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G R O S
P L A N
Après plus de 30 années au service
des Bergheimois, Élisabeth Theurer,
secrétaire générale de la ville, a fait
valoir ses droits à la retraite et cède sa
place à Valérie Dejonghe.
Le vendredi 16 octobre était sa dernière
journée de travail à la mairie.
Une journée qu’elle souhaita identique
à toutes les autres. Peut-être le moyen
de ne pas céder à l’émotion ?
UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE
C
omme à son habitude, ÉLisabeth
Theurer est arrivée à la mairie très
tôt dans la matinée. Elle a rejoint
son bureau, allumé son ordinateur et débuté
une journée de travail qui ne s’achèvera que
bien plus tard. Pourtant cette journée est un
peu particulière, c’est la dernière qu’elle passera à la mairie en tant que directrice générale des services.
De la préfecture du Haut-Rhin à Bergheim
En 1967, après avoir obtenu son diplôme à
l’École d’Administration de Strasbourg, Élisabeth Theurer intègre les services de la préfecture du Haut-Rhin. Mais comme elle le
confesse, elle n’apprécie que modérément
cette première affectation: « Je n’étais pas
faite pour les dossiers mais plutôt pour être
sur le terrain. Ce que j’ai toujours aimé,
c’est le contact avec les gens et aussi pouvoir suivre la réalisation d’un projet de sa
conception jusqu’à son achèvement. »
Après avoir été en poste à la commune de
Blodelsheim, elle est recrutée le 1er juillet
1973 par le Docteur Pierre Walter, maire de
Bergheim et conseiller général, pour diriger
les services de la ville. À ce propos, elle
relève un curieux signe du destin: « j’ai commencé ma carrière à Bergheim avec un maire
qui était aussi conseiller général, je l’achève
de la même manière! ». Durant sa carrière,
elle collabore avec trois maires successifs:
Pierre Walter, Jean-Paul Steib et Pierre Bihl,
elle nous en parle: « J’ai eu de la chance car
Bergheim regards
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à chaque fois, le nouveau maire appartenait
déjà à l’équipe précédente. Cela a assuré une
certaine continuité et permis de poursuivre les
projets engagés en toute sérénité. »
Accompagner une ville qui se transforme
profondément
Durant les 36 années carrière de la secrétaire
générale, la ville de Bergheim va énormément évoluer. Pour elle qui aime participer à
la réalisation d’importants projets, c’est une
opportunité unique, elle l’admet volontiers:
« C’est vrai, lorsque je suis arrivée en 1973,
il n’y avait même pas encore d’assainissement collectif dans la commune. Ce fut un de
mes premiers dossiers importants. Avec l’installation de l’entreprise Sony au milieu des
années quatre-vingt et la création du
Syndicat du Muehlbach, la ville va bénéficier
de moyens financiers conséquents et va donc
pouvoir se développer. J’ai ainsi pu participer
à la construction du centre socio-culturel, de
l’école maternelle, du complexe sportif, à la
création de la bibliothèque ou de la maison
des Sorcières, à la réfection de nombreuses
rues, à la restauration des remparts… Durant
toutes ces années, je n’ai jamais eu le temps
de m’ennuyer! »
Son moteur: le service public
Tout au long des années passées à Bergheim,
le moteur de l’action d’Élisabeth Theurer a
toujours été le service public ou plus précisément le service du public. Elle l’explique:
« L’essence de mon métier, c’est de s’engager
quotidiennement au service des autres. Nous
sommes le lien entre les élus et la population. Le sens du service n’est pas écrit dans
les diplômes mais cet engagement a contribué à mon épanouissement professionnel. »
Les nombreux bouquets de fleurs qui ornent
son bureau et les autres témoignages de
sympathie qui lui sont parvenus à la mairie
lors de cette ultime semaine de travail sont
la preuve évidente que sa mission a été
accomplie avec succès. Ces marques de
reconnaissance l’ont d’ailleurs énormément
touchée.
C’est donc avec le sentiment du devoir
accompli qu’elle cède son poste à sa remplaçante, Valérie Dejonghe, même si elle reconnaît que certaines choses risquent de lui
manquer: « Je tourne la page avec beaucoup
de sérénité mais ce qui risque de me manquer
le plus c’est le contact avec les gens, ce sont
mes nombreuses rencontres quotidiennes. »
Un geste symbolique
À la fin de cette dernière journée, au moment
de quitter la mairie, Élisabeth Theurer a tenu
à accomplir un geste symbolique et mûrement réfléchi : elle a souhaité remettre ellemême les clefs de l’hôtel de ville à Pierre
Bihl. De cette manière, elle a définitivement
fermé la porte sur cette partie de sa vie. Mais
au même moment, une autre s’entrouvre sur
un nouvel horizon qui lui reste encore à
découvrir.
P A T R I M O I N E
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Hiver 1944-1945, la tourmente de la deuxième
guerre mondiale fait rage dans la plaine
d’Alsace, en particulier la bataille de la poche
de Colmar avec ses milliers de morts des deux
côtés du front entre les troupes françaises,
leurs alliés et l’armée allemande. Si les anciens
se rappellent encore cette période tragique, qui
se souvient du cimetière militaire provisoire de
Bergheim ? La jeune génération n’en a peut-être
jamais entendu parler. Quelle est son histoire et
pourquoi à Bergheim ? René Schaller répond à
ces questions.
LE CIMETIÈRE MILITAIRE
PROVISOIRE DE BERGHEIM
A
u cours de leur poursuite de
l’armée allemande, les alliés se
sont rapprochés de Colmar. Le 1er
Régiment de Chasseurs Parachutistes (RCP)
faisait partie de ces troupes. Vers le milieu
du mois de janvier 1945, cette unité était
cantonnée à Bergheim. Après le 25 janvier,
elle a été engagée en direction du village
de Jebsheim où l’occupant allemand
s’était accroché avec la ferme détermination de ne plus reculer d’un pas. Jebsheim
était devenu l’enfer pour les hommes du
1er RCP. Durant trois jours et trois nuits, ils
se sont battus sans le moindre repos et
par une température de -25° et 15 cm de
neige. Les 28 et 29 janvier ont été les jours
les plus meurtriers pour ces soldats. Le
soir du 30, Jebsheim était enfin libéré et le
1er RCP s’est retiré du front pour revenir
sur sa base de départ à Bergheim.
Malheureusement, ces hommes ont
ramené sur leurs véhicules 74 de leurs
camarades qui avaient laissé leur vie au
cours de ces terribles combats.
Il fallait trouver une solution pour inhumer
ces défunts. Il n’était pas pensable de les
enterrer dans une fosse commune. Les
autorités locales ont, dans l’urgence,
décidé d’aménager provisoirement un
cimetière. Un terrain situé dans le prolongement de la rue du Pressoir (devenue
aujourd’hui la rue des Romains) a été
réquisitionné. Il appartenait en partie à la
Extrait du plan du cimetière provisoire de
Bergheim. Dans la tombe 26, un soldat
américain a été inhumé.
famille Bohn et à l’hôpital de Bergheim
pour l’autre partie et a été placé sous l’autorité militaire. Il se trouvait en face des
établissements Freyburger actuels.
Les tombes ont été creusées selon un plan
établi avec un numéro pour chaque
emplacement. Les corps ont été placés
dans des cercueils individuels et une croix
blanche placée sur la tombe indiquait le
grade et le nom du soldat et la date de
son décès.
Après la libération de Colmar, le 2 février,
le 1er RCP a été installé dans la caserne du
quartier Lacarre. Mais le destin s’est encore
acharné sur ces soldats.
Le 11 février, une partie du bâtiment a été
détruite par l’explosion d’une bombe à
retardement que les Allemands avaient
installée avant leur départ. Quatre hom-
mes ont encore été tués et ont été rapatriés sur le cimetière de Bergheim.
Dans le cadre du regroupement, les corps
d’autres soldats de cette même unité et
morts au cours de précédents engagements à Rossfeld, Orbey, Hachimette et
Widensolen, ont également été ramenés à
Bergheim. Au total, 99 tombes se trouvaient sur ce cimetière.
L’entretien de ces sépultures avait été
confié à des familles de Bergheim qui se
sont portées volontaires. Durant la nuit du
26 au 27 octobre 1945, la tombe n° 86 du
soldat Gasnière a été ouverte et le cadavre
clandestinement emporté. Les planches
du cercueil ont été rejetées dans la fosse.
Selon l’enquête, cet acte aurait été commis par la famille du mort venue de Ganna
dans l’Allier pour reprendre leur fils. Par la
suite et sous le contrôle du Ministère de la
Guerre et des Anciens Combattants, les
corps de ces soldats ont été rendus aux
familles qui en ont fait la demande.
Entre le 14 octobre 1948 et le 28 avril 1954,
les exhumations et le rapatriement des
corps se sont déroulés par étapes à la
charge de l’État. Les derniers 27 corps restés sur place et qui n’avaient pas été
réclamés par leurs familles ont été transférés au cimetière militaire national de
Strasbourg-Cronenbourg. Le terrain a alors
été libéré par l’autorité militaire et restitué
à la commune.
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É C O L E S
L’ÉCOLE MATERNELLE ET L’ÉCOLE
ÉLÉMENTAIRE NE FONT PLUS QU’UNE
Cette année l’école maternelle et l’école
école élémentaire ont fusionné. Tout au long
de l’année, les différentes actions proposées
ont suscité du plaisir pour les enfants, les
parents et les enseignants, mais ont également créé un sentiment d’appartenance à
une même communauté et favorisé les
apprentissages.
Juin 2009 a vu le départ en retraite de Dominique HOLDER,
la suppression du poste de direction à l’école maternelle et la fermeture d’une classe élémentaire. Les 97
élèves inscrits n’ont pas suffi au maintien de la cinquième
classe.
Cette baisse des effectifs n’a toutefois pas touché la maternelle qui comptabilise 75 enfants dont 35 en petite section.
Pour veiller à l’équilibre des classes, des petits sont scolarisés
en moyenne et en grande section.
Les deux écoles ayant fusionné, c’est Myriam SCHMITT qui a
repris la direction commune. Les 172 enfants scolarisés sont
répartis de la manière suivante:
• 25 enfants en petite section avec Timothée SCHMITT,
• 25 enfants en petite/moyenne section avec Claire SIPP,
• 25 enfants en petite/grande section avec Christine RATTI,
• 24 au CP/CE1 avec Frédérique THOMAS,
1er prix du concours « Mathématiques sans Frontières »
pour la classe de CM2.
• 25 au CE1/CE2 avec Martine JACOB,
• 24 au CE2/CM1 avec Viviane FREYBURGER,
• 24 au CM1/CM2 avec Myriam SCHMITT et Erika KAUFFMANN
(le vendredi).
Évelyne BUCKEL et Nadia WEISS (ATSEM) ont fort à faire avec 75
enfants en maternelle. Isabelle MARTIN-GENG intervient pour la
quatrième année consécutive en tant qu’employée de vie scolaire et accompagne les classes lors des sorties régulières à la
bibliothèque ou à la piscine.
Les projets d’école qui s’articulent autour d’actions culturelles,
sportives et citoyennes, ont permis l’an passé de vivre des
moments forts à l’école. Ils s’appuient sur la vie locale de
Bergheim en y associant municipalité, parents et associations.
La classe de CE1 a été primée pour son panneau
sur le thème du Dr Struwwelpeter
Décors réalisés par les enfants pour le festival Louftibus
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Louftibus
Citons par exemple:
• la participation des enfants aux cérémonies commémoratives
du 11 novembre et du « Volkstrauertag » (jour du souvenir) au
cimetière militaire allemand,
• la décoration des sapins pour le chemin des crèches,
• les chants et le marché de la Saint-Nicolas,
• le projet artistique pour la réalisation de décorations pour le
festival Louftibus et le spectacle des grands de la maternelle à
ce même festival,
• la participation de la classe de Martine Jacob à l’animation
alsacienne « A Friejohr fur unsri Sproch » à la synagogue;
• la kermesse à la maternelle et la traditionnelle fête de fin
d’année avec repas sous la tente gracieusement prêtée par
les pompiers du village et rassemblant un grand nombre de
familles.
De nombreuses activités pédagogiques ponctuent l’année scolaire :
semaine du goût, cinéma, défi lecture, natation, pêche sportive à
l’étang, découverte du tennis de
table.
Deux classes ont même été
récompensées pour leur travail
exemplaire: les CE1 de Martine
Jacob pour leur panneau sur le
thème du Dr Struwwelpeter et
les CM2 de Myriam Schmitt pour avoir
remporté pour la deuxième année consécutive, la première
place au concours « Mathématiques sans Frontières ».
SPECTACLES, EXPOSITIONS ET RENCONTRES
À LA BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE
Expositions, spectacles, rencontres…
comme tous les ans, la bibliothèque
et l’association « La Page Envolée »
ont proposé un programme attrayant
et diversifié.
Expositions, spectacles pour les
scolaires ont ponctué une année
riche en animations
Tous les publics ont été à l’honneur en ce qui
concerne les animations. Le jeune public et les écoles ont pu bénéficier de plusieurs spectacles. Les
adultes ont pu rencontrer trois auteurs : Patrick
Raynal (grand spécialiste du roman policier, il était
aussi l’invité d’honneur du salon du livre de
Colmar), Éric Busser et Pierre Kretz. Patrick Raynal
a rencontré les lecteurs de Bergheim après la lecture d’une de ses nouvelles et a dédicacé ses
ouvrages. C’était une soirée très réussie. En novembre, Pierre Kretz a été très heureux de revenir présenter un nouvel ouvrage « Le gardien des âmes »
et de retrouver ses lecteurs.
« Pour un cactus de plus » en février, « Le pêcheur
et sa femme » en septembre et « La boîte à Bazar »
en octobre, les marionnettes ont eu le privilège des
animations de cette année pour le plus grand plaisir des écoliers. Le dépaysement était garanti à chaque spectacle. Les enfants ont écouté des histoires
sur la Russie et une séance de contes sur le thème
de « Cendrillon » raconté par Colette Uguen.
Une conférence sur la médecine par les plantes,
une exposition sur l’histoire linguistique de l’Alsace
et un concert de musique country complètent ce
riche ensemble de manifestations.
La bibliothèque a également participé au festival
Louftibus. La séance de conte hebdomadaire du
mercredi a toujours autant de succès, venez nombreux de 10h30 à 11h, c’est gratuit ! Les classes de
maternelle et de primaire de l’école viennent toujours emprunter des livres et profitent d’une animation autour du livre à chaque visite. Pour 2010, un
nouveau programme se profile tout doucement à
l’horizon, mais vos suggestions sont toujours les
bienvenues.
Retrouver toutes les informations pratiques et
l’actualité de la bibliothèque sur son blog :
biblio.bergheim-overblog.com.
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A N I M A T I O N S
RETO
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La Budig à Bergheim
Les cadets de Westpoint
Carnaval à la maison de retraite
Concert Mendelson
Fête du Gewurztraminer
Concert au profit de la lutte contre la mucoviscidose
Fête de l’école
Le Téléthon intercommunal
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UR SUR IMAGES
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C U L T U R E
À l’ancienne synagogue
comme à l’église, cette
année encore, les animations culturelles ont attiré
un public nombreux grâce
à une programmation
riche et variée.
Un grand merci à tous
ceux qui, de près ou de
loin, ont permis l’organisation des animations
culturelles.
UN PUBLIC NOMBREUX POUR UNE
PROGRAMMATION CULTURELLE DE QUALITÉ
Conférences et expositions culturelles à
l’Ancienne Synagogue
L’année culturelle débuta en mars par une
croisière en Russie, de Saint-Petersbourg à
Moscou, un film proposé par Louis Holder
à l’ancienne synagogue suivi par une exposition photos de Franck Buchy sur le
Transsibérien à la bibliothèque municipale.
Dans le cadre de l’animation régionale
« E Friehjohr fer unsri Sproch », René Schaller
proposa un après-midi récréatif avec la
participation de la classe CE1, sous la
conduite de Martine Jacob. Au programme
également, des morceaux choisis de l’accordéon club Pelzkappel, de la chorale
Sainte Cécile et des musiciens de Raphaël
Braun. Les sketches, dont ceux de Micheline
Wagner, avaient régalé le public. La lecture
de poèmes de Gaston Peter (1895-1992)
par René Schaller rehaussa cette huitième
édition locale.
L’histoire d’un crash
Le 27 mai 1944, un avion américain B17
s’est écrasé à proximité de Bergheim. Cette
véritable forteresse volante revenait d’un
bombardement au-dessus de l’Allemagne.
Jean-Claude Schroetter est parvenu à
retrouver le lieu exact du crash au lieu-dit
« Langenthal ». La commune y a fait ériger
une stèle qui a été inaugurée le 20 mai
2009, en mémoire des vaillants aviateurs
Bergheim regards
decembre 2009
américains qui donnèrent leur vie afin de
préserver la Liberté. Une exposition a été
organisée à l’ancienne synagogue avec le
soutien du Cercle de Recherche Historique
de Ribeauvillé et Environs pour y exposer
les photos de Jean-Claude Schroetter ainsi
que les pièces découvertes sur le lieu du
crash.
Une première
Pour la première fois cette année, la commune a participé, le 6 septembre, à la
Journée Européenne de la Culture Juive.
Cette manifestation a lieu depuis une
dizaine d’années dans une trentaine de
pays et permet de découvrir le judaïsme
européen à travers son histoire, ses traditions et ses coutumes. Dans le cadre de
cette journée, l’ancienne synagogue a été
ouverte au public et Germaine Braun, de la
société d’histoire locale, y a proposé une
conférence sur la présence juive à
Bergheim. La visite dominicale de la ville
par Béatrice Morfoisse a également été
axée sur le patrimoine juif de la cité.
Patrimoine, sorcellerie et linguistique
Les 19 et 20 septembre, les Journées du
Patrimoine ont permis de découvrir notre
cité avec la visite guidée de l’église et de
son clocher, de l’ancienne synagogue et de
la Maison des Sorcières. Un grand merci à
toutes les personnes qui ont permis l’organisation de ces journées.
Par ailleurs, en avant-première, la société
d’histoire locale organisa, le 18 septembre,
une conférence donnée par Gérard Michel
qui présenta les procès de sorcellerie dans
le Haut-Mundat (bailliage de Rouffach, de
Soultz et d’Eguisheim).
Pierre Klein eut la bonne idée de venir présenter, le 10 octobre, sa conférence sur
l’histoire linguistique de l’alsace, terre de
passage mais aussi de sédentarisation et
de mixité. Il tint son auditoire, au demeurant fort nombreux, en haleine pendant
deux bonnes heures et cela sans interruption. S’agissant de langues parlées ou de
langues écrites, P. Klein passa en revue
l’histoire du celte, du latin, du franc-comtois, du français, de l’allemand, du yiddish,
du lorrain et de l‘alsacien. Mais au-delà
d’un simple panorama historique et linguistique, il tenta d’analyser les raisons
pour lesquelles les langues s’installent,
vivent et disparaissent. Une exposition
reprenant les grandes lignes de l’exposé a
été installée la semaine suivante à la
bibliothèque municipale.
Des expositions de peinture de qualité
Après son exposition réussie en août 2008,
Yvan Gervasi était de retour à l’ancienne
synagogue en avril. Peintre de la lumière,
C U L T U R E
la terre l’inspire autant que l’infini. Son
exposition « La Lumière s’enracine » était
complétée par des textes extraits de ses
deux ouvrages littéraires « Images et paroles à cœur ouvert » et « La vie à cœur ».
Début mai, se tenait une exposition organisée par trois artistes aux œuvres complémentaires. On y retrouvait les aquarelles
de Denis Bernard privilégiant les grands
formats, les peintures de Marie-Thérèse
Eckert, qui a suivi une formation d’art-thérapeute, les sculptures de Mohamed Grine
avec ses filiformes nus de bronze à la
gloire du corps féminin.
Mi-mai, c’était le tour de l’artiste guémarois, Maxime Umbdenstock, d’occuper les
cimaises avec ses aquarelles dont la plupart représentaient Bergheim (perron
fleuri, remparts avec leurs tours, porte
haute, église…). Le public a apprécié la
qualité picturale de ces aquarelles.
En juillet, Myriam Di Lorenzo proposa ses
toiles. Attirée par les expressions du corps
et par les émotions saisies au gré de ses
voyages ou de l’actualité, elle évolue vers
une abstraction gestuelle. Elle peint également à grands coups de brosse des paysages réels et imaginaires.
C’est enfin l’association locale « Arc-enciel » qui présenta les peintures de ses
membres à l’occasion de la fête du
Gewurztraminer. Tous les styles étaient
exposés dans un foisonnement réussi de
couleurs et de formes.
Des concerts nombreux et variés
Début avril, l’Orchestre d’Harmonie de
Lannilis (Bretagne) donna à l’église un
remarquable concert avec des morceaux
choisis de Moussorsgky, des rhapsodies
sur des airs celtiques de Kees Vlak et
autres mélodies irlandaises pour terminer
avec les Trois Mélodies douces de Ray
Charles. Son chef d’orchestre Claude Maine
est l’actuel président de la Fédération
Musicale de Bretagne.
Fin avril, l’ancienne synagogue a accueilli
deux jeunes musiciens citoyens de
Bergheim: Delphine Gros, violon baroque
et Pablo Lascaro, clavecin. Les deux artistes ont effectué leurs études musicales à
la Musikhochschule de Fribourg. Au milieu
des peintures d’Yvan Gervasi, ils ont offert
un récital de haute tenue musicale à l’assistance. Ils ont interprété des œuvres de
Francisco Veracini, J.-S. Bach, Telemann et
Couperin pour finir avec le tango de
Salgan.
À la mi-mai, un concert a été donné par la
classe de chant de la Maison de la Culture
de Colmar sous la direction de Dominique
Strubel avec orgue, clavecin et deux flûtistes. Au programme, « Le reniement de
Saint Pierre » de Marc Antoine Charpentier,
œuvre particulièrement ardue qui a mis en
relief la clarté des voix des solistes et qui
a trouvé un public nombreux et ravis.
Dimanche le 12 juillet, l’église a accueilli
l’ensemble du « Concert Royal » pour un
concert baroque consacré aux Cantates allemandes de 1650 à 1750. L’ensemble était
composé d’une voix de basse (Dominik
Wörner), de trompettes baroques (Guy
Ferber, René Maze et Emmanuel Alemany),
de timbales baroques (Thomas Holzinger) et
de l’orgue historique Wetzel (Daniel
Leininger). Le public a pu apprécier des
œuvres de Bach, Telemann, Krieger et Mayr.
Vendredi le 17 juillet, récital de piano jazz
à l’ancienne synagogue avec Alain Heim
déjà venu à Bergheim en 2008. Il était
accompagné par Maxime Meichler au saxophone et Daniel Notter à la batterie. Leurs
improvisations inventives et des morceaux
plus classiques ont enchanté le public.
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Prestigieux concert que celui donné par
Jansa Duo à l’ancienne synagogue ce
21 août. Christine Rox et Klaus Dieter
Brandt ont passé en revue le répertoire des
plus prestigieux duos pour violon et violoncelle de l’époque baroque à nos jours.
Une soirée d’une intensité musicale rare.
Samedi 17 octobre, un concert au bénéfice
de la mucoviscidose était organisé à
l’église avec Guy Ferber (trompette baroque), Julien Freymuth (haute-contre),
Francis Jacob à l’orgue et Ulrike Winckler
au violon baroque.
Le 24 octobre fut également un grand
moment à l’église avec l’orchestre du
Collegium Musicum de Mulhouse sous la
direction de Jan Sosinski. L’Orchestre se
compose d’une trentaine d’instruments à
cordes et d’une vingtaine d’instruments à
vent. Le programme était entièrement
dédié à Felix Mendelssohn en mémoire du
200e anniversaire de sa naissance, un
moment inoubliable offert par ces excellents musiciens non professionnels,
excepté le violon solo Stefan Schramm,
soliste à l’Orchestre de Bâle.
Le Chemin des Crèches
Organisé par le Comité des Fêtes avec le
soutien de la ville, le Chemin des Crèches
compte cette année pas loin de soixantedix crèches pour un Noël authentique. Le
bénévolat et la créativité de nos concitoyens artistes sont une fois encore au
rendez-vous et cela pour le plus grand
plaisir de nos visiteurs. À la salle de vote
de la mairie, les aînés exposent comme à
l’accoutumée leurs crèches et proposent
leurs réalisations tandis qu’à l’ancienne
synagogue vous pourrez admirer les toiles
de l’association Arc-en-ciel.
N’hésitez pas à consulter le site Internet
de la ville pour connaître les diverses
manifestations qui vous seront proposées
tout au long de l’année 2010 (www.villebergheim.fr).
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A S S O C I A T I O N S
Roller Club : Tous à vos patins !
Cette année, le Roller Club de Bergheim, fort de ces 41 membres, a vu
naître ses couleurs. Désormais, petits et grands sont fiers de porter
leur nouveau maillot.
e maillot a été présenté à l’occasion de nombreuses compétitions
de vitesse dans l’Est et lors de la
Suisse In Line Cup. Les membres du
club ont obtenu des classements honorables et ont même glané quelques
podiums :
- Sacha Weckerlé est second en mini
garçon de la Roll’ Verte.
- Christian Schneider prend la deuxième
place en vétéran 2 à la Roll’ Verte et
finit 9e au championnat de France de
marathon.
- Gautier Philippi se place à la quatrième place en benjamin garçon à la
Roll’ Verte et arrive second en benjamin
à Sursee.
Le RCB a également fait bonne figure
dans une course prestigieuse : une
équipe réunissant neuf membres du
CARS et du RCB a concouru aux 24h
du Mans et s’est placée 246e sur 531
équipes engagées, avec un cumul de
533,4 kilomètres. Contrairement à d’autres clubs, le RCB connaît une très forte
participation de rouleurs en herbe (62 %
d’enfants et de jeunes) ainsi que
d’adultes de tous âges, désirant découvrir et pratiquer cette activité.
Soucieux de préparer l’avenir de ses
jeunes et de faire progresser ses adhérents, le RCB s’est mobilisé en renfor-
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Bergheim regards
decembre 2009
çant son équipe de formateurs. Quatre
membres ont ainsi obtenu le Brevet
d’Initiateur Fédéral. C’est le premier
niveau des diplômes fédéraux. Ce brevet correspond à l’initiation en école de
patinage. Un membre s’est également
engagé dans un stage de Brevet
d’Entraîneur Fédéral, option course.
C’est le deuxième niveau de diplôme de
la FFRS, il est spécifique à la discipline
course.
Un des objectifs du club est de déceler
les jeunes patineurs ayant du potentiel
en section vitesse et de les faire progresser dans des stages régionaux et
interrégionaux en vue de participer au
championnat national. Pour réussir
dans cette aventure, des jeunes membres du RCB et du CARS (G. Philippi,
A. DellaChiesa, E. Lacombe) s’entraînent
déjà en commun dans les deux clubs.
La détente et le jeu sont également de
mise lors des séances d’entraînement,
c’est pourquoi le RCB a investi dans
l’achat de matériels de hockey afin de
faire découvrir cette autre discipline du
roller à ses adhérents.
L’ambiance et la bonne humeur sont
toujours au rendez-vous au RCB. Le club
a organisé de multiples animations
durant l’année (sortie rando/piquenique entre Boofzheim et Erstein, sortie
canoë sur l’Illwald, sortie accro-branche
au col du Kreutzweg). Les Boucles du
Rotenberg sont reconduites cette année
et les forces vives du RCB sont dans les
starting-blocks, prêtes à répondre à cet
événement qui clôturera l’année.
Contact et renseignements :
Christian Schneider au 06 25 80 23 18
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Tennis de table :
une championne de
France à Bergheim
a section Tennis de Table du Cercle Saint Sébastien de
Bergheim compte une centaine de joueurs (environ
40 adultes, 40 jeunes et 20 « baby-pongistes »). Six
équipes seniors et deux équipes de jeunes disputent les
championnats LATT ou AGR. L’équipe 1 joue en division
régionale 2.
La saison 2008-2009 a été marquée par la montée de
l’équipe 1 en régionale 2 et par le titre de championne de
France de Zhuowen HUANG en filles classées « 550
points ».
Zhuowen est née en Chine en 1983. Elle a commencé le
tennis de table à l’âge de quatre ans dans la ville de
Baoding (province du Hebei). Baoding dispose d’un des
plus importants clubs de Chine, il a formé plusieurs
champions du monde filles et garçons. À 9 ans, Zhuowen
doit choisir entre le tennis de table et études, elle a choisi
les études. Elle continue à jouer occasionnellement pour
les équipes de collège, lycée et université. Elle rencontre
son mari français, Frédéric VIGOT, grâce à une partie de
ping-pong organisée par son université.
L
L’année dernière, elle commença à rejouer pour le club de
Bergheim où son mari est licencié. En une saison, elle
gagne près de 7 classements. Elle remporte la finale régionale puis se rend à Tours pour la finale nationale qu’elle
remporte aussi après une finale accrochée.
Pour la saison 2009-2010 le club a pour objectifs :
- de maintenir l’équipe 1 en Régionale 2,
- d’améliorer la détection grâce au baby-ping,
- de poursuivre la formation des jeunes et de les fidéliser.
En plus de cela, le traditionnel tournoi interne sera cette
saison une édition spéciale puisque le club soufflera ses
30 bougies. Tous les anciens vainqueurs ainsi que tous les
joueurs ayant marqué l’histoire du club seront invités à
cette occasion. Il se déroulera dimanche 23 mai 2010.
Vous pouvez retrouver toutes les informations relatives à
la section tennis de table sur son site Internet à l’adresse :
http://cssbergheim.free.fr/
La section gym
du Cercle Saint Sébastien
a section gymnastique au
sein du Cercle Saint-Sébastien
compte 74 licenciés en gymnastique féminine et 28 en masculine. Ces 102 gymnastes sont
répartis en 5 groupes : poussin
garçon (6 à 9 ans), pupille garçon (10 à 15 ans), poussine fillette de (6 à 10 ans), jeunesse
fille (11 à 14 ans) et aînée fille
(15 ans et plus). Les entraînements ont lieu au gymnase du
centre culturel et sportif.
Tous les gymnastes participent aux compétitions organisées par
l’Avant-Garde du Rhin,
ligue alsacienne de la
Fédération Sportive et
Culturelle de France.
Deux gymnastes aînées
se sont qualifiées pour
les demi-finales des
coupes d’hiver FSCF et
L
une pour la finale nationale.
Pour pouvoir participer aux différents championnats, nous avons
deux juges féminines et trois
juges masculins qui se recyclent
tous les ans. L’accent est mis sur
la formation des cadres, des
juges et des jeunes. La porte du
club est toujours ouverte pour
les amateurs de gymnastique, il
vous suffit d’entrer.
L’Accordéon Club
Pelzkappel
accordéon club avec ses deux orchestres participe chaque fois que l’occasion lui en est donnée à l’animation
de la commune. Afin d’élargir leur répertoire, les musiciens et le directeur, P. Keller,
se sont retrouvés, les 21 et 22 novembre au
refuge du Schelmenkopf pour un week-end
de répétition.
Ce n’est pas la première fois qu’un tel weekend est organisé, il permet de travailler différentes œuvres de façon approfondie mais
également de resserrer les liens entre les
musiciens dans une ambiance détendue.
Cette année, l’objectif était de préparer au
mieux le concert du samedi 23 janvier 2010
au centre socio-culturel.
L’accordéon club est ouvert à toutes et à
tous les amateurs de cet instrument. Les
répétitions ont lieu le vendredi de 20h à 22h.
Contacts et renseignements : P. Keller (06 80
12 62 44) ou J.-A. Chalard (03 88 64 36 02).
L’
decembre 2009
Bergheim regards
24
A S S O C I A T I O N S
Tennis : bientôt un
quart de siècle !
U
n quart de siècle, c’est l’occasion de faire un petit
retour en arrière et de nous rappeler les objectifs des
fondateurs du STLC, Ski Tennis et Loisirs Club de
Bergheim. En créant cette association en 1983, Martin Wotling
avait l’ambition de proposer aux habitants des activités sportives et culturelles nouvelles à Bergheim : tennis, ski, vélo…
Obligés, au début, de louer les courts de clubs voisins, les
joueurs de tennis du STLC eurent le bonheur en 1985 de fouler
des terrains neufs mis à la disposition du club par la
commune. Au fil des années, le tennis prit de plus en plus
d’importance au sein de l’association.
Depuis la création de la section tennis jusqu’à aujourd’hui,
les équipes dirigeantes ont privilégié la formation des jeunes
et la compétition avec des éducateurs et moniteurs de qua-
lité. Tous les ans, une cinquantaine de jeunes fréquentent
l’école de tennis. La construction de la salle de sport en 1996
a engendré un progrès considérable en permettant au club de
fonctionner toute l’année. De 2001 à 2007, le STLC a innové en
mettant son moniteur à la disposition de l’école primaire pour
une trentaine de séances annuelles. Pendant 12 ans le tournoi du Vignoble par équipes a rassemblé les clubs de tennis
de la proche région. Depuis 3 ans, il a été remplacé par un
tournoi open individuel en août. Il y a 25 ans, le secrétaire
tapait les comptes rendus et le courrier à la machine à écrire
avec du papier carbone pour les doubles. Aujourd’hui le STLC
possède son site internet qui permet une communication
beaucoup plus aisée et rapide (www.club.fft.fr/stlc-bergheim).
En 25 ans, plusieurs centaines de membres ont foulé les
courts de tennis de Bergheim. Les terrains rénovés avec du
gazon synthétique en 2005 sont là pour en accueillir encore
beaucoup d’autres ces prochaines années.
Renseignements : www.club.fft.fr/stlc-bergheim
Le don du sang : un geste qui sauve
D
onner son sang est un acte généreux qui permet chaque année de soigner un million de malades. Le sang
comprend trois composants majeurs : les globules rouges, les plaquettes et le plasma. On ne transfuse jamais du
sang total à un patient, mais seulement le composant dont il
a besoin. Il peut arriver qu’un malade ait besoin des trois
composants.
Le don du sang total (lors des collectes au Centre sportif et
Culturel) permet de prélever en même temps tous les composants du sang qui sont ensuite séparés.
Le don en aphérèse, à l’EFS de Colmar, permet de ne prélever
qu’un seul composant sanguin au moyen d’un séparateur de
cellules, les autres étant restitués au donneur au fur et à
mesure du don. Ce don offre l’avantage de prélever en plus
grande quantité le composant dont les malades ont besoin. Il
est un peu plus long mais il est moins fatigant.
Un maître mot : la sécurité. Chaque poche prélevée ainsi que
les tubes échantillons correspondants sont enregistrés et
dotés d’un code-barres afin d’assurer, d’un bout à l’autre de
la chaîne transfusionnelle, une parfaite traçabilité, gage de
sécurité des produits sanguins.
En janvier 2009, un arrêté ministériel a fixé de nouveaux critères de sélection des donneurs de sang, en prenant notamment en considération l’allongement de l’espérance de vie et
de l’évolution des techniques de prélèvement :
• Sang total : 6 fois par an pour les hommes et 4 fois pour les
femmes, jusqu’à la veille du 71e anniversaire.
• Plasma : 24 fois par an, jusqu’à l’âge de 65 ans.
Bergheim regards
decembre 2009
• Plaquettes : 12 fois par an, jusqu’à l’âge de 65 ans.
L’Amicale des donneurs de sang de Bergheim-Thannenkirch
organise 4 collectes par an.
En 2009, elle enregistre 387 dons, pour 419 dons en 2008, soit
une baisse de 7.6 %. Même si les critères de sélection sont
de plus en plus stricts, on peut regretter cette légère baisse,
vu l’augmentation de la population de Bergheim. 600 dons
sont nécessaires par jour en Alsace : il faut donc souhaiter
qu’en 2010 beaucoup de citoyens participent à cet acte de
solidarité dont chacun d’entre nous pourrait un jour avoir
besoin.
T E M P S
F O R T
25
BELLE AFFLUENCE
POUR LOUFTIBUS
Photo C. Dumoulin
La 4e édition du festival jeune public Louftibus s’est déroulée les
6 et 7 juin derniers dans notre village. L’occasion de constater
que cet événement familial est désormais solidement ancré dans
le paysage culturel local et attire un nombreux public.
Photo C. Dumoulin
les deux chargées de mission de l’association, Géraldine Joët et Sandrine Pereira
Diogo, embauchées jusqu’en juillet dernier.
Pendant le festival, près
d’une centaine de bénévoles
de toutes les générations et
de tous les villages grossit
l’équipe, sans oublier non plus
l’implication forte et indispensable des services techniques municipaux.
M
algré une météo incertaine,
plusieurs milliers de personnes
sont venues s’offrir une promenade culturelle sans pareille le long des
remparts de Bergheim. Public détendu,
programmation ludique, ateliers éducatifs
et cadre magnifique, il est difficile de
résister au charme unique de Louftibus,
plongeant les enfants dans un XIVe siècle
magique où les guerriers barbares ont été
remplacés par des marionnettes. La
recette de cette quatrième édition se
compose d’une bonne dose d’énergie
associative mâtinée de valeurs pédagogiques proches de l’éducation populaire.
Un travail d’équipe
Le festival est le fruit d’un travail
d’équipe de longue haleine, mené toute
l’année par un noyau dur de bénévoles et
L’avenir de Louftibus
La 5e édition est en pleine réflexion. Le travail se décline en commissions, certaines
ont besoin de nouveaux participants, pas
forcément qualifiés. Vous pouvez participer à la préparation du festival en rejoignant l’association. Si vous avez des
enfants, ils ne vous empêcheront pas de
vous investir puisque l’association prévoit
des ateliers qui leur sont destinés lors de
ses réunions en journée!
Pour plus de renseignements, rendez-vous
sur le site www.louftibus.net ou contactez
Véronique Mateus, présidente, e-mail :
[email protected] - Tél. 06 21 15 83 38.
Les écoliers en spectacle
En ouverture du festival, la
classe des grands de l’école
maternelle de Mme Holder, a
démontré le potentiel artistique de nos chérubins, en
présentant un spectacle issu
d’un travail réalisé tout au
long de l’année scolaire.
Se donner du temps avec son
enfant, vivre un moment de
partage et d’échange dans un
cadre rassurant et bucolique,
voilà la signature Louftibus.
Partager une activité avec son
enfant, le valoriser, l’encourager, réaliser avec lui, c’est ce
que les parents ont vécu avec
leur progéniture le long des
remparts…
decembre 2009
Bergheim regards