VILLE DE VILLERS-SUR-MER COMITÉ DE RÉFLEXION POUR LE

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VILLE DE VILLERS-SUR-MER COMITÉ DE RÉFLEXION POUR LE
VILLE DE VILLERS-SUR-MER
COMITÉ DE RÉFLEXION POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Compte rendu n° 19 de la réunion du 7 juin 2011
Étaient présents :
Catherine Vincent, Maire-adjoint à l’urbanisme, animatrice du Comité,
Maryse Fuchs, Colette Guillem, Sylvie Goguet, Annette Lebaillif, Ioana George Macker, Alain
Tissot, Jean-Claude Vauxion.
Invité : Claude Tajan, Secrétaire Général de la Mairie de Villers-sur-Mer
1.
Compte rendu n°18 de la réunion du 14 mai 2011
Les participants au Comité présents approuvent ce C.R., et passent en revue ci-après
ses différentes rubriques, pour faire le point sur leur évolution à ce jour.
2.
Fête des Voisins
Le succès de cette 1ère est encourageant. Rendez-vous l’an prochain à la même époque
pour faire encore mieux.
3.
« Porter à Connaissance »
Rappel : suite à la tempête Xynthia, il a été décidé par les pouvoirs publics de créer des
zones inconstructibles (sauf reconstruction en cas de sinistre) sur les littoraux
menacés. Villers se trouve ainsi concerné pour une zone actuellement large de
cent mètres à partir du rivage, qui irait environ du Casino à la station-service de
la plage.
Catherine Vincent indique que ces dispositions ont été adoptées suite à une simulation
de phénomène exceptionnel : vent fort + grande marée + tempête. Le périmètre doit être
précisé avant d’être annexé au PLU (Plan Local d’Urbanisme) sous sa forme définitive, et
faire ainsi autorité.
4.
Dragage des boues du port de Rouen
Catherine Vincent indique que la nouvelle enquête publique (remplaçant la précédente
annulée par la Préfet) se déroulera du 18 juin au19 juillet.
Le Commissaire enquêteur tiendra sa permanence en mairie de Villers le 19 juin de 9h00
à midi.
Les membres présents du Comité souhaitent que la municipalité prenne clairement
position, et que ses services fassent le maximum pour en informer les habitants, de
façon à ce que la prise de conscience de tous sur ce sujet soit plus palpable qu’en
septembre dernier.
5.
ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager)
La législation évolue et l’article 28 de la loi Grenelle 2, promulguée le 12 juillet 2010, a
substitué les AMVAP (Aire de Mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine) aux
ZPPAUP, pour y intégrer les critères environnementaux de Grenelle 1 et Grenelle 2.
Pour les ZPPAUP existantes, les procédures de substitution doivent être entamées dès
la parution des décrets d’application, et être achevées avant 2015.
Catherine Vincent indique que, dès que les décrets d’application seront parus, il sera
procédé à une simple révision de la ZPPAUP actuelle (du fait qu’elle est récente) pour la
transformer en AMVAP.
6.
Tri sélectif
Suite à l’information donnée par Sylvie Goguet sur ce qui se pratique à l’Alpe d’Huez
(voir CR n°17), des poubelles sélectives ont été installées dans un premier temps sur le
parking des camping-cars, près du Paléospace « Odyssée ».
La Ville en disposera d’autres ailleurs plus tard si cette expérience est concluante.
7.
Les désherbants
Catherine Vincent a rencontré Mme Morin du FRÉDON (Fédération RÉgionale de
Défense contre les Organismes Nuisibles), et M. le Maire est d’accord pour aller dans le
sens d’une réduction significative des désherbants chimiques. Il sera organisé à cet effet
une formation des élus et du personnel concerné.
Le prochain Conseil Municipal (septembre 2011) doit autoriser le Maire à adhérer à la
Charte Bas-Normande d’Entretien Phytosanitaire des espaces communaux.
8.
La sécurité à Villers
M. Claude Tajan, Secrétaire Général de la Mairie fait un exposé sur les divers aspects de
la gestion de la sécurité à l’échelle de notre commune.
Ces problèmes feront l’objet d’un numéro spécial de la « Lettre de Villers » prévu pour
octobre 2011.
La ville a établi des plans d’action applicables pour chaque nature de risque, et ayant
pour objet d’en supprimer, ou à défaut d’en réduire autant que possible, l’impact négatif
sur l’intégrité des personnes, les biens et l’environnement, dans la mesure des moyens
dont elle dispose.
Certains de ces plans ont déjà été testés avec succès : tempête (mer, neige), gros
incendie, inondation, mini-marée noire venant du Havre.
D’autres existent mais n’ont (heureusement !) pas eu l’occasion d’être testés : accident
nucléaire, ou lié au transport de matières dangereuses (des réserves de pastilles d’iode,
périodiquement renouvelées, sont immédiatement disponibles en cas de nécessité).
Il existe aussi des plans de continuation des risques, pour organiser les éventuelles
conséquences des évènements évoqués plus haut : accueil des sinistrés, standard
téléphonique et permanence à la mairie, service des ordures ménagères, etc…
D’autres dispositions sont prévues concernant :
- le contrôle de l’eau potable (dans les sources, et prélèvement mensuel dans les
quartiers) ; les participants souhaiteraient connaître la teneur en chlore
- le contrôle des eaux de baignade (prélèvements quotidiens)
- la vérification des installations publiques électriques (mais on ne connaît pas l’état du
réseau souterrain)
- les cirques et les animaux exotiques (contrôle des certificats vétérinaires et des
autorisations préfectorales)
- l’information sur les risques liés au tabagisme par des médecins dans les écoles
- l’astreinte des élus et des employés de mairie en cas de crise 24h/24 et 365j/365
- la survenue de grande chaleur ou de grand froid (plan canicule et plan grand froid)
- la légionellose dans les lieux publics
- les matériaux à risque : (amiante (s’assurer de l’existence des DTA obligatoires pour
les bâtiments communaux), pyralène, etc…
- les chiens errants (emmenés au chenil de Touques), renards et autres nuisibles
(organisation de battues administratives)
- contrôles aléatoires de la cantine scolaire (HACCP : Hazard Analysis Critical
Control Point : traçabilité de tout ce qui est servi, et formation du personnel)
- contrôle régulier des bornes incendie
D’autres actions sont entreprises pour limiter les risques, comme :
- le remplacement des peintures de marquage au sol par des bandes adhésives
(essais en cours)
- l’utilisation de paillage, coquilles et copeaux pour limiter l’emploi des désherbants
- la vaccination du personnel des espaces verts
- la suppression des branchements plomb jusqu’aux domaines privés
Cette liste n’est pas exhaustive, car tout ce qu’a évoqué M. Tajan n’a pas été forcément
rapporté ici, et lui-même a averti qu’il limitait son exposé pour ne pas être trop long.
Les membres présents du Comité remercient vivement M. Tajan pour sa visite et la
qualité de son intervention.
Ils formulent quelques suggestions qui mériteraient l’attention des élus sur :
- la lutte contre le bruit (facteur important de la qualité de l’environnement)
- le respect de la réglementation concernant la hauteur des clôtures et haies
séparatives, limitées à 2m, et trop souvent ignorée ou méprisée
9.
Le covoiturage
Alain Tissot signale une proposition intéressante formulée par mail (reproduit ci-dessous)
par Pascale Girard et Eduardo Rodriguez, qui se sont déclarés intéressés par nos
réflexions mais n’ont pu encore participer à nos réunions.
« Nous ne serons pas là le 14 mai, mais nous vous souhaitons bonne réunion.
Une idée à y soumettre peut-être : mettre en place un petit service de co-voiturage Villers et environs/Paris et
environs ?
Ça a peut-être déjà été proposé et débattu ? Si non, un petit topo sur notre suggestion :
Étant donné le nombre de résidents secondaires (9000 résidences secondaires, si on se souvient bien d'une info
donnée par le Maire lors d'un "pot au Casino offert par la Mairie" ?) qui en majorité sont résidents principaux à
Paris/Petite couronne, ça fait peut-être 20 000 personnes ou plus qui font ce trajet souvent, pas toujours avec la
voiture pleine / pas toujours contents de composer avec les contraintes du train / etc... : ça pourrait intéresser.
Le co-voiturage peut aussi rendre moins monotone le voyage de quelqu'un qui le fait seul, permet de rencontrer
des gens sympas qui eux aussi vont souvent à Villers. Et ça réduit les frais bien sûr, pour les deux parties.
Il y a pas mal de systèmes du genre sur lesquels prendre modèle, en les adaptant à la taille et aux particularités de
Villers.
Par exemple, en pratique, dans un premier temps cela pourrait démarrer avec juste un panneau d'affichage
spécifique à l'Office du Tourisme, avec deux colonnes où les gens afficheraient un petit formulaire-type disponible à
l'accueil indiquant trajet, date, heure, montant de la part. aux frais (de 10 à 15 euros le trajet en fonction de la
qualité du service rendu ?) répartis en deux colonnes : une "Offres" pour qui a des places en voiture ; l'autre
"Demandes" pour qui cherche une place.
À l'accueil on conserverait dans un dossier l'autre partie du formulaire rempli par l'annonceur, avec plus de
précisions sur confort, flexibilités possibles etc., et le n° de téléphone des personnes à mettre en relation pour
chaque annonce.
La tenue d'un tel petit dossier à l'accueil permet une certaine confiance des utilisateurs car on sait que l'office du
tourisme a les coordonnées des personnes, en cas de problème. Cela permet aussi de ne pas laisser les contacts
des gens au vu de tout un chacun sur le panneau, mais aussi de ne pas laisser trop longtemps des annonces qui
ont trouvé preneur : ça implique quelqu'un chargé-e d'y jeter un oeil de temps en temps, certes, mais ce service ne
devrait pas mobiliser non plus des centaines d'usagers. Il faudra une bonne promo dans Villers, et le temps d'un
bouche à oreilles favorable pour assurer le succès du co-voiturage Paris/Villers, bref un bon moment avant que cela
ne représente vraiment beaucoup de boulot.
Par contre le fait que les gens sachent que ça existe, même s'ils ne l'utilisent pas, donne une nouvelle touche
"développement durable" à Villers, dans le sens d'une station familiale accueillante, conviviale mais aussi
"citoyennement" responsable. C'est un service marginal mais qui va dans les sens d'une réduction de l'impact
carbone des habitués de Villers, une action concrète de proximité à "haute valeur humaine ajoutée"...
À défaut de l'office du tourisme, on pourrait installer ce petit service de co-voiturage au Villare.
Il faudrait de toute façon mobiliser l'adjointe au Maire et l'équipe de l'Office du tourisme (voire celle du Villaré).
Vous pouvez nous appeler pour plus d'infos si utile. Nous-même pourrions nous responsabiliser en partie, car d'une
part nous faisons ce trajet très souvent donc ce service nous serait utile, de l'autre, on a pratiqué le co-voiturage
pour circuler en Europe notamment, donc on connaît suffisamment pour aider à initier le projet, s'il rencontre de
l'intérêt.
À bientôt en tout cas, bien cordialement, »
Cette communication suscite l’intérêt des membres présents qui considèrent que cette
initiative peut déboucher sur une action concrète. Merci aux deux auteurs.
10.
Les paniers AMAP
Cette pratique n’est efficace que lorsque les producteurs sont à proximité des
consommateurs. Or il n’y a pas de production maraîchère ou fruitière sur le territoire
communal ou à proximité, donc Villers se trouve écarté de ce mouvement typiquement
« durable ».
11.
Les jardins familiaux
Les jardins familiaux constituent un réel besoin, mais Villers se heurte à la fois à un
problème foncier et à un problème de qualité du sol : il n’y a pas de terrains disponibles
avec une qualité de terre appropriée.
12.
Prochaines réunions
Le samedi 2 juillet à 17h30, puis le mardi 20 septembre à 20h30 et le samedi 15 octobre
à 17h30
13.
La séance est levée à 22h00.
OOOOOOOOOOOOOO