conclusion generale - de l`Université libre de Bruxelles

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conclusion generale - de l`Université libre de Bruxelles
CONCLUSION
GENERALE
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Le sujet général de cette thèse a porté sur les difficultés rencontrées par les chômeurs et les
locataires en Belgique et /ou les moyens à mettre en œuvre pour y remédier. Nous considérons
en effet qu’une meilleure compréhension de ces deux problématiques apporterait sans aucun
doute un champ de réflexion supplémentaire en matière de lutte contre la pauvreté. Qu’il s’agisse
des principales conclusions du Rapport Général sur la Pauvreté ou encore de l’analyse des
indicateurs issus des enquêtes européennes en matière de bien-être (ECHP, SILC), il ressort
clairement que l’appartenance aux groupes spécifiques des locataires et des chômeurs accroît le
risque de se retrouver dans une situation précaire. Pour les premiers, la situation se trouve
aggravée étant donné le contexte actuel caractérisé par une forte montée des loyers, une
dégradation de la qualité des habitations (plus particulièrement dans les segments bas et moyen de
gamme) et une insuffisance du stock de logements sociaux. Les demandeurs d’emploi se voient
confrontés, quant à eux, à une pénurie d’emplois à laquelle s’ajoutent des problématiques
d’inadéquation des qualifications et de discriminations à l’embauche. En outre, les politiques
d’emploi actuelles misent de plus en plus sur les programmes d’insertion professionnelle et de
contrôle avec pour conséquence une accentuation de la responsabilisation des chômeurs face à
leur situation. Or, selon la psychologie sociale, cette dernière amplifie le sentiment d’appartenance
à un groupe stigmatisé de la part des demandeurs d’emploi. Elle influe également sur leur
comportement, notamment par une altération de leurs efforts en matière de recherche d’emploi.
Conclusion générale
Plus spécifiquement, notre analyse s’est articulée autour de deux grands axes. Le premier axe
consistait à déterminer et à mesurer les différents obstacles que pouvaient rencontrer les
chômeurs lors de leurs réinsertions professionnelle et sociale. Le deuxième axe se proposait,
quant à lui, d’étudier les différentes solutions existantes qui permettraient d’améliorer les
conditions de vie des locataires aux revenus les plus modestes, tout en tenant compte du coût
social de manière plus générale, et ce, pour la région spécifique que constitue Bruxelles.
Un certain nombre de résultats importants sont ressortis des différentes études empiriques qui
composent cette thèse et à partir desquels il est possible de tirer quelques recommandations
d’ordre politique. Celles-ci peuvent s’avérer utiles dans le cadre des programmes régionaux et
fédéraux de lutte contre la pauvreté et le chômage ainsi que pour ceux relatifs aux conditions de
logement. Ces conseils en matière de gouvernance ont généralement été développés de manière
approfondie lors des conclusions relatives aux deux grandes parties de cette thèse. Si certaines de
ces recommandations peuvent sembler triviales de prime abord, il n’en reste pas moins que nos
analyses chiffrées ont à nouveau démontré leur importance. Nous nous proposons ici d’en faire
un rappel succinct, lorsque cela s’avère nécessaire par rapport aux résultats généraux qui peuvent
être extraits de cette thèse.
En ce qui concerne les difficultés liées à l’insertion professionnelle, un premier résultat important
est que le chômage ne touche pas les individus de manière « aléatoire ». Au contraire, à l’aune des
statistiques obtenues à partir du PSBH, il semblerait qu’une proportion importante de chômeurs
réitère régulièrement cette expérience. Ce constat souligne la présence d’une forte persistance
dans l’incidence du chômage au niveau individuel et redonne ainsi tout son sens à l’intervention
publique. Les entreprises devraient également se sentir impliquées étant donné leur responsabilité
dans la nature des emplois créés.
Le premier chapitre explique que cette persistance pourrait découler du fait que certaines
personnes seraient dotées de caractéristiques défavorables (telles qu’un faible niveau de
qualification) qui les rendent plus vulnérables sur le marché du travail. Néanmoins, il se pourrait
également que le chômage induise en lui-même un effet de stigmatisation, accroissant ainsi la
probabilité de revivre cette expérience dans le futur.
Ce point nous amène au deuxième résultat important de notre étude. Nous avons en effet
démontré la présence d’un effet de stigmatisation dans le phénomène du chômage en Belgique,
également observée dans d’autres pays européens, comme par exemple en Grande-Bretagne ou
en Autriche. Cette cicatrice laissée par le chômage peut notamment entraîner une plus grande
probabilité de revivre cette expérience dans le futur ou mener vers des emplois moins bien
Conclusion générale
rémunérés. Ainsi, à partir des données issues du Panel Démographie Familiale, portant sur les
années 1994-2002, le premier chapitre démontre effectivement que, toutes autres choses étant
égales par ailleurs, une expérience de chômage accroît indubitablement le risque de se retrouver
dans la même situation dans le futur par rapport à une personne qui n’aurait pas perdu son
emploi. Ainsi, si les caractéristiques individuelles (qu’elles soient observables ou non) expliquent
pour plus de la moitié la persistance du chômage en Belgique, cette dernière résulte également,
pour partie, de la présence d’une dépendance d’état. Le modèle utilisé pour arriver à ce résultat
est un modèle de type probit à effets aléatoires tenant compte de l’hétérogénéité individuelle non
observée, de la problématique de la condition initiale et du chevauchement d’un même épisode
de chômage sur plusieurs périodes. Le deuxième chapitre met, quant à lui, en avant une pénalité
salariale non négligeable faisant suite à une période de chômage. Celle-ci s’accroît de manière
linéaire à mesure que la période de chômage s’allonge dans le temps. Cette perte de salaire est
néanmoins relativement faible par rapport aux résultats mis en avant par certaines études
américaines, voire européennes. Les systèmes belges d’allocations de chômage et de fixation des
salaires ne sont probablement pas étrangers à ce constat.
En outre, un léger effet de rattrapage apparait après plusieurs années d’ancienneté. Toutefois,
celui-ci pourrait ne jamais jouer au vu des résultats du premier chapitre. Les demandeurs d’emploi
seraient effectivement caractérisés par une ancienneté moyenne en emploi plus courte que celle
des individus qui n’ont pas transité par ce statut.
Comme expliqué dans l’introduction générale de cette thèse, la présence d’un effet de
stigmatisation peut être expliquée par différents facteurs. Il se pourrait premièrement qu’après
une période de chômage prolongée, le demandeur d’emploi voit sa motivation décliner, le
poussant à baisser son salaire de réservation. Cette diminution conduira l’individu vers un emploi
moins bien payé ou de qualité moindre que ce qu’il aurait initialement espéré. Un emploi
finalement moins stable qui pourrait le reconduire rapidement au chômage. La deuxième
explication réside dans le comportement des entreprises. Il se peut en effet que celles-ci
interprètent une période de chômage comme un signal de moindre fiabilité. Dans ce cadre, les
chômeurs seront les premiers pénalisés dans les décisions d’embauche ou de licenciement des
entreprises. Ils peuvent également se voir offrir un salaire moindre. Troisièmement, la présence
de l’effet de stigmatisation peut être expliquée par le fait qu’une expérience de chômage entraîne
une détérioration du niveau de capital humain, impliquant une diminution de la productivité
marginale de l’individu.
En outre, les différents résultats empiriques nous ont également montré que les probabilités
d’occuper un emploi et d’obtenir un salaire supérieur sont d’autant plus importantes que le niveau
Conclusion générale
de diplôme est élevé. Ce dernier diminue également la probabilité d’entrée dans la pauvreté et,
inversement, accroît les chances d’en sortir. Ces résultats soulignent l’importance de fournir aux
chômeurs les formations nécessaires que ce soit sous forme de maîtrise du savoir de base ou de
formations spécialisées et qualifiantes tout au long de la période de chômage. Il semblerait que les
formations courtes notamment linguistiques et axées sur les capacités des demandeurs d’emploi
et les attentes des entreprises s’avèrent être très efficaces.
La présence d’un effet de stigmatisation implique également qu’il est important de correctement
accompagner les travailleurs dont la relation d’emploi est interrompue de façon involontaire
(fermeture d’entreprise, restructuration). Cet accompagnement doit impliquer un retour rapide
sur le marché de l’emploi pour éviter un passage par le chômage. Egalement, l’effet sera d’autant
plus bénéfique dans le cas où l’emploi correspond aux qualifications et aux aspirations des
individus. Cela rend en effet possible la création d’une relation d’emploi durable dans le temps.
Enfin, un emploi stable permettra de diminuer la pénalité salariale mais également d’éviter les
retours innombrables vers la pauvreté étant donné le statut précaire de l’individu sur le marché du
travail.
Enfin, et surtout, la cicatrice que peut laisser une expérience de chômage souligne la nécessité de
correctement accompagner les jeunes dans leur transition entre école et marché du travail. Pour
ce faire, il est indispensable d’augmenter autant que possible leur employabilité et de leur apporter
une expérience ainsi qu’un attachement sur le marché du travail (cf. les systèmes de stage et de
formation en alternance).
Un troisième résultat est relatif à la méthodologie utilisée dans les deux premiers chapitres. En
effet, les conclusions de ces sections nous ont montré l’importance qu’il y avait à recourir à des
données en panel. Premièrement, elles permettent d’aborder des problématiques qui ne peuvent
être étudiées à l’aide de données transversales. Deuxièmement, l’utilisation de données en panel
permet de tenir compte des effets associés aux aptitudes et aux caractéristiques non observables
(fixes dans le temps) des individus. Cette incorporation est importante étant donné qu’elle réduit
le risque de biais dû à la présence de variables omises, corrélées avec les variables explicatives. Il
s’est avéré que cette hétérogénéité individuelle joue un rôle important dans l’observation de la
persistance observée du chômage mais également dans l’ampleur de la pénalité salariale.
Le quatrième résultat découle de l’ensemble des résultats des deux premiers chapitres. La moins
grande stabilité en emploi et la présence d’une pénalité salariale attachée à un épisode de chômage
impliquent que ce dernier engendre des conséquences sur le long terme. Comme expliqué
précédemment, ces dernières ne s’arrêtent pas uniquement à la perte du revenu salarial. Il nous
Conclusion générale
paraît par conséquent opportun de revoir partiellement la méthode d’évaluation des politiques de
lutte contre le chômage. Celles-ci se concentrent généralement sur le sort à court terme des
demandeurs d’emploi. Elles s’arrêtent dès que le chômeur retrouve un emploi. Or, peut-on
réellement considérer que ce dernier a réussi son insertion si le-dit emploi est relativement
précaire (pouvant donc le reconduire rapidement au chômage) ou s’il n’est pas suffisamment
rémunéré (renvoyant alors à des problèmes d’insécurité d’existence) ?
En matière d’insertion sociale, le résultat majeur qui est ressorti de nos estimations est la nécessité
d’utiliser, lors de l’étude des problématiques associées à la pauvreté, différentes dimensions de
cette dernière. Ces approches, si elles se recoupent partiellement, rendent également compte de
réalités de vie différentes. Tout au moins, c’est ce que nous avons pu démontrer au cours du
troisième chapitre de cette thèse. Celui-ci a étudié la part attribuable aux transitions sur le marché
du travail et aux bouleversements dans la structure familiale dans les mouvements d’entrée vers et
de sortie hors de la pauvreté. Cette dernière a été approchée à l’aide de trois mesures. La première
est la plus répandue dans la littérature. Il s’agit de la pauvreté monétaire relative, qui ne prend en
compte que le revenu disponible du ménage. La deuxième est également basée sur une approche
monétaire. Elle peut néanmoins paraître moins arbitraire que la pauvreté relative dans le sens où
la distinction entre les pauvres et les non pauvres repose sur l’appréciation même des ménages de
leur niveau de vie. Le calcul du seuil de pauvreté est en effet basé sur l’estimation du revenu
minimum jugé comme nécessaire pour pouvoir vivre décemment par chaque ménage interrogé. Il
s’agit de la pauvreté subjective. Enfin, la dernière mesure consiste en un indice des conditions de
vie qui, outre l’aspect financier, intègre également des dimensions telles que les conditions de
logements, la possession de biens d’équipement et l’accès à certains services.
Les résultats de l’étude démontrent que l’ampleur et le sens des effets pour chacun des
évènements pris en considération dans notre étude peuvent varier en fonction de l’approche
considérée. Par conséquent, étudier les transitions relatives à la pauvreté à partir de la seule
mesure monétaire peut minimiser l’impact de certains évènements déclencheurs par rapport à la
réelle précarité des ménages. Dans certains cas, les effets liés aux évènements déclencheurs
peuvent même aller en sens opposé en fonction de l’approche de la pauvreté considérée. Dès
lors, l’utilisation de l’approche subjective et de l’indicateur des conditions de vie nous ont apporté
un éclairage nouveau quant à l’impact de certains évènements déclencheurs sur la situation de
précarité vécue par les individus.
Conclusion générale
En matière de politique du logement, le premier résultat intéressant est qu’il nous a été possible
d’améliorer nos connaissances relatives au marché immobilier bruxellois grâce à l’estimation d’un
modèle de style « stock-flux » pour une période courant de 1972 à 2004. Ainsi, le marché
résidentiel bruxellois serait caractérisé par des inerties non négligeables. Plusieurs années peuvent
en effet s’écouler entre la décision de lancer un projet immobilier et l’achèvement de la
construction d’un nouvel immeuble. Les retards accumulés par le Plan d’avenir du logement en
sont la parfaite illustration. Plusieurs facteurs expliquent ces laps de temps importants tels que le
délai d’octroi de permis d’urbanisme, les stratégies de constitution de réserves foncières de
certains promoteurs, des difficultés à trouver des fonds ou un terrain disponibles. A cela s’ajoute,
dans le cas de projets publics, la lourdeur administrative notamment liée aux procédures d’appel
d’offre. L’importance des anticipations adaptatives des agents ainsi que la présence de nombreux
sièges internationaux sont également des éléments qui ne sont pas sans influence sur la fixation
des prix immobiliers et sur l’activité de construction en Région bruxelloise.
Le deuxième résultat important qui ressort de cette deuxième partie est que l’implémentation du
Plan pour l’Avenir du Logement à Bruxelles tel qu’il est prévu, à savoir la construction de 5.000
logements publics aura bien les effets escomptés par les pouvoirs régionaux. Il devrait en effet
conduire à un certain rééquilibrage sur le marché résidentiel privé. Une première répercussion
sera une baisse des prix d’acquisition par rapport à ce qui aurait été observé sans la mise en œuvre
du Plan. Le différentiel maximal de prix sera atteint après 7 ou 8 ans et serait de l’ordre de 2%
dans le cadre du scénario accéléré pour finalement disparaître dans le très long terme.
En outre, le Plan devrait également entraîner une forte stimulation des investissements privés, par
la construction mais également la rénovation. Ainsi, étant donné un effet de complémentarité
important, près de 9.000 logements privés nouveaux seront ajoutés au stock de logements en
Région bruxelloise, soit un effet multiplicateur proche de 2. En outre, puisque l’investissement en
logements publics encouragerait bien l’investissement en logements privés, l’hypothèse du
« filtering up » et du ralentissement du « filtering down » nous paraît donc acceptable. La qualité
des habitations bruxelloises dans le moyen de gamme devrait donc également s’améliorer.
Toujours en matière de logement, un troisième résultat concerne la possible implémentation d’un
programme d’allocations-loyers au sein de la Région. Le cinquième chapitre de cette thèse nous a
en effet permis de déterminer les différents éléments pour lesquels des décisions devaient être
prises dans le cas où le gouvernement régional déciderait effectivement de mettre en place une
telle politique. Ces derniers concernent la formulation du montant du subside, la fixation d’un
loyer plafond, la détermination d’un taux d’effort, la définition de normes standards de qualité, le
public visé, etc. Nous avons montré l’importance de chacun de ces choix. Les conséquences ne
Conclusion générale
seront pas identiques que cela concerne la population (bénéficiaire ou non), le marché immobilier
ou encore le coût du programme. Un système mal pensé peut conduire à des pièges à l’emploi, à
une faible participation des locataires ou des propriétaires au programme ou à une
déresponsabilisation des ménages. Egalement, les ménages-allocataires pourraient avoir des
difficultés pour trouver un logement rencontrant les normes de qualité étant donné le loyer
plafond fixé. Néanmoins, l’inconvénient majeur qui ressort de ce chapitre est une hausse des
loyers sans contrepartie sur la qualité des logements, telle qu’observée dans d’autres pays. Cette
augmentation sera d’autant plus importante que la participation au programme est élevée ou que
l’offre est inélastique.
Ce chapitre a également estimé le coût budgétaire qui pourrait être associé à l’implémentation
d’un programme d’allocations-loyers en fonction de différents publics-cible (5.000 ménages
inscrits sur la liste d’attente d’un logement social, les bénéficiaires du revenu d’intégration et enfin
tous les ménages les plus pauvres de la Région (revenus inférieurs à la moitié du revenu médian)).
Le programme avec le coût moyen le plus faible par ménage est celui qui s’adresse aux
bénéficiaires du revenu d’intégration. Celui qui nous semble le plus équitable est celui qui
s’adresse de façon plus générale aux plus pauvres. Néanmoins, étant donné la population
importante qu’il concerne et l’état du stock de logements dans le moyen et le bas de gamme, on
doit s’attendre à des frictions sur le marché immobilier bruxellois conduisant à des hausses de
prix.
Le dernier résultat qui est ressorti de cette deuxième partie et probablement le plus attendu
concerne la politique la plus adéquate à mettre en œuvre par les pouvoirs régionaux pour
améliorer les conditions de logements des locataires. Doit-on favoriser la construction de
logements publics ou plutôt distribuer des allocations-loyers ? Il n’est malheureusement pas facile
d’offrir une réponse satisfaisante tant les facteurs qui rentrent en jeu sont nombreux et peuvent
avoir des effets contradictoires. Plus spécifiquement, à partir du moment où l’on raisonne en
termes d’utilité sociale, les avantages et les inconvénients de chacune des politiques se
contrecarrent en fonction des agents considérés. En termes de bien-être des bénéficiaires,
l’allocation-loyer est le système qui semble le mieux adapté. Contrairement à la politique d’offre
de logements sociaux qui prévaut actuellement, un programme d’allocations-loyers n’implique pas
forcément un rationnement de l’offre. En outre, il laisse une plus grande liberté quant au lieu
dans lequel le ménage désire habiter. Toutefois, à partir du moment où le système d’allocationsloyers est suffisamment répandu et remporte un certain succès, le coût social pour la société de
façon générale est élevé par la hausse des loyers qu’il impliquerait. Dans ce cas, ce seront les
ménages à bas revenus mais ne bénéficiant pas des allocations qui seront les plus touchés. Par
Conclusion générale
contre, augmenter le parc de logements publics profite donc à la fois à ceux qui les occuperont
ainsi qu’aux ménages occupant ou achetant des logements sur le marché privé. Cela impliquerait
en effet une baisse des prix immobiliers et un investissement en logements supérieur à celui
engendré par un programme d’allocations-loyers.
Dans un monde idéal, la meilleure solution consisterait, dans un premier temps, à accroître de
façon significative l’offre de logements publics. Cette politique engendrerait une amélioration
importante de la qualité des habitations sur le segment privé et entraînerait une baisse des prix
immobiliers. Par conséquent, elle préparerait ainsi le terrain à toute future politique d’allocationsloyers mise en place dans un second temps (afin d’éviter des hausses de loyers). Néanmoins,
pendant ce temps, un nombre important de ménages continueront à rencontre des difficultés
pour trouver un logement décent. En outre, un problème de taille associé à cette solution reste le
budget régional. Une approche transversale entre les différentes entités fédérées et une plus
grande solidarité entre les Régions permettraient probablement d’alléger la lourde charge qui pèse
sur la Capitale.
En résumé, les trois premiers chapitres de cette thèse ont apporté des éclaircissements non
négligeables quant aux problématiques de long terme auxquelles sont confrontés les chômeurs en
Belgique. Les deux derniers chapitres ont, quant à eux, apporté une solide base de réflexion sur
les moyens à mettre en œuvre pour améliorer les conditions de vie des locataires aux revenus les
plus modestes, tout en tenant compte du coût social de manière plus générale. Bien entendu,
certains aspects de l’analyse pourraient encore être approfondis, donnant ainsi des voies
d’exploration à emprunter lors d’études futures.
La spécification du modèle développé dans le premier chapitre pourrait être améliorée en
différenciant les chômeurs de courte et de longue durée. On pourrait en effet imaginer que
l’importance de la dépendance d’état diffère en fonction du temps passé au chômage. Distinguer
la fréquence d’apparition du chômage et la durée de cet évènement implique de modéliser de
façon plus complexe les processus de transitions des individus sur le marché du travail (cf. par
exemple les travaux de Fougère D. et Kamionka T., 2008).
En ce qui concerne les problématiques de la dépendance d’état et de la pénalité salariale faisant
suite à une expérience de chômage, il pourrait être intéressant de différencier les estimations en
fonction des caractéristiques des demandeurs d’emploi (qualification, genre, classe d’âge, origine,
etc.). Ainsi, à titre d’exemple, Arulampalam W. et al. (1998) et Arulampalam W. (2002)
démontrent que, en Grande-Bretagne, les chômeurs de moins de 25 ans se particularisent par une
dépendance d’état plus faible par rapport aux personnes appartenant à des classes d’âge
Conclusion générale
supérieures. Ils expliquent ce résultat en postulant que le « job-shopping » est plus accepté parmi
les plus jeunes. Ceux-ci, en début de carrière, vont en effet plus souvent changer d’emploi et ce,
jusqu’à ce qu’ils trouvent une occupation qui leur convienne. Hämäläinen K. (2003) a quantifié la
dépendance d’état en fonction du niveau d’étude des chômeurs pour la Finlande et démontre
qu’un niveau de qualification élevé protège contre une dépendance d’état importante. Etant
donné la forte proportion de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans ou peu qualifiés en
Belgique, il serait intéressant de calculer la dépendance d’état et la pénalité salariale pour ces
groupes spécifiques de demandeurs d’emplois
De même, nous pourrions nous demander dans quelle mesure ces dernières diffèrent en fonction
du genre ou de l’origine des individus. Ce dernier point reste néanmoins difficile à étudier étant
donné l’absence de variables permettant d’approcher l’origine des individus. Enfin, la raison pour
laquelle les individus se retrouvent au chômage pourrait également apporter des éclaircissements
quant à l’explication de la présence des deux problématiques soulignées ci-dessus. Il est probable
que les individus ayant perdu leur emploi étant donné une fermeture d’entreprise supportent un
effet de stigmatisation moindre que ceux ayant perdu leur emploi pour d’autres raisons. De la
même manière, un départ volontaire même associé à une période de chômage n’aura
probablement pas les mêmes effets qu’une interruption involontaire de la relation d’emploi. Le
questionnaire du PSBH permet d’approcher cette variable. Cette dernière est néanmoins
caractérisée par un taux de non-réponse important. En outre, son intégration dans nos
estimations a conduit à des résultats pour le moins étrange. On pourrait, par conséquent, se
demander si les répondants ne font pas preuve d’un certain manque d’honnêteté lorsqu’ils
remplissent le questionnaire. Enfin, étant donné l’accent que mettent aujourd’hui les pouvoirs
publics sur les politiques d’insertion sur le marché du travail (que ce soit sous la forme
d’accompagnement ou de formations), il serait intéressant de déterminer dans quelle mesure ces
programmes permettent effectivement d’atténuer l’effet de stigmatisation.
La mesure de la relation existant entre transitions sur le marché du travail et flux d’entrée et de
sortie de la pauvreté pourrait être améliorée par l’introduction d’un indicateur permettant
d’approcher la pauvreté au niveau individuel. La mesure de la pauvreté au niveau du ménage fait
l’objet de fortes critiques étant donné notamment qu’elle suppose une répartition égalitaire des
ressources au sein du ménage, ce qui peut s’avérer discutable dans certains cas. Certains groupes
de recherche travaillent actuellement sur la construction d’indicateurs au niveau individuel pour la
Belgique (voir à ce titre les travaux du groupe de travail « Belgian Gender and Income Analysis »).
Concernant les chapitres portant sur le logement au sein de la Région de Bruxelles-Capitale, une
première amélioration concerne la méthode d’estimation des loyers par type d’appartements.
Conclusion générale
Notre approche surestime probablement les loyers qui s’établissent réellement sur le marché
puisqu’ils sont ceux demandés au départ par les propriétaires (côté « offre ») et non pas ceux issus
de l’interaction entre l’offre et la demande. Cette surestimation explique probablement le coût
budgétaire élevé associé à l’implémentation d’un programme d’allocations-loyers à Bruxelles.
Pour pouvoir se rapprocher de la réalité, il serait intéressant que cette dernière se dote d’une table
de loyers plafonds, fonction des caractéristiques du logement et de sa situation géographique.
Une approche plus fine des loyers-plafonds peut avoir son importance étant donné les fortes
divergences qui peuvent exister entre différents quartiers d’une même commune.
Un deuxième point qui mériterait la peine de s’attarder est la comparaison des coûts budgétaires
associés à la construction de logements sociaux à ceux relatifs à l’implémentation d’un
programme d’allocations-loyers. La manière de procéder est détaillée dans le chapitre conclusif de
la deuxième partie. Il s’avère que la méthodologie est plutôt complexe étant donné qu’elle doit
être abordée dans une optique de cycle de vie. La réponse à cette question nécessiterait donc une
étude supplémentaire.
Si l’accès à l’emploi et à un logement décent ne constituent pas forcément une garantie contre la
pauvreté et la marginalisation1, l’ensemble de cette thèse a démontré qu’ils constituent une
protection certaine. Ils participent à une meilleure intégration des individus dans la société, au
même titre que l’accès aux soins de santé, à l’enseignement et à la formation, à la culture ou à la
protection sociale. Dès lors, toute politique de lutte contre la pauvreté se doit de mieux
comprendre les mécanismes au travers desquels certains individus se voient lésés dans leurs droits
fondamentaux mais également les interrelations et les effets cumulatifs qu’ils peuvent entraîner.
Par rapport à ce constat, l’analyse économique telle que menée tout au long de cette thèse nous
semble apporter une base de réflexion non négligeable. Il n’en reste pas moins qu’une meilleure
connaissance des difficultés rencontrées doit passer par une participation accrue des personnes
concernées (les personnes précarisées ou les acteurs de terrains). Ces derniers envisagent très
certainement les difficultés sous un angle différent que les experts. En outre, ils ressentiront plus
fortement les atteintes à la liberté et à la dignité, la stigmatisation, la dépendance ou la mise à
l’écart. Ils pourront donner un éclairage nouveau sur les privations qu’ils subissent mais
également sur ce qu’ils font pour s’en sortir.
On pensera notamment aux phénomènes des travailleurs précaires (les « working poors ») ou du « noodaankoop »
(qui pour rappel signifie l’acquisition indispensable à défaut de trouver un logement adapté aux besoins et aux
possibilités financières sur le marché locatif).
1
Conclusion générale
Nous terminerons ainsi par une dernière recommandation, qui pourrait se voir transformée en
une piste de réflexion à explorer dans une étude future et telle que citée dans le Rapport Général
sur la pauvreté :
« Se priver de la contribution de ceux dont la souffrance qu’ils endurent en a fait des experts en
humanité, des experts d’une société qui sait ce que les droits de l’homme signifient dans la vie
quotidienne d’un homme ou d’une femme, c’est commettre une double injustice : injustice envers
l’ensemble d’une société, d’une part, car nous mutilons, nous l’amputons dans sa partie la plus
souffrante. Injustice envers les plus pauvres, car en ne les sollicitant pas, en ne les mettant jamais à
contribution, nous les renvoyons à ce sentiment d’absolue inutilité sociale » (Mouvement
International ATD Quart Monde, Forum “Préparer l’avenir avec le Quart Monde”, Bruxelles,
décembre 1987 dans Fondation Roi Baudouin, 1994, p.14).
Synthèse des objectifs, résultats et implications des 5 chapitres composant la thèse
Analyse micro-économique du coût du chômage en Belgique: Réflexions en matière de perspectives sur le marché du travail et de pauvreté
Quelles sont les difficultés rencontrées par les chômeurs et les locataires en Belgique et /ou les moyens à mettre en œuvre pour y remédier?
Partie 1: Le coût du chômage en Belgique
Quels sont les obstacles rencontrés par les chômeurs belges lors de leur processus d’insertions professionnelle et sociale?
Chapitre 1: La persitance du chômage en Belgique
Dans quelle mesure une période de chômage accroît-elle la probabilité de revivre cette expérience dans le futur et quelles en sont les causes ?
Objectif
Estimation d'une équation des déterminants du chômage. Application d'un modèle probit dynamique à effets aléatoires tenant compte de l'hétérogénéité non observée, de la
Méthode
problématique de la condition initiale et du chevauchement d'un même épisode de chômage sur plusieurs périodes. Estimation sur les données du PSBH, 1994-2002.
L'hétérogénéité observée et non-observée explique entre 57% et 82% de la persistance du chômage. La différence est issue de la présence d'un état de dépendance. Ainsi, toute
Résultats
autre chose étant égale par ailleurs, par rapport à une personne identique en emploi, un individu ayant vécu une expérience de chômage fera face à un risque accru (compris
entre 11,4 et 33,1 points de pourcentage supplémentaires) de revivre cette situation un an plus tard.
Implications Importance de concentrer les efforts sur la prévention du chômage: accompagner correctement les jeunes dans leurs transitions entre école et emploi ainsi que les travailleurs
souffrant d’une interruption involontaire dans leur relation d’emploi.
Chapitre 2: Les coûts du chômage en Belgique, mesure de l'effet salarial
Quelles sont les conséquences de l’incidence et de la durée d’une période de chômage sur l’évolution des salaires au niveau mico-économique ?
Objectif
Estimation d'une équation de salaire à partir du PSBH, 1994-2002. Application d’un modèle à effets fixes tenant compte de l’hétérogénéité individuelle non observée.
Méthode
Résultats
Implications
Objectif
Méthode
Résultats
Implications
Objectif
Méthode
Résultats
Implications
Objectif
Méthode
Résultats
Implications
Présence d’une pénalité salariale associée à une expérience de chômage (6,1% pour le salaire mensuel et 5,5% pour le salaire horaire). Celle-ci s'accroit de manière linéaire à
mesure que la période de chômage s'allonge dans le temps. Présence d'un léger effet de rattrapage lors du retour du chômeur sur le marché de l'emploi.
Importance d'intégrer les implications de long terme du chômage (ancienneté, évolution salariale) lors de l'évaluation des politiques de l'emploi.
Chapitre 3: La précarité en Belgique : Quel rôle attribuer aux transitions sur le marché du travail
Quels sont les effets des transitions sur le marché du travail et des modifications familiales sur les mouvements d'entrée et de sortie de la pauvreté (3 mesures)?
Estimation d'un modèle logit tenant compte des effets de groupes sur base du PSBH, 1992-1994.
Chaque évènement affecte les approches de pauvreté avec des ampleurs (et parfois des signes) différentes. Importance du statut conjugal pour les pauvretés subjective et des
conditions de vie. Celle-ci est aussi affectée plus fortement par les transitions sur le marché du travail. La pauvretés monétaire est plus influencée par l’arrivée ou le départ de
personnes à charge.
L'élargissement du concept de la pauvreté à d’autres dimensions que la contrainte financière apporte un éclairage nouveau sur la réelle situation de précarité vécue par les
individus. Les politiques de lutte contre la pauvreté doivent donc être appréhendées de manière multi-dimensionelle.
Partie 2: Les politiques du logement en Région de Bruxelles-Capitale
Quelle politique mettre en place pour permettre aux ménage les plus démunis d'accéder à un logement décent?
Chapitre 4: Impact d'une politique d'offre de logements publics sur le marché résidentiel bruxellois
L'implémentation du Plan logement, à savoir la construction de 5.000 logements publics, aura-t-il un effet régulateur sur le marché immobilier en RBC ?
Estimation d'un modèle de style "stock-flux", pour les marchés des appartements et des maisons, sur une période courant de 1972 à 2004+simulations
Baisse du prix immobilier de l’ordre de 1%-2% après 7 ou 8 ans, le différentiel de prix se résorbant sur le long terme. Près de 9.000 logements privés nouveaux ajoutés au stock
existant. Recrudescence des activités de rénovation et de réhabilitation.
Effet régulateur important sur le marché résidentiel. Utilité élevée pour les non-bénéficiaires, plus faible pour les éligibles étant donné le rationnement.
Chapitre 5: Implémentation d'un programme d'allocations-loyers en RBC: Comparaison internationale et évaluation bugdétaire et économique
Quels seront les impacts économique et le coût budgétaire probable de l'implémentation d'un programme d'allocations-loyers en RBC?
Comparaison des systèmes étrangers - Estimation du coût budgétaire en partant des données IMMOWEB, SLRB, R.I. et distribution des revenus.
Importance des choix concernant le montant du subside, le loyer plafond, le taux d’effort, la définition de normes standards de qualité, le public visé, etc. Les conséquences ne
seront pas identiques que cela concerne la population (bénéficiaire ou non), le marché immobilier ou encore le coût du programme.
Convenablement penser le système pour permettre aux ménages de trouver un logement rencontrant les normes de qualité étant donné le loyer plafond fixé sans trop forte
hausse des loyers (sans contrepartie sur la qualité des logements).
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