politique e7` littéraire.

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politique e7` littéraire.
Les Abonnements ne
saut reçus que peur trois
mois, six mois ou un an,
-
et ne commenecnt que du
1r ou du 16 de
chaque
crois.
Les lettres non affranchies
ne sont pas reçues.
6 mois.
Un an.
44 fr.
-
23 fr.
AU
Bure ii du .lo il al
die Saint-Ronce, 46
TOULOCSE
Et hors de Toulouse:
Gâéz les Libr. et Direct,;
des Messageries
et pirecteurs des Postes,»;
PRIX des INSERTIONS a
30 centimes la ligne Annotsntt
PRIX DE L'ABONNEMENT :
Toulouse (ville..
ON S'AI 0!E
;o cet
3 mois.
I8 fr.
POLITIQUE E7' LITTÉRAIRE.
France
et Algérie.
Étranger, suivant les conventions postales.
'
la Ire (le iléc x, e .
Les Annonces et Avis se paient d'àvauce.
Les Annonces et Avis sont reçus a Paris, aux bureaux de
publicité de 11L7I. HAVAS , rué J.-J. Rousseau , 3,
LAFFITE.BULLIELt et C, r»e de la Banque, 2e
et I. FONTAINE, rue de Trévise, Q2, seuls chargée
les recevoir pour le Jo;»rn i de 1'oulo®se.
Ce journal paraît tous les jours.
Toulouse, 9 juin.
Depéehe é graph qae iceLri ae
Fixation des frais de séjour et de traitement des"
Daux, Gascon, brun clair, chez M. Vidal (Charpersonnesplacees dans l'asile publié d'aliénés de les).
Toulouse.,
Pibrac, Gascon, blaireaufoncé, chez M. Combes,
A partir du i01 juillet prochain, la dépense de
Paris, mercredi 9 juin.
Montastruc, Gascon , blaireau, chez M. MiLe Moniteur publie un rapport fait au Sénat sur l'entretien du séjour et du traitement de persou- guonnac.
nes placées dans l'asile public de Toulouse est réCastelmaurou , Agenais , froment foncé' chez
les bases du Code rural.
filée aux prix de journées. ciaprès indiqués, savoir: M. Causse (Gaspard).
Pen§ionnairede 11eclasse; '
3f n
Verfeil, Agenais, froment, chez M. Lacaux
2e
-2 50 (Marcel).
Londres, 9 juin.
3e
2 »
Villeinur, Gascon, gris, chez M. Roumagnac.
4e w
1 50
Dans la séance de la nuit dernière du Parlement,
Arrondissement de Muret.
Aliénés placés d'office, à la charge du
lord Malmesbury a dit que si le rapport qui lui a département de la Haute-Garouoe
Auterive, Gascon, blaireau clair, chez M. de
avec le
été fait par le gouvernement américain est exact, concours des communes et sauf le recours
Randal.
la conduite des officiers de la marine anglaise sur s'il y a lieu, contre les aliénés ou leurs faPeyssies, Gascon, blaireau, chez M. Alailhol
milles,
(Joseph-Cécile).
les côtes d'Amérique est injustifiable.
Mondavezan, Gascon, blaireau foncé, chez M.
Aliénés placés d'office, à la charge d'auLe ministre a ajouté qu'il en a conféré avec le tres département,
150 Abadie (Vidian).
Les pensions à la charge des familles seront
représentant américain, M. Dallas, et il espère
GaillacaToulza, Agenais, froment foncé, chez M.
Viallet
qu'il y aura un arrangement qui préviendra des payées par trimestre et d'avance.
La liquidation de la dépense à la charge des déLussan-Adeilhac, Gascon, gris clair, chez M.
difficultés ultérieures.
fiern:ont (Jean-M.).
(PARTICULIÈRE).
BOURSE DE TOULOUSE
.
DU 8 JUIN 1858
Au comptant:
4 1/1 p.
100.....
............
93 50
277 50
Obligations, du Midi...........
Liquidation du 45 juin
Chemin du Midi ...............
466 25
585 »»
Crédit Mobilier................
Chemin d'Orléans......, 1173 75-1175 »»
dent 10f, ...... 1182 50
Mines de Carmaux......,...... 65-63 75
Liquidation du 30 juin;
Crédit Mobilier, dont IOr........
Chemin d'Orléans, dont iOt......
640 ».
1192 50
-
-
1»
partements sera opérée par trimestre, sur la proLa motion de M. Berkeley sur le scrutin a été duction d'états nominatifs, indiquant le nombre
Lapeyrère, Gascon, blaireau foncé, chez M. le
de journées de présence, produit en triple expé- comte de Sers.
rejetée par z94 voix, contre 197.
dition.
Muret, Gascon, gris foncé, chez M. Guichou
BOURSE DE PARIS
DU 8 JUIN 1858.
Au comptant :
Dernier coure. Dausae. B.iese.
teleura diverses.
» 20
67 70
» »»
3 p. 1,30..........
93 50
, 25
» »»
4 l/9 p.10®........
» ,»
» .»
Banque de France... 3050 »»
Lisbonne, 8 juin.
A l'ouverture des Cortès, les fiançailles de l'Infante avec le prince de Saxe seront annoncées.
CHRONIQUE LOCALE.
A terme :
(Jules).
Fixation des frais d'entretien et de séjour des aliénés
Savère, Gascon, blaireau clair,chez M. de Suarés
déposés provisoirement dans les hôpitaux et hospi- d'Almeyda.
ees du département.
Rieux, Gascon, gris clair, chez M. Bercé (Jean).
A partir du 1e1 juillet prochain, la dépense de
Arrondissement de SaintGaudens.
l'entretien et du séjour des aliénés déposés proviAurignac, Gascon, blaireau fauve, chez M. Fasoirement dans les hôpitaux ou hospices civils du
département sera réglé à un prix de journées fixé baron (Joseph),
Saint Aventin, Lourdes, froment, chez M. Bon.
ainsi qu'il suit
nette (Jean).
Aliénés du département,
1
fr.
par
journée.
» »»
» »»
Boulogne, Gascon, gris blaireau, chez M. Douce,
Aliénés appartenant à d'aun »»
» »»
(Philippe).
Crédit Foncier.....,
, »»
tres départements ,
Toulouse, le 31 mai 1858.
1
fr.
50
id.
Crédit Mobilier..... 585 ». 25 »»
» »»
Agassac, Gascon, gris clair, chez M: Davezac
Le paiement des prix des journées, déterminés
Le préfet de la Haute-Garonne, d MM. les sous- par l'article qui précède, sera opéré sur la produc (Raymond).
CSemtns de fer
préfets, maires, directeur de l'asile d'aliénés et tion d'états nominatifs indiquant le nombre de
Montréjeau, Gascon, gris clair, chez M. Sistar.
Orléans...........1175 » 5 s» » »»
(Germain).
Administrateurs d'hospices du département.
journées
depeésence,
produits
en
triple
expédition.
» .»
895 »»
10 .»
Nord. =Gand, Lourdes, frement très-clair, chez M. Por.
Messieurs ,
Les sommes à payer aux hospices ou hôpitaux ,
» »»
Nord (nouveau)..... 715 »» 10 .»
tes (Maximin).
pour
le
séjour
provisoire
des
aliénés
du
départeL'installation
du
nouveau
service
des
aliénés
610 .»
» a»
5 »»
Estancien...=.,
Pointis-deRivière, Lourdes, froment, chez M.
dans l'asile public du département, est fixée au ment, seront ajoutées aux frais d'entretien de ces
732 50
» »»
8 75
Lyon...... .. ...
Cartery (Marc).
ler
juilletprochain.
Cette
mesure
a
rendu
malades
dans
l'asile
qui
les
recevra
définitivement.
nécessaire
s »»
2 50
Midi.-....,....... 467 50
Villeneuve-deRivière , Gascon, blaireau clair,
la révision des prix de journées déterminées par
Ces diverses dépenses seront acquittées par les
557 50
2 50
. »»
Ouest .............
chez
M. Lahore (Lucien).
les arrêtés préfectoraux des 21 et 22 janvier 1856 familles, ou, en cas d'indigence, par le départe»
9 50
Genève............ 575 ..
Lestelle, Gascon, gris clair, chez M. Bosc (Louis).
dont
le
texte
se
trouve
à
la
suite
de
la
circulaire
du
ment,
sauf
le
concours
des
communes
du
domicile
» »»
Autrichiens .. , ..... 643 75 6 25
Salies, Gascon, brun, chez Mme veuve Cluzon.
mois (Recueil u° 1654)
des aliénés dans les proportions approuvées par le
Béziers............. 105 n» 5 »» » »» 25IIdunmême
Gouvernement.
est
rien
changé
aux
bases
approuvées
par
le
Arrondissement de Ville franche.
Saint-Rambert..... 465 »» » »» » n» gouvernement pour le concours que doivent les
Toulouse,
le
11
mai
1858.
» ».
Russes........... 500 »»
2 50
Caragoudes, Agenais, froment, chez M. Lespi
communes à la dépense de leurs aliénés indigents,
C. WEST.
nasse de Saune.
Mines de Carmaux .
» »» » »»
» »»
conformément à la loi du 30 juin 1838.
Montgiscard, Gascon, brun, chez M. Amilhau,
Ces bases vous sont connues; elles sont appliLe Recueil des Actes administratifs, du n° 1773, président.
quées depuis l'année 1846. Les nouvelles disposi- contient, en outre des documents qui précèdent,
BOURSE DE LONDRES DU 8 JUIN.
Seyre, Gascon, brun fa.Uve, chez M. le marquis
tions qui sont reproduites ci-après, ne modifient une circulaire de M. le Préfet, à MM. les Maires d'Hautpoul.
$ OJO consolidés. - Au comptant.
pas le prix de journée dû pour les aliénés indigents du département, relative aux stations des taureaux
Saint-Félix, Gascon, brun fauve,chez M. Sipière
A Midi .................... 9600
du département ; elles ont principalement pour étalons pour 1858, suivie de la liste de ces sta- (Joseph).
1 heure.................... 95 7J8
objet les aliénés pensionnaires et les aliénés admis tions
Villefranche, Agenais, froment, chez M. Barutel
au compte d'autres départements.
(Thomas).
Composition
des
stations
de
monte
Recevez, messieurs, l'assurance de ma considéraBOURSE DE PARIS DU 7 JUIN.
`
pour 1568.
tion très distinguée.
Fonds Espagnols.
Par décret de S. M. I-E pereur, en date du 12
Pour le préfet en tournée de révision,
Arrondissement de Toulouse.
mai dernier, MM. Dufour, professeur à la Facnltt's
D. ext. J. juil., 440J0 Em.ext3 °J° 1857, 000'O l
Le secrétaire général délégué,
Labège,Agenais, froment clair, chez M. Esquirol. de Droit; Delort, architecte, et Milhès, propriétaire,
D. int. L juif., 00 010 Diff. converti., 27 OJO
ESAIENJAUD.
Fronton, Gascon, gris clair, chez M. Pradines ancien adjoint au maire deToulouse, ont été nommé;
Petites coup., 00 0f0 Dette passive,
0 OJO
(Suivent deux arrêtés).
(Jean).
membres de la commission spéciale chargée de pro-
3p.100 ..... . .>.4l /2 p. 100........
67 75
» 15
» »»
» »»
ALIÉNÉS. - PRIX DE JOURNÉES DANS L'ASILE PUBBIC
DE TOULOUSE, FRAIS DE SÉJOUR PROVISOIRE DANS
LES HOSPICES.
---- --,
i vers ma tour obscure.
`
positivement. Ma mère, qui prétend, je ne sais
- Me voici, mademoiselle, dis je avez; empres- pas trop pourquoi, que nous devons vous traiter dans cette petitebarque blanche .
DU 9 JUIN 1858.
Comme nous sorti
d es li m it es d u parc, en pas.
semen t.
avec ' une considération très distinguée, m'a priée
saut
sous
une
des
arch
e
s
qu i percen t l e mur d'enVenez-vous vous promener ?
m immoler sur l'autel de votre orgueil, et en
LE ROMAN
ceinte
Après les justes alarmes dont j ' avais été tour- fille obéissante je m'immole.
menté p endant deux jours , tant de condescendanc e
ne me demandez pas où je vous mène ,
Je l u i
i ma i vivement et bonnement ma franme dit la jeune créole.
D'UN JEUNE HOMME PAUVRE me fit craindre, suivant la formule, d'être le jouet che reconnaissance.
- Non, non , mademoiselle , cela m'est p arfaited'un réve insensé .
-Pour
ne
pas
faire
les
choses
à
demi,
repritSursûm corda !
- Pardon, mademoiselle; ... comment dites- elle, j 'ai résolu de vous donner une fête à votre m t é ga l .
- Je vous mène dans le p a y s des fée s .
vous ?
ainsi voilà une belle matinée d'été, des bois
N° 14
- Je m' dou t a is.
V enez-vous fa i re une petite promenade avec
des clairières avec tous les effets de lumière dé.- Mile Hél i n, pl uscompé tente que moi en maAl a i n, M ervyn et mo i ?
des oiseaux qui chantent sous la feuillée,
-Certainement, mademoiselle.
(Suite.- Voir le numéro du 8 juin 1858).
une barque mystérieuse qui g lisse su r l' on d e... tière poétique, a dû vous dire que les bouquets de
- Eh bien, prenez votre album.
Vous qui aimez ces sortes d'histoire, vous devez bois qui couvrent ce pays à vingt lieues à la ronde
SECONDE PARTIE.
Je me hâtai de descendre, et j'accourus sur le être content ?
sont les restes de la vieille forêt de Brocélyande ,
30 juillet.
bord de la rivière.
où chassaient les ancêtres de votre amie M"° de
-Je suis ravi, mademoiselle.
- Ah ! ah ! me dit la jeune fille en riant, vous
Porhoët, les souverains de Gaël, et où le grand-père
- Ah! ce n'est pas malheureux.
Le calcul des probabilités n'est jamais plus vain
Mervyn, que voici , fut enchanté, tout enchanque lorsqu'il s'exerce au sujet des pensées et des ôtes de bonne humeur ce matin, à ce qu'il parait?
Je me trouvais en effet pour le moment assez de
Je murmurai gauchement quelques paroles conteur qu'il était, par une demoiselle du. nom do
sentiments d'une femme. Ne me souciant pas de me
satisfait
de
mon
sort.
Les
deux
rives entre les- Viviane. Or nous serons bientôt en plein centre
trouver de si tôt en présence de Mlle Marguerite fuses, fiant le but était de faire entendre que j'étais quelles nous glissions étaient jonchées
de foin nou- de cette forêt. Et si ce n'est pas assez pour vous
teujours
de
bonne
humeur,
ce
dont
Mtle
Margueaprès la scène pénible qui avait eu lieu entre nous,
vellement
coupé
qui
parfumait
l'air.
Je
j avais passé deux jours sans me montrer au châ- rite parut mal convaincue; puis je sautai dans le autour de nous les sombres avenues da voyais fuir monter l'imagination, sachez que ces bois gardent
parc que le encore mille traces de la mystérieuse religion des
teau : j'espérais à peine que ce court intervalle eût canot, et je m'assis à côté d'elle.
- Nagez, Main, dit-elle aussitôt, et le vieil soleil du matin parsemait de traînées éclatantes; Celtes; ils en sont pavés. Vous avez donc le droit
suffi pour calmer les ressentiments que j'avais soudes millions d'insectes s'enivraient de rosée dans de vous figurer sous chacun de ces ombrages un
levés dans ce cceur hautain. Cependant; avant- Main, qui se pique d'être un maltre canotier, se le calice des fleurs, en bourdonnant
joyeusement. druide en robe blanche, et de voir reluire une fauhier malin, vers sept heures, comme je travaillais mit à battre méthodiquement des rames, ce qui lui Visà-vis de moi, le bon Alain me souriait
à cha- cille d'or dans chaque rayon de soleil. Le eulte de
mine
d'un
oiseau
pesant
qui
fait
de
donnait
la
près de la fenêtre ouverte de ma tourelle, je m'enque
coup
de
rame
d'un
air
de
complaisance
et de ces vieillards insupportables a même laissé près
tendis appeler tout à coup sur le ton d'un enjoue- vains efforts pour s'envoler.
protection;
plus
près,
Mlle
Marguerite,
vêtue
de d'ici dans un site solitaire, romantique, pittoresMile
Marguerite,
que
Il
faut
bien,
reprit
alors
ment amical par la personne même dont je croyais
contre sa coutume, belle,fraîche et pure com- que, et cetera, un monument devant lequel les per.
je vienne vous arracher de votre donjon, puisque blanc
m'être fait une ennemie.
me une pervenche, secouait d'une main les perles sonnes disposées à l'extase ont coutume de se pàvous boudez obstinément depuis deux jours.
- Monsieur Odiot, êtes-vous là ?
humides que l'heure matinale suspendait à la den- mer; j'ai pensé que vous auriez du plaisir à le dessiJe me présentai à ma fenêtre et j'a ercus dans
- Mademoiselle, je vous assure que la discrétion telle de son chapeau, et présentait l'autre comme ner, et, comme le lieu n'est pas facile à découvrir,
,
p
une barque qui stationnait près, du pont,
Mlle Mar- seule,... le respect,... la crainte...
un appât au fidèle Mervyn, qui nous suivait à la j'ai résolu de vous servir de guide, ne vous demanguerite, retroussant d'une main le bord de son
-- Oh ! mon Dieu l le respect,... la crainte.....
grand chapeau de paille brune et levant les veux Vous boudiez, voilà. Nous valons mieux que vous, nage. Véritablement il n'aurait pas fallu me prier dant eu retour que de m'épargner les explosions
I bien fort pour me faire aller au bout du monde d'in enthousiasme auquel je ne saurais m'associer.
FEUILLETON DU JOURNAL DE TOULOUSE
-
-
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
Conférence des avocats.
poncer sur les indemnités de plus-value que les
propriétés profitant de l'élargissement de la rue
Temponnières pourront devoir à la ville.
Par ordre de M. le général de division, à partir
de jeudi prochain, 10 du courant, la musique mili
taire jouera sur le Grand-Rond, trois fois par se-
t ine : les mardi, jeudi et samedi, de 8 à 10 heurs
du soir/
Présidence de Me FOURTANIER, bâtonnier.
La question qui a été discutée est celle-ci
a L'Exception de garautie est-elle indivisible de
» telle sorte que si le vendeur d'un immeuble qui
» ne lui appartenait pas laisse plusieurs héritiers
parmi lesquels se trouve le propriétaire légitime
» de la chose vendue, celui-ci , qui ne recueille la
» succession que pour un quart, par exemple,
Le dimanche, elle jouera de 8 à 10 heures du » puisse etre repoussé par l'acquéreur pour le tout,
s'il intente contre ce dernier une action en désoir sur les allées Lafayette.
» laissement?»
D
de St-Médard et l'on sait le proverbe au sujet de
la pluie qui commence de tomber ce jour-là pour lement grave, que le soir, vers 7' heures, elle a
durer quarante jours. Heureusement les proverbes cessé de vivre. Elle avait le bras cassé en trois enet plusieurs côtes brisées.
sont souvent menteurs. Tout se bornera dans droits
Egalement renversé sur le trottoir par la chute
l'orage que nous avons épro é à une action biendu cheval, le jeune de Scorbiac avait une jambe
faisante pour nos campagnes i pour nous-mêmes.
prise sous sa monture et a reçu lui-même de graves contusions; cependant il a pu rentrer chez lui,
Hier, les préposés de l'octroi ont encore retenu à soutenu par deux personnes. Mais son état n'en a
l'abattoir 130 kilogrammes de viande de boeuf pas moins nécessité jusqu'à présent une saignée,
pour cause de maigreur: vérification faite, on en a l'application de sangsues et des soins très sérieux.
ordonné la vente à la halle au poisson, au prix de
(Courrier.)
40 c. le kilogramme.
MMeS Laval , de Ruble et Tournamille (Albert)
ont porté la parole.
OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES
Après le résumé de M. le préisdent, la Conférence
De M. Ilianchi. - Du S juin.
Marché aux Coeons.
a conclu à la négative.
Le Maire de Toulouse, officier de l'ordre impéLa question proposée pour la prochaine séance Thermomètre centigrade {maximum +
rial de la Légion-d'Honneur,
est la suivante
Vu la loi des 16.25 août 1790, et les articles 10
Baromètre. - Etat du ciel. - Vents.
e Les obligations contractées par la femme sépaet 11 de la loi du 18 juillet 1837;
» rée de biens, avec l'autorisation de son mari , 9 h. du m., Om,749 5 - Couvert. - S0.
Attendu que, dans le but de favoriser l'arrivage » peuvent-elles être exécutées sur les revenus do- 3 h. du soir, 0,749 6 - Idem.
- Id.
et la vente des cocons sur la place de Toulouse, le » taux, si l'union conjugale a été placée sous
Le baromètre est stationnaire à près de variable.
Conseil municipal les a affranchis de tous droits » l'empire du régime dotal ? » (Rapporteur, M. de
Le temps menace de se mettre à la pluie ; mais
de pesage et de place au marché; que, dès lors, il Li mairac.)
il est possible qu'il ne pleuve pas encore.
MAIRIE DE TOULOUSE.
ne reste plus qu'à prendre les mesures de police
nécessaires pour l'ordre de ce marché,
Arrête
Art.1er. Le marché aux cocons setiendra chaque
Du 9 juin, au matin.
On nous assure, dit un journalde Bordeaux, que
la chambre des mises en accusation de la Cour im-
périale de Bordeaux a statué, samedi, sur la pré
vention du crime d'assassinat imputé à Jean-Louis
Bonnecarère, dit Brillant.
Bonnecarère était sorti de prison le 14 août dernier. On ignore quelle a été son existence depuis
cette époque. Il avait dit à M. Lachapelle qu'il
avait oublié ses papiersà Bordeaux; mais, fouillé au
moeteut de son arrestation, on a trouvé sur lui
un passeport marqué de la lettre C, et, dès lors ,
il ne lui a plus eté possible de cacher son vrai nom.
Dans le dernier interrogatoire qu'il a subi, Bonnecarère a, dit-on, avoué le vol et l'assassinat avec
du cynisme révoltant. Cette affaire serait inscrite
au rôle des affaires de la session des assises de ce
Température minimum -}-12°,5.
Le baromètre monte.
SESSION DE 1858.
Le ciel est pluvieux. -- Le vent est à N0.
Beaucoup de personnes pouvant participer avec
jour, le dimanche excepté, àcompter du 14 juin
Il a plu assez fortement hier vers quatre heures mois,
courant, dans les locaux affectés au magasinage des distinction aux travaux de la prochaine session du et demie du soir, avec éclairs et tonnerre. Il a plu
laines, rue Rivais. Il sera ouvert depuis 8 heures Congrès méridional, hésitent à nous envoyer leur encorece matin.
Ainsi que tout le faisait pressentir, la marchegédu matin jusqu'à 7 heures du soir, et sera seule- adhésion, parce qu'elles appréhendent de paraître
nérale
des vers à soie, favorisée par une délicieuse
devant
une
assemblée
qui
ment interrompu de 1 heure de l'après-midi à
promet déjà de réunir
Le ministre de la marine a décerné, par décision
2 heures.
l'élite des savants, des artistes, des agriculteurs et du 11 mai, des récompenses pour faits de sauvetage température, a continué d'être satisfaisante dans
nos contrées. Encore un peu de temps, et la camArt. 2. Tous les cocons apportés dans la limite des industriels du Midi.
aux personnes suivantes
pagne touchera à son terme. Déjà un certain nomde la commune pour y être vendus, sans destinaNous le répétons ici pour les rassurer : le Congrès
J.-P. Azibert, maître au cabotage; J.-B. Tail- bre de chambrées plus précoces ont reçu la bruyère.
tion pour un acheteur déterminé, devront être n'est point une Académie, c'est l'association libre lade, idem; L. Taillade , quartier-maître de maLa feuille de mûrier, qui, au début de l'éducation,
de toutes les intelligences, de toutes les capacités, nceuvre; J.-B. Azibort, F. Bonnaveau. J.-B. Dclportés sur le marché.
se
livrait de 3 à 4 fr. les 50 kilog., est progressivedevant travailler en commun à indiquer les amé- long, J.-F. Fournier, B. Bonnot, matelots; A.
Art. 3. La vente des cocons sera faite au poids.
ment arrivée au chiffre de 8, 9 et 10 fr. Ce prix a
Art. 4. Il ne sera rien perçu pour droit de pla- liorations et les travaux les plus urgents et les plus Bonneau, charpentier à Narbonne.
été même dépassé à Sumène, Ganges et dans d'au
çage des cocons sur le marché ni pour droit de immédiatement réalisables, afin de faire marcher
tres localités, sans toutefois s'y maintenir longpesage.
résolument notre pays dans les voies du progrès.
Un
incendie,
attribué
à
la
malveillance,
temps. Quelques éducateurs, voulant profiter de
a
éclaté
Ainsi les uns, doués du talent de l'improvisation,
Art. 5. Il sera dressé des procès-verbaux contre
toute personne qui contreviendra aux dispositions viendront exposer verbalement leurs pensées et en le 31 mai dernier, vers midi, dans la forêt impé- cette hausse inusitée, ont vendu une certaine
ci-dessus.
faire ressortir l'utilité; les autres liront simple riale de Soulan et y a détruit une pelouse de 10 quantité de feuille et se sont débarrassés, en même
Art. 6. M. le commissaire central est chargé ment leurs travaux écrits, mûris parla réflexion, ares, au lieu dit de Calamane; les flammes, poussées temps, d'une partie de leurs vers.
Ces prix élevés de 8, 9 et 10 fr., suivant la quad'assurer, en cequileconcerne, l'exécution du pré- et tous se soumettront aux épreuves d'une discus. par le vent, ont gagné ensuite les bois communaux
sent arrêté, qui sera imprimé, publié et affiché aux sion calme et éclairée et au jugement définitif de de Riverenert et y ont dévoré 80 ares de bois. On lité de ia feuille, sa proximité ou les besoins plus
n'a pu encore apprécier la perte totale causée par ou moins pressants des acheteurs, se maintiennent
lieux accoutumés.
l'assemblée.
ce
sinistre. Un pâtre des environs de ces localités depuis quelques jours déjà et ne paraissent pas deTout homme ayant sa valeur particulière, nul
Au Capitole, à Toulouse, le 2 juin 1858.
est
fortement soupçonné d'être l'auteur de ce rué- voir baisser encore, ce qui donne l'assurance que
ne
doit
donc
craindre
de
se
présenter
au
Congrès,
Le maire, POLICARPE.
fa it.
nous aurons enfin, cette année, une assez bonne
(Ariégeois).
et, pour y tenir une place, il suffît de ne pas la
récolte.
(Écho des Cévennes.)
-_
vouloir
plus
large
qu'on
ne
peut
l'occuper.
L'ouverture de l'Exposition a eu lieu lundi, 7
Montauban,
8
juin.
3e LISTE DES ADRÉRENTS.
juin. Une foule considérable s'est portée dans les
Par décision de M. le ministre de l'intérieur et
Italie.
bâtiments de la rue Neuve-Saint-Aubin pour visiter
M. Mailhol, manufacturier, à Toulouse;
de
la sûreté générale, deux médailles d'honneur
les produits nombreux de l'industrie et des beauxM. Delorme, manufacturier, à Toulouse;
(Correspondance particulière.)
en argent de 2e classe, sont décernées à M. Alexanarts. Nous commencerons dans peu dejours l'apM. le docteur N. Joly, professeur à la Faculté dre Cabrit, et à M. Pierre Gosselin.
Naples, 5juin.
préciation de cette grande exhibition toulousaine. des Sciences, membre de l'Académie des Sciences,
Le 21 septembre dernier , M. Cabrit , clerc de
Le cratère supérieur du Vésuve s'est affaissé
Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse, etc.;
notaire à Roquecor , avait courageusement arrêté d'environ
60 à 70 mètres ; ce phénomène, croit-on,
M. Fernand Lagarrigue , homme de lettres, à un cheval qui entraînait un tilbury dans lequel
La procession de la Daurade sortira dimanche
est
l'effet
de l'ouverture de nouvelles bouches sur
étaient deux personnes.
prochain à l'issue de vêpres par la grande porte. Béziers ;
le
versant
opposé à la mer, c'est-à-dire du côté
M.
Bénezech,
statuaire,
directeur
de
l'Ecofe
de
Elle parcourra la rue de la Daurade, la rue Cujas,
M. Pierre Gosselin, mécanicien au chemin de fer d'Ottajano. Quelques courants de lave se sont arla place de la Bourse, les rues des Marchands et sculpture de la ville de Montpellier;
du Midi, conduisait,le train ne 24, qui Is 6 noM. Penent (Auguste), avocat à la Cour impériale vembre dernier dérailla près de Lavilledieu. Dans rêlés ; d'autres ont causé des dégâts et renversé
des Filatiers, le côté ouest de la place des Carmes,
encore quelques maisons, ruiné des terres.
la rue des Prêtres, et entrera dans l'église de la de Toulouse ;
cette circonstance, grâce à sa présence d'esprit et à
Dans la journée de mardi dernier, la lave, s'aM.
Penent
(Théodore),
de
Lézat,
propriétaire,
au
Dalbade, où elle fera station. En sortant de la Dalson courage, il n'y eut aucun accident à déplorer. vançant du côté de l'Observatoire, intercepta la
bade, la procession continuera par la rue des Coute- château de Poueeh;
- Dimanche matin, vers huit heures, un cheval circulation des voitures par la route nouvelle.
M. Metge, avocat, à Castelnaudary;
liers, la place du Pont, et le quai de la Daurade, et
que montait M. Jean de Scorbiac, jeune homme de Mercredi soir, elle semblait ralentir sa marche,
M. Richard (Théodore), peintre paysagiste;
rentrera par la grande porte.
dix-huit à vingt ans, s'est emporté à l'entrée du
M. Bousquet, ancien chef de musique militaire, faubourg Lacapelle et a rapidement parcouru, sans mais bientôt l'éruption reprit avec une nouvelle
violence et vint augmenter les craintes. Le courant
professeur de musique à l'Ecole de Sorèze;
que son cavalier ait pu le maîtriser
La- qui coulait du Plateau des Genêts, descendit et
La procession de Saint-Nicolasaura lieu dimanche
M. Salvatoris, maître de chapelle à l'Eeole de capelle, la ligne des boulevarts, la rue, dela larue
Reine, ravagea une vigne; un autre courant enveloppa
prochain, après vêpres : Elle parcourra les rues Sorèze;
et la rueSainte-Claire. Arrivéà l'extrémité de cette une maison appartenant à un ecclésiastique et
M. le directeur Ourgaud, médecin à l'Hôtel- rue, rotre le couvent des Carmélites et la Faculté
Saint-Nicolas et des Novars et entrera dans la chala nouvelle route sur une longueur de 300
pelle de l'Hospice de la Grave, où elle fera station. Dieu de Pamiers, professeur du cours d'accouche- de Théologie protestante, l'animal, dans sa course coupa
pas, de sorte qu'on a dû mettre aussitôt des traEn sortant de l'Hospice, elle suivra les rues Saint- ment;
folle, a renversé sur le trottoir du quai Montmirat
pour frayer sur une propriété particulière
M. Petit, conseiller de préfecture du départe- une mendiante nommée Françoise Pécontal et âgée vailleors
Joseph-de-la-Grave, Réclusanne, du Dépôt de Menune autre voie aux curieux. Celui des courants qui
dité jusqu'à la barrière Saint-Cyprien. Elle par- ment de la HauteGaronne;
de 50 ans.
avait pris la direction de la lave de 1855 s'est
M. Louis Théron de Montaugé, membre de la
courra ensuite l'avenue de la Patte-d'Oie jusqu'au
La
commotion
a
été
telle,
qu'en
relevant
cette
dirigé jeudi vers Saint-Georges, Cereola et Saintrond-point. De là elle prendra, à gauche, et suivra Société d'agriculture de Toulouse.
malheureuse
femme
on
a
cru
d'abord
à
une
mort
Sébastien.
les rues de la Gravette, de Cugnaux, tournera, à
presque
instantanée,
attendu
qu'elle
ne
donnait
Le rameau dit du Grand-Fossé avait atteint jeudi
gauche, dans l'allée Bonaparte, et rentrera en pasAprès plusieurs jours d'une température très plus aucun signe de vie. Mais, transportéeà l'hos- une largeur énorme, une largeur de 580 palmes,
saut par les rues Bonaparte, Réclusanne et Saint- élevée, deux orages ont éclaté hier au soir, à cinq pice, elle a reçu les soins les plus empressés de M. c'est-à-dire de plus de 150 mètres. Dans la nuit de
Nicolas.
heures et à huit heures, sur la ville de Toulouse et le docteur Rigal, chirurgien aide-major au 60e de jeudi à vendredi, il précipitait sa course dans le
les environs. Une pluie très abondante n'a cessé de ligne, et un mieux sensible n'a pas tardé à se ma- sens de la chapelle de San-Vito et les Nocelle.
tomber durant toute la soirée. C'était hier la fête nifester. Cependant l'état de ses blessures était telAujourd'hui, on ne sait guère que penser de la
CONGRES MÉRIDIONAL.
- Soit, mademoiselle, je me contiendrai.
les crevasses jusqu'au faîte de la falaise, jetant une de Robinson, leurs troncs obliques et leurs rameaux
- Je vous en prie!
ombre mystérieuse sur l'eau plus profonde qui bai touffus. Alain et moi du moins, nous avancions à
- C'est entendu. Et comment appelez-vous ce gnait le pied des rochers. Devant nous, à quelques grand'peiue, courbés en deux, nous heurtant la
monument?
centaines de pas, l'onde bouillonnait, écumait, puis tête à chaque pas, et faisant tomber sur nous, à
- Moi, je l'appelle un tas de grosses pierres; les disparaissait soudain, la ligne brisée de la rivière chacun de nos lourds mouvements, une pluie de
antiquaires l'appellent, les uns simplement un se dessinant à travers une fumée blanchâtre sur rosée; mais Mile Marguerite, avec l'adresse supé-
dolmen, les autres, plus prétentieux, un cromlech;
les gens du pays le nomment, sans expliquer, pourquoi, la migourdit (t).
Cependant nous descendions doucement le cours
de l'eau, entre deux bandes de prairies humides;
des boeufs de petite taille, à la robe noire pour la
plupart, aux longues cornes acérées, se levaient cà
et là au bruit des rames. Le vallon où serpentait la
rivière qui allait s'élargissant, était fermé des deux
côtés par une chaîne de collines, les unes couvertes
de bruyères et d'ajoncs desséchés, les autres de tail
lis verdoyants. De temps à autre, un ravin transversal ouvrait entre deux coteaux une perspective
sinueuse, aau fond de laquelle on voyait s'arrondir
le sommet bleu d'une montagne éloignée.
Mite Marguerite, malgré son incompétence, ne
laissait pas de signaler successivement à mon atten
tion tous les charmes dece paysage sévère et doux,
ne manquant pas toutefois d'accompagner chacune
de ses remarques d'une réserve ironique.
un fondlointain de confuse verdure.A notre droite,
la rive opposéeà la falaise ne présentait plus qu'une
faible marge de prairie en pl nte, sur laquelle les
collines chargées de bois marquaient une frange de
velours sombre.
- Accoste! dit la jeune créole.
Pendant qu'Alain amarrait la barque aux branches d'un saule
-Eh bien! monsieur, reprit-elle en sautant
légèrement sur l'herbe, vous ne vous trouvez pas
mal? vous n'êtes pas renversé, pétrifié, foudroyé ?
Ou dit pourtant que c'est très joli, c_t endroit-ci.
Moi, je l'aime parce qu'il y fait toujours frais.....
Mais suivez-moi dans ce bois, - si volts l'osez, et je vais vous montrer ces fameuses pierres.
Mile Marguerite, vive, alerte et gaie comme je ne
l'avais jamais vue, franchit la prairieen deux bonds,
et prit un sentier qui s'enfonçait dans la futaie
en gravissant les coteaux. Alain et moi nous la suivîmes à la file indienne.
Après quelques minutes d'une marche rapide,
Depuis un moment, un bruit sourd et continu
notre
conductrice s'arrêta, parut se consulter un
semblait annoncer le voisinage d'une chute d'eau,
quand la vallée se resserra tout à coup egprit l'as- moment et s'orienter, puis séparant délibérément
pect d'une gorge retirée et sauvage. A gauche se deux branches entrelacées, elle quitta le chemin
dressait une haute muraille de roches plaquées de tracé et se lança en plein taillis.
mousse; des chênes et des sapins , entremêlés de
Le voyage devint alors moins agréable. 11 était
lierre et de broussailles pendantes, s'étageaient dans très difficile de se frayer passage à travers les jeu(1) Dans le bois de Cadoudal (Morbihan).
nes chênes déjà vigoureux dont se composait ce
rieure et la souplesse féline de son sexe, se glissait
sans aucun effort apparent à travers les interstices
de ce labyrinthe, riant de nos souffrances, et (tissant négligemment se détendre derrière elle les
branches flexibles qui venaient nous fouetter les
yeux.
Nous arrivâmes enfin dans une clairière trèsétroite qui paraissait couronner le sommet de cette
colline : là j'apercus, non sans émotion, la sombre
et monstrueuse table de pierre soutenue par cinq
ou six blocs énormes, qui sont à demi engagés dans
le sol, et y forment une caverne vraiment pleine
d'une horreur sacrée. Au premier aspect, il y a
dans cet intact monument des temps presque fabu-
leux une puissance de vérité qui saisit l'âme et
donne le frisson. Quelques rayons de soleil, pénétrant la feuillée, filtraient à travers les assise?
disjointes, jouaient sur ladallesinistre, et prêtaient
une grâce d'idylle à cet autel barbare. Mite Margue-
rite elle-même parut p nsive et recueillie. Pour
moi, après avoir pénétré dans la cavernoet examiné
le dolmen sous toutes ses faces, je me mis en devoir
de le dessiner.
Il y avait dix minutes environ que m'absorbais
dans ce travail, sans me préoccuper de ce qui pouvait se passer autour de moi, quand Mue Marguerite
me dit tout-à-coup
- Voulez-vous une Velléda pour animer le ta-
taillis, et qui entre crmsaient, comme les palissades bleau ?
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Je levai les veux. Elle avait enroulé autour de
son front un épais feuillage de chêne, et se tenait
debout à la tête du dolmen, légèrement appuyée
contre un faisceau dejeunes arbres: sous le demijour de la rainée, sa robe blanche prenait l'éclat
du marbre, et ses prunelles étincelaient d'un feu
étrange dans l'ombre projetée par le relief de sa
couronne. Elle était belle, et je crois qu'elle le savait. Je la regardais sans trouver rien à lui dire,
quand elle reprit
- Si je vous gène, je vais m'ôter.
.-- Non, je vous en prie.
- Eh bien, dépêchez-vous : mettez aussi Mervyn; il sera le druide, et moi la druidesse.
J'eus le bonheur de reproduire assez fidèlement,
grâce au vague d'une ébauche, la poétique vision
dont j'étais favorisé. Elle vint avec une apparence
d'empressement examiner mon dessin.
- Ce n'est pas mal, dit-elle. - Puis elle jeta sa
couronne en riant, et ajouta : - Convenez que je
suis bonne.
- J'en conviens : j'aurais même avoué en outre,
si elle l'eût désiré, qu'elle ne manquait pas d'un
grain de coquetterie; mais elle ne serait pas femme
sans cela, et la perfection est haïssable: il fallait
aux déesses elles-mêmes pour être aimées quelqus
chose de plus que leur immortelle beauté.
(Revue des Deux-Merdes).
OCTAVE FEUILLET.
(La suite à d;nain).
JOUBJNAL DE TOULOUSE.
situation du volcan ; on semble redouter que l'af- autre quelques énormes charpentes se détachent t sentant de l'Autriche. C'est vous dire que tous les
- Voici ce que dit une correspondance pari
encore avec fracas. Des milliers de curieux n'ont bruits qui ont couru précédemment sur ce qui
sienne
au sujet du duel mystérieux dont nous avons
pas cessé de stationner pendant toute la journée avait été fait dans cette séance sont complètement
être un tremblement de terre. On m'a dit que l'Ob. dans toutes les rues avoisinantes et celles de Seine faux. Puisque l'on ne s'est occupé que du mode de déjà parlé:
a La police , instruite de ce duel, se mit à la
servatoire météorologique et l'Hermitage étaient et de l'Ecole-de-Médecine, déplorant l'affreux éve- la dé Hbé,ation à suivre, il est bien évident que la
recherche
des combattants et des témoins. Elle est
abandonnés; mais je n'ai pu m'assurer du fait. On nement qui jette sur le pavé de nombreux ménages t" discussion sérieuse n'a pas encore commencé.
dit aussi que deux étrangers imprudents avaient
parvenue
à
découvrir le cocher qui a conduit lLa
cour
a
causé,
en
quelques
instants
seulement,
la
ruine
quittera Fontainebteau le 23 du courant,
I et
péri, mais je ne crois rien de cette dernière asser- complète d'une foule de gens.
l'Impératrice se rendra, dit-on, immédiatement à jeune homme et ses témoins. Le cochera pu donae:
l'adresse du blessé, que la police a trouvé mort et
tion. A chaque éruption, on raconte la même hisToutes les autorités se sont transportées sur les Biarritz et l'Empereurà Plombières.
arrivant à son domicile.
toire, qui ne se trouve jamais plus vraie une fois lieux pour examiner les dégâts. Le préfet de police,
Les invités de la troisième liste sont partis ce
Quels sont les noms des acteurs et témoins é
qu'une autre.
M. Boittelle, était arrivé hier l'un des premiers matin poar Fontainebleau. M. le comte de Persi- ce nduel
? Par quelles circonstances a-t-il été provoLes neveux de l'empereur de Russie, princes de avec M.'le général Soumain, commandant la place gny est parmi les invités de cette liste.
qué? C'est un mystère que la justice ne tardera
Leuchtenberg qui sont déjà, à l'heure où j'écris, do Paris, aussitôt qu'ils ont appris l'incendie.
L'ambassadeur de Russie, M. le comte de Kissearrivés en France, "sont allés rendre visite, avant
Les maisons voisines, rue de l'Ecole-de-Méde- l ff, est revenu aujourd'hui de Fontainebleau à probablement pas à éclaircir. o
leur départ, à la famille royale à Gaëte. Ils y ont eine et rue de Seine, sont complètement noircies Paris.
dîné.
par la fumée. A beaucoup de croisées on remarque
Il a surgi du Piémont, depuis quelques semai<
Pour extrait : A. Pujol.
l'absence de carreaux ou des vitres brisées par la nes, tant d'insinuations excitantes que vous lirez
Le numéro 1774 des Actes administratifs du déchaleur. On assure que la totalité du magasin du sans doute avec plaisir cette conclusion d'un article
partement,
contient la circulaire suivante de M. la
Grand-Condé
est
complètement
perdu
et
que
rien
publié
à
Turin
par
le
Diritto,
feuille
radicale , Préfet :
PARIS 7 Juin.
portant : c bous ne voulons attacher aucune
ne pourra être sauve'.
imporINCENDIE DU GRAND-CONDÉ.
Quant au chiffre des dommages occasionnés
tance au bruit d'une prochaine guerre entre la MARIAGE DE MILITAIRES.-AUTORISATION PRÉALABLE.
France et l'Autriche qui courent avec obstination.
Hier soir, un épouvantable incendie est venu je- l'incendie, il ne peut rr,core être même appt
Toulouse, le 7juin 1858.
es bruits ne sont à nos yeux qu'une manceuvre au Le Préfet de la Haute- Garonne, à MIW. les maires
ter la consternation dans le faubourg Saint-Ger- mativement connu, puisqu'il y a des local
qui
n'ont
pas
pu
évaluer
eux-mêmes
les
p
Inove^ de laquelle le ministère a su se faire accorder
main : la totalité de la maison occupée par les madudépartement.
gnifiques magasins du Grand-Condé, au coin de la qu'ils ont éprouvées. 11 parait que l'un des pro- les 40 millions de l'emprunt. .
Messieurs,
priétaires
du
Grand-Condé
se
trouvait
à
Orsay,
rue de Seine et de celle de l'Ecole-de-Médecine, est
J'apprends de Cherbourg qu'un des membres du
Un avis, inséré au n° 850 du Recueil des Actes
en ce moment la proie des flammes. Suivant des dans sa famille, et qu'il a appris ce malheur par cabinet anglais, M. tMoffal est venu , il y a quel- administratifs (année 1856, page 281), a expliqué
une
dépêche
télégraphique.
renseignements que nous avons lieu de croire
ques jours dans ce port militaire; soit qu'il satisfit les dispositions du décret du 16 juin 1856, aux
(Débats).
F. Camus.
la simple curiosité du touriste, soit que l'homme termes duquel tout homme appartenant à l'armée,
exacts, voici comment cet événement aurait pris
naissance
voulût voir par ses yeux l'état des choses, officier, sous-officier ou soldat, en activité de scrMalgré les attaques des pompes, le feu conti- politique
le
député
anglais a exploré très attentivement les vice ou dans ses foyers à quelque titre que ce soit, ne
Les magasins du Grand-Condé occupent les mai.
nuait avec violence et bientôt ou vit la flamme
sons portant le numéro 85, rue de Seine, et 89 et venir lécher les murs des maisons qui se trouvent travaux, les arsenaux, les chantiers, les armements peut se marier sans en avoir préalablement obtenu
91, rue de l'Ecole-de-Médecine. Les propriétaires
et en général l'immense mouvement dont la ville la permission de l'autorité militaire.
de la maison du Grand-Condé, dans la rue de de Cherbourg est l'infatigable centre.
du Grand-Condé venaient de recevoir, il y a quel- près
Je crois utile de rappeler de nouveau cette dis; les vitres volaient en éclats, les persiennes
Ou annonce l'arrivée à Paris de deux notabilités position législative, et de vous inviter à ne point
ques jours, un arrivage de nouvellesétoffes pour la Seine
se noircissaient et menaçaient de prendre feu, les espagnoles,
M. Bravo Murillo et M. de la Escosura. la perdre de vue chaque fois qu'un de vos admisaison d'été. On avait procédé au déballage, puis à plâtres se détachaient des murs, l'anxiété était
l'étalage d'une certaine quantité de ces étoffes dont grande parmi tous les habitants, et par côté, sur la
M. Thomas Hodge, compromis dans l'affaire du nistrés, encore lié au service militaire, manifestera
la vente avait été annoncée pour aujourd'hui.Ainsi rue de l'Ecole de Médecine, les flammes attaquant 14 janvier, vient, assure une correspondance de l'intention de se marier. Vous devrez, dans ce cas,
que cela se pratique dans les magasins de nou- les maisons, tout le quartier était menacé.
Londres, de quitter Gênes et de débarquer en Au- le mettre en demeure de produire l'autorisation
gleterre.
veautés lorsqu'une exposition de marchandises doit
exigée, et ne procéder à la célébration du mariage
quelque temps les pompiers, dirigés par
Pour extrait : A. Pujol,
avoir lieu, le soir, malgré la fermeture intérieure M.Depuis
que sur la présentation de cette autorisation, qui
de la Condamine, leur chef, faisaient des efforts
et l'absence des commis, on laisse la devanture ex- surhumains, et l'incendie, loin de diminuer, pre.
(Autre Correspondance).
restera annelée à l'état civil. Toute infraction à
térieure dégarnie de volets et éclairée absolument hait des proportions énormes. Un moment on craiNous avions raison d'affirmer que l'importante cette règle aurait de graves conséquences; car le
comme pour la vente, afin de permettre aux pas- gnit de ne pouvoir se rendre maître du feu; de question des Principautés était loin d'être complé- décret de 1808 rend l'officier de l'état civil passible
sants d'examiner l'étalage.
minute en minute, M. le préfet recevait un rap. tement réglée, ainsi que l'affirmait un journal de la peine de la destitution.
Les commis étaient partis dans le courant de la port, et on crut qu'il faudrait sacrifier une partie étranger. Le mois de juin s'écoulera bien certainePar suite d'un système essentiellement favorajournée et le magasin était, on peut dire, presque du quartier pour éviter de plus grands malheurs. ment avant que la Conférence ait réglé tous les ble aux intérêts des familles, un grand nombre de
solitaire. Les locataires des maisons et dépendances Un autre danger était révélé, c'était le gaz dont les points qui se rattachent à cette question.
militaires sont renvoyés dans leurs foyers en congé
du magasin étaient eux-mêmes absents.
Les journaux allemands s'occupent toujours de renouvelable, mais ils ne cessent pas d'appartenir
tuyaux
adhérents
pouvaient
amener
une
explosion
Le soir, vers huit heures et demie, la rue de
l'affaire du Monténégro. Ils persistent à soutenir à l'armée. Vous devez. jusqu'à la libération déqui eût entraicé de grands malheurs.
Seine était parfaitement tranquille, lorsqu'une efM. le préfet manda immédiatement des employés que les Monténégrins ont attaqué les Turcs par finitive de la classe à laquelle ils appartiennent,
froyable détonation se fit entendre de l'intérieur du gaz qui arrivèrent aussitôt et qui prirent des surprise, au moment où ceux-ci opéraient leur re- avoir pour règle de conduite de leur appliquer ridu magasin ; c'était le gaz qui venait de faire ex- mesures qui firent disparaître toute crainte; on traite, comptant la faire avec sécurité par suite des goureusement les dispositions du décret précité.
plosion. Une minute après, une plus horrible ex- abaissa les tuyaux dans la rue, les isolant du feu, garanties données par le secrétaire du prince; il
Deus une commune du département, un miliplosion avait lieu : le compteur venait de sauter. et des terrassiers se tenaient prêts à faire des faut attendre les explications que ne peut man- taire de cette catégorie a été admis récemment à
Au même instant, dans les salles du rez-de-chaus- tranchées pour enfoncer les conduits dans la terre. quer de donner le gouvernement turc pour être contracter mariage, bien qu'il n'y eût pas été résée, dans celles du premier et du deuxième étage, A minuit ou vint annoncer à M. le préfet que l'im- bien fixé sur les incidents qui se soue produits gulièrement autorisé, et le fonctionnaire qui a céles carreaux et les glaces volèrent en éclat. Les mense maison du magasin allait crouler d'un ins- dans cette affaire.
lébré ce mariage vient d'être l'objet d'une mesure
quelques employés restés dans le magasin couru- tant à l'autre. L'honorable magistrat prit aussitôt
Jamais depuis l'existence des Eta ts-IJnis de l'Amé- rigoureuse.
rent promptement chercher des secours. De tous les des mesures pour que ce malheur inévitable n'a- rique du Nord la propagande et l'organisation de
J'ai la confiance que cet avertissement suffira
côtés l'alarme fut donnée et les bras ne firent pas menât pas la mort de tant de courageux travail- l'Eglise catholique n'avait fait d'aussi rapides pro- pour éviter le retour do pareilles infractions, et
défaut.
Des cuvettes de pompes furent portées à bras grès que sous le pontificat actuel. Le nombre des que je n'aurai pas le regret de recourir de nouveau
M. Allard, commissaire du quartier, arrivait leurs.
dans
les
maisons voisines, et des pompiers placés vicaires apostoliques et celui des missions a sensi- à la sévérité.
bientôt sur les lieux , et y trouvait M. de La Con- aux fenêtres lançaient des masses d'eausur le foyer blement augmenté. Da us ces derniers temps encore,
Recevez, Messieurs, l'assurance de ma considédamine, l'état-major du-corps des sapeurs-pom- de l'incendie.
C. WEST.
des missions ont été tenues régulièrement dans les ration très-distinguée.
piers, et de nombreux détachements de militaires
Une maison meublée, sise au n° 87 de la rue de Etats qui appartenaient autrefois aux couronnes
envoyés par les chefs decorps pour prêter leur con- l'Ecole-de-Médecine a été en partie incendiée. d'Espagne et de France, et il s'établit des congréLETTRES ANGLAISES,
,
cours.
111.
Chose remarquable encore, bien que dans cette gations et des communautés religieusesde tous côtés.
Malgré la promptitude et l'habileté des travail- maison le mobilier garnissant le second et le quaLe Constitutionnel a remplacé Pierre l'ermite ,
LES CLUBS.
leurs, on reconnut qu'il fallait malheureusement trième ait été la proie des flammes, tout le mobilier il prêche la croisade, non pas, il est vrai, contre
Ceux qui n'ont pas vu Londres doivent difficileaccorder une part énorme au feu et se borner à du troisième est resté intact.
les infidèles qui sont les maîtres de la terre sacrée ment comprendre comment une ville qui contient
préserver les maisons voisines qui se trouvaient
Toutes les marchandises qui se trouvaient dans où fut le berceau du Christ où se trouve encore son deux millions cinq cent mille habitants, qui est le
dans un péril extrême. Quant au feu, il faisait de le magasin du Grand-Condé, exploité par MM. tombeau, mais contre la Chine. Allez à Pékin , point central de l'Angleterre, de l'Irlande et de
minute en minute des progrès effrayants; les flam- Cochelin et Ce, et que l'on n'évalue pas à moins de Dieu le veut!
l'Ecosse, qui voit entrer chaque jour dans la Tames, alimentées par les milliers d'objets si faciles 1,500,000 fr. fr., ont été la proie des flammes; à
Des bruits contradictoires avaient été répandus, mise des centaines de vaisseaux, qui possède des
à brûler qui se trouvent dans un magasin de nou- peine si on a pu en sauver pour 200,000 fr. La on disait que l'Angleterre et la France n'iraient monuments superbes, les plus beaux parcs de l'uveautés, consumaient non seulement le premier maison, qui est entièrement détruite, est estimée pas plus loin que Canton, et le refus fait par les nivers, le plus riche commerce, et la plus puis.
étage, mais venaient de détériorer considérable- 200,000 fr. ; elle était assurée par la Compagnie ministres anglais de communiquer au Parlement'. saute aristocratie du globe, puisse être en même
ment le deuxième et s'échappaient déjà du troi- mutuelle M. A. C. L., les marchandises par la les dépêches de lord Elgin et autres documents re-'I temps la capitale de l'ennui. Quand on se promène
sième étage. Ce spectacle était à la fois imposant et Compagnie l'Union et la France.
latifs à la situation des flottes alliées en Chine , dans les rues de Londres, au milieu de cette foule
horrible.
Tous les livres ont été sauvés. La caisse de détail pouvait autoriser ces appréhensions. Mais d'un de voitures, à travers cette population qui encomPour comble de malheur, l'eau manquait un peu
également être enlevée; la caisse principale article du Constitutionnel d'hier, il semble résulter bre les squares, les ponts, les promenades, on ne
et l'on craignait beaucoup de n'en avoir pas assez aestpusous
qu'une expédition contre Pékin a été résolue d'un se rend pas compte au premier abord pourquoi tout
les décombres.
pour préserver les maisons portant les numéros 85
commun accord, entre la France et l'Angleterre.
ce qui frappe la vue, équipages splendides, magaLe
caissier,
en
voulant
enlever
les
livres,
a
eu
et 87, rue de l'Ecole-de-Médecine, qui étaient le les mains brûlées; un travailleur a la jambe cassée,
Je ne saurais affirmer si cette nouvelle est posi- sins étincelants, édifices et public e un aspect
plus en 'danger . La fumée qui s'échappait de ce et plusieurs pompiers légèrement blessés. On espère tive ; dans le cas où elle le serait, on devrait se morne. Ce n'est qu'en cherchant à résoudre ce sinfoyer incandescent, agitée en tous sens par un vent que l'on n'aura pas d'autres malheurs de cette féliciter de voir l'alliance se consolider entre les gulier problème qu'on parvient à découvrir que ce
assez fort, gênait aussi les travailleurs. Enfin, un nature à constater.
deux grandes nations de l'Occident, et amener la qui fait Londres si triste, en dehors de sa sphère
instant ce sont les seaux qui ont manqué. Ainsi
conquête de cet immense empire à la civilisation commerciale et manufacturière, c'est l'absence de
On
parle
de
plusieurs
tentatives
de
vol.
Ce
qui
qu'on le voit, tout semblait tourner au préjudice est vrai, c'est qu'un individu qui s'était introduit, européenne.
l'élément essentiel d'animation , le populaire : à
des magasins et des logements incendiés.
L'Univers Religieux qui l'autre jour attaquait Londres, ou dirait qu'il n'y a pas de peuple et que
à
la
faveur
d'un
déguisement
militaire
dans
les
A un moment donné, les locataires présents dans endroits que le feu permettait d'approcher, s'occu- vertement le projet de conversion en rente des im- la ville est exclusivement habitée par des gentleleur domicile durent les fuir à la hûte sans pouvoir pait très activement à fourrer dans ses poches tout meubles appartenant aux hospices, entreprend au- men. 1Jniformité de costumes et de visages. Tout le
songer à sauver leurs meubles ou leurs effets. ce qu'elles pouvaient contenir. Surpris en flagrant jourd'hui une croisade contre l'agiotage, il signale inonde a un habit noir, tout le monde a le même
Quant à ceux qui revenaient de la campagne ou de délit, il a été arrêté. 11 répétait aux agents qui une ligue de vendeurs à découvert qui pèsent sur air, l'ouvrier, le marchand, l'oisif, ne se distinla promenade, ils ne purent pas même arriver l'arrêtaient
les cours par leurs ventes fictives et parviennent à guentà la première vue par aucune différence.
jusqu'à leur maison. Aussi la rue de Seine offraiteffrayer parleurs manoeuvres les porteurs de titres. Dépouillez de sa livrée le domestique d'un lord, et
.
Je
suis
un
enfant
du
peuple.
elle un désolant spectacle hier au soir; on voyait
«Le creditde l'Etat en souffre, dit l'Univers, aussi rien ne vous empêchera plus de le prendre pour
Non, s'écriaient les travailleurs, les enfauts
de malheureuses femmes pleurer, crier, aller et du -peuple
sont là , ils portent des secours. C'est un bien que la morale; le remède est facile, le moment le lord lui-même.
venir chez les voisins, demander la permission de filou ? arrêtez-le ! arrêtez-le ! n
est venu de rassurer les intérêts alarmés. o Et
'fous les Anglais semblent avoir été taillés sur
se reposer d'une promenade qu'elles ne pouvaient
Au nombre des travailleurs, il serait injuste de quelles sont les mesures que propose l'Univers? un patron unique. Il n'y a pas deux types véritapas supposer devoir se terminer par une émotion ne pas dire qu'il s'y trouvait des ecclésiastiques ; Elles sont contenues dans une lettre qui est adres- blement distincts en Angleterre. Nos voisins ont,
si pénible.
disons aussi que les étudiants s'étaient portés en sée de Bordeaux à ce journal, et consistent à recon- au même degré, lords ou négociants, industriels ou
Les hommes se mettaient à la chaîne en habit de masse pourprêter leur concours,et ne se sont reti- naître les marchés à terme et à prime, et en même gens du peuple, cette apparence réservée, les madimanche; la plupart d'entre eux étaient obligés rés que ce matin.
ternps à prohiber les ventes à découvert.
nières compassées, tout cet ensemble extérieur qui
(Gazette de France.)
de contempler les flammes qui dévoraient un moLes moyens proposés par le correspondant bor- constitue sur le continent ce que l'on est convenu
deste mobilier acheté avec de pénibles épargnes,
Les cinq maisons où l'incendie a exercé ses rava delais de l'Univers ne sont pas neufs, on a fait sou- de nommer la distinction.
sans pouvoir même espérer un instant en sauver ges sont à rebâtir entièrement. Heureusement , vent retentir la tribune de plaintes analogues,
L'étiquette qui règne en souveraine ne contribue
quelque chose.
c'étaient de très vieilles maisons, et la perte la plus mais depuis M. Mollien jusqu'au baron Louis, à pas peu à entretenir dans toutes les classes de la
De temps a autre des pans de murs s'écroulaient considérable consistera probablement dans les mar- MM. Humann, Lacave Laplague et M. Magne, tous société britannique, une excessive froideur. Par
avec fracas au milieu de l'ardente fournaise dont chandises. Il ne reste guères d'entier que la porte les ministres des finances ont reculé
devant des suite des innombrables divisions de castes et de
la lueur se projetait au loin. Les locataires des principale et l'enseigne dorée : AU GRAND COMBE, expédients qui en étouffant la liberté des
rangs tout est réglé, limité, prévu, non seulement
maisons vis-à-vis étaient obligés de fermer leurs avec une plaque indiquant que le magasin était tions courraient le risque de compromettretransacle cré- dans la vie publique, mais dans l'exercice de la vie
volets et leurs fenêtres pour ne pas être asphyxiés assuré par la compagnie Ln FRANCE.
dit de l'Etat; si les marchés à terme ont ou peu- privée.
parles flots de fumée qui tourbillonnaient. Enfin
La noblesse proprement dite (nobility), comprend
( Cons(itutionnel).
vent avoir l'inconvénient de peser sur le comptant,
après trois heures d'un travail incessant, on put se
ils le soutiennent aussi et le relèvent dans des cir- les pairs et les fils aînés des pairs. Les nobles sont
rendre maître du feu, c'est-à-dire parvenir à le
constances difficiles. Telle verte au comptant qui ducs, marquis, comtes ou vicomtes. Au-dessous
(Correspondance particulière).
concentrer dans son foyer et à éviter aux bâtiments
aurait excité l'inquiétude passe inaperçue quand d'eux sont les baronnets et les chevaliers (knigtihs),
voisins d'être atteints. Cependant le jeu des pomtitres qui s'obtiennent par suite de services rendus
C'est décidément jeudi prochain qu'aura lieu la elle est faite à terme.
pes n'a pas discontinué durant toute la nuit et quatrième séance des conférences. La dernière auCette nuit on a cru à un orage, mais pas une à l'Etat Le premier de ces deux titres est hérédiune grande partie de la journée d'aujourd'hui.
rait, dit-on, été absorbée par une discussion sur
de pluie n'est tombée et les Parisiens se la- taire, le second n'est que viager. C'est cette noblesse
La maison du Grand-Condé n'offrefplus à l'heure le mode de délibération à suivre. Cette discussion goutte
menteat
plus que jamais et disent suc toute la li- de second ordre qui constitue la gentry. Tout ce qui
qu'il est, qu'un monceau de ruines. De temps à réglementaire aurait été provoquée par le repré- gne : Il fait
H. Ferrier, ne fait pas partie de la nobility et de la gentry, est
vraiment trop chaud.
faissement considérable du grand cratère n'amène
un travail souterrain dont la conséquence pourrait
J
DERMERES NOUVELLES
.
-
i
-
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
JOÛRNAI. III
compris dans latstassedeiaroommmounlty; lecmnmuu
peuple.
Mais en dehors de ces deux noblesses , on a inventé vingt autres distinctions. Lc négociant retiré
a le pas sur le négociant rua exercice, et le rentier
la préséance sur 1'industriel. Je ne parle pas des
cent autres noblesses des corporations. Ou comurend quelles froideurs jettent dans les relations
sociales, les classifications qui font de la GrandeBretagtae une sorte de casier où chacun vit retiré
dans son compartiment, selon le harard de sa naissauce, de sa fortune ou de sa profession.
Ces classifications ont, je me plais à je recannaltre, un certain côté avantageux. Chacun conserve
dans le inonde la dignité un peu gourmée de sou
rang ou de sa fortune, ruais l'on n'est jamais exposé
à subir, comme cela arrive chez nous, cette fa mihanté de mauvais goût que se permettent tant de
gens à l'égard de personnes qu'ils connaissent à
seine. On ne voit pas non plus en Angleterre de
faux comtes, de faux marquis, tous ces nobles apo-
"..
lus souvent ,sauf leS cas de j recevra une prime de deux mi e une s, e trorsiême
;
siu a été présenté par deux membres du cluo et j jours e t g ué rusent le p
une de mille francs.
cécité
complète
agréé par le comité. Mars jamais on ne dira devant
Art.
8.
L'auteur
du
promier
projet
sera
de
Ils
sont
visibles
tous
les
jours
(
les
samedis
et
Préféce voisin un mot qui ait trait , non-seulement à la dimanche exceptés) de 9 à 1 t heures et de 2 à 5 t rente chargé de l'exécution. Il recevra pour les honoraiEn
Anglet
rre
olitique
mais
à
quoique
ce
soit.
ses
d'usage
5
p.
100
du
montant
de
la
dépense
t,
totale
pour exprimer une opinion devant quelqu'un , il heures, ailée Louis Napoléon, 29,
dans cette somme se confondra celle de trois mille francs,
faut savoir auparavant s'il est riche ou pauvre,
montant de la prime. L'administration se réserve le droit
:
1
I
I
tory, whig ou radical. Cette réserve est louable eu
ce sens qu'on ne S'expose jamais à blesser personne
dans sa fierté ou dans ses opinions , mais elle est
poussée à un tel excès, qu e supprime tous
ports, toute conversation et qu'elle fait de l'Auglel'Angleterre une succursale du couvent de la Trappe.
Un des pins beaux clubs de Londres est dhe Bepalais construit en
f oret club bouse. C'est un vaste palais
dans le
pierres d e taille avec da coonneslioniques
q
goût de l'architecture italienne. On y entre par un
vestivastee escalier qui i conduit à un magnifique vestidont la galerie eu supporté par vingt
nesionique, flûtées,dont les soubassements sont
de porphyre rouge. Le sol est pavé ou plutôt mai
queté en imitation do la mosaïque de Rome. Un
cryphes qui pullulent dans les salons parisiens. escalier en marbre blanc mène à une galerie où
La noblesse étant chez nos voisins une institution l'on voit le portrait de lord Holland et ceuxdedes
au-dessus la
sérieuse et la loi confiant aux particuliers le soin principaux réformateurs. Le dômecolonnes
d'ordr
galerie
est
supporté
par
vingt
de réprimer les délits, dix personnes pour une arcorinthien.
L'ensemble
intérieur
de
ce
monument
racheraient son masque de gentilhomme au rotu1
magnifique.
'
rier usurpateur. L'aristocratie anglaise a connu estLes
Army
principaux
clubs
de
Londres
sont
:
l
l'ancienne oligarchie vénitienne, un livre d'or, qui
le
contient la généalogie de chaquefamille privilégiée and navy club, le Béform, le Clarence,l'Oriental,
et constate non moins authentiquement la race des Portland, le Royal naval, l'Alfred, le Parthenon, le
hommes que le stud book la noblesse des chevaux. Athéneum où se réunissent plus particulièrement les
En Angleterre, les intérêts matériels se groupent amis des arts; l e c l ub d'Oxfor d où ne sont admis
que le
les gentlemen qui ont fait leurs études à l'Uni.
et s'associent avec une merveilleuse facilité. Qu'il que
t leu rsit le We In- J,
s'agisse de canaux à creuser, de chemins de fer à versitéde ce nom le Junior
construire, de colonisations à établir, et aussitôt les dia, l'Albion, le Cosmopolitan, où se rencontrent les
capitaux abondent. On porte cet enrit de coopéra- hommes d'Etat. J'y ai vu, le même soir, lord Stantion jusque dans les petites choses. Jecjterai comme ley, lord Monteagie, lord Stanhope, le marquis de
preuve à l'appui les clubs innombrables, splendi- Landswone, M. Disraeli, sir Edward Bulwer, dix
ou douze membres du Parlement, M. Tackeray, M.
d es pa l a i s o ù se tr o u ve nt réunis tous les avaitages
Londres
matériels que peut procurer l'association des inté- Marouhettt, Charles lltckens, tout ce que
politique, les
compte
d'esprits
distingués
dans
la
rôts.
s. t l e s a rts .
Ces établissements sont d une magnificence qui i i et t rae
En
dehors de ces clubs de premlere classe, tI ea
dépasse toute description. De vastes vestibules, de
est
une
foule d'autres : le club des échecs, des voyagrands escaliers garnis de tapis, splendidement
geurs,
des
nageurs, des célibataires, des philanéclairés et chauffés par des bouches de vapeur, des
salles ornées de tableaux, de fleurs et conduisant thropes, sans compter le club des yachts, des
à des jardins entretenus avec un luxe royal. Aux boxeurs, des exentriques et le club des funérailles
étages supérieurs, des salons de conversation, de où l'on cause catafalque en buvant de la bière.
L'exentric club a été, à son origine, le refuge de
lecture; dans tous ces salons des croisées couvrant sur des terrasses où l'on se promène au mi- tous les infortunés qu'un moment d'erreur ou d'oulieu de caisses d'orangers, de myrthes, de lauriers bli avait éliminés de la société anglaise, mais bienfilles
roses. Les glaces d'un prix exorbitant en Angle- tôt les exentriques firent comme (es jeunes
repouscoupables
d'une
faiblesse,
et
qui
se
voyant
teere ouf, dans ces salons resplendissants, des proportions colossales. Des fresques ornent les pla- sées par leurs compagnes, prennent le parti de jeter
fonds; des arabesques serpentent dans les frises; leurs bonnets pardessus les moulins. lis protestè-le
des guirlandes d'amours bouffis sont suspendues rent par mille contraventions originales contre
dans les tympans. Partout l'or flambloie. Chacun despotisme dés vieux usages. Aujourd'hui l'accès
de ces clubs possède une bibliothèque et reçoit les de ce club est assez difrciie. Pour en faire partie il
journaux anglais et étrangers. Ily a aussi des sal faut être signalé par des exploits capables de faire
les de bains et au second étage des chambres à cou- dresser tous les cheveux de la vieille Angleterre. A
cher où les membres du club peuvent passer la l'époque où sa gracieuse Majesté Victoria tnntita sur
nuit s'ils sont trop fatigués pour regagner leur de- le trône, le titre d'amoureux de la reine, ouvrait
meure. Les prix de cotisation varient selon lés clubs à deux battants les portes. du club. Mais ce titre
de douze à vingt livres sterling par année. Le fut bientôt insuffisant : en effet, la grande Bretagne
dîner servi à la française est splendide; les vins adoptant pour devise ce vers de Vigile: Omnia
sont de première qualité. A Londres, le club est le vincit amor et nos cedarnus amori, tout le monde
était devenu amoureux de la reine, depuis le jeune
seul endroit où l'on puisse dîner sérieusement.
Grâce à l'association un gentleman , dont la for- lord qu'on envoyait aux Iodes jusqu'aux platoni
de faire exécuter le projet par un architecte de son choix,
DÉCÈS DU 8 JUIN.
Lafage (Marie - Hortense -Gabrielle-Joséphine
Zélia Heorietté, 19jours,allée Louis-Napoléon, 11.
-S-Albert-Edmond ), 18 mois,
Hilaire (MarieYIvin
Dé à Toulouse , rue Rivais , 5,
Clot (Barthélemy), 58 ans, menuisier, né à Davezteu (Ardèche), rue Vélane, 7.
Esquirol (Henri), S ans, né à St-Martin (Aude),
avenue de Lyon, 79.
PHJos (François-AntoinePierre-Marie), 79 ans ,
propriétaire, né à Toulouse, rue du 'Paur, 42.
Salles (Elisabeth), SOans, née à VieilleToulouse,
veuve Brousse, côte pavée Montaudran.
Delpal (Félicie-Elodie't, 27 ans, propriétaire, née
à Toulouse, épouse Dufour, chef de musique au 75e
le ligne, rée Valade, 34.
Larrieu (Jean), 48 ans, postillon, né à Cox (lite.
Garonne).
CJC03
r MLLE DE RAYONNE.
tune est modeste, peut mener l'existence d'un
grand seigneur. Du reste , l'intimité est aussi inconnue dans les clubs que partout ailleurs. Chacun
est là pour soi. On entre , on salue à peine, on
prend un journal ou une brochure, on expédie son
Le Maire de la ville de Bayanne , chevalier
id'H
A l'honneur de porter de porter à la connaissance du
public le programme du Concours ouvert pour la Cons-
truction d'un Abattoir dans la ville de Bayonne.
Le plan des lieux sera adressé franco à toutes les personnes qui en feront la demande.
Le délai passé lequel les projets ne seront plus reçus
reste fixé au let septembre prochain.
Le maire, J. LABAT.
Bayonne le 31 mai 1858.
PROGRAMME :
Conditions du Coueonrs.
Art tee, - Chaque concurrent devra établir les plans,
coupes et élévations sur toutes les faces et les axes princi-
paux de l'édifice ; il fera ressortir tous les détails de
construction nécessaires à leur complète intelligence et à
leur appréciation détaillée , savoir :
10 Un plan général sur une échelle de Om,005m;
20 Deux coupes et deux élévations à l'échelle de Om,O! r;
30 Un mémoire descriptif et un devis estimatif de la
dépense;
40 Un cahier des charges , clauses et conditions spéciales à l'entreprise
Les concurrents pourront fournir en outre tous les dé-
tails qu'ils jugeront utiles pour l'intelligence de leurs
M.
Perairdeau
s
,
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OtTE A HOUPPE, brev. s.g.d,g. de MM.OuIN, FRANC et C`, 4, pl. de ta Bourse, Paris,
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A proximité des toits à porcs devront être disposés deux
logements, composés chacun d'une cuisine et de trois
chambres, et destinés aux bouchers chargés de l'abattage
et de la garde des pores,
Le sol en sera entièrement dallé.
Observations.
11 existe sur le terrain destiné au nouvel Abattoir un
ancien Abattoir qui devra être démoli.
La hauteur de l'Abattoir à construire ne pourra exéder
celle l'Abattoir existant.
Le nombre des bouchers de Bayonne est de trente environ. Chaque étal devra servir pour deux bouchers.
r
rerait trouver une place de Régisseur. il
fournira les meilleurs renseignements. 8'adresser, place de la Daurade, 13. 1 45f)
ETUDEdeNOTAIREdarrsuncbeflieu d arron-
dissement du département de l'Ariège. S'adresser, pour les renseignements , à
M. le Secrétaire de la Chambre des Notaires de Toulouse, rue des Chapeliers , 16,
ON
Chambre d'Adjudications
DES NOTAIRES DE TOULOUSE
A aa 6 E:8'r,
AUX ENCHÉRES PUBLIQUES,
En la Chambre d'Adjudications des Notai-
res de Toulouse , place et hôtel de la
Bourse; dans une des salles du Tribunal
de commerce;
Par le ministère de M° DELCASSO , l'un
d'eux ;
Le mercredi 9 juin 18118,
A midi,
a
JEUNES ET FORTS BÉLIERS ET AGNEAUX
Se vend iO e, le pot.
LA VÉRITÉ SUR LES
des ARBRES,(
des PLANTES
et des FLEURS
SOUHliGI;risNf;
neuve et l'autre Endounat, à2 kil de la
prab.quo de l'egricnhure sur toute sorte
de produits , désirerait entrer comme ré-
charcutiers , et , à cet effet , elles seront garnies de
tables, crochets, robinets d'eau , etc., etc,
Tableaux: Ecoles italienne , flamande , hollandaise , espagnole et française, parmi
lesquels se trouvent des originaux de bons maitres; bronzes byzantins, florentins et
armes anciennes ; pendules Louis Xlli , Louis XIV , Louis XV , Louis XVJ , et plusieurs de modernes ; beaux chenets anciens ; Porcelaines: Sèvres , Saxe , Chine et
Japon ; Ivoires: beaux Christs , statuettes , coffrets et montres anciennes ; bahuts
sculptés , un beau Calvaire espagnol , et une infinité d'autres objets.
Cette vente aura lieu dans son magasin , rue Lapeyrouse , 15 . le jeudi 10 du courant et jours suivants , à sept heures du soir, par le ministère de M. ABADIE , commissaire-priseur, Iozéallée Louis-Napoléon , 3L
°ituées à Vieilbuigne, dites l'une Borde-
Un jeune homme de'18ans, connaissant. très bien la théorie et
trous à fumier pour quatre-vingts porcs.
Il y aura deux salles largement éclairées éommuniquant
à la cour principale ; elles seront affectées au service des
de PERRIN, parfumeur-chimiste.
Le séjour de M. Cresp-Burgiard sera
Consultations gratuites.
séparée des autres corps de bâtiments par un mur de
clôture Elle comprendra deux échaudoirs ; toits à parcs
divisés en huit compartiments avec auges en pierre et
JIÊSIGNA7'ION
(DEUX M'AIR%LS
encore de quinze jours
Art. 15. - Porcherie: La porcherie , quoique se reliant à l'Abattoir, en formera une partie bien distincte ,
Contre la chute des Cheveux et leur décoloration,
Ai. e esp-Bnr,ierd est visible de neufà
heures, auée Loos Napoléon, 9
au
rez-de chaussée.
étaux sera garni de treuils, crochets de différentes
grosseurs, poulies , etc. , etc.
Magasin de i. Isard, iuarehalld d'Antiquités à Toulouse
A VENDRE, ensemble ouséparémeat
6._
et garni d'auges pour recevoir le sang , et de dés avec
anneaux pour attacher les animaux. L'intérieur de ces
-
fabricant de cartes i
jouer ,rue du Poids-de-l'Huile
disposées de façon à être bien aérées; elles devront contenir 70 boufs , 100 veaux et 100 moutons, écuries pour
rents
chevaux. Ces
ments
eseront
surmontésd'un
grenier er divisé
isé e e n compartiments,nts, dont chacun nsera
sera donné
don né
à un ou plusieurs bouchers.
Art. 14. Etaux : Les étaux pour les bouchers seront
autour des cours de travail, à proximité des bouveries et
bergeries , de manière à rendre le service direct et facile.
Les étaux seront au nombre de seize; le sol en sera dallé
POUR CAUSE DE DÉPART, du
donnent une nouvelle nutrition au bulbe capillaire et empêchent les cheveux de
)banchir. - Comme garantie déposé au Tribunal de commerce. -Prix duflacon.
'i francs. - A Toulouse , chez M?1. CARLES , coiffeur , rue de la Trinité; PaenRL,
coiffeur, rue des Balances; Dovav, coiffeur.
obtenu des guérisons très remarquables ,
parmi l+' quelles nous sommes autorisés 4
citer celle du jeune Calais , employé chez
-
Description détaillée.
S III°.
Art. t2. - Bâtiment d'administration: Il comprendra
une loge de concierge , un bureau pour le préposé receveur de l'Abattoir; logement de ce préposé et du con-
E T A.BY BNCII R S PUBLIQUES
Cette Eau est tout à la fois balsamique et tonique, elle resserre et raffermit le
cuir chevelu, détruit les pellicules blanchâtres précurseurs de la calvitie , fait
cpaissir les cheseux , les rend souples et brillants , ses propriétés régénératrices
Traitement spécial pour tous tes autres
vices rie la prononciation.
Bien qu'il y ait peu de temps que M.
Ctesp-Bnrgiarl habite Toulouse, il y a
§ 11e. - Compositien du Projet.
Art, 10. - L'emplacement destiné à la construction de
l'édifice est définitivement fixé sur la Place du Marché ,
et désigné sur le plan ci-joint par les lettres A B C D
Art. ii. Les constructions seront: P Unbâtjment pour
l'administration et le préposé; 2° Bouveries, bergeries
et écuries ; 3° Etaux et cours de travail pour les bouchers;
Une porcherie; 5 Deux fonderies; 6° Une triperie
4a
70 Un petit hangar; S Des fontaines avec égoûts condui-;
saut s eaux à u égout principal des latrines , trous àt
er etc. , et ç.
fumier,
-
E A BASE DE QLI'QLINA
Sans remèdes ni opérations
et en peu de jours.
été acceptés seront rendus à leurs auteurs.
Art. 16. - Triperie : Elle comprendra les pièces
nécessaires au lavage et à l'échaudage des tripes; l'une
d'elles aura une grande auge avec robinet d'eau au-dessus; elles seront bien aérées , et le sol en sera dallé.
Art. 17. - Deux fonderies: Les fonderies seront aussi
Art. 3. - Le concours sera anonyme. Chaque concur- éloignées de l'entrée principale de l'Abattoir que la disrent consignera son nom dans une enveloppe cachetée position des bâtiments le permettra.
Elles comprendront deux salles pour le dépôt des ma
portant la même devise que celle indiquée sur toutes les
fières à fondre et des suifs fondus.
pièces qui accompagneront le projet.
Les fonderies seront garnies de leurs chaudières.
Art. 4. - Tous les projets devront être parvenus à M.
Art. 18. - Divers : Le hangar sera disposé de manière
le maire , trois mois après la publication du programme,
époque après laquelle ils seraient refusées et leur auteur à pouvoir abriter momentanément trois ou quatre voitures,
Enfin il sera ménagé , à proximité des bâtiments , des
évincé de tous droits
Les projets seront exposés publiquement dans la Salle trous à fumier , des latrines , un réservoir pouvant contenir vingt-einq mètres cubes d'eau, des fontaines avec
de la Mairie pendant huit jours.
Art. 5. - Le maximum de la dépense pour la cons- égouts conduisant les eaux dans un égout principal qui
qus ramoneurs qui se glissaient par toutes les truction de l'édifice est fixé à deux cent mille francs. débouchera dans l'Adour , et quidoit être prévu.
Les écuries devront être pavées en cailloux , les cours
cheminées du palais Buckiugham, dans la charubr Tout projet excédant cette limite sera rigoureusement macadamisées,
et tout autour des bâtiments, des borrefusé.
de Sa Majesté.
dures de pavés , sur un mètre de largeur
Art.
6.
Les
projets
seront
soumis
à
un
jury
comEdmond Texier.
On réservera un emplacement nécessaire pour établir
posé comme suit :
une
bascule.
Le Maire , président ;
ADMIS A L'EXPOSITION DE 4549.
BÈGUES
Art. 9. - La lettre accompagnant le projet préféré
sera seule décachetée en présence de jury , le nom de
son auteur y sera proclamé. Les projets qui n'auront paf
projets.
Art, 2. - Les échelles précitées des divers dessins
sont strictement obligatoires , afin de permettre l'appréciation des détails de forme et de construction tout en
facilitant leur comparaison.
Les cures vraiment merveilleuses et nornbreucourrier, on donne ses rendez-vous, on se promène
Deux architectes de B or d eaux ou d e T ou l ouse;
dans les jardins , sur les terrasses, on dort , on ses qu'obtiennent chaque jour MM. Raphaël et
Deux ingénieurs du génie militaire ou des ponts et
vue,
fume , mais on ne cause pas. La raison de ce mu- Fiseher dans les affections de l'organe de la
chaussées ;
Deux membres de la commission municipale.
tisme général est fort simple. La plupart des mem- par leur méthode des verres gradués font apprécier
Art. 7. - L'auteur du premier projet admis recevra
bres du club ne se connaissent point. Comme il cette innovation comme un de nos plus beaux profaut un certain nombre de cotisations pour couvrir très scientifiques. Ces Messieurs ont résolu un une prime de trois mille francs , dans le cas où il ne
les frais , il suffit à chacun de savoir que son voj- grand problème humanitaire: ils soulagent tou- serait pas chargé de la construction de l'édifice; le second
GCN BAS
l'auteur ne présentait pas par ses antécédents des
g aranties suffisantes en matière de construction.
Art. t3 -Étables, bergeries, etc.: Lesétablesseront
,on-onneur,
let. -
si
cierge.
P O UR L A C 0 N STR U C T I O N D'U N A B A T T O I R.
d e l a Lé g
)
DEI4NDEdonnierbottier,expé-
rimeuté dans la coupe de la chaussure.
S'adresser, chez M.EYCHENNE, marchand
de cuir, petite rue SI-Rome.
(17486)
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
UN
BEL HOTEL
Situé dans la ville
de Toulouse , rue
Boulbonne, 50, et place St-Georges, 23 et
s4; composé de divers corps de bâtiments,
deux corrs , granges et d'un beau jardin.
Le tout ayant une surface de 28 ares 66
centiares et formant les numéros 765 et
766 , section J. J. du plan cadastral du la
ville de Toulouse.
Mise à prix: 2oo,ooo francs.
Une seule enchère de 100 fr. adjugera.
S'adresser, pour les renseignements , a
Me Delcasso, notaire, rue Boulbonne, 14,
détenteur du cahier des charges , et au
Secrétariat de la Chambre des Notaires
rue des Chapeliers, hôtel Daran.
Les enchères ne seront reçues que de
la part de Notaires du ressort de la Cham
bre, et d'Avoués près la Cour impériale
de loulouse et le Tribunal de ire instance
de la même ville,
EAU de BOTOT
Pour entretenir la beauté des dents et la
propreté de la bouche,rueducoq-JLeron,
5 , à Paris. Cette Eau , approuvée par la
Faculté de Médecine , a la vertu de fortifier les gencives , de raffermir lesdents,
de les entretenir blanches et saines, d'en
arrêter la douleur et la carie. - Poudre
dentifrice, pour employer avec l'Eau de
Botot véritable- Cette Poudre , composée
de plantes toniques et anti-scorbutiques,
a sur les dents une action douce et bien
Faisante. - Se trouve à rouleuse, chez
les principaux coiffeurs et parfumeurs.
(
'A VENDRE,
de
UNE VASTE
AIi3UNplcooste
usieurscorps
de logis séparés par des cours, donnant un
très bon revenu , susceptible d'augmentation. Cette maison est située au centre de
la ville , prés la Halle au Blé, 42, rue des
Tourneurs. S'adresser , pour les renseignements , à Mal. les Notaires de la ville.
A CÉDER, pturcauuse de décès
L'ÉTUDE DE
le
LAHONT
aire
Li
Jourdain , chef-lieu de canton, arrondissement de Lombez , département du fiers.
S'adresser, pour prendre des renseigne.
menls et traiter, à LisleJourdain , à M.
LAMOTHE, ancien notaire , prédécesseur
du dit M. LAHONT, et à AUCh, à Me
BERNÉS , notaire,
(17504)
Bt;prits et Eaux-de-Viee
BORDEAUI , e mai.
. .
Armagnac.
- ,
Esprit 318, à 86 degrêa,
Pays. ,
,
.
Marmande,.
Tafia..,
... ,
,
,
, .. .
.... ,
L'ua de. gérants,
.
a
e
a
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I
75 a
.
JOUGLA.
Tovaovae , imprimerie BORRAL et Gnnc,
rue 8t4ome, 46.

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