Localité. — Jorf-Ouazène près Oujda (Lacour), quatre exem

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Localité. — Jorf-Ouazène près Oujda (Lacour), quatre exem
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BULLETIN
DE
LA
SOCIÉTÉ DES
SCIENCES
NATURELLES
DU
MAROC
Localité. — Jorf-Ouazène près Oujda (Lacour), quatre exemplaires dans ma collection.
•
M. disparis Escalera, 1925. Type : Aïn-Leuh.
Très bien décrite par l'auteur, cette espèce est, par son pénis,
extrêmement voisine des deux précédentes (incertus et Lacouri),
avec lesquels elle forme une petite série orthogénétique très intéressante (7). Chez disparis, le bouton humerai a complètement disparu, le rebord épipleural est à peine épaissi, les épaules en angle
d'ensemble droit parfaitement émoussé.
Plus voisin d'incertus que de Lacouri par ses dimensions et la
forme de son corselet, il diffère des deux par son dimorphisme
sexuel très prononcé, la femelle beaucoup plus ventrue que le mâle
qui est très parallèle comme chez incertus ; en outre, la microsculpture est plus faible, d'où un aspect plus brillant, les antennes
sont beaucoup plus épaisses et le pénis plus sinueusement rétréci
vers l'apex (fig. ik).
N'est encore connu que du Moyen-Atlas où il est abondant.
Sous-genre Melambius
s. str.
Cette section est homogène. L'appareil copulateur (au moins en
ce qui concerne les formes marocaines) est remarquable par l'échancrure médiane apicale plus développée et surtout plus large que
dans les sous-genres précédents (fig. 25 à 28).
Aux quatre espèces que j ' a i déjà étudiées dans une précédente
note (8), il faut ajouter la suivante :
M. Otini sp. nov.
Voisin de mideltensis Ant., dont il a le faciès et les dimensions.
En diffère par son corselet moins transversal, la ponctuation du
disque est aussi forte mais isolée, devenant contigue, rugueuse et
embrouillée sur les déclivités sans toutefois former les strioles longitudinales que l'on observe, même au milieu, chez mideltensis ;
les intervalles élytraux sont plus fortement rélevés, les points des
stries sont plus forts et les granules intervallaires plus développés.
( 7 ) L'existence de cette petite série homogène, qui comprend deux Hoplai-iobius et un Allophylax
au sens ancien, montre clairement que ce dernier
genre était en partie artificiel.
(S)
ANTOINE, 1 9 3 3
: B. S. Se. nat.
Maroc, XII, p. 1 8 7 . — La variété de
Melambius
breviusculus
Fairm. signalé du col de Telremt par A L L U A U D (Bull.
Maroc, VI, 1 9 2 6 , p. 2 4 ) se réfère bien certainement au mideltensis
Ant.

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