les monnaies gauloises - SAND Archéo Montélimar

LES MONNAIES GAULOISES
Longtemps méconnues, car relativement rares et fabriquées en peu
d’exemplaires, difficiles à identifier, ces monnaies ont été peu étudiées avant
1950 ; donc, elles intéressaient guère les collectionneurs, rebutés surtout par
leur qualité inégale, leur petite taille et le manque d’informations à leur sujet.
.Chaque peuple gaulois étant indépendant, on se retrouve avec une grande
quantité de types de monnayages.
L’obole marseillaise sera la première à circuler, au VIe siècle av. JC. On
pense que ce sont des mercenaires gaulois, enrôlés par les cités grecques, qui ont
introduit les monnaies en argent. Puis, progressivement, la monnaie se répandra
par la vallée du Rhône, dès le IIIe siècle. Les tribus ayant des mines d’or vont
frapper des statères comme les Arvernes, puis les Parisii ; les plus pauvres
utiliseront les rouelles, qui font office de menue monnaie, puis des pièces en
potin, alliage de plomb, d’étain ou de zinc.
Grâce aux travaux de JB Colbert de Beaulieu sur un dépôt monétaire
de la tribu des REDONES (région de Rennes en 1948), la numismatique gauloise a
fait de grands progrès.
Dès 100 av. JC, la monnaie gauloise va s’aligner sur le denier.
Depuis 20 ans, la découverte de trésors monétaires gaulois va se multiplier grâce
aux grands travaux réalisés en France (création d’autoroutes, de routes…).
TYPES DE MONNAIES :
Statère (copie de la statère grecque) : en or,
parfois en potin
Demi et quart de statère
Drachme puis denier : en argent
Potin : en alliage, ces monnaies sont coulées dans des moules en sable, donc de
qualité inférieure aux pièces frappées. Elles sont souvent peu lisibles et pas très
artistiques.
Dans notre région, c’est la drachme au cavalier qui a circulé le plus souvent, avec
celles de Marseille (monnaies à la croix).
Société Archéologique et Numismatique de Montélimar
Place des Carmes 26200 Montélimar