Carnet de voyage

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Carnet de voyage
Lettre d’information – février 2015
D.E.P.A.R.T.S.
Voyages Solidaires
Site http://www.departs-voyages-solidaires
Echos sur la vie de notre Association:
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1 -Récit par les « cobayes » DEPARTS du premier voyage en Equateur
de janvier / février 2015. Pages 1 à 9
2 -Activité récente micro crédit au Pérou. Page 10
3 -18ème Festival Escale Voyageuse à Avignon les 20, 21 et 22
mars 2015. Page 10
La fleur du bananier
VOYAGE EN EQUATEUR NOTRE DECOUVERTE!
Association D.E.P.A.R.T.S (Développer des Échanges et des Partenariats d’Actions Rurales par le Tourisme Solidaire) BP 20008, 13350 Charleval
Tél : 04 42 28 58 12 - E-mail : [email protected] - www.departs-voyages-solidaires.com
Bénéficiaire de l’agrément touristique n°AG 075 96 0034 de la Fédération Nationale des Foyers Ruraux
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2– COMPTE RENDU DU 1er SEJOUR EQUATEUR PAR LES VOYAGEURS ( cobayes)
18 Janvier 2015
Aujourd’hui grand départ pour l’Equateur! Comme c’est le premier voyage il faut le tester et comme à l’habitude les cobayes sont présents pour cette nouvelle destination. Départ de Marseille nous retrouvons d’autres voyageurs à Madrid, il
ne manque personne. A l’aéroport de Guayaquil un mini bus nous transfert dans une communauté de San Pedro à 3h de
route…(et de pistes) nous plongeons très rapidement dans l’univers équatorien. Le voyage paraît long. Arrivé dans la communauté et premier repas authentique soupe avec morceaux de pollo, riz bananes cuites et jus de fruits naturels.
Le lendemain matin assis à l’arrière de pickup (on comprend subitement pourquoi les équatoriens sont doués en concours
de rodéos) nous fonçons sur des voies défoncées et arrivons au but. Nous sommes accueillis par une première communauté qui cultive et vend du café torréfié. Toute l’explication détaillée, complexe de l’élaboration de notre breuvage national
le café nous est faite. Nous aurons droit à une dégustation fort appréciée, bizarre il n’a pas du tout le goût des dosettes...
GRAINS DE CAFE
Nous allons rendre visite à une radio communautaire à Jipijapa
qui sert à informer les petits hameaux isolés sur la vie de leur
groupement associatif. Nous découvrons la petite ville et son
musée archéologique avec des vestiges d’av JC, précolombiens,
de la culture Jama Coaque. Une soirée culturelle très dynamique
organisée par la communauté nous attendait : un bingo, cousin
de notre loto en Provence, suivi de danses folkloriques régionales. On ne sait pas d’où venaient les gens mais la grande salle
était trop remplie, ils sont restés à l’extérieur, ici pas de fenêtres!
C’est dans cette ville de Jipijapa que les premiers chapeaux Panama auraient été conçus et non pas à Montecristi.
20 Janvier
Visite de fabrication de tortillas de maïs et de yuca cuites dans des fours à bois traditionnels, une fois terminé on déguste
et c’est bon après de petites balades. On nous raconte une légende sur les puits enchantés d’où sortaient des chants harmonieux qui attiraient les amoureux dans le vide.
Départ pour la plage de Puerto Cayo, premières baignades dans le Pacifique. L’eau un peu fraiche et le
soleil légèrement voilé rendent le soleil redoutable.
Nous déjeunons en bord de plage, tout le monde en
profite pour se détendre car nous faisons beaucoup de
déplacements.
Enfin nous repartons vers Contagallo pour découvrir un site où
se trouvent un énigmatique arbre pétrifié. Dans les arbres
géants, des singes hurleurs se nourrissent des feuilles.
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Un petit repas fort sympathique poissons grillés tortillas et en dessert nous avons droit au mini récital des
deux guitaristes de la famille.
21 Janvier
Le lendemain matin nous partons pour Pisloy dans
une autre communauté enclavée dans la forêt tropicale où nous dégusterons un plat typique à base de poule créole enveloppée dans une feuille de banane: la
Tonga. Nous avons dormi une nuit chez ce couple qui
fait des travaux pour mieux recevoir les touristes et
leur fils veut faire une école de tourisme. Actuellement leur maison étant éloignée des routes, l’écolier
doit partir de très bonne heure le matin, environ 5h30
pour aller à pied sur les chemins en mauvais état car
les cours débutent à 7h30 et s’arrêtent à 12h30. Petite
balade où nous découvrons les premières plantations
mélangées à la végétation tropicale pour se protéger
du soleil qui tape à ici 35° et visite au jardin de plantes médicinales de la famille. Chacun se fait son petit
jardin avec les plantes médicinales qui lui conviennent, leurs connaissances se transmettent de génération en génération. Puis nous allons à Agua Dulce
dans la réserve Tumbes pour une randonnée sur un
sentier éco touristique très pentu où nous découvrons
une cascade. Avec la chaleur humide un petit plongeon est vraiment bienvenu. Par contre la remontée
du sentier fut laborieuse, heureusement qu’un petit
repas nous attendais.
22 Janvier
Aujourd’hui première randonnée pour découvrir des
gravures de la culture Mantena taillées dans le rocher.
Sur un parcours relaxant à l’ombre en suivant un ruisseau, entouré d’une végétation luxuriante, nous arrivons aux pétroglyphes énigmatiques: gravures préhistorique datant certainement du Néolithique. Notre
guide aperçoit un paresseux immobile, tel un mime
de rue, emmêlé dans les lianes. Il n’a pas daigné se
faire prendre en photo, le paresseux! Puis deuxième
randonnée dans une forêt sèche où s’écoule un filet
d’eau dans la rivière Ayampe, pas très fournie, cela
n’empêche pas d’y trouver un arbre de couleur verte
de taille imposante, l’hevea, emmêlé au ficus étrangleur. Nous arrivons, au milieu de nulle part, dans la
communauté de Casas Viejas assez importante qui
pratique élevage de bovins, chèvres, moutons et cultive comme ailleurs les produits locaux que nous aimons tant cacao et café, manioc. La plupart du temps
les habitants cultivent un petit jardin pour leur
consommation personnelle, et les plantations communautaires sont revendues pour l’entretien du village,
entre autres. Il y a plein d’enfants habillés tous à l’identique qui reviennent de l’école, seuls pas besoin
de l’accompagnement des parents comme chez nous.
Nous y resterons quelques jours, il fait bon se retrouver dans un même logement plusieurs jours de suites.
On peut en profiter pour laver notre linge, pas toujours facile à sécher, mais ici au moins il fait sec. En
Equateur le ciel est changeant: le matin souvent il
pleut le soir également et le reste de la journée le soleil nous oblige à mettre une couche de crème solaire
par dessus celle du répulsif anti moustic.
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LES PLUS JEUNES ONT RESISTE
Nous partons en bus à la commune d’Agua Blanca où nous resterons 2 jours. Première soirée découverte d’un rituel de purification suivi d’un badigeonnage de savon très noir...et pour terminer rinçage et détente dans un bain du lagon riche en
eaux soufrées. Nous sommes une vingtaine d’adeptes, malgré nous, assis sur le sol
autour d’un feu central, sous une bâche fermée de 10m de diamètre par 1,5m de
haut où la chaleur mélangée à la vapeur d’eau dégagée par des pierres chauffées au
rouge sont arrosées à coups de seaux d’eau. Le chaman nous incite à pousser des
cris particuliers pour nous détendre et nous sommes rapidement tous en sueur. En 20mn c’est déjà difficile à supporter
pour certains, en fait ça ressemble à l’autocuiseur et plus on tient longtemps plus la purification est réussie (ou plus les
carottes sont cuites). Puis passage au savon bizarre et décrassage sous un robinet + et le bain dans les eaux soufrées.
Repas dans la famille d’accueil où Roberto a un famille de 5 enfants, 3 petits enfants + les parents ça
fait beaucoup de monde à table ce qui fait qu’on est
seul et on prend le diner avant eux.
Lendemain matin visite du musée archéologique
d’Aqua Blanca où des statuettes, des outils, des vases ont été retrouvés sur les ruines archéologiques du
village. Puis randonnée sur un sentier où nous retrouvons des plantations de légumes divers et comme toujours les plantations de café et de cacao.
L’après midi direction la plage « Playa de los Frailes » à Puerto Lopez. Un peu de frais ne nuira pas
nous avons eu chaud ce matin, le Pacifique bleu vert
là devant nous agite inlassablement ses vagues, les
bateaux de pécheurs qui mouillent repartiront demain
matin. Le buitre cousin du vautour, nettoie la plage.
Les plus téméraires du groupe vont piquer une tête
l’eau est fraiche et salée. Notre hôtel est parfait calme
et bien intégré dans la végétation, on va y séjourner 2
nuits. Nous partons pour l’île de la Plata avec un
puissant zodiac, un peu plus d’une heure pour y arriver. En arrivant au bord de l’île il ralenti coupe les
moteurs et nous apercevons des tortues qui doivent
bien faire un mètre de long et des bancs de poissons
de toutes les couleurs. Nous accostons et partons à la
découverte des fous à pattes bleues. Des colonies de
frégates et de pélicans tournoient en haut de l’île on
dirait un champs d’oiseaux qui viennent ici au calme
pour se reproduire. Après avoir monté des centaines
de marches nous arrivons en haut où une vue superbe
nous attend. Et nous découvrons des drôles d’oiseaux,
les fous à pattes bleues. Les pattes de l’adulte sont
effectivement bleues alors que le nouveau né a un
duvet blanc et ses pattes grises. Le repas du soir, une
fois n’est pas coutume, sera super avec de délicieux
poissons et crustacés sauvages de l’océan.
Le lendemain de bonne heure une petite balade matinale nous fait découvrir l’activité des pécheurs et
surtout la vente de leurs poissons des plus petits aux
requins ou raies
découpés en morceaux. A d’autres
périodes on peut
apercevoir les
baleines à bosses.
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26 Janvier 2015
Visite de Montecristi ville d’élaboration des magnifiques
chapeaux « Panama » qui seraient en fait originaires de
Jipijapa. La matière première est la feuille d’un palmier
appelé « Carludovica » (genre de youka) les feuilles tendres sont séchées puis cuites la taille de la fibre découpée
déterminera la finesse du maillage et son prix qui peut
varier de 10 à 800€ . La confection peut durer d’une seule
journée à plusieurs mois. « On l’appelle Panama car Roosevelt vint à Panama pour la construction du canal. Il fut
pris en photo alors qu’il portait le chapeau équatorien. La
photo de Roosevelt portant un chapeau atypique à Panama fit le tour du monde. C’est pourquoi ce chapeau fut
baptisé ainsi ». Ce qui fait son côté pratique les fibres
restent souples et on peut le rouler il reviendra à sa forme
initiale après la traversée de l’Atlantique...Chapeau!
Départ pour l’aéroport de Manto pour celui de Quito
Jean Claude nous prévient que la capitale est une ville à
risque d’autant que nous logeons dans un hôtel qui ne
sera pas dans les quartiers riches…
Arrivés à Quito 2 taxis de l’hôtel nous attendent et arrivés sur place nous constatons effectivement que les portes sont renforcées, les propriétés protégées par des clôtures
électriques (comme pour les vaches en Ardèche). On est loin des communautés où tout est partagé et à l’air libre, on
arrive dans un monde civilisé. Notre première visite après avoir passé une bonne nuit... quoiqu’un peu bruyante. Ici ce
ne sont plus les animaux en liberté qui s’expriment ce sont les humains des quartiers défavorisés qui s’enivrent, voir
plus, pour oublier les journées difficiles et la misère. Autre constatation il fait plus frisquet que les jours précédents ,
normal on est en altitude 2800m.
Visite du musée du peintre équatorien Oswaldo Guayasamin qui laisse une œuvre très fournie qui ne laisse pas indifférent. Oswaldo fait construire un musée à Quito pour aider la recherche archéologique et pour favoriser la sauvegarde
des œuvres indiennes.
Les premiers tableaux figuratifs de Guayasamin traitent de thèmes sociaux. L'œuvre de Guayasamin saisit
avec force, l'oppression, le racisme, la pauvreté, et les
inégalités qui frappent l'Amérique du Sud.
Visite de la ville où des marchés très animés, vivants,
s’étalent sur les places remplies de monde. On y trouve tout. Les marchants ambulants qui livrent les courses sur place s’en donnent aussi à cœur joie et ils attaquent de bonne heure le matin c’est aussi pour cela,
peut-être que, notre porteur de projet nous a conseillé
de prendre une paire de boules Quies.
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Pour ce qui concerne la nourriture jamais de grandes
surprises : souvent à base de riz et de poulet, voire de
porc. Et on se précipite sur les succulents jus de
fruits naturels dans les communautés parfois on y
trouve aussi de la bière, mais ce n’est pas la boisson
nationale. Le service est souvent réduit à sa plus simple expression, bien que les gens soient toujours d’une extrême gentillesse et très souriants. Il y a de
beaux quartiers comme celui de la Ronda une des
rues les plus anciennes de la ville de Quito située
dans le centre historique. Nous avons également vu
l’église et le couvent de San Francisco, le couvent de
San Augustin la Plaza de Santo Domingo la Plaza
Grande. Quelques chanceux ayant leur passeport en
main ont eu le droit de visite du palais présidentiel et
vu le Président équatorien, Raphael Correa en personne qui salue la foule lors du changement de garde. L’imposante statue perchée de la vierge de Quito sur le Panecillo veille sur nous.
Lendemain direction Mitad del Mundo à une vingtaine de Km vers San Antonio, la ligne de l’Equateur et ses mystères. Nous commençons par la visite
du cratère de pululahua où de nombreuses parcelles
multicolores sont cultivées dans le fond de la cuvette.
Mitad del Mundo marque l'endroit où le savant
français Charles Marie de La Condamine situa la
ligne équinoxiale au cours d'une mission qui changea
la face du Monde et donna son nom à l'Equateur. Un
monument, un musée et une ligne qui représente
l'équateur, puis un complexe touristique ont été construits à cet endroit qui attire les touristes.
Vient ensuite le temps des expériences, tels des
scientifiques en herbe, nous avons vérifiés que la
ligne équatoriale se situe bien sous nos pieds à l’aide
d’un œuf et d’un clou. L’œuf ne tient sur le clou que
lorsqu’on se trouve exactement sur la ligne qui sépare les deux, attention. On assiste à une expérience
physique sur le sens dont coule l'eau dans chaque
hémisphère pour illustrer la force de Coriolis. La
guide jette de l'eau dans un évier d'un côté de la ligne, l'eau coule dans un sens. Elle déplace l'évier de l'autre côté de la ligne, y jette de l'eau, celle-ci coule dans l'autre
sens. Bluffant ou commerce touristique? Le monument lui-même abrite également un musée présentant les différentes ethnies équatoriennes très bien pensé. L’Equateur compte 24 provinces et chaque province vivait avec ses coutumes ancestrales et son habillement qui lui était propre.
29 janvier, Nous allons à Otavalo visiter une fabrique artisanale de joncs. Tout le processus de
fabrication est très bien expliqué, comme d’habitude, de très beaux objets sont réalisés et l’accueil
très chaleureux. Pas facile à loger dans nos valises.. si non!
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A Otavalo dans la province Imbabura nous parcourons le marché indien d'Otavalo, Place des Ponchos, qui est dit-on, un des plus important et spectaculaires marché d'Amérique du Sud. Grand centre
administratif déjà à l’époque Incas cette ville approvisionnait toutes les colonies espagnoles. Cette ville
s'est spécialisée depuis des siècles dans la confection d'articles en laine, pulls, tapis, hamac,
etc..Nous avons également aperçu, en partant visiter
la cascade de Peguche, un incroyable spectacle
d'achats, de ventes, d'échanges, de marchandage de
cochons, de vaches, de poulets. Et ici pas de touriste c’est du local uniquement. Après avoir vu la cascade nous passons visiter une fabrication d’instruments de musique et avons droit à une démonstration par les musiciens d’un groupe local.
Visite d’une fabrique artisanale de tissage dans la
communauté de Carabuela où le papé nous fait une
démonstration bien huilée. D’une boule de laine sur
le fuseau il en tire un fil régulier et solide d’une
longueur interminable..puis se remet à son ouvrage,
imperturbable...bravo!
Transfert dans une nouvelle famille d’accueil en
pleine campagne de Cotacachi, bien organisée ils
ont un petit commerce, tenu par leur fille de 9 ans
lorsqu’elle est à la maison, ouvert de 6h le matin à
20h le soir.
Nous sommes répartis en petits groupes. Nous visitons leurs jardins où on cultive le nécessaire mais
pas plus. Quelques arbres fruitiers très fournis, figuiers, orangers, bananiers, citronniers etc qui donnent des fruits toute l’année. Et un arbre à tomates,
original.
Nous profitons de notre hébergement qui dure plusieurs jours pour envoyer les nouvelles aux européens, ici il y a l’accès à Internet sans problème.
Les repas ne sont pas très copieux: l’entrée et la
sortie...mais nous nous habituons aux bananes cuites, riz, poulet, soupes. Un colibri qui vient butiner
l’arbre à fleurs rouges va jusqu’à se poser sur la
branche, pour la photo sans doute.
Aujourd’hui randonnée 4h autour de la lagune de
Cuicocha nous montons en mini bus jusqu’à un
point de vue situé à 3100m d’altitude pour faire le
tour du lac. Un sentier très agréables bordé de murets nous mène à travers une végétation toujours
fournie sur des lacets sinueux et montants. Des escaliers en bois ou taillés dans le sol calment vite
nos empressements, ici nous sommes en altitude les
troubles du mal des montagnes commencent à se
faire sentir, le groupe s’étire, le cœur bat plus vite
le souffle est coupé, les jambes ont du mal à suivre...une seule solution, adapter son corps aux exigences de l’altitude. Il est vrai que c’est un lieu magique et chacun à sa façon en profite, malgré la difficulté.
Cascade de Peguche
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Après midi temps libre chacun en profite pour
faire ce qui lui plait, en fait on se retrouve souvent aux mêmes endroits dans les boutiques,
ici la spécialité est l’artisanat du cuir. L’après
midi ce sera l’artisanat des bijoux qui sont
faits sur mesure à la demande.
Une randonnée de 4h est prévue ce matin avec
ascension de la montagne Fuya Fuya, sommet
à 4300m d’altitude et nous partirons d’environ
3000m. Deux parcours sont prévus un autour
du lac et l’autre là haut! Finalement l’équipe
qui a choisi l’ascension part tranquillement et
c’est peu dire, personne ne se précipite aux
avants postes...sauf le guide avec ses petites
sandales, normal chacun à sa place. Ce qui est étonnant dans les Andes c’est que
même à 4000m il y a une végétation que l’on retrouve beaucoup plus bas chez nous.
Chacun prend son rythme et finalement nous arrivons en haut avec les pommettes
bien colorées malgré le froid et le vent. La vue est sublime sur 360° personne ne
regrette d’avoir penné. La descente sera plus rapide, même parfois trop les pantalons en attesteront.
Nous récupérons le deuxième groupe qui a profité du paysage d’en bas et rentrons à
Otavalo pour un après midi détente qui était bienvenu.
1er février
Lendemain matin détente et départ en début d’après midi pour la ville de Tena en
Amazonie.
6 longues heures de bus qui parfois passe dans des endroits improbables à cause
d’innombrables travaux en cours de réalisation sur la voie prévue. La pluie abonJe suis en retard pour l’école!
dante est sûrement signe que nous nous approchons du but. Les paysages changent nous traversons des zones montagneuses, des torrents et cascades apparaissent de tous côtés.
On a même vu de
la végétation qui
pousse sur les câbles électriques!
Enfin nous arrivons à Tena dans
un petit hôtel
sympathique et
premier contact
avec la chaleur
humide.
Le lendemain matin nous retrouvons l’arrière des pickups direction le pont suspendu de Rio Jatun Yaku, après
cela marche à pieds pour la communauté de Sinchi Pura à travers la forêt. Nous
allons déposer nos bagages dans des cabanes rustiques avec moustiquaires, faites
maison bien évidemment. Ces cabanes sont situées à 20m du Rio Grande qui ne
passe pas inaperçu surtout sur le plan phonique.
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Visite du village pour connaître la culture Kichwa,
ses histoires ces légendes, d’un petit étang où ils
élèvent du poisson que nous dégusterons avec grand
plaisir. Randonnée dans les forêts après s’être muni
chacun d’une paire de bottes qui nous seront bien
utiles. Explication du bien fait des plantes médicinales, nous avons droit d’ailleurs très souvent à des
infusions de toutes sortes et des boissons à base de
fruits naturels qui ne manquent pas ici.
Découverte et apprentissage de la plantation du manioc. Visite de plantations de cacao et explication du
processus de fabrication du chocolat. Visite d’une
fabrique de chocolat et dégustation après laquelle
on se demande ce que contiennent nos tablettes de
chocolat dans nos sociétés évoluées.
Nous sommes resté quatre jours qui nous ont également permis de participer aux activités de la communauté : préparation et dégustation de la chicha,
boisson locale à base de maïs fermenté. Baignade
dans le fleuve, puisque les nuages ont bien voulu
dévoiler le soleil qui nous a donné rapidement des
couleurs. Quand il pleut ce sont des trombes d’eau
qui s’abattent des heures durant ce qui fait monter le
Comment-a-t-il fait pour monter? fleuve à vue d’œil quelques temps après.
Pour les plus courageux sortie en rafting le jour où
le fleuve était très actif, une des embarcations s’est
cabrée comme un cheval fougueux et évidement
deux participants se sont retrouvés à cheval mais sur
les vagues...heureusement qu’un deuxième pneumatique était proche pour les sortir de cette situation
inconfortable, nous n’avons subi aucune perte.
Holé!
Visite des pétroglyphes de Puma Rumi datant d’époque Inca puis passage dans une forêt primaire qui
cache complètement le soleil tellement la végétation est haute et touffue.
Une soirée festive repas nous a fait découvrir de
jeunes danseurs en costumes indiens locaux autour
d’un feu avec la participation des habitants du village disséminés dans la végétation.
Et à l’or?
La communauté vit principalement des ventes de
leurs produits (fruits, plantes, artisanat) et un peu
du tourisme.
Certains cherchent également de l’or au bord du
fleuve, mais ils ne roulent pas dessus.
Nous avions été tellement sensibilisés avant le départ aux méfaits des moustiques qui sévissent en
Equateur, et notamment en Amazonie, que nous nous enduisions copieusement de
produits anti mosquito au début du voyage et n’ayant pas ou peu rencontré ces insectes dangereux, bientôt seule la crème solaire recouvrait les zones du corps à découvert.
Ce voyage est déroutant mais enrichissant, les rapports avec les populations qui nous
reçoivent et ceux de la rue sont toujours très bons, toujours souriants chaleureux et
pas compliqués. On y aura découvert une flore généreuse, toute l’année des fruits de
toutes sortes à portée de mains, sauf dans les villes bien entendu. Egalement une faune très riche et diversifiée entre
les 3 régions parcourues les bords d’océan, les Andes, et l’Amazonie.
Le programme de ce voyage à découvrir à finaliser était très chargé, beaucoup d’activités différentes dans une journée, beaucoup de déplacements et peu de moments de réflexion de repos.
Les échanges étaient plus dirigés sur les visites relativement rapides donc assez peu d’échanges solidaires.
Après quelques petites retouches en tenant compte de nos remarques notre porteur de projets va certainement trouver
les solutions pour que ce voyage soit une vraie réussite et qu’il soit très convoité et apprécié par nos voyageurs.
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2- ACTIVITES MICROCREDITS AU PEROU
Ci dessus quelques photos de Steven, notre correspondant sur place, sur les activités micro crédits canyon
de Colca et centre culturel au Pérou.
Une voyageuse de DEPARTS est retournée au Pérou pour mettre en place le réseau de bibliothèques itinérantes.
Actuellement il y a une jeune volontaire, Marina, qui a pris en main la suite du projet.
3-18ème FESTIVAL ESCALE VOYAGEUSE AVIGNON 20, 21 ET 22 MARS 2015
Comme nous l’avions prévu DEPARTS participera au 18ème Festival
Escale Voyageuse à Avignon qui a lieu les 20,21, 22 mars 2015.
Nous y serons surtout le samedi.
Le festival Escale Voyageuse anciennement « festival des globetrotters » organisé par l’association ADM « aventure et découverte du
monde » est dédié aux films de voyages et d’aventures qui paraît très
intéressé par ce que nous faisons et notamment nos actions solidaires.
Nous présenterons nos voyages solidaires lors du festival et nous vous
invitons à venir nous rejoindre à cette occasion.
Nous présenterons des petits des albums de photos des diaporamas sur
nos différentes destinations, des informations sur nos démarches solidaires, mais en dehors des salles de projections.
Pour plus d’information lien:
http://asso-adm.fr/Festival/fest2015/fest15.html;
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