Quand doit-on utiliser un grand-angle

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La vérité sur les objectifs
SCOTT KELBY
Quand doit-on utiliser un grand-angle ?
Un grand-angulaire standard a une focale de 24 à 35 mm. Il est idéal pour photographier les paysages, c’est-à-dire une scène dont l’ampleur doit être saisie dans sa totalité.
Le grand-angle est également très utilisé pour photographier des portraits dans des
environnements spécifiques. Par exemple, si vous faites le portrait d’un pompier, vous
utiliserez un grand-angle pour inclure la voiture de pompier dans l’environnement professionnel de cet homme. Si vous ne vous spécialisez pas dans la photo au grand-angle
et que vous souhaitiez disposer d’une plus large plage focale, investissez dans un zoom
grand-angle de 24-70 mm, par exemple. Sachez qu’il existe aussi des supergrands-angles
allant de 12 à 24 mm. Je peux vous promettre que les photos de paysages obtenues avec
ces objectifs sont littéralement renversantes.
Les conseils de Scott
Objectif grand-angle AF Nikkor 24 mm f/2.8D Autofocus (environ 400 euros).
Objectif grand-angle Canon EF 24 mm f/2.8 Autofocus (environ 400 euros).
Objectif Sigma 28 mm f/1.8 (environ 400 euros) [pour Nikon, Canon, et autres].
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La vérité sur les objectifs
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©istockphoto/erick nguyen
Quand doit-on utiliser un objectif Fisheye ?
En français, Fisheye signifie « œil de poisson ». On nomme ainsi cet objectif car il permet
d’obtenir une vision presque circulaire de l’environnement photographié. La lentille de
l’objectif est bombée comme un œil de poisson. Ce type d’objectif est destiné à des effets
très spéciaux. N’en abusez pas, car votre style sera très vite considéré comme daté, et ceci
dans le plus mauvais sens du terme. Malgré cela, dans certaines circonstances le fisheye
est quasi indispensable et produit des photos fascinantes (au milieu de la foule, placez
votre appareil au-dessus de votre tête, et prenez une photo. Vous m’en direz des nouvelles). Les objectifs fisheye déforment la ligne d’horizon. Donc, pour réduire cette
déformation, essayez de bien maintenir horizontalement le niveau de l’objectif devant
vous. En revanche, pour des effets hallucinants, laissez libre cours à votre imagination !
J’ai utilisé cet objectif pour la première fois au beau milieu d’une foule rassemblée dans
un stade. Je l’utilise aussi pour capturer tous les éléments d’une scène, ou bien encore
pour photographier la totalité d’un gratte-ciel.
Les conseils de Scott
Fisheye Nikkor AF 10,5 mm f/2.8 (environ 650 euros).
Fisheye Canon EF 15 mm f/2.8 (environ 700 euros).
Fisheye Sigma 10 mm f/2.8 (environ 650 euros) [pour Nikon, Canon, et autres].
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La vérité sur les objectifs
Quand doit-on utiliser un zoom ?
Lorsque vous désirez photographier de près un sujet dont vous ne pouvez pas approcher, le zoom s’impose. Il est possible d’utiliser un téléobjectif, c’est-à-dire un zoom
dont la focale est fixe, comme un 200 mm. Un zoom présente en revanche une focale
variable qui permettra, par exemple, de photographier avec une focale allant de 80 à
300 mm. Un zoom permet de s’approcher d’un sujet sans être obligé de se déplacer.
Plus vous zoomez vers l’avant et plus le sujet remplit le cadre ; plus vous zoomez vers
l’arrière et plus vous ajoutez d’éléments dans votre prise de vue. J’utilise des zooms
pour tous les genres de photos, du portrait à l’événement sportif en passant par les
architectures. J’ai utilisé pour la première fois un zoom pour photographier des portraits et des rencontres sportives.
Un seul objectif dynamise la créativité
La prochaine fois que vous sentirez monter en vous un besoin créatif imputrescible, ne
prenez qu’un seul objectif ! Si vous emportez un zoom, imposez-vous une seule position : soit le grand-angle, soit le zoom maximal. Un seul objectif oblige à réfléchir à
chaque prise de vue, donc à être plus créatif ; CQFD !
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La vérité sur les objectifs
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Quand doit-on utiliser des objectifs
ultrarapides ?
Pour photographier sur site sans utiliser de flash, comme vous y serez obligé dans les
églises, les musées, les théâtres, mais aussi dans tous les lieux où il est interdit d’installer un
trépied, vous devrez utiliser un objectif ultrarapide. Il s’agit d’un objectif présentant une
valeur f-stop extrêmement basse, c’est-à-dire qui ouvre considérablement le diaphragme,
comme f/1.8, voire, encore mieux, f/1.4. Comme chacun sait, plus vous ouvrez et plus vous
pouvez photographier dans des conditions d’éclairage extrêmes. Sans ce type d’objectif, la
seule solution que vous avez est de réduire la vitesse d’obturation. Dans ce cas, l’appareil
doit impérativement être fixé sur un trépied sous peine d’introduire un flou de bouger
dans vos images. Il faut savoir qu’à partir d’une vitesse d’obturation de 1/60 de seconde, ce
risque existe. Si vous équipez votre appareil d’un objectif ultrarapide f/1.8 ou f/1.4, vous
pourrez photographier appareil au poing dans des lieux très sombres avec une vitesse
d’obturation suffisamment rapide pour ne pas produire de flou de bouger. J’ai utilisé pour
la première fois ce type d’objectif lors d’un mariage.
Pour des photos supernettes
Voici une astuce utilisée par des pros pour obtenir des photos bien nettes prises appareil au poing. Il s’agit d’inspirer profondément, puis de bloquer sa respiration afin que
le corps soit totalement immobile. Il n’y a plus qu’à prendre la photo.
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La vérité sur les objectifs
Quand doit-on utiliser un objectif
supergrand-angle ?
Bien que ce type d’objectif puisse être utilisé pour la majorité des prises de vue, c’est un
objectif né pour le paysage. Ces objectifs peuvent disposer d’une focale de 12 mm.
Toutefois, mon préféré est un objectif 14-24 mm f/2.8. Si vous possédez un reflex numérique 24 × 36 et que vous utilisiez un ultragrand-angle (comme un Nikkor 14-24 mm
f/2.8), il enregistrera une image bien plus grande que si vous utilisez ce même objectif
sur un reflex dont le capteur est de 4:3. (Consultez la page 44 pour plus d’informations
sur ces deux types de capteurs.) J’ai utilisé pour la première fois cet objectif pour photographier des paysages.
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La vérité sur les objectifs
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Quand doit-on utiliser
un supertéléobjectif ?
Les supertéléobjectifs sont destinés à obtenir des clichés qui semblent avoir été pris de
très près alors que vous étiez éloigné du sujet. Pour ce type d’objectif, la focale s’étend
de 300 à 600 mm, et parfois plus. Ils sont principalement utilisés pour les événements
sportifs et les photos animalières. Il existe des supertéléobjectifs à focale fixe comme
le Canon 400 mm f/5.6, mais aussi des superzooms comme le Nikkor 200-400 mm f/4,
que j’utilise régulièrement. Si vous désirez un téléobjectif ou un zoom capable de
photographier dans des conditions d’éclairage assez faibles (ouverture f/4 ou f/2.8), il
va falloir faire un emprunt. Par exemple, l’objectif Canon 500 mm f/4 coûte aux environs de 6 000 euros. En règle générale, lorsque vous photographiez des événements
sportifs en plein milieu de l’après-midi, optez pour un téléobjectif zoom Canon EF
100-400 mm f/4.5-5.6, qui coûte environ 1 500 euros. Si vous investissez dans un tel
objectif, vous serez obligé d’acheter un très bon monopied car votre ensemble photographique va peser très lourd. Le monopied se visse dans le filetage prévu à cet effet
sur le support de l’objectif. J’ai utilisé ce type d’objectif pour la première fois lors
d’une rencontre sportive.
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