Hans Christian Andersen Hans Christian Andersen est
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Hans Christian Andersen Hans Christian Andersen est
Hans Christian Andersen Hans Christian Andersen est né le 2 avril 1805 à Odense au Danemark. Cet auteur et poète danois a conquis des millions de lecteurs grâce à ses nouvelles et ses «contes de fées ». Issu d’un milieu très modeste, Hans Christian eut, en plus, le malheur de perdre son père vers l’âge de 12 ans. Dès lors, il fut entièrement livré à lui-même à tel point qu’il ne tarda pas à abandonner l'école. Ce sont donc les œuvres d’auteurs comme Ludvig Holberg et William Shakespeare qui ont pris le relais pour continuer son instruction de parfait autodidacte. Son premier récit intitulé La petite fille aux allumettes est directement inspiré de l'enfance malheureuse de sa mère dans une famille pauvre. Désireux de faire carrière à l’opéra en tant que chanteur, il se rend à Copenhague en septembre 1819 pour réaliser son rêve. Mais il est rejeté des théâtres car pris pour un fou. Il trouve néanmoins du réconfort auprès de musiciens comme Christoph Weyse et Siboni ou encore le poète Frederik Hoegh Guldberg. C’est en tant qu’apprenti danseur qu’il fait son entrée au théâtre royal. Il trouva en la personne de Jonas Collin un nouveau patron qui avec il se lira d’amitié à vie. Ensuite, c’est au tour du roi Frédéric VI de prendre en charge ce garçon intriguant qui visiblement ne laisse pas indifférent, y compris à la cour. Il lui offrit la possibilité de parfaire son instruction à l'école de grammaire de Slagelse. Mauvais élève et indiscipliné, de surcroit, il y resta jusqu'en 1827 bien que ces années soient, selon lui, les plus sombres et amères de toute sa vie. En 1829, il connait le succès avec un roman fantastique intitulé Un voyage à pied depuis le canal Holmen jusqu'au point d'Amager, et il enchaîne la même année avec une farce et un recueil de poèmes qui ont le même succès. En 1833, il reçoit un petit viatique de la part roi Frédéric VI qui lui permet alors d’entreprendre son premier long voyage en Europe. Il ira ainsi visiter la Suisse romande où il pourra écrire Agnès et le Triton (Agnete og Havmanden), et en octobre 1834, il arrive à Rome. En 1835, il fait publier son premier roman L'Improvisateur qui lui permet d’avoir un succès comme il n’en avait jamais eu dans sa vie. Le meilleur restait à venir avec un roman "O.T." (1836) ou encore le volume de sketches portant le titre "En Suède" qui ont rencontré encore plus de succès auprès de ses lecteurs, de plus en plus nombreux. Et c’est l’année d’après qu’il écrira selon de nombreux connaisseurs sa meilleure nouvelle à laquelle il donna le titre de "Seulement un bonimenteur". Andersen fut aussi un grand voyageur. Il entreprit ainsi plusieurs voyages tout au long de sa vie. Le plus long de ses voyages, qui s’étala sur deux années entière en 1840 et 1841, l'emmena à travers l'Allemagne, l'Italie, Malte, et la Grèce jusqu'à Constantinople. Il effectua le voyage du retour par la Mer Noire avec une remontée du Danube comme point marquant de ce périple. Ce périple à travers toute l’Europe a été si marquant pour Anderson qu’il n’hésita pas à partager cette expérience avec ses lecteurs dans "Bazar d'un poète" (1842) que beaucoup considèrent comme étant le meilleur de ses livres de voyage. Désireux de se diversifier, il fait ensuite le choix de se tourner vers le théâtre mais, il n’eut pas malheureusement le même succès. L'"Album sans image" restera comme étant sa pièce la plus marquante. Dans le même temps, ses "Contes" ont continué à faire le bonheur de milliers de lecteurs avec notamment une seconde série à partir de 1838 et une troisième en 1845. Paradoxalement, et bien qu’il soit désormais connu et reconnu dans l'Europe entière, il ne jouit pas forcément de la même réputation parmi ses concitoyens danois. C’est un paradoxe qui perdurera tout au long de sa vie, même il a retrouvé de nos jours la place qui était la sienne parmi les plus grands auteurs danois, si ce n’est le plus grand. Au printemps 1872, Andersen se blesse grièvement suite à une chute accidentelle de son lit. Une chute aux conséquences fâcheuses dont il ne s'en remit pas puisqu’il décédera le 4 août 1875.