Artiste plasticien vidéaste

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Artiste plasticien vidéaste
Pierre Bayle
14 rue D’Arcet
75017 Paris
tel :0143871841
mail :[email protected]
Artiste plasticien vidéaste
Né à Figeac en 1970, il trouvera sa première passion pour l’art, grâce à la musique en
pratiquant la clarinette pendant plus de dix ans. Il passe son bac à 17 ans, et pour répondre au
désir familial, se consacre durant quatre ans à des études de sciences, à l’université de Toulouse
tout en participant au cours du soir de l’école des Beaux Arts de Toulouse.
En 1994 il suit une formation en création d’Image de synthèses à l’ADAC de Paris, puis
en montage vidéo, pour finir par passer un diplôme d’ingénierie en communication multimédia à
l’Université Paul Sabatier de Toulouse en 1996.
Il expose alors dans le cadre d’ « Aleph semaine des arts électroniques » sa première
œuvre électronique en ligne, « Les aventures de By Loo à Pareloup », dans le tout nouveau
métro toulousain. Il quitte alors la province pour s’installer à Paris où il travaille en free-lance en
tant que créateur de sites web.
Il présente en 1997 dans le cadre du festival Imagina 1997, un nouveau site web tout en
images de synthèse « La vache molle », puis au forum des arts et technologies de Toulouse,
FAUST99, « La Faust correspondance », une œuvre de e-mail art.
Dans le cadre de la célébration de l’an 2000, il décroche une bourse du conseil régional
pour le projet « Infinext 2000-2001 » qui consiste-en une série de concerts de musique
électronique en communauté virtuelle.
Alors qu’il réalise des trucages vidéo pour une émission de télé (« Fenêtre sur cours » La
cinquième), il étoffe ses compétences par une formation en assistanat de réalisation de films de
court et long-métrage. Il conçoit et réalise alors pour Eduardo De Gregorio et Kanpaï
Productions, les effets spéciaux du film de long-métrage « Tangos Volés ».
L’obtention d’un atelier lui permet de présenter à Paris en mai 2000 sa première
installation « Priape et la Mandragore ». Il poursuit dans cette voie en présentant une série
d’installations expérimentales dans différents lieux culturels alternatifs parisiens. En octobre
2001 il présente entre autres, au théâtre 347, l’installation vidéo « Pierrot Grand Guignol ».
En avril 2002 à la FEMIS (école du cinéma) dans le cadre d’une exposition sur le thème
voir autrement, il propose un dispositif expérimental « la trahison de la licorne ».
En septembre 2002, dans le cadre du festival Art et Squats, il expose au palais de Tokyo, une
œuvre vidéo multimédias « Squart-Up » .
By Loo.p – b4 109
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Installations, Installations multimédias, Installations vidéo, Cyber-Installations
Aleph « semaine des arts électroniques » Toulouse - 1996
« Les aventures de bylou à pareloup »
Site web(hypertexte et image de synthèse)
Faust (forum art sciences et technologies) – Toulouse 1998
« La Faust correspondance », e-mail art
( Série 7 cartes postales électroniques, évoquant les grands axes dramatiques de l’œuvre de
Goethe)
Imagina - Février 1997
« La vache molle »
Site web (infographie - images de synthèse)
Le deuxième monde (canal+ multimédia)1999/2000
Avec le soutien du conseil régional ide de France (Célébration de l’an 2000)
« Infinext »
Cyber-concert de musique électronique et interactive en monde 3D virtuel
Cyber Installations dans un monde 3d virtuel (environnement 3D+ diffusion en direct durant
toute la durée de l’an 2000, d’un environnement sonore électronique à reprogrammation
aléatoire)
Cyber Rave soirée de clôture
Hors Champ – rue Pierre Charon - 2000
« e-cho.www » « Priape et la Mandragore»
Installation lycra, projection, e-cho.www et transparence
Cette installation occupe un espace de 200m2 ; par une fresque géante peinte au sol représentant
un « Priape », (divinité antique de la fertilité généralement sculpté dans une racine de
mandragore). Cette fresque est agrémentée en surface de cadre et d’éclairage découpant la
fresque en plusieurs parties soulignant ainsi sa valeur narrative (erotisme-sexe-coït-fertilitécréation) en proposant non seulement un sens de lecture mais aussi tout en évoquant les nouveaux
media d’information que nous propose l’Internet. Le fait que les encadrements sont éclairés alors
que le reste de la fresque disparaît dans l’ombre évoque l’immensité de l’information disponible
et l’impossibilité d’y accéder dans son ensemble. Ces encadrements reproduisent grâce à la
présence des traditionnels boutons d’ouverture, fermeture, agrandissement et barre de titre
l’aspect des fenêtres des logiciels de navigation. Aux premiers cadres évoquant des fenêtres de
texte ou d’images fixes se succèdent un encadrement figurant les images 3D, et un dernier
figurant les prémices de la vidéo en-ligne, à savoir image par image. Des outils externes aux
cadres, tel des « plug-ins » permettent de visualiser l’information proposée. Pour l’image 3D, un
agrandisseur photo géant équipé d’une diapositive ad hoc permet au spectateur qui regarde au
travers du dispositif de superposer l’image de la diapositive avec l’objet siégeant au centre du
cadre.
Cet objet, un lit d’observation médicale, sur lequel est étendu une série de tuyaux évoquant un
corps allongé représente la structure d’origine scientifique de l’image 3D. Par le truchement du
regard au travers de la diapositive, le spectateur reproduit le principe de placage de texture
naturaliste sur des formes virtuelles. Aux termes de cette expérience, le spectateur réalise qu’il est
alors en train de se promener sur le pénis géant du Priape, et c’est en se retournant qu’il découvre
l’éjaculation du Priape et l’apparition de la Mandragore. La mandragore étant une fleur qui
pousse selon la légende sur du sperme répandu à terre, et dans laquelle on sculpte les statuettes de
Priape, la boucle est bouclée. Enfin presque, puisqu’en manipulant un projecteur diapositive
mobile sur un cercle faisant le tour de l’écran Mandragore, il pourra lui-même boucler la boucle
en regardant image par image une séquence tiré d’un film 35 mm.
L’ensemble de l’installation est plongé dans un environnement sonore évoquant une sorte
d’intériorité à la fois morphologique et technologique (sons organiques et électroniques)
Alternation-- RDV électroniques & Rêves off – Septembre 2000
« zen médiation on line »
Installation multimédia
Dans une pièce où se côtoient pénombre, lumières noires et décoration fluo les visiteurs sont
invités à s’allonger deux- par –deux sur un matelas faisant face à deux écrans d’ordinateurs.
Chacun étant allongé face à face, ils ne peuvent plus voir l’écran de l’autre ordinateur. Sur les
écrans sont diffusés des programmes de visuels interactifs, sauf que l’interactivité des appareils
est inversée et qu’un capteur sonore provoque un parasitage de l’image au moindre bruit. Plongés
dans l’expérience, les utilisateurs doivent déceler que le bruit altère l’image gravement, que celleci n’apparaît lisible que dans le silence total, mais aussi que la souris de l’un commande
l’ordinateur de l’autre, la seule forme de navigation possible…
Hotel de Choudens rue blanche – Printemps 2001
«e-cho.www épisode 1 : odissey of true »
installation [suspension lycra, éclairage, 2 PC en ligne, système de sonorisation]
«E-cho.www épisode 2 : lumières fuyantes »
Dans le jardin de l’hôtel de Choudens, une suspension de type « mandragore » invite le spectateur
à pénétrer dans le jardin et à s’interroger face à ce trou béant. Un micro capte les conversations,
les envoie sur Internet et fait virtuellement le tour de la planète et elles sont restituées de l’autre
côté de la mandragore avec un décalage de une à deux minutes. Les visiteurs font l’expérience de
leurs propres voix et de leurs commentaires au travers d’un écho planétaire.
« F.L.A.T.V »
Installation vidéo
L’installation vidéo « FLATV »
( Front de libération autonome des tasses et autres vespasiennes)
propose un raccourci de l’histoire du siècle en concaténant les tasses du début du siècle et les
sites web de drague gay de la fin du siècle. L’installation se présente comme une reconstitution
volumique en mousse d’une vespasienne Rambuteau, une exposition de photo du patrimoine
Rambuteau (aujourd’hui presque entièrement disparue) et de photos de messages
traditionnellement présents sur les murs de ces lieux. Dans un urinoir, le visiteur découvre tels
des reflets sur la faïence une vidéo réalisée à l’aide de nombreuses photos de sexe d’homme,
trouvés sur Internet.
« Piano aqueux»
Holoscope vidéo
Cette installation est un trait d’union entre l’installation flatv, et pierrot grand guignol.
Un petit personnage fantomatique joue sur un petit piano en mousse, rappelant la forme de
l’installation flatv, au fur est à mesure qu’il joue, il se fait asperger par une sorte de liquide
numérique.
Théâtre 347 – rue Chaptal – Eté 2001
« Pierrot grand guignol »
Installation vidéo holoscopique
Cette installation réalisée dans l’ancien théâtre du grand guignol, propose au visiteur de découvrir
l’histoire de ce théâtre et du style théâtral qui en découle. Le personnage de pierrot qui est à
l’origine de ce style, étant au départ une sorte de fantôme, réapparaît donc dans ce lieu de
manière fantomatique grâce à un dispositif vidéo et miroir sans tain appelé « holoscope ». Ce
n’est donc pas un lapin qui sort du chapeau claque du grand guignol, mais bien Pierrot qui
apparaît tantôt victime, tantôt témoin, tantôt acteur des horribles crimes du grand guignol. La
vidéo a été réalisée à partir d’authentiques fantômes (ou œuvres d’art) trouvés dans ledit théâtre.
« Pi-pole.net »
vidéo site web
Preview 347
Film vidéo
« train de nuit »
« pied de forge »
« Pierrot »
Installation vidéo interactive
Par le judas d’une cellule ventilée, on ne voit que les pieds du personnage enfermé,
En agissant sur la souris, l’utilisateur peut faire bouger les pieds, leur donner un mouvement,
l’exciter jusqu’à quelquefois voir apparaître un pénis à la place du dit pied.
La serrurerie en Caval - Août 2001
« Burning TV »
Installation [suspension lycra-- projecteur pour diapositives sur verre]
Une télé enfermée dans une suspension mandragore, voit petit à petit son écran se cloquer avant
de cramoisir, puis brûler.
La FEMIS – Ecole du Cinéma – Avril 2002
« La trahison de la licorne »
Installations vidéo [2 magnétoscopes, 2video projecteurs, suspension lycra]
Une suspension type mandragore est accrochée de manière à reproduire l’inversion du cône de la
lumière. De chaque coté sont projetées dans les cônes des vidéos de licornes façons Muybridge,
courant tantôt dans un sens tantôt dans l’autre (gauche droite avant –arrière). Les vidéos ont été
travaillées de manière à apparaître planes, bien qu’elles soient projetées sur des surfaces en creux.
Un bref énoncé de la légende de la licorne (à l’origine de la caméra-obscura, de la photo etc)
donne une dimension onirique au principe de l’inversion du cône de la lumière.
Palais de Tokyo – Septembre 2002
« Squart-up »
Installation multimédia interactive
Au travers d’une série d’une vingtaine de clips vidéo de 3 à 15 minutes, présentés comme des
fragments d’une mémoire numérique chaotique, squart-up témoigne de l’activité de création
artistique ayant eu lieu dans 4 squarts parisiens de 2000 à 2002. Les vidéos ont été
volontairement appauvries par une série de compressions numériques, pour en souligner la
précarité du sujet. L’installation propose en outre à l’utilisateur de poursuivre cette dégradation
visuelle en appliquant des filtres vidéo en temps réel, et ce jusqu’à ne faire apparaître que des
fantômes d’images, des sensations de mouvement qui sont le cœur même du souvenir.
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