eurochirurgie antes - 2 0 1 5

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eurochirurgie antes - 2 0 1 5
n
26
27
&
28
mars
eurochirurgie
antes-2015
rÉsumÉs
25
Table des matières
Communications Orales9
Arthrodèse C2-C3 : Voies d’abord sous-mandibulaires rétro-pharyngée 9
Hernie discale lombaire : prise en charge standard en chirurgie ambulatoire Lyon, France 9
ARTHRODESES LOMBAIRES PAR ALIF : EVALUATION FONCTIONNELLE ET REPRISE DU
TRAVAIL 10
Evaluation économique de la spondyloplastie par implant vertébral Spinejack® 11
Qualité de vie en chirurgie percutanée des métastases rachidiennes : une approche connectée. 12
Visée pédiculaire et navigation 3D per opératoire par Oarm®. 12
Ablation du matériel d’ostéosynthèse percutané : note technique. Angers, France 13
Etude observationnelle du SpineJack dans les fractures vertébrales traumatiques par compression - Suivi à 12 mois 14
Patient specific Pre-bent Rods in the Management of Adult Spinal Deformity : Does it Help to
Turn the Planning into Reality ? 14
Peroperative monitoring of frontal balance using a semi automatic 2D X-ray radiography stitch
15
Paralysie d’un nerf oculomoteur lors de l’exérèse endoscopique d’un kyste colloïde du troisième
ventricule 16
Intra operative seizures is not a limiting factor during awake craniotomy in brain tumor surgery
: results from a prospective cohort of 374 patients. MONTPELLIER, FRANCE. 17
Facteurs pronostics du syndrome de l’aire motrice supplémentaire dans la chirurgie des lésions
gliales du cortex pré-moteur 17
COMPLICATIONS ET RISQUE VASCULAIRE DANS LA CHIRURGIE D’ALIF 18
Incidence and management of postoperative lateral sinus thrombosis after posterior fossa surgery 19
Arthrodèse par cage en Polyétheréthercétone et par greffon synthétique dans les traumatismes
du rachis cervical 20
Utilisation de simulations numériques pour la stimulation cérébrale profonde - Lille, France 20
Mise au point d’un modèle d’ischémie cérébrale chez le marmouset par technique stéréotaxique
et d’une nouvelle source de cellules souches neurales issus de cerveaux de marmousets en vue de
la réalisation d’une allogreffe. (BOURSE SFNC) 21
Glymphatic perfusion is impair after subarachnoid hemorrhage 22
Thérapie photodynamique interstitielle et glioblastome : étude préclinique du fractionnement
23
Comparaison des profils transcriptomiques et protéomiques des glioblastomes : à la recherche
du chainon manquant 23
Plasticité motrice du cervelet : étude à partir d’enregistrement électrophysiologique chez
l’homme 24
Impact de la mutation BRAF-V600E dans la survie des gangliogliomes anaplasiques 25
Leap Motion®, un dispositif simple et économique d’accès à l’imagerie peropératoire sans
contact. Besançon, France 26
Analyse de la distribution intrathécale et intraparenchymateuse du trastuzumab après injection
intraventriculaire chez le porc. (Nancy) 27
DEVELOPPEMENT D’UN MODELE MURIN D’AVC. IDENTIFICATION DE LA SPASTICITE
POST-AVC. 28
Fracture évolutive intra-diploïque : description, mécanisme et revue de la littérature 29
Moyamoya pédiatrique : analyse statistique de l’IRM de perfusion par marquage de spin artériel
(IRM-ASL)PARIS 30
Surgical approaches for pediatric pineal lesions. Interest of seated position. Montpellier 31
Répercussions du diagnostic de craniosténose chez des adolescents opérés dans l’enfance (Paris,
France) 32
Prise en charge de kystes arachnoïdiens de la fosse postérieure 33
Les plaques résorbables et leur intérêt dans la chirurgie des craniosténoses. Expérience de 10 ans
d’utilisation. 33
L’abord trans-oral dans la pathologie de la charnière occipito-cervicale. A propos de 15 cas sur
plus de 20 ans d’expérience Lyonnaise. 34
Intérêt de l’électroencéphalographie stéréotaxique dans les épilepsies réfractaires post accident
vasculaire ischémique sylvien étendu de l’enfant. Marseille, France. 35
Evolution et pronostic des kystes suprasellaires de découverte anténatale. Paris 36
Endoscopic disconnection of hypothalamic hamartoma in children with drug resistant epilepsy :
Technique and results regarding a population of 94 patients. 37
Malformation sévère de la charnière cranio-vertébrale : Traitement par abord trans-oro-palato-pharyngé à l’age d’or de l’endoscopie 37
PREOPERATIVE PREDICTION OF THE CONSISTENCY OF SKULL BASE MENINGIOMAS : A
REVIEW OF THE AVAILABLE EVIDENCE - Lyon (France) 38
Chirurgie par voie transphénoidale des macroadénomes hypophysaires chez les octogénaires 39
How to manage petroclival tumors ? Keys for the surgical strategy through a serie of 27 patients.
40
Intérêt de l’IRM bas champ per opératoire dans la chirurgie des macroadénomes hypophysaires
avec extension supra-sellaire : recul de 3.5 ans - Grenoble 41
Transoral robotic-assisted approach of the skull base : new concept to reach the sella 41
Névralgie du trijumeau secondaire à l’artérialisation de la veine pétreuse supérieure dans le
contexte d’un shunt artério-veineux cérébral ou méningé 42
pCONus device for the Treatment of Wide-Neck Middle Cerebral Artery Aneurysms 43
AVC ischémique sylvien malin et craniectomie décompressive : devenir fonctionnel et qualité de
vie à long terme. 43
Sécurité et efficacité du traitement des anévrysmes sylviens (chirurgie et embolisation) : Analyse
rétrospective d’une série mono-centrique de 362 patients consécutifs 44
Ischémie cérébrale après traitement chirurgical d’un anévrisme rompu : facteurs de risques 45
Anévrismes cérébraux non rompus et staff neuro-vasculaire : la proposition médicale de surveillance est-elle la bonne ? 46
Revascularisation extra-intracrânienne à haut débit avec autogreffe de l’artère radiale dans le
traitement des anévrismes géants intracrâniens. 47
Les artères perforantes insulaires : Description anatomique et implications chirurgicales. Angers. France 48
Interet de la videoangiographie dans le traitement chirurgical des fistules durales : à propos de 8
cas 49
Etude génétique des formes familiales d’anévrismes intracrâniens : projet GAIA - CHU de
Nantes - France 49
Résultat anatomique à moyen terme des anévrysmes de l’artère cérébrale moyenne rompus.
Lyon, France 50
Clipping versus coiling in the management of posterior communicating artery aneurysms with
third nerve palsy : a systematic review and meta-analysis. Caen, France. 51
REVUE RÉTROSPECTIVE DES PATIENTS ROUENNAIS OPÉRÉS D’UN CHIARI DE TYPE I
AVEC RESPECT DE LA GRANDE CITERNE 52
Hématomes sous-duraux spinaux aiguës spontanés : à propos de 7 cas - Rennes 52
Le scanner post opératoire est il prédictif de la récidive des hématomes sous duraux chroniques
? 53
Stimulation du Cortex Moteur à Visée Antalgique dans la Douleur Neuropathique : Corrélations
Anatomo-cliniques 54
Bénéfices et risques des implantations stéréoélectroencéphalographiques d’électrodes profondes
55
Efficacité de la stimulation du nerf vague sur l’épilepsie sévère pharmacorésistante 55
TRACTOGRAPHIE CEREBRALE : DEFINITION DE NOUVELLES REGLES ANATOMIQUES 56
VERS UNE SIMPLIFICATION DE LA PROCEDURE OPERATOIRE : A PROPOS DE 110 PATIENTS OPERES D’UNE MALADIE DE PARKINSON (Londres, UK) 57
Evaluation de l’hypnose sur l’anxiété péri-opératoire en stimulation cérébrale profonde : une
étude préliminaire à propos de 16 patients. 58
ACCURACY OF DBS LEAD PLACEMENT USING THE ROSA ROBOTIC ARM ASSISTED FRAMELESS TECHNIQUE 59
20 ans de stéréoélectroencéphalographie (SEEG) chez l’enfant (338 procédures) 59
STN –Deep Brain Stimulation In OCD : Results Of The Grenoble Cohort At 2 years Follow Up. 60
Stimulation cérébrale profonde du noyau sous thalamique dans la maladie de Parkinson : comparaison d’une approche électrophysiologique vs une procédure sous anesthésie générale (Analyse intermédiaire)61
Mesure per-opératoire de la consistance des tumeurs cérébrales par élastographie ultrasonore 62
Analyses bactériologiques systématiques des volets de craniotomie, la positivité est-elle prédictive d’une infection post opératoire ?CHU BORDEAUX 63
Biopsies cérébrales stéréotaxiques sans cadre robotisées (Rosa® Medtech) : À propos d’une série
strasbourgeoise de 83 cas. Strasbourg, France 63
Exérèse des tumeurs de la voûte crânienne et reconstruction en un temps à l’aide d’une prothèse
crânienne sur mesure - Lille, France 64
Méningiome de grade et radiochirurgieLille, France 65
Chirurgie éveillée des gliomes de bas grade sous hypnose : description de la méthode et évaluation psychologique (Tours, France) 66
Le rôle de l’infiltration corticale dans l’incidence des méningiomes atypiques (grade II OMS).
Série lyonnaise 2011-2013.67
Prédicteurs de la survie à la récidive pour les glioblastomes de l’adulte – une étude multicentrique 68
La zone péritumorale des glioblastomes : caractérisation, analyse per-opératoire et applications
thérapeutiques 68
Le réseau neuronal de la lecture : étude par stimulation électrique peropératoire cortico-sous-corticale (Montpellier, France) 69
Intérêt de l’analyse en composantes indépendantes du signal IRM pour identifier le réseau du
langage avant une chirurgie éveillée. Angers. 70
Radiochirurgie des hémangioblastomes intracrâniens : série clinique et revue de la littérature
(Lille) 71
FATAL LEPTOMENINGEAL SEEDING OF A PAPILLARY TUMOR OF THE PINEAL REGION :
MORE LIKELY A WHO GRADE III TUMOR ? 72
DEFINING THE ROLE OF NEUROSURGERY IN THE MANAGEMENT OF BRAIN METASTASES
IN THE ERA OF TARGETED THERAPIES 73
POSTER73
Exérèse des lésions du tiers inférieur du clivus et du foramen Magnum. Une approche simple.
(Angers, France) 73
Métastase intra axiale de choriocarcinomeestationnel, à propos d’un cas d’une femme de 35 ans.
LYON, FRANCE 74
Complications post opératoires : Etat des Lieux Le point de vue de l’organisme d’accréditation de
neurochirurgie. 75
Protocole novateur de chirurgie intracérébrale stéréotaxique chez la souris à l’usage des neurosciences. (GHU La Pitié-Salpêtrière, Paris, France) 75
Stimulation magnétique transcrânienne répétitive antalgique : évaluation à 2 ans d’une unité
clinique dédiée.Hôpitaux Civils de Colmar 76
« Vasculaire : l’hémoragie cérébro-méningée, articulation entre les différentes procédures d’exclusion anévrismale : Discussion à partir de cas cliniques 77
Caractéristiques cliniques et paracliniques des adénomes à prolactine : à propos de 22 casMarrakech MAROC 78
Défis de diagnostic étiologique devant une aménorrhée secondaire illustré à travers une observationMarrakech MAROC 79
Chirurgie du rachis lombaire du sujet de plus de 80 ans : revue de la littérature 80
Méningiomes radio-associés : Une série de 9 patients et revue de la littérature Lille, France 80
Hemiparkinsonism secondary to sphenoid wing meningioma 81
Tumeur glioneuronale à rosettes du pulvinar chez une femme de 75 ans - A propos d’un cas 82
Traitement chirurgical d’un PECome osseux rachidien : A propos d’un cas. Revue de la littérature 83
Traitement chirurgical d’un PECome osseux rachidien : A propos d’un cas. Revue de la littérature 83
SIDEROSE SUPERFICIELLE SYMPTOMATIQUE DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL REVELANT UNE FAVD CERVICALE C1-C2 : A PROPOS D’UN CAS REVUE DE LA LITTERATURE 84
TRAITEMENT PAR VOIE ANTERIEURE D’UNE LUXATION CERVICALE SPONTANEE CHEZ
UN ENFANT SUIVI POUR UNE SYNOSTOSE SPONDYLO-CARPO-TARSIENNE 85
Mucocèle fronto-ethmoïdale : cas clinique et revue de la littérature 86
Stimulation Cérébrale Profonde dans le noyau ventral oralis antérieur pour le traitement de la
Dystonie post-anoxique, case report et revue de la littérature. Abou Dhabi, Emirats Arabes Unis
87
Pure endoscopic management of fourth ventricle Arachnoid Cyst. Case report and literature 87
Cas d’un ostéoblastome récidivant du vertex chez une enfant de 4 ans. 88
Intracranial Solitary Fibrous Tumor : A Case Report 89
Spondylolyse cervicale chez une patiente atteinte d’ostéopétrose 90
LOCALISATION RACHIDIENNE DES OSTEOBLASTOME – A PROPOS DE TROIS CAS. 91
EXOSTOSE OSTEOGENIQUE DU RACHIS CERVICAL : UNE NOUVELLE OBSERVATION 92
Pseudarthrose spontanée sur rachis ankylosé chez les patients porteurs de spondylarthrite ankylosante 92
L’hemorragie cérébro-méningée, une place pour la procédure neurochirurgicale ? 94
Profil épidémiologique clinique et paraclinique des patients porteurs de l’acromégalie au CHU
Mohammed VI 94
Adénome hypophysaire multisecrétant récidivant : particularité clinique, anatomopathologique
et prise en charge thérapeutique. 95
Adénome hypophysaire multisecrétant récidivant : particularité clinique, anatomopathologique
et prise en charge thérapeutique. 96
Maladie de Rosai-Dorfman mimant un processus expansif intracrânien multifocal chez un enfant de 14 ans. 96
CAL VICIEUX THORACIQUE : PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE 97
Simulateur virtuel pédagogique de clippage des anévrismes intracrâniens. 98
La fracture unipédiculaire lombaire est une entité rare qui peut répondre à un vissage unilatéral
percutané neuronavigué 99
Management of an anterior cervical meningomyelocele associated with Klippel-Feil deformity
Case report 100
Prise en charge multidisciplinaire d’un méningiome anaplasique parasagittal à extension extracrânienne 100
Is there a link with Chiari type I malformation and tethered cord, discussion about a case. Montpellier 101
Métastase C1C2 en sablier révélatrice d’un cancer du rein chez une patiente porteuse d‘une mutation de maladie de Vaquez.LYON 102
Ultrastructural Features of Dopaminergic and Cholinergic Innervation in Primate Subthalamic
Nucleus 103
ECHINOCOCCOSE VERTEBRALE RESPONSABLE D’UNE COMPRESSION MEDULLAIRE :
DESCRIPTION D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE 103
Localisation cervicale d’une histiocytose langerhansienne « vertebra plana »104
Ostéoblastome de la voute crânienne. A propos d’un cas récidivant du vertex. 105
Sleep Disorders in Parkinsonian Macaques : Effects of L-Dopa 105
FORAMINOPLASTIE L5S1 PAR ABORD EXTRA FORAMINAL MINI-INVASIF 106
Adénomes atypiques et carcinomes hypophysaires 107
Tumeur triton maligne spinale 14 ans après le traitement d’un médulloblastome de la FCP chez
un patient avec syndrome de TURCOT. 108
Sarcome alvéolaire de l’orbite en pédiatrie, à propos d’un cas 109
Titre : Formation d’un kyste cérébral après administration de Gliadel dans un contexte de
glioblastome multiforme. 109
expérience de nouvelles techniques d’expansion vertébrale par implant « Spine jack » apropos
d’une série de 33 cas. CHU Besançon 110
Leap Motion®, un dispositif simple et économique d’accès à l’imagerie peropératoire sans
contact. Besançon, France 111
Cas d’une lésion bilatérale et synchrone des aires motrices supplémentaires : le coup de hache.
112
Cas d’une lésion bilatérale et synchrone des aires motrices supplémentaires : le coup de hache.
113
Validation peropératoire d’un outil d’empreinte moléculaire dans le traitement chirurgical de
l’adénome corticotrope (3 cas) - Grenoble 114
Enquête de pratique sur la prise en charge de la sciatique déficitaireCLICHY, FRANCE 115
Unusual presentation of giant prolactinoma : a case report 115
Récidive hémorragique tardive au cours d’une maladie de Moyamoya par rupture d’un anévrisme de l’artère méningée moyenne. Lille, France 116
MÉTASTASE TRÈS TARDIVE DU PLEXUS CHOROÏDE D’UN CARCINOME RÉNAL : A PROPOS
D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTÉRATURE. 117
Simulateur virtuel pédagogique de clippage des anévrismes intracrâniens. 117
MÉTASTASE TRÈS TARDIVE DU PLEXUS CHOROÏDE D’UN CARCINOME RÉNAL : A PROPOS
D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTÉRATURE. 118
L’hématome rachidien post-opératoire 119
Mise au point d’un modèle de lésion médullaire chez le Microcebus murinus : chirurgie expérimentale, analyses comportementale, IRM et cellulaire 120
Anatomo-functional characterization of the motor hyperdirect pathway in non-human primate
by optogenetics and tractography.Créteil, France 121
Thoracic and lumbar spinal fracture treated conservatively in children and adolescent, outcomes
in coronal and sagittal planes 121
La craniectomie décompressive précoce en traumatologie : existe t’il un intérêt en pratique courante ? TOULON, France 122
Méningo-encéphalites à Streptococcus Pneumoniae après chirurgie hypophysaire transsphénoïdale : à propos de deux cas.CHU de Saint Pierre (La Réunion) 123
Métastase d’origine mammaire au sein d’un adénome gonadotrope révélée par un tableau d’apoplexie hypophysaire. 124
Evaluation du respect des recommandations de l’ANAES concernant le délai de prescription
d’imagerie dans les lombalgies et les lombosciatiques non déficitaires : série prospective de 120
patients. 125
Prothèses de disques lombaires et douleurs facettaires 125
PROJET REVINAX 126
Evaluation du respect des recommandations de l’ANAES concernant le délai de prescription
d’imagerie dans les lombalgies et les lombosciatiques non déficitaires : série prospective de 120
patients. 127
Les métastases hypothalamo-hypophysaires 128
Arthrodèse circonférentielle lombaire par voie transforaminale mini invasive à l’aide du robot
ROSA SPINE et du scanner per opératoire OARM :expérience préliminaire au CHU d’AMIENS
128
Etude prospective à 2 ans : 50 Scolioses instrumentées par composite de carbone : fusion osseuse
et biomécanique 129
Traitement des douleurs neuropathiques spinales sous lésionnelles par Ziconotide (Prialt ® ) intrathécal 130
Arthrodèse circonférentielle lombaire par voie transforaminale mini invasive à l’aide du robot
ROSA SPINE et du scanner per opératoire OARM :expérience préliminaire au CHU d’AMIENS
131
Minimally invasive keyhole craniotomy : hands-on course using animal model 131
valuation d’un peptide dérivé d’une protéine TSR dans la réparation des lésions médullaires
traumatiques. Etude in vitro et in vivo.132
Communications Orales
- Traumatologie / Traumatology - Traumatologie / Traumatology
Arthrodèse C2-C3 : Voies d’abord sous-mandibulaires rétro-pharyngée
Auteurs :
A-S KLEIB, MC BA, H HAMOUD, A MOKHTAR, S-M SALIHY, O SOUMARE A-S KLEIB, MC BA, H HAMOUD, A
MOKHTAR, S-M SALIHY, O SOUMARE
Mots-clés : Arthrodèse, C2-C3,sous-mandibulaires, rétro-pharyngée
Introduction :
L’abord chirurgical du disque C2-C3 est difficile en raison des structures neurovasculaires dans cette
zone et de son emplacement derrière la mandibule . Malgré les nombreuses techniques décrites dans
la littérature, il y a encore un manque de consensus concernant l’approche optimale au niveau du
disque C2-C3. Le but de cette étude est de décrire la voie d’abord sous-mandibulaires rétro pharyngée
du disque C2-C3.
Matériel, Méthode :
Nous rapportons une série de trois patients qui ont subi une arthrodèse cervicale C2-C3 pour le
traitement d’une fracture de Hangman instable type EFFENDI III, au Centre Hospitalier National de
Nouakchott en Mauritanie. On décrit les détails de la technique chirurgicale étape par étape et son intérêt pour aborder le rachis cervical supérieur.
Résultats :
Trois patients dont une femme et deux hommes âgés respectivement de 18 ans, 50 ans et 78 ans. Le
mécanisme de l’accident respectivement était par accident domestique, accident de la circulation et
chute de chameau. L’Arthrodèse était satisfaisante pour tous nos patients.
Conclusion :
L’approche classique de Smith-Robinson antérieure, utilisé pour aborder le rachis cervical inférieur,
présente des inconvénients pour aborder du disque C2-C3, en raison de, l’emplacement de du Nerf
Laryngé Supérieur, la rétraction excessive, et l’angle de vue fournie par cette approche qui est oblique
et inférieur. La Voie d’abord sous-mandibulaires retro pharyngée est une approche sure pour les patients. Cette approche nécessite une connaissance approfondie des caractéristiques anatomiques de
cette région.
- Dégénératif / Degenerative - Dégénératif / Degenerative
Hernie discale lombaire : prise en charge standard en chirurgie ambulatoire Lyon, France
Auteurs :
P. HUBERT neurochirurgien A. VULLIEZ anesthésiste Clinique de la Sauvegarde 69009 LYON France P.
HUBERT neurochirurgien A. VULLIEZ anesthésiste Clinique de la Sauvegarde 69009 LYON France
Mots-clés : chirurgie ambulatoire hernie discale
Introduction :
Depuis le 1 juillet 2014, l’auteur a décidé d’opérer en ambulatoire ses patients d’une hernie discale
lombaire et/ou d’un recalibrage unilatéral. L’objectif est de présenter son expérience préliminaire.
Matériel, Méthode :
Du 1 juillet au 31 décembre 2014, 105 patients on été opérés par l’auteur (ou son remplaçant). 74
patients, soit un taux de 70%, ont été enrôlés dans une prise en charge ambulatoire. 31 patients n’ont
pas été opérés en ambulatoire car programmés en hospitalisation classique avant le passage à l’ambulatoire, opérés après 13 heures, vivant seuls, hospitalisés en urgence, pour raisons médicales ou vivant
à plus de 200 km. L’échec a été défini par : la nécessité de convertir en hospitalisation classique, un
problème recueilli lors du questionnaire téléphonique du lendemain ou une réhospitalisation dans les
48 premières heures. Les autres cas sont considérés comme des succès.
Résultats :
70 patients sur 74 ont été pris en charge avec succès soit 95%. 3 patients ont nécessité une hospitalisation jusqu’au lendemain matin. Un patient a été réhospitalisé dans les 48 premières heures. Aucun
patient n’a téléphoné la première nuit. Aucune anomalie n’a été constatée lors de l’appel du lendemain.
Dans tous les cas le patient a déclaré que son retour s’était bien déroulé. Plus de 90% des patients pris
en charge déclarent dans le questionnaire de satisfaction rédigé un mois après la chirurgie qu’ils sont
satisfaits d’être rentré chez eux dès le soir de l’opération et conseilleraient une prise en charge ambulatoire à une personne de leur entourage.
Conclusion :
Il semble qu’une prise en charge ambulatoire puisse être réalisée dans plus de 70% des cas de chirurgie des hernies discales lombaires et ou des recalibrages unilatéraux. Dans cette série consécutive de
74 patients, la prise en charge ambulatoire a été réalisée en standard avec un taux de succès de 95%
avec un taux de satisfaction du patient de 90%. Ces résultats permettent d’envisager de poursuivre la
chirurgie ambulatoire des hernies discales et recalibrages lombaires de façon standard et routinière.
- Dégénératif / Degenerative - Dégénératif / Degenerative
ARTHRODESES LOMBAIRES PAR ALIF : EVALUATION FONCTIONNELLE ET REPRISE DU TRAVAIL
Auteurs :
A Perez, Service de Neurochirurgie, CHU Rouen ; L Berger, Service de Chirurgie vasculaire, CHU Caen
; P Freger, Service de Neurochirurgie, CHU Rouen ; E Emery, Service de Neurochirurgie, CHU Caen ;
F Proust, Service de Neurochirurgie, CHU Rouen ; F Lucas, Service de Neurochirurgie, CHU Caen A
Perez, Service de Neurochirurgie, CHU Rouen ; L Berger, Service de Chirurgie vasculaire, CHU Caen ;
P Freger, Service de Neurochirurgie, CHU Rouen ; E Emery, Service de Neurochirurgie, CHU Caen ; F
Proust, Service de Neurochirurgie, CHU Rouen ; F Lucas, Service de Neurochirurgie, CHU Caen
Mots-clés : ALIF, évaluation fonctionnelle
Introduction :
INTRODUCTION. Les pathologies dégénératives du rachis lombaire sont responsables de difficultés
socio-professionnelles et d’une dégradation de la qualité de vie. Lorsqu’une indication chirurgicale est
retenue, une arthrodèse par voie antérieure (ALIF) peut être indiquée. OBJECTIF. Evaluer les suites
fonctionnelles à distance des patients ayant bénéficié d’un traitement par ALIF.
Matériel, Méthode :
PATIENTS ET METHODES. Etude unicentrique prospective consécutive sur 1 an des patients opérés
par ALIF avec abord rétro péritonéal. Evaluation fonctionnelle à plus d’un an de suivi par scores fonctionnels (EIFFEL, SF-36), Echelle Visuelle Anaogique (EVA), consommation d’antalgiques de palier 3
ainsi que la possibilité d’un retour à leur activité professionnelle.
Résultats :
RESULTATS. 40 patients ont été inclus avec un age moyen de 45 ans (29-63), un sexe ratio de 0.74 et
un suivi moyen de 20 mois Deux patients perdus de vue exclus de l’analyse statistique finale. L’évaluation fonctionnelle retrouvait une baisse de 6.37 points (10.47 versus 16.84, p≤0.01) du score de
lombalgies (EIFFEL) en post-opératoire associée à une amélioration du score SF36 (qualité de vie)
au niveau fonctionnel (SF) de 634 points (1149 versus 515, p≤0.01), de bien être (BE) de 171 points
(606 versus 435, p≤0.01) et du score global (SG) de 87 points (335 versus 248, p≤0.01). On retrouvait
une amélioration de 3.02 points de l’EVA post opératoire (6.73 versus 3.71, p≤0.01). Six patients sur 8
(75%) ont été sevrés des antalgiques de palier 3 après la chirurgie. Sur les 30 patients en arrèt de travail, 9 ont pu reprendre leur activité professionnelle (30%, p≤0.01).
Conclusion :
DISCUSSION. Peu d’études prospectives ont été réalisées concernant le devenir fonctionnel et socio-professionnel des patients ayant bénéficié d’un ALIF . Ce travail tend à montrer que ces patients
sont globalement améliorés à un an de suivi, que ce soit en terme de douleur, de qualité de vie, de sevrage du traitement par antalgiques majeurs ainsi que sur le plan socio-professionnel.
- Traumatologie / Traumatology - Traumatologie / Traumatology
Evaluation économique de la spondyloplastie par implant vertébral Spinejack®
Auteurs :
: L Donier, A Voidey, J Godard, A Grumblat : L Donier, A Voidey, J Godard, A Grumblat
Mots-clés : fracture rachis, spondyloplastie
Introduction :
Introduction – Objectif : Alternative à la spondyloplastie (SP) par ballonnets ou cyphoplastie, la SP
par implant vertébral Spinejack®, mise en place depuis juin 2013 dans notre établissement, permet
d’améliorer la composante douloureuse des fractures-tassements vertébrales (FTV). En juillet 2014,
la HAS a rendu un avis favorable à l’inscription d’un acte lié à l’utilisation de ciment pour la SP par ballonnets sur la Classification Commune des Actes Médicaux (CCAM), mais aucun acte spécifique n’est
en cours d’inscription pour la technique de SP par implant. Dans ce contexte et devant un coût en Dispositifs Médicaux Stériles (DMS) élevé et non inscrits sur la liste des produits et prestations remboursables, l’objectif de ce travail est de réaliser une étude économique comparant les dépenses engagées
aux recettes perçues par l’hôpital lors d’une SP par implant.
Matériel, Méthode :
Matériel - Méthodes : Tous les patients traités entre le 1er juin 2013 et le 31 juin 2014 sont identifiés de
façon exhaustive grâce aux fichiers de traçabilité des implants. Seuls les coûts médicaux directs ont été
recueillis puis valorisés (basé sur l’année 2013) : DMS (implant, ciment, kit de préparation, système
de mélange, porte implant, trocart), hospitalisation valorisée par 3 méthodes (comptabilité analytique
(CA), échelle nationale des coûts (ENC) et ENC réajustée à la durée moyenne de séjour des patients
étudiés). Les recettes perçues par l’hôpital sont obtenues via les Groupes Homogènes de Séjours.
Résultats :
Résultats : Sur les 33 patients identifiés, 28 sont inclus dans l’étude. Nous avons exclu les patients
transférés dans d’autres unités de soins pour des pathologies sous-jacentes. L’hôpital perçoit un montant moyen de 7 720 ± 1 971 € par séjour. Les dépenses engagées estimées par la CA locale s’élèvent à
7 486,35 ± 1 748,75 €, à 13 326,75 ± 2 874,88 € par l’ENC et à 5 854,32 ± 1 648,14 € par l’ENC réajustée.
Conclusion :
Discussion – Conclusion : L’évaluation des dépenses varie fortement entre l’ENC et l’ENC réajustée. La
méthode de l’ENC réajustée doit être préférée car elle prend en compte les durées réelles de séjour des
patients de notre cohorte, qui sont connues pour être un facteur de variation de coûts important. Selon notre étude, la technique de SP par implant Spinejack® semble être correctement valorisée, malgré l’absence d’acte spécifique. La mise en place d’un implant autorise l’utilisation d’un acte d’ostéosynthèse pour la cotation, contrairement à la technique de SP par ballonnet qui utilise jusqu’à présent
l’acte de vertébroplastie. Une étude similaire sur le même centre avait montré une perte de 5 300 € en
moyenne (CA) par procédure de SP par ballonnets.
- Tumoral - Autre - Tumoral - Autre
Qualité de vie en chirurgie percutanée des métastases rachidiennes : une approche
connectée.
Auteurs :
F.BERNARD (1), JM. LEMEE (1), P.MENEI (1), O.LUCAS (1). 1-Service de Neurochirurgie, CHU Angers.
France F.BERNARD (1), JM. LEMEE (1), P.MENEI (1), O.LUCAS (1). 1-Service de Neurochirurgie, CHU Angers. France
Mots-clés : SPINE, TUMOR
Introduction :
On comparera la qualité de vie des patients porteurs de métastases rachidiennes instables traités par
chirurgie percutanée (ostéosynthèse et kyphoplastie) ou par radiothérapie seule.
Matériel, Méthode :
On analyse les données préliminaires d’une serie prospective de métastases rachidiennes instables
traités au Chu d’Angers par voie percutanée (ostéosynthèse et kyphoplastie) ou par radiothérapie
seule. Les critères de qualité de vie (oswestry disability index, SF36, QLQ C30), sont mesurés par autoquestionnaire en consultation. L’étude continue du mouvement, par mesure du périmètre de marche
grâce à la montre connecté withings Pulse, sera évaluée chez ces patients.
Résultats :
Tous les patients avec des lésions secondaires répondant aux critères d’instabilité de kostuik non neurologiques sont inclus. Dans le groupe chirurgie, on note une amélioration de qualité de vie postopératoire précoce. Le lever est précoce dès J1. La durée opératoire est courte (inférieure à 1h), la perte
sanguine minime. La chirurgie n’entraine pas de retard à la mise en œuvre de la radiothérapie.
Conclusion :
Les techniques percutanées offrent une alternative en chirurgie oncologique. Efficaces, rapides et peu
risquées, elles améliorent la qualité de vie des patients. La montre connectée Withings Pulse, pourrait
s’inscrire comme une mesure connectée permanente de l’autonomie du patient. Ce travail introduit la
volonté de réaliser un essai thérapeutique randomisé comparant le traitement médical et chirurgical
des métastases non neurologiques instables.
- Dégénératif / Degenerative - Dégénératif / Degenerative
Visée pédiculaire et navigation 3D per opératoire par Oarm®.
Auteurs :
V. REINA, Neurochirurgie, CHU Pitié Salpêtrière, Paris. A. NOUET, Neurochirurgie, CHU Pitié Salpêtrière,
Paris. S. CLEMENCEAU, Neurochirurgie, CHU Pitié Salpêtrière, Paris. A. CARPENTIER, Neurochirurgie,
CHU Pitié Salpêtrière, Paris. P. CORNU, Neurochirurgie, CHU Pitié Salpêtrière, Paris. V. REINA, Neurochirurgie, CHU Pitié Salpêtrière, Paris. A. NOUET, Neurochirurgie, CHU Pitié Salpêtrière, Paris. S. CLEMENCEAU, Neurochirurgie, CHU Pitié Salpêtrière, Paris. A. CARPENTIER, Neurochirurgie, CHU Pitié Salpêtrière, Paris. P. CORNU, Neurochirurgie, CHU Pitié Salpêtrière, Paris.
Mots-clés : Ostéosynthèse - Visée pédiculaire - Navigation
Introduction :
Le but de cette étude est d’évaluer l’apport de la navigation 3D per opératoire (Oarm®) dans la réalisation des visées pédiculaires d’ostéosynthèse rachidienne par voie postérieure.
Matériel, Méthode :
Etude rétrospective portant sur les dossiers des patients ayant subi une ostéosynthèse rachidienne
postérieure entre mai 2013 et janvier 2015. Nous avons comparé l’aspect post-opératoire des procédures menées sous navigation 3D per opératoire aux cas réalisés sous contrôle scopique. Le nombre
de vis ainsi que leur positionnement intra ou extra-pédiculaire sur les examens de contrôle (scanner
ou radiographies) ont été répertoriés. Les complications éventuelles ont été listées.
Résultats :
56 ostéosynthèses rachidiennes postérieures ont été réalisées entre mai 2013 et janvier 2015, concernant tous les segments rachidiens. 15 se sont déroulées sous contrôle scopique, 41 avec navigation
3D per opératoire. 295 vis ont été posées au total, 68 sous contrôle scopique et 227 sous Oarm®. 269
(91.2%) vis étaient purement intra-pédiculaires ; 54 sur 68 soit 79,4% sous contrôle scopique contre
215 sur 227 soit 94,7 % avec l’Oarm®. Cette différence était statistiquement significative au t-test
(p=0,0001). 2 patients ont nécessité une reprise opératoire, 1 pour repositionnement de vis, l’autre
pour infection du site opératoire. Les 2 avaient été opérés sous Oarm®.
Conclusion :
La navigation 3D per opératoire par Oarm® apporte une sécurité supplémentaire dans la réalisation
des visées pédiculaires. Elle est particulièrement utile pour les cas de visée difficile (charnière cervico
occipitale ou rachis très remanié ou déformé). Elle est maintenant utilisée de manière systématique
dans notre institution.
- Traumatologie / Traumatology - Traumatologie / Traumatology
Ablation du matériel d’ostéosynthèse percutané : note technique. Angers, France
Auteurs :
R.Faguer Département de neurochirurgie CHU Angers, O.Lucas Département de neurochirurgie CHU Angers, S.Boissonneau Neurochirurgie Timone, APHM Marseille, J-M.Lemée Département de neurochirurgie
CHU Angers, P.Menei Département de neurochirurgie CHU Angers, S.Fuentes Neurochirurgie Timone,
APHM Marseille R.Faguer Département de neurochirurgie CHU Angers, O.Lucas Département de neurochirurgie CHU Angers, S.Boissonneau Neurochirurgie Timone, APHM Marseille, J-M.Lemée Département
de neurochirurgie CHU Angers, P.Menei Département de neurochirurgie CHU Angers, S.Fuentes Neurochirurgie Timone, APHM Marseille
Mots-clés : Ostéosynthèse percutanée Technique chirurgicale
Introduction :
L’ostéosynthèse rachidienne percutanée est en plein essor en raison des avantages qu’elle apporte. Le
traitement de certaines fractures est désormais possible avec une minimisation des risques et de la
morbidité associée à la chirurgie. Une fois l’os consolidé, l’ablation du matériel d’ostéosynthèse peut
parfois être envisagée pour préserver les segments mobiles rachidiens adjacents. Les différences techniques avec la chirurgie ouverte classique existent aussi pour l’ablation du matériel en particulier en
raison des petites incisions cutanées.
Matériel, Méthode :
La technique d’ablation de matériel d’ostéosynthèse percutanée est décrite avec le matériel CD HORIZON® LEGACY™ chez plusieurs patients. Les instruments utilisés (broche guide, écarteur à cornets,
pince gouge, tournevis canulé) et la technique chirurgicale sont présentés.
Résultats :
L’utilisation d’instruments adaptés aux incisions et au matériel permet une ablation des tiges et des
vis dans de bonnes conditions. L’ablation de la tige, l’exposition des têtes de vis et l’introduction du
tournevis est facilitée. Les muscles et la peau sont respectés.
Conclusion :
L’ablation du matériel d’ostéosynthèse percutanée après la consolidation osseuse peut être envisagée
pour diminuer les douleurs et libérer les segments mobiles rachidiens adjacents. Tout comme l’implantation, une ablation dans de bonnes conditions permet de respecter l’appareil musculo-ligamentaire des patients.
- Traumatologie / Traumatology - Traumatologie / Traumatology
Etude observationnelle du SpineJack dans les fractures vertébrales traumatiques par compression - Suivi à 12 mois
Auteurs :
G Maestretti, HFR Fribourg – Hôpital Cantonal, Fribourg, Suisse ; C Renaud, Clinique Toulouse Lautrec
-Albi, France ;D Noriega, Spine-Unit, University hospital Valladolid, Espagne ; N Francaviglia, A.R.N.A.S.
Civico Di Cristina Benfratelli, Palermo, Italie ; M Ould Slimane, CHU-Hôpitaux de Rouen, Rouen, France
; S Queinnec, Hôpital Beaujon, Clichy, France G Maestretti, HFR Fribourg – Hôpital Cantonal, Fribourg,
Suisse ; C Renaud, Clinique Toulouse Lautrec -Albi, France ;D Noriega, Spine-Unit, University hospital
Valladolid, Espagne ; N Francaviglia, A.R.N.A.S. Civico Di Cristina Benfratelli, Palermo, Italie ; M Ould Slimane, CHU-Hôpitaux de Rouen, Rouen, France ; S Queinnec, Hôpital Beaujon, Clichy, France
Mots-clés : fractures vertébrales par compression, mini-invasive, implant intravertébral, SpineJack
Introduction :
Introduction L’objectif de cette étude observationnelle était de confirmer la sécurité et les performances cliniques de la mise en place d’un implant intravertébral pour le traitement des fractures vertébrales par compression d’origine traumatique.
Matériel, Méthode :
Matériel et méthodes 103 patients (âge moyen 61,6 ans (E.-T.15,3), plage 18-88 ans, 51 femmes, 52
hommes). 108 fractures vertébrales ont été traitées par des implants intravertébraux, SpineJack®,
associés à un ciment osseux PMMA à haute viscosité. 58,8 % des fractures étaient des fractures complexes de type A2, A3 (A.3.1 : 27,9 %, A.3.2 : 4,8 %, A.3.3 : 11,5 %) et B, selon la classification de Magerl. L’âge moyen de fracture : 9,2 jours (E.-T.7,8) au moment de l’intervention. Une évaluation des
paramètres cliniques : douleur (échelle EVA), capacité fonctionnelle (score ODI), et prise d’antalgiques
ainsi qu’une évaluation des paramètres radiologiques ont été réalisées avant l’intervention, immédiatement après et à 3 et 12 mois.
Résultats :
Résultats 78 patients à 12 mois. Le score EVA était amélioré, passant de 6,6 (E.-T.2,6) au point de référence à 1,2 (E.-T.1,7) à 12 mois (p 0,001). Score ODI a diminué, passant de 76,6 (E.-T.19,4) % au point
de référence à 10,5 (E.-T.14,7) % à 12 mois (p 0,001). 12 mois après l’opération, 98,7 % des patients
ne prenaient plus aucun médicament ou uniquement des antalgiques légers. Une réduction de l’angle
cyphotique vertébral de 5,35° (p 0,001) a été observée après l’opération. Au recul de 12 mois, la réduction était de 4,44° (p=0,002). 8 tassements itératifs ont été rapportés (4 adjacentes) au total chez 3
patients (2,9 %). Aucune fuite symptomatique de ciment n’a été rapportée. Aucun événement indésirable sévère lié au dispositif ne s’est produit au cours de la période de suivi.
Conclusion :
Conclusion Les résultats ont confirmé que la procédure SpineJack® est une intervention sûre et efficace pour le traitement des FVC d’origine traumatique.
- Dégénératif / Degenerative - Dégénératif / Degenerative
Patient specific Pre-bent Rods in the Management of Adult Spinal Deformity : Does it
Help to Turn the Planning into Reality ?
Auteurs :
S Fuentes, T Adetchessi, H Dufour, P Tropiano, B Blondel (Marseille) S Fuentes, T Adetchessi, H Dufour, P
Tropiano, B Blondel (Marseille)
Mots-clés : rachis, déformation, tige sur mesure, équilibre sagittal
Introduction :
Management of adult spinal deformity (ASD) is still challenging and surgical planning is a crucial. In
order to turn the planning into reality we evaluated the feasibility and the impact of patient specific
pre-bent rods on immediate postoperative results. The aim of this study was to evaluate if patient specific pre-bent rods would help to obtain a postoperative alignment in accordance with the preoperative planning.
Matériel, Méthode :
Six ASD patients with sagittal malalignment (SVA>5cm, PI-LL>10° or PT>20°) were enrolled and
treated surgically with posterior osteotomy and long fusion. A preoperative planning was done using
dedicated software in order to build patient specific pre-bent rods. Intraoperative technical feasibility
was evaluated. Pre and immediate postoperative full spine radiographs were compared.
Résultats :
On the 6 patients, implantations of the rods were possible without need for further modifications. A
significant improvement of LL (37 vs. 53°, p=0.009) and PI-LL (16 vs. 1°, p=0.009) parameters were
obtained. Mean SVA changed pre to postoperative evaluation from 6.6cm to 3.6cm and PT from 24° to
15° but without reaching statistical significance. Surgical objectives were achieved in 66% of the cases
for SVA ( 5cm), 100% for PI-LL ( 10°) and 83% for PT ( 20°). These results corresponded to an average
correction of 57% for SVA, 67% for LL and 65% for PT when compared to the surgical planning.
Conclusion :
Results from this preliminary study confirmed the technical feasibility of patient specific pre-bent rods
in the management of ASD patients. Postoperative results were satisfactory in most of the patients and
underline the crucial impact of preoperative planning. Use of patient specific rods is a valuable tool in
order to help the surgeon to turn his planning into postoperative reality. Further theoretical advantages would be found in a decrease of surgical time and a potential reduction of rod breakage.
- Dégénératif / Degenerative - Dégénératif / Degenerative
Peroperative monitoring of frontal balance using a semi automatic 2D X-ray radiography
stitch
Auteurs :
M.Allaoui, M.C.Tetard,P.Marinho, F.Zairi,R.Assaker M.Allaoui, M.C.Tetard,P.Marinho, F.Zairi,R.Assaker
Mots-clés : coronal imbalance, spinal deformity
Introduction :
Coronal balance has been one of the primary goals in the surgical treatment of adult patients with scoliosis. During surgery, the assessment of this parameter is difficult due to supine position and lack of
reliable point of reference resulting in a over correction or a loss of preoperative coronal balance. The
authors reported a method to monitor the frontal balance during surgery, based on a mobile x-ray system. It permits to stitch 2 or 3 2D radiographs together.
Matériel, Méthode :
29 adult patients with scoliosis who underwent spinal deformity reconstruction with this technique
between 2012 and 2014 were retrospectively evaluated. 19 patients had combined sagittal and coronal imbalance while 10 patients had sagittal imbalance alone. Surgical programs were detailed especially the types of osteotomy (PSO, SPO, TLIF). Preoperative, peroperative and postoperative radiographs were reviewed measuring various radiographic parameters. Coronal balance (CB), measured
by the perpendicular distance between the coronal C7 plumb line and the central sacral vertical line,
and frontal plane offset angle (FPOA), quantified by the angle between the spinal axis and the vertical
axis in the coronal plane, were determined on preoperative and postoperative EOS. Another angle,
defined as the angle between the axis of femoral head and the line from C7 to the central sacral, was
noted as frontal spinopelvic angle (FSPA).
Résultats :
In patients with combined imbalance, the average preoperative FPOA was 8° (3-35), the average CB
was 5,9cm (1,7-22,4), and the average FSPA was 97,8° (90-128). The average postoperative FPOA was
1,9° (0-5), the average CB was 1,6cm(0-3,6), and the average FSPA was 91,8° (90-95). In 10 patients
with sagittal imbalance alone, there was no postoperative coronal imbalance.
Conclusion :
In spinal deformity surgery, this new peroperative imaging technique plays an important role in
conserving or correcting coronal balance.
- Complications de la chirurgie / Complications of surgery - Hydrocéphalie / Hydrocephaly - Tumoral - Complications
de la chirurgie / Complications of surgery - Hydrocéphalie / Hydrocephaly - Tumoral
Paralysie d’un nerf oculomoteur lors de l’exérèse endoscopique d’un kyste colloïde du
troisième ventricule
Auteurs :
F. Abed Rabbo (1,2,3), A. Simon (3), D. Ben Salem (2,4), R. Seizeur (1,2,3). 1 : Laboratoire d’Anatomie, Faculté de médecine, Université de Brest, France 2 : Laboratoire de traitement de l’information médicale,
LaTIM UMR1101, France 3 : Service de Neurochirurgie. Hôpital Cavale Blanche. CHRU Brest, France 4 :
Service de Radiologie. Hôpital Cavale Blanche. CHRU Brest, France. F. Abed Rabbo (1,2,3), A. Simon (3), D.
Ben Salem (2,4), R. Seizeur (1,2,3). 1 : Laboratoire d’Anatomie, Faculté de médecine, Université de Brest,
France 2 : Laboratoire de traitement de l’information médicale, LaTIM UMR1101, France 3 : Service de
Neurochirurgie. Hôpital Cavale Blanche. CHRU Brest, France 4 : Service de Radiologie. Hôpital Cavale
Blanche. CHRU Brest, France.
Mots-clés : nerf oculomoteur, complication, kyste colloïde, endoscopie
Introduction :
Objectif : Rapporter la survenue d’une atteinte complète du nerf oculomoteur compliquant de façon
inhabituelle une exérèse d’un kyste colloïde par voie endoscopique.
Matériel, Méthode :
Cas-Clinique : Un kyste colloïde du troisième ventricule était découvert lors d’un scanner cérébral
réalisé dans le bilan d’un accident de la voie publique chez un homme de vingt ans. L’examen clinique
mettait en évidence des troubles de la mémoire antérograde ainsi que des céphalées évoluant depuis
plusieurs mois. Le Kyste colloïde était responsable d’une hydrocéphalie bi-ventriculaire chronique
obstructive. L’IRM montrait, outre le kyste, un engagement de l’uncus temporal gauche sans traduction
clinique. Le patient était opéré par voie endoscopique transfrontale droite. Aucun incident n’était à noter pendant l’intervention. En post-opératoire immédiat, le patient présentait une paralysie complète
du nerf oculomoteur gauche. L’IRM post-opératoire montrait une exérèse complète du kyste, un hypersignal T2 FLAIR du nerf oculomoteur et une ischémie du corps mamillaire gauche. Le suivi montrait
une régression complète de la paralysie oculomotrice.
Résultats :
/Sans réponse*
Conclusion :
Discussion : La paralysie oculomotrice est décrite dans la littérature lors des ventriculo-cisternostomie
endoscopique par contusion directe du nerf oculomoteur. La présence d’une ischémie isolée du corps
mamillaire gauche apportait la preuve de l’engagement temporal pendant l’intervention, les corps
mamillaire étant vascularisés par des artères perforantes de l’artère communicante postérieure. Une
hypothèse étiologique de cet engagement est probablement une hydrocéphalie aiguë du ventricule
latérale gauche secondaire à l’obstruction du foramen inter-ventriculaire lors de la manipulation du
kyste durant l’exérèse. Ainsi nous faisons l’hypothèse que cette complication aurait pu être évitée par
une fenestration première du septum pellucidum. L’absence de dysfonctionnement pendant la procédure éliminait une autre cause iatrogène.
- Complications de la chirurgie / Complications of surgery - Tumoral - Complications de la chirurgie / Complications
of surgery - Tumoral
Intra operative seizures is not a limiting factor during awake craniotomy in brain tumor
surgery : results from a prospective cohort of 374 patients. MONTPELLIER, FRANCE.
Auteurs :
J BOETTO (CHU MONTPELLIER), L BERTRAM (CHU MONTPELLIER), G MOLINIE (CHU MONTPELLIER),
G HERBET (CHU MONTPELLIER), S MORITZ GASSER (CHU MONTPELLIER), H DUFFAU (CHU MONTPELLIER) J BOETTO (CHU MONTPELLIER), L BERTRAM (CHU MONTPELLIER), G MOLINIE (CHU MONTPELLIER), G HERBET (CHU MONTPELLIER), S MORITZ GASSER (CHU MONTPELLIER), H DUFFAU (CHU
MONTPELLIER)
Mots-clés : Epilepsy Awake surgery tumor
Introduction :
Indications for awake craniotomy (AC) in brain tumor surgery has been widening in the past years,
leading to improvement of oncological and functional results. Intraoperative seizure (IOS) is one of
the most frequently described complications, and can fail the procedure. We analyse the incidence, the
risk factors and the consequences of seizures during AC.
Matériel, Méthode :
We performed a prospective study including all patients who underwent awake craniotomy for brain
tumor surgery from 2009 to 2014 in our hospital. Occurrence of IOS was analysed with respect to medical and epilepsy history, tumor characteristics, operative technique, and postoperative outcome.
Résultats :
374 patients were included, with major incidence of low-grade glioma (86%). 83% of patients had
epilepsy history, and 25% had uncontrolled epilepsy under anti epileptic drug. Mean pre operative Karnofsky Index was 90%.IOS occurred in 13 patients (3,4%). All IOS were partial seizures quickly resolved by irrigation with iced Ringer lactate. No procedure failed because of IOS. Resistant epilepsy was
not associated with higher incidence of IOS. Postoperative outcome at 3 months showed no patients
with permanent deficit.
Conclusion :
This study shows that awake craniotomy for brain tumor surgery can be performed with low rate of
intra operative seizure, with excellent oncological and functional results. Strong surgical experience of
the AC technique and a well-prepared AC team is necessary to avoid IOS.
- Complications de la chirurgie / Complications of surgery - Tumoral - Complications de la chirurgie / Complications
of surgery - Tumoral
Facteurs pronostics du syndrome de l’aire motrice supplémentaire dans la chirurgie des
lésions gliales du cortex pré-moteur
Auteurs :
L. Le Fournier 1, M. Delion 1, J.-M. Lemée 1, A. Ter Minassian 2, P. Menei 1 1 Département de Neurochirurgie, CHU Angers 2 Département de d’Anesthésie-Réanimation, CHU Angers L. Le Fournier 1, M. Delion 1,
J.-M. Lemée 1, A. Ter Minassian 2, P. Menei 1 1 Département de Neurochirurgie, CHU Angers 2 Départe-
ment de d’Anesthésie-Réanimation, CHU Angers
Mots-clés : Gliome, aire motrice supplémentaire, plasticité cérébrale
Introduction :
Les patients opérés d’une tumeur gliale du cortex pré-moteur ont un risque de développer un déficit
neurologique post-opératoire correspondant au syndrome de l’aire motrice supplémentaire (AMS).
L’objectif de l’étude est d’identifier les facteurs de risque de ce syndrome, régressif dans la plupart des
cas, mais aussi d’analyser les facteurs associés à une absence de récupération neurologique.
Matériel, Méthode :
Il s’agit d’une étude rétrospective d’une cohorte de patients opérés d’une tumeur cérébrale primitive
de la région pré-motrice dans notre service entre 2000 et 2013. Tous les patients inclus avaient une
tumeur cérébrale intéressant l’AMS définie par ses limites anatomiques sur l’IRM pré-opératoire.
Résultats :
Vingt-neuf patients ont été inclus dans l’étude. Les suites opératoires ont été marquées par la survenue d’un syndrome de l’AMS chez 24 patients (83%). Une récupération au moins partielle a été
observée chez tous les patients ayant présenté un syndrome de l’AMS. A 6 mois, 18 patients (75%)
avaient complétement récupéré avec un délai moyen de 6 semaines. Six patients (25%) ont gardé un
déficit neurologique séquellaire. Nous avons mis en évidence une relation entre l’âge et la survenue
d’un syndrome de l’AMS. Ainsi, dans notre étude les patients les plus jeunes étaient moins à risque de
développer un déficit neurologique post opératoire (38 ans vs 46, p=0,04). La persistance d’un déficit
neurologique dans les suites d’un syndrome de l’AMS était corrélée à l’âge (44 ans vs 57, p=0,017). Les
patients ayant présenté une récupération complète étaient significativement plus jeunes (moins de 45
ans).
Conclusion :
Ce résultat suggère un rôle prépondérant de la plasticité cérébrale et de la réorganisation corticale
dans les mécanismes de récupération du syndrome de l’AMS. Nous pensons que les patients jeunes
présentant une tumeur de cette région doivent bénéficier d’une exérèse maximale étant donné leur
meilleur pronostic de récupération.
- Dégénératif / Degenerative - Dégénératif / Degenerative
COMPLICATIONS ET RISQUE VASCULAIRE DANS LA CHIRURGIE D’ALIF
Auteurs :
A Perez, Service de Neurochirurgie, CHU Rouen ; F Lucas, Service de Neurochirurgie, CHU Caen ; P Freger,
Service de Neurochirurgie, CHU Rouen ; E Emery, Service de Neurochirurgie, CHU Caen ; F Proust, Service
de Neurochirurgie, CHU Rouen ; L Berger, Service de Chirurgie vasculaire, CHU Caen A Perez, Service de
Neurochirurgie, CHU Rouen ; F Lucas, Service de Neurochirurgie, CHU Caen ; P Freger, Service de Neurochirurgie, CHU Rouen ; E Emery, Service de Neurochirurgie, CHU Caen ; F Proust, Service de Neurochirurgie, CHU Rouen ; L Berger, Service de Chirurgie vasculaire, CHU Caen
Mots-clés : ALIF, complication vasculaire, plexus hypogastrique
Introduction :
INTRODUCTION. L’arthrodèse inter somatique lombaire par voie antérieure (ALIF) est une technique
chirurgicale utilisée lors de la prise en charge des discopathies lombaires. Les principales complications de cette voie d’abord sont le risque de plaie vasculaire, surtout veineuse, et le risque de traumatisme du plexus hypogastrique supérieur. OBJECTIF. Evaluer la morbidité liée à cette technique opératoire.
Matériel, Méthode :
PATIENTS ET METHODES. Etude unicentrique prospective consécutive sur 1 an des patients opérés
par ALIF avec abord rétro péritonéal réalisé en double équipe, chirurgien vasculaire et neurochirurgien. Evaluation de l’incidence d’un épisode vasculaire majeur (plaie veineuse ou artérielle, saignement ≥ 300 ml et nécessité d’une transfusion). Les complications liées à un traumatisme du plexus
hypogastrique supérieur étaient également évaluées.
Résultats :
RESULTATS. 40 patients inclus, avec un age moyen de 45 ans (29-63), un sexe ratio de 0.74 et un suivi
moyen de 20 mois. Deux patients (5%) ont présenté une plaie de veine iliaque ayant entrainé un saignement majeur (1850 mL versus 138.15 mL, p=0.01) avec nécessité d’une transfusion. Aucun facteur
n’apparaissait comme facteur de risque de plaie vasculaire (ATCD de chirurgie, FDRCV, niveau opéré)
Aucune plaie artérielle n’a été retrouvée dans la série On ne retrouvait pas d’augmentation de la durée
opératoire en cas de traumatisme vasculaire (110 min vs 87 min, p=0.33). On retrouvait 3 sécheresses
vaginales et 1 éjaculation rétrograde transitoire ainsi que 2 patients présentant des manifestations
sympathiques unilatérales. 2 patients ont été perdus de vue en fin de suivi.
Conclusion :
DISCUSSION. Ces résultats sont en accord avec les données de la littérature retrouvant entre 2 et 5%
de plaies veineuses majeures dans les chirurgies antérieures par abord rétro péritonéal. Ce travail
tend à montrer que la présence d’un chirurgien vasculaire, pendant l’abord, permet une prise en charger rapide du traumatisme veineux et de sa suture, avec l’absence de majoration du temps opératoire
malgré le saignement.
- Complications de la chirurgie / Complications of surgery - Complications de la chirurgie / Complications of surgery
Incidence and management of postoperative lateral sinus thrombosis after posterior fossa
surgery
Auteurs :
C. APRA-JEANNIN 1,2 O. KOTBI 2,3 C. OPPENHEIM 2,3 B. DEVAUX 1,2 J PALLUD 1,2 1. Service de Neurochirurgie, Centre hospitalier Sainte-Anne, Paris 2. Université Paris Descartes, Paris 3. Service de Neuroradiologie, Centre hospitalier Sainte-Anne, Paris C. APRA-JEANNIN 1,2 O. KOTBI 2,3 C. OPPENHEIM 2,3 B.
DEVAUX 1,2 J PALLUD 1,2 1. Service de Neurochirurgie, Centre hospitalier Sainte-Anne, Paris 2. Université
Paris Descartes, Paris 3. Service de Neuroradiologie, Centre hospitalier Sainte-Anne, Paris
Mots-clés : lateral sinus thrombosis ; posterior fossa surgery
Introduction :
A lateral sinus thrombosis may occur after a posterior fossa surgery. Although anticoagulant therapy
is the standard of care for thrombosis, it is questionnable to treat asymptomatic patients especially in
the early postoperative period, when haemorragic risk is high. We evaluated the incidence, clinical findings and management of postoperative lateral sinus thrombosis following posterior fossa surgery.
Matériel, Méthode :
We performed a retrospective analysis of posterior fossa surgeries for a tumor mass performed at the
Sainte-Anne Hospital, Paris, between January 2008 and May 2014. We included all patients for whom a
postoperative injected imaging was available within the two weeks following surgery. We collected clinical information from their medical records and assessed the presence of lateral sinus thrombosis in
blind on injected T1-weighted MRI or CT-scan. Management and radiological evolution of the thrombosis were analysed.
Résultats :
Amongst 240 patients who underwent posterior fossa surgery, 141 could be analysed, and 10 (7,1%)
presented postoperative lateral sinus thrombosis. None was symptomatic and no specific risk factor
could be identified. The 7 patients diagnosed at the time were treated with anticoagulant therapy, 6
did not develop any haemorragic complication, 1 needed a second surgery for an infected superficial
hematoma. Follow-up MRI showed the disappearance of the thrombosis after 61+/-50 days in all but
one case (one long-lasting thrombosis after 2 years). The 3 patients with undiagnosed thrombosis did
not develop any clinical symptoms or complications without anticoagulant therapy.
Conclusion :
Postoperative lateral sinus thrombosis after posterior fossa surgery are not exceptional events. They
remain clinically silent and no specific predictor has been identified. Although they generally lead to
an anticoagulant therapy, there is no evidence of the benefits nor risks of this treatment.
- Complications de la chirurgie / Complications of surgery - Traumatologie / Traumatology - Complications de la
chirurgie / Complications of surgery - Traumatologie / Traumatology
Arthrodèse par cage en Polyétheréthercétone et par greffon synthétique dans les traumatismes du rachis cervical
Auteurs :
L. Hattou CHU Rennes, X. Morandi CHU Rennes, J. Lefebvre CHU Rennes, PJ. Le Reste CHU Rennes, L. Riffaud CHU Rennes, PL. Hénaux CHU Rennes. L. Hattou CHU Rennes, X. Morandi CHU Rennes, J. Lefebvre
CHU Rennes, PJ. Le Reste CHU Rennes, L. Riffaud CHU Rennes, PL. Hénaux CHU Rennes.
Mots-clés : Arthrodèse par voie antérieure, Rachis cervical, PEEK, Fusion
Introduction :
Introduction : Le but de cette étude a été d’évaluer le taux de fusion osseuse des patients traités par
arthrodèse antérieure avec cage intersomatique de type polyétheréthercétone (PEEK) avec un greffon
osseux synthétique dans les traumatismes aigus du rachis cervical.
Matériel, Méthode :
Méthodes : Trente quatre patients (âge moyen : 52 ans) avec une lésion mono-segmentaire instable
du rachis cervical ont été inclus entre Janvier 2009 et Avril 2014. Nous avons analysé l’état clinico-radiologique de chaque patient selon la classification « SubAxial Injury Classification » (SLIC). Ils ont été
traités par voie antérieure avec discectomie, arthrodèse intersomatique avec une cage en PEEK et greffon synthétique, associé à une ostéosynthèse par plaque vissée antérieure. Nous avons défini le taux
de fusion osseuse à 1 an et le délai de fusion pour chaque patient. Nous avons aussi analysé les cas de
déplacements secondaires.
Résultats :
Résultats : Le taux de fusion était de 86,2%. Cette fusion a eu lieu pour 4 patients à 3 mois, pour 14 à 6
mois et pour 7 à 1 an. Quatre patients (13,8%) ont eu un déplacement secondaire dans les 3 premiers
mois. Dans ces cas, nous avons réalisé une chirurgie complémentaire par voie postérieure
Conclusion :
Conclusion L’arthrodèse par cage de type PEEK avec greffon synthétique semble être une alternative
intéressante au greffon osseux iliaque. Grace à cette technique, la durée de chirurgie et l’hospitalisation sont plus courtes et ceci permet d’éviter la morbidité en lien avec le prélèvement osseux. Cependant, il s’agit d’un travail préliminaire pour lequel il est nécessaire de réaliser une étude prospective
sur une cohorte plus importante.
- Complications de la chirurgie / Complications of surgery - Vasculaire / Vascular - Autre - Complications de la chirurgie / Complications of surgery - Vasculaire / Vascular - Autre
Utilisation de simulations numériques pour la stimulation cérébrale profonde - Lille,
France
Auteurs :
A. Bilger - Université du Luxembourg, C. Duriez - Inria, S. Cotin - Inria A. Bilger - Université du Luxem-
bourg, C. Duriez - Inria, S. Cotin - Inria
Mots-clés : Simulation - Déformation - Planification - Recalage
Introduction :
Une déformation des tissus cérébraux peut intervenir lors du placement des électrodes en stimulation
cérébrale profonde, pouvant modifier la planification pre-opératoire.
Matériel, Méthode :
L’environnement cérébrale a été modélisé physiquement, en prenant en compte les déformations mécaniques des tissus ainsi que les collisions avec les structures osseuses. Les déformations étant liées
à la perte de liquide céphalo-rachidien lors de l’ouverture de la dure-mère, nous ajoutons également
l’influence du liquide dans notre modèle. Une simulation est générée pour le patient à partir de la segmentation automatique des différentes structures d’intérêt. La simulation est utilisée pour planifier le
placement des électrodes afin de prendre en compte le déplacement des structures à éviter. Dans un
second temps, une acquisition intra-opératoire peut servir à enrichir le modèle afin de proposer un
recalage en utilisant notre modèle physique. Une méthode d’optimisation permet d’estimer le volume
de liquide perdu pendant la procédure.
Résultats :
L’utilisation de la simulation en planification pre-opératoire permet la restriction des trajectoires en
calculant les déplacements des vaisseaux sanguins. Les résultats montrent que la méthode conserve
des zones d’entrée sécurisées tout en évitant les trajectoires pouvant être dangereuse en cas de déformation. Le modèle de déformation est validé par la comparaison des résultats avec la segmentation
post-opérative des structures.
Conclusion :
Nous proposons des méthodes basées sur l’utilisation de simulations spécifiques au patient, permettant d’offrir une chirurgie plus efficace en terme de précision du placement, et plus sécurisée en évitant les vaisseaux sanguins et leur déplacement.
- Autre - Autre
Mise au point d’un modèle d’ischémie cérébrale chez le marmouset par technique stéréotaxique et d’une nouvelle source de cellules souches neurales issus de cerveaux de marmousets en vue de la réalisation d’une allogreffe. (BOURSE SFNC)
Auteurs :
B.PLAS (Service de neurochirurgie - Hôpital Pierre Paul Riquet TOULOUSE). Dr I.LOUBINOUX (U825 INSERM, Pavillon Baudot, Hôpital Purpan TOULOUSE). Dr L.VAYSSE (U825 INSERM, pavillon Baudot, Hôpital Purpan TOULOUSE). B.DEMAIN (U825 INSERM, Pavillon Baudot, Hôpital Purpan TOULOUSE) B.PLAS
(Service de neurochirurgie - Hôpital Pierre Paul Riquet TOULOUSE). Dr I.LOUBINOUX (U825 INSERM,
Pavillon Baudot, Hôpital Purpan TOULOUSE). Dr L.VAYSSE (U825 INSERM, pavillon Baudot, Hôpital Purpan TOULOUSE). B.DEMAIN (U825 INSERM, Pavillon Baudot, Hôpital Purpan TOULOUSE)
Mots-clés : Accident vasculaire cérébrale - Marmouset - Greffe cellulaire
Introduction :
l’incidence de l’accident vasculaire cérébrale ischémique est de 150000 nouveaux cas/an en France.
Une fois constitué et en dehors de la phase précoce, les traitements et la récupération neurologique
restent très limités. Afin de tester des thérapies innovantes dans cette pathologie, la mise au point d’un
modèle d’ischémie cérébrale chez une espèce proche de l’homme est nécessaire. L’objectif principal
était de mettre au point une méthode d’ischémie cérébrale simple et reproductible chez un modèle
animal proche de l’homme, le Callithrix jacchus ou marmouset, grâce à une technique chirurgicale stéréotaxique. En parallèle, nous avons voulu mettre au point la culture cellulaire neurale issue de marmousets en vue de la réalisation d’une allogreffe.
Matériel, Méthode :
Une injection de Malonate était réalisée en zone motrice primaire par voie stéréotaxique était réalisée sous anesthésie générale. Une IRM en séquence T2 était réalisée au 2ème jour et au 3ème mois afin
d’évaluer le volume lésionnel. Les animaux bénéficiaient d’une évaluation comportementale à l’aide du
staircase vallée et colline, d’un test de force, et d’une échelle neurologique. La culture cellulaire était
issue de cerveaux de marmousets sains divisés en plusieurs parties anatomiques afin d’évaluer le potentiel de culture de chacune d’elles. Une caractérisation par immunofluorescence était réalisée.
Résultats :
Une lésion de l’aire motrice primaire a été réalisée chez 4 marmousets. Il n’y a eu aucun décès. Tous les
animaux ayant bénéficiés de l’injection de malonate étaient déficitaires en post opératoire immédiat.
Les images IRM pondérées en T2 à J2 montraient des lésions focales en région motrice avec un volume
moyen de 380 cm3 (±178cm3). L’analyse comportementale retrouvait une diminution significative des
scores au staircase colline (p=0.01) et vallée (p=0.007), au test de force (p=0.04) et au score neurologique (p=0.01). 2 cerveaux de marmousets adultes et 2 cerveaux de marmousets nouveaux nés ont été
mis en culture et ont permis l’obtention de cellule progénitrices en quantité beaucoup plus importante
chez les cerveaux issus de nouveau nés. Les régions anatomiques les plus riches étaient les bulbes olfactifs et le tronc cérébral.
Conclusion :
Notre modèle expérimental est un moyen simple et non invasif d’obtenir une lésion ischémique cérébrale focale chez une espèce proche de l’homme, en vue d’essais thérapeutiques innovants. La reproductibilité du volume lésionnel reste encore à démontrer. La culture cellulaire issue de cerveaux de
marmouset nouveaux nés est réalisable et riche en cellules neurales progénitrices, en neurones et en
astrocytes.
- Vasculaire / Vascular - Vasculaire / Vascular
Glymphatic perfusion is impair after subarachnoid hemorrhage
Auteurs :
T Gaberel, service de neurochirurgie, CHU de Caen ; C Gakuba, service d’anesthesie-réanimation, CHU de
Caen ; R Goulay, Unité INSERM U919, UCBN ; E Emery, service de neurochirurgie, CHU de Caen ; D Vivien,
Unité INSERM U919, UCBN ; M Gauberti, Unité INSERM U919, UCBN T Gaberel, service de neurochirurgie, CHU de Caen ; C Gakuba, service d’anesthesie-réanimation, CHU de Caen ; R Goulay, Unité INSERM
U919, UCBN ; E Emery, service de neurochirurgie, CHU de Caen ; D Vivien, Unité INSERM U919, UCBN ; M
Gauberti, Unité INSERM U919, UCBN
Mots-clés : glymphatic system, subarachnoid hemorrhage, magnetic
Introduction :
The aim of the present study was to investigate the impact of different stroke subtypes (including subarachnoid hemorrhage) on the glymphatic system using magnetic resonance imaging (MRI).
Matériel, Méthode :
We first improved and characterized an in vivo protocol to measure the perfusion of the glymphatic
system using MRI after minimally invasive injection of a gadolinium chelate within the cisterna magna.
Then, the integrity of the glymphatic system was evaluated in four stroke models in mice including subarachnoid hemorrhage (SAH), intracerebral hemorrhage (ICH), carotid ligature and embolic ischemic
stroke.
Résultats :
We were able to reliably evaluate the glymphatic system function using MRI. Moreover, we provided
evidence that the glymphatic system was severely impaired following SAH and in the acute phase of
ischemic stroke, but was not altered after carotid ligature or in case of ICH. Notably, this alteration in
glymphatic perfusion reduced brain clearance rate of low molecular weight compounds. Interestingly,
glymphatic perfusion after SAH can be improved by intracerebroventricular injection of tissue-type
plasminogen activator (tPA). Moreover, spontaneous arterial recanalization was associated with restoration of the glymphatic function after embolic ischemic stroke.
Conclusion :
SAH and acute ischemic stroke significantly impair the glymphatic system perfusion. In these contexts,
injection of tPA either intracerebroventricularly to clear perivascular spaces (for SAH) or intravenously to restore arterial patency (for ischemic stroke) may improve glymphatic function.
- Tumoral - Tumoral
Thérapie photodynamique interstitielle et glioblastome : étude préclinique du fractionnement
Auteurs :
HA Leroy Neurochirurgie Lille, M Vermandel Inserm U1189, MC Tétard Neurochirurgie Lille, CA Maurage
Anatomopathologie Lille, JP Lejeune Neurochirurgie Lille, S Mordon Inserm U1189, N Reyns Neurochirurgie Lille. HA Leroy Neurochirurgie Lille, M Vermandel Inserm U1189, MC Tétard Neurochirurgie Lille,
CA Maurage Anatomopathologie Lille, JP Lejeune Neurochirurgie Lille, S Mordon Inserm U1189, N Reyns
Neurochirurgie Lille.
Mots-clés : Thérapie Photodynamique - Interstitielle - Glioblastome
Introduction :
Le glioblastome est une tumeur cérébrale de haut grade, récidivant localement. La thérapie photodynamique (PDT) est un traitement local reposant sur l’activation par la lumière d’un photosensibilisant
en présence d’oxygène, formant des réactifs cytotoxiques. Le fractionnement de l’illumination peut
améliorer son efficacité en permettant une réoxygénation tissulaire. L’objectif est d’évaluer l’efficacité
du fractionnement de l’illumination et rechercher une corrélation radio-histologique en utilisant les
séquences IRM de diffusion / perfusion.
Matériel, Méthode :
Nous avons greffé des cellules U87 dans le putamen droit de 39 rats immunodéprimés. Après absorption orale du précurseur photosensibilisant (5-ALA), une fibre optique était introduite dans la tumeur.
Les rats ont été randomisés dans 3 groupes : sans illumination, illumination monofractionnée et illumination multifractionnée. Les effets du traitement ont été évalués par IRM postopératoire à 72h. Les
spécimens furent finalement sacrifiés pour étude immunohistologique du cerveau.
Résultats :
Nous avons observé une augmentation de la diffusion au niveau du centre tumoral parmi les rats traités, particulièrement dans le groupe multifractionné. La perfusion était diminuée au sein de la zone
traitée, d’autant plus dans le groupe multifractionné. L’histologie a confirmé les données de l’IRM, avec
une nécrose et une apoptose plus importantes associées à une raréfaction angiogénique dans l’aire de
traitement après multifractionnement. Cependant, nous avons observé un oedème périlésionnel majoré et des signes de néoangiogénèse périphérique après PDT multifractionnée.
Conclusion :
Le traitement interstitiel multifractionné induit une apoptose plus importante au sein du tissu tumoral
mais est également à l’origine d’un oedème majoré et d’une néoangiogénèse périphérique. La diffusion
et perfusion ont permis de prédire les lésions histologiques.
- Investigation - Tumoral - Investigation - Tumoral
Comparaison des profils transcriptomiques et protéomiques des glioblastomes : à la re-
cherche du chainon manquant
Auteurs :
J-M LEMÉE1,2, A CLAVREUL1,2, F BERNARD1,2, E COM4, J MOSSER3,5, P MENEI1,21 Département de
Neurochirurgie, Centre Hospitalier Universitaire d’Angers, 4 rue Larrey, 49933 Angers Cedex 09, France
2 INSERM UMR-1066, Micro- et Nanomédecine Biomimétiques, 4 rue Larrey, 49933 Angers Cedex 09,
France 3 UMR 6290 CNRS « Génomique fonctionnelle intégrée et biomarqueurs », Université Rennes1,
35043 Rennes, France 4 Proteomic Core Facility BiogenOuest, IRSET, Inserm U1085, Campus de Beaulieu, 35042 Rennes, France 5 Service de Génétique Moléculaire et Génomique CHU de Rennes - Hôpital
Pontchaillou 2 Rue Henri Le Guilloux 35033 Rennes Cedex 9, France J-M LEMÉE1,2, A CLAVREUL1,2, F
BERNARD1,2, E COM4, J MOSSER3,5, P MENEI1,21 Département de Neurochirurgie, Centre Hospitalier
Universitaire d’Angers, 4 rue Larrey, 49933 Angers Cedex 09, France 2 INSERM UMR-1066, Micro- et
Nanomédecine Biomimétiques, 4 rue Larrey, 49933 Angers Cedex 09, France 3 UMR 6290 CNRS « Génomique fonctionnelle intégrée et biomarqueurs », Université Rennes1, 35043 Rennes, France 4 Proteomic
Core Facility BiogenOuest, IRSET, Inserm U1085, Campus de Beaulieu, 35042 Rennes, France 5 Service
de Génétique Moléculaire et Génomique CHU de Rennes - Hôpital Pontchaillou 2 Rue Henri Le Guilloux
35033 Rennes Cedex 9, France
Mots-clés : glioblastome, transcriptomique, protéomique
Introduction :
Le glioblastome (GB) est la tumeur cérébrale la plus fréquente et agressive. Le développement de la
biologie moléculaire a permis d’importants progrès dans la compréhension et la caractérisation des
GB. Nous proposons dans cette étude originale de comparer les profils transcriptomique et protéomique des GB.
Matériel, Méthode :
Cette étude originale compare les données transcriptomiques et protéomiques de 5 patients inclus
dans le Projet Gliome Grand Ouest. Les échantillons de GB ont été prélevés par biopsie stéréotaxique
et les analyses ont été réalisé sur puce à ARN et par marquage isotopique des protéines.
Résultats :
La comparaison des données a mis en évidence un faible taux de corrélation entre les deux profils.
Ce phénomène a déjà été décrit dans d’autres cancers, mais pas dans les GB. Ceci peut être expliqué
par les biais induits par les techniques utilisées pour produire les profils omiques, les propriétés intrinsèques des ARN et des protéines, mais aussi par des mécanismes spécifiques liés cancer ou au GB.
Parmi les quelques caractéristiques communes mis en évidence, nous avons identifié la chaine légère
du neurofilament (NEFL) et la synapsine 1 comme étant surexprimés au niveau de l’ARNm et de protéines. La surexpression du NEFL nous semble une piste intéressante à suivre car les cellules GB dérivent des astrocytes, qui ne expriment pas normalement cette protéine.
Conclusion :
La corrélation entre les données transcriptomiques et protéomiques est pauvre dans l’échantillon GB,
comme décrit dans d’autres cancers. Cependant, les quelques caractéristiques communes mis en évidence entre l’ensemble de données, comme NEFL, peuvent être des pistes intéressantes à suivre pour
mieux caractériser les GB.
- Investigation - Investigation
Plasticité motrice du cervelet : étude à partir d’enregistrement électrophysiologique chez
l’homme
Auteurs :
PA Beuriat, Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Pierre Wertheimer, Lyon / M Desmurget,
Centre de Neuroscience Cognitive UMR 5229, Lyon / A Szathmari, Service de Neurochirurgie Pédiatrique,
Hôpital Pierre Wertheimer, Lyon / B Grassiot, Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Pierre
Wertheimer, Lyon / A Sirigu, Centre de Neuroscience Cognitive UMR 5229, Lyon / C Mottolese, Service de
Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Pierre Wertheimer, Lyon PA Beuriat, Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Pierre Wertheimer, Lyon / M Desmurget, Centre de Neuroscience Cognitive UMR 5229,
Lyon / A Szathmari, Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Pierre Wertheimer, Lyon / B Grassiot,
Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Pierre Wertheimer, Lyon / A Sirigu, Centre de Neuroscience Cognitive UMR 5229, Lyon / C Mottolese, Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Pierre
Wertheimer, Lyon
Mots-clés : cervelet, cartographie motrice, stimulation cérébelleuse, plasticité
Introduction :
Le rôle du cervelet, dans le contrôle sensori-moteur est démontré. Cependant, certaines lésions du
cervelet n’entrainent pas ou peu de déficit moteur. On peut suggérer qu’il existe des mécanismes compensatoires, intra et extracérébelleux. Notre hypothèse est que les lésions cérébelleuses intra-hémisphériques sont compensées par le recrutement de l’hémisphère sain controlatéral à la lésion ainsi que
des zones épargnées de l’hémisphère homolatéral.
Matériel, Méthode :
Douze patients présentant des lésions du cervelet ont été recrutés et opérés. Les potentiels évoqués
moteur ont été utilisés pour cartographier le cervelet postérieur. Un monitoring EMG a été utilisé pour
recueillir les réponses motrices lors des stimulations per opératoire. La localisation des points de stimulation a été retranscrite après chirurgie sur des reconstructions 3D du cervelet. Les patients ont été
soumis à des tests moteurs afin d’apprécier les séquelles post-opératoires.
Résultats :
La stimulation de l’hémisphère cérébelleux lésé peut entrainer un mouvement simple ipsilatéral du
coté de la lésion. La stimulation de l’hémisphère sain donc controlatéral peut entrainer des réponses
motrices ipsilatérales et controlatérales. Les réponses controlatérales obtenues respectent la même
distribution topographique. L’évaluation clinique post-opératoire montre que les déficits moteurs
restent faibles à modérés après cartographie.
Conclusion :
Cette étude confirme que des mouvements peuvent être déclenchés par stimulation électrique du
cortex cérébelleux et qu’il existe une organisation somatotopique au sein de celui-ci. Dans un contexte
de lésion intra cérébelleuse, il est possible de produire des contractions musculaires controlatérales
à l’hémisphère stimulé. Ceci prouve une certaine forme de compensation inter-hémisphérique donc
l’existence d’une plasticité cérébelleuse. Le cervelet est la cible fréquente de lésion tumorale ou malformative. Comprendre mieux et découvrir mieux sa cartographie permettra aux chirurgiens de prévenir et d’améliorer le devenir des patients. Cette étude confirme que le cervelet est une structure plastique capable de compenser la perte de fonction motrice en réorganisant ses zones éloquentes.
- Tumoral - Tumoral
Impact de la mutation BRAF-V600E dans la survie des gangliogliomes anaplasiques
Auteurs :
M. ZANELLO 1,2 P.VARLET 2,3 S.PUGET 2,4 M. ZERAH 2,4 B. DEVAUX 1,2 J.PALLUD 1,2 1. Service de
Neurochirurgie, Centre hospitalier Sainte-Anne, Paris 2. Université Paris Descartes, Paris 3. Service de
Neuropathologie, Centre hospitalier Sainte-Anne, Paris 4. Service de Neurochirurgie, Hôpital Necker Enfants-Malades, Paris M. ZANELLO 1,2 P.VARLET 2,3 S.PUGET 2,4 M. ZERAH 2,4 B. DEVAUX 1,2 J.PALLUD
1,2 1. Service de Neurochirurgie, Centre hospitalier Sainte-Anne, Paris 2. Université Paris Descartes, Paris
3. Service de Neuropathologie, Centre hospitalier Sainte-Anne, Paris 4. Service de Neurochirurgie, Hôpital
Necker Enfants-Malades, Paris
Mots-clés : Gangliogliomes ; Anaplasie ; BRAF ; Pronostic
Introduction :
Les gangliogliomes anaplasiques (AGGG) sont des tumeurs rares et agressives. Des études récentes
suggèrent un rôle pronostic négatif de la voie BRAF dans les gangliogliomes. Aucune étude n’a exploré
la relation entre la mutation V600E de BRAF et pronostic des AGGG.
Matériel, Méthode :
Etude multicentrique (Centre Hospitalier Sainte Anne, hôpital Necker-Enfants Malades) avec recueil
rétrospectif des données cliniques, radiologiques et anatomopathologiques des cas recensés entre
1995 et 2013. Recherche de la mutation BRAF-V600E par immunohistochimie (IHC) et par séquençage
ADN.
Résultats :
Vingt patients (15 adultes et 5 enfants) sont étudiés : neuf patients présentent la mutation BRAFV600E et onze patients ne la présente pas. Les présentations clinique et radiologique ne diffèrent pas
selon le statut BRAF. Sur un suivi médian de 23 mois (moyenne 29.5±5.6 mois), treize patients sont
décédés. La survie médiane est de 34 mois et les survies à 2 et 5 ans de l’ensemble de la série sont de
58,3% et 20,2%, respectivement. La survie médiane sans progression et la survie médiane globale
ne diffèrent pas significativement selon le statut BRAF : 10 et 42 mois, respectivement, dans le sousgroupe de patients présentant la mutation BRAF-V600E et 10 et 27 mois, respectivement, dans le
sous-groupe de patients ne présentant pas la mutation (p=0.1000 et p=0.900, respectivement).
Conclusion :
Le statut de la mutation BRAF-V600E n’est pas un facteur pronostique pour les AGGG. Des thérapies ciblées « anti-BRAF » étant disponibles, il paraît nécessaire de déterminer leur efficacité sur les tumeurs
présentant la mutation.
- Diagnostic non chirurgicaux / Non-surgical diagnosis - Diagnostic non chirurgicaux / Non-surgical diagnosis
Leap Motion®, un dispositif simple et économique d’accès à l’imagerie peropératoire sans
contact. Besançon, France
Auteurs :
L. Di Tommaso Service de Neurochirurgie, CHU de Besançon, J. Pauchot Service de Chirurgie Orthopédique, Traumatologique, Plastique, Esthétique, Reconstructrice et Assistance Main, CHU de Besançon,
H. Katranji Service de Neurochirurgie, CHU de Besançon, J. Godard Service de Neurochirurgie, CHU de
Besançon, C. Guarnieri Service de Neurochirurgie, CHU de Besançon, A. Czorny Service de Neurochirurgie, CHU de Besançon L. Di Tommaso Service de Neurochirurgie, CHU de Besançon, J. Pauchot Service
de Chirurgie Orthopédique, Traumatologique, Plastique, Esthétique, Reconstructrice et Assistance Main,
CHU de Besançon, H. Katranji Service de Neurochirurgie, CHU de Besançon, J. Godard Service de Neurochirurgie, CHU de Besançon, C. Guarnieri Service de Neurochirurgie, CHU de Besançon, A. Czorny Service
de Neurochirurgie, CHU de Besançon
Mots-clés : Imagerie, neurochirurgie, interface homme machine, Leap Motion®
Introduction :
INTRODUCTION La neurochirurgie est probablement la discipline où le recours à l’imagerie peropératoire est le plus utilisé. La consultation de l’imagerie nécessite habituellement un contact physique
avec une interface, justifiant alors soit un changement de gant, soit une protection de l’interface,
soit le recours à une tierce personne non stérile. Ce contact expose à un risque de fautes d’asepsie
et engendre une perte de temps. Nous rapportons l’intérêt du Leap Motion® (société Leap Motion,
San Francisco, USA), dispositif grand public innovant permettant d’interagir avec un ordinateur sans
contact physique par reconnaissance des mouvements des doigts et des mains.
Matériel, Méthode :
MATERIEL ET METHODE Le Leap Motion® est configuré par l’intermédiaire du logiciel GameWAVE
(GameWAVE app, 1.5.4, www.uwyn.com (http://www.uwyn.com), Manage, Belgium) qui permet d’attribuer une gestuelle à une fonction. La configuration proposée est la suivante : / Main droite doigts écartés : déplacement du curseur, / Main droite doigts serrés puis écartés : clic gauche, / Main droite doigts
serrés : clic gauche enfoncé, / Extension-flexion de l’index droit : double clic gauche, / Main gauche
doigts serrés puis écartés : clic droit, / Main gauche doigts serrés : clic droit enfoncé. La configuration
peut être téléchargée à : https://drive.google.com/?authuser=... (https://drive.google.com/?authuser=0#folders/0B_F4eBeBQc3ybElEeEhqME5DQkU) Le Leap Motion® est emballé dans une housse d’endoscope
stérile transparente et placé sous les mains de l’opérateur à la demande dans le champ opératoire. Le
logiciel d’imagerie utilisé est le logiciel PACS Carestream® Vue PACS v11.3.4 (Carestream Health, Inc.,
Rochester, USA).
Résultats :
RESULTATS La maitrise du logiciel d’imagerie est facilitée par la configuration de la gestuelle identique à celle d’une souris et à l’existence de gros boutons d’action. Il est ainsi possible de sélectionner
la séquence d’imagerie, d’agrandir, de modifier le contraste et de faire défiler les images, facilement.
Au cours des 3 interventions neurochirurgicales au cours desquelles le Leap Motion® a été utilisé, aucune conversion avec l’utilisation de l’écran tactile n’a été nécessaire. Une vidéo de démonstration est
proposée.
Conclusion :
DISCUSSION Le contrôle de la gestuelle sans contact été popularisé par le système Kinect® de Microsoft et son utilisation au bloc opératoire a déjà été rapportée. Néanmoins, populaire dans le domaine
du jeu pour lequel il a été conçu, il présente des inconvénients comme la nécessité de mouvements
amples des membres supérieurs et l’absence de logiciels simples permettant une configuration du
dispositif. Le Leap Motion®, apparu en juillet 2013, présente de nombreux avantages facilitant son
utilisation au bloc opératoire : / il est de taille réduite (8x2.9x1.1cm), / il est facilement configurable,
/ il fonctionne sous Mac et Pc, / il est plus précis et permet la reconnaissance des mouvements des
doigts (il détermine la position des doigts au centième de millimètre avec un rafraichissement de 200
Hz contre 30 Hz pour Kinect®). L’utilitaire GameWAVE® est un des nombreux logiciels permettant
la configuration de la gestuelle. Complet, il reconnait plus de 50 gestes différents par main avec possibilité de dissocier les mouvements de la main gauche et droite et est peu onéreux (3,99€). Le mode
steering qui permet de gérer la souris, par opposition au mode trigger qui permet d’attribuer des fonctions à des mouvements (comme agrandir une image en écartant les mains ou les doigts) a été choisi
dans notre configuration car il présente plusieurs avantages : / le nombre de geste à s’approprier est
réduit avec seulement 3 gestes (clic gauche, clic droit et double clic gauche) pour 5 fonctions (clic
gauche, clic gauche enfoncé, double clic gauche, clic droit, clic droit enfoncé), / ces 3 gestes permettent
l’utilisation complète du logiciel, / la manipulation de Carestream® déjà maitrisée par les neurochirurgiens est identique à celle de la souris. Par ailleurs, la taille importante des boutons du logiciel
Carestream® est adaptée à l’utilisation du Leap Motion®. CONCLUSION En dehors de la maitrise de
fonctions simples, le Leap Motion® n’est pas adapté à supplanter les interfaces classiques (souris,
tactile) dans la vie quotidienne. La position bras tendu est fatigante et est à l’origine de tremblements
au niveau des doigts peu adaptés aux logiciels avec des boutons de taille réduite. Toutefois, il parait
parfaitement adapté à une utilisation au bloc opératoire avec le logiciel Carestream® en raison de son
utilisation sur de courtes durées et de la présence de boutons de commande de grande taille. Il est par
ailleurs peu onéreux (moins de 100€).
- Tumoral - Tumoral
Analyse de la distribution intrathécale et intraparenchymateuse du trastuzumab après injection intraventriculaire chez le porc. (Nancy)
Auteurs :
F.Rech (Neurochirurgie, CHU Nancy) B.Chauffert (Oncologie CHU Amiens), L. Taillandier (Neurologie,
CHU Nancy), N. Tran (UMR S U1116, Université de Lorraine) G.Gauchotte (Anatomopathologie, CHU Nan-
cy) T. Civit (Neurochirurgie, CHU Nancy) F.Rech (Neurochirurgie, CHU Nancy) B.Chauffert (Oncologie
CHU Amiens), L. Taillandier (Neurologie, CHU Nancy), N. Tran (UMR S U1116, Université de Lorraine)
G.Gauchotte (Anatomopathologie, CHU Nancy) T. Civit (Neurochirurgie, CHU Nancy)
Mots-clés : Cancer du sein - Métastase cérébrale - trastuzumab - intrathécal
Introduction :
Le trastuzumab, un anticorps monoclonal dirigé contre le récepteur HER-2 (exprimé dans 30 % des
cancers du sein), a significativement augmenté la survie globale des patientes au prix d’une augmentation du nombre de métastases cérébrales, actuellement de l’ordre de 30 % dans les cancers du sein
HER-2 positifs.Ceci est du à un faible passage du trastuzumab à travers la barrière hémato-encéphalique. Sa diffusion intrathécale a été peu étudiée bien qu’il soit actuellement utilisé chez l’Homme dans
les méningites carcinomateuses dans des études de phase I/II. Notre objectif a été d’analyser sa distribution dans le système nerveux central grâce au développement d’un nouveau modèle de cathétérisation ventriculaire chez le porc, sans utilisation d’un cadre de stéréotaxie.
Matériel, Méthode :
Un cathéter réservoir intraventriculaire a été implanté chez 13 porcs et les trajectoires ont été analysées. Un test au bleu Patenté a permis de valider le modèle. 2 animaux témoins ont reçus une injection
de sérum physiologique et 9 animaux « cas » ont reçu le trastuzumab. La trajectoire du cathéter a été
analysée sur chaque cerveau ainsi que la concentration en trastuzumab dans le LCR , le parenchyme
et le sang pour les 9 porcs « cas » (n= 4 à H1, n= 5 à H48). La pénétration tissulaire a été évaluée par
immunohistochimie.
Résultats :
12/13 implantations étaient intraventriculaires. La concentration moyenne en trastuzumab dans le
LCR était supérieure à 6 µg/L (H1) avec une décroissance significative à H48 (1,3 µg/L). Les concentrations sériques étaient en moyenne de 1,9 µg/l à H1 et supérieure à 6 µg/l à H48. La concentration
intraparenchymateuse était en moyenne de 34 µg/g à H1 et 4 µg/g à H48. Un marquage cortical superficiel était observé jusqu’à 200 µm à H1 et était plus profond à H48, diffusant jusque dans la substance
blanche (5 mm).
Conclusion :
Ce nouveau modèle de cathétérisation intraventriculaire sans cadre de stéréotaxie permet de réaliser
des injections efficaces et reproductibles de drogue dans les ventricules chez le porc. Nous avons montré pour la première fois qu’un anticorps monoclonal, le trastuzumab, pouvait pénétrer profondément
dans le cerveau après une injection intraventriculaire. Ces résultats prometteurs devront être confirmés et font entrevoir la possibilité de développement de nouvelles méthodes de traitement du cancer
du sein, potentiellement dans des situations prophylactiques.
- Pathologie nerveuse périphérique / Peripheral nerve pathology - Autre - Pathologie nerveuse périphérique / Peripheral nerve pathology - Autre
DEVELOPPEMENT D’UN MODELE MURIN D’AVC. IDENTIFICATION DE LA SPASTICITE POST-AVC.
Auteurs :
L. TROUDE (CHU Nord Marseille), L. VINAY (Institu de Neurosciences de la Timone, Marseille) L. TROUDE
(CHU Nord Marseille), L. VINAY (Institu de Neurosciences de la Timone, Marseille)
Mots-clés : Spasticité - AVC - Mécanismes
Introduction :
La spasticité est une complication fréquente après Accident Vasculaire Cérébral (AVC) ou traumatisme
médullaire, avec un retentissement majeur sur la qualité de vie des patients. Les travaux récents de
l’équipe de recherche du Pr Laurent VINAY, au sein de l’Institut de Neurosciences de la Timone (INT),
Campus Santé Timone, MARSEILLE, ont permis d’identifier 2 des mécanismes responsables de l’établissement de la spasticité après traumatisme médullaire : / l’hyperexcitabilité des motoneurones /
l’augmentation des entrées synaptiques excitatrices sur les motoneurones due à l’altération des processus inhibiteurs. Le but de ce projet est de déterminer si les mécanismes identifiés sont ubiquitaires
et responsables de la spasticité quelle que soit son origine (traumatisme médullaire, AVC, IMC). Si c’est
le cas, les récentes découvertes dans le cadre des lésions spinales pourraient alors s’appliquer à la
spasticité post-AVC ou post-IMC.
Matériel, Méthode :
Le nombre d’animaux nécessaire à la réalisation du projet s’élève à 100 rats Wistar adultes (11 semaines, 215 à 250g). L’étude s’est déroulée en 3 temps : 1)Développement d’un modèle rongeur d’AVC
(40 rats) par occlusion transitoire de l’artère cérébrale moyenne (ACM), en insérant un guide à travers l’artère carotide externe (ACE) jusqu’à l’origine de l’ACM. Nous avons également testé un modèle
d’occlusion temporaire de l’ACM et de l’artère choroïdienne antérieure. Une étude pilote a permis de
prendre en main les protocoles, de tester différents types de chirurgie, différentes tailles de guides,
différents temps d’occlusion. Elle a été suivie d’une étude de la reproductibilité des lésions cérébrales
(20 rats). 2) Quantification du déficit fonctionnel : les déficits post-AVC ont été évalués cliniquement
en utilisant des examens reconnus et largement utilisés dans cette indication. Ces tests ont été répétés
à intervalles réguliers (j2, j7, j14, j21, j28, j45, j60) sur une période de 1 mois postopératoire. 8 rats
ont été inclus dans chaque groupe (contrôle, SHAM, AVC pour chaque modèle de chirurgie que nous
avons validé). Tests statistiques : ANOVA à un facteur et test post-hoc de Bonferroni. 3) Quantification
de la spasticité par enregistrement des réponses EMG du muscle flexor digitorum brevis, avec caractérisation de la dépression fréquence-dépendante (RDD) du réflexe de Hoffman (réflexe H) suite à la
stimulation du nerf tibial. Le développement de la spasticité a été évalué à 1 mois pour les groupes
Sham, AVC 3mm, AVC 4mm. Tests statistiques : transformation des fréquences en Log et comparaison
des droites de régression
Résultats :
1)Modèle d’AVC par MCAO (Middle Cerebral Artery Occlusion) : / Caractéristiques du guide : Diamètre
du guide : 0,24 mm. Taille du guide : une longueur de 4mm pour la partie siliconée. / Durée d’occlusion : 60min (AVC dans 100% des cas). / Résultats histologiques : le pourcentage de zone ischémiée
dans le groupe AVC 4mm est mesuré à 26% du volume de l’hémisphère concerné (moy=26,2 ± 4,4%).
Pas de lésion constituée dans le groupe Sham. 2)Les animaux du groupe AVC 4mm présentent un
déficit sensitif et moteur hémicorporel droit par rapport aux groupes Sham et Contrôle (respectivement p0,05) 3)Le groupe AVC 4mm développe de la spasticité : RDD significativement réduite à 1mois
post-AVC pour le groupe AVC 4mm pour les pattes droite et gauche, en comparaison avec les groupes
Contrôle (p 0,001), Sham (p 0,05) et AVC 3mm (p 0,01)
Conclusion :
Nous avons validé par notre étude le modèle d’AVC par occlusion transitoire de l’ACM et de l’AChA pour
le développement de spasticité chez le rat, à l’aide d’un guide inséré dans l’ACI, et dont l’extrémité est
siliconée sur 4mm. La suite logique de cette étude sera l’identification des mécanismes sous-jacents à
la spasticité.
- Hydrocéphalie / Hydrocephaly - Pédiatrie / Pediatric - Traumatologie / Traumatology - Hydrocéphalie / Hydrocephaly - Pédiatrie / Pediatric - Traumatologie / Traumatology
Fracture évolutive intra-diploïque : description, mécanisme et revue de la littérature
Auteurs :
L. Le Fournier (1), P.L. Hénaux (2), P.J. Le Reste (2), X. Morandi (2), L. Riffaud (2) 1 : Département de Neurochirurgie CHU d’Angers 2 : Département de Neurochirurgie CHU de Rennes L. Le Fournier (1), P.L. Hénaux (2), P.J. Le Reste (2), X. Morandi (2), L. Riffaud (2) 1 : Département de Neurochirurgie CHU d’Angers
2 : Département de Neurochirurgie CHU de Rennes
Mots-clés : fracture évolutive, pseudoméningocèle, intradiploïque, hydrocéphalie
Introduction :
Les fractures évolutives du crâne sont des complications rares des traumatismes crâniens de l’enfant.
Parmi celles-ci, les fractures évolutives intra-diploïques sont exceptionnelles.
Matériel, Méthode :
Nous rapportons le cas d’un enfant de 5 ans opéré d’une volumineuse fracture évolutive intra-diploïque occipitale post-traumatique, discutons la physiopathogénie et présentons les caractéristiques
de la vingtaine de cas décrits dans la littérature.
Résultats :
L’enfant a consulté pour une tuméfaction occipitale évoluant depuis plusieurs mois. Dans les antécédents, on notait une méningite à pneumocoque à l’âge de 9 mois. L’enfant gardait comme séquelles un
retard des acquisitions principalement du langage. A l’âge de 2 ans, il a eu un traumatisme occipital.
Le TDM montrait alors une fracture occipitale et une dilatation ventriculaire modérée. Puis une tuméfaction battante occipitale inesthétique est apparue progressivement. Les radiographies du crâne
ont montré une voussure crânienne et le TDM a alors confirmé une fracture intra-diploïque de toute
l’écaille occipitale. Une IRM a montré un volumineux épanchement liquidien de l’os occipital communiquant avec le LCS de la fosse cérébrale postérieure par un pertuis. L’enfant a été opéré avec un excellent résultat esthétique à 4 ans. Une dérivation du LCS a été posée avant la réparation osseuse.
Conclusion :
Le mécanisme de formation de ce type de fracture est parfaitement illustré par notre observation.
Comme dans la plupart des cas rapportés, il y avait une hydrocéphalie préexistante non dérivée ce
qui va dans le sens d’un facteur prédisposant d’hyperpulsatilité du LCS. Pour la première fois, nous
démontrons une fracture de la voute crânienne comme facteur déclenchant. Concernant l’aspect technique, nous conseillons une dérivation du LCS dans un premier temps et une reconstruction osseuse
en utilisant la table externe préservée associé à un support par plaques polymériques d’acide lactique
et glycolique à résorption lente.
- Pédiatrie / Pediatric - Vasculaire / Vascular - Pédiatrie / Pediatric - Vasculaire / Vascular
Moyamoya pédiatrique : analyse statistique de l’IRM de perfusion par marquage de spin
artériel (IRM-ASL)PARIS
Auteurs :
T Blauwblomme1, 2, H Lemaitre3, O Naggara2, 4, F Brunelle2, 5, M Zerah1, 2, C Sainte Rose1, 2 1. APHP,
Service de neurochirurgie pédiatrique, Hôpital Necker, Paris. 2. Université René Descartes, PRES Sorbonne Pris Cité, Paris. 3. INSERM U1000, Image pour Imagine 4. Service de neuroradiologie, Hôpital
Sainte-Anne, Paris 5. APHP, Service de radiologie pédiatrique, Hôpital Necker, Paris. T Blauwblomme1,
2, H Lemaitre3, O Naggara2, 4, F Brunelle2, 5, M Zerah1, 2, C Sainte Rose1, 2 1. APHP, Service de neurochirurgie pédiatrique, Hôpital Necker, Paris. 2. Université René Descartes, PRES Sorbonne Pris Cité, Paris.
3. INSERM U1000, Image pour Imagine 4. Service de neuroradiologie, Hôpital Sainte-Anne, Paris 5. APHP,
Service de radiologie pédiatrique, Hôpital Necker, Paris.
Mots-clés : Revascularisation cérébrale, Moyamoya, IRM-ASL
Introduction :
L’imagerie de référence affirmant la sévérité anatomique du syndrome de Moyamoya est l’artériographie. Les répercussions hémodynamiques sont étudiées par imagerie nucléaire (SPECT/PET). L’imagerie de perfusion IRM par marquage de Spin artériel (IRM-ASL) permet une quantification non invasive
du débit sanguin cérébral sans injection de produit de contraste ou de radiotraceur. Le but de cette
étude est d’analyser la perfusion cérébrale par une approche statistique de l’IRM-ASL des patients
opérés d’un Moyamoya.
Matériel, Méthode :
Etude prospective monocentrique (2011-2013) des IRM-ASL de 15 enfants opérés pour un Moyamoya
par revascularisation cérébrale indirecte (trous de trépans multiples). Les séquences ASL et T1 étaient
traitées par une analyse voxel à voxel sous SPM8 selon le modèle linéaire général, en préopératoire,
puis 3 et 12 mois après chirurgie. L’analyse de groupe comparait l’ensemble des hémisphères malades
aux hémisphères sains en préopératoire. L’analyse individuelle comparait l’IRM-ASL de chaque patient
avec un groupe de 13 témoins appariés en âge et sexe.
Résultats :
L’analyse de groupe sous SPM de l’IRM-ASL montrait une hypoperfusion significative (p 0.05, FWE corrigé) dans le territoire de l’artère carotide interne, et une augmentation significative du débit sanguin
cérébral dans le même territoire 3 et 12 mois après revascularisation indirecte. L’analyse individuelle
sous SPM de l’IRM-ASL démontrait pour chaque patient une hypoperfusion significative en comparaison du groupe témoin, colocalisée au defect vasculaire en artériographie. L’analyse post opératoire retrouvait une amélioration importante du débit sanguin cérébral chez tous les malades sauf un pour qui
une deuxième revascularisation ciblée a été nécessaire.
Conclusion :
L’analyse statistique de l’imagerie IRM-ASL permet une quantification objective, observateur indépendante des anomalies préopératoires de la perfusion cérébrale des patients Moyamoya. L’analyse
post-opératoire permet de détecter précocement un échec de revascularisation, et de guider une éventuelle revascularisation complémentaire si le patient reste symptomatique.
- Pédiatrie / Pediatric - Tumoral - Pédiatrie / Pediatric - Tumoral
Surgical approaches for pediatric pineal lesions. Interest of seated position. Montpellier
Auteurs :
A. ROLLAND (Interne), T. ROUJEAU (PH) A. ROLLAND (Interne), T. ROUJEAU (PH)
Mots-clés : pediatric pineal region tumors
Introduction :
Introduction : Pineal gland and posterior third ventricle regions are deep structures in the center of
the brain, surrounded by numerous critical other ones. Tumors originating from this region which require surgery can be reached by different ways.
Matériel, Méthode :
Patients and methods : We report retrospectively 12 consecutive pediatric cases of pineal region tumor operated from 2011 to 2014. When proposed to surgery, children were operated via a surgical
route decided according to anatomical criteria : deep veinous structures displacement, extension of
the tumor upward or downward to the tentorium, tentorium inclination and presence or absence of
Patent Ovale Foramen. Re-introduced in Montpellier, seated position was only performed if no POF
was disclosed. Pre-operative and post-operative datas are compared to discuss optimal surgical route.
Résultats :
Results : Children age ranged from 4 to 17 ( mean age : 10,5±6,5). Related hydrocephalus was present
in 7 cases. Surgical approach of the lesion was performed after hydrocephalus treatment in 8 cases.
Except one case operated via an anterior approach, all cases were operated via posterior approaches
of the third ventricle. Infra-Tentorial Supracerebellar (ITSC) approach was used in 9 cases, Interhemispheric Occipital Trans-Tentorial (IOTT) approach was used in 3 cases. Children were operated in
seated position in 8 cases, in prone position in 3 cases and in supine in one case.
Conclusion :
Conclusion : No unique surgical approach is to be used for pineal region or posterior thrird ventricle
lesions. In our experience, though, ITSC was mainly used. We are keen to use seated position for ITSC
in order to prevent excessive cerebellar retraction and optimize surgical field exposition.
- Pédiatrie / Pediatric - Pédiatrie / Pediatric
Répercussions du diagnostic de craniosténose chez des adolescents opérés dans l’enfance
(Paris, France)
Auteurs :
K. Poliheszko, unité de chirurgie cranio-faciale, service de Neurochirurgie Pédiatrique, hôpital Necker
; F. Di Rocco, unité de chirurgie cranio-faciale, service de Neurochirurgie Pédiatrique, hôpital Necker ;
S. Colinet, université de Cergy-Pontoise/IUFM ; E. Arnaud, unité de chirurgie cranio-faciale, service de
Neurochirurgie Pédiatrique, hôpital Necker. K. Poliheszko, unité de chirurgie cranio-faciale, service de
Neurochirurgie Pédiatrique, hôpital Necker ; F. Di Rocco, unité de chirurgie cranio-faciale, service de Neurochirurgie Pédiatrique, hôpital Necker ; S. Colinet, université de Cergy-Pontoise/IUFM ; E. Arnaud, unité
de chirurgie cranio-faciale, service de Neurochirurgie Pédiatrique, hôpital Necker.
Mots-clés : craniosténose, adolescence, répercussions, diagnostic
Introduction :
Cette communication vise à présenter les résultats d’une recherche qualitative rétrospective menée
dans le champ des sciences sociales et portant sur les répercutions du diagnostic de craniosténose et
de son traitement chirurgical sur une population d’adolescents âgés de plus de 15 ans. L’objectif général est de mieux comprendre la manière dont les sujets ont intégré l’annonce à moyen et long terme et
quels effets celle-ci a eu sur leur parcours d’enfant puis d’adolescents. Notre cadre théorique s’inspire
de la sociologie de la santé et plus spécifiquement des théories sociologiques interactionnistes permettant notamment de dégager la dimension subjective, le ressenti et le vécu des patients. L’originalité
de cette recherche réside dans l’interdisciplinarité des équipes engagées et dans le croisement des regards des différents champs professionnels.
Matériel, Méthode :
Notre population est constituée de 20 patients âgés de plus de 15 ans, atteints de craniosténose et
ayant été opérés depuis plus de 10 ans (dont 15 formes simples et 5 formes complexes pour respecter
le ratio 75% de formes « simples » et 25% de formes « complexes »). L’enquête se réalise au centre
de référence des dysostoses craniofaciales de l’hôpital Necker - Enfants Malades. Des guides d’entretiens pour les patients ont été élaborés en vue de mener des entretiens semi-directifs. Ces sujets ont
été rencontrés lors d’un entretien d’une durée moyenne de 45 minutes. Le type d’analyse utilisée est
thématique. Les données collectées ont permis une approche globale du processus d’appropriation de
l’annonce du diagnostic et des conséquences de l’intervention chirurgicale dans le parcours des sujets.
Résultats :
L’analyse des résultats vise à mieux cerner les enjeux de l’annonce du diagnostic de craniosténose et
ses conséquences en termes d’image de soi, de stratégies d’adaptation et de qualité de vie chez des
jeunes ayant été opérés il y a plus de 10 ans. Il est attendu de mieux comprendre les représentations
que les adolescents ont de ces malformations, qui sont susceptibles d’avoir non seulement des implications morphologiques mais aussi fonctionnelles : une dysmorphie crânienne et faciale engendrant
des conséquences psychologiques en termes de relation à autrui et une image de soi qui peut être
dégradée ; mais aussi un conflit de croissance entre crâne et cerveau qui peut être à l’origine d’une
compression cérébrale, d’un retard mental, de troubles dans les apprentissages ou encore de troubles
visuels.
Conclusion :
Ce travail de recherche vise à combler le manque bibliographique en sciences sociales relatif à la craniosténose. Cette malformation n’ayant été investie pour le moment que sur la perspective médicale.
Notre cadre théorique s’inspire de la sociologie de la santé et des théories sociologiques interaction-
nistes relatives à la dimension subjective, au ressenti et au vécu des patients. L’intérêt majeur de cette
étude, pensée dans une visée pluridisciplinaire (médecins / chercheurs en sciences sociales), est
d’apporter des pistes pour une meilleure prise en charge pluridisciplinaire de la craniosténose. Cette
recherche contribuera à la connaissance de cette maladie rare par différentes communautés scientifiques : sciences sociales, neuropsychologie, psychologie et médecine.
Prise en charge de kystes arachnoïdiens de la fosse postérieure
- Malformatif - Malformatif
Auteurs :
A. Borha Service de Neurochirurgie CHU Caen ; E. Bouquillon, Service de neurochirurgie CHU Caen, C. Di
Palma Service de Neurochirurgie CHU Caen, S. Khouri , Service de Neurochirurgie CHU Caen, E. Emery
Service de Neurochirurgie CHU Caen A. Borha Service de Neurochirurgie CHU Caen ; E. Bouquillon, Service de neurochirurgie CHU Caen, C. Di Palma Service de Neurochirurgie CHU Caen, S. Khouri , Service de
Neurochirurgie CHU Caen, E. Emery Service de Neurochirurgie CHU Caen
Mots-clés : kystes arachnoïdiens , Fosse postérieure
Introduction :
Les kystes arachnoïdiens (KA) de la fosse postérieure représentent 5-10%des KA cérébraux et leur
prise en charge peut s’avérer délicate tant les options thérapeutiques sont diverses allant de l’observation à diverses procédures chirurgicales dont les résultats peut être décevants. Ainsi l’objectif de cette
présentation est d’analyser la pertinence de la chirurgie et son résultat à court et long terme.
Matériel, Méthode :
Nous présentons une série rétrospective de 12 patients dont 6 enfants, opérés entre 2004 et 2014 et
dont les données cliniques, radiologiques ont été exploitables. Le suivi moyen est de 3 ans et demi ( 6
mois – 10 ans)
Résultats :
L’âge moyen dans la série est de 21 ans (5 mois – 67 ans),7 patients sont de sexe féminin, et 5 patients
de sexe masculin. La sémiologie clinique consistait en des céphalées invalidantes ( 10 cas), des vertiges (5 cas), une macrocrânie avec hypertension intracrânienne dans 2 cas, torticolis 1 cas. Sur le plan
topographique 10 kystes étaient situés à la convexité cérébelleuse et jugés compressifs, un kyste était
pré pontique, un kyste était situé au sein du 4-ème ventricule. Le traitement chirurgical utilisé était : la
marsupialisation chirurgicale dans 8 cas, la kysto-ventriculostomie endoscopique dans 2 cas, la dérivation kysto-péritonéale dans 2 cas. 6 patients ont nécessité une ré intervention, le plus fréquemment
pour une hydrocéphalie communicante 4 cas (33%). Une amélioration clinique complète à distance a
été obtenue dans 5 cas essentiellement chez les enfants. Dans 7 cas il a été constaté une amélioration
de la symptomatologie clinique mais avec des recrudescences transitoires des certains symptômes
(céphalées, vertiges). Une réduction radiologique de la taille du kyste a été observée dans 6 cas (50%).
Les résultats concordants avec ceux relatés dans la littérature, notamment concernant le taux d’amélioration du tableau clinique.
Conclusion :
La prise en charge de KA de fosse postérieure reste difficile dans les cas symptomatiques. Les meilleurs résultats sont obtenus dans les kystes bien limités et médians. Les kystes de grand taille de la
convexité, supra-cérébelleux ou rétro cérébelleux, nécessitent souvent une intervention de marsupialisation et une dérivation ventriculo-péritonéale dans un second temps pour une hydrocéphalie communicante. Les indications opératoires doivent être jugées avec précaution.
- Pédiatrie / Pediatric - Pédiatrie / Pediatric
Les plaques résorbables et leur intérêt dans la chirurgie des craniosténoses. Expérience de
10 ans d’utilisation.
Auteurs :
B GRASSIOT, Service de Neurochirurgie pédiatrique, LYON B GRASSIOT, Service de Neurochirurgie pédiatrique, LYON
Mots-clés : matériel résorbable, craniosténoses
Introduction :
L’utilisation des matériaux résorbables pour les reconstructions orthopédiques et craniofaciales a
changé les résultats de la chirurgie, surtout dans le domaine des craniosténoses. Ce matériel, à base de
polymères (PLA ou PGA), a remplacé les fixations en métal, les fils d’acier et les fils non résorbables.
Peu d’études présentent des résultats à long terme concernant l’utilisation de ce matériel. Nous présentons notre expérience de 10 ans d’utilisation de matériel résorbable pour le traitement des craniosténonses de l’enfant (2002-2012).
Matériel, Méthode :
De 2002 à 2012, nous avons opéré 283 craniosténoses (98 scaphocéphalies , 55 trigonocéphalies , 79
plagiocéphalies et 51 craniofaiosténoses). Parmi ces interventions, 211 ont été réalisées avec utilisation de plaques et vis résorbables (PLA). Différents critères ont été étudiés : le résultat esthétique
précoce et tardif, le taux d’infection, les reprises chirurgicales, la présence de lacune osseuse ou de
granulome inflammatoire).
Résultats :
Parmi les 211 craniosténoses opérées, on retrouve 62 plagiocéphalies, 66 scaphocéphalies, 50 trigonocéphalies, 33 complexes ou craniofaciosténoses. Toutes les reconstructions ont été réalisées avec le
même matériel résorbable. Les résultats esthétiques à court et long terme ont été jugés satisfaisants.
Le taux de complications s’est avéré faible : une infection de cicatrice sans implication du matériel
pour 2 enfants (0.9%), une méningocèle pour deux patients (0.9%), une épilepsie pour 4 (1.8%) et
une lacune osseuse pour 15 enfants (7%).
Conclusion :
Notre expérience de 10 ans d’utilisation des plaques résorbables est très satisfaisante. Ce matériel a
permis de réaliser des remodelages solides et esthétiquement adéquats tout en maintenant un taux
d’infection très faible et sans aucune réaction menaçante chez ces enfants en bas âge.
- Malformatif - Pédiatrie / Pediatric - Malformatif - Pédiatrie / Pediatric
L’abord trans-oral dans la pathologie de la charnière occipito-cervicale. A propos de 15
cas sur plus de 20 ans d’expérience Lyonnaise.
Auteurs :
A. Szathmari, B. Grassiot, P. A. Beuriat, C. Mottolese ; Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Neurologique et Neurochirurgical « Pierre Wertheimer”, Hospices Civils de Lyon. A. Szathmari, B. Grassiot, P.
A. Beuriat, C. Mottolese ; Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Neurologique et Neurochirurgical « Pierre Wertheimer”, Hospices Civils de Lyon.
Mots-clés : malformation de la charnière occipito -cervicale, voite trans-orale, instabilité occipito-cervicale
Introduction :
L’abord trans-oral permet un accès direct à la région inférieure du clivus et de la charnière occipito-cervicale. Les séries pédiatriques utilisant cet abord sont peu nombreuses dans la littérature. Nous
reportons notre expérience de 15 cas pédiatriques sur une période de 23 ans.
Matériel, Méthode :
Entre 1990 et 2013, 15 enfants ont été opérés par une voie trans-orale. L’âge moyen est de 8 avec ex-
trêmes entre 2 et 17 ans (8F et 7M). Le tableau clinique initial est représenté par une souffrance médullaire dans 12 cas et un torticolis dans 3 cas. Dans 12 cas il s’agissait d’une malformation complexe
de la charnière (os odontoideum (3), impression basilaire (2) ou dysplasie avec instabilité (7)) et dans
3 cas d’une lésion tumorale. Tous les patients ont bénéfice d’une fixation postérieure par technique de
laçage, plaques ou avec des plaque-tiges et crochets inter-lamaires. Les interventions ont été réalisées
sous microscope mais récemment 2 patients ont été opérés par technique endoscopique pure et 2
autres par technique endoscopique assisté par le microscope.
Résultats :
Dans tous les cas la décompression a été satisfaisante, permettant une amélioration neurologique.
Chez 3 patients avec une tumeur l’exérèse complète a été possible mais suivie d’une fistule LCS dans 1
cas résolue à l’aide d’une DLE. Nous avons déploré une désunion précoce de la muqueuse dans 2 cas
qui ont nécessité une reprise.
Conclusion :
La voie trans-orale peut être réalisable chez l’enfant avec des très bons résultats et une faible morbidité. La pathologie tumorale pose les mêmes problèmes de l’adulte pour la fermeture durale mais la réparation des muqueuses et la réalimentation est plus précoce chez l’enfant. L’approche endoscopique
est possible mais demande une bonne maitrise. Nous préférons la technique assistée par l’endoscope
qui assure un meilleur contrôle hémorragique.
- Pédiatrie / Pediatric - Pédiatrie / Pediatric
Intérêt de l’électroencéphalographie stéréotaxique dans les épilepsies réfractaires post accident vasculaire ischémique sylvien étendu de l’enfant. Marseille, France.
Auteurs :
N DESSE, A TREBUCHON, M MILH, A LEPINE, F BARTOLOMEI, D SCAVARDA N DESSE, A TREBUCHON, M
MILH, A LEPINE, F BARTOLOMEI, D SCAVARDA
Mots-clés : SEEG, Epilepsie réfractaire, déconnexion sus-insulaire, zone épileptogène
Introduction :
Plus d’un quart des enfants présentant un accident vasculaire cérébral développent une épilepsie, qui
devient réfractaire dans 0 à 60% des cas selon la littérature. Plusieurs traitements chirurgicaux ont été
proposés, de la cortectomie péri-lésionnelle à l’hémisphérotomie fonctionnelle qui est le traitement de
référence aujourd’hui. Cependant, lors d’un accident vasculaire sylvien, l‘aire temporale et l’aire occipitale homolatérales sont souvent encore fonctionnelles. Nous présentons ici l’intérêt de l’électroencéphalographie stéréotaxique (SEEG) pour délimiter la zone épileptogène et guider la déconnexion en
respectant les zones encore fonctionnelles.
Matériel, Méthode :
Suivi prospectif de 3 enfants, 2 filles et 1 garçon, ayant une épilepsie réfractaire évoluant depuis 5 à 7
ans, dans les suites d’un AVC ischémique sylvien étendu d’étiologie indéterminée. Les crises ont une
fréquence variable et ont pour conséquence principale des chutes fréquentes sources de traumatismes
multiples. Le bilan complet pré-chirurgical comprend EEG, vidéo-EEG, champ visuel, PetScan, IRM
multimodale morphologique et fonctionnelle, bilan neuropsychologique. Guidée par ce bilan, la SEEG
est planifiée en réunion pluridisciplinaire associant neurologue, neurophysiologiste, neuroradiologue
et neurochirurgien, dans le but de délimiter le plus précisément possible la zone épileptogène. La
SEEG est ensuite réalisée au bloc opératoire, sous anesthésie générale, guidée par la neuronavigation.
Résultats :
Nous avons posé 11 électrodes chez 2 enfants et 12 électrodes chez le troisième. Toutes les implantations étaient unilatérales La SEEG a permis l’enregistrement de plusieurs crises habituelles et, par
corrélation éléctro-clinique et calcul de l’index d’épileptogénicité. la délimitation précise de la zone
épileptogène. Pour ces 3 cas, la zone épileptogène était centrée sur le foyer ischémique et n’intéressait
pas les aires temporale ou occipitale. Nous avons ensuite pu procéder à une déconnexion sus-insulaire
de cette zone épileptogène, guidée par la neuronavigation pour 2 enfants et le 3ème est en attente d’une
chirurgie identique. A ce jour les 2 enfants opérés sont classés Engel 1, avec une amélioration de leur
autonomie et une diminution de leurs traitements antiépileptiques, sans aggravation du bilan neuropsychologique.
Conclusion :
La SEEG permet une définition précise de la zone épileptogène après un AVC sylvien chez l’enfant. Elle
permet de réaliser des déconnexions vraiment fonctionnelles, épargnant les aires visuelles et temporales. Ce qui permet d’espérer, tout en guérissant l’épilepsie, une amélioration de la qualité de vie de
ces enfants.
- Hydrocéphalie / Hydrocephaly - Pédiatrie / Pediatric - Hydrocéphalie / Hydrocephaly - Pédiatrie / Pediatric
Evolution et pronostic des kystes suprasellaires de découverte anténatale. Paris
Auteurs :
A André (Hôpital Necker,Paris) M Zérah (Hôpital Necker, Paris) T Roujeau (Hôpital Gui de Chauliac,
Montpellier) F Di Rocco (Hôpital Necker,Paris) A André (Hôpital Necker,Paris) M Zérah (Hôpital Necker,
Paris) T Roujeau (Hôpital Gui de Chauliac, Montpellier) F Di Rocco (Hôpital Necker,Paris)
Mots-clés : Kyste arachnoïden, Diagnostic anténatal, IRM, endoscopie
Introduction :
Les kystes supra-sellaires de l’enfant sont considérés comme rares, mais leur incidence semble augmenter, notamment du fait de l’amélioration des diagnostics pré-nataux.
Matériel, Méthode :
Nous présentons 15 cas consécutifs de kystes arachnoïdiens supra-sellaire, de découverte anténatale,
suivis à l’Hôpital Necker entre 2005 et 2015. Les dossiers ont été revus rétrospectivement en précisant
les caractéristiques radiologiques, les modalités de traitement, les résultats, et le suivi à long terme.
Résultats :
Le suivi moyen était de 71 mois. Nous avons identifié trois groupes selon une classification radiologique. Les formes hautes (Type 1) regroupaient 2 cas (13%) présentant une hydrocéphalie.. Nous
avons observé 8 (53%) formes basses (Type 2) avec dilatation de la citerne interpedonculaire sans
hydrocéphalie. Les formes asymétriques (Type 3) avec extension à la scissure sylvienne ou la fosse
temporale concernaient les 5 (33,5%) patients restants. 6 patients (40%) ont été traités par ventriculo-cisternostomie, dont 1 par foetoscopie, 1 (6,5%) par dérivation ventriculo-péritonéale, 2 (13,5%)
par abord ptérional, et 6 (40%) ont simplement été suivis. Le suites chirurgicales ont été favorables
initialement dans 9 cas (100%), 1 patient (13%) a du être retraité ultérieurement. A long terme, 1
(27%) des patients avaient des perturbations endocriniennes, 1 (6,5%) un retard de développement,
1 des altérations neuropsychologiques mineures, et 1 une comitialité. Les patients non opérés étaient
tous de type 2 et n’ont présenté aucune modification clinico-radiologique.
Conclusion :
Le suivi anténatal combiné par IRM et échographie permet distinguer trois sous-types de kystes
d’évolution différente. Les formes de Type 1 (avec hydrocéphalie) et de Type 3 (asymétrique) sont
d’excellent pronostic après traitement dans la période périnatale. Les formes de Type 2 (interpédonculaire) peuvent bénéficier d’une simple surveillance et restent pour la plupart asymptomatiques.
L’identification anténatale des différents sous-types permet une meilleure estimation du pronostic
ainsi qu’une meilleure décision thérapeutique.
- Fonctionnel / Functional - Pédiatrie / Pediatric - Fonctionnel / Functional - Pédiatrie / Pediatric
Endoscopic disconnection of hypothalamic hamartoma in children with drug resistant
epilepsy : Technique and results regarding a population of 94 patients.
Auteurs :
S Ferrand-Sorbets, O Delalande, C Bulteau, M Fohlen, G Dorfmüller S Ferrand-Sorbets, O Delalande, C Bulteau, M Fohlen, G Dorfmüller
Mots-clés : Hypothalamic Hamartoma, endoscopic disconnection, children
Introduction :
Hypothalamic hamartomas (HH) may induce drug resistant epilepsy (DRE) requiring surgical treatment. Disconnective procedures have been shown to be safe and as effective as removal of the lesion.
We report on a large surgical series of 94 pediatric patients from our institution, with emphasis on the
surgical technique and seizure outcome.
Matériel, Méthode :
Ninety-four patients with HH and DRE operated on between 1998 and 2013 were retrospectively reviewed. Hamartoma disconnection was performed using either monopolar coagulation, thulium laser
or ultrasonic dissection through a Robot-guided transventricular endoscopic route. Few patients were
operated through an open pterional approach. Results in term of safety and outcome of epilepsy were
analyzed.
Résultats :
Mean age at surgery in all patients was 11.6 years. Mean age at seizure onset was 30.5 months ; 68%
of the patients experienced gelastic or dacrystic seizures as first seizure type. Mental retardation
was present in 58.5 %. According to Delalande’s classification, 4.3% of the patients had a hamartoma of type I, 58.5% of type II, 25.5% of type III, and 11.7% of type IV. Endoscopic transventricular
disconnection was performed in 96% of the patients : in a single procedure in 53% and in more than
one procedures (2 to 5) in 47%. With a mean follow up of 5.8 years, 74% of all patients and 83% of
patients with type II hamartoma had an excellent seizure outcome (Engel 1 or 2). Eighteen patients
presented postoperative complications which consisted in recent memory deficit (4 ), hemiparesis (2),
hormonal dysfunction (10), third nerve palsy (3) and hydrocephalus (1).
Conclusion :
Transventricular endoscopic HH disconnection is well tolerated, with an acceptable morbidity, and can
easily be repeated in case of large lesions or seizure persistence. Overall seizure outcome is excellent,
particularly for type II hamartomas.
- Base du crâne - Malformatif - Base du crâne - Malformatif
Malformation sévère de la charnière cranio-vertébrale : Traitement par abord
trans-oro-palato-pharyngé à l’age d’or de l’endoscopie
Auteurs :
N. ELKERMANI (Service de Neurochirurgie, CHU d’Angers) ; M. DELION(Service de Neurochirurgie, CHU
d’Angers) ; P. MENEI (Service de Neurochirurgie, CHU d’Angers) ; L. LACCOURREYE (Service d’ ORL, CHU
d’Angers) ; H.D. FOURNIER (Service de Neurochirurgie, CHU d’Angers). N. ELKERMANI (Service de Neurochirurgie, CHU d’Angers) ; M. DELION(Service de Neurochirurgie, CHU d’Angers) ; P. MENEI (Service de
Neurochirurgie, CHU d’Angers) ; L. LACCOURREYE (Service d’ ORL, CHU d’Angers) ; H.D. FOURNIER (Service de Neurochirurgie, CHU d’Angers).
Mots-clés : Abord trans-oro-palato-pharyngé, fixation occipito-cervicale ; impression basilaire ; malformations de la charnière occipito-cervicale
Introduction :
Les anomalies de développement de la charnière occipito-cervicale peuvent concerner les secteurs
osseux et nerveux. Les malformations de Chiari, l’impression basilaire, l’occipitalisation de l’atlas sont
les formes les plus fréquentes. L’expression clinique associe diversement des symptômes de dysfonctionnement de charnière et de souffrance du tronc cérébral d’une part, de syringomyélie d’autre part.
Dans l’invagination basilaire isolée et symptomatique, un abord trans-oral pourra être réalisé, souvent
associé à une fixation occipito-cervicale L’objectif de ce travail est de montré qu’il peut être préférable
d’utiliser un abord ouvert classique antérieur plutôt qu’une approche endoscopique.
Matériel, Méthode :
Analyse descriptive de deux patients souffrant d’une impressionnante anomalie de la charnière cranio-vertébrale, avec platybasie, horizontalisation sévère du clivus venant s’enchâsser dans la jonction
bulbo-medullaire et/ou la moelle cervicale haute elle même située dans le foramen magnum. Etude du
tableau clinique évolutif, de la démarche thérapeutique et du suivie post-operatoire
Résultats :
Le premier cas est un patient de 52 ans qui présente un accident bulbaire post-traumatique avec
myélo-malacie dans un tableau de paraplégie brutale et un syndrome tétra-pyramidal sans syndrome
bulbaire associé. L’imagerie préopératoire montre une impressionnante platybasie. L’angulation occipito-cervicale entourée d’un énorme pannus vient s’enchâsser à la jonction bulbo-médulaire cervicale.
Le patient va subir un abord trans-oral avec une résection très difficile du pannus fibreux et une fixation occipito-cervicale dans un deuxième temps. L’évolution post-opératoire est simple avec un patient
qui récupère sur le plan moteur. Actuellement avec à un recul de 4 ans autonome avec une imagerie
de contrôle qui montre une résection complète de la compression corporéale et odontoidienne sur le
névraxe. Le second cas est un patient de 42 ans qui a été opéré à l’age de 18 ans d’un Chiari avec une
décompression osseuse du foramen magnum par craniectomie et laminectomie C1 et élargissement
dural. Il présente un tableau bulbaire s’aggravant depuis deux ans avec un syndrome tetra-pyramidal et une dysrythmie respiratoire sévère d’origine centrale. L’imagerie montre un axe de l’odontoïde
qui fait avec l’axe du clivus un angle droit qui vient s’impacter dans la jonction bulbo-médullaire et la
moelle cervical haute avec un hypersignal intramédullaire et une désaxation de l’odontoïde. Le patient
va subir un abord trans-oral avec résection encore fastidieuse du pannus fibreux et une fixation occipito-cervicale dans un deuxième temps. L’évolution post-opératoire est simple avec un patient qui récupère sur le plan moteur mais garde une insuffisance vélaire avec une voie nasonnée. Actuellement avec
à un recul de 5 ans autonome avec une imagerie de contrôle qui montre une courbure clivus odontoïde
beaucoup plus harmonieuses avec disparition de hypersignal intramédullaire.
Conclusion :
L’abord trans-oral reste certes une approche lourde et pluridisciplinaire, mais qui doit rester considéré
dans les cas difficiles. L’endoscopie doit restée limitée à des patients sélectionnées, et ne pas faire l’objet d’une utilisation systématique.
- Base du crâne - Tumoral - Base du crâne - Tumoral
PREOPERATIVE PREDICTION OF THE CONSISTENCY OF SKULL BASE MENINGIOMAS : A REVIEW OF THE AVAILABLE EVIDENCE - Lyon (France)
Auteurs :
M. Berhouma1, T. Jacquesson1,2, T. Idriceanu1, P.A. Beuriat1, E. Jouanneau1,2,31 – Skull Base Surgery
Unit, Neurosurgery B – Hospices Civils de Lyon –2 – Faculty of Medicine - Claude Bernard University –
Lyon – France3 – INSERM U1028, CNRS UMR5292, Neurosciences Research Center of Lyon, Neuro-oncology and Neuro-inflammation team – Lyon – France M. Berhouma1, T. Jacquesson1,2, T. Idriceanu1, P.A.
Beuriat1, E. Jouanneau1,2,31 – Skull Base Surgery Unit, Neurosurgery B – Hospices Civils de Lyon –2 – Faculty of Medicine - Claude Bernard University – Lyon – France3 – INSERM U1028, CNRS UMR5292, Neurosciences Research Center of Lyon, Neuro-oncology and Neuro-inflammation team – Lyon – France
Mots-clés : Consistency ; Diffusion tensor imaging ; Magnetic resonance elastography ; Skull base meningiomas
Introduction :
INTRODUCTION The consistency of an intracranial meningioma usually determines the surgical difficulty and the neurological functional outcome. The preoperative non-invasive prediction of tumor’s
stiffness may be a valuable information for the choice of optimal surgical approach and the functional
prognosis. MRI with specific sequences has been suggested for this purpose. As very few studies exist,
we propose a systematic review of the available evidence in this field to provide a preoperative imaging guideline in the daily neurosurgical practice.
Matériel, Méthode :
METHODS A thorough review of the biomedical databases (PubMed, Sciencedirect and Scopus) was
performed with the keywords “Consistency”, “Diffusion tensor imaging”, “Fractional anisotrophy”,
“Magnetic resonance elastography” and “Skull base meningiomas”.
Résultats :
RESULTS Nineteen pertinent publications were identified and analysed. The first studies dealing with
MRI in meningiomas in the early nineties did not disclose reliable results even if there was a trend
toward a correlation between low signal on both T2-weighted, protein density images and FLAIR, and
hard fibrous tumours. Further studies confirmed the usefulness of the fractional anisotropy (FA) value and maps calculated on the basis of preoperative magnetic resonance diffusion tensor imaging. A
high FA value was significantly correlated with fibrous meningiomas. More recently, MR elastography,
a dynamic elasticity imaging technique that uses mechanical waves to quantitatively assess the shear
modulus of tissues, appears to be promising.
Conclusion :
CONCLUSION Excepting elastography that is not available in the daily neurosurgical setting, routine
sequences including T2WI, FLAIR, DTI are useful in the preoperative appreciation of meningioma stiffness. This appreciation is of paramount importance in the surgical planning (minimally invasive or
more extended opening) and the preoperative assessment of the functional outcome.
- Base du crâne - Base du crâne
Chirurgie par voie transphénoidale des macroadénomes hypophysaires chez les octogénaires
Auteurs :
PL Hénaux1, J Lefevre1, E Gailly2, JY Poirier2, X Morandi1, G Brassier1 1Service de Neurochirurgie, CHU
Pontchaillou, 2, rue Henri Le Guilloux, 35033 Rennes cedex 9, France 2Service d’Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition, CHU Hôpital Sud, 16, bvd de Bulgarie, 35203 Rennes cedex 2, France PL Hénaux1, J
Lefevre1, E Gailly2, JY Poirier2, X Morandi1, G Brassier1 1Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, 2,
rue Henri Le Guilloux, 35033 Rennes cedex 9, France 2Service d’Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition,
CHU Hôpital Sud, 16, bvd de Bulgarie, 35203 Rennes cedex 2, France
Mots-clés : Chirurgie par voie transphénoidale - macroadénome hypophysaire- octogénaires
Introduction :
La chirurgie par voie transphénoidale est le traitement de première intention de la majorité des
macroadénomes hypophysaires. Il s’agit d’une intervention très standardisée, habituellement efficace
avec peu de complications. Elle n’a cependant été que très peu évaluée dans la population spécifique
des octogénaires du fait de la rareté des indications. L’objectif de ce travail était d’étudier l ‘évolution
à court terme après une chirurgie par voie transphénoidale de macroadénome hypophysaire chez des
octogénaires.
Matériel, Méthode :
Une série consécutive de 13 patients de plus de 80 ans (âge moyen de 83,2 ans ; sex ratio 5/8) avec un
macroadénome hypophysaire ont été opérés par voie transphénoidale. Il s’agissait majoritairement
d’adénomes hypophysaires non fonctionnels. Un seul avait des critères histologiques d’agressivité.
Le score ASA moyen était de 3. Ils avaient tous des troubles visuels préopératoires. Onze d’entre eux
avaient un hypopituitarisme préopératoire. Les critères de jugement principaux étaient les taux de
mortalité et morbidité opératoires et le critère de jugement secondaire était l’évolution visuelle postopératoire immédiate.
Résultats :
Un patient avec un adénome géant est décédé dans le mois suivant la chirurgie. Deux cas de diabète
insipide transitoire et 2 infections (urinaire et au niveau d’un prélèvement de graisse) résolutives sous
traitement antibiotique ont été observées. Sept patients ont eu une amélioration immédiate de leurs
troubles visuels après l’intervention.
Conclusion :
Dans notre série, la chirurgie par voie transphénoidale des macroadénomes hypohysaires a provoqué
peu de complications eut égard au bénéfice fonctionnel visuel qu’elle apporte malgré la présence de
comorbidités dans cette tranche d’âge. Une évaluation prospective multicentrique à plus long terme
semble cependant nécessaire pour conforter ces résultats du fait de la faible incidence de cette pathologie à cet âge.
- Base du crâne - Base du crâne
How to manage petroclival tumors ? Keys for the surgical strategy through a serie of 27
patients.
Auteurs :
T. Jacquesson, M. Berhouma, PA Beuriat, T Idriceanu, S Tringali, E. Jouanneau, Multidisciplinary Skull
Base Unit – Department of Neurosurgery B – Hospices Civils de lyon 59 Bd Pinel – 69677 Lyon - France T.
Jacquesson, M. Berhouma, PA Beuriat, T Idriceanu, S Tringali, E. Jouanneau, Multidisciplinary Skull Base
Unit – Department of Neurosurgery B – Hospices Civils de lyon 59 Bd Pinel – 69677 Lyon - France
Mots-clés : Skull base, Petro-clival tumors, surgical approach, Strategy
Introduction :
Removing petro-clival tumors remain a surgical challenge because of a deep location and critical neurovascular environment. The “posterior” retrosigmoid approach (RSA), the “lateral” anterior petrosectomy (AP) and the “anterior” expanded endoscopic endonasal approach (EEEA) are possible routes for
this region. Throughout our experience and literature, we retrospectively review the advantages, complications and results of each route giving tips for surgeons to choose the optimal one.
Matériel, Méthode :
Since 2010 to date, 26 patients were treated by our multidisciplinary skull base team of Lyon. There
were 13 meningiomas, 9 epidermoid cysts, 2 chordomas, one chondrosarcoma and one schwannoma.
Ten RSA, 5 AP, 7 EEEA and 4 combined or staged petrosectomies were performed and the removal was
complete for 21 patients (81%). Five patients (19%) suffered from cranial nerve palsies, most often
transitory.
Résultats :
The RSA provided a well-known large corridor to the petroclival region between the VIIth to XIth
nerves. It may be reserved for small or soft intra dural tumors close to the internal acoustic meatus
(IAM) or the upper petrous ridge in its supracerebellar variant. The AP offered a narrow but meaningful access anterior to the IAM on each side of the trigeminal nerve. For this reason, it may be preferentially used for radical removal of intradural medium-sized tumors (meningiomas) with or without
supratentorial extensions. The large access offered by combined petrosectomies may be helpful in the
rare cases of giant intradural petroclival tumors. The EEEA offered a straightforward pathway to the
clivus although the internal carotid artery had to be dangerously circumvented to reach the petrous
apex. This recently described anterior route should be the best candidate for extradural midline tumors (chordomas, chondrosarcomas) or for cystic lesions when drainage is enough.
Conclusion :
The skull base surgeon has to master these three approaches to choose the optimal one depending on
the tumor characteristics (consistency, size, extensions), the surgical goal and the patient’s medical
status.
- Base du crâne - Base du crâne
Intérêt de l’IRM bas champ per opératoire dans la chirurgie des macroadénomes hypophysaires avec extension supra-sellaire : recul de 3.5 ans - Grenoble
Auteurs :
O Palombi neurochirurgie , M Meyer neurochirurgie, V Lefournier neuroradiologie, O Chabre endocrinologie, E Gay neurochirurgie O Palombi neurochirurgie , M Meyer neurochirurgie, V Lefournier neuroradiologie, O Chabre endocrinologie, E Gay neurochirurgie
Mots-clés : Macroadenomes hypophysaires , IRM per opératoire
Introduction :
Lors de la chirurgie transphénoidale des macroadénomes hypophysaires avec extension suprasellaire,
la qualité de la résection peut être difficile à apprécier. L’IRM peropératoire permet une amélioration
de la qualité de l’exérèse. L’objectif de cette étude est d’apprécier l’intérêt de l’IRM peropératoire bas
champs pour le traitement chirurgical des macroadénome avec un recul moyen de 3,5 ans.
Matériel, Méthode :
De janvier 2009 à novembre 2012, 68 patients, porteurs d’un macroadénome avec une extension suprasellaire en contact avec le chiasma optique, responsable ou non d’un déficit visuel (déficit campimétrique et/ou baisse d’acuité visuelle) ont été opérés par voie endonasale transphénoidale sous IRM
peropératoire bas champ (PoleStar). Une acquisition a été réalisée en début d’intervention ( T1 coupe
coronale avec injection) puis réitérée jusqu’à résection de tout reliquat suprasellaire. Un suivi radiologique et ophtalmologique a été réalisé avec un recul moyen de 3,5 ans.
Résultats :
Quatorze patients (23%) ont bénéficié d’un complément d’exérèse peropératoire par la mise en évidence en cours d’intervention d’un reliquat suprasellaire persistant à l’IRM. En moyenne, 2.25 acquisitions par patient ont été réalisées. Le temps opératoire a été augmenté d’1h30 comparativement à
la procédure sans IRM. Parmi les 45 patients présentant un déficit visuel pré-opératoire, 91% d’entre
eux ont présenté une amélioration visuelle à 1 an. Une IRM 1.5T réalisée à 3 mois de l’exérèse a montré une libération des voies visuelles dans tous les cas et la persistance chez 5 patients (8%) d’un reliquat suprasellaire. Dans le suivi, un seul patient a nécessité une reprise chirurgicale. Il s’agissait d’un
des patients parmi les 5 qui présentait un reliquat suprasellaire postopéretoire,
Conclusion :
L’utilisation d’une IRM peropératoire dans l’exérèse des macroadénomes a augmenté le taux de résection de façon significative et contribue ainsi à améliorer la qualité du geste chirurgical et le pronostic
des patients opérés.
- Base du crâne - Base du crâne
Transoral robotic-assisted approach of the skull base : new concept to reach the sella
Auteurs :
D Chauvet (Neurosurgery, Pitié-Salpêtrière Hospital, Paris), S Hans (ORL, HEGP, Paris) D Chauvet (Neurosurgery, Pitié-Salpêtrière Hospital, Paris), S Hans (ORL, HEGP, Paris)
Mots-clés : skull base, robot, transoral approach, sella turcica
Introduction :
Transoral robotic surgery (TORS) offers new possibilities that have been developed in laryngology, but
not in the field of minimally invasive skull base neurosurgery. We propose to assess the feasibility of
an innovative transoral approach to the sella turcica with the da Vinci system, on cadavers
Matériel, Méthode :
We performed 10 robot-assisted dissections on human fresh cadavers in order to reach the pituitary
fossa through the oral cavity. Cavum mucosa dissection was performed by the head and neck surgeon
(SH) at the console and then the sphenoid was drilled by the neurosurgeon (DC) at the bedside, with
intraoperative fluoroscopy and a “double surgeon” controls. Mucosa closure was attempted with robotic arms.
Résultats :
We succeeded in performing a sellar opening and a pituitary gland removal in all cadavers with a minimally invasive approach, as the hard palate was never drilled. The video endoscope offered a large
view inside the sphenoidal sinus, as observed in transnasal endoscopy, but with three-dimension visualization. The camera arm could be inserted into the sphenoidal sinus and instrument arms in the
pituitary fossa. Operative time to reach the pituitary fossa was approximately 60 minutes in all procedures. New anatomical landmarks were defined, as well as possible mucosal flap from the cavum.
Conclusion :
This is the first cadaveric study reported da Vinci robotic transoral approach to the sella turcica with a
minimally invasive procedure. This innovative technique may modify the usual pituitary adenoma removal as the sella is approached infero-superiorly.
- Vasculaire / Vascular - Vasculaire / Vascular
Névralgie du trijumeau secondaire à l’artérialisation de la veine pétreuse supérieure dans
le contexte d’un shunt artério-veineux cérébral ou méningé
Auteurs :
T Robert, R Blanc, G Ciccio, H Redjem, B Bartolini, M Piotin. Service de Neuro-Radiologie Interventionnelle, Fondation Ophtalmique Rothschild, Paris, France T Robert, R Blanc, G Ciccio, H Redjem, B Bartolini, M Piotin. Service de Neuro-Radiologie Interventionnelle, Fondation Ophtalmique Rothschild, Paris,
France
Mots-clés : Fistule durale, Malformation artérioveineuse, Veine pétreuse supérieure, névralgie du trijumeau
Introduction :
La névralgie du trijumeau est souvent idiopathique mais peut, dans de rare cas, être le symptôme d’un
shunt artério-veineux cérébral ou méningé. Quelques cas isolés associant une névralgie du trijumeau
et une telle pathologie ont été décrits. Nous présentons une série de malformations artério-veineuses
(MAV) et fistules durales (FD) dont le mode de révélation était une névralgie du trijumeau.
Matériel, Méthode :
De 2003 à 2013, 548 MAV cérébrales et 268 FD crâniennes ont été traités ; parmi celles-ci, 10 patients
consécutifs se sont présentés pour une névralgie trigéminée. Nous avons analysé rétrospectivement
les caractéristiques cliniques, angiographiques ainsi que leur évolution après traitement endovasculaire afin de comprendre la physiopathologie de la douleur.
Résultats :
Parmi ces 10 patients (âge moyen : 37 ans), 5 présentaient une MAV et les 5 autres une fistule durale.
La névralgie du trijumeau était controlatérale au shunt pour 2 cas (20%). Le nidus des 5 MAV se trou-
vait dans le cervelet sans extension pontique. Les FD se localisaient dans la citerne cérébello-pontine
pour 3 cas, la citerne cérébello-médullaire dans 1 cas et le bord libre de la tente pour un autre. Tous
les cas, sauf un, ont présenté une amélioration complète de la symptomatologie après traitement endovasculaire. La veine pétreuse supérieure (VPS) était artérialisée dans tous les cas. Seulement dans
2 cas, une ectasie de la VPS explique la symptomatologie par compression du nerf trijumeau dans sa
portion cisternale. Pour tous les autres cas, aucune compression n’était visible. Il semblerait que l’engorgement veineux de la veine ponto-trigéminée (se drainant normalement dans la VPS) explique la
névralgie plutôt que la compression. Cette hypothèse permettrait d’expliquer l’atteinte plus prononcée
lorsque la veine latéro-mésencéphalique circule à contre-courant et aussi l’atteinte controlatérale de
certains cas.
Conclusion :
Contrairement à ce qui est avancé dans les cas déjà décrits, la compression du nerf ne semble pas être
la cause principale du symptôme mais plutôt l’engorgement veineux par artérialisation de la veine pétreuse supérieure.
- Vasculaire / Vascular - Vasculaire / Vascular
pCONus device for the Treatment of Wide-Neck Middle Cerebral Artery Aneurysms
Auteurs :
B. Gory, M. Aguilar-Pérez, F. Turjman, W. Weber, H. Henkes, A. Biondi B. Gory, M. Aguilar-Pérez, F. Turjman, W. Weber, H. Henkes, A. Biondi
Mots-clés : Traitement Endovasculaire ; Anévrismes Sylviens ; Clipping ; Stent
Introduction :
Endovascular treatment of bifurcation middle cerebral artery (MCA) aneurysms with wide-neck could
be challenging and many lesions are still treated by surgical approach. The pCONus is a new emerging
device for wide-neck bifurcation intracranial aneurysms. To date, a single report on the treatment
of intracranial aneurysms including all locations has been published. We report our experience with
pCONus in the treatment of wide-neck MCA aneurysms.
Matériel, Méthode :
Forty saccular MCA aneurysms (mean dome size, 7.7 mm ; mean neck size, 5.6 mm) were treated in 40
patients (27 women, 13 men ; mean age, 62 years) with pCONus assisted coiling in 4 European centers. Aneurysm coiling was performed after deployment of one pCONus in 95% (38/40) of cases and
after deployment of two pCONus in 5% (2/40).
Résultats :
No procedural angiographic complications were observed. Reversible neurological complication was
noted in 7.5% (3/40), and permanent neurological complication in 2.5% (1/40) at 1 month. There
was no mortality. No aneurysms bled or rebled after treatment. Immediate angiographic results was
complete occlusion in 25% (10/40), neck remnant in 47.5% (19/40), and aneurysm remnant in 27.5%
(11/40). Follow-up (mean, 6.8 months) was available for 33 aneurysms (82.5%). Stable or improved
results were observed in all except 3 cases, including 48.5% complete occlusions (16/33), 30.3% neck
remnants (10/33), and 21.2% aneurysm remnants (7/33). There was no in-stent stenosis or jailed
branch occlusion. There was no angiographic recurrence of initially totally occluded aneurysms.
Conclusion :
MCA aneurysms with wide-neck are amenable to treatment with pCONus device.
- Vasculaire / Vascular - Vasculaire / Vascular
AVC ischémique sylvien malin et craniectomie décompressive : devenir fonctionnel et
qualité de vie à long terme.
Auteurs :
David Devos, CHD Vendée, 85000 La Roche sur Yon, Natalia Gavrylova, CHU de Tours 37000, Guillaume
Marc, CHU d’Angers 49000, Serge Timsit, CHU de Brest 29000, Benoit Guillon CHU de Nantes 44000 and
Mathieu Sévin, CHU de Nantes 44000 David Devos, CHD Vendée, 85000 La Roche sur Yon, Natalia Gavrylova, CHU de Tours 37000, Guillaume Marc, CHU d’Angers 49000, Serge Timsit, CHU de Brest 29000, Benoit Guillon CHU de Nantes 44000 and Mathieu Sévin, CHU de Nantes 44000
Mots-clés : AVC, hémicraniectomie décompressive, qualité de vie
Introduction :
L’hémicraniectomie décompressive après un infarctus sylvien malin améliore la survie des patients à
la phase aigüe. Cependant, la qualité de vie et le devenir fonctionnel à long terme de ces patients ayant
été peu évalué, des incertitudes persistent sur le bénéfice de cette prise en charge à distance de la
phase initiale.
Matériel, Méthode :
Entre janvier 2004 et décembre 2010, 63 patients traités par hémicraniectomie décompressive pour
un AVC sylvien malin, selon les recommandations de l’European Stroke Organization, ont été inclus
dans 5 CHU du grand ouest. Les patients ont été suivi au minimum 2 ans (34 mois en moyenne, intervalle 24–84 mois) après la chirurgie et ont été évalué par l’échelle de Rankin modifiée (mRs), la Stroke
Impact Scale (SIS) et la Life Satisfaction checklist (LiSat-11). Le ressenti des aidants des patients a également été évalué par la version adaptée de la SIS et par la Zarit Burden Interview (ZBI) ou échelle du
fardeau.
Résultats :
L’âge moyen des patients était 46.6 ans et 74% étaient des hommes. Le taux de survie à long terme
était de 73%. 60% (27/46) et 68% (29/43) des survivants étaient fonctionnellement indépendants (mRs≤3) à 12 et après 24 mois de suivi, respectivement. Aucun patient n’était en état végétatif
(mRs=5). Après 24 mois, l’auto-évaluation de la qualité de vie des patients était à 45% en moyenne
avec les meilleurs scores dans les domaines psychosociaux, près de 65% d’entre eux trouvaient leur
vie satisfaisante et 86% ne regrettaient pas d’avoir été opéré. Enfin, près de 80% des aidants évaluaient la charge qu’ils subissent comme nulle ou faible. L’âge des patients, le délai de prise en charge
chirurgicale et la durée de séjour en réanimation étaient les facteurs associés à un moins bon pronostic. L’atteinte de l’hémisphère dominant n’altérait pas le devenir des patients.
Conclusion :
Les patients traités par hémicraniectomie décompressive pour un AVC sylvien malin poursuivent leur
évolution bien au-delà de la 1ère année et après 2 ans la majorité d’entre eux est fonctionnellement indépendant et considère leur vie comme satisfaisante. La charge qu’ils font subir à leur proche semble
faible. Nos données suggèrent que la prise en charge chirurgicale précoce améliore le pronostic vital à
la phase aigüe ainsi que le devenir à long terme.
- Vasculaire / Vascular - Vasculaire / Vascular
Sécurité et efficacité du traitement des anévrysmes sylviens (chirurgie et embolisation) :
Analyse rétrospective d’une série mono-centrique de 362 patients consécutifs
Auteurs :
Hallout S, Clarencon F, Cornu P ; Hopital pitié Salpétrière Hallout S, Clarencon F, Cornu P ; Hopital pitié
Salpétrière
Mots-clés : anévrysme intra-crânien, artère cérébrale moyenne,embolisation, micro-chirurgie
Introduction :
Les anévrysmes sylviens représentent 20% des anévrysmes intra-crâniens. Ces anévrysmes sont
éligibles aux deux techniques d’exclusion anévrysmale : le clipping chirurgical et l’embolisation par
voie endovasculaire. Les objectifs de notre étude sont 1) d’évaluer la morbi-mortalité immédiate et à
long-terme attribuable au traitement endovasculaire ou chirurgical des anévrysmes sylviens rompus
et non-rompus et 2) d’étudier l’efficacité des traitements endovasculaire et chirurgical pour cette localisation anévrysmale en termes de recanalisation et de saignement/re-saignement à court et long
termes à l’aide du suivi angiographique et clinique.
Matériel, Méthode :
Il s’agit d’une étude rétrospective mono-centrique observationnelle, réalisée au sein du Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière-Charles Foix, rapportant le suivi clinique et angiographique de patients consécutifs pris en charge pour le traitement d’anévrysmes sylvien selon la procédure jugée la plus optimale d’un point vue efficacité/sécurité. De 2002 à 2012, 362 patients consécutifs ont été admis pour
le traitement de 390 anévrysmes sylviens : 255 anévrysmes rompus et 135 non-rompus. Parmi les
procédures, les anévrysmes ont été traités par embolisation dans 127 cas (32.5%) et par microchirurgie dans 263 cas (67.5%). Les décès et complications (majeures/mineures) liés au geste d’exclusion
anévrysmale ont été systématiquement relevés. Le taux de rupture per-procédurale a également été
évalué. La qualité de l’exclusion anévrysmale a été évaluée sur l’échelle de Roy-Raymond en post-procédure et sur le contrôle angiographique à distance (délai moyen = 36 mois).
Résultats :
Le taux de décès liés à la procédure d’exclusion anévrysmale était de 1,9%. Ce taux était légèrement
plus élevé dans le groupe des anévrysmes rompus traités par voie endovasculaire (EV) (3,2% vs 1,2%
dans le groupe C [Chirurgie]), mais de façon non-statistiquement significative (p = 0,23). Le taux de
complications majeures liées au geste était plus important dans le groupe C (5,6% vs 2,4% pour le
groupe EV ; p=0,19, non significatif). Les complications mineures étaient légèrement plus fréquentes
dans le groupe C (5,6% vs 4,8% pour le groupe EV), mais également de façon non-statistiquement
significative (p=1). Une rupture per-procédurale a été observée dans 14,4% des cas ; ces ruptures
étaient plus fréquentes pour le traitement chirurgical des anévrysmes sylviens rompus. Au cours de
l’hospitalisation, 69% des cas d’anévrysmes rompus ont évolué favorablement (score mRS ≤ 3) ; ce
taux atteignait 72,9% à 6 mois et 72,3% à 12 mois. En post-procédure, un taux d’occlusion anévrysmale grade Roy-Raymond A ou B était de 94,8% pour la population globale ; et similaire dans les
groupes C et E (95,6% pour le groupe C vs 92,2% pour le groupe EV ; NS). Néanmoins, sur le suivi angiographique à distance, le taux d’occlusion anévrysmale grade Roy-Raymond A ou B était de 94,2%
pour le groupe C vs 78% pour le groupe EV (p 0,01). Le taux de récidive observé dans la cohorte globale était de 15,1% : 0% dans le groupe C contre 28,6% dans la cohorte EV (p 0,001). Cependant, aucune rupture/re-rupture anévrysmale n’était relevée dans le suivi clinique à long terme (délai moyen
= 83,5 mois), aussi bien dans le groupe EV que dans le groupe C.
Conclusion :
Les techniques d’exclusion anévrysmales chirurgicale et endovasculaire des anévrysmes sylviens sont
sûres, avec un taux de complication acceptable (morbi-mortalité globale de 6,5%). Les deux techniques permettent une exclusion satisfaisante de la lésion anévrysmale ; néanmoins, le suivi à long
terme montre un résultat moins pérenne du traitement endovasculaire, sans conséquence observée en
termes de rupture/re-rupture.
- Vasculaire / Vascular - Vasculaire / Vascular
Ischémie cérébrale après traitement chirurgical d’un anévrisme rompu : facteurs de
risques
Auteurs :
V. Gilard, S.Curey , S.Derrey, O.Langlois, P.Fréger, F.Proust (Service de Neurochirurgie, CHU Charles Nicolle,
Rouen V. Gilard, S.Curey , S.Derrey, O.Langlois, P.Fréger, F.Proust (Service de Neurochirurgie, CHU Charles
Nicolle, Rouen
Mots-clés : anévrisme cérébral, Hémorragie sous arachnoïdienne, exclusion chirurgicale, ischémie cé-
rébrale
Introduction :
La moitié de la morbidité associée à l’hémorragie sous arachnoïdienne d’origine anévrismale (HSA)
est attribuée à une ischémie cérébrale. Plusieurs mécanismes sont incriminés dont la procédure d’exclusion chirurgicale. Nous avons recherché les facteurs de risque (FDR) de survenue de cette ischémie
procédurale (IP).
Matériel, Méthode :
Nous avons étudié une série rétrospective monocentrique de 372 patients consécutifs victimes d’une
HSA entre 2007 et 2012. Parmi ceux-ci, 285 patients ont été traités chirurgicalement (sex ratio F/
H=1,8, âge moyen = 52,6 ans +/- 13,9 ans). Les FDR cardio-vasculaires (FDRC), l’état clinique initial
(WFNS) et les caractéristiques scannographiques étaient recherchés (score de Fisher, topographie
et taille de l’anévrisme (AI)). Les conditions per opératoires (CPO) étaient décrites. L’IP était définie
comme une plage d’ischémie visible sur un scanner cérébral réalisés dans les 3 jours suivant la chirurgie, dans le territoire vasculaire du vaisseau porteur de l’AI.
Résultats :
L’état clinique à l’admission était défavorable (WFNS IV-V) chez 95 patients (33%). Le score de Fisher était 4 chez 109 patients (38,3%). La topographie anévrismale était : artère péricalleuse : 20
patients (7%), ACoA : 90 patients (31, 6%), ACM : 11 patients (39%), ACI : 57 patients (20%), système
vertébro-basilaire : 7 patients (2,4%). La taille de l’anévrisme (AI) était supérieure à 10 mm chez 54
patients (18,9%). Les CPO étaient : utilisation de l’angiographie à l’indocyanine : 69 patients (24%),
clippage temporaire : 19 patients (6,7%), reconstruction du vaisseau porteur avec plus de 2 clips : 107
patients (37,6%), rupture de l’AI pendant la procédure : 52 patients (18,3%). Une IP était retrouvée
chez 28 patients (9,8%). Les FDR de survenue de l’IP étaient : état clinique défavorable à l’admission
(p=0,02), taille de l’AI > 10mm (p=0,03), resaignement de l’AI en per opératoire (p=0,002) et clippage
temporaire (p=0,0009).
Conclusion :
Le taux d’IP de notre série était comparable à la littérature. Les FDR modifiables étaient des CPO à propos desquelles nous recommandons une extrême vigilance.
- Vasculaire / Vascular - Vasculaire / Vascular
Anévrismes cérébraux non rompus et staff neuro-vasculaire : la proposition médicale de
surveillance est-elle la bonne ?
Auteurs :
V. Gilard (Service de Neurochirurgie CHU de Rouen), O. Langlois (Service de Neurochirurgie CHU de
Rouen), , E. Gerardin (Service de Radiologie CHU de Rouen), , P. Fréger (Service de Neurochirurgie CHU de
Rouen), S. Derrey (Service de Neurochirurgie CHU de Rouen), F. Proust (Service de Neurochirurgie CHU de
Rouen). V. Gilard (Service de Neurochirurgie CHU de Rouen), O. Langlois (Service de Neurochirurgie CHU
de Rouen), , E. Gerardin (Service de Radiologie CHU de Rouen), , P. Fréger (Service de Neurochirurgie CHU
de Rouen), S. Derrey (Service de Neurochirurgie CHU de Rouen), F. Proust (Service de Neurochirurgie CHU
de Rouen).
Mots-clés : Anévrismes non rompus, Surveillance
Introduction :
L’anévrisme cérébral non rompu (ANR) est une pathologie de découverte fréquente. La stratégie thérapeutique reste difficile à déterminer. Le but de ce travail était d’évaluer l’incidence des événements
cardio-vasculaires, de rupture, et de décès chez les patients porteurs d’un ANR pour lesquels une surveillance était décidée.
Matériel, Méthode :
Cette étude longitudinale prospective concernait les patients porteurs d’un ANR pour lesquels le staff
neuro-vasculaire proposait une surveillance. Nous avons relevé les données démographiques des
patients leurs comorbidités cardio-vasculaires, la circonstance diagnostique, les caractéristiques de
l’anévrisme, la survenue d’une rupture de cet anévrisme, du décès du patient ou d’un événement cardiovasculaire au cours du suivi, ainsi que le délai entre le diagnostic et cet événement.
Résultats :
Entre juin 2006 et décembre 2014, 82 anévrismes chez 74 patients d’âge moyen de 60.6 ans + /- 14.1
ans ont été suivis pendant une durée moyenne de 46.9 mois +/- 18.7 mois. La taille moyenne de l’anévrisme était de 4,6mm +/- 1.9mm. Ces anévrismes étaient multiples dans 8 cas. Il s’agissait d’un anévrisme sylvien chez 45 patients, communicant antérieur n=7, termino-carotidien n=13, du territoire
postérieur n=9. La circonstance diagnostique était fortuite dans 52 cas (70.3%). Une rupture de cet
anévrisme est survenue chez 1 patient. Un événement cardio-vasculaire est survenue chez 6 patients
après un suivi moyen de 33,6 mois. 8 patients sont décédés au cours du suivi.
Conclusion :
Au cours de la surveillance des ANR de notre cohorte, nous avons constaté un taux non négligeable
d’événement cardio-vasculaire et un faible taux de rupture validant cette stratégie de surveillance.
Cette décision reste difficile et se conçoit dans le cadre de réunion de concertation pluridisciplinaire.
- Vasculaire / Vascular - Vasculaire / Vascular
Revascularisation extra-intracrânienne à haut débit avec autogreffe de l’artère radiale
dans le traitement des anévrismes géants intracrâniens.
Auteurs :
C. Joubert (service neurochirurgie CHU La Timone, Marseille), S. Malikov (service de chirurgie vasculaire
et endoluminale, CHU Nancy), T. Graillon (service neurochirurgie CHU La Timone, Marseille), H. Dufour
(service neurochirurgie CHU La Timone, Marseille), S. Fuentes (service neurochirurgie CHU La Timone,
Marseille) C. Joubert (service neurochirurgie CHU La Timone, Marseille), S. Malikov (service de chirurgie
vasculaire et endoluminale, CHU Nancy), T. Graillon (service neurochirurgie CHU La Timone, Marseille),
H. Dufour (service neurochirurgie CHU La Timone, Marseille), S. Fuentes (service neurochirurgie CHU La
Timone, Marseille)
Mots-clés : anévrysme géant intracrânien, pontage extra-intracrânien, revascularisation
Introduction :
La revascularisation cérébrale par pontage extra - intracrânien (EC-IC) pour les lésions carotidiennes
occlusives connaît une véritable renaissance grâce aux progrès de l’imagerie cérébrale et à la sélection
précise des indications. Cette technique peut également s’appliquer aux anévrysmes géants intracrâniens sans possibilité de traitement chirurgical conventionnel ou endovasculaire. L’objectif était d’évaluer la faisabilité et les résultats du pontage EC-IC à haut débit de première intention suivi de l’exclusion anévrysmale, dans ces situations d’impasse thérapeutique.
Matériel, Méthode :
Cette étude prospective, exploratoire, incluait les patients porteurs d’un anévrysme géant carotidien
interne ou sylvien proximal. Le pontage utilisait une artère radiale autologue entre la carotide commune et l’ACM en aval de l’anévrysme (M2). Sa perméabilité était contrôlée en per opératoire par
angiographie. L’exclusion secondaire de l’anévrysme était chirurgicale ou endovasculaire. Outre l’évaluation neurologique, chaque patient a bénéficié d’un angioscanner et d’une artériographie en post
opératoire.
Résultats :
Entre 2009 et 2014, 8 patients (4 femmes, 56±14 ans) ont étés traités par pontage EC-IC. Ils présentaient une hémorragie méningée (3/8), un syndrome tumoral (4/8), un hématome (1/8). L’anévrysme
était sacciforme athéromateux (4/8), mycotique (1/8), fusiforme dysplasique (2/8). L’exclusion anévrysmale a été réalisée dans le même temps par clip chirurgical (3 cas) ou secondairement par embolisation percutanée (5 cas). Le pontage était perméable chez 7/8 patients avec absence de dégradation
neurologique chez 5 d’entre eux. Un patient a présenté un hématome veineux à J30 avec une récupération neurologique progressive. Un patient est décédé à J12 dans un tableau de spasme diffus post
hémorragie méningée. Avec un suivi moyen de 29 mois, six patients présentaient un résultat neurologique satisfaisant, avec exclusion de l’anévrysme et perméabilité du pontage confirmée à l’angioscanner.
Conclusion :
Le traitement par pontage EC-IC haut débit et exclusion anévrysmale secondaire représente une solution fiable et réalisable chez les patients ne pouvant bénéficier du traitement chirurgical conventionnel ou endovasculaire.
- Vasculaire / Vascular - Vasculaire / Vascular
Les artères perforantes insulaires : Description anatomique et implications chirurgicales.
Angers. France
Auteurs :
M.Delion département de neurochirurgie CHU Angers et laboratoire Anatomie faculté de médecine d’Angers, P.Mercier département de neurochirurgie d’Angers et laboratoire d’Anatomie d’Angers M.Delion
département de neurochirurgie CHU Angers et laboratoire Anatomie faculté de médecine d’Angers, P.Mercier département de neurochirurgie d’Angers et laboratoire d’Anatomie d’Angers
Mots-clés : artères perforantes insulaires, insula, anatomie vasculaire, faisceau cortico spinal
Introduction :
Introduction : La chirurgie de l’insula notamment dans la prise en charge des gliomes infiltrants nécessite une bonne connaissance de l’anatomie vasculaire. Les principales difficultés de son abord chirurgical sont en effet liées à ses rapports étroits avec les branches de l’artère cérébrale moyenne : parmi
elles on distingue les artères perforantes insulaires. Elles n’ont été que très partiellement décrites
jusqu’à aujourd’hui alors même qu’elles représentent un risque majeur sur le plan fonctionnel. Leur
description anatomique nous apparait donc indispensable.
Matériel, Méthode :
Matériels et méthodes : 20 hémisphères cérébraux formolés et préalablement injectés au latex rouge
ont été disséqués. Trois types d’artères sont répertoriés : les courtes, les moyennes et les longues artères perforantes insulaires. Seules les longues dont le role sur le plan fonctionnel apparait majeur ont
été étudiées. De nombreuses illustrations photographiques ont été réalisées sur pièces anatomiques.
Résultats :
Résultats : Les perforantes insulaires longues qui nous intéressent sont le plus souvent des branches
issues du segment M2, mais aussi de la jonction des segments M2 et M3, voire du segment M3. Dans
deux tiers des cas leur pénétration corticale se fait au niveau de l’extrémité supérieure du gyrus court
postérieur et des deux gyri longs ou au niveau du sillon péri-insulaire supérieur en regard. Ces artères
rejoignent le centre semi-ovale de Vieussens où elles prennent en charge la vascularisation des faisceaux corticospinal, corticonucléaire, arque et occipitofrontal supérieur.
Conclusion :
Conclusion : Les artères perforantes insulaires ont donc un rôle fonctionnel majeur sur le plan de la
motricité mais aussi sur le plan du langage en cas d’hémisphère dominant. La prise en compte de ces
artères apparaît donc indispensable dans le cadre de la chirurgie insulaire.
- Vasculaire / Vascular - Vasculaire / Vascular
Interet de la videoangiographie dans le traitement chirurgical des fistules durales : à propos de 8 cas
Auteurs :
V. Delabar, I. Pelissou-Guyotat,F. Signorelli, R. Riva, V. Pavlov, J. Guyotat. Hopital Neurologique, LYON V.
Delabar, I. Pelissou-Guyotat,F. Signorelli, R. Riva, V. Pavlov, J. Guyotat. Hopital Neurologique, LYON
Mots-clés : videoangiographie, fistules durales, traitement chirurgical
Introduction :
La chirurgie reste un traitement de choix dans les Fistules Durales Médullaires (FDM)ainsi que pour
certaines Fistules Durales Cérébrales (FDC). La technique, d2crite par Grisoli en 1984 consiste en la
déconnection de la fistule par section du pied de la veine de drainage. La principale difficulté opératoire est le repérage précis du pied de la veine de drainage. Nous avons tester l’utilité de la videoangiographie à l’indocyanine sur une série consécutive de 8 patients .
Matériel, Méthode :
Entre juillet 2013 et janvier 2015, 6 patients ont été opérés sous fluorescence d’une FDM avec souffrance médullaire et 2 patients d’une FDC découvertes sur un hématome intraparenchymateux. Après
exposition chirurgicale du probable pied de veine, les patients ont bénéficié d’une injection d’une
demi-ampoule d’indocyanine en 3 séquences. Apres une première injection de repérage, un test de
clampage-déclampage du pied de veine est réalisé avec analyse de la fluorescence avant coagulation et
section. La dernière confirme l’exclusion de la fistule durale
Résultats :
Chez un patient, cette procédure a conduit à un changement de stratégie opératoire, évitant le sacrifice intempestif d’une veine de drainage médullaire fonctionnelle. Il n’y a eu aucune aggravation post
opératoire. Cinq des 6 patients opérés d’une FADM ont été améliorés. L’exclusion est contrôlée par angio-IRM pour les FDM et par artériographie pour les FDC. Un patient a été perdu de vue. L’exclusion de
la fistule est complète dans tous les cas contrôlés (7/8)
Conclusion :
A partir de cette série et de la littérature, nous discutons les avantages de l’utilisation de la vidéoangiographie dans le traitement chirurgical des fistules durales : limitation de la voie d’abord, informations
hémodynamiques per-opératoires, confirmation de l’exclusion de la fistule. en permettant un repérage
de certitude du pied de veine cette technique facilite et sécurise la chirurgie .
- Vasculaire / Vascular - Vasculaire / Vascular
Etude génétique des formes familiales d’anévrismes intracrâniens : projet GAIA - CHU de
Nantes - France
Auteurs :
R.Bourcier 1, 2, Cedric Lenoble 1, 2, Alexis Moles 2, 3, Gervaise Loirand 2, Richard Redon 2, Hubert Desal
1, 2. 1 Service de Neuroradiologie Diagnostique et interventionnelle, 2 Unité Inserm 1087, l’ Institut du
Thorax Nantes, 3 Service de Neurochirurgie R.Bourcier 1, 2, Cedric Lenoble 1, 2, Alexis Moles 2, 3, Gervaise Loirand 2, Richard Redon 2, Hubert Desal 1, 2. 1 Service de Neuroradiologie Diagnostique et interventionnelle, 2 Unité Inserm 1087, l’ Institut du Thorax Nantes, 3 Service de Neurochirurgie
Mots-clés : anévrismes intracrâniens génétique
Introduction :
L’anévrisme intracrânien (AIC) est une pathologie fréquente (3% de la population générale) et qui
conduit encore à plus de 50% de mortalité en cas de rupture. Il semble qu’au moins 10% des AIC apparaissent dans un contexte familial. Ces formes familiales sont définies par la présence d’au moins
deux apparentés au 1er degré atteints d’AIC. Le projet GAIA vise à identifier des variations génétiques
transmises et à l’origine des formes familiales d’AIC.
Matériel, Méthode :
Les familles répondant à la définition des formes familiales d’AIC suivies à Nantes et dans les centres
associés au projet GAIA : Tours, Poitiers, Angers, Créteil, Bordeaux, Rennes, ont été incluses. Les AIC
de dissections, mycotiques, associés au MAV ou entrant dans le cadre de maladies syndromiques
pour lesquelles une mutation causale est connue ont été exclus. Les familles les plus informatives
ont bénéficié du séquençage d’exome complet. Sur la plate-forme de Nantes génomique, la partie codante du génome est capturée à l’aide du kit Agilent SureSelect (exode), puis séquencée sur la station
IlluminaHiSeq . Les nombreuses variations génétiques détectées ont ensuite été filtrées grâce à des
algorithmes en fonction de leur fréquence dans les bases de données et de leur effet supposé sur la
protéine. L’étude de la ségrégation intra-familiale grâce au séquençage capillaire a ensuite permise de
limiter le nombre de variations candidates.
Résultats :
Près de 70 familles ont été recrutées à ce jour grâce au réseau multicentrique participant au projet
GAIA. Parmi celles-ci, 6 familles nantaises présentent plus de 4 patients atteints. Dans 4 familles,
le séquençage d’exome de 2 patients atteints le plus éloigné possible a été effectué (afin de limiter
le nombre de variations communes). La qualité du séquençage est correcte puisque la profondeur
moyenne de lecture dépasse les 50x. L’analyse de ces séquençages est en cours mais a déjà abouti dans
une famille à la découverte d’une variation rare, pathogène et partagée par les 5 patients atteints de
cette famille. Pour cette variation très prometteuse située dans un gène lié à l’angiogénèse, les études
fonctionnelles in vitro ont débuté et la souris transgènique est en cours de préparation.
Conclusion :
Le projet multicentrique GAIA vise a mettre en évidence des gènes liés à la formation des AIC. Mieux
comprendre une physiopathologie méconnue c’est ensuite pouvoir mieux déterminer quel patient
dépister et quel patient traiter. Nos résultats préliminaires très encourageants nous poussent à poursuivre nos efforts de recrutement en les étendant au plan national.
- Vasculaire / Vascular - Vasculaire / Vascular
Résultat anatomique à moyen terme des anévrysmes de l’artère cérébrale moyenne rompus. Lyon, France
Auteurs :
C. Dumot Hôpital neurologique Lyon, A. Brinzeu Hôpital neurologique Lyon, F. Signorelli Hôpital neurologique Lyon, J. Guyotat Hôpital neurologique Lyon, F. Turjman Hôpital neurologique Lyon, I. Pelissou-Guyotat Hôpital neurologique Lyon C. Dumot Hôpital neurologique Lyon, A. Brinzeu Hôpital neurologique
Lyon, F. Signorelli Hôpital neurologique Lyon, J. Guyotat Hôpital neurologique Lyon, F. Turjman Hôpital
neurologique Lyon, I. Pelissou-Guyotat Hôpital neurologique Lyon
Mots-clés : Anévrysme, rupture, sylvien, resultat anatomique
Introduction :
Introduction : Le résultat anatomique à long terme du traitement des anévrysmes de l’artère cérébrale
moyenne est un sujet de débat. Le taux de recanalisation présumé plus important en endovasculaire
entraîne un suivi rapproché et potentiellement de nouveaux traitements. L’objectif est l’évaluation
anatomique à moyen terme du traitement, chirurgical ou par embolisation des anévrysmes sylviens.
Matériel, Méthode :
Matériels et méthodes : Recueil rétrospectif à partir des cas d’anévrysmes sylviens traités a Lyon de
2005 à 2010 tout opérateur confondu. Ils ont été évalués sur les données radiologiques immédiates,
lors du suivi ainsi que sur les données cliniques.
Résultats :
Résultats : 106 patients on été traités : 46,2% par chirurgie et 53,8% par embolisation. Les deux
groupes sont comparables en terme d’âge 50,1 versus 51,4 (p=0,53 t-test), de sex-ratio 0.63 versus
0.36 (p=0,42, chi-2), de Hunt et Hess (p=0,71, Fisher’s exact), de présence d’un hématome 55% versus
35% ( p=0.06, Chi-2), de stade de Fisher (p=0.32, Fisher’s exact) et de taille anévrysmale 8,7 versus
7,1mm en moyenne (p=0.19, Wilcoxon) dans le groupe chirurgie versus embolisation. Le résultat
anatomique immédiat était un score de Raymond 1 dans 75,5% versus 79,3%, 2 dans 18.4% versus
17,2%, 3 dans 6,1 versus 3,4% dans le groupe embolisation versus chirurgie (p=0,7, Fisher’s exact) Un
nouveau traitement a été nécessaire chez 10 patients embolisés (p=0,017, Fisher’s exact) accompagné
d’une dégradation du modified Rankin Scale-mRS dans 40% des cas. Du point de vue clinique, à 2,3
ans en moyenne, les deux groupes sont similaires avec 54.7% versus 51,2% de patients autonomes,
26,4% versus 16,3% de patients en incapacité modérée à sévère, 18,9% versus 32,6% de mortalité ;
(p=0,69, Wilcoxon) dans le groupe embolisation versus chirurgie respectivement.
Conclusion :
Conclusion : Dans cette série le taux de reperméabilisation à long terme est significativement supérieur dans le groupe embolisation versus chirurgie, sans différence en terme d’outcome clinique.
- Vasculaire / Vascular - Vasculaire / Vascular
Clipping versus coiling in the management of posterior communicating artery aneurysms
with third nerve palsy : a systematic review and meta-analysis. Caen, France.
Auteurs :
T Gaberel, service de neurochirurgie, CHU de Caen ; C di Palma, service de neurochirurgie, CHU de Caen
; A Borha, service de neurochirurgie, CHU de Caen ; E Emery, service de neurochirurgie, CHU de Caen T
Gaberel, service de neurochirurgie, CHU de Caen ; C di Palma, service de neurochirurgie, CHU de Caen ; A
Borha, service de neurochirurgie, CHU de Caen ; E Emery, service de neurochirurgie, CHU de Caen
Mots-clés : , Oculomotor nerve diseases, Intracranial aneurysm, Meta-Analysis
Introduction :
To compare surgical clipping to endovascular coiling in terms of recovery from oculomotor nerve
palsy (ONP) in the management of posterior communicating artery (PCoA) aneurysms causing third
nerve palsy.
Matériel, Méthode :
The authors conducted a systematic review of the literature and meta-analysis. The authors reviewed
PubMed, the Cochrane database and Liliacs and conducted a manual review of article bibliographies.
Résultats :
Using a pre-specified search strategy, 10 relevant studies involving a total of 205 patients with third
nerve palsy due to PCoA aneurysms at baseline, of which 123 (60.0%) were treated by clipping and
82 by coiling (40.0%), were included in a meta-analysis using a fixed effects model. Pooled Odds Ratios of the impact of clipping or coiling on complete ONP recovery, lack of ONP recovery and procedure-related death were calculated. The overall complete ONP recovery rate was 47.6% in the coiling
group compared to 73.1% in the clipping group. The increase in complete ONP recovery in the clipping
group corresponds to an overall pooled Peto odds ratio of 2.97 (95% CI 1.54-5.71). Subgroup analysis
revealed a clear benefit of clipping over coiling in patients with ruptured aneurysms, but not in unruptured aneurysms. None of the ten studies reported any procedure-related death.
Conclusion :
Surgical clipping of PCoA aneurysms causing third nerve palsy achieves better outcome than endovascular coiling. This result could be particularly true in the case of ruptured aneurysms, but not
in unruptured aneurysms. In view of the small number of cases and purely observational data, statements about this effect should be made with great caution. A randomized trial would better respond
to the therapeutic dilemma raised, but while awaiting the results of such a trial, we recommend managing PCoA artery aneurysms causing ONP with surgery.
- Hydrocéphalie / Hydrocephaly - Hydrocéphalie / Hydrocephaly
REVUE RÉTROSPECTIVE DES PATIENTS ROUENNAIS OPÉRÉS D’UN CHIARI DE
TYPE I AVEC RESPECT DE LA GRANDE CITERNE
Auteurs :
Ferracci FX, Curey S, Hannequin P, Perez A, Freger P, Proust F Ferracci FX, Curey S, Hannequin P, Perez A,
Freger P, Proust F
Mots-clés : Technique opératoire ; Chiari type I ;
Introduction :
L’ouverture durale avec respect de la grande citerne est une des différentes techniques opératoires utilisées dans la chirurgie de la malformation d’Arnold Chiari de type I. Le but de ce travail était d’évaluer
l’efficacité de cette technique au travers d’une analyse rétrospective à la fois des scores fonctionnels,
de l’amélioration des symptômes, et des complications.
Matériel, Méthode :
98 patients ont été opérés d’un Chiari dans le service durant les 10 dernières années. Vingts ont bénéficié de cette technique, dont 3 enfants, 1 patient présentait un Chiari de type II. Les auteurs ont retenu
une population adulte de 16 patients. 41,2% (7/17) présentait des céphalées ; 82,4% (14/17) présentait des cervicalgies. L’EVA pré opératoire était en moyenne de 7,1 ; l’EVA post opératoire moyenne
était de 2,4. Une réévaluation clinique et radiologique avait été réalisée à 6 mois post opératoire. Les
évaluations de l’amélioration globale de l’EVA, des scores SF-12 physiques et mentaux ont été réalisé à
l’aide de test de student appareillé. Les analyses en sous groupe en fonction du sexe et de la présence
d’une syringomyélie ont été réalisés à l’aide d’un student non appareillé.
Résultats :
85,7% (6/7) des céphalées ont été améliorées par l’intervention. 64,3% (9/14) des cervicalgies améliorées. Le temps opératoire moyen était de 88 minutes. 93,7% (15/16) des patients ont eu sur l’IRM
post opératoire une grande citerne s’étant réexpandue. En analyse univariée, les auteurs retrouvait
une amélioration significative de l’EVA suite à la chirurgie (p = 0,000067) ; Les scores SF-12 physiques
et mentaux étaient eux aussi significativement améliorés avec respectivement (p = 0,036) et (p =
0,00050). En multivariée, ni le sexe, ni la présence d’une syringomyélie ne semblait êtres des facteurs
d’amélioration des scores de qualité de vie. Aucune complication à ce geste n’a été retrouvée (méningocèle, méningite, décès).
Conclusion :
Cette technique semble sure et efficace en ce qui concerne l’amélioration des symptômes avec 85,7%
de disparition des céphalées et 64,3% de disparition des cervicalgies. Elle semble permettre une amélioration nette des scores de qualité de vie physiques et mentaux.
Hématomes sous-duraux spinaux aiguës spontanés : à propos de 7 cas - Rennes
- Autre - Autre
Auteurs :
L.Terreaux, L. Hattou, C. Haegelen, PJ Lereste, L. Riffaud, X. Morandi - Neurochirurgie, CHU de Rennes L.
Terreaux, L. Hattou, C. Haegelen, PJ Lereste, L. Riffaud, X. Morandi - Neurochirurgie, CHU de Rennes
Mots-clés : Hématome sous-dural spinal aiguë
Introduction :
Introduction : Les hématomes subduraux spinaux aiguës (HSDSA) spontanés sont rares. Les auteurs
présentent une série rétrospective de 7 patients opérés d’un HSDSA spontané.
Matériel, Méthode :
Matériel et méthode : Nous avons étudié les caractéristiques cliniques, radiologiques et pronostiques
de 7 patients opérés d’un HSDSA spontané dans notre service.
Résultats :
Resultats : Il s’agissait de 5 femmes et 2 hommes avec une moyenne d’âge de 59 ans (extrêmes : 4471 ans). Tous les patients avaient un traitement par anti vitamine K. Dans tous les cas l’IRM montrait
que l’HSDSA était localisé au niveau du segment médullaire thoracique. Le délai d’évolution entre les
rachialgies et la survenue de déficit neurologique était en moyenne de 18 heures (extrêmes : 10 – 26
heures). A l’admission, les scores ASIA (American Spinal Injury Association) étaient C (1), B (4), A (2),
Le délai moyen entre l’apparition des signes neurologiques et la chirurgie était de 24 heures (extrêmes
: 8-72 heures). A un an post opératoire, 3 patients avaient évolué favorablement, ASIA E(1), D(2) et 4
conservaient des séquelles sévères, ASIA B (2), A (2). L’IRM post opératoire tardive montrait une importante arachnoïdite dans tous les cas.
Conclusion :
Conclusion : Parmi les 7 cas de notre série, les 3 patients ayant évolué favorablement étaient ceux dont
le score ASIA était le moins altéré à la prise en charge et ceux pour lesquels le délai chirurgical a été le
plus court.
- Autre - Autre
Le scanner post opératoire est il prédictif de la récidive des hématomes sous duraux chroniques ?
Auteurs :
T Dudoit (service de neurochirurgie CHU Caen)- T Gaberel ( service de neurochirurgie CHU de Caen)- PE
Labeyrie (service de radiologie CHU de Caen)- S Deryckere ( service d’ anesthésie et réanimation chirurgicale CHU de Caen) et E Emery ( service de neurochirurgie CHU de Caen) T Dudoit (service de neurochirurgie CHU Caen)- T Gaberel ( service de neurochirurgie CHU de Caen)- PE Labeyrie (service de radiologie CHU de Caen)- S Deryckere ( service d’ anesthésie et réanimation chirurgicale CHU de Caen) et E
Emery ( service de neurochirurgie CHU de Caen)
Mots-clés : hématome unilatéral récidive scanner
Introduction :
L’hématome sous dural chronique est une pathologie fréquente dans la population âgée et son taux de
récidive est élevé. L’objectif de notre travail est de déterminer l’intérêt de la réalisation d’un scanner
systématique en post opératoire.
Matériel, Méthode :
Nous avons réalisé une étude rétrospective entre 2006 et 2013, au sein du service de neurochirurgie
du centre hospitalier universitaire de Caen. Nous avons recueilli tous les dossiers des patients pris en
charge chirurgicalement pour des hématomes sous duraux chroniques unilatéraux. Les patients ayant
présenté une récidive ont été appariés à deux patients témoins non récidivants. Les caractéristiques
des scanners post opératoires ont été ensuite comparées pour déterminer si cet examen est prédictif
de la récidive.
Résultats :
Quinze patients ont été définis comme cas (30 témoins). En analyse uni variée, la présence d’une
pneumencéphalie compressive (p=0.001) et l’absence de ré expansion cérébrale (p=0.009) étaient
des facteurs prédictifs de récidive. L’importance de la déviation de la ligne médiane en post opératoire
(p=0.06) est à la limite de la significativité
Conclusion :
Le scanner cérébral post opératoire systématique peut permettre d’identifier les patients à risque de
récidive, et donc de mieux adapter le suivi.
- Fonctionnel / Functional - Fonctionnel / Functional
Stimulation du Cortex Moteur à Visée Antalgique dans la Douleur Neuropathique : Corrélations Anatomo-cliniques
Auteurs :
Afif AFIF, Patrick MERTENS Département de Neurochirurgie, centre de la douleur, Hôpital Pierre WERTHEIMER, Hospices Civils de LYON, Université LYON 1 Afif AFIF, Patrick MERTENS Département de Neurochirurgie, centre de la douleur, Hôpital Pierre WERTHEIMER, Hospices Civils de LYON, Université LYON
1
Mots-clés : Stimulation du Cortex Moteur, Douleur Neuropathique, Somatotopie du Cortex
Introduction :
Introduction : L’objectif de cette étude est de localiser les contacts des électrodes en regard du cortex
cérébral moteur et chercher la relation entre la localisation anatomique et l’effet antalgique de stimulation électrique de chaque contact.
Matériel, Méthode :
Matériels et Méthodes : 22 patients (14 hommes et 8 femmes) sont victimes de douleurs neuropathiques centrales et/ou périphériques. Ils ont bénéficié d’une stimulation corticale à visé antalgique
mise en place dans le département de Neurochirurgie du CHU de Lyon. / Implantation d’électrodes
intracérébrales (Resume, Medtronic, MA) : Le positionnement des électrodes (en extradural) ont été
effectuées A l’aide de : 1) Repérage anatomique per-opératoire par la Neuronavigation en utilisant
l’IRM cérébrale en 3D. 2) Enregistrement de l’activité physiologique peropératoire du cortex cérébral
concernant les deux zones motrice et sensitive, En utilisant : A. Recueil des potentiels évoqués somesthésique par stimulation périphérique. B. Recueil des réponses motrices par stimulation corticale
per-opératoire afin d’identifier la zone motrice et sa somatotopie. 3) Choix de la position des contacts
: (En fonction des résultats anatomo-physiologique et cliniques) / Analyse des données anatomiques
et cliniques : Dans le but de localiser les électrodes, nous réalisons tridimensionnelle d’imagerie pré
(IRM) et post (TDM) implantation. Recueil les effets cliniques antalgiques de stimulation électrique de
façon régulière. Analyse des données pour chercher la corrélation entre la position des contacts et les
effets antalgiques.
Résultats :
Résultats : Les effets analgésiques poste-implantation ont été obtenus dans 18 (81,81%) patients sur
22. L’effet analgésique a été compagné par la réduction de la consommation de médicaments chez
15 patients (68,18%). L’analyse du scanner 3 D post-opératoire montre une correspondance entre la
localisation des contacts efficaces et la somatotopie du cortex moteur chez les patients avec des bons
effets analgésiques post-opératoires. Les contacts (cathode) avec les meilleurs effets analgésiques ont
été localisés au niveau du sillon central. Aucune correspondance n’a été trouvée entre la localisation
des contacts et la somatotopie du cortex moteur dans les 4 patients avec aucun effet analgésique. Dans
trois de ces quatre patients, des effets analgésiques ont été obtenues après une nouvelle intervention
chirurgicale afin de déplacer l’électrode sur la somatotopie du cortex moteur correspondant à la zone
douloureuse. Le quatrième patient n’était pas réopéré.
Conclusion :
Conclusion :Cette étude montre la corrélation entre la position du contact (cathode) au niveau du cortex précentrale et l’analgésie obtenue lorsque la somatotopie du cortex stimulé correspond à la zone
douloureuse.
- Investigation - Investigation
Bénéfices et risques des implantations stéréoélectroencéphalographiques d’électrodes
profondes
Auteurs :
B. MATHON1, V. DINKELACKER2, H. BELAID1, M. BAULAC2, V. NAVARRO2, S. CLEMENCEAU1 1 Service
de Neurochirurgie, 2 Service d’Épileptologie, Groupe Hospitalier Universitaire de la Pitié-Salpêtrière,
AP-HP, Paris, France. B. MATHON1, V. DINKELACKER2, H. BELAID1, M. BAULAC2, V. NAVARRO2, S. CLEMENCEAU1 1 Service de Neurochirurgie, 2 Service d’Épileptologie, Groupe Hospitalier Universitaire de la
Pitié-Salpêtrière, AP-HP, Paris, France.
Mots-clés : SEEG, électrodes profondes, épilepsie, apport diagnostique
Introduction :
Les implantations d’électrodes profondes (SEEG) sont utilisées pour localiser le foyer épileptogène
lorsque le bilan préchirurgical non-invasif n’a pas pu le permettre. Le but de notre étude était de
mettre en balance l’apport diagnostique par rapport au risque de complications inhérentes à cette
technique.
Matériel, Méthode :
Il s’agit d’une étude rétrospective concernant les SEEG réalisées à l’Hôpital de La Pitié-Salpêtrière (Paris) entre 1991 et 2013. Notre procédure comportait 2 étapes : réalisation d’une IRM 3D, puis implantation des électrodes à l’aide d’un cadre de Leksell. Deux techniques ont été utilisées : 1) la technique
de la double-obliquité permettant l’implantation orthogonale ou oblique d’électrodes profondes, 2) la
technique de Spencer combinant l’implantation d’une électrode profonde hippocampique selon une
approche occipitale et d’électrodes sous-durales.
Résultats :
163 procédures ont été réalisées (128 orthogonales/obliques, 35 selon Spencer) chez 156 patients.
Il y a eu 8 complications (4,9%), dont 4 majeures. Nous avons observé 3% de complications hémorragiques. Le risque d’hémorragie par électrode était de 4,2‰. Il n’y avait pas de différence significative entre les taux de complications selon la technique d’implantation utilisée (p=0,603). La durée
moyenne d’enregistrement était de 15 jours et son augmentation n’était pas significativement associée à une augmentation du taux d’infections (p=0,764). La sensibilité diagnostique de la SEEG était
de 88%. 69% des patients implantés ont bénéficié d’une chirurgie de résection et 56% d’entre eux
sont libres de crises à l’issue du suivi (6,2 ans). La présence d’une sclérose hippocampique à l’IRM
(p=0,001) ou d’un hypométabolisme unifocal au TEP-scanner (p=0,037), lors du bilan non-invasif,
sont des critères de bon pronostic concernant la localisation ultérieure du foyer par la SEEG.
Conclusion :
Si la réalisation d’une SEEG présente un risque non-négligeable de complications, son apport diagnostique est certain et permet d’obtenir la guérison de nombreux patients. Les candidats à cette technique doivent toutefois être sélectionnés au mieux.
- Fonctionnel / Functional - Fonctionnel / Functional
Efficacité de la stimulation du nerf vague sur l’épilepsie sévère pharmacorésistante
Auteurs :
B. MATHON1, S.DUPONT2, M. BAULAC2, V. NAVARRO2, P. CORNU1, S. CLEMENCEAU1. 1 Service de Neurochirurgie, 2 Service d’Épileptologie. Groupe Hospitalier Universitaire de la Pitié-Salpêtrière, AP-HP, Paris,
France. B. MATHON1, S.DUPONT2, M. BAULAC2, V. NAVARRO2, P. CORNU1, S. CLEMENCEAU1. 1 Service de
Neurochirurgie, 2 Service d’Épileptologie. Groupe Hospitalier Universitaire de la Pitié-Salpêtrière, AP-HP,
Paris, France.
Mots-clés : épilepsie, stimulation du nerf vague, pronostic, chirurgie
Introduction :
La stimulation du nerf vague (VNS) est un traitement palliatif de l’épilepsie pharmacorésistante et
peut être proposée à des patients qui ne sont pas candidats à une chirurgie curatrice de résection.
L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité à long-terme de la VNS dans une population de patients souffrant d’épilepsie sévère.
Matériel, Méthode :
Les VNS réalisées à l’Hôpital de La Pitié-Salpêtrière (Paris), entre 2002 et 2013, ont été colligées rétrospectivement. Les complications et effets indésirables de la procédure ont été relevés. L’efficacité
sur la réduction des crises a été analysée à 1, 2 et 5 ans de la chirurgie, ainsi que l’effet sur la qualité de
vie. Les facteurs prédictifs de l’efficacité de la technique ont également été étudiés.
Résultats :
Vingt-huit patients (sex-ratio H/F = 2,5 ; âge moyen = 34 ans) ont été implantés. Trois-quarts des patients présentaient une épilepsie partielle pharmacorésistante, et 50% avaient une IRM normale. En
préopératoire, 92% des patients faisaient au moins une crise par semaine sous traitement médical
maximal, et 36% au moins une crise par jour. Il y a eu une (3,6%) complication (infection). La proportion de patients chez qui on a observé une réduction d’au moins 50% de la fréquence des crises était
de 65% à 1 an, 68% à 2 ans et 83% à 5 ans postopératoires. Au terme du suivi (moyenne : 5 ans ; 1,512 ans), 60% des patients notaient une amélioration de leur qualité de vie et 70% avaient un résultat
satisfaisant concernant la réduction des crises. La réduction moyenne du nombre de crises était plus
importante chez les patients qui faisaient au moins une crise par jour en préopératoire (-77% contre
-18%, p=0,028).
Conclusion :
Notre série confirme l’efficacité à long-terme de la VNS comme traitement palliatif de l’épilepsie pharmacorésistante, surtout chez les patients dont la fréquence des crises préopératoires est élevée.
- Fonctionnel / Functional - Investigation - Autre - Fonctionnel / Functional - Investigation - Autre
TRACTOGRAPHIE CEREBRALE : DEFINITION DE NOUVELLES REGLES ANATOMIQUES
Auteurs :
Terrier LM. 1, Andersson F.1, Filipiak I.1, Barantin L.1, Cottier JP.1, Destrieux C.1 1Unité « Imagerie et cerveau » UMRS Inserm U930 – Université de Tours Terrier LM. 1, Andersson F.1, Filipiak I.1, Barantin L.1,
Cottier JP.1, Destrieux C.1 1Unité « Imagerie et cerveau » UMRS Inserm U930 – Université de Tours
Mots-clés : tractographie cérébrale, fibres blanches,
Introduction :
Justification. L’étude in vivo des fibres blanches cérébrales est possible chez l’homme grâce à une technique non invasive, la tractographie par IRM de diffusion. La plupart des méthodes de tractographie
utilisées impliquent la définition de régions d’intérêt (ROI) pour sélectionner les fibres qui constituent
un faisceau de substance blanche (SB). Cette définition manuelle implique l’utilisation de règles anatomiques ce qui peut être un facteur important de variabilité inter opérateur. Pour cette raison, des procédures automatisées ont été développées pour s’affranchir de cette étape manuelle pour la sélection
des faisceaux de fibres blanches. Toutes reposent néanmoins sur des connaissances anatomiques qui
ont été préalablement fournies au logiciel par un expert anatomiste. La définition initiale des ROIs utilisées pour la constitution de l’atlas doit obéir à des règles précises, qui actuellement sont absentes de
la littérature. Objectifs. / Relever à partir de la littérature les différentes règles anatomiques proposées
pour la reconstruction des principaux faisceaux de la SB, / Proposer de nouvelles règles, simples et reproductibles, permettant une définition univoque de ROI utilisable pour la tractographie déterministe.
Matériel, Méthode :
/ Une revue de la littérature portant sur les différents atlas tractographiques et faisceaux en tractographie proposés depuis 2003 a permis de relever les règles existantes utilisées pour la définition de
ROI. / Le tracking des fibres et la délimitation des ROIs relevés dans la littérature ont été testés avec le
logiciel Trackvis sur 6 sujets sains. / La définition de nouvelles ROIs a alors été définie puis testée par
un anatomiste expert. / La reproductibilité des ces faisceaux principaux, reconstruit par 2 opérateurs,
a été évaluée en utilisant le coefficient de Dice.
Résultats :
De nouvelles règles anatomiques simples, rapides et reproductibles pour le positionnement des ROIs
ont été définies pour 8 faisceaux principaux - corps calleux, cingulum, faisceau longitudinal supérieur,
faisceau cortico-spinal, fornix, faisceau unciné, faisceau longitudinal inférieur, faisceau fronto-occipital
inférieur (Figure 1) La reproductibilité est bonne avec un taux de similarité moyen de 82,6% entre
deux mêmes faisceaux reconstruit par 2 opérateurs.
Conclusion :
Les nouvelles règles de positionnement de ROI pour les 8 faisceaux apparaissent simples, rapides et
reproductibles. Toutefois, Pour valider ces règles, il sera nécessaire d’augmenter le nombre de sujets
pour lesquels les faisceaux seront reconstruits, et le nombre de testeurs de ces nouvelles règles, qui
devront comporter à la fois des experts anatomistes et des testeurs novices.
- Fonctionnel / Functional - Fonctionnel / Functional
VERS UNE SIMPLIFICATION DE LA PROCEDURE OPERATOIRE : A PROPOS DE 110
PATIENTS OPERES D’UNE MALADIE DE PARKINSON (Londres, UK)
Auteurs :
S Derrey (Service de Neurochirurie Rouen), P. Limousin (National Hospital for Neurology and Neurosurgery, Queen Square, London, UK), M. Hariz (National Hospital for Neurology and Neurosurgery, Queen
Square, London, UK), T. Foltynie (National Hospital for Neurology and Neurosurgery, Queen Square, London, UK), H. Akram (National Hospital for Neurology and Neurosurgery, Queen Square, London, UK), L.
Zrinzo (National Hospital for Neurology and Neurosurgery, Queen Square, London, UK) S Derrey (Service
de Neurochirurie Rouen), P. Limousin (National Hospital for Neurology and Neurosurgery, Queen Square,
London, UK), M. Hariz (National Hospital for Neurology and Neurosurgery, Queen Square, London, UK), T.
Foltynie (National Hospital for Neurology and Neurosurgery, Queen Square, London, UK), H. Akram (National Hospital for Neurology and Neurosurgery, Queen Square, London, UK), L. Zrinzo (National Hospital
for Neurology and Neurosurgery, Queen Square, London, UK)
Mots-clés : Maladie de Parkinson - noyau sous-thalamique - IRM intra-opératoire
Introduction :
L’implantation bilatérale des noyaux sous-thalamique dans la maladie de Parkinson combine encore le
plus souvent un contrôle anatomique, électrophysiologique et/ou clinique per-opératoire. Mais l’imagerie 3D intra-opératoire pourrait modifier nos pratiques. Nous rapportons les résultats cliniques à 1
an d’une série de 110 patients opérés par une procédure simplifiée.
Matériel, Méthode :
Nous avons revu rétrospectivement 110 patients consécutifs (âge moyen=56,8±7,9 ans) opérés d’une
MP sous anesthésie générale ou locale. Après la pose du cadre, tous les patients avaient une IRM avec
une séquence spin-echoT2 suivie d’une séquence volumique. Chaque électrode définitive était descendue à la cible anatomique sans micro/macro électrodes de test. Avant l’ablation du cadre, tous
les patients avaient un contrôle IRM avec repositionnement immédiat des électrodes si nécessaire.
Les résultats cliniques moteur (UPDRS III, IV), la posologie de Ldopa et la qualité de vie des patients
(PDQ39) à 1 an étaient comparés aux scores pré-opératoires. La position du plot thérapeutique à 1 an
était défini selon une division du NST en 5 secteurs (a = supérieur, b = antéro-médial, c= central, d =
postéro-latéral et e = inférieur).
Résultats :
A 1 an, on retrouvait en ON stimulation / OFF traitement une réduction significative du score UPRDS
III (49,1±15,3 et 24,5±10,8 respectivement en pré et post-opératoire), du sous-score axial (10,9±4,6 vs
4,6±2,9), des dyskinésie (>50%) et des fluctuations (67%). Il existait une amélioration significative de
la qualité de vie (55,5±21,9 en pré vs 38,9±20,8 en post-opératoire). Au sein du NST, le plot thérapeutique se situait dans la portion sensorimotrice (a+d) dans 30,5% des cas. Après le contrôle IRM, 4 électrodes ont été immédiatement repositionnées. Le taux d’infection était de 1,8% et aucun hématome
symptomatique n’a été rapporté.
Conclusion :
Dans la maladie de Parkinson, la simplification de la procédure d’implantation des électrodes dans le
noyau sous-thalamique ne se semble pas altérer, à 1 an , la qualité des résultats cliniques et pourrait
réduire le taux de complication hémorragique.
- Fonctionnel / Functional - Fonctionnel / Functional
Evaluation de l’hypnose sur l’anxiété péri-opératoire en stimulation cérébrale profonde :
une étude préliminaire à propos de 16 patients.
Auteurs :
J LEFEBVRE, Service de Neurochirurgie, CHU RENNES, E MICHINOV, PhD, Département de Psychologie,
Université Rennes 2, E RIGAL, MD, Service de Neurochirurgie, CHU RENNES, PJ LE RESTE, MD,Service de
Neurochirurgie, CHU RENNES, X MORANDI, MD, PhD,Service de Neurochirurgie, CHU RENNES, C HAEGELEN, MD, PhD,Service de Neurochirurgie, CHU RENNES J LEFEBVRE, Service de Neurochirurgie, CHU
RENNES, E MICHINOV, PhD, Département de Psychologie, Université Rennes 2, E RIGAL, MD, Service de
Neurochirurgie, CHU RENNES, PJ LE RESTE, MD,Service de Neurochirurgie, CHU RENNES, X MORANDI,
MD, PhD,Service de Neurochirurgie, CHU RENNES, C HAEGELEN, MD, PhD,Service de Neurochirurgie, CHU
RENNES
Mots-clés : Stimulation cérébrale profonde, Hypnose, Anxiété
Introduction :
La stimulation cérébrale profonde (SCP) est une technique utilisée pour traiter les mouvements anormaux résistants aux traitements médicamenteux. Elle consiste en l’implantation d’électrodes dans des
noyaux gris centraux sous anesthésie locale, commençant par la pose d’un cadre de stéréotaxie qui
est une importante source de stress préopératoire pour les patients. Nous avons évalué l’efficacité de
l’hypnose, laquelle est connue pour réduire l’anxiété péri-opératoire des patients et leur récupération
post-opératoire
Matériel, Méthode :
Une étude prospective monocentrique non randomisée a été réalisée chez seize patients ayant eu une
SCP au CHU de Rennes. Les patients étaient répartis en deux groupes : l’un ayant de l’hypnose pendant la pose du cadre stéréotaxique (n=8) et un groupe contrôle qui n’en a pas eu (n=8). L’anxiété pré
et post-opératoire était évaluée dans chaque groupe grâce à un auto-questionnaire comprenant une
échelle visuelle analogique (EVA) d’anxiété et la version courte en six questions du score d’Anxiété
Trait-Etat de Spielberger (STAI).
Résultats :
Dans chaque groupe, le STAI et l’EVA ont diminué en post-opératoire. La diminution du score STAI
était significative (p 0,05) après l’intervention pour tous les patients et tendait à être significative
(p=0,057) dans le groupe contrôle. La diminution de l’EVA était significative (p 0,05) après l’intervention dans chaque groupe. Le groupe hypnose avait des niveaux d’anxiété significativement plus bas en
préopératoire que le groupe contrôle (p 0,05).
Conclusion :
A notre connaissance, cette étude est la première à évaluer l’utilisation de l’hypnose en SCP pour réduire l’anxiété péri-opératoire des patients. Nous n’avons pas trouvé de bénéfice significatif de l’hypnose pour cette technique. Toutefois, nous avons trouvé que les patients qui avaient une séance d’hypnose étaient significativement moins anxieux avant l’intervention que ceux n’en ayant pas.
- Fonctionnel / Functional - Fonctionnel / Functional
ACCURACY OF DBS LEAD PLACEMENT USING THE ROSA ROBOTIC ARM ASSISTED FRAMELESS TECHNIQUE
Auteurs :
L.Liu, E.Seigneuret, V.Fraix, A.Castriotto, A.Krainik, S.Chabardès L.Liu, E.Seigneuret, V.Fraix, A.Castriotto,
A.Krainik, S.Chabardès
Mots-clés : deep brain stimulation, accuracy, robotic-guided surgery, frameless technique
Introduction :
Background : Stereotactic frame-based techniques are still the gold standard for deep brain stimulation (DBS) surgery but over the years frameless techniques seem to reach similar accuracy. Especially
new generation allowing robotic-guided surgeries need to be assessed for accuracy. Objective : To
describe our frameless robotic-guided stereotactic technique for DBS surgery with the ROSA Robot®,
a mobile robotic arm with six degrees of freedom, and to evaluate in vivo accuracy in a prospective
study.
Matériel, Méthode :
Methods : 77 consecutive patients were operated on for DBS surgery, all with bilateral implantation,
under local or general anesthesia (57 with Parkinson’s disease, 7 with dystonia, 4 with obsessive-compulsive disorders, 2 with Tourette’s syndrome, 2 with epilepsia and 1 with severe depression). Targets
were STN, GPi, VIM, CG25 and the anterior nucleus of the thalamus. Frameless technique was based
on five bone fiducials inserted two days before surgery. Pre-operative three-dimensional MRI was
co-registered with pre-operative CT scan. Targeting and trajectories were defined using the Rosanna
Software on the pre-operative MRI, telemetric two-dimensional X-ray was used for intra-operative
imaging control and robot-assisted implantation. In vivo accuracy was based on the measure of the
deviation of the trajectory (first stylet implanted) on telemetric antero-posterior and lateral X-ray, by
calculating the mean radial error at the level of the target. Deviation of the final position of the lead
was also measured.
Résultats :
Results : For a given Z position set at the level of the target, the median error was X= 0.44 ± 0.33 mm
and Y= 0.44 ± 0.32 mm. The radial error was 0.627 mm for the right trajectory, 0.620 mm for the left
trajectory, 0.74 mm for the right definitive electrode and 0.62 mm for the left definitive electrode.
Conclusion :
Conclusion : Intra-operative checking of lead position is mandatory. Accuracy less than one millimeter
must be obtained to minimize the risk of misplacement of electrodes. Frameless technique with robotic-guided surgery seems to have a better accuracy as compared to traditional frame-based technique.
- Fonctionnel / Functional - Pédiatrie / Pediatric - Fonctionnel / Functional - Pédiatrie / Pediatric
20 ans de stéréoélectroencéphalographie (SEEG) chez l’enfant (338 procédures)
Auteurs :
S Ferrand-Sorbets, D Taussig, M Fohlen, M Chipaux, O Delalande, G Dorfmüller. Fondation Rothschild, Paris. S Ferrand-Sorbets, D Taussig, M Fohlen, M Chipaux, O Delalande, G Dorfmüller. Fondation Rothschild,
Paris.
Mots-clés : Stéréoélectroencéphalographie, Chirurgie de l’Épilepsie, Pédiatrie
Introduction :
Lorsque nous avons commencé à utiliser la SEEG en routine, elle était depuis longtemps reconnue
chez l’adulte, mais aucune série n’était disponible chez l’enfant. Notre propos est de montrer l’affinement de notre méthodologie au cours de 20 années de pratique.
Matériel, Méthode :
De 1995 à 2014 nous avons effectué 338 SEEG à l’aide d’un robot (âge minimum 20 mois). Nous avons
analysé rétrospectivement les complications, la stratégie et les résultats post-opératoires entre 1995
et 2005 (groupe 1, 80 SEEG , 80 patients) et entre 2009 et 2014 (groupe 2, 178 SEEG, 154 patients).
Résultats :
Dans le 1er groupe, 4 % de complications sont à déplorer, deux ruptures d’électrodes et une infection
cutanée contre 3% dans le 2ème (trois hématomes intraparenchymateux asymptomatiques, et deux enfoncements d’embase). Dans le groupe 1, l’âge médian à la SEEG est de 10 ans (7 ans dans le groupe
2) ; 10% d’IRM sont normales ou non contributives (27% dans le groupe 2), un nombre moyen de 9
électrodes (12 dans le groupe 2) est utilisé avec 7,5% d’explorations bilatérales (12% dans le groupe
2). La SEEG a conduit à une chirurgie à but curatif dans 78 % des cas dans le groupe 1 avec 46 % des
patients sans crise (classe 1 de Engel). Dans le groupe 2, chez 12% des patients, une 2è exploration
invasive sera nécessaire. 82% des patients ont finalement été opérés (9% supplémentaires en attente
de chirurgie) ; dans le sous-groupe ayant au moins 2 ans de suivi, 67% sont en classe 1 de Engel.
Conclusion :
Notre pratique quotidienne de la SEEG nous a permis d’en maitriser la morbidité et d’en élargir les
indications à une population plus jeune, plus souvent cryptogénique. L’utilisation d’un nombre plus
important d’électrodes et parfois le recours à une deuxième exploration invasive ont amélioré les résultats chirurgicaux.
- Fonctionnel / Functional - Fonctionnel / Functional
STN –Deep Brain Stimulation In OCD : Results Of The Grenoble Cohort At 2 years Follow Up.
Auteurs :
S. Chabardes, MD, Neurosurgery department, Grenoble University ; M.Polosan, MD, Psychiatry departement, Grenoble University ; P.Krack, MD, neurology department, Grenoble university ; E.Seigneuret, MD,
neurosurgery department, Grenoble university ; T.Bougeroil, psychiatry departement, grenoble University
; J.Yelnik, ICM, La Pite salpetriere, Paris ; AL Benabid, CEA-Clinatec, Grenoble University S. Chabardes,
MD, Neurosurgery department, Grenoble University ; M.Polosan, MD, Psychiatry departement, Grenoble
University ; P.Krack, MD, neurology department, Grenoble university ; E.Seigneuret, MD, neurosurgery department, Grenoble university ; T.Bougeroil, psychiatry departement, grenoble University ; J.Yelnik, ICM,
La Pite salpetriere, Paris ; AL Benabid, CEA-Clinatec, Grenoble University
Mots-clés : deep brain stimulation, STN, obessive compulsive disorders
Introduction :
OCD are characterized by recurrent unwanted ideas, images or impulses (obsessions) that induce repetitive stereotyped behaviors or mental acts (compulsions). Despite optimal treatment and CBT, 20
to 40 % of patients remain severely disabled. DBS has been proposed as an alternative treatment in
resistant forms and recent studies have suggested that non motor loops of basal ganglia were involved in OCD. We report here the results of 18 consecutive OCD patients , treated by bilateral non motor
STN–DBS, at 2 years follow-up.
Matériel, Méthode :
Material and methods. Between 2005 and 2013, 19 patients (7 males and 12 females), were operated
on and prospectively followed at the Grenoble university hospital. Mean duration of the disease was
18 years and mean pre-op YBOCS was 32 . Surgery consisted in bilateral implantation of DBS lead in
the non motor STN target (laterality 10mm, AP : 2 mm anterior to motor STN, depth -4mm below ACPC).
Résultats :
Results : DBS leads were all located in the anterior mesial STN. Surgery was safe in all patients but one
experienced transient aphasia after left thalamic contusion. One patient was explanted because of behavioral disorders due to preexisting pathological personality. One patient commited suicide 3 years
after surgery One patient had a local infection treated by local surgery and antibiotics. Monopolar
stimulation was used in most of the cases at 130hz, 60µs, 1.2 to 2.4v. Chronic STN high frequency stimulation induced hypomanic symptoms and anxiety in several patients that was reversible after fine
tuning of stimulations parameters. 15 out of 19 had a YBOCS improvement of more than 35 % and 12
had more than 50 %.
Conclusion :
Conclusion : Non-motor STN-DBS in severe OCD patients was safe and could result in 15/19 cases in
an improvement greater than 50 % . Side effects were transient in most of cases or reversible after fine
tuning of stimulation parameters. Selection criteria and predictive factors of improvement will have to
be refined in larger studies.
Stimulation cérébrale profonde du noyau sous thalamique dans la maladie de Parkinson :
comparaison d’une approche électrophysiologique vs une procédure sous anesthésie générale
(Analyse intermédiaire)
Auteurs :
N Damon-Perriere MD, PhD1, D Guehl, M.D., Ph.D1., A Benazzouz, Ph.D. 1 P Burbaud, M.D., Ph.D. 1 , Or
Branchard CRC2 , F Caire MD, PhD, E Cuny, M.D.,4 1 Service de Neurophysiologie Clinique, Université
Victor Segalen Bordeaux 2, CNRS UMR 5293, Centre Hospitalier Pellegrin, Bordeaux, France; 2 Service
de Neurochirurgie, Université Victor Segalen Bordeaux 2, Centre Hospitalier Pellegrin, Bordeaux, France
3Service de Neurochirurgie, Université Limoges, Centre Hospitalier Dupuytren, Limoges, France 4 Service de Neurochirurgie, Université Victor Segalen Bordeaux 2, Centre Hospitalier Pellegrin, Bordeaux,
France CNRS UMR 5293, Centre Hospitalier Pellegrin, Bordeaux, France;N Damon-Perriere MD, PhD1, D
Guehl, M.D., Ph.D1., A Benazzouz, Ph.D. 1 P Burbaud, M.D., Ph.D. 1 , Or Branchard CRC2 , F Caire MD, PhD,
E Cuny, M.D.,4 1 Service de Neurophysiologie Clinique, Université Victor Segalen Bordeaux 2, CNRS UMR
5293, Centre Hospitalier Pellegrin, Bordeaux, France; 2 Service de Neurochirurgie, Université Victor Segalen Bordeaux 2, Centre Hospitalier Pellegrin, Bordeaux, France 3Service de Neurochirurgie, Université
Limoges, Centre Hospitalier Dupuytren, Limoges, France 4 Service de Neurochirurgie, Université Victor
Segalen Bordeaux 2, Centre Hospitalier Pellegrin, Bordeaux, France CNRS UMR 5293, Centre Hospitalier
Pellegrin, Bordeaux, France;
Mots-clés :
Introduction :
Estimer, chez des patients parkinsoniens évolués, l’efficacité d’une procédure chirurgicale sous anesthésie générale pour réduire la symptomatologie motrice de la maladie de Parkinson 6 mois après
l’intervention.
Matériel, Méthode :
Etude randomisée en simple insu monocentrique évaluant à 6 mois l’efficacité de la stimulation sous
thalamique bilatérale sous anesthésie générale et sans électrophysiologie par visée indirecte de la
cible “clinique” versus technique classique avec électrophysiologie peropératoire. Résultat de l’analyse
intermédiaire des 10 premiers patients sous anesthésie générale
Résultats :
11 patients ont été inclus et opérés sous anesthésie générale et sans électrophysiologie de mars 2013
à mars 2014. Le score UPDRS 3 chute de 22,8 points en moyenne entre le score UPDRS 3 OFF médicament préopératoire et le score UPDRS 3 OFF médicament – ON stimulation postopératoire. L’efficacité
mesurée par le rapport : (UPDRS 3 en pré opératoire OFF médicament - UPDRS 3 en post opératoire
OFF médicament - ON stimulation)/( UPDRS 3 pré opératoire OFF médicament) retrouve une amélioration moyenne de l’UPDRS3 de 46%. Deux patients ont des scores insuffisants (<35%) de 19% et
22% respectivement, liés à un sevrage dopaminergique insuffisant en préopératoire. Leur score monte
à 57% et 42% respectivement en comparant le score postopératoire OFF médicament OFF stimulation
versus OFF médicament ON stimulation. L’amélioration moyenne en prenant en compte le pire score
UPDRS 3 OFF médicament OFF stimulation préopératoire ou postopératoire retrouve une amélioration moyenne de 59%. Ainsi 7 patients ont un score d’efficacité >50%, et 4 un score compris entre 40
et 50%. Deux évènements indésirables graves ont été rapportés, un hématome sur le boitier de stimulation et une hypotension au test de dopa-sensibilité en postopératoire.
Conclusion :
Cette étude intermédiaire autorise la poursuite de l’étude jusqu’à l’inclusion des 30 patients prévus.
- Investigation - Autre - Investigation - Autre
Mesure per-opératoire de la consistance des tumeurs cérébrales par élastographie ultrasonore
Auteurs :
D. Chauvet1, M. Imbault2, L. Capelle1, P. Cornu1, J-L. Gennisson2, M. Tanter2. 1 : service de Neurochirurgie
Pitié-Salpêtrière ; 2 : institut Langevin, ESPCI ParisTech D. Chauvet1, M. Imbault2, L. Capelle1, P. Cornu1,
J-L. Gennisson2, M. Tanter2. 1 : service de Neurochirurgie Pitié-Salpêtrière ; 2 : institut Langevin, ESPCI
ParisTech
Mots-clés : tumeurs cérébrales, échographie, imagerie per-opératoire, élastographie
Introduction :
L’échographie per-opératoire est un outil très utile à l’exérèse des tumeurs cérébrales (TC). Récemment, un nouveau mode ultrasonore développé par l’institut langevin - appelé Shear Wave Elastography (SWE) - a permis de mesurer de façon quantitative la consistance des tissus vivants. Cette technique est couramment employée en hépatologie ou en sénologie, mais il n’existe aucune donnée sur
le cerveau et sa pathologie. Nous proposons la première étude élastographique in vivo des principales
TC, en condition per-opératoire.
Matériel, Méthode :
Après accord de notre comité de protection des personnes, tous patients candidats à une chirurgie
d’exérèse de TC sont inclus, sous réserve d’un consentement. Au bloc opératoire, après craniotomie,
des acquisitions échographiques en mode SWE sont réalisées en complément du mode standard. Des
mesures de dureté des TC et du cerveau sain adjacent (sous la forme de module de Young) sont recueillies par un chercheur, « aveugle » du diagnostic présumé. 4 types tumoraux sont retenus pour
l’analyse : méningiome, gliome de bas grade, gliome de haut grade et métastase. Après collecte des
data, une analyse statistique par Mann-Whitney U-test est réalisée.
Résultats :
Soixante-trois patients ont été inclus et répertoriés dans les 4 types tumoraux : respectivement 16 méningiomes, 14 gliomes de bas grade, 18 gliomes de haut grade et 15 métastases. Les modules de Young
moyens par type tumoral sont : 33.1 ± 5.9 kPa, 23.7 ± 4.9 kPa, 11.4 ± 3.6 kPa et 16.7 ± 2.5 kPa respecti-
vement. La dureté moyenne du cerveau sain a été mesurée de façon reproductible à 7.3 ± 2.1 kPa. Des
différences statistiques significatives ont été observées entre gliomes de bas grade et de haut grade (p
= 0.01) et entre gliomes de bas grade et cerveau sain (p = 0.007). De façon plus générale, les tumeurs
bénignes sont apparues « plus dures » que les tumeurs malignes (p 0.0001).
Conclusion :
Cette étude démontre des différences quantitatives de dureté entre les principales TC et propose un
nouvel outil neurochirurgical. Ce mode SWE pourrait ouvrir de nouvelles perspectives dans l’appréciation de la qualité d’exérèse per-opératoire, notamment en distinguant les zones d’infiltration péri-tumorales du cerveau sain adjacent. Par ailleurs, il n’est pas exclu que ces données élastographiques
inédites puissent présenter un intérêt diagnostique per-opératoire, par exemple dans la chirurgie des
gliomes.
- Infections et parasitoses / Infections and parasitoses - Infections et parasitoses / Infections and parasitoses
Analyses bactériologiques systématiques des volets de craniotomie, la positivité est-elle
prédictive d’une infection post opératoire ?CHU BORDEAUX
Auteurs :
T.Wavasseur (interne), V.Jecko (CCA), E.Gimbert (PH), F.San Galli (PH), D.Liguoro (PUPH), JR.Vignes
(PUPH) T.Wavasseur (interne), V.Jecko (CCA), E.Gimbert (PH), F.San Galli (PH), D.Liguoro (PUPH), JR.
Vignes (PUPH)
Mots-clés : infection, craniotomie, bactériologie, propionibacterium acnes
Introduction :
Introduction : Les infections du site opératoire augmentent le risque de morbi-mortalité. Environ 1 à
2% d’infections sont déclarés par an dans un service de soins neurochirurgicaux. Durant la dernière
décennie un regain d’intérêt concernant les craniectomies decompressives a pu être observé dans la
pathologie vasculaire notamment (DECIMAL – HAMLET – DESTINY). Ces volets souvent stockés à l’EFS
(établissement français du sang) sont le siège d’importantes colonisations bactériennes (24/76 soit
31,5% pour 2013-2014 en Gironde) qui en limitent la repose.
Matériel, Méthode :
Matériel et méthode : Pour comprendre ce problème nous avons mené une étude prospective sur
52 patients adultes, urgents ou non chez qui nous avons prélevé un fragment de volet de craniotomie pour analyse bactérienne à la dépose puis à la repose du volet. Nous avons ensuite recherché les
conséquences sur la cicatrisation du site opératoire et la survenue d’infection clinique ou non en fonction de la positivité des résultats.
Résultats :
Résultats : Au total 11 volets étaient positifs (20,7%) dont 7 à la dépose (13,2%). 7 cas de colonisation
à propionibacterium acnes, 2 staphylocoques et 1 micrococcus. Nous n’avons pas eu à déplorer d’infection post opératoire chez ces patients après un suivi de 6 mois.
Conclusion :
Conclusion : Notre étude montre que lors d’une procédure neurochirurgicale classique environ 20%
des volets de craniotomies sont colonisés par des germes cutanés du patient sans correspondance clinique ni sur-morbidité. Cela ouvre le débat sur l’utilisation de ces volets colonisés et sur l’origine de la
colonisation plus importante lorsque les volets sont confiés à l’EFS.
- Tumoral - Tumoral
Biopsies cérébrales stéréotaxiques sans cadre robotisées (Rosa® Medtech) : À propos d’une
série strasbourgeoise de 83 cas. Strasbourg, France
Auteurs :
J. Todeschi (Département de neurochirurgie, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) , H. Cebula (Département de neurochirurgie, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) , M. Benmekhbi (Département de neurochirurgie, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) , A. Timofeev (Département de neurochirurgie, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) , S. Chibbaro (Département de neurochirurgie, Hôpitaux Universitaires
de Strasbourg) , D. Chaussemy (Département de neurochirurgie, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg)
J. Todeschi (Département de neurochirurgie, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) , H. Cebula (Département de neurochirurgie, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) , M. Benmekhbi (Département de neurochirurgie, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) , A. Timofeev (Département de neurochirurgie, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) , S. Chibbaro (Département de neurochirurgie, Hôpitaux Universitaires
de Strasbourg) , D. Chaussemy (Département de neurochirurgie, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg)
Mots-clés : biopsie , stéréotaxique , sans cadre, robot
Introduction :
La biopsie cérébrale stéréotaxique sans cadre est devenue une procédure fréquemment utilisée dans
de nombreux centres de neurochirurgie dans le monde. La procédure se doit de fournir un diagnostic
histologique précis avec le moins de morbidité possible. Aussi, nous avons émis l’hypothèse que la
biopsie cérébrale stéréotaxique robotisée était une procédure efficace, sûre, avec un rendement diagnostique élevé comparable aux autres techniques de biopsie stéréotaxique. Nous rapportons notre
expérience sur 83 biopsies réalisées de janvier 2011 à septembre 2014.
Matériel, Méthode :
Nous avons analysé rétrospectivement 83 biopsies stéréotaxiques robotisées (enfants + adultes) réalisées de janvier 2011 à septembre 2014. L’ensemble des biopsies a été effectué à l’aide d’un recalage
surfacique. 82% des patients ont bénéficié d’un TDM cérébral SI entre J0 et J1. Nous exposons ici nos
résultats concernant les temps opératoires, la rentabilité diagnostique et les complications (cliniques
et/ou radiologiques).
Résultats :
La majorité des biopsies sous robot Rosa® a été réalisé en décubitus dorsal à l’exception des biopsies
de la fosse postérieure qui ont été effectuées en décubitus latéral (11%). 10 opérateurs différents ont
utilisé le robot Rosa. La durée opératoire moyenne était de 78 minutes tous opérateurs confondus
pour les procédures de biopsies robotiques. Ce temps opératoire ayant tendance à fortement diminuer
selon l’expérience de l’opérateur (58min pour opérateur > 10 procédures, et 49min pour opérateur à
> 20 procédures). Le rendement diagnostique était de 95,2% dont 2 biopsies « blanches » dans les 10
premiers cas de la série. Parmi les complications, on peut noter 3 hématomes intra lésionnel découvert de manière fortuite sur le contrôle scannographique. Par ailleurs, aucun patient n’a présenté de
déficit neurologique permanent en post opératoire et nous ne rapportons ni décès ni infections.
Conclusion :
Le robot Rosa semble être un instrument efficace, sécuritaire avec une courbe d’apprentissage rapide
pour les biopsies cérébrales. Il permet la réalisation de biopsie chez tous les patients, y compris ceux
avec des lésions de petites tailles et du tronc cérébral. Nos résultats sont par ailleurs comparables aux
techniques de biopsie robotisées et aux autres techniques de biopsie.
- Tumoral - Tumoral
Exérèse des tumeurs de la voûte crânienne et reconstruction en un temps à l’aide d’une
prothèse crânienne sur mesure - Lille, France
Auteurs :
M Baroncini, F Zaïri, JP Lejeune M Baroncini, F Zaïri, JP Lejeune
Mots-clés : Ostéo-méningiome, hydroxyapatite poreuse, neuronavigation, tumeur de la voûte
Introduction :
La prise en charge des tumeurs de la voûte, en particulier des ostéo-méningiomes, impose la réalisation d’une reconstruction osseuse, le plus souvent dans le même temps chirurgical que l’exérèse.
Plusieurs techniques existent comme la crânioplastie par os autologue, par dédoublement de volet
crânien ou prélèvement osseux extra-crânien notamment au niveau de la crête iliaque, souvent douloureux et entraînant une impotence fonctionnelle. Il est aussi possible d’utiliser du méthyle méthacrylate ou des plaques de titane, parfois mal tolérés et source de problèmes de cicatrisation. Nous
présentons ici notre expérience d’exérèse et de reconstruction en un temps à l’aide d’une prothèse
crânienne sur mesure.
Matériel, Méthode :
Un scanner en coupes fines jointives est réalisé en pré-opératoire permettant l’impression 3D d’un
crâne sur lequel les limites de la résection osseuse seront définies. Une prothèse en hydroxyapatite
poreuse est ensuite réalisée en 4 à 6 semaines. Un scanner de neuronavigation du crâne 3D et de la
prothèse est réalisé et fusionné avec l’IRM de neuronavigation pré-opératoire, permettant d’avoir les
limites exactes de la crâniectomie à réaliser. La prothèse sur mesure est mise en place en fin d’intervention.
Résultats :
5 patients âgés de 49 à 59 ans ont été opérés entre 2011 et août 2014 (1 dysplasie fibreuse, un ostéo-méningiomes de grade 1 et trois de grade 2) ; la durée opératoire moyenne était de 213 min. Une
patiente a présenté un ramollissement oedémato-hémorragique post-opératoire sans nécessité de reprise et sans séquelle à distance. Aucune complication liée à la prothèse n’était retrouvée avec un suivi
moyen de 18 mois. Le résultat esthétique était très satisfaisant dans tous les cas.
Conclusion :
En cas de défect osseux important en zone glabre, cette technique d’exérèse et reconstruction en un
temps permet un geste chirurgical plus simple qu’en cas de prélèvement iliaque, avec une excellente
tolérance de l’implant à distance.
Méningiome de grade et radiochirurgieLille, France
- Tumoral - Tumoral
Auteurs :
R Aboukais, MD 1, F Zairi, MD1, J-P Lejeune, MD, PhD 1, M Vermandel, PhD2, S Blond, MD, PhD1 , N Reyns,
MD, PhD 1 R Aboukais, MD 1, F Zairi, MD1, J-P Lejeune, MD, PhD 1, M Vermandel, PhD2, S Blond, MD,
PhD1 , N Reyns, MD, PhD 1
Mots-clés : Méningiome, grade 2, radiochirurgie, progression
Introduction :
Les méningiomes intracrâniens de grade 2 ont un potentiel important de progression, aboutissant le
plus souvent à des procédures chirurgicales répétées, pouvant aggraver l’état neurologique du patient.
Le rôle de la radiochirurgie reste à défnir dans cette pathologie.
Matériel, Méthode :
Evaluer l’efficacité de la radiochirurgie sur le contrôle tumoral des méningiomes de grade 2 évolutifs après une résection chirurgicale. Cette étude rétrospective et continue a inclus 27 patients (18
femmes, 9 hommes) ayant bénéficié d’une radiochiurgie Gammaknife pour un méningiome de grade 2
évolutif entre 2000 et 2012. L’âge moyen au traitement était de 59 ans. La dose isomarginale moyenne
était de 15,2 Grays (12-21 Grays) et le volume cible moyen était de 5,4 cm3 (0,194-14,2 cm3). Les 27
patients ont bénéficié de 34 procédures radiochirurgicales.
Résultats :
La survie sans progression tumorale après la radiochirurgie était de 32,4 mois en ce qui concerne le
volume cible d’irradiation alors qu’elle était de 26,4 mois en ce qui concerne toutes les méninges intracrâniennes. Pour un suivi moyen de 56,4 mois (12-120 mois), les taux de contrôle tumoral local et
régional à 12, 24 et 36 mois étaient respectivement de 75%, 52%, 40% et de 75%, 48% et 33%. Une
hémiparésie transitoire a été notée après la radiochirurgie.
Conclusion :
La radiochirurgie est un traitement efficace et sûr pour le contrôle local des méningiomes de grade 2
évolutifs après une résection chirurgicale. Des doses élevées, semblables pour ceux des tumeurs malignes, sont recommandées quand c’est possible.
- Tumoral - Tumoral
Chirurgie éveillée des gliomes de bas grade sous hypnose : description de la méthode et
évaluation psychologique (Tours, France)
Auteurs :
I. Zemmoura (Service de Neurochirurgie, Tours, France), E. Fournier (Service d’Anesthésie-Réanimation
1, Tours, France), W. El-Hage (Clinique Psychiatrique Universitaire, Tours, France), V. Jolly (Service de
Neurochirurgie, Tours, France), C. Destrieux (Service de Neurochirurgie, Tours, France), S. Velut (Service
de Neurochirurgie, Tours, France) I. Zemmoura (Service de Neurochirurgie, Tours, France), E. Fournier
(Service d’Anesthésie-Réanimation 1, Tours, France), W. El-Hage (Clinique Psychiatrique Universitaire,
Tours, France), V. Jolly (Service de Neurochirurgie, Tours, France), C. Destrieux (Service de Neurochirurgie, Tours, France), S. Velut (Service de Neurochirurgie, Tours, France)
Mots-clés : Chirurgie éveillée ; Hypnose ; Gliomes
Introduction :
Introduction : La chirurgie éveillée avec stimulation électrique peropératoire est une méthode fiable
pour pratiquer l’exérèse extensive des gliomes de bas grade tout en préservant l’intégrité fonctionnelle
des zones éloquentes avoisinantes. Bien que des procédures patients « pleinement éveillés » aient été
proposées, la procédure « endormi-éveillé-endormi » est aujourd’hui le gold-standard. Les contre-indications anesthésiques sont la seule limitation de cette méthode, qui est donc souvent difficile à
mettre en oeuvre pour les patients âgés atteints de gliomes de haut grade.
Matériel, Méthode :
Matériels et méthodes : Nous avons proposé une procédure d’hypnosédation pour tous les patients
opérés en condition éveillée pour des gliomes de bas grade dans notre service entre mai 2011 et juin
2014. Les données chirurgicales ont été rétrospectivement collectées. L’expérience subjective de
l’hypnose a été évaluée par trois auto-questionnaires standardisés : l’échelle de stress perçu de Cohen
(PSS), la Post-traumatic stress disorder CheckList Scale (PCLS), le Peritraumatic Dissociative Experience Questionnaire (PDEQ), et un quatrième questionnaire spécialement conçu pour cette étude.
Résultats :
Résultats : Trente-neuf procédures avec hypnose ont été réalisées durant la période de l’étude. Seuls 2
patients ont refusé l’hypnose et ont été opérés selon la technique endormi-éveillé-endormi. Un patient
de notre série est décédé d’une ischémie sylvienne bilatérale en post-opératoire immédiat, d’origine
non retrouvée. Un patient a présenté une dysphasie et dysgraphie prolongée en post-opératoire. Les
37 autres procédures ont été marquées par une aggravation neurologique transitoire avec récupération complète à 3 mois. Vingt-deux questionnaires ont été récupérés à partir de 39 procédures réalisées sur 33 patients. Le PDEQ a révélé un état de dissociation dans 14 cas. Le PSS était pathologique
chez six patients. Deux patients de ce groupe ont déclaré qu’ils ne accepteraient pas une seconde procédure sous hypnosédation. Le PCLS a révélé un cas de syndrome de stress post-traumatique. Les procédures de trou de trépan et de découpe du volet osseux ont été les événements les plus fréquemment
rapportés comme désagréables lors de l’ouverture (14/44 événements).
Conclusion :
Discussion : Les résultats neuro-oncologiques de notre série sont comparables à ceux de la littérature
concernant la morbidité neurologique de ce type d’intervention. L’hypnose a permis dans tous les cas
la réalisation des premiers temps de la chirurgie avec un parfait contrôle des sensations douloureuses.
La motivation des patients à qui il est proposé une chirurgie éveillée est probablement un facteur améliorant l’hypnotisabilité des patients. L’évaluation psychologique nous a permis de constater qu’il n’y
avait pas de corrélation entre stress pathologique selon le PSS et efficacité de l’hypnose ou localisation
tumorale. Le seul patient qui a présenté un véritable état de stress post-traumatique avait une opinion
positive de l’expérience d’hypnose. Le PDEQ semble ne pas être un test satisfaisant pour diagnostiquer
l’état de dissocitaion induit par l’hypnose. Les principales conclusions de notre étude sont donc (i)
l’efficacité de la technique, qui dans tous les cas permis la résection de la tumeur jusqu’à des limites
fonctionnelles, et (ii) l’impact psychologique positif de la technique pour la plupart des patients. Cette
technique représente donc une alternative intéressante à la technique endormi-éveillé-endormi, notamment pour les patients âgés ou présentant une contre-indication anesthésique.
- Tumoral - Tumoral
Le rôle de l’infiltration corticale dans l’incidence des méningiomes atypiques (grade
II OMS). Série lyonnaise 2011-2013.
Auteurs :
V. Pavlov, Service de Neurochirurgie D ; D. Meyronet, Centre de Biologie et de Pathologie Est ; J. Guyotat,
Service de Neurochirurgie D, Lyon-Bron, France V. Pavlov, Service de Neurochirurgie D ; D. Meyronet,
Centre de Biologie et de Pathologie Est ; J. Guyotat, Service de Neurochirurgie D, Lyon-Bron, France
Mots-clés : méningiome atypique, infiltration du cortex, grade
Introduction :
L’incidence des méningiomes atypiques varie entre 5 et 35% selon les séries. Elle a augmenté après la
dernière révision de la classification des tumeurs cérébrales en 2007, ou un nouveau critère indépendant de grade II a été retenu : l’infiltration du cortex. Notre objectif a été d’établir si ce critère modifiait
la proportion de méningiomes atypiques.
Matériel, Méthode :
Etude monocentrique consécutive rétrospective de tous les cas de méningiomes atypiques, diagnostiqués entre 2011 et 2013. Les critères d’inclusion étaient : 1) âge supérieur à 18 ans, 2) localisation
intracrânienne, 3) confirmation histologique de méningiome atypique.
Résultats :
350 méningiomes ont été diagnostiqués en 2011-2013, dont 131 – méningiomes atypiques (37,4%).
Sex ratio (H/F) était 1,62. L’âge moyen était 59,3 ans (±11,47 ; 28-88). La répartition selon localisation
était : 50 tumeurs de la convexité (38,2%), 44 tumeurs de la base du crâne (33,6%), 34 tumeurs parasagittales (26%).L’infiltration du cortex par les cellules tumorales a été mise en évidence dans 51 cas
(38,9%). Dans 34 cas (26%) il était le seul critère de grade II. Dans 17 cas (13%) il était associé aux
autres critères histopronostiques de grade II : ≥ 4 mitoses per 10 grands champs ou au moins 3 des
5 critères suivants : cellularité augmentée, foyers de petites cellules au fort rapport nucléo-cytoplasmique, nucléoles proéminents, plages cellulaires d’architecture diffuse, foyers de nécrose. L’infiltration
du cortex était absente dans 29 cas (22,1%). Les rapports entre le méningiome et le cortex n’ont pas
été renseignées dans 51 cas (38,9%).
Conclusion :
A notre connaissance, cette étude est une des premières à démontrer l’impact de l’infiltration corticale
sur la proportion des méningiomes atypiques (OMS 2007). L’utilisation de ce critère indépendant peut
considérablement augmenter leur incidence. La standardisation de la recherche de l’infiltration corticale dans les prélèvements pourrait aider à mieux apprécier sa valeur pronostique.
- Tumoral - Tumoral
Prédicteurs de la survie à la récidive pour les glioblastomes de l’adulte – une étude multicentrique
Auteurs :
A. CHIVET 1,2 E. AUDUREAU 3,4 L. BAUCHET 5 P. MENEI 6 P. METELLUS 7 J PALLUD 1,2 1. Service de Neurochirurgie, Centre hospitalier Sainte-Anne, Paris 2. Université Paris Descartes, Paris 3. Service de santé
publique, CHU Henri Mondor, Créteil 4. Laboratoire d’Investigation Clinique, Université Paris Est Créteil,
Créteil 5. Service de Neurochirurgie, CHU Gui de Chauliac, Montpellier 6. Service de Neurochirurgie, CHU
d’Angers, Angers 7. Service de Neurochirurgie, APHM, Hôpital de la Timone, Marseille A. CHIVET 1,2
E. AUDUREAU 3,4 L. BAUCHET 5 P. MENEI 6 P. METELLUS 7 J PALLUD 1,2 1. Service de Neurochirurgie,
Centre hospitalier Sainte-Anne, Paris 2. Université Paris Descartes, Paris 3. Service de santé publique,
CHU Henri Mondor, Créteil 4. Laboratoire d’Investigation Clinique, Université Paris Est Créteil, Créteil 5.
Service de Neurochirurgie, CHU Gui de Chauliac, Montpellier 6. Service de Neurochirurgie, CHU d’Angers,
Angers 7. Service de Neurochirurgie, APHM, Hôpital de la Timone, Marseille
Mots-clés : Glioblastome ; Récidive ; Pronostic
Introduction :
Le traitement à la récidive des glioblastomes n’est pas standardisé. L’objectif de l’étude est d’identifier
des facteurs pronostiques intrinsèques et thérapeutiques pour la survie des glioblastomes à la récidive
afin d’aider les décisions et les modalités de traitements.
Matériel, Méthode :
Etude d’une série rétrospective multicentrique nationale de 393 glioblastomes de l’adulte traités
uniformément au diagnostic (chirurgie d’exérèse, protocole adjuvant de Stupp) et pour lesquels des
données sur la survenue de la récidive, la survie et les traitements à la progression étaient disponibles.
Les analyses statistiques de survie ont été réalisées en univarié par le test de logrank et en multivarié
selon le modèle de Cox.
Résultats :
L’âge moyen des patients est de 57 ans. La survie globale après la première récidive est de 7,6
mois (IC95% 6,5-8), 58,7% n’ont pas présenté de 2nde récidive 6 mois après la première.
En analyse multivariée, l’âge (cutoff 50 ans, HR=0,75 ; IC95% 0,57-0,99), le KPS
(cutoff 70, HR=1,78 ; IC95% 1,40-2,27), l’exérèse chirurgicale à la récidive (HR=0,56
; IC95% 0,43-0,72), la chimiothérapie par Témozolomide (HR=0,55 ; IC95% 0,42-0,71),
l’administration de Bevacizumab (HR=0,74 ; IC95% 0,59-0,94), et les autres modalités
de chimiothérapies (HR=0,76 ; IC95% 0,62-0,95) sont des prédicteurs indépendants de la
survie globale à la récidive.
Conclusion :
La survie à la récidive des glioblastomes de l’adulte initialement traités par exérèse chirurgicale et
protocole adjuvant de Stupp dépend à la fois de facteurs spontanés liés au patient (âge, KPS) mais également des traitements oncologiques appliqués à la récidive (chirurgie, chimiothérapies). Remerciements aux participants à l’étude CASTE1 (J.L. Barat, F. Caire, P. DamHieu, N. Desse, B. Devaux, E. Dezamis, J. Duntze, E. Emery, T. Faillot, J. Guyotat, O. Langlois, P.J. Le Reste, E. Lechapt-Zalcman, M. Lefranc, F.
Litré, E. Nader, G. Noel, V. Pavlov, E. Parraga, J. Peltier, A. Petit, J.R. Vignes, J. Voirin, M. Zanello).
- Investigation - Tumoral - Investigation - Tumoral
La zone péritumorale des glioblastomes : caractérisation, analyse per-opératoire et applications thérapeutiques
Auteurs :
J.-M. LEMEE1,2 A. CLAVREUL1,2 F. BERNARD1,2 P. MENEI, P.1,2 1 Department of Neurosurgery, University Hospital of Angers, 4, rue Larrey, 49933 Angers Cedex 09, France 2 INSERM U1066, “Micro- et nano-médecine biomimétiques”, Bâtiment IRIS 3e étage, 4, rue Larrey, 49933 Angers Cedex 09, France J.-M.
LEMEE1,2 A. CLAVREUL1,2 F. BERNARD1,2 P. MENEI, P.1,2 1 Department of Neurosurgery, University
Hospital of Angers, 4, rue Larrey, 49933 Angers Cedex 09, France 2 INSERM U1066, “Micro- et nano-médecine biomimétiques”, Bâtiment IRIS 3e étage, 4, rue Larrey, 49933 Angers Cedex 09, France
Mots-clés : Globlastome, zone péritumorale, biologie moléculaire, analyse per-opératoire
Introduction :
Le glioblastome (GB) est la tumeur primaire la plus fréquente et agressif du système nerveux central.
La récidive est systématique, 90 % des récidives se produisant au niveau des marges de la cavité de
résection chirurgicale dans la zone péritumorale macroscopiquement normal (ZMN). Nous présentons ici une revue systématique de la littérature sur la ZMN ainsi que le résultat des travaux de notre
laboratoire sur les caractéristiques multimodales de la ZMN, ses techniques d’analyse per-opératoire
afin d’optimiser la qualité de la résection chirurgicale, ainsi que les applications thérapeutiques potentielles dand la prise en charge des GB.
Matériel, Méthode :
La ZMN des GB possède une partie des caractéristiques de la zone tumorale, classiquement décrits
dans les GB, mais aussi des caractéristiques qui lui sont propres, distinctes à la fois de la tumeur
adjacente et du cerveau normal. Ces caractéristiques spécifiques de la ZMN sont susceptibles d’avoir
un rôle en tant que marqueur diagnostique ou pronostic, ou en tant que cible thérapeutique. De nouvelles techniques appelées “biopsies optiques” comme la microscopie biphotonique ou la microscopie
confocale, permettent d’étudier de manière non-invasive cette zone et d’évaluer l’infiltration tumorale. L’utilisation de ces techniques pour étudier en per-opératoire l’infiltration tumorale des GB nous
semble essentielle à l’optimisation de la qualité de la résection chirurgicale des GB.
Résultats :
/Sans réponse*
Conclusion :
Ainsi, l’étude de la ZMN des GB nous semble prometteuse pour développer de nouveaux marqueurs
pronostique ou diagnostique, de nouvelles cibles thérapeutiques, et optimiser la qualité de la résection
chirurgicale des GB.
- Tumoral - Autre - Tumoral - Autre
Le réseau neuronal de la lecture : étude par stimulation électrique peropératoire cortico-sous-corticale (Montpellier, France)
Auteurs :
I Zemmoura (CHRU de Tours, Service de Neurochirurgie, Tours, France), G Herbet (Department of Neurosurgery, Gui de Chauliac Hospital, Montpellier University Medical Center, Montpellier, France), S Moritz-Gasser (Department of Neurosurgery, Gui de Chauliac Hospital, Montpellier University Medical Center, Montpellier, France), H Duffau (Department of Neurosurgery, Gui de Chauliac Hospital, Montpellier
University Medical Center, Montpellier, France). I Zemmoura (CHRU de Tours, Service de Neurochirurgie,
Tours, France), G Herbet (Department of Neurosurgery, Gui de Chauliac Hospital, Montpellier University
Medical Center, Montpellier, France), S Moritz-Gasser (Department of Neurosurgery, Gui de Chauliac Hospital, Montpellier University Medical Center, Montpellier, France), H Duffau (Department of Neurosurgery, Gui de Chauliac Hospital, Montpellier University Medical Center, Montpellier, France).
Mots-clés : Inferior longitudinal fascicle ; Reading ; Visual word form area ; Awake surgery.
Introduction :
Objectif : Déterminer le réseau neuronal impliqué dans la lecture en utilisant la stimulation électrique
peropératoire.
Matériel, Méthode :
Matériels et méthodes : Une cartographie électrique peropératoire corticale et axonale des processus
de la lecture a été réalisée chez sept patients opérés en condition éveillée d’un gliome de bas grade occipitotemporal gauche. Après normalisation des IRM postopératoires dans le référentiel du Montréal
Neurological Institute (MNI template), nous avons superposé les cavités opératoires à un atlas des
faisceaux de fibres blanches basé sur l’imagerie en tenseur de diffusion. Nous avons évalué la relation
entre la localisation des cavités de résection et l’apparition de troubles de la lecture des mots réguliers, irréguliers et des pseudomots.
Résultats :
Résultats : La stimulation peropératoire de la partie postérieure du cortex du gyrus temporal inférieur
(T3) gauche a provoqué une alexie. La stimulation sous-corticale à la partie antérieure de l’aire de la
forme visuelle des mots (VWFA) a induit des troubles d’adressage (c’est-à-dire de la lecture des mots
irréguliers). La stimulation sous-corticale de la connexion entre VWFA et segment postérieur du faisceau arqué (FAp) a induit des troubles d’adressage et d’assemblage (c’est-à-dire de la lecture des mots
irréguliers et des pseudomots). L’évaluation orthophonique post-opératoire a montré que la résection
de la partie postérieure du faisceau longitudinal inférieur (FLIp), reliant le cortex visuel à la VWFA, a
induit une alexie (trouble global de lecture) à long terme. La résection de la terminaison caudale du FA
au sein deT3 a induit des troubles de la lecture des mots irréguliers et des pseudomots sans altération
de la lecture des mots réguliers. La résection de la partie antérieure du FLI n’a pas induit de trouble de
lecture.
Conclusion :
Conclusions : Nos données renforcent l’hypothèse d’une organisation interne postéro-antérieure de la
VWFA (pour le codage de la forme des lettres) et du rôle crucial du FLIp gauche pour transmettre les
informations visuelles à la VWFA. En outre, nous suggérons que le FAp est impliqué dans un système
neural interactif de rétroaction entre les informations visuelles et non visuelles (notamment sémantiques). Ce système serait principalement recruté lors de la lecture des mots irréguliers et des pseudomots, ce qui expliquerait la difficulté de lecture de ce type de mots lors d’une lésion de la substance
blanche de la partie postérieure de T3, entraînant une déconnexion entre FAp et VWFA.
- Investigation - Tumoral - Investigation - Tumoral
Intérêt de l’analyse en composantes indépendantes du signal IRM pour identifier le réseau
du langage avant une chirurgie éveillée. Angers.
Auteurs :
E. Mazerand (Neurochirurgie CHU Angers), LM. Leibner (Radiologie CHU Angers), M. Delion (Neurochirurgie CHU Angers), G. Aubin (Neuropsychologie CHU Angers), P. Menei (Neurochirurgie CHU Angers),
A. Ter Minassian (Anesthésie-Réanimation CHU Angers) E. Mazerand (Neurochirurgie CHU Angers), LM.
Leibner (Radiologie CHU Angers), M. Delion (Neurochirurgie CHU Angers), G. Aubin (Neuropsychologie
CHU Angers), P. Menei (Neurochirurgie CHU Angers), A. Ter Minassian (Anesthésie-Réanimation CHU Angers)
Mots-clés : IRMf, chirurgie éveillée,
Introduction :
L’imagerie cérébrale fonctionnelle par IRM permet l’identification des réseaux neuronaux. Son utilisation en préopératoire pour l’identification des aires du langage est limitée par l’existence de réseaux
atypiques en pathologie. Nous avons cherché à identifier les réseaux du langage à partir de l’analyse
en composantes indépendantes du signal (ICA) lorsque ceux-ci sont atypiques.
Matériel, Méthode :
Chaque examen IRM comprenait trois sessions : deux sessions de génération de phrases (blocs de 16
secondes) alternant avec l’écoute de tonalités, et une session de repos. Le signal IRM était analysé selon le modèle linéaire généralisé et par contraste (GLM) pour les sessions d’épreuves linguistiques ainsi que par l’ICA des trois sessions. Les décours temporels des composantes identifiées étaient corrélés
au modèle de l’étude pour les sessions linguistiques. Nous rapportons ici les résultats représentatifs
obtenus chez deux volontaires sains typiques et chez deux patients atypiques éligibles à une chirurgie
éveillée extraits de notre cohorte.
Résultats :
Chez le volontaire sain comme chez les patients, la réalisation d’une épreuve linguistique peut coactiver le réseau du langage (LANG) avec des réseaux attentionnels de contrôle et sensorimoteurs aboutissant à des activations massives bilatérales. Alors que l’analyse GLM n’est pas discriminante, l’ICA
permet de dissocier les différents réseaux et d’identifier le réseau du langage aussi bien lors d’une
épreuve linguistique qu’au repos.
Conclusion :
L’ICA du signal IRM permet d’identifier le réseau du langage, même atypique et même à partir de sessions de repos. Cette approche pourrait être utile avant une chirurgie éveillée lorsque la cartographie
peropératoire est impossible.
- Tumoral - Tumoral
Radiochirurgie des hémangioblastomes intracrâniens : série clinique et revue de la littérature (Lille)
Auteurs :
Pj Le Reste, S Blond, R Aboukais, M Vermandel, N Reyns, Service de Neurochirurgie, Hopital Salengro,
CHRU Lille Pj Le Reste, S Blond, R Aboukais, M Vermandel, N Reyns, Service de Neurochirurgie, Hopital
Salengro, CHRU Lille
Mots-clés : radiochirurgie – gamma knife – hémangioblastome
Introduction :
Les hémangioblastomes intracrâniens sont des tumeurs bénignes dont le traitement de référence est
l’exérèse chirurgicale, permettant habituellement un bon contrôle tumoral et une qualité de vie satisfaisante. Cependant, pour certaines localisations en zone éloquente tel que le tronc cérébral, la radiochirurgie est une option thérapeutique de choix. L’objet de la présente étude est d’analyser l’efficacité
et la tolérance de la radiochirurgie dans cette indication chez les patients traités au CHRU de Lille.
Matériel, Méthode :
Les dossiers de treize patients (7 hommes, 6 femmes) ayant 32 hémangioblastomes traités par GammaKnife entre 2004 et 2013 ont été analysés. L’âge moyen était de 41 ans. Huit patients étaient porteurs de la maladie de Von Hippel Lindau. Cinq tumeurs avaient une composante kystique, et 4 étaient
des résidus post-opératoires. Toutes les tumeurs étaient évolutives radiologiquement. Les localisations tumorales étaient le cervelet (20), les hémisphères cérébraux (6), la moelle allongée (5), et le
plancher du quatrième ventricule (1). La dose moyenne délivrée a été de 18 Grays (14-24 Gy), pour
un volume moyen de 1.3cm3 (0.126-8cm3). Le suivi moyen était de 55 mois. Les données de taux de
contrôle tumoral, de survie, de complications et les facteurs pronostiques ont été recueillies et analysées.
Résultats :
Au dernier suivi, le contrôle tumoral total était de 87,5%. Les taux de contrôle à 1, 2, 3, 4 et 5 ans
étaient de 97%, 94%, 94%, 89% et 82% respectivement. Quatre patients ont dû être opérés secondairement, dont trois ayant une tumeur kystique. A la fin du suivi, un patient était mort d’hémangioblastomes multiples. Les complications ont consisté en deux aggravations d’œdème périlésionnel. Aucune
radionécrose n’est survenue. Le seul facteur pronostique statistiquement significatif d’échec était la
présence d’une tumeur kystique (p=0.007).
Conclusion :
La radiochirurgie des hémangioblastomes permet un contrôle tumoral satisfaisant et un faible taux
d’effets secondaires. Cependant, l’indication doit être portée de manière précautionneuse notamment
en cas de lésions kystiques, pour lesquelles une approche multimodale doit être envisagée.
- Tumoral - Tumoral
FATAL LEPTOMENINGEAL SEEDING OF A PAPILLARY TUMOR OF THE PINEAL
REGION : MORE LIKELY A WHO GRADE III TUMOR ?
Auteurs :
M. Berhouma1, T. Jacquesson1,2, A. Bonneville3, D. Frappaz3, C. Mottolese4, E. Jouanneau1,2,51 – Skull
Base Surgery Unit, Neurosurgery B – Pierre Wertheimer Hospital – Hospices Civils de Lyon – France 2 –
Faculty of Medicine - Claude Bernard University – Lyon – France 3 – Department of Oncology – Centre
Léon Bérard - Lyon 4 - Department of Paediatric Neurosurgery - Pierre Wertheimer Hospital – Hospices
Civils de Lyon – France 5 -INSERM U1028, CNRS UMR5292, Neurosciences Research Center of Lyon, Neuro-oncology and Neuro-inflammation team – Lyon – France M. Berhouma1, T. Jacquesson1,2, A. Bonneville3, D. Frappaz3, C. Mottolese4, E. Jouanneau1,2,51 – Skull Base Surgery Unit, Neurosurgery B – Pierre
Wertheimer Hospital – Hospices Civils de Lyon – France 2 – Faculty of Medicine - Claude Bernard University – Lyon – France 3 – Department of Oncology – Centre Léon Bérard - Lyon 4 - Department of Paediatric Neurosurgery - Pierre Wertheimer Hospital – Hospices Civils de Lyon – France 5 -INSERM U1028,
CNRS UMR5292, Neurosciences Research Center of Lyon, Neuro-oncology and Neuro-inflammation team
– Lyon – France
Mots-clés : Pineal region ; Papillary tumor of the pineal region ; Leptomeningeal metastasis ; WHO
classification
Introduction :
INTRODUCTION The papillary tumor of the pineal region (PTPR) has been described in 2003 and included in the 2007 WHO classification of tumors of the Central Nervous System. Very few cases of leptomeningeal seeding are reported to date, and their management is still not standardized.
Matériel, Méthode :
CASE DESCRIPTION We report the case of a 28-year-old young woman who did present with acute
intracranial hypertension revealing a pineal tumor with obstructive hydrocephalus. After histological
diagnosis was obtained by ventricular endoscopy, she underwent gross-total removal through a suboccipital transtentorial approach followed by local radiotherapy. After a 13 months period symptom free,
she developed hydrocephalus requiring ventriculoperitoneal shunt and a few weeks later dorsal pain
revealing a spinal cord compressive metastasis with multiple leptomeningeal seeding. She underwent
a dorsal decompression but the evolution was fatal in 8 weeks despite salvage chemotherapy.
Résultats :
DISCUSSION PTPR is a neuroepithelial tumor that affects commonly young adults around 30 years
even if pediatric cases have also been described. Its behaviour is similar to CNS tumors of grade II or
III of WHO classification. The gold-standard treatment relies on maximal surgical resection, while chemotherapy and radiotherapy did not make their proof of efficacy. An aggressive evolution including
leptomeningeal seeding has been rarely reported and brings back the discussion of a systematic panencephalic and spinal post-operative irradiation even after gross-total removal.
Conclusion :
CONCLUSION The histological grading criteria of PTPR have yet to be fully defined and its biological
behavior appears to be variable. The value of radiotherapy as well as chemotherapy on disease pro-
gression will need to be investigated in future trials.
- Tumoral - Tumoral
DEFINING THE ROLE OF NEUROSURGERY IN THE MANAGEMENT OF BRAIN METASTASES IN THE ERA OF TARGETED THERAPIES
Auteurs :
M. Berhouma1, T. Jacquesson1,2, T. Idriceanu1, P.A. Beuriat1, E. Perrot3, E. Jouanneau1,2,41 – Skull Base
Surgery Unit, Neurosurgery B – Pierre Wertheimer Hospital – Hospices Civils de Lyon – France 2 – Faculty
of Medicine - Claude Bernard University – Lyon – France 3 – Department of Pneumology – Centre Hospitalier Lyon Sud - Hospices Civils de Lyon – France 4 - INSERM U1028, CNRS UMR5292, Neurosciences
Research Center of Lyon, Neuro-oncology and Neuro-inflammation team – Lyon – France M. Berhouma1,
T. Jacquesson1,2, T. Idriceanu1, P.A. Beuriat1, E. Perrot3, E. Jouanneau1,2,41 – Skull Base Surgery Unit,
Neurosurgery B – Pierre Wertheimer Hospital – Hospices Civils de Lyon – France 2 – Faculty of Medicine Claude Bernard University – Lyon – France 3 – Department of Pneumology – Centre Hospitalier Lyon Sud
- Hospices Civils de Lyon – France 4 - INSERM U1028, CNRS UMR5292, Neurosciences Research Center of
Lyon, Neuro-oncology and Neuro-inflammation team – Lyon – France
Mots-clés : Brain metastasis ; Neurosurgery ; Brain mapping ; Neuronavigation
Introduction :
The management of brain metastases is being standardized in a national or even continental setting.
Despite all recent advances in new-targeted therapies and advanced radiotherapy and radiosurgery,
neurosurgical resection still keeps a pertinent place in the oncologic armamentarium.
Matériel, Méthode :
We reviewed all recent literature on the role of the neurosurgeon in the management of brain metastases. We also reviewed national and continental guidelines in this field.
Résultats :
The role of neurosurgical resection of brain metastases is even more pregnant in 2015 because of the
concomitant emergence of targeted therapies. This role is still to be defined in the setting of multidisciplinary groups of work to establish national or even European guidelines for each histological
subtype of brain metastases. Though, the neurosurgical resection has benefited from major advances
in the field of technology such as neuronavigation, peroperative imaging and brain mapping and in the
field of neuroanesthesia to lessen operative morbidity.
Conclusion :
The establishment of national and European guidelines for the management of brain metastases based
on each histological subgroup is of paramount importance to optimize the path-care of cancer patients. This requires the setting of multidisciplinary groups for each organ.
POSTER
- Base du crâne - Tumoral - Base du crâne - Tumoral
Exérèse des lésions du tiers inférieur du clivus et du foramen Magnum. Une approche
simple.(Angers, France)
Auteurs :
F.BERNARD (1), JM. LEMEE (1), HD.FOURNIER (1) 1-Service de Neurochirurgie, CHU Angers. France F.
BERNARD (1), JM. LEMEE (1), HD.FOURNIER (1) 1-Service de Neurochirurgie, CHU Angers. France
Mots-clés : base du crâne. tumeur. voie postérolatérale
Introduction :
Le but de ce travail est de montrer que la voie postéro-latérale simple sans transposition de l’artère
vertébrale, sans fraisage du condyle occipital, sans transposititon de l’artère vertébrale et non déstabilisante, est parfaitement adaptée à l’exérèse des lésions intradurales du tiers inférieur du Clivus et du
foramen Magnum.
Matériel, Méthode :
On réalise une revue rétrospective de 4 cas de lésions du foramen Magnum et du tiers inférieur du clivus (3 méningiomes et 1 neurinome) traités au Chu d’Angers par voie postérolatérale. Nous exposons
les cas cliniques, le bilan préopératoire ainsi que la technique chirurgicale employée. L’extension postérolatérale est obtenue sans fraisage du condyle occipital et sans transposition de l’artère vertébrale.
Une fermeture durale étanche est réalisée.
Résultats :
On ne note pas de déficit post-opératoire, ni d’anomalie des paires craniennes basses. L’exérèse est
complète en un seul temps chirurgical, la stabilité rachidienne est conservée.
Conclusion :
Pour l’éxérèse de telles lésions, certains auteurs ont proposé des voies antérolatérales, transcondylaires, paracondylaires et neuroendoscopiques antérieures avec fixation occipitocervicale. Pourtant
l’approche postérolatérale à la fois simple, sûre et reproductible par tout opérateur, autorise une exérèse complète. Il n’est pas souhaitable d’envisager d’emblée des voies d’abord d’exception pour l’exérèse de lésions intradurales du foramen magnum. Grâce à la voie postérolatérale, il est possible d’allier exposition satisfaisante, résection chirurgicale complète, reconstruction durale en diminuant les
risques vasculaires (par déroutement ou absence de contrôle), neurologiques (via le nerf hypoglosse),
infectieux et d’insuffisance vélopalatine.
- Tumoral - Tumoral
Métastase intra axiale de choriocarcinomeestationnel, à propos d’un cas d’une femme de
35 ans. LYON, FRANCE
Auteurs :
MEYER-BISCH V., PELISSOU-GUYOTAT I., STREICHENBERGER N., MEYRONET D., SIGNORELLI F., GUYOTAT
J. MEYER-BISCH V., PELISSOU-GUYOTAT I., STREICHENBERGER N., MEYRONET D., SIGNORELLI F., GUYOTAT J.
Mots-clés : choriocarcinome gestationnel, métastase cérébrale, post-partum
Introduction :
Le choriocarcinome gestationnel est une tumeur trophoblastique gestationnelle rare, d’incidence inconnue se caractérisant par une prolifération du trophoblaste sans villosités choriales. Occasionnellement métastatique, elle se développe dans les suites d’une grossesse.
Matériel, Méthode :
Nous rapportons le cas d’une patiente de 35 ans consultant pour des signes d’hypertension intracrânienne associées à une dyslexie en aggravation depuis 72h00. A 5 mois de l’accouchement, l’IRM met
en évidence une volumineuse lésion pariéto-occipitale gauche. Après exérèse, le résultat histologique
retrouvera un carcinome indifférencié. Le bilan d’extension retrouve un foyer pulmonaire hypermétabolique d’accroissement rapide, un choriocarcinome pulmonaire est retrouvé après exérèse. Après
relecture anatomopathologique, l’histologie tumorale cérébrale correspond à un choriocarcinome cérébral. L’anamnèse rend l’origine gestationnelle extrêmement vraisemblable.
Résultats :
D’incidence et d’étiologie inconnue, le choriocarcinome gestationnel est sporadique. Après revue de
la littérature, la plupart des auteurs atteste du caractère silencieux de ces tumeurs en perpartum. Le
diagnostic est fréquemment porté sur des métastases symptomatiques diagnostiquées plusieurs mois
après la grossesse. Le taux de β-HCG est un marqueur du choriocarcinome, directement corrélé au
nombre de cellules tumorales. Un rapport supérieur de 1/60 du taux de β-HCG sérique et dans le LCS
est en faveur de métastases cérébrales mais reste aspécifique en raison de multiples variations interindividuelles. Il reste un bon marqueur de réponse à la chimiothérapie. Très chimiosensible, l’exérèse
chirurgicale intervient en troisième ligne dans le cadre de progression après chimiothérapie et radiothérapie, soit dans moins de 20% des cas.
Conclusion :
Ce cas met en exergue l’importance d’un dosage sérique systématique du taux de β-HCG devant une
tumeur cérébrale diagnostiquée dans les 6 mois du post-partum.
- Autre - Autre
Complications post opératoires : Etat des Lieux Le point de vue de l’organisme d’accréditation de neurochirurgie.
Auteurs :
M.LOPES, T.FAILLOT et le collège des experts de l’OA M.LOPES, T.FAILLOT et le collège des experts de l’OA
Mots-clés : Accréditation- Gestion des risques- Complications
Introduction :
Le dispositif d’accréditation des médecins, mis en place par la Haute Autorité de Santé (HAS) constitue
un outil de sensibilisation des médecins à la gestion des risques. L’un des principes en est la déclaration à l’organisme d’accréditation (OA) de sa spécialité d’évènements indésirables liés aux activités de
soins (EIAS), analysés par des pairs et exploités en vue de proposer des axes d’amélioration des pratiques.
Matériel, Méthode :
L’OA de neurochirurgie, gérée par le collège de neurochirurgie, a décidé de se focaliser sur un seul
EIAS : les complications post opératoires, qu’elles aient entrainé ou non des conséquences cliniques
pour le patient (hors décès ou séquelles graves définitives). En dépit de son manque d’exhaustivité
(ces données sont celles enregistrées par les seuls médecins engagés dans l’accréditation, soit 20%
des neurochirurgiens français) le recueil de ces EIAS permettra d’identifier les complications les plus
fréquentes, de les porter à la connaissance de la communauté neurochirurgicale lors d’ateliers ou de
communications dans les congrès de neurochirurgie, et de proposer des axes d’amélioration lorsqu’ils
seront jugés pertinents. Ce travail sera complété par une sensibilisation à l’importance de ces complications sur la base des données d’une compagnie d’assurance (MACSF) et leurs répercussions juridiques grâce à l’intervention d’une juriste de cette compagnie.
Résultats :
/Sans réponse*
Conclusion :
Il s’agit pour notre communauté d’une occasion unique d’ouvrir une discussion sur les complications
et de définir ensemble des axes d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins
- Autre - Autre
Protocole novateur de chirurgie intracérébrale stéréotaxique chez la souris à l’usage des
neurosciences. (GHU La Pitié-Salpêtrière, Paris, France)
Auteurs :
B. MATHON1,2, M. NASSAR2, J. SIMONNET2, S. CLEMENCEAU1, R. MILES2, D. FRICKER2. 1.Service de
Neurochirurgie, Groupe Hospitalier Universitaire de la Pitié-Salpêtrière, AP-HP, Paris, France. 2.Inserm, U
1127, CNRS, UMR 7225, Sorbonne Universités, UPMC Université Paris VI, UMR S 1127, Institut du Cerveau
et de la Moelle épinière, Paris, France B. MATHON1,2, M. NASSAR2, J. SIMONNET2, S. CLEMENCEAU1, R.
MILES2, D. FRICKER2. 1.Service de Neurochirurgie, Groupe Hospitalier Universitaire de la Pitié-Salpêtrière, AP-HP, Paris, France. 2.Inserm, U 1127, CNRS, UMR 7225, Sorbonne Universités, UPMC Université
Paris VI, UMR S 1127, Institut du Cerveau et de la Moelle épinière, Paris, France
Mots-clés : injections ; stéréotaxie ; neurosciences ; souris
Introduction :
Les injections intracérébrales de traceurs neurotropes, de constructions virales (optogénétique) ou
de substrats permettant la création de modèles animaux (cellules tumorales, substance épileptogène,
antigènes…) chez les rongeurs ont fortement contribué à améliorer notre compréhension du système
nerveux et des pathologies neurologiques, en ciblant des zones spécifiques du cerveau. Ces techniques
chirurgicales sont maintenant couramment utilisés dans le domaine des neurosciences et doivent être
parfaitement exécutées. La difficulté principale est de pouvoir cibler avec précision des sites micrométriques et d’y injecter des volumes de quelques dizaines de nanolitres. Ce travail visait à améliorer
les protocoles déjà existants concernant les injections intracérébrales chez les souris adultes et nouveau-nés.
Matériel, Méthode :
Nous avons transposé les principes de la neurochirurgie chez l’homme à la souris et proposons
quelques conseils pour contourner les difficultés de ces procédures. Notre procédure d’injection stéréotaxique chez la souris adulte se déroule en quelques étapes-clés et permet à l’opérateur d’améliorer l’efficacité et la sécurité de sa chirurgie et de gagner du temps. En outre, pour la première fois,
nous décrivons une procédure à un seul opérateur pour les injections intracérébrales chez les souris
nouveau-nés. Notre technique, utilisant le bras stéréotaxique, permet une précision plus élevée que la
technique à main levée décrite dans la littérature.
Résultats :
Nous avons opéré 300 souris (270 adultes, 30 nouveau-nés). Les injections stéréotaxiques chez les
souris adultes ont duré 20 minutes en moyenne et ont donné 92% d’efficacité dans le ciblage du site
d’injection. Les injections chez les souris nouveau-nés ont été effectuées en 5 minutes. Leur efficacité
dépendait de la difficulté à localiser précisément les sites d’injection, en raison de la petite taille de
l’animal.
Conclusion :
Nous avons décrit un protocole chirurgical simple et reproductible pour les injections intracérébrales
chez les souris adultes et nouveau-nés, permettant un gain de temps et de fiabilité par rapport aux
protocoles préexistants.
- Fonctionnel / Functional - Fonctionnel / Functional
Stimulation magnétique transcrânienne répétitive antalgique : évaluation à 2 ans d’une
unité clinique dédiée.Hôpitaux Civils de Colmar
Auteurs :
J Voirin, Service de Neurochirurgie, Hôpitaux Civils de Colmar, CHU Strasbourg /G Carelli, Service d’explorations fonctionnelles électrophysiologiques, Hôpitaux Civils de Colmar / P Peruzzi, Service de Neurochirurgie, CHU Reims / F Sellal, Service de Neurologie, Hôpitaux Civils de Colmar / R Schalck, Centre de
la douleur, Hôpitaux Civils de Colmar / R Srour, Service de Neurochirurgie, Hôpitaux Civils de Colmar J
Voirin, Service de Neurochirurgie, Hôpitaux Civils de Colmar, CHU Strasbourg /G Carelli, Service d’explorations fonctionnelles électrophysiologiques, Hôpitaux Civils de Colmar / P Peruzzi, Service de Neurochirurgie, CHU Reims / F Sellal, Service de Neurologie, Hôpitaux Civils de Colmar / R Schalck, Centre de la
douleur, Hôpitaux Civils de Colmar / R Srour, Service de Neurochirurgie, Hôpitaux Civils de Colmar
Mots-clés : Stimulation Magnétique transcrânienne répétitive / Stimulation cortex moteur / Neuromodulation / Douleur neuropathique
Introduction :
La stimulation du cortex moteur est une technique reconnue dans le traitement des douleurs neuropathiques réfractaires touchant le système nerveux central ou périphérique. Cette neuromodulation peut
être proposée par méthode chirurgicale ou externe grâce à la stimulation magnétique transcrânienne
répétitive (rTMS). Nous décrivons notre retour d’expérience 2 ans après la création d’une unité clinique spécifique à cette technique, au sein du service de neurologie.
Matériel, Méthode :
Entre le 1/12/2012 et le 1/12/2014, un traitement par rTMS a été proposé à 35 patients. 19 présentaient des douleurs neuropathiques centrales : 14 post-AVC, 3 avulsions plexuelles proximales, 2
lésions médullaires. 16 cas de douleurs neuropathiques périphériques ont été traités : 8 douleurs trigéminales post-thermocoagulation ou post-zostériennes, 2 atteintes plexuelles distales, 2 amputations
(échec de stimulation médullaire), 4 indications « atypiques » (2 chirurgies dentaires, 1 douleur périnéale, 1 neuropathie toxique). Le schéma de stimulation est de 2 semaines de 4 séances quotidiennes
chacune, entrecoupées d’une semaine sans stimulation. Le repérage du cortex moteur spécifique à la
somatotopie de la douleur décrite est réalisé par neuronavigation au bloc opératoire.
Résultats :
18 patients ont été répondeurs (Baisse de l’EVA locale ≥ 30%) lors de la phase de test et ont bénéficié
de séances mensuelles d’entretien secondairement. Pour 6 patients, l’entretien n’a pas permis de couvrir les douleurs d’interdoses et une stimulation corticale a été implantée avec soulagement obtenu
pour 5. Les douleurs post-AVC semblent les plus sensibles (8/14) de même que les douleurs trigéminales (4/8). 2 indications « atypiques » ont été soulagées : 1 douleur neuropathique post-lésion nerf
mandibulaire et 1 cas de neuropathie toxique.
Conclusion :
La rTMS semble être une thérapie antalgique satisfaisante, surtout pour les douleurs neuropathiques
post-AVC et trigéminales. L’utilisation en séances mensuelles d’entretien constitue une alternative séduisante à l’implantation chirurgicale, que nous réservons essentiellement aux patients non soulagés
durant la période inter-stimulation.
- Vasculaire / Vascular - Vasculaire / Vascular
« Vasculaire : l’hémoragie cérébro-méningée, articulation entre les différentes procédures
d’exclusion anévrismale : Discussion à partir de cas cliniques
Auteurs :
C. Salaud Neurotraumatologie Centre Hospitalier Universitaire de Nantes Hôtel Dieu, O. Hamel Neurotraumatologie Centre Hospitalier Universitaire de Nantes Hôtel Dieu, T. Riem Neurochirurgie Centre
Hospitalier Universitaire Guillaume et René Laennec, H. Desal Neuroradiologie Centre Hospitalier Universitaire Guillaume et René Laennec, K. Buffenoir Neurotraumatologie Centre Hospitalier Universitaire
de Nantes Hôtel Dieu. C. Salaud Neurotraumatologie Centre Hospitalier Universitaire de Nantes Hôtel
Dieu, O. Hamel Neurotraumatologie Centre Hospitalier Universitaire de Nantes Hôtel Dieu, T. Riem Neurochirurgie Centre Hospitalier Universitaire Guillaume et René Laennec, H. Desal Neuroradiologie Centre
Hospitalier Universitaire Guillaume et René Laennec, K. Buffenoir Neurotraumatologie Centre Hospitalier
Universitaire de Nantes Hôtel Dieu.
Mots-clés : Hémorragie cérébro-méningée, Évacuation, Exclusion chirurgicale,
Embolisation
Introduction :
L’enjeu thérapeutique est double pour les hémorragies cérébro-méningées (HCM) : sécuriser l’ané-
vrisme et évacuer l’hématome rapidement. Le traitement de référence est la chirurgie par exclusion
de l’anévrisme associé à l’évacuation de l’hématome intra-parenchymateux (HIC), cependant, certains
auteurs rapportent des cas d’embolisation première.
Matériel, Méthode :
À partir d’une série nantaise d’HCM pour des patients de plus de 18 ans, ayant un
HIC de plus de 30mL associé à une déviation de la ligne médiane de plus de 5mm, nous
présentons quelques cas cliniques illustrant les différentes prise en charge entre la
chirurgie exclusive et l’embolisation précédée ou succédée de l’évacuation de l’HIC.
Résultats :
/Sans réponse*
Conclusion :
Il est nécessaire de réaliser une étude comparative prospective comparant l’embolisation première à
la chirurgie exclusive afin de déterminer si l’embolisation a sa place dans la prise en charge des HCM.
- Tumoral - Tumoral
Caractéristiques cliniques et paracliniques des adénomes à prolactine : à propos de 22
casMarrakech MAROC
Auteurs :
A. CHAFIK, G. EL MGHARI, N. EL ANSARI Service d’Endocrinologie diabétologie et maladies métaboliques.
Laboratoire PCIM, FMPM, Université Cadi Ayad. CHU Mohamed VI. A. CHAFIK, G. EL MGHARI, N. EL ANSARI Service d’Endocrinologie diabétologie et maladies métaboliques. Laboratoire PCIM, FMPM, Université Cadi Ayad. CHU Mohamed VI.
Mots-clés : adénome à prolactine
Introduction :
Introduction : Les adénomes à prolactine représentent le type le plus fréquent d’adénome hypophysaire dont la présentation clinique dépend de la taille tumorale. Les signes de retentissement tumoral
constituent surtout le mode de révélation des macro adénomes hypophysaires (tumeurs supérieures
à 10mm), alors que les micro adénomes (tumeurs inférieures à 10 mm) sont révélées par une galactorrhée et/ou aménorrhée chez la femme, et par des troubles sexuels essentiellement chez l’homme.
Objectif de ce travail est de décrire les caractéristiques cliniques et paracliniques des adénomes à prolactine.
Matériel, Méthode :
Patients et méthodes : Étude prospective transversale de février 2013 jusqu’à janvier 2015 rassemblant 22 cas d’adénomes à prolactine, avec études des caractéristiques cliniques et paracliniques chez
ces patients.
Résultats :
Résultats : Il s’agit de 18 femmes et 6 hommes, avec un âge moyen de 35ans chez la femme et 39 ans
chez l’homme. La symptomatologie la plus fréquente motivant la consultation était une galactorrhée
chez 76% des patientes, cette galactorrhée était soit isolée soit associée à une aménorrhée chez 40%
des femmes. Les autres circonstances diagnostiques étaient une baisse de la libido chez 83% des
hommes, des céphalées avec troubles visuels dans 26% des cas. Concernant l’exploration hormonale,
l’hyperprolactinémie était associée à une insuffisance antéhypophysaire chez 46% des cas, une insuffisance thyréotrope isolée dans 38% des cas, une insuffisance corticotrope isolée dans 15% des cas, un
hypogonadisme hypogonadotrope isolée dans 7% des cas. Un adénome mixte (prolactine et GH) a été
observé chez une patiente. La taille moyenne de l’adénome était de 48mm (2mm à 70mm) , avec un
retentissement ophtalmologiques chez 87% des patients. Dans notre série 7 patients ont été opérés,
les autres ont reçu un agoniste dopaminergique le plus souvent la cabergoline.
Conclusion :
Conclusion : Les adénomes à prolactine sont souvent révélés par une galactorrhée chez la femme et
des trouble sexuels chez l’homme. L’exploration hormonale retrouve une insuffisance antéhypophysaire dans presque la moitié des cas, avec un retentissement ophtalmologiques dépendant de la taille
tumorale. La prise en charge actuelle du prolactinome s’est simplifiée et mieux codifiée. Le traitement
médical reste le traitement de première intention.
- Malformatif - Malformatif
Défis de diagnostic étiologique devant une aménorrhée secondaire illustré à travers une
observationMarrakech MAROC
Auteurs :
Service d’Endocrinologie diabétologie et maladies métaboliques. Laboratoire PCIM, FMPM, Université
Cadi Ayad. CHU Mohamed VI Service d’Endocrinologie diabétologie et maladies métaboliques. Laboratoire PCIM, FMPM, Université Cadi Ayad. CHU Mohamed VI
Mots-clés : aménorrhée secondaire, étiologie, traitement
Introduction :
Introduction : L’aménorrhée secondaire témoigne d’une atteinte de l’axe hypothalamo hypophysaire
ovarien ou anomalie du tractus producteurs, dont le diagnostic étiologique est souvent complexe, mais
une démarche diagnostique bien conduite avec un bilan hormonal indispensable permet une orientation étiologique précise.
Matériel, Méthode :
On rapporte l’observation d’une patiente consultant pour aménorrhée secondaire avec au bilan étiologique une atteinte centrale et périphérique, un kyste de la poche de Rathke et une insuffisance ovarienne prématurée.
Résultats :
Cas clinique :Il s’agit d’une patiente de 35ans consultant pour une aménorrhée secondaire évoluant
depuis 5ans, associée à des bouffés de chaleurs. Avec des céphalées depuis 7ans diffuses, soulagée
partiellement par prise d’antalgique, sans vomissements, avec brouillard visuel depuis 1an, sans signe
d’insuffisance corticotrope ni thyréotrope. A l’examen clinique , on note un IMC à 25,63kg/m², un bon
développement des caractères sexuel secondaires, sans syndrome dysmophique. Au bilan , on objective un hypogonadisme hypergonadotrope avec FSH=89,20 mUI/ ; LH=60,73mUI/ml ; Oestradiol
5ng/l, sans autre anomalie au reste de l’hypophysogramme. Avec à l’IRM hypophysaire un Kyste de
la poche de Rathke de 9,3*11,6*5mm, qui refoule la tige pituitaire en avant et la post hypophyse en
arrière, avec un amincissement du parenchyme de l’antéhypophyse. Le complément par un bilan de
retentissement a objectivé une ostéopénie au niveau du rachis avec un T-score à -2,0 , un fond d’œil
normal et un champs visuel normal. Un caryotype est prévu dans deux mois. Le défi a été discuter lors
d’un staff multidisciplinaire avec les neurochirurgiens pour une prise en charge des deux atteintes,
avec décision de traiter l’atteinte périphérique par traitement substitutif et induction d’ovulation, avec
surveilleance l’atteinte centrale vu l’absence de retentissement.
Conclusion :
Conclusion : Cet observation illustre le défi de diagnostique étiologique devant l’association aléatoire
de deux atteintes à différent niveau de l’axe hypothalamo hypophysaire ovarien, devant laquelle il est
indispensable d’argumenter la prise en charge adéquate qui cible l’étiologie à l’origine de la symptomatologie et respectée d’autre atteinte de découverte fortuite après bien sûre éliminer tout éventuel
retentissement.
Table ronde
- Dégénératif / Degenerative - Dégénératif / Degenerative
Chirurgie du rachis lombaire du sujet de plus de 80 ans : revue de la littérature
Auteurs :
E BORD. Service de neurochirurgie-neurotraumatologie. CHU de Nantes E BORD. Service de neurochirurgie-neurotraumatologie. CHU de Nantes
Mots-clés : Age. Comorbidités. Pronostic. Techniques
Introduction :
Un âge supérieur à 80 ans a longtemps été et reste parfois synonyme (sauf cas exceptionnel ou urgence) de contre- indication systématique à une quelconque chirurgie lombaire, le rapport bénéfice/
risque d’une telle prise en charge étant systématiquement considéré comme défavorable. Quelques «
courageux » s’y sont lancés, d’abord de façon anecdotique puis plus régulièrement constituant ainsi
des séries à l’origine de publications qui restent toutefois peu nombreuses.
Matériel, Méthode :
Ces dernières ont rapidement montré que le bénéfice fonctionnel était net et souvent supérieur à celui
de sujets plus jeunes. Le taux de complications est évalué aux alentours de 20 %. Il n’est pas objectivé
de surmortalité. Ce bénéfice chirurgical est bien évidement à mettre en parallèle avec le risque opératoire induit par le nombre et l’intensité des co-morbidités, l’age du patient ne devenant qu’un épiphénomène. Un grand nombre des publications se sont axées sur l’analyse de ces pathologies associées,
leur quantification pour aboutir à la détermination la plus précise possible de la raisonnabilité d’une
chirurgie lombaire en fonction de sa « lourdeur » (nombre de niveaux traités, transfusions, approche
mini-invasive, durée d’hospitalisation…).
Résultats :
Au-delà de 3 comorbidités et à fortiori si l’une d’elle est décompensée, la chirurgie devient plus aléatoire. Plusieurs grilles d’analyse sont proposées (index de Charlson, Cumulative Illness Rating Scale,
Functional Comorbidity Index…). Les considérations techniques ne sont pas oubliées. La lourdeur de
la chirurgie et l’intérêt du mini-invasif, la problématique de l’ostéoporose (montages plus souples, vis
cimentées…), la qualité de la fusion osseuse ont été étudiées.
Conclusion :
Au final, tous s’accordent sur l’importance d’une analyse la plus fine possible du rapport bénéfice/
risque avec réalisation d’un geste le plus adapté en limitant toutefois les chirurgies extensives. L’âge
du patient ne constituent pas un critère majeur (on en revient à la notion d’âge physiologique) hormis
pour le bénéfice fonctionnel plus favorable après 80 ans.
- Tumoral - Tumoral
Méningiomes radio-associés : Une série de 9 patients et revue de la littérature Lille,
France
Auteurs :
R Aboukais MD 1*, Y Ouammou MD, F Zairi, MD1, E Le Rhun, MD1, J-P Lejeune, MD, PhD 1,3, 4, N Reyns,
MD, PhD 1,3,4 R Aboukais MD 1*, Y Ouammou MD, F Zairi, MD1, E Le Rhun, MD1, J-P Lejeune, MD, PhD
1,3, 4, N Reyns, MD, PhD 1,3,4
Mots-clés : Méningiome, grade 2, radiothérapie, radio-associé
Introduction :
Les méningiomes intracrâniens radio-associés sont rares mais possèdent un potentiel important de
progression. Peu d’études se sont focalisées uniquement sur les méningiomes radio-associés de grade
2. Nous rapportons l’histoire naturelle des patients suivis pour un méningiome radio-associé de grade
2 dans notre centre.
Matériel, Méthode :
: C’est une étude rétrospective incluant tous les patients (3 femmes, 6 hommes) opérés d’un méningiome radio-associé de grade 2 dans notre centre entre 1996 et 2010. Le grade histologique a été
évalué selon la classification 2007 de l’OMS. La tumeur a été considérée comme radio-associée si le
patient avait des antécédent de radiothérapie crânienne (1 an au moins avant le diagnostic). Un suivi
clinique et radiologique par IRM cérébrale a été entrepris à partir du diagnostic de la tumeur radio-associée afin de détecter toute progression ou récidive tumorale. Toute décision de traitement a été systématiquement discutée en réunion multidiciplinaire.
Résultats :
L’âge au diagnostic moyen de nos patients était de 34 ans (25-55 ans) et le suivi moyen était de 77
mois (31-180 mois). Le délai moyen entre la première irradiation crânienne et le diagnostic du méningiome radio-induit de grade 2 était de 23 ans (16-33 ans). Une méningiomatose a été notée chez 4 patients. Une récidive locale après la première chirurgie a été constatée chez 4 patients avec une survie
sans progression tumorale respectivement de 15, 23, 35 et 47 mois. Chez ces 4 patients, 7 chirurgies,
3 radiochirurgies Gammaknife et une radiothérapie focale ont été réalisées lors du suivi. Une progression tumorale à distance du foyer opératoire a été notée chez un patient ayant une méningiomatose.
Au dernier contrôle, 2 patients avaient des troubles occulomoteurs sévères et un patient nécessitait
une prise en charge palliative en raison de la progression de méningiomes multiples.
Conclusion :
Le méningiome radio-associé de grade 2 est une maladie grave survenant le plus souvent les hommes
jeunes. Bien que la chirurgie reste le traitement principal, le potentiel de progression de ces tumeurs
nécessite parfois la discussion d’une nouvelle radiothérapie focale adjuvante. Le rôle de la radiochirurgie reste également à préciser.
Hemiparkinsonism secondary to sphenoid wing meningioma
- Tumoral - Tumoral
Auteurs :
A-S Kleib, E Sid’Ahmed, SM Salihy, N Boukhrissi , Diagana M, Soumare O A-S Kleib, E Sid’Ahmed, SM Salihy,
N Boukhrissi , Diagana M, Soumare O
Mots-clés : Intracranial meningioma, Parkinson’s disease, Hemiparkinsonism
Introduction :
Parkinson’s disease (PD) is a progressive chronic neurodegenerative movement disorder characterized by tremor, muscular rigidity, and slowness of movement. A positive response to dopaminergic
therapy is required to fulfill the criteria for the diagnosis of idiopathic PD. Intracranial neoplasms are
a rare cause of secondary parkinsonism. We report, the case of a patient with right hemiparkinsonism
due to the left sphenoid wing meningioma.
Matériel, Méthode :
A 41 year-old Woman presented with mild slowness of movement on the right side starting four months prior to admission. Neurological Examination showed slight rest tremor of the right hand, moderate bradykinesia and rigidity. She had been taking medication for Parkinson’s disease, namely levodopa, for 4 months without any benefit. the patient was submitted to gadolinium-enhanced brain MRI,
which showed a large left sphenoid wing tumor, probably meningioma, with significant peri-lesional
edema extending up to the basal ganglionic region with midline shift. Total excision of tumor was
done. The right hemiparkinsonian signs were completely resolved in 7 days after the surgery. Histological examination of the tumor showed that it was a meningioma WHO grade 1.
Résultats :
Conclusion :
The first case of a space occupying lesion involving the substantia nigra (SN) was described in 1893,
Since then, other cases have been described. In a large series of 907 patients with supratentorial tumors sparing the basal ganglia, the 0.3% presented with parkinsonism . Parkinson’s disease is a degenerative pathology involving the SN. The basal ganglia play a special role in motor function. However
the presence of a tumor compressing the thalamus or the deep veins which drain the basal ganglia,
may give rise to significant dysfunction of the SN system. We can establish the existence of a causal relationship because of the fact that in our case the Parkinsonian symptoms disappeared after the operation.
- Hydrocéphalie / Hydrocephaly - Tumoral - Hydrocéphalie / Hydrocephaly - Tumoral
Tumeur glioneuronale à rosettes du pulvinar chez une femme de 75 ans - A propos d’un
cas
Auteurs :
M.d.N. SANTIN, H. CEBULA, J. TODESCHI, S. CHIABBARO, D. CHAUSSEMY M.d.N. SANTIN, H. CEBULA, J.
TODESCHI, S. CHIABBARO, D. CHAUSSEMY
Mots-clés : glioneuronale rosettes pulvinar rare
Introduction :
Les tumeurs glioneuronales à rosettes sont des tumeurs primitives du système nerveux central rares
et classées grade I selon WHO en 2007. Les premiers cas décrits étaient localisés au 4ème ventricule. Ce
sont des tumeurs de l’adulte jeune avec une légère prédominance féminine. Récemment, de nouvelles
localisations ont été décrites dans la littérature : le nerf optique, l’angle ponto-cérébelleux, la région
pinéale et la moelle épinière. Nous présentons ici le cas d’une femme de 75 ans atteinte d’une tumeur
glioneuronale à rosettes du pulvinar avec dissémination intra-ventriculaire et hémorragie intra-tumorale. Ceci est un cas exceptionnel, autant par l’âge de la patiente que par la localisation tumorale.
Matériel, Méthode :
Il s’agit d’une patiente de 75 ans consultant pour des céphalées et des vertiges. L’IRM cérébrale décrit
une lésion multifocale et exophytique du pulvinar gauche, à composante hémorragique, avec présence
de calcifications, prenant le contraste après injection de Gadolinium, associée à une hydrocéphalie
tri-ventriculaire. Elle fut opérée par voie transfrontale transventriculaire sous endoscopie. En raison
de l’observation per-opératoire d’une dissémination tumorale au niveau du 3ème ventricule, nous avons
décidé de réaliser une simple biopsie complétée d’une ventriculocisternostomie. L’histologie a révélé
une tumeur glioneuronale à rosettes. Le traitement retenu par la suite fut une surveillance clinico-radiologique.
Résultats :
Les tumeurs glioneuronales à rosettes sont des entités rares décrites récemment dans la littérature.
En 2007, ces tumeurs ont été classées grade I WHO. Ces tumeurs ont une croissance lente et leur évolution à long terme est inconnue. Les localisations classiques sont le 4èmeventricule, l’aqueduc de
Sylvius, le vermis cérébelleux et la glande pinéale. Selon la littérature, une exérèse incomplète suivie
d’une simple surveillance permet une survie à long terme en cas de tumeur inextirpable et/ou de dissémination intra-ventriculaire.
Conclusion :
Nous décrivons ici le cas rare d’une tumeur glioneuronale à rosettes à composante hémorragique et
dissémination intra-ventriculaire, localisée au pulvinar, chez une femme de 75 ans. Il s’agit du premier
cas présentant ces caractéristiques, selon nos connaissances.
- Tumoral - Tumoral
Traitement chirurgical d’un PECome osseux rachidien : A propos d’un cas. Revue de la
littérature
Auteurs :
R.MADKOURI, M. GRELAT, J.B. DEBAUX, K.L. MOURIER Service de neurochirurgie, Bocage central, CHRU
de DIJON R.MADKOURI, M. GRELAT, J.B. DEBAUX, K.L. MOURIER Service de neurochirurgie, Bocage central, CHRU de DIJON
Mots-clés : PECome, rachis tumoral
Introduction :
Les PEComes sont des tumeurs à cellules épithélioïdes péri vasculaires. Ce sont des tumeurs mésenchymateuses rares, caractérisées par une prolifération périvasculaire de cellules épithélioïdes, exprimant des marqueurs mélanocytaires et musculaires lisses. Les PEComes osseux sont exceptionnels.
Nous rapportons le troisième cas de PECome rachidien de la littérature.
Matériel, Méthode :
Il s’agit d’un homme de 50 ans qui présentait des lombo-radiculalgies bilatérales d’horaires inflammatoires résistants aux traitements médicaux. On ne retrouvait pas de déficit neurologique objectif. Le bilan d’imagerie retrouvait plusieurs masses tissulaires polylobées dont la lésion principale comprimait
le fourreau dural au niveau L2. Deux autres lésions étaient retrouvées dans l’espace rétropéritonéal
(sous rénale gauche et sous psoatique). Le diagnostic histologique de PECome a été réalisé par une
biopsie chirurgicale. Après discussion multidisciplinaire il a été proposé une réduction chirurgicale
maximale des lésions tumorales, la chimiothérapie et la radiothérapie n’ayant pas d’efficacité démontrée. Une exérèse a été réalisée de la lésion de L2 associée à une ostéosynthèse postérieure. Puis un
abord antérolatéral rétropéritonéal a été effectué pour l’exérèse des lésions para vertébrales gauches.
Le diagnostic de PECome osseux était confirmé. Les suites postopératoires ont été simples.
Résultats :
Les PEComes sont des tumeurs de topographie ubiquitaire. Les formes osseuses métastatiques ou primitives sont exceptionnelles. Il y a au total 7 cas rapportés dans la littérature dont deux cas d’atteinte
vertébrale (thoracique et lombaire).Nous rapportons ici le 3ème cas de PECome rachidien de la littérature. L’incidence des récidives est de 7 à 8%. Des métastases sont retrouvées dans 17 à 20% des cas.
Conclusion :
Le marqueur mélanocytaire le plus sensible est l’HMB45, positif dans 92 à 100 % des cas. Plusieurs
thérapeutiques ont été rapportées dans la littérature comprenant la résection chirurgicale, la radiothérapie, la chimiothérapie, l’embolisation artérielle, la thérapie ciblée. Le traitement chirurgical reste
le seul traitement dont l’efficacité est démontrée.
- Tumoral - Tumoral
Traitement chirurgical d’un PECome osseux rachidien : A propos d’un cas. Revue de la
littérature
Auteurs :
R.MADKOURI, M. GRELAT, J.B. DEBAUX, K.L. MOURIER Service de neurochirurgie, Bocage central, CHRU
de DIJON R.MADKOURI, M. GRELAT, J.B. DEBAUX, K.L. MOURIER Service de neurochirurgie, Bocage central, CHRU de DIJON
Mots-clés : PECome, rachis tumoral
Introduction :
Les PEComes sont des tumeurs à cellules épithélioïdes péri vasculaires. Ce sont des tumeurs mésenchymateuses rares, caractérisées par une prolifération périvasculaire de cellules épithélioïdes, exprimant des marqueurs mélanocytaires et musculaires lisses. Les PEComes osseux sont exceptionnels.
Nous rapportons le troisième cas de PECome rachidien de la littérature.
Matériel, Méthode :
Il s’agit d’un homme de 50 ans qui présentait des lombo-radiculalgies bilatérales d’horaires inflammatoires résistants aux traitements médicaux. On ne retrouvait pas de déficit neurologique objectif. Le bilan d’imagerie retrouvait plusieurs masses tissulaires polylobées dont la lésion principale comprimait
le fourreau dural au niveau L2. Deux autres lésions étaient retrouvées dans l’espace rétropéritonéal
(sous rénale gauche et sous psoatique). Le diagnostic histologique de PECome a été réalisé par une
biopsie chirurgicale. Après discussion multidisciplinaire il a été proposé une réduction chirurgicale
maximale des lésions tumorales, la chimiothérapie et la radiothérapie n’ayant pas d’efficacité démontrée. Une exérèse a été réalisée de la lésion de L2 associée à une ostéosynthèse postérieure. Puis un
abord antérolatéral rétropéritonéal a été effectué pour l’exérèse des lésions para vertébrales gauches.
Le diagnostic de PECome osseux était confirmé. Les suites postopératoires ont été simples.
Résultats :
Les PEComes sont des tumeurs de topographie ubiquitaire. Les formes osseuses métastatiques ou primitives sont exceptionnelles. Il y a au total 7 cas rapportés dans la littérature dont deux cas d’atteinte
vertébrale (thoracique et lombaire).Nous rapportons ici le 3ème cas de PECome rachidien de la littérature. L’incidence des récidives est de 7 à 8%. Des métastases sont retrouvées dans 17 à 20% des cas.
Conclusion :
Le marqueur mélanocytaire le plus sensible est l’HMB45, positif dans 92 à 100 % des cas. Plusieurs
thérapeutiques ont été rapportées dans la littérature comprenant la résection chirurgicale, la radiothérapie, la chimiothérapie, l’embolisation artérielle, la thérapie ciblée. Le traitement chirurgical reste
le seul traitement dont l’efficacité est démontrée.
- Vasculaire / Vascular - Vasculaire / Vascular
SIDEROSE SUPERFICIELLE SYMPTOMATIQUE DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL
REVELANT UNE FAVD CERVICALE C1-C2 : A PROPOS D’UN CAS REVUE DE LA
LITTERATURE
Auteurs :
R.MADKOURI, M.GRELAT, M. LLEU, C.CAO, R.BEHR, K.L. MOURIER Service de neurochirurgie, Bocage central, CHRU de DIJON R.MADKOURI, M.GRELAT, M. LLEU, C.CAO, R.BEHR, K.L. MOURIER Service de neurochirurgie, Bocage central, CHRU de DIJON
Mots-clés : sidérose du système nerveux, fistule artério-veineuse, hémorragie sous arachnoidienne
Introduction :
La sidérose superficielle (SS) du système nerveux central est rare, et résulte d’un dépôt d’hémosidérine à la surface du système nerveux central (SNC). Elle survient à la suite d’hémorragies sous-arachnoïdiennes chroniques ou récidivantes. Le caractère pathogène de la SS se présente sous la forme
d’une surdité progressive, d’une ataxie ou d’une myélopathie. Dans de nombreux cas, aucune étiologie
n’est retrouvée. Nous rapportons le cas d’une fistule durale rachidienne pouvant être la cause d’une SS.
Matériel, Méthode :
Il s’agit d’un homme de 58 ans qui présentait des troubles de conscience. Il présentait un tableau cérébelleux, un syndrome tétrapyramidal, une surdité bilatérale et une détérioration cognitive. Le scanner
cérébral révélait une hémorragie méningée périmésencéphalique. L’IRM cérébrale révélait, sur les
séquences écho de gradient, un liseré hypo-intense à la surface du cortex cérébral. Une artériographie cérébrale retrouvait une fistule durale à drainage veineux périmédullaire dans le foramen C1C2
gauche alimentée par l’artère vertébrale. La fistule durale a été traitée chirurgicalement.
Résultats :
L’incidence de la SS est estimée à 0,15 %, et seulement 15 % des patients seraient symptomatiques.
L’installation des signes cliniques est progressive. L’IRM est l’examen de référence pour le diagnostic
de la SS avec les séquences T2 en écho de gradient. Dans la littérature 35 à 50% des SS rapportées
n’ont pas d’étiologie retrouvée. Des malformations vasculaires et des lésions tumorales sont des étiologies classiques à rechercher. Un traitement chirurgical ou un traitement anticoagulant peuvent favoriser la SS.
Conclusion :
Dans notre observation, on peut se poser la question du rôle de la fistule cervicale dans la SS. Dans
notre cas, l’hémorragie sous arachnoïdienne périmésencéphalique justifiait le traitementde la fistule.
Le recul est insuffisant pour juger du résultat du traitement de la fistule sur la SS. Le traitement de la
cause du saignement favorise la stabilisation de cette pathologie chronique et permet d’améliorer sa
symptomatologie.
- Pédiatrie / Pediatric - Pédiatrie / Pediatric
TRAITEMENT PAR VOIE ANTERIEURE D’UNE LUXATION CERVICALE SPONTANEE CHEZ UN ENFANT SUIVI POUR UNE SYNOSTOSE SPONDYLO-CARPO-TARSIENNE
Auteurs :
L Terrier, Service de Neurochirurgie, CHU Charles Nicolle, ROUEN ; V Gilard, Service de Neurochirurgie, CHU Charles Nicolle, ROUEN ; J Lechevallier, Service d’Orthopédie Pédiatrique, CHU Charles Nicolle,
ROUEN ; P Freger, Service de Neurochirurgie, CHU Charles Nicolle, ROUEN ; F Proust, Service de Neurochirurgie, CHU Charles Nicolle, ROUEN L Terrier, Service de Neurochirurgie, CHU Charles Nicolle, ROUEN
; V Gilard, Service de Neurochirurgie, CHU Charles Nicolle, ROUEN ; J Lechevallier, Service d’Orthopédie
Pédiatrique, CHU Charles Nicolle, ROUEN ; P Freger, Service de Neurochirurgie, CHU Charles Nicolle,
ROUEN ; F Proust, Service de Neurochirurgie, CHU Charles Nicolle, ROUEN
Mots-clés : synostose spondylo-carpo-tarsienne, luxation cervicale, traitement
Introduction :
Introduction La synostose spondylo-carpo-tarsienne (SS) est un syndrome rare, caractérisé par un
défaut de segmentation vertébrale, avec cliniquement une statique cypho-scoliotique et radiologiquement, des fusions vertébrales et carpo-tarsiennes.
Matériel, Méthode :
Nous rapportons le cas d’un enfant de 5 ans, suivi pour une SS, qui a été traité chirurgicalement d’une
luxation spontanée C4-C5.
Résultats :
Cas clinique Nous rapportons le cas d’un enfant de 5 ans, atteinte d’un SS, présentant une luxation
C4-C5 de découverte fortuite. Sur l’imagerie par résonnance magnétique rachidienne, une luxation
antérieure bi-articulaire C4-C5 était retrouvée avec une souffrance médullaire en regard. L’angio-scanner pré-opératoire mettait en évidence une malformation étendue du rachis cervico-dorsal avec un
antélisthésis de grade III de la vertèbre C4 sur la vertèbre C5. L’indication opératoire était posée devant cette luxation asymptomatique mais associée un risque neurologique non négligeable du fait de
la compression médullaire débutante. La traction cervicale associée à la curarisation de l’anesthésie
générale a permis une réduction, complétée par une microdiscectomie au niveau de l’espace inter-vertébral C4-C5. Une arthrodèse antérieure avec mise en place d’un greffon tibial a été réalisée dans le
même temps. Les suites opératoires étaient simples avec une immobilisation complète par une minerve pour une durée de 3 mois.
Conclusion :
Discussion Cette observation pose le problème de la stratégie thérapeutique chez des patients asymp-
tomatiques auxquels on propose un geste chirurgical non dénué de morbidité. La SS donne lieu a une
authentique fusion vertébrale, d’où la nécessité d’un montage extensif. Le choix de la voie antéro-latérale proposée dans notre situation, respectueuse de la musculature postérieure du cou, parait adapté
du fait de la réduction partielle de la luxation en pré-opératoire. Les voies postérieures et circonférentielles peuvent se discuter, en effet, notre abord comportait un risque vasculaire notamment par le
passage du ligament vertébral commun antérieur. Aucune donnée n’est disponible dans la littérature
sur cette situation clinique originale et sa prise en charge thérapeutique.
- Base du crâne - Tumoral - Base du crâne - Tumoral
Mucocèle fronto-ethmoïdale : cas clinique et revue de la littérature
Auteurs :
ALJOHANI H., CEBULA H., SANTIN MdN, HAJHOUJI F., CHIBBARO S., CHAUSSEMY D., ALJOHANI H., CEBULA H., SANTIN MdN, HAJHOUJI F., CHIBBARO S., CHAUSSEMY D.,
Mots-clés : Mucocèle, fronto-ethmoïdale, reconstruction de l’orbite, Cairns
Introduction :
Les mucocèles des sinus paranasaux sont des lésions épithéliales contenant du mucus, de croissance
lente, étendues et ostéolytiques, qui peuvent envahir les structures environnantes telles que l’orbite
et la cavité intracrânienne. Elles résultent de l’obstruction des ostiums des sinus avec accumulation de
liquide dans ces cavités, ce qui conduira à éroder la paroi osseuse. Les mucocèles fronto-ethmoïdales
sont des localisations rares qui peuvent avoir différentes manifestations ophtalmiques par effet direct
sur les cavités orbitaires.
Matériel, Méthode :
La mucocèle s’étend depuis le ou les sinus vers les structures avoisinantes telles que l’orbite, la voûte
crânienne et les parties molles de la face. L’érosion des parois osseuses se produit généralement à la
partie la plus mince : la portion horizontale de l’ethmoïde dans 90% des cas. Le tableau clinique varie
en fonction de la région concernée, ce qui peut causer une algie faciale, des céphalées, une obstruction nasale, une diplopie, une baisse de l’acuité visuelle, une exophtalmie, un œdème facial, un abcès
cérébral, une pneumo-encéphalocèle et une méningite. Suite à la chirurgie, la majorité des patients
porteurs de mucocèles fronto-ethmoïdo-orbitaires présente une bonne évolution avec régression de
l’exophtalmie, des limitations de mouvements oculaires, et une baisse de la pression intraoculaire.
Résultats :
Il s’agissait d’une patiente de 16 ans qui s’est présentée pour une exophtalmie gauche évoluant depuis
quelques semaines. L’IRM cérébrale a montré une lésion fronto-ethmoïdale de 60mm*55mm, dont les
caractéristiques radiologiques étaient évocatrices d’une mucocèle. Bien que la chirurgie endoscopique
des sinus, technique peu invasive, soit de plus en plus indiquée pour le traitement des mucocèles de la
face, nous avons décidé de traiter notre patient par voie transcrânienne. Une incision bicoronale ainsi
qu’un volet osseux frontal bilatéral nous ont permis une bonne exposition des sinus frontaux et du toit
de l’orbite. En per-opératoire, nous avons constaté que la partie supérieure gauche de l’os frontal et le
toit de l’orbite étaient érodés par la mucocèle. Nous avons procédé à une cranialisation des sinus frontaux et ethmoïdaux qui ont été oblitérés moyennant une plastie par l’épicrâne. Nous avons préféré la
technique transcrânienne car elle offre une bonne exposition, un excellent drainage des sinus frontaux
et permet une reconstruction du toit de l’orbite.
Conclusion :
Nous décrivons le cas rare d’une mucocèle fronto-ethmoïdo-orbitaire traitée par voie transcrânienne
par une incision de Cairns. Nous avons privilégié l’approche chirurgicale traditionnelle externe au
drainage endoscopique vu l’érosion osseuse frontale et du toit de l’orbite en vue d’une reconstruction
de ceux-ci.
- Fonctionnel / Functional - Fonctionnel / Functional
Stimulation Cérébrale Profonde dans le noyau ventral oralis antérieur pour le traitement
de la Dystonie post-anoxique, case report et revue de la littérature. Abou Dhabi, Emirats
Arabes Unis
Auteurs :
M Mansour, Universal Hospital, Abou Dhabi, Emirats Arabes Unis. Y-M Mansour University of Western
Sydney, Australia et Janardan Vaidyanathan, Medtronic Middle East, Mumbai, India M Mansour, Universal Hospital, Abou Dhabi, Emirats Arabes Unis. Y-M Mansour University of Western Sydney, Australia et
Janardan Vaidyanathan, Medtronic Middle East, Mumbai, India
Mots-clés : Dystonie post-anoxique, Stimulation Cérébrale Profonde, Globus Pallidus Interne, Noyau
Ventralis oralis antérieur
Introduction :
Introduction : La stimulation du Globus pallidus interne est considérée comme le meilleur choix pour
les patients qui présentent une dystonie primaire. Quand il y a des lésions structurelles du GPi , nous
nous abstenons généralement de l’implantation des électrodes dans la zone lésée , bien que les patients souffrent de handicaps graves et la douleur. Notre objectif était de confirmer que le noyau Ventral oralis antérieur (VOA) est une cible potentielle de la stimulation cérébrale profonde pour le traitement de la dystonie post- anoxique.
Matériel, Méthode :
Patient et Méthodes : Un patient de 38 ans s’est présenté avec des troubles dystoniques généralisées
sévères 10 ans après un coma anoxique de 3 jours. Différents traitements avaient été essayes sans
succès. Il souffrait de douleurs et de déformations articulaires notamment au cou, épaules, poignets
et doigts. L’IRM montrait des anomalies structurelles bilatérales du GPi à type de nécrose. Nous avons
décidé d’implanter deux électrodes DBS dans VOA, puisque c’est la principale voie de sortie des fibres
motrices du GPi et cliniquement l’état clinique du patient s’est dégradé progressivement, il était incapable de marcher, parler, manger et de parler. Une stimulation chronique monopolaire a Haute fréquence a été effectuée (185 Hz, 250 microsecondes), l’amplitude a été augmentée graduellement et le
patient a été suivi régulièrement pendant 12 mois.
Résultats :
Résultats : L’état fonctionnel et les activités de la vie quotidienne ont commencé à s’améliorer au bout
de 3 semaines postopératoires. Le patient était progressivement capable de marcher avec aide, manger, vocaliser, et avait nettement moins de douleurs musculaires et articulaires. A 12 mois, l’échelle de
la dystonie BFM améliorée de 48%, UPDRS est amélioré de 54 %.
Conclusion :
Conclusion : Notre cas confirme les bons résultats de la littérature obtenus dans DBS de la Voa dans
la dystonie post- anoxique. Le noyau ventral oralis antérieur ; zone de réception pallidale dans les
noyaux thalamiques pourrait être une nouvelle cible de stimulation lorsqu’il ya des lésions structurelles du GPI, notamment dans la dystonie post-anoxique
- Hydrocéphalie / Hydrocephaly - Malformatif - Hydrocéphalie / Hydrocephaly - Malformatif
Pure endoscopic management of fourth ventricle Arachnoid Cyst. Case report and literature
Auteurs :
ALJOHANI H., CEBULA H., SANTIN MdN, HAJHOUJI F., CHIBBARO S., CHAUSSEMY D., ALJOHANI H., CEBULA H., SANTIN MdN, HAJHOUJI F., CHIBBARO S., CHAUSSEMY D.,
Mots-clés : Arachnoid cysts, 4th ventricle, normal pressure hydrocephalus
Introduction :
Arachnoid cysts (AC) within the 4th ventricle are rare, and only few cases have been reported in the
literature. They are benign, congenital, non-neoplastic, extra-axial, intra-arachnoid lesions filled with
fluid similar to or exactly like cerebro-spinal fluid (CSF). The first report was published in 1979 on
a pediatric patient. Since then, to the best of our knowledge, only 10 cases have been reported up-to
date. About 75% of intracranial AC present before 3 years of age. Typical manifestations of the AC of
the 4th ventricle are normal pressure hydrocephalus, vertigo, ataxia, tinnitus and facial weakness. We
report our experience with a patient harboring a large 4th ventricle arachnoid cyst causing hydrocephalus and progressive increasing of intracranial pressure.
Matériel, Méthode :
It is now clear that AC are anomalies formed by a splitting or duplication of the arachnoid membrane
during the complex folding of the neural tube and formation of the subarachnoid cisterns. Today, endoscopic fenestration is the procedure of choice in the treatment of AC in many locations. The use of
an endoscope may be helpful during open surgery in order to visualize the upper part of the fourth
ventricle and detect eventually residual membranes. The first case of a fourth ventricle AC successfully
treated with a complete endoscopic cerebral procedure via the third ventricle, has been recently reported by Martinoni et al, having the advantage to allow to perform a third ventriculocisternostomy at
the same time. This procedure could prevent the development of a delayed hydrocephalus if there is
incomplete free pericystic CSF circulation (adherence, sedimentations, or incomplete collapse) or if a
cyst recurrence occurs.
Résultats :
We report the case of a 55 years old woman, otherwise healthy, presented to our outpatient clinic
with a six months history of progressive deterioration of short memory function associated to unbalancing and walking problem with repeated episodes of falling. An urgent brain CT scan followed by
MRI showed a dilated 4th ventricle due to an arachnoid cyst causing tri-ventricular hydrocephalus
with transependymal CSF resorption. Consent surgery was performed by pure anterior trans-frontal
endoscopic cyst fenestration/marsupialisation and standard 3rd ventriculostomy. The wake up was
uneventful ; the patient improved rapidly being able to be discharged home at day 7.
Conclusion :
4th ventricle AC are rare and sometimes either mistaken or misdiagnosed for communicating hydrocephalus. From our experience, we do believe that, when possible, the simple endoscopic cyst fenestration/marsupialisation and 3rd ventriculostomy could represent a valid and less invasive option to
treat such pathology in alternative to complete cyst opining or partial resection that is, up to date, still
considered, the gold standard management.
- Pédiatrie / Pediatric - Pédiatrie / Pediatric
Cas d’un ostéoblastome récidivant du vertex chez une enfant de 4 ans.
Auteurs :
B GRASSIOT, Service de Neurochirurgie pédiatrique, LYON A SZATHMARI, Service de Neurochirurgie pédiatrique, LYON PA BEURIAT, Service de Neurochirurgie pédiatrique, LYON A VALSILJEVIC, Service Anatomo-Pathologie, LYON D FRAPPAZ, IHOP, LYON C MOTTOLESE, Service de Neurochirurgie pédiatrique,
LYON B GRASSIOT, Service de Neurochirurgie pédiatrique, LYON A SZATHMARI, Service de Neurochirurgie pédiatrique, LYON PA BEURIAT, Service de Neurochirurgie pédiatrique, LYON A VALSILJEVIC, Service
Anatomo-Pathologie, LYON D FRAPPAZ, IHOP, LYON C MOTTOLESE, Service de Neurochirurgie pédiatrique, LYON
Mots-clés : osteoblastome - tumeur recidivante - crane
Introduction :
L’ostéoblastome est une tumeur bénigne rare qui représente seulement 1% des tumeurs osseuses. Il
peut se localiser sur tout le squelette mais présente une prédilection pour la colonne vertébrale et les
os longs. Il s’agit d’une tumeur qui évolue lentement et qui récidive que très rarement après exérèse.
Nous rapportons les résultats radiologiques et clinico-pathologiques d’un cas d’ostéoblastome récidivant du vertex.
Matériel, Méthode :
Il s’agit d’une enfant de 4 ans qui est adressée pour une tuméfaction importante et non douloureuse de
la voute du crâne avec un examen général et neurologique normal mais avec un œdème au fond d’œil.
Le scanner cérébral initial révèle une lésion médiane pariétale de la voûte crânienne, avec de nombreuses calcifications, très bien circonscrite, avec une réaction lytique des deux tables osseuses. Le
bilan est complété avec une IRM cérébrale qui confirme l’existence d’une lésion présentant des composantes tissulaires kystiques et calcifiées avec un effet de masse sur le sinus longitudinal supérieur.
Résultats :
Il a été décidé une exérèse chirurgicale qui s’est avérée extrêmement hémorragique avec une exérèse
macroscopiquement complète de la lésion et mise en place d’une cranioplastie. L’examen histologique
retrouve une lésion ostéolytique avec une composante anévrismatique importante associée à un
contingent plus cellulaire avec ostéogénèse et dont l’aspect fait retenir le diagnostic d’ostéoblastome
sans signe histologique de malignité. L’exérèse est in sano au niveau des limites latérales et externes
mais la fragmentation de la lésion ne permet pas d’apprécier les limites de résection intra crânienne.
Il a été décidé une surveillance clinique et radiologique sans traitement adjuvant nécessaire. A un an,
il est réalisé une nouvelle IRM sur laquelle on constate une récidive de la lésion exactement de même
localisation et de même aspect radiologique. L’enfant est opérée à nouveau et l’examen histologique
n’a pas apporté d’éléments diagnostiques nouveaux. Celui-ci a confirmé qu’il s’agissait d’une récidive
locale d’un ostéoblastome sans transformation maligne.
Conclusion :
Ce cas d’ostéoblastome de la voute présente deux particularités : d’une part sa localisation et d’autre
part son caractère récidivant. En effet, il est décrit de façon sporadique dans la littérature des cas l’ostéoblastome agressif et/ou récidivant, encore plus rarement sur des localisations crâniennes mais
jamais au niveau du vertex. Depuis la dernière exérèse, l’enfant a bénéficié d’une IRM en décembre
2014 où l’on constate une absence de récidive et d’un point de vue clinique elle présente toujours un
examen neurologique normal.
Intracranial Solitary Fibrous Tumor : A Case Report
- Tumoral - Tumoral
Auteurs :
ALJOHANI H., CEBULA H., SANTIN MdN, HAJHOUJI F., CHIBBARO S., CHAUSSEMY D., ALJOHANI H., CEBULA H., SANTIN MdN, HAJHOUJI F., CHIBBARO S., CHAUSSEMY D.,
Mots-clés : neoplasms, Solitary fibrous tumor,mesenchymal neoplasms, Epithelioid tumor
Introduction :
Intracranial solitary fibrous tumors (ISFTs) are rare mesenchymal neoplasms originating in the meninges. Most ISFTs are well circumscribed, dural-based masses, and the preoperative clinical diagnosis is often meningioma. These tumors were considered to have benign histopathological features at
onset, and anaplastic or malignant transformation resulting from multiple recurrences has been reported in only few patients.
Matériel, Méthode :
Primary Solitary fibrous tumor (SFT) involving the CNS was first reported in 1996. At the best of our
knowledge fewer than 100 cases of central nervous system SFT have been documented. After increased recognition of the SFT outside the thorax, it has also been described as directly involving the
neuraxis, both in the spine and in the brain. The main differential diagnosis of ISFT includes fibrous
meningioma and hemangiopericytoma ; it may also mimic schwannoma as a cerebellopontine angle
tumor. The most common presenting symptom was headache and vertigo otherwise the symptoms are
mostly related to tumor location.
Résultats :
Case 1 : Mr. L, patient of 54 years old, complained since May 2012 of unsteadiness of walk, headache
and vertigo at the onset intermittent. Cerebral MRI showed space occupying lesion at the free border
of the tentorium cerebelli, which compress over the lateral wall of the 4th ventricle without any evidence of cerebral hydrocephalus. A complete surgical resection was made. The result of the histopathology presented ISFT that situated at rare location. Case 2 : Mr. S, patient of 59 years old consulted
his dermatologist for a mass, which located at the upper left side of his scalp since six months. Cerebral MRI presented para sagittal post-central lift side mass, which distracted the skull bone and extend
to the subcutaneous tissue. Otherwise, the patient is completely asymptomatic. A complete surgical
resection was made. The result of the histopathology exhibited ISFT.
Conclusion :
ISFT usually show benign or indolent clinical behavior, but local recurrence after surgery and even
metastasis have been reported in a minority of cases. The correct diagnosis of solitary fibrous tumor
could be made only by histopathology. We describe two cases of ISFT treated successfully by complete
surgical resection.
- Fonctionnel / Functional - Malformatif - Fonctionnel / Functional - Malformatif
Spondylolyse cervicale chez une patiente atteinte d’ostéopétrose
Auteurs :
MK BEN HAMIDA, H BOUHALI, MA BEKKAY, M MEHERZI, S BOUHDIBA, M MESTIRI MK BEN HAMIDA, H
BOUHALI, MA BEKKAY, M MEHERZI, S BOUHDIBA, M MESTIRI
Mots-clés : RACHIS, SPONDYLOLYSE, OSTEOPETROSE,
Introduction :
La lyse isthmique au niveau du rachis cervical est rare avec seulement quelques cas rapportés dans la
littérature. Son association à une ostéopétrose a été décrite par plusieurs auteurs mais reste exceptionnelle ; elle est le plus souvent révélatrice de la maladie.
Matériel, Méthode :
Nous présentons à travers ce travail une nouvelle observation de spondylolyse cervical chez une patiente atteinte d’ostéopétrose.
Résultats :
Il s’agit d’une patiente âgée de 20 ans suivit dans le service pour une fracture de fatigue du fémur
gauche sur ostéopétrose traitée orthopédiquement, qui consulte pour des cervicalgies bilatérales suite
à un mouvement d’hyper-extension du rachis cervical. L’examen clinique était à la limite de la normale.
Le bilan radiologique a montré une lyse isthmique de C2. Devant l’absence de signes d’instabilité sur
les clichés dynamique la patiente a été traitée orthopédiquement.
Conclusion :
La spondylolyse avec ou sans spondylolisthésis est rare au niveau du rachis cervical. Elle a été rapportée pour la première fois par PERLMAN en 1951qui la décrit comme un défect de l’isthme vertébral,
zone paire et symétrique faisant la jonction entre les deux apophyses articulaires supérieure et inférieure. La présence de ces lésions chez des patients atteint d’ostéopétrose a été reconnue par SUZIKI
et SZAPANOS depuis les années quatre-vingts. La cause de cette spondylolyse reste controversée avec
une théorie congénitale qui se base sur l’association à des anomalies de développement embryonnaires chez ces patients cependant des autopsies de nouveaux nés n’ont pas révélé de spondylolyse.
Seul une dizaine de cas ont été rapporté dans la littérature. Sur une série de sept patients publiée en
1998 par MARTIN seulement 2 avaient une lyse isthmique cervicale.une seule observation portait
sur des localisations multiples. Sur le plan clinique, la lésion est le plus souvent asymptomatique découverte fortuitement sur une radiographie lors d’un traumatisme minime. Le traitement peut être
orthopédique avec un collier pour le rachis cervical ou un corset pour les patients présentant une atteinte lombaire. Mais ce traitement ne peut être envisagé qu’on absence de signes d’instabilité sur la
radiographies dynamiques pour le rachis cervical comme dans notre observation. Un cas d’arthrodèse
postérieure de C1 à C4 a été pratiqué dans la série de MARTIN mais avec une évolution vers la pseudarthrose à deux ans de recul. En conclusion, l’ostéopétrose devrait être reconnue comme une cause
de spondylolyse pathologiques qui peut affecter le rachis cervical ou lombaire, en particulier chez les
enfants. Le traitement orthopédique a donné de bons résultats.
- Tumoral - Tumoral
LOCALISATION RACHIDIENNE DES OSTEOBLASTOME – A PROPOS DE TROIS
CAS.
Auteurs :
MK BEN HAMIDA, H BOUHALI, MA BEKKAY, I HASSAIRI, S BOUHDIBA, M MESTIRI.Service d’orthopédie
adultes institut M.T.Kassab Manouba. MK BEN HAMIDA, H BOUHALI, MA BEKKAY, I HASSAIRI, S BOUHDIBA, M MESTIRI.Service d’orthopédie adultes institut M.T.Kassab Manouba.
Mots-clés : RACHIS , OSTEOBLASTOME, CHIRURGIE
Introduction :
L’ostéoblastome est une tumeur bénigne rare. Elle représente moins de 1 % de l’ensemble des tumeurs osseuses bénignes. Sa prédilection pour le rachis est connue (40%des cas).
Matériel, Méthode :
Nous présentons à travers ce travail 3 cas d’ostéoblastome (un au niveau du rachis cervical et deux au
niveau du rachis lombaire) et nous discutons les difficultés diagnostiques et thérapeutiques.
Résultats :
OBSERVATION N°1 : Il s’agit d’un patient âgé de 17 ans qui consulte pour une névralgie cervico-brachiale droite évoluant depuis 2 ans traités médicalement. L’examen trouve des névralgies de tout le
membre supérieur non systématisées sans déficit neurologique. La radiologie standard était normale
et le scanner a montré une lésion géodique pédiculaire inférieure qui souffle la corticale postéro-inférieur du pédicule. Le patient a eu une résection par voie postérieur avec apport spongieux et stabilisation par une minerve plâtrée. OBSERVATION N°2 : Il s’agit d’un jeune homme, âgé de 36 ans, qui
consulte pour des lombo-cruralgies. L’imagerie a montré l’aspect d’une image en cocarde faisant 3 cm
de diamètre et siégent au niveau de l’hémicorps vertébral de L1. La lésion était hyperfixante à la scintigraphie. Le traitement a consisté en une résection de tumeur par un double abord postérieur et antérieur en même temps opératoire avec stabilisation par plaque vissée et greffe osseuse. OBSERVATION
N°3 : Il s’agit d’un garçon âgé de 12 ans qui consulte pour des douleurs rachidiennes évoluant depuis
une année. L’examen clinique a trouvé une raideur rachidienne sans scoliose associée. La radiographie
standard a montré une ostéolyse de l’arc postérieur de L5. Le scanner a objectivé un processus lytique
intéressant le pédicule droit, les deux lames et l’apophyse épineuse de L5. Le patient a eu une résection en bloc de la lésion tumorale associée à une greffe osseuse et une instrumentation L4-S1.
Conclusion :
Cliniquement, l’ostéoblastome se manifeste essentiellement par des douleurs, la prédominance nocturne. Il s’accompagne d’une scoliose dans 50% des cas, essentiellement pour les localisations thoraco-lombaires. Les signes neurologiques peuvent s’observer dans 25 à 50%. L’aspect radiologique n’est
pas univoque. Il s’agit le plus souvent d’une lacune géographique dépassant habituellement 2 cm de dimension. Le scanner complète la radiographie simple en montrant l’expansion tumorale. L’IRM montre
la masse tumorale et l’anomalie de signal dans les parties molles adjacentes en rapport avec l’œdème
réactionnel. Le diagnostic de certitude n’est réalisé que par l’examen anatomopathologique, d’autant
que cette tumeur nécessite presque toujours un traitement chirurgical. En conclusion l’ostéoblastome
au niveau du rachis est une lésion rare. Il faut y penser devant des douleurs rachidiennes plus ou
moins associée à une scoliose. L’imagerie fait suspecter le diagnostic qui sera confirmé par l’examen
anatomo-pathologique. La résection chirurgicale doit être complète pour éviter la récidive.
- Tumoral - Autre - Tumoral - Autre
EXOSTOSE OSTEOGENIQUE DU RACHIS CERVICAL : UNE NOUVELLE OBSERVATION
Auteurs :
MK BEN HAMIDA, H BOUHALI, MA BEKKAY, I HASSAIRI, S BOUHDIBA, M MESTIRI.Service d’orthopédie
adultes institut M.T.Kassab Manouba. MK BEN HAMIDA, H BOUHALI, MA BEKKAY, I HASSAIRI, S BOUHDIBA, M MESTIRI.Service d’orthopédie adultes institut M.T.Kassab Manouba.
Mots-clés : osteochondrome, rachis cervical
Introduction :
L’ostéochondrome ou exostose ostéogénique est la plus fréquente des tumeurs osseuses bénignes. Il
peut être solitaire ou multiple rentrant dans le cadre de la maladie exostosante. La localisation vertébrale est estimée entre 1 et 4 %.
Matériel, Méthode :
Nous rapportons une nouvelle observation d’osteochondrome de la troisième vertèbre cervicale.
Résultats :
Il s’agissait d’une patiente âgée de 29 ans présentant une tuméfaction de la nuque augmentant progressivement de taille. L’examen clinique a trouvé une masse dure non douloureuse faisant 15cm de
diamètre sans réaction cutanée en regard et une limitation de l’extension du rachis cervical. L’examen
neurologique était normal.. Le bilan radiologique a montré une masse ossifiée développée au niveau
de l’espace cervical postérieur et la présence d’exostose au niveau de l’extrémité inférieur du fémur
et au niveau de l’extrémité supérieure du tibia droit. La TDM a trouvé une masse limitée à contours
polylobés en continuité avec l’épineuse de C3. La patiente a eu une exérèse en bloc de la masse osseuse
par voie postérieure. L’histologie confirme le diagnostic d’ostéochondrome et a éliminé les signes de
malignité.
Conclusion :
Le traitement de choix pour ces localisations vertébrales d’osteochondrome reste l’exérèse chirurgicale même pour les tumeurs asymptomatiques afin d’éviter la croissance parfois considérable de ces
tumeurs et surtout d’éviter la dégénérescence qui peut survenir dans 1 % des exostoses solitaires, et
dans 10 à 20 % en cas de maladie exostosante. L’étude histologique est indispensable après chaque
exérèse chirurgicale, d’une part pour confirmer le diagnostic et d’autre part pour éliminer toute transformation maligne. Le pronostic est bon puisqu’il s’agit le plus souvent d’une tumeur bénigne. Cependant, des récidives peuvent survenir après l’exérèse incomplète. en conclusion l’ostéochondrome est
une lésion osseuse bénigne, la localisation cervicale est rare. La précocité du diagnostic et du traitement permet d’éviter l’installation d’un déficit neurologique irréversible. L’IRM est l’examen de choix
permettant l’identification de la lésion osseuse, de son siège et de son retentissement sur les structures nerveuses.
- Dégénératif / Degenerative - Dégénératif / Degenerative
Pseudarthrose spontanée sur rachis ankylosé chez les patients porteurs de spondylarthrite ankylosante
Auteurs :
MK BEN HAMIDA, H BOUHALI, MA BEKKAY, M MEHERZI, S BOUHDIBA, M MESTIRI.Service d’orthopédie
adultes institut M.T.Kassab Manouba. MK BEN HAMIDA, H BOUHALI, MA BEKKAY, M MEHERZI, S BOUHDIBA, M MESTIRI.Service d’orthopédie adultes institut M.T.Kassab Manouba.
Mots-clés : spondylarthrite ankylosante
Introduction :
Plusieurs complications rachidiennes peuvent survenir chez un patient atteint de spondyloarthropathie ankylosante. Les lésions destructrices disco-vertébrales extensives sont connues mais rares et qui
peuvent s’accompagner de déséquilibre sagittal et symptomatologie douloureuse résistante au traitement médical.
Matériel, Méthode :
Nous rapportons à travers ce travail deux observations de pseudarthrose rachidienne spontanée chez
deux patients porteurs de spondylarthrite ankylosante.
Résultats :
Observation 1 : Il s’agit d’un patient âgé de 38 ans suivis pour spondylarthrite ankylosante depuis 20
ans qui consulte pour des douleurs au niveau de la charnière dorsolombaire évoluant depuis 2ans et
résistante au traitement médical. Un scanner dynamique a été fait et a conclut a une fusion de tout
le rachis dorsolombaire sauf au niveau de l’étage D11-D12 où on trouve une atteinte une solution de
continuité intéressent aussi bien l’arc postérieur que le plateau vertébral avec une instabilité de cet
étage sur les coupes en hypercyphose. Un complément par une IRM a montré une spondylodiscite
inflammatoire associée et un angiome de D11 qui est non agressif sans rétrécissement du canal en
regard. Le patient a eu initialement un corset qui ne l’a pas amélioré et devant la persistance de sa
symptomatologie le patient a été opéré. Il a eu un abord postérieur avec stabilisation de D10 à L2 et
greffe postéro-latérale puis un abord extrapleural retro-péritonéale permettant d’aborder la pseudarthrose au niveau du plateau vertébrale et l’interposition d’un greffon tri-corticale pris au niveau de la
crête homolatérale. Observation 2 : il s’agit d’une femme âgée de 52 ans, suivie pour pelvispondylite
rhumatismale qui consulte pour des dorsalgies d’allure mixte invalidantes évoluant depuis 1 an sans
signes neurologiques. L’exploration radiologique et tomodensitométrique ont montrés une fracture
transdiscale T11-T12 avec un aspect pseudarthrosique. Devant l’intolérance au corset en neofract et la
non amélioration de la symptomatologie sous traitement médical, l’indication chirurgicale a été posée.
La patiente a été opérée par un double abord qui consiste en une instrumentation postérieure T9 à
L4, une fixation antérieure T11-T12 et une greffe circonférentielle. Les suites opératoires immédiates
étaient simples. Au dernier recul à 14 mois post-opératoire, une disparition totale des dorsalgies a été
marqué avec une fusion de la greffe au dernier control radiologique.
Conclusion :
Ces lésions ont été décrites pour la première fois par ANDERSON en 1937, depuis plusieurs théories
ont été avancées pour expliquer ces atteintes disco-vertébrales. C’est Wu PC, Ho E et Co qui vont étudier la physiopathologie de cette complication et démontrer le rôle des fractures des massifs articulaires postérieurs dans la genèse de ces lésions. Plusieurs mécanismes peuvent expliquer la survenue
de cette pseudarthrose : / La persistance de la mobilité entraine un surmenage fonctionnel du disque
correspondant secondaire à un phénomène d’échappement d’un segment au processus de fusion
globale de la colonne. / une fracture secondaire à un traumatisme minime, atteignant la colonne articulaire ; / Une fracture de stress des colonnes articulaires postérieures, sur une colonne raide et
cyphotique. Le traitement des pseudarthroses trandiscales est un défi majeur pour le chirurgien vu
le risque de complications neurologiques. L’ostéoporose axiale et la grande mobilité du foyer sur un
rachis ankylosé rend le résultat aléatoire. Plusieurs observations ont été rapportées dans la littérature,
le traitement orthopédique n’a pas donné de bons résultats , Plusieurs auteurs envisagent le double
abord et une instrumentation étendue pouvant consolider au même temps la fracture des massifs articulaire et des plateaux vertébraux afin d’optimiser les chances de fusion et garantir un bon résultat
fonctionnel. en conclusion les pseudarthroses rachidiennes chez les patients porteurs d’une spondylarthrite ankylosante sont rares mais leur méconnaissance peut aboutir à des complications graves.
Le traitement orthopédique n’a pas fait ces preuves dans le traitement de ces pseudarthroses. C’est la
greffe circonférentielle par double voie d’abord qui est préconisé pour ce type de lésions pour pouvoir
espérer une consolidation.
- Vasculaire / Vascular - Vasculaire / Vascular
L’hemorragie cérébro-méningée, une place pour la procédure neurochirurgicale ?
Auteurs :
C Salaud, O Hamel, H Desal, T Riem, K Buffenoir C Salaud, O Hamel, H Desal, T Riem, K Buffenoir
Mots-clés : hemorragie cérébro-méningée, embolisation, évacuation, devenir
Introduction :
Pour les hémorragies cérébro-méningées (HCM) d’origine anévrismale, l’enjeu thérapeutique est
double : sécuriser l’anévrisme et évacuer l’hématome intracérébral (HIC). Le traitement de référence
est la chirurgie exclusive, mais depuis quelques années l’embolisation première de l’anévrisme est
rapportée par certains auteurs.
Matériel, Méthode :
À partir d’une série nantaise de 44 patients présentant une HCM avec un HIC supérieur
ou égal à 30 ml, pour lesquels les deux types de prise en charge sont réalisés, nous
analyserons le devenir des patients en fonction de leur prise en charge basée sur
l’analyse du score GOS.
Résultats :
Quarante quatre patients sont traités entre 2004 et 2014. Dix-sept sont traités par embolisation première suivie de l’évacuation de l’HIC, les scores GOS sont plus favorables pour les patients WFNS 1 2
ou 3. Seize patients sont traités par chirurgie exclusive, 25% sont score GOS 4 et 5. Six patients sont
traités par embolisation première suivie de l’évacuation au delà de 24 heures, 33% sont score GOS
4 et 5. Cinq patients sont traités par évacuation de l’HIC suivie de l’embolisation de l’anévrisme, aucun n’est score GOS 4 ou 5. Nous n’avons pas mis en évidence de supériorité de la prise en charge par
chirurgie exclusive dans notre série.
Conclusion :
Il est nécessaire de réaliser une étude prospective comparant l’embolisation première à la chirurgie
exclusive pour les patients WFNS 1 2 ou 3 afin de déterminer si l’embolisation première a sa place
pour ces patients. Pour les patients WFNS 4 ou 5 la chirurgie exclusive reste le traitement de première
intention.
- Tumoral - Tumoral
Profil épidémiologique clinique et paraclinique des patients porteurs de l’acromégalie au
CHU Mohammed VI
Auteurs :
N. BOUZNAD, G. EL MGHARI, N.EL ANSARI N. BOUZNAD, G. EL MGHARI, N.EL ANSARI
Mots-clés : acromégalie , syndrome dysmorphique , complications, chirurgie
Introduction :
Introduction : L’acromégalie est une maladie rare, liée à une hypersécrétion de l’hormone de croissance (GH). Il s’agit d’un adénome hypophysaire somatotrope dans 90 % des cas. Elle se caractérise
par un syndrome dysmorphique acquis caractéristique et d’évolution progressive. Complications diverses : cardiovasculaires, ostéoarticulaires et métaboliques.
Matériel, Méthode :
Matériels et méthodes : Le but de notre travail est d’analyser le profil épidémiologique, clinique et paraclinique des malades suivis pour acromégalie au CHU Mohammed VI sur une période étendue entre
Janvier et Novembre 2014.
Résultats :
Résultats (préliminaires) :Nous avons recensé 9 patients, l’âge moyen était de 44,7 ans, sex ratio M/F
= 0.5, la durée moyenne d’évolution du diabète était de 6,4 ans. Tous les patients ont présenté un syndrome dysmorphique et 55,6 % un syndrome tumoral. L’aménorrhée secondaire est présente chez
50 % des femmes en période d’activité génitale. L’HTA est retrouvée chez 22,2% de malades, une hypertrophie ventriculaire gauche chez 11,1%, un diabète chez 44,4 % et un prédiabète chez 33,3%. La
polysomnographie était pathologique chez 22,2%, l’ostéodensitométrie chez 22,2% et la champ visuel
chez 44,4 %. 55,6% des patients ont présenté un goitre avec des nodules thyroïdiens. Chez tous nous
patients, le tableau d’acromégalie est cas en rapport avec une tumeur hypophysaire sécrétant de la GH.
L’intervention chirurgicale a été menée chez 55,5% des malades.
Conclusion :
Conclusion : Le diagnostic de l’acromégalie est surtout clinique. Ses complications sont assez fréquentes et nécessitent un diagnostic, un bilan de retentissement et une prise en charge précoce afin
de réduire la morbi-mortalité. Seul le traitement précoce permet d’espérer une guérison, de limiter les
déformations et d’éviter les complications.
- Tumoral - Tumoral
Adénome hypophysaire multisecrétant récidivant : particularité clinique, anatomopathologique et prise en charge thérapeutique.
Auteurs :
N. BOUZNAD, H. EL AASSRI, G. EL MGHARI, N.EL ANSARI N. BOUZNAD, H. EL AASSRI, G. EL MGHARI, N.EL
ANSARI
Mots-clés : Adénome hypophysaire, multisecrétant ,histologie, radiothérapie stéréotaxique
Introduction :
Introduction Les adénomes hypophysaires sont des tumeurs bénignes, pouvant être à l’origine d’un
syndrome tumoral, d’une hypersecrétion, ou d’un ou plusieurs déficits antéhypophysaires. Le traitement à pour objectif de réduire ou stabiliser le volume tumoral, contrôler l’hypersecrétion et d’améliorer ou éviter l’aggravation d’un hypopituitarisme.
Matériel, Méthode :
Nous illustrons à travers une observation particulière, la prise en charge d’un adénome antéhypophysaire multisécrétant récidivant.
Résultats :
Observation : Il s’agit d’un patient de 42 ans, suivi depuis 2006 en neurochirurgie pour un macroadénome hypophysaire révélé par un syndrome neuro-ophtalmique. L’hypophysogramme était normal.
Le patient avait bénéficié d’une ablation tumorale par voie endonasale. L’aspect macroscopique est
en faveur d’un craniopharyngiome et l’étude anatomopathologique était en faveur d’un un adénome
hypophysaire à prolactine. Le complément immunohistochimique a objectivé une expression franche
et diffuse de cellules tumorales avec les Ac anti ACTH, anti GH, anti FSH et anti alpha sous-unités, les
Ac anti-prolactine et anti-TSH ne sont pas exprimés. Le patient a été adressé en endocrinologie en
juin 2011, suite à une récidive du syndrome neuro-ophtalmique, l’IRM de controle avait objectivé une
masse tumorale au niveau de la région sellaire (26* 30mm) et l’hypophysogramme a monté un déficit
thyréotrope, gonadotrope. Le patient a été repris pour chirurgie hypophysaire par la suite et un traitement par Dostinex et une substitution hormonale ont été démarré en postopératoire dans l’attente
d’un contrôle radiologique ultérieur. L’IRM de contrôle après 03 mois du postopératoire a monté un
volumineux macroadénome compressif infiltrant le sinus caverneux droit ( 27*37mm). Une reprise
chirurgicale est indiquée avec éventuelle radiothérapie stéréotaxique postopératoire.
Conclusion :
Conclusion Cette observation illustre la difficulté du diagnostic histologique de l’adénome multisécrétant histologiquement mais cliniquement non fonctionnel, et confirme le caractère récidivant de ces
adénomes malgré une chirurgie adéquate. La radiothérapie stéréotaxique constitue complément thérapeutique de la chirurgie après deuxième récidive tumorale.
- Tumoral - Tumoral
Adénome hypophysaire multisecrétant récidivant : particularité clinique, anatomopathologique et prise en charge thérapeutique.
Auteurs :
N. BOUZNAD, H. EL AASSRI, G. EL MGHARI, N.EL ANSARI N. BOUZNAD, H. EL AASSRI, G. EL MGHARI, N.EL
ANSARI
Mots-clés : Adénome hypophysaire, multisecrétant ,histologie, radiothérapie stéréotaxique
Introduction :
Introduction Les adénomes hypophysaires sont des tumeurs bénignes, pouvant être à l’origine d’un
syndrome tumoral, d’une hypersecrétion, ou d’un ou plusieurs déficits antéhypophysaires. Le traitement à pour objectif de réduire ou stabiliser le volume tumoral, contrôler l’hypersecrétion et d’améliorer ou éviter l’aggravation d’un hypopituitarisme.
Matériel, Méthode :
Nous illustrons à travers une observation particulière, la prise en charge d’un adénome antéhypophysaire multisécrétant récidivant.
Résultats :
Observation : Il s’agit d’un patient de 42 ans, suivi depuis 2006 en neurochirurgie pour un macroadénome hypophysaire révélé par un syndrome neuro-ophtalmique. L’hypophysogramme était normal.
Le patient avait bénéficié d’une ablation tumorale par voie endonasale. L’aspect macroscopique est
en faveur d’un craniopharyngiome et l’étude anatomopathologique était en faveur d’un un adénome
hypophysaire à prolactine. Le complément immunohistochimique a objectivé une expression franche
et diffuse de cellules tumorales avec les Ac anti ACTH, anti GH, anti FSH et anti alpha sous-unités, les
Ac anti-prolactine et anti-TSH ne sont pas exprimés. Le patient a été adressé en endocrinologie en
juin 2011, suite à une récidive du syndrome neuro-ophtalmique, l’IRM de controle avait objectivé une
masse tumorale au niveau de la région sellaire (26* 30mm) et l’hypophysogramme a monté un déficit
thyréotrope, gonadotrope. Le patient a été repris pour chirurgie hypophysaire par la suite et un traitement par Dostinex et une substitution hormonale ont été démarré en postopératoire dans l’attente
d’un contrôle radiologique ultérieur. L’IRM de contrôle après 03 mois du postopératoire a monté un
volumineux macroadénome compressif infiltrant le sinus caverneux droit ( 27*37mm). Une reprise
chirurgicale est indiquée avec éventuelle radiothérapie stéréotaxique postopératoire.
Conclusion :
Conclusion Cette observation illustre la difficulté du diagnostic histologique de l’adénome multisécrétant histologiquement mais cliniquement non fonctionnel, et confirme le caractère récidivant de ces
adénomes malgré une chirurgie adéquate. La radiothérapie stéréotaxique constitue complément thérapeutique de la chirurgie après deuxième récidive tumorale.
- Pédiatrie / Pediatric - Autre - Pédiatrie / Pediatric - Autre
Maladie de Rosai-Dorfman mimant un processus expansif intracrânien multifocal chez
un enfant de 14 ans.
Auteurs :
I Djidjeli Service de neurochirurgie, CHU Pierre Paul Riquet ; Toulouse. France. A Siegfried Service d’anatomopathologie, CHU Rangueil ; Toulouse. France. S Boetto Service de neurochirurgie, CHU Pierre Paul
Riquet ; Toulouse. France. MB Delisle Service d’anatomopathologie, CHU Rangueil ; Toulouse. France. FE
Roux Service de neurochirurgie, CHU Pierre Paul Riquet ; Toulouse. France. I Djidjeli Service de neurochirurgie, CHU Pierre Paul Riquet ; Toulouse. France. A Siegfried Service d’anatomopathologie, CHU Rangueil ; Toulouse. France. S Boetto Service de neurochirurgie, CHU Pierre Paul Riquet ; Toulouse. France.
MB Delisle Service d’anatomopathologie, CHU Rangueil ; Toulouse. France. FE Roux Service de neurochirurgie, CHU Pierre Paul Riquet ; Toulouse. France.
Mots-clés : Maladie de Rosai-Dorfman, intracrânien(ne), enfant.
Introduction :
Décrite pour la première fois par Destombes en 1965, puis individualisée par J. Rosai et R. Dorfman en
1969, l’histiocytose sinusale avec lymphadénopathies massives (HSLM) est une prolifération histiocytaire idiopathique, rare et bénigne. Elle associe : adénopathies cervicales, fièvre et syndrome inflammatoire biologique. Les formes extra-ganglionnaires sont fréquentes. Les formes intracrâniennes sont
rares et concernent moins de 5% des cas. A ce jour, moins d’une dizaine de formes intracrâniennes ont
été rapportées chez l’enfant. La lésion est souvent d’allure extra-axiale, évoquant un méningiome.
Matériel, Méthode :
Nous rapportons un cas de maladie de Rosai-Dorfman intracrânienne, chez un enfant présentant une
lésion multifocale, d’allure intra et extra-axiale.
Résultats :
Il s’agit d’un enfant âgé de 14ans, ayant présenté deux crises comitiales partielles. Le scanner et l’IRM
réalisés mettent en évidence un processus expansif intracrânien pariéto-occipital gauche, multifocal,
avec deux composantes d’allure extra-axiale, et une troisième image, plus profonde, ne semblant pas
rattachée aux deux premières. Le diagnostic s’oriente alors vers une lésion tumorale d’allure primitive à type de xantho astrocytome ou de gangliogliome. Le diagnostic de méningiome est également
évoqué. Une exérèse chirurgicale est réalisée. En peropératoire, la lésion est cortico-sous-corticale
envahissant la dure-mère. L’examen histologique est en faveur d’une maladie de Rosai-Dorfman. Les
suites post-operatoires sont simples. L’IRM de contrôle réalisée à quatre mois retrouve la persistance
de deux prises de contraste punctiformes du parenchyme péri-cavitaire.
Conclusion :
La maladie de Rosai-Dorfman, bien que rare dans sa forme intracrânienne, peut mimer un processus
expansif intracrânien. La lésion est le plus souvent d’allure extra-axiale. Les formes intra-axiales, voir
multifocales, sont possibles et ne doivent pas faire écarter le diagnostic. L’examen anatomopathologique permet de poser le diagnostic. L’exérèse chirurgicale reste le traitement de choix.
- Traumatologie / Traumatology - Autre - Traumatologie / Traumatology - Autre
CAL VICIEUX THORACIQUE : PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE
Auteurs :
Ferracci FX, Perez A, Ould Slimane M, Baste JM, Freger P, Proust F Ferracci FX, Perez A, Ould Slimane M,
Baste JM, Freger P, Proust F
Mots-clés : Technique opératoire ; Cal vicieux ; Artère spinale antérieure
Introduction :
La prise en charge des cals vicieux thoraciques est souvent assez complexe, que ce soit dans les indications ou dans la planification du geste chirurgical.
Matériel, Méthode :
Nous présentons le cas d’une patiente de 62 ans, ayant pour principal antécédent une chirurgie de hernie thoracique T10-T11 gauche en urgence avec paraparésie rapidement progressive. Cette patiente
avait été opérée en urgence par pédiculo-arthrectomie élargie gauche et décompression médullaire
avec amélioration complète du déficit moteur. Quatre ans plus tard, elle a présenté des dorsalgies invalidantes, un syndrome cordonnal postérieur et un syndrome pyramidal. On retrouvait un cal vicieux
thoracique T10-T11 avec cyphose segmentaire induisant un déséquilibre sagittal antérieur. L’IRM retrouvait des signes de souffrance médullaire, avec altération des potentiels évoqués. Après réalisation
d’une artériographie médullaire retrouvant une artère spinale antérieure en T11, une décision chirurgicale par double abord antérieur puis postérieur a été proposée. Dans un premier temps une thoracoscopie couplée à une thoracotomie centrée sur T10-T11 par abord droit a été réalisée afin de permettre un fraisage de la partie antérieure du cal vicieux. Une cage en titane associée à une autogreffe
a été mise en place dans le même temps. Dans les suites, un abord postérieur d’arthrodèse thoracique
était réalisé, sous surveillance des potentiels évoqués, avec ostéotomies afin de corriger la déformation cyphotique. L’intervention avait permit de passer d’un angle de 48° à 17° en post op (angle entre
T8 et T11). La patiente a présenté une amélioration complète de sa symptomatologie, douloureuse et
neurologique.
Conclusion :
La stratégie chirurgicale dans ce type de situation nécessite avant tout l’analyse de la localisation de
l’artère spinale antérieure. Une correction de la cyphose par voie postérieure seule et réalisation d’une
ostéotomie trans-pédiculaire n’est réalisable que si cette artère n’est pas située au niveau du cal vicieux.
- Vasculaire / Vascular - Autre - Vasculaire / Vascular - Autre
Simulateur virtuel pédagogique de clippage des anévrismes intracrâniens.
Auteurs :
Laurent Thines, Eulalie Coevoet, Jérémie Dequidt, Michel Cosson, Stéphane Cotin, Christian Duriez
Laurent Thines, Eulalie Coevoet, Jérémie Dequidt, Michel Cosson, Stéphane Cotin, Christian Duriez
Mots-clés : simulation ; neurochirurgie ; anévrisme intracrânien ; réalité virtuelle
Introduction :
La simulation chirurgicale peut être un des moyens de se former et de conserver l’expertise neurochirurgicale dans le traitement des anévrismes intracrâniens.
Matériel, Méthode :
Les données d’imagerie 3D (IRM et angioscanner) d’une patiente porteuse d’un anévrisme sylvien
(parenchyme, artères, crâne) ainsi que les numérisations de pinces avec leur clip ont été segmentées
avec ITK-snap ®. Un maillage surfacique (triangles) a été réalisé avec Paraview ® puis optimisé avec
Meshlab® et Blender ®. Un maillage volumique (tétraèdres) a été appliqué à partir de la librairie
CGAL® au niveau des régions périsylviennes. Un texturage réaliste du cortex et des vaisseaux a été appliqué avec Modo® et Photoshop®. Une architecture de simulation a été construite en utilisant les outils préexistants dans Sofa® (scène de base) et une programmation complémentaire en C++® (brides
entre deux objets, saignement). Des instruments chirurgicaux (aspiration, dissecteur) ont été modélisés avec Freecad ® et mobilisés dans la scène chirurgicale avec l’aide de deux bras haptiques (Phantom omni, Sensable ®). Des scripts spécifiques en Python® permettent d’échanger les instruments
et de larguer / attraper le clip. Le rendu final des scènes chirurgicales était obtenu avec QT creator ®
puis Visual studio 2012 ®.
Résultats :
Cinq scénarii pédagogiques ont été conçus afin d’explorer les phases principales du clippage anévris-
mal : ouverture de la vallée sylvienne, dissection de l’anévrisme, gestion d’une rupture anévrismale
et d’un clampage temporaire et enfin mise en place du clip au collet anévrismal. Le prototype permet
à terme d’envisager une évaluation externe ou une auto-évaluation du pratiquant sur les aspects suivants : installation de la tête et paramètres du microscope, travail bi-manuel, qualité de l’exposition
chirurgicale, qualité du clippage, gestion d’une rupture et d’un clampage temporaire chronométré.
Conclusion :
Ce prototype est le premier à représenter de façon réaliste, interactive et avec rendu haptique l’abord
et le clippage d’un anévrisme intracrânien. Il ouvre la voie au développement ultérieur d’une plateforme de simulation plus globale en neurochirurgie.
- Traumatologie / Traumatology - Traumatologie / Traumatology
La fracture unipédiculaire lombaire est une entité rare qui peut répondre à un vissage
unilatéral percutané neuronavigué
Auteurs :
B NICOT service de neurochirurgie CHU de GRENOBLE, O PALOMBI service de neurochirurgie CHU de
GRENOBLE, S CHABARDES service de neurochirurgie CHU de GRENOBLE, A ASHRAF service de neurochirurgie CHU de GRENOBLE, E GAY service de neurochirurgie CHU de GRENOBLE B NICOT service de
neurochirurgie CHU de GRENOBLE, O PALOMBI service de neurochirurgie CHU de GRENOBLE, S CHABARDES service de neurochirurgie CHU de GRENOBLE, A ASHRAF service de neurochirurgie CHU de GRENOBLE, E GAY service de neurochirurgie CHU de GRENOBLE
Mots-clés : fracture, rachis, percutané, neuronavigation
Introduction :
Les lésions pédiculaires sont fréquemment rencontrées en traumatologie thoraco-lombaire, mais sont
exceptionnellement isolées. Selon les données de la littérature en excluant les dislocations lombo-sacrées, nous rapportons le premier cas de fracture unipédiculaire lombaire à haute cinétique, sur os
sain. Le traitement proposé était une chirurgie naviguée percutanée.
Matériel, Méthode :
Notre patient de 23 ans était victime d’un traumatisme en compression axiale plus antéflexion suite
à une chute de 5 mètres. Le scanner relevait une fracture pédiculaire gauche sans lésion corporéale
ni disco-ligamentaire en L2-L3-L4. L’anneau osseux délimitant le canal vertébral était ouvert par une
fracture en miroir sur la lame vertébrale droite. On notait une impaction antérolatérale gauche du plateau supérieur de L5 classée MAGERL A1.2. L’examen neurologique était normal. Le traitement était
chirurgical en L3, percutané sous neuronavigation après acquisition d’image par O-Arm®. Il consistait
en la mise en place d’une vis pédiculaire monoaxiale en Titane contre la corticale externe pour assurer
la tenue de l’implant et de diamètre inférieur au pédicule pour faciliter la création d’un pont osseux. La
mise en place initiale d’un corset lombaire pour une durée de 2 mois était retenue pour lutter contre la
déformation secondaire de L5.
Résultats :
Le patient à 3 mois évaluait son EVA entre 0 et 1. Le scanner confirmait la consolidation du foyer de
fracture pédiculaire gauche en L3 et l’absence d’ouverture du trait de fracture sur la lame controlatérale. La position de la vis correspondait au planning per-opératoire. La fracture de L5 était consolidée.
Les clichés dynamiques à 4 mois ne décelaient pas d’instabilité intervertébrale
Conclusion :
La chirurgie rachidienne neuronaviguée a permis le positionnement optimal de l’implant, réalisant un
traitement original pour ce type de lésion à ce jour rarement décrit.
- Malformatif - Malformatif
Management of an anterior cervical meningomyelocele associated with Klippel-Feil deformity Case report
Auteurs :
Hassan EL HAJJ, Thomas PERROT, Samuel D’HOUTAUD(M.D.), Alexandre DELMOTTE(M.D.), Benoit
BATAILLE(M.D.), Philippe RIGOARD (M.D., Ph.D.) Hassan EL HAJJ, Thomas PERROT, Samuel D’HOUTAUD(M.D.), Alexandre DELMOTTE(M.D.), Benoit BATAILLE(M.D.), Philippe RIGOARD (M.D., Ph.D.)
Mots-clés : Cervical spine, Klippel-Feil syndrome, meningomyelocele
Introduction :
Cervical meningomyelocele is an extremely rare condition, accounting for only 1 to 5% of all neural
tube defects . Klippel-Feil syndrome is an expression of congenital anomalies involving mainly skeletal
and neurogenic tissues. Although central nervous system manifestations associated with this syndrome are not uncommon. We report the unusual case of a patient with a progressive cervical myelopathy clinical presentation who was found to have a symptomatic anterior cervical meningomyelocele
in addition to a radiological Klippel-Feil syndrome treated with a fenestra corpectomy approach.
Matériel, Méthode :
This patient was a 71 years old man referred for a 10 years history of paresthesias in his upper limbs.
He presented with neck pain and progressive lower limb weakness. On examination, he had muscle
strength of 4/5 in his 2 limbs, along with signs of myelopathy such as hyperreflexia, increased muscle
tone and upgoing plantar response. An MR image and a CT of the cervical spine demonstrated congenital fusion of cervical vertebrae from C3 TO C7 and an anterior cervical meningomyelocele digging
into C7 vertebra. A classic right sided cervical dissection was performed. After radiographic confirmation of the level of the block vertebrae with a C-arm, a fenestra corpectomy approximately 4cm in a
cranio-caudal axis was performed under a surgical microscope with a high speed air drill, and the dura
mater was observed. After the dura was opened, the prolapsed spinal cord has been untethered under
neurophysiological monitoring.
Résultats :
The patient was discharged 3 days later and was able to ambulate independently. He observed a complete regression of paresthesias. Motor improved was maintained 12 months postoperatively. Walking
perimeter increased up to 5 Km. The patient recovered precise distal abilities of his hands within three
months following the operation.
Conclusion :
Our case is of great interest because of the extremely uncommon occurrence of anterior cervical Meningomyelocele associated with a Klippel-Feil syndrome. To the best of our knowledge, this is the
second case reported in the English literature with a surgical treatment and the first with a fenestra
corpectomy approach.
- Tumoral - Tumoral
Prise en charge multidisciplinaire d’un méningiome anaplasique parasagittal à extension
extracrânienne
Auteurs :
L Peigné Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, 2, rue Henri Le Guilloux, 35033 Rennes cedex 9,
France ; PLHénaux Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, 2, rue Henri Le Guilloux, 35033 Rennes
cedex 9, France ; S Aillet Service de Chirurgie plastique et reconstructrice , CHU Hôpital Sud, 16, bvd de
Bulgarie, 35203 Rennes cedex 2, France ; PL Hénaux Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, 2, rue
Henri Le Guilloux, 35033 Rennes cedex 9, France L Peigné Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, 2, rue Henri Le Guilloux, 35033 Rennes cedex 9, France ; PLHénaux Service de Neurochirurgie, CHU
Pontchaillou, 2, rue Henri Le Guilloux, 35033 Rennes cedex 9, France ; S Aillet Service de Chirurgie plastique et reconstructrice , CHU Hôpital Sud, 16, bvd de Bulgarie, 35203 Rennes cedex 2, France ; PL Hénaux
Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, 2, rue Henri Le Guilloux, 35033 Rennes cedex 9, France
Mots-clés : Méningiome anaplasique-Chirurgie-Extension extracrânienne
Introduction :
Les méningiomes anaplasiques (grade III OMS) représentent 1-3% des méningiomes. Les extensions
extracrâniennes de ces méningiomes sont encore plus rares. Il n’y a pas de consensus concernant leur
traitement du fait de leur rareté.
Matériel, Méthode :
Nous rapportons le cas d’un méningiome anaplasique parasagittal central à extension extracrânienne
traité en double équipe neurochirurgie-chirurgie plastique et reconstructrice.
Résultats :
Il s’agissait d’une femme de 74 ans avec pour seul antécédent un diabète de type 2 chez qui est apparu
progressivement sur un an une lésion ferme bourgeonnante du vertex, richement vascularisée, discrètement inflammatoire et non douloureuse de 10 cm de diamètre. Elle avait un signe de Babinski droit
isolé. Il s’agissait en IRM d’une tumeur extraaxiale intra et extracrânienne richement vascularisée,
ostéolytique, envahissant le sinus sagittal supérieur en région centrale bilatérale sans effet de masse
notable sur le parenchyme cérébral. Nous avons réalisé une exérèse de l’os envahit, de la portion extracrânienne et une résection partielle (Simpson IV) de la portion intracrânienne (résidu intrasinusien
et au contact de la région centrale). La reconstruction a consisté en un lambeau bipédiculé de rotation
frontal associé à un lambeau d’avancée occipital et une greffe de peau mince sur la zone donneuse
frontale. Une radiothérapie adjuvante (60Gy) a ensuite été réalisée sur le résidu tumoral. Malgré cela,
une récidive précoce sous-cutanée lors de la dernière semaine de radiothérapie a été observée.
Conclusion :
Dans ces rares cas avec un pronostic souvent réservé, nous conseillons une biopsie première et un
bilan d’extension complet avant d’envisager un traitement chirurgical lourd multidisciplinaire. Le cas
echéant, l’exérèse de la portion intracrânienne doit être menée avec prudence en zone éloquente pour
minimiser le risque de déficit neurologique postopératoire.
- Malformatif - Autre - Malformatif - Autre
Is there a link with Chiari type I malformation and tethered cord, discussion about a case.
Montpellier
Auteurs :
A. ROLLAND (interne), G. GRAS COMBE (CCA) A. ROLLAND (interne), G. GRAS COMBE (CCA)
Mots-clés : Chianti 1 malformation, syringomyelia
Introduction :
Objectives : The craniocervical junction malformation Chiari type 1 (CM-1) is defined by at least a
5 mm tonsillar herniation in the upper cervical canal. Bony anomalies as underdeveloped posterior
crania fossa are suspected and spinal cord traction is now beeing considered. Some authors advocate
that 14% of patients with CM-1 would have tethered cord syndrome. CM-1 often present in adulthood,
its presenting features mainly related to the common association of syringomyelia. Their treatment
consists in posterior fossa and upper cervical decompression or shunting of the syrinx. The section of
the filum terminale (SFT) has been considered in some studies.
Matériel, Méthode :
Patients and Methods : A forty years old female experienced sensitive symptoms of a syrinx that led to
discover a cerebellar tonsils herniation diagnosed as a CM-1, with syringomyelia. There was no sign
of tethered cord nor low lying conus medullaris. She underwent a posterior fossa decompression with
the opening of the axis posterior bow. She had no improvement on symptoms nor on syrinx in the fol-
lowing five months. She then benefited from an extra-dural SFT in another center. Pain and sensory
symptoms dramatically improved within the following months on a sustained way. The MRI done six
months after the first surgery and only one month after the second showed the disappearance of the
syrinx.
Résultats :
/Sans réponse*
Conclusion :
Conclusion : The association between Chiari 1 malformation and occult spinal cord tethering has been
described in the literature. The SFT would be effective in relieving symptomatology and normalizing
the position of the cerebellar tonsils. In certain indications well defined, we should consider extra-dural SFT as a therapeutic option when posterior fossa decompression fails to improve symptoms. Moreover, could SFT be done alone, avoiding a posterior fossa surgery ? Nowadays, literature doesn’t provide satisfying answer sto this question.
- Tumoral - Tumoral
Métastase C1C2 en sablier révélatrice d’un cancer du rein chez une patiente porteuse
d‘une mutation de maladie de Vaquez.LYON
Auteurs :
V.Delabar, I.Pelissou-Guyotat, D.Meyronnet, B.Gory, F.Signorelli, J.Guyotat.Hopital Neurologique,Lyon V.
Delabar, I.Pelissou-Guyotat, D.Meyronnet, B.Gory, F.Signorelli, J.Guyotat.Hopital Neurologique,Lyon
Mots-clés : metasstase intradurale, cancer du rein, maladie de Vaquez
Introduction :
Nous rapportons le cas d’une patiente de 70 ans présentant une métastase en sablier revelatrice d’un
cancer du rein dans un contexte inhabituel
Matériel, Méthode :
Madame V. présente une névralgie cervico brachiale gauche progressivement invalidante. Une IRM cervicale retrouve en C1 une lésion hypervasculaire en sablier extra et intradurale, comprimant la moelle
épinière. Pendant l’hospitalisation, une hypercalcémie symptomatique associée à une polyglobulie et
une thrombocytose est mise en évidence. Une maladie de Vaquez est diagnostiquée grâce à l’existence
d’une mutation V617F de JAK2. Après embolisation, la patiente bénéficie d’une exérèse d’une lésion
en sablier, englobant la racine C2 évoquant macroscopiquement un neurinome. L’extemporané est en
faveur d’un hémangioblastome.
Résultats :
Les suites sont simples. On constate une régression complète de la polyglobulie. Le diagnostic définitif
s’appuyant sur le profil immunohistochimique retient le diagnostic de métastase d’un carcinome à cellules claires du rein. Les marqueurs VHL sont negatifs Le bilan complementaire montre une hypertrophie rénale gauche. La patiente beneficie d’une d’une Néphrectomie élargie
Conclusion :
Cette observation inhabituelle est intéressante à plusieurs titres : Premièrement, la rareté des métastases intradurales des cancers du rein (29 cas publiés) Deuxièmement, la difficulté diagnostique
anatomopathologique entre un hémangioblastome et une métastase rénale d’autant qu’une métastase
peut se loger dans un hémangioblastome (Bret1999) Troisièmement,l’origine précise de la polyglobulie chez cette patiente est à ce jour inconnue : pour l’hématologue le diagnostic de maladie de Vaquez
associée doit etre retenu du fait de la mutation, cependant polyglobulie et hematocrite se sont normalisées définitivement dès l’exérèse de la métastase. Un syndrome paranéoplasique du rein est donc
plus vraisemblable. Toutefois il est rarement décrit une correction de la polyglobulie après seule exé-
rèse de la métastase.
- Fonctionnel / Functional - Fonctionnel / Functional
Ultrastructural Features of Dopaminergic and Cholinergic Innervation in Primate Subthalamic Nucleus
Auteurs :
H. Belaid*1,2, L. Parolari*1, D. Chauvet2, B. Lau1, C. François1 and C. Karachi1,2 ; 1Sorbonne Universités,
UPMC Univ Paris 06, UMR S 1127, CNRS UMR 7225, ICM, F-75013, Paris, France H. Belaid*1,2, L. Parolari*1, D. Chauvet2, B. Lau1, C. François1 and C. Karachi1,2 ; 1Sorbonne Universités, UPMC Univ Paris 06,
UMR S 1127, CNRS UMR 7225, ICM, F-75013, Paris, France
Mots-clés : subthalamic nucleus, dopamine, acetylcholine, primate
Introduction :
Deep brain stimulation of the subthalamic nucleus (STN) alleviates motor as well as psychiatric symptoms highlighting its powerful role in controlling behaviour. Cortical and pallidal inputs subdivide the
STN into three anatomofunctional territories : dorsolateral sensorimotor, central associative and anteromedial limbic. In addition, the STN receives modulatory inputs from dopaminergic and cholinergic
neurons that could differentially modulate these territories. In this study we analyzed the distribution
and features of these inputs in the primate STN.
Matériel, Méthode :
We observed tyrosine hydroxylase (TH) and choline acetyl transferase (ChAT) immunoreactivity by
light and electron microscopy in four postmortem STN (2 macaques, 2 humans). Each STN was subdivided into medial, centrodorsal, centroventral and lateral parts in order to describe the features of TH
and ChAT positive (+) elements, and TH+ axons were quantified.
Résultats :
Numerous TH+ axons entered the STN anteromedially and coursed dorsally until its lateral part. These
axons consisted of numerous myelinated TH+ fibers that were more prominent in humans than monkeys. In the anteromedial STN, we observed many small unmyelinated varicose TH+ processes that
formed symmetric synapses, and asymmetric synapses. Few TH+ cell bodies were encountered. TH
immunoreactivity was weak in the centroventral STN. TH+ axons exhibited a gradient in density with
43 ± 14 fibers in the anteromedial part, 32 ± 8 in the centrodorsal part, 21 ± 7 in the lateral part and
14 ± 4 in the centroventral part. Conversely, thin and varicose ChAT+ axons were abundant and homogenously distributed throughout the primate STN, where they formed asymmetrical synapses.
Conclusion :
We showed that dopaminergic innervation is denser in the limbic territory of the STN. The associative
and sensorimotor territories also receive dopaminergic innervation but only dorsally. Conversely, cholinergic inputs terminate uniformly throughout the entire nucleus. These findings suggest that dopaminergic inputs may differentially modulate the anatomofunctional territories of the primate STN.
- Infections et parasitoses / Infections and parasitoses - Infections et parasitoses / Infections and parasitoses
ECHINOCOCCOSE VERTEBRALE RESPONSABLE D’UNE COMPRESSION MEDULLAIRE : DESCRIPTION D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE
Auteurs :
Auteurs : A Gennari1, F Almairac1, S Litrico1, C Albert2, P Marty3, P Paquis11 Service de neurochirurgie,
CHU de Nice 2 Service de rhumatologie, CH de Cannes 3 Service de parasitologie, CHU de Nice Auteurs :
A Gennari1, F Almairac1, S Litrico1, C Albert2, P Marty3, P Paquis11 Service de neurochirurgie, CHU de
Nice 2 Service de rhumatologie, CH de Cannes 3 Service de parasitologie, CHU de Nice
Mots-clés : Echinococcose vertébrale ;compression médullaire ;parasitose
Introduction :
L’échinococcose osseuse est une pathologie rare, surtout en France métropolitaine, causée majoritairement par Echinococcus Granulosus.
Matériel, Méthode :
Nous décrivons le cas original d’une compression médullaire occasionnée par une hydatidose vertébrale chez une patiente roumaine.
Résultats :
Il s’agit d’une femme de 25 ans, ayant grandi dans un milieu rural du sud de la Roumanie, hospitalisée
pour douleur dorsale et faiblesse proximale des deux membres inférieurs. L’examen clinique retrouvait également un niveau sensitif T10 et une douleur thoracique droite en hémiceinture. L’IRM mettait
en évidence une lésion multikystique vertébrale droite envahissant le canal rachidien et réalisant une
compression médullaire à l’étage T9. La TDM confirmait le caractère lytique de cette lésion, sans atteinte viscérale par ailleurs.. Une chirurgie de décompression par voie postérieure a été réalisée en
urgence. L’exérèse des kystes était précédée d’une irrigation au sérum salé hypertonique pour éviter
leur dissémination. Les suites immédiates ont été favorables avec une récupération neurologique complète. Le traitement a été complété par une chimiothérapie à base d’ESCAZOLE.
Conclusion :
Les atteintes osseuses représentent 2% des cas d’échinococcose avec une atteinte vertébrale dans la
moitié des cas. Ce sont les pays du pourtour Méditerranéen qui sont principalement concernés, particulièrement la Turquie. Les taux de récurrence vont de 17% à 80% selon les séries avec une prédominance nette dans les atteintes rachidiennes. Une atteinte viscérale concomitante semble être reconnue
comme un facteur de risque de récurrence. La chirurgie d’exérèse avec irrigation de sérum salé hypertonique est considérée comme le traitement de référence, suivi d’ un traitement antiparasitaire par
voie générale. Etant donné le taux important de récidive, un suivi clinique et IRM au long cours semble
indispensable.
- Tumoral - Tumoral
Localisation cervicale d’une histiocytose langerhansienne « vertebra plana »
Auteurs :
J Laaguili, M Gazzaz, O Naama, M Slami, S.M Bouya, B El Mostarchid . Service de Neurochirurgie de l’Hôpital Militaire Mohammed V de RABAT-MAROC. J Laaguili, M Gazzaz, O Naama, M Slami, S.M Bouya, B El
Mostarchid . Service de Neurochirurgie de l’Hôpital Militaire Mohammed V de RABAT-MAROC.
Mots-clés : histiocytose langerhansienne ; rachis cervical
Introduction :
L’atteinte du rachiscervicalest rareau coursde l’histiocytose langerhansienne. Ils’agitd’unelocalisation
redoutable pouvantêtreà l’originede manifestations neurologiquesgraves etdominéespar lerisque de
survenue d’unecompression médullaire.
Matériel, Méthode :
Nous rapportons une observation de granulome éosinophile de la quatrième vertèbre cervicale (C4)
chez une fille âgée de quinze ans révélé par un torticolis. Le bilan radiologique a révéléunelésionlytiquede type vertebra planade C4. La patiente a bénéficié par abord antérieur d’une corporectomie de
C4 avec mise en place d’un greffon iliaque et fixation par plaque vissée. La confirmation a été anatomopathologique. L’évolution a été favorable avec un recul de deux ans.
Résultats :
/Sans réponse*
Conclusion :
L’histiocytose langerhansienne est la principale cause de vertebra plana isolée chez les enfants. L’approche en imagerie est surtout basée sur le trio radiographies-scintigraphie-IRM. Le traitementest guidépar l’extension de lapathologie etl’existence ou nonde déficit neurologique.L’atteinte isoléefaitappel
à l’exérèse chirurgicaleou à uneradiothérapie.
- Pédiatrie / Pediatric - Tumoral - Pédiatrie / Pediatric - Tumoral
Ostéoblastome de la voute crânienne. A propos d’un cas récidivant du vertex.
Auteurs :
B GRASSIOT, Service de Neurochirurgie pédiatrique, LYON B GRASSIOT, Service de Neurochirurgie pédiatrique, LYON
Mots-clés : ostéoblastome, tumeur de la voute, plastie cranienne
Introduction :
L’ostéoblastome est une tumeur bénigne rare qui représente 1% des tumeurs osseuses de l’enfant et
du jeune adulte. Le sexe masculin est plus affecté (3 :1). Sa localisation préférentielle est la colonne
vertébrale ou les os longs. La localisation crânienne est plus rare. Nous rapportons le cas d’un ostéoblastome récidivant du vertex.
Matériel, Méthode :
Cas clinique : Une enfant de 4 ans est hospitalisée pour tuméfaction non pulsatile et dure de la voute
crânienne avec un examen neurologique normal mais un œdème papillaire. Le scanner cérébral révèle
une lésion médiane fronto-pariétale de la voûte crânienne, calcifiée, circonscrite, avec réaction lytique
des tables osseuses. L’IRM cérébrale confirme l’existence d’une lésion présentant des composantes
kystiques et calcifiées avec un effet de masse sur le sinus longitudinal supérieur (SLS).
Résultats :
L’enfant est opérée avec exérèse complète et mise en place d’une cranioplastie. L’examen histologique
montre une lésion ostéolytique anévrismatique et un contingent d’ostéogénèse dont l’aspect fait retenir le diagnostic d’ostéoblastome sans signe de malignité. Il a été décidé une surveillance clinique et
radiologique sans traitement adjuvant. L’IRM pratiquée à un an montre une récidive de la lésion dans
la même localisation, de même taille et avec le même aspect radiologique. L’enfant est réopérée avec
résection de la dure-mère et exérèse du noyau intradural au contact du SLS sans ouverture de sa paroi.
Conclusion :
Le cas rapporté présente deux particularités : 1- sa localisation au niveau du vertex qui pose des problèmes chirurgicaux dans le cadre d’une tumeur hémorragique et 2- son caractère récidivant, probablement lié à la localisation. Le caractère agressif de l’ostéoblastome a déjà été rapporté dans la
littérature mais jamais dans cette localisation. Chez les enfants, une exérèse complète voire itérative
s’impose pour éviter une irradiation et une transformation maligne sarcomateuse. Dans cette localisation, l’ouverture de la dure-mère et sa résection nous semble indispensable car une infiltration intradurale est possible.
- Fonctionnel / Functional - Fonctionnel / Functional
Sleep Disorders in Parkinsonian Macaques : Effects of L-Dopa
Auteurs :
H. Belaid, J. Adrien, C. Karachi, D. Grabli, I. Arnulf, C. François ; Inserm Unité Mixte de Recherche-S975,
UPMC Paris 6 ; CNRS Unité Mixte de Recherche 7225, ICM, Groupe Pitié-Salpêtrière ; Service des pathologies du sommeil, Groupe Pitié-Salpêtrière H. Belaid, J. Adrien, C. Karachi, D. Grabli, I. Arnulf, C. François ;
Inserm Unité Mixte de Recherche-S975, UPMC Paris 6 ; CNRS Unité Mixte de Recherche 7225, ICM, Groupe
Pitié-Salpêtrière ; Service des pathologies du sommeil, Groupe Pitié-Salpêtrière
Mots-clés : cholinergic neurons ; macaques ; pedunculopontine nucleus ; sleep disorders
Introduction :
Patients with Parkinson’s disease (PD) display significant sleep disturbances and daytime sleepiness.
Dopaminergic treatment dramatically improves PD motor symptoms, but its action on sleep remains
controversial, suggesting a causal role of non dopaminergic lesions in these symptoms. Because the
pedunculopontine nucleus (PPN) regulates sleep and arousal, and in view of the loss of its cholinergic
neurons in PD, the PPN could be involved in these sleep disorders. The aims of this study were as follows : (1) to characterize sleep disorders in a monkey model of PD ; (2) to investigate whether L-dopa
treatment alleviates sleep disorders ; and (3) to determine whether a cholinergic PPN lesion would
add specific sleep alterations.
Matériel, Méthode :
To this end, long-term continuous electroencephalographic monitoring of vigilance states was performed on 4 adult macaques, using an implanted miniaturized telemetry device. For each of the 4
unrestrained macaques, sleep recordings were performed at baseline (control state), after MPTP intoxication, with L-dopa treatment, and then after cholinergic PPN lesion.
Résultats :
MPTP treatment induced sleep disorders that comprised sleep episodes during daytime and sleep
fragmentation and a reduction of sleep efficiency at nighttime. It also induced a reduction in time
spent in rapid eye movement (REM) sleep and slow-wave sleep and an increase in muscle tone during
REM and non-REM sleep episodes and in the number of awakenings and movements. L-Dopa treatment resulted in a partial but significant improvement of almost all sleep parameters. PPN lesion induced a transient decrease in REM sleep and in slow-wave sleep followed by a slight improvement of
sleep quality.
Conclusion :
Our data demonstrate the efficacy of L-dopa treatment in improving sleep disorders in parkinsonian
monkeys, and that adding a cholinergic PPN lesion improves sleep quality after transient sleep impairment.
- Dégénératif / Degenerative - Fonctionnel / Functional - Pathologie nerveuse périphérique / Peripheral nerve pathology - Dégénératif / Degenerative - Fonctionnel / Functional - Pathologie nerveuse périphérique / Peripheral nerve
pathology
FORAMINOPLASTIE L5S1 PAR ABORD EXTRA FORAMINAL MINI-INVASIF
Auteurs :
F.LECHANOINE Service de Neurochirurgie, CHRU de TOURS, France ; J.E. LORET Service de Neurochirurgie, CHRU de TOURS, France ; K. JANOT Service de Neuroradiologie, CHRU de TOURS, France ; P. FRANCOIS Service de Neurochirurgie, CHRU de TOURS, France F.LECHANOINE Service de Neurochirurgie,
CHRU de TOURS, France ; J.E. LORET Service de Neurochirurgie, CHRU de TOURS, France ; K. JANOT
Service de Neuroradiologie, CHRU de TOURS, France ; P. FRANCOIS Service de Neurochirurgie, CHRU de
TOURS, France
Mots-clés : « facettectomie antérieure », « foraminoplastie mini-invasive »
Introduction :
L’abord extra foraminal L5S1 est utile dans les conflits d’origine discale ou arthrosique intéressant la
racine L5 dans sa portion foraminale et extra foraminale. A l’étage L5S1, il est singulier par la présence
de la crête iliaque et de l’aileron sacré. Il convient de limiter les mobilisations du ganglion de la racine
L5 pourvoyeuses de douleurs neuropathiques. L’objectif de ce travail est d’apporter des précisions
techniques sur la foraminoplastie L5S1 par abord extra foraminal mini-invasif
Matériel, Méthode :
Les patients qui présentaient une radiculalgie L5 par conflit foraminal et/ou extra foraminal ont été
inclus entre décembre 2013 et octobre 2014. Ils ont été évalués par des EVA radiculaires et lombaires
pré et postopératoires à distance. Ils ont bénéficié d’un scanner préopératoire et postopératoire, afin
d’apprécier l’étendue de la foraminoplastie. Les résultats sont présentés sous forme de médiane.
Résultats :
Six patients on bénéficié d’une foraminoplastie L5S1 par abord extra foraminal. Deux avaient une ostéophytose foraminale et 4 une hernie discale extra foraminale, dont une récidive. L’EVA radiculaire a
diminué de 7 points en postopératoire. Aucun patient n’a présenté d’augmentation d’EVA radiculaire.
Trois patients présentaient des douleurs neuropathiques. L’EVA lombaire a baissé de 0 point. Un patient a présenté une augmentation de ses lombalgies. L’étude scanographique postopératoire a permis
de montrer une augmentation significative du volume foraminal.
Conclusion :
Une voie de Wiltse ou une voie de O’Brien est réalisée selon la hauteur et l’encombrement de la crête
iliaque. Une ostéotomie de l’aileron sacré est parfois nécessaire. La foraminoplastie par facettectomie
antérieure et externe à minima permet une libération radiculaire jusqu’au canal rachidien sans déstabilisation de l’unité fonctionnelle rachidienne. Cette technique peut être considérée comme mini-invasive du fait du faible délabrement musculaire et du respect de la facette.
Adénomes atypiques et carcinomes hypophysaires
Table ronde
- Base du crâne - Base du crâne
Auteurs :
PL Hénaux Service de Neurochirurgie, CHU RENNES R Manet Service de Neurochirurgie, CHU SAINTETIENNE G Brassier Service de Neurochirurgie, CHU RENNES H Loiseau Service de Neurochirurgie B,
CHU BORDEAUX E Jouanneau Service de Neurochirurgie B, CHU LYON PL Hénaux Service de Neurochirurgie, CHU RENNES R Manet Service de Neurochirurgie, CHU SAINT-ETIENNE G Brassier Service de
Neurochirurgie, CHU RENNES H Loiseau Service de Neurochirurgie B, CHU BORDEAUX E Jouanneau Service de Neurochirurgie B, CHU LYON
Mots-clés : Adénomes hypophysaires atypiques- Carcinomes hypophysaires
Introduction :
Nosologie / épidémiologie : La nosologie des adénomes hypophysaires atypiques (AHA) et des carcinomes hypohysaires (CH) est complexe et évolutive. Selon la classification de l’OMS 2004, controversée, le diagnostic repose sur une activité mitotique importante, un index de prolifération MIB-1 > 3%
et une immunoréactivité p53 significative. D’autres critères sont souvent retenus, comme le caractère
invasif sur l’imagerie des structures anatomiques adjacentes (loge caverneuse, sinus sphénoïdal). Le
terme carcinome concerne les tumeurs métastatiques. L’épidémiologie est rendue approximative par
ces incertitudes diagnostiques ; les AHA représenteraient jusqu’à 15% des adénomes hypophysaires et
les CH moins de 1%. La majorité sont des adénomes non-sécrétant, à GH ou à ACTH silencieux.
Matériel, Méthode :
Clinique/Imagerie : Aucun élément clinique ni d’imagerie ne permet de différencier un AHA d’un autre
adénome ou CH hormis des signes cliniques ou radiologiques en lien avec la localisation métastatique.
Résultats :
/Sans réponse*
Conclusion :
Traitement : Les AHA partagent les mêmes traitements que les autres adénomes hypophysaires même
si une surveillance plus rapprochée et à plus long terme semble nécessaire. La chirurgie est le traitement commun de ces 2 entités. Elle doit être répétée en cas de récidive accessible et même en cas de
métastase de CH pour soulager les symptômes des patients. La radiothérapie est préconisée en cas de
résidu évolutif d’AHA et systématiquement dans les CH. La chimiothérapie (Temozolomide) permet de
ralentir l’évolution des CH d’environ 6 mois. Le pronostic des CH reste sombre avec une médiane de
survie d’environ 1 an. Les thérapies ciblées semblent être intéressantes dans le traitement des CH.
- Pédiatrie / Pediatric - Tumoral - Pédiatrie / Pediatric - Tumoral
Tumeur triton maligne spinale 14 ans après le traitement d’un médulloblastome de la
FCP chez un patient avec syndrome de TURCOT.
Auteurs :
A. Szathmari - Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Neurologique et Neurochirurgical « Pierre Wertheimer”, Hospices Civils de Lyon ; B. Grassiot - Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Neurologique et
Neurochirurgical « Pierre Wertheimer”, Hospices Civils de Lyon ; D.Frappaz - Institut d’Hématologie et
d’Oncologie pédiatrique, Centre Léon Bérard, Lyon, France ; A. Jouvet - Service de Pathologie et de Neuropathologie, Centre de Biologie et Pathologie Est ; C. Mottolese - Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital
Neurologique et Neurochirurgical « Pierre Wertheimer”, Hospices Civils de Lyon. A. Szathmari - Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Neurologique et Neurochirurgical « Pierre Wertheimer”, Hospices Civils de
Lyon ; B. Grassiot - Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Neurologique et Neurochirurgical « Pierre Wertheimer”, Hospices Civils de Lyon ; D.Frappaz - Institut d’Hématologie et d’Oncologie pédiatrique, Centre
Léon Bérard, Lyon, France ; A. Jouvet - Service de Pathologie et de Neuropathologie, Centre de Biologie
et Pathologie Est ; C. Mottolese - Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Neurologique et Neurochirurgical
« Pierre Wertheimer”, Hospices Civils de Lyon.
Mots-clés : tumeur triton maligne, médulloblastome, radiothérapie, syndrôme de Turcot,
Introduction :
La tumeur triton maligne (TTM) est un sous-type de tumeur cancéreuse des gaines nerveuses périphériques qui présente une composante rhabdomyosarcomateuse. La TTM est rare et au niveau spinal
elle a été décrite après radiothérapie. Nous présentons le cas d’un patient qui 14 ans après chirurgie et
radiothérapie d’un médulloblastome à développe une tumeur intradurale.
Matériel, Méthode :
Un jeune de 19 ans connu porteur d’un gène APC avait été opéré dans notre service à l’âge de 5 ans
d’un médulloblastome (Turcot). Ce patient avait bénéficié d’une exérèse complète suivie d’une radiothérapie bi-fractionnée cranio-spinale et une rémission complète par la suite. Des cruralgies droites
rapidement étendues au niveau des deux membres inférieurs sont à l’origine de la découverte. L’IRM
relève une tumeur intradurale au niveau de la queue de cheval à partir du cône médullaire jusqu’au
niveau sacré (L1-S2) d’aspect poly-kystique se rehaussant de manière hétérogène après gadolinium.
Une exérèse considérée comme complète a été réalisé en urgence. Le diagnostic histologique conclu en
faveur d’une tumeur TTM.
Résultats :
Après 6 semaines d’évolution favorable, le patient présente à nouveau des signes d’aggravation avec
récidive précoce du même volume tumoral à l’IRM. Une chirurgie itérative retrouve la tumeur envahissant les racines de la queue de cheval, aspect non vu lors de la première chirurgie. L’histologie est inchangée. Sur le fond d’une récupération proximale partielle et persistance des troubles sphinctériens
un traitement par chimiothérapie est démarré 1 semaine après la 2ème chirurgie.
Conclusion :
Notre cas fait partie d’un des rare cas de TTM spinale post-radiothérapie avec la particularité d’apparition tardive à plus de 10 ans et l’association avec le syndrome de Turcot. Dans la littérature la TTM a
été associé notamment à la NF1. Une prise en charge agressive avec chirurgie et chimiothérapie précoce doit être envisagée malgré le pronostic réserve de ces tumeurs.
- Pédiatrie / Pediatric - Pédiatrie / Pediatric
Sarcome alvéolaire de l’orbite en pédiatrie, à propos d’un cas
Auteurs :
HA Coca1, D Chaussemy1, JM Cabanillas1, H Cebula1, P Lutz2, L Marcelin3 HA Coca1, D Chaussemy1, JM
Cabanillas1, H Cebula1, P Lutz2, L Marcelin3
Mots-clés : tumeur orbitaire, sarcome alvéolaire
Introduction :
Les sarcomes alvéolaires sont des tumeurs des parties molles extrêmement rares, avec des signes histologiques uniques et un comportement clinique variable. La présence de ces tumeurs dans l’orbite
reste une présentation exceptionnelle comme en témoigne la faible existence de grandes séries dans la
littérature. Il existerait une prévalence de cette forme de la pathologie prédominante dans le sexe féminin, et sur le coté droit du corps. Les possibilités thérapeutiques restent très controversées.
Matériel, Méthode :
Nous présentons le cas d’une jeune fille de 4 ans qui présentait une importante exophtalmie gauche,
avec difficulté à l’aperture palpébrale et limitation du regard vers le haut. Le bilan d’imagerie avait
confirmé une lésion intra- orbitaire médiane avec prise de contraste et effet de masse sur les structures voisines, ainsi qu’une déformation de la paroi orbitaire interne. Bilan d’extension négatif.
Résultats :
Nous avons réalisé l’exérèse de cette lésion en monobloc par voie fronto-ptérional avec dépose frontoorbitaire en une seule pièce, après identification d’une masse dans l’épaisseur du muscle oblique majeur. Réalisation de biopsie extemporanée. Exérèse en monobloc après section distale et proximale sur
le muscle. Les suites opératoires ont été simples avec un rapide rétablissement de la patiente. L’étude
anatomopathologique a confirmé un sarcome alvéolaire, stade IRS II avec présence de mutation
ASPSCR1-TFE3. Bilan post- op, confirmation de résection totale en IRM. La discussion multidisciplinaire avait retenu un complément par radiothérapie locale dû à l’impossibilité à déterminer, d’un point
de vue microscopique, la résection en monobloc (minime effraction pour obtention d’extempo).
Conclusion :
Le sarcome alvéolaire reste une pathologie rare dans population pédiatrique. La présentation orbitaire est exceptionnelle mais ce diagnostic doit être retenu comme diagnostic différentiel devant la
présence d’une lésion avec effet de masse intra -orbitaire. La décision thérapeutique doit toujours être
discutée en staff multidisciplinaire car il n’y a pas encore de traitement standard pour cette pathologie.
L’auteur ne présente aucun conflit d’intérêt
- Complications de la chirurgie / Complications of surgery - Tumoral - Complications de la chirurgie / Complications
of surgery - Tumoral
Titre : Formation d’un kyste cérébral après administration de Gliadel dans un contexte de
glioblastome multiforme.
Auteurs :
L. Grangeon .service de neurologie CHU de Rouen, O. Langlois service de Neurochirurgie du CHU de
Rouen, D. Fetter service de neurologie du chu de rouen, D. Maltête service de neurologie du chu de Rouen,
D. Hannequin service de neurologie du chu de Rouen, F.Proust service de neurochirurgie du chu de Rouen
. L. Grangeon .service de neurologie CHU de Rouen, O. Langlois service de Neurochirurgie du CHU de
Rouen, D. Fetter service de neurologie du chu de rouen, D. Maltête service de neurologie du chu de Rouen,
D. Hannequin service de neurologie du chu de Rouen, F.Proust service de neurochirurgie du chu de Rouen .
Mots-clés : Kyste-gliadel-glioblastome
Introduction :
La carmustine (Gliadel) est un traitement d’appoint à la chirurgie chez les patients atteints d’un
glioblastome multiforme récurrent pour lesquels une résection chirurgicale est indiquée. Son utilisation croissante est source d’effets indésirables notamment infectieux. Nous rapportons le cas d’un
patient opéré d’un glioblastome multiforme avec mise en place de Gliadel qui s’est compliquée d’un
pseudo-kyste à 1 mois de la chirurgie.
Matériel, Méthode :
Nous rapportons le cas d’un patient de 59 ans opéré d’une récidive d’un glioblastome multiforme
pariétal gauche avec mise en place de pastilles de Gliadel in situ. Ce patient a présenté à 1 mois de sa
chirurgie, une majoration de son hémiparésie révélant une volumineuse lésion kystique en regard de
la cavité opératoire. Une IRM cérébrale a été réalisé en urgence devant une suspicion d’abcès cérébral.
Celle-ci était en faveur d’un kyste inflammatoire réactionnel. L’évolution a été favorable à 1 mois sur le
plan clinique et radiologique après corticothérapie à forte dose.
Conclusion :
La récidive des glioblastomes multiformes survient dans 78% des cas à moins de 2cm de la marge de
résection, d’où l’intérêt d’un traitement agressif local. La délivrance in situ du Gliadel se fait principalement pendant 3 semaines et permet de s’affranchir du risque de faible perméabilité de la barrière hémato-encéphalique. L’implantation per opératoire de Gliadel a montré une augmentation de la survie
globale de l’ordre de 3 mois. Néanmoins, il faut être attentif aux complications de cette procédure que
sont les complications infectieuses dans 7% des cas, l’œdème cérébral, le retard de cicatrisation et la
formation de kystes post opératoires dans 3 à 10% des cas. Nous rapportons le cas d’un patient dont le
kyste a involué sous corticothérapie. Néanmoins ce traitement n’est pas toujours suffisant et peut nécessiter une réintervention, induisant une morbidité non négligeable chez une population fragile. Des
études sont en cours pour évaluer les effets indésirables du Gliadel.
- Traumatologie / Traumatology - Traumatologie / Traumatology
expérience de nouvelles techniques d’expansion vertébrale par implant « Spine jack »
apropos d’une série de 33 cas. CHU Besançon
Auteurs :
C Guarneri, A Petit, H Katranji, F De Rose, J Godard C Guarneri, A Petit, H Katranji, F De Rose, J Godard
Mots-clés : fracture rachis
Introduction :
Nous rapportons notre expérience depuis 2013 de l’implant Spine Jack dans le cadre de fracture vertébrale, essentiellement dorsolomobaire avec un suivi de plus d’1 an à 6 mois. Quel est son intérêt et sa
place par rapport à la cyphoplastie.
Matériel, Méthode :
Il s’agit d’une étude rétrospective de 36 fractures chez 33 patients pris en charge d’Avril 2013 à Septembre 2014. Les fractures sont de type A1, A2 ou A3.1 selon la classification AO. L’age moyen est de
60 ans, avec légère prédominance masculine. l’angle de cyphose locale est en moyenne de 10,5° et la
perte de hauteur de 20%. La douleur appréciée par EVA est de 6 à 7 en préopératoire. Tous les actes
ont été effectué sous anesthésie générale.chez des patients avec un traumatisme variable ( chute
d’échelle à AVP)
Résultats :
36 Spine Jack ont été implantés entre T10et L5 , avec une prédominance en T12-L1. La durée opératoire varie de 30 à 50’. Nous effectuons systématiquement un prélèvement osseux, qui nous a permis
dans 2 cas de faire le diagnostic de plasmocytome et métastase.d’un urothéliome.Dans 8 cas l’ostéoporose a été confirmée nous avons constaté une nette amélioration de la cyphose régionale de 4,8°, avec
une restauration de la hauteur. 12% de fuite de ciment latéralement ou en avant sans conséquence
ont été noté surtout au début de notre expérience.et en raison d’une prise en charge précoce des fractures.4,8cc de ciment sont utilisés en moyenne.L’EVA est de 1à 2 à 1 mois et égal à 1 à 1 an. Le main-
tien de la restauration est stable lors du suivi de nos patients à 1 an ou plus.80% de nos patients sont
lévés dans les 24 h, avec un retour à domicile en moyenne entre 2 et 4,5 jours. Nos résultats morphologiques sont d’autant meilleur que le geste est fait précocément. L’irradiation varie de 1,8 à 2,4GY
Conclusion :
Nos résultats sont comparables à ceux de la littérature : stabilité de la restitution morphologique,
efficacité sur la douleur, restitution rapide de l’autonomie.pour ceux qui travaillent ; tous ont repris
avant 3 mois après une physiothérapie musculaire débuté à 5 semaines. De part notre expérience
nous avons retenu l’indication de cette technique chez des patients de moins 70 ans avec un tassement
important responsable d’une cyphose supérieure à 15°. L’intervention précoce permet une meilleure
récupération de la déformation vertébrale avec un petit risque de fuite de ciment sans conséquences
.Le système doit être placé au plus près du plateau enfoncé et également le plus en avant possible pour
optimiser les résultats.La quantité de ciment ne dépasse pas 6 cc afin de diminuer le risque de fuite et
tassement secondaire d’autres vertébres. Nous utilisons de plus en plus ce système dans les fractures
récentes du rachis du sujet sans troubles neurologiques.
- Diagnostic non chirurgicaux / Non-surgical diagnosis - Diagnostic non chirurgicaux / Non-surgical diagnosis
Leap Motion®, un dispositif simple et économique d’accès à l’imagerie peropératoire sans
contact. Besançon, France
Auteurs :
L. Di Tommaso Service de Neurochirurgie, CHU de Besançon, J. Pauchot Service de Chirurgie Orthopédique, Traumatologique, Plastique, Esthétique, Reconstructrice et Assistance Main, CHU de Besançon,
H. Katranji Service de Neurochirurgie, CHU de Besançon, J. Godard Service de Neurochirurgie, CHU de
Besançon, C. Guarnieri Service de Neurochirurgie, CHU de Besançon, A. Czorny Service de Neurochirurgie, CHU de Besançon L. Di Tommaso Service de Neurochirurgie, CHU de Besançon, J. Pauchot Service
de Chirurgie Orthopédique, Traumatologique, Plastique, Esthétique, Reconstructrice et Assistance Main,
CHU de Besançon, H. Katranji Service de Neurochirurgie, CHU de Besançon, J. Godard Service de Neurochirurgie, CHU de Besançon, C. Guarnieri Service de Neurochirurgie, CHU de Besançon, A. Czorny Service
de Neurochirurgie, CHU de Besançon
Mots-clés : Imagerie, neurochirurgie, interface homme machine, Leap Motion®
Introduction :
INTRODUCTION La neurochirurgie est probablement la discipline où le recours à l’imagerie peropératoire est le plus utilisé. La consultation de l’imagerie nécessite habituellement un contact physique
avec une interface, justifiant alors soit un changement de gant, soit une protection de l’interface,
soit le recours à une tierce personne non stérile. Ce contact expose à un risque de fautes d’asepsie
et engendre une perte de temps. Nous rapportons l’intérêt du Leap Motion® (société Leap Motion,
San Francisco, USA), dispositif grand public innovant permettant d’interagir avec un ordinateur sans
contact physique par reconnaissance des mouvements des doigts et des mains.
Matériel, Méthode :
MATERIEL ET METHODE Le Leap Motion® est configuré par l’intermédiaire du logiciel GameWAVE
(GameWAVE app, 1.5.4, www.uwyn.com (http://www.uwyn.com), Manage, Belgium) qui permet d’attribuer une gestuelle à une fonction. La configuration proposée est la suivante : / Main droite doigts écartés : déplacement du curseur, / Main droite doigts serrés puis écartés : clic gauche, / Main droite doigts
serrés : clic gauche enfoncé, / Extension-flexion de l’index droit : double clic gauche, / Main gauche
doigts serrés puis écartés : clic droit, / Main gauche doigts serrés : clic droit enfoncé. La configuration
peut être téléchargée à : https://drive.google.com/?authuser=... (https://drive.google.com/?authuser=0#folders/0B_F4eBeBQc3ybElEeEhqME5DQkU) Le Leap Motion® est emballé dans une housse d’endoscope
stérile transparente et placé sous les mains de l’opérateur à la demande dans le champ opératoire. Le
logiciel d’imagerie utilisé est le logiciel PACS Carestream® Vue PACS v11.3.4 (Carestream Health, Inc.,
Rochester, USA).
Résultats :
RESULTATS La maitrise du logiciel d’imagerie est facilitée par la configuration de la gestuelle identique à celle d’une souris et à l’existence de gros boutons d’action. Il est ainsi possible de sélectionner
la séquence d’imagerie, d’agrandir, de modifier le contraste et de faire défiler les images, facilement.
Au cours des 3 interventions neurochirurgicales au cours desquelles le Leap Motion® a été utilisé, aucune conversion avec l’utilisation de l’écran tactile n’a été nécessaire. Une vidéo de démonstration est
proposée.
Conclusion :
DISCUSSION Le contrôle de la gestuelle sans contact été popularisé par le système Kinect® de Microsoft et son utilisation au bloc opératoire a déjà été rapportée. Néanmoins, populaire dans le domaine
du jeu pour lequel il a été conçu, il présente des inconvénients comme la nécessité de mouvements
amples des membres supérieurs et l’absence de logiciels simples permettant une configuration du
dispositif. Le Leap Motion®, apparu en juillet 2013, présente de nombreux avantages facilitant son
utilisation au bloc opératoire : / il est de taille réduite (8x2.9x1.1cm), / il est facilement configurable,
/ il fonctionne sous Mac et Pc, / il est plus précis et permet la reconnaissance des mouvements des
doigts (il détermine la position des doigts au centième de millimètre avec un rafraichissement de 200
Hz contre 30 Hz pour Kinect®). L’utilitaire GameWAVE® est un des nombreux logiciels permettant
la configuration de la gestuelle. Complet, il reconnait plus de 50 gestes différents par main avec possibilité de dissocier les mouvements de la main gauche et droite et est peu onéreux (3,99€). Le mode
steering qui permet de gérer la souris, par opposition au mode trigger qui permet d’attribuer des fonctions à des mouvements (comme agrandir une image en écartant les mains ou les doigts) a été choisi
dans notre configuration car il présente plusieurs avantages : / le nombre de geste à s’approprier est
réduit avec seulement 3 gestes (clic gauche, clic droit et double clic gauche) pour 5 fonctions (clic
gauche, clic gauche enfoncé, double clic gauche, clic droit, clic droit enfoncé), / ces 3 gestes permettent
l’utilisation complète du logiciel, / la manipulation de Carestream® déjà maitrisée par les neurochirurgiens est identique à celle de la souris. Par ailleurs, la taille importante des boutons du logiciel
Carestream® est adaptée à l’utilisation du Leap Motion®. CONCLUSION En dehors de la maitrise de
fonctions simples, le Leap Motion® n’est pas adapté à supplanter les interfaces classiques (souris,
tactile) dans la vie quotidienne. La position bras tendu est fatigante et est à l’origine de tremblements
au niveau des doigts peu adaptés aux logiciels avec des boutons de taille réduite. Toutefois, il parait
parfaitement adapté à une utilisation au bloc opératoire avec le logiciel Carestream® en raison de son
utilisation sur de courtes durées et de la présence de boutons de commande de grande taille. Il est par
ailleurs peu onéreux (moins de 100€).
- Traumatologie / Traumatology - Traumatologie / Traumatology
Cas d’une lésion bilatérale et synchrone des aires motrices supplémentaires : le coup de
hache.
Auteurs :
A. De Barros Neurochirurgie Toulouse ; E. Moyse Neurochirurgie Toulouse ; I. Djidjeli Neurochirurgie
Toulouse ; A. Guenego Neuroradiologie Toulouse ; J.C. Sol Neurochirurgie Toulouse A. De Barros Neurochirurgie Toulouse ; E. Moyse Neurochirurgie Toulouse ; I. Djidjeli Neurochirurgie Toulouse ; A. Guenego
Neuroradiologie Toulouse ; J.C. Sol Neurochirurgie Toulouse
Mots-clés : · Aire motrice supplémentaire · Traumatisme crânien
Introduction :
L’aire motrice supplémentaire (AMS) occupe la partie médiale de l’aire n°6 de Brodmann et participe
à la planification et l’initiation des mouvements. Elle est impliquée notamment dans la coordination
bimanuelle, le langage ainsi que dans la mémoire de travail. Ses projections sont bilatérales expliquant
une bonne compensation lors des lésions unilatérales. Un syndrome de l’aire motrice supplémentaire
a déjà été décrit lors d’atteintes unilatérales au cours de lésions gliales opérées mais les atteintes bila-
térales synchrones sont rarement observées.
Matériel, Méthode :
Patient : Nous rapportons le cas d’un patient de 25 ans ayant reçu un coup de hache au niveau du vertex ayant entraîné une lésion synchrone des deux aires prémotrices.
Résultats :
Observation : Le patient présente une dégradation neurologique rapide avec un Glasgow 3 et une mydriase droite aréactive. Le scanner retrouve une plaie transversale du vertex avec embarrure et une
plaie du sinus sagittal supérieur ainsi qu’un hématome sous-dural aigu hémisphérique gauche avec
effet de masse. Le coup de hache a aussi provoqué une lésion des deux régions pré-motrices avec prédominance droite. Nous réalisons une crâniectomie décompressive avec évacuation de l’hématome
sous-dural aigu et hémostase du sinus dural. La sédation est diminuée dès le lendemain avec à J1 une
lourde tétraparésie. A J3, le patient présente des troubles moteurs des quatre membres, prédominant
aux membres inférieurs. Il est dans un premier temps mutique et ne répond qu’aux ordres simples. A
J7 le patient est parfaitement conscient et orienté, il reste légèrement dysarthrique, mange seul mais
ne marche pas. A deux mois, il est autonome, regagne son domicile et marche aidée d’une canne. Il va
bénéficier de plusieurs TDM et d’une IRM avec tractographie.
Conclusion :
Ce cas illustre la bonne récupération des lésions de l’AMS, même lorsqu’elles sont bilatérales et synchrones. Le processus dynamique de réorganisation des tractus neuronaux conduisant à la récupération fonctionnelle implique probablement d’autres zones que l’AMS controlatérale.
- Traumatologie / Traumatology - Traumatologie / Traumatology
Cas d’une lésion bilatérale et synchrone des aires motrices supplémentaires : le coup de
hache.
Auteurs :
A. De Barros Neurochirurgie Toulouse ; E. Moyse Neurochirurgie Toulouse ; I. Djidjeli Neurochirurgie
Toulouse ; A. Guenego Neuroradiologie Toulouse ; J.C. Sol Neurochirurgie Toulouse A. De Barros Neurochirurgie Toulouse ; E. Moyse Neurochirurgie Toulouse ; I. Djidjeli Neurochirurgie Toulouse ; A. Guenego
Neuroradiologie Toulouse ; J.C. Sol Neurochirurgie Toulouse
Mots-clés : · Aire motrice supplémentaire · Traumatisme crânien
Introduction :
L’aire motrice supplémentaire (AMS) occupe la partie médiale de l’aire n°6 de Brodmann et participe
à la planification et l’initiation des mouvements. Elle est impliquée notamment dans la coordination
bimanuelle, le langage ainsi que dans la mémoire de travail. Ses projections sont bilatérales expliquant
une bonne compensation lors des lésions unilatérales. Un syndrome de l’aire motrice supplémentaire
a déjà été décrit lors d’atteintes unilatérales au cours de lésions gliales opérées mais les atteintes bilatérales synchrones sont rarement observées.
Matériel, Méthode :
Patient : Nous rapportons le cas d’un patient de 25 ans ayant reçu un coup de hache au niveau du vertex ayant entraîné une lésion synchrone des deux aires prémotrices.
Résultats :
Observation : Le patient présente une dégradation neurologique rapide avec un Glasgow 3 et une mydriase droite aréactive. Le scanner retrouve une plaie transversale du vertex avec embarrure et une
plaie du sinus sagittal supérieur ainsi qu’un hématome sous-dural aigu hémisphérique gauche avec
effet de masse. Le coup de hache a aussi provoqué une lésion des deux régions pré-motrices avec prédominance droite. Nous réalisons une crâniectomie décompressive avec évacuation de l’hématome
sous-dural aigu et hémostase du sinus dural. La sédation est diminuée dès le lendemain avec à J1 une
lourde tétraparésie. A J3, le patient présente des troubles moteurs des quatre membres, prédominant
aux membres inférieurs. Il est dans un premier temps mutique et ne répond qu’aux ordres simples. A
J7 le patient est parfaitement conscient et orienté, il reste légèrement dysarthrique, mange seul mais
ne marche pas. A deux mois, il est autonome, regagne son domicile et marche aidée d’une canne. Il va
bénéficier de plusieurs TDM et d’une IRM avec tractographie.
Conclusion :
Ce cas illustre la bonne récupération des lésions de l’AMS, même lorsqu’elles sont bilatérales et synchrones. Le processus dynamique de réorganisation des tractus neuronaux conduisant à la récupération fonctionnelle implique probablement d’autres zones que l’AMS controlatérale.
- Base du crâne - Base du crâne
Validation peropératoire d’un outil d’empreinte moléculaire dans le traitement chirurgical de l’adénome corticotrope (3 cas) - Grenoble
Auteurs :
M Meyer neurochirurgie, A Bouamrani laboratoire Clinatec, R Montessuy neurochirurgie, O Palombi neurochirurgie, F Berger laboratoire Clinatec, E Gay neurochirurgie M Meyer neurochirurgie, A Bouamrani
laboratoire Clinatec, R Montessuy neurochirurgie, O Palombi neurochirurgie, F Berger laboratoire Clinatec, E Gay neurochirurgie
Mots-clés : Adénomes hypophysaires, outil d’empreinte, proteomique
Introduction :
Le traitement chirurgical de l’adénome corticotrope permet la guérison de la maladie de Cushing
quand l’exérèse est complète. Cependant la localisation en imagerie de l’adénome n’est pas toujours
aisée. L’objectif est d’évaluer l’utilisation intraopératoire d’un outil d’empreinte moléculaire (Protool)
conçu pour localiser l’adénome notamment s’il n’est pas visible à l’IRM.
Matériel, Méthode :
En phase préclinique, nous avons réalisé une approche en protéomique, basée sur une analyse
d’échantillons tissulaires d’adénomes hypophysaires en spectrométrie de masse (30 échantillons comparés à 3 biopsies d’hypophyse saine). L’essai clinique d’utilisation de l’outil Protool (aiguille à biopsie
de 1.5 mm de diamètre avec fenêtre/puce de capture protéique distale de 10 mm) a été réalisé chez
trois patients (un macroadénome non sécrétant et deux adénomes corticotropes). L’intervention a été
pratiquée par voie endonasale endoscopique. Avant l’exérèse tumorale, de multiples empreintes spatialement réparties au sein de la glande hypophysaire ont été réalisées avec l’outil.
Résultats :
A partir des échantillons collectés d’adénomes corticotropes, la phase de validation pré-clinique des
profils protéiques a permis de mettre en évidence des biomarqueurs spécifiques. In vivo, l’analyse de
la puce Protool en profilage rapide par spectromètre de masse a montré une homologie spectrale comparativement au profil obtenu sur coupe tissulaire pour le macroadénome.Pour les microadénomes,
les contaminations sanguines ont masqué la plupart des pics d’intérêt. Par contre les empreintes ex-vivo par apposition tumorale ont montré une homologie dans la totalité des cas.
Conclusion :
Ces analyses nous ont permis de caractériser des biomarqueurs d’intérêt de l’adénome corticotrope
capables d’être utilisés pour le localiser au sein de la glande hypophysaire. L’outil d’empreinte moléculaire Protool est utilisable in vivo en peropératoire. Des modifications capables d’éviter les contaminations sanguines de la puce vont permettre d’inclure d’autres patients pour poursuivre la validation de
la technique.
- Dégénératif / Degenerative - Pathologie nerveuse périphérique / Peripheral nerve pathology - Dégénératif / Degenerative - Pathologie nerveuse périphérique / Peripheral nerve pathology
Enquête de pratique sur la prise en charge de la sciatique déficitaireCLICHY, FRANCE
Auteurs :
T. FAILLOT, APHP Hôpital Beaujon, Clichy T. FAILLOT, APHP Hôpital Beaujon, Clichy
Mots-clés : Hernie discale, sciatique déficitaire
Introduction :
La prise en charge d’une sciatique déficitaire constitue un problème courant dans notre pratique
mais il ne semble pas exister de consensus sur le sujet. La question est encore moins tranchée lorsque
chirurgiens du rachis et rhumatologues confrontent leurs expériences, où lorsque l’on se tourne vers
une littérature étonnamment pauvre. Il semblait donc intéressant de faire un état des lieux de l’attitude en cas de sciatique déficitaire des chirurgiens quelles que soient leur formation initiale ou leurs
conditions d’exercice.
Matériel, Méthode :
Un questionnaire a été adressé par courrier électronique à 220 neurochirurgiens et chirurgiens orthopédistes, hospitaliers comme libéraux, de tous âges, avec pour certains une activité d’expertise. Les
questions portaient sur l’attitude adoptée devant une lombosciatique discale L5, avec déficit modéré
(testing supérieur ou égal à 3) ou sévère (testing inférieur à 3 ) lorsque de l’installation du déficit ou
trois semaines après. D’autres points portaient sur l’impact de troubles sensitifs, de douleurs neuropathiques, amyotrophie ou données électromyographiques
Résultats :
96 questionnaires ont été retournés par 10 orthopédistes et 86 neurochirurgiens. 15 exerçaient exclusivement en libéral. L’analyse des réponses retrouve une attitude relativement homogène en faveur de
la chirurgie en urgence à l’installation d’une sciatique sévèrement déficitaire (92%des répondeurs). A
distance, l’intervention est ég proposée par 84% des chirurgiens, en différé dans la très grande majorité des cas (77%). Dans ces formes vues tardivement, seule l’amyotrophie et/ou les troubles sensitifs
massifs sont pris en compte pour la décision, et suelement dans 35% des cas L’atttiude est également
consensuelle (85% en faveur de la chirurgie) en cas de déficit modéré vu tardivement, la majorité
(75%) des répondeurs proposant une chirurgie « à froid » et 10% opérant en urgence. L’attitude est
en revanche très variable lors de la prise en charge à l’installation d’une sciatique modérément déficitaire. Si une majorité (56,5%) se dégage en faveur d’une chirurgie différée en l’absence de récupération après quelques jours de repos sous surveillance, 40% des praticiens proposent une chirurgie en
urgence.
Conclusion :
Cette enquête fait ressortir une attitude relativement homogène mais son niveau de preuve ne dépasse
pas l’accord professionnel. Il s’agit de plus de données obtenus à propos d’un patient « idéal » et les
réponses ne prennent pas en compte des éléments susceptibles d’intervenir dans la décision (terrain,
souhaits du patient, éléments anatomiques, préoccupations médico-légales)
Unusual presentation of giant prolactinoma : a case report
- Tumoral - Tumoral
Auteurs :
S.BAKI, G.EL MGHARi, N.EL ANSARI S.BAKI, G.EL MGHARi, N.EL ANSARI
Mots-clés : macroprolactinoma, complications, Parkinson’s disease
Introduction :
Prolactinoma is the most common pituitary adenoma which causes infertitity, menstrual irregularity
and galactorrhea in women and hypogonadism, decreased libido, infertility, erectile dysfunction and
gynecomastia in men. In the present report we describe an unusuall presentation of giant prolactin –
producing macroadenoma of pituitary
Matériel, Méthode :
Case report
Résultats :
A 56 year-old male presented with a 10 year history of untreated pituitary adenoma, was admitted to
the emergency department for epileptic seizures. The clinical examination, performed after stabilization, found a Parkinson’s syndrome with predominant hypokinesia in addition to mild to moderate
dementia. The magnetic resonance imaging revealed a sellar mass with both suprasellar and infrasellar extension . The fundus was normal but the Goldmann visual field showed a bilateral restricted
visual field. The hormonal investigation showed hyperprolactinemia (Prolactin >200pg/l) associated
with hypogonadism and hypothalamic-pituitary thyroid and adrenal axes deficiency. The patient was
diagnosed of macroprolactinoma with hypopituitarism and secondary Parkinson’s syndrome. Cabergoline therapy was started with hormonal substitution for thyroid and adrenal deficiencies.
Conclusion :
The prolactinomas are the most common form of pituitary tumors. A giant prolactinoma is defined by
a size >4cm. It can be expressed by symptoms due to the excessive production of prolactin as well as
the tumor mass compression. The dopamine agonist therapy is the treatment of choice.
- Vasculaire / Vascular - Vasculaire / Vascular
Récidive hémorragique tardive au cours d’une maladie de Moyamoya par rupture d’un
anévrisme de l’artère méningée moyenne. Lille, France
Auteurs :
Laurent Thines2, Marine Le Corre1, Faredine Boustia3, Erwah Kalsoum3, Laurent Estrade3, Jean-paul
Lejeune2 1 Service de neurochirurgie, CHRU de Montpelllier 2 Service de neurochirurgie, CHRU de Lille 3
Service de neuroradiologie, CHRU de Lille Laurent Thines2, Marine Le Corre1, Faredine Boustia3, Erwah
Kalsoum3, Laurent Estrade3, Jean-paul Lejeune2 1 Service de neurochirurgie, CHRU de Montpelllier 2
Service de neurochirurgie, CHRU de Lille 3 Service de neuroradiologie, CHRU de Lille
Mots-clés : anévrisme intracrânien, artère méningée moyenne, maladie de Moyamoya, pontage extra-intracrânien
Introduction :
La maladie de Moyamoya est une vasculopathie cérébrale chronique et évolutive responsable d’accidents cérébraux ischémiques et/ou hémorragiques récidivants. Dans 5 à 15% des cas, elle est associée
à des anévrismes intracrâniens classiques du polygone de Willis et/ou issus de la néovascularisation
collatérale.
Matériel, Méthode :
Les cas d’anévrismes périphériques rompus issus des branches de l’artère carotide externe sont exceptionnels dans la maladie de Moyamoya. En raison du risque et de la gravité d’un resaignement dans
ce contexte, un traitement curatif doit être proposé par voie chirurgicale ou endovasculaire mais reste
souvent délicat du fait du caractère fonctionnel de la néovascularisation porteuse. Dans les formes
symptomatiques de la maladie, la réalisation d’un pontage extra-intracrânien permet dans 70% des
cas de diminuer le développement et la surcharge de la néovascularisation. Une étude randomisée
récente a également montré qu’une revascularisation directe réduisait par 2 à 3 le risque de resaignement en comparaison au traitement conservateur dans les formes hémorragiques.
Résultats :
Un homme de 64 ans, suivi de façon conservatrice pour une maladie de Moyamoya unilatérale révélée
par une hémorragie intraventriculaire, était admis en urgence 17 ans plus tard pour un resaignement
aigu temporo-basal droit parenchymateux, sous-dural et méningé. L’artériographie cérébrale retrouvait une sténo-occlusion de la terminaison carotidienne interne droite associée à une néovasculari-
sation typique et à deux anévrismes de l’artère méningée moyenne à l’origine du saignement. Du fait
de la présence d’importantes collatérales méningées et temporales superficielles, était retenue une
embolisation par Onyx permettant l’occlusion complète des deux lésions mais se compliquant d’une
migration distale de colle due à l’hyperdébit. Les lésions ischémiques initiales devaient s’étendre puis
conduire au décès du patient.
Conclusion :
Les anévrismes issus de la néovascularisation sont rares dans la maladie de Moyamoya et leur traitement curatif doit prendre en compte leur localisation, l’angioarchitecture ainsi que leur accessibilité.
La prévention primaire et secondaire des accidents hémorragiques dans le Moyamoya repose sur la
revascularisation directe par pontage extra-intracrânien.
- Tumoral - Tumoral
MÉTASTASE TRÈS TARDIVE DU PLEXUS CHOROÏDE D’UN CARCINOME RÉNAL :
A PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTÉRATURE.
Auteurs :
A.BEN TEBRA1 ; E.MAGRO1 ; A.LUBIATO1 ; P.DAM HIEU1 ; 1Service de Neurochirurgie, CHU Brest, Brest,
France. A.BEN TEBRA1 ; E.MAGRO1 ; A.LUBIATO1 ; P.DAM HIEU1 ; 1Service de Neurochirurgie, CHU
Brest, Brest, France.
Mots-clés : plexus choroïdes, métastase, carcinome rénal.
Introduction :
Introduction :Les tumeurs des plexus choroïdes sont rares représentant 0,3 à 0,8 % des tumeurs intracrâniennes et 6 à 7 % des tumeurs intra ventriculaires. Les types histologiques les plus fréquents
sont les papillomes et les carcinomes. Les métastases des plexus choroïdes des tumeurs extra-nerveuses sont très rares. Seulement 20 cas ont été publiés.
Matériel, Méthode :
Patients et méthodes : Nous rapportons le cas d’une dame de 69 ans présentant une métastase des
plexus choroïdes d’un carcinome rénal, 14 ans après la néphrectomie.
Résultats :
Cas clinique : En Octobre 2013, Une femme de 69 ans a été adressée à notre consultation pour découverte d’une lésion du ventricule latéral droit. Il y a 14 ans, elle a eu une néphrectomie pour un carcinome rénal et a été opérée il y a un an pour une métastase thyroïdienne du carcinome rénal. Etant
donné qu’elle était asymptomatique nous avons recommandé une simple surveillance. L’IRM cérébrale
faite en Octobre 2014 a montré une augmentation de la taille de la lésion. L’indication chirurgicale a
été retenue. L’exérèse était complète. L’examen anatomopathologique a conclu à une métastase des
plexus choroïdes du carcinome rénal
Conclusion :
Discussion : Le système ventriculaire et particulièrement les plexus choroïdes ont une affinité pour les
métastases des carcinomes rénaux. Pour expliquer cette affinité plusieurs hypothèses ont été posées
mais non encore confirmées. Pour l’approche chirurgicale, ces métastases sont souvent alimentées par
les artères choroïdiennes d’où l’importance du contrôle précoce de ces vaisseaux. Ces métastases sont
aussi caractérisées par une longue période de latence souvent supérieure à 10 ans.
- Vasculaire / Vascular - Autre - Vasculaire / Vascular - Autre
Simulateur virtuel pédagogique de clippage des anévrismes intracrâniens.
Auteurs :
L Thines 1,2, E Coevoet 2, J Dequidt 2, M Cosson 3, S Cotin 2, C Duriez 2. 1Clinique de neurochirurgie,
CHRU de Lille 2 Inria Lille Nord Europe, équipe Shacra 3 Faculté de médecine de Lille, équipe Présage,
Université Lille Nord de France. (Travail financé par un appel à projet de l’UNF3S – 2013). L Thines 1,2, E
Coevoet 2, J Dequidt 2, M Cosson 3, S Cotin 2, C Duriez 2. 1Clinique de neurochirurgie, CHRU de Lille 2 Inria Lille Nord Europe, équipe Shacra 3 Faculté de médecine de Lille, équipe Présage, Université Lille Nord
de France. (Travail financé par un appel à projet de l’UNF3S – 2013).
Mots-clés : simulation ; neurochirurgie ; anévrisme intracrânien ; réalité virtuelle
Introduction :
La simulation chirurgicale peut être un des moyens de se former et de maintenir l’expertise neurochirurgicale dans le traitement des anévrismes intracrâniens.
Matériel, Méthode :
Les données d’imagerie 3D (IRM et angioscanner) d’une patiente porteuse d’un anévrisme sylvien
(parenchyme, artères, crâne) ainsi que les numérisations de pinces avec leur clip ont été segmentées avec ITK-snap ®. Un maillage surfacique (triangles) a été réalisé avec Paraview ® puis
optimisé avec Meshlab® et Blender ®. Un maillage volumique (tétraèdres) a été appliqué
à partir de la librairie CGAL® au niveau des régions périsylviennes. Un texturage
réaliste du cortex et des vaisseaux a été appliqué avec Modo® et Photoshop®. Une
architecture de simulation a été construite en utilisant les outils préexistants dans
Sofa® (scène de base) et une programmation complémentaire en C++® (brides entre deux
objets, saignement). Des instruments chirurgicaux (aspiration, dissecteur) ont été
modélisés avec Freecad ® et mobilisés dans la scène chirurgicale avec l’aide de deux
bras haptiques (Phantom omni, Sensable ®). Des scripts spécifiques en Python® permettent
d’échanger les instruments et de larguer / attraper le clip. Le rendu final des scènes
chirurgicales était obtenu avec QT creator ® puis Visual studio 2012 ®.
Résultats :
Cinq scénarii pédagogiques ont été conçus afin d’explorer les phases principales du clippage anévrismal : ouverture de la vallée sylvienne, dissection de l’anévrisme, gestion d’une rupture anévrismale
et d’un clampage temporaire et enfin mise en place du clip au collet anévrismal. Le prototype permet
à terme d’envisager une évaluation externe ou une auto-évaluation du pratiquant sur les aspects suivants : installation de la tête et paramètres du microscope, travail bi-manuel, qualité de l’exposition
chirurgicale, qualité du clippage, gestion d’une rupture et d’un clampage temporaire chronométré.
Conclusion :
Ce prototype est le premier à représenter de façon réaliste, interactive et avec rendu haptique l’abord
et le clippage d’un anévrisme intracrânien. Il ouvre la voie au développement ultérieur d’une plateforme de simulation plus globale en neurochirurgie.
- Tumoral - Tumoral
MÉTASTASE TRÈS TARDIVE DU PLEXUS CHOROÏDE D’UN CARCINOME RÉNAL :
A PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTÉRATURE.
Auteurs :
A.BEN TEBRA1 ; E.MAGRO1 ; A.LUBIATO1 ; P.DAM HIEU1 ; 1Service de Neurochirurgie, CHU Brest, Brest,
France. A.BEN TEBRA1 ; E.MAGRO1 ; A.LUBIATO1 ; P.DAM HIEU1 ; 1Service de Neurochirurgie, CHU
Brest, Brest, France.
Mots-clés : plexus choroïdes, métastase, carcinome rénal.
Introduction :
Introduction : Les tumeurs des plexus choroïdes sont rares représentant 0,3 à 0,8 % des tumeurs intracrâniennes et 6 à 7 % des tumeurs intra ventriculaires. Les types histologiques les plus fréquents
sont les papillomes et les carcinomes. Les métastases des plexus choroïdes des tumeurs extra-ner-
veuses sont très rares. Seulement 20 cas ont été publiés.
Matériel, Méthode :
Patients et méthodes : Nous rapportons le cas d’une femme de 69 ans présentant une métastase d’un
carcinome rénal, intéressant le plexus choroïde du ventricule latéral droit , survenue 14 ans après la
découverte du carcinome rénal.
Résultats :
Cas clinique : Une femme de 69 ans a été adressée après la découverte d’une lésion du ventricule latéral droit. Quatorze ans auparavant, elle a eu une néphrectomie pour un carcinome rénal. Initialement,
il a été préconisé une simple surveillance. L’augmentation de la taille de la lésion, observée un an
après, a fait poser l’indication chirurgicale. L’exérèse chirurgicale a été complète et les suites opératoires ont été simples. L’examen anatomopathologique a conclu à une métastase des plexus choroïdes
du carcinome rénal.
Conclusion :
Discussion : Le système ventriculaire et particulièrement les plexus choroïdes ont une affinité pour les
métastases des carcinomes rénaux. Ces métastases sont alimentées par les artères choroïdiennes d’où
l’importance du contrôle précoce de ces vaisseaux. Ces métastases sont aussi caractérisées par une
longue période de latence souvent supérieure à 10 ans.
Table ronde
- Complications de la chirurgie / Complications of surgery - Complications de la chirurgie / Complications of surgery
L’hématome rachidien post-opératoire
Auteurs :
E. EMERY (Caen), F. SAILHAN (Paris, Cochin), J. BRUNON (Saint-Étienne) E. EMERY (Caen), F. SAILHAN
(Paris, Cochin), J. BRUNON (Saint-Étienne)
Mots-clés : Hématome post-opératoire
Introduction :
Décrire les conséquences cliniques et médico légales de la survenue d’un hématome rachidien
post-opératoire.
Matériel, Méthode :
Table ronde avec présentation de cas démonstratifs, revue de la littérature et discussion avec les participants.
Résultats :
L’hématome post-opératoire est une complication rare de toutes les interventions rachidiennes (moins
de 1%), le plus souvent pour pathologie lombaire dégénérative. Il est susceptible d’entraîner des séquelles graves et invalidantes et la recherche d’une indemnisation. Le plus souvent, après un intervalle
libre de quelques heures, s’installe de façon rapidement progressive une souffrance médullaire ou de
la queue de cheval qui impose une ré-intervention immédiate. Mais ce schéma n’est pas toujours respecté, tant par sa présentation sémiologique que par la conduite adoptée. Les auteurs tentent d’isoler
des facteurs de risque liés au patient et à la technique chirurgicale par exemple la place du drainage,
l’emploi de certains hémostatiques locaux. Ils discutent l’intérêt de l’imagerie et tentent de définir
le délai « idéal » de ré-intervention pour prévenir les séquelles définitives. La littérature et certaines
recommandations fixent ce délai à 6 heures, qui est la référence « opposable » lors des discussions
médico-légales. Mais ce délai ne repose sur aucun argument objectif : il faut évacuer l’hématome en
urgence, avant l’installation des lésions irréversibles, ce qui dépend du son volume, de sa vitesse de
constitution et de son espace de diffusion.
Conclusion :
C’est la rapidité d’installation du syndrome neurologique et sa gravité qui font le pronostic, plus que le
moment de la reprise chirurgicale. Les voies de recours pour le patient et ses conseils : CCI dans tous
les cas, Tribunal Administratif pour l’activité publique, Tribunal de Grande Instance pour l’activité libérale y compris celle exercée à l’hôpital. Lors de l’expertise la date de consolidation est fixée entre 18
mois et 2 ans après les faits, les préjudices sont évalués selon la nomenclature Dintilhac et le barème
publié en annexe 11-2 du Code de Santé Publique.
- Investigation - Autre - Investigation - Autre
Mise au point d’un modèle de lésion médullaire chez le Microcebus murinus : chirurgie
expérimentale, analyses comportementale, IRM et cellulaire
Auteurs :
N. Lonjon : Département de Neurochirurgie, CHRU Montpellier. Gui de Chauliac Hospital, 80 rue A. Fliche,
34095, Montpellier, France.M. Le Corre Institute for Neurosciences of Montpellier (INM), INSERM U1051,
80 rue A. Fliche, 34095, Montpellier, France. H. Noristani Institute for Neurosciences of Montpellier (INM),
INSERM U1051, 80 rue A. Fliche, 34095, Montpellier, France. C. Goze Bac Service IRM BioNanoNMRI
Université Montpellier 2 UMR5221 Laboratoire Charles Coulomb Montpellier, France F. Perrin Institute
for Neurosciences of Montpellier (INM), INSERM U1051, 80 rue A. Fliche, 34095, Montpellier, France. N.
Lonjon : Département de Neurochirurgie, CHRU Montpellier. Gui de Chauliac Hospital, 80 rue A. Fliche,
34095, Montpellier, France.M. Le Corre Institute for Neurosciences of Montpellier (INM), INSERM U1051,
80 rue A. Fliche, 34095, Montpellier, France. H. Noristani Institute for Neurosciences of Montpellier (INM),
INSERM U1051, 80 rue A. Fliche, 34095, Montpellier, France. C. Goze Bac Service IRM BioNanoNMRI Université Montpellier 2 UMR5221 Laboratoire Charles Coulomb Montpellier, France F. Perrin Institute for
Neurosciences of Montpellier (INM), INSERM U1051, 80 rue A. Fliche, 34095, Montpellier, France.
Mots-clés : spinal cord injury, in vivo MRI, histology, models, primate
Introduction :
Le traumatisme médullaire est responsable de déficits fonctionnels variables en fonction du niveau
et de la sévérité de la lésion médullaire. La plupart des études sont menées sur des modèles murins.
En raison des différences majeures dans l’organisation neuro-anatomique et fonctionnelle entre les
murins et les primates, l’extrapolation des résultats obtenus chez les murins à l’Homme est difficile. La
mise en place de modèles de lésion médullaire chez le primate non-humain est donc nécessaire afin de
comprendre les mécanismes physiopathologiques impliqués puis de valider des stratégies thérapeutiques avant la translation à la clinique.
Matériel, Méthode :
Nous avons choisi un modèle d’hémisection médullaire latérale. L’analyse comportementale motrice
a été réalisée à l’aide de trois tests : le test de l’« open field », le test de la grille et le test du Catwalk®.
L’analyse IRM a été conduite en condition in vivo et ex vivo avec réalisation de séquences Multiple
Echo Multi Shot en pondération T2, permettant de mesurer la surface et l’extension lésionnelles. Enfin
après sacrifice des animaux, une analyse histologique était réalisée.
Résultats :
Après la lésion médullaire, le profil d’évolution de la récupération fonctionnelle montre un déficit
moteur sévère de la patte postérieure ipsilatérale à la lésion, dès J1 et se majorant jusqu’à J6, suivi
d’une récupération motrice partielle. En IRM in vivo, nous observons à 48h, une perte de la structure
médullaire avec un hyposignal de l’hémi-moelle gauche. L’évolution du volume lésionnel suit un profil
équivalent chez les microcèbes avec, une fois le volume maximal atteint, une stabilisation ou une diminution. Nous avons pu montrer l’existence d’une corrélation entre les données cliniques (récupération
fonctionnelle, capacité de préhension, marche) et les données para-cliniques (IRM et histologie).
Conclusion :
Une lésion médullaire incomplète est fréquemment associée à une récupération fonctionnelle sponta-
née importante témoignant d’une plasticité du circuit neuronal spinal. Dans cette étude, le modèle lésionnel induit un déficit moteur permanent et reproductible. De plus, il existe une corrélation entre les
données comportementales, par IRM et histologiques. Ce modèle lésionnel chez Microcebus murinus,
un primate non-humain, semble donc intéressant pour étudier les mécanismes physiopathologiques
qui sous-tendent la lésion médullaire après un traumatisme, et pourrait servir à l’évaluation de stratégies thérapeutiques favorisant la régénération axonale, avant une translation à la clinique.
- Fonctionnel / Functional - Fonctionnel / Functional
Anatomo-functional characterization of the motor hyperdirect pathway in non-human
primate by optogenetics and tractography.Créteil, France
Auteurs :
S. Senova, Service de Neurochirurgie du CHU Henri Mondor/APHP/Université Paris 12 CréteilJ Dauguet,
MIRCen/I2BM/DSV/CEA/Fontenay-aux-Roses,C Poupon/Neurospin/I2BM/DSV/CEA/Saclay,P Hantraye/
MIRCen/I2BM/DSV/CEA/Fontenay-aux-Roses,K Mitrophanous Oxford Biomedica/Oxford/UK,S PalfiService de Neurochirurgie du CHU Henri Mondor/APHP/Université Paris 12 Créteil S. Senova, Service de
Neurochirurgie du CHU Henri Mondor/APHP/Université Paris 12 CréteilJ Dauguet, MIRCen/I2BM/DSV/
CEA/Fontenay-aux-Roses,C Poupon/Neurospin/I2BM/DSV/CEA/Saclay,P Hantraye/MIRCen/I2BM/DSV/
CEA/Fontenay-aux-Roses,K Mitrophanous Oxford Biomedica/Oxford/UK,S PalfiService de Neurochirurgie
du CHU Henri Mondor/APHP/Université Paris 12 Créteil
Mots-clés : Optogenetics, Deep Brain Stimulation, Parkinson’s Disease, Tractography
Introduction :
Treating a neurological disease requires understanding the causality of neural dysfunctions in order
to interact appropriately with neural circuits. Optogenetics may enable both anatomical and functional characterization of a neural pathway between a deep brain nucleus and a cortical region. Adapting
optogenetics tools from rodents to non human primates is challenging. The motor cortico-subthalamic
pathway, called hyperdirect pathway (HDP) is thought to play a key role in the pathophysiology of Parkinson’s disease.
Matériel, Méthode :
We performed retrograde transport of ChR2-EYFP genes from the subthalamic nucleus (STN), where
a lentiviral vector pseudotyped with Rabies virus glycoproteins was injected, until the motor cortex.
Anatomical characterization of the HDP was peformed by 3D-reconstruction of the EYFP fluorescence
detected where transgenesis of ChR2 occured. Functional characterization was performed by laser stimulation of ChR2 and electrophysiological recordings at both extremities of the HDP, guided by in vivo
detection of fluorescence and tractography after in vivo diffusion weighted imaging.
Résultats :
Efficient and safe retrograde transport from the STN until the cortex could be achieved for ChR2-eYFP
using an EIAV-Rabies lentiviral vector in non human primates. Detailed reconstruction of the HDP
pathway could be performed in vivo by tractography and validated post-mortem by 3D-histological
reconstruction of fluorescence. In vivo tractography and detection of fluorescence could guide optogenetics stimulation. Increasing the weight of the motor cortex input to the STN increased the occurence
of beta peaks in the spectral activity of STN neurons.
Conclusion :
Optogenetics anatomo-functional characterization of the HDP may help designing motor cortex stimulation of parkinsonian patients.
- Pédiatrie / Pediatric - Traumatologie / Traumatology - Pédiatrie / Pediatric - Traumatologie / Traumatology
Thoracic and lumbar spinal fracture treated conservatively in children and adolescent,
outcomes in coronal and sagittal planes
Auteurs :
A Angelliaume, J Sales de Gauzy, J-M Vital, O Gille, C Tournier, Yan Lefevre A Angelliaume, J Sales de Gauzy, J-M Vital, O Gille, C Tournier, Yan Lefevre
Mots-clés : Spinal Fracture, Consertive treatment, Children and Adolescent, Spinal Balance
Introduction :
Introduction. The authors examined a case series of patients younger than 18 years who had sustained
a traumatic spine fracture to evaluate radiological and clinical findings of coronal and sagittal spinopelvic balance, after conservative treatment.
Matériel, Méthode :
Material and Methods. From 1996 to 2014, a tricentric cohort of 48 patients with an average of 12
years was radiographically reviewed at 50 month. All demographic data and Cobb angle of fractured
vertebra and regional Cobb angle were measured. In sagittal plane, 8 spinopelvic parameters were recorded. Analyses were done according to initial Risser grade, number of fractures and level of injury.
Résultats :
Results. Patients with Risser grade 2 or less have a higher remodeling potential than those with Risser
grade 3 or above both in coronal and sagittal plane. In coronal plane, there was a total of 11 scoliosis.
In group with Risser grade 3 or above, with a single vertebral fracture and with lumbar fracture final
regional Cobb angle was statistically higher than initial regional Cobb angle. In sagittal plane, lumbar
fractures show 8.7° of residual local kyphosis and have an increased lumbar lordosis at the end of follow-up. Thoracic fracture had a residual local kyphosis at 8.2° with no modification of final thoracic
kyphosis. Analyses reported no modification of pelvic parameters except sacral slope in one subgroup.
Conclusion :
Conclusion. Our study confirms that young patients have a great growth potential to correct post trauma local deformity and that lumbar fracture seems to be responsible for more adaptive responses
than thoracic, in both coronal and sagittal plane. Thoracic and/or lumbar spinal fracture is a risk factor of scoliosis in patients’ younger than 18 years old. In sagittal plane, local kyphosis is compensated
not only thanks to remodeling bony power but also thanks to adaptive spinal mechanism in adjacent
structures.
- Traumatologie / Traumatology - Traumatologie / Traumatology
La craniectomie décompressive précoce en traumatologie : existe t’il un intérêt en pratique courante ? TOULON, France
Auteurs :
N DESSE, P ROMANAT, C JOUBERT, B PRUNET, H BORET, A DAGAIN N DESSE, P ROMANAT, C JOUBERT, B
PRUNET, H BORET, A DAGAIN
Mots-clés : Craniectomie décompressive, traumatisme crânien grave, hypertension intracrânienne,
damage control
Introduction :
La notion de craniectomie décompressive précoce a été introduite en chirurgie de guerre pour stabiliser rapidement un soldat traumatisé crânien, dans le but de l’évacuer de la zone de combat vers
la France dans les plus brefs délais. En pratique courante, les indications de la craniectomie décompressive en traumatologie ne sont pas encore clairement définies. Nous comparons ici une série de
patients traumatisés crâniens graves ayant subi une craniectomie décompressive, avant et après la
troisième heure post accident.
Matériel, Méthode :
Etude rétrospective d’une série de 30 patients traumatisés crâniens graves pris en charge à l’HIA
Sainte Anne de Toulon entre 2010 et 2013 et ayant eu une craniectomie décompressive. Quinze
d’entre eux ont bénéficié d’une craniectomie précoce, c’est à dire avant la troisième heure post accident. Les dossiers ont été analysés à l’aide d’un questionnaire de dépouillement. Ont été colligés les
données épidémiologiques, cliniques, paracliniques, la prise en charge chirurgicale et en réanimation
ainsi que le devenir du patient (Glasgow Outcome Scale) avant et après cranioplastie.
Résultats :
Dans le groupe « craniectomisés précoces », nous constatons que les patients ont une présentation
clinique plus grave (9 patients GCS 3 contre 3), un séjour moyen en réanimation plus court (9,7j contre
14,7j), décèdent plus (9 patients GOS 1 contre 5) et plus vite (3,3j en moyenne contre 10,8j). Par
contre, ceux qui survivent ont la même bonne évolution clinique après cranioplastie (tous ont un GOS
à un an incrémenté de 1 voire 2 points).
Conclusion :
La craniectomie décompressive précoce est utilisée en condition précaire pour stabiliser rapidement
un blessé en HTIC ou susceptible d’évoluer vers une hypertension intracrânienne réfractaire, en vue
d’une évacuation.A travers notre série, nous montrons notre tendance, pour les traumatisés crâniens
les plus graves, dont la majorité sont polytraumatisés, à faire du « damage control » en réalisant d’emblée une craniectomie décompressive, après discussion collégiale avec le réanimateur, afin d’anticiper
l’apparition d’une inévitable hypertension intracrânienne et d’éviter une chirurgie pendant la période
de coagulopathie post traumatique. Une fois passée la phase aigue, ces patients craniectomisés précoces ont la même bonne évolution clinique que les autres.
- Complications de la chirurgie / Complications of surgery - Complications de la chirurgie / Complications of surgery
Méningo-encéphalites à Streptococcus Pneumoniae après chirurgie hypophysaire
transsphénoïdale : à propos de deux cas.CHU de Saint Pierre (La Réunion)
Auteurs :
S.Freppel (service de neurochirurgie – CHU de Saint Pierre de la Réunion), E.Bazot (service de neuroréanimation – CHU de Saint Pierre de la Réunion), S.Taha (service de neurochirurgie – CHU de Saint Pierre
de la Réunion), G.Boniface (service de neurochirurgie – CHU de Saint Pierre de la Réunion), D.Merzouki
(service de neuroréanimation – CHU de Saint Pierre de la Réunion), D.Couret (service de neuroréanimation – CHU de Saint Pierre de la Réunion) S.Freppel (service de neurochirurgie – CHU de Saint Pierre de
la Réunion), E.Bazot (service de neuroréanimation – CHU de Saint Pierre de la Réunion), S.Taha (service
de neurochirurgie – CHU de Saint Pierre de la Réunion), G.Boniface (service de neurochirurgie – CHU de
Saint Pierre de la Réunion), D.Merzouki (service de neuroréanimation – CHU de Saint Pierre de la Réunion), D.Couret (service de neuroréanimation – CHU de Saint Pierre de la Réunion)
Mots-clés : Hypophyse, méningo-encéphalite, Streptococcus Pneumoniae, transsphénoïdal
Introduction :
Les méningites sont des complications graves des chirurgies hypophysaires et leur fréquence varie
dans la littérature entre 0,4% et 9%. Les méningo-encéphalites à Streptococcus Pneumoniae sont extrêmement rares après une chirurgie transsphénoïdale et seulement quatre cas ont été décrits dans la
littérature. Ces infections entrainent fréquemment des complications systémiques et leur taux de mortalité peut atteindre 30%.
Matériel, Méthode :
Nous rapportons deux cas de méningo-encéphalites à Streptococcus Pneumoniae après chirurgie hypophysaire transsphénoïdale.
Résultats :
Un patient de 34 ans, opéré d’un macroadénome gonadotrope présente une rhinorrhée postopératoire
de liquide cérébrospinal puis, huit jours plus tard, des troubles de la conscience ainsi qu’un syndrome
infectieux. Le diagnostic de méningite à Streptococcus Pneumoniae est confirmé par PCR. L’évolution
neurologique est favorable après antibiothérapie adaptée. Une femme de 54 ans opérée d’un adénome
à GH, présente, quatre jours après la chirurgie, une épistaxis nécessitant un tamponnement par ballonnet. Huit jours plus tard, une surdité, une somnolence et un syndrome infectieux apparaissent. La
culture du liquide cérébro-spinal met en évidence une infection à Streptococcus Pneumoniae. Après
antibiothérapie adaptée, les troubles de la conscience régressent mais la surdité persiste.
Conclusion :
La méningo-encéphalite postopératoire à Streptococcus Pneumoniae est une complication rare mais
sévère de la chirurgie transsphénoïdale avec des taux de morbidité et de mortalité élevés. Le diagnostic doit être rapidement posé et une antibiothérapie adaptée doit être débutée sans délai. La voie
d’inoculation n’est pas parfaitement établie mais les fuites de liquide cérébro-spinal sont un facteur de
risque évident. La prévention de ces infections passe bien entendu par une technique chirurgicale maitrisée, des temps opératoires courts et une antibioprophylaxie. La place de la vaccination antipneumococcique doit être discutée compte-tenu de son efficacité dans la rhinorrhée de liquide cérébro-spinal après fracture de l’étage antérieur. Toutefois, la chronologie et le type de vaccin à employer restent
à définir par des études randomisées.
- Base du crâne - Tumoral - Base du crâne - Tumoral
Métastase d’origine mammaire au sein d’un adénome gonadotrope révélée par un tableau
d’apoplexie hypophysaire.
Auteurs :
LM. Terrier1, A. Vasiljevic2, P. François1 1 Service de Neurochirurgie, CHU Bretonneau, Tours 2 Centre de
Pathologie Est, Hôpitaux de Lyon, Lyon LM. Terrier1, A. Vasiljevic2, P. François1 1 Service de Neurochirurgie, CHU Bretonneau, Tours 2 Centre de Pathologie Est, Hôpitaux de Lyon, Lyon
Mots-clés : Métastase hypophysaire, adénome hypophysaire, apoplexie hypophysaire
(communication proposée pour les communications libres sur la table ronde traitant des
métastases hypothalamo-hypophysaires, section base du crâne)
Introduction :
Les métastases de l’hypophyse restent exceptionnelles et ont été décrites initialement par H.Cushing
en 1913. La revue de la littérature évalue l’incidence de métastase hypophysaire entre 0,14 et 28,1%
parmi les patients présentant un cancer disséminé. Les néoplasies du sein et du poumon sont les cancers entrainant le plus fréquemment des métastases hypophysaires. Celles-ci sont localisées dans plus
de 80 % au niveau de la post-hypophyse. La plupart des cas sont révélés cliniquement par un diabète
insipide, alors que l’insuffisance anté-hypophysaire n’est présente que dans 1/3 des cas. Les cas de
métastases au sein d’un adénome hypophysaire sont nettement plus rares, et décris dans la littérature
essentiellement sous forme de cas clinique.
Matériel, Méthode :
Nous rapportons le cas d’une patiente de 39 ans traitée en urgence dans le service de neurochirurgie
de Tours en 2013 d’une métastase d’un carcinome mammaire au sein d’un adénome hypophysaire,
révélée par un tableau d’apoplexie hypophysaire.
Résultats :
Patiente de 39 ans, opérée 3 ans auparavant d’un carcinome mammaire infiltrant (grade 3, récepteurs
hormonaux négatifs, HER2 positif). Traitement par tumorectomie avec curage axillaire et chimiothérapie complémentaire. Bilan d’extension négatif. En 2013, la patiente est hospitalisée pour un tableau
d’apoplexie hypophysaire avec troubles visuels. Chirurgie hypophysaire en urgence. L’examen anatomopathologique révèle la présence d’une métastase (ayant les mêmes caractéristiques que la néoplasie mammaire) au sein d’un adénome hypophysaire gonadotrope, siège de lésion d’apoplexie.
Conclusion :
L’épidémiologie de ces lésions exceptionnelles sera présentée. Le processus physiopathologique évoqué est un hyper débit sanguin cérébral local favorisant une greffe tumorale au « sein » d’un adénome
hypophysaire, et un déséquilibre de la balance angiogénétique apport/besoin expliquant le tableau
d’apoplexie hypophysaire par emboles tumoraux.
- Dégénératif / Degenerative - Dégénératif / Degenerative
Evaluation du respect des recommandations de l’ANAES concernant le délai de prescription d’imagerie dans les lombalgies et les lombosciatiques non déficitaires : série prospective de 120 patients.
Auteurs :
M. GRELAT, R. MADKOURI, M. LLEU, O. BOUSQUET, K.L. MOURIER, J. BEAURAIN (service de neurochirurgie
CHU Dijon) M. GRELAT, R. MADKOURI, M. LLEU, O. BOUSQUET, K.L. MOURIER, J. BEAURAIN (service de
neurochirurgie CHU Dijon)
Mots-clés : lombosciatique, imagerie, TDM, IRM
Introduction :
Les lombalgies et lombosciatiques constituent un problème de santé publique important. Cette pathologie a un impact sur la société et l’économie (coûts directs : traitements, examens complémentaires,
hospitalisations ; coûts indirects : arrêts de travail). En 2000, l’Agence Nationale d’Accréditation et
d’Evaluation en Santé (ANAES), a publié des recommandations concernant la prise en charge thérapeutique et diagnostique des lombalgies et lombosciatiques communes de moins de 3 mois d’évolution. L’objectif principal de notre étude consistait à évaluer le respect de ces recommandations de
l’ANAES concernant le délai de prescription d’imagerie dans les lombalgies et les lombosciatiques non
déficitaires.
Matériel, Méthode :
Il s’agit d’une étude prospective multi-centrique sur une série de patients ayant consulté à l’hôpital public en neurochirurgie, dans un cabinet privé de neurochirurgie et dans un cabinet privé de médecine
générale. Les données ont été recueillies par des questionnaires remplis par les praticiens au moment
des consultations de juillet 2013 à février 2014.
Résultats :
Au total 120 patients ont été inclus dans notre étude. Il s’agissait de 64 femmes et 56 hommes. L’âge
moyen était de 46,4 ans. 102 ont eu un scanner en première intention, 27 patients ont bénéficié d’une
IRM. Le délai moyen entre l’apparition des symptômes et la première imagerie en coupe était de 37,7
jours. Nos résultats montrent que les délais proposés par l’ANAES ne sont pas respectés dans plus de
51,6% des cas.
Conclusion :
Quinze ans après les recommandations de l’ANAES, il existe toujours un profond décalage entre les
règles de bonne pratique et la réalité. Dans l’état actuel de nos connaissances, l’imagerie précoce en
coupes n’est pas médicalement justifiée dans le cadre de lombalgies et les lombosciatiques non déficitaires.
Table ronde
- Dégénératif / Degenerative - Dégénératif / Degenerative
Prothèses de disques lombaires et douleurs facettaires
Auteurs :
J. Delécrin, F. Laouissat – CHU Nantes J. Delécrin, F. Laouissat – CHU Nantes
Mots-clés : prothèse totale de disque lombaire, facette, sagittale.
Introduction :
L’indication de la PTD est la lombalgie discogènique sur discopathie sans arthrose facettaire. Malgré
ces conditions, une part de la lombalgie peut avoir une origine facettaire et amène à prendre en considération la morphologie lombo-sacrée et le tropisme articulaire. Cette étude unicentrique rapporte
des résultats de PTD en fonction du type de courbure sagittale et des douleurs facettaires postopératoires résiduelles.
Matériel, Méthode :
L’analyse réalisée sur 80 patients comportait l’EVA et l’ODI en préopératoire, à 1 an et au dernier recul.
L’étude radiologique comportait la mobilité (MOB), l’angle de lordose intra-prothétique (LIP), et des
paramètres lombo-pelviens (classification de Roussouly).
Résultats :
Le recul moyen était de 49,1 mois. La diminution de l’EVA au dernier recul était significative dans le
type 2 (de 6,7/10 à 3,1/10 ; p 0,001) et dans le type 3 (de 7,2/10 à 2,2/10 ; p 0,001), et non significative pour le type 4 (de 6,3/10 à 4,2/10 ; p=0,06). De même, la diminution de l’ODI était significative
dans le type 2 (de 48% à 24% p 0,001) et dans le type 3 (de 50% à 23% p 0,001) et non significative
pour le type 4 (de 48% à 38% p=0,23). Il n’a pas été possible d’analyser le type 1 du fait du faible
nombre de cas. Il n’existait pas de différence significative radiologique selon les différents types de
courbures.
Conclusion :
Ce travail conforte l’influence du type de courbure sagittale sur les résultats cliniques des PTD. Pour
le type 4, le taux de lombalgies résiduelles plus élevé que dans le type 2 et 3 semble du en partie à des
douleurs d’origine facettaire. L’indication des PTD doit être reconsidérée en cas de courbure sagittale
de type 4. Le tropisme articulaire, autre déterminant dans le risque de souffrance facettaire, devrait
être considéré dans les autres types de courbure.
PROJET REVINAX
Table ronde
- Autre - Autre
Auteurs :
Maxime ROS Montpellier Maxime ROS Montpellier
Mots-clés : réalité virtuelle, simulation, pédagogie, logiciel
Introduction :
Les prémices de la réalité virtuelle remontent à 1956 avec la création du Sensorama par Morton Heilig. Le principe d’une immersion sensorielle orientée vers l’apprentissage est ensuite éprouvée avec la
mise au point du premier simulateur de vol présenté par Furness en 1981. De nouveaux outils technologiques en cours de développement à l’heure actuelle permettent d’envisager leur utilisation combinée pour l ’apprentissage de la chirurgie. Nous présentons le projet Revin@x : REVolution INtégrative
pour l’ApprenTissage de la CHIrurgie.
Matériel, Méthode :
Un nouveau casque de réalité virtuelle « Oculus Rift » est en cours de développement. Nous avons
acquis le prototype et voulons l’utiliser dans un cadre pédagogique. La première phase du projet
consiste à l’enregistrement de films 3D peropératoires en vue subjective de l’opérateur principal. Ces
vidéos sont ensuite encodées pour être visionnées grâce à l’oculus. Nous mettons en place en premier
lieu une navigation avec motion capture. Nous développons ensuite une interactivité plus importante
en utilisant la réalité augmentée pour permettre une documentation détaillée de l’acte (mise en surbrillance d’éléments anatomiques clés, métadonnées). L’ajout de questionnaires orientés au cours de
la vidéo, vient compléter les caractéristiques pédagogiques, cherchant à développer les principes de
mentalisation de l’acte. Les phases ultérieures consisteront au remplacement progressif de l’environnement puis du champs opératoire par des éléments de réalité virtuelle.
Résultats :
/Sans réponse*
Conclusion :
Le projet Revinax s’appuie sur l’utilisation des derniers outils technologiques pour développer de
nouvelles modalités pédagogiques. Le casque de réalité virtuelle permet une immersion complète en
vue subjective. L’apprenant visionne alors l’acte tel qu’il aura à le mener. L’intégration de la réalité augmentée aux films permet d’y adjoindre des données pédagogiques supplémentaires pour apprendre et
comprendre l’acte. Des études seront menées avec les étudiants en parallèle du développement pour
augmenter la valeur pédagogique du projet.
- Dégénératif / Degenerative - Dégénératif / Degenerative
Evaluation du respect des recommandations de l’ANAES concernant le délai de prescription d’imagerie dans les lombalgies et les lombosciatiques non déficitaires : série prospective de 120 patients.
Auteurs :
M. GRELAT, R. MADKOURI, M. LLEU, O. BOUSQUET, K.L. MOURIER, J. BEAURAIN M. GRELAT, R. MADKOURI, M. LLEU, O. BOUSQUET, K.L. MOURIER, J. BEAURAIN
Mots-clés : Lombosciatique, Imagerie, TDM, IRM
Introduction :
Les lombalgies et lombosciatiques constituent un problème de santé publique important. Cette pathologie a un impact sur la société et l’économie (coûts directs : traitements, examens complémentaires,
hospitalisations ; coûts indirects : arrêts de travail). En 2000, l’Agence Nationale d’Accréditation et
d’Evaluation en Santé (ANAES), a publié des recommandations concernant la prise en charge thérapeutique et diagnostique des lombalgies et lombosciatiques communes de moins de 3 mois d’évolution. L’objectif principal de notre étude consistait à évaluer le respect de ces recommandations de
l’ANAES concernant le délai de prescription d’imagerie dans les lombalgies et les lombosciatiques non
déficitaires.
Matériel, Méthode :
Il s’agit d’une étude prospective multi-centrique sur une série de patients ayant consulté à l’hôpital public en neurochirurgie, dans un cabinet privé de neurochirurgie et dans un cabinet privé de médecine
générale. Les données ont été recueillies par des questionnaires remplis par les praticiens au moment
des consultations de juillet 2013 à février 2014.
Résultats :
Au total 120 patients ont été inclus dans notre étude. Il s’agissait de 64 femmes et 56 hommes. L’âge
moyen était de 46,4 ans. 102 ont eu un scanner en première intention, 27 patients ont bénéficié d’une
IRM. Le délai moyen entre l’apparition des symptômes et la première imagerie en coupe était de 37,7
jours. Nos résultats montrent que les délais proposés par l’ANAES ne sont pas respectés dans plus de
51,6% des cas.
Conclusion :
Quinze ans après les recommandations de l’ANAES, il existe toujours un profond décalage entre les
règles de bonne pratique et la réalité. Dans l’état actuel de nos connaissances, l’imagerie précoce en
coupe n’est pas médicalement justifiée dans le cadre de lombalgies et les lombosciatiques non déficitaires.
Table ronde
- Base du crâne - Base du crâne
Les métastases hypothalamo-hypophysaires
Auteurs :
C.Guarneri (Service de Neurochirurgie CHU Besançon) - M.Dupuy (Service Neurochirurgie CHU Toulouse)
C.Guarneri (Service de Neurochirurgie CHU Besançon) - M.Dupuy (Service Neurochirurgie CHU Toulouse)
Mots-clés : diabète insipide, lésions « en sablier », biopsie trans-sphénoïdale, radiothérapie
Introduction :
L’axe hypothalamo-hypophysaire peut être le site d’une dissémination métastatique mais cela reste
rare. Les néoplasies pulmonaire, mammaire et thyroïdienne sont les plus fréquemment impliquées. Le
diagnostic de métastase hypothalamo-hypophysaire (MHH) est difficile.
Matériel, Méthode :
De nombreux patients développant des MHH sont asymptomatiques. Le syndrome tumoral fait errer
le diagnostic vers un macro-adénome hypophysaire. La vascularisation post-hypophysaire complexe
explique une « greffe métastatique » plus aisée et la fréquence inaugurale du diabète insipide. En remnographie les MHH se distinguent des adénomes hypophysaires par un aspect classique « en sablier
» très évocateur. Celui-ci s’explique également par la vascularisation hypophysaire avec une atteinte
première de la post-hypophyse puis une extension crâniale le long de la tige pituitaire.Des signes non
spécifiques d’agressivité locale retrouvés dans les crâniopharyngiomes et les méningiomes, tels un
hypersignal T2 le long du tractus optique ou une sténose carotidienne, sont également décrits. La découverte radiologique concomitante d’un processus expansif intra-cérébral renforce la suspicion diagnostique de MHH.
Résultats :
Le caractère rare de cette pathologie explique l’absence de consensus thérapeutique.La biopsie chirurgicale par voie trans-sphénoïdale peut être discutée à visée diagnostique. La place de la chirurgie
d’exérèse semble à réserver au cas où le syndrome tumoral menace le pronostic visuel. La place de la
radiothérapie semble en revanche centrale dans la prise en charge des MHH, que ce soit en première
intention ou de façon adjuvante à une chirurgie. Le pronostic des MHH est assez superposable à celui
des métastases cérébrales.
Conclusion :
Ainsi les MHH sont rares et peuvent se révéler être des pièges diagnostiques. La découverte remnographique d’une lésion hypophysaire, dans le cadre d’un contexte clinique de diabète insipide, avec un
aspect radiologique « en sablier » ou des signes d’agressivité locale doit conduire à évoquer le diagnostic de MHH.
- Dégénératif / Degenerative - Dégénératif / Degenerative
Arthrodèse circonférentielle lombaire par voie transforaminale mini invasive à l’aide du
robot ROSA SPINE et du scanner per opératoire OARM :expérience préliminaire au CHU
d’AMIENS
Auteurs :
L. Chenin, J. Peltier, A. Fichten, M. Lefranc L. Chenin, J. Peltier, A. Fichten, M. Lefranc
Mots-clés : TLIF, mini invasif, robot, scanner per opératoire
Introduction :
Les arthrodèses circonférentielles en pathologie lombaire dégénérative sont de pratique courante,
en raison du développement récent des techniques mini invasives ainsi que de l’apport de la neuro-
navigation qui permet d’améliorer la précision des trajets des vis pédiculaires. Nous rapportons la
première arthrodèse transforaminale lombaire réalisée au CHU d’Amiens à l’aide d’un robot et d’un
scanner per opératoire.
Matériel, Méthode :
Il s’agit d’un patient de 35 ans présentant une lombo sciatalgie gauche invalidante depuis plusieurs
mois, résistante au traitement médicamenteux. Le scanner lombaire retrouve une volumineuse hernie
discale L4L5 postéro latérale gauche associée à une discopathie avec spondylolistésis dégénératif. Une
intervention d’arthrodèse circonférentielle lombaire par voie minimale invasive transforaminale L4L5
gauche est décidée. L’opération est menée à l’aide du robot ROSA® SPINE ainsi que du scanner per
opératoire OARM®. Les détails de la technique opératoire robotisée (plannification des trajectoires
des vis pédiculaires, correction en temps réel des trajets en fonction des mouvements respiratoires du
patient, couplage des informations du scanner per opératoire, précision des vis implantées) sont décrits. Les 4 vis ont été posées sans effraction des corticales pédiculaires. La décompression réalisée a
permis d’obtenir la disparition de la douleur radiculaire
Résultats :
/Sans réponse*
Conclusion :
L’usage du robot couplé au scanner per opératoire parait être une option à la fois précise et sécurisante dans la réalisation d’arthrodèses dans la pathologie discale lombaire dégénérative.
- Dégénératif / Degenerative - Autre - Dégénératif / Degenerative - Autre
Etude prospective à 2 ans : 50 Scolioses instrumentées par composite de carbone : fusion
osseuse et biomécanique
Auteurs :
Dr P. Fayada Polyclinique du Ternois 62130 Saint Pol sur Ternoise Dr P. Fayada Polyclinique du Ternois
62130 Saint Pol sur Ternoise
Mots-clés : Scoliose, fusion osseuse, composite de carbone.
Introduction :
Analyser à partir des résultats d’une série de 50 scolioses de l’adulte opérées les raisons biomécaniques des résultats encourageant des composites de carbone (CDC) dans la correction et fusion des
scolioses de l’adulte.
Matériel, Méthode :
Série prospective, 50 scolioses adultes instrumentées (SAI)par composite de carbone (CDC), 4 à 14
niveaux, recul moyen 24 mois, correction moyenne angle de Cobb 61 %, pas de pseudarthrose, 1
extension d’arthrodèse, 4 infections profondes. Les SAI par matériaux métalliques ont un taux élevé
de pseudarthroses, débricolages (15 à 30 %). Les CDC, aux propriétés mécaniques différentes pourraient-ils influencer le résultat sur la greffe osseuse ?
Résultats :
Les phases de la consolidation osseuse (Ilizarov) nécessitent : / une instrumentation suffisamment
rigide à la phase initiale, permettant la formation du cal osseux, / une dynamisation secondaire permettant au cal osseux d’acquérir les propriétés de solidité/élasticité optimales par l’orientation des
travées osseuses. Le module d’élasticité du titane est la moitié de celui de l’acier, celui des CDC est la
moitié du titane. Cette élasticité du CDC : / le rapproche le plus de l’os cortical. / permet une adaptation posturale post-opératoire favorisant un équilibre sagittal optimum difficile à régler en per-opératoire (baisse du risque de débricolage). Les tests de résistance en fatigue, statiques et dynamiques,
montrent la supériorité des CDC sur l’acier et le titane. Comme le clou centro-médullaire, rigide et
élastique améliora le traitement des fractures des os longs, le CDC permet d’augmenter la résistance
mécanique et diminuer la rigidité.
Conclusion :
Les CDC permettraient une meilleure répartition des sollicitations mécaniques en compression-flexion
et torsion sur la structure trabéculaire du rachis et de la greffe osseuse. La qualité de la greffe pourrait
être améliorée par une meilleure reproduction des contraintes rachidiennes nécessaires à sa propre
mécanique et architecture.
- Fonctionnel / Functional - Fonctionnel / Functional
Traitement des douleurs neuropathiques spinales sous lésionnelles par Ziconotide (Prialt
® ) intrathécal
Auteurs :
H STAQUET, Service de Neurochirurgie, CHU Angers A BRINZEU, Service de Neurochirurgie A et Centre
d’évaluation et traitement de la douleur Hôpital Pierre WERTHEIMER, Hospices civils de LYON, Université
LYON 1 G GEORGOULIS, Service de Neurochirurgie A et Centre d’évaluation et traitement de la douleur
Hôpital Pierre WERTHEIMER, Hospices civils de LYON, Université LYON 1 JB CAILLET, Service de Neurochirurgie A et Centre d’évaluation et traitement de la douleur Hôpital Pierre WERTHEIMER, Hospices
civils de LYON, Université LYON 1 G POLO, Service de Neurochirurgie A et Centre d’évaluation et traitement de la douleur Hôpital Pierre WERTHEIMER, Hospices civils de LYON, Université LYON 1 P MERTENS,
Service de Neurochirurgie A et Centre d’évaluation et traitement de la douleur Hôpital Pierre WERTHEIMER, Hospices civils de LYON, Université LYON 1 H STAQUET, Service de Neurochirurgie, CHU Angers A
BRINZEU, Service de Neurochirurgie A et Centre d’évaluation et traitement de la douleur Hôpital Pierre
WERTHEIMER, Hospices civils de LYON, Université LYON 1 G GEORGOULIS, Service de Neurochirurgie A
et Centre d’évaluation et traitement de la douleur Hôpital Pierre WERTHEIMER, Hospices civils de LYON,
Université LYON 1 JB CAILLET, Service de Neurochirurgie A et Centre d’évaluation et traitement de la
douleur Hôpital Pierre WERTHEIMER, Hospices civils de LYON, Université LYON 1 G POLO, Service de Neurochirurgie A et Centre d’évaluation et traitement de la douleur Hôpital Pierre WERTHEIMER, Hospices
civils de LYON, Université LYON 1 P MERTENS, Service de Neurochirurgie A et Centre d’évaluation et traitement de la douleur Hôpital Pierre WERTHEIMER, Hospices civils de LYON, Université LYON 1
Mots-clés : douleur, intrathécal, ziconotide
Introduction :
Le Ziconotide, calcium bloqueur à visée antalgique utilisable seulement en intrathécal, a reçu son autorisation de mise sur le marché en 2005 pour le traitement de douleurs chroniques intenses d’origine
diverse (cancéreuse, neuropathique), chez des patients nécessitant une analgésie intrarachidienne.
Cette étude concerne des patients victimes de douleurs neuropathiques d’origine spinale de localisation sous lésionnelle que l’on sait particulièrement réfractaires aux traitements antalgiques habituels.
L’objectif principal a été d’apprécier l’effet antalgique du Ziconotide sur l’EVA après une année d’utilisation.
Matériel, Méthode :
Douze patients adultes ont été inclus, 9 hommes, 3 femmes (9 lésions post-traumatiques, une ischémie, une syringomyélie, un épendymome opéré). Les tests initiaux ont été réalisés par ponctions lombaires (de 1 à 3 µg). Si échec d’efficacité, le test s’est poursuivi par une infusion continue et progressive lombaire grâce à une pompe externe (de 1 à 10 µg).Les patients répondeurs, (diminution de l’EVA
> 2 points/10) sans effets secondaires, ont été implantés d’une pompe d’injection chronique. Le suivi
des patients est de 12 mois minimum.
Résultats :
Nombre de patients répondeurs au test : 8 (à la dose moy =2,81µg). A noter que parmi eux 3 ont été
victimes d’effets secondaires dû au Ziconotide (2 augmentations de CPK, une rétention d’urine) et un
patient a été victime d’une méningite. Trois échecs ont été observés chez des patients présentant un
blocage du LCS au niveau lésionnel. Cinq ont été implantés avec une pompe avec une diminution de
l’EVA globale de 5,8/10 à un an post-infusion (dose moy = 7,2µg). Une seule complication à type de
déplacement secondaire de pompe a été notée
Conclusion :
Le Ziconotide intrathécal seul semble avoir un effet antalgique partiel sur les douleurs d’origine spinale de type sous lésionnelle, retenant l’enjeu d’un blocage du flux spinal. Cependant, cette molécule
est d’utilisation délicate pouvant être source d’effets secondaires empêchant son utilisation prolongée.
- Dégénératif / Degenerative - Dégénératif / Degenerative
Arthrodèse circonférentielle lombaire par voie transforaminale mini invasive à l’aide du
robot ROSA SPINE et du scanner per opératoire OARM :expérience préliminaire au CHU
d’AMIENS
Auteurs :
L. Chenin, J. Peltier, A Fichten, M. Lefranc L. Chenin, J. Peltier, A Fichten, M. Lefranc
Mots-clés : TLIF, mini invasif, robot, scanner per opératoire
Introduction :
Les arthrodèses circonférentielles en pathologie lombaire dégénérative sont de pratique courante,
en raison du développement récent des techniques mini invasives ainsi que de l’apport de la neuronavigation qui permet d’améliorer la précision des trajets des vis pédiculaires. Nous rapportons la
première arthrodèse transforaminale lombaire réalisée au CHU d’Amiens à l’aide d’un robot et d’un
scanner per opératoire.
Matériel, Méthode :
Il s’agit d’un patient de 35 ans présentant une lombo sciatalgie gauche invalidante depuis plusieurs
mois, résistante au traitement médicamenteux. Le scanner lombaire retrouve une volumineuse hernie
discale L4L5 postéro latérale gauche associée à une discopathie avec spondylolistésis dégénératif. Une
intervention d’arthrodèse circonférentielle lombaire par voie minimale invasive transforaminale L4L5
gauche est décidée. L’opération est menée à l’aide du robot ROSA® SPINE ainsi que du scanner per
opératoire OARM®. Les détails de la technique opératoire robotisée (plannification des trajectoires
des vis pédiculaires, correction en temps réel des trajets en fonction des mouvements respiratoires du
patient, couplage des informations du scanner per opératoire, précision des vis implantées) sont décrits. Les 4 vis ont été posées sans effraction des corticales pédiculaires. La décompression réalisée a
permis d’obtenir la disparition de la douleur radiculaire
Résultats :
/Sans réponse*
Conclusion :
L’usage du robot couplé au scanner per opératoire parait être une option à la fois précise et sécurisante dans la réalisation d’arthrodèses dans la pathologie discale lombaire dégénérative.
- Base du crâne - Base du crâne
Minimally invasive keyhole craniotomy : hands-on course using animal model
Auteurs :
V Lubrano, A Labat, B Bastiani, M Dupuy, JC Sol, B Leobon V Lubrano, A Labat, B Bastiani, M Dupuy, JC
Sol, B Leobon
Mots-clés : keyhole approach, craniotomy, teaching, animal model
Introduction :
Keyhole approaches have gained growing importance in brain and skull base surgery, and be used as
a safe and efficient alternative to standard microscopic and endoscopic endonasal approaches in the
treatment of various diseases. We considered the development of a hands-on course that includes in
vivo practical basic training for the teaching of classical minimal invasive cranial approaches. We have
designed a swine model for its practical use in training neurosurgical residents interested in adding
minimally invasive endoscopic-assisted techniques to their arsenal.
Matériel, Méthode :
After they attended didactic lectures based on anatomy and clinical cases, residents performed surgical procedures on live swine under general anaesthesia at the Experimental Surgery Laboratory of the
University Paul Sabatier. Then, they had to evaluate utility of the programme and quality of the facilities using a standardized questionnaire base on likert scale. A structured debriefing was provided by
the teaching team.
Résultats :
Eleven residents who had no (or minor) experience in keyhole surgery participated in 4 sessions of
the course. They performed supraorbital and retro-sigmoid keyhole approaches step-by-step under
supervision by experienced neurosurgeons. The latter evaluated their instrument handling, procedural knowledge and technical skills and provided them a debriefing. Expectations for the course met for
all trainees, who appreciated the pertinence of the programme and were very satisfied of the facilities.
Conclusion :
Our hands-on course using an in vivo animal model offers trainees the opportunity to acquire basic
surgical skills in endoscopic-assisted keyhole procedures in a safe working environment out of the clinical setting.
valuation d’un peptide dérivé d’une protéine TSR dans la réparation des lésions médullaires
traumatiques. Etude in vitro et in vivo.
Auteurs :
L. Sakka(1,2,3), N. Deletage(4), M. Chalus(3), J. Chazal(1,2,3), G. Coll(1,2,3), S. Gobron(4). (1) Service
de Neurochirurgie, Pôle RMND, Hôpital Gabriel Montpied, CHU de Clermont-Ferrand, 63003 Clermont-Ferrand, France. (2) IGCNC, EA 7282, ISIT, UMR6284, CNRS, Université d’Auvergne, 63000 Clermont-Ferrand, France. (3) Laboratoire d’Anatomie, Faculté de Médecine, Université d’Auvergne, 63001
Clermont-Ferrand, France. (4) Neuronax, Biopôle Clermont-Limagne, 63360 Saint-Beauzire, France.L.
Sakka(1,2,3), N. Deletage(4), M. Chalus(3), J. Chazal(1,2,3), G. Coll(1,2,3), S. Gobron(4). (1) Service
de Neurochirurgie, Pôle RMND, Hôpital Gabriel Montpied, CHU de Clermont-Ferrand, 63003 Clermont-Ferrand, France. (2) IGCNC, EA 7282, ISIT, UMR6284, CNRS, Université d’Auvergne, 63000 Clermont-Ferrand, France. (3) Laboratoire d’Anatomie, Faculté de Médecine, Université d’Auvergne, 63001
Clermont-Ferrand, France. (4) Neuronax, Biopôle Clermont-Limagne, 63360 Saint-Beauzire, France.
Mots-clés :
Introduction :
Le NX210 est un peptide synthétique dérivé d’un morphogène impliqué dans la fasciculation au cours
du développement. L’objectif de ce travail était d’évaluer ses propriétés neuroréparatrices.
Matériel, Méthode :
Les propriétés neuroprotectrices ont été explorées en culture cellulaire. L’activité anti-oxydante et
anti-apoptotique a été explorée au rouge neutre et par mesure de l’activité caspase après exposition
au peroxyde d’hydrogène. Les propriétés neuroréparatrices ont été testées sur des modèles de lésions
médullaires chez le rat adulte. La repousse axonale a été étudiée après section médullaire, par immunomarquage du neurofilament. La récupération fonctionnelle a été étudiée après contusion médullaire
(NYU/MASCIS impactor) et traitement par NX210 ou placebo, par le poids corporel, le score de Basso,
Beattie, Bresnahan et l’étude de réflexes proprioceptifs. L’observation en «open-field» comprenait la
mesure de la distance parcourue et du temps passé dans les cellules centrales.
Résultats :
Le NX210 augmente la viabilité des cellules exposées au peroxyde d’oxygène et inhibe les caspases selon un effet dose-dépendant. Le NX210 stimule précocement la croissance axonale et la fasciculation,
surtout à partir du bourgeon caudal. Le poids corporel était précocement et constamment supérieur
chez les animaux traités. Un score de BBB supérieur à 14 est observé chez 6 animaux traités sur 8. Les
réflexes étaient normalisés seulement chez les animaux traités. L’open-field montrait une augmentation de la distance parcourue et une diminution du temps passé dans les cellules centrales par rapport
aux témoins.
Conclusion :
Le NX210 protège contre le stress oxydatif et l’apoptose, acteurs de la réaction secondaire contribuant
à entretenir les pertes cellulaires à distance du traumatisme. Un score de BBB supérieur à 14 et la
normalisation des réflexes traduisent la restauration de la coordination des mouvements entre les
membres thoraciques et pelviens et la restitution du contrôle supraspinal dont le mécanisme reste à
explorer.

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