Les époux Arnolfini de Jan Van Eyck
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Les époux Arnolfini de Jan Van Eyck
DECOUVRIR LE TABLEAU « LES EPOUX ARNOLFINI » Jan VAN EYCK – 1434Bruges (National Gallery-Londres) Huile sur bois, 82cm sur 60cm à voir sur .wikipedia : http://commons.wikimedia.org/wiki/Category:The_Arnolfini_Portrait Contexte transdisciplinaire : Les pays du nord, le protestantisme Le duché de Bourgogne Les échanges commerciaux à la Renaissance L’évolution de la bourgeoisie Une nouvelle technique : la peinture à l’huile ère phase : collective, orale On donne une reproduction A4 couleur pour deux élèves, un cache occulte la moitié verticale du tableau, laissant voir uniquement la moitié gauche, l’homme. Attitude, vêtement, fourrure, chapeau, chaussures, pomme et oranges, fenêtre qui éclaire la gauche du visage, on aperçoit de la végétation. Dominante de couleur marron Les élèves décrivent ce qu’ils voient et émettent des hypothèses : qui a-t-il de caché ? On vérifie la vraisemblance des propositions avec ce qui est montré. On découvre la seconde partie, en couvrant la première : différences ? les couleurs vives, la lumière. Basée sur la complémentarité rouge/vert. La femme est éclairée, on voit l’ombre sur le lit. Vêtements : fourrure, plissé, dentelle, coussin sous la robe, la mode de l’époque. Sa coiffure. On regarde l’ensemble du tableau. Les personnages se donnent la main : mariés, fiancés, rencontre ? Autres éléments : le chien, le miroir, le lustre, les chaussures, les meubles sculptés. C’est une scène d’intérieur. phase : individuelle avec la fiche 1 (traitement de l’espace, indications données par le tableau) On encourage les élèves à placer des règles sur les lignes du parquet, elles se rejoignent vers le miroir. Ces lignes fuyantes donnent un effet de perspective. ème Au 1 plan, il y a les personnages, au second plan le mobilier, à l’arrière plan le mur avec le miroir. Au-delà des personnages, notre œil est attiré par ce rond. Ces plans successifs construisent la profondeur. er On montre un gros plan du miroir. Les élèves y observent la scène vue de dos et deux personnages, un vêtu de rouge, l’autre de bleu. Qui peuvent-ils être ? Le peintre et un observateur. Le miroir est donc un subterfuge pour élargir le champ du tableau vers l’avant, nous nous sentons concernés car nous sommes à la place de ces spectateurs. Il l’élargit également vers l’arrière en constituant une trouée dans le mur du fond. L’homme est un marchand, riche. C’est un tableau pour mettre chez lui et non dans une église ou un château. Ce tableau est un portrait en pied. Il nous montre le style de la peinture flamande, précise et réaliste, presque documentaire. Il montre le confort de la maison et détaille les vêtements. Pour l’inscription au mur, les élèves ont proposé : le nom des personnages, une prière, le nom du peintre ; c’est la signature du peintre. ème phase : conclusion Demander aux élèves de proposer un titre. On donne le titre, taille, lieu d’exposition de l’œuvre. Information sur la technique de la peinture à l’huile : il existe un petit texte narratif à ce sujet dans le livre « Il était une fois l’art de la Renaissance » (S. Léonard – ed Scéren) ème phase : dessin, croquis On donne le rectangle du tableau avec des repères comme la médiane verticale et la ligne « polochon-mains », un peu au-dessus de la médiane horizontale. Les enfants doivent placer la silhouette des personnages et le rond du miroir. Pour l’observation et le plaisir : dessiner la dame (attitude et richesse du costume) Fiche 2 à mettre dans le cahier avec une petite reproduction (titre, peintre, date)