BECLERE, Antoine
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BECLERE, Antoine
Biogénéalogie simplifiée d'Antoine BÉCLÈRE Denis VIEILLARD-BARON 19/05/1728 – 26/02/1807 (1) Jacques REROLLE Jeanne MOROT 1748 - 1808 1739 - 1803 Pierrette GUILLOT (2) Autun, 13/01/1755 1745 - 1808 Anost, 28/08/1768 Jean-Marie VIEILLARD-BARON 10 enfants Autun, 20/10/1770 Autun, 21/10/1842 dont Françoise Benoite REROLLE (3) Jeanne BOCH Simon REROLLE Autun, 15/03/1774 Autun, 07/04/1853 1788 - 1880 1780 - 1855 Jules VIEILLARD-BARON Antoine PELISSIER Jean-Louis MICHAU Autun, 23/02/1799 Autun, 23/05/1872 1786 - 1861 1812 - 1873 (4) Marguerite Joséphine REROLLE Philiberte Nathalie DESMARQUEST Marie Alexandrine LE LIBON Autun, 28/07/1809 31/03/1881 1806 - ? 1817 - 1879 Autun, 08/11/1830 3 enfants Léonie PELISSIER Claude Claude BÉCLÈRE BÉCLÈRE Mâcon, vers 1829 - ? Cécile Marie MICHAU Autun, 29/11/1833 Autun, 18/03/1881 Simard, Simard,1817 1817--1907 1907 1850 dont Jean Marie Ernest VIEILLARD-BARON 1840 - 1921 (5) (6) 4 enfants Antoine Antoine Louis Louis Gustave Gustave BÉCLÈRE BÉCLÈRE Paris Paris6e, 6e,17/03/1856 17/03/1856 Paris, Paris,24/02/1939 24/02/1939 Cécile VIEILLARD-BARON Marthe BÉCLÈRE Pris 7e, 24/08/1868 Paris, 20/10/1922 1858 - 1932 Paris 7e, 19/07/1887 (7) (9) René René MATHIEU MATHIEU 1887 1887 1922 1922 (8) dont Marie BÉCLÈRE 03/08/1888 29/11/1916 Antoinette BÉCLÈRE 04/09/1894 Paris, 27/09/1981 Sans postérité www.cyberbiologie.net (10) Claude Claude BÉCLÈRE BÉCLÈRE 21/04/1897 21/04/1897 Paris, Paris,30/05/1971 30/05/1971 Marie-Thérèse VIDALOU Sans postérité BG-BECLERE.odp / beclere.pdf Alain BUGNICOURT octobre 2011 Commentaires de la BioGénéalogie (1) boulanger (2) Avocat au baillage d'Autun (3) Tanneur (4) Avoué (5) Polytechnicien. Ingénieur-en-Chef des tabacs (6) fils d'un cultivateur bourguignon. Apprend le latin avec le curé du village, obtient son baccalauréat et « monte » à Paris pour suivre des études médicales. Après la soutenance de sa thèse sur l'hérédité des maladies (1845), il s'installe comme médecin-généraliste à Paris, au n° 345 de la rue Saint-Martin (Paris 6e). (7) Le « père de la radiologie française » est né dans la maison parentale, près de la Porte Saint-Martin. Antoine effectue de brillantes études au Lycée Condorcet (anciennement Bonaparte). Bachelier (1873), reçu externe à la faculté de médecine(1875), il effectue son service militaire à l'hôpital militaire de Lille, dans le service d'ophtalmologie. Reçu au difficile concours de l'Internat (1877), il s'oriente vers la pédiatrie. Sa thèse de Doctorat en médecine porte sur « La contagion de la rougeole », (1882). Il s'installe en clientèle au 22, rue de l'Échiquier. Après son mariage le jeune couple aménage au n°5 de la rue Scribe, puis au 122, rue de la Boëtie (Paris 8e). Après plusieurs échecs au « médicat des hôpitaux », il réussit, enfin, le concours de médecin des hôpitaux de Paris (1893), alors qu'il n'y avait aucun « Patron » dans le Jury. Le Bureau Central lui propose un petit service à l'Hospice Debrousse. Il s'empresse d'installer à ses frais une petite singerie dans une pièce inoccupée, en face de sa salle de malades. Le Conseil municipal lui interdit cette activité. Notre chercheur en immunologie se tourne alors vers les génisses de Saint-Yves Ménard à l'Institut de vaccine de la rue Ballu. Puis il est nommé chef-de-service de médecine générale à l'hôpital Tenon (Paris 20e) en 1897. Il y installe, de nouveau à ses frais, le premier laboratoire français de radiologie. Comme cet hôpital n'est pas encore relié au courant électrique, son appareil de radioscopie fonctionne à partir d'un générateur électrostatique mue à la main, puis sur batteries qu'il faut recharger tous les soirs. Quand cela est nécessaire, son épouse développe les images photographiques, le soir à leur domicile. L'hôpital Saint-Antoine étant relié à la fée électricité, Béclère demande sa mutation. Il y fait transporter son appareil de radiographie, puis est définitivement nommé comme chef-de-service de médecine générale, le 1er janvier 1899. Il reste à ce poste jusqu'à sa retraite. Le dimanche matin, dans une chapelle désaffectée et en professeur-libre, il organise des cours de radiologie théoriques et pratiques, pour ses étudiants et les médecins extérieurs. En 1902, il installe dans son service, un appareil de radiothérapie. Comme de nombreux confrères radiologues, Béclère est atteint de sévères radiodermites nécessitant l'amputation de 4 doigts de sa main gauche. Le port d'un gant gris dissimule cette infirmité aux yeux de tous. A partir de 1913, il doit renoncer à la radioscopie. Néanmoins, durant la Première Guerre mondiale, il se porte volontaire et dirige le laboratoire de radiologie du gouvernement militaire de Paris au Val-de-Grâce. Ensuite, il enseigne la radiologie jusqu'à la fin de sa vie. Il décède brutalement d'une défaillance cardiaque, séquelle d'une mauvaise grippe. (8) Docteur en médecine (9) sa fille Antoinette est sa principale biographe (10) médecin-capitaine. Chirurgien à l'H.O.E. II. Gynécologue. Principales sources bibliographiques FASQUELLE Robert. Antoine Béclère. La médecine à Paris du XIIIe au XXe siècle. Editions Hervas. Paris, 1990 LALANNE Claude & COUSSEMENT Alain. Histoire du radiodiagnostic. Histoire de la médecine, de la pharmacie, de l'art dentaire et de l'art vétérinaire. Editions Albin michel/Laffont/Tchou. Tome VI. Paris, 1990 NAHUM H. La société de radiologie fête ses 100 ans. Journal de radiologie. Vol. 90, n°2, février 2009, pp 171-172 PALLARDY G. & MABILLE JP. Antoine Béclère (1856-1939). Journal de radiologie. Vol 80, n°6, mai 1999 Le travail de Pierre de Laubier sur la généalogie d'Hommes illustres, sur Généanet www.cyberbiologie.net BG-BECLERE.odp / beclere.pdf Alain BUGNICOURT octobre 2011