La liaison du Grand Veneur,

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La liaison du Grand Veneur,
1258
12me Année
Dimanche 5 Novembre
Annonces :
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H .(
JOURNAL MARITIME, COMMERCIAL ET LITTERAIRE.
NUMÉRO du J O U R N A L
15 centimes.
Paraissant deux fetfs par semaine, le Dimanche et ïe Jeudi — On s'abonne chez JCLES DAVELCY, éditeur, rue de la Chapelle, 1O5, et dans tous les boréaux des postes*
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150, Leadeniiallstreet. — à Rotttrdami chez MM. Nygh et Van Ditmar. - Fermiers exclusifs pour les annonces de France et d'Allemagne, MM. G. L. Daube et O à Paris et Francfort.
o».
EXTERIEUR
L'armistice est conclu: nous en avons la nouvelle officielle par le Moniteur _-impe'rial> de StT
Pétersbourg. Il sera de deux.môis. et pourra être
prolongé de. six semaines si les., puissances en expriment le .désir. 'On peut donc .compter sur la
paix... jusqu'au printemps.
' .
" D'après une dépêche de Paris, la paix est certaine et l'armistice en est l'heureux présage.
:
Enregistrons ces espérances, auxquelles nous
ne .demandons pas mieux que de nous', associer:
iliàut. avouer que la Porte n'a'pas mal joué son
jeu: Elle a 'attendu pour accorder, l'armistice et
: donner, 'l'ordre à ses ' généraux ..de suspendre les
hostilités, 'qu'elle fût maîtresse 'de Djunis, 4'Àlexinatz.et de. Kruc.he.vatz et qu'elle eût remporté sur
. la Serbie un succès .militaire qui '.lui. permet de se
résigner désormais à une défaite diplomatique:
Pour elle l'honneur est sauf; tout au moins i'hon:
neur des armes:
- •• ••'
'"!"„;
-•"i Maintenant, l'armistice signé, sa mise à exécu}
tion va rencontrer certaines" difficultés. Il s'agit
de délimiter la zone neutre. Les derniers événej
ments militaires en Serbie' ont' tellement 'changé
- la" situation respective • :des deux armées en;pré-j
; sence que. certains hommes d'Etat regardent com-|
me presque impraticable l'opération de fixer unej
ligne de .démarcation définitive. . ;
.
I
.Le. cabinet ^anglais paraît avoir proposé d'adjoindre :"aùx. commissaires' turcs et serb.es chargés
;
c. dé. l'opération "de délimitation, des attachés mili4
; taires" délégués par les puissances, qui;resiteraieni1
seuls; jugés et arbitres des difficultés .%'. résoudre.
" '-Il'y aurait donlc ainsi rùne " délégation jnternatio j
nalfe' de -six' commissaires, dont trois ,ppur, lé côte
turc 'et trois; pour le côté serbç^ .." .' ,'.'
j
:
: . Quoi 'qu'il; en soit "de l'avenir, nous en sommeq
_ vraiment ' aujourd'hui' à;!.rheure
,du .soulagement
';;-universel," !càr' 'personne1.^né ' se 'dissimu]ait'Vgue
cette, guerre! d'Orient pouvait' avoir . ppuntçus les
"Êtatè.dè : l'Europe'1 lès' plus désastreuse^ couse-'
'
''
'
"
.Avant ; d'aborder l'examen de la proposition
Gàtineaù-, ipour.laquelle l'urgence sera demandée,
là; Chambre des députés'.de France' à entendu une
commnmcïition 'de M. le duc Decazes sur la politique de la France dans les affaires ' d'Orient. Le
:
texte en à été 'approuvé en consfeil:; II' repète, en
termes formels;' 'que la France,, qui jusqu'ici n'a
pris dans'Ie conflit aucune initiative
et s'est bor7
:
.née
à
joindre
ses
.efforts,
à
;ceux
des
autres
'puis-|
:
sancès pour la; préservation' de la paix, continuera
à agir dans ce sens, et ne sortira de sa neutralité
-
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• • •^••' fi''»' 1 ' ' -
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17". —-feuilleton de.«ÉCHO D'OSTENDE.
(1)
La liaison du Grand Veneur,
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PAR • : •
XV
: .
(SUITE).
— Ma mère l'a éloigné de moi. Il ne peut me parler,
disait-elle, pauvre Bernard, il doit souffrir de cet éloignemenl, n'est-il pas naturel qu'il.veuille me voir
mais me voir dans % l'église?... Quelle profanation !...
Elle se fit horreur et elle se promit de ne pas aller ce
jour là à Si-Michel.
Elle's'assit et voulut reprendre sa broderie, mais trop
agitée, elle la laissa tomber à. ses pieds et elle se reprit
'à penser à sa situation présente.
— Où doit'me conduire tout ceci, pensait-elle. Najac
est pauvre, ma mère ne voudra pas lui accorder ma main.
Faudra-t-il que je brave ma mère.... que je centriste sa
vieillesse, n'a-l-elle pas assez souffert de la perte d.e tous
, nos biens
.
,
,
. Puis,' par nne pensée contraire, elle se disait :
— Ma mère souscrira peut-être aux projets de Bernard. Il n'est pas'riche, mais il est jeune, il peut entrer
dans nne carrière honorable et faire son chemin et sans
doute aura-t-il : un jour quelque fortune, puisque ses
oncles sont riches....... puis' elle se dil ; que céder aux
penchanls de son cœur n'était pas une action coupable,
quand le cœur n'avait que des intentions droites. Cependant elle n'osait se rendre à l'église. Elle sentait que
voir ce jeune homme et dans un tel lien, c'était braver
les convenances, braver sa mère,-braver Dieu lui-même.
Elle résolût de ne pas sortir.
' '- .'
Elle attendait, en effet ; cependant, comme les ombres
du soir commençaient à descendre sur la ville, elle pensa
que Najac avait dû depuis longtemps quitter St-Michel
et elle y devait se rendre au confessionnal, car son ab• (1) Reproduction-autorisée pour tous les journaux avant
un traité avec la Sociétéde* Gens de Lettres.
"•'•''. '
que si, au jugement des Chambres, les intérêts du
pays le commandaient. Mais le gouvernement a la
conviction que cette nécessité ne se produira pas.
Il considère la paix comme certaine et il en voit
le présage dans la conclusion même de l'armistice.
L'expédition rapporte que là mer polaire est
couverte d'une masse de glaçons brisés qui paraissent ne s'être" réunis • que successivement et
qui forment par leur assemblage irrégulier des
masses gigantesques ayant parfois l'apparence de
montagnes et de rocs à pic. Us forment probablement le plus vaste champ de glace qui existe,
sauf peut-être.celui du pôle antarctique qui est
plus inaccessible encore. L'épaisseur de la glace,
qui varie de 80 à 120 pieds, prouve que la formation des couches est l'œuvre de plusieurs siècles.
Les explorateurs sont d'avis que.l'existence des
énormes montagnes de glace qui caractérisent la
mer polaire ne peut s'expliquer que par la présence de grands obstacles ou d'une barrière infranchissable qui se trouveraient du côté opposé
à celui où ils ont pénétré. Le résultat généralement:-'négatif de l'expédition prouve que le pôle
arctique rie saurait être atteint par le détroit de
Smith qui jusqu'ici avait paru le plus favorable
aux explorateurs.
~
sence serait .remarquée du prêtre qui la voyait tous les
mois,à ses pieds.
.. ,
.
•. .^ ......
.Elle prit donc son livre de prières et sortit. Son cœur
battait avec violence... .Elle redoutait- de..rencontrer Bernard et cependant, elle eût été heureuse de. le voir.
Ainsi est fait le cœur de la femme qui craint ce qu'il
désire et qui n'ose vouloir ce qu'il veut. ....
Cyprienne franchit donc la rue, ouvrit précipitamment
la porte de l'église et pénétra dans la,nef'sombre toujours,
mais en ce moment entièrement plongée dans l'obscurité.
La veilleuse du sanctuaire, comme une étoile dans un
ciel noir, semblait rendre "cette obscurité plus profonde
encore.
. Cyprienne tremblante, s'approcha du bénitier. Elle
recula effrayée. Najac était là debout.
— Retirez-vous, monsieur, lui dit la jeune fille
—r. Mon intention, cher ange, n'est pas de. vous parler
maintenant.. .. mais je vous .en supplie, au nom de Dieu
qui connaît mon cœur, prenez ceci.
Il lendit une lettre et la mit dans la main de Cyprienne. ,
. .
. .
.— Non, monsieur, je ne dois pas lire cette lettre. Je
ne la preudrai pas
• . .— Au nom du ciel prenez là, je vous en supplie.
Mais Cyprienne s'éloigna précipitamment.
' Najac ne se tint pas pour battu. Il pensait qu'après
la confession, Cyprienne irait s'agenouiller un moment
sur sa chaise. Il en connaissait la place. II s'approcha
de la chaise prie-Dieu,'qui portait en clous de cuivre
cette inîcription: JUne C. de Sl-Sahy et il plaça la lettre
sur le coussinet de velours où s'agenouillait Cyprienne.
Puis, retiré dans le coin le plus obscur de l'cglise, il
attendit.
'
. .
La jeune fille, en sortant du confessionnal alla, comme
l'avait prévu Bernard, s'agenouiller sur son prie-Dieu.
Elle sentit 1 le léger froissement de la; lettre. .
• — Grand-'Dien, se disait-elle, aurait-il ose ? Est-ce
bien la lettre du Najac ? Même au risque de me compromettre, il a poursuivi son dessein. Des larmes coulèrent
sur les joues de cette pauvre enfant. Elle vit quelque
chose de bas dans l'action de B-rnard.
Cependant elle doutait encore. Peut-être n'est-ce
point sa lettre. Quelqu'un aura perdu In ce papier ou
une autre personne ; l'aura placé en cet endroit? Un
moment elle pensa à Philippe et elle l'accusa. Mais il
fallait à tout prix faire disparaître ce papier compromettant. Elle le saisit'en toute hâte et' elle le glissa en
tremblant dans la poche de sa robe. ' ' • - : - ; •''
Après quelques instants de prière, elle quitta l'église.
'Najac, sortant de-l'obscurité dans laquelle il se cachait, s'avancS vers le prie-Dieu.
— Elle a emporté ma lettre, se dit-il, avec nne sorte
de rire strident. La pajtié est gagnée.
'•'
Ce rire satanîque d'un débauché de vingt ans qui retentit sous les voûtes de la sombré église, eût quelque
;
chose d'atroce et de sinistre.
Une autre expédition, qui perdit un homme et
faillit mourir de faim et de froid, traversa le
détroit de Robesou pour visiter la tombe'du capitaine Hall, explorer le golfe de Peterman et la
côte boréale da Groenland. Cette partie du littoral de la mer Polaire est bordée de hautes monAinsi qu'il était à prévoir les 'armées turques
tagnes de 4 à 5,000 pieds qui rendirent les reont continué leur marche en avant après l'évacuaconnaissances très difficiles. Les marins de la
tion d'Alexinatz par les Serbes. D'un côte de la
Discovery purent cependant les pousser pendant
Morôva elles ont occupé Deligrad, de l'autre les
plusieurs centaines de milles.
hauteurs qui avoisinent Kruchevatz.
Pendant ce temps, leurs camarades de YAlert
Ce double mouvement a dû avoir lieu, d'après
suivaient le Nord de la terre de Grant et s'avanles dépêches de Constantinople
qui nous le. font
çaient vers le pôle sous le commandement du capitaine Markham.
connaître dans la soirée du '1er, avant
la sigriàture
::
de l'armistice à Constantinople.
.
.
C'est seulement au printemps que les voyages
Le fait est bon à noter, car les télégrammes de
en traîneau sont possibles, car aucun être huBelgrade ne vont pas manquer de signaler chaque
main ne pourrait supporter des crises de froid / . ï
jour, quelque violation de la trêve à la charge des
dans lesquelles le thermomètre reste pendant Turcs. Déjà un de ces télégrammes transmet
quinze jours entiers au dessous de trente degrés l"'
et descend même jusqu'à soixante degrés.
l'écho d'une forte canonnade; il ôinét; toutefois "'de
Au mois d'août le capitaine Nares envoya un
dire de quel côté en est partie l'initiative.
officier pour annoncer qu'on. retournerait len
au pôle arctique.
La Discoter;/ a rejoint le port de Queenstown, Angleterre.
ÎÏAlert et la Discmery, naviguant de conserve,
où se trouve actuellement VAlert. Une foule conr
se
frayèrent une route à travers les glaces en
sidérable continue à visiter les deux navires. Un
Londres, l novembre.
faisant sauter les banquises avec de la dynamite.
télégramme
de
Crook
annonce.
que
la..Pandore
a
;
Les courageux navigateurs qui reviennent du
Le 10 septembre ils arrivèrent au cap Alexàndér,
pôle Nord ont fait dans les régions . arctiques passé au large en route pour Portsmôutb.
où le détroit de Smith débouche dans la mer de
Le
chapelain
de
la
Discovery
donne
dans
le
quelques constatations que la science enregistrera
r
1
Baffin.
Times
dêïort
intéressants
détails
;-qui
complètent
avec empressement. Ainsi, à près de.S2 degrés de
Le reste du voyage se fit sans autre accident
latitude ils ont découvert une couche de charbon ceux que/nous avons déjà publiés.
remarquable que la grande tempête qui sépara
Les
marins
de
la
JDiscpvery,
commodément
de vingt-cinq pieds dé profondeur, ce qui prouve
les deux bâtiments.
.".'.''"
qu'autrefois cette contrée, aujourd'hui enfouie ancrée dans la baie entourée de hautes montagnes,
sous des glaces éternelles, était • couvertes de avaient construit une salle de spectacle en glace,
vastes forêts.- Ils y. ont découvert aus'si dû'corail qui fut inaugurée le, jour .de la.,fête de la prinINTERIEUR
fossile. Ou en peut conclure que .cette même cesse de Galles. Ils la nommèrent en son honneur
Théâtre
Alexandra.
.
.
région recevait autrefois les rayons d'un soleil
II n'y aura décidément pas de discours du TrôLe 5 novembre ils brûlèrent Guy Fa\vkes comtropical. Le capitaine Fielden et M. Hart, qui
ne.
Nous n'en avions jamais douté.
me
dans
les
rues
de
Londres,
mais
avec
accomfaisaient partie de l'expédition, ont rapporté des
Les Chambres s'assembleront donc chacune
spécimens, de, fleurs,-dejr.uits et.de minéraux, qui. pqçnenient de feu_d'artifices. ,_.._. ...,..-,_
Quand la" glacei fut "consolidée," "ils "nivelèrent dans ie local ordinaire de ses séances, sans aucuexciteront la curiosité des savants^ Ils ont trouvé
. -.•
autour
du vaisseau un magnifique, ska.tink'ring, ne espèce d'apparat.
des restés d'animaux appartenant à la race bovine
ministère se sera probablement souvenu de
sous des latitudes bien plus septentrionales que qui leur rendit lès plus, grands services, en leur ceLe
proverbe arabe : » Si la parole est d'argent, le
celles, où l'on pouvait croire que ces animaux permettant de patiner sur une vaste étendue de n silence
est d'or. »
.
. . . .,
.,
.
.
avaient pénétré, et ils ont. péché des saumons .et glace polie..
Ils
célébrèrent
la
Noël
en
chantant
des
cliristdes truites , dans les mers arctiques ; ils ont conLe gouvernement belge a ouvert des négociastaté aussi que dans ces contrées septentrionales, mass caroll, et en mangeant le plumpudding et le
tions avec le gouvernement néerlandais pour là
c'est la glace qui empiète constamment sur la rosbif traditionnels de la vieille .Angleterre.
Les explorations eff'traîneau de la Discovery ne conclusion d'une nouvelle convention concernant
terré ferme. -Dans le domaine géographique il y a
aussi _des découvertes /à signaler;, nous' avons commeucèrent qu'au mois de mars, après l'arrivée le canal de Gand à Terneuzen. Il paraît qu'il est
de nouveau question de l'achat par le gouvernedéjà dit que la Terre du Président, qui avait été de deux hommes de YAlert avec un traîneau-.
On reconnut aussi que le prétendu détroit de ment belge du chemin de fer Liégeois-Limb'ourprétendument trouvée par des navigateurs améri:
'
cains,- uîèxiste pas, et on sait màîhtèhàhÉ que le Lady Franklin est terminé par un immense gla- geois.
détroit de lady Franklin se termine à soixante- cier à 200 milles de son entrée. Les montagnes
Le bruit court que le ministre de l'intérieur
cinq milles, de soni embouchure, par de hautes qui le .terminent ont au moins 1,000 .mètres de
présentera
prochainement à la signature royale
hauteur.
.
.
:
montagnes.
XVI
Cyprienne rentra chez elle, et son émotion fut si vive
qu'elle s'enferma dans sa chambre et qu'elle s'alita/ se
disant malade. Elle ne voulut pas allumer un flambeau,
elle ne voulut pas jeter les yeux sur la lettre qu'elle
portait, mais elle l a ' m i t sous son oreiller, se disant
qu'elle aurait tonte la nuit pour réfléchir sur ce qu'il
était convenable qu'elle fit en cette circonstance.
.
Son sommeil fut agité. Elle fut obsédée par des rêves
affreux dans lesquels Bernard revenait sans cesse Elle
l'accusait, puis elle lui pardonnait. Elle le repoussait
loin d'elle avec mépris, puis elle l'attirait sur son
cœur
Elle se réveilla, et dans l'obscurité de la nuit
elle crut entendre marcher auprès d'elle dans sa chambre.,
— Serait-ce lui, se dit-elle, en proie à la plus fiévreuse terreur.
;
— Ob ! grâce, grâce, dit-elle à hante voix.
.
Mais le silence seul répondit à la jeune
fille.
;
Alors elle ne put supporter l'obscurité. Elle alluma
nne bougie, et prenant un livre, elle voulut lire.
Mais ses yeux distraits ne distinguaient rien. Tout a
coup, elle se souvint de celte lettre déposée sons son
oreiller.
Nulle suscriplion sur l'enveloppe. Elle fut reconnaissante à Bernard de cet acte de convenance.
Elle hésit* longtemps, avant de rompre le cachet.
Mais enfin, peu à peu, toujours hésitante, elle ouvrit
Ce papier qui brûlait ses doigts.
Voici ce qu'elle lut :
. Cher ange.
• On peut séparer deux personnes, mais non deux
• cœurs vraiment unis. Cette union, la plus douce et
• la plus forte de celles de ce monde, défie toutes les
• tentatives. Donc, ma Cyprienne adorée, si vous m'ai-;
• mez autant que je vous aime, noire amour doit trîom• pher de tontes les résistances.
• Ah ï'comme j'étais heureux auprès de vousj : quand
« je pouvais vous voir, vous parler, tenir votre main
> dans la mienne, vous presser sur mon cœur, à la fa-
«
•
•
•
venr d'une valse. Des. méchants m'ont ravi c&,bonheur ; aussi, loin de vous, je suis comme un exilé, le
désespoir est au fond de mon âme,- je vis à peine
Oh ! mon cher ange, ne plus vous voir, c'est l'enfer !
» Par pitié, par grâce, que je puisse me trouver un
• moment seul à seul avec vous et ouvrir mon cœur à
« celle qu'il adore. •
Pas de signature à ce billet banal, qui ressemblait
sans doute à tous ceux que Bernard devait avoir écrits
aux malheureuses femmes qu'il avait voulu séduire. Mais
que ne peuvent, sur le cœur d'une jeune fille, ces. mots
brûlants, ces mots magiques du premier billet de .celui .
qu'elle aime? Peut-elle se douter que-toutes les. expressions qui brillent et qui la brûlent-comme âne flamme,
ont été choisies d'une main glacée et combinées froidement comme un problême de mathématiques ? Peut-elle
apercevoir le calcul caché sous ces phrases enchanteresses ?
.
.
.
Cyprienne lut ce billet une première fois, mais sans
le comprendre et comme ennivrée. Ces mots : cher ange,
amour, adorée, qu'elle n'avait jamnis entendu prononcer
à son oreille, qu'elle n'avait'jamais lus, da moins dans
un billet, écrit pour elle et par un être tout puissant sur
son cœur ; ces mots formaient comme une divine mélodie. Elle lut le billet de Bernard une seconde fois,.'puis
une troisième, et puis encore ; elle ne pouvait ae lasser
de le parcourir, et des larmes de bonheur, descendaient.
sur ses joues brûlantes
mais peu à peu, la raison
apparût au milieu de cet ennivrement et Cyprienne ne
vit plus que la dernière phrase de ce billet :
• Par pitié, par grâce, que je puisse me trouver un
• moment seul avec vous et ouvrir mon cœur à celle
• qu'il adore. •
Celte prière de Bernard la fit frémir.
— Un rendez-vous, voilà ce qu'il me demande, ae
dit-elle, un rendez-vous, c'est à dire une action téméraire et coupable. Oh 1 mon Dieu, que penserait-on de
moi, qu'en pourrais-je en penser moi-même si j'obéissais
aux désirs de Bernard ?
\ J
La jeune fille fat effrayée à celte pensée qu'elle aérait
'obligée de quitter sa maison un soir, à la faveur de l'ombre, d'aller comme nne criminelle, se déguisant-et ae
cachant où, dans quel lieu? Le savait-elle, et pourquoi?
Pour voir un jeune homme que sa more avait éloigné de
leur demeure.
!
Cyprienne prit la résolution de ne pas céder aux vœux
de Bernard.
(A continuer).
Les membres de la Chambre de Commerce libre
une liste d'écrivains belges proposés pour la déd'Ostende, réunis en assemblée générale, viennent
coration de l'Ordre de Léopold.
Il y aurait même des journalistes libéraux dans d'élire le collège permanent.
Voici la liste, dressée par ordre alphabétique,
cette liste.
Le Roi, dit-on, aurait, dans une conversation des membres nommés pour le terme de 4 ans :
avec M. Delcour, fait observer à celui-ci que deMM. G. A. Bach.
puis longtemps on se plaignait avec raison de ce
3. Brasseur.
que les aécorations accordées aux arts, paraisL. Carbon.
saient réservées aux musiciens, aux peintres, aux
E. De Brouwer.
sculpteurs, aux architectes, tandis que les littéL. Delbouille.
rateurs semblaient systématiquement exclus.
A. Duclos.
M. Delcour aurait compris.
D. Everaerts-Desmidt.
Ce serait le 15 novembre — en même temps
E. Fineau.
que les décorations civiques — que paraîtraient
A. Fontaine.
au Moniteur les décorations décernées aux gens
M. Hatewyck.
de lettres.
T. Hamman.
E. Janssens.
G. Jean.
Le bruit se répand, de nouveau, que M. le viA. Laroye.
comte Vilain XliU, représentant de l" arrondisseL. Maryssael.
ment de Maeseyck, serait décidé à résigner son
C. Mertian.
mandat. On parle, pour lui succéder, de M. GroeA. Neuts.
nenberg, avoué à Hasselt, qui aurait plus de
A. Perier.
chances que MM. Cornesse et Collinet dont il a
0. Thoma.
naguère été question.
E. Van Bredael.
A. Van Imschoot.
Un complet désarroi règne au sein du conseil
A. Van Iseghem.
communal de Cuarleroi. Depuis deux ans, la ville
A. Vroonie.
est sans administration régulière. Elle ne possède
qu'un seul échevin. Les conseillers qui faisaient
Le collège permanent sera incessainent conles fonctions d'échevius viennent d'y renoncer, et voqué à l'effet de nommer un Président-Trésol'on se trouve à. la veille d'une démission en masse rier, un Vice-Président, un Secrétaire, un Comdu conseil et d'un appel aux électeurs.
mis aux écritures et un messager.
On nous prie de faire connaître que la Chambre
Le commerce d'Anvers se plaint de l'insuffi- de Commerce vient de recevoir le London Prîtes
sance du personnel de transit, chargé de convoyer Carrent. Ce ducument est déposé à l'inspection
les marchandises. Elle est telle que, mardi der- des membres, au secrétariat de l'association. nier, faute de convoyeurs, dix-huit waggons chargés n'ont pu quitter l'entrepôt. L'Opinion, qui
Voici le produit de la vente du poisson à la
signale le fait, se plaît à croire que le départe- minque
ment des finances prendra des mesurss pour faire 1876 : d'Ostende, pendant le mois d'octobre
%
cesser promptement cet état de choses.
Poisson de provenance belge, fr. 164,397-45
a
a
anglaise, a 17,748-40
Affaire .Ajiiblain.
a
• *
française, a 33,999-60
»
» hollandaise, »
590-20
L'enquête à laquelle s'est livrée l'autorité
Petits poissons,
»
803-00
judiciaire a constaté que peu de temps après que
le train eût quitté la station de Bruges, Aublin
Ensemble fr.
217,538,65
n'avait plus de menottes. En effet, le garde chargé
Le mois d'octobre 1875 avait produit francs
du service des voyageurs a déclaré, de la manière 211,448.30, soi: donc une différence en plus de
la plus formelle, que quelques minutes après le fr. 6,080.35 pour 1876.
départ du train de la station de Bruges, il a passé, de l'extérieur, à côté du compartiment occupé
Le Cercle Cacilia annonce pour samedi prochain
par Meeus et Aublin et qu'il a parfaitement vu ce
dernier lisant un journal qu'il tenait ouvert des sa première fête musicale de l'hiver ; elle consistera en un grand concert, donné par la fanfare de
deux mains.
Meeus et Aublin occupaient un compartiment la garde civique, dirigée par M. Vander Aa.
d'une voiture de deuxième classe.
L'examen de la voiture et du compartiment a
La société Hoop in de Toekwnst annonce pour
permis de constater qu'il existait, à la place oc- mardi, sa 4e fête d'hiver ; elle aura lieu au local
cupée par Aublin, l'empreinte d'un pied, et sur la de la Marine, et consistera en :
partie extérieure tle la portière plusieurs éraflures
1° Remise d'une médaille en vermeil à la société
fortement marquées. Ces traces et les expériences Euterpe en reconnaissance des services rendusiau
auxquelles on s'est livré ont donné la conviction dernier concours de vaudevilles.
,
. ~ ,qu Aublin s'est évadé par la fenêtre de la portière.
2° Remise d'une médaille commémorativë aux
Meeus; pour sortir, a ouvert la double serrure sociétés St-jSébastien, Concordia, Euterpe, Vlaamsch
de la portière et, alors, dans son trouble, il a Verbond et St-Georges, qui ont pris part au cortège,
sauté sans SB rendre compte tout d'abord de la lors de la distribution des prix au Casino.
direction du train.
3° Grande tombola, composée de 50 prix, qui
: En tombant, Meeus a rebondi une première sera tirée entre toutes les personnes présentes à
fois, puis il a rebondi une seconde fois pour aller la remise des médailles.
rouler, sur le dos, au bas du talus, les jambes
étendues sur l'entre-voie.
Le malheureux était tombé avec une force telle
Le Skating Rink s'est réouvert depuis le l r noque les scories lui étaient entrées dans la peau.
vembre dernier, pour la saison d'hiver.
Le cadavre du malheureux Meeus a été soumis
Nous apprenons qu'il y aura concert trois fois
à l'autopsie de deux médecins légistes qui ont par semaine et que deux j ours seront réservés par
déclaré, de la, manière la plus formelle, que le semaine, aux abonnés.
corps ne portait aucune marque de violence, que
Le prix de location des patins est fixé à 50 cenle maréchal-des-logis était mort par suite de la times par séance et le prix d'entrée, pour les nonfracture des os de la base du crâne.
abonnés, à un franc.
Tous les renseignements recueillis au sujet de
la nationalité d'Aublin, prouvent qu'il est FranNos lecteurs se souviennent sans doute encore
çais, son père, né en Belgique, n'ayant jamais
de
M. Musin, l'excellent violoniste qmi a fait partie
perdu luî-même la nationalité française.
de l'orchestre de symphonie du Kursaal, durant
(Echo du NorS.)
plusieurs années.
M. Musin vient d'entreprendre une tournée
avec plusieurs artistes, à la tête desquels nous
CHRONIQUE LOCALE
trouvons M. Faure, le grand chanteur ; il s'est
entendre tout dernièrement à Dunkerque.
II y aura séance publique du conseil communal, fait
Voici
quels termes l'Autorité parle de notre
demain, lundi 6 novembre, à 3 1/2 heures de ancienenviolon
solo :
relevée.
« M. Musin est le premier qui vient sous notre
L'ordre du jour porte :
plume après Faure ; M. Musin a 22 ans, d'une
1. Rapport de la commission de police sur le projet taille moyenne, une barbe noire moussue et des
de règlement de police, réglant la sonnerie des cloches cheveux coupés en brosse ; son attitude, sa jeuautres que celles des .Eglises paroissiales.
nesse rappellent encore les formes scolaires ; son
2. Rapport de la commission du commerce sur la regard vague, distrait, ne prévient pas préciséréclamation du General sleam navigation Company ment le public en sa faveur, mais le piano ayant
contre les nouvelks bases adoptées pour la perception donné l'ordre au virtuose de commencer, au predit droit de quai et bassin, à charge des steamers mier coup d'archet on sent qu'il y a un maître
sous cette allure modeste : en effet, dans la predesservant une ligne de navigation régulière.
mière variation de ce thème d'Haydn, le jeu est
3. Compte de l'usine à gaz, de l'exercice 1875.
correct ; on y sent le souffle de la grande
4. Budget de l'usine à gaz, pour l'exercice 1877. large,
école créée par Ch. de Kériot ; dans les trois va5. Demande de crédit pour le redressement de la riations qui suivent, l'artiste tire un parti immense
route reliant la rue du Polder au chemin ensablé con- sur les doubles cordes ; c'est un duo, rendu avec
duisant à Ghistelles.
une justesse qui étonne et fixe l'attention, et pro6. Demande de crédit pour l'acquisition ^appareils voque les applaudissements. Mais l'effet le plus
extincteurs dits « Mata Fuegos. *
merveilleux est réservé à la dernière variation,
7. Projet pour l'achèvement des bâtiments servant qui commence par un chant sur deux notes plaintives, suivi bientôt par une mélodie large qui se
d'écuries etc. à l'exploitation des bains.
8. Projet de règlement pour les écoles communales. joue en plein archet, et pendant tout ce thème
qui chante avec abondance sur toutes les
9. Dépêche de M. le Gouverneur concernant la large,
cordes,
on perçoit continuellement le motif prenouvelle délimitation projetée de la ville.
mier, comme si deux instruments se faisaient en10. Requête du corps fojicitrs de la Garde Civi- tendre. La grande perfection du coup d'archet, la
yue, tendante à obtenir un subaide pour faire face aux pureté du son, l'irréprochable exécution de ces
frais d'un tir international.
deux thèmes si divergents produisent un effet
11. Proposition d'organiser une souscription pour irrésistible, la salle entière se soulève, et le solo
teconder les projets de S. M. le Roi, relativement à s'achève au milieu d'un enthousiasme indescripF Afrique centrale.
tible. Le morceau fini, mille voix s'élèvent pour
demander bis, l'artiste recommence et termine en
Aujourd'hui aura lieu à.la société St-Georges, laissant une émotion profonde. M. Musin presl'installation de M. Joseph Marion, comme prési- qu'ignoré, à Lille, n'a pas été accueilli à son
dent d'honneur. Cette installation aura lieu au entrée en scène comme on reçoit d'habitude un
local de la Rhétorique, à 4 heures de relevée.
' artiste renommé : — pauvre entrée, ditun quiÀ 4 1/2 heures aura lieu un grand tir donné dam : vous allez voir la sortie, répond un voisin;
parla société et à 9 1/2 heures, grand bal offert à' en effet M. Musin à Lille comme à Dunkerque, a
été rappelé à plusieurs reprises. »
toutes les sociétés de la ville.
Théâtre-
Autant la tâche d'un chroniqueur théâtral est
ingrate lorsqu'il doit adresser des reproches, autant elle devient agréable, facile, quand il s'agit
de rendre compte d'une bonne soirée.
Lundi dernier, la troupe du théâtre de Bruges
est venue représenter sur notre scène, les Dragons de Villars et la Verne au Camélia.
La salle était bien garnie, aux premières surtout ; avec de bonnes soirées comme lundi, le
public arrivera nombreux à chaque représentation.
L'opéra de Maillard a été parfaitement rendu.
Rosé Friquet a trouvé dans Mlle Ida Milton, une
excellente interprête, tant pour le chant que pour
le jeu.
Notre première chanteuse a lancé la première
partie de son air d'entrée avec verve et hardiesse
et le duo avec Belamy a été dit avec finesse.
Au second acte, à la phrase « Moi jolie » Mlle
Milton a déployé tout son talent ; elle a enlevé
le duo avec Sylvain, — M. Delparte, — avec une
passion vraie.
Le grand air « II m'aime a a été chanté d'une
façon charmante. Le public était-il de cet avis,
nous l'ignorons ; toujours est-il qu'il s'est montré
très-avare d'applaudissements, durant toute la
soirée, tant pour la chanteuse que pour les autres rôles.
M. Delparte jouait Sylvain, et pour qui connaît le talent de notre directeur, on s'attendait
à un succès ; il en a été ainsi. L'air ° Nedparles
pas » le duo avec la Friquet, le duo du 2 acte,
l'air du 3» acte ont été chantés de la meilleure
façon. M. Delparte a montré qu'il était excellent
chanteur et parfait comédien.
Dans le rôle de Belamy, M. Frontin a prouvé
une fois de plus qu'il possède un talent réel : il
a joué et chanté avec désinvolture. Cet artiste
par- sa diction très nette et sa bonne voix, a plu
à tout l'auditoire.
M. Croulebois à qui était dévolu le rôle de
Maître Thibaut, l'a rendu avec verve sans tomber
dans la charge ; aussi son succès a-t-il été très
grand
Mlle Fleury, ayant été rejetée à Bruges, nous
ne parlerons pas du rôle de Georgette.
L'orchestre n'a pas été mauvais et les chœurs
ont chanté avec ensemble.
Somme toute, les Dragons ont été joués à la satisfaction de tout l'auditoire.
La Veuve au Camélia servait de lever de rideau :
ce vaudeville a été bien joué par M. Croulebois,
malheureusement peu secondé par Mme St-Hilaire et Mlle Pierre, à qui nous demanderons de
mieux revoir leurs rôles avant d'entrer en scène.
Demain lundi, soirée extraordinaire : If. Maître
de Chapelle, et les Noces de Jeannette, deux charmants opéras-comiques en un acte et les Chevaliers du Pince nez, une comédie-vaudeville en 2
actes, un succès de fou rire.
Nous espérons pour la direction, que ce spectacle attirera une belle salle et que l'interprétation
ne laissera rien à désirer.
T. NOR.
La 3e représentation du concours dramatique
flamand' aura lieu Dimanche prochain, et sera
donnée par la société Vreugd in Deuyd de Lokeren.
Cette société viendra représenter sur notre scène de Famille Dykmans , drame en 3 actes et . 4
tableaux, et Die oude hanen en eenejonge hen, vaudeville en un acte.
OSTENDE, OCTOBRE 1876.
Pression atmosphérique.
(à zéro centigrade et au niveau moyen de la mer.)
mm
Moyenne à midi.
.
.
. 761,1
Maximum absolu, le 26. .
.
770,4
Minimum absolu, le 11.
.
746,5
Température centigrade de Vair.
Maximum moyen
:
16° ,0
Minimum moyen .
.
. . 9,9
Moyenne
.....
.
13,0
Moyenne des différences diurnes. .
6,1
Maximum "absolu, le 6.
.
. 23,0
Minimum absolu, le 24.
.
.
3,0
Radiation solaire, maximum .
.
44,5
nra
Tension moyenne de la vapeur d'eau.
Humidité relative moyenne .
.
9,2
78°,6
mm
Quantité d'eau recueillie.
I
.
35,5
Nombre d'indications de chaque vent inférieur
d'après les observations faites chaque jour à 9
heures du matin, à midi et à 3 heures du soir.
N. 0 ; NNE. 4 ; NE. 9 ; ENE. 12 :
E. 7 ; ESE. 5 ; SE. 9 ; SSE. 7 ;
S. 14 ; SSO. 5 ; SO. 6 ; OSO. 1 ;
0. 2; ONO.-1; NO. 6; NNO. 5;
C.
FAITS _DIVERS
Le conseil communal de Lierre, sur la proposition du collège échevinal, vient de donner
son adhésion au projet de la conférence géograhique ayant pour objectif la civilisation de l'Aïque centrale.
De son côté, un des membres du comité institué
par S. M. Léopold II, M. G. de Woelmont, a
adressé aux administrations des communes des
arrondissements de Tongres et de Maeseyck une
circulaire par laquelle il les invite à ouvrir des
listes de souscription en faveur de cette œuvre
philanthropique.
— Les conseils communaux d'Alost et de Thielt
ont donné leur adhésion à l'œuvre de civilisation
de l'Afrique centrale, dont, sur la proposition de
S. M.-Léoppld II, la conférence géographique
siégeant sous sa présidence, au palais de Bruxelles, au mois de septembre dernier, a pris l'initiative.
S
— C'est le 7 courant que le tribunal correctionnel de Malines prononcera son jugement dans
l'affaire dont il s'occupe depuis longtemps déjà,
et qui a pour origine les scènes de désordre qui
ont eu lieu il y a quelques mois.
—On nous écrit de Louvain : Dimanche passé le
grand cortège aux flambeaux, dont nous avions
annoncé la sortie dans un de nos précédent numéros, a parcouru les rues de la ville de Louvain..,
Sur tout son parcours il a excité l'admiration .
des nombreux étrangers qui s'étaient rendus àLouvain pour assister à la fête organisée par toutes les sociétés en l'honneur du bourgmestre, M.
Vander Kelen, récemment nommé chevalier dé
l'ordre de Léopold.
Le cortège a été très beau, il y avait des lanternes magnifiques, entre autres la tourelle chinoise. Elle avait près de 5 mètres de hauteur et
était portée par quatre hommes. Nous croyons ne
pas nous tromper, lorsque nous estimons les frais
que cette Société a dû faire au delà de 1,500 fr.
Le coup d'oeil que présentait la Grand'Place,
au moment où toutes les sociétés s'y furent groupées, était vraiment magique. Figurez-vous 42
sociétés représentées par tous leurs membres dont
chacun était porteur d'une lanterne vénitienne,
massées sur une grande place et de tous côtés
une foule énorme qui se presse. C'était une véritable fête de Venise.
Lorsque le bourgmestre, après avoir offert le
vin d'honneur aux délégués des différentes sociétés, s'est avancé sur le perron de l'Hôtel de Ville,
il a été accueilli par les cris de Vive le bourgmestre \ Vive Vander Kelen l
Peu de temps après a commencé le défilé. Chaque société précédée d'un corps de musique venait se placer devant le perron du palais communal et les fanfares entonnaient qui la Brabançonne^
qui Pair l'air de Grétry, des pas redoublés" ou le
ch?nt des Gveux, qui obtenaient beaucoup de
succès.
^En un mot, cette belle fête populaire a très bien
réussi, et Louvanistes et étrangers en garderont
toujours un agréable souvenir.
— Le directeur du théâtre de Mons vient de
suspendre son exploitation. Après refus d'un
grand nombre d'artistes, il y avait eu un désabonnement général.
— Le Zbophattdel d'Anvers publie en flamand le
compte-rendu de l'assemblée générale de la Fédération libérale ainsi que le discours de M. Jules
Bara.
— Le cadavre du nommé. Léopold Seghers, aide
batelier du bateau d'intérieur Tnee Gebroeders, a
été retiré de "l'Escaut. On se rappelle que ce
malheureux a été surpris pendant la nuit du 12
octobre dans sa cabine lors de l'abordage des
Tnee Gebroeders par le steamer Alster. Vu l'état
avancé de putréfaction du cadavre, il a été immédiatement transporté au cimetière du^^Rael,
— On écrit d'Orchies : « Lundi •âernier, un
campagnard des environs -revenant du marché
aux' grains d'Orchies, ramassa une bourse à l'entrée de son ^village. Notre brave villageois alla
aussitôt prévenir le garde champêtre etfitconnaître la trouvaille qu il venait de faire. En dépit
de Vinnocense rustique chantée par les poè'tes, une
bonne douzaine de réclamants s'étaient présentés
avant six heures du soir, et par leurs indications
démontrèrent parfaitement... qu'ils n'avaient rien
perdu. L'histoire de l'une de ces revendications
est assez curieuse.
» La femme M... se présente l'air rayonnant :
a — Eh bien ! mon brave homme, vous me rendez la vie. A peine si je peux le croire, quoi vous
avez retrouvé ma bourse 1
« — Doucement, Thérèse, dites un peu ce qu'il
.y a dans votre bourse.
« — C'est difficile à dire tout juste ; seulement
j'avais vendu mon beurre et mes œufs sur la place
d'Orchies.
» — II y a plus que ça dans la bourse !
n — II faut.dire aussi qu'on m'avait payé mon
veau de jeudi dernier. Tout cela faisait un bon
gros magot.
n La brave femme venait d'être jouée de la bonne.façon. En effet, on envoya .chercher des témoins
par la femme M... avant de la remettre en possession de sa prétendue perte. Les témoins venus, on
leur fit constater que la bourse trouvée renfermait... six pièces de dix centimes : deux anglaises, trois belges et une luxembourgeoise. »
— Un mariage curieux vient d'être célébré à
Paris.
M. de B... a épousé Mme veuve M...
Or, le futur a eu, le 7 courant, 101 ans, et la
future va en avoir 99.
Juste deux siècles à eux deux !
Il ne manque plus qu'une chose, c'est qu'ils
aient des enfants.
— Un ballon est tombé ces jours derniers à Bue,
près de Versailles, et on n'a pu découvrir encore
d'où il venait, quel aéronaute le montait, ni ce
qu'était devenu le navigateur aérien.
Cet aérostat a douze mètres de diamètre. La
soie jaune et verte qui le forme est d'un tissu
anglais.
Il n'y a pas de nacelle, seulement un panier
d'osier qui sert probablement à renfermer le ballon.
Dans le panier, on a trouvé la moitié d'un petit
pain, une bandelette de toile cirée, un carrelet,
des poulies en cuivre et plusieurs cordages.
— On lit dans l''Evénement :
n La question d'Orient ne suffisait plus.
Voilà un autre nœuf gordien, la question de»
ctuf&.
Grosse affaire, au bout du compte.
Depuis trois semaines, le marché français manque d'oeufs.
En se jréveillant, le matin, Paris n'est plus assuré de trouver » dans ses murs « de quoi faire une
omelette.
Trois cent mille ménagères poussent les hauts
cris.
— Ah l ça, est-ce que nos poules ne pondent
plus ? demandent-elles.
Mon Dieu, si; elles pondent, et très-vaillamment ; mais voici ce qui se passe :
Nos voisins d'outre-Manche enlèvent tous les
oeufs que pondent les poules françaises !...
Quatre millions d'œufs de plus que par le passé.
Qu'y faire ? Ainsi le permet le fibre-échange.
Cependant une Commission d'économistes délibère.
Paris se résignera difficilement à n'avoir plus
4e même nombre d'oeufs sur le plat.
Néanmoins, à propos d'œufs, il ne faut pas que
deux grands peuples soient brouillés.
—Le capitaine Tyler, du Beard ofTrade, a rendu compte dernièrement des accidents arrivés en
1875 sur tous les chemins de fer de l'Angleterre. Il
analyse les causes qui ont produit ces accidents
et propose les règles nécessaires pour éviter autant que possible, le retour de ces désastres. Pendant cet exercice, il a été transporté la quantité
énorme de 507 millions de voyageurs,—en dehors
de ceux qui ont des billets d'abonnement, — et
200 millions de tonnes de marchandises.
Ces transports ont été effectués par une armée
de 280,000 employés et un parc de 13,000 locomotives, qui ont consumé 10 millions de tonnes de
houille. Comparé aux exercices précédents, celui
de 1875 offre une sécurité plus grande.
Il y a eu en tout 164 accidents ; 1,290 personnes y ont été tuées et 5,755 blessées, dont 17
voyageurs tués et 1,212 blessés par la faute de
l'exploitation, et 134 voyageurs tués et 1,806
blessés par leur propre imprudence. Il y a donc à
peu près 1 voyageur tué par la faute de l'exploitation sur 30 millions de voyaguers.
Ce résultat est favorable aux chemins de fer
dès qu'on prend en considération que,, dans la
même année 87 personnes ont été tuées et 2,704
blessées dans les rues de Londres.
•p » niC» Les dames étrangères ont pu se coni H.lilij« vaincre de l'élégance et de la grâce
que donnent la ceinture récente ; mais il y a un
autre point sur lequel je désire les fixer ; c'est
que ce corset modèle donne la santé, qu'il n'étouffe pas l'estomac, qu'il laisse la liberté aux
mouvements. La ceinture régente Brevetée de
limes de Vertus, sœurs, 12, rue Auber, est excellente pour les femmes grasses, de même que
pour les jeunes filles et les femmes minces ; d'où
il résulte que c'est sa coupe inimitable, qui lui
vaut tous ses brevets. La ceinture régente se fait
sur mesure et par correspondance, elle ne s'essaie
jamais, pour être toujours parfaite.
Baronne DE SPARE.
Khédive, c. Durt,
James Barber, c. Clark,
LIVOUBNE, 1 nov.
John David, c. Herfurth,
KERTCH, 31 oct.
Louis Davd, c. Sëykens,
ALEXANDRIE, 2 nov.
Adrien David, c. Bauning,
PHILADELPHIE, 2 nov.
Vaderland, c. Randle,
Bibliographie.
Le Secret de la Belle-Mèret par Mme Olympe
Audouard, 1 vol. 3 fr. 50, Deutu, éditeur.
Depuis longtemps Mme Olympe Audouard a
déclaré la guerre aux hommes ; elle a même écrit
un volume qui porte cette déclaration de guerre
en toutes lettres, et cependant en sa qualité de
jolie femme et de femme d'esprit, Mme Olympe
Audouard ne doit pas avoir, ce nous semble, trop
à, se plaindre du sexe... désagréable.
Il est à remarquer dans tous -les romans de
Mme Audouard, c'est le monsieur qui a tort et la
dame qui a raison. Ainsi, dans te Secret de la
Belle-Mère, on voit deux maris peints sous des
traits assez peu sympathiques, et deux femmes
dpuées de toutes qualités que l'on peut rêver chez
dès épouses. D'où découle naturellement cette
conclusion ^que les fautes des deux dames sont
imputables à leurs horribles maris.
Acceptons cette donnée, et constatons que Mme
Olympe Audouard a écrit un roman très-agréable,
un de ses plus agréables romans. Le caractère de
la vieille marquise, de la belle-mère, est analysé
avec finesse, et ses malheurs sont racontés sans
emphase avec cette simplicité touchante qui sait
émouvoir saas effort. On dirait que ces pages sont
empruntées aux mémoires de quelque femme spirituelle du dix-huitième siècle, à Mme d'Epinay,
par exemple.
L'Illustration Européenne.
SOMMAIRE DU N° 52.
GRAVURES :
Un fâcheux accident. — Entrée de Mahomet II
à Constantinople. Le Comte d'Arnim. — Accident
de chemin de fer à Stuivenberg. — Le Président
Burgers. — Musée des Beaux-Arts à Bude-Pesth.
— Guerre d'Orient. — Exécution d'un voleur.
— Arrivée d'un blessé Turc en Belgrade.
TEITE:
Avis. —Actualités illustrées. — Nos gravures.
— Chronique de partout. — Comment Constantinople est devenue Turque. — Une vie d'Artiste
au XVII' Siècle.
NOUVELLES DE 1UER.
HULL, 30 oct.
Mary Helen, c. Wilcok,
PILLAU, 30 oct.
Phœniai v. Braband,
TONSBERG, 21 oct.
Jean Bart, c. Andersen,
ST-UBES, 23 oct.
Reine des Mers, c. Blanquart,
CRONSTADT, 2nov.
Delloye Matthieu, c. Ferauge,
Durant ce mois, 154 bateaux-à-vapeur ont vi- Le sch. belge Oxdiae, cap. Yandenbroucic, de Lingoêr, généralement sont de simples palliatifs, tandis
sité notre port et ont fait ensemble 237 voyages,
avec homards, cons. Yalcke.
que cet Onguent sans rival pénètre jusqu'à la
nous amenant 1199 passagers.
Le 4.. Le sloop ang. Friendsiip, c. Stroud, de \Vhit- source du mal, détruit le virus caché et toujours
stable, arec huîtres, cons. Roger-Lohr.
fait disparaître le mal. En général, cet Onguent
doit être frotté activement sur les parties affecLe steamer Sa» Domingo, cap. Rees, d'Anvers
SORTIES.
tées; mais si ces parties sont trop tendres ou trop
à Cardiff, a remorqué a Plymouth le schooner Le 1. La malle belge Parlement belge, 16 pass.
sensibles pour supporter cette opération, elles
anglais Glad~Tidîngs} caç. Williams, allant d'A- La malle belge Coatte dt Flandre, 19 pass.
devront seulement être enduites de cet Onguent
berdorey à Hufl, qui avait été complètement dé- Le 2. La malle belge Léopold I, 8 pass.
avec ménagement, au moins deux fois par jour.
mâté par le San Domingo:, ce dernier a continué La malle belge Marie Henriette, 19 pass.
son voyage le même jour.
Le vap. ang. Stcalloto. c. Butcher. à Londres, arec div. Les affections les plus invétérées céderont à son
action, si on en continue l'application pendant
march., 6 pass. cons. Herrewyn.
29.
Le navire norvégien Jason, cap. Jacobsen, de Le 2. Le vap. ang. India, cap. Ingleby, à Goole, sur quelque temps.
lest. cons. Duclos.
Dordrecht à Westerwick, a été abandonné dans
la mer du Nord, coulant bas d'eau ; l'équipage est Le 2. Le vap. ang. Lyon, cap. Simpson, à Sunderland, General Steam Navigation Company
sur lest, cons. Fermon et Van Bredael.
arrivé à Emden.
Arrivé de
Ostende.
Arrivé de
Anvers.
Arrivé de
Ostende.
Arrivé de
Ostende.
Arrivé de
mouvement do port d'Ostende.
Anvers.
Partis pour
ENTREES.
Anvers. Nov.
id.
Le l. La malle belge Marie Henriette, 8 pass.
Parti pour La malle belge Léopold I, 19 pass.
Naples. Le 2. La malle belge Comte de Ilandre, 15 pass.
- Parti pour La malle belge Belgique, 22 pass.
Taganrog. Le vap. ang. Hydra, c. Woodead de Goole avec charcons. Duclos.
Parti pour Lebons,
vap.
ang.
Queen, c. Irwin, de Qaeenborough, avec
Constantinople.
grains, cons. Stranack.
Arrivé de Le vap. ang. Rhine, c. Reader, de Londres, avec div.,
Anver».
march. cons. Herrewyn.
On nous écrit d'Anvers :
Pendant le mois d'octobre écoulé, il est entré
dans notre port 425 navires, jaugeant ensemble
196118 tonneaux, et il en est sorti 395, dont 236
chargés et 195 sur lest.
Le vap. ang. Moordey, c. Stroùg, de Sunderland, avec
charbons, cons Fermon et Van Bredael.
Le 2. Le sch belge Louise, cap. Derycker, de Roscoff,
avec homards, cons. Roger-Lobr.
Le 3. La malle belge Parlement belge, 15 pats.
La malle belge Marie Henriette, 8 pass.
Vente publique
fonds bâti, verger, jardin, terre à
labour el pâture, située à un kilotre nord-est de la ville, aboutissant
DE
à la limite de Beveren, MM. de la
BELLES
Sema, Vantieghera, Ghyselen, et Van
den Bussche.
Occupée par Ch. Van Becelaere
pour 9 ans, qui ont pris cours au l r
PATRIMONIALES.
octobre 1876, à 800 francs par an,
outre les impôts.
ADJUDICATION DÉFINITIVE,
Mise-à-prixfr. 30,900
Samedi 11 Novembre, 1876, à 2 heures
Commune de Lapschuere.
de relevée, à l'hôtel la Vache Hollandaise, place des Tanneurs, à Bruges.
=" H. 0-45-10 C. de PATURE tenant à
la comtesse de Thiennes, P. De Leyn
Communes de Leke et Zande.
et le chemin.
lo Une belle FERME el H. 50-81-50 C.
Occupée par P. De Leyn, sans
de fonds bâti, verger, jardin, terre à
bail.
labour et pâture; le long de la chausMise-à-prizfr. 19,000
• sée conduisant de la station de Moere
vers le village de Leke, aboutissant
Le
cahier
des
charges les titres de proaux propriétés de MM. dellc la Serna, priété'et plans sont
déposés en Ve'tude du
Osaer, veuve Perlau, M Vansteen- Notaire VAN ELSLANDE,
à. Bruges,
bruggbe, Gilliodts, héritiers Ver- rue Neuve.
hulst et autres.
Mise-à-prixfr. 116,050
PROPRIÉTÉS
Charbons de Mariemonl
'Le 3. La malle belge Belgique, 9 pass.
La malle belge Comte de Flandre, 19 pass.
Le vap. ang. Bhine^ c. Reader, à Londres, avec div.,
march. 3 pa»s. cons. Herrewyn.
Le vap. ang. Qucen, cap. Irwin, à Sheerness, avec div.
march. cons. Stranack.
Le 4. Le vap. ang. Hydra, cap. Ingliby, à Goole, avec
dîv. march., cons. Daclos.
Le sloop an». Sea Solter, c. Longbotton, à Whitsteable, sur lest, cons. Valcke.
Haute ftlarée.
MATIN.
h. 59 m.
h. 46 m.
h. 38 m.
h. 33 m.
h. 35 m.
h. 45 m.
h. 57 m.
h. 03 m.
NOVEMBRE.
Dimanche
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
5
6
7
8
9
10
11
12
SOIR.
2 h.
3 h.
4 h.
5 h.
6 h.
7 h.
8 h.
9 h.
22 m.
11 m.
05 m.
02 m.
08 m.
22 m.
32 m.
33 m
d'Ostende à Londres,
directement par les bateaux à vapeur
SWIFT, capitane W. F. Hayes,
SWALLOW, capitaine W. E. Butcher.
1" Place: 18 Sh. — 2m« Place : 14 Sk.
COUPONS ALLER ET RETOUR.
TAXABLES POCR CX MOIS.
1" Place : 27/6 Sh. — 2«« Place : 21 S&.
DEPARTS PENDANT LE MOIS DE NOVEMBRE.1876,
avec Passagers et Marchandises.
Emolument du Steward compris.
Jeudi,
2 Nov. à 10 h. du soir.
Vendredi, 3 » n 2 » après-midi.
Mardi,
7 » » 4 »
„
Jeudi,
9 » » 7 » du soir.
Vendredi, 10 » „ 5 »
„
Mardi,
14 a »8l/2»
»
Jeudi,
NAISSANCES.
a
Vendredi, 17 a
.Mardi, 21 a
Jeudi,
Etat-civil cTOstende.
16
23
a
a 10 a
a
a 2 a après-midi.
a 31/2 a
D
a
5 a
n
Vendredi, 24 D
Mardi,
28 a
a 4 a
a
a 8 a du soir.
Jeudi,
a 10 n
30
a
:
a
HETOUB. J>E X.OBTDBXS, les MARDIS, MERCREDIS et DIMANCHES, suivant marée.
Le 31 Octobre. Antoine Barbais, fils de LéopolJ et de Florence Vlaminck. — Louise Vandenbroucke, fille d'Eugène et de Pharaïlde Verbrugghe. — Louise Schaessens, fille d'Auguste et de
SERVICE RÉGULIER
•
Justine Buqué.
Le 1 Novembre. Clotilde Vergracht,filled'Edmond et de Rosalie Martinsen.
par le steamer de lrc classe
Le 3. Victoire Michaud, fille d'Eugène et de
Constance De Brabander.— Hubert Labio, fils de
Julien et de Mathilde Gobin.
QUI PARTIRA WOSTENDE,
Le 4. Bertha Van Maele, fille de Jules et de
Clémence Lauwerens.
Novembre IS'T'e.
DÉCÈS.
le 3, Vendredi, à 1 heure, après-midi.
Le 1 Novembre. Angèle Vanwynsberghe, née à
le 7, Mardi,
a 4 a
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Ostende le 9 octobre 1876, fille de Barthélemi et
le 9, Jeudi,
a 7 n du soir.
de Rosalie Fonteyne, quai de l'entrepôt 4.
le 14, Mardi,
a
après-midi.
n 1
Le 2. Esther Pattyn, née à Ostende le 30 seple 16, Jeudi,
a 10 a du soir.
tembre 1876, fille d'Emile et de Mélanie Voeten,
le 21, Mardi,
a 4 a aprèsrmidi.
place St-Joseph 9.
le 23, Jeudi,
a 7 » du soir.
Le 4. Léonie Vanwetter, née à Ostende le 18
le 28, Mardi,
a 7 a
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octobre 1876, fille d'Auguste et de Marie Ramon,
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micilié à Breedene, et Eugénie Stauteman, servante, née à Ghistelles, domiciliée à Ostende.
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1.00»
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Elle se charge de la remise à domicile pour des quantités d'au moins 5 hectoin deszelfs Zittingszaal, Schipperssiraat
n° 37, openbaarlijk overgaan tôt de toe- litres, moyennant un supplément de 10 centimes l'hectolitre.
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zijn en den oraslag het opschrift dragen,
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von* ennuyer de Inngs clcl:ii!ssursa maladiP et sur les inni:x ijiii, depiiià
t ::ns, la tnurmcnlairnl s:inslrèv«. Enfin, un brave tnêileein dft nosciivirnns lui conseilla de faire usa^e de votre farine. Elle commença ;i s'en
servir e 10 avril Icnii^r, el déjà, .TU grand êlonneincnl de plusieurs pcr<oimi«, les vomissements «ni cessé ; raftVtlum <ics ycnx ainsi <jue colle
ili'S jambes ont disparu, le sommeil est reiiovciid paisible, le> dmileurs
du cœur, de l*eJtomac et des r-;ins cèdent insensiblement et soni déjà
l>rcsi]ue nulles.
•
L.-J. DUBY.
Cure N- 05 112. — Lessine, 21 décembre 1863.
On dit ici bf-aucoup tle bien de votre Kevalenia ; elle a déjà opéré quaire'guénsons.
'•
J. VASDEPUTTE.
Couilîel (Hamaiil), novembre 1863Si je n'avais pns fait usage de la Rêvalenta, qui m'avait été prescrite par
les médecins, je n'existerais plus maintenant.
J.' JousEsGcissE.
Cure N- 62,8l.-i. — Tlmillies (Belgique), 30 septembre 1803.
Depuis vingt ans j'ai soulTerl d'une-lyspepsie av«-c''tous les maux qui
l'accompagnent. Votre première boite de Kevalenia a fail disparaître la
stupeur, la chaleur de l'eslomac et les congestions cérébrales J J.NOËL.
CcrlificaUV 02.812. — Liège, le 14 novembre.18G3.
Atteint de dartres au bas des jambes depuis ISfil et trouvant que. le
mal ne faisait que s'empirer sous le traitement de trois médecins, qui
m'assuraieiil do reste 'qu'a mo.i âge (50 ans), la guérison était impossible,
je me suis décidé, à mon grand bonheur, de faire ussge de v«itr>: Itevalenta
qui m'a parfaitement guéri en peu Je temps et affermi ma saute en général d'une manière surprenante.
GR. Yoos.
Concierge au banc d'épreuves des armes à feu
Longucville (Belgique), le 21 septembre 1862.
Monsieur, — Je me suis servi de la Kcvalciila, il y a quelques mois,
contre une loux dont je souffrais depuis plus d'un.an, el au bout .d'un
mois, je fus radicalement guéri. Quatre autres personnes à quij'ai conseil
lé ce remède se sont trouvées mieux au bout d'un certain temps,
et s'oul
venues me remercier du conseil quejè leur avais donné. ' : i
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