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Contact Mécénat
Hélène CHARBONNEAU - Chargée de mécénat
Centre de musique baroque de Versailles
T. 01 39 20 78 16 - [email protected]
Contact Média
Camille CELLIER - Responsable communication
Centre de musique baroque de Versailles
T. 01 39 20 78 24 - [email protected]
« Atys en folie »
Le Centre de musique baroque de Versailles
lance sa première campagne de financement participatif !
À l’occasion de son trentième anniversaire, le Centre de musique baroque de Versailles (CMBV) lance sa première campagne de financement participatif pour donner vie aux marionnettes de sa nouvelle parodie d’opéra baroque Atys en
folie.
Dès le 3 novembre 2016, le grand public est invité à
participer, en ligne sur www.atysenfolie.fr ou par voie
postale, à la création de ce nouveau spectacle dont la
première mondiale sera présentée le 14 janvier 2017 à Malte.
© DR
À mi-chemin entre création artistique et renaissance d’un genre musical disparu, Atys en folie est une parodie
pour chanteurs, marionnettes et musiciens. Dans la pure tradition du XVIIIe siècle, ce spectacle détourne de
manière burlesque le célèbre opéra Atys du compositeur Jean-Baptiste Lully, 30 ans après sa recréation par
William Christie et Jean-Marie Villégier. Jean-Philippe Desrousseaux, metteur en scène et marionnettiste, et
Arnaud Marzoratti, accompagné de la Clique des Lunaisiens, s’inspireront des 9 parodies d’époque d’Atys et
proposeront un regard contemporain et comique sur cette œuvre atemporelle. Atys en folie sera présentée
en première mondiale au festival baroque de La Valette à Malte le 14 janvier 2017, puis tournera en France et à
l’étranger à partir de mars 2017.
Cette recréation exceptionnelle s’intègre dans l’action de redécouverte du genre parodique baroque menée
par le CMBV depuis 2014, suite au succès de La Belle-mère amoureuse, parodie d’Hippolyte et Aricie de JeanPhilippe Rameau.
Le budget total de la création d’Atys en folie s’élève à 100 000 €. 74% de ce budget est pris en charge par
le CMBV, le festival baroque de La Valette et les partenaires de l’action artistique, éducative et culturelle qui
sera menée à Trappes-en-Yvelines autour du spectacle. Le soutien du grand public, coproducteur du spectacle,
permettra d’en financer ses éléments-clés :
• Réalisation des 6 marionnettes : 9 000€ (1er objectif à atteindre)
• Conception des 2 décors (toile peinte et châssis) : 13 000€ (soit un 2e objectif fixé à 22 000€)
• Confection des 6 costumes de chanteur : 4 000€ (soit un 3e objectif fixé à 26 000€)
En devenant mécène d’Atys en folie, les donateurs pourront suivre et participer à toutes les étapes
de la réalisation de ce nouveau spectacle, recevront des souvenirs de sa conception et, pour les plus
généreux, deviendront mécène de leur propre marionnette !
Rendez-vous dès le 3 novembre sur www.atysenfolie.fr
Dates de collecte : du 3 novembre 2016 au 14 janvier 2017
Objectif de collecte : 26 000 €
1
D’Atys à Atys en folie
Dans la tradition des parodies d’opéra, Atys en folie transposera l’univers de cette tragédie à la campagne : le valeureux Atys
deviendra le teigneux Polichinelle ; la douce Sangaride prendra
les traits de la souillon Marguerite, fille de ferme arriérée ; le roi
Célénus se transformera en un paysan colérique frappé d’un trouble
obsessionnel compulsif de l’accumulation. Seule la déesse conservera son
essence divine mais sera interprétée par un homme, dans la tradition du
XVIIIe siècle.
© DR
Comme
souvent
dans
les
pièces
de
l’époque,
le spectacle mêlera aux comédiens de bois des
acteurs-chanteurs de chair qui interagiront avec les
marionnettes. Espace de jeu des
marionnettes, le
castelet
baroque
sera
orné
dans sa partie
supérieure d’un parement de nuagerie qui figure l’Olympe.
Les changements de décor se feront à vue grâce à une
machinerie copiant fidèlement celle des théâtres de
l’époque. Les musiciens ne seront pas cachés dans la
fosse ; ils tiendront, au côté des acteurs-chanteurs qui se
déplaceront devant le castelet et autour de lui, un rôle
central.
Distribution
Jean-Philippe Desrousseaux, conception et mise en scène
Arnaud Marzorati, direction musicale
Antoine Fontaine et Édith Dufaux-Fontaine, décors
François-Xavier Guinnepain, lumières
Petr Řezač, sculpture des marionnettes
Katia Řezačová, peinture et costumes des marionnettes
Françoise Rubellin, conseillère théâtrale
Marie Lenormand, mezzo-soprano
Arnaud Marzorati et Alain Buet, barytons
Jean-Philippe Desrousseaux, Bruno Coulon et Gaëlle Trimardeau, marionnettistes
La Clique des Lunaisiens (direction artistique : Arnaud Marzorati)
Tournée
14 & 15 janvier 2017 : Teatru Manoel de la Valette (Malte)
3 mars 2017 : Théâtre La Merise de Trappes-en-Yvelines
Autres dates à venir en France en 2018 et 2019
2
La parodie d’opéra baroque
Par Françoise Rubellin, Professeur à l’université de Nantes, Directrice du Centre d’études des théâtres de la Foire et de la
Comédie-Italienne, http://cethefi.org
Les théâtres de la Foire : spectacles en péril !
Au XVIIIe siècle la Comédie-Française, qui avait le monopole du théâtre parlé, se livra à une
véritable guerre contre ses concurrents, les théâtres de la Foire. Ceux-ci donnaient leurs spectacles
pendant la Foire Saint-Germain en hiver et pendant la Foire Saint-Laurent en été. La Comédie-Française,
s’appuyant sur son privilège, fit interdire aux forains de jouer des dialogues, puis des monologues ;
elle les empêcha de parler ; ils se mirent alors à chanter ; l’Opéra intervint en exigeant le paiement d’une
redevance pour avoir le droit de chanter, ce qui donna naissance à l’Opéra-Comique (en 1714 furent signés
des accords). En 1722, la Comédie-Française décida d’interdire tout simplement les acteurs. Les forains
imaginèrent alors de continuer leurs spectacles en donnant des pièces… pour marionnettes.
Le succès fut considérable.
La vogue des parodies
On compte aujourd’hui plus de 260 parodies d’opéra pour le seul XVIIIe siècle : elles
fascinaient le public parisien, qui y courait en foule, depuis le petit peuple qui n’avait pas
vu l’opéra parodié à l’Académie royale de musique, jusqu’aux grands de la cour. Atys de
Lully, deuxième opéra le plus parodié après Tarare de Salieri, suscita huit parodies entre 1710 et 1738. Les
archives nous apprennent qu’une pièce pour marionnettes pouvait mobiliser plus de trente personnes… et
que les meilleurs chanteurs, souvent venus de l’Opéra, y faisaient la voix des marionnettes. C’est un
véritable orchestre qui les accompagnait. Loin d’être un spectacle de bas-étage, c’est « un spectacle gai,
varié et même magnifique » (marquis d’Argenson).
Procédés burlesques
Les parodies d’Atys sont des pièces comiques qui suivent l’intrigue de l’opéra en multipliant
dégradation, discordance et dédramatisation. Atys (réincarné selon les parodies en Polichinelle,
Arlequin ou Pierrot) voit ses vertus héroïques transformées en ruse, gloutonnerie ou poltronnerie ; ce qui fait le
sel de la parodie, c’est aussi sa portée critique : on se moque d’un divertissement mal amené, d’un décor raté,
de la longueur des danses, … Lire une parodie d’Atys, c’est savourer un livret de spectacle jubilatoire, miroir
burlesque de la dramaturgie classique.
Musique populaire et musique savante
La musique n’est pas parodiée, mais elle est remplacée par des vaudevilles, ces airs
connus issus du répertoire savant ou populaire sur lesquels on met de nouvelles paroles
(aussi bien « J’ai du bon tabac », que des airs issus d’opéras de Lully et devenus des refrains, comme
« Quand le péril est agréable » d’Atys). Le public en était friand, et les reprenait souvent en chœur.
Les parodies d’opéras sont donc majoritairement des opéras-comiques, ou le texte parlé alterne
avec les vaudevilles chantés et les ritournelles d’orchestre.
3
Aidez-nous à créer les marionnettes d’Atys en folie !
Le budget total de la création de ce spectacle (frais de création du
spectacle, frais de répétition des 11 artistes, coûts techniques des 3 techniciens)
s’élève à 100 000€.
74% de ce budget est pris en charge par le Centre de musique
baroque de Versailles, le festival baroque de La Valette à Malte et les
partenaires de l’action artistique, éducative et culturelle menée à Trappes-enYvelines autour du spectacle.
© DR
Le soutien du grand public permettra de financer les éléments-clés du spectacle :
•
La réalisation des 6 marionnettes : 9 000 €
(1er objectif à atteindre !)
•
La réalisation des deux décors (soit 2 toiles peintes et 8 châssis) : 13 000 €
(soit un 2e objectif fixé à 22 000 €)
•
La réalisation des 6 costumes pour chanteurs : 4 000€
(soit un 3e objectif fixé à 26 000€)
Découvrez les coulisses de la production
En soutenant la réalisation de ses marionnettes, décors et costumes dans les règles de l’époque
baroque, nous proposons au public de rencontrer les artistes et artisans internationaux qui
s’associent à ce projet patrimonial :
•
•
•
Petr et Katia Řezáč pour la sculpture et l’habillage des 6 marionnettes ;
Antoine Fontaine pour la réalisation des 2 toiles et 8 châssis ;
Jean-Paul Bouron pour la réalisation des 6 costumes des chanteurs et marionnettistes.
Pour les plus généreux, nous leur proposons d’être mécène d’une des marionnettes,
d’inscrire leur nom ou celui d’un proche sous leur soulier, et de suivre leur parcours, de leur
construction jusqu’à leurs premiers pas sur les planches du castelet.
Pour participer à cette création, rendez-vous sur www.atysenfolie.fr !
4
Retour sur le succès de la recréation
de la parodie La Belle-mère amoureuse
En 2014, dans le cadre de l’Année Rameau, le Centre
de musique baroque de Versailles crée La Belle-mère
amoureuse,
parodie
de
la
tragédie
lyrique
Hippolyte et Aricie de Jean-Philippe Rameau. Ce
spectacle mêle les plus belles pages de la partition de
l’opéra originel à des refrains populaires, dans
une mise en scène imaginée par Jean-Philippe
Desrousseaux
d’après
la
parodie
de
CharlesSimon Favart (1742) : chanteurs et marionnettes s’y
répondent autour d’un superbe théâtre baroque
miniature.
© DR
Créée à Malte et présentée notamment à la Cité interdite de Pékin dans le cadre de l’Année FranceChine 50, cette nouvelle production a fait l’objet d’une large diffusion en France et à l’étranger,
notamment à l’Opéra Comique en mars 2014 et à l’Amphithéâtre Bastille de l’Opéra de Paris en
janvier 2016.
La nouvelle parodie Atys en folie s’intègre dans le travail de redécouverte de ce genre musical disparu mené par
le CMBV et Jean-Philippe Desrousseaux depuis 2014.
Découvrez des extraits du spectacle
sur la chaîne YouTube du CMBV :
https://www.youtube.com/watch?v=VLpm16COrQA
La presse en parle !
« Un régal pour les oreilles. Non, un régal sur tous les plans, où le rire fuse tout au long du spectacle. »
ResMusica, octobre 2014
« Hilare, le public de la Salle Favart est conquis, et il devrait en aller de même dans les différentes étapes de la
tournée prévue pour ce spectacle » Forum Opéra, mars 2014
5
Le CMBV, une institution unique !
Découvrir et valoriser le patrimoine musical français des XVIIe et XVIIIe siècles
La musique française, qui rayonnait aux XVIIe et XVIIIe siècles sur l’ensemble de l’Europe, fit naître des genres
successifs aux formes audacieuses qui font toute la valeur de ce patrimoine : l’air de cour, le ballet de cour, la
comédie-ballet, la tragédie en musique, l’opéra-ballet, le grand et le petit motet, l’opéra comique… Les noms
de Bouzignac, Lully, Marin Marais, Charpentier, Mondonville, Rameau, Grétry, témoignent, aux côtés de tant
d’autres, de l’extraordinaire foisonnement artistique de cette période.
Ce riche patrimoine musical sombre cependant dans l’oubli après la révolution française et tout au long du XIXe
siècle. Il faut attendre un Debussy ou un Saint-Saëns pour y porter à nouveau un regard curieux, avant que ne
se développe, au XXe siècle, une école de musicologie française préparant l’éclosion, dans les années 80, du
mouvement du « renouveau baroque » dont la démarche d’interprétation sur instruments anciens sera l’une des
principales caractéristiques.
Emblématique de ce mouvement, le Centre de musique baroque de Versailles (CMBV) est créé en 1987 à
l’instigation de Vincent Berthier de Lioncourt et de Philippe Beaussant. Son originalité est de réunir les métiers
nécessaires à la redécouverte et à la valorisation du patrimoine français des XVIIe et XVIIIe siècles.
La mission nationale du CMBV se décline ainsi dans les champs suivants :
•
la recherche avec le développement de chantiers de recherche fondamentale donnant lieu à l’organisation
de colloques, à des publications scientifiques mais également à la confrontation de ces travaux à la pratique
des musiciens baroques ;
•
la formation, au sein de son école maîtrisienne de près de 150 élèves et étudiants, s’inscrivant dans le
dispositif national de formation professionnelle supérieure ;
•
la production de concerts, de spectacles et de projets de formation professionnelle présentés au Château de Versailles mais aussi en France, en Europe et dans le monde entier ;
•
la mise à disposition de ressources qu’il s’agisse aussi bien de partitions musicales, d’ouvrages, d’instruments que d’un portail numérique.
Le CMBV est dirigé, depuis 2005, par Hervé Burckel de Tell.
Le CMBV est soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication (Direction générale de la création artistique),
l’Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles, le Conseil régional d’Île-de-France, le
Conseil départemental des Yvelines, la Ville de Versailles et le Cercle Rameau (cercle des mécènes particuliers et entreprises
du CMBV). Son pôle de recherche est associé au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et au Centre d’études
supérieures de la Renaissance (CESR). Son pôle de formation est associé au Pôle Supérieur d’enseignement artistique Paris
Boulogne-Billancourt (PSPBB), aux conservatoires de la Vallée de Chevreuse (CRD) et de Versailles (CRR) et à la Direction
des services départementaux de l’Éducation nationale des Yvelines.
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Contact Mécénat
Hélène CHARBONNEAU | Chargée de mécénat
T. 01 39 20 78 16 - E. [email protected]
Contact Média
Camille CELLIER | Responsable communication
T. 01 39 20 78 24 - E. [email protected]
Centre de musique baroque de Versailles (CMBV)
Hôtel des Menus-Plaisirs | 22, avenue de Paris CS 70353 78035 Versailles
T. 01 39 20 78 10 | F. 01 39 20 78 01 | cmbv.fr