L` NU à l´honneur - Lycée français de Valence

Transcription

L` NU à l´honneur - Lycée français de Valence
Un groupe de rock au lycée
français : System Failure
Depuis le mois d’octobre
quatre élèves de quatrième et
de troisième se retrouvent
pour partager leur passion.
Retrouvez-les avec leur coup
de coeur, page 7.
Journée de
l'arbre
Les GSD, les CM2 et les CP
à Chulilla plantant des petits
pins, pour qu'un jour la forêt
(re)prenne vie...C'est le thème
de notre dossier, page 4
l'Écho de l'École
Numéro 1 - mars 201 3
Le journal du lycée français de Valence
L' NU à l´honneur
NUMAD,
mon avis la plus mémorable du séjour,
la meilleure. Les discussions, coorune expérience unique.
données par des présidents de comissions (particulièrement investis dans
Si je devais définir ce que fut
leur rôle) étaient fréquemment marle NUMAD pour moi en trois mots, je
quées par des tensions et des affrontedirais que c'est une expérience origiments (respectueux) entre les délégués
nale, formatrice et très intéressante.
des pays, qui cherchaient à satisfaire
Je me suis intéressée au projet du
leurs intérêts. Cette journée s'acheva
NUMAD car il est en rapport avec les
avec la sélection des résolutions les
études que je veux faire dans un futur
plus pertinentes.
prochain. Par Belén Lassala
Le dernier jour fut spécial aussi.
Nous eûmes la grande chance de receTravailler avec mon groupe
voir l'Ambassadeur de France en
fut enrichissant, et je pus apprendre
Espagne, qui fit un discours de clôture
beaucoup sur des sujets que je ne
où il se déclara très satisfait du travail
connaissais pas, comme la crise
que nous avions réalisé. La dernière
malienne ou la crise alimentaire, et Lors de l'Assemblée générale, phase finale du Numad, Belen, déléguée partie fut celle des débats en assemd'un pays que je n'avais jamais traité du Burkina Faso, participe à l'adoption des résolutions, en compagnie de blée générale. Là, tous les participants
non plus, le Burkina Faso.
son "ambassadeur". Au fond, Antoan Montigner vote pour le Pakistan. du NUMAD participèrent à l'adoption
La préparation des textes de
définitive des résolutions débattues en
en commissions, deux personnes
politique générale et les résolutions furent un séparâmes
commissions.
Pour les 5 textes les plus inchaque pays dans une. Par un problème
peu moins évidentes, car nous ne savions pas de
téressants,
nous
fîmes un dernier débat, où les
ma camarade et moi fûmes déexactement l'utilité qu'ils auraient plus tard, d'organisation,
ambassadeurs
de
chaque pays intervenaient
dans une commission plus petite que
mais après les vacances de noël, nous étions placées
dès qu'ils se sentaient concernés par le sujet
celle
où
nous
devions
être
au
départ.
Ceci
fut
prêts à les présenter.
Avec moins de délégations présentes, en question.
Enfin, en janvier nous partîmes à génial.
Finalement, des diplômes individuels
il
était
plus
facile de participer aux jeux d'alliMadrid pour 3 jours de simulation de l'ONU, ances et débats.
furent distribués, ainsi que des diplômes à la
où même la tenue vestimentaire était un facEffectivement, ce même après-midi, meilleure participation, et aux 3 meilleures
teur essentiel pour la "parfaite" représentation nous fîmes
les jeux d'alliances qui résolutions. Nous, les délégués du Burkina
du fonctionnement de cet organisme interna- consistaient à trouver,
partir des textes de Faso eûmes ce dernier, et ce fut une grande
tional. Ce qui me surprit le plus dès notre arri- politique générale et auxà résolutions
que nous satisfaction pour nous de le recevoir, car non
vée, (et de même pendant le séjour) fut avions préparées, des alliés qui deviennent
seulement nous représentions le Burkina Faso,
l'aisance et l'interêt de tous les participants, parrains de nos résolutions (donc qui les sup- mais aussi le Lycée Français de Valence.
venant de différents lycées d'Espagne.
J'encourage donc tous les élèves qui
ou bien à fusionner des résolutions
Le premier matin nous assistâmes portent)
aimeraient
faire un projet différent à tous les
des points communs.
alors aux discours de bienvenue, qui furent qui avaient
autres,
et
qui
veulent avoir une expérience
Ceci étant fait, au jour suivant
assez motivants. Dès ce moment là, nous, commencèrent
unique
de
participer
à ce projet. Moi, personles débats. Cette partie fut à
élèves, devenions donc les acteurs. Nous nous
nellement, je le referais sans doute.
C'est
aussi
au
sommaire...
Châtelains et châtelaines en herbe font leur carnaval - Grands et petits rassemblés dans la fureur de lire
De brillants calculateurs - Un élève de sixième organise une rencontre internationale - Notre presse met à
l'honneur les Fallas - Le GPS mène à tout - Un duo d'infirmières hors pair - Deux champions en vogue - Un
festival de devinettes - Des paraboles pour sauver la forêt...
1
L'édito
Par Ignacio
Garces,
élève de TS
Petits et Quegrands
événements
s'est-il passé au LFV ?
CARNAVAL
Tout comme le silence,
l’excès de bruit n’apporte rien
sauf de la confusion.
Ignacio, ambassadeur du Aujourd’hui soit l’informaBurkina Faso, lors des tion nous déborde, soit il faut
débats du NUMAD en la chercher avec enthousiasme
février
pour ne rien trouver. Les journaux papier ont perdu de leur valeur du point de
vue de l’information pour devenir des espèces de
reliques, ils n’ont pas su s’adapter à l’accélération
du monde. Une nouvelle a le temps de faire le tour
du monde, souffrir d’innombrables transformations en moins de 24 heures. A l'inverse, les journaux papier sont obligés de marcher lentement, de
s’actualiser tous les jours au lieu de toutes les
heures. Ainsi les médias plient le genou et jouent le Le carnaval s'est déroulé au Lycée le 6 février. Les maîtres et maîtresses de
jeu le plus en vogue depuis quelques décennies : la maternelle avaient préparé, avec l'aide des enfants, des costumes sur le
mondialisation. En effet, c’est la pression du milieu
thème des châteaux. Ainsi nous avons pu voir défiler : des mousquetaires,
qui les oblige à s’adapter ou à mourir.
des Marianne, des Robin des bois, des marquises, des chevaliers, des
Alors que le modèle nous montre son aspect le bouffons, des princesses... Un magnifique spectacle devant un public
plus féroce, posant des barrières à l’information in- enthousiaste !
dépendante et s’imposant sans laisser de réponse
possible, des initiatives comme « L’écho de
l’École » se veulent des façons d’ouvrir l’esprit
La fureur de lire s'est tenue au LFV du 9
critique au sein d’un établissement au regard interau 19 janvier. De nombreuses classes ont
national. Comprendre que le journalisme doit départicipé, de la maternelle au lycée :
passer les limites de l’information pour devenir un
lecture en public, exposition, diffusion de
outil de connaissance de la réalité s’impose comme
marque pages... Telles ont été quelques
l’un des défis de ce projet, qui dans ce numéro
unes des manifestations proposées.
s’ouvre aux problématiques internationales. Le
journal papier est condamné à mort, mais la
question n'est plus de savoir si il va s'adapter, mais
comment faire un journalisme de qualité quand la
demande de quantité prime sur celle de la qualité
chez une grande partie de la société.
Malgré tout, le journal papier sera toujours la
façon de donner une voix au journalisme inspiré
du modèle d'un correspondant de guerre, capable
de témoigner et de raconter une réalité dans son
contexte de façon unique. Le papier implique la
persistance de ce qui est écrit. En retour il exige
une grande responsabilité et par conséquent, un
énorme travail de réflexion et d'analyse de la situation. Un travail de multiplication des points de vue
et un effort intellectuel indispensable pour rendre
compte de la complexité des rapports qui s'établissent entre les problèmes économiques en Europe et la croissance accélérée en Amérique Latine.
Même si ce projet est modeste, il ouvre la porte
pour multiplier la façon de comprendre l'essence
du journalisme, pour susciter une sensibilité vis-àvis de la façon de présenter les choses.
Tu es auteur-e, chefd'orchestre ou témoin d'un événement organisé au lycée?
Ce journal est imprimé sur du
papier recyclé, un petit geste
pour la planète.
Tu veux que l'Écho de l'école en rende compte ?
Trois adresses sont à ta disposition pour recevoir tes articles, tes photos :
le CDI, la BCD ou le mél : [email protected]
2
Ouverture sur le monde
Table ronde d'Ambassadeurs
Quant les Ambassadeurs en
herbe (Iago, Arnaud, Maxence
et Pablo) rencontrent leurs aînés du NUMAD (Belen,
Antoan, Borja, Iñigo et Pablo).
Une table ronde organisée par
l'Écho, où se sont échangées
les expériences. Un passage de
relais ? Voici quelques morceaux choisis :
Que vous a apporté cette expérience ? "Une expérience enrichissante. Je ne pensais pas qu'à
l'ONU, cela se passait comme
ça" Irene
"J'ai appris beaucoup de choses,
La finale d'Ambassadeurs en herbe aura
lieu au palais de l'UNESCO à Paris, en
mai 2013.
À la rencontre des
nations
Estelle
CLERC et
Raphaël
LAMBIES
nous
racontent la
création du
projet: «À la rencontre des nations ».
Pourquoi avez-vous choisi de
réaliser ce projet ? Nous avons
choisi de réaliser ce projet pour mieux
connaître les nations de sixième. C'est
en regardant le cahier de
communications de la classe qu'a
surgi l'idée.
ouverture à l'international
c'est une expérience que
Concours AEFE
je ne vais pas oublier"
Les élèves du LFVs'illustrent
Arnaud
dans les concours proposés par
"J'ai eu vraiment l'iml'AEFE
presion de faire quelque
chose d'important, stimulant. Je le referais
avec tout le plaisir du
monde." Antoan
Les délégations de Valence (Burkina, Égypte et Pakistan)
"J'ai vu comment finaleUn regret ?
ment on arrive à adopter des ré- "Que ce ne soit pas plus long"
solutions" Belén
Pablo - "l'AG, on n'a pas eu le Course aux nombres
"On a vu beaucoup de gens qui temps de lire les résolutions
ont beaucoup travaillé. Tous n'ont avant de voter" Borja
BRAVO Elisa, Iris et Thélio !
pas été retenus mais tous ont fait
Trois élèves du Lycée qui se
beaucoup d'efforts." Maxence
Pour terminer cette table ronde, sont illustrés dans les joutes
"Ça m'a permis de voir que Belén a présenté la démarche du mathématiques de la "course
beaucoup de jeunes de notre âge NUMAD aux Ambassadeurs en aux nombres". De fait, 50%
s'intéressaient aux relations herbe, puis ce fut au tour de des participants de la zone à
internationales"
Pablo F. d'expliquer les la finale "monde" représenteéchéances à venir : la phase de ront le lycée français de VaUn meilleur souvenir ?
sélection à Madrid pour décider lence courant mai 2013.
"les jeux d'alliance" Iñigo
de qui représentera la zone ibé"On se sentait important" Iago rique lors de la finale en mai à
"défendre des idées auxquelles je Paris. Quatre élèves de Valence
ne croyais pas" Irene (Ambassa- restent en lice.
deur du Pakistan, NDLR)
L'intégralité de la table ronde sur
notre blog :
http://lechodelecole.blogspot.com.es
En quoi consiste-il ? Réunir les Quelle aide avez-vous utilisée ?
enfants d’autres nations et connaître L’aide de Paula GIL , M. Diaz, Mme
d’autres cultures
Monasterio et la C.P.E Mme
Combien y a t-il de nationalités Ragazacci.
dans votre projet ? Nous avons onze Quelles démarches avez-vous faites
nationalités.
pour
en
organiser
le
Où et quand vous rencontrez vous fonctionnement? D’abord on a
? Le mercredi semaine 2 en salle donné un écrit à Mme la C.P.E et
H 212 de 14h à 15 h
ensuite nous en avons parlé avec la
Peut-on décrire une nationalité qui professeure d’anglais et le professeur
n’est pas la tienne et en connaître la d’espagnol.
culture ? Oui, si on connaît Avez-vous quelque chose à
différentes cultures, on constate les ajouter ? Vous pouvez encore y
particularités de chacune.
participer ainsi nous augmenterons le
Quel est le but de ce projet? Le but nombre de nations, nous serions très
est de connaître et de faire connaître contents. Merci.
nos différences . Nous ferons une
exposition au CDI.
Arnaud MARTI 6-4
Le coin du Geek
Son GPS la conduit 1 500 kilomètres dans la mauvaise direction
Sabine Moreau, une femme belge de 67 ans a pris sa voiture, et a réglé son GPS. Sa destination était au
départ située à environ 100 kilomètres de chez elle, à la gare de Bruxelles pour aller y chercher un ami. Mais voilà,
erreur du GPS ou fausse manipulation de sa part, elle s’est retrouvée à 1500 kilomètres de chez elle, à Zagreb,
pour être plus précis.
Oui, vous avez bien lu. Le GPS l’a conduit dans le mauvais sens pendant 1500 kilomètres ! Comment
expliquer une telle chose ? Et surtout, comment expliquer que la femme ne s’en soit pas aperçue durant le trajet,
surtout que celui-ci a duré deux jours ? Elle ne s’est pas retrouvée d’un coup en Croatie, elle aurait dû s’en rendre
compte ! Voici l’explication de la femme victime de son GPS : " J’étais distraite, donc j’ai continué à conduire.
J’ai vu toute sorte de panneaux, d’abord en français, puis en allemand et enfin en croate, mais j’ai continué à
conduire car j’étais distraite. Soudainement, je me suis aperçue que j’étais à Zagreb, et non en Belgique. "
La conductrice dépasse l’entendement, surtout qu’elle a dû s’arrêter plusieurs fois pour faire de
l’essence. Une histoire belge totalement surréaliste, donc. Et non, Apple Maps n’a rien à voir avec ça.
Sinon, l’histoire ne précise pas si l’ami qu'elle venait chercher à la gare l’a attendue jusqu'au bout…
Paroles de presse
Cette année, nos classes de
5éme1 et 5éme2, encadrées par
Mmes De Vicente et Ferment et
M Gimenez participent au
concours international organisé
par l'AEFE, "Paroles de presse".
Il s'agit de faire le portrait d'une
personne participant au rayonnement culturel de notre région
ou plus largement de notre pays
par équipe. Nous avons donc
décidé d'interviewer des personnes participant aux Fallas.
Ces interviews sont prétexte à
un objectif plus global qui est
celui de la présentation de cette
fête valencienne traditionnelle et
caractéristique, les Fallas. Pour
atteindre cet objectif, chaque
groupe devra donc non seulement aller à la rencontre d'une
personne "fallero" ou "fallera"
mais aussi enrichir son article à
partir de recherche, de photos,
de visites et de rencontres. Ces
articles sont ensuite rédigés sous
la forme d'un article de presse.
Vous pouvez les lire sur notre
blog!
3
La page des sports
Les sports au LFV
Dans l'air
du temps
Cinquante-quatre
jeunes planchistes de
l’AS se retrouvent au
Saler tous les samedis. Là, les attendent, non seulement M
BELEY et PEREZ, mais aussi Andrea EMONE (1ére S1) et
Juan Jose ROYO ( TS2) nos deux moniteurs de cette année
et Maria BELINCHON une ancienne élève également
monitrice. Au club, instantanément nous constatons une
ambiance de grande famille. L'objectif, en effet, est de faire
de ce sport individuel une activité collective et éducative.
Trois niveaux de cours (débutant-perfectionnement-régate)
sont proposés tout au long de la journée. A terre, nous
constatons une participation très active faite d’entraide de
conseils et de prise en charge des plus petits, tant pour la
mise à l'eau que pour le rangement du matériel. « Rien
n'existerait sans la participation de chacun » souligne M
BELEY. Les résultats sportifs de ce petit club sont pour le
moins exceptionnels « l’an dernier, en juillet, nous sommes
allés aux championnats du monde en Hollande. Le club est
une référence dans la communauté Valencienne en tant que
seul club scolaire de winsurf». Mais revenons sur l'essentiel,
l'ambiance avec Juan Jose : « Au club, il y a une très bonne
ambiance et même les parents nous suivent. Au dernier
Championnats d’Europe à Murcia, nous étions dans un
appartement et ils nous préparaient les repas, et tous les
samedis ils sont là pour nous aider».
Et pourtant l'AS voile a failli s'éteindre en 2006... C'est la
création d'un club soutenu par les parents de cette époque qui
a permis de pérenniser l'activité au lycée. Le souhait de Mr
BELEY serait de mobiliser, fédérer de nouveaux parents
pour que cette aventure commencée il y a maintenant 11 ans
puisse se poursuivre dans le même esprit.
Un article signé par Paula Martinez Fernandez de Cor
(1S2), Morand Beley et Florence Ferment.
Nos deux champions, Juan
Jose Royo (TS 2) et Andrea
Emone (1éreS1) racontent….
Quand avez- vous commencé la
planche à voile ?
J : J’ai toujours eu une relation directe
avec la mer, en effet ma sœur était déjà
dans le club quand j’ai commencé et dès
que j’ai eu l’occasion j’ai commencé les
séances, en CM2.
A : Quant à moi, j’ai découvert ce sport
avec l’association sportive du lycée, c’est
aussi en CM2 que je me suis initiée à la
navigation.
J’ai entendu que vous avez participé à
plusieurs compétitions de niveau régional et international, que pensez- vous
de ces expériences ?
A : En effet nous sommes allés au championnat d’Espagne à plusieurs reprises
puis aux championnats d’Europe cette année. Juanjo a eu l’occasion d’assister aux
championnats du monde. Dans tous ces
championnats nous avons beaucoup appris. Et nous avons pu constater notre
progression d’année en année pour arriver à obtenir quelques bons résultats, la
5ème position féminine l’année dernière
aux championnats d’Espagne.
J : Moi, j’eu la chance de participer aux
championnats du monde l’été dernier. Je
crois que toutes ces régates ont été des
expériences très enrichissantes. J’ai rencontré les meilleurs navigateurs et appris
une multitude de choses. J’ai transmis ces
connaissances à tous les régatiers du club
dès ma rentrée. À ma grande surprise j’ai
eu un très bon résultat dans ce championnat obtenant la 7eme position.
Vous êtes de grands rivaux, comment
arrivez-vous à maintenir une si bonne
amitié tout en alliant cette compétition
sur l’eau ?
J : Andrea est toujours très près derrière
moi et cela me stimule pour maintenir ma
première position mais même si je sais
qu’un jour elle pourra me vaincre, je lui
apprends tout ce que je sais et ce que
j’apprends dans mes compétitions car
l’amitié est beaucoup plus importante que
tous ces résultats.
A : Juanjo est un très bon navigateur et en
effet j’ai toujours eu comme but d’arriver
à le dépasser. Mais cela n’est pas encore
au point même si quelque fois j’ai réussi à
lui faire peur. Je dois encore m’entraîner
dur pour le "gagner" mais en effet c’est
lui qui m’ a appris tout ce que je sais et
qui arrive à me motiver pour les compétitions.
Dans le CWHF, le système d’enseignement est très particulier, vous êtes cette
année les moniteurs officiels, donc,
pouvez-vous nous expliquer comment
cela fonctionne ?
J : Notre club ne ressemble à aucun autre,
nous avons une formation bien différente
avec M Beley. Il nous a enseigné certaines valeurs, nous nous aidons mutuellement et nous offrons les mêmes
opportunités à tout le monde. A mesure
que le temps passe, nous passons des initiations aux perfectionnements puis aux
régates et alors nous sommes à notre tour
moniteurs des nouveaux venus. C’est toujours comme cela que l’organisation se
déroule, les plus grands enseignent aux
les plus petits qui eux-mêmes seront moniteurs à leur tour. Nous sommes une
grande famille.
A : Toute cette organisation s’est perfectionnée avec le temps grâce au « papa »
de cette grande famille qui est notre
entraineur principal M. Beley. C’est lui
qui nous transmet cette passion pour la
mer avec ce sport et cette envie d’aider à
impulser ce type d’activité. Sans lui rien
de tout ce projet ne serait possible, merci.
5