lancement cuvée 2012 Du chai De cilaos

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lancement cuvée 2012 Du chai De cilaos
L’abus d’alcool est dangereux. À consommer avec modération.
lancement cuvée 2012
du chai de cilaos
jeudi 5 avril 2012
Dossier de presse
Communication du Conseil Général
Tél. : 0262 21 86 30
Fax : 0262 21 39 45
www.cg974.fr
Sommaire
Le Conseil Général, partenaire privilégié de l’agriculture réunionnaise . . .
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À La Réunion, l’agriculture tient une place prépondérante. . . . . . . . . . . . . . .
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Le Conseil Général soutient la production viticole. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Société Coopérative Agricole Chai de Cilaos. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Le Conseil Général de La Réunion
partenaire privilégié de l’agriculture
réunionnaise, une force au service
de l’agriculture pays
Le Conseil Général, aux côtés des producteurs locaux a la
volonté politique de poursuivre ses efforts pour une meilleure
reconnaissance de nos savoir-faire et de nos productions locales.
Il nous appartient de construire ensemble une agriculture à la fois
humaine et moderne, grâce à la richesse de notre histoire agricole.
Nassimah DINDAR,
Présidente du Conseil Général
Fin 2004, la Présidente Nassimah DINDAR, anticipant un renforcement des
compétences agricoles de la Collectivité début 2005, a engagé avec l’ensemble
des acteurs locaux de la filière agricole la rédaction des « Cahiers de l’Agriculture ».
Véritable cadre de référence, ce document ambitieux offre une vision cohérente et pragmatique de l’évolution de l’agriculture réunionnaise pour les 15
ans à venir. Il prévoit notamment que le Conseil Général œuvre aux côtés des
professionnels agricoles pour une agriculture réunionnaise dynamique, compétitive et de qualité en mettant à leur disposition des outils de production
performants.
Depuis 2006 et la validation des Cahiers de l’Agriculture, la Collectivité s’est
inscrite dans une démarche inédite aux côtés des professionnels de la filière
pour faire face aux nombreux défis comme la croissance démographique, le
manque de terres et l’apparition de nouvelles contraintes environnementales.
Elle est le principal soutien local à l’agriculture et lui consacre environ 25 M€
par an.
Les objectifs de ce recueil se décomposent comme suit :
n Objectifs fonciers
l
sauvegarder les terres cultivées en canne,
l
faire progresser les terres en diversification et les prairies,
l
augmenter la superficie moyenne des exploitations afin de les rendre viables.
n Autres objectifs poursuivis
l
Accroître
l’offre de productions locales et réduction des importations (politique d’import substitution)
l
Conquérir le marché Export
l
Respecter l’environnement
l
Encourager et soutenir l’agriculture raisonnée et biologique
4
2012 est une année importante
pour l’agriculture réunionnaise
6 ans après la rédaction « des Cahiers de l’agriculture », le Conseil Général engage avec l’ensemble des acteurs locaux, une révision des orientations de la
politique agricole. L’opportunité est ainsi offerte de dresser un bilan des actions et de tenir compte de l’évolution du contexte national et européen. Cette
réflexion pragmatique et cohérente sur l’avenir de l’agriculture réunionnaise
constituera un support pour l’élaboration du programme européen FEADER
2014-2020.
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À La Réunion,
l’agriculture tient
une place prépondérante
Secteur d’activité économique à part entière (près de 16 000 emplois directs), elle contribue à la cohésion sociale et au développement cohérent et
harmonieux de notre île.
L’agriculture réunionnaise, c’est :
n 43 000 ha de surface agricole utile,
n 7 500 exploitations pour une surface moyenne de 6,5 ha,
n une population agricole de 16 000 personnes,
n 24 000 ha de canne et 200 000 tonnes de sucre,
n 5 500 ha de fruits et légumes répondant à 75 % des besoins locaux,
n une production animale fortement structurée avec 15 000 tonnes
et 50 % des besoins locaux pour la filière avicole, 12 000 tonnes et
50 % des besoins locaux pour la filière porcine, 1 800 tonnes et 30 %
des besoins locaux pour la filière bovine, 21 millions de litres de lait
et 25 % de la consommation.
Avec son potentiel humain, ses structures et ses réseaux, l’économie agricole
peut être acteur de son développement. Ce dernier dépend fortement de la
poursuite des efforts de cohérence en matière de gouvernance politique et
professionnelle, du maintien de sa forte dynamique et de son esprit d’innovation mais aussi du succès des renégociations de l’OMC – sucre et de son intégration dans les nouveaux programmes européens à venir.
Conscient de ces enjeux, le Conseil Général ambitionne en 2012 d’offrir de nouvelles perspectives à l’agriculture locale et aux produits « péi ».
Favoriser la structuration des filières agroalimentaires et l’innovation comme
mentionné dans les orientations prioritaires de la mandature à travers
n Le versement d’aide directe aux agriculteurs pour des investissements productifs
n La diversification agricole afin d’élargir l’offre de la production locale
n Le versement de mesures incitatives aux groupements coopératifs et leurs
adhérents afin de poursuivre la structuration des filières
n La mobilisation de dispositifs spécifiques (financement du Projet Global
d’Exploitation, programme LEADER)
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n L’incitation à la création de groupements d’employeurs afin de permettre
l’insertion de jeunes en recherche d’activités sur les métiers ciblés en partenariat avec la Chambre d’Agriculture
n Le soutien à la création de jardins familiaux en zone périurbaine
n Le financement accru du Pôle de Compétitivité Qualitropic en termes d’innovation
Valoriser les produits « péi » à travers la restauration collective
Initiateur de la démarche de développement des « produits péi » dans la restauration collective, le Conseil Général a lancé une première phase expérimentale dans 5 collèges pilotes. 2012 sera marquée par une généralisation de la
démarche avec un objectif de progression de la part des produits locaux de
10 % par an.
Comme l’a dit Napoléon Bonaparte, « l’agriculture est la base et la force de la
prospérité d’un pays ».
À La Réunion, l’agriculture fait partie de l’identité et de la culture de l’île.
Elle repose essentiellement sur la canne à sucre dont deux usines sucrières se
partagent la production, soit environ 1 900 000 tonnes, qu’elles transforment
en sucre et en rhum. La production de fruits et légumes et l’élevage sont les
autres sources principales du revenu agricole.
À côté de ces grandes productions, nous trouvons encore des productions traditionnelles comme le géranium (2 tonnes d’huile essentielle), la vanille (13
tonnes), la lentille (70 tonnes), le vin de Cilaos (30 000 bouteilles)…
Il est essentiel de rappeler que les produits réunionnais sont de grande qualité
et pour certains reconnus au niveau mondial.
Les produits réunionnais réputés
n café Bourbon Pointu distinction rare de « café premium »
n ananas victoria, letchi : label rouge
n vanille : label IGP (Indicatif Géographique de Provenance)
n le géranium reconnu mondialement pour ses vertues médicinales
n les rhums, médaillés d’or au Concours Général Agricole à Paris, au
San Francisco World Spirit,…
n le miel, médaillé d’or au dernier Salon International de l’Agriculture
n le vin de Cilaos et son primeur, primés au Salon des vins de Mâcon
n …
Le Conseil Général apporte son soutien et valorise ce savoir-faire
péi à travers des manifestations comme le Salon International de
l’Agriculture, Concours Vinalies, CG Léo dans les bas, Fête de la
Saint-Vincent à Cilaos, Foire agricole de Bras-Panon, les marchés de
producteurs, …
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le conseil général
soutient la production viticole
La tradition viticole du cirque repose sur la production d’un vin rouge
sucré élaboré à partir du cépage Isabelle, interdit depuis 1923.
Créée en 1992, la cave coopérative est aujourd’hui l’héritière de cette
tradition grâce notamment à la reconnaissance en janvier 2004 de sa
production en vin de pays de Cilaos à titre expérimental. Le vin plus
que jamais, participe avec la lentille, la broderie et les thermes de
Cilaos, à la renommée du cirque et à entretenir un tissu économique
agricole et touristique. Pour le chai de Cilaos, la renommée du vin de
pays de Cilaos passe aujourd’hui par la maison des vins, outil majeur
pour sa promotion mais aussi par une reconnaissance locale de notre
production pour faire de nos vins, à terme, une référence gastronomique locale.
Depuis 1996, la coopérative développe une viticulture moderne, à
partir de cépages nobles (Chenin, Gros Manseng, Malbec, Pinot noir,
Syrah, Gamay, Verdelho), portée par un terroir et un climat privilégiés.
Un terroir, fait de petites unités parcellaires caractérisées par des Ilets
souvent accidentés, a repoussé la mécanisation et a empêché de lourds
investissements matériels ou mécaniques parfois difficile à supporter.
Ce travail « Pei », manuel, est d’autant plus valorisable : c’est un gage
de qualité.
En 2007, de nouveaux investissements au niveau du chai de vinification, soutenus par le Conseil Général, ont permis d’assurer le développement de la filière dans le respect de son environnement.
Le Conseil Général soutient cette culture à hauteur de 40 000 € par
an hors investissement, à travers des actions qui visent à :
n améliorer la technicité des viticulteurs de la coopérative et la qualité
de récolte
n permettre la reconnaissance Européenne du vignoble de Cilaos
n professionnaliser et pérenniser la filière viticole de Cilaos (production et longévité du vignoble)
n atteindre le contingent d’un vignoble de 20 ha
n agrandir les exploitations viticoles en place et/ou installer de nouveaux producteurs pour pérenniser et diversifier l’activité agricole
de Cilaos
n assurer un volume de production suffisant pour la coopérative, améliorer le chiffre d’affaire et satisfaire la clientèle
n assurer la rentabilité du vignoble et de la cave coopérative
n améliorer la technicité des viticulteurs de la coopérative
n intéresser et souder les adhérents
n valoriser le terroir viticole de Cilaos
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Société Coopérative Agricole
Chai de Cilaos
La Société Coopérative Agricole (SCA) CHAI DE
CILAOS a été créée le 12 novembre 1992, elle est
présidée par Pierrick GRASLAND.
Le chai a pour objet la collecte de raisins frais issus
de cépage des cuves, la vinification, la production,
le stockage, le conditionnement, l’écoulement, la
promotion et la commercialisation.
La Coopérative a prouvé que la culture du raisin de cuve est tout à fait possible
dans le Cirque de Cilaos et permet d’apporter un complément de revenu aux
agriculteurs dans des zones où les potentiels de production sont restreints. La
qualité des vins produits, sans cesse en progression, éligibles à l’appellation
« Vins de Pays », prouve l’intérêt de cette culture soutenue par le Département.
La structure compte 15 adhérents pour 13 hectares de vignes (dont environ
11,5 en production).
Elle emploie 5 salariés à temps plein : un œnologue, un technicien viticole, une
secrétaire, un agent d’accueil et un ouvrier.
Chiffres de la production de 2011
n 199 hl (163 hl en vin de pays - 36 hl en
vin de table) soit ≈27 000 bouteilles ;
n 28 tonnes de raisins récoltés ;
S’agissant de 2012, 36 tonnes de raisins ont été récoltées.
Les missions essentielles de la coopérative sont :
n le développement et l’augmentation de la production, ainsi que
la professionnalisation des adhérents,
n l’expérimentation et la mise en
place de pratiques durables sur la
vigne,
n la valorisation et la promotion des
vins du Chai et l’amélioration du
chiffre d’affaire,
n le suivi et l’entretien du vignoble,
n la vinification et la commercialisation du vin.
En terme financier, 2 postes sont financés pour la mise en œuvre des programmes d’actions par le Chai de Cilaos, au titre du PO FEADER 2011-2013,
ainsi qu’une aide à l’entretien des vignes (financement départemental sur
fonds propres) : voir tableau page suivante.
L’avis de l’œnologue Anthony Paume
Ce premier vin de France, puisqu’il sort en période décalée, est un vin
blanc, léger en bouche, avec des notes exotiques. Il est réalisé à base
de Chenin blanc et de Verdelot et a moins de 2 grammes de sucre par
litre. Comme tous les primeurs, il a été rapidement mis en bouteille et
devra être également bu sans trop attendre. Il sera apprécié lors des
apéritifs ou lors d’événements festifs.
Le chai de Cilaos dispose d’environ 1 000 bouteilles de ce cru.
L’abus d’alcool est dangereux.
À consommer avec modération.
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Salaires &
charges
102 500,00 €
CHAI DE CILAOS
2011
Encadrement
technique
(2 ETP)
Entretien
des vignes
10
14 500,00 €
Frais de
déplacement
Subvention
publique
retenue
67 500,00 €
10 350,00 €
Eligible
plafonné et
retenu
90 000,00 €
13 800,00 €
102 500,00 €
13 800,00 €
Total
-
40 500,00 €
Dont FEADER
10 350,00 €
27 000 €
Dont
Conseil Général
Communication - Attachés de presse
Michèle Bénard - 06 92 974 772
[email protected]
Salim Cadjee - 06 92 974 711
[email protected]
www.cg974.fr

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