Telécharger Le journal du Gouvernement

Transcription

Telécharger Le journal du Gouvernement
I
UN
O
N
L’ AC T UA L I T É
D U
G O U VE R N E M E N T
E GA B
IQU
ON
TI
CE
RE
P
BL
SE
AI
U
S
TRA I L J U
VA
G A B O N A I S
Août 2015 - N°05
COMMÉMORATION DU 55ème
ANNIVERSAIRE DE
L’INDÉPENDANCE DU GABON
UNITÉ NATIONALE ET SYMBOLES
DE LA RÉPUBLIQUE
P.6
LE PREMIER MINISTRE, Pr DANIEL
ONA ONDO À PRECIOUS WOODS P.13
LE GABON INDUSTRIEL, UN MODÈLE POUR LA RDC
P.22
Votre émission “Faire Savoir“ en diffusion tous les
mercredis sur Gabon Télévision à partir 21h.
Une émission d’information
gouvernementale qui reçoit
les membres du Gouvernement pour expliquer la mise
en œuvre des politiques
publiques.
“Faire Savoir“ N°13 : M. Gabriel TCHANGO, Ministre du
Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises, de
l’Artisanat et du Développement des Services
“Faire Savoir“ N°17: M. Alexandre TAPOYO, Ministre
des Droits Humains, de l’Egalité des Chances et des Gabonais de l’Etranger
“Faire Savoir“ N°20: M. Guy Bertrand MAPANGOU, Ministre de l’Intérieur de la Sécurité Publique de l’Immigration et de la Décentralisation
RETROUVEZ VOTRE ÉMISSION
UNE ÉMISSION RADIOTÉLÉVISÉE D’INFORMATION GOUVERNEMENTALE
Une émission pour décrypter, analyser et vulgariser
les décisions et les mesures gouvernementales.
Elles est diffusée les lundi, mercredi et vendredi dès 7
“Faire Savoir“ N°10: M. Simon
NTOUTOUME EMANE, Ministre du Travail, de
l’Emploi et de la Formation Professionnelle
heures 30.
Fréquences : 88.7 et 96.5
Canal sat: 232
SOMMAIRE
ÉDITORIAL p.4
UNITÉ NATIONALE ET SYMBOLES DE LA
P.6 RÉPUBLIQUE
P.8 UNE DIPLOMATIE TOUJOURS AGISSANTE
5
P.
ACTIVITÉS PRÉSIDENTIELLES
ACTIVITÉS DU PREMIER MINISTRE
10
LES T.I.C: VECTEUR DE L’ÉMERGENCE AU
P.11 GABON
LE PREMIER MINISTRE, DANIEL ONA ONDO À
P.13 PRECIOUS WOODS GABON
UN PROTOCOLE D’ACCORD SIGNÉ AU
P.14 CABINET DU PREMIER MINISTRE
P.
ACTIVITÉS MINISTÉRIELLES
16
MINISTÈRE DES AFFAIRES ETRANGÈRES
DE LA FRANCOPHONIE, DE L’INTÉGRATION RÉGIONALE
17
MINISTÈRE DE LA JUSTICE, GARDE DES
SCEAUX
p.
p.
19
p.
MINISTÈRE DE LA COMMUNICATION,
DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
CONSTITUTIONNELLES, PORTE-PAROLE
DU GOUVERNEMENT
20
MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, DE
L’ÉLEVAGE, DE LA PÊCHE ET DE LA
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
21
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE DE L’IMMIGRATION ET DE
LA DÉCENTRALISATION
22
MINISTÈRE DES MINES, DE L’INDUSTRIE
ET DU TOURISME
24
MINISTÈRE DU COMMERCE, DES PETITES
ET MOYENNES ENTREPRISES; DE
L’ARTISANAT ET DU DÉVELOPPEMENT
DES SERVICES
p.
p.
p.
p.
25
MINISTÈRE DES INFRASTRUCTURES, DE
L’HABITAT ET DE L’AMÉNAGEMENT DU
TERRITOIRE
27
MINISTÈRE DE LA FORÊT, DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA PROTECTION DES RESSOURCES NATURELLES
p.
p.
28
MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
29
MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE
ET DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET
PROFESSIONNEL
30
MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE
ET DE LA POSTE
32
MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE
34
MINISTÈRE DE L’ÉNERGIE ET DES
RESSOURCES HYDRAULIQUES
36
MINISTÈRE DU BUDGET ET DES COMPTES
PUBLICS
37
MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET
DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
38
MINISTÈRE DU PÉTROLE ET DES HYDROCARBURES
39
MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DE LA
PRÉVOYANCE SOCIALE
41
MINISTÈRE DES DROITS HUMAINS, DE
L’EGALITÉ DES CHANCES ET DES GABONAIS DE L’ETRANGER
42
MINISTÈRE DE LA CULTURE, DES ARTS ET
DE L’ÉDUCATION CIVIQUE
p.
p.
p.
p.
p.
p.
p.
p.
p.
p.
p.
P.
3 QUESTIONS À...
P.
44
47
VALEURS CULTURELLES
BON À SAVOIR
P.
46
AU FIL DE L’HISTOIRE
P.
48
P.
49
PERLE DU MOIS
Aoûtt 2015
Page 3
La bonne marche
E
n 55 ans d’accession à la souveraineté internationale,
le Gabon peut se féliciter
de jouer sa partition dans
le concert des Nations.
En pleine mutation depuis près de 6 ans, le pays
connaît une croissance
économique accrue atteignant ainsi des indicateurs
socio-économiques
enviables, dans une économie globalisée en proie à
des crises multiples.
Bien que marquée par la
chute brutale du prix du
baril du pétrole, 2015 est
l’année de « l’accélération
de la cadence ». Les principaux chantiers initiés
par le Chef de L’Etat, Son
Août 2015
Page 4
Excellence le Président de
la République Ali BONGO
ONDIMBA continue de
prendre progressivement
forme.
En décembre 2014, lors de
son discours de vœux de
nouvel an à la nation alors
que partenaires sociaux,
patronat et Gouvernement
se réunissaient à Agondjé
dans le cadre du dialogue
social, Ali Bongo Ondimba
a instruit l’équipe Gouvernementale du Pr Daniel
ONA ONDO de matérialiser dans les plus brefs délais la réforme administrative des agents publics de
l’Etat, de mettre sur pied
un Nouveau Système de
Rémunération (NSR) et une
valorisation des pensions
retraites. Tout ceci dans le
but de rendre attrayante
la Fonction publique, de
réduire les écarts de salaire entre les agents et de
permettre aux retraités de
bénéficier d’une retraite
conséquente.
Sept mois plus tard, le 23
Juillet 2015 précisément,
pari gagné. Mission accomplie ! Les agents publics
de l’Etat constatent et observent une augmentation
de leur salaire. En homme
de parole, le Président
de la République a tenu
parole : « je fais ce que je
dis et je dis ce que je fais
». Comment ne pas exprimer au Chef de l’Etat toute
notre reconnaissance et
déferente gratitude en
cette période festive de
l’histoire de notre pays ?
La célébration du 17 Août
2015 nécessite des réjouissances toutes particulières. Plus que jamais
l’unité nationale et la cohésion sociale sont mises
en avant pour UN GABON
FORT ET PROSPERE.
Bonne Fête de l’Indépendance !
Le Secrétaire
Général du
Gouvernement
Ali Akbar ONANGA Y’OBEGUE
Directeur de la Rédaction
ACTIVITÉS DU
PRÉSIDENT DE
LA RÉPUBLIQUE
Aoûtt 2015
Page 5
ACTIVITÉS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
JOURNÉE NATIONALE DU DRAPEAU
UNITÉ NATIONALE ET SYMBOLES
DE LA RÉPUBLIQUE
Initiée dans le but de cultiver et renforcer l’esprit patriotique des Gabonaises, la Journée nationale du drapeau a été célébrée le 9 août 2015 à Libreville, en présence du Chef de l’Etat, Ali
BONGO ONDIMBA.
C
omme à l’accoutumée,
depuis cinq ans maintenant, la Journée nationale du drapeau a été célébrée le 9 août 2015 sur toute
l’étendue du territoire national
sous le thème «Unité nationale et symboles de la République ».
Quatre temps forts ont marqué la célébration de cette
sixième édition à Libreville en
présence du Chef de l’Etat Ali
BONGO ONDIMBA : l’accueil
du Président de la République
par le Gouverneur militaire
de Libreville, l’allégeance au
drapeau par les membres du
Gouvernement et certains
Août 2015
Page 6
hauts responsables de l’administration gabonaise, l’allocution du Ministre de la Culture
et une parade des éléments
du Prytanée militaire.
Le Ministre de la Culture a notamment rappelé le rôle crucial du département en charge
de l’Education civique : renforcer l’appropriation par les
citoyens des symboles de la
République, en vue de consolider l’unité nationale ; rappeler
que les six symboles de la République sont l’hymne nationale, la devise, le sceau de la
République, les trois pouvoirs
républicains, les armoiries
présidentielles et le drapeau.
LA CULTURE DES VALEURS CITOYENNES
Car, a souligné Rufin
Martial Moussavou, «
les Etats modernes,
dès leur création,
ont tous recouru aux
mythes et aux symboles pour se donner
une légitimité», avant
de dégager les valeurs dont chacun de
ces symboles est porteur. Le Ministre de
la Culture a rappelé
que son département
ministériel, sous les
hautes
instructions
du Chef de l’Etat, s’est
engagé dans un vaste
chantier
consistant
à amener les populations à se réapproprier les fondements
d’une Nation unie et
prospère. «En effet,
face à la crise des valeurs citoyennes et
des comportements
inciviques qui en découlent, il nous revient
de promouvoir une
citoyenneté, véritable
rampe de lancement
ACTIVITÉS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
pour la construction d’une Nation forte», a-t-il
décliné, remerciant les plus hautes autorités
du pays d’avoir eu cette «lumineuse vision
d’instruire le Gouvernement sur la nécessité de consacrer à notre emblème national,
une journée de célébration officielle et d’allégeance solennelle».
Il y a eu ensuite la phase de l’allégeance au
drapeau, un rituel auquel se sont prêtés une
dizaine de hauts cadres de l’administration.
En tête desquels les secrétaires généraux
adjoints 1 et 2 de la Présidence de la République et les membres du Gouvernement.
La cérémonie a été enjolivée par la parade
du Prytanée militaire autour des figures de
l’étoile, symbolisant le rayonnement du Gabon; le lotus bourgeonnant qui renvoie à la
jeunesse sacrée symbolisée, entre autres, par
les élèves du Prytanée militaire de Libreville.
Avant cette partie protocolaire, les manifestations ont démarré en matinée par un défilé civil sur le boulevard Omar Bongo. L’on a
également relevé une communication en rapport avec le thème de l’édition, une visite de
stands d’objets d’art et de produits agricoles
sur l’esplanade de l’Assemblée nationale. Mais
aussi des manifestations culturelles assurées
par des groupes folkloriques et des artistes
gabonais.
Pour rappel, cette journée a
été instituée le 2 décembre
2009 par le Chef de l’Etat,
dans le but de cultiver et
de renforcer l’esprit patriotique des Gabonaises mais
aussi le sentiment d’appartenance à une communauté
de destin.
Aoûtt 2015
Page 7
ACTIVITÉS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
UNE DIPLOMATIE TOUJOURS
AGISSANTE
Souvent Invité par ses pairs ou par des grandes figures du monde, Ali BONGO ONDIMBA a montré au cours de ses déplacements à l’étranger que la diplomatie est un véritable levier de développement. En témoignent, ses derniers déplacements à Milan, en Italie et au Caire en Egypte.
L
’exposition universelle de Milan, à laquelle prend part
notre pays, a consacré la
journée du 30 juillet 2015
au Gabon. C’est à ce titre
que le Président de la République, Chef de l’Etat, Ali
BONGO ONDIMBA, a tenu
à être en terre italienne.
« A Milan, le pavillon gabonais rayonne aux couleurs
de notre pays. Plus que
tout, il porte à la connaissance des visiteurs du
monde entier notre engagement inaltérable en faveur d’un développement
Août 2015
Page 8
responsable et durable »,
loue Ali BONGO ONDIMBA.
« Je souhaite rendre hommage à tous les acteurs qui
participent chaque jour à
conduire le Gabon dans
cette voie, qui est aussi
celle de l’Emergence. A
ceux qui œuvrent chaque
jour au Gabon et ailleurs
à faire avancer notre pays,
à ceux qui portent nos valeurs au pavillon gabonais
de l’Exposition Universelle
de Milan, je veux les assurer de ma reconnaissance
et de ma plus grande fierté
», a affirmé le Chef de l’Etat.
Le pavillon gabonais illustre deux pôles de croissances majeures du pays.
D’une part, le “Gabon vert”,
qui tend à une exploitation
plus rationnelle et valorisante de la forêt gabonaise
et promeut une modernisation de l’agriculture,
à travers, notamment, le
projet “GRAINE”. Ce projet
vise à augmenter la contribution de l’agriculture dans
la part des richesses nationales, à créer des emplois
ainsi qu’à atteindre l’autosuffisance alimentaire.
D’autre part, le “Gabon
bleu”, lui, concrétise la
prise de conscience des
autorités de protéger le
littoral et les fonds marins
mais aussi de donner plus
de valeur ajoutée aux produits de la pêche par leur
transformation sur place.
Précédé d’une parade
culturelle animé par la
troupe de Vickos Ekondo,
le Chef de l’Etat a visité le
pavillon italien où il a signé
la charte où le Gabon s’engage dans le combat pour
une alimentation saine.
Avant d’être reçu par les
responsables des pavillons
ACTIVITÉS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
du Kazakhstan et des Emirats Arabes
Unis, respectivement hôte de l’exposition internationale organisée autour de
l’énergie et de la durabilité.
Au cluster cacao où il a visité le pavillon
Gabon, le Chef de l’Etat s’est aussi rendu
dans les pavillons des pays producteurs
de cacao. Ainsi a-t-il pris connaissance
du potentiel du Ghana, de Sao-Tomé
et Principe, et de la Côte d’Ivoire, pre-
mière pays producteur de
cacao. C’était une manière
de consolider les liens économiques au sein de la Communauté Economique des
Etats de l’Afrique Centrale
(CEEAC) que préside Ali BONGO ONDIMBA depuis le mois
de mai 2015 d’une part, et
d’autre part, de saluer la coopération sud-sud en rendant
un hommage présidentiel
aux pays africains qui investissent dans la filière cacao,
malgré la conjoncture.
Autre voyage d’importance,
celui du Caire. En Egypte, Ali
BONGO ONDIMBA a répondu à l’invitation de son homologue Egyptien, le Président
Abdel Fattah Al-Sissi. C’était
à l’occasion de l’inauguration
de la deuxième phase du canal de Suez. La présence du
Chef de l’Etat gabonais aux
bords du Nil témoignage de
l’excellence des relations
d’amitié et de coopération
entre Libreville et Le Caire. Il
est à noté dans le secteur de
la santé que plusieurs médecins égyptiens exercent
au Gabon. Une coopération
sanitaire matérialisée par
la présence d’un hôpital de
coopération
Egypto-gabonaise à Libreville.
Aoûtt 2015
Page 9
I
UN
O
N
E GA B
IQU
ON
TI
CE
RE
P
BL
SE
AI
U
S
TRA I L J U
VA
ACTIVITÉS DU
PREMIER MINISTRE
Août 2015
Page 10
BL
I
UN
O
N
LE PREMIER MINISTRE AU FORUM FORBES AFRIQUE DE BRAZZAVILLE
E GA B
IQU
ON
S
TRA I L J U
VA
LES T.I.C : VECTEUR DE L’ÉMERGENCE
AU GABON
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Pr Daniel Ona Ondo
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Professeur Daniel ONA ONDO, qui représentait le
Chef de l’Etat, Ali BONGO ONDIMBA, à Brazzaville, a fait une communication axée sur ‘’ Les T.I.C:
vecteurs de l’émergence du Gabon’’ à l’occasion du « Forum Forbes Afrique » du 21 juillet 2015.
La journée d’échanges et de réflexion autour du thème de la révolution numérique en Afrique
a été l’occasion pour l’émissaire du Président de la République, d’aborder cette thématique en
mettant l’accent sur son impact dans l’économie gabonaise.
L
e Chef du Gouvernement est arrivé à
l’aéroport de MayaMaya le 20 juillet 2015 où
il a été accueilli par le Ministre congolais du Tourisme, Rodrigue Ngouonimba.
Le
Professeur
Daniel Ona Ondo a ensuite
activement participé à la
4ème édition du Forum
économique international
initié par Forbes avec pour
thème « La révolution numérique : accélérateur de
croissance africaine».
Les travaux ont été ouverts par le Président de
la République du Congo,
Denis Sassou Nguesso
devant plusieurs hôtes
de marque, notamment
: le Président de la Côte
d’Ivoire, Alassane Ouattara et son homologue
du Ghana, John Dramani
Mahama, le prix Nobel de
la paix et ancien président
de l’Etat d’Israël, Shimon
Peres, le prix Nobel d’économie 2008, Paul Krugman
et l’ancien président de la
commission européenne,
José Manuel Barroso.
Pour le Chef de l’Etat
congolais, « grâce à l’internet et à la croissance du
téléphone mobile, l’Afrique
vit sa révolution numérique. Pour que cette révolution soit le moteur
d’une croissance durable
sur le continent, il faut que
nous développions les infrastructures de télécommunication ».
A la suite, de nombreux
experts de renom ont évo-
qué les grands défis à relever par l’Afrique afin de
s’arrimer au décollage digital. Tous ont parlé d’une
même voix pour souligner
que le boom du numérique que connaît actuellement le continent noir
doit contribuer à une révolution numérique dont les
retombées économiques,
sociales et politiques permettront aux Etats africains de parvenir à un développement durable et
inclusif.
Aoûtt 2015
Page 11
TI
CE
RE
P
U
SE
AI
ACTIVITÉS DU PREMIER MINISTRE
I
UN
O
N
E GA B
IQU
ON
ACTIVITÉS DU PREMIER MINISTRE
TI
CE
RE
P
BL
SE
AI
U
S
TRA I L J U
VA
...les Présidents, Allassane Ouattarra (C)...
Le PM, Pr Daniel Ona Ondo (G)...
En effet, avec plus de 700
millions d’abonnés, un
taux de connexion qui
explose et des revenus
issus d’internet qui représentent déjà 3,7% du PIB
du continent, en plus des
prévisions qui tablent sur
une contribution d’internet au PIB africain de 300
milliards de dollars en
2025, l’économie numérique est une opportunité
formidable qui promet un
impact considérable pour
l’Afrique.
Représentant le Chef de
l’Etat, Son excellence Ali
Bongo Ondimba, aux travaux du Forum Forbes
Afrique, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Professeur Daniel
Ona Ondo a, dans son
adresse, présenté l’impact
des Technologies de l’Information et de la Communication (T.I.C) dans le
processus d’émergence du
Gabon.
A cette occasion, il a soutenu que le Gabon et
ses dirigeants ont pris la
Août 2015
Page 12
et Denis Sassou Nguesso (D)
Le Pr Daniel Ona Ondo pendant son discours
pleine mesure de l’enjeu
que représentent les TIC
pour soutenir son développement, sa prospérité et son émergence. Le
Chef du Gouvernement a
fortement salué l’initiative
du Président de la République, Ali Bongo Ondimba,
de doter notre pays d’un «
Plan Sectoriel Gabon Numérique ». Et de soutenir
que l’objectif recherché est
de disposer d’une économie numérique dynamique
et innovante pour faire du
Gabon un pôle régional
des services reposant sur
une infrastructure numérique de rang mondial susceptible de permette le développement d’une large
gamme d’e-services.
Le Pr Daniel ONA ONDO a
notamment vanté les potentiels et mérites du Gabon. En effet, notre pays
est classé dans le top 10
africain des pays les plus
développés dans les T.I.C
par l’Union Internationale
des Télécommunications
(I.U.T), et disposant d’une
technologie 4G disponible
sur le territoire, en plus
d’un taux de pénétration
de 76% pour l’internet et
96% pour la téléphonie
mobile, le Gabon fait figure de pionnier dans le
domaine du numérique
en Afrique. Cette position
encourage le Gouvernement gabonais, a indiqué
le Premier Ministre, Daniel
Ona Ondo, à poursuivre
sa politique et les investissements engagés dans ce
domaine porteur d’avenir.
Notamment avec la mise
en service récente du visa
d’entrée électronique (e-visa) par la Direction générale de la documentation
et de l’immigration. Ce sont
autant d’actions qui vont
dans le sens de conforter
le leadership de notre pays
en la matière, a conclu le
Premier Ministre, Chef du
Gouvernement. Les travaux se sont achevés sur
une note d’espoir en envisageant que la jeunesse
africaine s’approprie pleinement les TIC. L’avenir du
continent noir en dépend.
BL
I
UN
O
N
INDUSTRIALISATION DE LA FILIÈRE BOIS
E GA B
IQU
ON
S
TRA I L J U
VA
LE PREMIER MINISTRE, DANIEL ONA
ONDO À PRECIOUS WOODS GABON
Le Pr Daniel Ona Ondo écoutant les explications d’un des responsables de la société
La présence du Chef du Gouvernement, les 27 et 28 juillet 2015 sur le site de cette société de
transformation de bois a eu pour finalité de soutenir la volonté du Président de la République,
Chef de l’Etat Ali BONGO ONDIMBA. A savoir doter le Gabon d’une économie où l’industrialisation de la filière bois joue un rôle déterminant.
L
a
transformation
poussée du bois,
ainsi que l’industrialisation de la filière nécessite la réunion de nombre
de facteurs parmi lesquels
: l’énergie et les équipements pour le séchage du
bois, le parc à bois, du matériel lourd de transport et
de manutention. La présence du Premier ministre,
Daniel Ona Ondo à Bam-
bidi, à une trentaine de
Km de Lastoursville dans
l’Ogooué Lolo traduit la
volonté d’impulser en acte
concret, la matérialisation
de la politique du Chef de
l’Etat de doter le Gabon
d’une économie forte, soutenue par l’industrialisation de la filière bois.
Precious Woods Gabon,
société économique et citoyenne, est en phase avec
Le Pr Daniel Ona Ondo
les orientations contenues
dans le plan sectoriel forêt-bois du Plan stratégique Gabon émergent
(PSGE). Accompagné des
Ministres Blaise Louembé des Sports, de Pacôme
Moubélé Boubeya de l’Enseignement supérieur et
de Basile Mboumba, Ministre délégué à l’Economie forestière, le Premier
ministre a pu constater
l’investissement consentie
par cette société aux plans
industriel, social et environnemental.
Avec un département production de grumes et deux
unités transformation du
bois de 2200 m3, dont une
scierie de bois divers de
1300 m3, Précious Woods
Gabon dispose d’une unité
de séchage d’une capacité
de 1100 m3, l’entreprise
emploie une forte main
d’œuvre gabonaise. Elle
transforme localement la
totalité de ses produits et
répond aux exigences de
la législation gabonaise et
aux normes de protection
environnementales internationales.
Certifiée FSC, Precious
Woods Gabon développe
un axe environnemental
rigoureux. Elle dispose
d’une pépinière d’arbres
naturels servant à reboiser
la forêt, après les coupes.
Aoûtt 2015
Page 13
TI
CE
RE
P
U
SE
AI
ACTIVITÉS DU PREMIER MINISTRE
I
UN
O
N
E GA B
IQU
ON
TI
CE
RE
P
BL
SE
AI
U
S
TRA I L J U
VA
ACTIVITÉS DU PREMIER MINISTRE
ALLIANCE TNT ENTRE LE GABON ET LA SOCIÉTÉ CHINOISE STARTIMES
UN PROTOCOLE D’ACCORD SIGNÉ AU
CABINET DU PREMIER MINISTRE
Poignée de main et échange de document entre les deux personnalités , M.Xun Gu (G) et le Pr Daniel Ona Ondo (D)
M
Signature de la convention...
...en présence des Membres du Gouvernement
Août 2015
Page 14
ardi 12 aout 2015, les
paraphes qui trônent
sur la table du Premier Ministre, Chef du Gouvernement augurent d’une avancée certaine dans le secteur
des nouvelles technologies. Le
Premier Ministre, Chef du gouvernement, Pr Daniel Ona Ondo,
assisté de plusieurs membres
de son Gouvernement, a signé
avec la société Chinoise Startimes, représentée par son
vice-président, M. Xun Gu, une
convention et des contrats d’exploitation, de commercialisation,
de maintenance du réseau TNT.
Autre préoccupation au centre
de cette convention cadre, la
composition de l’actionnariat
destiné à relancer et à permettre l’aboutissement de l’installation de la Télévision Numérique de Terre (TNT) au Gabon.
Cette signature rentre dans le
cadre du basculement du Gabon à la Télévision Numérique
de Terre (TNT). Le Gabon s’est,
en effet, doté d’un plan d’action
stratégique visant à développer des infrastructures numériques. Et ce, en tenant compte
du prolongement du processus
annoncé lors de la Conférence
régionale des radiocommunications tenue à Genève, en Suisse,
en 2006. Laquelle conférence
fixait la date butoir de mise en
œuvre de la télévision numérique de terre au 17 juin 2015.
I
UN
O
N
E GA B
IQU
ON
TI
CE
RE
P
BL
SE
AI
U
S
TRA I L J U
VA
ACTIVITÉS
MINISTÉRIELLES
Aoûtt 2015
Page 15
Ministère des Affaires Etrangères, de la Francophonie
et de l’Intégration régionale
AFFAIRES ÉTRANGÈRES /DIPLOMATIE
LES AMBASSADEURS DE LA CEEAC CHEZ LE
MINISTRE EMMANUEL ISSOZE NGONDET
L’intégration sous régionale
au centre des discussions
avec le patron de la diplomatie gabonaise.
L
e Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et
de l’Intégration Régionale, Emmanuel ISSOZE NGONDET, en sa
qualité de président du Conseil des
Ministres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale
(CEEAC) a présidé, à son cabinet, une
séance de travail regroupant l’ensemble du corps diplomatique de la
sous-région accrédité au Gabon, le
but étant de nouer le contact de manière officielle.
Le Ministre ISSOZE NGONDET a particulièrement axé son propos sur les
priorités de la Présidence gabonaise
de la CEEAC qui s’articulent autour
de l’accélération de la réforme de
l’Institution communautaire, des
Le Ministre des Affaires Etrangères (C) et les ambassadeurs de la CEEAC
questions de paix et de sécurité, la
recrudescence du terrorisme dans
l’espace sous-régional, l’intégration
physique et économique, notamment pour ce qui est de l’accélération des projets en cours dans différents domaines prioritaires, tels que
les routes, le processus d’intégration,
la libre circulation, etc., les questions
d’environnement (Fonds vert, prépa-
Plusieurs questions au centre, notamment l’intégration sous-régionale
Août 2015
Page 16
ration de la COP 21) et les accords de
partenariat économique.
Il a également été question de la relance et la redynamisation du Comité
des Ambassadeurs de la CEEAC, ainsi
que de la périodicité de leurs réunions qui sera désormais mensuelle.
Les questions politiques et sécuritaires n’étaient pas non plus en reste
au cours de ces entretiens fructueux.
Les diplomates ont également été informés de l’ouverture à Libreville, le
28 août 2015, en marge du New York
Forum Africa, d’un sommet extraordinaire de la CEEAC dont la thématique portera sur les changements
climatiques.
Pour ce qui est du processus de
l’intégration régionale, le doyen du
Corps diplomatique de la CEEAC,
l’Ambassadeur du Cameroun, Samuel MVONDO AYOLO, s’est déclaré
confiant quant à son aboutissement,
l’ensemble des pays membres étant
en phase sur la question.
Ministère de la Justice, Garde des Sceaux
JUSTICE ET MÉDIAS
UNE SYNERGIE D’ENSEMBLE
Un séminaire, véritable cycle
d’échanges entre le domaine
du journalisme et celui du judiciaire en vue de renforcer
l’état de droit.
D
u 13 au 15 mai 2015 un séminaire sous le thème ‘’Justice et médias, éthique et
déontologie au cœur du journalisme’’
était organisé à Libreville, à l’Ecole
nationale de la Magistrature. Une
rencontre placée sous le haut parrainage du Président de la République,
Chef de l’Etat, S.E. Ali BONGO ONDIMBA.
Le Ministre de la Justice et Garde des
Sceaux, M. Séraphin Moundounga, a
pris la parole devant sa collègue de
la communication Me Denise Mekamne, entre autres, pour souligner
l’objectif ainsi visé de populariser
la vision du Chef de l’Etat qui veut
consolider l’Etat de droit, promouvoir
les droits de l’homme et affermir la
démocratie au Gabon.
Selon M. MOUNDOUNGA, le thème
choisi a permis aux communicateurs
de saisir les notions de promotion
des libertés fondamentales ainsi que
des questions de présomption d’innocence, de secrets des enquêtes et
Le Ministre de la Justice, Séraphin MOUNDOUNGA (cravate bleue) lors de l’emission d’information gouvernementale Faire savoir avec les journalistes
de l’instruction.
De même, va-t-il ajouter, les législations internationales (Déclaration
universelle des droits de l’homme)
et nationales encadrent la liberté
d’expression qui peut être limitée et
sanctionnée pour des raisons d’intérêt général, d’ordre public, de paix,
de sécurité et de préservation de la
dignité humaine. En revanche, le juge
et les pouvoirs publics ne peuvent
porter atteinte à la liberté de la
presse.
Le Procureur de la République, Mme
Sidonie Flore Ouwé, a, quant à elle,
relevé un malentendu permanent
entre la justice et les médias. L’un
travaille dans le secret et la durée, et
les autres veulent tout savoir et tout
publier aussitôt, a-t-elle expliqué. Elle
a ensuite rappelé l’indépendance de
la justice à l’égard des pouvoirs législatif et exécutif.
Dans l’esprit du thème du séminaire,
des questionnements ont été soulevés sur le ‘’rôle des médias dans
l’information relative à l’activité de la
justice’’, la transparence de la justice,
du droit du public à l’information, de
l’autorégulation, le rapprochement
de la justice avec les médias démocratiques, le rapprochement des
magistrats avec les journalistes et le
passage de la défiance à la confiance
entre justice et médias.
Le Ministre a enfin estimé qu’entre
les deux corps, une meilleure
connaissance de contraintes et exigences de l’autre peut apaiser leurs
relations. Ce séminaire a permis aux
journalistes de pénétrer le monde de
la justice et de taire le débat lié à la
publication des informations personnelles.
Les hommes de média pour une justice équitable au Gabon
Aoûtt 2015
Page 17
Ministère de la Justice, Garde des Sceaux
LA PERPÉTUITÉ POUR LES CRIMES DE
SANG
C’est un signal fort contre la
criminalité que celui lancé
par le Conseil des Ministres
qui, en sa session du 11 août
2015, a adopté la peine à
perpétuité pour les crimes
de sang, les prélèvements
d’organes, les mutilations et
autres actes sordides portant
atteinte à la vie humaine
pour des raisons rituelles.
A
u regard de l’ampleur de
la criminalité au Gabon, le
Gouvernement a décidé de
frapper fort contre les criminels en
tout genre. Réuni le 11 août 2015 à
Libreville, le Conseil des Ministres a
notamment adopté trois projets d’ordonnance concernant l’organisation
et le fonctionnement de la Justice, le
Code pénal et le Code de procédures
pénales.
Ainsi, l’organisation de la procédure
pénale abroge, entre autres, un tribunal spécial et une cour d’appel
spéciale, chargée de la répression de
la délinquance financière et économique ainsi que des grands trafics;
des nouvelles formes de criminalités
et des crimes de sang aggravés des
prélèvements d’organes et autres
La perpétuité pour les crimes de sang
Août 2015
Page 18
La Loi doit s’appliquer. Le Ministre Seraphin Moundounga
mutilations de victimes ou tout autre
acte de barbarie moyenâgeuse.
Dans le même sens, «les crimes de
gagé, en commençant par les textes
règlementaires. Le département en
charge de la Justice indique égale-
Aucune circonstance atténuante pour les criminels
sang avec prélèvement d’organes et
autres mutilations des victimes sont
désormais condamnés à la perpétuité et sont imprescriptibles», selon le
nouveau Code pénal.
Le Gouvernement s’est résolu à passer à l’acte conformément à la déclaration du Chef de l’Etat en 2013 : «Il
n’est pas admissible de voir croupir
en prison des voleurs de poules tandis que les vrais délinquants et criminels jouissent cyniquement de leur
liberté». Le Gouvernement est en-
ment que les viols et toutes formes
d’agressions sexuelles aggravées sur
mineurs et même sur des adultes
sont dorénavant passibles de réclusion criminelle.
Concernant les viols et autres agressions sexuelles, le délai de prescription de ces délits passe à l’âge de la
majorité et non plus à la date de la
commission de l’acte. Ces mesures
marquent une avancée notoire dans
l’histoire d’un pays où certains criminels profitaient d’un vide juridique.
Ministère de la de la Communication, des Relations avec les Institutions Constitutionnelles, Porte-parole du Gouvernement
CHANTIERS, DÉFIS ET MODERNISATION
Sur plusieurs fronts le Ministre Denise MEKAMNE s’attaque à des dossiers plus ou
moins complexes avec détermination.
L
es recommandations issues
des états généraux de la communication
de
décembre
2014 guident toujours l’agenda du
Ministre de la Communication Denise MEKAMNE. Face aux difficultés
rencontrées par les organes sous
tutelle, Gabon Télévision, Radio Gabon, Agence Gabonaise de Presse,
Gabon Matin, le ministre MEKAMNE
n’a cessé de multiplier des contacts
et réunions avec les responsables
desdites entités. Objectifs visés, arrimer ces organes de presse à la nouvelle donne mondiale qui privilégie la
performance et l’efficacité. Des nouveaux responsables ont été nommés
à Gabon Télévision et à Radio Gabon,
un PCA se trouve à la tête de Gabon
Matin. Après dix mois d’inactivité, le
quotidien Gabon Matin a repris ses
parutions à la grande satisfaction des
lecteurs.
Le ministère de la Communication
poursuit progressivement le redressement de la Radio Africa n°1 et
son repositionnement sur la scène
continentale et internationale dans
la perspective du départ des Libyens,
actionnaires majoritaires. Les enjeux
de l’heure imposent à cette maison
un nouveau mode de management
à visage professionnel suite à la traversée de désert qu’a connu cette
grande radio par la faute d’une gestion approximative.
Sur tout un autre plan, le Ministère
des Relations avec les Institutions
Constitutionnelles, Porte-parole du
Le Premier Ministre, Pr Daniel Ona Ondo (G) et le Ministre de s relations
avec les Institutions Constitutionnelles lors de la première session du
CND
Gouvernement, a réussi à organiser
cette année l’Assemblée plénière du
Conseil National de la Démocratie
(CND) reconfiguré sur instruction du
Chef de l’Etat, Ali BONGO ONDIMBA, conformément aux dispositions
règlementaires (article 15 du règlement intérieur du CND).
Et du 29 juillet au 6 août 2015, le
CND a tenu sa première session plénière à Libreville.
Dans un climat de respect mutuel et
de franche convivialité, la cinquantaine des partis politiques à travers
les trois commissions mises en place
ont réfléchis et fait des suggestions
découlant des trois thématiques à
savoir :
• L’élaboration d’un code de
bonne conduite et son applicabilité et le traitement du règlement intérieur.
•
•
Proposition de mesure de renforcement du processus démocratique.
Les cérémonies d’ouverture et clôture de cette session plénière se sont
déroulées en présence du Premier
Ministre, Chef du Gouvernement, Pr
Daniel ONA ONDO ainsi que des représentants des organisations internationales.
Autre fait, non des moindres, le Ministre de la Communication a fait
adopter lors du Conseil des Ministre
du 11 août dernier le projet d’ordonnance relatif à l’exercice de la liberté
de la communication en République
Gabonaise.
L’établissement des procédures
et le mode de règlement des
conflits entre les acteurs politiques.
Plusieurs officiels ont pris part à cette
session consacrée au CND
Aoûtt 2015
Page 19
Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et
de la Sécurité Alimantaire
4ème RÉUNION DES MINISTRES EN CHARGE DE LA PÊCHE DES PAYS ACP
LE GABON PRÉSENTE SES AVANCÉES
Prenant part à la 4ème réunion des Ministres ACP
en charge de la Pêche et de
l’Aquaculture en Juillet dernier à Bruxelles en Belgique,
le Ministre de l’Agriculture,
de la Pêche et de la Sécurité
Alimentaire, M. Luc Oyoubi a présenté à ses pairs les
avancées du Gabon dans le
secteur de la pêche, de la sécurité alimentaire, du développement de l’aquaculture
et de la protection de l’environnement.
L
es Ministres des pays d’Afrique,
des Caraïbes, et du Pacifique
en charge de la pêche et de
l’aquaculture ont pris part du 22 au
24 Juillet 2015 à la 4ème Réunion qui
leur est consacrée à Bruxelles, en
Belgique.
Cette rencontre de haut niveau à laquelle a pris part le Gabon a permis
de faire le point sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre du plan
stratégique relatif à la pêche à l’aquaculture adopté aux Iles FIDJI en 2012.
Luc OYOUBI, Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de la Sécurité
Alimantaire
Le Ministre gabonais de la pêche,
Luc OYOUBI, a présenté à ses pairs
les actions entreprises par le Gabon
dans le cadre de la mise en œuvre
du plan stratégique pour la pêche et
l’aquaculture 2012- 2016 reparti en
six axes comprenant la gestion des
pêches. Et ce, en créant un Conseil
national de la mer et la réorganisation de la direction générale des
pêches et de l’aquaculture.
La création de l’Agence Nationale
des Pêches et de l’Aquaculture, l’opti-
misation de la rentabilité de la pêche,
la sécurité alimentaire, le développement de l’aquaculture, la protection
de l’environnement, l’articulation des
différents plans stratégiques entre
eux et la synergie entre les projets
d’envergure. Lors de ce conclave, les
Ministres ACP se sont accordés sur la
voie à suivre pour assurer la durabilité des ressources aquatiques dans
une perspective de développement
durable et la création des richesses
dans les pays ACP.
La 4ème Réunion des Ministres ACP
en charge de la pêche et de l’Aquaculture à Bruxelles s’est soldée par
l’adoption d’une feuille de route pour
relancer les économies des ACP à
travers une gestion durable. Plus de
60 Etats ACP exportent du poisson
et des produits aquacoles vers les
marchés régionaux et internationaux, même si ces exportations ne
représentent que 3% de la valeur du
commerce mondial de poissons qui
se chiffre à 150 milliards de dollars
US par an (75 000 milliards de francs
CFA).
Une vue des vendeurs des produits de la pêche au Gabon
Août 2015
Page 20
Ministère de l’Intérieur de la Sécurité Publique de
l’Immigration et de la Décentralisation
LUTTE CONTRE L’IMMIGRATION CLANDESTINE AU GABON
460 IMMIGRÉS EN SITUATION IRRÉGULIÈRE
RECONDUITS
Dans le cadre de la politique
de lutte contre l’immigration
clandestine dont le seuil est
largement dépassé, le Gabon
a procédé le lundi 3 août 2015
à la reconduite aux frontières
de 460 immigrés en situation
irrégulière sur son sol.
A
près un premier contingent
de 500 immigrés reconduits
à la frontière au mois de juillet, ce sont : 130 Maliens, 84 Burkinabés, 60 Sénégalais, 40 Togolais, 38
Nigériens, 35 Guinéens, 35 Nigérians,
20 Béninois, 8 Ghanéens et 3 Gambiens qui ont quitté Libreville le 03
août 2015 aux frais du contribuable
gabonais. Les 10 ressortissants Ivoiriens concernés par cette opération
ont été rapatriés par avion aux frais
de leur gouvernement via l’ambassade de Côte d’Ivoire à Libreville. Ces
immigrés clandestins ont été rejoints
par 30 anciens prisonniers ayant
purgé leur peine.
Tout en reconnaissant que le Gabon
qui, à bien des égards est un havre
de paix sous-tendu par sa stabilité
politique et une certaine réussite
économique, reste un pays attractif
aux yeux de nombreux immigrés. Ce
qui ne le met donc pas à l’abri de l’immigration clandestine et ses corollaires. Le Gabon dans le strict respect
des Conventions internationales, est
résolu à concilier le besoin d’être un
pays ouvert au monde et celui de
protéger les personnes et les biens
sur l’ensemble de son territoire.
Au moment où notre sous-région
est exposée aux menaces de toutes
sortes, le Gabon avec les moyens
La reconduction des immigré...
dont il dispose, va renforcer cette
lutte par des actions vigoureuses à
l’intérieur de son territoire comme
aux frontières afin de réduire l’ampleur du phénomène dans le respect
des normes internationales et instruments internationaux en la matière.
Rappelons que l’immigration au Gabon repose sur la loi numéro 5/86
relative à l’admission et au séjour des
étrangers en République gabonaise
et au Décret 407, portant réorganisation de la Direction Générale de la
Documentation et de l’Immigration
(DGDI). Comme dans tous les pays
au monde, pour rentrer au Gabon, il
faut un visa ou, le cas échéant, une
autorisation d’entrée ou de sortie délivrée par l’autorité compétente. Pour
y séjourner, il faut un titre de séjour.
En marge de cette information et
en prélude à la célébration de la
fête de l’Indépendance du Gabon,
le Ministre de l’Intérieur de la Sécurité Publique de l’Immigration et de
la Décentralisation a élevé au grade
de Commandeur dans l’Ordre National du Mérite Gabonais, MM. Sani
MEGWAZEB Gouverneur de la province de la Nyanga et Félix BEFEN
BIBANG Gouverneur de la province
...sous l’œil des diplomates (Sénégal, Burkina-Faso)
de l’Ogooué-lolo. Cette distinction
honorifique pour ces représentants
du Président de la République et du
Gouvernement récemment rentrés
en fonction, leur confère la capacité
et l’aptitude de décorer d’autres citoyens.
Décoration du Gouverneur Félix BEFENBIBANG
Aoûtt 2015
Page 21
Ministère des Mines, de l’Industrie et du Tourisme
INDUSTRIALISATION ET ZONES ÉCONOMIQUES SPÉCIALES
LE GABON, UN MODÈLE POUR LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
De l’entretien que le Ministre
gabonais en charge de l’Industrie, Christophe AKAGHA-MBA, a eu le mercredi
5 août 2015 avec son homologue Germain KAMBINGA
KATOMBA, il ressort que
notre pays a une longueur
d’avance en matière de mise
en œuvre de la politique d’industrialisation.
L
e Gabon s’est doté d’une Stratégie nationale d’industrialisation en phase avec le pilier ‘‘Gabon industriel’’ du Plan stratégique
Gabon émergent (PSGE). Comme l’a
expliqué Christophe AKAGHA-MBA à
son hôte, le pilier ‘‘Gabon industriel’’
repose sur une plus grande valorisation locale des richesses du sol et du
sous-sol gabonais, afin d’en tirer plus
de revenus et de retombées pour
l’économie nationale.
D’où, par exemple, la mise en place
progressive des zones économiques
Le Ministre de l’Industrie du Gabon, Christophe AKAGHA-MBA (G) et...
Les échanges à la ZES de NKOK ont porté sur l’industrialisation avancée des deux pays
Août 2015
Page 22
spéciales (ZES) qui sont, en fait, des
pôles économiques dotés d’un certain nombre d’avantages sur le plan
fiscal par exemple pour attirer les
investisseurs. A l’instar de celle de
Nkok, aujourd’hui opérationnelle.
Les autorités de la République Démocratique du Congo (RDC) veulent,
ainsi, s’inspirer de l’expérience gabonaise pour développer ce type
de projets dans leur pays. «La RDC,
sous le leadership du président Jo-
seph KABILA KABANGE, s’est lancé
dans un vaste programme dénommé
‘‘Révolution de la modernité’’. Ce programme a pour objectif d’atteindre
l’émergence à l’horizon 2030. Un des
axes majeurs de cette politique est
l’industrialisation du pays. Laquelle
passe par la mise en place des zones
économiques spéciales. En l’occurrence, la zone de Nkok peut nous
servir d’exemple, et l’expérience gabonaise nous intéresse à plus d’un
titre», a expliqué le Ministre congolais de l’Industrie.
Après une visite à Nkok, le vendredi
7 août 2015, Germain KAMBINGA
KATOMBA a indiqué que son pays
se situe dans une phase de mise en
œuvre de ce type de projets. Si cela
se fait en partenariat avec la Banque
mondiale, il reste que ‘‘ la recette définitive viendra de ce que nous aurons
appris des expériences des pays voisins’’, va-t-il souligner, d’autant que la
Chine se positionne comme un partenaire sérieux.
Le projet se situerait à Maluku, dans
la périphérie de Kinshasa, la capitale
de la République Démocratique du
Congo. Il compterait 240 hectares
mis à la disposition des investisseurs
étrangers et nationaux. « L’essentiel
...Germain KAMBINGA KATOMBA (D), Ministre de l’Industrie RDC
pour la RDC est de créer
un pôle économique au
cœur du pays, avec des
droits spécifiques, des infrastructures particulières
et des perspectives très
importantes en termes de
revenus pour les investisseurs qui y viendront ».
La République Démocratique du Congo affiche une
croissance
économique
oscillant entre 5 et 7%.
Mais la contribution du
secteur industriel est encore faible. Les états généraux sur l’industrialisation
de 2014, organisé autour
du thème « le développement industriel inclusif et
durable», a permis à la
RDC de nourrir plus d’ambitions pour ce secteur, à
travers l’enrichissement du
Plan directeur d’industrialisation.
Le Gabon constitue un modèle d’industrialisation pour
plusieurs pays au sud du Sahara
Aoûtt 2015
Page 23
Ministère du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises, de
l’Artisanat et du Développement des Services
LE MINISTÈRE DU COMMERCE
« RESPIRE AGOA »
Cette loi permet aux pays éligibles de vendre sur le territoire américain, sans payer
le moindre frais de douane et
inversement.
D
u 24 au 27 aout 2015, le
Gabon va abriter le 14ème
forum de l’African Growth
Opportunity Act (AGOA) au stade
d’Angondjé à Akanda. Plus d’un millier de délégués sont attendus. Ils
viennent non seulement des Etats
Unies d’Amérique, mais également
des pays éligibles à cette loi qui date
de l’année 2000. Loi instaurée sous
l’impulsion du Président Bill CLINTON et qui a été prolongé de 10
ans, à compter de septembre 2015,
par le Président Barak OBAMA et le
Congrès américain. Cette loi permet
aux pays éligibles de vendre sur le
territoire américain, sans payer le
moindre frais de douane et inversement.
Le Ministre du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises, de
l’Artisanat et du Développement des
Services, Gabriel TCHANGO, par ail-
Échanges entre le Ministre du Commerce et l’Ambassadrice des USA, Cynthia
Akuetteh
leurs Président des Ministres Africains du Commerce, pilote avec la
partie américaine l’organisation du
14eme Forum de l’AGOA, dans une
approche positive de diplomatie offensive à l’égard des pays éligibles
pour la réussite de cet évènement
majeur qui doit booster les économies africaines. Particulièrement,
celle du Gabon initialement basée,
en grande partie, sur l’exportation
des matières premières et qui tend,
depuis 2010 vers une diversification
accélérée. Une diversification voulue
par les plus hautes autorités. Pour
le Ministre TCHANGO les préparatifs sont à plus de 80 % à ce jour, les
sous-comités s’atèlent à atteindre
les 100 %. C’est le cas du sous–comité communication-presse qui est
prêt à couvrir ledit forum.
Rappelons que l’AGOA accepte plus
6500 produits éligibles et que le
Gabon trouve dans cette loi des opportunités d’affaires pour l’exportation de ces productions. Lesquelles
opportunités cadrent parfaitement
avec le PSGE.
Photo de famille entre les représentants du Gabon et une des représentante des USA pour le forum AGOA
Août 2015
Page 24
Ministère des Infrastructures, de l’habitat et de l’aménagement
du territoire
RAPPORT NATIONAL HABITAT III
OBSTACLES ET LES CONDITIONS D’UN
HABITAT DÉCENT
Le Ministre Délégué en charge
de l’Habitat, Serge ENAME
NSOLET, a ouvert le 29 juin
dernier au stade de l’Amitié
d’Angondjé, l’atelier de lancement des travaux d’élaboration du rapport national
Habitat III.
V
oila deux jours qui marqueront peut-être un tournant
pour la politique nationale
de l’habitat au Gabon. Du 29 au 30
juin 2015, au stade de l’Amitié d’Angondjé de Libreville, les experts du
Ministère de l’Habitat et les autres
parties prenantes impliqués dans la
thématique de l’Habitat ont échangé
sur les questions liées au développement urbain, à l’aménagement
du territoire, aux logements, aux infrastructures de base, à l’assainissement et à la bonne gouvernance.
Au terme des travaux, le Ministre
Délégué chargé de l’Habitat, Serge
ENAME NSOLET a rappelé et restitué les enjeux : « le rapport que vous
avez produit bien que provisoire, augure par sa rigueur scientifique de
Le Ministre de l’Habitat, Magloire NGAMBIA
ce que sera le rapport définitif que
nous ferons fort de faire adopter par
le Gouvernement, avant de le transmettre aux autorités internationales
compétentes, en vue de la prise en
compte des préoccupations de notre
pays dans le nouvel agenda urbain
mondial ».
Les réflexions, véritable autopsie
du contexte national, ont fait ressortir tous les besoins des populations
inhérents à un cadre de vie sain et
sécurisé ; à travers la promotion d’un
habitat décent, durable et accessible
au plus grand nombre des compa-
triotes.
Il est à rappeler que cet atelier d’élaboration du rapport national Habitat III entre dans le cadre des préparatifs de la 3ème Conférence des
Chefs d’État et de Gouvernement
consacrée au logement et au développement urbain durable, Habitat III
, prévue en octobre 2016, à Quito en
Équateur.
En effet, dans sa résolution 27/216,
l’Assemblée Générale de l’ONU a
engagé tous les États-membres à
contribuer concrètement et à participer activement à toutes les activités
préparatoires et à la conférence ellemême. Cette participation est conditionnée par la rédaction d’un rapport
national sur l’habitat. Lequel rapport
doit évaluer les progrès accomplis et
les obstacles rencontrés dans la mise
en œuvre des programmes découlant des recommandations issues de
la conférence Habitat II qui, elle, s’est
tenue à Istanbul en 1996. Pour plus
d’efficacité, l’élaboration et la diffusion de ce rapport est confié au comité national de l’Habitat.
Le Ministre délégué de l’Habitat, Serge ENAME NSOLET
Aoûtt 2015
Page 25
Photo de famille entre Ministres et différents experts
CLIN D’ŒIL SUR LES RECOMMANDATIONS DU RAPPORT NATIONAL
HABITAT III
A l’issue de l’atelier de lancement des travaux d’élaboration du rapport national Habitat III, les experts ont
recommandé, entre autres, le renforcement de la sûreté et de la sécurité dans les villes, le renforcement
des capacités opérationnelles des services spécialisés
et des collectivités locales dans le domaine de la gestion urbaine. Ils ont aussi appelé à l’instauration des
politiques de fixité des populations à travers la mise
en place des relais de développement ruraux, la vulgarisation des techniques agricoles modernes et la
promotion de l’utilisation des semences améliorées,
l’amélioration des politiques de création d’emplois et
de la formation professionnelle adéquate. Les experts
ont également suggéré l’élaboration et la mise en
œuvre des plans de prévention des risques, la mise en
place d’un plan de déplacement et d’assainissement
urbain en collaboration avec les municipalités . Enfin ,
ils ont indiqué la piste de subventionnement des ONG
et associations, de l’enquête quantitative et qualitative
en vue de déterminer les besoins en logement par
année afin de définir des stratégies de résorption du
déficit, du suivi et de l’évaluation de la production de
logements, du renforcement du cadre législatif et réglementaire de la prise en charge des populations par
la CNAMGS.
Des recommandations fortes pour une politique de l’habitat
Août 2015
Page 26
Ministère de la Forêt, de l’Environnement et de la Protection des
Ressources Naturelles
PARTENARIAT GABON-CAD-FUND
UN ACCORD CADRE POUR FINANCER LES
ACTIVITÉS FORESTIÈRES
la cérémonie du 5 Août 2015
marquant la signature de
l’accord-cadre de partenariat
entre le Fonds de Développement sino-africain (CADFUND) et le Fonds Forestier
National du Gabon (FFN).
E
n paraphant l’accord, le Directeur général du Fonds de développement sino-africain, Jim
GUANDZE engage le Fonds à soutenir les projets d’investissement au
Gabon. Le CAD FUND détient depuis
2014, une société forestière avec des
unités de transformation, exploite
une concession forestière dont elle
promet d’accroitre la production d’ici
la fin 2015.
Pour le Premier Ministre, Pr Daniel
Ona Ondo, cette démarche intégrée
cadre avec l’ambition du Gabon d’accélérer son processus d’industrialisation. Un de ces moyens est de
poursuivre la capitalisation du Fonds
Forestier National soutenue notamment par des partenariats financiers
comme celui unissant le CAD FUND
et le FFN.
Pour sa part, le Ministre Noël Nelson MESSONE s’est réjoui de ce que
l’accord permettra de rechercher les
opportunités d’investissements, de
financement, de garantie et de participation dans des projets. Et pour
cause, le Fonds de Développement
Sino-africain est actuellement le
fonds de capital-investissement le
plus important et le premier fonds
d’investissements par actions qui
se voue aux investissements pour
L’accord permettra de rechercher les opportunités d’investissement
l’Afrique, porté à ce jour 5 milliards
$ US (2500 milliards de francs CFA).
Grâce au nouveau partenariat, le
Fonds Sino-Africain va aider un
plus grand nombre d’entreprises
chinoises du secteur à investir au
Gabon afin de moderniser l’industrialisation de la filière et de garantir
ainsi le développement durable dans
la filière forestière au Gabon.
Le Directeur Général du FFN, Jean
François YANDA l’autre signataire de
l’accord garantit que cette entente
produira une amélioration de l’offre
de produits financiers aux PME : en
aidant les banques à mieux répondre
aux besoins de financement ; à accroître la capacité desdites banques
à évaluer les PME en fournissant une
assistance technique et des stratégies visant à développer leur participation.
L’industrialisation du secteur forêt-bois est une orientation stratégique imprimée par le Président de
la République, S.E Ali BONGO ONDI-
MBA, et contenue dans le Plan Stratégique Gabon Emergent que le Ministère s’emploie à implémenter. Les
apports financiers privés et publics
internationaux que produira cet accord vont dans le sens des objectifs
qui ont été assignés au FFN.
Créé en 2007, le Fonds de Développement Sino-Africain a investi pour
23 milliards de Dollars US (11 500
milliards de franca CFA) dans les projets. Les pays africains bénéficiaires
ont pu accroître leurs exportations
annuelles et leurs recettes fiscales en
moyenne de 15 milliards de Dollars
(7500 milliards de francs CFA). Une
annonce saluée par le Ministre du
Budget, M. Christian MAGNAGNA qui
a pris part à la cérémonie de signature de l’accord. Les investissements
du CAD-FUND bénéficient dans une
large part aux populations. C’est tout
le sens que le Ministre Messone veut
donner à cet accord.
Aoûtt 2015
Page 27
Ministère de Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique
CAMES
LE GABON ENREGISTRE UN TAUX DE
RÉUSSITE DE 95 %
Un succès qui est le fruit du
travail présenté par les différents candidats lors de cette
37è session du CAMES.
L
ibreville a abrité du 13 au 22
juillet 2015, la 37ème session
du Conseil africain et Malgache
de l’Enseignement supérieur. Placé
sur le thème « Sous le signe du progrès de la science ». Ce rendez-vous
de la capitale gabonaise a vu l’examen
de 1 386 dossiers, dont 86 candidatures présentées par le Gabon aux
différents grades de l’enseignant supérieur. Le résultat a donné un taux
de réussite de 95 % pour notre pays.
Une réussite qui a donné satisfaction
Le Ministre Pacôme Moubelet BOUBEYA s’adressant aux enseignants et chercheurs
pairs. La recherche, convient-t-il de
rappeler, est au centre des préoccupations des plus hautes autorités
et de la vie scientifique. La mise en
œuvre de cette action vise trois principaux objectifs : améliorer le finan-
Photo de famille entre les admis aux différents grades universitaires
au Ministre de l’Enseignement supérieur, Pacôme MOUBELET-BOUBEYA.
La problématique aujourd’hui se pose
en termes de qualité, d’efficacité, de
pertinence, d’efficience, d’attractivité, de compétitivité, de croissance et
de développement. Le grade, dira le
membre du Gouvernement, est une
reconnaissance des compétences et
un respect de l’ordre établi par les
Août 2015
Page 28
du Gabon. La présence lors de ces
travaux (ouverture et clôture) du
Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Professeur Daniel Ona
Ondo, marque l’intérêt de l’Exécutif
sur les questions inhérentes à la recherche scientifique.
D’ailleurs, le Plan stratégique Gabon
émergent consacre une orientation,
en termes de qualité de la recherche
cement de la recherche; stimuler les
publications académiques et promouvoir l’innovation et la recherche
appliquée. Ces objectifs seront atteints notamment grâce à la création d’un fonds recherche destiné à
promouvoir et à financer de façon
compétitive des programmes de recherche pertinents.
Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique
et Professionnelle
RÉSULTATS DES EXAMENS ET CONSTRUCTION DES ÉCOLES
Donner beaucoup plus de
crédibilité dans l’organisation
des examens de fin d’année,
réfectionner ou construire
des écoles à Libreville et à
l’intérieur du pays ainsi que
la suppression du CEP et du
BEPC, respectivement comme
conditions de passage en
6ème et en 2nde sont, entre
autres, les activités phares
du ministère de l’Education
Nationale, de l’Enseignement
Technique et Professionnel.
L
’organisation des examens
dans un contexte de grèves
perlées dès la rentrée des
classes, est incontestablement un
succès pour le Gouvernement qui
a su se mettre à l’écoute des partenaires sociaux. Les Ministres en
charge du secteur éducatif ont fait
le point de cette année académique,
non sans énumérer les avancées de
nombreux chantiers visant soit la
construction des écoles, soit leur réhabilitation. Pour ce qui est du Certificat d’études
primaires, 48.723 candidats ont
été présentés, 16.262 sont admis,
soit un taux de réussite de 34,62 %.
Pour le Brevet d’études du premier
cycle, sur 33.494 candidats présentés, 14.615 ont réussi, soit un taux
de 45,93 %. Pour le Baccalauréat
général, au moment où nous mettions sous presse, la compilation des
données n’étaient pas encore disponibles. Le Ministre de l’Education
Nationale, Ida RETENO ASSONOUET,
a donc été claire « Au-delà des taux
de réussite qui peuvent différer avec
ceux de l’année dernière, cette année l’objectif recherché sur instruc-
Le Ministre Ida RETENO (G) et son délégué Calixte Isidore NSIE EDANG (D)
tion des plus hautes autorités et finalement atteint, était la crédibilité des
examens »
S’agissant de la suppression de l’obtention du CEP comme condition de
passage en classe de 6ème, de l’obtention du BEPC comme condition
de passage en classe de 2nde et de
la suppression d’une première partie
du Baccalauréat en classe de 1ère,
la tutelle a organisé une campagne
nationale de sensibilisation sur les
nouvelles modalités d’organisation
des examens.
INFRASTRUCTURES. Au plan des
infrastructures, en plus de trois nouvelles écoles construites à Franceville, Mouila et Libreville dans le cadre
de la coopération sino-gabonaise, le
ministère a fait réhabiliter les écoles
de Kinguélé, Sibang, Sotega, Agondje
ainsi que les écoles du Quartier Sud
et de la Nouvelle balise à Port-Gentil, ceci pour un coût global de 2 061
488 359 FCFA.
Plusieurs autres établissements secondaires de Libreville et de l’intérieur du pays ont été réfectionnés,
certains pour accueillir les apprenants dans de meilleures conditions
et les candidats au baccalauréat.
La régularisation des situations administratives dans le cadre du dialogue avec les syndicats ne sont pas
en marge des réformes perceptibles
dans ce secteur. En effet, 453 professeurs recrutés sont en solde
depuis avril 2015, 136 sont actuellement en attente ; 445 Instituteurs
recrutés et en solde depuis décembre 2014, 317 autres perçoivent
des présalaires depuis avril 2015. A
cela s’ajoutent 758 enseignants du
pré-primaire passés en solde depuis
avril 2015. Un total de 1271 autres
postes budgétaires sont en cours
d’attribution et 617 dernières fiches
bleues signées ont été transmises au
ministère de la Fonction publique le
11 Août 2015.
Décidée sur instruction du Président
de la République, Ali BONGO ONDIMBA, la mise sur bons de caisse des
agents a permis d’arrêter la grève et
d’identifier les agents fantômes ou titulaires de deux numéros matricules,
notamment les coopérants retraités
et ceux ayant quitté le Gabon mais
continuant de percevoir les salaires !
Aoûtt 2015
Page 29
Ministère de l’Economie Numérique et de la poste
FIBRE OPTIQUE
LA PRINCIPAUTÉ D’ANDORRE EN APPUI AU
GABON
Le ministre de l’Economie numérique et de la Poste, Pastor Ngoua N’Neme a récemment séjourné à Andorre en
vue d’un partenariat destiné
à renforcer la mise en place
de la fibre optique au Gabon.
L
e Gabon a l’ambition de propulser son incubateur des
projets du secteur TIC au rang
mondial. Une ambition numérique
inscrite au Plan Stratégique Gabon
Emergent. Un programme qui vise
à faire du Gabon un pays disposant
d’une infrastructure numérique sur
l’ensemble de son territoire d’ici à
2016.
Ce vaste projet en cours de réalisation nécessite des partenaires mieux
lotis. Accroître la capacité internationale en haut débit du Gabon, renforcer le déploiement du réseau de fibre
optique sur toute l’étendue du territoire national, s’inspirer d’Andorre et
bénéficier de son savoir-faire permettront au Gabon de couvrir à 100
% son territoire en fibre optique. Les
deux potentiels partenaires se sont
donnés rendez-vous en septembre
2015 pour une signature de partenariat.
Lors de ce séjour andorran, le Mi-
Le ministre Ngoua N’Neme posant pour la postérité avec les représentants du
conseil parlementaire d’Andorre et ses collaborateurs
nistre de l’Economie Numérique a
été reçu par son homologue et le
Ministre des Affaires étrangères, le
projet de fibre optique au Gabon a
meublé les échanges. Face au Chef
du Gouvernement de cette Principauté, Pastor Ngoua N’neme a décliné les ambitions du Président de
la République, Chef de l’Etat dans le
domaine numérique.
S’en est suivie une visite d’Andorra
Telecom. A cette occasion, le chef
du projet fibre optique de l’Aninf a
également présenté l’avancement du
projet sur le territoire gabonais. La
Principauté d’Andorre constitue un
bel exemple en matière de TIC grâce
Séance de travail de la partie gabonaise dans les services du Premier ministre andorran
Août 2015
Page 30
au déploiement du réseau FTTH à
100 % des foyers ainsi qu’une couverture TNT de 100%, et, 45 % de
part de marché IPTV. Andorra Télécom, principal opérateur en matière
de télécommunication dans la principauté déploie sur tout le territoire
andorran un réseau d’accès universel en fibre optique.
Pour mémoire, la Principauté d’Andorre est située entre la France et
l’Espagne sur une superficie de 468
km2 et compte 70.000 habitants,
avec 8 millions de visiteurs par an.
Ce pays dépasse annuellement des
destinations touristiques de premier
niveau comme Barcelone, Monaco
ou Chamonix.
Le Ministre de l’économie numérique (C),
son homologue et le Premier ministre de
la principauté
Le
Gouvernement
sur la Toile
PORTAIL OFFICIEL DU GOUVERNEMENT GABONAIS
www.gouvernement.ga
Ministère de la Communication, des ReMinistère des Affaires Etrangères de la
lations avec les Institutions Constitution-
Francophonie, de l’intégration régionale
Ministère de la Justice, Garde des Sceaux nelles, Porte-parole du Gouvernement
www.diplomatie.gouv.ga
www.justice.gouv.ga
www.relations-institutions.gouv.ga
Ministère de l’Intérieur de la Sécurité PuMinistère de l’Agriculture, de l’Élevage, de blique de l’Immigration et de la DécentraMinistère de la Jeunesse et des Sports
la Pêche et de la Sécurité Alimentaire
lisation
www.jeunesse-sports.gouv.ga
www.agriculture.gouv.ga
www.interieur.gouv.ga
Ministère du Commerce, des Petites et
Ministère des Mines, de l’Industrie et du Moyennes Entreprises, de l’Artisanat et
Tourisme
du Développement des Services
Ministère des Transports
www.mines.gouv.ga
www.pme.gouv.ga
www.transports.gouv.ga
Ministère de la Forêt, de l’Environnement
Ministère des infrastructures, de l’habitat et de la Protection des Ressources Natu- Ministère de l’Enseignement Supérieur et
et de l’aménagement du territoire
relles
de la Recherche Scientifique
www.infrastructures.gouv.ga
www.eaux-forets.gouv.ga
www.enseignement-superieur.gouv.ga
Ministère de l’Éducation Nationale et de
l’Enseignement Technique et Profession- Ministère de l’Économie Numérique, de
nel
la Communication et de la Poste
Ministère de la Défense Nationale
www.education-nationale.gouv.ga
www.economie-numerique.gouv.ga
www.defense-nationale.gouv.ga
Ministère de l’Économie, de la Promotion Ministère du Pétrole et des Hydrocar- Ministère de l’Énergie et des Ressources
des Investissements et de la Prospective
bures
Hydrauliques
www.economie.gouv.ga
www.petrole.gouv.ga
www.energie.gouv.ga
Ministère du Budget et des Comptes pu- Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Ministère de la Santé et de la Prévoyance
blics
Formation Professionnelle
Sociale
www.budget.gouv.ga
www.travail.gouv.ga
www.sante.gouv.ga
Ministère des Droits Humains, de l’Égalité
des Chances et des Gabonais de l’Étran- Ministère de la Culture, des Arts et de Ministère de la Fonction Publique et de la
ger
l’Éducation Civique
Réforme Administrative
www.droits-humains.gouv.ga
www.culture.gouv.ga
www.fonction-publique.gouv.ga
Aoûtt 2015
Page 31
Ministère de la Défense Nationale
LES DÉFIS SÉCURITAIRES : UN ENJEU
MAJEUR À RELEVER
Dans un monde caractérisé
par des menaces multiformes
et diffuses, le Gabon, à l’instar d’autres pays africains, a
pris acte de la nécessité de
relever les défis sécuritaires
en renforçant sa coopération
militaire avec l’extérieur.
G
râce à la volonté clairement
exprimée par le Président de
la République, Chef de l’Etat,
Chef Suprême des Forces de Défense et de Sécurité, Ali BONGO ONDIMBA et, à l’implication personnelle
du Ministre de la Défense Nationale,
Ernest MPOUHO EPIGAT, Libreville a
été le théâtre, au mois de Mai 2015,
de deux évènements majeurs de
portée internationale. Il s’est agi de
l’Exercice Central Accord 2015 et de
la 3ème édition du Salon international de la Défense et de la Sécurité
intérieure en Afrique, Shield Africa
Dans les coulisses du SHIELD AFRICA
Août 2015
Page 32
Le Ministre de la Défense et les chefs d’État Major des Armées américain et...
2015.
En effet, après Port-Gentil où se
sont déroulés successivement les
exercices ‘’Obangame’’ et ‘’Africa Partenership Station’’, axés respectivement sur la communication et les
techniques de sécurité des Forces
navales dans le Golfe de Guinée et la
formation sur la sécurité et la sûreté
maritime, Libreville a abrité du 3 au
23 mai dernier, l’exercice Central Accord 2015 qui est une concrétisation
de la coopération avec les Etats-Unis
d’Amérique dans le domaine militaire.
Au total 13 pays ont pris part à cette
manœuvre militaire dont l’objectif
Les c
principal a été le renforcement des
capacités d’actions des armées africaines en générale et gabonaise en
particulier.
Autre évènement phare, Shield Africa, premier rendez-vous du genre
en Afrique subsaharienne, a été l’occasion pour les participants venus du
monde entier, d’échanger du 19 au
21 mai 2015, sur les questions liées
à l’amélioration du bien être des citoyens du continent et de l’environ-
...Africains
couleurs nationales à l’honneur
Drapeaux des différents pays ayant pris part aux manœuvres
nement des affaires.
Conçu comme un élément de
réponse à un double enjeu géopolitique et économique, Shield
Africa se veut l’outil privilégié pour
donner les réponses pertinentes
recherchées par les responsables
de la Défense et de la Sécurité intérieure des Etats africains.
« Cyberguerre » et « Cybersécuri-
té » ont été aussi deux sujets majeurs autours desquels le Ministre
MPOUHO EPIGAT et son collègue de l’Intérieur, Guy Bertrand
MAPANGOU, les spécialistes de
renommée mondiale à la matière
et des exposants venus de divers
horizons ont pu échanger leurs
expériences et leurs expertises.
Aoûtt 2015
Page 33
Ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques
ENERGIE / CONSTRUCTION DU RÉSEAU ÉLECTRIQUE DU WOLEU-NTEM
VILLES ET VILLAGES DU SEPTENTRION
BIENTÔT INTERCONNECTÉS
L’évaluation des travaux a
fait l’objet d’une rencontre
entre le Ministre Désiré Guedon, de l’Energie et des Ressources Hydrauliques et le
DG de Bouygues Energie
& Services Gabon, Michel
Chinchilla
L
e Gabon s’est fixé un objectif de relier l’ensemble des
villes et des villages par un
réseau électrique, le réseau
national de transport d’électricité
(RNTE), la rencontre du 4 août 2015
entre le ministre de l’Energie et des
Ressources Hydrauliques, Désiré
Guedon et le directeur général de
Bouygues Energie & Services Gabon,
Michel CHINCHILLA a porté sur la
poursuite des travaux de construction du réseau interconnecté au
Woleu-Ntem. Les travaux, indique le
membre du gouvernement, seront
livrés dans un délai de moins de cinq
mois.
En effet, le Gabon s’est doté des
plans directeurs provinciaux pour
l’électrification rurale. Une approche
globale, favorisant la cohérence d’ensemble, l’optimisation des coûts et la
prise en compte de l’ensemble des
techniques d’électrification rurale
afin de fournir à tous les Gabonais
une électricité à des tarifs accessibles. Cette action qui rentre dans
le cadre de la mise en œuvre du
RNTE a commencé au Woleu-Ntem
à travers le réseau interconnecté du
Woleu-Ntem (RIC Nord). Il s’agit principalement de l’élagage des emprises
des lignes électriques, de la réparaAoût 2015
Page 34
Des installations electriques pour l’interconnexion
tion des équipements endommagés,
de la construction de la ligne HTA
entre la centrale SEEG Oyem- base
Bouygues sur un linéaire de 5 Km
d’une part; et de la construction de la
ligne Haute Tension à partir du poste
transformateur HTB de Mitzic, pour
la centrale SEEG de Mitzic également
sur un linéaire de 5 Km d’autre part.
Tous ces ouvrages, en cours de réalisation, devront être mis en service a
insisté le Ministre GUEDON, d’ici la fin
de l’année 2015 en attendant le démarrage des travaux de construction
du barrage hydroélectrique de 36
mégawatts (MW) sur le fleuve Okano,
à Mitzic.
L’objectif de ces travaux est d’alimenter les axes routiers Oyem – Alen Meboum (vers Mitzic) et Oyem –Assock
Medzeng (frontière Guinée Equatoriale) à partir de la centrale thermique d’Oyem où il est prévu la fourniture et l’installation d’un groupe
thermique de 2500kVA d’une part et
d’autre part d’alimenter l’axe Mitzic –
Alen Meboum, à partir de la centrale
thermique de Mitzic dont les travaux
d’extension et de renforcement de
capacité de production devront se
dérouler dans les prochaines semaines.
Par ailleurs, le directoire de BOUYGUES Energie & Services Gabon a
informé le membre du Gouvernement de l’achèvement des travaux
des lignes électriques basse tension
ainsi que les alimentations des différents villages traversés par ce réseau
électrique. A travers cette démarche,
le Gouvernement entend optimiser
les capacités de production et de sécuriser la fourniture d’énergie électrique à l’échelle nationale grâce à la
mutualisation des centrales conformément aux orientations contenues
dans le volet énergie du Plan stratégique Gabon Emergent (PSGE). La
ligne en cours de réalisation dans le
Woleu-Ntem permettra de créer le
réseau interconnecté de cette province. D’autres travaux, de même nature, sont prévus dans les huit autres
provinces du pays. A l’horizon 2020,
l’ensemble du territoire national sera
interconnecté par le RNTE.
Ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques
ENERGIE ET INFRASTRUCTURES HYDRAULIQUES
DESIRE GUEDON EN VISITE DE TRAVAIL EN
CHINE
Le Ministre de l’Energie et des
Ressources Hydrauliques, Désiré GUEDON qu’accompagnaient quelques techniciens
de son département vient de
séjourner en Chine. Il a au
cours de cette tournée, à l’invitation de la Société China
Gezhouba Groupe Corporation (CGGC), visité le siège pékenois et les réalisations de
ce Groupe adjudicataire du
marché de construction des
centrales hydroélectriques de
Fe2 à Mitzic (36 MW) et des
L
a délégation gabonaise, a voulu s’enquérir de l’expertise et
de la capacité de cette entreprise à réaliser ces ouvrages pour le
compte de la République Gabonaise.
Il faut dire que l’entreprise CGGC est
celle qui a réalisé le plus grand barrage actuellement en service dans le
monde, le barrage des Trois Gorges,
d’une puissance totale de 22.400
MW.
Le séjour chinois du Ministre de l’Energie a également permis à la délégation gabonaise de boucler les
discussions avec la société CGGC
sur le démarrage effectif des travaux
du site Fe2 à Mitzic et les Chutes de
l’Impératrice Eugénie de Fougamou.
Toutes ces étapes devront donc
conduire l’entreprise chinoise à démarrer incessamment les travaux de
ces deux ouvrages. Désiré GUEDON
a par ailleurs signé avec la CGGC, un
protocole d’accord sur la construction des lignes de transport d’énergie et des ouvrages associés pour
La signature de cet accord marque le début des travaux de ces 2 chantiers
Chutes de l’Impératrice Eugénie de Fougamou (88 MW)
dans le cadre d’un emprunt
de l’Etat.
l’évacuation d’énergie de Fougamou
vers la capitale, en passant par les
principales villes du Moyen-Ogooué
et de l’Estuaire. Rappelons que, soucieux de sécuriser l’approvisionnement en énergie électrique du pays,
le Ministère en charge de l’Énergie
avait signé en 2010 un contrat de
Partenariat Public-Privé, sous forme
d’une concession avec la Compagnie
de Développement des Energies Renouvelables (CODER), en vue de valoriser le potentiel hydroélectrique des
chutes Fe 2 sur l’Okano à Mitzic et
l’Impératrice Eugénie dans la Ngounié.
d’offres public au troisième trimestre
2013 et c’est le groupe CGGC qui a
remporté le marché sur la base d’une
expertise avérée. L’aménagement
hydroélectrique de l’Impératrice sert
à alimenter en énergie propre tous
les principaux pôles industriels et
les localités situées sur l’axe Fougamou-Lambaréné-Libreville.
Cette énergie propre se substituera à celle des centrales thermiques
fonctionnant au gazole dans les localités précitées.
Mais quelques années plus tard, ce
contrat a été interrompu et résilié par
la partie gabonaise compte tenu du
non-respect par la CODER des obligations contractuelles notamment le
retard dans le démarrage effectif des
travaux. En vue donc de tenir ses engagements d’augmentation de l’offre
énergétique à l’horizon 2020, la République Gabonaise a lancé un appel
Le Groupe CGGC est une multinationale chinoise spécialisée notamment
dans la conception, l’achat, l’exécution et l’investissement des projets
ayant trait aux ouvrages hydrauliques, hydroélectriques, mais aussi
dans l’électricité thermique, l’électricité nucléaire, l’électricité éolienne,
l’installation électromécanique, le
transport et la distribution d’électricité.
Aoûtt 2015
Page 35
Ministère du Budget et des Comptes Publiques
ÉLABORATION DU PROJET DE LOI DE FINANCE 2016
CAN 2017 ET LE VOLET SOCIAL COMME
PRIORITÉS
Les conférences de répartition
des crédits ouvertes du mardi
28 juillet au 14 Août 2015 à Libreville ont été axées sur les
propositions de répartition
des crédits et des emplois par
mission et par programme en
fonction des plafonds budgétaires arrêtés. L’organisation
de la Can 2017 et le volet social
figurent en bonne place dans
les allocations budgétaires.
Le Ministre du Budget et des Comptes Publics, Christian MAGNAGNA
L
e Ministre du Budget et des
Comptes publics, M. Christian
MAGNAGNA a, lors de ces travaux, souligné que le projet de loi
de finance 2016 se prépare dans un
contexte budgétaire contraignant,
malgré l’embellie observée sur le
plan international, qui laisse envisager une croissance de 3,8 % en 2016,
contre 3,5 en 2015.
Par ailleurs, M. Christian Magnagna a
relevé la place de choix que devrait
occuper l’organisation de la Coupe
d’Afrique des Nations (CAN) 2017,
le volet social et les échéances électorales de 2016 dans les allocations
budgétaires. Soucieux de la soutenabilité des finances publiques, le
membre du Gouvernement a invité
les uns et les autres à programmer
la bonne dépense en prenant en
compte la contrainte financière du
moment, afin qu’une fois engagée,
celle-ci soit effectivement payée.
Poursuivant et réitérant la volonté
du Gouvernement à maitriser les
dépenses budgétaires et à procéder à l’élargissement des marges de
mobilisation des ressources, Christian MAGNAGNA a mis chacun des
Août 2015
Page 36
gestionnaires devant sa responsabilité, notamment sur le contentieux
qui coûte cher à l’Etat. Il s’agit par
exemple d’un responsable de programme (RPROG) qui décide d’annuler un engagement contracté par un
opérateur économique pour engager une autre dépense.
Ce préjudice causé à cet opérateur économique donne lieu à un
contentieux qui provoque des dépenses imprévues à l’Etat. Désormais
cette dépense supplémentaire sera
ponctionnée sur la ligne budgétaire
de l’administration fautive.
En bouclant son intervention, le Ministre du Budget et des Comptes publics a invité les participants à veiller à
ce que les principales recommandations des parlementaires ne restent
pas sans suite. Il s’agit notamment
des risques d’un retour à un endettement excessif, la nécessaire maitrise
de l’évolution de la masse salariale,
la mise en œuvre effective de la décentralisation après la promulgation
de la nouvelle loi, la poursuite et la
finalisation des chantiers entamés,
notamment ceux issus des décisions
des Conseils des Ministres délocali-
sés et le recours nécessaire aux partenaires privés (PPP) pour le financement des infrastructures lourdes.
Invité à participer à cette cérémonie
d’ouverture des conférences de répartition des crédits, le Ministre de la
Fonction publique, Jean Marie Ogandaga, a mis l’accent sur la ressource
humaine tout en indiquant que pour
que la BOP réussisse, il importe désormais de bien gérer l’agent public,
en le mettant dans des dispositions
de compétences.
Ces assises interviennent quelques
mois après celles tenues les 19 mai
et 04 juin 2015. Lesquelles portaient
sur les économies structurelles, la
performance et la budgétisation et
qui devraient consolider les acquis
post-basculement en mode Budgétisation par objectifs de programme
(BOP) de notre système de gestion
budgétaire et financière. Non sans
suggérer que le budget de l’Etat
puisse rester un véritable instrument
de croissance et de développement
à la disposition du Gouvernement.
Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Formation
Professionnelle
DIALOGUE SOCIAL
AFFERMISSEMENT DES MŒURS ET PRATIQUES POUR UN DIALOGUE SOCIAL PRIVILÉGIÉ
Cet atelier de formation des
formateurs permet de faire
du dialogue, un instrument
privilégié de la démarche
entre les acteurs du monde
en vue d’une gouvernance sociale.
Le Ministre du Travail, de l’emploi et de la Formation Professionnelle
L
e ministre délégué du Travail,
de l’Emploi et de la Formation
professionnelle, Louis Philippe
Mve Nkoghe a affirmé, le 29 Juillet
2015, à Libreville que l’exigence recommande de clarifier le décor, pour
la mise en exergue de la légalité afin
d’affermir les mœurs et pratiques du
dialogue social, de gestion de crises
et de négociations, à l’ouverture d’un
atelier de formation des formateurs.
M. Mve Nkoghe a, à cet effet, souligné
que la mise en œuvre des stratégies
qui permettent le développement
du pays, nécessite l’instauration des
relations génératrices d’un échange
franc, sincère et permanent entre les
mandats tripartites de l’organisation
internationale du travail (BIT) à savoir les employeurs, les travailleurs
et le Gouvernement. Il a poursuivi
que cette exigence ne pourra produire des effets positifs qu’à travers
la détermination démocratique de
la représentativité syndicale dans le
paysage syndical.
Cette exigence se compose, entre
autres, de quatre organisations professionnelles, de dix-sept centrales
syndicales des travailleurs, d’une
dizaine de syndicats autonomes et
de mouvements sociaux. Il a précisé
Le Ministre délégué
que l’opportunité du présent atelier
est de revisiter la problématique de
la représentativité dans le pluralisme
syndical au Gabon. Car, l’accélération
du processus de la mondialisation
et son extension aux domaines des
activités humaines recommande que
le nouvel ordre juridique soit mis en
place.
Intervenant à l’ouverture de cet atelier, le représentant du Bureau International du Travail (BIT), Faustin
Amoussou a estimé que la représentativité était un processus qui permet
de clarifier le paysage syndical en y
insérant une dynamique d’émulation et d’alternance. Elle autorise
une rationalisation dans toutes les
démarches de négociations et de
concertation. Ce processus exige, en
effet, la formation et le renforcement
des capacités entre les employeurs,
les travailleurs et le Gouvernement.
«Cette attitude participe au dynamisme de la coopération technique
qui caractérise les relations fructueuses entre le Gouvernement gabonais et le Bureau International du
Travail (BIT)», a-t-il conclu.
L’atelier de formation des formateurs qui a débuté, le 29 Juillet 2015,
à Libreville et a eu pour thème «la représentativité syndicale pour un dialogue social efficace», a été organisée
par le BIT, à la demande du Gouvernement gabonais. Il permettra aux
différents participants des centrales
syndicales gabonaises d’être édifiés
sur certaines questions d’ombre.
Photo de famille au sortir de l’atelier
du BIT
Aoûtt 2015
Page 37
Ministère du Pétrole et des Hydrocarbures
FORUM SUR LE CONTENU LOCAL DANS LE SECTEUR DES HYDROCARBURES
L’INDUSTRIE PÉTROLIÈRE AU SERVICE DE
LA PROMOTION DES RESSOURCES LOCALES
Le Forum organisé du 6 au 8
juillet 2015 a permis à l’administration et aux sociétés
pétrolières de dégager une
feuille de route pouvant servir à redéfinir une politique
gouvernementale
globale
dans le secteur des hydrocarbures.
D
epuis 2010, le Gouvernement Gabonais a entrepris
un programme de réformes
en vue d’améliorer la gouvernance
du secteur des hydrocarbures et de
promouvoir le bassin sédimentaire
gabonais. Dans cette optique, l’année
2014 va marquer une étape décisive,
avec l’organisation à Libreville du premier forum national sur la sous-traitance pétrolière. Un évènement qui
a eu pour mérite d’aborder, avec les
différentes parties prenantes, les opportunités que renferme ce secteur,
dans un contexte parfois marqué
par des revendications des peuples
autochtones.
A ce titre, l’organisation du forum
sur le contenu local, tenu du 6 au
08 juillet 2015, donne l’occasion au
secteur des hydrocarbures de s’ouvrir de manière à construire un pont
avec l’économie nationale afin de
participer à la réalisation de la stratégie d’investissement humain telle
que voulue par le Chef de l’Etat, Ali
BONGO ONDIMBA. Dans ce sens, le
Gabon accorde une large part à ce
qui est aujourd’hui appelé « contenu
local ». Les articles 187 à 192 de la loi
N° 011/2014 du 28 août 2014 portant réglementation du secteur des
Août 2015
Page 38
Le contenu local dans le secteur des hydrocarbures pour insuffler une synergie de développement
hydrocarbures au Gabon spécifient
les orientations générales de la politique du contenu local à mettre en
place.
Cette politique vise à accroître la part
de la valeur ajoutée produite et/ou
consommée au Gabon par l’industrie
pétrolière ou gazière. Au travers de
l’élévation du niveau d’expertise du
personnel ressortissant gabonais,
l’incitation à la consommation et à
l’utilisation des biens et services locaux, la formation du personnel ressortissant gabonais aux métiers de
l’industrie des hydrocarbures, la promotion des projets communautaires,
la promotion des projets structurants à fort impact social.
nationale visant à encourager la
production d’une valeur ajoutée additionnelle pour le secteur des hydrocarbures, et, à partir du secteur
des hydrocarbures, insuffler une synergie de développement à d’autres
secteurs économiques. Elle englobe
donc la formation des locaux, la mise
en place des projets structurants et
communautaires, l’encouragement
de la sous-traitance locale et le transfert des technologies.
De ce point de vue, la politique de
contenu local peut être considérée
comme un instrument de mise en
œuvre de la stratégie d’investissement humain et un outil saillant de
la réalisation du Plan Stratégique Gabon Émergent.
Il s’agit donc d’une stratégie globale
Plusieurs experts nationaux et internationaux ont pris part aux travaux
Ministère de la Santé et Prévoyance Sociale
ÉVÈNEMENTS MARQUANTS À MIS PARCOURS EN 2015
Plusieurs activités ont été
menées au cours de cette période. La sensibilisation des
responsables des structures
sanitaires privées, l’affaire
du docteur Max Fylla et l’installation des responsables de
la Stratégie d’Investissement
Humain du Gabon (SIHG)
P
lusieurs sujets d’actualités ont
été évoqués au sein du département ministériel de la Santé et de la Prévoyance Social, dirigé
par M. Jean-Pierre OYIBA pendant
ces trois derniers mois. Parmi les
différentes activités menées, on notera, la convocation le mercredi 1er
avril 2015 à l’immeuble ARAMBO
des responsables de l’ensemble des
structures sanitaires privées. L’objectif visé était de rappeler ces derniers
à l’ordre face aux nombreux dérapages et autres manquements.
Si le membre du Gouvernement s’est
inscrit dans la droite ligne des plus
hautes autorités du pays dont le but
est de voir les populations gabonaises bénéficier des soins de santé
de qualité, Jean-Pierre OYIBA n’a pas
manqué non seulement de rendre
hommage à la contribution des uns
dans la prise en compte des soins
médicaux mais surtout de les exhorter à mener leur activité selon les
normes et standards de l’Organisation Mondiale de la Santé. Occasion
de leur informer que tout exercice
de la médecine privée au Gabon devra être notifié par une autorisation
délivrée au préalable par le ministère de tutelle.
Le Ministre Jean-Pierre OYIBA
Toujours concernant la santé, on ne
pourrait parler de l’affaire du Dr max
fylla, ce médecin détenteur d’une
structure sanitaire privée, gardé en
prison pendant près de quatre mois
pour avoir pratiqué une césarienne
d’une grossesse jumelaire sur une
de ses patientes. Elle rendra l’âme
quelques jours après des suites
d’une complication liées à une hypertension artérielle sévère .Ce qui
avait amené ses collègues médecins
à observer une grève illimitée paralysant ainsi, l’ensemble des structures
sanitaires privées comme publiques.
Le calme et la reprise du travail dans
les différentes structures sanitaires
aujourd’hui par les médecins est dû
aux efforts et à l’implication personnel à tous les niveaux du Ministre de
la Santé et de la Prévoyance sociale
Jean-Pierre OYIBA, considérant que
la santé est un secteur vital pour le
Chef de l’État.
Tout en reconnaissant aux professionnels de la santé que certaines
revendications sont
légitimes et
qu’en tant que leur premier responsable il se doit de les protéger et de
les défendre mais qu’en retour, ils ne
prennent pas la vie des populations
en otage avec des grèves intempestives car la volonté qui anime les
autorités de notre pays c’est d’améliorer les conditions de vie et d’existence de tout un chacun.
Par ailleurs, la volonté et les instructions du Chef de l’État en matière de
médecine de proximité est de restaurer la pyramide sanitaire, c’est à
dire la case de santé, le dispensaire,
le centre de santé, le centre médical, le centre hospitalier régional,
le centre hospitalier universitaire.
Le constat est que nous avons des
centres de santé universitaire de
3eme génération les mieux dotés
de la sous-région, 7 hôpitaux régionaux opérationnels. Cependant,
pour une meilleure prise en charge
des patients, la poursuite de la
construction et de la réhabilitation
de ses structures et la disponibilité
des médicaments sont nécessaires.
C’est pourquoi M Jean-Pierre OYIBA,
accompagné du Ministre Délégué
chargé de la Santé, Dr Youssouf SIDIBE NZENGUE A KASSA, a fait une
tournée pour s’enquérir de la prise
en charge globale des malades dans
les neuf provinces du Gabon.
Aoûtt 2015
Page 39
Ministère de la Santé et de la Prévoyance sociale
EVÈNEMENTS MARQUANT À MIS PARCOURS EN 2015. (SUITE)
La rencontre avec les médecins rentrés en grève pour la cause du Dr Max
Fylla et la discussion sur plusieurs points relatifs au cadre de travail a
débouché sur la levée de la grève
O
utre le pan de la santé, au niveau du ministère de la Santé et de la Prévoyance So-
ce nouveau processus de développement à savoir : Gouvernement,
collectivités locales, les partenaires
La capitale de la province du HautOgooué, Franceville a constitué la
dernière étape de ces installations ;
une étape qui aura permis aux deux
membres du Gouvernement d’inviter
les déférents acteurs à s’approprier
la SIHG et ses grandes orientations,
Le Ministre de la Santé et de la Prévoyance sociale, Jean-Pierre OYIBA
en sa qualité de vice- président du
comité national de pilotage de la
stratégie d’investissement humain
du Gabon (SIHG)a appelé à l’implication de tous dans la mise en œuvre
de cet instrument qui permettra de
matérialiser le troisième principe du
triptyque :Paix, Développement et
Partage prôné par le Chef de l’Etat.
Le Ministre délégué en mission dans la province de la Nyanga
ciale, un accent a été mis sur le volet
prévoyance sociale, pilier essentiel
du plan stratégique Gabon émergent
du projet de société du Président de
la République Chef de l’État, son excellence Ali BONGO ONDIMBA. De ce
plan, découle le pacte social qui n’est
autre que l’expression de la volonté
du Chef de l’État de livrer un combat
contre les inégalités, la précarité et
la pauvreté. Le pacte social s’appuie
sur la mise en œuvre de la stratégie
d’investissement humain du Gabon
(SIHG) qui implique l’intervention de
tous les acteurs concernés dans
Août 2015
Page 40
au développement, les acteurs non
étatiques, les ONG et les citoyens.
Pendant près de deux mois (avrilmai 2015) le Ministre de la santé et
de la prévoyance sociale Jean-Pierre
OYIBA accompagné de son déléguée
chargée de la prévoyance sociale
Marie Françoise DIKOUMBA ont sillonné les neuf provinces du Gabon
pour procéder aux installations des
comités provinciaux de la stratégie
d’investissement humain du Gabon,
dont les comités sont dirigés par les
gouverneurs de provinces.
Pour la réussite de la (SIHG) et pour
la réduction du nombre de gabonais
économiquement faible; reste plus
qu’une seule chose : agir parce que la
détresse sociale n’attend pas, parce
que l’urgence sociale n’attend pas,
dira le membre du Gouvernement,
le ministre délégué en charge de la prévoyance sociale procédant à l’installation
du responsable du SIGH du Haut-Ogooué
Ministère des Droits humains, de l’Egalité des Chances et
Gabonais de l’Etranger
ALEXANDRE DÉSIRÉ TAPOYO AU CONTACT
DES PEUPLES AUTOCHTONES
Le ministre des Droits humains, de l’Egalite des
Chances et des Gabonais
de l’Etranger, Alexandre Désiré Tapoyo a sillonné, du
27 juillet au 6 août 2015,
les provinces de la Ngounié, du Woleu-Ntem et de
l’Ogooué-Ivindo où il est allé
s’enquérir des conditions de
vie des peuples autochtones
originaires de ces localités.
L
a tournée du membre du Gouvernement dans ces trois provinces s’inscrivait dans le cadre
d’une caravane nationale de sensibilisation sur l’égalité des chances.
Cette tournée, la deuxième du genre,
après celle du district d’Ikobe, dans
le département de Tsamba Magotsi
dans la Ngounié (sud), a pour objectif
de prendre la mesure des problèmes
auxquels sont confrontés les peuples
autochtones qui demeurent, jusqu’à
présent vulnérables.
Le Ministre des Droits Humains et sa
délégation se sont d’abord rendus
dans la Ngounié, précisément dans
les départements de la Douya-Onoye
(canton Dibadi), dans la Louétsi-Wano, au village Matsamatsengue, dans
le district de Nzenzele au village
Foungui. Les villages sillonnés dans
la province de la Ngounié sont habités par les peuples autochtones,
appelés dans cette partie du sud, «
Babongos ».
Après la Ngounié, le Ministre Tapoyo
a pris la route du Nord pour se rendre
à Minvoul dans le département du
Photo de famille du Ministre Alenxandre Désiré TAPOYO avec les peuples
autochtones
Haut-Ntem. Cette étape a permis
au membre du Gouvernement de
discuter aux villages Doumassi et Ellarmitang-Esseng avec les « Bakas »,
un des peuples autochtones que l’on
trouve au Gabon, au Cameroun et en
Centrafrique.
Enfin, la délégation ministérielle s’est
dirigée dans l’Ogooué-Ivindo. Dans
cette partie du Gabon, M. Tapoyo
et sa délégation ont rencontré les
peuples autochtones vivant dans les
départements de la Zadié, précisément dans les villages Itoumbi, Zoula,
Ibea, Imbong et Etakangaye, du canton Djouah.
Après ces villages, le cortège s’est
rendu dans le chef lieu du département de la Zadié (Mékambo) précisément dans les quartiers “QG’’ et
Djigui, avant d’aller s’enquérir des
conditions de vie des peuples autochtones des villages Ekata et Mbeza dans le canton Loué.
Dans les localités de ces trois provinces visitées, la délégation du département ministériel en charge de
l’Égalité des chances, en recensant
les peuples autochtones, ont été édifiés sur les difficultés éprouvées au
quotidien par ces peuples, premiers
habitants du Gabon.
Au nombre de ces problèmes, il y a
l’absence des pièces d’état-civil et administratifs : carte nationale d’identité, acte de naissance, assurance
maladie. Sans compter le manque de
structures de base comme les dispensaires, l’eau potable, l’électricité.
Il y a aussi l’éloignement des écoles
et l’état déplorable de la route.
Estimés en 2011 à 18 000 personnes
au Gabon, les peuples autochtones
peinent encore à s’intégrer dans la
société gabonaise faute d’état-civil et
d’instructions !
Aoûtt 2015
Page 41
Ministère de la Culture, des Arts, de l’Education Civique
NOUVEAUX CHANTIERS, NOUVEAUX DÉFIS
Nombreux chantiers sont mis
à la table de ce département
ministériel. De nouvelles
émissions civiques destinées
à la citoyenneté et la mise en
œuvre des industries culturelles sont autant de défis
qui seront bientôt effectifs
L
’Education Civique est le chantier de la ‘’renaissance’’. L’incivisme et les déviances de
toutes sortes sont constatés au
quotidien. Une des actions majeures
jusque-là conduite est la Journée
Nationale du Drapeau que le Gabon
vient de célébrer le 09 août 2015 sur
le thème : « Unité nationale et symboles de la République ». A cette occasion, Martial-Rufin MOUSSAVOU,
le Ministre en charge de l’Education
Civique a notamment rappelé le but
de celle-ci : « l’appropriation du drapeau et des emblèmes de la République, l’acceptation des différences
et de la diversité culturelle ».
L’hymne national constitue un symbole de la République qui n’est plus
enseigné. Pour y remédier, des supports de communication reprenant
ce chant patriotique en huit langues
du pays ont été produits.
Le Ministre Martial-Rufin MOUSSAVOU
à cet effet, un excellent chantier au
bénéfice des créateurs d’œuvres de
l’esprit, des acteurs et opérateurs
culturels. Le Conseil d’administration
du Bureau Gabonais du droit d’auteur et des droits voisins est constitué. La collecte de la redevance sera
lancée pour sa répartition aux ayants
droit.
Les industries culturelles et créatives représentent une source réelle
d’emplois et d’économie pour le Gabon. A titre d’exemple, en 2011, pour
Port-Gentil et Libreville, on enregistre
2491 emplois et un chiffre d’affaires
de deux milliards deux cent soixanteseize millions (2 276 000 000) FCFA
pour 288 structures recensées.
Le secteur privé est donc interpellé
dans le financement de la culture.
Le soutien apporté par Total Gabon,
SINO PEC, Addax Petrolum et Shell
Gabon a été remarquable.
L’exposition « Rites et Croyances »
du Musée National des Arts et Traditions présente les identités et la
diversité culturelles, tout comme le
Ballet National et le Théâtre National.
Les Technologies de l’Information et
de la Communication sont un outil à
mettre à contribution dans la promotion du patrimoine culturel. Le Carnet de voyage, le Livre interactif et le
Musée virtuel des arts et traditions,
visibles sur internet sont des très
bons exemples de son utilisation.
Dès septembre prochain, de nouvelles émissions civiques verront le
jour à l’instar de « L’instant citoyen »
qui rappellera à chacun les comportements à adopter.
S’agissant de l’action culturelle, elle
s’inspire du Plan Stratégique Gabon
Emergent (PSGE) et vise à faire de la
culture une ressource importante. La
promotion de la créativité constitue
Août 2015
Page 42
Le Ministrère de la Culture, le temple du patrimoine du Gabon
NOS
RUBRIQUES
Aoûtt 2015
Page 43
TROIS
QUESTIONS À...
….. PASCAL YAMA LENDOYE (PYL), PRÉSIDENT DU COMITÉ NATIONAL DES FÊTES DE L’INDÉPENDANCE, PAR AILLEURS SECRÉTAIRE PERMANENT DE GABON INDÉPENDANCE
Dans un bref entretien accordé à la
rédaction du Journal du Gouvernement, Pascal Yama Lendoye livre ici
le déroulement de la célébration de
la fête de l’indépendance dont les
festivités a démarré dès le 16 Août
2015 avant de se poursuivre ce 17
août 2015.
Monsieur le Secrétaire Permanent
de Gabon Indépendance, Où en eston avec l’organisation des festivités
du 55ème anniversaire de l’indépendance du Gabon ?
Merci pour cette question. Pour
vous édifier sur l’organisation de la
fête de l’indépendance an 55 du Gabon, permettez-moi de vous présenter brièvement le comité national des
fêtes. En effet, ce comité a débuté les
préparatifs depuis le 1er avril 2015,
les commissions se sont constituées
conformément au décret 0225/PR/
MISPID du 24 janvier 2013. Vous avez
donc au total dix (10) sous-comités
avec les protocoles, l’hébergement,
la restauration, la communication,
les activités sportives, les animations
culturelles, l’énergie, le budget, le
sous-comité sécurité. A la tête de
chaque sous-comité se trouve un
président, avec tous ses membres.
Le comité National des fêtes de l’indépendance est donc appelé dans
Août 2015
Page 44
Pascal Yama Lendoye, Secrétaire permanent de Gabon Indépendance
le cadre de l’organisation de l’édition 2015 et les préparatifs vont bon
train. Pour qu’une organisation soit
parfaite, cela nécessite des moyens
notamment pour la parade culturelle
qui est une activité phare. Pour que
les groupes fassent une bonne prestation, il faudrait au préalable qu’ils
s’entrainent.
une soixantaine, cette année il y en
aura plus car de nombreux autres
groupes se sont inscrits. Le sous-comité animation culturelle a la charge
de faire à nouveau vibrer nos compatriotes aux rythmes des danses du
terroir.
Combien de groupes folkloriques
participeront à cette édition ?
A quoi doivent s’attendre les Gabonais qui viendront prendre part aux
festivités en sus de tout ce que vous
avez déjà énuméré ?
En 2013, nous avons enregistré 52
groupes, en 2014, nous en avons
J’invite tout le public Librevillois à se
rendre à l’esplanade du Sénat pour
Un instantané de la remise du trophée du
vainqueur de la coupe du Gabon par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba
en 2013
pour la parade culturelle, au bord de
mer pour le défilé c’est-à-dire la parade militaire et ensuite la finale de
coupe de l’indépendance au stade
Monedang. Une compétition qui
opposera le FC Mounana et Manga
Sport. Un grand concert aura lieu
du côté du bord de mer face à la
Présidence de la République. A cela
s’ajoutent les manifestations dans
différents arrondissements de la capitale et capitales provinciales.
La parade culturelle fait partie des
temps forts de la fête de l’Indépendance
La fête de l’indépendance est une
fête nationale, mêmes les ressortissants des pays alliés doivent se
rendre dans les différents lieux où
se dérouleront les festivités puisque
nous avons, encore une fois, invité
les chefs des communautés de ces
pays alliés. J’invite également les présidents de ces associations à mobiliser leurs ressortissants à se rendre
massivement dans ces lieux.
Le défilé militaire, hommes et troupes motorisées marquent la souveraineté du Gabon à
l’Indépendance
Aoûtt 2015
Page 45
AU FIL DE
L’HISTOIRE
LUBIN MARTIAL NTOUTOUME OBAME
Président de la Délégation Spéciale Chargée
d’assurer la vacance à
la mort du Président
Léon Mba 1967 – 1968.
L
ubin Martial NTOUTOUME
OBAME est né le 5 juin 1931
à Libreville (Estuaire). Il a fait
toute sa formation primaire et secondaire à Libreville avant de s’envoler pour la France à l’Institut normal
des sciences commerciales de Paris
dont il sort diplômé en 1954. Il a
commencé sa carrière dans le secteur privé comme agent commercial
de la Compagnie commerciale du
Août 2015
Page 46
Gabon (CCDG) entre 1958 et 1960.
Il s’engage dans le monde politique
dès 1961. Il est député entre 1961
et 1963. Le Président Léon Mba fait
de lui son Ministre des Finances en
1963, puis son Ministre des Travaux
publics en 1964, des Postes et des
Télécommunications (PTT) en 1965
et Ministre d’Etat, Ministre des Travaux publics de 1966 à 1967. Il sort
du Gouvernement à cette époque
et commence une carrière diplomatique qui va le conduire dans
plusieurs pays et organisations internationales comme ambassadeur:
Japon, Italie, Espagne, Canada et
ONU.
En avril 1977, Lubin Martial
NTOUTOUME OBAME est nommé
Maire de Libreville. Il décèdera à
Paris en 1988.
VALEURS
CULTURELLES
HISTOIRE DES PEUPLES OU GROUPEMENTS
ETHNIQUES DU GABON
Ce 17 août 2015 le Gabon commémore son accession à la souveraineté internationale. Voici
donc 55 ans que le pays est indépendant. Son histoire reste marquée par le passage aux commandes de trois chefs d’Etat. Léon MBA, Omar Bongo Ondimba, Ali Bongo Ondimba. Quelles
sont les origines de ce peuple? Quel héritage lègue-t-il désormais aux générations futures?
C’est à cela que valeurs culturelles se propose de vous apporter. Bonne lecture.
A
lors que de nombreuses
transformations se sont
opérées au fil des décennies,
et que les générations nouvelles
tournées vers l’Occident tendent à
perdre leur repère, il convient de revenir sur les origines du fondement
de la République gabonaise. Les
Pygmées sont les premiers habitants connus de la forêt gabonaise.
Ils s’y installèrent 5000 ans avant
J-C., vivant de la chasse, de la pêche
et de la cueillette. Puis débutèrent, il
y a 750 ans, les phases migratoires
des principales ethnies qui vont occuper leur espace actuel au Gabon.
Le peuple Bantou est initialement
la grande vague migratoire formant
le cocon de la première population
gabonaise. Issus d’un petit noyau né
dans le nord de l’Afrique, les Bantous
ne désignent pas une origine ethnique, mais une famille linguistique.
Quittant la zone sahélienne vers
5000 ans avant J-C., ils descendent
lentement vers le sud et se métissent
avec les peuples qu’ils rencontrent.
Arrivant dans la région de l’Estuaire
au XIe siècle, les M’Pongwé de la
branche Myéné s’y installent progressivement. A partir du XVIe siècle, des
groupes ethniques très variés commencent à arriver au Gabon, d’abord
par la vallée de l’Ivindo (Bakwélé, Simba, Mitsogho, Okandé, Bakota), puis
par le sud (Eshira, Bapunu, Balumbu
puis M’Bédé, Bandjabi, Batsangui,
Aduma, etc.). Les Fang arrivent quant
à eux au XIXe siècle. Le Gabon actuel compte une quarantaine de
peuples, qui trouvent pour la plupart
une origine commune dans la langue
Bantou.
L’arrivée des Européens
Les Portugais sont les premiers européens à accoster au Gabon, à la fin
du XVème siècle. Le pays tient d’ailleurs son nom du portugais «gabão»,
Les Français arrivent au Gabon en
1515. En 1839, la signature d’un traité
entre le Roi Denis, de son vrai nom
«Antchouwé Kowé Rapontchombo»,
et le Capitaine de vaisseau français
Bouët-Willaumez étend l’influence
de la France au Gabon.
En 1910, le Gabon devint une colonie
de l’Afrique Equatoriale Française,
puis un territoire français d’outremer en 1946. En 1958, le Gabon devient une République autonome.
La mise en place des nouvelles institutions fut difficile. Le 17 août
1960, le Gabon proclame son indépendance, c’est la douzième colonie
française à s’émanciper depuis le début de l’année, la huitième au cours
de ce seul mois d’août et la dernière
de l’ancienne fédération d’Afrique
Equatoriale.
À Libreville la capitale, Léon M’Ba est
investi Chef de l’État, en présence
d’André Malraux, l’envoyé spécial du
Général de Gaulle. Plus que dans les
autres colonies encore, le processus
d’émancipation a été étroitement
contrôlé par Paris : il s’agit de préserver les intérêts de la France dans un
pays qui s’annonce riche en pétrole
et en uranium.
Au regard de tout ce qui précède, il
est clair que le lègue des Pères de la
Nation aux générations futures reste
celui de l’acceptation de l’autre. Le
Gabon, terre d’accueil est riche de
sa diversité, de ce fait ses enfants
doivent garder et préserver ses valeurs, de Tolérance, de Dialogue et
de Paix. Valeurs qui ont su traverser
le temps jusqu’ici et semblent bien
trempées pour continuer le voyage
dans l’histoire du pays.
Aoûtt 2015
Page 47
PERLE
DU MOIS
BUSSINE, NOUVEL ESPOIR DE LA MUSIQUE
GABONAISE
Partie en Afrique du Sud, il y a 5
ans, suivre ses études de psychologie, le destin de Bussine, richesse en
langue punu, s’est vite transformé.
Passionnée de musique depuis l’âge
de 4 ans Bussine est allée vivre son
art dans ce pays.
A
sa naissance au Gabon, il y
a 25 ans, Bussine ne savait
pas encore ce que la destinée lui réservait. Cette fille de pasteur
se démarque dès l’âge de 4 ans. La
musique devient à partir de cet instant, grâce à sa mère artiste gospel,
le chemin à suivre. Sans se démarquer de ses études, Bussine fait des
sorties au sein des différentes chorales et apparait dans divers clip vidéo accompagnée de sa mère. C’est
le point de départ d’une carrière qui,
au fil des ans, devient un espoir pour
un pays dans un domaine exigeant
de la musique.
Ces expériences accumulées, Bussine peut désormais voler de ses
propres ailes. En 2010 alors qu’elle
bénéficie d’une inscription en Afrique
du Sud, la jeune artiste voit une ouverture vers des nouveaux horizons.
Août 2015
Page 48
Le pays arc-en- ciel lui offre une diversité culturelle riche en enseignement
pour la suite de sa carrière musicale.
Ainsi lors de la finale du concours de
chant dénommé ‘’ The wow factor’’,
organisé par le producteur sud-africain de théâtre musical, Richard
Loring. Le déclic prend une autre
dimension, l’histoire de son premier
album, Bussine fait la connaissance
de Gabi Le Roux, un des juges producteur et producteur entre autres,
de Brenda Fassie, de Lebo Mathosa,
de Danny K, d’Yvonne Chaka Chaka,
de Mandoza . La rencontre, en janvier 2014, aboutit à l’obtention d’un
contrat d’enregistrement, fruit de sa
prestation lors de cette finale où elle
remporte le prix et Gabi le Roux devient son premier producteur.
Chantées en plusieurs langues en
français, en anglais et même en
langue vernaculaire du Gabon, le
fang, Bussine nous entraîne dans
un univers mélancolique et émotionnelle. ‘’Hero’’ et ‘’ Mon petit être’’
‘’ believe’’ AllAfrikan Party» et «Je Parle
d’Amour», une injection Jazz RnB
groove moderne «Tu Me fais Voler»
sont autant d’album qui ne laisse insensible ses nombreux mélomanes.
La tournée africaine ‘’ Musiq tour’’
qui débutera en novembre 2015 à
Cap Town, en Afrique du Sud pour
s’achever à Libreville au Gabon avec
un concert populaire en juin 2016,
mettra en lumière ses nombreuses
sonorités. Au demeurant, Bussine,
un rêve devenu réalité vient de rentrer dans l’univers musical gabonais.
BON À
SAVOIR
PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
ADOPTÉS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 11 AOÛT 2015
MINISTERE DU BUDGET ET DES COMPTES PUBLICS
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret instituant l’avance sur solde pour investissement.
L’avance sur solde pour investissement est une facilité financière qui peut être consentie aux agents publics permanents, de nationalité gabonaise, en position d’activité
ou de mise à disposition, dans le but de faire face à certaines dépenses d’investissement.
Sont éligibles à cette facilité :
• les fonctionnaires intégrés ;
• les contractuels sous statut local engagés et de nationalité gabonaise ;
• les personnels des forces de défense et de sécurité ;
• les agents de la sécurité pénitentiaire ;
• les parlementaires ayant la qualité d’agent public ;
• les parlementaires n’ayant pas la qualité d’agent
public, mais justifiant d’une ancienneté au poste de
plus de douze mois.
Ce texte fixe, entre autres, le plafond du montant de
l’avance sur solde et la durée maximale de remboursement.
MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME ADMINISTRATIVE
Le Conseil des Ministres a approuvé trois (3) projets d’Ordonnances :
• portant modification et suppression de certaines
dispositions de l’ordonnance n° 007/PR/2010 du 25
février 2010 portant statut particulier des militaires
;
• portant modification et suppression de certaines
dispositions de l’ordonnance n° 13/PR/2010 du 25
Février2010 portant statut particulier des personnels des Forces de Police Nationale ;
• portant modification de l’article 35 de la loi n°
020/2005 du 3 janvier 2006 fixant les règles de création, d’organisation et de gestion des services de
l’Etat.
En ce qui concerne le premier projet d’Ordonnance, l’intitulé du chapitre 7 du titre III et l’article 82 de l’ordonnance
n° 007/PR/2010 du 25 février 2010 portant statut particulier des militaires sont modifiés et les articles 83 à 90 et
94 de l’ordonnance susvisée sont supprimés.
Le deuxième projet d’ordonnance modifie l’intitulé du
chapitre 8 du titre III ainsi que l’article 111 de l’ordonnance n° 13/PR/2010 du 25 février 2010 portant statut
particulier des militaires et supprime les articles 112 à
121 et 132 de l’ordonnance susvisée.
Enfin, le troisième projet d’ordonnance, modifie les dispositions de l’article 35 de la loi n° 20/2005 du 3 janvier
2006 fixant les règles de création, d’organisation et de
gestion des services de l’Etat. Le Conseil des Ministres a
autorisé un certain nombre de missions à l’étranger des
membres du Gouvernement. La notification de chaque
mission sera faite aux différents Ministres par le Secrétariat Général du Conseil des Ministres.
Aoûtt 2015
Page 49
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION :
Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Pr. Daniel Ona Ondo
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION:
Ali Akbar Onanga Y’Obégué
RÉDACTEUR EN CHEF:
Camélia Ntoutoume Leclercq
RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT:
Moussa NZIENGUI
RÉDACTION:
Valérie EZEME
Aimé Sancère NZENGUI
Innocent M’BADOUMA
Nadège MBANDA
COLLABORATIONS:
Conseillers en Communication et attachés
de presse des différents ministères
CORRECTIONS:
Camélia Ntoutoume Leclercq,
Valérie EZEME, Aimé Sancère NZENGUI, ISSA IBRAHIM
P.A.O: Philippe ASSOUA
DISTRIBUTION :
Institutions, Ministères, Administrations,
Ambassades.
ADRESSES :
Sécrétariat Général du GouvernementDirection de l’Information Gouvernementale
BP 91 AV DU COLONEL PARENT LBV GABON
FIXE: (+241) 01 72 86 07
MOBILE: (+241) 02 75 75 75
E-MAIL: [email protected]
SITE WEB: www.gouvernement.ga
FACEBOOK :
Secrétariat Général SGG
Faire Savoir
DEPOT LEGAL : 2381
Août 2015
Page 50
L’ACTION
EN LIBRE TÉLÉCHARGEMENT
SUR LE PORTAIL
DU GOUVERNEMENT
LE SAVOIR FAIRE
www.gouvernement.ga
Le Premier Ministre,
Pr Daniel Ona Ondo
et l’ensemble
des membres du Gouvernement
vous souhaitent
une bonne fête de
L’INDÉPENDANCE
PRIMATURE
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DU GOUVERNEMENT
DIRECTION DE L’INFORMATION GOUVERNEMENTALE

Documents pareils

Télécharger l`intégralité du journal

Télécharger l`intégralité du journal Les accords signés concernent : √√ un protocole de coopération relatif au recrutement d’enseignants coopérants pour l’enseignement au Gabon ; √√ une convention de coopération dans le domaine de l’e...

Plus en détail