les petits Boulonnais amateurs, même si le travail est souvent plus ardu avec eux, et les professionnels. C’est une spécificité du
Conservatoire que de permettre aux plus jeunes de côtoyer d’autres élèves d’un aussi
bon niveau. » Ce qui le touche ? Que des anciens élèves continuent de l’appeler des années après pour parler des œuvres ou jouer ensemble, avec
quelques fois plus de passion que les pros eux-mêmes. Et puis il y a ce
« grand » plus : « Une vraie équipe d’amis dans le corps enseignant. Il se passe
quelque chose humainement et les étudiants le ressentent. » •
« Démystifier le côté : Je suis
doué, je ne suis pas doué »
Jean-Christophe Vervoitte professeur de cor
au sein du réputé Ensemble intercontemporain
Sseurdeoliste
Pierre-Boulez, Jean-Christophe Vervoitte est profesde cor depuis un an au Conservatoire. « Un instru-
C’est une spécificité du Conservatoire que de
permettre aux plus jeunes de côtoyer d’autres
élèves d’un aussi bon niveau.
Le régisseur pointe les élèves, donne
les partitions, veille au moindre détail
pour que tout soit réglé comme du papier à
musique. Au programme, Beethoven et déjà
une interprétation fluide. Véronique est
venue « grappiller quelques minutes de
musique » avant de remonter dans les étages
où elle donne des cours de violon. « Ce qui
fait la différence ici, c’est une organisation sans
faille, une bonne entente au sein du service pédagogique et un enseignement de l’instrument en
lien avec toute une culture musicale », se réjouit
la jeune femme. Comme elle, une centaine
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ment noble, mais méconnu du public, qui est aussi important
que les violoncelles et les contrebasses en orchestre et pour
lequel il existe un répertoire immense et magnifique. » Alors
en parallèle des cours, il fait découvrir aux enfants de
l’école Billancourt cet instrument à vent. Quant aux dix
élèves à qui il enseigne avec passion, l’essentiel pour lui
est de les révéler en valorisant leur potentiel. Pas d’élitisme, mais une écoute de chaque instant, une curiosité et
un enthousiasme contagieux. « Dans la musique, il y a
deux choses qui priment, la pédagogie et la transmission de la
culture. Ça démystifie le côté Je suis doué, je ne suis pas doué.
Il faut qu’il y ait une envie de savoir et un travail régulier. » •
de professeurs, dont beaucoup d’anciens
élèves du conservatoire, transmettent leur
passion. Souvent de fortes personnalités qui
jouent en parallèle dans des formations de
renom, telles que l’orchestre de l’Opéra de
Paris ou de Radio France, l’Ensemble intercontemporain de Pierre-Boulez… Des adultes
qui tissent des liens forts avec les adolescents
et deviennent des référents pour eux.
Un pôle d’enseignement supérieur
le CRR bat ainsi la mesure de la vie des
jeunes Boulonnais et de leurs familles
depuis plusieurs générations, en ne cessant
d’évoluer. Intégré depuis 2010 au réseau
des conservatoires de la communauté
d’agglomération Grand Paris Seine Ouest,
il travaille en lien avec les établissements de
Chaville, Issy-les-Moulineaux, Meudon,
Sèvres, Vanves et Ville d’Avray pour assurer
à la fois un enseignement de proximité et
de haut niveau. « Nous participons au
programme intensif européen Erasmus et avons
été l’un des rares conservatoires choisis comme
pôle d’enseignement supérieur pour la pratique
instrumentale, la direction d’orchestre et la
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Boulogne-Billancourt
Pour s’inscrire
« Partager la musique à travers
de nombreux concerts »
Pour les Boulonnais qui entrent en CP en 2011/2012, dossiers à
retirer à l’accueil du Conservatoire ou à télécharger sur le site dès
le mois de juin.
Cyril Ghestem professeur de violon
Renseignements: 22, rue de la Belle-Feuille. Tél. : 01 41 31 83 10 /
www.bb-cnr.com
voir vécu toutes les étapes d’apprentissage dans ce Conservatoire et passer
«A ensuite
de l’autre côté en tant qu’enseignant, c’est passionnant », se réjouit
Opus Erasmus Quinzaine de création pédagogique
Cyril Ghestem, professeur depuis dix ans et violoniste dans l’orchestre de
l’Opéra de Paris. Une expérience riche qu’il transmet à ses élèves de 7 à 23
ans. « Je peux ainsi mieux donner des atouts techniques et musicaux aux futurs
professionnels comme aux amateurs » Le Conservatoire programme beaucoup
de concerts d’élèves et de professeurs. « C’est important qu’un jeune participe à
une formation d’orchestre ou de musique de chambre. Cela permet de jouer devant
un public, avec d’autres, d’être à l’écoute, de découvrir des instruments. » Ce qu’il
apprécie aussi : un enseignement complet, une bibliothèque fournie qui suscite la curiosité et participe à l’enrichissement de la culture musicale ainsi
qu’une grande motivation des enfants comme des parents. •
Le Conservatoire de Boulogne-Billancourt est connu pour sa politique de création d’œuvres dans le domaine pédagogique. Dans le
cadre d’Opus Erasmus, du 28 mars au 9 avril 2011, sera organisé
le premier concours international de composition de la Ville de
Boulogne-Billancourt (règlement sur www.boulognebillancourt.com
et remise des dossiers jusqu’au 31 janvier 2011 inclus), ainsi que
des classes de maîtres de compositeurs, des concerts d’étudiants
européens, des colloques, le corpus complet des œuvres commandées par le Conservatoire…
Règlement du concours sur www.boulognebillancourt.com et remise
des dossiers jusqu’au 31 janvier 2011 inclus.
OÙ FAIRE DE LA MUSIQUE À BOULOGNE-BILLANCOURT
Outre le Conservatoire et l’Ecole de Musique et de
Danse, d’autres associations et écoles permettent de
pratiquer la musique. BBi vous invite à les découvrir en
consultant le Guide des activités sur le site de la ville
www.boulognebillancourt.com
As’tria association du triangle Éveil musical et corporel
pour les 3-5 ans et école de musique pour enfants et adultes.
Renseignements : www.asso-astria.fr/
[email protected]/ Tél. : 01 46 20 12 20.
Boulogne Harmonie Orchestre d’harmonie de musiciens
amateurs (dès 13 ans) encadré par un chef professionnel.
Renseignements : http://ohbb.fr/[email protected]/
Tél. : 06 64 01 85 93.
Direction municipale de l’éducation
et de la jeunesse de la Ville Éveil musical pour les
4-7 ans avec chant ou apprentissage instrumental à travers
un travail d’orchestre.
Renseignements : Inscription au forum des activités qui a lieu
chaque année en septembre en mairie.
composition », souligne Alain Louvier.
« Le Pôle Supérieur Paris-Boulogne (PSPBB)
est devenu récemment un établissement public
qui prépare au Diplôme National Supérieur
Professionnel de Musicien parallèlement à une
licence universitaire délivrée par Paris IV. »
Un Conservatoire enfin, ouvert sur la ville.
En témoignent les nombreux concerts
publics donnés tout au long de l’année par
les plus jeunes comme par les plus chevronnés. Une autre façon de partager la passion
Domitille de Veyrac
de la musique.•
Centre d’animation de Boulogne (CAB) Cours de
Ce qui fait la
différence ici, c’est
une organisation
sans faille, une
bonne entente
entre les services
pédagogiques et
un enseignement
de l’instrument en
lien avec toute une
culture musicale.
musique pour enfants, adolescents et adultes (initiation
musicale, batterie, guitare, piano).
Renseignements : www.cab92.com/[email protected]/
01 46 08 19 39.
Centre art expression Cours de musique pour enfants,
adolescents et adultes (éveil à la musique à partir de 4 ans,
solfège, formation musicale, flûte à bec, chalumeau,
clarinette, saxophone, piano, guitare).
Renseignements : http://centreartexpression.fr/
Tél.: 01 46 21 26 78.
Photos Carole Martin
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L’hôpital AmbroiseParé, accueille
annuellement plus
de 200 000 patients
hospitalisés
ou venus
en consultation.
Il compte 450 lits,
plus de
19 000 employés,
toutes professions
confondues… dans
une immense
bâtisse qui ne dort
jamais. Immersion.
24 HEURES À L’HÔPITAL AMBROISE-PARÉ
Excellence et proximité
«A
ssurer à la fois les soins de proximité
et les soins très spécialisés, telle est la
vocation de cet hôpital, confie
Thierry Chinet, président du Comité consultatif médical (CCM) d’Ambroise-Paré et chef
du service de pneumologie. Son rôle est
majeur puisqu’il reste le plus important centre
d’accueil des urgences du département et qu’il
assure à la fois les urgences pédiatriques et les
urgences adultes. Il bénéficie d’un plateau technique, radiologique, biologique et physiologique
haut de gamme. Conséquence: Ambroise-Paré
ne cesse de se développer, en tissant des liens
forts avec les établissements voisins sous l’égide
de l’Agence régionale de santé (…)
L’établissement est également doté de divers pôles
de qualité en radio-cardio-vasculaire, biologie,
cancérologie, etc. Nous sommes réputés aussi
pour tout ce qui concerne la chirurgie viscérale,
la chirurgie vasculaire et orthopédique, de
l’épaule, du genou, du pied… » À partir
de 2012, le regroupement juridique et administratif d’Ambroise-Paré avec l’hôpital
Sainte-Perrine du 16e arrondissement de
Paris et l’hôpital Raymond Poincaré de
Garches sera effectif. En savoir plus … avec
24 heures à Ambroise-Paré.
8h- Midi
Ambroise-Paré, 8h du matin.
Rencontre avec Nadine, infirmière dont la
journée, débutée à 7h45 s’achèvera à 16h.
« Aujourd’hui, je travaille dans l’unité de pneumologie où je vais soigner et gérer les patients
hospitalisés pour la journée. » Des personnes
âgées ou non, et d’autres souffrant de pathologies pulmonaires diverses.
À l’hôpital de jour médico-chirurgical, situé
au 6e étage, Jacqueline, Boulonnaise, s’apprête à partir au bloc opératoire. « L’équipe est
sympathique, et je vais me faire opérer par le
docteur Thomas Bauer qui a une excellente
réputation », explique-t-elle. Venue pour un
problème au pied, elle repartira chez elle
vers 15h, après une brève anesthésie générale. Elle ne s’est pas trompée, Jacqueline:
pour se faire opérer ici, on vient parfois de
loin même si le rendez-vous doit prendre
des mois.
Direction le service des allergies alimentaires
pédiatriques. Rendez-vous est pris avec le
docteur Etienne Bidat, l’un des rares spécialistes français des allergies alimentaires (ils
sont environ 2000 dans le monde) et en
poste à Ambroise-Paré depuis 1986. « J’ai
développé l’unité de pneumologie et d’allergologie
Reportage : Sabine Dusch.
Photos : Arnaud Olszak
alimentaire de l’enfant. D’une façon générale,
les allergies alimentaires augmentent et restent
trois fois plus fréquentes chez l’enfant », relate
le médecin entre deux consultations. Ce
matin, le médecin va réaliser et analyser des
tests cutanés et évaluer l’asthme de Céline,
12 ans, allergique à l’arachide. Le docteur
Bidat s’occupera ensuite de Théo, qu’il suit
depuis plus de 5 ans. Preuve de sa notoriété:
ce spécialiste reçoit même les enfants des
enfants qu’il a soignés il y a 20 ans!
Midi-19h.
Rez-de-chaussée, salle d’IRM
(Imagerie par résonance magnétique). À
Boulogne-Billancourt, c’est le seul lieu à en
être doté. D’où un turn-over important et
un intéressant partenariat signé depuis le
début de son installation à Ambroise-Paré
(2007) avec les médecins de la ville.
« Du lundi au samedi, tous les matins l’IRM
est en quelque sorte réservé aux patients des
médecins libéraux de la ville. Aujourd’hui, j’ai
pris rendez-vous pour 12 de mes patients,
explique le docteur Charles Abitbol. C’est
une bonne collaboration entre le milieu hospitalier public et les médecins du privé. Cela permet d’optimiser notre médecine de ville et les
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Boulonnais préfèrent passer leurs examens dans
leur commune. » Ce service de radiologie
interventionnelle dirigé par le professeur
Lacombe fonctionne 24h/24h.
15h30.
Après son opération au bloc
opératoire, Jacqueline est remontée dans
sa chambre. Habillée, prête à repartir, pansement au pied avec une chaussure spéciale, elle attend son amie qui va venir la
rechercher.
De haut en bas
et de gauche à droite.
17h.
Au standard, les hôtesses sont débordées d’appels. La cause? Un reportage télévisé la veille sur le centre d’évaluation et de
traitement de la douleur à Ambroise-Paré.
C’est justement l’endroit où se trouve
Michelle, technicienne Inserm, occupée à
tester et analyser les douleurs d’Hélène, une
Boulonnaise de 31 ans. « Je viens ici depuis des
années car je souffre de spondylarthrite ankylosante. C’est très douloureux et dans ce centre
anti-douleur, nous avons la possibilité d’alléger
nos souffrances physiques. » Fin d’après-midi
à l’hôpital. L’équipe de nuit ne va pas tarder
à prendre son service. Les lumières sur la
ville s’allument, l’hôpital veille.
Le saviez-vous ?
Ambroise-Paré, côté admissions, c’est près
de 37 % de patients hospitalisés de 75 ans
et plus. Une équipe mobile « dédiée » aux
seniors, qui intervient sur demande dans
tous les services de l’établissement hospitalier, notamment en Unité hospitalisation
de courte durée. Cette équipe délivre des
recommandations de prise en charge pour
plus de 900 personnes chaque année,
d’une moyenne d’âge de 88 ans et de
7 femmes pour 3 hommes. Il leur arrive
aussi d’effectuer un accompagnement en
fin de vie. « Notre rôle consiste à identifier
les problèmes, à formuler des recommandations afin d’optimiser la prise en charge
médicale et à envisager les modalités de
sortie du service où la personne se trouve
hospitalisée, rapporte Tristan Cudennec,
médecin gériatre. Avec si besoin, la mise en
place d’une structure d’aide à domicile, la
mise en relation avec les services sociaux
ou le transfert vers une maison de retraite. »
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Service des allergies :
Céline passe des tests.
Hélène au centre anti-douleur,
avec une technicienne
de l’INSERM.
Bloc opératoire : Jacqueline subit
une opération du pied.
Centre d’imagerie : analyse
des résultats d’un IRM.
Urgences pédiatriques,
durant la nuit.
UNE NUIT AUX URGENCES
21h-Minuit.
L’équipe de nuit prend son service. Ce soir,
Frédérique, infirmière, assure la coordination générale des Urgences jusqu’à 7h du
matin. « En tant que cadre de santé, je m’occupe de la gestion du personnel, je fais d’abord
le tour des services pour savoir qui est là, et
connaître le nombre de lits disponibles. »
Son ordinateur lui transmet en direct les
informations des (18) chambres et blocs
libres ou occupés de l’UHCED (Unité
d’hospitalisation de courte durée). « Si la
personne a besoin d’être hospitalisée, il faut
trouver un lieu. » Tout en sachant qu’une
hospitalisation ici ne peut dépasser les 24h,
contrainte qui complique la gestion des
entrées et les sorties.
« Allo, c’est Fred. Avec qui es-tu? Qui est de
garde ce soir? » Dans ce bureau, l’ambiance
reste conviviale même si la réactivité restera toute la nuit la priorité de l’équipe
(médecins, infirmières, aide-soignants).
« Nous accompagnons au mieux les soignants
pour qu’eux ensuite accompagnent au mieux
les malades. », précise Philippe, cadre supérieur de santé. Tous les soirs travaillent
ensemble deux médecins, deux internes,
deux externes en traumatologie, deux infirmiers, deux aide-soignants travaillent
ensemble. A chaque fois, c’est le médecin
senior qui aura en charge la bonne marche
nocturne générale.
Dans la salle d’attente, se pressent déjà une
vingtaine de patients. Chaque cas sera étiqueté d’un papier de couleur par les accueillants : rouge, très urgent, orange, relativement urgent et vert, plutôt « bobologie »!
Question de priorité et d’efficacité. Logique
en fait. Dans le bureau d’accueil, Ombeline,
infirmière, et Julien, aide-soignant s’activent.
« Nous prenons leur identité, leur carte vitale et
demandons ce qui les a amenés ici. Nous pouvons donner les premiers soins si ce n’est pas
trop important, autrement nous les orientons
vers les médecins. » C’est auprès d’eux que
se fait la première orientation.
Minuit, Urgences pédiatriques. 7 étage, le
e
second plus gros service des urgences pédiatriques des Hauts-de-Seine. « Le flux reste
irrégulier. Cela dépend des jours mais les
urgences vitales représentent moins de 10 % des
cas que nous traitons, relate Caroline, le
médecin pédiatre urgentiste de garde. Nous
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Boulogne-Billancourt
L’équipe de nuit,
entre urgences et détente.
Scène de nuit.
Equipe de nuit :
analyse d’une fracture par radio.
traitons souvent les fortes otites ou les violentes
gastro-entérites, les gênes respiratoires. Nous
pratiquons beaucoup de points de suture. Les
parents arrivent souvent inquiets avec un
enfant fiévreux, c’est normal que nous les rassurions. La douleur, c’est une vraie urgence. »
Cette nuit là huit enfants seront admis dans
ce service. Avec deux situations prioritaires
pour le personnel médical: une tentative de
suicide aux médicaments chez un garçon
de 11 ans. Et une jeune fille de 15 ans suivie
à Ambroise-Paré pour anorexie.
1h-7h. Retour en rez-de-chaussée à l’ac-
cueil et passage devant le bureau de dépôt de
nuit où se tient un homme. « Mon ami
blessé, est en observation ici et il m’a dit de récupérer ses affaires chez vous », explique ce dernier. Avant de les lui remettre, Frédérique
téléphonera pour vérification. Le patient
n’est pas encore entré dans le bloc opératoire. Il est d’accord.
Un peu plus loin dans le hall d’entrée où les
arrivées défilent. « Depuis 19h, nous avons reçu
plus de 32 personnes. À partir de 3h du matin, et
surtout à partir du vendredi, nous connaissons
un pic d’arrivées pour ivresse ou crise d’éthylisme » raconte Ombeline. Et les cas d’ivresse
sont nombreux, tel cet homme de 75 ans ou
cette jeune femme de 20 ans, arrivée sur un
brancard, accompagnée par deux de ses
amies, sorties tout droit d’un rallye mondain.
Soudain, Frédérique s’oriente vers la jeune
femme : « Préviens tes parents que j’ai appelé
un taxi. Il sera là dans 10 minutes. En revanche,
ton test antitétanique est négatif. Il faudra te
faire vacciner. »
Avant toute opération, les urgentistes font
passer plusieurs tests sanguins. Dans les couloirs, c’est le va et vient des brancards. Tout
comme celui des pompiers du secteur qui
amèneront au total six malades. Se sont succédés des personnes âgées qui vont être hospitalisées, un SDF connu d’Ambroise-Paré,
un homme d’une soixantaine d’années venu
pour une violente gêne respiratoire…
À 3h du matin, ce sera la première pause
pour les deux médecins urgentistes de nuit,
Sharif, traumatologue et Caroline, urgentiste senior de garde.
Ce soir, ils ont eu à pratiquer pas moins de
6 opérations consécutives à des chutes et
accidents et reçu et renseigné plus de 40
personnes. « La majorité des patients viennent chez nous à la suite d’accidents ou de douleurs abdominales. Notre rôle? Diagnostiquer
la maladie d’abord puis plâtrer, recoudre, opérer ou transférer vers un autre hôpital si besoin.
Enfin, il reste important pour nous de rassurer
les familles, raconte Caroline. Dans le bureau
de Frédérique, ce sont aussi des allersretours incessants du personnel ou des
pompiers pour … une tasse de café chaud.
Ici, la cafetière, elle non plus, ne s’arrête
jamais!
Dehors, vers 3h30 du matin, infirmiers et
aide-soignants profitent de quelques
minutes de répit pour bavarder. À côté, deux
malades insomniaques sont descendus faire
quelques pas auprès de Mimine, la chatte
d’Ambroise-Paré qui vit aux abords des
urgences depuis 12 ans. « Généralement,
entre 1h et 4 heures du matin, c’est plus calme
et cela repart à partir de 4 heures et demi avec
notamment les sorties de boites de nuit », poursuit Frédérique.
7h du matin.
La relève des urgences de jour arrive. Ceux
de la nuit partent. Fatigués. Mais, comme
l’assure Frédérique, « c’est un métier éprouvant ; pourtant nous l’aimons et restons avant
tout des passionnés. » Cette nuit passée aux
urgences permet un constat positif : l’ambiance générale y est à la fois studieuse et
conviviale. On y resterait même plus longtemps. Avec ou sans brancard.•
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notre ville
Boulogne-Billancourt
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La ville en mouvement
Fièvre, accident domestique, inquiétude pour votre enfant... besoin d’un conseil
sur un traitement ? Evitez d’encombrer l’hôpital…
© Fotolia
… Appelez le 15 !
n enfant malade, une douleur lancinante, les prémices d’une
grippe… Les mauvaises nouvelles arrivent parfois la nuit et pendant le week-end. En l’absence de son médecin traitant, comment
réagir? Le 15 répond à vos questions et vous conseille. Ce n’est pas seulement un numéro d’urgence, il assure la permanence des soins.
Selon l’état du malade, il oriente, soit vers l’hôpital (urgences médicales et
chirurgicales), soit il est pris en charge par un médecin généraliste bou-
U
28
lonnais, à moindre coût. Deux options sont alors possibles. Quand le
déplacement n’est pas envisageable, la visite d’un médecin à domicile
s’impose: le 15 demande l’intervention de SOS 92.
Lorsque le patient peut se déplacer, il est orienté vers la Maison Médicale
de Garde, soutenue par la Ville. Il peut alors consulter un médecin généraliste boulonnais de garde. •
Christiane Degrain
Novembre 2010
Boulogne-Billancourt
La Maison médicale de garde
Après avoir contacté le 15 qui établit le degré d’urgence, les patients
boulonnais peuvent être orientés vers la Maison Médicale de garde, qui
se trouve boulevard Jean-Jaurès. La consultation y est assurée par un
généraliste boulonnais.
lle a été mise en place par l’Amicale des médecins de Boulogne-Billancourt (AMBB), en partenariat avec la Croix-Rouge et la Mairie. La Maison Médicale de garde assure la nuit et les week-ends,
les urgences de ville. Le docteur Robert Grau, médecin généraliste boulonnais depuis 1987, est
le responsable du service des gardes: « Le 15 assure la régulation et l’orientation téléphonique des patients,
en adressant les urgences graves à l’hôpital et les autres à la MMG, ou les gardes sont assurées par des médecins installés à Boulogne-Billancourt : de vrais médecins de famille, dans un local adapté : une secrétaire les
accueille, le cabinet est bien équipé et sécurisé. » Le patient qui se présente est pris en charge comme dans
un cabinet de ville, le médecin assure sa consultation à titre libéral, en secteur 1. « Nous voyons beaucoup d’enfants de moins de 10 ans, qui forment 42 % des consultations. Les boulonnais qui ont eu à venir en
urgence ont été contents de ce service ». L’accueil des malades est assuré tous les soirs de 20 à 24h, les
dimanches et jours fériés de 8 à 20h. Une permanence est assurée le samedi après-midi.
Renseignements : Maison Médicale de garde, 227 bd Jean-Jaurès.
© X. Muyard
E
Le docteur Robert Grau.
© Bahi
Vite, un médecin
à domicile
« SOS 92 Garde et Urgences Médicales » est une
association départementale de médecins
conventionnés, spécialisée dans les visites à domicile
et la permanence des soins, installé depuis 30 ans,
à Boulogne-Billancourt. Elle coopère avec le centre
15. Entretien avec le Docteur Yves Derhy, co-gérant.
Quelle est l’activité de SOS 92 ?
Nous répondons aux demandes des habitants des Hautsde-Seine de visite médicale à domicile 24/24h et 7/7j. En
pratique, les patients connaissent SOS 92 et demandent
la visite du médecin, très souvent en cas d’indisponibilité
de leur médecin traitant ou parce qu’ils ne peuvent se
déplacer. Nous travaillons également en collaboration avec
le centre 15 des Hauts-de-Seine, qui nous confie, en l’absence des médecins traitants, les visites à domicile. Il est
également fréquent que le médecin traitant nous
demande d’intervenir auprès de ses patients en cas d’urgence.
(fièvre, douleur, malaise, allergies, gène respiratoire…),
nécessitant une prise en charge rapide, à domicile, sur
le lieu de travail ou dans les maisons de retraite. A cela
s’ajoutent les urgences médicales transmises par le centre 15 et le SAMU.
Quel est votre statut ?
SOS 92 est une Société civile de moyens regroupant
40 médecins associés, et une vingtaine de médecins
collaborateurs exerçant à titre libéral, dont la particularité
est de ne pratiquer la médecine qu’en visite à domicile.
Tous nos médecins sont conventionnés par la Sécurité
Sociale et exercent en secteur 1.
Quels types de consultation donnez-vous à domicile ?
Chaque médecin examine entre 2000 et 4000 patients
par an. Ce sont, en grande majorité, des consultations de
médecine générale, pour des motifs d’apparition récente
Renseignements : SOS 92 Garde et Urgences Médicales :
27 rue de Sèvres 92100 Boulogne
01 46 03 77 44. www.sos92.net
Journée santé
pour la prévention
du mal de dos
Mercredi 17 novembre
La Caisse primaire d’assurance maladie des Hauts-deSeine et les masseurs-kinésithérapeutes du département
organisent, sous le patronage du ministère de la
Santé et des Sports, une
journée santé dédiée au mal
de dos.
Au programme :
De 14h à 18h sur la GrandPlace : des ateliers prévention pour les enfants et les
familles.
De 20h à 22h au Carré BelleFeuille : une conférencedébat sur le traitement du
mal de dos avec notamment
le professeur Jean-Marie
Leparc, chef du service
rhumatologie de l’hôpital
Ambroise-Paré.
Plus d’infos sur www.
journeesantedos.blogspot.com
29
notre ville
Boulogne-Billancourt
La ville en mouvement
Novembre 2010
BANQUE ALIMENTAIRE, TÉLÉTHON, RESTOS DU CŒUR…
Rendez-vous solidaires
Banque alimentaire
…donnez !
a collecte de 2009 à BoulogneBillancourt a permis de réunir
près de 35 tonnes de denrées non
périssables. Les journées des 26, 27
et 28 novembre 2010 vont permettre
à certaines familles d’accéder à des
repas équilibrés, durant un an. Un
remarquable geste de solidarité que
les bénévoles de la Banque alimentaire répartissent ensuite auprès de
trois associations habilitées à recevoir
le don de la collecte: l’Entraide familiale, la Croix-Rouge et l’association
« Le Rameau » qui sert des repas le
jeudi dans les locaux de la paroisse
Sainte-Cécile.
En 2010, Daniel et Marie-France
Rouvery succèdent à Françoise SaintRaymond et deviennent les organisateurs-responsables de cette collecte
boulonnaise. « Notre objectif: faire au
L
moins autant que l’an dernier. En plus
des lycées, des collèges publics et privés, et
des jeunes de nombreux mouvements
(scouts, aumôneries…) qui participent
traditionnellement à la collecte, cette
année le foyer Maximilien Kolbe de la
Fondation d’Auteuil s’associe au mouvement. »
Pour mener à bien l’opération à
laquelle participent de nombreux services municipaux, la Banque alimentaire a besoin de bénévoles, près de
500, pour récolter dans les établissements scolaires les 22 et 25 novembre, collecter dans l’un des 14 magasins participants, trier l’ensemble des
denrées à la mairie.
Toutes les personnes volontaires peuvent se présenter au rez-de-chaussée
de la mairie entre le 26 et le 28 novemS. D.
bre, de 9h à 22h.•
Renseignements : Sur le site internet de la banque alimentaire, sont référencés
tous les magasins participant à l’opération :
pagesperso-orange.fr/banquealimentaire-bb.
Renseignements auprès de Daniel Rouvery 06 76 05 31 85.
30
© julie barbet
La Banque alimentaire déploiera ses équipes les
26, 27 et 28 novembre dans 14 grandes et moyennes
surfaces boulonnaises ainsi qu’à l’hôtel de ville.
Daniel Rouvery, responsable de la collecte et Hélène Seznec professeur au lycée Etienne-Jules Marey, à l’heure du choix des projets.
Encadrés par Hélène Seznec, les élèves de la classe traitement
numérique de l’image et publication internet du lycée, ont, en effet,
réalisé neuf projets d’affiches pour illustrer la campagne 2010.
Novembre 2010
Boulogne-Billancourt
Tous ensemble pour le Téléthon !
« On a tous raison d’y croire ». Une injonction à l’optimisme qui marquera la 24è édition du Téléthon les 3 et
4 décembre. Cette initiative de l’Association française contre les myopathies (AFM) suscite chaque année
l’espoir des 3 millions de Français atteints de maladies neuromusculaires en France. Programme.
Avant…
gym et vélo aquatiques, parcours enfants, triathlon…).
Roxana Maracinéanu, médaillée
d’or aux championnats du
Monde de 1998, en sera la marraine. Prix entrée piscine : 5 €.
Centre Commercial « Les
Passages » à partir de 14h : saynètes de clowns de l’Ecole du
Cirque, massages par des kinés,
maquillage pour enfants, confection de médaillons en poterie.
Les 27 novembre
et 30 novembre
Samedi 27 novembre : salle
polyvalente (Pont de Sèvres) –
de 14h à 18h : Loto Bingo avec le
soutien de l’UCABB, le Lion’s
Club et les commerçants de
Boulogne-Billancourt.
Mardi 30 novembre: Carré
Bellefeuille – 19h30. Association
Dia Danse: Démonstration de
danse suivie du spectacle
Pinocchio par la Cie BDA6.
Entrée libre
© A. Olszak
Village
Pendant
Les 3 et 4 décembre
Vendredi 3 décembre: Espace
Landowski – 20h30 : Grand
Concert Pop Rock pour 2h30 de
soul, pop rock, variétés francophones et anglophones et R & B
- Prix : 10 €. - de 12 ans : 5 €.
Réservation sur:
www.telethon-boulogne-billancourt.com ou au 09-70-40-71-11.
Samedi 4 décembre:
Gym Suédoise: 57 rue Carnot.
Toute la journée : 10 € le cours
Cinéma Pathé : 10h30 : spectacle présenté par Top Dance suivi
d’un dessin animé ou film familial (voir programmation sur le
site du téléthon). Prix des
places : 5 €
Espace Landowski : 20h00 :
Match d’improvisation Piscine avec le soutien et la
participation de Vert Marine, les
sections ACBB Plongée,
Natation et Triathlon, de 10h à
19h : fil rouge de la plus grande
distance nagée et nombreuses
activités (baptêmes de plongée,
Avec la participation et le soutien : des centres de loisirs de Boulogne-Billancourt, de l’association Bridge
et Loisirs, le centre de gérontologie Les Abondances, le personnel et les étudiants de la fac de Dauphine.
Tout savoir : AFM-Téléthon : Rémy et Sandrine Renaudin - 01 46 20 02 93 - mail : [email protected]
Site : www.telethon-boulogne-billancourt.fr. Programme détaillé, lieux, horaires sur www.boulognebillancourt.com
Deuxième campagne
pour « les Restos du cœur »
Deuxième année d’existence pour l’antenne boulonnaise des Restos du Cœur, installée boulevard Jean-Jaurès.
« Durant l’hiver 2009-2010, le Centre de Boulogne-Billancourt a accueilli 240 familles, soit près de 500 personnes
et distribué au cours des quatre mois d’ouverture une aide alimentaire d’environ 32000 équivalents-repas », raconte
Pierre Boutet le président. Comme l’an passé, le rôle des Restos se limite à la distribution de denrées pour la préparation de repas à domicile, quatre matinées par semaine. Il n’y a aucun réfectoire ou confection de repas sur
place et le public accueilli est constitué des familles boulonnaises en difficulté recensées par la ville. « Pour cette
nouvelle période, nous estimons à 300 le nombre de familles à servir. En plus de l’aide alimentaire, nous prévoyons
de lancer plusieurs activités annexes: bibliothèques, information santé, microcrédit, assistance juridique… »
S. D.
Tout savoir : Ouverture : du 29 novembre 2010 au 25 mars 2011. Où : 243 bd Jean-Jaurès.
Horaires : lundi, mardi, jeudi, vendredi de 9h30 à 11h30.
Inscriptions : à partir du lundi 14 novembre aux mêmes jours et horaires.
Samedi 4 décembre de 11h00 à
19h00 vente de pâtisseries et
viennoiseries offertes par les
boulangers de BoulogneBillancourt animations Dom
Tom et Congo avec dégustation
jeux pour enfants prise de
tension par les étudiants de la
fac de médecine danses folkloriques portugaise manèges
« L’Ascension du Mont Blanc» :
animation des pompiers qui graviront l’équivalent de la hauteur
du Mont Blanc sur 2 échelles.
Salle des Fougères-14h à 18h:
Exposition des avancées de l’AFM,
maquette du village, tombola
pour les enfants.
Et après
Téléthon, la fin en concerts !
Trois concerts organisés par
l’Ecole de musique et de danse
de Boulogne-Billancourt
Samedi 11 décembre:
Espace Landowski – 20h :
concert de Jazz. Tarif : 5 €.
Mardi 14 décembre, Concert de
Rock - Carré Club (60 rue de la
Belle-Feuille) – 20h. Tarif : 5 €
Jeudi 16 décembre, Concert de
musique classique, jazz et
danse - Auditorium du
Conservatoire – 20h. Tarif : 5 €
31
notre ville
Boulogne-Billancourt
La ville en mouvement
Novembre 2010
TÉLÉVISION : BIENTÔT LE TOUT NUMÉRIQUE
Pour en profiter, équipez-vous
dès maintenant !
La télé traditionnelle, analogique, avec ses 6 chaînes, vit ses derniers mois. Elle est progressivement
remplacée sur tout le territoire européen par un système de diffusion plus performant, le numérique.
N’attendez pas le dernier moment, vérifiez votre installation ou équipez-vous.
L
profiter de ces nouveaux services… Ce changement nécessite d’avoir un mode de réception
adapté à l’émission en mode numérique. Vous
êtes concerné si vous recevez les 6 chaînes via
une antenne râteau ou une antenne intérieure.
Vous n’êtes pas concerné si tous vos postes
sont reliés à une parabole, à une box ADSL,
au câble numérique, à la fibre optique ou si
vous recevez déjà la TNT. Si vous habitez un
immeuble, contactez votre syndic ou gestionnaire pour vérifier que votre immeuble est
équipé pour la réception numérique. Que fautil faire? Equipez-vous: Avant le 24 novembre
2010, pour continuer à recevoir Canal+ en clair.
Avant le 8 mars 2011, pour continuer à recevoir
les 6 chaînes traditionnelles et toutes les autres
nouvelles chaînes disponibles.•
POUR RECEVOIR LE BOUQUET
TNT GRATUIT
32
Avec une antenne râteau
ou intérieure
Un adaptateur TNT externe
branché sur la prise Péritel de la
télé actuelle ou une TNT intégrée
suffisent pour recevoir les
8 chaînes gratuites.
Avec une parabole
•Orientée sur le satellite Astra
et couplée à un adaptateur.
•Orientée sur le satellite AB3
et couplée à un adaptateur.
Avec une box ADSL, le
câble ou la fibre optique
(grâce à un abonnement
individuel)
Les chaînes gratuites de la TNT
sont incluses dans l’offre TV de
l’abonnement.
Si votre immeuble
est raccordé au câble
dans le cadre d’un accord
collectif (service antenne)
Les chaînes gratuites de la TNT
seront accessibles avec un
adaptateur TNT ou une télé TNT
intégrée*.
© Fotolia
e principal avantage du numérique est de
proposer plus de chaînes gratuites, jusqu’à
19 chaînes nationales (dont les chaînes
« historiques »: TF1, France 2, France 3, Canal+
en clair, France 5/Arte, M6), des chaînes locales
privées, d’autres accessibles sur abonnement.
Elle permet également de recevoir émissions et
films avec une meilleure qualité d’image et de
son. Ce mouvement est international. En 2012,
tous les pays européens seront passés au tout
numérique. Pour la région Ile-de-France, ce
sera le 8 mars 2011. La première étape, le
24 novembre 2010 concerne seulement Canal+,
qui cesse sa diffusion en clair. Un peu plus
tard, toutes les chaînes analogiques s’arrêteront, alors n’attendez pas, pour ne pas avoir à
subir d’interruption des émissions et pouvoir
POUR RECEVOIR + DE CHAINES
PAR ABONNEMENT
Novembre 2010
Boulogne-Billancourt
CIMETIÈRES
A SAVOIR
Entretenir nos
lieux de mémoire
Reprise des concessions
A partir du 1er janvier 2011,
à l’exclusion des concessions dont
sont titulaires les victimes civiles
et militaires de la guerre, il sera
procédé à la reprise des terrains
concédés ci-après :
•terrains de cinq ans, antérieurs
au 1er janvier 2006 (indigents),
•concessions de dix ans,
antérieures au 1er janvier 2001,
•concessions de trente ans,
antérieures au 1er janvier 1981,
•concessions de cinquante ans,
antérieures au 1er janvier 1961.
Les familles concessionnaires des
terrains en reprise au 1er janvier
2009 et qui n’en ont pas sollicité
le renouvellement sont invitées
à faire enlever les plantations,
monuments, signes funéraires
existants dans un délai de trois
mois à dater du 31 décembre
2010.
Renseignements :
Cimetière de l’Ouest.
1, rue de l’Ouest.
Tél. 01 55 18 42 98
Cimetière Pierre-Grenier.
48, av. Pierre-Grenier.
Tél. : 01 55 18 42 97.
Après les importants travaux de 2009 dans les deux
cimetières boulonnais de l’Ouest et Pierre-Grenier
(voir BBI d’avril 2009), la Ville a poursuivi leur réhabilitation en 2010.
Un programme de rénovation générale pour un coût de 257 000 euros TTC
en 2010, en augmentation par rapport à 2009.
os cimetières requièrent un entretien quotidien très important. Depuis l’arrivée de l’actuelle municipalité, nous n’avons cessé de nous
préoccuper de leur embellissement, de leur modernisation, explique Henri Ricard, maire adjoint, délégué
aux Travaux et aux cimetières. Grâce notamment à
l’efficacité du service de l’Etat civil, en collaboration avec
différents partenaires, nous avons ainsi pu réaliser en
2010 plusieurs travaux. Au cimetière de l’Ouest, nous
avons repeint le mur d’entrée ; au cimetière PierreGrenier, nous avons rénové le monument aux morts, restauré les 11 fontaines… et prenons particulièrement soin
du Jardin du souvenir. Ce site doté d’un puits de dispersion des cendres et d’une stèle funéraire pour les plaques
d’identité des défunts pourra à terme recevoir les cendres de 450 personnes. Le service des Parcs et Jardins
entretient aussi le Jardin de la méditation.
Dans les deux cimetières, nous avons mis à disposition
des fauteuils destinés aux personnes à mobilité réduite. Il
suffit au visiteur de les demander auprès des
gardiens. D’autre part, chaque année, les demandes de
crémation augmentent de 3 à 5 %. Au cimetière
Pierre-Grenier, nous recensons déjà plus de 250 cases
de columbarium. » Depuis décembre 2008, la loi
interdit de conserver les urnes et cendres à domicile, ce qui contribue à la croissance des
demandes.
Enfin, dès fin 2010, l’installation d’une borne interactive au cimetière Pierre-Grenier va faciliter le
repérage des visiteurs. « Toutes les tombes ont été
“informatisées”, poursuit Henri Ricard. Dorénavant,
il suffira d’un clic sur cette borne située à l’entrée du
cimetière pour visualiser clairement l’emplacement de
la tombe recherchée. Un gain de temps appréciable
pour tous. En plus, les accès dédiés aux personnes
handicapées sont également signalés. » Des endroits
de recueillement que la municipalité s’emploie à
protéger et qui chaque année enregistrent…
quelque 80 000 visiteurs ! Une borne sera donc
S. D.
bienvenue ! •
Visites
Boulogne-Billancourt Tourisme
organise le 14 novembre deux
visites guidées à 10h au cimetière
de Billancourt/Pierre-Grenier et
à 14h30 au cimetière de
Boulogne/Cimetière de l’Ouest.
Renseignements : 01 55 18 50 50.
Les cimetières en chiffres
© A. Olszak
«N
Concessions : 19 445
Cases de columbariums : 257
Renouvellement et achat de cases
de columbarium (2009) : 26
Renouvellement et achat
de concessions (2009) : 257
Inhumations effectuées
en 2009 : 426
Exhumations administratives
(2009) : 176
Nombre hebdomadaire
de visiteurs: 1 700
33
notre ville
Boulogne-Billancourt
La ville en mouvement
Novembre 2010
RENCONTRES
Des hommes d’engagement
pour les générations futures…
Ils étaient adolescents lorsque la 2e guerre
mondiale a éclaté. Aujourd’hui, nos ainés sont
les derniers témoins des pages marquantes de
l’histoire de notre pays. Certains d’entre eux
avaient été mis en lumière dans le BBI de mai.
A l’heure des commémorations, poursuivons
nos rencontres pour ne jamais oublier.
L‘oubli équivaut à une seconde mort
Christian de la Bachellerie
© A. Olszak
idée chère à l’écrivain Elie Wiesel correspond bien à l’engaCcipalette
gement de Christian de La Bachellerie, ancien conseiller munide la ville et Président de l’Amicale boulonnaise des anciens
combattants de la 2e DB et à celui de Jacques Baudiot, le trésorier
secrétaire de l’association. Pour parler au BBI du devoir de
mémoire, rendez-vous est donné au Mémorial du Mal Leclerc.
« Notre association existe depuis 1946. Les adhérents ont toujours eu à
cœur de raconter ce qui s’était passé. » L’endroit fourmille d’anciens
combattants, toujours vaillants. Alain Raphael, un compagnon
d’armes qui a participé à la libération de Paris, se joint au groupe.
Paroles de trois octogénaires: « Des gens de toutes les origines se sont
retrouvés autour de Leclerc. Les combats nous ont soudés. Notre seule
volonté était de participer à la libération de la France. Nous avons vécu
des moments historiques. Cette aventure nous a rehaussés au dessus de
nous-mêmes. » L’émotion est encore palpable. « Transmettre aux
jeunes générations, c’est leur montrer qu’il ne faut jamais perdre espoir.
Dans cette période trouble, ce message nous semble important, parce
que nous ne nous sommes pas battus pour que nos enfants et nos
petits-enfants se laissent gagner par le découragement lié à la conjoncture actuelle. Témoigner est un devoir pour nous. Nous voulons partager notre enthousiasme d’alors et que cet état d’esprit perdure. »
34
Roger Bouillon
oger Bouillon a 16 ans au début de la guerre. En août 1942, il quitte Paris
R
avec sa famille pour la zone libre. « La défaite de juin 1940 fut pour moi une
humiliation. » Il travaille alors sur un chantier de forages pétroliers, en Haute-
© A. Olszak
Alain
Raphael,
Jacques
Baudiot et
Christian de La
Bachellerie.
« Le père La cerise est verni »
Garonne. « Mon supérieur m’a contacté en janvier 1943 pour entrer dans la résistance » Il réceptionne des armes et les cache. « Le jour où nous avons entendu
ce message qui nous était destiné à la radio – Le père la cerise est verni – nous
savions que le débarquement était imminent. Nous devions nous y préparer. J’ai
alors rejoint le Corps Franc Pommiès, un élément clandestin de l’Organisation de
Résistance de l’Armée (ORA) ». Son histoire se mêle à cette unité de résistance
qui a joué un rôle majeur dans la libération du sud-ouest de la France. Il
poursuit son combat avec elle et participe à la bataille d’Autun et à la campagne des Vosges. « Nous avons atteint Stuttgart, notre objectif final, le 21 avril
45 ». La guerre en Europe se termine le 8 mai 45. « Le Corps Franc participe au
défilé de la victoire le 7 septembre 45 à Berlin, quelle fierté! » Roger travaille
ensuite jusqu’à sa retraite dans des sociétés pétrolières où il gravit tous les
échelons. « J’ai continué à fréquenter mes compagnons, réunis en association
d’anciens combattants. » Au fil des engagements, il devient en 2006, président
de l’association de Rhin et Danube de la ville et en 2007 de l’association de la
Croix de guerre et de la Valeur militaire. Aujourd’hui, Roger se consacre à sa
famille et à ces associations. « Nous devons parler de tout ce qui s’est passé, pour
les générations futures. Après, il sera trop tard. Cette guerre, ce n’était pas que la
déportation et les camps de concentration, c’était aussi l’engagement de toute une
nation qui s’est sacrifiée pour son pays. » Avec Roger, c’est le devoir de toute la
mémoire de la guerre qui demeure. « On en omet trop souvent certains aspects.
Lorsque je rencontre des écoliers, je leur explique que la guerre ne s’est pas terminée
fin août 1944, de nombreux affrontements ont encore eu lieu après. Il ne faut pas
Propos recueillis par Anne-Laure Jardon
oublier. »•