La finition des parquets - Tondeur Editions
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La finition des parquets - Tondeur Editions
TECHNIQUE La finition des parquets Dans le passé, il s’agissait surtout de faire un choix entre deux options : cirer ou vernir. Si l’on choisissait de cirer, cela impliquait un pénible labeur à renouveler plusieurs fois par an, d’autant que les taches s’y incrustaient facilement. Si l’on vernissait en revanche, le parquet était recouvert d’une couche épaisse souvent brillante qui dénaturait quelque peu le bois. Il fallait néanmoins choisir entre ces deux "maux". Heureusement, ces problèmes font aujourd’hui partie du passé car on trouve dorénavant des vernis satinés qui atténuent fortement l’effet de brillance ainsi que des cires faciles à appliquer en toutes circonstances et dont la résistance aux taches est nettement meilleure qu’avant. Dernière touche apportée au parquet, la finition dite de protection doit être choisie avec soin et être de qualité irréprochable, car c’est elle qui contribue à améliorer sensiblement la résistance du parquet à l’usure ainsi qu’aux agressions de toutes sortes (abrasion, rayures, taches…) tout en contribuant par la même occasion à sa beauté. Son choix se fera en fonction de plusieurs critères d’ordre essentiellement esthétique (aspect de surface recherché) et pratique (selon le trafic subi par le parquet). Lorsqu’on parle de finition des parquets, il convient enfin d’établir une distinction très nette entre d’une part les finitions de type protectrice (cire, vernis et huile) – nous parlerons ici de traitement de protection – et d’autre part les finitions purement décoratives tels que le cérusage, le lasurage, la peinture ou le blanchiment. La pose d’un parquet en bois massif s’accompagne d’un choix irrémédiable en terme de finition qui n’est pas toujours aisé à opérer. En effet, la problématique de la finition du parquet est une question qui préoccupe bien des propriétaires, qu’il s’agisse d’une construction neuve ou d’une rénovation. Jadis, le dilemme se posait surtout entre un vernissage ou un cirage avec, dans les deux cas, des désavantages et des atouts spécifiques. Aujourd’hui, les produits de traitement ont évolué et permettent d’obtenir des résultats plus satisfaisants. Les préliminaires Un parquet brut, c’est-à-dire qui n’a pas été traité au préalable en usine, doit recevoir après la pose un traitement de protection, mais cette opération, qu’il s’agisse d’un cirage, d’un huilage ou d’un vernissage doit toujours être précédé d’un travail préparatoire qui se divise généralement en deux étapes : le ponçage et le bouche-porage. Le ponçage 1 1. Le bois de frêne est une essence très recherchée pour sa teinte naturelle très pâle. Décliné ici en version monolame (12,9 cm larg), il bénéficie d’une finition vernie mate (vernis polyuréthane haute dureté) adaptée à un trafic intense. Différentes longueurs de lames sont disponibles. Gamme «Frêne Nordic» de Junckers 2. Ce beau parquet en chêne massif offre une surface particulière. En effet, le relief qui caractérise la surface de ses lames lui donne un look unique. Son aspect est brut, cependant il se révèle doux au toucher. Ce résultat est obtenu grâce à un traitement spécifique en 5 temps : le bois est mis en relief puis brossé, patiné, huilé et enfin fixé. Livré 22 L’opération préliminaire de ponçage est essentielle car c’est d’elle que dépendra en grande partie la bonne tenue du produit de finition choisi. Le ponçage est une tache difficile et relativement délicate réalisée au moyen d’une ponceuse à parquet électrique, un appareil facilement disponible en location. Il s’effectue en trois étapes successives utilisant des papiers abrasifs de plus en plus fins. Le recours à un professionnel n’est pas du luxe car l’opération est éprouvante et le ponçage doit être très régulier. En effet, un stationnement de la machine en marche entraîne un creux irrécupérable dans le bois, d’où la nécessité d’une maîtrise complète du processus. Le ponçage final doit être effectué dans le sens du bois ou, lorsque c’est impossible (dans le cas d’un parquet mosaïque par exemple) dans le prolongement de la lumière. Les bords de la pièce qui ne peuvent être atteints par la machine seront poncés à l’aide d’une petite ponceuse à disque et les angles au racloir ou à la ponceuse à patin triangulaire. Entre chaque ponçage, la poussière doit être soigneusement aspirée car la couche de finition ne peut être appliquée que sur une surface parfaitement propre. 3 prêt à poser en lames de 11 cm de large et 14 mm d’épaisseur, il se décline en trois finitions différentes : earth (brun), grey (gris) et bright (clair). Collection «Life» de Collstrop Home 3. Choisi dans une gamme de bois plutôt rustique, ce parquet contrecollé (avec parement en chêne de 3,4 mm) apporte par ses nœuds importants, ses traces noires et sa décoloration une touche d’authenticité à cette pièce tout en lui conférant une tendance à la fois très actuelle et intemporelle. 2 Le bouche-porage Les traitements de protection A l’issue du ponçage intégral du parquet, l’application d’un enduit bouche-pore, également appelé sealer, est recommandée à défaut d’être obligatoire. Cette seconde opération préliminaire consiste à imprégner le bois avec un enduit dont la composition est proche de celle des vernis. Il s’agit en réalité de vernis à fond dur dilué avec de l’huile pénétrante siccative. Cet enduit imprègne la couche supérieure du bois permettant ainsi d’augmenter la résistance des fibres et servant de barrage à la pénétration des liquides. Il empêche également les salissures de marquer le parquet. En d’autres termes, le bouche-porage facilite grandement l’entretien d’un parquet. On distingue trois grands types de traitements : vernis, cire et huile. Chacun possède des spécificités en terme d’application et de protection qu’il convient de détailler ici. Ces lames larges de 139 mm ont été vernies en usine et offrent une finition satinée très résistante. Référence «Campagne saphir» dans la gamme «Otello» de Panaget 4. Les lames d’un parquet peuvent aussi être peintes comme n’importe quelle boiserie, soit dans le cadre d’une rénovation mais aussi, plus rarement, dans une construction neuve. Le choix d’une peinture à bois très résistante s’avère absolument nécessaire pour supporter le trafic domestique. Doc. Théodore Décoration Le vernis Egalement connue sous le nom de vitrification, l’application d’un vernis sur le parquet est de loin la finition la plus répandue (environ 80 % des parquets neufs). Ce succès est dû au fait que de nombreux parquets prêts à poser sont vernis en usine avant la pose. La notion de "vernis usine" signifie généralement, en jargon de parqueteur, que le parquet a reçu cinq couches de vernis, suivies d’un polymérisation, c’està-dire une action chimique 23 4 destinée à durcir le vernis. Cette vitrification de haute qualité assure une très grande résistance à l’abrasion et aux taches. De nombreux vernis à parquets sont disponibles sur le marché. Ils se classent en trois grandes catégories : * Les vernis à base de résine alkyde : Il s’agit de vernis dilués au white-spirit, faciles à appliquer à la brosse ou au rouleau et qui durcissent en 5 jours à peine. Leur résistance à l’usure et aux rayures est cependant moins bonne que celle des vernis polyuréthanes et ils ont tendance à jaunir en vieillissant. Ils sont en outre peu écologiques. un temps de séchage de 24 à 48 heures, au terme duquel le vernis atteint 80 % de sa dureté. L’entretien d’un parquet vitrifié est simple, c’est d’ailleurs l’un de ses points forts. Il suffit de le dépoussiérer à l’aspirateur puis de le nettoyer avec un linge humide. Il est également possible de passer un balai à franges imprégné d’un produit spécifique pour parquet. Lorsque le vernis encausticage est le traitement de protection le plus ancien, appliqué depuis des siècles en particulier sur les parquets massifs en chêne. Ce mode de finition concurrence la vitrification dans un souci écologique. En effet, la cire conserve intacte et bien apparente la structure du bois. Elle offre en outre une agréable odeur d’encaustique et se révèle facile à restaurer en cas de détérioration * Les vernis polyuréthanes : Souples et résistants, durcissant en 10 jours environ, ces vernis sont également à base de solvant. Ils forment une couche protectrice très solides mais offrent quelques désagréments tels qu’une odeur de solvant et un léger jaunissement. Ils sont surtout utilisés pour les parquets très sollicités. * Les vernis acryliques (en phase aqueuse) : Derniers arrivés sur le marché, ces vernis sont issus de recherches visant à mettre au point des produits qui respectent l’environnement puisque dépourvus de solvant. Ils sont donc non polluants et sans odeur et s’appliquent en outre très facilement. Un autre avantage réside dans le fait qu’ils sèchent rapidement ce qui permet d’appliquer plusieurs couches par jour. Cependant, la résistance à l’usure ne sera atteinte qu’au bout de 7 à 14 jours. Avant de procéder à la vitrification d’un parquet, il faut veiller au respect de conditions très précises : le bois ne doit pas dépasser 10 % de teneur en humidité; la température en cours de vitrification doit être supérieure à 12° C; le parquet doit être soigneusement poncé et parfaitement dépoussiéré. Une fois le sol poncé et nettoyé, on applique le vernis à la brosse, au rouleau ou au pistolet. Après séchage de la première couche, on ponce à nouveau légèrement, on dépoussière et on applique la deuxième couche. Après l’application de la dernière couche, il convient de respecter 5 5. Dans une salle de bains, un parquet doit être parfaitement résistant à l’humidité, soit par sa nature même, soit par un traitement adapté. Ce parquet cumule les deux: il s’agit d’un parquet contrecollé dont la couche d’usure (4 mm sur 10 mm d’épaisseur totale) est en teck, un bois totalement imputrescible. Il est en outre protégé par une double couche d’huile. Réalisation : Argolis commence à perdre son éclat, il est conseillé de passer un produit raviveur (polish) qui lui rend sa transparence et fait disparaître les petites rayures. Cette opération sera idéalement renouvelée tous les 6 mois environ. Si le parquet vitrifié est ainsi entretenu régulièrement, il ne devra pas subir de nouvelle vitrification avant 10, 15 voire 20 ans en fonction de son utilisation et de sa localisation. de la couche protectrice. En revanche, sa résistance à l’usure et aux taches est moindre. Même les taches d’humidité laissent des auréoles difficiles à éliminer. La finition à la cire est dès lors déconseillée dans les espaces à trafic intense, les pièces les plus fréquentées de la maison. L’encausticage d’un parquet excluant toute vitrification, il faut bien choisir l’un ou l’autre L’enduit de cire sera appliqué sur un parquet poncé et dépoussiéré. Il sera en outre traité au moyen d’un sealer ou bouche-pores. Cet enduit a pour but d’obtenir une 24 La cire Finition traditionnelle par excellence, le cirage ou couche de fond au pouvoir d’absorption égal et d’augmenter la résistance à l’eau. Le sealer doit être appliqué au moyen d’un rouleau à poils courts, d’abord dans le sens perpendiculaire aux fibres du bois pour terminer dans le sens des fibres. Il convient ensuite de remplir les fentes du parquet au moyen d’une pâte à bois avant d’appliquer la cire. La méthode est la suivante. On répand avec un pinceau large une couche de cire liquide diluée à 10 % avec de l’essence de térébenthine. Cette première couche a pour effet de remplir partiellement les pores du bois et d’assurer l’adhérence des couches ultérieures. L’excédent de cire est enlevé avec un chiffon de coton propre et sec. Au bout de deux heures, on ponce la surface avec un abrasif à grain très fin puis on applique la seconde couche au pinceau ou à la cireuse électrique. Après séchage, on doit encore lustrer le sol avec un chiffon en coton afin de le faire reluire. L’entretien d’un parquet ciré doit être régulier, par dépoussiérage et nettoyage avec un linge humide. Aux endroits où la cire s’use plus vite, il convient d’appliquer une nouvelle couche de cire et bien l’étendre. Si les finitions à la cire constituent le nec plus ultra en matière de parquet, grâce notamment à leur patine et leur odeur inimitables elle est aussi beaucoup plus contraignante car la couche de cire doit être renouvelée souvent, de l’ordre de une à trois fois par an. En outre, en cas de tache, il faut enlever la cire, poncer et renouveler l’encausticage. L’huile Contrairement aux vernis et à la cire qui agissent principalement en surface, l’huile pour parquet constitue une véritable protection en profondeur. Très fluides en effet, les huiles pour parquet pénètrent dans le bois et le protègent contre les taches et les salissures. C’est donc une finition non filmogène, ce qui signifie qu’elle ne se limite pas à la surface du bois contrairement à la cire ou au vernis. Elle présente cependant deux inconvénients par rapport à la vitrification : son coût et son irréversibilité. Le bois étant imprégné en profondeur, un parquet huilé l’est définitivement. Surtout en usage dans les lieux publics, le huilage s’opère au moyen d’une solution à base d’huile de lin et de siccatif qui offre l’avantage également de nourrir le bois. Cette finition peut éventuellement précéder un encausticage mais elle est rigoureusement incompatible avec une vitrification. Les parquets huilés exigent relativement peu d’entretien. Ils doivent simplement être dépoussiérés régulièrement à l’aide d’un balai à franges légèrement humide. En, revanche, il convient de renouveler la couche de cire tous les 6 mois à un an, selon le type de cire et la fréquentation des lieux. Un ponçage léger permet à cette occasion d’estomper les éventuelles taches avant l’application de la nouvelle couche d’huile. Comment choisir ? Au-delà des options esthétiques, des goûts de chacun ou du respect de la tradition, le choix d’un de ces trois procédés de protection peut être dicté par les circonstances ou tout simplement par un souci d’efficacité lié au trafic auquel sera soumis le parquet. Ainsi, il est chaudement recommandé de vitrifier le parquet dans une cuisine ou une salle de bains, car le risque de tache y est nettement plus élevé. Dans les chambres en revanche ou dans un salon, un parquet ciré sera du plus bel effet, en particulier dans un intérieur classique, traditionnel ou rustique. Les finitions décoratives Si les trois traitements de finition que nous venons d’évoquer ont tous un caractère protecteur pour le bois des parquets, les finitions décoratives que nous allons aborder maintenant n’ont qu’une finalité purement esthétique. Il s’agit dès lors d’un tout autre genre de finitions, compatibles d’ailleurs avec les traitements de protection. Dans le cas des parquets on en dénombre quatre principales : les lasures, le cérusage, la peinture et le blanchiment ou décoloration. Le lasurage Le lasurage est un procédé décoratif par coloration transparente qui permet de teinter le bois tout en laissant transparaître sa structure, c’est-àdire les dessins de ses fibres et de ses veines. Il existe un très grand lorsqu’on applique une lasure d’une teinte inhabituelle pour du bois, comme un bleu-gris, un vert amande ou un rose tendre. En règle générale, les lasures n’est pas vraiment incompatible avec un parquet, mais il s’avère cependant peu adapté. Pourquoi choisir d’installer un parquet si le bois n’est pas visible? Ce type de finition trouvera cependant son utilité dans certains chantiers de rénovation, lorsqu’un parquet s’avère trop abîmé et que toute autre finition ne permet pas de restaurer sa surface de manière satisfaisante. Dans ce cas, le choix des teintes est extrêmement large. Le cérusage Le cérusage d’un parquet est un procédé décoratif destiné à mettre en valeur le veinage d’un bois et qui convient surtout au bois de chêne. La technique consiste à décaper soigneusement le parquet au préalable avec un shampoing spécial, puis à brosser énergiquement la surface du bois avec une brosse métallique afin de creuser les pores. L’opération suivante consiste à appliquer la céruse à l’aide d’une spatule. On essuie ensuite le bois à contrefil puis on ponce avec un abrasif à grain très fin avant de fixer au moyen de deux couches de vernis. La céruse est une teinture fournie prête à l’emploi, mais elle ne contient plus de plomb comme ce fut le cas autrefois. Le blanchiment ou déco oloration Même si le terme de parquet blanchi est couramment usité, il convient plutôt de parler de 6 décoloration pour décrire ce type de finition très en vogue 6. Composé ici de panneaux à pour obtenir un vieillissement aujourd’hui, en particulier dans damier en bois de chêne ciré, proche de l’authentique, le chêne les intérieurs de style neuf est en effet transformé selon contemporain. Cette finition ce parquet à l’ancienne participe un procédé spécial en un parquet au charme subtil de cet intérieur. s’applique aux essences de bois En outre, il ne cesse de s’embellir au caractère bien trempé. les plus courantes et a pour but Parquet de Di Legno à l’usage: spécialement traités de focaliser l’attention sur le côté brut de la matière. s’appliquent en deux couches et la Il existe différentes techniques de nombre de teintes disponibles coloration obtenue pourra varier dans la gamme des lasures. décoloration mais toutes les en fonction de l’essence à teinter. essences ne réagissent pas de la Particulièrement esthétiques, les lasures représentent une manière Avec une finition décorative en même façon : alors que l’on peut lasure, la fibre du bois n’est subtile d’agrémenter un bois aisément éclaircir les bois de teintée que superficiellement; le relativement bon marché comme résineux avec une simple eau de le pin ou l’épicéa, en lui conférant bois devra donc ensuite être javel, le chêne ne réagira en protégé par un vernis, comme un une teinte qui lui donne l’aspect aucune manière à ce traitement et bois brut. du chêne, du merisier ou de au contact d’un décapant à base l’acajou par exemple. Plus le bois d’eau il aura même tendance à La peinture est clair à l’origine, plus la teinte noircir. Quant à certains bois Contrairement à la lasure qui a est fidèlement restituée. Par leur exotiques, il ne peuvent en aucun pour mission de teinter le bois par cas être éclaircis. transparence, les lasures transparence, la peinture recouvre On distingue principalement deux exploitent à merveille la richesse le bois de telle sorte que la de l’essence de bois utilisée, soit grandes méthodes pour décolorer structure de ce dernier n’est plus pour la renforcer, soit pour la les bois. Toutes les deux doivent détourner. C’est notamment le cas apparente. Ce procédé décoratif être précédées d’une mise à nu du 25 7. Les parquets en bois de chêne, qu’ils soient massifs et cloués ou contrecollés et collés sur chape comme dans cet intérieur, se prêtent particulièrement bien à une finition à l’huile. Après ponçage des lames, l’huile assure une bonne protection au bois tout en le nourrissant en profondeur. Réalisation : Jadoul 8. La vitrification au vernis est le mode de protection le plus efficace pour les parquets les plus sollicités. Parmi les nombreux produits disponibles sur le marché, trois types de vernis différents permettent de varier l’aspect final du parquet traité : mat, satiné et brillant. Gamme Sigmavar de Sigma Coatings 7 parquet, par décapage ou décirage suivi d’un léger ponçage. La première méthode consiste à décolorer le bois avec un mélange à base d’eau oxygénée (90 %) et d’ammoniaque (10 %). La solution est appliquée au moyen d’une brosse synthétique suivi d’un rinçage à l’eau froide et d’une neutralisation avec un peu d’alcool à brûler ou de vinaigre dilué dans l’eau. La seconde méthode fait appel au sel d’oseille également connu sous le nom d’acide oxalique, disponible sous la forme de cristaux que l’on fait dissoudre dans l’eau chaude à raison de 200 grammes par litre. Le produit est appliqué avec un pinceau en nylon ou une éponge, en prenant soin de se protéger avec des gants. Il faut laisser agir le produit durant deux heures environ avant de rincer à l’eau. Enfin, on n’oubliera pas de neutraliser avec un peu d’alcool à brûler dilué. 9 8 26 9. Pour conserver tout le cachet et l’authenticité de ce parquet ancien, on utilise la méthode du huilage pour protéger le bois. L’huile pour parquet utilisée ici est naturelle, riche en matière d’origine végétale. Elle imprègne et nourrit durablement la surface du bois et la protège contre la poussière, l’humidité et les taches. Huile pour parquet de Syntilor